Cours de Thermodynamyque 12
Cours de Thermodynamyque 12
Cours de Thermodynamyque 12
THERMODYN AMIQU
E
SOMAIR
E
1. QUELQUES DEFINITIONS
• Par convention, tout ce qui rentre dans le système est compté positivement,
tout ce qui y sort compté négativement
CHAPITRE 1: INTRODUCTION ET DEFENITIONS
- système ouvert: il peut échanger avec l’extérieur de la matière et de l’énergie.
Les variables d’état ne sont toujours pas indépendantes, certaines d’entre elles
peuvent être liées par une relation appelée équation d’état du type :
f(P,V,T,…) = 0
CHAPITRE 1: INTRODUCTION ET DEFENITIONS
L’exemplele plus connu est celui du GAZ PARFAIT, pour lequel la pression
P, le volume V, la température T et le
nombre de moles (n) sont liés par la relation :
PV – nRT = 0
Il suffit donc, pour définir l’état d’une certaine quantité de gaz parfait, de connaître la
valeur de deux des trois variables puisque celle de la troisième en résulte.
CHAPITRE 1: INTRODUCTION ET DEFENITIONS
VI. Fonction d’état :
..t
Souvent, on peut réaliser des transformations entre un état 1 (état initial) et un état 2 (état
final) de plusieurs façons différentes, c.à.d en empruntant des chemins différents. En général,
la variation f , entre l’état 1 et l’état 2, d’une fonction f dépend du chemin suivi.
Il existe en thermodynamique des fonctions f(P,V,T,…) liées aux variables d'état dont les
variations f au cours d'une transformation sont indépendantes du chemin suivi.
Ces fonctions sont dites fonctions d'état :
f12 = f2 - f1 quelque soit le chemin suivi
Notions mathématiques:
• Soit une fonction f(x,y), continue dans un domaine d’étude.
( : dérivée partielle de f calculée par rapport à x à y constante
( : dérivée partielle de f calculée par rapport à y à x constante
Son état à un instant t est déterminé par la connaissance de deux variables d’état indépendantes. Cet état peut
ainsi être représenté par un point dans l’un des digrammes suivants :
P
P V B(VB, TB)
B (PB,VB) B (PB,TB)
PB A(VA, TA)
V T T
VA VB TA TA TB
TB
Diagramme de Clapeyron Diagramme (P,T) Diagramme (V,T)
CHAPITRE 1: INTRODUCTION ET DEFENITIONS
Dans le diagramme de Clapeyron:
L’état A Est caractérisé par les variables thermodynamiques
spontanée
Quasi-statique
CHAPITRE 1: INTRODUCTION ET DEFENITIONS
A. Transformation réversible
Une transformation est dite réversible si on peut inverser le sens
d’évolution c’est à dire « revenir en arrière » et que le sytstème repasse
exactement par les mêmes états d’équilibre
B. Transformation irréversible
C’est une transformation (brutale, Spontanée) qui ne répond pas au
critère précédent. C’est le cas si les états intermédiaires ne sont pas des états
d’équilibre.
CHAPITRE 1: INTRODUCTION ET DEFENITIONS
T1 T2 Tf Tf
CHAPITRE 1: INTRODUCTION ET DEFENITIONS
C. Transformations Particulières :
Transformation Isochore Transformation Isobare
P P
État 2
État 1 État 2
État 1
V V1 V2 V
C’est une transformation au
C’est une transformation au cours de
cours de laquelle le volume
demeure laquelle la pression
demeure constant (V = Cste).
.constante (P = Cste)
CHAPITRE 1: INTRODUCTION ET DEFENITIONS
Transformation Isotherme
(Cas du gaz Parfait) Transformation Cyclique
P
P
P1 - État 1
État 2
P2 - État 1=État 2
V V
V1 V2
C’est une transformation au cours de laquelle la Pour ce type transformation l’état final
température demeure constante (T = Cste). est identique à l’état initial.
