Cloud Computing
Cloud Computing
Cloud Computing
Les serveurs sont des ordinateurs comme les autres. Ils ont des ports USB,
des ports Ethernet, et évidemment un bouton Power.
En revanche, ils sont plats (pour les empiler) et ils ne sont quasiment
jamais branchés à un écran, car on les administre à distance. On les
désigne généralement sous le nom de serveurs empilables.
Avec la popularité croissante des ordinateurs et des appareils mobiles, le stockage de
données est devenu crucial dans tous les secteurs. Les entreprises, grandes et petites,
investissent considérablement dans la conservation de leurs données, nécessitant une
infrastructure informatique robuste et des moyens de stockage. Cependant, toutes les
entreprises ne peuvent pas supporter les coûts élevés d'une infrastructure interne et de
services de sauvegarde. Le Cloud Computing représente une solution plus abordable,
offrant une efficacité accrue en matière de stockage, de calcul et de réduction des
coûts de maintenance, attirant même de plus grandes entreprises.
Cloud privé : Dans cette configuration, les ressources informatiques sont déployées
exclusivement pour une organisation spécifique, principalement pour les interactions intra-
entreprise. Ici, les ressources sont sous le contrôle total de l'organisation, tant en termes de
gouvernance que d'exploitation.
Cloud public : Typiquement utilisé pour les interactions de type B2C (Business to Consumer),
ce type de cloud voit les ressources informatiques être détenues, régies et exploitées par des
entités telles que le gouvernement, des institutions universitaires ou des entreprises
commerciales.
Cloud hybride : Ce modèle de cloud est adapté aux deux types d'interactions, B2B (Business
to Business) et B2C (Business to Consumer). Dans un déploiement hybride, les ressources
informatiques sont interconnectées à travers différents types de cloud.
LE CLOUD PRIVÉ
Cloud privé : Les modèles de cloud privé combinent les avantages de l'hébergement sur site
avec la flexibilité d'une architecture basée sur le cloud. Ce modèle offre une souplesse où vous
pouvez choisir la partie de votre infrastructure que vous souhaitez externaliser.
Le cloud privé est utilisé exclusivement par une seule organisation et n'est pas partagé avec
d'autres entités. Certains fournisseurs de services cloud offrent également des solutions pour la
gestion des clouds privés, y compris la gestion des déploiements d'applications, la sécurité, les
mises à jour, et d'autres aspects de la gestion de votre infrastructure informatique.
Avantages: Inconvenient:
• Prise en charge de l’entreprise de ses propres ressources logicielles et • La mise en place d'une architecture de cloud privé implique un
matérielles lui confère une liberté totale. investissement initial significatif si l’entreprise achète du
• Il n'y a aucune restriction quant au nombre ou au type d'applications qu’elle matériel d'hébergement. Elle a la possibilité de sécuriser
peut déployer dans son cloud privé. l'ensemble de son environnement cloud derrière un pare-feu
• Elle a la possibilité de protéger l'ensemble de ses environnements cloud qu’elle gère.
derrière un pare-feu qu’elle gére elle même. • Construire une infrastructure de cloud privé peut être difficile
• La possession de l’infrastructure cloud peut renforcer la valeur de en raison du nombre d'options disponibles.
l’entreprise et la protéger contre d'éventuelles fluctuations des prix
d'abonnement.
LE CLOUD COMMUNAUTAIRE
Le fournisseur de services cloud établit un environnement adapté aux besoins spécifiques des organisations en
ajustant la configuration des serveurs, en mettant en place des solutions de cyber sécurité ou en répondant à des
exigences particulières en matière de stockage de données.
Les membres du cloud communautaire sont essentiellement des organisations ayant des besoins métiers
similaires. Ces exigences commerciales découlent des réglementations du secteur ainsi que du besoin de données
et de services partagés.
- Dans l'image ci-dessus, ils sont représentés comme « Org 1 », « Org2 » et « Org 3 » respectivement. Ces
organisations ont généralement des politiques et des protocoles communs.
- IAM: est l'abréviation de gestion des identités et des accès qui fournit une autorisation et un accès au cloud
spécifique qui répond aux protocoles et politiques partagés adoptés par différentes organisations.
- Gestionnaire de nuages : est une entité qui devient une interface permettant à différentes organisations de
gérer leurs ressources et protocoles partagés.
