1 - Intro-Les Donnees de Base de L'irrigation
1 - Intro-Les Donnees de Base de L'irrigation
1 - Intro-Les Donnees de Base de L'irrigation
Formation en Irrigation
ITSH MEKNES
ITSH, MEKNES
25-28 FEVRIER,2013
Plan du cours: 25-02-213
1 INTRODUCTION
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Plan du cours: 26-02-213
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Plan du cours: 27-02-213
2
DIMENSIONNEMENT D’UN RÉSEAU
D’IRRIGATION GOUTE Á GOUTE
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Plan du cours: 28-02-213
2 DISCUSSION ET CONCLUSION
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1 Introduction
ض َكانَتَا َر ْتقا ً فَفَتَ ْقنَاهُ َما َو َج َع ْلنَا ِم َن ْال َماء ُك َّل َش ْي ٍء َح ٍّي
َ ْت َواَأْلر
ِ ين َكفَرُوا َأ َّن ال َّس َما َوا
َ َولَ ْم يَ َر الَّ ِذ
30 سورةاألنبياء. ون } صدق هللا العظيم َ َُأفَاَل يُْؤ ِمن
Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une
masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose
vivante. Ne croiront-ils donc pas?
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1 L’eau sur terre
Le volume approximatif de l'eau de la Terre (toutes les réserves d'eau du
monde) est de 1 360 000 000 km3. Dans ce volume :
1 320 000 000 km3 (97,2 %) se trouvent
dans les océans,
25 000 000 km3 (1,8 %) se trouvent dans
les glaciers et les calottes glaciaires,
3 000 000 km3 (0,9 %) sont des eaux
souterraines,
250 000 km3 (0,02 %) sous forme d'eau
douce dans les lacs, et les fleuves,
l 'équivalent de 13 000 km3 (0,001 %)
d'eau liquide sous forme de vapeur d'eau
atmosphérique à un moment donné.
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1 L’eau sur terre? Ou? Combien?
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1 Distribution de l’eau de terre
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1 Le cycle hydrologique
Le cycle de l'eau (connu scientifiquement sous le nom de cycle
hydrologique) se rapporte à l'échange continu de l'eau entre l'hydrosphère,
l'atmosphère, l'eau des sols, l'eau de surface, les nappes phréatiques et
les plantes.
L'eau liquide est trouvée dans toutes sortes d'étendues d'eau, telles que les
océans, les mers, les lacs, et de cours d'eau tel que les fleuves, les rivières,
les torrents, les canaux ou les étangs. La majorité de l'eau sur Terre est de
l'eau de mer.
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1 Le cycle hydrologique
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1 Repartition de l’eau
Une répartition inégale des ressources
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1 Quelques chiffres
- En moyenne sur l’année et sur l’ensemble du globe terrestre :
65 % des précipitations qui arrivent à terre s’évaporent 24 % des précipitations
ruissellent11 % des précipitations s’infiltrent
Agriculture : 70 %
Industries : 20 %
Consommation domestique : 10%
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1 Quelques chiffres
Nous utilisons en moyenne près de 180 litres/jour pour nos besoins élémentaires.
Plus précisément :
1 chasse d’eau = 11 l d’eau
1 lave-vaisselle = 33 l d’eau
1 douche = 70 l d’eau
1 lavage de voiture = 200 l d’eau
1 bain = 180 l d’eau
1 fuite de robinet qui goutte pendant 1 journée = 300 l
1 lave-linge = 75 l d’eau
1 fuite de chasse d’eau pendant 1 journée = 600 l d’eau
Fuite : - Un robinet qui fuit goutte à goutte représente en moyenne une perte de 4
litres/heure.
Une chasse d’eau qui coule représente une perte de 25 litres/heure.
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1 Problematique- Solutions
Manque d’eau
Accroissement
des besoins
en eau
I do it
Conflit d’usage
avec d’autre
secteur
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1 L'eau virtuelle- l’eau cachée
Le concept d'"eau virtuelle" est apparu dans les années 1990 pour évaluer
l'eau utilisée pour la production de nourriture et des toutes sortes de biens.
En effet, même si l'eau n'est plus présente dans les produits, elle a quand
même été utilisée.