Transformation Adiabatique :
C’est une transformation au cours de laquelle le système n’échange pas de chaleur
avec le milieu extérieur.
CHAPITRE 1: INTRODUCTION ET DEFENITIONS
A B
Q
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
il peut y avoir variation de température sans qu’il y ait échange de chaleur
(Q = 0; dT 0). C’est le cas des transformations adiabatiques.
Paroi adiabatique
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
Capacité thermique :
La quantité de chaleur échangée dQ pour une variation de température dT d’un
corps est propotionnelle à la masse m du corps et à sa chaleur massique c.
1
c ( ou Q = mcdT )
QdT
m
m étant la masse du système
c la chaleur massique à la température
T exprimée en [Jkg-1K-1].
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
1 Q
cv m dT Chaleur massique à volume constant
v
cp
m dT Chaleur massique à pression constante
1 Q
p
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
Chaleur massique à volume constant ou à pression constante :
Pour un système décrit par les trois variables P, V et T reliées par une loi d'état
f(P,V,T)=0, la quantité de chaleur reçue au cours d’une transformation
élémentaire s'écrit à l'aide de deux des trois variables sous la forme :
Q Q
QQ dT
Q Q
dP
dT dV
ou T P P T
T V V T
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
Qv m
c dTv
pour une transformation isochore (V = cste)
T1
T2
Qp m
c p dT pour une transformation isobare (P = cste)
T1
Nous supposerons dans ce qui suit (pour des raisons de simplicité) que
les quantités cv et cp sont constantes.
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
Remarques :
un échange de chaleur peut s’effectuer sans que la température varie
(Q 0; dT =
0). morceau de glace à 0°C (changement
Exemple : la fusion d’un
d’état d’un corps).
Remarque
La chaleur latente L est positive si l’état final est plus désordonnée que l’état initial
CHAPITRE 2: Equilibre thermique
IV.Équilibre thermique entre deux systèmes :
les systèmes évoluent
A B
EA EB
vers de nouveaux
d'équilibre états
E’A et E’B.
La cloisonest alors
dite
A B A B
diatherme
EA EB E’A E’B
Dans ce cas:
-Seuls les systèmes A et B évoluent vers deux états d’équilibre E’ A et E’B
identiques : A et B sont en équilibre thermique entre eux.
- Le système C n’évolue pas.
CHAPITRE 2: Equilibre thermique
Les trois systèmes évoluent vers de nouveaux états d'équilibre (identiques) E’’A
E’’B et E’’C.
Les trois systèmes sont en. équilibre thermique entre eux.
CHAPITRE 2: Equilibre thermique : principe zéro
T A= T C et T B= T C d’où T A= T B
CHAPITRE 2: Equilibre thermique : calorimétrie
Définition:
Une méthode utilisée est la méthode des mélanges dans laquelle les échanges
de chaleur se font à pression constante:
Un récipient contenant de l’eau est placé dans une enceinte adiabatique. Soit
M la masse de l’eau. La température initiale est T0.
On introduit dans l’eau un corps de masse m à la température T1 ( T1 ≠ T0).
CHAPITRE 2: Equilibre thermique : calorimétrie
Application : Calorimétrie
Agitateur
Thermomètre
Vase /Deaware /
Eau
Corps solide
Support isolant
CHAPITRE 2: Equilibre thermique : calorimétrie
La température du mélange s’établit à T2.
m agit
et c masse et chaleur massique de l’agitateur,
agit
masse et chaleur massique du thermomètre
mthermo et cthermo
masse et chaleur massique du vase
mvase et c vase calorimétrique
Puisque le calorimètre (système 1) et la masse m (système 2) forment
un système isolé thermiquement, on écrit que le système n’échange pas
de chaleur avec l’extérieur :
Q(corps) Q(calorimètre) 0
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
V. Travail
Le travail mécanique ou électrique correspond à l’énergie échangée
par un système sous l’action de forces extérieures macroscopiques,.
