Vestibule Membraneux Et Voies Vestibulaires

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VESTIBULE

MEMBRANEUX ET VOIES
VESTIBULAIRES
Faculté de médecine d’Oran
Etablissement Hospitalo-Universitaire d’Oran
Service O.R.L
Professeur : MEHADJI
Maitre Assistant : Dr FERGOUG
Résidant : Dr SOLTANI
LE VESTIBULE
MEMBRANEUX
Plan de la question

I. GENERALITES : b. Le saccule :
2. Macules :
II. STRUCTURE DES PAROIS : a. Siège :
b. Constitution :
III. RAPPEL EMBRYOLOGIQUE : 3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux
avec la fenêtre ovale :
IV. ANATOMIE DESCRIPTIVE :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :
A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :
1. Les canaux utriculaires et sacculaires :
1. Description :
2. Le canal endolymphatique :
2. Crêtes ampullaires :
3. Le sac endolymphatique :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les
canaux osseux :

B. VESTIBULE :
1. Description :
a. L'utricule :
I. GENERALITES
C'est l'ensemble des cavités à paroi conjonctivo-
épithéliale qui supportent les éléments sensoriels de l'oreille
interne.

Ces cavités communiquent entre elles par des canaux et forment


un système clos rempli de liquide, l'endolymphe.

Logées dans le labyrinthe osseux qui les protège et dont elles


n'occupent qu'une partie de la cavité séparées de l'endoste par les
espaces péri-lymphatiques ; elles baignent dans la périlymphe.

La physiologie permet de diviser le labyrinthe membraneux en


deux parties :
--Labyrinthe postérieur, organe de l'équilibre qui comprend :

-l'utricule, le saccule, l’ensemble constituant le vestibule


membraneux

-les canaux semi-circulaires.

On y rattache le système endo lymphatique.

Et qui fera l’objet de notre conférence.

--Labyrinthe antérieur, organe de l'audition. C'est le canal


cochléaire.
--Labyrinthe postérieur, organe de l'équilibre qui comprend :

-l'utricule, le saccule, l’ensemble constituant le vestibule


membraneux

-les canaux semi-circulaires.

On y rattache le système endo lymphatique.

Et qui fera l’objet de notre conférence.

--Labyrinthe antérieur, organe de l'audition. C'est le canal


cochléaire.
II. STRUCTURE DES PAROIS
Couche conjonctive périphérique ou membrane propria :

--la face interne se différencie en une mince membrane


basale ;

--la face externe tapissée par des cellules endothéliales.


Couche épithéliale interne :

--Simple, cubique ou pavimenteuse, différencie en


zone sensorielle.

--Ces zones comprennent : cellule soutien, cellule


sensorielle ciliée, une membrane anhiste extra cellulaires.

--Cette membrane détermine une unité fonctionnelle :

-Les macules utriculaires et


saculaires.

-Les crêtes ampulaires des canaux


de constitution voisine.
III. RAPPEL EMBRYOLOGIQUE
 La couche épithéliale interne provient de l’ectoderme :

--qui s’épaissit en placode auditive.

--Puis s’invagine.

--Et abouti à une vésicule auditive noyée dans le


mésoderme.
 Le labyrinthe postérieur :

--Les canaux proviennent d’une évagination au niveau de


l’extrémité dorsale de la vésicule en forme de demi-
disques creux, au centre de ceux-ci les deux faces s’accolent
puis se résorbe.
IV. ANATOMIE DESCRIPTIVE
A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
Ils occupent l'intérieur des canaux osseux, dont ils ont les
mêmes directions, longueurs et configurations ; mais ils ne les
remplissent qu'incomplètement. Leur calibre est environ le quart,
du calibre osseux.
Ils présentent aussi deux extrémités :
--une extrémité ampullaire ;
--une autre extrémité non ampullaire.
Les canaux supérieur et postérieur ont une extrémité non
ampullaire commune avec un canal commun.
Ils s'ouvrent tous dans l'utricule.
A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
--Sur un petit repli osseux transversal de forme semi-lunaire.

--Situé à la partie antérieure de chaque ampoule près de l'entrée


dans l'utricule.

--Perpendiculaire à l'axe du canal :

-les crêtes externes sont dans des plans parallèles,

-les crêtes postérieure d'un côté et supérieure de l'autre


côté sont dans des plans parallèles.
A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
Une couche de cellules épithéliales faite de cellules de soutien
et de cellules sensorielles disposées régulièrement en mosaïque.
La microscopie électronique permet de distinguer deux types de
cellules sensorielles :

-cellules de type I, dont le corps piriforme est en grande


partie enclos dans une terminaison nerveuse caliciforme ;

-cellules de type II, cylindriques, dont la base est en


relation avec de petites terminaisons nerveuses.

Ces deux groupes de cellules possèdent à leur sommet des


cils dont on distingue deux types :

-un seul kinocil par cellule ;

-des stéréociles qui sont des prolongements


cellulaires implantés dans la cuticule.
Une couche de cellules épithéliales faite de cellules de soutien
et de cellules sensorielles disposées régulièrement en mosaïque.
La microscopie électronique permet de distinguer deux types de
cellules sensorielles :

-cellules de type I, dont le corps piriforme est en grande


partie enclos dans une terminaison nerveuse caliciforme ;

-cellules de type II, cylindriques, dont la base est en


relation avec de petites terminaisons nerveuses.

Ces deux groupes de cellules possèdent à leur sommet des


cils dont on distingue deux types :

-un seul kinocil par cellule ;

-des stéréociles qui sont des prolongements


cellulaires implantés dans la cuticule.
Une membrane extracellulaire : la cupule. C'est une masse
gélatineuse homogène dont :

--une extrémité est fixe, au niveau de l'épithélium


sensoriel ;

--l'autre extrémité décrit des mouvements angulaires en


restant au contact de la paroi opposée de l'ampoule.
La crista neglecta, appelée aussi parfois 4e crête ou crête
accessoire, siège dans l'ampoule du canal postérieur, près de
l'utricule ; Elément vestigial, elle a une structure identique à celle
des crêtes ampulaires mais très réduite.
A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
--Disposé excentriquement dans la lumière du canal osseux dont
il longe la paroi convexe.