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1 L'eau virtuelle- Exemple 1kg de steck
1300 kg de grains
(blé, maïs, soja…)
7200 kg
d'herbe
15340 litres
d’eau 3 millions Littres
3 years
24 milles Littres
“Besoins”
7 Milles Littres
200 Kg de viande “Entretien”
1kg de steck fraîche
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Source : Water footprint of nations, A.K.Chapagain et A.Y. Hoekstra, Unesco, 2004
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1 Solution
Bien choisir ses cultures
Maitrise de l’irrigation
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1 Carte pluviométrie moyenne annuelle
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1 Sécheresses au Maroc
Le Maroc a connu plusieurs sécheresses dont une dizaine ont concerné la
majeure partie du pays. Les épisodes les plus remarquables des années
1944-1945, 1980-1985, 1991-1995 et 1998-2002 ont intéressé la majeure
partie du territoire national pendant une durée pouvant atteindre cinq
années successives, constituant ainsi les sécheresses les plus sévères et
les plus longues jamais observées depuis que des observations
météorologiques et hydrologiques sont effectuées.
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1 Irrigation au Maroc
L’agriculture irriguée s’est imposée comme composante de
l’économie nationale et régionale en tant que levier de production
de richesses et de création d’emplois.
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1 Irrigation au Maroc
Le secteur irrigué contribue en moyenne à hauteur de 99% pour la production
de sucre, 82% pour les cultures maraîchères, 100% pour les agrumes, 75%
pour les fourrages et 75% pour le lait. En outre, ce secteur assure près de 120
millions de journées de travail par an, soit environ 1 million 65 mille emplois dont
250 mille permanents.
A cela il faut ajouter l'amélioration des revenus des agriculteurs qui, grâce à
l'avènement de l'irrigation, ont été multipliés par 5 à 13 fois selon les périmètres,
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1 L’economie de l’eau au Maroc
Une stratégie pour l’économie et la valorisation de l’eau :
Face à la situation difficile des ressources hydriques qui ne cesse de s’aggraver,
l’économie d’eau est désormais un axe incontournable de la nouvelle politique de
l’eau du Maroc.
Dans ce contexte, le département de l’Agriculture a élaboré une stratégie pour
l’économie d’eau et sa valorisation en agriculture irriguée. Cette stratégie
considère l’amélioration du revenu agricole comme une condition sine qua none
pour sa réussite. Elle se base sur l’amélioration du service de l’eau d’irrigation, le
renforcement et l’adaptation du système de financement et d’incitation à
l’économie d’eau, l’amélioration de l’aval agricole sous tous ses aspects
(organisation, partenariat, contrats de cultures, etc.), et le développement d’un
conseil de proximité en matière de conception des systèmes d’irrigation
économes d’eau et d’appui à l’amélioration de la productivité.
L’objectif ultime étant une gestion conservatoire et durable des ressources en
eau limitées, la durabilité de l’agriculture irriguée et le renforcement de son rôle
stratégique dans la sécurité alimentaire du pays
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le Programme National d’Economie d’Eau en Irrigation
1 (PNEEI)
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le Programme National d’Economie d’Eau en Irrigation
1 (PNEEI)
La valorisation des ressources en eau mobilisées par les barrages à travers
la résorption du décalage entre les superficies dominées par les barrages
réalisés et les superficies équipées qui s’établit à 108.440 ha. Ce gap
d’équipement est principalement situé dans le bassin du Sebou.
Le renforcement de la maintenance et de réhabilitation des réseaux d’irrigation
des périmètres collectifs pour assurer un meilleur service de l’eau et la
pérennité des équipements.
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1 Irrigation au Maroc
Au Maroc l’agriculture consomme entre 80 et 90 % des
ressources en eau. Les données disponibles montrent que les
performances des systèmes d’irrigation actuels sont restées
faibles à très moyennes.
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1 Irrigation au Maroc
L’irrigation gravitaire représente environ 80% de la
superficie des grandes périmètres irrigués au Maroc
par conséquent les pertes en eau restent importantes
Il est donc nécessaire de réduire ces pertes soit par
une gestion rationnelle de l’utilisation de l’eau soit
par l’utilisation des techniques d’irrigation adéquates,
ceci est d’autant plus vrai, que la demande en eau
d’irrigation sera plus importante dans les années a
venir.
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1 Irrigation au Maroc
Répartition par mode d’irrigation
Gravitaire (ha)
Surface irrigation
Localisé (ha)
Micro-irrigation Aspersion (ha)
Sprinkler irrigation
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2 LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les caractéristiques physiques d’un sol
La texture du Sol
La texture d’un sol caractérise la dimension
et la distribution des différentes éléments
qui le constituent.
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2 LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
La texture (ou granulométrie) d’un sol est définie par le pourcentage d’éléments
minéraux présents dans le sol. Cela concerne, par ordre de taille croissant, les
argiles (moins de 2 microns de diamètre), les limons (de 2 à 20 microns) , les
sables (de 20 microns à 2 mm) et les graviers (de 2 à 20 mm), au-delà on parle
d'éléments grossiers (cailloux, galets, roches, etc.).
