Energies Renouvelables
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RENOUVELABLES
Présente par : Mr AMARA RABAH
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2 I- Introduction
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4 II- LES DIFFERENTES FILIERES DES ENERGIES
RENOUVELABLES
1. Energie solaire
2. La biomasse
3. L’énergie eolienne
4. La géothermie
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6 II.1. Energie solaire :
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Produire de l’électricité solaire n’est plus, depuis longtemps, une utopie. Des toits solaires ayant une puissance
de quelques kilowatts jusqu’aux centrales de quelques mégawatts, tous ces installations contribuent a un
approvisionnement en énergie respectueux de l’environnement et grâce a leur souplesse, recèlent d’énormes
potentiels pour le secteur de l’énergie. Aussi avec les centrales héliothermiques, il est possible d’utiliser
l’énergie du soleil à l’échelle industrielle pour la production d’électricité (grâce à la transformation du
rayonnement solaire en chaleur).
L’énergie solaire est inépuisable, gratuite et non polluante et même si l’énergie solaire reçue par la terre est
d’intensité variable, intermittente et peu dense, son utilisation offre de nombreuses possibilités. Parmi ses
nombreuses applications, on distingue le solaire thermique qui transforme le rayonnement solaire en chaleur et
le solaire photovoltaïque qui convertit la lumière en électricité.
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8 II.2. La biomasse :
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II.2.1. Bois énergie :
Le bois est sans doute la source d’énergie la plus intéressante dans la problématique des énergies renouvelables.
Tout le monde a en tête les dégâts provoqués par la déforestation dans les régions tropicales. Le bois constitue
donc une source d’énergie renouvelable et relativement propre. Sans entrer dans un débat de spécialistes, un
petit rappel s’impose ; en brûlant (ou en pourrissant sur le sol), un arbre rejette dans l’atmosphère le gaz
carbonique qu’il avait absorbé en grandissant, ni plus ni moins. Dans un pays qui pratique la sylviculture
et replante au minimum autant d’arbres qu’il en coupe, le bilan écologique est donc neutre.
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II.2.2. Le biocarburant :
10 atout de la biomasse est la possibilité de fabriquer des biocarburants. Il en existe deux types : les
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éthanols et les biodiesels. Les éthanols, destinés aux moteurs à essence, sont issus de différentes plantes comme
le blé, le maïs, la betterave et la canne à sucre. Le procédé consiste à extraire le sucre de la plante pour obtenir
de l’éthanol après fermentation.
Quant aux biodiesels, ils sont extraits des oléagineux (colza, tournesol, soja etc.) Les esters d’huile obtenus
peuvent alors être mélangés au gazole. En règle générale, ces biocarburants sont mélangés aux carburants
Classiques, essence et gazole.
II.2.3. Le biogaz :
Le biogaz est un mélange composé essentiellement de méthane (CH4) et de gaz carbonique (CO2). Suivant sa
provenance , il contient aussi des quantités variables d'eau, d'azote, d’hydrogène sulfuré (H2S), d'oxygène,
d'aromatiques, de composés organo-halogénés (chlore et fluor) et des métaux lourds, ces trois dernières familles
chimiques étant présentes à l'état de traces. Le biogaz est produit par un processus de fermentation anaérobie des
matières organiques animales ou végétales, qui se déroule en trois étapes (hydrolyse, acidogènes et
méthanogènes) sous l'action de certaines bactéries.
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11 II.3. L’énergie éolienne :
Une hélice entraînée en rotation par la force du vent permet la production d’énergie mécanique
ou électrique en tout lieu suffisamment venté. Les applications de l’énergie éolienne sont
variées mais la plus importante consiste à fournir de l’électricité. Ce sont des parcs
d’aérogénérateurs ou «fermes» éoliennes. Ils mettent en oeuvre des machines de moyenne et
grande puissance (200 à 2 000 kW). Des systèmes autonomes, de 500 W à quelques dizaines
de kW, sont intéressants pour électrifier des sites isolés du réseau électrique (îles, villages...),
et récemment dans des buildings ultra modernes, citant ici les twin-towers du Bahreïn.
