Les Maths Chez Les Musulmans Dumoyen Age

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Les maths chez les

musulmans du moyen âge


Un peu d’histoire

• À la mort du prophète Mohamed (qlsssl), en 632, une partie de


l'Arabie est déjà convertie à l’islam.
• Sous le règne des quatre premiers califes (successeurs du Prophète)
Les cavaliers arabo-musulmans, portés par une foi agressive qui
prêche la conversion ou la soumission des infidèles, s'emparent de la
péninsule arabique, de l'Égypte et d'une partie de la Libye, de tout le
Moyen-Orient, de l'Asie mineure jusqu’aux confins de l'Inde.
L’arrêt de l’expansion arabo-musulmane
• Au VIIIe siècle:
• les conquêtes se poursuivent, vers le Maghreb et l'Espagne (en 711),
vers l'Asie centrale et les confins chinois.
• en 718 l’expansion arabo-musulmane se heurte aux Byzantins devant
Constantinople,
• en 732 elle se heurte aux Francs près de Poitiers,
• en 751 elle se heurte aux Chinois à Talas.
• À chaque fois, les armées musulmanes, battues, doivent se replier.
L'islam a atteint ses limites territoriales pour plusieurs siècles.
• L'âge d’or de la civilisation arabo musulmane correspond à la dynastie
des abbassides qui régna de 750 à 1258
L’âge d’or de la civilisation arabo musulmane
arrivée au pouvoir: les abbassides
• La nouvelle dynastie, qui va régner jusqu’en 1258,décide de  fonder une nouvelle capitale, 
Bagdad sur les bords du Tigre en 762,  pour remplacer l'ancienne capitale Omeyyade (Damas
). 
cette ville sera un haut lieu culturel dont le dynamisme va rayonner sur tout l’empire, en
particulier dans le domaine scientifique.
• le nom de quelques grands califes de cette période correspondant à un véritable âge d’or :
al-Mansûr (754-775),
Harun ar-Rachid (786-809), contemporain de Charlemagne,
al-Ma’mun ( 813-833).
• l'économie est prospère et les villes se développent ;
• l’industrie, les arts et les lettres atteignent leur apogée et

• on redécouvre les écrits des anciennes civilisations ,
• une grande opération de traduction est lancée ; elle est
commanditée par le calife lui-même et par de hauts dignitaires.
entre les VIIIe et XIIIe siècle
• Ce que les arabes ont faits:
Création des maisons de sagesse un peu partout dans le monde arabe
Elles étaient considérées comme des universités.
La plus importante était celle de Bagdad qui s’ouvrit sous le règne du calife
Al Ma’mum Abd Allah (786-833), fils de Haroun El Rachid.
C’était un véritable institut scientifique auquel El Ma’mun adjoignit un
observatoire et une importante bibliothèque. Il était considéré comme le
grand protecteur des savants
Ce fut un centre de recherches et de traduction, elle restera active jusqu’à
l’invasion Mogol en 1258.
• Les Arabes connaissaient l’ancienneté et la richesse culturelle des
civilisations qu’ils venaient de conquérir et les considéraient avec
respect.
Cependant le califat abbasside ne put résister longtemps aux mongols,
et disparut en 1258, après la prise et le pillage de Bagdad par les
troupes de Houlagü (1217 / 1265), petit fils de Gengis Khan.
entre les VIIIe et XIIIe siècle
Sur le plan scientifique, ils ont faits:
les traductions de toutes sortes de travaux : de mathématiques, de médecine
, de philosophie…
la synthèse de tout ce qui était connu alors a été en intégrant aussi bien des
œuvres chinoise et indienne. 
• Ils traduisirent plus d’une centaine de livres du grec en syriaque puis du
syriaque en arabe.
• Le syriaque était la langue de la perse
Les principales traductions