Selon l’importance de tel ou tel composant, on peut distinguer des sols argileux,
des sols limoneux ou des sols sableux et beaucoup d’arrangements : sols sablo-
limoneux, argilo-sableux, limono-argileux, etc.
Soil Texture calculator: http://soils.usda.gov/technical/aids/investigations/texture/
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2 LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
La structure d’un sol est relative aux modalités d’association des
particules du sol en agrégats. des sols de texture identique peuvent avoir
des structures différentes
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2 Les caractéristiques physiques d’un sol
Le sol est un milieu vivant mais complexe constitué de 3 fractions:
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2 Les caractéristiques physiques d’un sol
Wa Va
Air
We VT
Ve
Sol Wt Eau
Ws Vs
Solide
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
les paramètres physiques du sol
• Densité réelle dr
C’est la densité des particules solides constitutives du sol.
• Masse volumique réelle des grains solides composant le sol
• Comprise entre 2,6 et 2,7 g/cm3
Ws
Wa Va
Dr
Vs
g / cm
3
Air
We Ve VT
So Wt Eau
l
Ws Vs
Solid
e
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
les paramètres physiques du sol
•Densité apparente da
C’est le rapport entre le poids d’un volume donné du sol séché à l’étuve, et
le poids d’un égale volume d’eau. La densité apparente d’un sol peut varier
de 1.2 ( sols argileux) à 1.7 ( sols sableux)
Ws
Wa
Air
Va
Da
VT
g / cm 3
We Ve VT
Sol Wt Eau
Ws Vs
Solid
e
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
les paramètres physiques du sol
• Porosité p
C’est le rapport, exprimé en %, entre le volume des vides contenus dans le sol
( remplis par l’air ou de l’eau) et le volume total de ce sol.
Wa Va
Air
We Ve VT Ve V a Da
Sol Wt Eau P 1
Ws Vs VT Dr
Solid
e
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
les paramètres physiques du sol
•La perméabilité
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents états de l’eau dans le sol
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents états de l’eau dans le sol
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents états de l’eau dans le sol
Capacité au champ
La teneur en eau est fonction de la porosité et de la perméabilité du sol. Le
volume maximal d'eau qu'un sol peut retenir est la "capacité au champ" ou
capacité de rétention du sol qui dépend essentiellement de la granulométrie
du sol.
Près de la surface, le sol n'est pas saturé, les espaces vides contiennent
de l'eau et de l'air; l'eau est soumise aux forces de gravité et de capillarité.
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents états de l’eau dans le sol
Le point de flétrissement
La transpiration des plantes extrait l'eau de la zone non saturée du sol, parfois
même de la zone saturée. Cette extraction est possible jusqu'à une certaine
valeur limite de la teneur en eau du sol; les racines doivent vaincre le potentiel de
matrice qui retient l'eau et qui augmente avec le départ de l'eau; au delà d'une
certaine valeur, la plante ne peut plus vaincre la tension et satisfaire son besoin,
elle flétrit.
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents types d’humidité
Humidité massique:
• Quantité d’eau contenue dans un échantillon de sol W
H p e
Humidité volumique:
1. L’humidité massique
2. L’humidité volumique
3. La hauteur équivalente d’eau
4. La densité apparente
5. La porosité totale
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents types d’humidité
1 Humidité massique :
W W e 260
H p e
0 , 2166 21 , 7 %
W s W T W e 1460 260
2 Humidité volumique :
V e W e 260
3
0 , 260 26 %
VT VT 1 10
3 Hauteur équivalent e d' eau :
h e Z 10 0 , 26 2 , 6 cm 26 mm
4 Densité apparente :
0 , 26 3
H p D a D a 1 , 2 g / cm
H p 0 , 217
5 Porosité totale :
D 1,2
P 1 a
1 0 , 547 54 , 7 %
D r 2 , 65
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents types d’humidité
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents types d’humidité
RU = (hcc-hpf)*da*z
Avec
Hcc : humidité pondérale en % à la capacité au champ
HpF : humidité pondérale en % au point de flétrissement
Da : densité apparente du sol
Z : profondeur racinaire en m
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents types d’humidité
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LES DONNEES DE BASE DE L’IRRIGATION
Les différents types d’humidité
Exemples d’application :
Exemple 1
Hcc = 28 % Hpfp = 15 %
Da = 1.25 Z= 0.4 m
Calcul de la RU ? Et la RFU
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Relation Sol-Eau, Plante et Climat
Pour fabriquer de la matière sèche au moyen de la photosynthèse, les plantes
absorbent du gaz carbonique de l’air par les stomates des feuilles. En
conditions favorables d’alimentation hydrique, ces stomates sont ouverts.