--A distance des autres parois du canal, relié à celles-ci par des
travées fibreuses :

-soit simples filaments,

-soit véritables membranes, revêtues par endroits de


cellules de type endothélial.

--L'espace péri-labyrinthique des canaux prend l'aspect de tissu


aréolaire.
A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
Au large dans le vestibule osseux, l'utricule et le saccule
se présentent comme deux vésicules déportées vers la paroi
osseuse interne.
A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
Occupe les parties supérieure et postérieure du vestibule
osseux, de forme complexe ; peut être décomposée en deux
segments :

Segment antérieur :

--Le principal, car supporte la macule.

--De forme ovoïde.

--Situé en haut et en avant.

--Au contact de la fossette elliptique en dedans.

--Les ampoules des canaux supérieur et latéral s'implantent


directement sur lui par leur base sessile.
Segment postérieur :

--Situé en arrière et en dedans.

--Constitué par la convergence :

-du canal commun des canaux supérieur et postérieur ;

-de l'extrémité non ampullaire du canal latéral ;

-de l'extrémité ampullaire du canal postérieur par


l'intermédiaire d'un fin canalicule ;

-de la branche utriculaire du canal endolymphatique.


A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
Nettement plus petit que l'utricule ; de forme sphérique, aplati
transversalement ; situé :

--En bas, en avant et en dedans Contre la fossette


hémisphérique en dedans.

--Sur le plancher du vestibule, en particulier sur la portion


initiale de la lame spirale.

--Sous l'extrémité antérieure de l'utricule, à laquelle il


adhère.

Il donne :

--En arrière : le canal utriculaire, branche du canal


endolymphatique.

--En bas : le ductus réunions, qui le relie au canal


cochléaire.
A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
Macule utriculaire ou lapillus :

--sur le plancher et la paroi antérieure du segment


antérieur de l'utricule ;

--en forme de cuiller ; l'ensemble se rapproche d'un plan


horizontal.

Macule sacculaire ou sagitta :

--sur la face profonde du saccule ;

--dans un plan sagittal.


A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
--Epithélium identique à celui des crêtes ampullaires.

--La membrane extracellulaire s'appelle ici membrane otolithique


ou membrane statoconiale. Cette masse gélatineuse a la
particularité de contenir une multitude de petits éléments
d'apparence cristalline, les otolithes ou statoconies. Ce sont des
cristaux de carbonate de calcium (calcite).L'excitation
physiologique serait la pesanteur.
A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
L'espace péri-lymphatique entoure utricule et saccule :

--virtuel au niveau de la face interne de ces cavités ;

--particulièrement développé en regard de la fenêtre ovale


où il constitue là citerne périotique vestibulaire, véritable
réservoir de périlymphe.
Le tissu conjonctif péri-lymphatique :

--II amarre le vestibule membraneux à l'endoste et constitue des


mésos aux pédicules vasculaires.

--Totalement absent au niveau de la citerne, en regard de la fenêtre


ovale notamment.

--Il constitue un fin tractus au niveau des canaux et de la face interne


de l'utricule et du saccule, reliant l'endoste à la membrana propria.

--Et une épaisse lame horizontale interposée entre saccule en bas et


utricule en haut :

-soutenant, en sautoir, une grosse portion de l'utricule


(région maculaire),

-étendue de la crête osseuse vestibulaire à la partie


de la face externe située juste au-dessus de la fenêtre ovale.
A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
De grand intérêt pour la chirurgie platinaire.

-- L'utricule est le rapport principal, dans sa région maculaire :

-à 0,5 mm du bord platinaire supérieur ;

-descend oblique en bas et en dedans, en s'éloignant de la


platine mais plus en avant qu'en arrière:

-à 1,5 mm du pôle postéro-inférieur de la platine.

--Le saccule répond au pôle antéro-inférieur de la platine, restant


à environ 1 mm de celle-ci.
A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
--Ils naissent de la face postérieure du saccule, et de la face
interne de l'utricule.

--Se dirigent en haut et en arrière ;

--Se réunissent en Y pour former le canal endolymphatique.

--Le canal utriculaire s'abouche dans l'utricule par une fente très
mince après avoir longé la paroi interne de l'utricule. Le segment
terminal du canal est ainsi séparé de la cavité utriculaire par une
sorte de languette qui constitue la valvule-endolymphatique de
Bast.
A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
--La portion initiale du canal, ou sinus, dilatée, se situe dans la
cavité vestibulaire. Puis le canal se rétrécit au niveau de la partie
initiale de l'aqueduc du vestibule avant de se dilater de nouveau
pour se continuer avec le sac.

-longueur totale : 4 mm,

-diamètre : 0,8mm au niveau du sinus, 0,17 mm au niveau


de la portion la plus étroite appelée isthme.
A. CANAUX SEMI-CIRCULAIRES :

1. Description :
2. Crêtes ampullaires :
a. Siège :
b. Constitution :
c. Rapports avec les canaux osseux :

B. VESTIBULE :

1. Description :
a. L'utricule :
b. Le saccule :
2. Macules :
a. Siège :
b. Constitution :
3. Rapports péri-lymphatiques :
4. Rapports du vestibule membraneux avec la fenêtre ovale :

C. SYSTÈME ENDOLYMPHATIQUE :

1. Les canaux utriculaires et sacculaires :


2. Le canal endolymphatique :
3. Le sac endolymphatique :
Est la portion distale du système endolymphatique et
constitue un prolongement intracrânien du labyrinthe membraneux.
De forme ovalaire, il mesure (Anson),

--en longueur, de 7 à 16 mm,

--en largeur, de 5 à 10 mm.

