Khunrath Amphithéâtre (FR) 1609

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1609

DISPOS I}AR
AMPHITHATRE
DE LEIPZIG
l-IANAV
SEVLE VRAIE.
DE L'l'ERNELLE
HENR.I KHVNFlATH
CHRISTIANO - KABBALISTIQVE
DIVINO - MAGIQVE
PHYSICO-CHIMIQVE
TER - TRI - VNO - CATHOLIQVE
SAPIENCE
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l
EXTRAIT
DV PRIVILGE DE L'EMPEREVR
Pal' Prit'ilge de Sa iJlajesl sllcre dfense est faite, dans toutes les limllcs
du, S(linl Enlpire Romain et de tous les Royallme,\} et Domaines sa 1Ila;est
t
tOIlS
De.sinatcllrs, GJ'aVCUl'.'i, T!lpogl'tlpkes, Lihraires, et CIl un mot tous ceux qui fahriquent
el font commerce de..; livI'cs, de contrefaire Soil en }ulrtie ou en totalit avec des
selnblahlcs Olt d'autre (onne, de 'N?JJ1Jlller ou. de faire remaniel', de reproduire aillew'$ pa}'
Olt impression, de vendre ou di..driuer OllDertem,'!Jlt ou en sccret, le.1 (1'1le-v:
/(Hl'xnATH, dt! Leipsig, Docteur en qu'elles soient Cl'iles Ott dessines,1nd-icina!es,
CkY111iqtte.'l, kahhalivliques, tHt tratant de tOlite au/re sci(.'nce occulte, lali'ic.s (nt a/leJnanrle.;,
traduites cfautres auteurs Ole crites et iJlxen.ttfes par lui-mme, et en. particulie)' ptll'J1ti
celltUi-ci, l'A.vPH1THkl1'11K C/uisliullo-Kahhalistiq'l.l.e, Physico-Cn:ymique' et
l'er-T,.i-ullo-Catnoliqlle de l'lenwllc Sapience, scull! vraie, sans avoir Qutenu auparavant
/(.. consentement dudit Docteur flenJ'i IOuull'alh ou de ses /uJr-iliers) et cela par (e.space tic
dia: anne:;, partil' du pr8lnier jal/)' ott lu.i p/azrn. de don/tel' cette dition. Si q'uelqu'un,
ell COl1l1JleUanl une de ces actiO'lu, tait (use::. lnuJ1'ltire pow' e,'tsQ,Ijf1I', en quelque lieu que ce
soit) de mjJl'isl!}', ngliger Olt transgres..:u!1' ce PJ'.'ilgc et Interditl Impl'ial, non sculeTn,cTlt
il.t;era priv, de fqit.l de tous les exeniplc/tcs ainsi contrefaits ou reproduits (ce que pourront
faire ledit Hellri Klm/u'tltl" ou se, h}'itier.t; Olt leurs m.alilltllaircs en quelque lieu que ce soit,
ou pal' ca'/' 1UJUS leur accort/oru; ce tllyet toute autorit, ou par l'illtermdiairc
du lnagisJrat du. liert dont 'lb; poun"ont requri1' faidc) m,ais ilsera en outre irrnJ,issiblcment
cOndlllllll (m expiation de la (l'al/de une ainellde de dix 'Inark; cl'01' pW' eJwer.' le fisc
Imp'J'ial, et Ulle arnelu/e gale ale profit dudit nactcur }{/nl1trall" QII de ses hliliers,
etc'
7
etc.
pJ'ague, le }J1'Cml1' jour de juin. Anne 1598.
RVDOLPHVS.
Par oT(/re de Sa /rlajcst Impriale el
A. DENCIC
Auquel il a t ajout le sceau de circ rouge de Sa Majest Impriale.
pour toujours;
il , il ,
T :
(TETRAGRA)()I.\TOlf) (JELOHlloI)
INFINI ET
A son SEIGN EVR et SOVVERAIN Vni .... crsel, bnignissirne,
en le craignant filialement, l'aimant uniquement, l'adorant
humblement; et dans toute l'ternit, avec la
dvotion qu'il lui doit, avec raison
le louant;
De l' Uni versalit des choses cxi stantes, cres ct
renfermes dans tout l'VNIVERS
TRI-VN
SAINT, SAINT, SAINT
AV DIEV DES DIEVX
L'TRE DES TRES
AVTEVR, CONSERVATEVR, GVBERNATEVR
AV P RE, et AV FILS, incarn dans la plnitude du temps
JIl S VIl - C H RIS T , ainsi qu'au
SAINT-ESPRIT,

T .:
(TZEB.\OTH)
A L'TERNEL, A L'INVISIBLE,
AV SEVL SAPIENT, AV MEILLEVR
DE 1"'OVS TRES,
'i
4
S.I'alll. H. Ti
mllLb. m.
16.
11.
ATOVTE LA DE 8PIRI-
T'TELLE Err CLESTE, respectueusement ces eSI)rils
de flamme qui 'sont les nlinistres de IEIJOVAII, divinement concds
il et mtassistant de leur plein gr, par IClu'
.office didactique et tutlaire,
Ill.
ASON PROCIfAIN ,( celui qui aime vritablement el artisti(lllCmenl son
Dieu) toht fidle, quel qu'il soit) en
. extl'Dlement,
IV.
A IJ serviteur et organe de DIEV (que la jactance cL lu calomnie
soient loill de sa bouche!) aven tout le soin possible, su\'unt lu mesurc
des HONS, par le trs libralement
accords,
v.
A TOVTE LA SACR-SAINrrE ECRITVRE BIBLIQVE
t
utile
pour- instruire. pour d'monlJ'cl', pour corriger, pour conduire dans la
justico, afin que l'HO:\tllE DE Du;v soit parfait, Laut prpilr il
toute uvre e bien,
VI.
J\ LA NA'fVRE mh'ifiquc, rgie par les ELOI1131 dans le l\IOlXDF. lln\'erscl
(et son appel la l\l.AG:'\S des Philosophes jaTuuis odieuse,
qui doit tre considr comme l\IOYVE1IEX1'
et LU)JIRIC,
Enfin:
VII.
.A.VX SCIENCES ET ARTS, tous en gnral, par lcsquel:s la gloire de
Dmv C:5t tendue sur l'Orbe Tm'rcstlc, ct pl'illcipalcmcnl aux sciences lcs
plus secl'bles et les 1)1us suhlimes qui s"accomplissent spagyri-
quenlcnt pnr le moyen du FI:.""V (lui prouve toutes
choses,
CE,}' AIUPIIlTIIATRE
DE L'rrE.l.l.NELLE SAPIENCE
SEVLE VRAIE
De ces vierges trs chastes, qui, cornlne ELLE touchent presque aux demeures
taerees les plus secl'Nes, el. dont il n'existe pus, }lurmi les Sciences et
AI'ts uLilcs
t
SUI' Lout rOrbe TCl'restre, au genre humnin, lie plu::;
augusles, de plus saintes ct ( cause de l'lhlL1T et des
FUI:1TS, Lanl macro et luicro-eosnl<lues que D1VIXS,
dUllS l'tel'nil) de plus minenLes
pur exempLe
DE LA 1\.\DALE1 DE LA l\L\GIE ET DE L'ALCllBIIE,
Theo- et nxiliatriccs (I)ar un urlifico
miraculeux ct multiple) de LEtill IIltoxE trs sainte, dans l'IU1'OIUE et lc
LARORATOInF. mar.ro- ct nlicro-cOslllQI:E, sous la
conduite et par l'assistance de RYACII-lInoCIDIAH-EI.. , et scIon la norme
de Vrit de la plus Sainte ct. PIIU..OSOPiIIE, seule
vraie, de (OUS ces spcctJ'cs trolllpeul'S} de ces sophismes ex-
crables, diaboJicluememt et f llssenlcnt substitus lu
YIUT ellC-1110nlC; conforlIles de nOllyet.\U sincre-
ment pur lu dcxLril catholique l'exemple dH
..Arehlypc; clignement restitues ct
l'cstuurcs dans leur (ll'imorJialc
Simplicit et Bont b'i-uno-
,

la Cognitioll
et Fruilion
DI: majeur,
ct de son Fils, ln
des Philosophes, qu'il n
donn; l'un comme
l'Hulre Tri-Vn,
FOI
LES TROIS
la CO!Jnition
DE PllOPRE,
Tri-Vne,

.LA
TOVTES
DES nONNES OEYYRES
et
DV SILENCE
ait muyen de
THI-VNE
qui les mOl/tre
par lu SO"JJ1A
catholiquclllent
C'cst--dire
(Ilui concernent aLl moins l'nlC reconnaissante).
comme dam lm limpide miroir;
des mystres imp;n,:{rtllJlt:s
(puisque le Pi.'RF: l'ES LI'.IIIlcF."J Qltl'raJlt le tr,:sol'
de sa Dnignit divine, la lui a libralement
concde)
dignement rserve tlU pOllvoil' de l'auteur dc CET OEvvnl':,
par SR LOI
Tl'i-une, saintc, 11llllilahle ct juste
c'est--dire
L'APOCALYPTIQVE CLEF
DI:: 1J.mov.\11
ct de JU5VU-CIIR!8T
qu'il u envoy, ct des
Livres de la Sacro-Sainte
criture, Tri-Vne.
l'Aflnition, Cogllatiun, Vl1ion
ct Fmi/iult
_-- .../'o... III!a:JJ:IISll---
r'
-r
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qui enseigne, autant qu'il le pent cL le doit, la SAPIEXCE '"IUlE ct POURQYOl,


