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Partie I
CHAPITRE I
CHAPITRE II
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Sommaire
(interactif lcran)
CHAPITRE II : Lidentit normative de la fonction publique ....................................3 SECTION I : La soumission des normes exorbitantes ....................................................4 I - Les statuts gnraux lgislatifs ......................................................................................5 A - La fonction publique civile de l'tat ..........................................................................5 B - Les fonctions publiques territoriale et hospitalire.................................................7 II - Les statuts d'adaptation..................................................................................................8 A - Les statuts particuliers................................................................................................8 B - Les statuts spciaux ...................................................................................................9 SECTION II : L'amnagement interne de la fonction publique ........................................10 I - L'organisation de la concertation et de la participation.............................................10 A - Les conseils suprieurs ..........................................................................................10 1 - Le Conseil suprieur de la fonction publique de l'tat.....................................10 2 - Le Conseil suprieur de la fonction publique territoriale .................................12 3 - Le Conseil suprieur de la fonction publique hospitalire ..............................14 4 - Le Conseil commun de la fonction publique .....................................................15 B - Les commissions et les comits .............................................................................15 1 - Les commissions administratives paritaires......................................................15 2 - Les comits techniques ........................................................................................16 3 - Les comits d'hygine, de scurit et des conditions de travail ....................18 II - La structuration interne de la fonction publique........................................................20 A - Les lments de la diffrenciation interne ............................................................20 1 - La notion de corps .................................................................................................20 2 - Les notions de grade, de classe et d'chelon...................................................23 a - Le grade ................................................................................................................23 b - La classe................................................................................................................23 c - Les chelons..........................................................................................................23 B - La disposition diffrencie du grade et de l'emploi..............................................24 1 - La problmatique de l'emploi...............................................................................24 2 - La distinction du grade et de l'emploi .................................................................24
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doit se borner fixer les rgles concernant les garanties fondamentales accordes aux fonctionnaires civils et militaires de l'tat ;
4. Le rglement : quil soit autonome ou pris en application dune loi ; 5. La jurisprudence administrative. Son importance contrarie parfois le lgislateur.
Exemple : laffaire du supplment familial de traitement. Les agents publics peroivent pour l'ducation de leurs enfants un supplment familial de traitement, initialement institu par une loi de Vichy du 14 septembre 1941. Cette loi disposait que dans un mnage de fonctionnaires, seul lun des deux conjoints pouvait prtendre cet avantage. Cest la rgle du non-cumul, raffirme avec constance par ladministration. Elle na soulev aucune contestation jusqu larrt CE, 24 juin 1991, Ministre de lquipement c/ Cariteau, n 106058. Le Conseil dtat a jug quun agent public pouvait percevoir le supplment familial de traitement alors mme que son pouse, salarie de droit priv, recevait un avantage analogue en application de la convention collective dont elle relevait. Cette dcision ne remettait pas directement en cause la rgle du noncumul. Mais des milliers dagents lont interprte leur avantage et ont saisi leur administration de demandes de rappel. Pour conjurer le dsastre budgtaire et politique, le lgislateur a adopt la loi n 91-715 du 26 juillet 1991 portant diverses dispositions relatives la fonction publique, qui, en modifiant larticle 20 de la loi du 13 juillet portant droits et obligations des fonctionnaires, consacre solennellement la pratique cinquantenaire, et prcise : Le supplment familial de traitement nest pas cumulable avec un avantage de mme nature accord pour un mme enfant par un organisme public ou financ sur fonds publics [] Au total, le fonctionnaire relve d'un statut, c'est--dire d'un ensemble, voulu et suppos cohrent, de rgles ayant un mme objet.