La portion proximale du sac a une surface rugueuse, aspect lié aux


nombreux plis .de la muqueuse. Elle est intra-osseuse, située dans
la partie distale dilatée, de l'aqueduc du vestibule. Elle se projette
dans la concavité du canal postérieur.
La plus grande partie du sac est lisse, extrapétreuse, reposant sur la
face postéro-supérieure du rocher au niveau de la fossette
unguéale, dans un dédoublement de la dure-mère.
LES VOIES
VESTIBULAIRES
Plan de la question

b. Rapports du VIII avec les


GENERALITES : parois de l’espace :
RAPPEL EMBRYOLOGIQUE : c. Rapports du VIII avec les
A. LES VOIES PERIPHERIQUES : éléments de l’espace :
3. Dans le conduit auditif interne :
B. LES VOIES CENTRALES :
a. Aux parois du conduit :
ANATOMIE DESCRIPTIVE : b. Le fond du conduit auditif
A. LE VIIIème NERF CRANIEN : interne :
1. Généralités : c. Contenu du conduit auditif
interne :
2. Origine apparente : d. Rapports du conduit auditif
3. Trajet : interne :
4. Terminaison : B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :
a. Nerf cochléaire : 1. Les branches vestibulaires :
2. Les noyaux vestibulaires :
b. Nerf Vestibulaire :
a. Situation :
5. Systématisation : b. Constitution du complexe
Les voies vestibulaires Périphériques : nucléaire vestibulaire :
a. Les voies afférentes de c. Connexions commissurales inter-
nucléaires :
d. Systématisation des noyaux
l'équilibration : vestibulaires :
b. Les voies efférentes : 3. Connexion des noyaux vestibulaires :
 RAPPORTS : a. Les connexions médullaires :
1. A l’origine : b. Les connexions
cérébelleuses :
2. Dans l’espace ponto-cérébélleux : c. Les connexions avec les
a. Rapport du VIII avec les noyaux oculomoteurs :
éléments du d. Connexions avec la formation
pédicule acoustico- réticulée :
facial : e. Connexions avec le cortex
cérébral :
INTERET D’ETUDE :
I. GENERALITES
Leur segment périphérique est représenté par le nerf
auditif, VIIIème paire crânienne, formée par la réunion anatomique
de deux nerfs physiologiquement distincts :

--Le nerf cochléaire ;

--Le nerf vestibulaire, voie essentiellement réflexe de


l'équilibration, mais qui fournit aussi au cortex une
représentation consciente de l'orientation céphalique.

Leur segment central possède également des relais et des voies


distinctes.
II. RAPPEL EMBRYOLOGIQUE
A. LES VOIES PERIPHERIQUES :

--Dérivent de la placode auditive et sont d'origine épiblastique.

--La vésicule auditive se constitue au 25e jour aux dépens de la placode auditive.

--A la face ventrale de la vésicule :


-Apparaissent rapidement deux amas cellulaires, ébauches du ganglion spiral
(Corti).
-L'ébauche du ganglion vestibulaire (Scarpa) apparaît au même niveau quelques
jours plus tard.

--Au 30e jour, les deux ganglions sont individualisés :

--II faut remarquer :


-Que les voies périphériques suivent l'évolution de l'oreille interne. Leur
morphogenèse est achevée avec le 70ème jour.
-Que la crête ganglionnaire ne participe pas à leur formation, contrairement à
l'embryogenèse des nerfs crâniens voisins (VII).
B. LES VOIES CENTRALES :

Suivent l'évolution de la plaque neurale (gouttière neurale, tube


neural) et sont donc d'origine ectoblastique.
III. ANATOMIE DESCRIPTIVE
A. LE VIIIème NERF CRANIEN :

Improprement appelé nerf auditif, mieux dénommé nerf stato-


acoustique, il représente les voies cochléo-vestibulaires périphériques
constituées essentiellement par les premiers neurones.
1. Généralités :

Le VIII est formé :

--Du nerf cochléaire : large, aplati, représentant classiquement les deux


tiers antéro-internes du nerf.

--Du nerf vestibulaire : plus grêle, arrondi, constituant classiquement le


tiers postéro-externe du nerf, son calibre est en fait au moins égale à celui
du nerf cochléaire.

Sa longueur est de 24 mm environ, son calibre de 4 mm, inférieur à celui du V.

II est entièrement intracrânien.


2. Origine apparente :

Elle est bulbo- protubérantielle externe

--Les deux portions du VIII naissent, accolées, de la fossette latérale du


bulbe, à l’extrémité latérale du sillon bulbo- protubérantiel, en dehors du
VII bis.

--Les fibres cochléaires sont situées au dessous et en dedans des fibres


vestibulaires.

--Les deux nerfs sont fusionnés dés leur émergence, leur corps est
cylindrique.
3. Trajet :

 Le VIII traverse l'espace ponto-cérébelleux :

--Dans sa plus grande largeur (15 mm) :


-De l'angle ponto-cérébelleux à l'entrée du conduit auditif interne.
-Se dirigeant presque transversalement en dehors, un peu oblique en
haut et en avant.

--Le VIII se creuse en gouttière à concavité supérieure et présente une légère


torsion spiroïde.

--A ce niveau, un sillon souligne la démarcation entre le nerf vestibulaire et le nerf


cochléaire.

--II constitue, avec le VII, le VII bis et les vaisseaux labyrinthiques, le pédicule
acoustico-facial.
3. Trajet : (Suite)

Le VIII pénètre dans le conduit auditif interne :

--Au niveau de la face endocrânienne postérieure du rocher. .


-Après avoir glissé dans la gouttière osseuse, oblique en haut et en
avant qui précède le méat auditif interne.
-II parcourt le conduit auditif interne sur 8 mm environ.

--II est déprimé en gouttière à concavité postéro-supérieure, où reposent le


VII et le VII bis.
-Les fibres vestibulaires sont postéro-inférieures aux fibres
cochléaires.

--A ce niveau existe une anastomose entre VII bis et VIII.