W(F) =F AB
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
Un système constitué d’un fluide enfermé dans une enceinte
cylindrique muni d’une paroi mobile (piston). Le mouvement du piston
sous l’action des forces extérieures (forces de pression) entraîne une
compression ou une dilatation du fluide.
Le travail élémentaire W de la résultante
extérieures, Fext, des forces au cours d’un
S
déplacement dx du piston s’écrit en
négligeant les frottements du piston sur les
Fext parois
dW= Fext dx
dx
O x
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
Fext
en introduisant : Pext
S S
Soit : dV Sdx
Fext
l’élément de volume balayé par le piston
dx au cours du déplacement dx :
O x
dW - Pext dV
W représente une forme d’énergie échangée entre le système et
le milieu extérieur
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
Pext = Fext / S
et
dV = -Sdx
(dV est la variation algébrique du volume)
on peut écrire :
W = - Pext dV
W représente une forme d’énergie
échangée entre le système et le milieu extérieur.
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
Remarques :
a) si le piston se déplace vers la droite alors dV augmente (dV > 0) et le
travail est cédé (ou fourni) au milieu extérieur (W < 0).
b)le travail est fourni au système (W > 0) s’il y a diminution du
volume (dV < 0).
Au cours d’une transformation entre deux états distincts, le travail fourni
par le milieu extérieur s’obtient en effectuant l’intégrale le long du
chemin suivi (C) : 2
W Pext dV
C
1 C
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
W PdV
c
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
V.1 Interprétation graphique :
La valeur absolue du travail est donnée par l'aire S sous la courbe P(V)
(diagramme de CLAPEYRON) décrite par la transformation du système, le signe étant
donné par le sens de l'évolution.
P P
A B
PA PA
PB B PB A
W<0
W>0
V V
VA VB VB VA
W C Fext dx C PdV
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
Dans le cas d'un cycle, la courbe est fermée et le travail est donné par l'aire
intérieure à la courbe, son signe étant donné par le sens de parcours.
Si ce travail est négatif, il s'agit d'un moteur (cycle décrit dans le sens des
aiguilles d’une montre)
Si le travail est positif, il s’agit d’un cycle récepteur (cycle décrit dans le sens
contraire des aiguilles d’une montre)
P P
W<0 W>0
V V
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
Cas d’une transformation isobare (P=cte):
Dans le cas d’une transformation isobare on a:
P 2
W12PextdV
Etat 1 Etat 2 Pext(V2V1)
P1=P2 1
Si la transformation isobare est réversible
(P=Pext), alors
V
2
V1 V2
W12PdV
P(V2V1)
Cas d’une transformation isochore (V=cte):
1
Dans ce cas dV = 0 et le travail des forces de pression est nul :
W1-2 = 0
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
V.2 Particularité
Dans le cas général, le travail dépend
du chemin suivi Calculons le travail
P
pour passer de A en C deux chemins A B
réversibles différents : suivant P
1
Ainsi : W1 W2
m1 P2
m2
P1
P1
W12
P2
V1
0
V2
W12 W12Brut PextdV Pext dV
V1 V2
V1 P2
P2(V1 V2 ) 1 PV
1 1
V P 1
P2V2 2 1
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
m1 m2
P1
P2
quasi P2
W12st PV
1 1 ln 0
P1
CHAPITRE 2: QUANTITE DE CHALEUR ET TRAVAIL
I. L’énergie interne
Que le système soit solide, liquide ou gazeux, les particules
(atomes ou molécules) qui le constituent sont toujours animées
de vibrations dans le cas des solides ou de mouvements
désordonnés pour les liquides ou les gaz.
A ces mouvements microscopiques est associée l’énergie
cinétique Uc de l’ensemble des particules. De plus, entre ces
particules (atomes ou molécules) peuvent exister des forces
d'interaction (attraction et répulsion) auxquelles on associe une
énergie potentielle d’interaction Up.