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L'Assemble constituante adopte la loi du 19 octobre 1946 portant statut gnral des fonctionnaires de l'tat - statut labor sous la direction de Maurice Thorez. L'entre en vigueur de la Constitution du 4 octobre 1958 entrane la ncessit de remplacer cette loi. On lui substitue l'ordonnance du 4 fvrier 1959, complte par des rglements d'administration publique. La disparition de la loi du 19 octobre 1946 est une consquence de la nouvelle rpartition des comptences issue de la Constitution du 4 octobre 1958. En effet, celle-ci ne donne comptence au lgislatif qu'aux fins de fixer les rgles concernant les garanties fondamentales accordes aux fonctionnaires civils et militaires de l'tat . La formule constitutionnelle prcite est doublement restrictive : 1. Ratione personae, elle exclut du champ de la comptence du lgislateur les agents nontitulaires (ils nont pas la qualit de fonctionnaires) et les fonctionnaires qui ne relvent pas de ltat ; 2. Ratione materiae, elle limite la comptence du lgislateur aux garanties fondamentales . Cette dernire notion nest pas aise dfinir. La jurisprudence cite tout de mme : le mode de recrutement, le droit rmunration aprs service fait, le libre choix de son conjoint par le fonctionnaire Or, la loi du 19 octobre 1946 allait bien au-del de ces limites. Illustration : elle comportait 145 articles, l'ordonnance 4 fvrier 1959, 57 articles. son tour, l'ordonnance 4 fvrier 1959 cdera la place aux lois des 13 juillet 1983 et 11 janvier 1984. 1. La loi n 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires (Loi dite loi Le Pors ), est commune aux fonctionnaires de l'tat, des collectivits territoriales et des tablissements hospitaliers et assimils. Elle forme le titre I du statut gnral des fonctionnaires civils. 2. La loi n 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique de l'tat, qui est bien sr propre aux fonctionnaires de l'tat, constitue le titre II du statut gnral. Toutefois, elle ne s'applique pas aux agents titulaires suivants: les fonctionnaires des services des assembles parlementaires ; ils relvent d'un statut adopt par les diffrents bureaux des assembles : les personnels enseignants et hospitaliers des centres hospitaliers universitaires diffrents des personnels paramdicaux, administratifs : statut fix par lordonnance du 30 dcembre 1958 ; les magistrats de l'ordre judiciaire. Conformment aux articles 64 et 92 de la Constitution, leur statut a t dict par lordonnance n 58-1270 du 22 dcembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature ; les agents des chambres consulaires - commerce et industrie, agriculture - qui relvent de la loi n 52-1311 du 10 dcembre 1952 relative ltablissement obligatoire dun statut du personnel administratif des chambres dagriculture, des chambres de commerce et des chambres de mtiers - CE, Sect., 29 novembre 1991, Crpin, n 86346.
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Le statut de la fonction publique territoriale forme le titre III du Statut gnral des fonctionnaires il a t modifi une trentaine de fois. Les fonctionnaires des administrations parisiennes - commune, dpartement et leurs tablissements publics - sont soumis un statut drogatoire la loi du 26 janvier 1984 et rsultant du dcret n 94-415 du 24 mai 1994 portant dispositions statutaires relatives aux personnels des administrations parisiennes. Le statut de la fonction publique hospitalire constitue le titre IV du Statut gnral des fonctionnaires : loi n 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique hospitalire. Ce texte s'applique aux personnels administratifs et paramdicaux employs dans les tablissements hospitaliers et assimils (hpitaux publics, hospices, maisons de retraite) condition qu'ils aient la qualit de fonctionnaires. Les personnels mdicaux et scientifiques relvent, quant eux, de la fonction publique de l'tat.
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Ratione personae : selon les cas, le lgislateur dsigne plus ou moins clairement les
corps concerns par les statuts particuliers drogatoires :
1. Au sein de la fonction publique de l'tat, il sagit
1.1 dune part, des corps recruts par la voie de lcole nationale dadministration, des corps enseignants et des personnels de la recherche ainsi que des corps reconnus comme ayant un caractre technique - article 10, alina 1er, de la loi n 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique de ltat ; 1.2 dautre part, de corps interministriels ou communs plusieurs dpartements ministriels ou tablissements publics de ltat - article 10, alina 2, de la loi n 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique de ltat.
2. Au sein de la fonction publique hospitalire, la loi vise certains corps de catgorie A et certains corps reconnus comme ayant un caractre technique article 7 de la loi n 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique hospitalire. 3. Concernant la fonction publique territoriale, le lgislateur ne fournit aucune indica-
tion organique.
Ratione materiae : lampleur des drogations est encadre plus ou moins troitement
par la loi et la jurisprudence: 1. Au sein de la fonction publique de l'tat, les statuts particuliers peuvent droger, selon les cas, 1.1 soit certaines des dispositions du statut gnral qui ne correspondraient pas aux besoins propres de ces corps ou aux missions que leurs membres sont destins assurer, notamment
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pour laccomplissement dune obligation statutaire de mobilit - article 10, alina 1er, de la loi n 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique de ltat ; 1.2 soit certaines des dispositions du statut gnral qui ne correspondraient pas aux besoins propres lorganisation de la gestion des corps concerns - article 10, alina 2, de la loi n 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique de ltat.
2. Au sein de la fonction publique territoriale, les statuts particuliers peuvent droger
celles des dispositions relatives aux modalits de recrutement qui ne correspondraient pas aux besoins propres de ces corps, cadres demplois et emplois compte tenu des missions que leurs membres ou leurs titulaires sont destins assurer - article 49, alina 3, de la loi n 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale.