4. Terminaison :

Au fond du conduit auditif interne, en s'épanouissant en ses


branches terminales :
a. Nerf cochléaire :

Antéro-interne, volumineux, il se renfle et tamise ses fibres en


s'enroulant sur lui-même, à travers le crible spiroïde de la base du modiolus
(fossette cochléaire).
b. Nerf Vestibulaire :

 Postéro-externe arrondie.

--Il présente à ce niveau le ganglion vestibulaire (de Scarpa).

 Et se divise en trois troncs (Hovelacque) :

--Vestibulaire supérieur, origine :


-Du nerf utriculaire, le plus volumineux;
-Du nerf ampullaire supérieur;
-Du nerf ampullaire externe qui franchissent la fossette utriculaire ou
elliptique.

--Ampullaire postérieur, qui s'engage dans le foramen singulare (de Morgagni).

--Vestibulaire inférieur ou nerf sacculaire, adhérant au tronc du nerf cochléaire, qui se


dirige vers la fossette sacculaire ou hémisphérique.
b. Nerf Vestibulaire : (Suite)

 Chacun de ces rameaux atteint sa tache criblée correspondante sans traverser les espaces péri-
lymphatiques, en raison de l'adhérence du labyrinthe osseux et du labyrinthe membraneux à ce
niveau :

--Le nerf utriculaire traverse la tache criblée de la fossette elliptique et aboutit à la macule
utriculaire, à la face inférieure de l'utricule (lapillus).

--Le nerf sacculaire traverse la tache criblée de la fossette hémisphérique, et, aboutit à la
macule sacculaire située à la face interne du sàccule (sagitta).

--Le nerf ampullaire postérieur traverse la tache criblée ampullaire postérieure et se distribue à
la crête ampullaire correspondante.

--Les nerfs ampullaires supérieur et latéral traversent la tache criblée ampullaire supéro-
externe, en avant de la fossette elliptique, et aboutissent aux crêtes ampullaires
correspondantes.

 Les fibres vestibulaires se terminent au pôle basal des cellules ciliées dès macules et des crêtes
ampullaires, après avoir perdu leur myéline.
5. Systématisation :

En fait, le VIII est à la fois le vecteur des voies afférentes


sensorielles et celui, de découverte plus récente, des voies efférentes non
sensorielles.
Les voies vestibulaires Périphériques :

Elles comprennent :

a. Les voies afférentes de l'équilibration :

Protoneurones unissant les cellules maculaires et les crêtes ampullaires aux


noyaux vestibulaires bulbo-protubérantiels.
Leur corps cellulaire est situé dans le ganglion vestibulaire. Ce sont des cellules
bipolaires dont les fibres dendritiques proviennent de l'épithélium sensoriel, et dont les
fibres axoniques gagnent, dans la tronc du nerf vestibulaire, les noyaux centraux. Il
existe environ 20 000 fibres myélinisées afférentes.

b. Les voies efférentes :

Elles constituent le faisceau efférent de Petroff et Gacek. Elles naîtraient du


système réticulé au voisinage des noyaux vestibulaires. Ses fibres se distribuent aux
cellules sensorielles, à raison d'une fibre efférente pour 60 fibres afférentes sensorielles.
 RAPPORTS :
1. A l’origine :

2. Dans l’espace ponto-cérébélleux :

a. Rapport du VIII avec les éléments du pédicule


acoustico-facial :

b. Rapports du VIII avec les parois de l’espace :

c. Rapports du VIII avec les éléments de l’espace :

3. Dans le conduit auditif interne :

a. Aux parois du conduit :

c. Le fond du conduit auditif interne :

d. Contenu du conduit auditif interne :

e. Rapports du conduit auditif interne :


Le VIII répond :

 En dedans : A la partie externe du sillon bulbo-protubérantiel d'où


émergent :

--Le VII et le VII bis, presque au contact du VIII, à la partie


interne de la fossette latérale du bulbe.

--Le VI, très interne, occupant la fossette pyramidale sus-


olivaire.

 En haut :

--Directement, au bord inférieur du pédoncule cérébelleux


moyen, qui fait suite à l'extrémité antéro-latérale de la
protubérance.

--En haut et en dedans, aux racines du V, qui émergent de la


protubérance.
 En arrière :

--Au flocculus du cervelet.


--Au plexus choroïdien latéral de Luschka.
Ces deux formations saillent en avant et viennent se placer à la face
ventrale du VIII.

 En bas : De dedans en dehors :

--Au sillon collatéral antérieur du bulbe avec l'émergence


pré-olivaire du XII, lointaine.

--Au cordon latéral du bulbe.

--Au sillon collatéral postérieur, qu'il surplombe, avec


l'émergence 'des nerfs mixtes (il est séparé du IX, le plus
élevé des nerfs mixtes, par le flocçulus et le plexus
choroïde).

--Au corps restiforme ou pédoncule cérébelleux inférieur.


1. A l’origine :

2. Dans l’espace ponto-cérébélleux :

a. Rapport du VIII avec les éléments du pédicule


acoustico-facial :

b. Rapports du VIII avec les parois de l’espace :

c. Rapports du VIII avec les éléments de l’espace :

3. Dans le conduit auditif interne :

a. Aux parois du conduit :

c. Le fond du conduit auditif interne :

d. Contenu du conduit auditif interne :

e. Rapports du conduit auditif interne :


II répond :

--Au VII et ou VII bis, dont la direction est transversale :

--A l'artère labyrinthique.

--A une artériole, branche du tronc basilaire, destinée au


VII.

--Aux veines labyrinthiques, souvent multiples, qui se


jettent dans le sinus pétreux inférieur dès leur émergence
du conduit auditif interne.

