Cours de RM1 23-24

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BIENVENU

AU COURS DE
RESEAU
MOBILE 1 1
CONTENUS DU COURS :
 GLOSSAIRE
 RESUME
 INTRODUCTION ET HISTORIQUE
 EVOLUTION DE LA TELEPHONIE MOBILE SUR
L’ACCES RADIO ET SUR LE CŒUR DU RESEAU
 GENERALITE
 LES NORMES UTILISEES DANS LES RESEAUX
MOBILES

2
OBJECTIFS DU MODULE :

Compétences visées :

Comprendre le rôle et le principe de fonctionnement des


réseaux mobiles de la génération 1 à la génération 4.

3
Evaluations
contrôle de connaissances en salle
+
voire éventuellement un TPE à rendre
+
Examen

CM: 20 TD: 12 TPE: 10 4


PLAN DU COURS
 GLOSSAIRE
 RESUME
 INTRODUCTION ET HISTORIQUE
 EVOLUTION DE LA TELEPHONIE MOBILE SUR
L’ACCES RADIO ET SUR LE CŒUR DU RESEAU
 GENERALITE
 LES NORMES UTILISEES DANS LES RESEAUX
MOBILES
5
GLOSSAIRE
6
Glossaire 1/11
1G: 1ère Génération
2G :2ème Génération
3G: 3ème Génération
4G : 4ème Génération
3GPP : 3rd Generation Partnership Project
AAA :Authentication Authorization Accounting
AAS : Adaptive Antenna Systems Ad-Hoc version du WIFI
permettant l’échange direct des informations entre les stations
AES :Advanced Encryption Standard
AGW: (Access Gateway): entité physique du réseau UMB.
7
Glossaire 2/11
AMPS: Advanced Mobile Phone System
AMS :Adaptive Modulation Schemes
ASN: Access Service Network
ASN-GW: Access Service Network-Gateway
AT :(Access Terminal): terminal d’accès dans le réseau UMB.
ATM : (Asynchronous Transfer Mode): protocole réseau de niveau 2 à
Commutation de cellules.
AUC: Authentification Center
BS :Base Station
BE: Best Effort
BSC: Base Station Controller
BG: Border Gateway
8
Glossaire 3/11
BTS: Base Transceiver Station
CDMA: Code Division Multiple Access
CSN: Connectivity Service Network CDMA 2000
DVB-S: (Digital VideoBroadcasting over Satellite): norme de diffusion
vidéo par satellite sur la voie allée.
EDGE: Enhanced Data Rates for GSM Evolution
EIR: Equipment Identity Register
EPS: Evolved Packet System
eUTRAN: evolved UTRAN
EPDG: Evolved Packet Data Gateway
EV-DO: Evolution-Data Optimized
ETSI: European Telecommunications Standards Institute
9
Glossaire 4/11
eNB: evolved Node B
FDD: Frequency Division Duplexing
FDMA :Frequency Division Multiple Access
GSM :Global System for Mobile Communication
GPRS :General Packet Radio Service
GGSN: Gateway GPRS Support Node
GMSC: Gateway MSC
GPC :(Grant per Connection): classe des stations abonnées dans le WiMAX
GPS: (Grant per SS): classe des stations abonnées dans le WiMAX.
HSDPA: High Speed Downlink Packet Access
HSUPA :High-Speed Uplink Packet Access
HLR: Home Location Register
10
Glossaire 5/11
HSS: Home Subscriber Server
HA: (Home Agent): routeur localisé dans le réseau d’attachement d’une
station.
HSPA: High Speed Packet Access
IS-95: Interim Standard-95
IS-136: Interim Standard-136
IP :Internet Protocol
IMS: Internet Protocol MultimediaSubsystem
IEEE 802.16m: version améliorée du WiMAX assurant la rétro-
compatibilité entre la version fixe et mobile.
IMT-Advanced: International Mobile Telecommunications – Advanced
11
Glossaire 6/11
LTE :Long TermEvolution
LDPC: (Low Density Parity Check): technique de codage.
LAN: Local Area Network
MAC: Medium Access Control
MIMO: Multiple Input Multiple Output
MSC: Mobile service Switching Center
MC-CDMA: Multi-Carriers Code Division Multiple Access.
MS: (Mobile Station): station mobile.
MIP: (Mobile IP): protocole de Handover en Macro mobilité.
MME: (MobilityManagement Entity): entité physique du réseau LTE.

12
Glossaire 7/11
MAN: Metropolitan Area Networks
MMS: Multimedia Message Service
NAP: (Network Access Provider): fournisseur de l’accès radio WiMAX.
NSP: (Network Service Provider): fournisseur d’accès IP au WiMAX.
NMT: Nordic Mobile Telephone
NrtPS: non real-time Polling Service
NMC: Network and Management Centre
OFDMA: (Orthogonal FrequencyDivision Multiple Access): méthode
d’accès à la couche physique.
OMC: Operations and Maintenance Center
OSI: (Open SystemsInterconnection): modèle de communication entre
ordinateurs proposé par l’ISO.
13
Glossaire 8/11
PCRF: (Policy &ChagingRulesFunction): entité physique du réseau LTE.
PDSN: (PacketData ServingNode): entité physique du réseau EV-DO.
PDN: (PacketData Network): réseaux basés sur la commutation de paquets
PDN-GW: Packet Data Network Gateway
PCU: Packet Control Unit
PDP: Packet Data Protocol
PLMN: Public Land Mobile Network
QoS: (Qualityof Service): qualité de service.
QAM: (Quadrature Amplitude Modulation): méthode de modulation.
QPSK: (Quadrature phase-shift keying): méthode de modulation.
RNC: Radio Network Controller

14
Glossaire 9/11
RRC: Radio Resource Control
RRM: Radio Ressource Management
RNS: Radio Network Subsystem
rtPS: real-time Polling Service
RTC: RéseauTéléphoniqueCommuté
SAE: (System Architecture Evolution): réseau coeur de l’EPS et LTE.
SDMA: (SpaceDivision Multiple Access): technologie d’antennes
avancée.
SRNC: (Session Reference Network Controller): entité physique du
réseau UMB.
SS: (Security Sublayer): 3ème sous couche MAC du WiMAX
responsable de la sécurité.
SGW: Serving Gateway 15
Glossaire 10/11
SGSN: Serving GPRS Support Node
S-GW: Serving Gateway
SMS: Short Message Service
SNR: Signal to Noise Ratio
SIM: Subscriber Identity Module
SMSC: Short Message Service Center
TDD: (Time Division Duplex): technique de multiplexage.
TDMA: Time Division Multiple Access
TACS: Total Access Communication System
TMN: Telecommunications Management Network
TDM: Time Division Mutiplexing
UIT: (International TelecommunicationUnion)
16
Glossaire 11/11
UMTS: (UniversalMobile Telecommunications System): technologie de
communication radio mobile de 3ème génération de longue portée.
UGS: (UndolicitedGrant Service): classe de service dans le WiMAX pour des
flux temps-réel de paquets de taille fixe.
UWB: (Ultra Wide Band, IEEE 802.15.3): technologie de communication radio de
courte portée
VLR: Visitor Location Register
VoIP: Voice over IP
WIFI: Wireless Fidelity
WiMAX: Worldwide Interoperability for Microwave Access.
IEEE802.16: technologie de communication radio de 3ème génération
WLAN: (Wireless Local Area Network): réseau local sans fil.
WMAN: (Wireless Wide Area Network): réseauétendu sans fil.
WAN: Wide Area Network 17
CLASSIFICATION DES RÉSEAUX
MOBILES(1)

18
INTRODUCTION
ET
HISTORIQUE
19
Introduction ET Historique 1/4
L'histoire de la téléphonie mobile (numérique) débute réellement
en 1982. En effet, à cette date, le Groupe Spécial Mobile, appelé
GSM, est créé par la Conférence Européenne des administrations
des Postes et Télécommunications (CEPT) avant d'élaborer les
normes de communications mobiles pour l'Europe dans la bande
de fréquences de 890 à 915 [MHz] pour l'émission à partir des
stations mobiles et 935 à 960 [MHZ] pour l'émission à partir de
stations réceptrices. Il y eut bien des systèmes de mobilophonie
analogique (MOB1 et MOB2, arrêté en 1999), mais le succès de
ce réseau ne fut pas au rendez-vous.
20
Historique 2/4

Les années 80 voient le développement du numérique tant au


niveau de la transmission qu'au niveau du traitement des signaux,
avec pour dérivés des techniques de transmission capables, grâce
à un encodage particulier des signaux préalablement à l'envoi
dans un canal, et l'obtention de débits de transmission
raisonnables pour les signaux (par exemple 9,6 kilobits par
seconde noté [kb/s], pour un signal de parole).

21
Historique 3/4
Ainsi, en 1987, le groupe GSM fixe les choix technologiques
relatifs à l'usage des télécommunications mobiles : transmission
numérique, multiplexage temporel des canaux radio, chiffrement
des informations ainsi qu'un nouveau codage de la parole. Il faut
attendre 1991 pour que la première communication
expérimentale par GSM ait lieu. Au passage, le sigle GSM
change de signification et devient Global System for Mobile
communications et les spécifications sont adaptées pour des
systèmes fonctionnant dans la bande des 1800 [MHz].

22
Historique 4/4

En Belgique, c'est en 1994 que le premier réseau GSM


(proximus) est déployé ; Mobistar et Orange (rebaptisé Base)
viendront plus tard. Aujourd'hui, le nombre de numéros attribués
pour des communications GSM dépasse largement le nombre de
numéros dédiés à des lignes fixes et cette tendance se poursuit.

23
RESUM
E 24
RÉSUMÉ
Si la téléphonie mobile se banalise aujourd'hui, on le doit à
la conjonction de l'avènement du numérique, à l'accroissement
des performances des semi-conducteurs et à différentes avancées
technologiques. Mais le facteur déterminant fut sans doute la
cristallisation autour de la norme GSM issue d'un effort soutenu
de standardisation mené à l'ETSI1 (Organe européen de
normalisation en télécommunications, créé à l'initiative du
Conseil des ministres).

25
RÉSUMÉ

26
RÉSUMÉ

27
CLASSIFICATION DES RÉSEAUX MOBILES

28
PRINCIPE DE BASE

29
PRINCIPEDEBASE

30
PRINCIPE DE BASE D’UNE CELLULE
 Cellule =la surface avec laquelle une BTS peut établir une
liaison avec un téléphone mobile.
 Principe = diviser une région en un certain nombre de
cellules desservies par une BTS de faible puissance, émettant
à des fréquences différentes de celles utilisées sur les cellules
voisines.
 Allocation des fréquences = le nombre de fréquences
accordées étant restreint, l'opérateur est obligé de réutiliser les
mêmes fréquences sur des cellules suffisamment éloignées de
telle sorte que deux communications utilisant la même
fréquence ne se brouillent pas. 31
PRINCIPE DE BASE D’UNE CELLULE
 Chaque cellule a sa fréquence de communication
 Possède 6 voisins
 pour éviter de gaspiller les fréquences et d’interférer entre les
cellules : technique SDMA (Space Division Multiple Access)
 Schéma d’attribution des fréquences
 But : les cellules adjacentes ne doivent pas avoir la même fréquence
de communication.