en CIUIDIEX m,; TE31PS, QVI, QVOI, ov. L'AIOE (lE QUOI clle est enseigne; le PLVS IUVT
Dm; BIENS de 1'1l03E, fcond autunt dans la vic future que dans celte vie, don
de DIEY, siugulhw, Ler-h'i-llll, catholicissinll',
c'est--dire:
ct aussi
CHRIiIAN0 - CAB A LI S TI\> v E
DIVINO -l\1AG IQV E
Dans lequel, Theo- et Philo-SOPIIIQVI::3IEXT est enseigne la VRAIE SAPlEXCE ct son
tude qui est la source la plus sincre de la PHU.OSOPIIIF., l'origine naturelle
de l'h'l'fELLECT, la Puissance et la Lumire essentielle DE u NATVIIE catholi-
quemcnt rpandue dalls le MONDE et rellement, synoptquement,
r.atholiquemcnt existante dans son FILS qui est la M.1.G:'itSIE des
Suges; et aussi le OIlOIT 011 la Lor DE DIEY di"jnement crite
dans nos curs, ct ln mthode d'entendre et
d'interprteZ' habilement cL orthodoxt>menL la BIIILI::
!\acre; et encore la SClENtF. de l'arbre de Vie
clu Bien et du Mal, et des choses honntes
ct honteuses, toutes choses qui sonl
uLolldammcnt expliques;
P 1-1 'y SIC a -CHI 1\1 1 Q v E
TERTRIVN-CATH 0 LIQVE
V"HE, Thoriquc nt Pratique, alteshmt llne (fi de Momus et de Zole) relle-
ment suprieure, nouv{'lIement corrig, A3JPrIlTIJATRIQt:E3IENT pourvu de QVATRE cercles cl
d'autres FIGY1U::S hiroglnhiques, nrtisCiquement graYes slIr cuivre, afin de relever ('t
venger la cause de la Vt;Rln: (Jui, en l'Crlains lieux, souffre au mpris de III pudeur une
violcnce trs inique, {lui est comme pliant sous le poids des calomnies et
presque ( succomL\lnte, proche de )1\ mort; par lequel aussi est fournie anx
hommes l'occasion IlnllomcllL j,lllla!,lc (l'('xprimcnler ct de pratiquer excellemment en
puhl ie certains autre.. arts et iIlllustl'ics, cl qui, par un pieux mou verrient de l'me, ct dans
l'nlLIT commune et pour l'Y'l'ILIT du monde
est enliu, ct avec grand'peinc (mais
ussez LOt, si comme je l'espre, il est
suffisamment parfait)
cIlYuy,
AV
CANDIDE,
SALv'r
L'OEITRE lXSlG.W: liE CEr A.lIPHlTRt.tTRE, danslequell'auteul', Heul'i [{hill/m/h, tle Leips(q,
la fois Docteur en Mdecine et en Philosophie, a propos tous la S.ll'lf:.YCE Dll'l.YE,
HU.llAlNE, jl.tenO et Divino-Ma.qi'lue, CIIJ'istiano-Cahalistiqltt! et Plqlsico-
Chimique, admirer par l'application, ohserver pal' les rEI'X, contempler pal' l'ESNt/T,
rechere/ter par. les uvl'es dans l'Oratoire et le Laboratoire; cet uvre, ami ct candide
lectt.:m', nous te le donnons maintp.nant, intgral et absolu, l.;auteur lui-m1Jw, prvenu par
une mort prmature, en avait laiss aprs lui une partie impm1aite, peu im/lm'tantp.,
il est vrai, En 1noumnt, il en imposa la c/Ull'ge mes pmtle., d'une forcc, certe., hien
in[riew'e, a/in que cet OEITRF. ]Jostlmme fut ,par me. SOillS, produit la lumire, taut parce
que je [us li lui de. la plus intimp. familiarilt!, quP. paJ'ce qu'il m'a [ait pm'licipant
ses desseins, dans cet ut'J'e que je dois litcr, arec d'autres laisss par llti pll/.5 secrets.
Je donne dunc cet uvre dans S(t plus grande exactitude afin qu'il suit ImJ /(t pufJlicit
tel que, du micux que j'air: pu le comprendre, l'auleur lili-mme l'aurait publi; et rlal/s
lp. nom/n'e, tous n'en sont pas satisfaits, que ceu:r.-ci considrent la magnitude de ce TII.HAIL
et fassent mieux, Il me re.<;te te donner quelques avis SUI' la fin de l'ut>1'e, Que de soins
pour acqu/-ir le S.HOIR que l'esprit humain ddsire naturellemcnt
J
de l'at'eu de tous! Com-
bien de I..'olumes des livres des sciencl's SOllt fel/illl,ts! Combien lfemwi.s SOllt prouvs?
quelles sommes saut dpenses; que d'luwhratimu, de t'cilles, de laheurs S01lt employs?
dont la fin ultime est, ou t'anit, ou indigence, sout;ent mmp. la ,'uine de.s [m'ces du corps
et le dlire de l'me, jusqu.'au moment 01.1 la ,'aison humaine montre l'entre et la route
dilficUe qui mne la Philosophie pa11aite. Tout autrement procde notre Thosophie dans
cct OEIT/IE; Car d'abord elle ne C01Ue ni tant de travaux, ni tant (fargent, coute-la elle-
mmc tc parlel' : Il Ellc est facilement t'ue de ceux qui l'aiment, et truve par cell.X qui
la cnere/amt; elle proccupe ceux qui la dsirent at'demment, de sorte qu'elle se m011tre
la premire cux, Qui, dl',5 la Lumirc aura t'cillpour clic, ne travail/m'a pasj il la trouvera VI,
ASSISE la pOJ'te cie sa maison, Ensuite elle ne cause pas tant de soncis j sa conversation YCU,
, . . . . ,. JI" dl . F'l Sal'lcDI. 'III,
1t lt aucune amertume, son mtl/mte aucun enlllH
J
malS ue a Jo ct u p cnsu', Il <act e fora, 16,
et .pontane est clont cette ntl'e Sapiellce, Tds sont tous le$ \'11.\15 DO.'S le Dut\" Tandis
'lue les trompel'ies du monde, les illusions, phantaisies, sophistiquerie.<; du Diable cotent
bp.aucoup de travail et beaucoup d'at'gent. .
Enfin c'est pourquoi 011 dQit d'(l1)auce dilisuadt,. du mpris de cet parce que
LEIPSIG,
DE L.\. GRATVLAl'lO:.",
DE
Donc
KHVNRATH,
DE 1: AllE
DE LA CHARIT,
Docte, DucLeur. Invcntcur cL Aulcur,
qui l'inspire. qui l'en!lauullc, le stimllie et l'accorde
TRI-VN
PAR IEHOV.AH
Jidle amateur de la TUOSOl'IIIE cl
DOC1.'EVR en l'unc eL l'auLrc mdecine;
le COXS,\CRE humblemcnt, le officieusllUlent,
l'OFFRE amicalement, l"Xl'iTYU: dignement,
le LJ::GYt: religieusemcnt,
le respccluclIscmC'nl, le D!SPOSE studicuSClIlcul,
enroy selon la promesse Divine,
TRI- VN
LOS, ET GLlHE,
.VIEN
duc qU'U1IX seuls liIs de la DISCIPLl:.'\E ct de la
qu'aux fidles et purs hritiers aims
candidats lu S.\CnO-SAlxTE S,\I'lt::XCt:
car les choses sacres ne uoivcnL pas tre donnes aux chiens, ni les
pet'Ic3 projetes aux pourceaux, violemment obsds par b dillholismc;
car TOYl'ES cnOSES ne conviennent pas il tous,
mais suivant
EN L'AN DE l\lASCHL\ClI
lUDCIV
QYI, OY, AYXI..!L:ELS, l'OVRQYOI, COlI1lE:."T
I..!Y et connIE:."
A lEI-LV AlI
HAI,r.I-:T.v-IAn! lIALLELv-IAu! H.o\LI.ELv-IAJI!
Phy D.iabolo!
Treis ct qua/re fi tOl(!) les ca/fJ1JIIlateUI'$, qUel5 qu'ils soient) aucune:rcppt!
HENRI
- 12-
condamner la chose non encore lue, et repousser la chose non encore comprise, est d'un
homme /ou et inepte. Je te le demande: est-ce que doivent mpriss les astres, parce
que tll n'en connais pas dignement III science? Est-ce que duivent hre rejetes et (ollles
pieds les plantcs, que la(conde mre Terre tait crotre pOllr que tu m ignol'es
les symholes et les forces Comhien d'il/utiles et t,ides (tus en/al/te l'Esprit humain?
Et Cf!JU?IItlallt tlt leur donnes sOUl.:ent la premire place dans tll biblwtllh/uc, et ils tieml?llt
. ton e.pritle premier raltg ell Philosophie. Tu te souviendras dOllc de Tle pas comit/rer
cct AJJI'H1THi:,1 TIIE comme contenant wu Pllilusophie fausse ct t'aine j mais qu'il traite
de l'TEn.YELLE S.IPlEXCE SJ:,TLE l/.lJJ::, que pour ta mort et plus gralle! mal tu ngli-
gf:rais ct mpriserais. AmF.1' et qUI! cet Amplthdl1'e te crmlillise l'A!Jl1ition de DJJ:.T,
la Cognition de toi-mme, la Di9'lOtm de la Nature, l'Illumination de l'Ame, la
Puret de l'esprit) la Sant du
Doml/! Wernigerode, dans le cfWhre comt StulhPorgique en Frise, dalls les Ides de
de l'anne de ren/antement salutaire cie la ViP1"ge, 1609,
llASJJVS WO/.f"AnT. S.
LOGE
DV GRAND ET ADMIRABLE
AMPHITHATRE DY TRS CLBRE
DN. HENRI KHVNRATH, DE LEIPSIG,
DOCTEVR en l'une et l'autre MDECINE et
INSTAVRATEVR de L'TVDE DE
LA SAPIENCE
pAR
THOPHILE ARETIVS
EII t'flin fjlll'Ifjll'''" ('"II'f'pN'lIdl'a de pl1mlll'Cr IWIII
les dit Verbe cac/u]$ }JlIl' Di('1f
Olf dl? plollge)' SUII t'l'YlIrd dans les arcalles
S'il Il'pst par sa cOlltc'mplatioll des chosps clestes
Spar du COl1l11l('J'ce IlfJmmes,
Heurc'uses tlIIPs} auxquelles une si yramle grdce /lft donne
D'entendre If's lallglles Angliques dans leur corps mortel,
De St'ulir la l:oi:7: de D1E\' dans leur puitrine Ilumaille!
Oli ('$/ CP/If; 'lui de 1/0S jours, l)l)shie la MlgflcilP?
OTt caclte l1wintemmt l'chelle d'ol' des Cieux,
Pm' laquelle dc'scelldent les tres d'en haut?
A qui il t donn de dcouVl'ir l'entre des sfljom's sacrs?
El qui 11()US cOllduira aux Divinits pies?
Difficile est, crois-moi, d'elltr(!1' la voie
Qui mlle ce hllt, car i/n'a pas t donn tUlt.S
De voir clairement ces divines lumiT'cs sidrales
Qui habitent respace.
Cepemltmt, bien t'jue nous pensions qu'il/ut autre/ois permis
D'approcher pal' une familiarit humaine,
De ces biclI IlCw;cIfX esprits
C'est paT' Wl art infiniment abs/I'lIS, je crois,
Qu'il te faudra renouvelcr des plus ancieu$ auteurs.
Le soleil l rst eOtlch j il a t submerg
-14 -
AII loin tlan rOcan.
Et bien/dt les in!orl)ze.') surgkenl,
Et fimmetlicable en'eul" prvaut;
f4P. m,m.lell}' srt sa the. du fontl de l'l"nfel'.
Limpide III .'Ulm'ce de III S(JNIf.l ; c't'si III clit'llc li,wJ).ILA'
Que possdent Ill., aES qui of/l'aient
Et l'encens odm'ant des Sahens
Bi le SEL, dans la coupe dont le uom est lin
A celui qui dunne la VIlI1/IITi,;.
Nul, la perm,s.ioll de DIEl'
Nf? possdeNt cette SOPHT.l. triple:
Tlu!ologie, Astronomie el Science m,tlitinale
Nul sans tiTv;pi1'lzlion ditine, ne sel'a gl>(md t'li lev,
La triple Sllpit'nee in.flue de la SlJW'CC abondante et zme,
[)u souille thrtfcJl, de r illfu.w! ell toule."i cllOses,
Qui fortifie les terres, rem,.t?lit fair, la fUel' et les a.dl'es.
TIt m'en t,'cras tJnoin, Roi de paix
J)'IIIIl'dme possdait aU/tInt de gemnu:s de la SOPHT_l,
fJu'il!l II rlp gnn.'i de SUi' les ";Vll!fC$;
/JI! qui le cw' aVilit 'atteint pal' la Silpiance,
L,',\' les plus inaccessihle.".
rlJlu!,iell rie fois ici, la, bclle CI.J/oml,e l,tfmi.'Jsall!C,
Ptt,. /PS SlJuj>',o; fie Mill cur
nu haut du mOllt Liban avait appe/t!?
Cal' elle avait clwisi une clJmpagJle pour 'in vie.
o 1.'elM, ma. bm-lmc!c, !Jll))fJ/ie ton (:Jl' fianc
Le Roi de Solyme; et pal' la Dit:illil il jure
JJ'hre pour toi lm clwslc el pou;t.
Ce prsent de la confiallt:e de IN()rAH
flou; vint par Ahra}mtn, qui l/el1tretiJI/ al,'el! lui,'
Puis parti de la race chaldenne, il le porla. CIl. Ji.'gypte,
Et le fit connatre dans les tIJ1'rcs de rIdume.
Cest gl'dce toi que (lit connue de Jacob
La scielJce des choses; fll'dce toi, II/o ...ul, ri toi e/tel/'! tic Du:;r,
Par la gra/lde vision des cieux (jlweJ'ls.
C'est IQi qui fit natre dans SOI" troujJcllu
Des agneaux tic couleurs dit'erses
Afin qu'il jJttt .e iih,fl-er de la delle de lltlche/.
C'est pa,> toi que le Pharaon d'gypte
COlnprt les songes qui lui fu;rent trarluits
1lorsq1le le sage et prudent Joseph
Lui prdit les choses futures,
Aprs la mystique prophtie de la coupe.
lev li la coW' d'gypte, l1ftse en fut })nlr;
- Hi-
Pa,- elle, il pli' SP. tell;" lui-luhne lm (clee de IHor.lo,
Au Inilitu de l'clat de cellP. di1Ji'UJ el douhle Lumire.
Par el/e cncore, sincre" exempt de crime
El tl'avariCf! hontcuse, il COlillut et sCNt/a
JWlique dmu jJl-ofolltlcurs
Les raeJu!tU: de Dun'
El sut !Jar/cI' judicieusement .fOIl sain.l peuple.
e'I'st ptlr C(!tlc royale 'Iut! fadroit Arallfl
Sut rsoudre les lliglnes du ]'oi Isacides
Que nul alltre des plus sopiclIts n'llcoil pu clait'cir
Par el/e, Daniel, plus sat'Qlit que le..; Jl/ages,
Dans /('Ul' 1"0yale cole de la Perse,
ell donna lt1le notion exacte
El prt/il galement aux dcux monarque...
['11 $;lli.s(re de.stin :
A l'Ull qu'i! ser(t';t dclut de la }uti')sance SOUI.'l!l'fl;llp;
A faUlr,., qu'il serail dgrad au rang des
Conzhien: d'elle nous semble pI'l'sgieux
Li' nom fois (p'and rI' 1/f!l'ms.
Cest "/ll' 'lui, ]'c'';jJcciueuse de DIE.,
Visita le hl'1'C(J(lli du CHIUS1',
Qu' enseigna dans sou de VEil/lU 7u;ril;co;
C'cst l'/le que le sage Agrippa
Qh:oila sa houche ;
Que dt!mla l' /wlr.:tiql, fils de. il/uses,
Ohjet de haine pOUl' les ((tls) LWllil:J'(! ar/mil-able pow' les SapieJlb.,
Qui possda la Sapience
Qui :.;rIJ'lJasse le.,; penses numaws.
La Germallie entire, suhlime Soleil,
T'{lt/rcs.lJc scs actions de grrces.
Pm' un ogrll,hle ]Jome, celte Sapience est c,sI,;IJJ',J(!;
Rlle e..-:l (cI'Qis"'JJUJi) la science,
La traie lAt1uii'!re de la Natllt'e qui l'explique
Les fo/ce.t; allstruses tlu moude immelMe ,.
Oc.Y! ulle Il's-g/t)rieuse Lum.il't:.
Sans elle, toutes cltoses stagnenl,
Plonges dans des tnbres p,-olondes;
Elle te sera un flambeau j elle seJ'Q le (J1dde
Qui te conduira en te prcdant,
Dans les mystres les plus cacns de Joules choses.
El III Ile seras pas li/a llpectaletlr inerte
De cet atlmirahle AmphilluJdtre ; et son tude
Ne sera pas pour loi une lude ;
llfai.., tu seras 'lin Ildte rudit et agisSaJlt
- fG
El non un hle indcis et toujours errant,
Elle rvle le cours et propJ"ts des loiles
El indique la succession des temps
El la reche"che de vicissitudes des cltoses;
Elle s'oppose l'ilnptuosil
Des t:ents et de la mel',
Elle rgle le leve}' des astl'es et /e cours de la 'Lie;
Par elle f accroissemCltl cJes clmses est enseign; .
Et tu pourras tirer des trsors de la terre.
C' (t,ft elle qui rsotlt les trois principes de loutes cl1.Olles.
Cette Thosophie est elle t empo!J'te
Sm' toutes les autres quelles qu'elles soient;
CJcst Elle, DESSE engendre de DIEV
pouse des Dieux et gniatrice des clUJses
Qtt'kmlore f assemhle des Philosophes.
La l11t!decille est ton uvre, d DessE;
Les t,'entlements ("ntiqltes cdt'1tl ton 1lO1.iVOil';
L'k!ldl'opisic est d111tite, la lwueuse goutte,
La immonde qui rend l'hotntne un vivant cadavre,
La tOllX et la gui, cotnme pm' des flamm,es,
Dvorent jusqu.'au centrc lcs 0$ dcssclts,
L'hmnezI}' apoplectique corrolnptle, la fureur pileptique,
L2- fit,,c 'l1. corrontp' et souille la gorge,
Toutes ces chiml:res, lu les vaillcs}
Qut>iqtle jusqu'ici indom,ptc$ el insaisissahles.
Salut, aimable hienfaitrice!
Salut, Lumi,'e longtemp., attendue!
Tu es VC1Ule enfin, chassant les nues du Ciel.
Je l'adresse 1l'za louange, HE.YRI}(n....;.V/uTB1
Askl}Jide, il11mortel honneur des Philosophes,
Divin P,'omtlu!c, de ravoir pOUl' amie,
D'avoJ' fait reviVl'C
Cette gll,ation des Grces agl'Iabie II Du::."
Cette SiqJence adnlirahle
l'tlise de n01.tveatt en lumire dans cet AMPHITHTRE
Et 91.t'on apercevait peine dans les uv,'es des anciens.
envie, les cris des sots.,
Le sifflem,ent de l'enfel" succombent' sous de tneilletl1'es
o pa1' quel forttln lahe'w', quel d(J1tx t'l'avail,
Quels bienlleul'cux soins? Que les fi'its en sont /clj1ids /
CornbiclI la 'Voie csl agrable, exem,ple cfennuis 1
C'est pcu' loi que ce trsor sera tir de la poussibe
El "endu la LUlIlire.
G/ore des toi qui es moll Pylades,
17 -
'Vis toules les annes rie Nestor! Adilllt.
Perce les secrct!i les plU!) du Ciel el de III Terre;
Gravis les somnzeis IC$ plus lrws el les plus inaccessibles,
De la Afdecle., de Il' Chi1'Jlie. et de la Di'vine Kabhale.
Vi. longtl'1Jlp,); qUI! ta sant prOSpN!
EIlJue ta nlOl'{ .;ott bienltc'W'cuse!
PIGRAMME
povn DE L'Al\IPIIJTIIATRE DV TRS GLORIEVX
HENRI KHVNRATH, DE LEIPSIG
DOCTEVR EN .MDECINE et PHILOSOPHE INSIGNE
Toi <lui te rjouis de ernBurCl', Ln IW peux: rien
Toule uvre s'cffuec Ilenl1ll ccl
I\hunrath, le plus granl) IJes .MDl-:CIXS,
Par llDe inspirution divine, ]lar l':Ullour du YI'ni
Pur une pense onvoyo ll'en huul,
Instruit, ilhuuiue les myslres
Par l\umgcde lu. Sophia,
Redresse. les erreurs, revivifie les Incmbres vicis.
De tou les les forces, il n' en est pas
monde, tl'gale ln
Il flst renomm dans cel art tlivin
Comme le lion est rput pOUl' su puissante
Les dons do varient par la gloire
Qui nait des livres rpllndus II ans le monde;
Mais celni-C est ccrlos un nohle don;
Et par hi, le guie d'un seul hOlllme
S'lve cent fois cl cent fois plus huut
Que ne le il grand'peine mille autres.
1\1. ZYBERVS P. L.
TRiis CLBRE nOCTEVR EN MDECINE
DN. 1J Nfi 1 [< nV1'\ nATIl
ov ACCL,AMAl'ION
SAGE PHILOSOPHE
I:lROS<1>ONSE
AV
Pourquoi, 0 .Sophiste, appelles-tu mes soins
Les futiles, depuis longtemps dlaisses l?
Les penses adresses DlEv
Ne souffrent pas les' chants profunes
Et ne sont pas inspires d'Apollon.
Ce ful autrcfois une folle entreprise,
l'ruc inlposture, un aveuglement, un songe,
Phbus inflexible, dans l'anlre Delphiquc;
D'appeler les Muses Dcsses
t
De croire nlriter et attirer les dons de Du:v
Eu les demandant aux fontaines,
Aux bois et aux nlontagnes.
Maintenant une autre force dirige l'Esprit, grand DlRv;
Elle demande d'autres DUI}UrS;
Elle exige cie rhornnle le don de sa vie;
Afin que nous vivions pl\!' le Pre;
Elle dfend de s'attache!" aux choses vaincs,
Oisivet ou ngoce et lettres profanes,
Afin que nous observions ses lois.
L'art subtil des Philosophes, des nhteurs
Et les fictions Poles
Obscurcissent sa Lumire admirahle ;
Tant de langes instruisent
Qui ne prouvent rien
Comme si elles apportaient le SaluL
Qui dvoile la Vrit.
Que peuvent trouver
Ceux qui cherchent le Bien et le Vrai
DE THODORE AQVILINVS, P. L., DE THOSOPHIE
L'AMPHITHTRE SVR
Ddi par JE.iN S;:;cssn.:s 1 du Conseil ecclsiastique
p..i v de l'lccteur de Saxe, son trs-cbcr Rlni,
en considration de son rang et de son amiti.
Dlcsll.., dans les Ies de Ml1rJ\nn. 100\.
Celui qui vpul s'opproclu:r du illoxnF. qui est tlu monde
Ou lJui s'efforce de conna,Ure
Ce qui e:,t en /u-mtme Ol/. rie lui-lnt',iW
N'a plus hesoin de recQw'il'
,1ux lwres QnCUllleS et ahcrndonnhJs
Ou aux llout'elle.'l qui en ,410111 (le vlli11.t. copit!S j
Qu'il ren{m.ce plutt au moude et
Et fuie li'.s el'peurs.
Qu'il vienne, KHrxn.!tTB, prcltlb'p place
il Ion tht!dl1'e qlli,]Jtll' le feu cleste clt, 10/1 gPllie,
Nom; montt'c, par le div;;l miroir d'me.Ntutlp de la Sapience,
Les Illysll\res du }'facrocosme el tlu 11ficrocosm.e.
L'J"'I:lpie Hygea ri'gne })('11' III Panace trlfenn,')
El T,lpand ses dons divill.ft aux seuls dignrs.
Par Ion gnil', J/r:rll.JoTn.1 tu dL'oi/es t!f.UlS ton tllt!tll'e
L'envie d';vQrclnle.
Le fondement s'Ur lequel tu as luhli ton t/lI!tllrc
Restera illbra1!lale
T(u.,l 'lue se1a le Macl()c(Jsme
J
l(lili que sel'a le ltlicl'oco.lfme
DE TREs GLORIEVX ET TREs SAVANT HO:v1.ME
ORAISON TfJOS01::J/1IQ VE
DY CI-IR'rIEN j)IlVDENT
SAPIENCE DE SOVRCE
CI'l'i.'f'1 (Clis qui' je tlet';(!uJW Stlpit'Ul,
Parce qw: Tu e:, ,tieu/lll du Pl:re
BI if'W celui-lie $IUel (':st S{tpit:lIl
Qui ."apmt nl:f:'C Toi.
Qui dis.. l'uscuritt= qui 1JIr l:tJilt! la. Lumih'(',
Afin fjU(' je ('un/Uliss/. la clouet, t'u;t! dll .;;,allll?
Je m'atll'p..'isl! Toi, parce que, }Jl)ur /c.., mur/cd.. >:,
l"lI es Tui-nu!me la Lumire
Pw' IclfJUl'lIC tou/cs c/tuses 0111 rit it' jUill'.
J)ultllc-l1wi III L '",111RE hE L.t Trlt}:
tCtlrle les Unbres; qt IIUS pCJls('s
de TUIl Esprit.
Je cOllfe.'ise, il est t'l'ai, que Ilf' suis jJll:i cli[juc
j)'WI tel honneur J' je suis m.i.w.=/'lthh ;
Je suis llccus, d C/tr$t.1 tle grand'i criliw....
.Utlis lultle(ui.'i j'tt cuufiallte
Elt relfU.'iJlf de TUIl .t;ang, dunl/tl plus petite guutte
El!tcfCrtl mes sfJuillures,
Si TUIIU! c!fJlwes ftl Vie, jJuurquui d'nu:
l\e P'Jut me dUJlner au.s."ii
Tuus le.'i m:tlllICt!ll.'o; de Ct'U:: Vie
Que lit IWU$ (}I!I'e:.; tfml.'l Ifl Imllll?
Cal' il pas rie fp'llee."!
Que IIQIlS Ill.!
LIJI':UjUt'1 dis- Til, lUlUS 1t'1$ (/l'IJUlIUlun..
Ail Cil TQllllUm,
LE CHRIST, LE PLVS PARFAIT
DES 'fRES
LA
-:- 20
Sans cherchcr rorigine mme du VMi,
La source et lu rnmcntation dtt Bicn : Du:\"?
Xul ne pourra voir, sinon p!1r le Cbrist.
Il est la clc la VrH, la Voie des Voies,
La Force, l'Esprit, lu Muio, la Puissance du Prc,
Le Soleil d'quil, ln Source d(!s biens, le Fleul'on de DlF.v,
L'Issu de Du::v, le Crateur du
Lui, le l\faitre qui tient Dolre vic cn son pOll'\'oir,
S'est fail hOlllme POUl" nous; s"est abaiss;
Il s'est de la mortalit de notre vic,
ainsi llne ternelle alliance
Entre les ct Dieu Lui-nlme. '
. C'esL pour nous qu'il fail luit'c duns le Ciel
La lumire des toiles;
Il dissipe la tristesse qui engourdit le corps;
Il rnove la disposition de l'Esprit;
Il accueille ceu."( ell qui la volupl coupable
A tail place lu Chaslel:
11 revendique tout notre Lre par la Loi du Seigneur
Et "cut duns nolre cur, en tout tcmps, en tous licux,
tre conlpr:s, l'cchm'ch, choisi;
Il veut tre cl'uinl el
EL, je t'cn prie, ne cruis {lUS inerle ou Ilcrverse
La science ici expose p.n enlier;
Xc l'accuse pas dmpit.
Comment 10 pit pourrait-clic lrc luigut, .Iu clutiell?
Car rargufuent esl rciproque:
Cc qui est chrlicll esl picux; et l'impie
N'cst pas soumis uu Christ
Cet uvre enti.'emenl mystique,
Cct admirable Amphithtre enseignera
Et nlontrera il Lon cur
Par les llowhl'CS tel'llels, un ellrois,
A trouver la fin excellente
Et le but unique atteindre
Pur lesquels tu anras hl de BIEV.
DU
ET
TERNELLE
DE LA
ET ADRESS
ESQVISSE
ISAGOGE
ou
SYIYAXT
L'AMPHITIlTllE
. ou
VRAIE
ABRG
PHYSICO- CHIMIQ.VE
Cl\.THOLIQVElVlENT
AVX HOMMES
PROLOGVE
CHRISTIAN - KABBALISTIQ.VE
'DIVINO - MAGIQ.VE
I-:T
HYPOTYPOSE
A TOVS VNIVERSELLEMENT, ET A CHACVN
EN PARTICVLIER.
SAPIENCE
- 22-,
Je ne cherche pas le lucre J'je Ile lll'ellol'ce pas
De 1Jt'lIUircl'/a gloire;
Toi seul es ma gluire t}t 1JWlt lucr(.
J.l1ais ne nie donne pas
Ces richesses qu'admire l'at'are,
Car Ioules choses phi.'islml
Elles trsors du monde n'ol1t pa... lie stahilit.
Di";ge mOIl ell/reprise;
En'plis mon esprit de.., cile.tt/l'S leu,r,
Et, par Ta pn.tdelJCe,
D,UfJunze les om6res dangen..'loicS.
Rien ne me sera uoscw'
El jc' .serai facilement conduit
DtUlS le.,; mystres de la Ifnlure,
Si Toi-mlmf', 6 Chris' me mOlltres la l:uie.
El je Te renfiJ'ai grtces,
EL je T'llllr,:'sserai me.'J /rntaIJf}rs)
Car l'homme Ile PlJs,;;.:t!c },it:/l cie meil/enr
Que ce qu'il remet Tt's maills,
<1'-'"::>-----
-21. -
Le prst'nl PnOl.or.vE <le l'ETVDE do la SAJ"IE:'iCP. vraie, et de lu mllllil'C dc l'n:I.OSOPIIEn
uvee rectitudo est assimil tt l'Eclllu,u: mystique des SEPT GnArms Ol'lhocloXI1S, par laquelle
(DII;!! appelant et conduisant, le slimulant, le TALE:'lT cooprant, le l'nAY.uL exact et
adif la doctrine vraiment snpionto, tant par la SAPIEx uaie que pal' 50n
s:lpi:,nlllpologisle (suivant le vu trs candide de IEHOY.w lui-mme) ascenll TnosoplII-
Q'.. r;m::u ln PORTE dudil A)JPIUTIIUUt:, laquelle, bien qu'troile, menue et mprise, l'st
c:-pentlant assez augusle ct mu;cslut'use; EX et PAR laquelle tout fils.fitlle de la DOCTlUXF.,
constamment jusqU' la fin EXTIlt:IU joyeusement, ct 011 il OIlTIEXDII.\ heureuse-
ment CF: SOVVEIt,\IX DIEX, Ter-ll'i-Uno catllOlicissime, c'cst--dire : premirement, ragnition
de DIE" ct de cclui qu'il .u cnvoyil, lusm-CIIIIlSl', ct l'intellection exactll du Liue de la
Sacro-Sainte Ecriture; deuximement III coguition dc SOHI':;llF.; troisimement la cogni-
fon lin MO:'iDE majeur et de Celui qu'iL li donn, son Fu.s, la Philosophes,
du S\'JE'I' pl'destin et plll'fait de la PIEI\IIE des Philosophes, catholique ou universelle, plus
t[lle plll'fuile Plll' la Rgnration physiquc, uvec l'aide de l'.\rl de la Chimie, pLus que per-
fectiblc; Et ccci premirement: E:'i et 1',\11 DIEr: cl Celui qu'il a envoy, IlIsm-CIIIlISl', ct par
le Li vre de la SacJ'O-Sainte Ecriture; clenximement" en et par SOHI)IJ::; troisimement,
CIl ct pllr le Moxm: majeur et Celui qu'il a donn, son FILS, la }L\G:SSIE des Sapients TonE
en TOYS (qui, pour celte raison, Tri-unement compose par EI,01ll31 tri-un, d'un
Corps, d'un Espril et d'une Ame, a t place principalement dans le Paradis de ce
monde); el dout il JOYUU ThosopltiquellHlnt comme d'uu on cl 'unc rC01l1penSC excel-
lenLe de sa victoire,
Ct:: PlIOI,Ol1n: r.O:'iTIF.XT autant dc qu'il)' a de jours <luns l'ann6e, trois
cl'nL'soix<lule-cinq, afin que, par CIUCV:S des jours de l'anne enlH'rc, pur une gillc et
:soigneuse contemplation, il soit acutissilUCUlelll mdil tic celui '1 ui aime sillel'emenl la
SOplIIA, considr uvec tout l'effort de la ppnse, ct comme sOln'enl l'l'pass dans son esprit,
de sorte que ce salutaire ulment de la DOCTfiI:'iE Til OSOpIIIQVE, destin rme, se change
Cil IIne douce rcration de l'mc, ('JI III1C 1I0UlTitur(' dc rlllt' Il'Is-dlk.. ec, aussi corn'c-
llaMe qu'agrahle; ainsi donc, par l'P'SpllCl' Il'IInl1 annt' entil'rl' (cal' crois hil'n qne l'acqui-
sition de J'exprience, surtout pour celui qui n'l'st que initi, n'est pas Le
tranli[ d'un jOllr, d'ulle 5emui1lc ni d'un mois!) cL ilussi p_lr raille ct l'm;sistnncc du Hncu-
CIIOCIDIAII-EJ" ou ESl'llI'1' DI:; LA DI; Dit;", pur lc Pl'c LnI/RIlES, qu'il ne
gol sClIlcmcnt ct mais qu'il soit profondment ct
fl'Pqumnmcnt ingr ct de nouveau go"t, ct, dc plus, qli'il enseigne nOll seulement
QnX'l'-ESSEXl'IELLE31E:S1' QYELJ.E, COllDl[,;:'l cl C())I)[J:::'ll' SYAYE est la SAI':\CE vraie, mais encore
t.'st la l'bglc pour J'IIlI.050l'UEIt sincl'cml'nt; ct enlin, ct SlIrlont qu'il fasse pntrer
sa DOr.l'IIl:\E dans les pins intimes profondeurs dn cml1r humain.
Etuul naiment ne gotcra facilement et tligncnwnl c('s festins sompltumx et magni-
fiques, ct mme 11ItosOPntQYF.5, ct bil'n peu c1<'Yil'!ndront sapients si cltUCUI\ n'l'st nu pal'ayanl,
tlU 1lI0)'t,'1\ d'uJle r\'crbration ct ,rune tribulation suffisilute, par l'Amour de la Croix
l'!ntiremcnl humili, lJrrach la mollesse par une yjc austre (cl P_II' les preuves de
respl't) uu moius insignement pr}llU'; puis, s'il n'cst chrtiennement dans l'Eau
des Inrml's dr. la pnitencc de toute il1l[Hlrcl, jusqu' cc qu'il soit devellu propre ct can-
didl', ct si encore, par la pmliquc dc' la philosophie, toutes les vanits de cc monde
im1110mle Ile sonl compltement l'l'jetes pal' lui ct luisses loin de lui; de sOI'te qu'il soit,
par mthode, rendu spil'tuc1 ct Lil'II IH"I:'pal', hClIreUSl'llIcnt dispos il cc bnqucl.
C'('sl pour1luoi il faudra qlll sc soit IlIi-mIlH' 50l1vent essil)'{', s"i'I'emclIl trs-
exactement pl'ol1Y ct ainsi sllfflslIllllUl'ut pl'obe, conslant, irrprhellsiLlt", pour qu'il soit

LE SO\'VERAIX BlES
dans ce monde
Divin, micro ct
!
TCl'-tri-un
catholicissime
TOY!
en
TO VS!
J.A FIX, (1 l/omme
de ta bienheureuse vie!
THtOSOPIUQVElST
tu comprendras
el
imprimeras en t011 esprit
CES l'ROIS
cnOSRS
c'est-ci-dire
Cette SOPJllA
cette ItlllLO-SONIU
suprnlc! et la YOlE qui 11
cfJrtduit ..
Thosopbique, Ter-td-une,
Catholique, Linaire, Seule
Vraie pm" laquelle TOVS les
hiens (Oh! comhJlt innom-
brahles ! comhien adm'a-
hie.s 1) xovs "Wll-t dOltJls !
Toute A\'1'RE CIIOSE est ou
superficielle ou cil'con(l'en-
tiell{,!J (Jll fausse" ou nuite.
EX ORANT
dans le
LADORANT
dans
l'OR.ATOIRE
LABORA1'OU\E
TERNELLE
cet
TRE)
T H A-
enseignent
{Lesquelles
AMPHl-
. 111';tn.ol!es
CURIS1'IAXO-
KAORAUST1QVElIEX1'
c'e,st--dirc
pa,. la 7'Ju;l1todc de In
KADIULE :
Ter-tri-uno 1
cutholique
par le

