Presentation Plan Comptable
Presentation Plan Comptable
Presentation Plan Comptable
GENERALITES,
STRUCTURE,
CONTENU ET
FONCTIONNEMENT
DES COMPTES
GENERALITES
Le SYSCOHADA révisé est un système comptable harmonisé qui s’applique aux pays
membres de l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des
Affaires). Il a été introduit pour remplacer le SYSCOA (Système Comptable Ouest
Africain) et est entré en vigueur le 1er janvier 2018 12. Le SYSCOHADA révisé a
introduit plusieurs changements, notamment l’obligation pour les entités cotées en
bourse et celles qui sollicitent un financement par appel public à l’épargne de
présenter leurs comptes en IFRS 1. Le système allégé a été supprimé, et le TAFIRE a
été remplacé par le Tableau des Flux de Trésorerie
STRUCTURE DU PLAN DE
COMPTES
Les composantes du résultat sont, d’une part, les classes 6 et 7 enregistrant les charges et les produits des activités
ordinaires et, d’autre part, la classe 8 réservée aux comptes des charges et des produits hors activités ordinaires :
Classe 6 : comptes de charges des activités ordinaires (charges d’exploitation et charges financières) ;
Classe 7 : comptes de produits des activités ordinaires (produits d’exploitation et produits financiers) ;
Classe 8 : comptes des autres charges et des autres produits (participations des travailleurs, subventions d’équilibre,
etc.). Les comptes à terminaison impaire désignent les charges et ceux à terminaison paire les produits.
II. Comptabilité des engagements hors bilan et Comptabilité analytique de gestion
Constat
La codification du Système comptable OHADA est aménagée de sorte à
établir des constantes et des parallélismes susceptibles d'aider à mémoriser
et à comprendre les comptes.
Parallélismes entre charges et produits liés aux activités ordinaires
Le plan de comptes du Système comptable OHADA est l'ensemble des comptes définis et identifiés par un numéro et
un intitulé. Toute entité non financière exerçant des activités au sein de l'espace économique formé par les Etats-
Parties, dit espace OHADA, doit recourir au plan de comptes normalisés dont la liste figure dans le Système
comptable OHADA. Au demeurant, la codification de base du Système comptable OHADA est limitée, dans la mesure
où les comptes divisionnaires atteignent au plus quatre chiffres. En vertu des dispositions du présent Acte Uniforme, le
plan de comptes de chaque entité doit être suffisamment détaillé pour permettre l'enregistrement des opérations.
Lorsque les comptes prévus par le Système comptable OHADA ne suffisent pas à l’entité pour enregistrer
distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires.
Inversement, si les comptes prévus par le Système comptable OHADA s'avéraient trop détaillés par rapport aux
besoins de l’entité, elle peut les regrouper dans un compte global de même niveau, plus contracté, à condition que le
regroupement ainsi opéré puisse au moins permettre l'établissement des états financiers annuels dans les conditions
prescrites.
SECTION 3 : Liste des comptes
CONTENU ET FONCTIONNEMENT DES COMPTES
CLASSE 1 : COMPTES DE RESSOURCES DURABLES
Les comptes de la classe 1 enregistrent les ressources de financement mises à la disposition de l’entité de façon
durable et permanente par les associés et les tiers.
COMPTE 101 : Capital social
Le Capital social traduit le montant des valeurs apportées par les associés. Dans les sociétés, le capital initial
correspond à la valeur des apports (nature ou espèces) effectués par les associés à la création de l’entité tels qu'ils
figurent dans les statuts. Il est divisé en actions ou parts d'une même valeur nominale.
Au cours de la vie sociale, le capital peut, sur décision des organes compétents, être augmenté ou diminué pour
diverses raisons, notamment : apports et/ou retraits de capital, affectation de résultats et incorporation de
réserves. Pour certaines sociétés, la loi prévoit la limitation de la responsabilité des associés à l'égard des
créanciers sociaux en fixant le montant minimum du capital social.
Fonctionnement
Le compte 101 – CAPITAL SOCIAL est crédité du montant : – des apports initiaux ; – des augmentations de
capital en espèces, en nature ou en réserves (déduction faite des primes liées au capital social)
par le débit du compte 46 – Apporteurs Associés et Groupe, pour les apports en espèces ou en nature, pour les sociétés de
personnes et GIE ;
ou par le débit du compte 109 Apporteurs capital souscrit, non appelé, pour les sociétés de capitaux ;
ou par le débit du compte 13 – Résultat net de l'exercice, pour l'incorporation de ce poste au capital.
Le compte 101 — CAPITAL SOCIAL est débité des réductions de capital décidées par les Assemblées générales
d'associés
par le crédit du compte 12 – Report à nouveau, pour l'absorption des pertes antérieures reportées ;
ou par le crédit du compte 109 Apporteurs, capital souscrit non appelé dans le cas de renonciation d’une partie du capital non
libéré ;
ou par le crédit du compte 46 – Apporteurs, Associés et Groupe, dans le cas du remboursement d'une partie du capital.
Les comptes de la classe 1
augmentent au crédit et diminuent
au débit
CLASSE 2 : COMPTES D'ACTIF IMMOBILISÉ
L'actif immobilisé correspond aux emplois durables rendus nécessaires par l’objet économique et financier de
l’entité que constituent ses « activités ordinaires ». Les immobilisations représentent les biens et valeurs destinés à
rester durablement dans l’entité : les immobilisations incorporelles, corporelles et financières.
Les comptes de la classe 4 retracent les relations de l’entité avec les tiers. Ils servent donc à comptabiliser les
dettes et les créances de l’entité à l'exclusion de celles inscrites respectivement dans les comptes de ressources
stables et les comptes d'actif immobilisé. Figurent également dans la classe 4 les comptes de régularisation qui
sont utilisés pour répartir les charges et les produits dans le temps, de manière à rattacher à un exercice
déterminé toutes les charges et tous les produits qui le concernent effectivement.
Les produits sont généralement pris en compte lorsqu'une augmentation des retombées économiques, liée à une
augmentation d'actif ou à une diminution de passif, s'est produite et qu'elle peut être mesurée de façon fiable. La
comptabilisation des produits résultant de contrats avec les clients doit traduire le transfert à un client du contrôle
d'un bien ou d'un service pour le montant auquel le vendeur s’attend à avoir droit. En général, le transfert est opéré
à la date de livraison du bien ou de l’achèvement de la prestation de service. Les comptes de la classe 7 enregistrent
les produits liés à l'activité ordinaire de l’entité. Ils résultent en principe de la vente de biens ou de services, de la
production de biens ou de services non encore vendus ou livrés à soi-même. Doivent être rattachés à l'exercice, tous
les produits le concernant effectivement et ceux-là seulement. A la clôture de l'exercice, ces produits donnent
éventuellement lieu à régularisation.