Le Réalisme
Le Réalisme
Le Réalisme
◦ Ils se donnent pour mission de décrire fidèlement avec des sujets et des personnages choisis dans les classes
moyennes ou populaires, sans en adoucir la réalité.
Politique:
◦ Dès juin 1848, des manifestations ouvrières tournent au drame: cela met fin à
l'idéalisme, aux illusions romantiques et aux idéaux de liberté, d'égalité et de
fraternité.
S'il est bien un siècle qui a marqué une rupture dans les mouvements
littéraires français, c'est le XIXème siècle.
◦ vraies histoires, les vrais sentiments et les environnements et personnages décrits avec objectivité.
◦ Refus de l'exaltation romantique
◦ representation du réel tel qu'il est
◦ aspects les plus crus, sans préjugés ni atténuation.
◦ L’écrivain, témoin de son époque, veut faire vrai : il représente fidèlement le réel afin d’analyser les problèmes sociaux et
de comprendre les comportements humains.
Ex: Dans la préface de La Comédie humaine, Balzac veut « décrire la société dans son entier, telle qu'elle est ».
Thèmes privilégiés par les auteurs réalistes :
◦ La puissance de l'argent.
ex: Les personnages du ministre, du banquier, de l'usurier, du spéculateur sont en effet présents dans la
majorité des romans réalistes
Des Glaneuses de Jean François Millet est une peinture à l'huile célèbre
présenter en 1857 à Paris lors d'une manifestation artistique. Cette toile a
fait polémique de par le sujet qui est jugé trop "progressiste". Le terme
"Glaneuses" vient du mot glanage qui est le fait de recueillir dans les
champs les épis restés sur le sol après la moisson. Ainsi, cette activité était
réalisée par les personnes les plus précaires. Millet place les trois
glaneuses dans 3 positions différentes pour décortiquer le mouvement
répétitif
de etqui
foin ce difficile
peutde la tâche.l'égoïsme
dénoncer En fond, on
du aperçoit de grandes
propriétaire agricolemeules
qui refusent de donner un peu de sa récolte
abondante. Enfin le dernier élément qui peut frapper à vue d'œil est l'apparence soignée de ses femmes dont les
vêtements sont colorés et non souillés. Par cette attention, Millet donne de la reconnaissance à ces femmes qui se
démènent pour subvenir aux besoins de leur famille.
Le rouge et le noir de Stendhal
◦ Au début du XIXe, les femmes sont soumises et asservies à la volonté des hommes. Elles sont cantonnées à des
tâches peu gratifiantes et doivent respecter des principes religieux imposés par la société. Elles sont souvent
mariées contre leur gré et quoi qu’elles fassent, elles se heurtent à la volonté des hommes. La femme se doit
d’être avant tout une épouse et une mère. Elle est un ornement qui doit charmer son entourage par sa beauté
et son esprit que la société, les parents, la famille ont pris soin de modeler.
◦ La femme est considérée comme un être inférieur placée sous la coupe de son mari, comme Madame
GRANDET, ou bien encore de son père lorsqu’elle n’est pas encore mariée, comme Eugénie.
◦ Eugénie fait preuve de détermination et de résignation. Elle découvre l’amour et se détache peu à peu de
l’autorité paternelle et enfreint la plus importante des règles en donnant son or à son cousin. On peut ainsi voir
l’évolution du personnage. Elle tient tête à son père et ne trahit jamais son cousin. La jeune femme fait preuve
d’une grande générosité et incarne le sacrifice de toute une vie malgré un désir d’émancipation très fort.
Dénoncer l’avarice, la malhonnêteté, etc.
◦ Monsieur Grandet est un vieillard fortuné qui règne en tyran sur sa famille. Il est autoritaire et ne pense
qu’à faire grandir sa fortune et est animé par la soif de pouvoir et de la possession. Il va gâcher la vie de
tous les membres de son entourage à cause de cette avarice malsaine
◦ Pour ne point dépenser, il condamne à la réclusion domestique sa servante, sa femme et sa fille, Eugénie,
beau parti à marier que convoitent deux familles aisées de la ville. Il lui a constitué une dot enviable et,
roué, laisse les prétendants s’enliser dans une espérance sans cesse déçue, tout en s’ingéniant à faire
habilement monter les enchères. Tout, chez Grandet, n’est que ruse et brutalité, froideur et
dissimulation. Il n’a pour religion que celle de l’argent. D’Eugénie, à sa main, il n’escompte que le retour
sur investissement que constituera son mariage.
◦ Le père Grandet est intransigeant, il ne desserre que très peu les cordons de sa bourse et maintient sa
famille dans cette oppression permanente. Il ne fait qu’imaginer les plans les plus pernicieux pour
augmenter toujours plus ses profits. Il est la malhonnêteté incarnée et cherche sans cesse à corrompre et
à manipuler son entourage.
Conclusion