ESPIUT

lf A? rQ
c
Et ainsi, par/am/;thudedelulL.\GJEoU
c()nlme dans DIYIXF. qui e.';t
cltuOissime uniqlie, quoique anondanlc
miroir, ()lI ]Jtt.,", el multifol'IDp.
source . S. Pa.ul, Ephso Ill, 10),
et mul!iplie, /r.?).'.)':t'ltloli.;.
la SAPIF.:'\CF.; Saplenen, \ 11, 22),
vraie, est "', laqut!lIe mllwdc est honne,
toi . mulliplc el varie par ses
offer/e manifestntions; non
en meut publlue, mais
un don secrte, plus secrlc et
secrtissime; bien noltfe,
droitement Oh:U11'LU!C et
pieusement usit,Je par les
Philosophes le.9 plllS sublinuuI
et non par les pervers:
Tor-MME

DIEV, et Ce/Ili qu'il a
envoy" 1ES VIJ- CIIRfST
et le Livre de. la
Sacro-Sainte Ecriture :
Et le lrOXDE ma,ieur,
et celui qu'il a t/OttJ"t,
son 11' Il. SJ la 11 AG SIE
"des Sapienl:;
DIRV, et Celui qu!i/ a 11Iwoy
IEsvu-CURtsr, et le Liv,'e
de la Sacro-Sa.inlc Ecritnl'C
EL le :YOXDE nlajeur,
Et celui qu'il a son
FILS, la 3UGXSIF. des SagP5
f


S 0 :M: lVj:'<:A. I: :Ft. E
,. ::<f.i
L'AMPHITHEATRE DElJLA
'\A
VRAIE
CH RIS TI AN 0 - CA DA LIS TJQVE t DIV1N AGI QVE el auss i P fi YS1C0 - Cli 1li 1QVE
Catholique
, .
de HENRI KHVNRj\TH. DE LEIPSIG.
Savant assidu en 'rlltoSOPIUE el Doeteu,. en J.1ftfdeci'lll!.
, .-'/
}lJ
ell et pu.}':
en ct par 0'
II
La notion
de TOI -
DE
AD8IT
1
L'Agnition
de DIEV
et de Celui qu'il a envo!I'I
JIISVII
CIIRIST
t la des
Li'VI'es de la Sacro-Suinte
Ecrilurc
III ,Lr; MOXDE majeur,
La Comition f Hl celui qu'il a don/u;, son
DY majcur\i '. la lf:4.G.".:SIE de.')
el de celui qu'il a d/ln,:, .'JQlt Sap.lCnts,. q111 est UJ1'lSUOS-
}fILS, la M'AG:'\S des tantl.el/e a ses et la
Philosophes, ctcst--d'c le sp/endel.!r de la glOlre ct
SYJET p,.,Jdeslin,; e! parfait le la
de Ja des
catholIque ou universelle, da.Tl;.; ICl.quelle
plus que parfaite, par la cutlwlul/temclll
PhY.5!Ql!1! :a ce,'lt-(t-du'e
(avec l'alde de l'mtchzlI1.zquc plimltudc de Jn ,pm/(l'liUUhode de lu chimie
1
J
/
US
que per/ec/ihle) cJest- :\ physico-artiflcicllc et de
-dire pl'im.ate1llcl/e, et pOUl' TOI- MEME \ l'ALCIIUl, conforme ft
cl'la catholique ou llllivn. ' la norme de la nature.
\\
settc, et f;-ielle DIEY, el Celui qu'il (1, envoy, ,"" ,..
i h:sVIt-CnnIST, el le
en cl }'aJ' : \ de la Saero-Sainte Ecriture ,;
Regarde; Lis; Observe; Conlpl'ends; Recherche; Juge; Hpl'ouve; Profite.'
nANTA. 'AI90N IUNEE
ELOUtu OlO'l.\, la'borihul$.
':1
XCII
f 4. Tu 1n rernpli de joiel dans tes et j'exulterai par ce qu.i 4. tU fuit de tes t1Jans.
f 50 Qlle tes uvres son! lIJagn1./"qu.es, IEHovAu! el_ :0,',i-,, Iblen P1'Ofolides son/ tes COUt/a/lom1
f 6. L'hol1J11Ze insens ne con.nat/'a pas et le fou ,:conllaftl'a pas, .
Hallelu-ulI! Hall"l,-un! lIaI/elu-tAU!
Phy
Encore ct encore Phy aux calomnif rs, quels qu'ils soient! nul except !
_'N
w
+.--::;:;
. c., ,
Apprends
cl
HOMIHE
(ce pourquoi
tll e. venu dans
le :\IOXDE)
.sQUS la C(JJu/uite
de DlEv
le Pre des

- 25-
lgilimementreu nu nombl'c des Fils eL des fidles de la et de lu S,u'n;:'\cE, ct
inscrit aux annales, cl flu'il s'associe dignement eL !>olennellcment au banquet TIt/JIIIJ-
phique el qu'il !>oit marqu juste litre au nombre des convives, Voici mainlenant le
SUlnUlRE de celle ECUELLE des sept degrs prologtiqllcs,
PIIE)UEll (;11.\01'; celui pal' lequel tO\1!> ./1'11 lIommps, S.LllS exception, t01l5, P.ll
gnral et en parlielllic!', PUI' Ulle uffcction vive envers lout 1(' genre humain, sont fidl(l-
menl tlppl.!ls de toules parts, soigneusempnt invitps il EnlPlull'1' avec ardeur ct dp. lell!'
mouvement propre le Sapit'Ill, c'est--dire le Hai (lt parfait l'h(jsopllP. de l'ETI::RXELLE
SAl'lEXCE, seule Haie, le magnilique cl ropl upologisle divincmenl constitu cl sulJdlr-
gu; pt allssi la cite ci-dess\1s; pnr d'abord; ensuitr. pllr
l'Amour, l'Admiration ct l'Eludc de la (SOl'llIA) ou SAl'IEXCE nl"n:, c'est-il-dire de
lu Pltilo,wlplr. TMo.wphi'lue, la plus sainte el la senlr. lgitime d vraie; puis dans Irlpwl
(meore, les disciples il initier, l'our lcs causes nonces plus haut, sont gl'avclIlcnt ct
r\'l'cntem:!llt (avee l'esp::ol'l cl dvotion) li obir salls contradiction.
GRADE
GHADE
ARGVMENT
ARGVMENT
SECOND
PREIHIER
DV
DY
LF: SEl:O:SD GIIADE esl celui o, ilprs avoir reu celle Dh'ille (plll' l'.. ppcl du
J)IYI:S ELOII()J et l'action de Olt:", le Prr. des on doit avec bonheur
dans celle bienheureuse Ohdience primitiye, sans qu'il en rpugne la conscicncc; puis
aimer lu SAI'IE:SC!C: ETJ::II:SI::I,LJ::, seule vraie, source cl rondemcllt unique, seul, calholique et
lcrnr.llc, seule mre de toule YriL, de la Yertu, de III bonne Sapicncc, dc la Cognition ct
de l'Intelligence \'l'nic, et aussi} pal' cons{Jucnl, de lu Philosophie Thflsophifjup. infini-
ment sacl'e, lgitime cl vraie, tant par les chosc!> .de la Heligion que pUI' les Arls cl
les Scicnces uLiles au genre humain, I;ommc aussi pur lu Philosophie orthodoxe; de toul
ton cur, de toute Ion limc, de toules tes forces et de tout Ion esprit (en cODsidmlion du
(Ion hnignement concd ct communiqu), cl (lUI' toulgenre d'oblation cl dc h'ndition de
soi-mme, cl Cil plU' tou le pense ou scnlinwnl yenanl du fond de c/Jnli-
. 1111er urdcnuncnt cette lude; a abandonner cntirement cette spiencc seul<>mcnl humuim'!

1
1
- 21)-
GRADE
GHADE
ARGVMENT
ARGVMENT
8IXIME
CINQVIl\tlE
DY
DV
- 2i-
DV 8EPTItME ET VLTllUE GRADE
jOlll'd'hui, en quels lieux elle a apparu, tant dans le Mac/'o et JJicroprosope il qui clic s'csL
ull'erle conlemplcl' un grand nombre de fois, qIle duns la BmLl-; (ct pl'incipn IcmenL
par pm' lequel, sans aucune trompel'ie, plusieurs sont vmimenl illumins
des ruyolls dc l'ESI'UIT UI': LA DE DIEV)'?
ARGVMENT
LI; Gn.\DE S:xllhll; IIOUS fuil sm'oir quels sOI.ll les Hif'n. et les Dons de la \'l'uie S\l'IJo;:\E ;
sonl les Exercicf'. pour l'lurle de la .?apieJlCf!, c'csl--llil'l' dl1 la P/lilmwpkit, \"l'nie;
quel en csl l'L'safJ" ou LI/ms, le Fruit cl lu Fin; d quels Tds{J}'s sonl. encore et
l':III'S d!;t,l'scs SOI'Its lu Doctrine parvient rellement aux fils, selon Iii volonl tic
JI;1I0\,AII.
Le SI::11TIm; cL ultime grade consiste n":pl'ist'l' tous les quels qu.'ils soient,
comme s'ils laienL puussire, (Die dus Eitele so lieh haben und die Liigell 50 gerne),
qui nimellt lu vunit ct recher.:hcnl avitll'Ull'Ilt Il' Ulensonge, qni aUlII)llellt
LE CiXQIJIlIE GUA!>.: est celui pm' lefJllP.1 on pelll sllI.'oir ci qui sera dOlllll'e la \Tai(!
SAl'IE:>iCE ct qui l'Ile nI! le sera qui est son /idle, nulurel et (:'rst--
dire Tho cL PllilosopllC orlhodoxe; qui est sophiste; df: quel/(' maTli:'re ou pal' quelle lude
cl par qllP./le mPiI/()de c))r doit tre recherche; fi qui ella vient et se communique; pur
quels ou moyr.J1S; quand et "n combien de mflnih'e, (IEno\"An aidant ct consl'nlunl) clic
ycut, doiL cl peul lre oblenue ou perue; si cnfin, pllrmi les sccrels h's plus suLlimes de
ceLLe Philosophie lu plus sincre, Divinement 1',:,.. 11,:1', il en l'st ou n'M est pas qui peu\'cnt
tre dcrits, cm;cigns, rvls cl commnniqus d'antres, ct par qlli, qlli,
pl!!lrquoi ou par qndles causes graves, comb;"I/, pal' 'fuel/l's lois 011 rommf'lIt,
l'" 'lue/s lieux, quand ct
GRADE
GRADE
ARGVMENT
ARGVMENT
TROISIME

DV
DV
LI:: QVATRllbrF. est cclu(oll )'011 lIpprcnd il commtr" Cf' 'l'IP. donncl'll la S,\PXCF.
vraie; lIupri's d,. Qlld Doctcur ou el oli l'Ile doiL <!ire cliel'c!II!() l'l c1'IlI} l'Ile
"ient, dans QII"/S UUl'S elle cst ll'lInslllise; cn combien .. s le commencement,
l'III> s't'sl nUlIlifcslc il les erhltUI'I!S 1'1 IH'incipalclllcnt aux lIomml's; l'l, jl1sIJu'au-
1.1:: Tnolsl)1F. Oll, pur lu Griicc de il nons esl fait conl/aitre et
,m:oir, Commellt ct Comb" Hel/l', Gloricllsl' ct hlcu1Jlj}(I1'a!JI,' est la S.\I'II;;;\,l:i; ETI;lI:LLI::,
seule vrnie, qui est la seule raeinc, le fUllllcllwnl et le principe Ulli(l'Il', seul catholique el
ternel, de ln Philosophie ln plus sillcr<', la plus suine et lu plus naie, ct de toute
lu TIIOSOPIIII:: ou mlhode de pliilosophel' a"CC l'eclilude; en oulre, lIussi, 'lu'cst-ce qui cst
pal'liculil'Clllellt dit de celle PIllLO:oiOI'Il Vl'lIi("?
b chal'ncllc, Jl1l1nduinc, fausse et csLime des homnws, enllc de l'amhiLieuse loquence,
Il pnl' les sublimes et sophistiques discours" cLics paroles persuusives dl' ceux qui sont ha-
"J.Corlnlb.I1, b'l 1 l' l'
'l, Il, i:i. 1 cs (ans S SClencell, ct pur es vailles couleurs de la puissunce ol'uloirc (de laquclle l'a-
ptre S: pal' l'ordre Divin, nous 116Loul'lle fidlement) qui s'enorgueillit superbement
r12, ct sc flllLla rl\'ale de lu OIVl:'\E el naie; qui trompe pur de r fuux l'uisonnclIlenls cL
P?I' la vraisemblance discours, diaboliquement ne ct pl'opuge cl divulgue Lrs pcnl-
cleusemcnl purses admirateurs, (lui sonL son organe (semblable i1\-
el Cor, Il t 1 gitimc ct mme profune, gnitrice de Lous les Yices, tnbl'es, erreurs, sducLion cL eonfusiOli'
f. Cor. f j,n, de celte pseudO-Philosophie (l: par le vuse d'lection du qui a cu connais-
s:mce du, ,ciel ct rvla lion des mysll'es du Paradis, b Vaille tromprt' et dl:cep-
Il. Cor. 1 tIOIl), (l'II parfOIS lnomphe de la vnle S.\PIE:XCE elle-mme et ln ,'cjeUe luin d'elle, ct qne
Il, y lu vois ici fort hien d!peinlc sous ses vr'illlbies couleurs (ou plutt par 525 productions
Il. stel'col',des, pur lesquelles seules elle est caractl'ise); har le chien cL le serpent qui est
Or r r . nt svrement de Loules ses fOI'ces, les abominer, les el. Ir.s r/'ftp.ster;
!xqulso loigllt'r cl dtftourl/f'r les aulres dn cnlte de celle fllu!sse :5l1pienCl', tic lauloli ses forcl's cL
pm' une assiduit infutigablc, ou du muins afin qu'ils la suivent el s'y aLtllchent moins;
afin qne, pur suite de rl\cxions, ils cOIIIIlleu::enl il har cc qu'ils doivent fuir maintenanl
ct toujl)Urs.
FORCE.
\'TILI'JS
rl FRVIT:-i
.10 ta n.le
SAl'lE:\CE
Ici l:l
SAI'IEXCE
Hua
"trilllbirmeni

La eoadilion
dolous los
hommes, ll'en-
trto comme
IX. Puisque je suis le /ils cJier mon
lJre, et runique elllre /es fils tle ma
mre.
X. Je suis moi-mme t"rilahlemenl
un Il.Qnuue mortel semblable li tow; les
(lull'es, el j'ai tP. procr de cel homme
NOVVEL't.2
TRADVC'1'ION'
DES PROVERUES,
DE L'HBREV.
ET PE I.A SAl'lEriCE
D"'OREC
I. (o,'T1'.', uum Fi/$, dit SR/.OJ/ON"
/ils de Dat'itl, P,.opl,/te et /loi clIsIlA-l::r.,
Roi Sapien/, paugyri,sle sublime elle
plus remarquable de Jrnlli de la S.t-
J'Il::.W.:E J-:'I'I?DXF.J.LF., s('ulc t'Taie,
t1 mun jll.ot, dit-il ces miennes pnl'a-
boIes, fill rie connatre la S.tNR.W:Jl
el rt.'JfrnITIO.\' el de comj,rent!re les dis-
CQll/'S de f
II. Puur l'f!cel:oir rIU'b/T/OS de Cl.\'-
TELLlGE.YCf.', la IrsTJI.:f.' el la /(lcult de
Jt:CEIl cl les RF:fTITrm.;s :
1II. Puur t!olliler lel cl.lllidit aux
simples] li fnt/anl ln Science ct la Cugi-
tntion.
1r. Le Sapieul le.') (mtenra et aug-
Hu'ltera en lui let CQtwais.ance lIe la
Doctrine, et fintelligent pO$sdeJ'a les
CQIl$cils.
y, Afin tic comprend}'e la ]Jartlbole
et l'tUocutilJll% les parole... ries SapiellJs
et [,ml's lligmes.
VI. COUlP., mon. Fils, cl
mes paroles, el que anlll:es cie ta
!;oicl1t multiplies.
VII. Je t'ai clueign ci morelle,' par
ln vt>ie de la S.\NHNCR; je t ai lait ,1mivre
les droits sClltic1"$,
VI II. Lorsque lu marcllel'as, ton pas
nf: :uu'a pas cl lorsque lu COW",'a.,
lit 'ne h.eurteras pliS.
,BtS', G.
Ibi.l.
Yens. J,
lors, "
Ibid.
fON.:t
et.
tbH,
tCI'$,2.
nrs. t f.
11roy.IV_
"ore, lU.
Sapionl. VU,
,crs. t,
Pro\"trbo\ l,
yers l,
CITKS
DE 1\
s,\cno SA1XTE
ECRITV1\K
PROLOGVE Il
VERSIO;.c

ov
V\'[.OA'rE
V. Il considrera les pllruholcs el
l'inLcrpl'lulon; les pUl'oles df:\S Sa-
picnls cl leurs nigmes.
VI. nlon Fils, l'eois
nles discours, ct les annes de tn vie
se multiplieront.
VII. .Je te nlontrerai la "oie de la
S.\PIE:,\f.F. et te conduirai par les sentiers
tic rEQvlTt :
YIII. Lorsque tu seras enlrn, tes pas
ne seront plus resserrs cten COUl'iHl Llu
ne rClwontz'eras pas de pierre d"achop-
pement.
IX. Car je suis Je Fils hmdrcnlenl
aim de mon pre, et runignr aux
yeux de ma mre :
X, Je suis vritablcnlenl
un homme morlel seolhluble il Lous les
et de la l'nec tlrrcslrc de celui
PREMIER GRADE PROLOGTIQVE
1. Illon Fils, cl it SALO:UO:'\
fils de DAVID, Prophte et Hoi dlsRA-EL,
Roi Sapif'nt, pungyriste sublime el le
plus de lons de la SA-
t=:rF.1Sx l'':U.E, seule vraic, t.:OYTF.,
mOIl lils, dit-ilt ccs mmn(!.'i PCl1'llbole.'i
afiu dl' connai Lrc la S.\PIF.XCE et la Dls-
cn'tl:"": cL de les parolcs de
la Pu\'r)J-::'\cIo:,
1r. Et pour tIc lu
DOC:TlU:, lu 1\'81'lel-: pl la facult de
J wa:tl ('kt r :
1I1. Alin que r.:htuct? soit donne
l'(!nfnnt; )a Sence cl rlntellcct il