CHAPITRE 3: Energie interne et premier principe de la thermodynamique
I.1 Définition
L’énergie interne d’un système est égale à la somme des énergies de toutes les particules le
constituant :
U = Uc + Up
I.2 Remarque
L’énergie totale E, du système, est la somme :
E = Ec + Ep + U
Ec est l’énergie cinétique macroscopique due au mouvement d’ensemble du
système sous l’effet des forces extérieures.
Ep est l’énergie potentielle provenant des forces extérieures : forces de pesanteur,
forces électromagnétiques,…
CHAPITRE 3: Energie interne et premier principe de la thermodynamique
II. Énoncé:
La somme algébrique du travail W et de la chaleur Q échangés par un système
fermé avec le milieu extérieur, au cours d’une transformation, est égale à la
variation U2-U1 de son énergie interne.
ΔU = U2-U1 = W + Q
P Etat 2
II.2 Remarque:
Cette variation est indépendante de la nature
des transformations (c.à.d. du chemin suivi).
Elle ne dépend que de l’état initial (1) et de
l’état final (2). Il en résulte que: U est une
Etat 1 fonction d’état.
V
CHAPITRE 3: Energie interne et premier principe de la thermodynamique
, II
II.1 Expression différentielle du premier Principe :
Pour une transformation, entre deux états d’équilibre infiniment proches le
premier principe s’écrit :
dU = W + Q
II.2 Cas d’un système isolé :
La variation de l’énergie interne d’un système isolé est
NULLE
P
Dans le cas d’un cycle, L’état initial
et l’état final sont identiques:
U = U A – U A = 0
Etat A
V
CHAPITRE 3: Energie interne et premier principe de la thermodynamique
ΔU=Cp(T2-T1)-P12(V2-V1)
CHAPITRE 3: Energie interne et premier principe de la thermodynamique
H = U + PV
Dans une transformation quelconque à pression constante P0, H varie de :
H = U + P0V
avec : U = W + Q p
H = Q p
« La variation d’enthalpie, H, du système au cours d’une transformation isobare
est égale à la quantité de chaleur Qp mise en jeu lors de cette transformation »
Remarque
C p H
T p
Qp
CHAPITRE
4
LES COEFFICIENTS
CALORIMETRIQUES
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
I. Coefficients calorimétriques:
Soit un système qui effectue une transformation infinitésimale
quasi statique (P,V,T) (P+dP,V+dV,T+dT) La variation de l’énergie interne
du système est:
dU W QPdVQ
T v
dUU dTU
V
T
dV
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
Ainsi:
T
QdUPdV U dT P U
v
V T
dV
QCvdT
Avec: l Q ldV
P U et C
Que l’on peut écrire:
U
v
dV T V T T
V
Remarque:
Cv = Capacité calorifique à volume constant
l = chaleur nécessaire pour provoquer de façon réversible et
isotherme une variation de volume égale à l’unité.
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
H H
dH P dT T dP
T P
Q dU PdV dU PdV VdP Pour une
VdP dH transformation
VdP infinitésimale
H H quasi-statique
T P dT P T dP
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
H H V
Q dT
T P P dP
T
H V
CP dT
P dP
T
que l’on peut écrire sous forme :
Avec:
Q C P dT
Q H
hdP
h=chaleur nécessaire pour provoquer de
h P P V façon réversible et isotherme une variation
T de pression égale à l’unité.
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
Q dP
dV
Avec :
Q
dP
et
Q
dV
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
QCvdT ldV
Ainsi
Q C P dT
hdP
Q dP dV
Les 6 coefficients Cp, Cv, l , h, et sont appelés les
coefficients calorimétriques de la substance étudiée.
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
QCvdTldV CvT
P
dPC T ldV dPdV
v
V V P
T T
l (CP CV ) et h (CP CV )
V P P V
Q
CP T et
Q
CV T
dV P
V P
Ainsi les 6 coefficients calorimétriques ne sont dPdoncpas
V indépendants: on
peut tous les calculer à partir de deux d’entre eux et de l’équation d’état.