32
PRINCIPE DE BASE D’UNE CELLULE

33
PRINCIPE DE BASE D’UNE CELLULE

34
SPECTRE

35
IDENTITÉS
DANS UN
RÉSEAU GSM
36
LA NOTION DE LACARTE SIM

Notion introduite en 1988


Plus de 9 milliards de cartes SIM circulent dans le monde en
2022
Rôle fonctionnel dans le réseau:
Contient les détails concernant l’abonnement de l’utilisateur
de téléphone mobile
Détient les secrets nécessaires pour prouver l’authenticité du
mobile et pour chiffrer les échanges
Chargement de nouveaux services

37
CARTE SIM : MOBILITÉ

Détails d’abonnement mémorisés sur la carte :


 Identité unique de l’abonné (IMSI)
 Numéro de téléphone de l'abonné (MSISDN)
 Identité de l’équipement mobile (IMEI)
 Code de service (opérateur)
 etc.

38
CARTE SIM : SERVICES SÉCURITAIRES

La carte SIM stocke des informations sensibles:


Codes secrets :
Authentification de l’utilisateur : Code PIN (Personal
Identification Code) Code PUK (Personal Unlock Code)
Authentification de l’opérateur : Code PIN (Personal
Identification Code) Code PUK (Personal UnlockCode)
Clés secrètes :
Pour l’authentification de la carte SIM par le réseau
Pour la communication chiffrée
39
CARTE SIM : SERVICES TÉLÉCHARGEABLES
La carte SIM est un environnement d’exécution pour les
applications de confiance
 Capables d’interagir avec le mobile
* Affichage d’infos sur l’écran du mobile
* Récupérer les infos de l’utilisateur
* etc.
 Capables d’interagir avec le réseau :
* envoyer et recevoir des messages (SMS, GPRS, etc.)
* géolocalisation
 Capables d’interagir avec le système fichiers de la carte SIM
* écrire/lire des fichiers de la SIM
40
IMSI
Lorsqu’un abonné souscrit à un abonnement mobile auprès d ’un
opérateur, un identifiant unique appelé IMSI (International
Mobile Subscriber Identity) lui est affecté. Ce numéro d’IMSI a
été préalablement stocké sur la carte SIM (Subcriber Identity
Module). Un téléphone mobile ne peut être utilisé que si une
carte SIM valide a été insérée dans l ’équipement mobile car c
’est la seule façon de facturer correctement un abonné mobile.
Cet IMSI est un concept d ’adressage spécifique au GSM ; il est
différent du plan de numérotage RNIS.

41
IMSI
Le numéro d ’IMSI n ’est pas connu de l ’abonné mobile et n ’est utilisé que
par le réseau GSM.
L'IMSI est constitué de trois sous-champs (Figure ):
 MCC (Mobile Country Code) : Il s'agit du code du pays du réseau GSM
(622 pour le Tchad). Le 1er Chiffre du champ MCC identifie le continent.
Europe: 2; Etats-Unis: 3; Asie: 4; Australie: 5; Afrique: 6; Amérique du
Sud: 7. L'allocation des valeurs des codes de pays pour réseaux GSM est
régie par l'ITU-T.
 MNC (Mobile Network Code) : Il s'agit du code du réseau mobile. Il est
codé sur 2 chiffres et identifie de manière unique le réseau GSM à
l'intérieur d'un pays. Le code réseau Airtel Tchad est 01. Le code réseau
Tigo est 03.
42
IMSI
MSIN (Mobile Subscriber Identification Number) : il s'agit du
numéro d'identification du mobile. Il identifie l'abonné mobile à
l’intérieur du réseau mobile.
Les deux champs MCC et MNC permettent de déterminer de
façon unique dans le monde le réseau mobile de l’abonné.
Les deux premiers chiffres du champ MSIN donnent l’indicatif
du HLR de l’abonné au sein de
son réseau mobile. Les MSC/VLR sont capables, à partir d’un
IMSI quelconque, d’adresser
le HLR de l’abonné correspondant.
43
IMSI

44
MSISDN
Le numéro de téléphone associé à la station mobile est le MSISDN
(Mobile Station ISDN Number).
Le MSISDN consiste en trois sous-champs (Figure 4) :
 CC (Country Code) : Il s'agit du code du pays dans lequel l'abonné
mobile a souscrit un abonnement (e.g., Code CC Tchad = 235)
 NDC (National Destination Code) : Il s'agit du numéro national du
réseau GSM dans lequel un client a souscrit un abonnement. (Airtel
Tchad = 65000000-65999999, )
SN (Subscriber Number) : En France le numéro MSISDN a la forme 33
6 AB PQ MCDU. 6 regroupe tous les abonnées mobiles. AB est
l’indicatif Mobile GSM. PQ est le numéro de HLR logique dans le
45
MSISDN
réseau GSM (à l’intérieur d’un même HLR physique, peuvent exister
plusieurs HLR logiques identifiés par des valeurs PQ différentes).
MCDU est le numéro de l’abonné dans le HLR.

46
IMEI
L ’IMEI (International Mobile Equipment Identity) identifie de façon
unique un terminal mobile au niveau international. Il s ’agit d ’un
numéro de série. Ce numéro est alloué par le constructeur du terminal
mobile. L'IMEI est utilisé de manière optionnelle par les opérateurs GSM
pour lutter contre les vols de terminaux ou pour interdire l'accès au
réseau à des terminaux qui auraient un comportement perturbant ou non
conforme aux spécifications. A cet effet, l'opérateur dispose de la base de
données EIR (Equipment Identity Register). Lorsque la station mobile,
suite à sa mise sous tension, s'enregistre au réseau, le réseau a la
possibilité de demander son IMEI au terminal et peut par conséquent
refuser l'accès à un mobile identifié dans l'EIR comme suspect ou volé.
47
IMEI

48
IMEI
L'IMEI est composé des éléments suivants (Figure 5) :
TAC (Type Approval Code) : Il s'agit d'un numéro indiquant la
version de validation du matériel.
FAC (Final Assembly Code) : Il s'agit du numéro qui identifie
l'usine où a été assemblé le poste.
SNR (Serial Number) : Il s'agit du numéro de série de
l'appareil dans le TAC et le FAC.
Spare (en réserve) : Ce chiffre doit être codé à "0" lorsqu'il est
transmis par le mobile.

49
TMSI
De manière à conserver la confidentialité de l'identité de l'IMSI, le VLR
alloue un numéro temporaire unique à chaque mobile se localisant dans
sa zone de couverture ; ce numéro est appelé TMSI (Temporary Mobile
Subscriber Identity). Le VLR est capable de corréler l'IMSI d'un mobile
et son identité temporaire courante (TMSI).
A l ’intérieur d ’une zone gérée par un VLR, un abonné dispose donc
d'un TMSI, attribuée au mobile de façon locale, c ’est à dire pour la zone
gérée par le VLR courant du mobile. Le TMSI est utilisé pour identifier
le mobile lors des interactions station mobile réseau.
Le TMSI n ’est connu que sur la partie MS MSC/VLR. Le HLR n ’en
n'a jamais connaissance. A chaque changement de VLR, un nouveau
TMSI est attribué.
50
TMSI
L ’utilisation du TMSI est optionnelle. On peut avoir recours à l
’IMSI uniquement.
La structure et le codage du TMSI sont laissés à la discrétion
d'accords entre l'opérateur GSM et les fabricants des postes
mobiles utilisés par les abonnés du réseau de l'opérateur.
Le TMSI est codé sur 4 octets.
Lorsqu'un mobile reçoit une identité temporaire (TMSI) d'un
VLR (suite à une procédure d'authentification), il stocke cette
identité sur sa carte SIM.

51
MSRN
Un numéro de roaming (numéro de réacheminement) est utilisé pour
router les appels vers un mobile. Le MSRN (numéro de réacheminement)
est un numéro PSTN attribué temporairement à la MS et qui permet
d'acheminer l'appel vers le MSC dans l'aire duquel se trouve la MS ; tout
se passe comme si la MS était un abonné du MSC. A la demande d'un
GMSC au HLR concerné, un MSRN (Mobile Station Roaming Number)
est alloué temporairement par le VLR qui possède les dernières
informations de localisation de ce mobile.
Un numéro de réacheminement (MSRN) doit avoir la même structure
que les MSISDN relatifs à une zone de localisation donnée, dans un
réseau GSM et dans un pays donné (Figure 6).

52
MSRN

53
LAI
Un réseau GSM est divisé en aires de service. Chaque MSC/VLR
dans un réseau GSM contrôle une aire de service, composée d'un
ensemble de zones de localisation (LAs, Location Areas), chaque
LA représentant un ensemble de cellules. La figure 7 décrit de
manière simplifiée un exemple de réseau GSM avec deux aires
de services, celles du MSC/VLR1 et du MSC/VLR2. Le réseau
est divisé en cinq zones de localisation.
 Les zones de localisation LA1 et LA2 sont sous le contrôle du
MSC/VLR1. Elles constituent l'aire de service 1.
 Les zones de localisation LA3, LA4 et LA5 sont sous la
responsabilité du MSC/VLR2. Elles forment l'aire de service
54
LAI
Une zone de localisation est identifiée par
l'adresse LAI (Location Area Identification)
composée des champs suivants (Figure 8) :
• MCC : Il s'agit du code du pays du réseau
GSM (622 pour le Tchad), champ également
présent dans l'IMSI.
• MNC : Il s'agit du code du réseau mobile,
champ également présent dans l'IMSI.
• LAC (Location Area Code) : il s'agit du code
de la zone de localisation librement affecté par
l'opérateur.

55
LAI
A la mise sous tension et ensuite lorsqu’il se
déplace, la MS se met à l'écoute du canal
BCCH de la cellule la plus puissante ; le
BCCH (Broadcast Control Channel) diffuse
l'identité de la LA. Le MS compare l'identité
de la LA avec celle qui est mémorisée sur sa
carte SIM.
Si les identités sont identiques, la MS est
correctement localisée et il ne se passe rien.
Dans le cas contraire, la MS initie une
procédure de mise à jour de localisation en
signalant au réseau (VLR) l'identité de la
nouvelle LA et son identité IMSI (ou TMSI).
56
LAI

Après localisation, la MS se met à l'écoute du canal de recherche


PCH (Paging Channel) afin de pouvoir recevoir d'éventuels
appels. En effet, lors d'un appel entrant, le VLR ne connaît que la
LA courante du mobile. C'est la raison pour laquelle un avis de
recherche (Paging) est émis sur cette LA.