IV, Le S.. pient, les eult'ndrllll d(!-
viendra pins Sftl)ient, cl l'lntcHigrnt
ucquerra rad de gouverner.
- 28-
La Bn 110 tous Cltlolllnieuscmcnt ln VRn'H el qui mprisent ct condnmnenl frivolemeIllnoll sculenuml
la sculc vfuie, et pour cette raison uussi seul Illode de phi/O!iOpher a\"cc recti-
fIe 10ur eontcm- tude, qUI Cgt n d'elle, ou la mclhode Tlulo:/opluqlle et orthodoxl.1 de cel AlIPIUTIlATIU;
DI:: LA lernelle, mais encore mme les amateurs assidus et fidles, picux adcptcs
de la et de la S,\PlESCE. Et qui plus est, de les cOllsidrer Lous
uiu.. jllGtl!00tlL; et vraiullmt philmmphiquemcnt comme ,u}an,l, ct de les t!.ytimeJ' intrpidculcnl chacun
cl fi. quoI sont , fil d f Il '" ,
iu!Hs Ct1llX qui comme un vnm sou c, sc }Jrt'jJaI'C}' a grelnent et sc ( 1,';P(81)1- cnhrcnwnL sOI-mme
la confession cL il la dfonse philosophique uc la lgitime (cn proportion de la
que Du-:y iL donne), c.! aussi de la propager la poslr'il, (le 1.1 lui com-
primfll, I11UJuquer eOlume clic le dOit l1'c cl mlllC de sc r':.JQuir en action de grJ.ce de cc (Ille le
sophiste qui opine aveuglment n"tend pas plus loin le labyrinthe de soncrreul', et que
le vrai ct sa\"anl PmLosoPuE existe, qui (se rglant d'aprs la S,\pm-'r.E 'l'l-;ll:"t:J.LR et la
VilUT':=) ulm'che suivant la ligne droiLc de la Virilt! sans aucune dviation j culin jusqu"
ce qu'on soit agre du trs petit nombre qui, tlu!osoj)hiqw:mf!nt docLes, voient cl connaissent
lu. catholi<!uc. Ce 'lui est un signe qui ne doit pus lrc COUlCU1Il, de lu
Yt.nlT.
{En y.'it. cn vl!riti! je le le (lis :)
1'01';r4eo01 sut'-
dIS GUS )eux do
Dieu ci,les bilm-
mos,
U"I) la eonser-
nl;oll el l la
tnblcllnS'lalioD
des flnk...ptes ou
cie cloctriotl
de la Loi.
XXXVI. Elle sc tient la sommit
des lieux h$ lJlus lcl's" le long de la
rouir. tians les sentiers.
XXXVII. Prl's des pOl'tes, l'en/re
tle lct vi//e, elle lene "
XXXYIII. 0 /tommes" c'e,/ valU
XXXV. lJ.t S.H'JEXCf.: lla6cn- LA S.\PJf::'\CS
T: T: iO fetOcnmlDc!o
JI"a) Tlecrie-I-elle pas, et 1'1.\TF.1I.JGH.\'CR
ne tlfJ"ne-t-t:lle }Jas sa t'oix? bommes h oHo.
, XXXII I. JUan l,il l.5, que Jan cur de-
vicmw sllpient; mon cur' .e l'lljolliJ'a,
et moi-mme, je me "tijollil'(l :
XXXIV. El mes 1'cins exulterml!.,
1()I's'lue Les Il:I.'}cJJ diront les
tll'oilcs.
lecl parfail aux yeux de DIEt: et des
nommlf.ft,
XXVI. ne s'l:toignclIl pas de
devanl ,,.!\ yeux,. mais garde-les (mes
discours) au milieu de ton' COlm'.
XXVII. Ils sont la vie de f.1?1t:E
qui lcs lrOUt'elll et la sflllt rie lem'
chair,
XXVIII. LOrS()lfe tu titlam!JlIles,qll'e/le
le conduise (cette doctrine de la loi ou des
p,.ceples), tll dormiras, qu'elle lt!
!larde; el lorsque tl" seras rt'ei/l, qu'elle
conr:,!r...,. at'ec toi :
XXIX. Parce que le mandement est
comme une lampe pLia LQi f:ommc une
lumire, et que le..:; incJ'palioll.'i rie l'(:I'U
dition sont la t'oie de 1(1, t'ie,
XXX. Acqurir laS.lPIEXCE est beau-
coup plus (!;J.c(:l/ent fju'acqu.J'' forpJ't!-
c.'ux, (..1 ncgu/'ir l'intelligence Ifsl
hCClllCQUP plus excellent qll'tlc'lutf"iJ'
l'urgellt rare.
XXXI. JJailltelwnl Cl.'Of$, fi mes fils,
ol,is,o;c:-mfJi
J
et 111? rom: lo;gne: pa."
tir..; ,fe mn 110llf/, 1;(!I':i. Il,
et fJue ?:Oll.'; ne rug$,"if.::; pa. el1fill,
t'(!rs. Ii;!, (!Il rlisant : CoIJIIJll'Il1 ai-je
Iw; ttfrurlilm, el cOJJtJlu'lIl mou C(J!W
a-t-il liu:pri.w'! IlL l'l'JlWutNuu:e,
XXXII. pas ohtempr (1 I,l
t'QJ7 ClU.E qui m'instruisaiplll, lU
prhti l'oreille ceux qui 1ImS(!i-
glllI:nt?
vers. 2.
PrOf. V,
Ters.1.
Ycrs. -JG.
'Vcrs.3.
vers, 13.
l'toy.nu.
l'crs. f.
,cfs.23.
you.2-2.
Prof. VI,
fcn.!i.
l'roy. XVI.
vus. 16.
Pror.lXIIl,
vers. t3.
1'1)', IV.
Yer! 21.
-:Jt -
XXXI. Mainlenant donc, 111011 fils,
coutc-nioi ct ne le d(aloUM1C pus des pa-
J'oIes e I11n bouche, \'crs. Il, cl que lu
ne gf}rnisscs pas cnfin, Vl',rs. 12, cn di-
: Ah! pourquoi ni-je dlesl la
Disl'lpliuf', cl UlOIlCWl1l' Il'u-l-il nc-
lluicsc aux l'emolllt'uIU:C!S,
XXXII. Et n'ni-je Ims cout( III voix
dc C()llX qui Dl'enseignaicnt, ni prt
l'oreille aux ulHres?
XXIX. Paree que le est
nue lumpe ct ln Loi une lumire cL
cie la lu voie
dc lu vic.
XXX. Possde la S,\P:-iCE paree
'lll'elle est nleilleurc que l'or, et ae-
quicJ's la parce qu'eHe est
plus pl'ciellse que l'argent.
XXXIII. Mon Fils. que ion t'lIlW de-
\'t"nnc suphmtc, cl Illon CU.'lU' sc r-
jouiru uvee toi.
XXXI V. Et lIWS reins exulteront
qllUlld tes lyres auront pnr16 scIon ln
dr'oitur.
)l.d'S cOUl'age!
XXXV'. Est-cc que
T: T:
IInoclI:u.\u) ne crie pas, et lu
(il.:l':l ne doollc-l-cllc pliS sa
voix"1 (I.n voici elle-mme ou cllus- m-
mes).
'xXXVI. En sc tenanl sur lcs som-
mctslcs plus levs nu-dessus de lu.
roulc, ct an milieu des sentiers ;
XXXVII. P.'s des portes de ln ville,
uuxentrcs, elIc pal'le ainsi:
XXXVIII. 0 hommus, c'est il ,"ous
disciplinc devant DIE\' ct devant
hommes,
XXrI. Quihi ne s'loigncnt pas Je
devant tes ycux; garde les (mes discOUl'S)
atl milieu de ton cUl'.
XX,VU, ILs sont' la vie de ceux
'lui les tJ1>lIYCnL, cL la SUlll dc toute
chai.".
XXVIII. Lorsquc lu murch(ls, qu'Ils
marchent avec toi; lorsque lu dormi-
ras, qu'Ils te gardenl, el (Ill l(l rveil-
lant, I)arle avee Eux.
XL Pendant dix moi... , j'ili j)1'is chai/-
tians r utrus de ma ln !l'e; fOl'm de la
de t homme, j'(l; t coagul
dans le sang, da/ls ICI t:o/upt dlt som-
nieil, qui accompagne celle ((orlnation).
XII, Et, de plwr, /cl/tt n, j'ai a.spir
[a'ir r,0J1WlUl1,' je suis IOJnh dans la
nlme terrc expose flUX rllQrt:c et (lUX
in.comnlOdits, el j'Iii (:lIlis ma premire
t'o;}; selnhlahlemelll aux autres en
. , ,. ,
XIII. J nt ele ,det',! clans les langes
el les soins.
XIV. Car Ilul Roi u:a connlt une
autre maniJ'l! de ,wlIJ'e :
'lui, le premier Cl ll! (arm tle la terre.
XV .lIai.., l'entrie dalls la "'? est
semhlable pOlir lous el la sorti" ';gale-
m,ellt,
XVI. Hl m,' j ilStrllisat et
me disait : QU(' ton cur !Jarde Ine.
discOU1'S; garde III{','\ el lu t';-
1.'l'flS.
xvn, llecueille la S.INA'XCE, J'ecueille
f l.Y'l'/t/..UGKW,:A; Jl'ouhlie }loint les pa-
roles clt! mct ni. lU' t'en dtourlle.
XVIII. lfe fahtllUI0111IC point et elle
le gardera; aime-ICI ct (:Ile le COJISl'}"-
t'(!rCI,-
XIX. Acquiers donc ltzS,'PIEXCE, c'est
le COIJUll(!lIcmnenl de Itl S.U'/NXCE, cl
flcrpliers l'!STELLlfiRXCR au moyen de
loul('$ lcs ricJle!i.'tes.
XX. B:J.,tI{te-ltt (ft elle l'exCllteJ'Qj elle
te !Jlot'ifiera ft)J'.'UJllC lu l'auras em/;J'w,;-
se:
XXI. Elle clollllera ta tte un
augTiumt tic Urd,cc et' le remettra 7t11i!
COft/'OJllle cie beaut,
XXII. 0 mon Fils, n'oublie pas nla
LOT, el que iou, cur garde mes pr-
ceptes.
XXIII. Parce qllils te donneront la
Longueur dcs jours el les annes de la
t'ie, et la paix,
XXIV. Que la tn-f,.icorcle ct la v-
rit ltC t'abandonnent poillt; attache-
les tOIl C()U ct cris-les SUI' la tahle cie
Ion t'ur.
XXV, Et tll glce ct intel 'ers. ol.
ver$. S.
'erS. 9.
nrs, 6.
'Tors, 3.
9.
Yon. 6.
yors.li.
vers. i,
vors. 5,
Ter... 3.
Ycrs.4.
rro'f IV
.\.
PrOf. lU.
ven. f.
XIII, J'ui t Dourri, envelopp de
langes, ct enlour de grands soins,
XIV, CUI' il n'en est point parzn les
Rois, dont le comnlcncement de la
naissance soit dilrrenL
XV. Il n'cst pour Lous qu'une ma-
nire ct'entre.- li la vie et aussi qU'UllC
n13nire d'cn sortir.
XVI. EL il (mon et
me disaiL : Que lon creUJ' reoive,
paroles ; mes prceptes el tu vi-
vras.
XVII. Possde hl SAPIE:\CE, pos-
sde la PIIVDl:::,\Cr:; n'oublie point l(ls
llil)'oIc!$ de nla houche ni ne t'cn df--
lourne,
XVIII. l\\e l'ahandonne point el elle
te gardera; aime-la cl elle te con:scl'-
,'cru.
XIX. Le conllnencemcnl de la S.\-
c'est dc cherchcr lu
el acquiers hl PRYDE:,\Cf: au
llloycn de tout ce que lu possdes.
XX. Saisis-In uyee efl'm'l, cL (!lIc
fexallcrl\ : tu Sel'as glorifi pal' elle
lorsquc tu l'aurus embrasse.
XXI. Elle donnera bl tNc un nug-
ment grces, et eUe le prolgera
d'une couronne clatante.
XXII. 0 mon fils n'ouhlic pas mu
LOI, ct que ton cur garde mes pr-
ceptes,
XXIII. Car ils te donneronlla Lon-
gueur des jours et les annes de la Yie,
et la paix.
XXIV. La misricorde et la vrit
IlC t'abandonneront point; place-les
autour de ton cou, et trace-les sur les
t1bJcs de ton cur.
X.XV. Et tu trouveras grce et honne
qui le u t crctt, et j'ai t
figur sous forO').e de chair, duns }o
ventre de mu lorc,
XI, PcUtlUllt dix DiOis fui t coa-
gul duns le sang, de la semence .Ie
l'homIlle, dans le dlectcnlcnt pl'opice
dn sommcil.
XII. n, fui reu l'nir COIll-
mun, el je suis tomh dans la mOme
Lerre; et rai cmmc tous les autres
mis pour la premire fois ma "oix,
cn pleurunt

Comment Itou
L'tuda inClI.ti..
gablo de la vnie
aapieoce. dOQne
lts 8Dn do 1&
,je. olla pais..
lob. 1.22.
1. l1cnolb. \1.1.
au st.ltir de
eelto 'fie est la
mdme,
- 32-
XLII. Justes sont Lous nIes ser-
mons,rien ll'estcJlcux.dprav ni pcr-
'''pors.
XLIII. Ils droiLs pour Ie5 intel-
ligpnts el pOlir CCliX qui ont
ll'OllV la scienee.
XLI V. Reois Ina Discipline eL 110n
l'urgent; prCl'e lu Duclrine il l'or.
Hom. 1111,
t8n.l.
rrol.lVI,82.
Eecles.IX, f8.
Ec.')os. "lit !!I1,
I.6Sa!.ltDI ex
horlG
li. la jl1l'1lice et
la SllpitDCO.
3
LIV. VOll.' 6t'ez fait mpris de tout
mQn conseil et flOUS 1t'm:ez pas v(Jrtlu
de m.on incrjJalion :
I..V. El nwi aussi je 1'irai clan,fI t.,'otN1
cont11lionJ' je me 'moquerai qUllud sera
t'ellU rohjet de 'Col"e crainte,
LVI. LQl'sque, lligie.1 l'ohjet de voire
crainte seJ'Q venu comme tme dsola-
tion, et que votre contrition sera venue
comm.e un tourhillon., lorlu/ue viendl'a
SUI' vous la b'iiJulalion et l'infortune,
LVII. A1o.rs ils m.'il1voqucl'ont et je
ne les exaucerai point; ils m.e c/u!,'che-
'l'ont ds le matin el ils 11e Ine trouve-
ront point:
LVIII, Et cela parce qu'ils ont hal'la
Sciel1Ce e.l qu'ils n'ont lJas fait choix de
la C1U1N1'E /JE IEHorAII.
LJX. Et qu"ilf n'ont poinlllcqllesct!
mon conseil el Qui toule mon
illcrpatioll.
LX, Ainslil.1) mangeront du /11,it de
leur t'oie, et seront 'as."'asis tle leurs
conseils.
LXI. Parce que le repus des si'Jnp/es
le. /el'{l, TiuJw'ir et la prwjp,-.il des (OliS
les penlrll,.
LXII. J.l/ai$ celui qui m'ohit Itabi-
tera dllns la confiance el rejJosera loin
de la cnlllle du mal.
LXIV. ECuUle:: dOllC, llois" et j)rhez
atle/ttiQn; soyez informs} juges cie III
terre entire.
LXV. PrAtez l'oreille, vous les mo-
cll'atelll'S dit et qui l:'OUS 91u-
rifiez de la multitude des l1atioll.ft,
LXVI. Pa'l'ce que cette dominatioft
vous est donne paT le SEICNRUR el cc
pouvoir par l'Allissim.e, qui s'enquerra
de vos llvres et perscrutclQ vos cnnsei/s.
LXVII. Paf'ce que lo,sque vous lit-;;
les tninistres de son tou..,
n'avez pasjuglJ drQitetnentet n'at'ez pas
ccmSP.MNi la lQi, ni n'avez suiv'i le conseil
de DIEV.
LXIII.
(Ce verset manque danslc texte grec).
vers. S.
vtrs. ,.
l'en. 3.
rers. 29.
vers. 31.
,.ors.2,
vors. 33.
ycrs. 30.
nrs.
Tors. 32.
Tors, 27.
fers. 26.
vers. 25.
SapQnt. VI,
vers, i.
- 33-
LIV. Vous avez mpris tout mon
conseil ct. nglig toutes Dles inerpa-
tions.
LY. Et moi aussi, je rirai votre
nlort et je Ille nl0querai lorsqutil vous
sera advenu cc que vous
LVI. Lorsque le malheur imprYu
sera venu, et que la nlort aura fondu
sm' vous comme une temple; quand
viendra sur VOliS la LJ"ibullllioll ct l'in-
fortune.
LVII. Alors ils M'invoqueront et je
ne les exaucerai point; ils se lveront
ds le malin cl Ile liE Lrouveront point :
C'est (lourqnoi, droitement
et sagement. rhomm.e
Sapient conclut
et admoneste
ainsi:
LXIII..Meilleure est la SAfllENCE que
la foree, et l'homme prudent (lue
l'homme fort.
LXIV. Ecoulez donc (aussi), Rois, et
conl prenez; soyez inforOls
t
juges de
hl Lerl'C entire.
LXV. Prtez l'oreille, vous qui con-
tenez les multiLudes et qui vous plai-
sez dans le grand nombre de nations:
LXVI. Parce que cette puissance vous
est donne par le. SElGNEVll ct cette gran-
deur par l'ALTISSIJll:, qui interrogera
vos uvres et scrutera vos cogitaLioIlS.
LXVII. Parce que lorsque vous tiez
les ministres des Royaumes, vous
n'avez pas jug droitelnent, cl n'avez
pas gn.rd la LOI DE LA. IVSTICE, ni ntavez
march suivant la volont de DIEV.
LVIII. EL cela parce qu'ils auront eu
en aversion la DrSCIPL1NE et qu'ils n'au-
ront point gard la CR.uNl'E DY SHIG:XEvn.
LIX. Et qu'ils n'ont point acquiesc
mon CONSEIl. et sc sont loigns de
toute ma correplion.
LX. Ainsi ils mangeront le fruit de
leur voie et seronl rassasis de leurs
conseils.
LXI. L'aversion des eIlfants les fera
Irlourir, et [a l,rosI'l'it des fous les
perdru.,
LXII. )Iuis celui qui JIcoute, rcpo-
. sel'a suns let'J'cur, cl il jouira de l'ahon-
dance, soustrait la crainte de tous
les mall.'t.
que je clame, et ma voix ,,'adrets!! aux
fil.>; des homme"'. .
XXXIX. COIJl.prene,z, simples t ce
lJu'est rastllce, el VQllS, insenss, cmil-
p1'C1UZ en 'Cotre cur,
XL, Ecoutez, parce que je parlerai
df! ChOlU!:t digne,f) d'honneur, el fllper-
tion de 1'les lvres alU't' lieu pou,. les
choses dl'oites.
XLI. PaI'ce que mon palais p,o'/um.-
cera la t'haitl, et que l'im.))il ed fabo-
,ninaoll de mes lm'e.5.
XLII. Dans la Justice sont tOlites le.f
paroles de Ina Douche,; ritm" n'est, en
elle., dprav IIi pen:els. .
XLIII. Elles sont entil:J'cmcllt d,'oiles
pour rintelligent et droites !Jour Cl!U:r.
qui oni lrou'v la .llcience.
XLI V. Reoi.'i mon el 11011,
l'argent, et que la seiellcp. .!foit lue
loi. plutdt que ['o'}.
XLV. Parce que hl S.J.NF:.YCE est
meilleure 'lue la perle prcieuse, et que
toutes les clLQses clsit'ahle.'i lU? lui Pf!U-
'Vellt tre galfes.
XtVI. 11lailltena'ltt alors, en.-
f ants , ohis.'icz-moi, el bienhnn'f'u.r epux
qui garderont me.) t'uies.
XLVII. Ecoute:. rEm-J)1710X et SfJ!/c::,
sfl.jJml.f et lie la repol.ls.')c:" pa..t:.
XLVIII. llicllhcw'cux l'/tOmme 'l'li.
rn'coute en .P' tenant qllotidienUel1UUl.i
tlujJl'l-s (le m,O}l seuil ct cn Qh.\j(!J'l:ant
'tJws ]Jortes.
XLIX, La S.l1-U.'.YCE (dit encore le Roi
trs Sapient) clallW lUI. tlehm':.; elle
sa 'l.'oix SUT les places publt-
que... :
L. Elle clame la tte des
hlt:s IUl1lttllucuse.t; et l'cnll'e des
porlesJ dCl1tS ville; ell,: prononce
elle-m..tne ses c!ZSC01.Jl'S, el dtt :
LI. Jlt.S9ues tl qUfJ.nd, sili1ples,. t!ne-
'rez-vous la simplidttf; lre. dnsou'e"I,
cllercherez-vow; la et au-
1'ez-vous en haine la science?
1...11. C01Wcl'li$sez-vflu.<; mOTt i11Cl'-
pation; voici quc fe retire}ai.molt
en vous, et que Je VOIlS {a'ti connaltitc
'J1UJs paroles.
LIlI. Pal'ce que je vou" ai appels et
VOliS al,'eZ refus; que tai tendu ma
1nain ct tutl ne se trollva ]JOUI' y p'I'le,'
atlelltion :
161'S.2"
vers. 23.
vors. 21.
l'ml. l,
Ten.
V{)1'S. {I.
Ibid.

vers, 8.
vors. 1.
'fcr$.9.
vcrs. G.
yors.5.
LI. .Jusques ql1nncl, aimc-
rcz-'vous l'cnfnnce, et fous) dsirez-yolls
ce qui VOltS est nuisible, ct inlpl'udents,
harcz-,mus la
1.11" Convertissez-volls ma corrcp-
lion; voici que je pl'ofrerai mon ESPRIT
sur vous, et que je vous montrerai Dles
paroles.
LHI. Parce que je vous ai appels
ct que vous avez refus; que j'ai
tenu ma main, et nul ne se trouya
pour nIe voir.
XLIX. La S.-\PIF.NCF. (dit eneore le Roi
tl's sapient) pal'lc au dchol's; ene fait
enLend.'e sn "ob:: sur les places publi-
ques:
L. Elle clame '1. In. tle des am;cOl-
Lies et profre ses paroles au:r portes
de la ville en disant :
XLV. Car lu SAP:E:'iCI:: est lllcillellrc
que tontes les richesses les plus pr-
cieuses et tout ce qui est dsirJhle ne
lui peut LI'c compar:
XLVI. Maintenant donc, 11105 en-
fnnts, coutez-nloi. Dienheurellx ceux
(lui gall'dent mes voies.
XL\1L Ecoutez la. et soyez
sapicnts, afin de ne jamais la rcjclcJ'.
XLVIII. Bienheureux: l'homIDe '-:lui
m'cnte.Jul ct ,"cille quotidiennement
Illon seuil et qui observe il nIa porte.
que je clame, et nUl voix, s'adresse aux
fils des lIomnles.
XXXIX, Comprcnez) enfants. ce
qu'est l'astuce, et vous, insenss, J'C11-
trez en vous-ulmes.
XL. Ecoutez, parce que je vais par-
ler de grandes choses, ct mes lvres
s'ouvriront afin qu'elles proclament des
choses droites.
XLI. Ma gorge mditenl la VRIT,
et mes lvres dlesteront l'impie.
&41e, LXV_
t i. t:t. LXVl, 4.
lerem, Vil, U.
La
IIC ltlaint
mp' i548 des
sophili1611. etpr-
dit la nJino dM

Apprene;,: donc morlels
LA SAPIENCE
ct
Le &tpient ad-
moneste :el eo-
seigne quelle l'at
1. Hril'Il al le
rruilqu'ol1cn ra-
tuoitle,ll quelle
C$t III ,oio 6
eItcrcber pour '1
potrer.
NOVVELLE
TRADVCT10N
DRS PROVERBES,
DE L'Hnn&v.
ET DE LA SAP1BNCB
DV GRBC
LXXXII. coutez, fils, la Discipline
du. et attentifs, afin de COR-
nattre l'Intelligence.
LXXXIII. Parce que je vous donne
une Doctrine excellente; n'ahandonne:;
pas ma Loi.
LXXXIV. Ne rejette pas, mon fils, 1(1
CORRECTION DE IEBOlAH el ne le donne La forrcdion
pa:; r ennui CClWie de SQIl ill.Crpa- de DI,Bv dojt
tion :
LXXXV. Cal'ce/ll que lJ:.'Hol'AIl 111'18:
reoit de lui fincrpatio1i, cL de
lju'lIn pre la donne son fUs qu'il aime
e.:r.lrm,ement.
LXXXVI. Apprhende la correction;
nela 'Iuillepoint, garde-la, parce qu'elle
est ta
LXXXVII. Achte la et 1le la
ve1ul'l pas,. achte la Sapience el l'rudi-
tion cl l'intelligence.
LXXXVIII. Sme ton grain ds le
matin, et qtle le soir tu ne fasses poi"l
1'ej)OSp-r ta 7nain,
LLXXIX. Douce vraimellt est la Lu-
11lire; jQyeux est f il de conie/np/el' le
Solei/,
XC. Va la fourmi, paresseux: re-
garde se.fI voies et sois sapient. 'raYlii 01 l 1"6-
tilde cl l'in-
, tOstigalioo de b
XCI. Laquelle, hien 'lue n ayll1 nt Sapieo.tO.
ch.ef, ni prfet, ni seigneur,
XCII. Nanmoins elle prpare en l
sa nourriture, et alnasse pel1danl la
moisson se$ aliments.
XCIII. Jusques quand dormiras-
tu, paresseux? Quandsurgiras-Ill de t01&
sommeil?
XCIV. En prenant un peu de som-
II.
lers.2.
vers. t2.
Prof. III.
Tars. il.
TOrs. 1.
ProT.IV.

