3 - Fossoyeur
3 - Fossoyeur
3 - Fossoyeur
Savoir-être du fossoyeur
Article R2213-42
• Pour les exhumations, la circulaire du 5 juillet 1976 prévoit les conditions
sanitaires suivantes : le cercueil doit être abondamment arrosé avec une
solution d’eau de Javel concentrée, une heure avant sa manipulation. Toutefois
cette recommandation est peu ou pas pratiquée.
Savoir-faire
• Pour tous ces travaux, l’entreprise doit être habilitée par la préfecture. Le gérant
de l’entreprise doit donc justifier d’une formation de PDG de SA, Gérant de
SARL Funéraire. Les personnes exécutant une de ces activités doivent suivre une
formation conforme à l’article R.2223-42 du CGCT, d’une durée de 21 heures.
A ce titre, les marbriers qui ne font que de la pose de monuments n’ont pas
l’obligation de suivre la formation mentionnée ci-dessus.
L’inhumation
Article R2213-31
• Toute inhumation dans le cimetière d’une commune est autorisée par le Maire
de la commune du lieu d’inhumation
• Autorisation d'inhumation :
Par le maire du lieu d'inhumation sur présentation du certificat de décès, de
l'autorisation de fermeture du cercueil ou du laissez-passer dans le cas d'un
accord international.
• Délai d'inhumation :
Article R. 361-13. L'inhumation ou le dépôt en caveau provisoire a lieu
- Si le décès s'est produit en France, vingt-quatre heures au moins et six
jours au plus après le décès;
- Si le décès a eu lieu à l'étranger ou dans un territoire d'outre-mer, six jours
au plus après l'entrée du corps en France.
Les dimanches et jours fériés ne sont pas compris dans le calcul de ces
délais.
Des dérogations aux délais prévus à l'alinéa précédent peuvent être accordées
dans des circonstances particulières par le préfet du département du lieu de
l'inhumation, qui prescrit toutes dispositions nécessaires.
nt
importa
Les travaux de cimetière
Les autorisations
• Toute personne domiciliée dans une commune peut être inhumée dans le cimetière de
cette commune, quel que soit le lieu de son décès.
• Toute personne décédée sur le territoire d'une commune peut être inhumée dans le
cimetière de cette commune, quel que soit son domicile.
• Toute personne bénéficiant d'une concession de famille peut y être inhumée, quel que
soit son domicile ou le lieu de son décès.
• Aux Français établis hors de France n'ayant pas une sépulture de famille dans la
commune et qui sont inscrits sur la liste électorale de celle-ci.
• Une inhumation peut être effectuée en pleine terre ou dans un caveau (structure
généralement en béton qui évite le contact de la terre avec le cercueil)
• Lorsqu’une personne ne fait pas partie de ces catégories, la commune reste libre, au
moment du décès, d’accepter ou non son inhumation dans le cimetière.
Le maire est tenu de motiver un éventuel refus lorsque le demandeur ne satisfait pas à
l'une des conditions mentionnées plus haut, ce qui s'avère protecteur pour les familles
(absence de place disponible ou contraintes résultant du plan d’aménagement du
cimetière ou d’une "bonne gestion du cimetière")
important
L’EXHUMATION Article R2213-40 à 43
• Cette opération consiste à enlever des corps ou des restes mortels d’une fosse
ou d’un caveau. L’autorisation d’exhumer est donnée par le maire de la
commune ou se déroule l’exhumation. Les exhumations sont toujours faites
avant neuf heures du matin (Art. R. 2213-55 du CGCT).
• Elle peut être demandée à l’initiative de la famille pour des raisons affectives
ou par l’administration ou l’autorité judiciaire.
• L’autorisation pourra être délivrée à tout moment sauf pour les personnes
atteintes de maladies contagieuses dans ce cas l’attente est d’1 an avant de
pourvoir exhumer.
Règles Diverses
Dans la mesure où une opposition à une demande d'exhumation faite par le plus proche
parent de la personne inhumée existe à l'intérieur de la famille, le maire peut surseoir à la
délivrance de l'autorisation d'exhumation et attendre que l'autorité judiciaire ait tranchée le
conflit (tribunal judiciaire).