57
CGI
La cellule au sein d'une zone de localisation est identifiée en rajoutant un numéro
de cellule (CI, Cell Identity) à l'identification de la zone de localisation (Figure 9).
L'identification globale de la cellule (CGI, Cell Global Identification) qui est
unique, est donc la concaténation LAI+CI.

58
I- EVOLUTION DE LA
TELEPHONIE
MOBILE SUR
L’ACCES RADIO ET
SUR LE CŒUR DU 59
1.1 TÉLÉPHONIE MOBILE 1/2

La téléphonie mobile, ou téléphonie cellulaire est un moyen


de télécommunications par téléphone sans fil (téléphone
mobile).Ce moyen de communication s'est largement répandu à
la fin des années 1990. La technologie associée bénéficie des
améliorations des composants électroniques, notamment leur
miniaturisation, ce qui permet aux téléphones d'acquérir des
fonctions jusqu’à lors réservées aux ordinateurs.

60
1.1 TÉLÉPHONIE MOBILE 2/2
L'appareil téléphonique en lui-même peut être nommé «mobile»,
«téléphone portable», «portable», «téléphone cellulaire» (en
Amérique du Nord),«cell» (au Québec dans le langage familier),
«natel» (en Suisse), «GSM»(en Belgique et au Luxembourg ),
(en Polynésie française).Quand il est doté de fonctions évoluées,
c'est un smartphone, ordiphone ou téléphone intelligent.

61
I.2 LES RESEAUX 1/4
 La téléphonie mobile est fondée sur la radiotéléphonie, c'est-
à-dire la transmission de la voix à l'aide d'ondes
radioélectriques (fréquences dans les bandes UHF allant de
800 à 2600 MHz) entre une station de base qui peut couvrir
une zone de plusieurs dizaines de kilomètres de rayon et le
téléphone mobile de l'utilisateur.
 Les premiers systèmes mobiles fonctionnaient en mode
analogique. Les terminaux étaient de taille importante,
seulement utilisables dans le saut mobile où ils occupaient une
partie du coffre et profitaient de l'alimentation électrique du
véhicule. 62
I.2 LES RESEAUX 2/4
 Les systèmes mobiles actuels fonctionnent en mode
numérique: la voix est échantillonnée, numérisée et transmise
sous forme de bits, puis synthétisée lors de la réception. Les
progrès de la microélectronique ont permis de réduire la taille
des téléphones mobiles à un format de poche. Les avantages
des systèmes numériques sont la baisse du prix des terminaux,
un plus grand nombre de services, l'augmentation du nombre
d'abonnés et en fin une meilleure qualité de réception de la
voix.

63
I.2 LES RESEAUX 3/4
Les bases de transmission sont réparties sur le territoire selon un
schéma de cellules. En technologie GSM/GPRS(2G), chaque
antenne utilise un groupe de fréquences hertziennes différent de
ses voisines. Les mêmes fréquences ne sont alors réutilisées qu'à
une distance suffisante afin de ne pas créer d'interférences.
 Les systèmes mobiles sont standardisés pour être compatibles
d'un pays à l'autre et pouvoir s'interconnecter avec les réseaux
de téléphonie fixe. Il existe dans le monde deux grandes
familles de standards de systèmes mobiles :

64
I.2 LES RESEAUX 4/4
les standards IS41/CDMA d'origine américaine (normesANSI-
41/CDMA/CDMA EvDO) définis par l'organisme 3GPP2 et la
famille des standards GSM, UMTS et LTE, définis à l'origine en
Europe par l'ETSI puis par le 3GPP; c'est la plus répandue.
 Pour savoir sur quelle antenne relais diriger un appel entrant,
le réseau mobile échange périodiquement avec les téléphones
mobiles des informations de localisation sous forme de
messages de signalisation.

65
ANTENNE RELAIS

66
II. EVOLUTION DES RÉSEAUX MOBILES BREF APPERCU

Les réseaux des opérateurs mobiles ont été conçus initialement pour le
trafic de la voix. Progressivement, la nature du trafic a évolué vers des
services plus complexes de données tels que les SMS, l’accès Internet ou
encore la télévision mobile. Les équipementiers ainsi que les opérateurs
mobiles ont su accompagner cette évolution en introduisant de nouveaux
types de modulations et de technologies d’accès et technologies de
réseau. Cependant, l’évolution au cours de la dernière décennie est sans
aucune commune mesure comparée au tsunami du besoin en bande
passante déclenché notamment par la généralisation des abonnements
data mobiles et notamment avec un usage de la vidéo streaming pour
mobile depuis les smartphones.
67
1. STRUCTURE GÉNÉRIQUE D’UN RÉSEAU MOBILE 1/2
Un réseau mobile est constitué d ’un réseau d ’accès qui intègre
une technologie radio qui assure la modulation du trafic de l ’usager et d
’un réseau cœur qui assure la mobilité de l’usager (Figure1). Le réseau d
’accès est relié au réseau cœur par un réseau de backhaul (réseau d
’amenée). Ce terme est utilisé dans les réseaux mobiles, pour désigner le
réseau et les liens entre le cœur de réseau, et les contrôleurs d ’antennes
de l ’accès mais aussi pour relier les contrôleurs d ’antennes et les
antennes relais de la partie radio. Les liaisons du réseau d'amenée
peuvent être en fibre optique, en cuivre ou supportées par des faisceaux
hertziens.

68
2. STRUCTURE GÉNÉRIQUE D’UN RÉSEAU MOBILE
2/2
L’introduction de la 4G a donc été anticipé par les opérateurs afin de
mieux contrôler cette évolution des usages dans un monde mobile tout IP.
Le but de ce cours est de présenter l’évolution des réseaux mobiles vers
la 4G.

69
3. RÉSEAU D’ACCÈS 1/3
Le réseau d ’accès assure la couverture de zones géographiques
données appelées cellules et qui contiennent les matériels et logiciels
nécessaires pour communiquer avec les stations mobiles (Figure 2).
Le réseau d ’accès 2G est appelé BSS (Base Station Subsystem). Il est
constitué de BTS (Base Transciever Station) et de BSC (Base Station
Controller). Les BTS (Base Transceiver Station) sont des émetteurs-
récepteurs ayant un minimum "d'intelligence ». Le BSC (Base Station
Controller) contrôle un ensemble de BTS (une cinquantaine). Pour le
trafic abonné venant des BTS, le BSC joue le rôle de concentrateur. Pour
le trafic venant du réseau cœur, il joue le rôle d’aiguilleur vers la BTS
dont dépend le destinataire.
70
3. RÉSEAU D’ACCÈS 2/3
Le réseau d ’accès 3G est appelé UTRAN (UMTS Terrestrial Radio
Access Network). Il est constitué de NodeB et de RNC (Radio Network
Controller). Le Node B est équivalent à la BTS du réseau d ’accès 2G.
Un RNC contrôle d ’une centaine de NodeB. Il est l ’équivalent du BSC
du réseau d ’accès 2G.
Le réseau d ’accès 4G est appelé LTE (Long Term Evolution of 3G) ou
eUTRAN (Evolved UTRAN). Il ne comporte qu’un seul type d ’entité, l ’
eNodeB. Un eNodeB est fonctionnellement équivalent à un NodeB et un
RNC. D ’ailleurs certains fournisseurs (e.g., NSN) proposent les
fonctions NodeB/RNC combinées dans le même équipement pour la
mise en œuvre du réseau d ’accès 3G.

71
3. RÉSEAU D’ACCÈS 3/3

72
4. Réseau Cœur 1/6
Le réseau cœur 2G/3G consiste en deux domaines : Domaine circuit et
domaine paquet.
Le domaine circuit offre des services de téléphonie. Au départ constitué
de commutateurs voix, il a évolué vers une structure NGN Mobile
appelée R4. Le domaine paquet appelé GPRS (General Packet Radio
Service) offre un accès plus (3G) ou moins (2G) haut débit au monde IP
et à ses services. Le réseau cœur paquet GPRS est constitué de
commutateurs de paquets et sert à transférer les paquets émis depuis des
accès 2G ou 3G vers l ’Internet et les Intranets d’entreprise. Par ailleurs
ce réseau sert à remettre au mobile des paquets émis par
l’Internet ou par les Intranets.
73
4. Réseau Cœur 2/6
La 4G fait apparaître un nouveau réseau cœur pour les
services de données et services conversationnels appelé ePC
(Evolved Packet Core). Il est parfois appelé SAE (System
Architecture Evolution). Les services conversationnels
(téléphonie) seront offerts par la plateforme de service
d’opérateur IMS (IP Multimedia Subsystem) à la différence
d’aujourd’hui où il y a un réseau cœur dédié pour offrir ces
services. LTE + ePC = EPS (Evolved Packet System).
Le trafic entre le réseau d ’accès et le réseau cœur est transporté
via un backbone IP sur Gigabit Ethernet (GE). La figure 3
montre les différents réseaux cœur mobiles. 74
4. Réseau Cœur 3/6

75
4. Réseau Cœur 4/6
Le réseau ePC a été conçu pour être un réseau cœur convergent
afin de permettre la mobilité dés paquets IP de l ’UE (avec
souscription 4G) quelque soit la technologie radio mobile utilisée
(2G, 3G, 3G+, 4G, et même WiFi) (Figure 4). En effet,
l’interfonctionnement entre WLAN (accès non 3GPP) au réseau
cœur paquet 4G appelé Evolved Packet Core (ePC) a été
complètement spécifié. L’offload du trafic de l’accès mobile à
WiFi en est une des principales raisons. L’offload vise à
décharger une partie du trafic de données des utilisateurs du
réseau mobile de l’opérateur sur un réseau filaire via les cellules
WiFi. 76
4. Réseau Cœur 5/6

Ce détournement du signal vise à répondre à la demande


exponentiellement croissante de consommation de l’Internet
mobile. Par ailleurs cette solution permet l’authentification par
l’opérateur mobile du client WiFi qui permet à ce dernier
d’accéder à ses services mobiles depuis l’accès WiFi (TV mobile,
MMS, voix sur IP avec IMS, RCS, etc.). Enfin la gestion de la
mobilité 4G/WiFi est prise en compte ce qui permet au client de
conserver son adresse IP et donc ses sessions de données en
changeant de technologie d’accès.
77
4. Réseau Cœur 6/6

78
5. Services IP 1/3
La tendance des opérateurs est d’offrir au client un accès
large bande associé à un bundle de services incluant la téléphonie
sur IP et la télévision sur IP (télévision broadcast et vidéo à la
demande).
Ceci devient possible à la fois sur le fixe et le mobile. Les accès
large bande fixes sont FTTx, xDSL, le câble, WiMAX alors que
les accès large bande mobiles sont HSPA, HSPA+ (3G+), EPS
(4G), et EVDO (Evolution Data Only) tels que montrés à la
figure 5.
Le même réseau IP connecte l’ensemble des accès large bande et
fournit des architectures de service IP. 79
Services IP 2/3

IMS (IP Multimedia Subsystem) est une architecture de


service normalisée capable de fournir des services multimedia (IP
TV, téléphonie sur IP, présence, conférence, Rich
Communication Suite, IP Centrex, messagerie, etc.) à tout client
large bande.
Indépendamment de l’architecture de service de l’opérateur de
service, le client peut accéder à tout service sur Internet (Web,
mail, transfert de fichier, streaming, téléphonie sur Internet, etc.)