- Exigences de stockage : Différents cloud peuvent offrir un stockage séparé conformément aux exigences de
différentes organisations. Ils sont documentés dans le cadre des accords de niveau de service du cloud
communautaire.
LE CLOUD COMMUNAUTAIRE (SUITE)
Avantages & Inconvénients:
• Rentabilité : Il permet à plusieurs utilisateurs de partager le même environnement, réduisant ainsi les besoins en serveurs séparés et offrant des solutions
économiques aux organisations.
• Conformité réglementaire : Il assure la conformité avec les lois régionales, nationales et mondiales en constante évolution concernant la confidentialité des
données.
• Évolutivité et disponibilité élevées : La disponibilité et l'évolutivité du cloud communautaire sont comparables à celles des services cloud, sans temps d'arrêt
notable.
• Sécurité conforme aux normes de l'industrie : Les services cloud communautaires offrent généralement des normes de sécurité conformes aux exigences du
secteur.
• Contrôle amélioré : Le cloud communautaire combine les meilleures fonctionnalités des clouds publics et privés, offrant un contrôle accru et des sauvegardes
régulières hors site.
Cas d'utilisation et exemples de Community Cloud: Le Cloud communautaire est largement utilisé dans divers secteurs, avec une demande croissante et des
fournisseurs de services proposant des solutions adaptées à ce modèle. Voici quelques cas d'utilisation illustrant son succès
• Finances : Les institutions financières adoptent le cloud communautaire pour gérer les données sensibles des clients et les transactions monétaires, répondant ainsi
aux exigences de sécurité et de conformité.
• Secteurs publics et gouvernementaux : Les ministères utilisent le cloud communautaire pour gérer leurs besoins sensibles en communication et infrastructure,
tandis que les agences fédérales développent des clouds gouvernementaux hautement sécurisés.
• Établissements d'enseignement : Les établissements d'enseignement partagent des informations, du matériel de recherche et du contenu éducatif via le cloud
communautaire, facilitant la collaboration dans les projets de groupe et les séances de questions-réponses.
• Industrie de la santé : Le cloud communautaire est utilisé dans le secteur de la santé pour partager des informations sensibles tout en préservant la confidentialité.
Les sociétés pharmaceutiques collaborent avec les hôpitaux pour fournir des solutions de soins rapides et efficaces, sans divulguer de données privées.
Cloud Public
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Les inconvénients
Utiliser un service dont on ne gère pas le matériel (= Sécurité et confidentialité des données.
serveurs physiques) Un opérateur (Google Cloud, Dépendance au fournisseur et risques d'interruption de
Amazon Web Services, OVH, etc.) gère le matériel et service.
multiplexe les utilisateurs ! hyperviseur (ex: VMware,
KVM, VirtualBox) sur machine physique et une/plusieurs Personnalisation limitée des solutions.
machines virtuelles par client Paiement en fonction de la Risques de non-conformité avec les réglementations
quantité (CPU, RAM, Réseau) consommée Passage à sectorielles.
l’échelle facile : création rapide de nouvelle machine Complexité et incertitude des coûts à long terme.
virtuelle à la demande Accès à distance
Latence et performances variables en fonction de la
localisation géographique des centres de données.
Cloud Hypride
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Quelques exemples:
Microsoft Azure Stack : Extension de la plateforme Azure pour déployer des services dans les centres de données des entreprises.
VMware Cloud Foundation : Plateforme de cloud hybride pour déployer et gérer des applications sur site et dans le cloud public.
Google Anthos : Plateforme de cloud hybride et multicloud pour moderniser et gérer les applications sur site et sur Google Cloud Platform.
AWS Outposts : Solution d'Amazon Web Services pour déployer des services AWS sur site de manière transparente.
IBM Cloud Pak for Integration : Solution de cloud hybride pour connecter et intégrer des applications et des données sur site et dans le cloud.
Dell EMC Cloud for Microsoft Azure Stack : Solution pour déployer des services Azure sur site avec des fonctionnalités de stockage et de
gestion de Dell EMC.
Cloud Hypride
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Avantages:
- Flexibilité et évolutivité : Le cloud hybride offre une flexibilité accrue en
permettant aux entreprises de déplacer des charges de travail entre le cloud
public et le cloud privé en fonction des besoins changeants en matière de Inconvénients:
capacité et de performance.