P V
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
1 kT k = constante de Boltzmann
(k =1.38 10-23 JK-1)
2 T= température absolue du
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
Trans 1
Eci 3 kT
2
3
kT
2
Et l’énergie interne du gaz monoatomique constitué de N particules est :
3
U 2NkT
n = nombre de moles.
U 32nNkT N = nombre d’Avogadro (6.022 1023 mol-1)
Eci 2
Rot 1
2
kT énergie cinétique de rotation
d’une molécule diatomique.
kT2
1 3 kT énergie cinétique de translation
EciTrans3
2 d’une molécule diatomique.
kT
L’énergie interne de ce gaz est donc égale à :
2
U EcTransEcRot N 3 kT N kT 5
2
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
Puisque : N = nN
Alors :
U 52nΝkT
Ou encore : Avec : R = N k
U52nRT
Conclusion :
L’énergie interne d’un gaz parfait ne dépend
que de la température : c’est la loi de Joule.
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
Ainsi :
C p dH dU
+nRCvnR dT dT
Donc :
CpCvnR
Cp et Cv sont les capacités calorifiques à pression et à volume
constants.
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
:
(CmpCmv)R
Cmp et Cmv sont les capacités calorifiques molaires
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
III.6 Coefficients calorimétriques pour un gaz parfait
T
P P
l (C C ) (C C ) nR
P V P V
V
P
T P CV ) V
h (CP CV ) V (C nR
P
V P
CV T CV T
CP CP
P V nR V P nR
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
3
U 2RT
et 5
H 2 RT 3 5
CV etR ; C 2 R
P
2
lP Donc :
CP
5
CV
h V 3
5 3
P V
2
2
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
U 25RT H72RT CV
et 2 2
Donc : 5R;CP7R
lP C P 7
h V CV
7 P 5V 5
2
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
dP
dV isotherme
VP
Pour la transformation adiabatique, la pente est égale à:
Avec :
C p T
V P
et
T
P
V
CT
v
Il en résulte que :
dVdPadiabatique
C
C T
pv V
P
p
C
p T
C V T
v p v
or : P v
dT V P
dV P P T T V
dT P
donc: dV T
P
1 P
V V
V T
1 P
T
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
Cp
Ainsi: P P Avec: ( Coefficient
Cv positif supérieur
V adiabatique V
isotherme
à 1)
P Isotherme
Etat A0
O
Adiabatique
V
dans le diagramme de Clapeyron, la pente de l’adiabatique est supérieure à
la pente de l’isotherme.
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
III.8 Equation de la transformation adiabatique réversible d’un gaz parfait :
On a montré que :
dVdP adiabatique
dP
dV isotherme
P
Or dans le cas du gaz parfait:
dP V
dV isotherme
Alors :
dV
dP adiabatique
P
V
P
dP dV
V
Ln(P)Ln(V)cte
Ln(P)Ln(V)cteLn(PV )ct PV
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
Conclusion
Lors d’une transformation adiabatique réversible d’un gaz parfait, l’équation d’état
s’écrit :
PV Équation de Laplace
cte
Cette équation peut aussi s’écrire :
1
1
TV Ou bien
TP
Cte
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
III.8 Détente de Joule – Gay Lussac
Or :Quand on ouvre le robinet la pression extérieure (Pext) appliquée au gaz est nulle
(vide), donc:
WWPextdV 0
Par ailleurs les parois sont adiabatiques, donc : Q0
Conclusion :
U 0 ; U Cte
L’énergie interne reste constante au cours de cette transformation.