3. Concernant la fonction publique hospitalire, le lgislateur nindique aucune limite
matrielle. Les drogations ainsi dcides sont soumises au contrle du juge - CE, 29 janvier 1960, Fdration nationale des syndicats de police. Selon le Conseil dtat, en labsence des statuts drogatoires prvus, le Statut gnral nest pas applicable aux corps concerns : CE, 2 juillet 1954, Grau. En l'espce, le commissaire du gouvernement Grvisse explique : il serait fcheux de soumettre dabord les fonctionnaires intresss au statut gnral, pour ensuite les y soustraire aprs ldiction des statuts drogatoires.
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Principe politique, conomique et social particulirement ncessaire notre temps , selon la terminologie constitutionnelle.
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Le CSFPE (Conseil suprieur de la fonction publique de ltat) est dsormais compos partir des rsultats aux lections professionnelles pour la dsignation des reprsentants du personnel dans les comits techniques ministriels et instances comparables. Par ailleurs, sa composition nest plus paritaire : la reprsentation de ladministration est adapte en fonction de lordre du jour, et seuls les reprsentants des personnels ont voix dlibrative. Concrtement, la composition du CSFPE est la suivante : en nombre variable comme indiqu ci-dessus, des reprsentants de ladministration, vingt membres dsigns par les organisations syndicales de fonctionnaires appeles siger au sein de cette instance1. Ces siges sont rpartis entre les organisations syndicales la reprsentation proportionnelle la plus forte moyenne des voix obtenues par chaque organisation syndicale lors des dernires lections pour la dsignation de reprsentants du personnel aux comits techniques ministriels et autres instances comparables Cf. article 5 du dcret n 2012-225 du 16 fvrier 2012 relatif au Conseil suprieur de la fonction publique de ltat, trois membres de droit qui ne peuvent prendre part aux votes : le directeur gnral de ladministration et de la fonction publique, un membre du Conseil dtat ayant au moins rang de conseiller dtat et un membre de la Cour des comptes ayant au moins rang de conseiller matre dsigns par arrt du ministre charg de la fonction publique. Tous les membres, titulaires et supplants, du CSFPE sont nomms pour quatre ans par arrt du ministre charg de la fonction publique. Ce dernier ou son reprsentant prside le CSFPE. De nature essentiellement consultative, les attributions du CSFPE sont de deux ordres : 1. Il dlibre sur toute question de caractre gnral intressant la fonction publique de ltat, dont il est saisi soit par le ministre charg de la fonction publique, soit la demande crite du tiers de ses membres ayant voix dlibrative. Il transmet le rsultat de ses travaux et formule, le cas chant, des propositions au ministre charg de la fonction publique. Sa saisine, pour avis, est obligatoire dans certains cas : projets de loi tendant modifier le statut des fonctionnaires de ltat (loi du 11 janvier 1984), projets de statuts particuliers drogatoires, projets de dcret relatifs la situation de lensemble des agents publics de ltat2, etc.; 2. Il constitue lorgane suprieur de recours en matire de discipline, de licenciement pour insuffisance professionnelle3 ou de licenciement motiv par le refus de trois postes successivement proposs en vue dune rintgration aprs une priode de mise en disponibilit. Pour lexercice de ses attributions, le Conseil suprieur de la fonction publique de ltat sige soit en assemble plnire (au moins une fois par trimestre), soit en formation spcialise.
Mais cest par arrt du ministre charg de la fonction publique quils sont nomms article 6 du dcret n 2012-225 du 16 fvrier 2012 relatif au Conseil suprieur de la fonction publique de l'tat. 2 Le Conseil dtat prcise : lorsqu'un dcret comporte des dispositions statutaires concernant l'ensemble des fonctionnaires de l'tat, il doit tre soumis l'assemble plnire du Conseil suprieur de la fonction publique de l'tat et non la commission des statuts de ce conseil CE, Ass., 28 dcembre 2009, Syndicat national du travail, de l'emploi et de la formation (SYNTEF-CFDT), n 316479 3 Saisine non obligatoire - et, du reste, rarement effectue - pralablement un recours contentieux.
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En pratique, cette parit est inexistante dans la plupart des instances locales, en raison de labsentisme croissant des lus. 2 Le vote a lieu par correspondance article 7 du Dcret n 84-346 du 10 mai 1984 relatif au Conseil suprieur de la fonction publique territoriale. 3 Le mandat des membres titulaires et supplants du Conseil suprieur reprsentant les collectivits territoriales expire loccasion du renouvellement, selon les cas, des conseils municipaux, des conseils gnraux ou des conseils rgionaux. 4 Les membres sigeant au sein du Conseil suprieur de la fonction publique territoriale en qualit de reprsentants des collectivits territoriales forment un collge des employeurs publics territoriaux qui est consult par le Gouvernement sur toute question relative la politique salariale ou lemploi public territorial Article 10-1 de la loi n 8453 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale. 5 Le mandat des reprsentants des fonctionnaires territoriaux expire au terme dun dlai de six ans. 6 Article 8 de la loi n 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale.