Complexité de gestion : Intégrer et gérer des environnements de cloud public
et privé peut être complexe. Les entreprises doivent souvent utiliser des outils
- Sécurité et confidentialité : Les entreprises peuvent utiliser le cloud privé pour de gestion spécifiques pour gérer les ressources et les charges de travail dans
des données sensibles ou critiques, tout en exploitant les capacités de calcul et les deux environnements.
de stockage évolutives du cloud public pour les charges de travail moins Coûts élevés : La mise en place et la gestion d'un environnement de cloud
sensibles. hybride peuvent être coûteuses. Les entreprises doivent investir dans des
solutions de gestion, des connexions réseau sécurisées et des compétences
- Optimisation des coûts : Le cloud hybride permet aux entreprises de techniques pour maintenir l'infrastructure.
maximiser l'utilisation des ressources existantes dans leur environnement sur Dépendance aux fournisseurs : Les entreprises utilisant un cloud hybride
site tout en utilisant les services économiques de stockage et de calcul du cloud dépendent souvent de plusieurs fournisseurs de services cloud, ce qui peut
public pour les charges de travail temporaires ou évolutives. augmenter la complexité et la dépendance aux tiers.
Risques de sécurité accrus : La sécurité des données peut être plus complexe
- Conformité réglementaire : Les entreprises qui doivent respecter des dans un environnement de cloud hybride en raison de la nécessité de maintenir
réglementations strictes en matière de protection des données ou de localisation la conformité et la protection des données à la fois dans le cloud public et
des données peuvent utiliser le cloud hybride pour maintenir le contrôle sur les privé.
données sensibles tout en profitant des avantages du cloud public. Intégration des applications : Les applications existantes peuvent nécessiter
des modifications ou des adaptations pour fonctionner de manière transparente
dans un environnement de cloud hybride. L'intégration des applications peut
- Gestion unifiée : Les solutions de gestion de cloud hybride permettent souvent nécessiter du temps et des ressources supplémentaires.
une gestion unifiée des ressources informatiques à travers les environnements
de cloud public et privé, simplifiant ainsi les opérations et les processus de Latence et performances variables : Les performances des applications
gestion. peuvent varier en fonction de la localisation des données et des serveurs dans
les environnements de cloud public et privé, ce qui peut entraîner une latence
et des temps de réponse variables.
- Redondance et reprise après sinistre : Le cloud hybride peut également être
utilisé pour mettre en place des stratégies de redondance et de reprise après
sinistre en utilisant à la fois des infrastructures sur site et des services cloud
publics pour garantir la disponibilité et la continuité des opérations.
LES 3 PRINCIPAUX TYPES DE SOLUTIONS : SAAS, PAAS, IAAS.
La classification SPI, qui signifie « Service Provider Interface », propose de diviser les
services de Cloud Computing en trois couches : Infrastructure, Plateforme et Logiciel.
Cette hiérarchie représente un niveau d'abstraction croissant de l'infrastructure sous-
jacente. Les services des couches supérieures ignorent les détails des couches inférieures,
reflétant la réalité où les services utilisent souvent des fonctionnalités des couches sous-
jacentes.
La suite de cette partie décrit les différentes couches constitutives du modèle SPI, allant
des couches d’abstraction les plus hautes vers les plus basses, permettant ainsi de mettre
en évidence le rôle des couches proches de l’infrastructure.
SaaS « Software as a Service »
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La couche haute Software as a Service (SaaS) regroupe des services rendus accessibles aux utilisateurs finaux (application web,
application mobile, bureau, . . .). Ces services sont hébergés à distance : La majeure partie de leur code source, est exécutée à distance sur
les infrastructures des fournisseurs de services.
Les avantages d’un tel modèle de service sont nombreux, comme le fait que la complexité liée au déploiement d’un service ainsi que sa
maintenance sont masquées à l’utilisateur final.
Les exigences en matière de matériel informatique sont aussi plus basses, car une partie de l’exécution du service est délocalisée sur
l’infrastructure distante appartenant au fournisseur.
L’utilisateur final bénéficie d’une garantie de qualité de service sans avoir à investir dans du matériel informatique spécialisé et
performant, et en cas de pannes le contrat de garantie prévoit les indemnités que le fournisseur versera à l’utilisateur.
SaaS signifie qu’on vend `a l’entreprise un service de traitement des données au sein de l’entreprise. On parle d’opérateur de service (et
non plus d’éditeur de logiciel) pour désigner le fournisseur SaaS.