--Aux méninges : le VIII possède une gaine piale propre


et un manchon arachnoïdien qu'il partage avec le VII et le
VII bis.
1. A l’origine :

2. Dans l’espace ponto-cérébélleux :

a. Rapport du VIII avec les éléments du pédicule


acoustico-facial :

b. Rapports du VIII avec les parois de l’espace :

c. Rapports du VIII avec les éléments de l’espace :

3. Dans le conduit auditif interne :

a. Aux parois du conduit :

c. Le fond du conduit auditif interne :

d. Contenu du conduit auditif interne :

e. Rapports du conduit auditif interne :


En arrière et en dedans : II s'éloigne de l'angle ponto-cérébelleux, entre :

--En dedans, le bulbe, la protubérance et le pédoncule cérébelleux


moyen ;

--En dehors, l'hémisphère cérébelleux et le flocculus.

 En avant et en dehors : II se rapproche du tiers moyen de la face


endocrânienne postérieure du rocher qu'il atteint en avant du conduit auditif
interne.

En haut : II répond à l'hémisphère cérébelleux qui s'avance en avent.

En bas : II est proche de la masse latérale et du tubercule de l'occipital qu'il


surplombe de quelques millimètres. C'est là un repère chirurgical important.
1. A l’origine :

2. Dans l’espace ponto-cérébélleux :

a. Rapport du VIII avec les éléments du pédicule


acoustico-facial :

b. Rapports du VIII avec les parois de l’espace :

c. Rapports du VIII avec les éléments de l’espace :

3. Dans le conduit auditif interne :

a. Aux parois du conduit :

c. Le fond du conduit auditif interne :

d. Contenu du conduit auditif interne :

e. Rapports du conduit auditif interne :


Les nerfs : Le VIII est l'élément moyen de l'éventail nerveux de l'espace,

--Le V, très antérieur, plus haut situé, ascendant, gagne l'incisure


trigéminale du bord supérieur du rocher.

--Les nerfs mixtes, postérieurs, plus bas situés, gagnent


horizontalement le trou déchiré postérieur en passant en arrière du
tubercule occipital.

 Les vaisseaux : L'artère cérébelleuse antéro-inférieure branche du tronc


basilaire, est un rapport intime mais variable.
1. A l’origine :

2. Dans l’espace ponto-cérébélleux :

a. Rapport du VIII avec les éléments du pédicule


acoustico-facial :

b. Rapports du VIII avec les parois de l’espace :

c. Rapports du VIII avec les éléments de l’espace :

3. Dans le conduit auditif interne :

a. Aux parois du conduit :

c. Le fond du conduit auditif interne :

d. Contenu du conduit auditif interne :

e. Rapports du conduit auditif interne :


Le conduit auditif interne met en communication le
labyrinthe avec la fosse cérébrale postérieure. Il contient le
paquet acoustico-facial et le pédicule vasculaire de l'oreille
interne. Il est fait d'os très dense, entouré d'os plus ou moins
spongieux.

II est creusé dans l'épaisseur du rocher.

Le porus ou méat du conduit auditif interne s'ouvre sur la face


endocrânienne postérieure du rocher à l'union du tiers interne-
tiers moyen, plus près de son bord supérieur que du bord
inférieur.
1. A l’origine :

2. Dans l’espace ponto-cérébélleux :

a. Rapport du VIII avec les éléments du pédicule


acoustico-facial :

b. Rapports du VIII avec les parois de l’espace :

c. Rapports du VIII avec les éléments de l’espace :

3. Dans le conduit auditif interne :

a. Aux parois du conduit :

c. Le fond du conduit auditif interne :

d. Contenu du conduit auditif interne :

e. Rapports du conduit auditif interne :


 Le méat auditif interne.

 Le conduit auditif interne.


1. A l’origine :

2. Dans l’espace ponto-cérébélleux :

a. Rapport du VIII avec les éléments du pédicule


acoustico-facial :

b. Rapports du VIII avec les parois de l’espace :

c. Rapports du VIII avec les éléments de l’espace :

3. Dans le conduit auditif interne :

a. Aux parois du conduit :

c. Le fond du conduit auditif interne :

d. Contenu du conduit auditif interne :

e. Rapports du conduit auditif interne :


--Sépare le conduit de l'oreille interne.

--Est formé par une cloison osseuse mince divisée en deux étages par la crête
falciforme, en :

-Un étage supérieur, étroit, subdivisé par une crête verticale (Bill's
bar) en :

+Un orifice antérieur.


+Une fossette postérieure.

-Un étage inférieur : plus large lui aussi, subdivisé par une crête,
mousse, en :

+Une fossette antérieure, la fossette chocléaire.


+Une fossette postérieure, présentant les orifices sacculaires.
+Le foramen singulaire de Morgani, livre passage au nerf
ampulaire postérieur.
1. A l’origine :

2. Dans l’espace ponto-cérébélleux :

a. Rapport du VIII avec les éléments du pédicule


acoustico-facial :

b. Rapports du VIII avec les parois de l’espace :

c. Rapports du VIII avec les éléments de l’espace :

3. Dans le conduit auditif interne :

a. Aux parois du conduit :

b. Le fond du conduit auditif interne :

c. Contenu du conduit auditif interne :

d. Rapports du conduit auditif interne :


Les méninges.

les éléments nerveux :

--Le nerf stato-acoustique, l'élément le plus volumineux, forme une


gouttière à concavité antéro-supérieure ; La division macroscopique
s'effectue dès l'entrée dans le conduit en :

-Une branche antérieure cochléaire qui se dirige vers le


crible spiroïde creusé à l'intérieur du modiolus.

-Une brancha postérieure vestibulaire plus grêle. Ce nerf


présente sur son trajet, tout près du fond du conduit auditif
interne, un assez gros ganglion, sous forme de renflement
grisâtre, tranchant assez mal sur la coloration ivoire du nerf :
c'est le ganglion vestibulaire (de Scarpa).

--Le nerf facial est l'élément le plus haut situé. Il est accompagné du
nerf intermédiaire (de Wrisberg) qui est sous-jacent et postérieur.

--Anastomose acoustico-faciale.
 Les artères :

--L'artère labyrinthique ou auditive interne.