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Relation Sol-Eau, Plante et Climat
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Relation Sol-Eau, Plante et Climat
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Relation Sol-Eau, Plante et Climat
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Relation Sol-Eau, Plante et Climat
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
les plantes ont besoin d’eau pour la
transpiration et l’évaporation
eau absorbée par les racines (croissance
des plantes) est dissipée sous forme de
vapeur dans l’atmosphère transpiration
eau sur la surface du sol+feuilles+tiges
s’évapore dans l’atmosphère évaporation
EVAPOTRANSPIRATION
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Evaluation des besoins en eau
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
Pilotage de l’irrigation
Conception des réseaux d’irrigation : calcul du débit de dimensionnement des
ouvrages
Le calcul est basé sur un bilan hydrique dans la zone racinaire et sur une période
donnée (jour, décade, mois).
On compare la quantité d’eau disponible naturellement pour les végétaux et les
prélèvements de ces mêmes végétaux placés dans des conditions optimales
d’approvisionnement en eau.
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
Pour calculer les besoins en eau des cultures, on suit les étapes suivantes :
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
Ra
ETo = 0.0023 (T 17.8)(T max T min)0.5
Avec :
ETo : Evapotranspiration de référence (mm / jour).
0.0023: coefficient de correction (°C)-3/2
λ: Chaleur latente de vaporisation (λ = 2.45 MJ/kg d’eau).
Ra : Rayonnement extraterrestre (MJ/m2/mois).
Tmax: Température mensuelle maximale (°C).
Tmin : Température mensuelle minimale (°C).
T : Température moyenne (°C).
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
Formule de RAYONNEMNT
ET0 = a + b*w*Rs
Avec :
Rs : rayonnement solaire exprimé en évaporation équivalente en
mm/j
W : facteur de pondération qui dépend de la température et de
l’altitude
A et b : sont des coefficients donnés par ( FAO 24)
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
ETM = Kc * ET0
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
Pluie efficace: Elle représente une fraction de la pluie totale pour tenir
compte des pertes par ruissellement, percolation au delà de la zone
racinaire ou évaporation à partir de la surface du sol. Elle dépend de la
topographie de la parcelle, de l'intensité de la pluie, de la nature du sol, de
la demande climatique.
C’est la partie de la pluie emmagasinée dans la zone racinaire qui sera
utilisée par la plante, l’autre partie est perdue par ruissellement superficiel,
percolation profonde ou évaporation.
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
BNI
BBI
e
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
Le Volume d’eau délivré à la parcelle en une seule fois pour combler le déficit
hydrique du sol
Nombre d’arrosage
Si Bi, sont les besoins en eau des cultures pendant le mois i et Dp est la
dose maximale du sol a irriguer, le nombre d’arrosage minimum pendant ce
mois peut être calculé par: Ni min= Bi/Dp
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
Periode d’arrosage
Théoriquement, la période d’arrosage peut être définie comme le temps qui
sépare 2 arrosages successifs, mais garantissant un rendement maximum.
En effet, si on irrigue à des périodes très rapprochées, on augmente les frais
de main d’œuvre sans augmenter le rendement puisqu‘il s'agit de la même
quantité d’eau à apporter. Si au contraire, on irrigue à des périodes plus
longues, on risque de provoquer une chute de rendement qui aura une
incidence économique plus grande que l’augmentation des frais. Donc, il y a
lieu de trouver un compromis entre périodes longues et les périodes courtes.
On peut voir, qu’autant que la dose réelle augmente autant que le nombre
d’arosage diminue et la période augmente. On a intérêt a réduire le nombre
d’arrosages, donc a avoir la plus grande période possible. Le choix entre les
différentes périodes ou encore entre les différents doses doit s’exercer en
fonction de la capacité hydrique du sol et du rendement économique
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
La dose réelle doit être choisie dans les limites de la dose pratique telle
qu’elle n’excède pas la dose pratique.
Si Ti représente la durée du mois i ( Ti peut être mesurer en jours, en
heures…etc.), la période maximales a ne pas dépasser durant ce mois est :
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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
T = Ti / Ni
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LE CALCUL Les quantités d’eau a apporter aux plantes
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Exemple d’application
Calcul des besoins en eau mensuels d’une culture fourragère
dans une région donnée en année moyenne.