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de recours, dont chacun est prsid par un magistrat de lordre administratif, en activit ou honoraire, dsign par le prsident du tribunal administratif dans le ressort duquel est situ le sige du conseil de discipline. Le conseil suprieur de la fonction publique territoriale ne doit pas tre confondu avec les organismes suivants : 1. Le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT). Il sagit dun tablissement public caractre administratif. Il est dirig par un conseil d'administration compos de trente-quatre membres : des reprsentants des collectivits territoriales et des reprsentants des organisations syndicales de fonctionnaires territoriaux. La prsidence de ce conseil dadministration revient un reprsentant des collectivits territoriales. Assist de dlgations rgionales ou interdpartementales, le CNFPT assure notamment la dfinition des orientations gnrales de la formation professionnelle des agents de la fonction publique territoriale ; la prparation aux concours d'accs et examens professionnels de la fonction publique territoriale ; la formation continue dispense en cours de carrire, soit en relation avec les fonctions exerces, soit en vue d'accder un nouveau corps, un nouveau grade ou un nouvel emploi ; la formation personnelle des agents de la fonction publique territoriale suivie leur initiative1 ; lorganisation des concours et examens professionnels qui ne relvent pas de la comptence des centres de gestion, la prise en charge de certains fonctionnaires momentanment privs demploi, la publicit des crations et vacances demplois qui doivent lui tre transmises par les centres de gestion et la gestion de la bourse nationale des emplois. (Voir articles 12 et suiv. de la loi n 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale). 2. Les centres de gestion de la fonction publique territoriale (CDG)2. Ce sont des tablissements publics locaux caractre administratif dirigs par un conseil dadministration compos de reprsentants des collectivits territoriales et des tablissements publics affilis. Les communes employant moins de 350 fonctionnaires titulaires et stagiaires temps complet sont obligatoirement affilies aux centres de gestions. Laffiliation est facultative pour les autres collectivits3. Les CDG (centres de gestion) sorganisent, au niveau rgional ou interrgional, pour lexercice de leurs missions. Ils laborent une charte cet effet, qui dsigne parmi eux un centre charg dassurer leur coordination et dtermine les modalits dexercice des missions que les centres de gestion dcident de grer en commun.
Cf. loi n 84-594 du 12 juillet 1984 relative la formation des agents de la fonction publique territoriale et compltant la loi n 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale. 2 Voir articles 13 et suivants de la loi n 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale. 3 La commune et le dpartement de Paris ainsi que leurs tablissement publics assurent lensemble des tches de gestion et de formation de leur personnel sans intervention du Centre national de la fonction publique territoriale ni dun centre de gestion - article 19 de la loi n 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale.
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Sous rserve des comptences dvolues au CNFPT, les CDG assurent notamment, pour leurs fonctionnaires et pour lensemble des fonctionnaires des collectivits territoriales et tablissements publics affilis, les missions suivantes : lorganisation des concours de catgories A, B et C, la publicit des crations et vacances demplois de catgories A, B et C, la prise en charge des fonctionnaires momentanment privs demploi de catgories A, B et C, le reclassement des fonctionnaires devenus inaptes lexercice de leurs fonctions, de catgories A, B et C, Laide aux fonctionnaires la recherche dun emploi aprs une priode de disponibilit, Le fonctionnement des commissions administratives paritaires et des conseils de discipline. Depuis le 1er janvier 2010, la rpartition de lorganisation des concours et examens professionnels a t modifie conformment la loi n 2007-209 du 19 fvrier 2007 relative la fonction publique territoriale. Cette loi laisse au CNFPT lorganisation des concours des administrateurs, des conservateurs du patrimoine, des conservateurs de bibliothques et des ingnieurs en chef. Les autres concours organiss antrieurement par le CNFPT ont t transfrs aux centres de gestion (CDG).