CHAPITRE 4: Coefficients calorimétriques
UCvT0 Tconstante
CHAPITRE
5
LE SECOND PRINCIPE
DE LA THERMODYNAMIQUE
CHAPITRE 5: Entropie et second principe de la thermodynamique
5.1 Définition :
La transformation est
irréversible car le gaz peut
passer de l’état (a) à l’état (b)
sans échange d’énergie mais il
P faut fournir du travail pour
V
T
Vid P1 revenir de (b) à (a)
V1
e T
Lors des expériences de Joule et de Gay-Lussac, le gaz subit une détente dans le vide, sans échange
D’énergie: sa variation d’énergie interne et celle de son enthalpie sont donc nulle,
Pourtant, on conçoit très bien que l’état (a) est antérieur à l’état (b).
l’énergie interne U ou l’enthalpie H ne sont donc pas des fonctions pertinentes pour décrire l’évolution
du système dans ce cas,
d’autres part, la détente de joule Gay Lussac est un phénomène irréversible: on ne voit jamais le gaz
revenir de lui-même vers la première moitié du récipient qu’il occupait au départ!
il faut donc introduire une nouvelle grandeur thermodynamique qui permette de définir sans ambiguité le
sens spontané de la transformation et son caractère éventuellement réversible. Cette grandeur, c’est
l’entropie S,
CHAPITRE 5: Entropie et second principe de la thermodynamique
Pourquoi l’entropie et le second principe?
Il y a deux raisons principales à l’origine de l’entropie et du second principe
Première raison: savoir ce qu’il est physiquement possible d’obtenir à partir de transformations thermodynamiques:
- connaitre le rendement optimum d’un système,
- Savoir comment produire du travail mécanique, électrique
Deuxième raison: comprendre ce qu’on appelle (actuellement) la flèche du temps:
- Eau froide + eau chaude eau tiède.
- Vase vase cassé (morceaux).
- Dispersion/ dégradation de l’énergie des matériaux…
- Et plus généralement, le principe dit qu’il existe une direction privilégiée pour toute transformation qui se traduit
par des irréversibilités macroscopiques,
Ainsi, pour un système isolé ( si on le laisse évoluer), l’état final est toujours
• Moins organisé,
• Moins structuré,
• Plus uniforme que l’état initial,
CHAPITRE 5: Entropie et second principe de la thermodynamique
T=t0 T>t0
On peut également écrire que l’entropie est un indicateur du nombre de degrés de liberté
d’un système.(plutôt que de parler de désordre, comme c’est souvent le cas).
CHAPITRE 5: Entropie et second principe de la thermodynamique
5.2 Propriétés générales de l’entropie :
5.2.1 l’entropie fonction d’état
l’entropie S est une fonction d’état extensive… ( comme l’énergie interne et l’enthalpie)…. Qui
s’exprime en J/K
ce qui revient à écrire que l’entropie d’un système est la somme de l’entropie des sous systèmes qui le
composent
on pourra parler d’entropie molaire ou massique s…, qu’on exprime en J/K/mol ou en J/K/Kg,
Lors d’une transformation, la variation d’entropie 𝚫S ne dépend que de l’état initial et de l’état final,
ceci est vrai quelle que soit la transformation suivie
Ce qui revient à écrire que l’équilibre d’un système isolé est atteint lorsque l’entropie est maximale
CHAPITRE 5: Entropie et second principe de la thermodynamique
5.3 Le second principe de la thermodynamique :
Cas général: pour tout système, il existe une fonction d’état extensive appelée entropie qui vérifie pour toute
transformation
𝚫S= Sr+ Sc
Dans cette équation bilan apparaissent d’un coté un terme qui représente la variation de la fonction entropie 𝚫S et
de l’autre un ou plusieurs terme(s) d’échange Se.
Dans le cas particulier de l’entropie, l’inconnue de l’équation bilan et le plus souvant la création d’entropie
𝝈 car on ne sait pas la calculer ou la déterminer directement sauf si on décide que la transformation est
réversible.
Une transformation réversible est une transformation sans création d’entropie Sc= 0
Faire un bilan d’entropie suppose de connaitre les échanges d’énergie pour déterminer Se
Il faut donc avoir fait un bilan d’énergie interne ou d’enthalpie
CHAPITRE 5: Entropie et second principe de la thermodynamique
c
S Entropie crée (ou produite)
( à l’intérieur du système).