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Les données pédologiques sont les suivantes:
Hcc = 40%
Hpfp = 31 %
Da = 1.3
On admet que début de période, les pluies antérieurs ont rempli le
réservoir sol et que RFU = 2/3 RU
Solution
Calcul du stock initial c à d RU?
Ru = (hcc- hpfp) * da * z
AN : RU =( 40-31)/100 * 1.3 *1.2
RU = 140.4 mm
RFU = 2/3 RU
AN : 140.4*2/3 =93.6 mm
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Mois Avril mai juin Juillet aout Sep
Kc*ET0 (mm)
Kc*ET0-PU
(mm)
Stock initial
(mm)
Volumes à
apporter aux
plantes (mm)
Stock en fin de
période (mm)
Volumes a
apporter aux
plantes en
m3/ha/mois
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Mois Avril mai juin Juillet aout Sep
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EXEMPLE DE CALCUL DES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Données
Culture Superficie
(ha)
Blé 3
maraîchage 2
Luzerne 4
Total 9
Jan Fév Mars Avr Mai Jui Jul Août Sept Oct Nov Déc
ET0 (mm/j) 2,5 2,5 3,5 3,5 4,3 4,3 6,1 6,1 4,6 2,3 2,3 2,3
Pe (mm) 45 15 25 18 5 7 0 0 10 22 38 40
Kc (blé) 0,9 1,1 1,05 0,95 0,8 0,7 0,3 0,3 0,5 0,7
Kc (maraîchage) 0,35 0,5 0,65 0,75 0,8 0,82 0,8 0,75 0,65 0,5
Kc (luzerne) 0,6 0,75 0,85 1 1,1 1,15 1,1 1,01 1,1 0,9 0,8 0,65
Résultats de calcul
Etc(blé)(mm/j) 2,25 2,75 3,68 3,33 3,44 3,01 1,83 0,00 0,00 0,69 1,15 1,61
Etc(mar.)(mm/j) 0,88 1,25 2,28 2,63 3,44 3,53 4,88 4,58 2,99 1,15 0,00 0,00
Etc(luz.) (mm/j) 1,50 1,88 2,98 3,50 4,73 4,95 6,71 6,16 5,06 2,07 1,84 1,50
Bn(blé)(mm) 24,75 64,75 88,93 81,75 101,64 83,30 56,73 0,00 0,00 0,00 0,00 9,91
Bn(mar.)(mm) 0,00 21,25 45,53 60,75 101,64 98,78 151,28 141,83 79,70 13,65 0,00 0,00
Bn(luz.)(mm) 1,50 39,38 67,23 87,00 141,63 141,35 208,01 190,99 141,80 42,17 17,20 6,35
B/ha ass.(mm) 8,92 43,81 69,64 79,42 119,41 112,54 144,98 116,40 80,73 21,78 7,64 6,12
ITSH, MEKNES
25-28 FEVRIER,2013
LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
Efficience de
l’irrigation
La détermination des besoins en eau des plantes s’effectue
classiquement à partir de la formule de calcul d’évapotranspiration
de reference, en déduisant les pluies et la réserve en eau du sol, les
éléments de base entrant dans cette détermination sont :
la température moyenne mensuelle
la durée du jour en fonction de la latitude
la pluviométrie moyenne mensuelle
les caractéristiques hydrodynamiques du sol.
Cette évaluation des besoins en eau est faite d’abord pour
chacune des plantes cultivées puis pour l’ensemble du périmètre
compte tenu des assolements pratiques.
ITSH, MEKNES
25-28 FEVRIER,2013
LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
Efficience de
l’irrigation
Les besoins en eau en tête de la parcelle sont obtenus en divisant les
besoins en eau à la parcelle ou coefficient qui tient compte des pertes en
eau à la parcelle ou coefficient d’efficacité de l’irrigation à la parcelle ou
encore efficience de l’irrigation à la parcelle ep.
Ep = volume d’eau délivré en tête de la parcelle / volume d’eau
réellement consommé par les plantes
En aspersion ep est voisin de 0,9 mais peut être beaucoup plus faible
si l’évaporation est importante et/ou si les transports hors champ dus au
vent sont importants.
Les besoins en tête du réseau tiennent compte d’une efficacité du
réseau :
Er = volume d’eau distribué en tête de parcelle / volume d’eau prélevé
en tête du réseau
Pour les réseaux en canalisation sous pression er ~ 0,95
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25-28 FEVRIER,2013
LES BESOINS EN EAU DES CULTURES
Les quantités d’eau a apporter aux plantes
ITSH, MEKNES
25-28 FEVRIER,2013
Exemple d’application
JOURS 30 31 30 31 31 30
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25-28 FEVRIER,2013