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hospitalire, les dcisions de titularisation doivent tre soumises l'avis pralable des CAP alors que cela n'est pas le cas dans la fonction publique territoriale. On relve galement des diffrences dans les rgles qui gouvernent la cration des CAP. a. Fonction publique de ltat. Dcret n 82-451 du 28 mai 1982 relatif aux commissions administratives paritaires. Une commission administrative paritaire est cre pour chaque corps de fonctionnaires par arrt du ministre intress ou, dans le cas de commissions administratives paritaires communes plusieurs corps de fonctionnaires, par arrt du ou des ministres intresss. Selon une jurisprudence constante, une commission administrative paritaire ne peut tre cre que pour un corps dot d'un statut particulier. Une commission administrative paritaire constitue sans qu'un statut particulier du corps ait t tabli est dpourvue d'existence lgale (CE, 8 mars 1968, sieur Plenel, Lebon p. 168 ; CE, 11 janvier 1980, Syndicat gnral CGT des personnels des affaires culturelles, Lebon p. 7). Chaque commission administrative paritaire est place auprs du directeur gnral, directeur d'administration centrale, directeur d'tablissement public, chef de service central, chef de service comptence nationale ou chef de service dconcentr charg de la gestion des membres du ou des corps intresss. b. Fonction publique territoriale. Les CAP sont constitues par catgories A, B et C. Elles sont cres auprs des collectivits territoriales ou des centres de gestion pour les collectivits qui sont affilies ces tablissements. Lorsqu'elles sigent en tant que conseils de discipline, les CAP sont prsides par un magistrat de lordre administratif. c. Fonction publique hospitalire. Les CAP sont constitues par catgories A, B et C. Elles sont cres auprs des tablissements hospitaliers et au niveau dpartemental pour les personnels ne relevant pas de CAP locales. Des CAP nationales sont cres pour les corps de direction de catgorie A.
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Dans les comits techniques de la fonction publique de ltat, seuls les reprsentants du personnel sont appels prendre part aux votes. Lorganisation de ces instances est passablement complexe. Il est cr dans chaque dpartement ministriel, un comit technique ministriel auprs du ministre par arrt du ministre intress, ce qui nexclut pas la cration dun comit technique ministriel commun plusieurs dpartements ministriels par arrt conjoint des ministres intresss ; pour chaque administration centrale, par arrt du ministre, un comit technique de proximit, dnomm comit technique dadministration centrale, plac auprs du secrtaire gnral ou du directeur des ressources humaines de ladministration centrale, comptent pour les services dadministration centrale et pour les services comptence nationale ; par arrt du ministre, auprs dun directeur gnral, un comit technique de rseau comptent pour les services centraux, les services dconcentrs ou les services comptence nationale relevant de cette direction ainsi que pour les tablissements publics de ltat en relevant par un lien exclusif en termes de missions et dorganisation ; au niveau dconcentr, en fonction de lorganisation territoriale du dpartement ministriel concern, par arrt du ministre, au moins un comit technique de proximit dnomm comit technique de service dconcentr auprs du chef de service dconcentr concern, sachant que lorsque le service dconcentr est plac sous lautorit de plusieurs ministres, le comit technique est cr par arrt conjoint de ces ministres ; par arrt du prfet, auprs du directeur dpartemental interministriel, un comit technique de direction dpartementale interministrielle. b. Fonction publique territoriale. Loi n 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale, article 32. Dcret n85-565 du 30 mai 1985 relatif aux comits techniques paritaires des collectivits territoriales et de leurs tablissements publics (Rdaction en vigueur jusquau 31 dcembre 2014). Un comit technique est cr dans chaque collectivit ou tablissement employant au moins cinquante agents, ainsi quauprs de chaque centre de gestion pour les collectivits et tablissements affilis employant moins de cinquante agents. Toutefois, il peut tre dcid, par dlibrations concordantes des organes dlibrants dune collectivit territoriale et dun ou plusieurs tablissements publics rattachs cette collectivit, de crer un comit technique comptent lgard des agents de la collectivit et de ltablissement ou des tablissements, condition que leffectif global concern soit au moins gal cinquante agents. Il peut tre galement dcid, par dlibrations concordantes des organes dlibrants dune communaut de communes, dune communaut dagglomration, dune mtropole ou dune communaut urbaine et de lensemble ou dune partie des communes adhrentes cette communaut, de crer un comit technique comptent pour tous les agents desdites collectivits lorsque leffectif global concern est au moins gal cinquante agents. Un tablissement public de coopration intercommunale et le centre intercommunal daction sociale qui lui est rattach peuvent, par dlibrations concordantes, crer un comit technique comptent pour tous les agents desdits tablissements lorsque leffectif global concern est au moins gal cinquante agents.
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Les membres reprsentant le personnel sont lus au scrutin de liste avec reprsentation proportionnelle. Les comits techniques sont prsids par lautorit territoriale ou son reprsentant, qui ne peut tre quun lu local. c. Fonction publique hospitalire. Loi n 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique hospitalire. Code de la sant publique : articles L6144-1 L6144-7 (partie lgislative) et R6144-68 R6144-81 (partie rglementaire) Un comit consultatif national est institu auprs des ministres comptents pour chaque corps de catgorie A recrut et gr au niveau national. Ce comit, prsid par un reprsentant des ministres comptents, comprend des reprsentants des autres ministres intresss et des reprsentants des personnels viss lalina prcdent. Seuls les reprsentants du personnel sont appels prendre part aux votes. Dans chaque tablissement public de sant, il est cr un comit technique d'tablissement prsid par le directeur.
