UNIVERSITÉ CONSTANTINE 3

Faculté d’Architecture et d’Urbanisme

DÉPARTEMENT D’URBANISME

FONDEMENT,
LES SERVITUDES PRINCIPES,
URBAINES FORMES &
CONTENU

Extrait du recueil de Cours :

« Les principes du Droit de l’urbanisme et leurs applications en Droit Positif Algérien »
Par Wissam A MEZIANE
2022
 SERVITUDE URBAINE OU
D’URBANISME
Définition : en entend par « servitude urbaine ou servitude d’urbanisme », par
opposition à servitude privée, des servitudes de droit public instituées par une
réglementation d’urbanisme et ayant l’un des effets suivants :

La limitation des droits de construction et d’usage des sols sur une distance ou une
surface ou une superficie ou un périmètre ou une trajectoire, pouvant être entre en
surface, en hauteur ou en profondeur, dans le but de protéger un ouvrage, un service
ou bien prévenir un danger ou un risque ou atténuer une nuisance, les effets ou le
danger.
 DIFFÉRENTS TYPES DE
SERVITUDES URBAINES
1. CLASSEMENT PAR EFFETS :
- Servitudes exclusives : excluant toute activité ou utilisation des zones asservies.
- Servitudes relatives : permettant des exploitations restreintes des zones asservies

2. CLASSEMENT PAR FINALITÉ OU PAR L’OBJECTIF :

Cette classification est la plus utilisée.

- Servitude de réseau : servitudes généralement linéaires et continues, destinées à les réseaux
publics et garantir leur bon fonctionnement.
- Servitude de protection ou de zone : servitudes généralement ponctuelles se présentant
sous la forme d’un périmètre autour d’un ouvrage à protéger ou de la source du danger à
prévenir.
 FONCTION DES DE
SERVITUDES URBAINES 1/3
Les fonctions des servitudes sont nombreuses, elles sont principalement
comme suit :
1. Protection du réseau
2. Protection contre les dangers du réseau
3. Protection contre un danger,
4. Prévention d’un risque
5. Protection contre une nuisance
6. Protection d’un ouvrage, d’une installation ou d’une ressource
7. Servitude militaire : défense national
 FONCTION DES DE
•
SERVITUDES URBAINES 2/3
PROTECTION DU RÉSEAU
La servitude garanti le bon fonctionnement du réseau, et donc du service urbain, en le protégeant
contre tout dommage ou détérioration accidentelle du fait de la proximité de l’activité urbaine.
Exemple : servitude du réseau électrique.

• PROTECTION CONTRE LES DANGERS DU RÉSEAU

Dans le cas où le réseau lui-même peut présenter un danger et donc la servitude permet de se
protéger contre ce risque.
Exemple : servitude du réseau du gaz.

• PROTECTION CONTRE UN DANGER

L’exploitation ordinaire d’ouvrage ou d’installation peut présenter un danger réel, la servitude
permet de protéger contre se danger.
Exemple : servitude du réseau ferroviaire. ²
 FONCTION DES DE
SERVITUDES URBAINES 3/3
• PRÉVENTION D’UN RISQUE Le risque est la probabilité de réalisation d’un danger ou d’un aléa, le danger ne se
réalise qu’en cas de d’accident ou dans des circonstances imprévisibles. La servitude a pour fonction d’atténuer
l’impact ou les effets du sinistre. Exemple : servitude des cours d’eau.

• PROTECTION CONTRE UNE NUISANCE L’exploitation ordinaire d’ouvrage ou d’installation peut être source de
nuisances sans réel danger. La servitude a pour fonction d’atténuer ces nuisances. Exemple : servitude des centres
d’enfouissement techniques.

PROTECTION D’UN OUVRAGE, D’UNE INSTALLATION OU D’UNE RESSOURCE

Certains ouvrages ou installation peuvent présenter un état de fragilité exceptionnel qui ne peut s’accommoder de
l’activité urbaine ordinaire et donc nécessitent une protection spécifique limitant cette activité. C’est la fonction de cette
servitude. Exemple : servitude des monuments historiques, des zones sensibles ou des sites touristiques.

SERVITUDE MILITAIRE : servitude destinés à réaliser des objectifs de sécurité nationale.