80
5. Services IP 3/3

81
6. Policy and Charging CONTROL POUR LA DATA MOBILE 1/4
Les opérateurs mobiles ont besoin de contrôler l ’usage par leurs
clients de la data mobile afin de limiter les clients les plus
consommateurs (fair use), afin d ’accepter ou de refuser /
dégrader des flux IP (e.g., dégrader le flux skype). Par ailleurs l
’opérateur doit proposer de la QoS pour les services IP de l
’opérateur (e.g. Voix sur IP, Mobile TV), etc. La notion de “
Policy control ” est liée aux fonctions d’autorisation/blocage et
de QoS des flux IP. La notion de “ charging control ” est relative
à la taxation des flux IP. L ’architecture qui met en œuvre ces
contrôles s ’appelle PCC (Policy and Charging Control).
82
6. Policy and Charging CONTROL POUR LA DATA MOBILE 2/4

Les réseaux de données mobiles fonctionnent en mode


connecté. L’usager établit une connectivité de bout en bout entre
l’UE et le nœud qui termine l ’accès (GGSN en 2G/3G et PDN
GW en 4G) pour émettre/recevoir des paquets IP. Cette
connectivité s ’appelle un contexte PDP (2G/3G) ou un bearer
(4G).
Le but des opérateurs est d’être capable sur le contexte
PDP/bearer : d’identifier les flux IP qui sont transportés sur le
contexte PDP; en effet, chaque flux doit être caractérisé afin d
’appliquer sur ce flux des règles PCC.
83
6. Policy and Charging CONTROL POUR LA DATA MOBILE 3/4

d’autoriser ou bloquer ces flux IP (e.g., dans l ’offre myFriends d


’Orange France, les seuls flux autorisés sont Fecebook et Twitter;
tout autre flux doit être bloqué) d‘offrir à chaque flux une QoS
(e.g., lorsque le fair use est atteint, tous les flux acheminés vers
Internet aussi un débit très faible jusqu’au prochain cycle de
facturation) de taxer chaque flux selon différents critères tels que
le volume, la durée, l’événement, etc.
(e.g., si le client est prépayé il paiera grâce à son crédit prépayé
en fonction du volume sa session Internet).

84
6. Policy and Charging CONTROL POUR LA
DATA MOBILE 4/4

85
II.
GENERALIT
E 86
GENERALITES SUR LES RESEAUX MOBILES

Depuis plusieurs années le développement des réseaux


mobiles n’a pas cessé d’accroitre, plusieurs générations ont vues
le jour (1G, 2G, 3G, 4G et 5G) et connues une évolution
remarquable, en apportant un débit exceptionnel et qui ne cesse
d’augmenter, une bande passante de plus en plus large et un des
avantages d’une telle bande passante est le nombre
d’utilisateurs pouvant être supportés.

87
1. Evolution des réseaux mobiles
Les réseaux mobiles ont beaucoup évolué depuis leur apparition
dans les années 1970 à nos jours. Cette évolution, de la première
à la cinquième génération des réseaux cellulaires.
 La première génération des réseaux cellulaires (1G),
Elle est apparue vers le début des années 1970 avec un mode de
transmission analogique et des appareils de taille relativement
volumineuse. Les standards les plus utilisés à l’époque étaient
l’AMPS (Advanced Mobile Phone System), le TACS (Total
Access Communication System) et le NMT (Nordic Mobile
Telephone).
88
2. La deuxième génération des réseaux mobiles (2G)
Elle est apparue au début des années 90 avec le mode de
transmission numérique. Il devient ainsi possible de transmettre, en plus
de la voix, des données numériques de faible volume telles que les SMS
(Short Message Service) et les MMS (Multimedia Message Service). Les
standards 2G les plus utilisés sont le GSM, l’IS-95 (Interim Standard-95)
qui est basé
sur le codage CDMA (Code Division Multiple Access) et l’IS-136
(Interim Standard-136) qui se base sur le codage TDMA (Time Division
Multiple Access).
Le GSM est cependant le standard ayant connu la plus grande percée
avec l’utilisation de la bande des 1900MHz en Amérique du Nord et au
Japon et de la bande des 900MHz et 1800Mhz sur les autres continents.
89
2. La deuxième génération des réseaux mobiles (2G)

C’est d’ailleurs sur ce standard que se basent les réseaux GPRS


(General Packet Radio Service : 2.5G) et EDGE (Enhanced
Data for GSM Evolution : 2.75G) qui sont venus corriger les
faibles débits du GSM (environ 9,6 kbps). Le GPRS propose un
débit théorique de 144kbps permettant ainsi la transmission
simultanée de la voix et de données. L’utilisation des applications
multimédias est rendue possible par EDGE qui offre un débit de
384kbps.

90
3. L’UMTS 1/2
La troisième génération des réseaux mobiles (3G) est apparue
pour établir des normes internationales afin de garantir une
compatibilité mondiale, une mobilité globale, la compatibilité
avec les réseaux 2G et des débits de 2 Mbps pour une mobilité
faible et allant jusqu’à 144 kbps pour une mobilité forte. Les
principales normes 3G sont le CDMA2000 et l’UMTS (Universal
Mobile Telecommunication System). La norme CDMA2000 est
une amélioration de la norme IS-95 et n’est pas compatible avec
le GSM. D’autres améliorations ont été apportées plus tard en
terme de débita l’UMTS donnant lieu aux normes HSDPA (High
Speed DownlinkPacket Access : 3.5G) 91
3. L’UMTS 2/2

qui offre un débit théorique maximum de 14.4 Mbps en ligne


descendante et HSUPA (High Speed Uplink Packet Access :
3.75G) offrant un débit théorique maximum en ligne ascendante
de 5.76 Mbps [1]. Ces deux normes sont regroupées sous le nom
de HSPA (High Speed Packet Access).

92
4. Le LTE 1/2

Elle est caractérisée par une mobilité accrue, des services


diversités et des débits plus élevés. Elle projette des débits
théoriques de 100 Mbps pour une mobilité forte et jusqu’à 1
Gbps pour une faible mobilité. Les principales normes 4G sont
le LTE (Long Term Evolution) et le WiMAX.

93
4. Le LTE 2/2
Il a été développé par le groupe 3GPP (Third Generation
Partnership Project) et constitue une extension du HSPA.La
première version de LTE était conçue pour offrir un débit
théorique maximum de 100 Mbps en ligne descendante et de 50
Mbps en ligne ascendante pour une bande passante maximale de
20 MHz [3]. Des améliorations sont en cours donnant ainsi la
norme LTE-Advanced qui prévoit atteindre un débit maximum
de 1 Gbps en ligne descendante et la moitié en ligne ascendante.

94
5. LA NORME WIMAX
Elle est généralement utilisée pour le déploiement des réseaux a
grande échelle (WAN) en utilisant un nombre réduit de stations de base
(BS), en raison de sa longue portée. Basée sur la norme IEEE 802.16, la
technologie WiMAX était, à son origine, conçue pour une utilisation
dans les réseaux fixes à large bande en offrant une bande passante allant
de 10 à 66 GHz avec une portée théorique de 50 km. La technologie
WiMAX s’est beaucoup améliorée depuis la sortie de la première version
de la norme IEEE 802.16 en décembre 2001.
La mobilité a été introduite en 2005, la rendant ainsi compétitive par
rapport aux réseaux 3G avant son évolution vers la norme IEEE 802.16m
qui est connue comme étant la norme WiMAX 4G.
95
6. l’UMB (Ultra Mobile Brodband)

Elle a été développée par le groupe 3GPP2 pour la quatrième


génération. Ces trois normes utilisent la même interface air,
l’OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiplexing
Access). Leur objectif à long terme serait de converger pour
former la norme 4G IMTAdvanced (International Mobile
Telecommunications - Advanced).

96
III.LES NORMES
UTILISEES
DANS LES
RESEAUX 97
Les différentes normes téléphoniques

Pour une bonne explication de la technologie utilisée


aujourd’hui, il faut d’abord connaitre l’évolution de ces
techniques, cela va nous aider à savoir de quoi nous sommes
partis pour mieux se positionner à l’heure actuelle.

98
LA
99
1. La première génération des téléphones mobile
(1G) 1/3
La première génération de systèmes cellulaires (1G) reposait
sur un système de communications mobiles analogiques. Cette
génération a bénéficié de deux inventions techniques majeures
des années 1970 : le microprocesseur et le transport numérique
des données entre les téléphones mobiles et la station de base.
Les appareilles utilisés étaient particulièrement volumineux.
La première génération de système cellulaire 1G utilisait
essentiellement les standards suivants :

100
1. La première génération des téléphones mobile
(1G) 2/3
AMPS (Advanced Mobile Phone System) lancé auxEtats-
Unis, est un réseau analogique reposant sur la technologie
FDMA (Frequency Division Multiple Access)
NMT (Nordic Mobile Telephone) a été essentiellement conçu
dans les pays nordiques et utilisés dans d’autres parties de la
planète.
TACS (Total Access Communications System), qui repose sur
la technologie AMPS, a été fortement utilisé en grande
Bretagne,
101
1. La première génération des
téléphones mobile (1G) 3/3
Cette première génération de réseaux cellulaires utilisant
une technologie analogique a été remplacée dès l’apparition
d’une seconde génération plus performante utilisant une
technologie numérique.

102
RESUME SUR LA 1G
Frequency: 150MHz / 900MHz
Bandwidth: Analog telecommunication (30KHz)
Characteristic: First wireless communication
Technology: Analog cellular
Capacity (data rate): 2kbps
From 1980 to 1990
Bad voice quality
Poor battery, cellphones
Big cellphones
Better than nothing, at least its wireless and mobile

103
LA 2G
gsm 104
2.1 La deuxième génération des téléphones mobiles (2G)
1/7

La deuxième génération (2G) de système cellulaire repose sur


une technologie numérique a été développé à la fin des années
1980. Ces systèmes cellulaires utilisent une technologie
numérique pour la liaison ainsi que pour le signal vocal. Ce
système apporte une meilleure qualité ainsi qu’une plus grande
capacité à moindre coût pour l’utilisateur.
La deuxième génération de systèmes cellulaires (2G) utilise
essentiellement les standards suivants :

105
2.1 La deuxième génération des téléphones
mobiles (2G) 2/7

 GSM (2G)
 GPRS (2.5G) est un système mobile intermédiaire entre la
(2G) et la (3G) (débits inferieurs a 100 kbit /s
 EDGE (Enhaced Data Rates for GSM Evolution, 2.75G)

106
2.1 Le réseau GSM 3/7

Le GSM (Global system for mobile communication), est un


system cellulaire, numérique de télécommunication radio-
mobile. Son développement remonte aux années 80 mais son
exploitation à commencer en 1992 après une longue phase de
normalisation est de coopération international. Les premiers
réseaux ouvrent en GSM 900 et deux ans plus tard, la norme
GSM s’étend en DCS 1800 (digital communication system). La
figure I.2 présente l’architecture du réseau GSM.