SaaS « Software as a Service »
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Dans ce type de service, des applications sont mises à la
disposition des consommateurs.
Les applications peuvent être manipulées à l'aide d'un navigateur
web, et le consommateur n'a pas à se soucier d'effectuer des
mises à jour, d'ajouter des patches de sécurité et d'assurer la
disponibilité du service.
Gmail est un exemple de tel service.
Il offre aux consommateurs un service de courrier électronique
et le consommateur n'a pas à se soucier de la manière dont le
service est fourni.
D'autres exemples de logiciels mis à disposition en SaaS sont
Google Apps, Office Web Apps, Adobe Creaitve Cloud ou
LotusLive (IBM).
PaaS Platform as a Service
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Dans ce type de service, situé juste au-dessus du précédent, le système d'exploitation et les outils d'infrastructure sont sous
la responsabilité du fournisseur. Le consommateur a le contrôle des applications et peut ajouter ses propres outils. La
situation est analogue à celle de l'hébergement web où le consommateur loue l'exploitation de serveurs sur lesquels les
outils nécessaires sont préalablement placés et contrôlés par le fournisseur.
La différence étant que les systèmes sont mutualisés et offrent une grande élasticité - capacité de s'adapter
automatiquement à la demande, alors que dans une offre classique d'hébergement web l'adaptation fait suite à une
demande formelle du consommateur
Il désigne qu’on dispose d’une plateforme capable d’accueillir les applications de l’entreprise et tous les environnements
et outils de gestion et de test. L’environnement est prêt à l’emploi, fonctionnel et performant, y compris en production ;
l’infrastructure hébergée étant totalement transparente.
PaaS Platform as a Service
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La couche intermédiaire Platform as a Service regroupe des services qui ciblent les concepteurs de services logiciels. Les
fournisseurs de PaaS fournissent des plates-formes logicielles aux concepteurs de service, qui sont livrées avec des interfaces de
programmation dédiées (API) pouvant accueillir et exécuter des services de Cloud Computing.
En utilisant les services de la couche PaaS, le travail des concepteurs est simplifié, car une grande partie de la complexité liée à la
prise en main des aspects liés à l’infrastructure est masquée derrière l’API exposée par le fournisseur PaaS.
De cette manière, le processus de développement d’un service logiciel est simplifié, car un concepteur qui utilise une plateforme
PaaS ne fait que fournir du code source au fournisseur PaaS, qui en retour s’occupe de le déployer sous la forme d’un service, et de
le rendre accessible aux utilisateurs au moyen d’un terminal
En 1999 salesforce.com fut le premier hébergeur de Cloud, suivi en 2002 par Amazon qui proposa un ensemble d'hébergement
d'application et de stockage. Amazon développa ses services en 2005 (Amazon Web Services) et en 2006 (Elastic Compute Cloud ou
EC2).
En 2007, Google, IBM et des universités lancèrent un projet de recherche sur le Cloud qui permit de lui faire gagner en popularité et
en consistance.
En 2009 c’est là que la réelle explosion du Cloud survint avec l'arrivée sur le marché de sociétés comme Google (Google App Engine),
Microsoft (Microsoft Azure), IBM (IBM Smart Business Service), Sun (Sun Cloud) et Canonical Ltd (Ubuntu Enter- prise Cloud).
Depuis, le cloud n'a cessé de croître : en 2013, les dépenses mondiales en services cloud étaient estimées à 47 milliards de dollars.
Nous sommes en 2017, ce chiffre a plus que doubler puisqu’il a atteint 122.5 milliards de dollars. Ces chiffres ne feront que croitre à
mesure que les entreprises investissent dans des services cloud pour créer de nouvelles offres compétitives.
EN QUOI CONSISTE LA RESPONSABILITÉ PARTAGÉE ?
Vous l’aurez compris, la force d’AWS, et de tout service Cloud, est de décharger le client de la gestion des
couches basses du parc informatique.
Très bien, mais que se passe-t-il lors d’une panne ou d’une faille de sécurité ?
Eh bien, cela dépend du service AWS utilisé, ainsi que du type de panne dont il est question. On parle ainsi d’un
modèle de responsabilité partagée.
Prenons le simple exemple où nous déléguons à AWS absolument toute la gestion des serveurs et des bases de
données. Nous n’avons aucun contrôle sur ces composants., notre seule action possible se résume à mettre à jour
le code PHP du site web. Dans ce cas-là, s’il y a une faille de sécurité sur la version Linux de la machine
hébergeant notre site web, c’est clairement à la charge d’AWS de corriger cette faille.