Sc = 0 lorsque la transf. est réversible.
dS
Qrév Qrév Étant la chaleur reçue réversiblement au
cours d’une transformation infinitésimale.
Un système échange en permanence de la chaleur Q1 et Q2 entre deux sources de chaleur de capacité calorifique
infinie, aux températures T1=300 k et T2= 500k
Q1 Q2
Source 1 Source 2
Système
T1=300 k T2=500 k
On considère deux corps (A) et (B) en interaction purement thermique et de volumes constants (paroi fixe)
ENCEINTE ADIABTIQUE
dSB=( + (B
B- relation entre S et P
On considère deux corps (A) et (B) en interaction purement thermique mais cette fois-ci les
volumes varient ( paroi mobile)
dSB=( + (B
dS= (- ) dUA + ( (A - () A
A l’équilibre du système, on aboutit à une nouvelle condition ( en plus de celle donnant l’égalité
Des températures):
((
CHAPITRE 5: Entropie et second principe de la thermodynamique
5.3 Relation entre l’entropie, la température et la pression :
B- relation entre S et P
Cette condition d’équilibre doit correspondre à la condition d’équilibre des pressions de
Part et d’autres de paroi mobile
Par soucis d’homogénéité, on pose:
PA= TA ( Et PB=TB (
=(
C- identité thermodynamique
A partir des deux dérivées partielles:
=( =(
CHAPITRE 5: Entropie et second principe de la thermodynamique
on peut exprimer la différentielle de l’entropie:
dS=( + (
dS= dU + . dV
On en déduit la différentielle de l’énergie interne
( = T. =-P
CHAPITRE 5: Entropie et second principe de la thermodynamique
on peut également exprimer la différentielle de l’enthalpie
( = T. =V
D- Cas d’une transformation réversible
Il vient =
Sur un chemin réversible
dS =
𝚫 S(T,V)= mC m ln()
CHAPITRE 5: Entropie et second principe de la thermodynamique
Exemple :
Un verre contenant 100g d’eau à 80°C est abandonné au contact de
l’atmosphère à température constante 25°C. On constate que l’eau
se met en équilibre thermique avec l’atmosphère et prend la
température de celui-ci. Calculons la création d’entropie (Sc) liée à
cette transformation.
On donne Cp(eau) = 1cal/g.
CHAPITRE 5: Entropie et second principe de la thermodynamique
On choisit chemin réversible imaginaire admettant les mêmes états initial
et final que la transformation réelle (irréversible) et
on calcule S le long de ce chemin,
Puisqu’au cours d’un échange réversible de chaleur :
dSQrévmCpdT
T T
Alors : S298 mCpdT 1004.184L 29870.9JK
353 T 353 1
n
Calcul de l’entropie reçue: S r QQ1004.184(298353)77.2JK1
Ts 298
Ts
c r
L’entropie crée est donc égale à: S SS 6.3JK1
Sc > 0 donc la transf. est irréversible.
CHAPITRE 5: Entropie et second principe de la thermodynamique
Cas d’une transformation adiabatique et réversible:
2Qré
Dans ce cas: S 1v
r 0 car = 0
T Qrév
(adiabatique)
Et : S c= 0 car la transformation est réversible.
Donc: S = S2 - S1 = 0 càd S est constante
Cette transformation est dite :
isentropique
CHAPITRE
6
LES MACHINES
THERMIQUES
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
I. Définitions :
I.1. Machine thermique :
C’est un dispositif effectuant des transformations cycliques permettant de
transformer une énergie calorifique (la chaleur) en énergie mécanique (travail)
et réciproquement Elle fonctionne généralement Grâce à un fluide (qui constitue
le système) qui échange avec l’extérieur le travail W et la chaleur Q.