107
2.1 Le réseau GSM 4/7

Un réseau de radiotéléphonie a pour premier rôle de permettre


des communications entre abonnées mobiles et abonnées du
réseau téléphonie commuté (RTC).Il s’interface avec le RTCet
comprend des commutateurs. Il est caractérisé par un accès très
spécifique la liaison radio Enfin, comme tout réseau, il doit
offrir à l’operateur des facilités d’exploitation et de
maintenance.

108
2.1 Le réseau GSM 5/7

109
2.1 Les équipements d'un réseau GSM 6/7
 Station de base (BTS-Base Transceiver Station) : Assure la
réception les appels entrant et sortant des équipements
mobiles.
 Le contrôleur de base (BSC-Base Station Controller) :
Assure le contrôle des stations de bases.
 Commutateurs de service mobile (MSC-Mobile Switching
Center) : Assure la commutation dans le réseau
 Registre des abonnés locaux (HLR-Home Location
Register) : Base de données assurant le stockage des
informations sur l'identité et la localisation des abonnées.
110
2.1 Les équipements d'un réseau GSM 7/7

Centre d’authenticité (AuC-Authentication Center) : Assure


l’authentification des terminaux du réseau
 Registre des abonnés visiteurs (VLR-Visitor Location Register) :
Base de données assurant le stockage des informations sur l'identité et
la localisation des visiteurs du réseau.

111
2.1 ÉLÉMENTS DU RÉSEAU CELLULAIRE GSM

 Un contrôleur de stations(BSC, Base Station Controller) qui relie


toutes les stations de base, chargé de gérer la répartition des
ressources.
 Sous-système radio(en anglais BSSpour Base Station Subsystem)=
contrôleur de stations + les stations de base.
 Centre de commutation du service mobile(MSC, Mobile Switching
Center), géré par l'opérateur téléphonique, relie les contrôleurs de
stations au réseau téléphonique public et à internet.
 Sous-système réseau(NSS,Network Station Subsystem) auquel
appartient le MSC, chargé de gérer les identités des utilisateurs, leur
localisation et l'établissement de la communication avec les autres
abonnés.
112
2.1 ARCHITECTURE DU RÉSEAU GSM 1/2

113
2.1 ARCHITECTURE DU RÉSEAU GSM 2/2

114
2.1.1 Cellule GSM
Typiquement une cellule hexagonale avec une station de base
BS (ou BTS) = tour avec antennes Base Transmitter Station
GSM 900 MHz, distance mobile-BS = 35 kms max macro-
cellule
DCS 1800 MHz, distance mobile-BS = 2 kms max mini-cellule
puissance plus faible
atténuation plus importante des hautes fréquences avec la
distance

115
2.1.1 Cellule GSM
station principale = antenne sur mât, pylône
"sous-station" en ville principalement (rues encaissées,
tunnels, bâtiments, …)= antennes peu élevées, boucles radio
enterrées ou dans les murs, câbles rayonnants avec des fentes
dans l'enveloppe extérieure
utilisation de répéteurs
Les émetteurs sont généralement constitués de 3 antennes
réparties à 120°.
La répartition du signal radio équi-amplitude forme en première
approximation un hexagone.
116
2.1.1 Cellule GSM
(un émetteur muni d'une seule antenne omnidirectionnelle a un
diagramme sensiblement.

117
2.2.1 BS : Station de base
Émetteur / récepteur (TRX)
Modulation / démodulation, égalisation, codage, correction d’erreur
Mesures radio (transmises au BSC)
Un TRX = 1 porteuse = 8 communications max
Rural BTS=1 TRX, Urbain BTS=2-4 TRX+ redondance (en cas de
panne)
BTS Standard(2,5-32 Watt)
Locaux techniques
Antennes + câble + coupleur + 1-4 TRX
Micro-BTS(0.01-0.08 Watt)
Zone urbaine dense
Équipement intégré
Coût faible 118
2.2.2 BSC : Contrôleur de stations de base

Gère les ressources radio


allocation de fréquences pour les communications
mesures des BTS, contrôle de puissance des mobiles et
BTS
décision et exécution des handovers
Rôle de commutateur
Ex: Plusieurs dizaines de BSC

119
2.2.3 HLR
Base de données de gestion abonnés
Mémorise les caractéristiques d’un abonné
Numéro d’abonné
IMSI-International Mobile Subscriber Identityse trouve dans
la carte SIM-Subscriber Identity Module;
Informations de chiffrement;
Profil d’abonnement;
Mémorise le VLR où l’abonné est connecté (même à
l’étranger) pour permettre l'acheminement éventuel d'un appel
entrant
120
2.2.4 MSC, VLR et EIR
MSC: Commutateur de services mobiles
Communication mobile vers autre MSC
Handover si hors BSC
Fonction de passerelle avec RTC
VLR: stocke dynamiquement les informations des abonnés
liées à leur mobilité
EIR: Equipement Identity Register= IMEI -International
Identification Equipment Identity: numéro unique dans le
mobile lors de sa fabrication, contrôle d'homologation,
déclaration de vol, etc.
121
2.2.1.1 MSC

122
2.2.5 OMC
Operation and Maintenance Center
 Poste de surveillance de l'ensemble du réseau. Une partie de
l'OMC surveille la partie BSS (BTS et BSC), c'est OMC-
Radio (OMC-R), l'autre partie surveille la partie NSS, c'est
l'OMC-S (OMC-Commutation (Switch)).
 Chacun d'eux remonte l'ensemble des alarmes majeures ou
mineures issues du réseau. L'OMC est l'outil de maintenance
(curative). Il permet des interventions à distance (logicielles).

123
2.2.6 BSS –sous-système radio
Couche 1 physique
Couche 2 liaison de données
fiabilisation de la transmission (protocole)
Couche 3 réseau
gestion des circuits commutés
Radio Ressource (RR)
gestion des canaux logiques
surveillance des balises
Mobility Management (MM)
localisation/authentification/allocation identité temporaire
Connection Management (CM)
Call Control, Short Message Service, Supplementary Services
124
2.2.2.6 Interfaces et protocoles

125
2.2.8 Fréquences utilisées
Bande EGSM(GSM étendue) :
largeur 25 OU 35 MHz
de 880 à 915 MHz Mobile -----Base
de 925 à 960 MHz Base----Mobile
écart de 45 MHz
174 canaux de 200KHz
Bande DCS:
largeur 75 MHz
de 1710 à 1785 MHz Mobile -----Base
de 1805 à 1880 MHz Base----Mobile
écart de 95 MHz
374 canaux de 200KHz
126
Exemple

127
2.2.9 GSM : canaux logiques 1/4

Catégories
Broadcast Channel (groupe BCH)
 Voie descendante, voie balise
Common Control Channel (groupe CCCH)
Voie descendante et montante
Dedicated Control Channel (groupe DCCH)
Voie descendante et montante
Traffic Channel (groupe TCH)
 Voie descendante et montante
128
2.2.9 GSM : canaux logiques 2/4
Groupe BCH
Frequency Correction Channel (FCCH) Calage sur la
fréquence porteuse Signal sinusoïdal parfait
Synchronisation Channel (SCH) Synchronisation et
identification
Burst d’apprentissage identique dans tout le réseau
Code BISC (couplé avec la fréquence, on identifie la cellule)
Broadcast Control Channel (BCCH)
Information sur le système

129
2.2.9 GSM : canaux logiques 3/4
Groupe CCCH
 Paging Channel (PCH)
 Paging pour SMS et demande d’appel (réponse du mobile sur le
RACH)
 Random Access Channel (RACH)
 Montant, accès aléatoire (demande des mobiles)
 Access Grant Channel (AGCH)
 Message d’allocation d’un canal de signalisation (SDCCH) et Timing
Advance
 Cell Broadcast Channel (CBCH)
 Diffusion d’informations «applications» (météo, routes)
130
2.2.9 GSM : canaux logiques 4/4
Groupe DCCH
Stand-Alone Dedicated Control Channel (SDCCH)
Pour le Setup et pour mise à jour de localisation
Slow Associated Control Channel (SACCH)
Instrumentation d’un canal de trafic (TCH ou SDCCH)
Contrôle de puissance, contrôle qualité radio, rapatriement des mesures
Fast Associated Control Channel (FACCH)
Extension de la capacité du SACCH par vol de slot aux canaux qu’il
instrumente
Utilisation en Handover uniquement

131
LA 2.5G
gprs
132
2.2 Le réseau GPRS (2.5) 1/3
Le GPRS (General Packet Radio Service) peut être considéré
comme une évolution des réseaux GSM avant leur passage aux
systèmes de troisième génération. En termes de service et de
débits, il s’approche de spécifications de l’IMT 2000. Toutefois
la transition du GSM au GPRS demande plus qu’une simple
adaptation logicielle.
Un réseau GPRS est en premier lieu un réseau IP. Le réseau est
donc constitué de routeurs IP. L’introduction de la mobilité
nécessite par ailleurs la précision de deux nouvelles entités :

133
2.2 Le réseau GPRS (2.5) 2/3
 Le nœud de service — le SGSN.
 Le nœud de passerelle — le GGSN

 Une troisième entité — le BG joue un rôle supplémentaire de


sécurité.
Le réseau GPRS vient ajouter un certain nombre de « modules » sur
le réseau GSM sans changer le réseau existant. Ainsi sont conservés
l’ensemble des modules de l’architecture GSM.
La figure ci-dessous présente l’infrastructure du réseau GPRS.