Ces servitudes sont décidées par l’autorité militaire.
 SERVITUDES URBAINES NORMÉES
ET NON-NORMÉES
 SERVITUDES URBAINES NORMÉES :
Servitude dont parfois la législation ou plus couramment la réglementant ont défini
une norme (distance, périmètre superficie, hauteur ou profondeur, ratio ou quantité
…).

 SERVITUDES URBAINES NON-NORMÉES :

Servitude fixée par un instrument d’urbanisme ou une réglementation locale. Elle
n’est pas du fait du législateur, ni du gouvernement mais à l’initiative et à
l’appréciation de l’urbaniste concepteur de l’instrument ou de la réglementation
INVENTAIRE
DES
PRINCIPALES
SERVITUDES
 LES SERVITUDES
D’ALIGNEMENT
Les servitudes d’alignement sont les servitudes les plus importantes en urbanisme
opérationnel, parce qu’elles sont du fait des instruments d’urbanisme.
« Le caractère attributif du plan général d’alignement emporte, pour les propriétés privées
riveraines des voies existantes, une servitude administrative de reculement ou de non aedificandi
grevant les terrains et parties d’immeubles situés entre les limites de fait de la voie et les alignements
indiqués par le plan.

L’alignement prévu par les instruments d’aménagement et d’urbanisme approuvés entraîne, pour
toutes les parcelles et parties de propriétés publiques ou privées incluses dans les limites de la voie
prévue au plan, la servitude de reculement. » Article 31 Décret Exécutif 12-427
 LES SERVITUDES DES
INSTALLATIONS ET
INFRASTRUCTURES DE
TRANSPORT ET DE
DISTRIBUTION D'ÉLECTRICITÉ
Décret Exécutif n° 10-331 et Arrêté interministériel du 14 juin 2011 fixant les limites, conditions et les modalités d'occupation du périmètre de protection

ETÉLECTRIQUES
DE GAZ
autour des installations et infrastructures de transport et de distribution d'électricité et de gaz.

1. LIGNES :
a) lignes électriques aériennes à l'intérieur des agglomérations :
• une distance de trois (3) mètres de part et d'autre pour les installations de tension nominale inférieure à cinquante (50)
KV ;
• une distance de cinq (5) mètres de part et d'autre pour les installations de tension nominale supérieure à cinquante
(50) KV ;
• une distance d’un (1) mètre de part et d'autre pour les installations de tension nominale inférieure ou égale à un (1) KV ;
b) lignes électriques aériennes à l'extérieur des agglomérations :
• une distance de quinze (15) mètres de part et d'autre des lignes électriques de tension supérieure à un (1) KV ;
• une distance de vingt-cinq (25) mètres de part et d'autre des lignes électriques de tension supérieure à cinquante (50)
KV.
c) lignes électriques souterraines :
— une distance d’un mètre cinquante (1,50) de part et d'autre des lignes souterraines de toutes catégories.
2. INSTALLATIONS DE PRODUCTION DE L'ÉLECTRICITÉ :
• Une distance de vingt (20) mètres au-delà de la clôture.
 LES SERVITUDES DES
INSTALLATIONS ET
INFRASTRUCTURES DE
TRANSPORT ET DE
DISTRIBUTION D'ÉLECTRICITÉ
ET DE GAZ
Décret Exécutif n° 10-331 et Arrêté interministériel du 14 juin 2011 fixant les limites, conditions et les modalités d'occupation du périmètre de protection
autour des installations et infrastructures de transport et de distribution d'électricité et de gaz.

3. INSTALLATIONS ET INFRASTRUCTURES GAZ :

a) Installations et infrastructures de distribution publique de gaz haute pression (HP) situées hors des agglomérations :
• une distance de vingt (20) mètres pour tous travaux de terrassement ou fouilles n'excédant pas une profondeur de cinq
(5) mètres ;
• une distance de quarante (40) mètres pour tous travaux de fouilles excédant une profondeur de plus de cinq (5) mètres
notamment ceux susceptibles de transmettre des vibrations aux installations et infrastructures de gaz concernées ;
• une distance de soixante-quinze (75) mètres pour les travaux et opérations concernant des projets de construction
assujettis à la réglementation relative aux installations classées et présentant des risques d'incendie ou d'explosion, ou à
la réglementation relative aux établissements recevant du public ;
b) installations et infrastructures de distribution publique de gaz haute pression (HP) situées en zones d'agglomérations :
• une distance de dix (10) mètres de séparation par rapport aux constructions et bâtiments occupés par des
personnes et non fréquentés par le public ;
• une distance de dix (10) mètres de séparation par rapport au bord des routes et des voies de circulation ;
 LES SERVITUDES DES
SÉPULTURES (CIMETIÈRES)
Ordonnance n°75-79 du 15 décembre 1975 relatives aux sépultures article 2 et 3.