• Commencée au VIIIe siècle, l’œuvre de traduction sera à peu près achevée à la fin du Xe
Elle atteint atteint son apogée au IXe siècle.
En l’espace de quelques décennies des ouvrages fondamentaux en mathématiques tels que:
les Éléments d’Euclide, fondement de la géométrie, sont traduits trois fois,
l’Almageste de Ptolémée, deux fois ;
les Coniques d’Apollonius,
les deux traités d’Archimède (De la mesure du cercle et De la sphère et du cylindre)
Les Arithmétiques de Diophante.
l’impact de ces ouvrages sera profond sur le développement ultérieur des mathématiques arabes.
Certains de ces textes, dont les originaux grecs sont perdus, ne sont d’ailleurs connus aujourd’hui
que par leurs traductions arabes.
Ce qui a été fait en maths
• Les mathématiciens arabes mirent au point l’algèbre des structures
dès le XIe siècle, à savoir l’étude des objets pour eux-mêmes et non
dans le but de résoudre des équations avec l’étude des notions de
puissance, de monôme et de polynôme
Les ouvrages fondamentaux de
mathématiques qui ont été traduits
En l’espace de quelques décennies:
les Éléments d’Euclide, fondement de la géométrie, sont traduits trois fois,
l’Almageste de Ptolémée, deux fois ; seront également
les Coniques d’Apollonius,
les deux traités d’Archimède (De la mesure du cercle et De la sphère et du cylindre)
Les Arithmétiques de Diophante
l’impact de ces ouvrages sera profond sur le développement ultérieur des mathématiques arabes.
Certains de ces textes, dont les originaux grecs sont perdus, ne nous sont d’ailleurs connus
aujourd’hui que par leurs traductions arabes.
La classification des mathématiques:
• La classification arabe proposée par les philosophes les plus connus
(Al Fârâbî, Ibn Sina, Ibn Khaldoun) des mathématiques est comme
suit:
• On va rencontrer dans ce domaine plusieurs groupes de disciplines particulières :
• • Science numérique :
Méthodes de calcul (élaboration de l’algèbre)
Arithmétique
Analyse combinatoire (à partir du XIIIe siècle)
• Géométrie :
Géométrie de mesure (techniques d’arpentage)
Géométrie archimédienne (détermination des surfaces et des volumes)
Géométrie euclidienne
Géométrie des coniques
Géométrie sphérique
Optique
• Astronomie :
Trigonométrie
Etude et observation du ciel
Applications à la religion (calendrier, dates des fêtes, heures des prières, direction de la
Mecque)
Applications à l’astrologie
• Musique
Théories musicales
Pratiques musicales
Instruments musicaux
Remarques:
La logique, non citée ici et que l’on range aujourd’hui dans les mathématiques,
constituait à elle toute seule un domaine de la
classification arabe des sciences
La musique est rangée dans la catégorie des mathématiques ce qui n’est
plus, bien sûr, le cas actuellement. Mais ce rapprochement n’est pas sans
raison : les théories, les modes musicaux élaborés par les Arabes ainsi
que les instruments construits ont un rapport étroit avec les
mathématiques dans le cadre de la théorie des proportions.
Rappelons les grecs rangeaient la musique dans la catégorie des
mathématiques.
• la rubrique « applications à la religion » est classée dans la partie
astronomie elle-même classée dans le mathématiques, cela
correspond à un nécessité religieuse : plusieurs exigences de l’Islam
s’appuyaient sur la détermination précise d’évènements
astronomiques importants :
• heures des cinq prières quotidiennes
• début du Ramadan
• direction de la Mecque
• organisation du calendrier
Quelques travaux originaux dans les sciences
arabes
• on remarque que la plupart des intellectuels de l’empire arabo –
musulman étaient compétents dans plusieurs disciplines, quelquefois
très éloignées les unes des autres :
par exemple Omar al-Khayyam (1045 / 1131) est connu autant par la
qualité de ses poèmes que par celle de ces travaux de mathématiques !

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