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Sont associs aux runions des CHSCT, sans voix dlibrative, les acteurs de la sant et de la scurit au travail : mdecin de prvention, inspecteur pour la sant et la scurit au travail, assistant ou conseiller de prvention. b. Fonction publique territoriale. Dcret n85-603 du 10 juin 1985 relatif l'hygine et la scurit du travail ainsi qu' la mdecine professionnelle et prventive dans la fonction publique territoriale. Sont tenus de crer un ou plusieurs comits d'hygine et de scurit les collectivits ou tablissements occupant un effectif d'au moins 200 agents titulaires ou non, temps complet ou non complet, dans un ou plusieurs services comportant des risques professionnels spcifiques par leur frquence et leur gravit, notamment en raison de la nature des missions ou des tches, de l'agencement ou de l'quipement des locaux. Dans les collectivits territoriales et les tablissements publics employant moins de cinquante agents, les missions du comit dhygine, de scurit et des conditions de travail sont exerces par le comit technique dont relvent ces collectivits et tablissements. c. Fonction publique hospitalire. La cration d'un CHSCT est obligatoire dans les tablissements comptant au moins 50 agents. Voir le droit de retrait loccasion de lanalyse du droit de grve (Cf. infra, Partie II, Chapitre II)
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Il se distingue du corps classique du point de vue de sa gestion. La gestion des corps revt un caractre national, celle des cadres d'emplois un caractre local. Le cadre d'emploi apparat comme un corps clat, sa gestion tant parcellise, soit au niveau des collectivits territoriales, soit au niveau des centres de gestion. Quelques principes bien tablis gouvernent la gestion des corps :
1. La cration, la modification et la suppression des corps relvent de la libre apprciation
du gouvernement. Elles sont insusceptibles de discussion contentieuse : CE, 2 mars 1988, Association nationale des assistants, n 61520. Mme solution concernant la rpartition des fonctionnaires entre les diffrents corps ; 2. Un corps est, en principe, rattach un ministre.
Toutefois, il existe des corps interministriels. Par exemple, linspection du travail est un corps interministriel unique, dont les 1 240 membres sont affects (soit en section de contrle , soit dans dautres services ou directions diverses) lun des trois ministres chargs de lapplication du droit du travail : Emploi (80 % dentre eux), Agriculture (15 %) et Transports (5 %). Ceux qui sont affects au ministre de lEmploi sont les plus nombreux et ont une comptence de droit commun sur lensemble des entreprises qui ne relvent pas dun systme particulier dinspection du travail ; 3. Chaque corps offre une carrire spcifique. Le passage d'un corps un autre ne con-
serve pas, en principe, les droits et avantages dj acquis ; 4. Des fonctionnaires peuvent appartenir au mme corps mme s'ils remplissent des fonctions diffrentes. Leur appartenance au mme corps dcoule de leur grade ; 5. L'galit de traitement des membres d'un mme corps constitue un principe gnral du droit. Exemple : CE, 27 juillet 2001, Ministre de lquipement, des Transports et du Logement c/ M. Charreau, n 224198 :
Considrant qualors mme quaucune disposition des textes applicables ne rendait obligatoire la consultation des commissions administratives paritaires locales pralablement ltablissement du tableau davancement au grade dadjoint principal, la cour administrative dappel de Marseille, en jugeant que le ministre tait tenu, en vertu du principe dgalit de traitement laquelle sont en droit de prtendre les fonctionnaires dun mme corps, de soumettre le dossier de M. Charreau la commission administrative paritaire locale ds lors quil lavait fait pour les autres agents susceptibles dtre promus en application des dispositions statutaires applicables, na pas commis derreur de droit ; []
ment - de qualification. Ainsi, existe-t-il trois catgories dsignes dans l'ordre hirarchique dcroissant par les lettres A, B et C. Le classement rsulte du statut particulier de chaque corps. A dfaut, il est dfini par le juge: CE, 12 dcembre 1969, Association interministrielle des secrtaires administratifs.