Elle est unique dans la moitié des cas; il peut exister
parfois deux et même quelquefois trois artères à destinée
labyrinthique.

--L'artère cérébelleuse antéro-inférieure peut former une


boucle qui s'introduit dans le conduit auditif interne.

--Une à trois veines accompagnent le système artériel.


1. A l’origine :

2. Dans l’espace ponto-cérébélleux :

a. Rapport du VIII avec les éléments du pédicule


acoustico-facial :

b. Rapports du VIII avec les parois de l’espace :

c. Rapports du VIII avec les éléments de l’espace :

3. Dans le conduit auditif interne :

a. Aux parois du conduit :

b. Le fond du conduit auditif interne :

c. Contenu du conduit auditif interne :

d. Rapports du conduit auditif interne :


La paroi inférieure du conduit auditif interne est séparée de la fosse jugulaire par la
traînée cellulaire sous-labyrinthique. Plus en arrière, passe la traînée rétro-labyrinthique inférieure.

--La poroi supérieure : Une épaisse couche osseuse sépare le conduit auditif interne de
la fosse cérébrale moyenne. Le toit de cette région forme une aire lisse et régulière,
légèrement déprimée, qui tranche sur les saillies irrégulièrqs de l'eminentia arcuata et
de la région géniculée que l'on découvre en premier lorsque l'on fait un abord sus-
pétreux du rocher. Cet os dont l'épaisseur mesure de 4 à 7 mm est soit dense, soit
traversé par quelques cellules faisant partie des traînées sus-labyrinthiques.

--La paroi postérieure du conduit auditif interne entre essentiellement en rapport avec
la face endocrânienne postérieure de la pyramide pétreuse et par son intermédiaire
avec la fosse cérébelleuse.
De plus, cette paroi postérieure est séparée de la corticale externe de la mastoïde par
les canaux semi-circulaires. On peut ainsi l'aborder par voie translabyrinthique, en
passant entre le canal facial en avant et le sinus latéral en arrière.

--La paroi antérieure du conduit auditif interne est en rapport avec le premier tour de
spire de la cochlée.

Le carrefour cellulaire de la pointe du rocher vers lequel convergent les différentes


traînées cellulaires se trouve en avant, un peu au-dessus et en dedans du conduit auditif
interne. Le canal carotidien est un rapport lointain, très en dedans.
B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

1. Les branches vestibulaires :

2. Les noyaux vestibulaires :

a. Situation :
b. Constitution du complexe nucléaire vestibulaire :
c. Connexions commissurales inter-nucléaires :
d. Systématisation des noyaux vestibulaires :

3. Connexion des noyaux vestibulaires :

a. Les connexions médullaires :


b. Les connexions cérébelleuses :
c. Les connexions avec les noyaux oculomoteurs :
d. Connexions avec la formation réticulée :
e. Connexions avec le cortex cérébral :
B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

Dès son entrée dans le sillon bulbo-protubérantiel, les fibres


vestibulaires de premier ordre (protoneurones) prennent une direction
dorsale et interne pour se glisser entre le pédoncule cérébelleux inférieur
(corps restiforme) et la racine descendante du V.
B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

1. Les branches vestibulaires :

2. Les noyaux vestibulaires :

a. Situation :
b. Constitution du complexe nucléaire vestibulaire :
c. Connexions commissurales inter-nucléaires :
d. Systématisation des noyaux vestibulaires :

3. Connexion des noyaux vestibulaires :

a. Les connexions médullaires :


b. Les connexions cérébelleuses :
c. Les connexions avec les noyaux oculomoteurs :
d. Connexions avec la formation réticulée :
e. Connexions avec le cortex cérébral :
Les fibres vestibulaires se dirigent vers le noyau vestibulaire latéral,
abandonnent quelques faisceaux de fibres destinées à l'archéo-cervelet puis
dès leur entrée dans le complexe nucléaire vestibulaire, se scindent en deux
branches ascendante et descendante.

Ces branches ascendante et descendante émettent des collatérales qui prennent


une direction transverse pour pénétrer dans leur territoire cible :

--pour la branche ascendante : le noyau vestibulaire supérieur et la


partie supérieure du noyau vestibulaire latéral,

--pour la branche descendante : les noyaux vestibulaires médian et


descendant.
B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

1. Les branches vestibulaires :

2. Les noyaux vestibulaires :

a. Situation :
b. Constitution du complexe nucléaire vestibulaire :
c. Connexions commissurales inter-nucléaires :
d. Systématisation des noyaux vestibulaires :

3. Connexion des noyaux vestibulaires :

a. Les connexions médullaires :


b. Les connexions cérébelleuses :
c. Les connexions avec les noyaux oculomoteurs :
d. Connexions avec la formation réticulée :
e. Connexions avec le cortex cérébral :
Ils contiennent les corps cellulaires des neurones
vestibulaires de deuxième ordre (deutoneurones).
B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

1. Les branches vestibulaires :

2. Les noyaux vestibulaires :

a. Situation :
b. Constitution du complexe nucléaire vestibulaire :
c. Connexions commissurales inter-nucléaires :
d. Systématisation des noyaux vestibulaires :

3. Connexion des noyaux vestibulaires :

a. Les connexions médullaires :


b. Les connexions cérébelleuses :
c. Les connexions avec les noyaux oculomoteurs :
d. Connexions avec la formation réticulée :
e. Connexions avec le cortex cérébral :
Ces noyaux forment un ensemble ou complexe nucléaire vestibulaire
situé :

--sous le plancher et l'angle externe du quatrième ventricule,

--au niveau protubérantiel inférieur et bulbaire supérieur.

Ce complexe nucléaire entre en rapport :

--en haut : avec le noyau moteur du V et le pédoncule cérébelleux


supérieur,

--en bas : avec le noyau solitaire et le noyau cunéiforme,

--en dedans : le noyau du VI et le genou du facial,

--en dehors : le pédoncule cérébelleux inférieur (corps restiforme),

--en avant : le noyau sensitif et la racine descendante du V.