fers. 1.
'Ycrs.6.
TUS .fO.
Eul. XI,
Yers, G.
Provo VI,
nrs.6.
ProTo Xlm,
Ten.23.
PASSAGBS CITES
DELA
SACRO-SAINTE
CRirVRK
SECOND GRADE PROLOGTIQVE
VERSION
ANCIENNE
OV
VVLGATR
LXXXII. Ecoutcz, fils, la DISCIPLINE
du Pre, et soyez allentifsafinque vous
sachiez la
LXXXIII. Je vous accorderai un Uo:s
excellent; n'ahandonnez pas ma LOI.
LXXXIV. Ne rejette pas, mon fils,
la DlSClPUSE uv SEIGNF.\R, et ne perds
pas courage lorsque tu reois de lui la
correption :
LXXXV, CUI' celui que le SEIG:SEVR
aime, HIe corrige cL il se r.omplait en
lui comme un pre en SOI1 fils.
XC. Va la fourmi, paresseux et
considre ses voies, et apprends la SA-
PIENCE.
XCI. ,Elle qui, bien qu'elle n'ait
ni chef, ni prcepteur, ni prince,
XCII. Prpare en t sa nourriture
etanlasse pendant lu moisson cc qu'elle
mange.
XCIII. Jusques quand dormiras-
paresseux; quand te lveras-tu de
ton sommeil?
XCIV. Tu dormiras un peu, tu
LXXXVI. Tiens la DISCIPLlSE; ne la
quitte point; garde-la, parce qu'elle est
ta voie,
LXXXVII. Achte la Vi:RITE et ne
vends pas la S.\PJE:SCI::, ni la DOCTRINE,
ni rI:<TELucE:scE.
LXXXVIII, Sme (aussi) tn semence
la matin) et que ta main ne cesse pas
le soir.
LXXXIX. (Car) la LU3I1RE est douce
et l'il est dlect voir le SOLEIL.
LXXIX. CIlr la multitudedc.'i Sapients
est le sailli du il/onde, l't lut Roi pru-
dent la slcthilitt! rlu peuple:
Lx..XX. POlir cela SQye:. dOllC ins-
truits par me.s paroles, cl qu'elles t'uus
soient utiles.
LXXV. Cal' ceux qui aurOll1 CQIL-
s('rv le...; droits et les de-
coirs de saintet st!rollll'egards comm.e
saillt,oj, pt 'lui jit?rfJn/ im;truits au-
"ont dl! qUlJi
LX-XYI. Reclu'!rclu!:. donc mes di..;-
cours et dsire:/ts, (" t'UliS olJliendre;;
J'Eruditio/l.
LXXYII. Si t/OIlCl.'OltS 'VOliS ([,Uette:.
tians le... /rdJlcs et h',.. sC<.)trcs, rJ Rois dcs
peuples, IWll(j}'e::. la S,\PIR.YCIi, afin. que
t,'()US rgniez pC1'pluellement.
LXXVIII.
Ce verset 1ItWU/"1.' dans le texte grec.
LXVIII. 1/ viendra vous llne fa-
on horrible" et soudain, parce que le
jugement sel'a l'endu trs svl'el1ZCJlt
CfJntl'e le.If grrmds.
LXIX. Car !tommes infim(N:, SQnt
dign.e.,,; de mi...,;ric(}1'(le; on infornU!NI
sd..,'enU'1f1 contre les )Jl/tssant.>;.
LXX. Le SJ:lG.\bTll n'pargnera pel'-
sonne, ni tle craindra [a, magnitude,
parce qu'il a cr l'infime comme l'lemf
tians flU'SITi:, cl accord pareillement
sa prm:idl'llCC li Jou:>.
LXXI. A,u.t pui.'isallts adl;iendl'a
rellemeTtt ulle illljllisitic;:tt:luJmente.
LXXII. Point n'est de sapience:, ni
d' intelligencet ni de conseil cOlllre 1E-
UO"JU.
(Car)
LXXIII. Que 'Juelqu'un chappe ta
main, ceci lle peut tr('; a.ltelldu que le
monde (mundus) lui-mhuf!, eslla t'en-
geance dt'S j listes.
LXXIV. A t'OUS donc, /l'nt/l'nt
'miens c/i.'Jcours, Qtyrans, afiu qlll! VOliS
apprelliez la S,INh.W:E (fI quo l,'QU,li ne
l'0l!ensiez pllS.
LXXXI. A,me: la Il'ST/CE, t'OltS qui
la Tel're.
Yer.i. !1.
IbU
TG",. t!.
'crs. 7,
yors. 6.
'l'crs. 17.
lOrs. 8.
lOtS. 9,
l'crs, !G.
l'Ors.
"ers. il,
r,oY.11[,
lor". ao.
S3pienl. VI,
lOrs. JO.
SapiC:lt. 1.
\'en. t.
S3pitnt
Yers. Ui.
- 3.\.-
LXVIII. Il apparaiLra vous horri-
blemenL, et sous peu de tenlpS, llarce
que le jugemont sera trs dur pour
Cf'UX qui gouvernent.
LXIX. Car on concde la ,Misricorde
au pelil; mais le puissant soutTa'il'a
pussarUlucnt les tourments.
LXX. DIf:\" nc soustraira personne
et ne la magnilude d'aucun t
parce qu'il a fait le petit conlme le
grand dans l"lPSEIT, que ses soins
s'tendent galement tous,
LXXI. Mais aux plus forts il advien
dra 'Une cruciation plus gralldc.
LXXII. (Car) il n'est point de sapience,
il n'est point de prudence, il Il'e!o;t
point de conseil contre le
(Car)
LXXIII. Ecllapper ta nlain, , SE1-
G:SJ:;Vft, est impossiblc
t
pnrCEHllle tout le
monde (orhs) est la vengcance des
justes.
1..XXIV. C'est donc ,"ous, Rois,
(s'crie ici encore ct nc:m hors de propos
notre Sage), que s'adresscnt ces mi<ms
discours, afin que vous apprcniez III
el que vous ne la pCI'dipl pas.
LXXV. Cur ceux qui auronl gard la
seront jugs jUSlCIDcuL; ct cr.nx
qui anront appris les devoirs trouve-
ront de qnoi rpondre.
LXXVI, Dsirczdoncardeolmcnl mes
discours; aimez-les cl YOUS aurez la

LXXVII. Si donc YOUS YOUS dleclez
dans les tr(,nes o.t les sceptres, Rois
du peuple, aimez la afin qne
vous rgnic7. perptuellemcnl.
LXXVIII. Aimez ( ainIez) la Lv-
:\URE DE LA S.U'JE:SfX; vous tous qui
conlmandez aux peuples.
LXIX. Car la multitude des Sapienlo;
est la sunl de lout et un
Roi Sapicnl, la slabilit de son peuple.
l.XXX. Recevc7. donc la
par mes ct elle Y011S sera
profitable.
LXXXI. Aimez la IvsncE, ,"ous qui
jUJcz la Terre.
Nunbr3.'"
11::11. t,;,
IUtllill.llV,H
ur. ft .is. lU. 9,
X. Il.
i .'aral XI1. 1.
10'). XXXIV, Hl.
t:CcL 'l'XlV. t6.
Ad.X.JU.
nom. Il, fi.
Galat. Il.6.
t:rbes. VI, 9.
f.oIO$!t, lU. 9.",
tB.I'jer.l, H.
Car la ca&'\-
TunR eUl'CP.ra
la 'cD6ealU"c du
iD:>le fOutre 1",
aUI.:nls.
lU. Rnis. III, 3.
[sala, n'I. 1.
El110thllinn
lD SAPl F.'S'CF: ct
il J"observaliou
dos prl tples.
sommeillerns un peu; tu conjoindras
un peu tes JuuinR afin que ln dornlcs.
XC\": Et Lon indigence viendra.
COlllnle un voyageut'; et la pauvret
comme un homme arnl. Si vraiment
tu n'es pas paresseux, to. Dloissonvien-
dra comme une fontaine ell'inrligence
fuira loin de' toi.
XCVI. Celui qui anlasse dans la
est un fils sapient; mais celui
qui se repose pendant l'T, un enfant
de confusion.
Ensuite
XCVII. La femme insense et criarde
et pleine de sduction et 'lui ne sait
rien du tout,
XCVIII. S'assit il. la porte de sa mai-
son, sut' un sige, en nn lieu lev
de la ville,
XCIX. Afin qu'clic appelt ceux qui-
passent sur le cheJuin et poursuivent
leuI" itinraire,
C. Qui est cnf\lnL, se dtourne -vers
moi; et elle a parl nu pervers:
CI. Les caux furtives sont plus
doucus, el le pain cach est suave.
Cil. Et il ft ignor que les ganls
sonl l. et que ses convi-rcs sont dans
les })fofondcl1rs de l'enfer.
Car celui elui s'en approche descend
aux enfel'!;; cl celui qui s'loigne L1'cllc
est sauv.
CIlI. (0) mon fils, garde dis-
cours, et cache en toi l11es prceptes.
1\lon fils, honOl'c le ct tu
auras l'auLorit el la force, cnr ensuite
tu ne craindra:; rien.
CIV. Conserve meA MAxm':l[f;XTS et
tu vivras; eL ma LOI COlunle lu pupille
de ton il.
CV. Lie-lu tes doigts; cris-ln SUl'
les tables de tOI1 cur.
CV1. Dis il la S,t\VJE:\CE tu es DIa
sur, ct appelle la PllVD&"\CE, Lon
amie.
CVII. Afin qu'elle le garde de la
fenlme trullgre, et de l'iudigne qui
rend ses paroles douees.
eVIII. Que ton eSJ)ljt ne soit pas
entrandans les voies de celle-ci et que
tu ne t'oublies pas dallS _sentiers.
CIX. Car elle en a abattu plusieurs,
blesss, et les plus forts ont t mis
mort par elle.
- 36-
vors. U.
PrOf. x.
ven. 5.
Prov. Il.
Ters.1.3.
vers. U.

Yen.n.
,en. -18.
EdraH des
Septante.
Septante.
Tefs.2.
nrs.3.
Y61"8.4.
TOrs. 5.

'ers. 25.
vors. 26.
meil, tin. peu de ,'epos, un peu de con-
jonction 'inains, afin de dOl'm,ir :
XCV. Et ton indigence t:ien.rlJa
comme un voyagew', ct !te ptnwl'et
comme un homme aI'1)t d'un bouclier.
XCVI. Celui qui amasse tlan. l't
tHU un fils. intelligent j mais celui qui
dort dans la moisson est un enfant qui
agit avec confusion.
XCVII. La femme in.scnsc
J
qui fait
du tumulte est simple et ne sait "ieu
du lout.
XCVIII. Et s'asseoil au ..-;euil cie sa
InnUili sur un sige, d"lls les lieux
lev(:s tle la ville.
XCIX. Afin 'Jll'elle apjJelle ceux 'lui
passent pal' le cI,emin, et qui se diri-
gelli clans teurs'senti(')J'$, disant:
C. Quiconque est simpln .e dtourne
ici; et elle a dit celui qui manque cie
cur:
CI. Les eculx drobes sont douces, et
le pain cach est sua-ve.
cn. Et il ne sail pliS, le simple, que les
morts sont hl, et que ceux par
elle sont dam; les profondeurs de fente1'.
CHI. 0 lJWll fi/s, gm'de mes discours
et cache cie loi mes p'1t1cej>tes.
CIV. Gal'de prf!ceptes et tu vi-
vras) cl met Loi comme la pupille de tes
yeux.
CV. Attaclle-la tes doigls; lc'ris-la
S'W' la tahle de ton cur.
CVI. Dis la S.lP1E.\'CE, loi e.t ma
sur cl appelle rL:rTJ::LLlGh......CE, ton al-
lie.
CVII. Afin qu'elle le garde de la
femme indigne} de rtrangre qui adou-
cit ses discours.
CVIII. 1\Te c!low'ne pas tOl1 cur ?:ers
ses voies, et que tu n'erres pas dcnts ses
sentiers,
CIX. Car elle en (l fail cltoir plusieurs)
blesss, et tous les forts) tus d'elle.
ex. Voies de l'enfer, sa maison, p-
ntrant aux parties intrieures de la
mort.
CXI. Si la SAPlE:XCE pntre Lon cur
et la SClE:XCE plat ton me,
eXIl. Le Co:aiElL le gurdera et la
PRYllEXCE te serv1"U.
CXI Il. Afin que tu sois dlivr de la
-voie mauvaise cl de l'homme qui dit
des choses peryerses : .
CXIV. Qui laissent le chemin droit
et marchent par les \'oies tnbreuses.
CXY. Qui sc rjouissent 100'sqn'ils
ont mal fail, ct exultent dans les choses
pcssimes :
CXVI. Dont les voies sont perverses
ct lcurs dmarches nfmcs.
c.xvn. Afin que tu sois arrach la
fClllmc indigne, l'Lrungre qui adou-
cit ses sernlons.
CXVIII. Et abandonne le guide ue sa
pubcrM, a oubli son paclc de Dieu.
CXIX. Cal" sa nlaison esl incline
yel"8 la lllort et ses sentiers aux enfers.
. CXX. Tous ceux 'lui vers
elle ne retourneront point) ni ne ren-
treront dUll8 les senliers dp. la vie.
CXXI. Afin (lue lu .marches la
houne yoie et qlie Lu -gardes le chenlin
des
Cx...XII. Pourquoi es-tu sduit, nion
fils, par une indigne, et restes-tu dans
le sein d'ulle auLre '?
CXXIII. Le SEIGNEyn rcg,lrde altcn-
Lvcmcnt les voies de l'homme (/lolno)
ct considre toutes ses dmarches.
CXXIV. Ses iniquits le prennent,
l'inlpie, ct il est contraint par les liens
de ses pchs.
CXXV. Il mourra parce qu1il n'a pas
cu la Discipline1 et dans la multitude
sa folie il sera du.
exxvl. Applique-toi (a.insi) en'tout
la garde de tou CvR, paree (Juc de lui
procde la vie.
CXXVII. J)tonnle de toi la 'BOt:CtIR
dllr8ve, et loin de toi soient les lvres
(IU dtractent.
CXXVIII. Que tes YECX voient droit,
cl que Lel) paupires })rcdent tes
dlnarches.
-37 -
'erI.21.
PrOf. Il,
'ol'3.iO.
'crs. Il.
ver$.12.
'lors. t3.
vcn.ilt
"ers.
Ten. H.
tus. 18.
nrs.19.
Tors. 20.
PrOf. V,
'els. 20
'tlrs.21.
Ters.2i.
l'roy.IV,
vers.
'urs, !li.
CX. Voies -lle l'enfer, sa Jnaisonj des-
cendant au chevet de la 11101'1.
exI. Quand la SAPIENCE aura pn-
tl.tE ton cur et que la cognition sera Tole dos impies,
clouce ton me,
eXIl. La cogitation te gardera et fa
/'Intelligence le conservera,
CXJlI. Afin qu'elle te dlivre de la
voie mauvaise et cie l' ItOmme parlant de
cltOses PP'1"f}(!1'SeS :
CXIV. Qui dlaissent les sentiendroits
afin qu'Us marchent pm" les voies tn-
breuses.
CXV, Qui se rjouissent de faire le
mal, CWll/te'llt dans lcs pe1'vfJl'sits du
mal.
eXY!. D(Jnt les Selle7's sont pervers,
el qui sont pervel's deUtS lew's t'Qies.
CXVII. Afin qu'elle l'arrache, dsje
Ill, /tOmme ttl'angi'l'e, l'indi!JUt.' 'lui
adoucit ses discou,-s.
CXVIII. Qui dserte le guidnde son
adolescence et a(whliA .'WII pacte de D!El".
CXIX. Pt/l'ce que lest incline vers la
'lnQrt, sa mai.son; el aua; ses sen-
tiers conctuise'1t.
cxx. 1'OU$ ceux qui vers elle,
ne l'etow'ncronl })oillt ni ne jJl'endront
les sentiers de la vie.
CXXI. Afin qhe lu mm'C/les, dis-je,
]Jar t voie des hons, el que tu gardes les
sentiers dcs justes.
CXXII. Pul'quoi te dl!/ecteti-tu, mon
avec !lnl! al/IN?;, et embrasses-lu le
sein de ffUrang1't,
CXX111. QUllnd detlfl1l.1 le.li yeux de
/ f:Hor.lll sont h:8 de [ltOmme (,tir)
et qu'ilPQndre tous ses sentiers?
CXXIV. Se.r; iniq'uits le ])re1ul,.Olll,
l"impie, et il sera tenu par les liens de
son pre/II!.
CXX.Y. IllHow'l'a,1 tle ce qU''/1l'a pas
cout rruditioll, el li cause de la m.ul-
titude de sa i(errera:
CXXVI. Applique-toi (donc) enll'e LE crn
toutes choses III garf/e de tOl1 C
parce que, de lui s'lt'e/lt les vies.
CXXVII. de loi la pervc,'silti LA BO\"CIIE
de la IJO\'CHE, ct loigne de toi la dpl'a-
t:ation tles
CXXVIII. Que rEl'X "egardl"',l LES YEYX
duns la tlroi/w'e, '.'1 que les
dirigent ta voie (h.. vant loi,
SOMl.\tJAII\E.
S. Paul aux
ters. 3
XOVYEllE
TRA,DVCTION
DES PROVERBES.
DE L'HBREV
ET DR LA. SAPIENCE
DV GREC
CXXXIII. Je ce qtt.'('$l la.
S..tPTE.YCE et c01iunnl elle est ne, et Ile
ctUe1'ai pa.s le$ m.yslres; mais je
pousseJ'ai mJl, investigtltion dmu la
cu.quillon (relle, d.,;lapremirc origine,
et je ouvel'lemcnl ni ne1llfJli-
gCJ"l Ill, t'ril.
CXXXY. Ill/main., Stahle" Certain,
Sdr, t'oyant Jout, el permant tous les
.Esprits Intelligents, IW1', et suhtilissi-
mes.
CXXXVI. Tin'es/nu/mQuvement dont
l'agilit surpsse la S,iPIl:.'XCE lJui, ci
calt.r;;e dt: .a puret demeu1'c et passepal'
tout!?!; choses.
. CXXXVII. C'cst lmc 'vapeur de la
t'crlu de D1El", et le dfIt/il: siu,cre de la
glQire de l'OnmipQtclII, el pour cela rie"rt
de pollu Cil elle ne tombe.
CXX.xVII1. (,;al' elle est/a, splendeur
de la Lumi"e tprnelle ct le miroir de III
t'crtu de DIF.', nullement souill, rimage
de ,a !JQSTi..
CXXXIV.
'
,Car) ELLE-.V.llb est plus
$Jlciew;cque le SOLEIL' ,.'t jJ/tlcle QU-
du lieu dt! toules It!$ toiles, et.
('(}}JljJar;'e III elle est 1I'oUVt!C
.$11jJt!Jieure. '
exL. Car a 1ut suit celle-ci, mais
III malice ne vainc ]Jas la S.lPIESCE.
fcrs.
'81'3. 21.
III.
"eus, 25.
ven. 26.
Ibid.
vOI's.29.
Ycrs. 83,
Sapionl.
vcr:t. 24.
CXXXIV. Cal' en l::lIe est l'Es}'/UT
luiel/tgent, Saint, Simple, .J.lJultiple,
Suhtil, Illustre" lmpollut!, Per...-
piCltCC, Iumtisible, cnel'cnaut le Bien,
.lligu, Prolllpt,
l'.-\oSSACES en's
nv. l.A
SACRO-SAIXTE
o:cRlT\'nE
GRADE PROLOGTIQVE. TROISIME
"EPS10N
ANCIENNH
OV
\'VLGA1'E
CXx..'\.lII. Je rfrcrai cc qu"est la
ct de quelle Dlnnire ellc u-
l faite, et je ne vous cachol'ai point
les sucrcments de DV, mais je pousse-
rai mon investigation le conlmcn-
cemcnt de la nnissullcC ct je metLrai cn
lumire. la seience d'cllC! ct ne ngli-
gerai point ln ,riL.
CXX.X.IV. Car dnlls lu est
d'Intelligence, SuinL, Cnique,
l'lultilJle, Subtil, DiscJ"t,:L, Mobile, 11011
souill, Corlain, Suave, amunt le Dieu,
Aigu, (lui rien ne peul dfendre de
Lien fuI'c,
CXXXV. Hum.lin, Bnin, SLalc, Cel'-'
tain, St\r, uyunl tous pouvoirs, voyant
tout cl (lui gurdc tous les cspl'ils, Intel
ligible, Moud cL Subtil.
CXXXYI. CUl" la S..\PIEXCI-: est la, plus
nlObilc de toutes les choses mobiles,
car elle uUeint partont, cause de sa
puret.
CXXXVII. C'est une 't'apeur de la
vorlu de DIEY) el l'Bmana.tion de lu.
Clart sincrc} do rOnlIlipotcnt, et c'est
pour"plOi aucunc SOUilllUC en ellc ne
se trouve. '
eXXXYIII. Puisqu'clIc est la can-
dmu' de la L"llII Lornellc, cl le lU-
roir sans tache de lu J\LUESTI: DE DlEY
et.' i mage de sa DO:\l.
CXXXIX.
spcieuse que le SOI.ElI.. cl uu-dessus
de ln disl}osHion des toiles;
pare la lumire elle est troure
suprieure,
CXL. Car la nuit lui succde, mais
lu malice ne l'<line pas la SAPlEXGE.
CXXIX. Pa;ndl'e le sentier de tes PIEDS
et toutes tes voies seront diriges.
CXXX. Ne dcline de:Elre ni se-
nestre; dtourne ton picd clu rllal.
CXXXI. Si tu deviens sapienl, lu, scras
sapient pal" toi-m,rlle; mais $i lu cs inO-
qu,eur, III pmte1'Qs seze/la peine.
CXXXII. Car, qui estimepouru/antla
SAPIENCEet la DtSCTl'LT.VR est misrable j
l'esprance de telles gentt est vaille ct
leurs travaux in/ructllellxet leur. uvres
inutiles.
Prov.II.
tors. i2.
Sap. IUt
vors. H.
- 38-
CXXXll. Qui renonce lu S,\PlENCE et
la DlSCll)LllSt: est malheureux, et leur
cspr'ance est vide, et leurs travaux
sans fruit. et leurs uvres
CXXIX. Dirige le sentier pour tes
PIEDS, et toutes tes voies seront sta-
bles.
CXXX. Ne dcline dextre ni se-
nestre : carte tOI1 pied du mal.
CXL'XI. Si tu deviens sapient, tu le
seras par toi-mme; mais si tu es mo-
queurJ toi seul porteras le mal.
LES PIEDS
on la.
dmarcho.
Etelos. 'lXIV,
14.
CXLI, Elle atteint done fortement
d'une fin une autre fin et dispose
TOVTES CIIOSES suavement.
CXLII. :ar) elle est belle et la SA-
PlENCE Ofest janlais fltrie.
CXLIII. Elle gLorifie sa gnrosit,
nyantl'intimit de DlEv; et le SEIGNEVR
de toutes choses rainie.
CXLIV. (Elle) proccupe ceux (lui la
dsirent, afin qu'ellc sc DI0ntre la pre-
mirc eux.
CXLV. Paree qlle les dignes d'clle,
Ell-mme tournet les cherchant, et
dans les voies elle se montre il eux
avec hilarit, et dans toutes choses la
pl'ovidence s'offre eux.
c..XLVI. tle rai alne (cette SAPIENCE)
et je rai ds ma jeunesse
ct j'ai cherch me l'assnmer pouse,
et je suis devenu antateur de ses
forilles.
CXLVII. Je rai apprise sans fiction,
et la communique sans envie el 11e
ca.che pas son honntet.
l\lainLcnant parle ainsi
d'Elle-nlmc
LA S,,\PIEXCE:
CXLVIII. Le nl'a possde
au COU1DIencement de ses voies aynnl
qtfil Cl'L aucune chose dans le prin-
cipe.
CXLIX. reu fordination ds
r ternit, ct ds le Lemps le plus re-
cul, avant que la ft.
CL. Les abnlcs n'taient pus encore
et ravais dj l conue) et les
fontnines des Eaux n'avaient pas en-
core fait ruption.
CLI. Les nlontugnes n'lnent pus
encore constitues cn gravi Lante niasse,
et ayant les collines j'tais enfante.
CLI!. Il n'uvait pas encore fait la
Terre les fleuves, et les de
l'orbe de la Tel"re.
CLIII. Quand il prpanlt 1<'s cieux,
j'tuis prsente; quand il entourail les
abmes d'une loi certaine et d'une li-
mite:
CLIV. Quand il affernlissaitlcs C5-
pac()s en lIant, ct qu"il
quilihruit les rontaines des EUlIx.
GI.. V. l.orsqu:U ll'nail. la mer ses
limHes) ct posait une loi aux Eaux
afin qu'elle Ile passasseIlt point leurs
- 40-
Sapic:nt. VIU.
'ers. .f.
SapiGnt. VI,
Jors,
5a.pient. Vllf,
Ters.3.
Sapient. VI,
vers. Ho.
VOrl. -t1.
Sapient. \"IU,
vers. !.
Sapionl. VU.
Ters.13.
Pl'O1'. VIII.
yers.22.
Ters. '23.
nrs.2S.
vers.
lcrs.26.
vcrs.21,
vers. 23.
fers. 29,
CXLI. Elle s'tend ainsi fortement
d'un fi un etu/re extrme1 et
elle modre toutes choses utilel1UJlll.
G...\:LII. Elleesttrsllelleet laS.1PJENCE .
n'est jam,ais {l/lie. .
CXLIII. Elle illw;tre sa noblesse en
ce qu'il vil unie avec DIA"', et le SEi-
GNEUR de toutes cn.o,t;e.f !aime.
CXLI V. En a,:eltissant elle s'offre
connaib'e li ses attachs.
CXLV. Pm'ce que lcs dignes d'elle,
les cherche en toul'nant, et
tians les t'Qies, se montre (u!lu!t'olenu!nl
eux-lIuJ'JleS et en toute cQgitation s'of-
fre eux.
CXLYI. Je Pai (J,Jlle et cllerc/uje ds
tJJajcunes.se;jl? me suis tudi nu! l'ad-
joindre jJOUStJ1 ct suis J}ris d'amour de
sa pulchJitudc.
CXLVJI. Je l'ai perue sans frafule,
la COl1ullltn-ique sans envie, et ne cache
pas .
CXLV1II. lel/Ol.lI/ 1n'a po.ulde c1an.5
le principe de ,fUI voie, de tout temps,
ac(tnt ses uvres.
CXLIX. Ds les je fus princi-
pitie daTtsle p"incipe aVlmlla Terre.
CL. Lorsque les gouffres n'taientpw;
encore, j'tais fonne, lor:.;que n'taient
pas encore les fontaines a!Jont/antes des
Eaux.
CL!. AVllllt qlU.lr.. mOTltagnes fussent
f(mdes j avanl les collines..J j'tais for-
tne.
eLH. II n' pas encore fail la
Ten'(J elles grulu!e.s plllces, ct la sommit
de l'Ol'OC dl' la T,'rre.
CLIII. Quand il prl:parait les
j'tais l,. quand il dcrirait lin cel'cle
SUl' la SUJ}crficie tic f !labne :
CLIV Qualld il ll!fcrlni:)$(lit les Cieux
d'en haut, quand il//)1tifiait les SOUl'Ct..'s
de fahbnc:
CI..V, Quand il jJU$(t la nwr ses
statut..;, et aux eaux, afin qu'clll'lJ ne
jJassassent puilltleu/'$ j quand il
bornes
l
quand il suspendait les fon-
dements .le la Terre,
CLVI. J'TAIS uvee LVI, COInposant
tou l(Js ct je Ine par
chaque jour, me jouant cn tout temps
devunt LVI:
CLYII. ?tIc jouant duns l'orbe des
Terrc::> et lues dlices d' tre avec les
fils dcs homnles.
CLYIII. Moi (no::>n, IIHOCIIlIAI1) la
SAP1I';,XcE,j'bahite dans le conseil, et je
suis prsente parmi les cogitations ru-
dites.
CLIX. La du SP.]Gl'\EVU hait
le DlnI, l'arrogance ('t la superbe; je
la .voie d6prave et la bouche
bilingue, ,
CLX. Ceux qui )l'aiJncnt, je les
uillte, et ceux qui, ds le matin vail-
lent pour 1I01, )fF. trouveront.
CLX!. Je nlarehe dans les voies de
la. IrsTlcE et dans le nlilieu dos sentiers
du jugement.
CLXII. Le SEIG,XEVU Conda la Terre
par lu S.\.I'IEXCE, ct slabilisa les Cieux
par la PRYDEXCE,
CLXIII. Par" sa ont jailli les
UhlllCS ct les nues sc sunt cOllcrt-
ses cn rose.
CLXIV. Qui est mont au Ciel et qui
esl dpsccndn? Qui a contenu l'Esprit
en se::; mains? Qui a retenu les Eaux
connue dans un vtement'1 Qui a sus-
cit loulc les horlles de la Terre? QVEL
ct QVJ.:;L ES1" J.'I:: DE
so,X FII.S, le sais-tu "?
CLXV. cOllsl{Uent), mon fils,
Inlnge le parce qu'il est hOll, cL
le 1"a)'on dB miel trs doux il ta gorge,
CLXYI. Comme il ton me est la doe-
. boine de la SAPIENCE, laquelle, quand tu
l'autas trouve, tu auras de nouveau
l'esprance et ton esprance ne prira
point.
- 41-
vers. 30.
vcrs. 31.
Ibid.
tors.
YQrs. t3.
ycrs. f1,
Ycrs.2O.
Provo m.
Tors. 10.
urs. !O.
Prov.IXlt
l'ors. 4.
Provo XXIV.
'ers. fa.
'ers. H.
dcl'ivait les fondements lie la Terre:
CLVI. J'tais aupr.f de IJ1
T
l, CDmme
un disciple, et j'tUais en joie quotidiell-
7lemelll, el je joue lielJant lui en tOftt
temps: "
CLVII. Jejoue dans l'orbe de la Terre,
et mes dlectations J (WCC les fils des
hommes.
CLVIII. llfoi CIIOCHJlAll),
la S.1JJIEXCE, IIlabile claus fils/uce, et
Je me trou.ve dans la science des cogil.a-
tions.
CLIX. L.i C1I.U.Y"rf: DEIEHO\'JJJ est (J,voir
e'll hainelellial,lasuperbcCI (arrogance,
et je la voie mauvaise clla bouc/te
parlant de perversits.
CI.X. Ceux qui 111'ainu'1l( ,.je les
ailJlC, el qui me cherchent me trow:enl.
CLXI. Je m:ance]Jarmi les sentiers
de la l rST1Cl!:, au milieu des scnliel's du
jugement.
coutons de nou\'eau le Sapient:
CLXIJ. lA"nOI'AH fonda la Terre dans
la S.lJ'JEXC/t ct le:-; Cieux dans
rL.VTELLf(;b,NCE.
CLXIII. Dans la SCIEXCE les abme.f
011t jailli etlx-mme.t, et les cieux istil-
lent la l'Qse.
CLXIV. Qui est mont au cip.l el des-
cendll? Qui a collig les vents en ses
poings? Qui a COll!/I'l!fl Eaux, tlnTI:;
1111 vlerJ2ent? Qui a stabili:; loulcs les
oonzes de la Ttrl'e? Quel1101n est leSien,
el qu.el est LE .:O;O.ll Yb' SQ.V FnsJ si lu le
slCis? .
CLXV. Jlll1ugeJ 'mon fil..., le lniel parce
qJU esthon, et le rayon de 'm.iel, qui est
du:c ton paifJis.
CLXVI. Comme suave sera ton me
la CQg1lioll de la SAl'lE.YCE, si tu la
el elle sera ta 1icom.pel1,e; et
to.tl expetalQn Ile se ]Jerra point.
QVATR'IME GRADE PROLOGTIQVE.
IV.
LA S.\pniNCF.
iuvitolouselle,
On doit ao
confier l DIEY.
r4;Ulln, X"XVIl
\"orA. s.
I. [pU.IIoS Pier-
re, V, 1.
CXCllI, Quiu!.';; simplcs,vol"e 'lioie
e! que.. et. m:allcez pal' la
t'oie de lJllelligt.'lu,,c.
CLXXXlX. Elit! II imnto/ff se. v:li-
1nes, mrtio1l1u! SOit el aussi pr-
]}aJ' sa table.
CXC. Elle a envoy ses jeu-nes filles
el appel sw' les somm.ets des lieux les
plus let's dp.la cit, 611 disanl :
CXCl. Quiconque est simple rJcline
'lei. Aux mallqua:nts de cl.l1 .elle a dit
aussi:
CXCII. )lenez.J :mallge; 1riol1 pain et
Dupez <lu vin que j'ai mixtionn.
Le S(JIIT est projet dam; le
pli dJtm. malJ.teau, et le jugement de ce
301't p,'odent de IENOl,.lJl.
CL'XXXI. Foi de IEHo'AH el1. tout ton
caUtr; et ne te re.pose paf sur ton intel-
ligence.
CLXXXII. Dh,'olue ton lll:NJ lEI/O-
rAN rJt cogitations seront ll/feJ'mies.
CLXXXIII. Dtl/IB loutl's les voies, re-
COIUUS-LE, el l'Ipsit dirigea tes sen-
tiers.
CLXXXIY. .Ne sois point fi
te.., CNlllM: JA'HOr.Hl , et loi!Jne toi
du Ina/.
CLXXXV. Thel' m'a dOlln de parler
li n'lOn gr el de pense]' suit'allt III di-
gnit de.... choses qui m'oll,f, t donnes;
])lIN:e que son ipsit. est le guide de la
SapienclJ} des slLjJ;ellls.
CLXXX\l. Car 1lOUS sommest!(/,'J).s Sa.
main, bien que 'IWS discours, tH,'ec
toute III jJl'JUlew:e (!i !ll sctIJ1tce des m:res.
CLXXXYll. DJEr 11/'(' donn lttvraic
cogn.ition des /;oscs qu'i sont dans la
Nte/ure.
CLXXXYlII. La S.tJ'lEXCE a difi sa
mai.'wn.; elle a taill sept colonnes:
CLXXIX. Toule I:Q? est d'J'Dite se.s
yeux; lEH(H'),H pondre les curs.
CLXXYIII. CQI11me IC$ ruisselel$ des
eaux eSt le cur dit Roi aa,ns lu, mainrie
lF.HorAH; il l'incline partout o il veut.
yetl'l. G.,
ver". 40.
lors. 3,
Y8rs. 2.
Tors. H.
PrIn, 1'1.
,ers. 1.
\'.'lrs. 16.
fers, 7,
vor5.2.
Provo m,
1'61'3.6.
PrOTo Ill.
vers. 3.
Prov. lXI,
Tcr).3.
l'ro... XVI,
tOrs. 33.
S3Isient. Vit,
fcrs. 15,
l'ro.'I. XXI.
vers. i.
CLXXXVIII. Ln S..\PIF.:':CE s'est f.idi-
fi une maison; elle a taill sept
colonnes,
CLXXXIX. Elle a immoM ses "ic-
limes, rnixtionn son vin et propos la
tahle.
c.XC. Elle a en\foy6 ses servantes
afin qu'clles appellent la citadelle, ct
aux muraille::> de lu. cil.
CXCI. Si quelqu'un est enfant qu'il
,-ieone moi; ct aux insipicnLs elle ct
dit:
CXCII. Venez, Illangcz mon pain
et buvez le VIN que j'ai mixtionn pour
VOllS.
CXClIl. Quillez (d-ml') l'enfance el
vivez et llliuchez par les voics de lu
Pnvot-:xt":I-:.
(Ge Clue je vous ni lllontr I1dlcmcnt et
que \"ous coufie paternellement).
- 43-
CLXXVIII. Comme les divisions
eaux, de mme le cur dn Hoi dans la
main dn SF.rG'XEVR; il lnclinnra de tel
ct qu'il voudra.
CLXXTX. Toute voie de l'homme lui
semble droite; lllais le pse
les curs.
CLXx...X, Les sorts sonl mis dans le
pli dt un manteau Inais ils sont tem-
prs par le SEIGXEyn,
CLXXXI. (C'est pourquoi) aie confiance
dans le SelGxJ::vn, de tout ton cur, et .
Ile le repose point sur La pJudrmce.
CLXXXII. Rvle ton muvre nu SF.:1-
G:SEYR et tes cogitations seront diriges.
CLXXXIII. Dans toutes tes voies,
(donc. mortel) reconnais le SE1GSE\'U ct
l'IPSf;IT dirigera tes sentiers.
CLXx..,]V. sois POiIlL sapient
suivanl toi-mOule; cruills DlEV et loi-
gne-toi du mal.
CLL\XV. DIEV nl'a donn de dire
mon gr, des paroles dignes de ce qui
Il.1 t donn, parce que son IPS11'
est le guide de la SA1)n::scE, ct qu'il
amende les sapients.
CLXXXVI, Car dans sa main, nous
et nos discours et toute la SArIEXCF. et
les SCIE'XCES des uvres et la I)[Sfll'l.lSE.
.CLXXXVII. Lui-mme m'a donn
ces choses qui sont la SClE:SCE
Voici ensuite combien donne DIEY.