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II.3.1. La production d’énergie mécanique grâce au vent :
Les éoliennes mécaniques servent le plus souvent au pompage de l’eau. L’hélice entraîne un piston, qui remonte
l’eau du sous-sol. Cette technique est bien adaptée pour satisfaire les besoins en eau (agriculture, alimentation,
hygiène) de villages isolés.
La figure ci-dessous présente les éléments principaux qui composent la machine. L’énergie du vent captée sur
les pales entraîne le rotor, couplé à la génératrice, qui convertit l’énergie mécanique en énergie électrique. Celle
ci est ensuite distribuée aux normes sur le réseau, via un transformateur.
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14 II.4. La géothermie :
Le principe de la géothermie consiste à extraire l’énergie contenue dans le sol pour l’utiliser sous forme de
chauffage ou d’électricité. Partout, la température croît depuis la surface vers l’intérieur de la Terre. Selon les
régions l’augmentation de la température avec la profondeur est plus ou moins forte, et varie de 3 °C par 100
m
en moyenne jusqu’à 15 °C ou même 30 °C.
Cette chaleur est produite pour l’essentiel par la radioactivité naturelle des roches qui constituent la croûte
terrestre. Elle provient également, pour une faible part, des échanges thermiques avec les zones internes de la
Terre dont les températures s’étagent de 1000°C à 4300°C. Cependant, l’extraction de cette chaleur n’est
possible que lorsque les formations géologiques qui constituent le sous-sol sont poreuses ou perméables et
contiennent des aquifères (nappe souterraine renfermant de l’eau ou de la vapeur d’eau). On distingue quatre
types de géothermie ; la haute, la moyenne, la basse et la très basse énergie.
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II.4.1. La géothermie de haute énergie et de moyenne énergie
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La géothermie de haute énergie (> 180 °C) et de moyenne énergie (température comprise entre 100 °C et
180°C)
valorisent les ressources géothermales sous forme d’électricité.
La géothermie basse énergie (températures comprises entre 30 °C et 100 °C) permet de couvrir une large
gamme
d’usages : chauffage urbain, chauffage de serres, utilisation de chaleur dans les processus industriels,
thermalisme....Par rapport à d’autres énergies renouvelables, la géothermie présente l’avantage de ne pas
dépendre des conditions atmosphériques (soleil, pluie, vent), ni même de la disponibilité d’un substrat, comme
c’est le cas de la biomasse. C’est donc une énergie fiable et stable dans le temps.
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II.4.3. La géothermie très basse énergie : les pompes à chaleur
16principe des pompes à chaleur (PAC) qui utilisent la chaleur contenue dans le sol pour alimenter un plancher
Le
chauffant est connu depuis une vingtaine d’années, elle a subi de notables évolutions techniques qui lui
permettent aujourd’hui de rivaliser avec les moyens de chauffage « Traditionnels ». Cependant une part non
négligeable de l’énergie fournie par une PAC est d’origine électrique. La technique d’utilisation des PAC est
basée sur des capteurs enterrés constitués d’un réseau de tubes dans lequel circule un fluide caloporteur : fluide
frigorigène de type HCFC dérivé du fréon, ou de l’eau glycolée.
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18 III. Les énergies renouvelables en pourcentage :
Globalement, la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité reste encore
faible. 20 % de l’électricité produite dans le monde est d’origine renouvelable.
L’essentiel étant toujours issu des combustibles fossiles, tels que le pétrole ou le charbon
(62,7 %) et par l’énergie nucléaire (17,1 %). L’électricité renouvelable provient de sources
distinctes. L’hydroélectricité est la principale d’entre elles avec 86,3% du total renouvelable.
La biomasse est la seconde source avec 5,9%. Suivent l’éolien (5,7%), la géothermie (1,7%),
le
solaire (0,3%).