Si toutefois il y a une vulnérabilité dans notre code PHP, la tâche de correction nous incombe. Notre site web
repose sur notre capacité à sécuriser le code applicatif, mais également sur la capacité d’AWS à maintenir un
serveur à jour, dans un datacenter protégé, et ainsi de suite...
D’où la notion de responsabilité partagée.
La responsabilité d’AWS diffère d’un service à un autre(par exemple, entre Amazon S3 et Amazon RDS). La
règle d’or à retenir est que si vous avez la main dessus, c’est à votre charge.
RESUME
Si le cloud est difficile à saisir pour beaucoup de gens, c’est parce que c’est un terme très large qui englobe beaucoup de concepts. Je vous propose pour commencer de retenir les termes
suivants, qui font tous partie de la grande famille du cloud :
IaaS (Infrastructure as a Service) : un prestataire vous fournit un accès à tout ou partie de son infrastructure technique, c’est-à-dire à ses serveurs. C’est ce que faisait Amazon à ses tout
débuts dans l'histoire que je viens de vous raconter (ils font d'autres services cloud aussi, maintenant).
Analogie : imaginez que vous faites un voyage à travers les États-Unis avec 3 amis. Vous avez besoin d’une voiture ; vous faites donc appel à un service de location de voitures. Si la
voiture a un problème technique, vous devrez juste la ramener chez le loueur et on vous en donnera une autre. Ce n'est pas à vous de régler les problèmes de moteur de la voiture.
Avec un IaaS, vous déléguez donc la gestion de ces problèmes matériels. En revanche, si d’autres amis décident de se joindre à votre voyage en cours de route, il faudra demander vous-
même d’autres voitures pour transporter tout ce petit monde.
PaaS (Platform as a Service) : non seulement on vous fournit un accès à l’infrastructure, mais on s’occupe aussi de gérer le nombre de machines nécessaires pour que votre application
fonctionne bien quelle que soit la charge de trafic. On vous donne aussi accès à des fonctionnalités comme par exemple des bases de données, des serveurs de cache, des serveurs d’e-
mail…
Analogie : reprenons notre voyage à travers les États-Unis avec un groupe d’amis. Avec un PaaS, vous ne louez plus directement les voitures : vous embauchez les services d’une personne
responsable de vérifier si le voyage se déroule toujours dans les meilleures conditions (appelons cette personne le “concierge”).
Si 3 nouveaux amis vous rejoignent en cours de route, le concierge s’en apercevra et louera une seconde voiture sans que vous ayez besoin de le demander. Si d’un coup 20 nouveaux amis
se joignent à votre voyage, il remplacera les voitures par un bus qu’il affrétera spécialement pour vous.
C’est exactement ce que fait un PaaS comme AWS : il vérifie que les visiteurs qui vont sur votre site le font dans les meilleures conditions. Il rajoute ou retire des serveurs en fonction du
trafic. Vous pourriez presque lui demander des rafraîchissements quand vous avez soif !
SaaS (Software as a Service) : on vous fournit l’accès à un logiciel sous forme de service. Avant, vous deviez installer le logiciel sur votre machine (ex. : Microsoft Office). Aujourd’hui,
le logiciel se présente sous la forme d’une application web (qui n’est rien d’autre qu’une sorte de super site web !). Vous devez juste vous rendre à une adresse et vous pouvez l’utiliser
(ex. : Microsoft Office 365, Google Workspace…).
L'ÉVOLUTION DU CLOUD COMPUTING : RÉSEAUX ET SERVEURS,
INTERNET ET VIRTUALISATION, SERVICES GÉRÉS DANS LE CLOUD.
L'évolution du Cloud Computing a été façonnée par plusieurs innovations majeures dans les domaines suivants :
Réseaux et Serveurs : L'amélioration des infrastructures réseau et des capacités des serveurs a joué un rôle crucial dans le développement du
Cloud Computing. Des réseaux à haut débit et des serveurs puissants ont permis d'optimiser la connectivité et la performance, facilitant ainsi le
stockage et l'accès aux données à partir de différentes localisations.
Internet : L'expansion et la fiabilité d'Internet ont été des facteurs déterminants. La généralisation d'une connectivité rapide et stable a ouvert la
voie à des services basés sur le Cloud, permettant aux utilisateurs d'accéder à des applications et des données à distance sans dépendre
uniquement des ressources locales.