Réponse ministérielle n° 43908, J.O.A.N. 10 Août 1992, p. 3715.
En aucune façon, un maire ne peut régler un différent entre des personnes ni saisir le
tribunal judiciaire. Sans décision de justice ou accord amiable, l'autorisation d'exhumation
restera en suspens.
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Dans le cas d'une procédure de reprise d'une concession suite à un constat d'état
d'abandon ou de non renouvellement volontaire, une demande de restitution peut être
faite par le concessionnaire.
Restitution des objets et des bijoux (alliances). A défaut de l'existence d'un seul héritier,
les bijoux tombent en indivision pour l'ensemble des héritiers des personnes inhumées
dans cette sépulture.
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Une exhumation afin que les restes mortuaires soient déposés à l'ossuaire est autorisée
après une décomposition naturelle du corps. Si cela n'est pas le cas, le corps doit être
laissé en l'état et la tombe refermée (Conseil d'Etat, Commune de Contes; 11/12/1987,
requête n° 72-998).
Un délit est constitué dès lors qu'un acte matériel est accompli en portant atteinte au
respect dû aux morts (ex : réduction de corps sans la décence nécessaire). L'exécutant, le
donneur d'ordre ainsi que l'autorité de police peuvent être condamnés.
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Le retrait d'un cercueil hors d'un caveau provisoire est une exhumation soumise
aux dispositions de l'art. R. 2213-42 du C.G.C.T. Au-delà des 6 premiers jours
de dépôt, une demande d'exhumation devient obligatoire avec contrôle de
police. Compte tenu de l'utilisation d'un cercueil hermétique, les procédures
sanitaires normales appliquées aux exhumations ne sont pas imposées par
l'ensemble des maires.
• Tous les cercueils seront aspergés avec un liquide désinfectant comme de l’eau de javel
ou une solution d’hypochlorite de chaux. Le cercueil devra être arrosé au moins une
heure avant sa sortie de la fosse.
• Une boîte à ossements est exigée même dans les cas de reprise de concession en terrain
commun à l’issue du délai de rotation.
• Les restes exhumés doivent être réunis dans un cercueil de taille adaptée dénomme
reliquaire ou boîte à ossements pour être à nouveau inhumés dans l’ossuaire. Le maire a
toutefois la faculté de procéder à la crémation des restes présents dans les concessions
reprises, en l’absence d’opposition connue à la crémation.
L’exhumation à la demande de la famille
• En résumé, le fossoyeur doit veiller à ce que le défunt puisse arriver dans une sépulture
digne à le recevoir.
• Il doit veiller à ce que la famille et les proches ne subissent aucun traumatisme visuel lors
des funérailles du fait d’une sépulture impropre.
Le CACES (Certificat d’aptitude à la
Conduite En Sécurité)
• Les engins mobiles automoteurs de chantier et les équipements de levage, tels que grues à
tour, grues auxiliaires, grues mobiles, ,plates formes élévatrices mobiles de personnel et
chariots élévateurs, sont à l'origine de nombreux accidents du travail.
• Le simple respect de règles élémentaires de sécurité et une formation initiale à la conduite
permettent de réduire le risque d'accidents liés à l'utilisation de tels engins ou équipements.
• C'est la raison pour laquelle un décret de décembre 1998 prévoit, pour la conduite de ce type
d'engins, une formation adéquate des conducteurs et l'obligation pour le chef d'entreprise de
délivrer une autorisation de conduite par : contrôle des connaissances et du savoir-faire du
conducteur pour la conduite en sécurité et une instruction à respecter.
• Ainsi, toute personne d’une entreprise de Pompes Funèbres qui est amenée à utiliser des
engins comme les « araignées de creusement » ou encore les « mini pelles ou tractopelles »
doit être titulaire du CACES et d’une autorisation de conduite délivrée par le chef
d’entreprise.
• La qualité de chef d’entreprise, peu importe le statut, n’est pas suspensive de l’obligation de
détention du CACES pour la conduite des engins mécanisés à moteur au regard de la
responsabilité civile et pénale de l’utilisateur de l’engin.