B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

1. Les branches vestibulaires :

2. Les noyaux vestibulaires :

a. Situation :
b. Constitution du complexe nucléaire vestibulaire :
c. Connexions commissurales inter-nucléaires :
d. Systématisation des noyaux vestibulaires :

3. Connexion des noyaux vestibulaires :

a. Les connexions médullaires :


b. Les connexions cérébelleuses :
c. Les connexions avec les noyaux oculomoteurs :
d. Connexions avec la formation réticulée :
e. Connexions avec le cortex cérébral :
Cet ensemble est formé de quatre noyaux principaux :

Le noyau vestibulaire supérieur (de Beteherew) au


niveau de l'angle latéral du quatrième ventricule.
La plupart des fibres issues de ce noyau supérieur
emprunte le faisceau longitudinal médian homo-latéral pour
gagner les noyaux oculo-moteurs.
Le noyau vestibulaire médian (ou triangulaire ou de
Schwalbe) situé juste sous le plancher du quatrième
ventricule, au niveau de l'aile blanche externe, contre le
noyau du VI.
De ce noyau partent :

--des fibres ascendantes qui croisent la ligne


médiane pour rejoindre le faisceau
longitudinal médian controlatéral puis les noyaux
oculo- moteurs,

--des fibres descendantes qui forment le faisceau


vestibulo-spinal médian.
 Le noyau vestibulaire descendant (de Roller). Situé en
dehors du noyau médian, il descend plus bas.

De ce noyau partent des fibres à destination cérébelleuse.


Le noyau vestibulaire latéral (de Deiters), situé à
l'angle externe du complexe, entre le noyau supérieur et le noyau
descendant.
Ce noyau vestibulaire latéral ne reçoit pratiquement pas
de collatérale, du nerf vestibulaire et n'est donc pas un
véritable noyau vestibulaire primaire. II donne naissance
au faisceau vestibulo-spinal latéral.
Des groupes accessoires sont rattachés à ce complexe
nucléaire vestibulaire : noyaux interstitiels du nerf
vestibulaire entre les racines du nerf vestibulaire, les
groupes cellulaires f, x, y, z.

Le noyau du toit ou noyau fastigial est situé en dehors


de l'aire vestibulaire, dans le vermis cérébelleux, au-
dessus de l'olive cérébelleuse.

Ses connexions directes avec la terminaison du nerf


vestibulaire le font rattacher au complexe nucléaire vestibulaire.
B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

1. Les branches vestibulaires :

2. Les noyaux vestibulaires :

a. Situation :
b. Constitution du complexe nucléaire vestibulaire :
c. Connexions commissurales inter-nucléaires :
d. Systématisation des noyaux vestibulaires :

3. Connexion des noyaux vestibulaires :

a. Les connexions médullaires :


b. Les connexions cérébelleuses :
c. Les connexions avec les noyaux oculomoteurs :
d. Connexions avec la formation réticulée :
e. Connexions avec le cortex cérébral :
Les structures vestibulaires des deux côtés sont
coordonnées par :

--D'une part, des relations commissurales directes entre


les noyaux symétriques,

--D'autre part, des connexions indirectes passant soit par


la formation réticulée, soit par le cervelet.
B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

1. Les branches vestibulaires :

2. Les noyaux vestibulaires :

a. Situation :
b. Constitution du complexe nucléaire vestibulaire :
c. Connexions commissurales inter-nucléaires :
d. Systématisation des noyaux vestibulaires :

3. Connexion des noyaux vestibulaires :

a. Les connexions médullaires :


b. Les connexions cérébelleuses :
c. Les connexions avec les noyaux oculomoteurs :
d. Connexions avec la formation réticulée :
e. Connexions avec le cortex cérébral :
La topographie précise des sites de terminaison du nerf
vestibulaire a pu être précisée chez le singe et le chat pour les
fibres originaires de chaque plage sensorielle périphérique
(cupules et macules) :

--la projection du système des canaux se fait


essentiellement dans les noyaux, vestibulaires supérieur et
médian, ainsi que dans le cervelet ;

--la projection du système otolithique s'effectue dans le


noyau descendant.
B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

1. Les branches vestibulaires :

2. Les noyaux vestibulaires :

a. Situation :
b. Constitution du complexe nucléaire vestibulaire :
c. Connexions commissurales inter-nucléaires :
d. Systématisation des noyaux vestibulaires :

3. Connexion des noyaux vestibulaires :

a. Les connexions médullaires :


b. Les connexions cérébelleuses :
c. Les connexions avec les noyaux oculomoteurs :
d. Connexions avec la formation réticulée :
e. Connexions avec le cortex cérébral :
Les deutoneurones vestibulaires ont des connexions
multiples avec des afférences sensorielles et les structures
motrices permettant de participer à l'équilibration en contrôlant et
coordonnant les mouvements réflexes du tronc, du cou, des
membres et des yeux.
B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

1. Les branches vestibulaires :

2. Les noyaux vestibulaires :

a. Situation :
b. Constitution du complexe nucléaire vestibulaire :
c. Connexions commissurales inter-nucléaires :
d. Systématisation des noyaux vestibulaires :

3. Connexion des noyaux vestibulaires :

a. Les connexions médullaires :


b. Les connexions cérébelleuses :
c. Les connexions avec les noyaux oculomoteurs :
d. Connexions avec la formation réticulée :
e. Connexions avec le cortex cérébral :
Elles sont assurées par deux faisceaux qui se terminent au niveau de la corne
antérieure de la moelle. Ils contribuent au contrôle des muscles du tronc, des membres
et du cou.

Le faisceau vestibulo-spinal latéral : Issu du noyau vestibulaire latéral :


--est exclusivement homolatéral ;
--et se répartit à tous les étages de la moelle ;
--il a une action excitatrice sur les muscles extenseurs et inhibitrice
sur les muscles fléchisseurs.