Virtualisation : La virtualisation a révolutionné la gestion des ressources informatiques. En permettant la création de machines virtuelles sur un
même serveur physique, la virtualisation a optimisé l'utilisation des ressources matérielles, améliorant ainsi l'efficacité opérationnelle et
réduisant les coûts.
Services Gérés dans le Cloud : L'évolution ultime a été la transition vers des services gérés dans le Cloud. Plutôt que de simplement fournir
des ressources informatiques, les fournisseurs de services Cloud proposent désormais une variété de solutions, telles que des plates-formes, des
logiciels, des bases de données, et même des services d'intelligence artificielle, qui sont gérés et accessibles à distance.
Cette évolution a transformé la manière dont les entreprises gèrent leurs infrastructures informatiques. Les avantages du Cloud Computing
incluent la flexibilité, la scalabilité, l'accessibilité à distance, la réduction des coûts et la possibilité d'accéder à des technologies de pointe sans
avoir à investir massivement dans des infrastructures locales.
LES ARCHITECTURES DU CLOUD
les architectures du cloud se déclinent en différentes approches, notamment les architectures "single purpose" (à
objectif unique) et "multitâches", ainsi que l'architecture orientée service (soa).
L'Architecture Orientée Service est une approche plus large et conceptuelle. Dans une SOA :
Les services sont des unités autonomes de fonctionnalité, souvent distribuées et interconnectées.
Ces services communiquent entre eux via des interfaces standardisées et peuvent être assemblés pour créer des applications plus complexes.
La SOA favorise la réutilisation, la flexibilité et l'interopérabilité des services.
L'utilisation de standards tels que les services web (Web Services) et les protocoles comme SOAP (Simple Object Access Protocol) et REST (Representational State Transfer) est
courante dans une architecture orientée service.
Chaque approche a ses avantages et ses inconvénients, et le choix dépend souvent des besoins spécifiques d'une application ou d'un système particulier. Certaines applications peuvent tirer
parti d'architectures "Single Purpose" pour une optimisation spécifique, tandis que d'autres peuvent préférer l'approche polyvalente de l'architecture multitâches. La SOA, en revanche, offre
une flexibilité importante pour intégrer des services divers et créer des applications modulaires.
Architecture Single purpose
Une architecture cloud "single purpose" se concentre sur l'exécution d'une seule tâche ou fonctionnalité spécifique, ce qui la
rend hautement spécialisée pour répondre à un besoin particulier. Voici quelques exemples d'architectures cloud "single
purpose" :
1.Système de gestion des bases de données (DBaaS) : Une architecture cloud dédiée à la gestion des bases de données
peut être considérée comme "single purpose". Elle se concentre uniquement sur le stockage, la gestion et l'accès aux bases
de données, offrant des services comme Amazon RDS (Relational Database Service) ou Azure SQL Database.
2.Serveur de médias en streaming : Une architecture cloud conçue spécifiquement pour le streaming de médias, comme
Netflix, Spotify ou YouTube, est un exemple de "single purpose". Ces plateformes se concentrent uniquement sur la diffusion
de contenus multimédias aux utilisateurs.
3.Système de messagerie et de communication : Des services cloud comme Slack, Microsoft Teams ou Discord offrent des
fonctionnalités de messagerie et de communication en ligne. Leur architecture est optimisée pour gérer les messages, les
canaux, les appels et les collaborations en temps réel.
4.Service de traitement d'images ou de vidéos : Les architectures cloud utilisées pour le traitement d'images ou de vidéos,
telles que les services de reconnaissance faciale, de vision par ordinateur ou de montage vidéo automatisé, sont des
exemples de "single purpose". Ces systèmes se concentrent sur des algorithmes et des processus spécifiques pour traiter les
médias.
5.Système de traitement des paiements : Les passerelles de paiement en ligne telles que Stripe ou PayPal fournissent des
architectures cloud spécialisées dans le traitement des transactions financières de manière sécurisée et efficace.
Chacune de ces architectures cloud "single purpose" est conçue pour répondre à un besoin spécifique de manière optimale,
en offrant des fonctionnalités et des performances hautement spécialisées dans leur domaine d'application.