La servitude des cimetières est de 35 m minimum et ne concerne que les

habitation et les puits. « Toute construction d’habitation, tout creusements de
puits à moins de 35 m de distance des cimentières, sont interdits »
 DES SERVITUDES RELATIVES AU
DOMAINE PUBLIC HYDRAULIQUE
NATUREL
Servitude dite « zone de franc-bord » : le long des rives des oueds, des lacs, des étangs, des
sebkhas et des chotts, une zone dite zone de franc-bord, sur une largeur de trois (3) mètres à cinq
(5) mètres.

— sont interdits toute nouvelle construction, toute plantation, toute élévation de clôture fixe
et tout acte de nature à nuire à l'entretien des oueds, lacs, étangs, sebkhas et chotts ;

— l'administration chargée des ressources en eau peut requérir l'abattage des arbres
ainsi que la démolition de toute construction existante, sous réserve de réparation des
dommages causés.
 DES SERVITUDES RELATIVES AU
DOMAINE PUBLIC HYDRAULIQUE
ARTIFICIEL
SERVITUDE DE PASSAGE OU SERVITUDE DE DÉPÔT
- Les conduites et canaux de transfert et d'adduction d'eau
- les collecteurs d'assainissement agricole

Le libre passage du personnel et du matériel de l'administration ou des entrepreneurs

chargés de leur entretien ainsi que le dépôt des produits de curage sur une largeur de cinq (5)
mètres de part et d'autre du domaine public hydraulique artificiel.

À l'intérieur des zones soumises à une servitude de passage ou de dépôt, toute nouvelle
construction, toute élévation de clôture fixe ou toute plantation d'arbres est interdite.
 LA PROTECTION ET DE LA PRÉSERVATION
DES RESSOURCES EN EAU

La protection et la préservation des ressources en eau sont assurées par :

— des périmètres de protection quantitative ; défini par une réglementation particulière voir le
Décret exécutif nº 07-399

— des plans de lutte contre l'érosion hydrique ; ni par une réglementation particulière voir le Décret
Exécutif n° 11-136

— des périmètres de protection qualitative ;

— des mesures de prévention et de protection contre les pollutions ;

— des mesures de prévention des risques d’inondations.

 PRÉVENTION DES RISQUES
DE POLLUTION
Il est établi autour des ouvrages et installations de mobilisation, de traitement et de stockage d'eau
souterraine ou superficielle ainsi que de certaines parties vulnérables des nappes aquifères et des
oueds, une zone de protection qualitative comprenant, selon les nécessités de prévention des risques
de pollution :
— un périmètre de protection immédiate dont les terrains doivent être acquis par l'État et
protégés par une personne physique ou morale chargée de l'exploitation des ouvrages et installations
concernés ;
— un périmètre de protection rapprochée à l'intérieur duquel sont interdits ou réglementés les
dépôts, activités ou installations susceptibles de polluer les eaux, de façon chronique ou accidentelle ;
— un périmètre de protection éloignée à l'intérieur duquel sont réglementés les dépôts,
activités ou installations visés à l'alinéa précédent.
 PÉRIMÈTRES DE
PROTECTION QUALITATIVE
À l'intérieur des périmètres de protection qualitative, l'ensemble des activités, y
compris les activités agricoles ou industrielles, peuvent être réglementées ou interdites.
Peuvent faire l’objet de mesures particulières de contrôle, de restriction ou d'interdiction,
les activités concernant notamment :
— l'installation de canalisations d'eaux usées ;
— l'installation de canalisations, réservoirs et dépôts d'hydrocarbures, de stations-
service de distribution de carburant ;
— l'installation de centrales d'asphalte ;
— l’établissement de toutes constructions à usage industriel ;
— le dépôt de déchets de toutes natures ;
— l'épandage d'effluents ou tous produits et matières susceptibles d'altérer la qualité
de l'eau, y compris, le cas échéant, les produits destinés à l'agriculture ;
— l'installation et l'exploitation de carrières.
 PRÉVENTION DES RISQUES
D'INONDATIONS
Pour assurer la protection des personnes et des biens implantés en aval des retenues
d'eau superficielle et à proximité des oueds, des instruments de prévision des crues et des
mesures d'alerte et d'intervention sont élaborés.