134
2.2 Le réseau GPRS (2.5) 3/3

Figure . Architecture du réseau GPRS


135
2.3GPRS 1/2
GPRS(General Packet Radio Service): transfert de données par paquet
sur GSM( modulation GMSK) vers Internet et réseaux X25: jusqu’à 171
kbit/s (suivant le codage de canal CS-1à CS-4)
Échange de données en mode paquets :
découper l’information et transmettre les données par paquet lorsque
les canaux ne sont pas utilisés pour la phonie
optimise les ressources radio par gestion de priorité, mise en attente et
affectation de ressources radio uniquement en cas de transfert
Un canal radio peut être utilisé par plusieurs utilisateurs . Les Time
Slots sont partagés => moins de blocage.
Un utilisateur peut utiliser plusieurs canaux radio . Les Time Slots sont
agrégés => débits plus importants.
136
2.3 GPRS 2/2
 Sur les timeslots d’un TRX, certains sont alloués au GPRS,
mais la voix a toujours la priorité
 Utilise la capacité libre
 On peut utiliser jusqu’à 8 Time Slots (8 x 21.4 kbit/s + header
= 171 kbit/s pour CS-4).
 La transmission peut se faire indépendamment en UpLink et
en DownLink mais pas forcément en simultané (suivant le
type de mobile)
 Généralement, on alloue plus de Time Slots en DownLink
qu’en UpLink.
137
2.4 STRUCTURE DES DONNEES 1/4

138
2.4 STRUCTURE DES DONNEES 2/4
 L'implantation du GPRS peut être effectuée sur un réseau GSM existant. Les BS
ne subissent aucune modification si ce n'est l'adjonction d'un logiciel spécifique,
qui peut être installé par téléchargement.
Plus en amont, le contrôleur de stations de base doit être doublé par un contrôleur
de paquets (PCU pour Paquets Controler Unit).
Vient ensuite, la chaîne destinée aux données par paquets, constituée du
commutateur (SGSN) ou Switch spécifique GPRS, équivalent du Mobile Switch
Controler (MSC), contrôleur qui a pour fonction de vérifier l'enregistrement des
abonnés, de les authentifier et d'autoriser les communications, et du module
d'accès (GGSN) au monde IP (Internet ou Intranet).
Le GGSN et le SGSN sont expliqués dans la partie suivante.
Sans licence GSM, il n'est pas possible d'installer un réseau GPRS.

139
2.4 STRUCTURE DES DONNEES 3/4
GGSN : Gateway GPRS Support Node ou Routeur IP s'interfaçant avec
les autres réseaux :
fonctionnalité d'interconnexion dans le centre de communication
(MSC), qui permet de communiquer avec les autres réseaux de données
par paquets extérieurs au réseau GSM.
masque au réseau de données les spécificités du GPRS. Il gère la
taxation des abonnés du service, et doit supporter le protocole utilisé
sur le réseau de données avec lequel il est interconnecté.
Les protocoles de données supportés en standard par un GGSN sont
IPv6, CLNP et X25. SGSN : Serving GPRS Support Node ou Routeur
IP gérant les terminaux pour une zone.
140
2.4 STRUCTURE DES DONNEES 4/4
Le SGSN (Serving GPRS Support Node) :
fonctionnalité du service dans le centre de commutation (MSC), qui permet
de gérer les services offerts à l'utilisateur.
interface logique entre l'abonné GSM et un réseau de données externe.
missions principales :
gestion des abonnés mobiles actifs (mise à jour permanente des références
d'un abonné et des services utilisés)
relais des paquets de données. Quand un paquet de données arrive d'un
réseau PDN (Packet Data Network) externe au réseau GSM, le GGSN reçoit
ce paquet et le transfert au SGSN qui le retransmet vers la station mobile.
Pour les paquets sortants, c'est le SGSN qui les transmet vers le GGSN.

141
2.5 GPRS : couches logicielles 1/2

142
2.5 GPRS : couches logicielles 2/2
Dans le terminal mobile, nous trouvons de bas en haut les couches suivantes :
La couche physique, qui se décompose en deux sous-couches fonctionnelles ;
La sous-couche RF, qui gère les fonctions radio du terminal. Elle émet les informations
reçues de la couche physique. Elle décode les informations reçues de la station de base
et les transfère pour interprétation vers la couche physique ;
La couche physique produit les trames, qui seront émises par la couche radio ; pour les
trames reçues du réseau, elle détecte et corrige les erreurs de transmission ;
La couche MAC (ou RLC pour Radio Link Control) pilote la liaison radio entre le
terminal et la station de base, c'est-à-dire les mécanismes de retransmission en cas
d'erreur, la fonction de contrôle d'accès aux ressources radio quand plusieurs terminaux
sont en concurrence. Le RLC peut demander la retransmission d'un bloc de données ;
La couche supérieure SNDC (SubNetwork Dependant Convergence) gère la mobilité, le
cryptage et la compression de données.

143
2.6 GPRS : routage des paquets

Le routage de chaque paquet est indépendant de celui qui le précède ou


de celui qui le suit.
Pendant la phase de connexion d'un terminal dans un réseau GSM, les
échanges de signalisation sont nombreux, et pour faire face aux
contraintes du mode paquet, les informations de routage obtenues pour
acheminer le premier paquet vers un terminal GSM sont stockées dans
le GGSN.
Ainsi la route pour les paquets suivants est sélectionnée à partir du
contexte stocké dans le GGSN (le Temporary Logical Link Identity ou
TLLI).
144
LA 2.75G
EDGE
145
2.3 Le réseau EDGE 1/4
Avec le GPRS, le système GSM permet un accès au monde de
l’internet et ouvre la porte aux applications multimédias par l’utilisation
de la commutation de paquets et l’augmentation du débit. Cependant,
les débits restent limités à environ 50kbits/s dans la pratique, du fait de
la modulation binaire (GMSK) véhiculant environ 1bit/symbole.
Afin de dépasser ces limitations, une proposition a été faite par l’ETSI
(European Télécommunications Standards Institute) en 1997 pour
l’utilisation d’une modulation à plus forte efficacité spectrale appelée 8-
PSK (environ 3bits/symbole). Des études de faisabilité s’en sont suivi et
ont conduit au concept d’EDGE (Enhanced Data rates for the Global
Evolution).
146
2.3 Le réseau EDGE 2/4
Le standard EDGE est une évolution de la norme GSM, modifiant le type
de modulation. Tout comme la norme GPRS, le standard EDGE est utilisé
comme transition vers la troisième génération de téléphonie mobile (3G). On
parle ainsi de 2.75G pour désigner le standard EDGE.
EDGE utilise une modulation différente de la modulation utilisée par GSM,
ce qui implique une modification des stations de base et des terminaux
mobiles. Il permet ainsi de multiplier par un facteur 3 le débit des données
avec une couverture plus réduite. Dans la théorie, EDGE permet d'atteindre
des débits allant jusqu’à 384 kbit/s pour les stations fixes (piétons et
véhicules lents) et jusqu’à 144 kbit/s pour les stations mobiles (véhicules
rapides).
L’EDGE est une extension du réseau GPRS. Seule le sous-système radio est
sensiblement modifié. 147
2.3 Le réseau EDGE 3/4

Figure: Architecture d’EDGE

148
2.3 Le réseau EDGE 4/4
Le déploiement de L’EDGE nécessite :

La mise à jour du BSC et de la BTS.


L’ajout d’un émetteur-récepteur (EDGE Transceiver) au
niveau de la BTS, capable de supporter la modulation 8-PSK.

149
2.4 EDGE
Nécessite le remplacement des émetteurs-récepteurs et
terminaux
Compatible avec le reste des équipements

150
RESUME SUR LA 2G
 Frequency: 1.8GHz (900MHz), digital telecommunication
 Bandwidth: 900MHz (25MHz)
 Characteristic: Digital
 Technology: Digital cellular, GSM
 Capacity (data rate): 64kbps
 Why better than 1G?
 From 1991 to 2000
 Allows text message service
 Signal must be strong or else weak digital signal
 2.5G
 2G cellular technology with GPRS
 E-Mails
 Web browsing
 Camera phones

151
LA 3G
L’UMTS 152
3. La troisième génération des téléphones
mobiles 3G (UMTS)
Le réseau UMTS vient se combiner aux réseaux déjà existants GSM et
GPRS apportent des fonctionnalités respectives de Voix et de Data ; le
réseau UMTS apporte ensuite les fonctionnalités Multimédia.
La mise en place d'un réseau UMTS a permis à un opérateur de
compléter son offre existante par l'apport de nouveaux services en mode
paquet complétant ainsi les réseaux GSM et GPRS.
L'idée fondatrice du système 3G est d'intégrer tous les réseaux de
deuxième génération du monde entier en un seul réseau et de lui
adjoindre des capacités multimédia (haut débit pour les données).

153
3.1.1 Infrastructure du réseau UMTS

Figure: Architecture de réseau UMTS


154
3.1.2 Présentation de l’infrastructure du réseau
UMTS 1/2
a)Nœud B :
Nom donné dans les spécifications techniques à une station
de base
Effectue les procédures de la couche physique : modulation
RF, étalement de spectre, contrôle de puissance en boucle
interne, adaptation de débit, combining (suivant le principe
du RAKE). Supporte les modes UTRA/FDD et ou
UTRA/TDD.
155
3.1.2 Présentation de l’infrastructure du réseau
UMTS 2/2
b) Radio Network Controller (RNC)
Contrôleur des stations de base. Il contrôle l’utilisation et l’intégrité
des ressources radio : c’est le « cerveau » dans le RNS :
Gère les ressources radio : admission, charge, congestion, séquençage
dans la transmission de paquets
Gestion de la mobilité (handover)
Point d’accès pour le mobile vers le réseau cœur
Allocation des codes d’étalement
Contrôle de puissance « hors boucle ».
156
3.1.3 Les équipements d’un réseau
UMTS 1/3
La mise en place du réseau UMTS implique la mise en place de nouveaux
éléments sur le réseau.
a) Le « Node B »
Le Node B est un ensemble de stations de base (BS) et de contrôleurs de site
qui sont chargés en outre de gérer la macro-diversité (1 mobile ↔ plusieurs
nodes B). Chaque station de base gère une cellule. Plusieurs cellules peuvent
donc dépendre d’un même Node B, mais chaque cellule ne supporte qu’un
seul mode de duplexage : FDD (Frequency Division Duplex) ou TDD (Time
Division Duplex).
Les « Nodes B » gèrent la couche physique de l’interface radio. Le « Node
B » régit le codage du canal, l’entrelacement, l’adaptation du débit et
l’étalement. 157
3.1.3 Les équipements d’un réseau
UMTS 2/3
b) Le RNC
Le RNC est un contrôleur de Node B et est encore ici l’équivalent du
BSC dans le réseau GSM.
Le RNC contrôle et gère les ressources radio en utilisant le protocole
RRC (Radio Ressource Control) pour définir procédures et
communication entre mobiles (par l’intermédiaire des Nodes B) et le
réseau.
Le RNC s’interface avec le réseau pour les transmissions en mode
paquet et en mode circuit. Le RNC est directement relié à un Node B, il
gère alors :
158
3.1.3 Les équipements d’un réseau UMTS 3/3

Le contrôle de charge et de congestion (saturation) des différents Node B


Le contrôle d’admission et d’allocation des codes pour les nouveaux liens radio
(entrée d’un mobile dans la zone de cellules gérées …)

C. La carte USIM
La carte USIM assure la sécurité du terminal et la confidentialité des
communications. Des algorithmes de cryptages à clés publiques sont utilisés. Un
certain nombre de possibilités sont prévues pour les cartes USIM de 3G (clés de
cryptage plus longues, protection des données d’identité de l’abonné et de son
terminal et autres).