EXAMINONS LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS DES DEUX APPROCHES
D'ARCHITECTURE DU CLOUD : "SINGLE PURPOSE" (À OBJECTIF UNIQUE) ET "MULTITÂCHES",
AINSI QUE DE L'ARCHITECTURE ORIENTÉE SERVICE (SOA).
Inconvénients :
Manque de flexibilité : L'architecture est moins flexible pour s'adapter à de nouvelles tâches ou fonctionnalités sans modifications significatives.
Difficulté d'intégration : Intégrer plusieurs composants spécialisés peut devenir complexe, car ils peuvent ne pas avoir été conçus pour fonctionner ensemble.
.
Architecture "Multitâches" :
Une architecture cloud "multitâche" est conçue pour gérer plusieurs types de charges de travail ou fonctions au sein d'un même environnement cloud. Voici
quelques exemples d'architectures cloud multitâches :
1. Plateforme de développement et déploiement d'applications (PaaS) : Les plateformes PaaS, telles que Google App Engine, Microsoft Azure App Service et
Heroku, permettent aux développeurs de créer, déployer et exécuter divers types d'applications, y compris des applications web, mobiles et d'entreprise, sur une
même infrastructure cloud.
2. Infrastructure as a Service (IaaS) avec diverses charges de travail : Les services IaaS, comme Amazon Web Services (AWS), Microsoft Azure et Google Cloud
Platform, offrent des environnements cloud où les utilisateurs peuvent déployer et gérer une variété de charges de travail, y compris des machines virtuelles, des
bases de données, du stockage et des réseaux.
3. Environnements de cloud hybride ou multicloud : Les architectures cloud qui combinent des environnements locaux (sur site) avec des services cloud publics
et privés constituent également des exemples d'architectures multitâches. Ces environnements permettent aux entreprises de déployer des charges de travail
variées sur des infrastructures diverses en fonction de leurs besoins en matière de performance, de sécurité et de conformité.
4. Systèmes d'analyse de données et de Big Data : Les architectures cloud utilisées pour l'analyse de données et le traitement de Big Data, telles que Hadoop,
Spark et les entrepôts de données cloud, peuvent prendre en charge plusieurs types de tâches, y compris le traitement par lots, le traitement en temps réel,
l'analyse prédictive et plus encore.
5. Environnements de conteneurs orchestrés : Les plateformes de conteneurisation comme Kubernetes permettent de déployer et de gérer efficacement des
conteneurs contenant différentes charges de travail, telles que des microservices, des applications web, des bases de données, etc., au sein d'un même cluster
cloud.
Avantages :
Polyvalence : Les composants multitâches peuvent être réutilisés pour plusieurs fonctions, offrant une plus grande polyvalence.
Adaptabilité : Il est plus facile d'ajuster et de modifier la fonctionnalité sans changer fondamentalement la conception.
Partage des ressources : La possibilité de partager des ressources entre différentes tâches peut conduire à une utilisation plus efficace des ressources.
Inconvénients :
Complexité accrue : La conception multitâche peut être plus complexe, ce qui peut rendre la maintenance et la gestion plus difficiles.
Possibles compromis de performance : L'optimisation pour une tâche spécifique peut être compromise au profit de la polyvalence.
Architecture Orientée Service (SOA)
L'Architecture Orientée Service (SOA) est une approche de conception logicielle où les fonctionnalités sont organisées en services interopérables et
réutilisables. Les services sont des unités logiques autonomes qui exposent des fonctionnalités spécifiques et peuvent être appelés par d'autres
applications via des protocoles standard. Voici quelques exemples de services cloud basés sur une architecture orientée service (SOA) :
1.Service de gestion des identités et de l'authentification (IAM) : Les services IAM dans le cloud, tels que AWS Identity and Access Management (IAM)
et Azure Active Directory (AD), fournissent des fonctionnalités d'authentification, d'autorisation et de gestion des identités, qui peuvent être utilisées par
d'autres services et applications dans le cloud.
2.Service de messagerie et de file d'attente : Des services de messagerie basés sur une architecture SOA, comme Amazon Simple Queue Service
(SQS) et Google Cloud Pub/Sub, permettent aux applications de communiquer de manière asynchrone en utilisant des messages. Ces services sont
conçus pour être évolutifs, fiables et hautement disponibles.
3.Service de gestion des événements : Les services de gestion des événements, tels que AWS Lambda et Google Cloud Functions, permettent aux
développeurs de créer des fonctions serverless qui sont déclenchées par des événements. Ces services suivent le principe de l'architecture orientée
service en fournissant des fonctionnalités spécifiques qui peuvent être utilisées et intégrées dans d'autres applications.