1K.'Ir. DVGTIO:'i
DRS rno'\'EROES.
DE L'Hf:IJUEV.
ET DR LA SArm:'\CR
DV GREC
CLXYII. JIumr.\ Il dOline la S.;IPIEXCEj
de sa bouche sort ll& cQgnition et rIntel-
ligence.
CLXVIJI. Il cachera ressencejJ(jtl1'les
dl'oils el sl!J'a le bouclier de ceux qui
1narc/umt }Jai!aitemeJlI,
CLXIX. A/in qu'ils gardent les sen-
tiers l!ujugem,eJl/ el il gardlfrt la voie de
ses mislri;oNlieux.
'* Alors tll connat.ra.,; la JUMice, et le
Jl/fll'ment el les Rectitudes et tout .'\en-
tier excellent.
CLXX. Afin qu'il soit n%ire qlle le
soleil doit tre prvcru." pOUl' le J'f'J1U/I'C
tactirm. de grtice,lJ, el tll (/fJi.'i tJ'fJ salu
au leveJ' de la, IWJlire.
CLXXI Tu (lEHo rAH) appr; te
nos ennemis 'lue. tu es celui qui dlit:re
de tout Tnal.
CLXXn. Tu (IJ::JlOr.111) as puissance
cie vie et tic ]JUJ1'!; tu, 'Jnlles aux
des enfers et tu cn.l'anlnes.
l'ASSAGES (:lTS
DE L.\

ECRln'RB
\'EhSIO:-l

uv
VVLCA1'E
CLXVII. LE SE1GXEVR donne lu S.\- Provo n,
PIE:\CE, ct e sa bouche la PUYDESCE et Y'lrs.6.
la
CL"l{VI1I. II gardera le sulut des Tors. i,
dr'oits et protgcru qui marchent
simplement,
CLXIX. ConsCI'van( los de TOrs. 8.
lu IUS1'lCE et gar(hml voies des
saints.
*' Alors, tu connall'us ln. Justice et J'iroy. n,
Je jugement et l'quit ct tout scn- 9.
fier excellent.
CLXX. Afin qu'il soit noLoire lous, Sajliont. lvr,
.l'l'il importe de pI'vcuil' pour vel'3. l!8.
l'A et de T'ndorm' rOrieuL
dc la LVlIIIlE.
CLXXr. Tu (SJ::l6XEt:U) cs qui S3pient. X.\'I,
libre de tout mal. vers. 8.
CLXXII. Tu es, celui qui a J3.
puissance de "ie el de lllort et qui
nlne aux porles de la nlolt ct on ra-.
Dlne. .
CLXXIII. La Bndiction du SEI- Prov x, CLXXIII. La Bndiction. de
GXEl;ll fait les riches, ct l'affliction ne vers.2:!. enrichit, et llu/or.III lU! joinl)JllS ICl dou-
s'associera pas eux. leur l{Cl ht!1lhlictioll ..
GLx..XIV, L.. NOJI DVSEIGXF.Vn csLune Provo 'XVIH, CLXXIV. Comme une jorte tour est
tont Lrs forte; le juste y a recours et TCI'$. SO. le soJ/ DE /iulOr.Hl; le juste JI al/ra J'e-
il sorn exalt. cours il Sp.i'a exalt.
CLx..XV, Beaucoup de cogilutions' Provo 'XIX, CLXXV. Beaucoup de cogiJa/iqns sont
dans le cnr de J'homme, nluis la \'0- l'ers. :H. da1u le cw' de fllomme, mais le couseil
Iont du SEIG:SEVH. permanCI"U. de IEHorAH permane.
CLXXVI. On apprte lin cheval pour Pro,. XXI, CLXXVI. U11 cJtevai a t apprl'tt!
le jour du cOlllbut; nIais le SJ-:IG:'mvR .. Jc
r
a.,3,L... flou}' le jow' du comhat; mais /h:llOrJII
donne le salnl. esl/e salut lui-mme.
CLXXVJI. BCUUCOllI) rccherchenL lu Provo :<111, CLXXVII. JJeaucoup chel'cnellt l{[{ac/!
face du prlcc et lejugcment poul'clla- Y6ns. id. du dominateur; et le jugclneill de cha-
vienL du cun sort e IJ.:HO'A.JI.
b S3J1ccro.
la S.:t'oec et
J fulo:lite:u":\J
sont dons do
DIEv.
CINQVIME GRADE PROLOGTIQVE.
v.
Dcutor, IV.
VCrs. 11, l'a.-
ralip. I V
t ter3.
4.
Comment
Du:v doit tre
ebOteh et qaels
.oat lEJX aux-
quels il se mon-
trOt
CCVIII. Le vin rend drisoiret el la
bire (,:>\!i schai', sicera) rend tllmul-
T ..
tueux; tout qm !/ prend sa joie
lle SCI'll pas ,mlnent.
CCIX. Le cur intelligent clu:rche la
SC/ENCf.: et la houche des/ous se repatl
de folie.
ccx. La CRA1XTF. de IE110r.u/ csl le
principe de la SC/E..\'CEJ les fOlls mtfpri-
smil III el r Erutlilion.
CCXI. La C11.H.\'1'E de lKHOI'"lH est
comme Ulle veille tle vil', afin riloigner
des filels de. la morl.
CCXII. Le prillcipe de la SAl'lF.XCF.
lit C1(tinte de fEDor.IH
t
el la M:ience
de." Sain/.f, r Intelligence.
CCXIII. Que/on cur n'envie pa!:; les
$Q$ plutt lotll le jouI' da.us
la crlliule de IEJlOr.H/.
CCXIV. Parce que la rcompense
existe rellemellt et que ton esprance
11e sera pas renverse.
CCXV. (6 }wmmes) all 5El-
(;XF.llR dans la bont, et dans
la simplicit du cur :
CCXVI. Parce qu'il e.ft trouv par
ceux qui 11t le tentent pa.If t et il se moutre
ceux qui ne se dfient pas clc lui.
CCXVIl. Car les cogUtzlions perve/'ses
sparent de DrEl';. fJlltlnd sa ])uissallce
c.tl tente il cOllfond les i1lsensb.
CCXVIII. Parce que ltl Sapienctn'en-
Irp.ra pas dam; rme malicieuse lli n'ha
bilera dat.s le corps coupable du pch.
CCXIX. Car si III clames vers l'ln-
Lf!lligc1lce el que lu donne.,. ta t'oix
rln1el/igencc :
CCXX. Si III la rcchercJies comme Je
{'al'gent et que tu la recherches comme
des trsors,
CCXXI, Alors III comprendras la
CIlAI.VTE de IBHOVA.H
t
et tu trouveras la
cognition de DIBV.
repo.te la SAP/ENCE; et au m.ilie"'11 des fous
luimme est connu,
CCV. Qui marche avec les sapie'llts
sera. sapient,o mai..; qui est l'ami du fou
sera Cl'asi.
CCVI. CClI' sans la scmce le d.i,' nest
pas bOit.
CCVIl. Je Ileferai. pas roule avec
celui 'lue renvie desscl,c parccqu'ai7tsi
i/1te participera pas la S.lP1E.\'CE.
lcrs.4.
Proy, n,
Ton. 3.
'fets .$.
Prov.l'X.
Yort. tO.
Provo f.
nrs.1.
Prol'. XX.
l'crs. i.
'us.!.
Sap.I,
Yon...
Ten. S.
'fers, '18.
Sap. n.
ten. ilS.
Prl>Y. XV,
vors. B.
Pro\". XIX.
lOrs. 2,
Pro XIV.
'fers. 21.
Ilroy. XXIII.
nr,. i7,
PlO XIII,
vers. !O.
CCIX. Le cur sUJ)ent cherche la
DOCTRINE et la bouche des fOlls sc re-
pat d'impritie.
CCX. I.a du SE1G:SEVlt est le
principe dc la S.. Les fous nl-
prisenl lu S"'XC.: el la DOCERl::\E.
CCXI. La CIl.\ 1.\Tfo: d11 SE1GXE\"R est lu
source cIe la vie pour la
ruine dc la morL.
cc..XIJ. L(1 prillcipc de la SAPfF.NCE est
la CRAIX1'E du St-;IGNEVU, cl ln S.UlEXCE
des hl
CCXlII. Quc LUll t:UHU' venvie (donc)
pas les pcheurs; lltaS SOiH loul le
jour dans la crainte du
CCXIV. Car lu auras respoir uans le
trs-nouveau, ct ton uttente ne sera pas
due.
CCXV. Songcl ( morlels) an Seigneur
dans la et cherchez-le dans la
siIII plici t du cur:
Cc..XVI. P\lrcC qutil csL trouv par
ceux qui ne le tculent pas; il apIJarnt
il cex qui onl foi en lui.
CCXVII. Car leseogilutions perverses
sparent de Dn:v eLsi sa force est prou-
ve, il corrige les insenss.
CCXV1II. Paree que la SAPIE:SCE n'en-
trera pas dans l'me nla16vole, ni n'ha-
bite dans le corps sujet du pch.
CG_XIX. Car si lu invoques la SA-
PIE:"CF., et si tu inclines ton cur la
PUVDEXCE,
CCXX. Si tu la recherches comme de
l'argent et si lu creuses pOlLr la trou-
ver connllc pour des trsors:
CCXXI. Alors tu comprendras la
crainte du SEIGNEVl\ ct tu trouveras la
science de DIE\'.
pose lu cl il enseignera tous
les ignoranls.
CCV.. Qui IIUll'chc nyp.c les Sapients
sera sapient; rami des fous de"iendl'a
senlblahle. .
ccvI. .O pns ln SCIRXC.F. de
r AllE. n'est pas le
CCYII. (Car) je ne ferai pas route a,-ec
l'cnviedesschulllc (ciit le Supienl) llarce
qu'un tel hommc n'esl pas padicipant
la
CCYIII. Le VIlS est chose luxurieuse
et tumultueuse; quiconque
s'y dlectera ne sera pas Sapicnt.
NOVVELLE
TltAD\'CTlON
DES PROV&RBES.
DE L'HHOREV.
t:1' DE LA SA.PIENCE
IlV GREC
CXCIV. Le Bon l't!cet:ra le bien/ail
tle fElJor.tll (:t DIATcondmnnera l'homme
des matn:ai!.e$ cogitations.
ycrs, 3'-
Prov.ll1.
Teta. a.
Proy.lXVIU. CXCV'. Les homme, mcllQu/S 'Ile C01Jl-
vers. 5. pas Ic.jugemenl; ceux qui, lllt
contrairc cherchent JEBOr.lH comprclt-
nent toulc.', cl'Oses.
ProY. CXCVI. Les bndictiuns sont .. hl
'or8, 6. tte du juslej le visage des im:lJies ca-
che f7Uqllit.
CXCVJI. Le PCI'VC1'S est l'nbomiJlll.-
tion de 1EDOr.lll (!l at'CC les Droit.'J son
$I.:crcl.
CXCYIIT. '''l'(Limcllt in.<:ild-
tera aux tromp,wrs el aux humhles
donne la grce.
* pervers du cur sont ahomilla-
hIes lEH01'.lH, et !c" voie du parfait est
$on bienfail.
PrOf. X\'II. CXCIX. Le pervers cwur ue 11'011.-
nrs. vera pas lehifm)' el qui est tltOllP11 ({a1ls
sa lan,que tombera dalls lt 'mal,
PrOf. XXVlfI. CC. nohle est Ic ptutvre qui mal'-
fera. 6. che. dans sa pt'lfectiolt que le riche lui-
tRtfm.e, }Jar des voies pert'erses.
CCI. Qlle pelll-lre /'ubjr.I prl!cieux,
tians la nzain du fOll, pUlir 'lu'il achte
la S.lPIE+\"CE, puisqu'il n'a pas de cur.
PrOf. XV, : CCII; LA C1UJ.V1A' IlE lElI01'AlI, est fi-
nrs. 33. Mldi#on de lu. SAJ'IJJ:.rJ::, el aVl11l1 la
gloire, l'/nmli/l,!.
P:;;;. CCIII. Quand vient la superbe t'lent
aussi l'ignQmillie, t!l tlvet: les humhles
la Sapie.nce .'
Pruv. X\"I, t'CI'S i. l'oui superbe dc
ProY. XIV. cur est l'abomination dl! b.'Jlor.'lI.
Ters. 33, CCIV. Dans le cur de l' III telligent
l'ASSAGES CITS
hR LA
SACRO
ClUTvnE
Vlmsrmr