159
D. Le mobile 1/2
Les technologies de l’informatique et des télécommunications se
rapprochent par l’intégration de système d’exploitation et
d’applications sur les terminaux UMTS. Les terminaux s’adapteront
sur différents réseaux et devront être capables de fonctionner sur
quatre environnements :Les technologies de l’informatique et des
télécommunications se rapprochent par l’intégration de système
d’exploitation et d’applications sur les terminaux UMTS. Les
terminaux s’adapteront sur différents réseaux et devront être
capables de fonctionner sur quatre environnements :

160
D. Le mobile 2/2
 Dans une zone rurale (pico cellule)
 Dans un bâtiment (micro cellule)
 Dans des espaces urbains (macro cellule)
 Avec un satellite
Ce qui est présenté comme suit:

161
E. Présentation d’un mobile
dans une cellule

Figure .Les différentes cellules d’un terminal UMTS

162
3.1.4 Le mode de transmission dans le réseau
UMTS
Le réseau cœur de l’UMTS se décompose en deux parties : le mode
circuit dans un premier temps et le mode paquet.
a) Le mode circuit
Le mode circuit permettra de gérer les services temps réels dédiés aux
conversations téléphoniques (vidéo-téléphonie, jeux vidéo, application
multimédia). Ces applications nécessitent un temps de transfert rapide.
Lors de l’introduction de l’UMTS le débit du mode circuit sera de 384
Kbits/s. L’infrastructure s’appuiera alors sur les principaux éléments du
réseau GSM : MSC/VLR (bases données existantes) et le GMSC afin
d’avoir une connexion directe vers le réseau externe.
163
b) Le mode paquet
Le mode paquet permet de gérer les services non on temps réels. Il
s’agit principalement de la navigation sur l’internet, et de
l’accès/utilisation des e-mails. Ces applications sont moins sensibles au
temps de transfert, c’est la raison pour laquelle les données transiteront
en mode paquet. Le débit du mode paquet sera sept fois plus rapide que
le mode circuit, environ 2Mbits/s. L’infrastructure s’appuiera alors sur
les principaux éléments du réseau GPRS : SGSN (bases de données
existantes en mode paquet GPRS, équivalent des MSC/VLR en GSM)
et le GGSN (équivalent du GMSC en GSM) qui jouera le rôle de
commutateur vers le réseau internet et les autres réseaux publics ou
privés de transmission de données.
164
3.2 UMTS 1/8
(Universal Mobile Telecommunication System)
Jusqu'en 1995 : définition des objectifs et contraintes des aspects
essentiels de l'UMTS : cadre d'application, services, interfaces radio,
plate-forme réseau, gestion, systèmes satellites, etc.
Spécifications détaillées en 1998 : premiers produits sortent et
disponibilité des services à partir de 2005.
Le principe de l'UMTS est souvent résumé dans la formule anyone,
anywhere, anytime, signifiant que chacun doit pouvoir joindre/être joint,
n'importe où et n'importe quand. Le système doit permettre
l'acheminement des communications indépendamment de la localisation
de l'abonné, que celui-ci se trouve chez lui, au bureau, en avion, …
165
3.2 UMTS 2/8
L'UMTS doit répondre aux besoins de toutes les populations d'usagers et en
particulier il doit regrouper les fonctionnalités et avantages des systèmes existants
:
qualité de parole élevée et couverture étendue comme les systèmes cellulaires,
appels de groupe, diffusion de messages, accès rapide et faibles coûts comme les
systèmes de radiocommunications privés,
terminaux de petite taille et couverture dense à l'instar des systèmes de
radiomessagerie unilatérale,
communications de débit élevé et d'excellente qualité comme pour les systèmes
sans cordon,
couverture mondiale des systèmes satellites,
accès à des sites distants comme pour les réseaux de transmission de données.

166
3.2 UMTS 3/8
Quelques caractéristiques importantes permettent ainsi d'identifier les
systèmes de troisième génération :
interface radio pouvant s'adapter aux différentes méthodes d'accès
multiple (FDMA/TDMA/CDMA) en fonction des sites,
terminaux capables de télécharger leur système d'exploitation en
fonction du réseau et de l'évolution du système,
architecture s'appuyant sur les principes du réseau intelligent,
capacité d'interfonctionnement avec le réseau fixe de façon totalement
transparente pour les usagers,
portabilité des services de type RNIS.

167
3.2 UMTS 4/8
L'UMTS sera donc un réseau structuré autour des trois concepts de
réseaux suivants
réseaux d'accès (Access Networks) assurant la transmission de base des
informations (signalisation et trafic), la commutation locale pour l'accès
au réseau fixe,
réseaux fédérateurs (Backbone Networks) qui intègrent l'infrastructure
de base du réseau fixe et les ressources radio (contrôle d'appel et
gestion des connexions typiquement),
réseaux de services (Services Networks) assurant le stockage et la
gestion des données ainsi que le traitement des services offerts aux
usagers.
168
3.2 UMTS 5/8
Cette norme repose sur les technologies W-CDMA (combinaison de
CDMA et FDMA) et TD-CDMA (combinaison de TDMA, CDMA et
FDMA).
Le principe de transmission repose sur l’étalement de spectre et la
modulation QPSK.
Les fréquences utilisées sont 2 bandes appairées(1920-1980 MHz et
2110-2170 MHz) et 2 bandes non appairées(1900-1920 MHz et 2010-
2025 MHz).
Cette technologie va permettre la transmission de données en mode
paquet (et en mode circuit) à des débits d’environ 2 Mbit/s.
Principales innovations
169
3.2 UMTS 6/8
Classes de service

170
3.2 UMTS 7/8
Architecture

171
3.2 UMTS 8/8
Architecture
NodeB (Station de
base)
RNS (Radio
Network
SubSystem) :
NodeB + RNC
(Radio Network
Controler)
UTRAN (1 ou
plusieurs RNC)
172
3.4 UMTS Evolutions
 UMTS : débit vite limité
évolutions majeures :
HSPA (High Speed Packet Access)
HSDPA (High Speed Downlink Packet Access)pour la
voiedescendante
HSUPA (High Speed Uplink Packet Access)pour la
voiemontante
HSPA+ (High Speed Packet Access+)

173
RESUME SUR LA 3G
Frequency: 1.6 – 2.0 GHz
Bandwidth: 100MHz
Characteristic: Digital broadband, increased speed
Technology: CDMA, UMTS, EDGE
Capacity (data rate): 144kbps – 2Mbps
Why better than 2G?
From 2000 to 2010
Called smartphones
Video calls
Fast communication
Mobil TV
3G phones rather expensive
174
LA 4G
LTE 175
4.1.1 La quatrième génération des téléphones
mobiles 4G 1/4
Les réseaux de quatrième génération (4G) représentent
l’évolution des communications sans fil et sont basés sur
l'infrastructure existante, sur l'interconnexion des réseaux déjà
déployés. On peut dire qu'il s'agit d'un réseau de réseaux. Ce pas
évolutif semble assez naturel dans les conditions ou les
opérateurs ont investi beaucoup dans les réseaux de troisième
génération et il y a plusieurs types de réseau à choisir.
La 4G est la quatrième génération de réseau mobile. Elle est
la norme succédant à la 3G, on étudiera cette génération plus en
détail dans le prochain chapitre. 176
4.1.1 La quatrième génération des téléphones
mobiles 4G 2/4
UMTS ---------LTE
Passer en mobile tout IP (plus de conversion réseau classique / IP)
Besoin d’un système agile en fréquence
Solution :
WCDMA remplacé par OFDM
Supprimer la limitation de 5MHz pour la largeur de canal et optimiser
l’utilisation de canaux plus étroits

177
4.1.1 La quatrième génération des
téléphones mobiles 4G 3/4
Débits attendus :
100 Mbit/s en voie descendante pour 20Mhz
soit une efficacité spectrale de 5 bit/s/Hz
50 Mbit/s en voie montante pour 20Mhz
soit une efficacité spectrale de 2,5 bit/s/Hz
Amélioration du débit moyen, du débit en bord de cellule
Latence: réduction
<100 ms plan de contrôle (état veille -> actif)
<5 ms plan usager (délai transmission paquet IP de petite taille)
Agilité en fréquence (sens montant et descendant)
1,4 MHz, 3 MHz, 5 MHz, 10 MHz, 15 MHz et 20 MHz
178
4.1.1 La quatrième génération des
téléphones mobiles 4G 4/4
Mobilité
Optimisé pour 0 à 15 km/h
350km/h voire 500km/h
Gestion handover améliorée
temps d’interruption de service lors d’un handover entre LTE et
GSM ou UMTS :
< 300 ms pour les services temps-réel
< 500 ms pour les autres services

179
4.1.2 Bandes de fréquences (Europe)

Harmonisation niveau européen :


Bandes 800 MHz (2010) et 2,6 GHz (2008)
2,6 GHz
un duplex de 70 MHz de spectre FDD
50 MHz de spectre TDD
800 MHz (bande plus étroite)
un duplex de 30 MHz de spectre FDD
Pas de contrainte TDD
Meilleure couverture, mais bande plus étroite partagée par tous les
opérateurs, bande proche de la TNT

180
4.1.3 Services
Nouveaux services à inventer…
Qualité de service :
Service temps réel (appel voix, appel vidéo)
tolère les erreurs de transmission, mais délai de transmission
court
GBR (Guaranteed Bit Rate), ou non GBR

181
4.1.3 LTE -Architecture

•UE : User Equipment


•S-GW
(ServingGateway)
•MME
(MobilityManagement
Entity)
•P-GW (PDN Gateway)

182
4.1.4 Evolution du réseau mobile

183
4.1.4 Evolution du réseau mobile 2/2

184
RESUME SUR LA 4G
 Frequency: 2 – 8 GHz
 Bandwidth: 100MHz
 Characteristic: High speed, all IP
 Technology: LTE, WiFi
 Capacity (data rate): 100Mbps – 1Gbps
 Why better than 3G?
 From 2010 to today (2020?)
 MAGIC
 Mobile multimedia
 Anytime, anywhere
 Global mobile support
 Integrated wireless solutions
 Customized personal service
 Good QoS + high security
 Bigger battery usage

185
Conclusion
La mise en œuvre du service GPRS implique une évolution matérielle et
logiciel s'ajoutant au réseau GSM déjà existants. L'évolution du GSM vers GPRS
prépare à l'introduction des Réseaux de troisième génération l'UMTS. En ce qui
concerne l'infrastructure, des modifications doivent être effectuées pour
l'intégration du GPRS ou l'UMTS par l'ajout d'autres équipements, et le
chargement de logiciels.
Le réseau GPRS constituait finalement une étape vers le réseau UMTS. Sur le
plan technique, les architectures des trois réseaux GSM, GPRS et UMTS sont
complémentaires et interconnectées afin d’optimiser la qualité de service rendue
à un abonné.
Pour les réseaux 4G (LTE), nous avons présenté un bref aperçu et dans le
prochain chapitre, nous allons le détailler.