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20 IV. Le potentiel des Energies Renouvelables en Algérie :
L’objectif de la stratégie de développement des énergies renouvelables en Algérie est d’arriver à atteindre, à l’horizon
(le niveau de 5% dans le bilan électrique national).
L’introduction des énergies renouvelables aura pour conséquence:
• une plus grande exploitation du potentiel disponible,
• une meilleure contribution à la réduction de CO2,
• une réduction de la part des énergies fossiles dans le bilan énergétique national,
• un développement de l’industrie nationale,
• la création d’emplois.
Dans les pays d’Afrique du Nord , la production d’électricité est principalement basée sur les combustibles fossiles.
L’Algérie présente la plus faible part d’énergies renouvelables(hydraulique) dans la structure de sa production
électrique, plus de 99% de la production totale d’électricité provient des combustibles fossiles. Le peu qui reste (0,7%)
provient des énergies renouvelables qui se résument pratiquement à une production hydroélectrique.
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22 IV.1. Potentiel éolien :
La ressource éolienne en Algérie varie beaucoup d’un endroit à un autre. Ceci est dû
principalement à une topographie et un climat très diversifiés. En effet, notre vaste pays, se
subdivise en deux grandes zones géographiques distinctes. Le Nord méditerranéen est
caractérisé par un littoral de 1200 Km et un relief montagneux, représenté par les deux chaines
de l’Atlas tellien et l’Atlas saharien. Entre elles, s’intercalent des plaines et les hauts plateaux
de climat continental. Le Sud, quant à lui, se caractérise par un climat saharien.
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24 IV.2. Le potentiel géothermique :
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26 IV.3. Potentiel de la biomasse :
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27 IV.4. Potentiel hydroélectrique :
La part de capacité hydraulique dans le parc de production électrique total est de 5% ; soit 286 MW. Cette
faible
puissance est due au nombre insuffisant des sites hydrauliques et à la non-exploitation des sites
hydrauliques
existants.
Dans les pays d’Afrique du Nord, la production d’électricité est principalement basée sur les combustibles
fossiles. L’Algérie présente la plus faible part d’énergies renouvelables (hydraulique) dans la structure de sa
production électrique, plus de 99% de la production totale d’électricité provient des combustibles fossiles.
Le
peu qui reste (0,7%) provient des énergies renouvelables qui se résument pratiquement à une production
hydroélectrique.
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28 IV.5. Le potentiel solaire :
L’Algérie dispose d’un des plus grands gisements solaires au monde, la durée d’insolation sur la
quasi-totalité du territoire national dépasse les 2000 heures annuellement et atteint les 3900 heures
(hauts plateaux et Sahara).
L’énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1 m² est de l’ordre de 5 kWh sur la
majeure partie du territoire national, soit prés de 1700 kWh/m²/an au Nord et 2263 kWh/m²/an au
sud du pays.
Les diverses études entreprises jusqu’à présent sur le potentiel énergétique solaire en Algérie font
apparaître un potentiel considérable pour l’utilisation et l’exploitation de cette forme d’énergie. En
effet, l’Algérie avec plus de deux millions de km² de superficie, reçoit l’équivalent de 300 milliards
de Tep par an en énergie solaire.
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30 IV.6. L’électricité photovoltaïque :
L’Algérie aussi affiche son ambition, d’arriver à hauteur de 5% d’utilisation des énergies
renouvelables, dont la grande partie sera destinée à l’électricité photovoltaïque d’ici 2017.
L’électricité en Algérie peut être produite à partir du photovoltaïque à travers les applications
suivantes :
• les systèmes connectés au réseau,
• l’hybridation des centrales diesel,
• l’électrification rurale.
En réalité, ces applications sont mutuellement exclusives, le recours à l’une d’entre elles
dépend principalement du lieu d’utilisation
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MERCI POUR
VOTRE
ATTENTION
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