Décret exécutif n° 09-399 du 29 novembre 2009 définissant les instruments de

prévision des crues.

Prescriptions : Sur les digues de protection contre les inondations, il est

interdit de labourer, de planter des arbres, de faire circuler des animaux ou de
déployer toute activité pouvant détériorer la structure des ouvrages.
 SERVITUDES RELATIVES À LA
PROTECTION DU LE LITTORAL
SERVITUDES ISSUES DE LA LOI 90-29 RELATIVES À L’AMÉNAGEMENT ET L’URBANISME
Toute construction sur une bande de territoire de cent mètres (100 m) de large à partir du rivage est frappée de servitude de non
aedificandi. Cette distance est calculée horizontalement à partir du point des plus hautes eaux.

SERVITUDES ISSUES DE LA LOI n° 02-02 PROTECTION ET À LA VALORISATION DU LITTORAL

 L’extension longitudinale du périmètre urbanisé des agglomérations situées sur le littoral est interdite au-delà de trois (3) kilomètres.
 L'extension de deux agglomérations adjacentes est interdite à moins de cinq (5) kilomètres au moins sur le littoral.
 La hauteur des agglomérations et autres constructions projetées sur les hauteurs des villes côtières doivent tenir compte des contours
naturels de la ligne de crête.
 Toute implantation d’activité industrielle nouvelle est interdite sur le littoral, sauf les activités industrielles et portuaires d’importance
nationale prévues par les instruments d’aménagement du territoire.
 Les réseaux routiers et les voies carrossables d’accès au rivage :
1. – sont interdites les voies carrossables nouvelles parallèles au rivage dans la limite d’une bande de huit cents (800)
mètres;
2. – sont interdites, les voies carrossables nouvelles sur les dunes littorales, les cordons dunaires côtiers et les parties
supérieures des plages;
3. – sont interdites les routes de transit parallèles au rivage réalisées sur une distance de plus de trois (3) kilomètres au moins à partir
des plus hautes eaux maritimes.

Les servitudes de non-aedificandi peuvent être portées à trois cents (300) mètres pour des motifs liés au caractère
sensible du milieu côtier. Art. 18. — loi 02-02
 LES SERVITUDES DE PROTECTION
DES BIENS CULTURELS
IMMOBILIERS (LOI N°98-04)
La zone de protection : L'arrêté de classement
les biens culturels immobiliers
Le champ de visibilité dont la distance est
comprennent :
fixée à un minimum de deux cents (200) mètres
- les monuments historiques ;
peut être étendu afin d'éviter notamment la
- les sites archéologiques ;
destruction des perspectives monumentales
- les ensembles urbains ou ruraux.
comprises dans cette zone.
Les dispositifs de protections sont :
L'arrêté doit déterminer les conditions de
- le classement pour les monuments
classement et énoncer les servitudes et obligations
historiques et les sites archéologiques ;
qui en découlent.
- la création en "secteurs sauvegardés"
pour les ensembles urbains ou ruraux.
 SERVITUDES RELATIVES AU RÉSEAU
ROUTIER
Aucune Construction à usage d'habitation, ne peut être édifiée à moins de :
- Cinquante mètres (50 m) de part et d'autre de l'axe des autoroutes,
- Trente-cinq mètres (35 m) de part et d'autre de l'axe des grands itinéraires et voirie nationale.
Constructions à usage autre qu'habitation :
- Cinquante mètres (40 m) de part et d'autre de l'axe des autoroutes,
- Trente-cinq mètres (25 m) de part et d'autre de l'axe des grands itinéraires et voirie nationale.

CES DISPOSITIONS CESSENT DE S'APPLIQUER À L'INTÉRIEUR DES PARTIES

URBANISÉES DE COMMUNE.

La délimitation de l'agglomération : est considérée comme agglomération tout ensemble de construction d’au moins
cent (100) constructions telles qu'aucune d'entre elles ne soit séparée de la plus proche de plus de deux cents mètres (200
m).
Ancienne définition (décret 68-06) : tout groupement d’immeubles bâtis rapprochés ou contigus bordant l’un ou l’autre
côté de la route et lui donnant l’aspect d’une rue.
 SERVITUDES FERROVIAIRES
Les servitudes ferroviaires grevant les propriétés riveraines des emprises des voies de chemin de fer
sont de deux types :
• servitudes de non aedificandi
• servitudes de reculement.