Pour que leur action soit continue, les machines thermiques doivent fonctionner
de façon cyclique
U=W+Q
S=0
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
Scycle=0 W
M Milieu extérieur
Sme=0
Qf
Sunivers=. + = 0 = +
Sf = Réservoir
« froid » Tf
OK !!
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
Réservoir à Q -Q Réservoir à
température Tf M température Tc
Sf = Sr =
Scycle=0
Sunivers= + Scycle+ = - ) . 0
Impossible !! (cf,2 principe)
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
La machine thermique à chaleur
Réservoir
« chaud » Tc
Sc =
Qc
Scycle=0 W
M Milieu extérieur
Sme=0
Qf
Sunivers=. + = 0 = +
Sf = Réservoir
« froid » Tf
OK !!
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
Ainsi si le système est mis avec N sources de chaleur et s’il reçoit de la ième source
(dont la température est Ti ) une quantité de chaleur Qi alors:
iN
T S
Qii
1 i
Si le système décrit un cycle (Scycle = 0), alors :
2Q
1 Ts S
Dans le cas particulier d’un cycle (les états (1) et (2) coïncident), on a :
T
Q = si la transf. est réversible.
0 < si la transf. est irréversible.
s
C’est l’inégalité de Carnot - Clausius pour un
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
Remarque importante:
Preuve :
Le rendement d’un moteur ditherme réversible est :
r
rév W rév
rév Qrév
1 Q rév 2 1T2
2 1 Qrév
Q Q rév Q rév T1
1 1 1
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
Ce rendement ne dépend que des températures des sources
chaudes et froides (T1 et T2 respectivement).
S= + = 0 = -
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
S= + = 0 = -
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
I
IV. Différents types de machines ditherme :
IV. 1. Moteur thermique : W < 0; Qc > 0 et Qf < 0
Il prélève de la chaleur de la source chaude, en rejette une partie dans la source
froide et fabrique du travail avecLelarendement
différence.est égal à :
Energie utile. Eu = -W
Source chaude (Tc) Energie dépensée Ed= Qc
Q1 0 𝜂 < 1
W
𝜂 W 1
Qf
Q2 Qc
Qc
Source froide (Tf)
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
IV.1.1Moteur thermique réversible :
Le 2ième principe s’écrit : Scycle = Sr + Sc
Donc : r
Q rév Q rév Q rév
T
S Tf T c0
c
Q f
rév Tf
f 1 c c
Le rendement est :
Tf
r rév W rév Q révc Q révf 1 Q frév r rév 1
Q rév Q rév
Qrév
c c c Tc
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
IV.1.2 - Moteur thermique irréversible :
En démontrant le théorème de Carnot, on a établi
que :
r
irrév W irrév
irrév Qirrév
c 1T f
Q1 Qfirrév Tc
1
Donc :
r irrév r rév
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
IV.2 Machine frigorifique
Source chaude (Tc)
Q1
W
W •Elle enlève la chaleur de la source
froide et rejette de la chaleur dans la
source
chaude moyennant une
Q2 Energie utile. Eu = Qf
fourniture ail. Ed= W
Energie dépensée
Source froide (Tf)
0 𝜂 <∞
l’éfficacité du réfrigérateur
𝜂 Qf
est définie par : W
Ainsi : 𝜂 Q
Qrév
frév
Q rév 1 1
T
c f c
Qrév
Qrév
f 1 c 1
Tf
Donc : 𝜂 . T f
T c T
f
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
IV. 3. Pompe à chaleur :
C’est une machine qui utilise le travail du milieu
extérieur pour chauffer une chambre qui joue le
rôle de la source chaude.
Elle est caractérisée par un paramètre appelé
performance de la pompe notée p et égale à :
Q c Qc
p 1
W QcQf 1 Qf Energie utile. Eu = - Qc
Energie dépensée Ed= W
Qc
CHAPITRE 6: Les machines thermiques
Cas d’une pompe à chaleur est réversible :
soit : p . Tc
T c T