Chapitre I L'équilibre en Concurrence Parfaite

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Chapitre I : L'équilibre en concurrence parfaite

Le modèle de concurrence parfaite repose sur les hypothèses suivantes :


1. Atomicité

2. Homogénéité des produits

3. Libre entrée et libre sortie dans la branche

4. Transparence du marché

5. Parfaite mobilité des facteurs de production


Lorsque ces cinq hypothèses sont vérifiées, le marché est en concurrence
parfaite : les agents sont preneurs de prix (Price taker).

Au contraire, lorsque l'une (ou plusieurs) de ces hypothèses n'est pas


respectée, la concurrence est dite imparfaite, et les agents disposent d'un
pouvoir de marché : ils influencent la fixation du niveau du prix.

Dans le cas de la concurrence imparfaite, le prix de vente est une variable


décisionnelle.

L'équilibre peut être étudié en utilisant deux approches :


une approche en termes d'équilibre partiel ou
une approche en termes d'équilibre général.
L’équilibre partiel
• Les prix sont déterminés sur les marchés, sans tenir compte des éventuelles
interactions qui existent entre les différents marchés. On distingue
généralement trois périodes d'ajustement sur les marchés :
Le très court terme
Les quantités offertes par les producteurs sont fixes, elles ne dépendent pas du
prix mais uniquement des capacités productives des entreprises.
Le court terme
Les quantités offertes par les producteurs peuvent varier et les entreprises
peuvent moduler leur offre. La période de temps est cependant trop courte
pour que de nouveaux entrants arrivent sur le marché : à court terme, les
firmes réalisent des profits positifs.
Le long terme
L'équilibre de long terme se caractérise donc par des profits nuls, conséquence
de la concurrence des nouveaux entrants.
Le très court terme
• Figure n° :
Le court terme
• Figure n° :
Le long terme
• Figure n° :
L'offre et la demande de marché en équilibre partiel

• Considérons le marché d'un bien 1.


• Comportement du consommateur
maximiser son utilité sous la contrainte de son revenu
• permet de définir les fonctions de demandes individuelles. Plus
précisément, la fonction de demande en bien 1 d'un consommateur dépend
du prix du bien 1, du prix des autres biens et de la richesse w de ce
consommateur :
• « Toutes choses égales par ailleurs » : le prix des autres biens et le revenu
sont fixes

• On obtient :
• Cette relation quantité-prix définit la fonction de demande individuelle.
L'offre et la demande de marché en équilibre partiel

• Fonction de demande agrégée ou demande de marché


N
D( p )   x1( p )
i
1 1
i 1

• Fonction d’offre agrégée ou d’offre de marché


M
O ( p )   x1 ( p )
j
1 1
j 1

• Prix qui égalise l’offre et la demande est : p


• On a : O( p )  D( p )
 

1 1

• Graphiquement, il se situe à l'intersection de la courbe d'offre et de la


courbe de demande.

• C'est donc la flexibilité du prix qui permet d'ajuster l'offre et la demande.


L'offre et la demande de marché en équilibre partiel

• Equilibre partiel
Equilibre partiel et surplus
• Maximisation du surplus
• Définition : Mesure le bien-être collectif des agents (consommateur et
producteur 

• Surplus du consommateur : AE p
• Surplus du producteur : 
p EB

• La somme des surplus constitue le surplus collectif, également appelé


surplus total ou surplus social (AEB).
• Le niveau qui correspond au prix d’équilibre de concurrence parfaite est
dit économiquement efficace car il reflète la maximisation du surplus
collectif.
Equilibre partiel et surplus
• Maximisation du surplus
• Figure :
Equilibre partiel et surplus
• Effet d’un changement du prix concurrentiel : introduction d’un taxe
Introduisons une taxe à la consommation et examinons les conséquences en
termes d'efficacité économique ou de bien-être collectif. Appelons t cette
taxe à la consommation. Supposons que cette taxe soit proportionnelle à la
quantité consommée mais indépendante du prix hors taxe (par exemple les
taxes sur le tabac). Appelons p le prix reçu par les offreurs, c'est-à-dire le
o

revenu reçu de la vente d'une unité, et p le prix que les consommateurs


d

payent. Le prix payé par les consommateurs, est égal au prix reçu par les
offreurs , augmenté de la taxe dont ils doivent s'acquitter, t :
p d
 p o
t

A l’équilibre on a : D( p )  O( p )
d o
 D( p )  O( p  t )
c c
Equilibre partiel et surplus
• Figure n° : Introduction d’une taxe
Equilibre général
• Economie d’échange
• Soient deux consommateurs : Eve et Adam
• Echangent librement des pommes et de oranges
• Allocation finale Optimum de Pareto (allocation optimale
des ressources)
• Efficacité économique/Equité?
• Boîte d’Edgeworth : représentation du comportement d’Adam et Eve
Equilibre général
• Figure n° : Boîte d’Edgeworth
Equilibre général
• L’échange se poursuit jusqu’à ce que :

Adam Eve p
TMS (O, P)  TMS (O, P)  O
P P
p P

• La droite passant par les points E et A représente la droite de budget


• La courbe passant par les points C, E et D s’appelle la courbe des contrats
• Optimum de Pareto : point E
• premier théorème de l'économie du bien-être (EBE) :
tout équilibre général de concurrence parfaite est un optimum de Pareto.
Equilibre général
• Figure n° : Délocalisation d’une allocation optimale au sens de Pareto
Equilibre général
• Décentralisation d’un optimum de Pareto
• Un optimum de Pareto représente une allocation efficace, mais pas
nécessairement équitable, des ressources.
• Considérons un planificateur social bienveillant et omniscient (le décideur
public) qui souhaite trouver un optimum de Pareto respectant à la fois les
critères d'efficacité et d'équité.
• Le planificateur connaît les préférences des agents et les structures de
production des firmes.
• Supposons par exemple que le planificateur social juge l'allocation des
ressources représentée au point E de la figure 7 trop inégalitaire et qu'il lui
préfère celle représentée au point E' où les oranges sont partagées
également entre Adam et Eve
Equilibre général
• Il met alors en œuvre une politique économique permettant d'atteindre
l'allocation désirée en laissant faire les marchés.
• Le point E' représente un optimum de Pareto
• le planificateur peut procéder à des transferts forfaitaires entre les
consommateurs de type Adam et les consommateurs de type Eve pour que
le nouveau point de dotations initiales (c'est-à-dire avant échange) soit
situé sur la droite forfaitaires. Si les consommateurs s'échangent librement
leurs pommes et leurs oranges, l'équilibre de marché s'établira au point E'.
• Un transfert forfaitaire est un transfert indépendant des caractéristiques
des agents.
Equilibre général
• Deuxième théorème de l'économie du bien-être : tout optimum de Pareto
peut être obtenu comme équilibre général de marché après réallocation
des dotations initiales par des transferts forfaitaires.
• Conclusion :
• Prix de marché : prix qui égalise l’offre et la demande
• En CP, aucun agent n’a de pouvoir de marché
• 1er THM de l’EBE : un équilibre de marché concurrentiel est un optimum
de Pareto
• 2ème THM de l’EBE : un optimum de Pareto peut être atteint de façon
décentralisée, en procédant à une réallocation des dotations initiales par le
biais des transferts forfaitaires.
• Lorsque les marchés sont imparfaits, ou en présence d'externalités ou de
biens publics, l'équilibre de marché n'est pas optimal au sens de Pareto.

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