uv
YVLGATJ::
CXIV. Qui esl BO.x, recevra la grce
du ; celui qui, au contrail'C St'
confie dans ses cogitations est ins-
picnt.
CXCY. Les honlmcs mchants ne
pensent pus au ceux qui,
au contraire recherchent le S..:IGNRVU
re-mnrllucront TOVTES CIIOSES.
CXCVI. La BndicLion du SEIGNEVn
est sur lu tte du j usle; le "isage des
impic.'s cache l'iniquit.
CXCVII. Tout trompeur est l'ubo-
miutlLion du et a\"ec les Sllt-
sa conversation.
CXCYIII. Ll:I-.MtltE jouera les trom-
peurs et donnera aux doux la grce.
* Le cmllr dprav est abominahle
uu et sa volont est dans ceux
qui mal'cheul simplement.
exclx. Qui est d'un cur pervers
ne ll'OUVCI'U pus le BU':X ct qui dt0111'DC
sa hmgue tombera dans le mal.
CC..Mcillcureslle pauvre) marchant
dans sa simplicit que le riche duns sa
voie prave.
CCI. Que sert au fou d'avoir des ri-
chesscs puisqu'il lle peut acheler la
SAPIEXCE 'f
CCII. La Cn41NTE DV cst la
Disciplinc de la S"PIEXCE
t
et l'HVlJlLITt
prcde la gloire.
CCIII. O a t lnsuperhesera aussi
l'affront; au contrnireo st rHutnilit
l est)a ... '
Prov. XVI, vers. 5. Tout arrogaut est
l'abomination du
CCIV. Uans le cur du prudent re-
CCXXII.
est la h;STICE consollun
t
cl connuHrc
fa IUS1'lCE et ta VEnTe est la racine de
l'imulOl'wlit6.
CCXXIII. C'est pOUJ'lluoi je l'ni CIIOl-
SIE) cl le sens m'a t donn; et ll:\-
vOQl:, et l'ESI'RlT de S.\PIEXCE est "clll.
en moi,
CCXXI V, Je rai prfre aux royau-
Dies et aux tl'ues et j'ai mpris les
richesscs en comparaison d'olle.
CCXXV. Je ne lui ai pas compar lu
piCl'1'C prcieuse, parce que lout l'or
t
cn comparaison d'elle n'est qu'un peu
de cl fUI'gent sera estinl comme
de la houe dovunt elle.
CCXXVI. Je l'ai ainlc plus que le
salut ct la Leuul et je Ille suis propos
de ravol' pour parce que sa
lumil'c esl iuextinguible.
CCXXVII. (En erret) elle est facilemenl
vue de ceux qui l'aimcnt el est trouve
par cmJX qui la chm'chent.
CCXXVIII, Elle proccupe eeux qui
la de sorte <{u'ellp. sc montre
. eux la prcnli.'p,.
CGXIXX, Celui qui, ds la I.V.1lIUE
aura ,'cill pour elle ne travaillera pns,
car il ln trou\'crn. nss:Jc sa pOI'te.
CCXXX. Donc occuper d'Elle st:s co-
C1TATIOXS, c'.:-st le sens consolllIll, ct
qui veillera ponr Elle sera bienlt en
scuril,
CCXXXI. Parce que les dignes d'EU.r-:,
tourne les cherchunt, et clans
les voins m.f.E se monlrc eux avec
hilarit6 el dans toutes cboses ln provi-
denco s'offre eux,
CCXXXI f, DOlle son eommericcnlcnl
est le vl'ui dsir de ln DISCIPLINE.
CCXXXIII. Donc le soin de la DlSC[-
PL1:\E est la dilection; la dilection est
la garde de ses LOIS; la garde de ses
lois est la consommalion de rillcor-
rnption,
CCXXXIV. El l'incorruption fuil
l'homme proche de DJEv,
CCXXXV, Ainsi le nSm de la SA-
pmXCH conduit au ROl'AUllE TERNEl
CCXXXVI. Entraut (ainsi) dans mn
maison je dormirai avec elle, Sn con-
versation nn pns et SOI1
- i-G-
Sap. XV,
,on, ;t
531'1. VII,
TerJ. 7,
nrs.8.
ters.9.
Sapient. VI,
'l'crs, t3.
14.
'ON, iG.
,or5.. Ii.
'ers. 19.
fcrs.21.
Sap. VUI.
Tors, fU.
CCXXII.' ClIr TE crm'nab'e est la Jus-
lice COn.'wl1l1ne, el comprcndre ta puis-
la racine tif? {immortalit.
CCXXIII. C'est pourquoi j'ai cllOisi,
et la pl'udence m'a t donne; j'ai in-
t:f.Jqu, et tE'VJI'i/ dl' 8(lpitmee est t'Clltl
li moi.
CCXXIV. 1(! l'ai pi'/tire aux sceptre,f
el aux royaunlcs, el j'ai cs/impour rien
ll'S richesse.., aupl's ri'eth,.
CCXXV. Je ne lui ai certes pas com-
par la Pitu're }Jrcieusc, parce que fOI'
appos li ellc n'e,,;! qu'un peu rie sable, .
et l'argeJlt campaI' tl,vec elle est estim
de la houe.
CCXXVI, Je l'ui aim,(!e plus 'lue la
salll et la jJulchrtutle tits et
fai souhait d'en jouir
cumme 11lmiTf.' parce yue .s'a splendeur
lJe peul ':trl: supprime,
CCXXYII. Elle est (acilenumt perue
de ceux qui l'aime,,', ct lrmll,'t.'epal' ceux
gui la c/lerc!zellt.
, CCXX,VIII: En elle s'ol/rc
a COlliunO'C Ct $1',; full'!t.'.'\ .
CCXXJX. Celui qui l/l'S le mn.lill. se
lirllPra ]Jour elle) ne tl'ftl'tdllera pas, caJ'
illa t}'Ol/'Cefll sa po/'te.
Carlo('0!li/tt/ionrN;lwd'el/e,
c'eu la ppr(eclio}l "elaprudenceJ el qui,
teillcr"a pour el": S('l'(1 i'mmclialemeJll
en scuri.t.
CCXXXI. PlIree que les clignes (feJ/e,
elle-mme les chel'e/le eu tournant j et
dans les voies se mOlltJ't! bhu!nolement li
ellx-lulnes, et en toute cOfjitalon s'ol!i'e
eux.
CCXXXII. Donc son commencement
est la t'l'aie reehercl,e tle frudition; le
sOllci de l'rudition, l'amour.
CC-XXXIII. L'amour, /'ohservatioll de
ses lois la conservalioll de l'immor-
talit.
CCXX,\IY. Ensuite fimmol'talil fait
g'lle nous accdollS proc/te tic nieu.
CCXXXV. Let recherche de la Sa-
pience conduit dOIlC art Royaume.
CCXXXVI. Entr dans 1na maison
je d(wlh.'ai at'CC elle el sa
n'a 1tulle acerbit el son intimit nul
- ti-
inlinlit aucun ennui, ruais de la joie
et du plaisir. Vers. 18. Je tournais la
cherchant afin de IDe l'assumer il
moi. ,
CCXXXVII. Ne parle pus lmrnire- Eccles. V,
nHmt ct que ton cnr nc soit pns ra- TotS. 1.
pide profl'Cl' discours d.nant
Du:\', car DIEY est dans le Ciel ct toi
sur ln Terre; c'est pourcflloi, que soient
rares tes discours,
CCXXXYIII.(Kt)si tu Tors.3.
chose DIn', ne temporise pas pour
le rendre; ear la proillesse infidle et
folle lui dplat mais cc que tn llurus
vou, rends-le,
CCXXXIX. Hien meil1enr est de ne l'ers. 4.
rien YOVEll que lle ne point j'CUl'C
apl's le VV, les choses promises.
CCXL. Les viclitnes des impies sont Pro" XV,
abominables au ; les VYX des ycrs. K.
jusles lui sont placubles.
CG.\:LI. L'Erudit dUlls le VERBE trou- l'tOT. :\.\'1,
VCI'n lcs choses bonnes, et qui Ters. !O.
le cst bienheurcux.
Pro\'. XXVIII , \'er:J. 2, qui EsrI
dans le suru guri.
CCXLII. Ceux <1 ui se il Lui Sap. Ill,
lu Vf.:nrrli.:, et les fidles \'ors. ta.
dans lu dileclion se reposent en Lui,
pmcc qlie le don cl la paix est pOUl' ses
lus.
CCXLIII. Loin des inlpies est le 8..:1- Proy, XV,
GXI-:VR; et il exaucera les OR.41S0:'\S des 'ers. 29.
justes.
CCXLIV. Qui deline ses orcines Pro1'. XXVIII,
pour nc pas entendre la LOI, son OU,\1- yen, 9.
SO:'i sera excrublc,
CCXLV. Celui qui cache ses sel- nfS. t3,
Ile russira point"; mais celui
qui les aura eOllfesses et s' C11 relire,
obliendra
CCXLVI. Par la Dlisricorde ct la l'rOT. XVI.
vrit) est rachete cl dans 'fen.6.
J.., Dl: on s'loigne du
Jual.
CCXLVII. Ceux-l errenl (donc) qui Prof. XIV,
uccomplisscnllc mal; mais ln lUisri- 'ers, 22.
(:orde et la. Vril prparcnlles Biens:
CCXLVIII. Ceux (donc) par qui est Prol'. XXI.
suivie la Justice et la trou- 'l'ers. 21,
yeront Yic, justice et gloire,
CCXLIX, J'tais un enfunt ingnieux Sap. xvm.
ct j'avais reu du sort une honne me, vers, '19.
ennui, mais de la joie et du plai-
.'tir. Ver.>;, 18. Je la r,erchais er" /0111'-
1talll a/in. de f("'tireJ' auprs tle moi.
CCXXXVII. Ne te /ulte par ta
houche, el 9ue /0/1 cur ne sc pressepas
de pro(til'el' des paroles det'alll Du::\",
parce que est dm1,t; le Ciel, cl loi
sUl'la (;'e.d lWII1'QllOi, que soient
rarcs tes paroles.
Larsquc III auras vou
'illluuDIEr,7Ietarc!cpaslcluirp.71l'e,
parce 'lite DUn'11p. placepas $on hien(ait
dalls le.'i fOlls, donc, ce que III vou,

CCXXXIX, Jllieux e.4it 'Jue tu ne
pas, phil,)' que tu t:oues el que lu ne
rende!i pa.t;.
CCXL. Le sacrifice des impics esl l'a-
homination tle lEIIOl'AU; l'oraisoll
des droits esl cc qui lui plalt,
CCXLI, Ceilli fJui comprend la c/wse'
trouverale Bien} clicCQnfiant en 1J.://ol'A JI
et;! hiellneUleIlX.
Pl'fJ1.' .'<.'.,.11J, t'el's. 25. Qui Il lui
11ulOr.1I1 SeNt cllgrai.-;,t;.
CCXLII. Ceux qui placent leur(oi Clt
Lui, comprelllU'ltl/a vrit, elle.o; lidles
en charit) pe1'1llanent f?1l Lui; pal'ce
qu'il a grtce cl mist.
l
ricol'de elWel'S ses
,!jaillis, cl qu'il prend soin de ses lus,
CCXLIII. Cal' lEHor.!H est /(Jin des
impil's; mais il exauce roraison des jus-
les.
CCXLI V. Qui dtourne SOli oreille,
afin tle l'II! pas entelu/re la loi) SOIl ol'a-
,';Oll mtf1lle sera sos ahominatioll.
CCXLV. Celui qui couvre ses iuiqllils
11C jamais heureux; mlls celui quoi
les con/esse et les a[mntlonne
J
ohtiendra
MISRICORDE.
CCXLVJ. Pm' la 'Jnist!ricorrie ct /(1,
vrit, INil rllcnele {iniquit; et /a
craillJe de Ilu/or.IN on s"caTte du mal.
CCXLVII. .,'Vterrent-ils pas ceux qlli
pen.';elll le JlIal? .llais la rni,tricort!c cl
la vrit ccux qui l'en.flent le bien.
CCXLVIII. Celui par qui sont recner-
C/'I:CS la justice ct la 'fl1isiricol'c!C
J
troll-
VCl'lll,ie
J
justice et gloire.
CCXLIX. J'tais lIn enfant dOll t'fU1l
ncdurel excellent, aYQ11treu du SOl'I tille
bonne dme,
No rillD pro.
noncer lmrtll-
rcmlul.upr:u!o
DIEV.
LI:: \'<EV.
Deulefon. IlV.
,ofs.21.
ECIC,\$. illV.
trh. !J.
CCLXXV. Donne aze sapient Z'inc)'
A
pation et il sera plus sapient; enseig1le
i
CCLXVII. El di/fici/el1lent nous par-
venons former une conjecture sur ce
qui est sw' terre, el nous trou.vons at,'ec
peine ce qui se trQuve dans nOs lnaills;
qui dune alors a ce qui est dans
les cieux?
CCLXVn r. Qui tonnait ton conseil
nwi'1ls ljue tu ne donnes la S.4PIE..YC.r:.'J el
que JUil t envoies tO'rt Esprit saint, duplus
Itaut des Cieux.
CCLXIX. Car les voies de cell qui
h.abitent la Terre ont t redresses.. el
ils 011/ appris ce qui t'cst agrahle,
CCLXXI. J'ai post'tt/ vers loi pour
deux choses; ne meles prohihepas avant
que je meure.
CCLXII. loigne de moi la vanit el
la parole 1nensongre. Tu ne me d01me-
rS ni la pauvret ni les ,oichesse.,; tn-
nage moi ICllloumtw'e qui me convient:
CCLXX. Et IJar la SAl'/ENCE ont l
conservs.
CCLXXlll. De peur quc) rassasi je
renonce en disaTtt : qui est JEllOl'AII?
pt de peur qUi!, me tl'ouvant pau.vre, je
llrobc, cl que j'assume en 'Dain le lIom
de nlOn VlBl
T

CCLXXIV, Et (excellence de la rec-


tification est la Sapieltce.
CCLXV. Car les cogitations des 11101'-
tels sont ti'tides, et nos opinion.f falla-
ciett,teJr.
CCLXVI. Car le corps, sujet la cor-
ruption aggrave IJdme, el cc dOTllicile
ter1'estre,ple'Jt de soins, dp1'imc l'e.prit.
]Jie, et serai digne du t,'One de monple.
CCLXIV. Car quel est l'}wnune qln
comprend le conseil de DJ/fv? ou qui
co,nprend en sml dmece que veut DIE1'?
ProTo IX.
nrs.9.
El.l,
vers. tO.
vers. 8.
,ors. 9.
val'S. -IS.
1ets. i9.
'crs. 17.
Ters. t6.
'ers. Ut
'ors. Ii.
vars. t3.
(JrGv.XXX,
vers. 7.
- 4.9-
CCLXXV. Donne (aussi) au sapient
rocc.lsion, et la SAPIEZOtCE lui scru. aug-
justement, ct je serai digne du trne
de mon Pre.
CCLXIV. Car quel est l'homme qui
pourra savoir le conseil de DiF:V? ou
qui pourra projeter sn. cogi tation sur ce
que vcul DJEv?
CCLXV, Car les cogitations es mor-
tels sont timides, et 1l0S prvoyances
inccditines.
CCLXVI. Car le corps qui sc cor-
rompt aggrave l'me,' et cetie hahita-
tian terrestre dprime les sens pal' les
cogitations.
CCLXVII, El difficilement nous esti-
mons ce qui est sur la et nous
discernons avec peine ce qui estdevlllll
nos yeux; ce qui est alors dans leseieux,
qui le connaHra '?
CCl.XVIII. Et qui saura ton smlLi-
ment, A QVE TV L' ES-
PRl1' DY PI.'"S lUVT DES CIEVX :
. Aussi, toi, fils de la Doctrine, qui par la grce de IEHOYAlI,
as ainsi la SAPIENCE ou quelques-uns de ses
DOriS superexcel1ents,
CCLXIX. Et que soienL corrigs les
sentiers de ceux qui soul sur la Terre,
et que les hommcf; ce qui
fest agrable?
CCLXX, Car, pal'la S.\P1KXCl;: ont t
guris Lous CAUX qui l'ont plu, il. toi,
SEJG:'(EVIl ds le principe.
CCLXXI. Je t'ai demand (en outre)
DEVX CIJOSti:S; ne me les dnie pas ayant
que je meure, .
CCLXXII. Mne loin de moi la vaI1il
et les paroles mensongres. Tu ne me
donnerns ni la ni les ri-
chesses; attribue-moi seulcIDcnl ce qui
estnceSsflil'O ma. vie;
CCLXXIII. De peul' que, rassasi je
sois induit te nier et P.o dire : Qi
est le SF:IGXEvn? ou qu'tant forc par
la pauvret je ne drohe et que je par-
jure le de nlon Dun".
Voici
CCLXXIV. Apl's (enfin
vraiment) vient la SAPIENCE [
CCL. Pui...;que t'raimenl jll t1m:enai.t
hon, j'entrai dmt$ ml COl'pS impolbu!.
CCLI. Iluisque je cump,'elwi.$ qUI? je
nepout'ais autrement que pal' lui ll'(! en,
pui.. 'llte ceci
ue 'lin! fut don-n de J)lE\, et c'tItail dj
(/e la Prudence de tomprel1d7'e que cc
bm/ait l:enail rie lui, je m.tadressai (lU
SJtm.YF.\'n et lui lis mon 01'ai:ion:J et clis
tle lotit juon cur:
CCLII. D1El' de.'1 pl'es et SEICXErll. de
j{isr-icordp., qui as crtoute.r:; chosespm'
ton Vf!1'he,
CCLII 1. El qui as fait rhomme l)a1" ta
Sapience afin qu'il clomindl S'W' les cho-
ses j)w' lai cres,
CCLIV. Et qu'il administre le Inonde
en Sa'1ltet et Justice, el qu'il exerce le
.Jugement en rectilude du cur.
CCLV. Donne moi la s..;ise
at.'l?c toi .'sur tOll trne, et ne me clwsse
pas du Il(Jlllbre de te.lJ se1't:iteurs
CCLVI. Parcl! que je su.is ton Sl!l'u-
tCllr et le fib: de ta seT'I:ante) un homme
imbcile et de t:ie, et lI'OP i'lIfirme
pOlO' compl'Clulre le JU!lcnu:Jtl et les Lois.
CCLVII. Car si quelq-u'un est pm1ait
entre /t's fil:; ch.s Iwmmes, si Pf.J1l1'tl11l1 la
Sapience est ahsente de lui il set'a estim
pour rien.
CCLVIII, Tu 1)l'aS lu roi de ton peu-
ple et juge de tes lils et de tes filles.
CCLIX. Tu 'In' as ol,donn d'difier lin
Tcn-"ple $UI' la $(.ti7lte, el tt11.
autel dans la ville de ton habita.tion ci
Tabernacle saint que tu as
prepare des le
CCLX, El avec toi est la Sapience qui
connat ton UV1'e, qui ltlil prsente
lorsquc lu fis le monde:1 qui sait ce qui
est agrable li tes yeux, el ce qui est droit
dlUlS les prceptes.
CCLXI. Envoie-la des cieux sac1's,
et envoie-la du trune cie tc/. gloireJ afin
qu'elle trava-ille prsentement 1noi,
et que je com,p"ennc cc qui est agrable
toi,
CCLXI1. Car elle connatt et cO'Jnprend
loule.f cholles, et m.e conduira mQdr-
rnent dans mes actions et 1ne gar-
dera dan$ sa gloi7'e.
CCLXIII. Et nies uvres sel'ont agr-
ables" et je jugerai tb'Qilemellt t01l peu..
"ers. 9.
vers. i.
vors. 8.
vors. tl.
vers. iO.
TIllS. -12.
Ten.5.
18t8. .
'YOrl. a.
1ers. 4.
53[1, IX,
"er!. i.
fe.rs.. iO.
- 48-
CCLII. DlEv de nles pres et SEI-
de misricordes, qui as fait TOY-
TES cnOSES par ton VEUUE,
CCLIII. Et 'qui as constitu l'honlme
par la SAPIENCE afin qu'il donlint les
cratures qui, par toi ont t faites,
CCLIV. Afin qu'il disposcl'orhe Ter-
rHsb'e en Equit et Justice, ctqu'il juge
le jugement dans la direction du cur:
CCLV. Donne-moi la SAPIE:SCE, as-
sise sur ton tr{)ne, el que je ne sois pas
rprouv parlni tes enftlnts :
CCLVI. Parcequcjesuis ton serviteur
et le fil::! de ta servante, un honlnle ju-
fil'Ine et de peu de Lemps, et (aible pour
l'Intellection u JugeDlCnt ct des Lois.
CCLYII. El si quelqu'un est con-
somm entre (ils des hommes, si
la cst ahsenLe de lui, il sera
compt pour rieu.
CCL. VIII. Tu nl'as lu Roi ton
peuple et juge de tes fils et de tes
HUes.
CCLIX. EL tu lutas dit d'difier un
Temple sur lu Dlontagnc sainte, et un
autel dans la cit de ton hahitation, ln
sinlili Lude de ton tabernacle saint que
tu as prpar ds le commencement.
CCLX. Et avec toi la SAPIENCE qui
connaU Les uyres, qui tait prsente
lorsque tu faonnais le monde, et (lui
savait ce qui plait tes yeux, et quelle
rectitude dans les prceptes.
CCLXI. En,'oie-Ia des cieux, ton
sanctuaire et du trne de ta l\Iagni-
tude, afin qu' clIc soit avec moi, et
TRAVAILLI!; avec moi afin que je sache
ce qlJi est agrable toi.
CCLXII, Car clle suit el comprend
TOYTES CHOSES cL Dle conduira sobre-
ment dans llles uvl'CS, el me gardera
en sa puissance.
CCLXIII. Et files uvres seront
agrables, et je conduirai ton peuple
CCL. Eteommejedcvcnais meilleur,
je Yins vers nn C01'PS nOll souill.
CCLI. Et conlme je savais que je ne
POUfl'uis autrenlent continent, il.
moins que DlEV Ile Ille donne cela) et
c'Lnit dj la Sapience de sayoir que
ce don tait de lui; je nt'ildresserni au
SEIGZOtEVR, et lui fis ma dprcation el
dis du plus profolld de mon cur:
PS3um. CXV,
"ers. "'6.
ilL Rois, lit,
vers. 9.
n. Paralip. 1,
vers. 11.
ORAISON de
Salomon pOUf
obtenir la Ia-
pience.
La S.\PIEt\CE
doit dOle tre
.ppeledu ciGl
pu les
et les 1UI llSA
lSua.
SIXIME GRADE
VI.
N'O''\'ELLR
TRAD\'CTIO'S
DES .'RO\"BRBES.
nR L'HHREV.
ET DE LA SAPltXCE
nv OREC
CCXCI. Tous le.f hie}fs SI! SOIl/ appl'o-
chps de nwi arec, ct ell Utlfm.e tmnps
9u'elle, par ses main.') t!'illnOmh,.alJll'.';
,iche.'is(s.
CCXCII.' .Tf! me rjoui lm loutes
chose.') parce que la Sap.!Jlce pst leur
au/om', ct j'igll0'l'ais rpplll'1JU!nl 'Ju' elle-
,nh1l8 est leur lJ'1'(!.
CCXCIII. Cal' elle est pour le." hommes
un trsor Cl.'ll$ qui en on!
sont (lamifiA avec J)un- ('/ .wml
"ecommafuls Cill/St! rle Dcipline.
CCXCIV. Car Dun' m'a. dOnJl'; III co-
gnition m'aie des qui son! tlllns
la 1uelw'p., ufin queje comprenne la CQJl$;-
titution du et la /ol'ce tle.-; El-