186
COMPARAISON 1G,2G,3G,4G ET 5G

187
ENVIRONNEME
NT RADIO-
MOBILE 188
i. ENVIRONNEMENT RADIO-MOBILE

189
1. PROPRIÉTÉS DU CANAL RADIO-MOBILE

3 types de variation du canal radio-mobile :


Grande échelle : Fonction de la distance émetteur-récepteur.
Pathlossou affaiblissement de parcours.
Moyenne échelle : Shadowingou effet de masque. Echelle de
la taille des obstacles (quelques dizaines de mètres en milieu
urbain et quelques mètres en indoor).
Petite échelle : Fading rapide ou évanouissement. Liés aux
trajets multiples. Echelle de l'ordre de la demi-longueur d'onde.

190
2. Dégradations de l’onde

 Atténuation due à la distance parcourue (pathloss),


 Effets de masques (shadowing effects),
 Evanouissements (fadings) par propagation multitrajet.
 Brouillages causés par d'autres émissions :
 Interférences (co-canal ou canal adjacent),
 Bruit ambiant.

191
2. CARACTÉRISTIQUES DE LA PROPAGATION

Les caractéristiques de propagation dépendent :

 Morphologie du terrain,
 Densité de végétation,
 Hauteur, combinaison, nature et densité des bâtiments,
 Conditions météo,
 Etc.

192
3. Multitrajets 1/2
Origine : Réflexions multiples sur les obstacles rencontrés par l'onde.
Deux effets :
 Positif : Communications réussies même en présence de masque :
contournement des obstacles.

Négatif: Mutlipathspread= (longer path-shorterpath)/c ;


où c désigne la vitesse de la lumière.
193
3. Multitrajets 2/2
Dépendance: Direction, réflectivité et distance entre les objets.

194
4. INTERFÉRENCES 1/2

 Canal adjacant.

195
4. INTERFÉRENCES 2/2

Co-canal

196
5. Architecture cellulaire
Réutilisation des fréquences:
 Plus de capacité.
 Plus de couverture.

197
6. Spécificité des systèmes cellulaires

 Gestion de la mobilité des abonnés.


 Gestion de l’interface radio.
a. Concept cellulaire

Problème de base = Comment desservir une région de taille importante


(pays, continent)
 Avec une bande de fréquences limitée,
 Avec une densité de trafic importante, qui varie dans le temps et
dans l’espace et pouvant augmenter,
 Offrir des services téléphoniques et autres à des usagers fixes et
mobiles ?
198
Concept cellulaire
 Concept cellulaire avec réutilisation des fréquences.
 Mécanisme de réutilisation des fréquences :
 Repose sur la propriété d’atténuation des signaux avec la distance.
 Cellules utilisant la même fréquence.

b. Réutilisation des fréquences


Principe: Repose sur l’utilisation
des mêmes fréquences porteuses
pour couvrir des zones différentes
séparées par des distances
suffisantes pour que l’interférence
co-canal ne soit pas importante.
199
7. Cellule
Surface géographique dont les limites sont fixées par :
 Puissance transmise et la sensibilité des récepteurs,
 Rapport C/I fixé par le système,
 Capacité à gérer le maximum de communications possibles
sur la surface allouée avec la QoS demandée,
 Intégration de la cellule dans l’environnement (CEM,
supports matériels, …)

200
7.1 Structure interne d’une cellule

1. Zone de service : partie où tout mobile ne peut être connecté qu’à cette cellule,
2. Zone interne de la zone de service : couverture des mobiles proches de la
station, fréquences utilisées moins protégées,
3. Zones de transfert (pour le HO).

201
7.2 Contraintes sur la taille des cellules

Contraintes différentes selon l’environnement :


 Milieu rural :
 Grandes cellules (3 –30 km),
 Facteurs dimensionnant : puissance, sensibilité,

 Milieu urbain :
 Taille réduite (300 m à 3 km),
 Facteur limitant : rapport C/I.

202
7.3 Couverture indoor et outdoor

203
7.4 Organisation cellulaire
Réutilisation de la même fréquence sur des zones géographiques
différentes
Avantage : augmentation de la capacité
Inconvénient : augmentation des interférences

204
7.5 Implantation des antennes

205
7.6 couverture d'une zone

206
7.7 Organisation cellulaire 1/2
Nombre d'utilisateurs:

avec :
 W = largeur de la bande passante
 B = bande passante nécessaire par utilisateur
 N = facteur de réutilisation spectrale = nombre de cellules
par cluster
 m = nombre total de cellules
Notion de qualité de service, prise en compte de la complexité,
taille des terminaux, etc.
207
7.7 Organisation cellulaire 2/2

 Plusieurs types de cellules:


 Femtocellules (quelques mètres)
 Picocellules (quelques dizaines de mètres)
 Microcellules (zone urbaine, antennes basses)
 Macrocellules (zone urbaine, antennes hautes)
 Megacellules Satellites (centaines de kms)
 Raisons : taille de la zone à couvrir, nombre d'utilisateurs,
bâtiments, etc.

208
7.8 Mécanisme de "Handover« 1/10
 Procédé issu du téléphone cellulaire GSM;
 Permet au mobile de continuer un transfert commencé dans une
cellule, dans une autre;
 Intercellulaire : passage d'une cellule à une autre (AP<->AP);
 Si le signal est trop faible (en général);
 Si un point d'accès sature (partage de trafic)
 Intracellulaire : Changement de canal (si signal fort) avec qualité
faible;
 Inter-réseau Très important pour les systèmes 3G;
 On parle de Handoff dans les systèmes US.

209
7.8 Mécanisme de "Handover« 2/10

210
7.8 Mécanisme de "Handover« 3/10

 Objectif :
 assurer la continuité des communications tout en assurant
une certaine qualité de service.
 Raisons :
 optimiser l'utilisation des ressources
 équilibrer le trafic entre cellules
 influe sur les aspects couches basses (physique et liaison)
 influe sur les aspects réseau (commutation de liens)

211
7.8 Mécanisme de "Handover« 4/10
 Exemple GSM intra BSC
la qualité du lien est mesuré périodiquement
en cas de problème, la BS envoie une alarme
vers le BSC
le BSC cherche une nouvelle cellule ou un
nouveau canal
le BSC déclenche ensuite le handover si c'est
possible (l'ancien canal est alors libéré), sinon
la communication continue
212
7.8 Mécanisme de "Handover« 5/10

 le handover est tenté de plus en plus souvent :


 réduction de la taille des cellules dans les systèmes 2G
(numériques)(de plus en plus pour le milieu urbain = forte
densité de population);
 optimisation du trafic;
 Contraintes :
 obtenir des mesures précises de qualité;
 faire le bon choix pour le changement de cellule;
 réaliser rapidement le handover.

213
7.8 Mécanisme de "Handover" : 3 phases 6/10

1. Mesures de qualité et de supervision du lien actif


 puissance du signal reçu (RSSI : Received Signal Level
Indicator).
 le taux d’erreur binaire (BER : Bit Error Rate).
 ratio C/I (Carrier/Interference)
 distance entre le mobile et la station de base.
Ex: GSM entre 3 et 10 mesures toutes les 0,5s

214
7.8 Mécanisme de "Handover" : 3 phases 7/10

2. Choix de la cellule cible


le mobile gère une liste de candidates (5 maxi en GSM) si il
reçoit un signal suffisant pour le canal pilote
 puissance relative des signaux (P2> P1)
 puissance relative des signaux avec seuil(P1< seuil et P2>
P1)
 puissance relative des signaux avec hystérésis (P2> P1
+seuil)
 puissance relative des signaux avec seuil et hystérésis (P1<
seuil1et P2> P1 +seuil2)
215
7.8 Mécanisme de "Handover" : 3 phases 8/10

3. Exécution du Handover
 un nouveau canal est attribué
 la connexion est transférée
 l'ancien canal est libéré
 Différents types de Handover :
 handover doux (soft-handover)
 handover dur (hard-handover)
 handover souple (smooth-handover)

216
7.8 Mécanisme de "Handover« 9/10

 Handover souple(smooth-handover):Pour les réseaux


TCP/IP, le transport se fait par paquets indépendants : plus
le nombre de paquets perdus est réduit, plus le handover est
"souple«
 Handover analogique: Aux États-unis, les systèmes de
1èregénération cohabitent avec les systèmes numériques :
 si les 2 systèmes et le terminal le permettenthandover
analogique pour assurer la continuité de la communication

217
7.10 Mécanisme de "Handover« 10/10
 Pour un mobile en veille, on parle de sélectionde la station de base.
 Un mobile :
 écoute les messages diffusés par les BS à tous les mobiles
 est prêt à se connecter au réseau en cas d'appel
 signale sa position régulièrement
 La mise sous tension d'un mobile implique une sélection de BS.
 Le déplacement induit une re-sélectionrégulière.
 La gestion de la localisation = roaming
 Recherche de mobile = paging dans la dernière cellule ou dans tout
le réseau (inondation)

218
8. Accès au réseau 1/2
 CSMA(Carrier Sense Multiple Access) a pour origine un système de
communications par radio entre des machines sur les îles Hawaï (ALOHA -
années 1970)
 Principe ALOHA: une station qui veut émettre… émet, si aucun accusé de
réception, attente aléatoire et réémission.
 Norme IEEE 802.3 -CSMA –CD
 CSMA-CD: with Collision Detectiondit CSMA 1-persistant
 écoute du canal avant émission
 réduction des collisions
 si canal occupé, attente en écoutant
 dès que le canal se libère émission
 en cas de collision, attente aléatoire
 performances supérieures
219
8. Accès au réseau 2/2
 CSMA non-persistant
si canal occupé, attente d'une durée aléatoire
à faible charge, beaucoup de bande passante gaspillée
CSMA p-persistant
slot = temps maximal de propagation
si canal libre, émission avec probabilité p et attente du prochain slot
avec probabilité 1-p
si canal occupé, attente du prochain slot

220
Le handover : phase de mesures
Ms et BTS effectuent des mesures
Paramètres recueillis :
La puissance du signal reçu (qualité du lien)
MS (canal descendant), BTS (canal montant)
Le taux d’erreur binaire (BER) (calcul du C/I)
Distance entre le mobile et la station de base (grâce à la
valeur de l’avance en temps)
Paramètres diffusés par une station :
Identité de la station
Les fréquences des canaux balise des stations voisines
Les intervalles de mesures doivent être petits
GSM : remontées de mesures au BSC toutes les 480ms
Au maximum : mesure de 6 stations
221
Le handover : phase d’exécution
• Si déclenchement
– Etablissement du nouveau canal
– Transfert de la connexion vers le nouveau lien
– Libération de l’ancien
Le MS ne gère qu’un seul canal

Hard Handover
GSM 222
Le handover : phase d’exécution

Soft Handover
(CDMA) 223
FIN. 224

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