 Le faisceau vestibulo-spinal médian :


--provient du noyau médian ;
--a une distribution bilatérale ;
--se destine surtout à la moelle cervicale et thoracique haute pour
les motoneurones des muscles du cou et du dos.
B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

1. Les branches vestibulaires :

2. Les noyaux vestibulaires :

a. Situation :
b. Constitution du complexe nucléaire vestibulaire :
c. Connexions commissurales inter-nucléaires :
d. Systématisation des noyaux vestibulaires :

3. Connexion des noyaux vestibulaires :

a. Les connexions médullaires :


b. Les connexions cérébelleuses :
c. Les connexions avec les noyaux oculomoteurs :
d. Connexions avec la formation réticulée :
e. Connexions avec le cortex cérébral :
Elles comportent des voies afférentes et des voies
efférentes, en rapport essentiellement avec l'archéo-cerebellum
(lobe floculo-nodulaire).

 Connexions vestibulo-cérébelleuses :
Elles sont de deux types :

--DIRECTES : constituées par des fibres issues de


la branche ascendante du nerf vestibulaire. Elles
empruntent le pédoncule cérébelleux inférieur et
gagnent le noyau fastigial.

--INDIRECTES : les fibres font relais surtout dans


le noyau vestibulaire descendant avant de gagner le
noyau du toil.
Connexions cérébélo-vestibulaires :
Elles naissent de l'ecorce archéo-cérébelleuse et gagnent les
noyaux vestibulaires par deux voies :

--Une voie directe, homolatérale,

--une voie indirecte, après relais dans le noyau fastigial et


gagnent les noyaux vestibulaires des deux côtés.

Il existe un double courant de liaison étroite entre le cervelet et


les noyaux vestibulaires avec une organisation somato-topique
très précise des noyaux cérébelleux et vestibulaires.
B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

1. Les branches vestibulaires :

2. Les noyaux vestibulaires :

a. Situation :
b. Constitution du complexe nucléaire vestibulaire :
c. Connexions commissurales inter-nucléaires :
d. Systématisation des noyaux vestibulaires :

3. Connexion des noyaux vestibulaires :

a. Les connexions médullaires :


b. Les connexions cérébelleuses :
c. Les connexions avec les noyaux oculomoteurs :
d. Connexions avec la formation réticulée :
e. Connexions avec le cortex cérébral :
Le faisceau longitudinal médian (bandelette longitudinale postérieure) assure les connexions
directes.

Il constitue un vaste faisceau d'association étendu depuis la commissure blanche postérieure en


haut jusqu'à la moelle cervicale en bas.

Les connexions des noyaux vestibulaires avec les noyaux de l'oculomotricité sont assurées par les
faisceaux vestibulo-mésencéphaliques directs et croisés qui se distribuent :

--aux noyaux oculomoteurs,


--aux noyaux de Cajal et de Darkschewitsch situés au voisinage du diencéphale.

SYSTÉMATISATION :

Le noyau vestibulaire supérieur ne se distribue qu'aux noyaux oculomoteurs


homolatéraux et principalement à ceux qui ont une fonction verticale et rotatoire.

Le noyau médian a une distribution bilatérale et symétrique régissant les mouvements


horizontaux.

Les noyaux vestibulaires descendant et latéral ne jouent qu'un rôle oculomoteur mineur.

Les connexions indirectes. Elles sont multineuronales. Elles évitent le faisceau longitudinal
médian et ont des relais cérébelleux ou réticulaires.
B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

1. Les branches vestibulaires :

2. Les noyaux vestibulaires :

a. Situation :
b. Constitution du complexe nucléaire vestibulaire :
c. Connexions commissurales inter-nucléaires :
d. Systématisation des noyaux vestibulaires :

3. Connexion des noyaux vestibulaires :

a. Les connexions médullaires :


b. Les connexions cérébelleuses :
c. Les connexions avec les noyaux oculomoteurs :
d. Connexions avec la formation réticulée :
e. Connexions avec le cortex cérébral :
A côté des connexions directes, les noyaux vestibulaires
peuvent influencer les structures du système nerveux central par
la formation réticulée.

Cette formation réticulée joue un rôle important dans le


nystagmus.

De plus, elle assure des connexions avec les noyaux


sympathiques, le noyau ambigu, le noyau solitaire, expliquant les
manifestations neuro-végétatives des vertiges.
B. CENTRES ET VOIES VESTIBULAIRES :

1. Les branches vestibulaires :

2. Les noyaux vestibulaires :

a. Situation :
b. Constitution du complexe nucléaire vestibulaire :
c. Connexions commissurales inter-nucléaires :
d. Systématisation des noyaux vestibulaires :

3. Connexion des noyaux vestibulaires :

a. Les connexions médullaires :


b. Les connexions cérébelleuses :
c. Les connexions avec les noyaux oculomoteurs :
d. Connexions avec la formation réticulée :
e. Connexions avec le cortex cérébral :
L'existence d'une voie vestibulo-corticale semble
indiscutable mais son trajet reste mal connu.

Cette voie vestibulo-corticale ne paraît pas emprunter le même


trajet que les voies cochléaires centrales.

Il existerait une voie par la bandelette longitudinale postérieure et


le thalamus.

La projection se ferait dans des régions où convergent également


des influx proprioceptifs.
IV. INTERET D’ETUDE
A. INTERET ANATOMIQUE :

C’est l’intérêt des rapports du labyrinthe postérieur avec


l’oreille moyenne, les cavités mastoïdienne, les méninges,
l’espace ponto-cérébélleux.
B. INTERET PHSIOLOGIQUE:

Disposition des canaux semis circulaires dans l’espace


conditionnant la sensation d’équilibre.
C. INTERET PATHOLOGIQUE:

--Toute la pathologie vertigineuse.

--Les traumatismes du rocher


D. Explorations :

--Les examens vestibulaires.

--Les tests caloriques.


Merci

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