• De vingt-cinq (25) mètres de part et d'autre de la voie ferrée mesurés à partir du bord du rail extérieur en terrain plat ;
• de cinq (5) mètres mesurés à partir de l'arête supérieure du talus du déblai ;
• de cinq (5) mètres mesurés à partir de l'arête inférieur du talus du remblai.
Toutefois, la distance de vingt-cinq (25) mètres de part et d'autre de la voie ferrée mesurés à partir du bord du rail
extérieur en terrain plat peut être réduite à un minimum de 12,5 mètres, après accord du ministère chargé des transports dans
les cas suivants :
• L’exiguïté des espaces dans les agglomérations ;
• Les ouvrages d'art important ;
• Les unités économiques importantes ;
• Les sites classés par les organismes nationaux et internationaux ;
• Les habitations à très fortes densités ».
 SERVITUDES DES
TÉLÉCOMMUNICATIONS
Décret exécutif n° 02-366 5 novembre 2002 définissant les servitudes relatives à l'installation
et/ou l'exploitation d'équipements de télécommunications ;

En application des dispositions des articles 43 et 52 de la loi n ° 2000-03, le décret exécutif n°

02-366 avait pour objet de définir les servitudes liées à l’installation et/ou l’exploitation de réseaux de
télécommunications.
Les servitudes liées à l’installation et à l’exploitation des infrastructures de télécommunications sont :
—le droit de passage sur les domaines routiers et autoroutiers ;
—l’occupation et l’utilisation du domaine public ;
—l’occupation et l’utilisation des parties d’immeubles collectifs ou individuels et des lotissements
affectés à un usage commun soit sur le sol, soit sur le sous-sol des propriétés non bâties ;
—les servitudes radioélectriques.

La loi 2000-03 du 05 Août 2000 fixant les règles générales relatives à la poste et aux
télécommunications
 DES SERVITUDES
RADIOÉLECTRIQUES
Les centres de réception radioélectriques de toute nature bénéficient de servitudes
sous- forme de zones de protection et de garde radioélectriques.

 Dans la zone de protection radioélectrique, il est interdit aux propriétaires ou usagers

d’installations électriques de produire ou de propager des perturbations se plaçant dans
la gamme d’ondes radioélectriques reçues par le centre concerné et présentant pour les
appareils du centre un degré de gravité supérieur à la valeur compatible avec
l’exploitation du centre.
 Dans la zone de garde radioélectrique, il est interdit de mettre en service du
matériel électrique, susceptible de perturber les réceptions radioélectriques du centre ou
d’apporter des modifications à ce matériel, sans l’autorisation de l’opérateur qui
exploite ou contrôle le centre.
 LES SERVITUDES
AÉRONAUTIQUES
En droit algérien, les infrastructures aéroportuaires bénéficient d’un dispositif juridique spécifique en matière de
servitude. Ce dispositif est institué par les articles 57 à 61 de la Loi n° 98–06 du 27 juin 1998, modifiée et complétée. Il a
été défini par un texte réglementaire spécifique : Décret exécutif n° 02-88 du 2 mars 2002 relatif aux servitudes
aéronautiques.
Ce texte réglementaire de 2002 avait pour objet de fixer le plan de servitudes aéronautiques de dégagement ainsi que
les modalités d'établissement des servitudes aéronautiques de balisage.
Ses dispositions sont applicables :
- aux aérodromes et hélistations destinés à la circulation aérienne publique ;
- aux aérodromes et hélistations destinés à l'usage privé dans des conditions qui seront fixées par arrêté du ministre chargé
de l'aviation civile ;
- aux installations d'aide à la navigation aérienne, de télécommunications aéronautiques et aux installations de la
météorologie intéressant la sécurité de la navigation aérienne ;
- à certains emplacements desservant des flux de trafic aérien importants.

Les servitudes aéronautiques, comprennent :

 LES SERVITUDES AÉRONAUTIQUES DE DÉGAGEMENT ;
 LES SERVITUDES AÉRONAUTIQUES DE BALISAGE.
CONCLUSION