Les Maths Chez Les Musulmans Dumoyen Age
Les Maths Chez Les Musulmans Dumoyen Age
Les Maths Chez Les Musulmans Dumoyen Age
• Commencée au VIIIe siècle, l’œuvre de traduction sera à peu près achevée à la fin du Xe
Elle atteint atteint son apogée au IXe siècle.
En l’espace de quelques décennies des ouvrages fondamentaux en mathématiques tels que:
les Éléments d’Euclide, fondement de la géométrie, sont traduits trois fois,
l’Almageste de Ptolémée, deux fois ;
les Coniques d’Apollonius,
les deux traités d’Archimède (De la mesure du cercle et De la sphère et du cylindre)
Les Arithmétiques de Diophante.
l’impact de ces ouvrages sera profond sur le développement ultérieur des mathématiques arabes.
Certains de ces textes, dont les originaux grecs sont perdus, ne sont d’ailleurs connus aujourd’hui
que par leurs traductions arabes.
Ce qui a été fait en maths
• Les mathématiciens arabes mirent au point l’algèbre des structures
dès le XIe siècle, à savoir l’étude des objets pour eux-mêmes et non
dans le but de résoudre des équations avec l’étude des notions de
puissance, de monôme et de polynôme
Les ouvrages fondamentaux de
mathématiques qui ont été traduits
En l’espace de quelques décennies:
les Éléments d’Euclide, fondement de la géométrie, sont traduits trois fois,
l’Almageste de Ptolémée, deux fois ; seront également
les Coniques d’Apollonius,
les deux traités d’Archimède (De la mesure du cercle et De la sphère et du cylindre)
Les Arithmétiques de Diophante
l’impact de ces ouvrages sera profond sur le développement ultérieur des mathématiques arabes.
Certains de ces textes, dont les originaux grecs sont perdus, ne nous sont d’ailleurs connus
aujourd’hui que par leurs traductions arabes.
La classification des mathématiques:
• La classification arabe proposée par les philosophes les plus connus
(Al Fârâbî, Ibn Sina, Ibn Khaldoun) des mathématiques est comme
suit:
• On va rencontrer dans ce domaine plusieurs groupes de disciplines particulières :
• • Science numérique :
Méthodes de calcul (élaboration de l’algèbre)
Arithmétique
Analyse combinatoire (à partir du XIIIe siècle)
• Géométrie :
Géométrie de mesure (techniques d’arpentage)
Géométrie archimédienne (détermination des surfaces et des volumes)
Géométrie euclidienne
Géométrie des coniques
Géométrie sphérique
Optique
• Astronomie :
Trigonométrie
Etude et observation du ciel
Applications à la religion (calendrier, dates des fêtes, heures des prières, direction de la
Mecque)
Applications à l’astrologie
• Musique
Théories musicales
Pratiques musicales
Instruments musicaux
Remarques:
La logique, non citée ici et que l’on range aujourd’hui dans les mathématiques,
constituait à elle toute seule un domaine de la
classification arabe des sciences
La musique est rangée dans la catégorie des mathématiques ce qui n’est
plus, bien sûr, le cas actuellement. Mais ce rapprochement n’est pas sans
raison : les théories, les modes musicaux élaborés par les Arabes ainsi
que les instruments construits ont un rapport étroit avec les
mathématiques dans le cadre de la théorie des proportions.
Rappelons les grecs rangeaient la musique dans la catégorie des
mathématiques.
• la rubrique « applications à la religion » est classée dans la partie
astronomie elle-même classée dans le mathématiques, cela
correspond à un nécessité religieuse : plusieurs exigences de l’Islam
s’appuyaient sur la détermination précise d’évènements
astronomiques importants :
• heures des cinq prières quotidiennes
• début du Ramadan
• direction de la Mecque
• organisation du calendrier
Quelques travaux originaux dans les sciences
arabes
• on remarque que la plupart des intellectuels de l’empire arabo –
musulman étaient compétents dans plusieurs disciplines, quelquefois
très éloignées les unes des autres :
par exemple Omar al-Khayyam (1045 / 1131) est connu autant par la
qualité de ses poèmes que par celle de ces travaux de mathématiques !