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Le classement correspond, partiellement, la nature des fonctions exerces dans le corps : Catgorie A : anciens cadres suprieurs : conception, direction. Niveau de recrutement: diplmes de lenseignement suprieur de la licence au master. Exemples : Fonction publique de ltat : Administrateurs civils, attachs d'administration centrale, professeurs, inspecteurs des impts ou du trsor ; Fonction publique territoriale : Administrateurs territoriaux ; attachs territoriaux. Catgorie B : anciens cadres principaux : tches d'excution prsupposant une apprciation personnelle. Niveau de recrutement : baccalaurat. Exemples : Fonction publique de ltat : Contrleurs des impts ou du trsor ; Fonction publique territoriale : Secrtaire de mairie, rdacteurs territoriaux. Catgorie C : anciens cadres d'excution : excution spcialise. Niveau de recrutement : brevet des collges. Exemples : Fonction publique de ltat : Adjoints administratifs, secrtaires dactylographes ; Fonction publique territoriale : Commis territoriaux, agents de matrise. Voir tableau en annexe. En 1946, la notion de catgorie apparaissait tous comme fondatrice et adquate. Elle structurait un monde du travail dans lequel les tches taient segmentes et hirarchises. Qui plus est, elle refltait exactement des niveaux culturels simples, reconnus unanimement : certificat dtudes, brevet lmentaire, baccalaurat, licence. Enfin, assortie de systmes de promotion interne, elle permettait aux meilleurs la mobilit promotionnelle ascensionnelle dune catgorie une autre . Mais cette construction rationnelle et simplificatrice aurait perdu une partie de ses justifications sous la pression de modifications externes ou internes ladministration : le contexte universitaire a volu avec la cration de diplmes intermdiaires ; la formation initiale nest plus suffisante pour la dure de la carrire ; la diversification des grades et des fonctions. Dans ces conditions, lexistence des catgories est parfois remise en cause en tant que facteur de rigidit.
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2. Quant aux corps des conservateurs gnraux des bibliothques, il comporte un grade unique comprenant quatre chelons - Dcret n 92-26 du 9 janvier 1992 portant statut particulier du corps des conservateurs des bibliothques et du corps des conservateurs gnraux des bibliothques.
Le fonctionnaire accde son grade par sa titularisation. Ce grade lui ouvre droit une carrire et certains avantages. Par exemple, le montant du traitement initial est fonction du grade rarement de lemploi. Le fonctionnaire peut changer de grade par la voie de lavancement. Lavancement de grade a lieu de faon continue dun grade au grade immdiatement suprieur. Il se produit, avec limitation des effectifs, au choix ou aprs une slection opre par voie dexamen ou de concours professionnel. b - La classe Elle rsulte dune division du grade. Cette division intervient souvent dans les corps grade unique. Au contraire de l'avancement de grade, l'avancement de classe ne conduit pas un changement de fonctions. Il donne lieu une augmentation de traitement. La classe est assimile au grade lorsque lavancement de classe se fait dans les mmes conditions que lavancement de grade : CE, 15 mars 1959, Sarfati - parfois, lassimilation est smantique. c - Les chelons Le grade ou la classe se subdivise en chelons. L'avancement d'chelon a lieu de faon continue dun chelon lchelon immdiatement suprieur. Il est fonction la fois de l'anciennet et de la valeur professionnelle des fonctionnaires avancement l'anciennet, acclration ou dclration au mrite. (Voir tableau en annexe). Comme l'avancement de classe, l'avancement d'chelon se traduit simplement par une augmentation du traitement.
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En consquence de ces paramtres statutaires, tout moment de sa carrire, un fonctionnaire se situe juridiquement un chelon E, dans un grade G et, ventuellement, dans une classe C, au sein de son corps.
avec le poste de travail, cest une entit budgtaire. Cest le fonctionnaire ltat de prvision budgtaire, la base de calcul du crdit ouvert pour le paiement des futurs traitements. M. Laroque renchrit : Cest le poste de lorganisation administrative affecte dune rmunration dans lequel peut tre recrut un agent. - Conclusions sur CE, Sect., 8 mars 1991, Ministre dlgu charg des Transports c/ syndicat indpendant du corps administratif suprieur de laviation civile et de la mtorologie, n 82926 ;
2. soit une ralit fonctionnelle. Dans le langage courant, lemploi correspond une
fonction, un poste de travail. Du reste, cette acception dteint parfois sur le langage du lgislateur. Par exemple, dans la dfinition lgislative du grade : Le grade est le titre qui confre son titulaire vocation occuper l'un des emplois qui lui correspondent. Les deux types demploi nont pas la mme porte. 1. Seul lemploi-fonction saccommode du travail temps partiel. Rappelons, en effet, que, du point de vue budgtaire, tous les emplois sont temps complet ; 2. En principe seul lemploi budgtaire influe sur le statut du fonctionnaire. Lemploifonction dtermine seulement son quotidien professionnel ; 3. La nomination, la rmunration et lavancement de grade sont lis la cration dun emploi budgtaire. Par suite, sont illgales les nominations en surnombre - sauf retour de position. Le surnombre doit tre rsorb la premire vacance demploi. Mais les agents en surnombre n'ont pas un droit particulier tre nomms au nouveau poste. les nominations pour ordre : elles ont pour objet et pour effet de confrer leurs bnficiaires un titre leur permettant d'exercer d'autres fonctions juges plus intressantes.