4.Service de gestion des API (API Management) : Les plateformes de gestion des API, telles que AWS API Gateway et Azure API Management,
fournissent des fonctionnalités pour la création, la publication, la sécurisation et la surveillance des API. Ces services permettent aux organisations de
mettre en œuvre une architecture orientée service pour exposer leurs fonctionnalités métier via des interfaces de programmation standardisées.
5.Service de traitement des paiements : Les services de traitement des paiements dans le cloud, comme Stripe et PayPal, offrent des fonctionnalités de
traitement des transactions financières qui peuvent être intégrées dans des applications tierces via des API. Ces services suivent les principes de
l'architecture orientée service en exposant des fonctionnalités spécifiques liées aux paiements.
Avantages :
Réutilisation et Interopérabilité : La réutilisation des services et l'interopérabilité entre eux sont favorisées, permettant une intégration plus souple.
Modularité : Les services peuvent être développés et évolués indépendamment, améliorant la modularité de l'architecture.
Flexibilité et évolutivité : La SOA est flexible et évolutive, permettant l'ajout de nouveaux services ou la modification des services existants sans perturber
l'ensemble du système.
Inconvénients :
Complexité initiale : La conception initiale peut être complexe, nécessitant une planification minutieuse pour garantir la réussite du déploiement.
Gestion des services : La gestion et le suivi des nombreux services peuvent devenir complexes à mesure que le nombre de services augmente.
Les avantages de cloud computing
L’investissement de départ est bien moindre:
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Avec le cloud, il est possible de commencer avec une offre adaptée à des besoins modestes, et augmenter sa capacité
quand les besoins augmentent, souvent de manière instantanée.
Les services sont accessibles depuis n’importe où:
Avec une solution cloud :
•un salarié peut travailler de chez lui
•un manager peut suivre la performance de ses équipes, alors qu’il est en déplacement.
La collaboration est facilitée:
Les avantages en termes de mobilité couplés avec les nombreuses fonctionnalités en matière de collaboration dans le cloud
impliquent un travail en équipe plus efficace, même si les collaborateurs sont dans différentes parties du monde.
Prenons l’exemple d’une entreprise qui commercialise ses produits à une clientèle répartie dans toute la France.
Avec un CRM dans le cloud, il est par exemple possible de tenir une fiche client où toutes les interactions avec les différents
services de l’entreprise sont centralisées, même si ceux-ci sont à des milliers de kilomètres l’un de l’autre: le service
commercial en France, le SAV à l’étranger par exemple
Les avantages de cloud computing
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Pas besoin de se soucier des mises à jour
Pas besoin de se soucier de l'évolutivité du matériel
Le plan de reprise en cas de sinistre est géré par le fournisseur de services cloud
Une puissance de calcul et des possibilités de stockage presque illimitées
La protection des données est au cœur du système. Les données sont chiffrées et dupliquées dans différents
datacenters de façon à s’assurer qu’elles sont toujours accessibles.
Le travail collaboratif est également facilité. Les données et les logiciels étant accessibles depuis n’importe quel terminal
possédant les droits suffisants, il est possible de faire travailler ensemble des équipes séparées géographiquement en
utilisant des canaux sécurisés.
La migration d’une infrastructure locale vers une solution cloud n’est pas compliquée contrairement à certaines idées
reçues.
Les inconvénients de cloud computing
Les services peuvent être indisponibles
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En effet, les fournisseurs de services proposent un contrat de garantie de service, SLA en anglais, qui prévoit un certain
pourcentage de disponibilité du service dans le mois.
Par exemple, Amazon Web Services propose pour son offre IaaS EC2, une garantie de disponibilité de 99,99%.
Ils s’engagent donc à avoir moins de 5 minutes d’indisponibilité dans le mois.
Cependant, il arrive parfois que les périodes d’indisponibilité excèdent 5 minutes.
Pas d’Internet, pas de cloud
Il faut ajouter à cette problématique le fait que si vous utilisez des services cloud, et que l’accès Internet que vous contractez
auprès d’un FAI tombe, vous ne pourrez plus accéder à vos services. Les services nécessaires à votre activité dépendent de la
connexion internet. Une panne peut perturber votre organisation. Le manque de maîtrise de votre système informatique.