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Plusieurs consquences dcoulent de ce principe : 1. L'administration a le droit daffecter un fonctionnaire un emploi diffrent de celui que son grade lui donne vocation occuper : emploi correspondant un grade infrieur ou suprieur. Vocation n'est pas droit. Le fonctionnaire peut occuper un emploi o il sera sous les ordres d'un fonctionnaire de grade infrieur ;
2. Le fonctionnaire ne peut invoquer de droits acquis contre la modification de son emploi
ou de son affectation. D'une manire gnrale, reoit la qualification de mesure d'ordre intrieur (ou dorganisation du service) l'acte par lequel le suprieur hirarchique d'un agent lui attribue de nouvelles fonctions CE, Ass., 26 octobre 1956, Association gnrale des administrateurs civils. Sauf si l'acte en cause affecte les droits statutaires et pcuniaires de l'agent CE, 28 septembre 2001, M. Lavanchy, n 195270 ; ou s'il ne constitue qu'une mutation ou une sanction disciplinaire dguise CE, 14 avril 1999, M. Duchne, n 199721 ;
3. L'avancement de grade n'est pas ncessairement concomitant d'un changement d'emploi. Qui plus est, un fonctionnaire peut perdre le bnfice dun avancement de grade sil refuse de rejoindre lun des postes qui lui sont proposs - CE, 19 juin 1996, M. B. et autres, n 150498 150950 152014 ; 4. En cas de dtachement, le fonctionnaire conserve son grade dans son corps dorigine, tout en exerant des fonctions qui ne correspondent point ce grade ; 5. La suppression de son emploi ne provoque pas le licenciement du fonctionnaire. Il faudrait agir sur son grade. En fait, la suppression de lemploi du fonctionnaire entrane les consquences suivantes : Dans la fonction publique de ltat, le fonctionnaire priv demploi est affect un nouvel emploi, au besoin en surnombre provisoire ; Dans la fonction publique territoriale, le fonctionnaire est pris en charge par le centre de gestion comptent (cest le principe) ou par le C.N.F.P.T. La prise ne charge prend fin aprs trois refus successifs doffres demploi ; le fonctionnaire est alors licenci ou admis faire valoir ses droits la retraite1. Des dispositions similaires existent au profit des fonctionnaires hospitaliers ; 6. Il existe des emplois sans grade prcis. Exemples : Les emplois suprieurs la discrtion du gouvernement. La nomination dans de tels emplois ne conduira pas la titularisation des bnficiaires. Du reste, ces derniers sont rvocables ad nutum, dans le respect de la rgle de la communication du dossier. Les emplois fonctionnels. On relve ici une correspondance troite entre emploifonction et emploi budgtaire. Les emplois fonctionnels constituent de vritables emplois davancement : directeur, sous-directeur.
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Toutefois, la dissociation entre le grade et lemploi nest pas absolue : 1. Le fonctionnaire a le droit dtre nomm sur un emploi vacant de son grade. Selon Renaud Denoix de Saint-Marc, il sagit l dune des rgles fondamentales du statut des fonctionnaires - conclusions sur CE, Ass., 11 juillet 1975, Ministre de lducation nationale c/ Mme Sad, n 95293. Comment la concilier avec la rgle de la libre disposition de lemploi par ladministration ? Daprs le Conseil dtat, la mconnaissance de la premire rgle nest lgale que si elle se fonde sur lintrt du service : CE, 17 avril 1992, Fdration nationale des syndicats de linspection du travail, n 96390 ;
2. l'administration commet une faute en ne donnant aucun travail effectif lun de ses agents - CE, 9 avril 1999, M. Rochaix, n 155304 ;
3. Seule la nomination un emploi permanent peut conduire la titularisation ; 4. Dans les fonctions publiques territoriales et hospitalires, la suppression dun emploi budgtaire peut conduire au licenciement du fonctionnaire.
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ANNEXES
I - Fiches de carrire des corps types de la fonction publique de ltat :
Catgorie C :
Adjoints administratifs Tlphonistes Conducteurs dautomobile et Chefs de garage Ouvriers professionnels et Matres ouvriers des administrations de ltat
Catgorie B :
Catgorie CII :
Catgorie A :
Attachs dadministration centrale Chargs dtudes documentaires Ingnieurs des travaux publics de ltat Professeurs certifis (PLP2, professeurs des coles)
Catgorie A suprieure :
La grille des classifications et des rmunrations des corps de fonctionnaires a t cre par le dcret n48-1108 du 10 juillet 1948 (modifi).
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