CCXCV. l.e cQmmellcemp.JlI, la fin, le
tnilieu du temp..., le.,;; vicissitude.sde.'i sols-
tices et la ".'ar;U ries saison.,;,
ccxcvr. Les circuits de,f annes elles
tliSPi}si/i01is titiS loiles"
ccxcvn. Lit lUI/W'C de... animaux et
les illsli-nct.'1vio/ellt:; des hl(!S, la {orce
des ,:(mls et le. cogitatiolls des hommes,
d('s piailles et les (acul:"
ls de...
CCXCVIII. Et j'ai mhne connu tou-
tes les c/UJses qui sont caches et nOJl en.-
core dVoiles, cal' la SajJience, lJuvl'ire
cle Ioules choses me fa tmseigru!. .
CCXCIX. PllislJlt'elle es! unique, ellc
}Jeut tQltt, sllbs'istant en elle-lnme, elle
"1!1l0l)C toute:.; chO/ms, el, sc transfrant
'ors. t t
fers. 12.
SaIl. vil.
1'er$. 11.
il.
vors. 18,
vars. n,
vors. 20.
l'ers.2f.
'01'.8,27,
p.\ss.\(lRS
nE LA
8.'CRQ-SA1:"TB
JkRITVRE
VERSIO;':
AXeIENXp.
uv
VVLO.\.'I'E
CCXCI. Tous LES Blf.XS (atleslel'Homme
!:!npienl) sonl venus 1I1O galClIlcnt
ayec (1,\ S:\P;EXCF.) elle, et d'innoln-
faveurs par mains,
CCXCII. Et je Ille suis rjoui (m
foutS elioses; pnrcc que ceUe
m'antcclut, ct j'ignorais qu'elle est la
Illre de toutes ces choses.
CCXCI II. Car cUe ost 11n trsor in-
iioi poul'les hommes; ceux (lui en ont
lIs sont faits pUl'Licipautsil l'amilidc
Dl.HV et sont recommunds cause des
dons de Iil. DISCIPLIXF;.
CCXClV. Dl'a donn la
vltuie des qui sonl;. afin
que sache la disJ}osilion de l'orhe
es Terl'es et les vertus des Elments,
ccxcv. Le COlllmenCCluent et lu
consommation ct 10 nlilill des temps,
les pcnllutations des yicissitudcs et les
conS0l11nultions des tmnps,
CCXCVI. Les nluLaLions des cou-
tumes et les divisions des temps et
du cours de l'anne et les dispositions
des toiles,
CCXCVII. La nature des aninulux et
les instincts violents des bles, la force
des vents et les cogitalions hOO1-
nlCs, les diffrences des arbrisseaux
et les vertus des racines,
CCXCVIII. Ht j'ai appris toutes les
choses <fui sonl absconses impr-
vues, Cllr laS.\P:SCE, ouvrire de Loutes
choses me ra
CCXCIX. Et puisque la est
une, elIc TOVT; ct pcrmananL en
ellC-tllmc) clIc toutes choses
CCLXXVIl. Le phtt! dUjll.'l! Cxu/tcl
t
a
en c$ldtall.!) et celui qui engendre le
SlljJient se rjotlJ'Q en lui. .
CCL..\:XVIIJ. L'o1'eille qui coUle fUI-
crpat;oll de vie) de111Urera au tnilieu
des sapients.
CCLXXIX. Qui nglige la Discipfi.ne
11upri.'ie me,. mais qui fm/end l"in-
crpatiol possI}tle Il! cur.
CCLXXX. La pauvl
t
et
ceux qui s'loignent lit: ftl
:m.ais qlli garde l'iIlCr(Jpclliolt (lura fhoJt-
new.
CCLXXXI. Qui corrige le drisQire,
rl-oit lui-IJuhne l'ignomi'nie"el qui re-
jJrcnd l'im]Jie "eoil /u-m.fme ..m tache.
CCLXXXII. Ne "cprend') donc pas le
rl,;,.win, de pew' qu'il t'ait en nai1,t';
,epnmfl.o: le SOpiCllt ct il t'aime/'a.
CCLXXXIII, Le dr.;s(jl'e ehelche la
Sapience el ne la. tl'ouve pas; m.ais la
scien.ce est{llc'ile troutJ61' l'intelligent.
CCLXXXIV. Dan., le l'efJard de l'In-
telligent appm'allt'l S.HfRSCF., et les yeux
du fou sont l'extrmit tle la
CCLLXXXY. Et l'Pontant ser(1. connu
par W.:l'e., si pure ct tlroite est son
,l1.'I'(:.
CCLXXXVI. Qui 11l11rche /raul!u!eu-
.emelll rl11...le le secret" 'mai. le fidle
d'esp"il cle /t, chose.
CCLXXXVII. Qui le secret, s'a-
/l'audulellsem.f!llt et lt'DeC l:clui qui
sdt!uiJ par ses te ]Jas.
CCLXXXVIII, lJne multlturle lfllOm,-
Tnes o, chacun la m.islric()nle,-
ruais l' It01nme qui le ll'O'lWfl'a?
le juste) et il augmente/'a la doel/'ille.
CCLXXVI. l'le pm-le pas aux oreillet;
du fou, parce qu'il condamnera la l)l'u-
dencc de tes discours.
CCLXXXIX. lYC pense donc pas de
lilal cOll/I'e mni pui:Jqu'il est ell s-
curit avec 10';'
CCXC. CJest conmle pour l'preuve de
{argent, et dans un creuset, que lF:H01'A!1
pprow:e les curs.
PrO.... II.
'0.$, il.
Provo 'XIV.
'ers. .
Pro".:U,
vou. :i.
ver5.8.
l'ro1'. XX.
Vors. t9.
)troy. l'X.
7.
urs. 6.
Proy. xv,
Ycl's.31.
Y<ln.24.
PIOY. III,
'8r-t.29.
PrM. xvn,
vers.
ProT,IHr.
VCl'$. t8.
Proy. XXUI,
vors, 9.
PrGY. XYII,
Yers. el 3.
- 50-
.,nlente; enseigne le juste, ct il se
htera de reccvol'.
CCLXXVI, Ne pluie pas aux
oreilles des insipicnts t parce qu'ils
la Doctrine de ton dis-
cours.
CCLXXVII. Le pre du juste exulte
de joie; qui engendra le sapient se
rjouira en lui.
CCLXXVIII. L'oreille qui coute les
incrpations de vie au mi-
lieu des s<lpients.
CCLXXIX. Celui qui rejotte la Dis-
cipliu:, mprise SOD AIlle; mais qui
aCfluiesce aux incrpations est posses-
seur du cur.
CCLXXX. L'indigence etl'ignominie
celui qui dserte la Discipline; mais
celui qui acquiesce iL lu remontrance
sera glorifi,
CCLXXXI. CUI' celui qui instruit le
drisoire se fait lui-nlme injure, et
qui reprend l'impie sc fait lui-lllmp.
une tache.
CCLXXXII. Ne reprends point le d-
risoire, de peur qu'il te hasse; en-
seigne le sapicnt et il t'ainlcra.
CCLXXXlII. Le drisoire (en effet)
cherche lu S.\1'XCE ct ne la trouve
pas; la doctrine des l>ruc.lcnLs est fa-
cile,
CCLXXXIV. Sur la fuce du prudent,
luit la S.\P:'\Cl!:; les yeux des fons sont
aux confins de ln Terre.
CCLXXXV. On comprendra l'enfant
par ses inclinations, si pm'cs cL droiles
sont ses uvres.
CCLXXXVI. Qui mal'cl1e fl't\uduleu-
senlnnt rvlera arcalles; nlais qui
est fidle cle la chose confie par son
anl,
CCLXXXVII, 'Qui r{wleles nlyslres
et marche et dilate
ses te mle pas tLYCC lui.
CCLXXXVIIl. Beaucoup d'honlmcs
sont appels misricordieux, luais un
llomnle fidle, qui (facilement) le tI"OU-
vera1
CCLXXXIX. Ne fais (donc) pas de nml
ton ,unt puisqu'il a coufiance en
toi.
CCXC. ((',ur) (lui rend le mal pour le
bien, le Illai ne s'carte januais de sa
ulUison.
et sc lransfr parnli les nations rlans
les Ames Saintes et constitue les Amis
de Du:v ct les Prophtes.
CCC. Car DlEv n'aime personne, si
ce n'est celui qui habite avec la SA-
P1E:'iCE. Ett
CCCI. Lorsque les voies de l'homme
(homo) seront agres du Seigneur,. il
convertira aussi la paU: ses cnnemIS.
CCCII. (Car) eUe est Doctrice de la
de Dm" et lectrice de ses ou-
yrages.
CCCIII. El si l'on soubaite les ri-
chesses dans la vie, quoi de plus riche
que luS.wlESCI:: qui a rait TO\'TESClJOSES?
CCCIV. Si le sens uvre, qui plus
qu'plie esl l'artisan des choses qui
sont?
CCCV. Et si quelqu'un aime la IVS-
TICE, les grandes vertus sont ses Otl-
vrdges; car ene enseign la sobril et
la la ct la VRon' a u-
prs desquelles rieu n'cst plus utile
aux JlO1Ill1leS dans la vic.
CCCVI. El si quelqu'un dnsire lu
UlulliluelC! de ln SCIEI'CE, elle sait le
pass cl eslilnc l'avenir; elle sait les
l'uses des diseolll's et les dissolutions
des clle sail les signes cl
les munslrm; avanL (IU'ils paraissent ct
cc qui doit arri\'er dans les temps el
clans sicles.
CCCVII. Je suis dOlle propos de
Dl'adjoindre CJ:.'1TE Sapience pour vivre
avec moi, sachant qu'clle me commu-
quel'u des hiens et sera l'allocution do
mes en11uis.
CCCVIII. J'uurai, cause d'ELLE de
la lumire dans les assembles, ct
jeune, de l'honneur chez les vieil-
lards,
CCCIX. Olllrouvera mon acuit dans
le jugement et je serai admirable de-
vant les puissants,
les faces des princes m'admire-
ront.
CCCX. Ils s'tu'rleront, nloi me tai-
sant et me regal'deront parlant, ct lors-
que je serai abondanl en paroles, ils
Dlettront leur main sur leur bouche.
CCCXI. J'aurai eD outre par Elle
- 52-
TOrs. 28.
Prow,lVI.
'ers. 7.
Sap. Vtll,
1ers. 4.
"'fi. K.
,ers. 6.
,crs. 7,
vors. 8.
lcrs. in.
ft.
'ors. 42.
lets. 13.
rlalu chaque ge dans les .faillles,
et fOTll1.e les Anzi.f tll! Dun' et Pro-
pltlfles.
cec. Car DIF:l' n'aime pel',fOJule, si ce
1l'est celui qui se complat anec la Sa-
pience.
CCCI. l..nrsqup. les t'nies dp. tl'O'lJ'lIne
(yir) seront tle lIUI01'.t111 il Tendra
llw;;:"i pacifiques sc." rllllclll4).
CCCII. Elle f!!it hahile pl initie dans
la science tle DIF:\' el llfC/I'icp. de Ol'-

CCCIII. Que si la ..t"iol1 rle.fI ,i-
chesses est dsirable rit celle t,ie, quoi de
plus riche que la, ]Jar 'lui toute.c;
cltoses SOTU faitc..,?
CCCIV. Si la Prudence agil tt produit
Ulle qui estplustlrlificiellsequ' elle
dans cOIulilutiom. des choses?
CCCV. El si quelqu'un aime t'l'aiment
la J"STICE, le..; sont ,':(}11 ouvrage;
car elle e1l.-'eig71e la Temprance et la
Prudence, la Justice et la Fortitude, au-
prs desquelles rien n'i!st pills utile aux
lumunes dans la t'ie.
CCCVI. Ell Qutl'e, .fiji quelqu'un dsire
t usage de heaucoujJ di! cho:uH;, elle con-
naz't ce qui est ancien el COlljeClll1'e des
chuses 1;(,IlJ'; (:Ih cowprend les ruses
des discours et /t.s explications des nig-
mes; elle prollOsliqtle les signes el les
prodiges, el les cho.es esselltielles des
saisons et des Mmp.li.
CCCVII . .rai dOliC dcrf!it! de m.e l'ad-
joilub'e comme compagne /whitttelle de
1na '-'il., Sile/Will fl.7lamemc.'Ili qu'elle
sera pour mui let des biens
el la consolatrice des peilles ct des lou,/,-
'1nent.s.
CCCVIII. J'acquerrai cause d'elie
de la gloire dan, le vulgaire et" jeune,
de l'honneur che:; les viei!lQ7'l/s.
CCCI X. 011 trom:e,'a mOIl acuit daiM
lejuge1nellt et je sel'ai acimirtl!Jle devant
!fUI
CCCX. Ils lu'nlltmdrollt, moi 1ne tai-
sallt, 1n't!cOltlel'01l1 attentivement par-
Iant) el lorsque je mptendrai l()lIgue-
ment, ils poserollt leur fllain sur leur
houche.
CCCXI. A cause cfelle j'ohtiendrai
l'immorlalit, et je resterai en m-
moire pour ceux qui !<oont
venir aprs Dloi.
CCCXII; Je disposorai les peuples, et
les nutions DIe seront soumises.
CCCXIII. Les Rois redouter Ole
craindront en m'entendant, Oll verra
que je suis hOll dans ln multitude et
lod dans la guerre.
CCCXIV. Ayant pens ces choses
en Iuoi, el com.m.morant dans mon
cur parce que l'irnulOl'k'llit est duns
la cogihLlion de h\
CCCXV. Et une bonne dlectation
flans son amiti ct des hOUlleurs sans
dfection dans les U"res de ses mains,
et lu SAltll':XCI': dam; l'volution de son
languge, cl la grande rputation dans
lu cornmuliication de discours.
CCCx.YI. l'hoJllme qui
tlouve la S.\PIEXCE ct cu () ni la PRVDE:SCE
sc trou,"e ahondanlDlenl. (11 faut lire:
et qui rpand la Prudence).
CCCXVII, l\leilleure est son acquisi-
tion ct son fruit que lu Jlgociution de
l'or ct de l'argent le plus excellent et
le 1)lus pur.
CCCXYIII. Elle est plus prcieuse
(lue toutes choses elloutcs choses (l'ui
sont d6sirp.s ne valent pas iL lui tre

CCCXIX. La longueur des jours est
duns sa droite et les richesses et la
gloire su gauche.
CCCXX. Ses yoies sont belles el tous
St!!'; sentiers pacifiques. .
CCCXXI. Elle est l'urbre de 'VI pour
ceux (lui l'auront ct hien
heureux celui qui lu tiendra.
CCCXXII. (Car) lu SAPlEXCE a ou-
vert la bouche des muets cL elle a
rendu disertes les langues des en-
fauls.
CCCXXIII, A\"er, moi (dit ultrieul-e-
rement la SAPI&.'\CE cllc-m{!omn) est le cox-
BElL cl rQYIT; cslla PIWDESCE,
111 ieune ln FORTI1VDE.
CCCXXIV. Par moi rgnent les Rois;
et les fOllduteurs de Lois dcernent les
jusLes.
CCCXXV. Pur nloi les Princes COlll-
nlandent el les puissants dcernent lil
Juslicc.
53 -
'ers. t t
'flrs. il).
tors. n.
'en. !B.
PrOf. III.
Ters.13.
TOrs. H.
tors. :1:>.
Tors. 16.
lorI. n.
l'crs. 18,
&Ip. X.
nrs.21.
Pro... 'fUl,
l'ers. U.
,crs 15.
lOrs 16.
r immortalit, et jelaisserai mammoire
sempiternelle lapO$lrit.
CCCXII. Je [jotroel"1terai les peuples
et les flations me seront soumises.
CCCXIII. Lorsque les Tyran.s fonni-
dables T'Il' e1l.lendrol1t
3
ils me redouteront;
0'1 verra que je suis hon dans la mltlli-
tude el courageux dalls la guerre.
CCCXIV. Ayant donc considr ces
choses Clt moi, par le J)/us grand soin
de fdme" cunsidrant que l'immor-
talit est dans III cognation de la Sa-
piertce,
CCCXV. Et une bonne cllectatioll
dans ,Mit amiti et des richesses inpui-
sahlcs {/Wl$ les u.vres de .fe.ft main.ft et
la prudeTlce dans son cuirelie,.,. el
co/loclllion et la glQire dalls la commu-
nicatioll de ses discours.
CCCXVI. Bienheureux l'homme gui
Irow:e la Sapience, el l'nomme qui pro-
duit en lumii:r'e l'Tntelligence.
CCCXVII. Parce que meil/ew'e est sa
ngociatio/l que la lIgocia.timt tif: rar-
gent et son J'1'()tluit est meillew' que
1'01..
CCCXVIII, Elle est plus prcieusc
Ijue /cl perle IOlltcs les cllu:ses dsi-
rablespal' toi ne pas.
CCCXIX. I.a lonf/lleur des jours est
dall.O:; sa rlroite et les ric/U!sscs cl la
gloire sa galle/te.
CCCXX. Ses voies) vuies dlectable..;,
l!t l(JUS ses scnticrs, la paix.
CCCXXI. Elle est /' arore de 'lie pour
ccux qui l'approchent et
cmlx qui la tiennent.
CCCXXII. Pllrce que la Sapiellcc a
Qm:ert la houche mllets lU qu'clic a
r(!"tI" dise/'les les langues ries en/tmls.
CCCXXIII. En ma pusses.o;J" e.1t Il:
Coust'il el la Sapience; je ,uis r
ligence" mielllle est la Forli/mie.
CCCXX1V. Par moi les Rui...,
et le:; PrinCcti dcerne1ll le" Jus/ice.
CCCXXY. Pw' moi !L's pJ'iners c!o-
TItillent (:1 /'.'s Princes, et tous les juges
de la Ten'e.
loge de 1..
SAPIENCE.
Tubie. IV, 7.
S. Luc. XIV, 1:1.
Ello lcul quo
viYiuns de uus
propres biens,
buas en roi rD
palt aliX aulres.
CCCXXVI. Avee moi sonl les J'j-
chesses et la gloire, la justice el les
uvres superhes.
CCCXXVII. l'treilleur est mon fruit
que l'or et la pierre prcieuse; et ma
race que l'argent pur.
CCCXXVJlJ. Afin que j'enrichisse
ceux qui m'aiment et que je remplisse
leurs trsors. .
CCc..'{XIX. Qui m'aUI"d trouve, trou-
vera la vie, et il puisera le salut du

. CCCXXX. Mais qui pcheI'a en moi
blessera son me. Tous ceux qui me
hassent, hassent la morl.
CCCLXXI. Par moi (en effet) seront
multiplis tes jours; cl les annes
seront ajoutes ta vic.
CCCXXXII. Mon Fils de
nouveau notre Sapienl) que ces choses ne
s'chappent point de devant tes yeux;
garde la LOI et le CO:'iSEIL.
CCCXXXIII. Et ils seronl la vie de
ton me et l'agl'ment de ton cou.
CCCXXXIV. Alors tu connatras la
Jmtice, et le Jugement, et l'Equil, et
lous les hons sentiers.
CCCXx..\Y. Alors lu marchcras fidu-
cinlement dans tu voie, el Lon pied
ne heurtera point.
CCCXXXYL Si Lu dors tu ne crain-
dras point; lu reposeras ct ton som-
meil sera suave.
CCCXX.\Vll. Tu ne seras pas pou-
vant par une terl'eur l:\oudaine, ni
par l'irruption des puissances des im-
pics.
CCCXXXYIII. Car le Sl';IGNEVn ser3
II ton ct et gardera que ton pied ne
soit captur. .
CCCXx..\IX. La S.\I'IENl':F: a libr des
douleurs ceux qui l'ont observe.
CCCXL. Honore le de
tes biens ct des prmices de t0l15 tes
frnits.
CCCXLI. Et tes greniers seront rem-
plis et tes pressoirs regorgeront de vin.
CCCXLII, Bois l'euu de ta citerne
et ce qui coule de tOIl puits.
CCCXLIII. Que tes fontaines sc dis-
persent dehol's; drive les CU\IX d\lIl$
les places puhliques.
-H-
vers. 18.
Ters. t9.
TOrs. ill.
Ters.33.
l'ers. :16.
ProTo II,
H.
ProT.III,
nrs. !li.
l'rov. Il,
TOrs. 9.
l'ror. III,
vers. 23.
ve:'S !li.
vera. 25.
vcrs.26.
SOllinn!. X,
v!/s. !J.
l'rOT. lII,
vers. !J.
l'.n. V.
vers. 15.
CCCXXVI. Avec moi sont les lichesses
et la gloire, les suustll1IC(!S stah/es et let
justice.
CCCXXVII. MeillellJ' IIst 'lJwn fruit
que 1'01'. et l'obryzumj et mon produit
que l'argent pur.
CCCXVIII. Afin que je t'ellde C(!lfX
fji m'aiment h7'iliers perptuels et que
je remplisse leuJ's trsors.
CCCX."{IX. CUI' qui me trom:e, trouve
la, vie et puise la volont de lEHOIAli.
CCCXXX. Mais qui pche conlre moi
mpl'ise son me: tous ccU.x qui m'ont
en haine aiment la mort,
CCCXXX1. Car par moi seront multi-
pli tes jours, et les annes s('rollt ajou-
tes il tlt vie.
CCCXXXII. Mon que ces clloses
tll? s'tfloigne1lt pas de tes yeu.x; gltrde la
Loi ct la Cogitation.
CCCXXXIII. Et ils S('l'ont la vie tle
ton Ame el l'agrment de tll gorge.
CCCXXXIV. Alm's tu COllnat'trllS la
Justice et le Jugement, ('t les 1iectiludes
et tous les bons sentiers.
CCCXXXV. Alors lu marcheras m:ec
cunfiance dans llt vuic ct ton pied ne
!teuJ'leNt poi1lt.
CCCXXXVI. Si tu e.o; cOlu:h tu IIC
craindras poinlj repo.o;eras,
ton sommp.i/ sera suave.
CCCXXXVII. Tu lM crail/dra.o; pas
uue pollvante SlJUdaif', lIi qu'elle
1:ien1le pllr la d,o;o/atiof/, des impies.
CCCXXXVI Il. Parce que [EJJO r.1 Il
sera ta confiallcc et gardera tOIl pieddl!
la captw"!,
CCCXXXIX, La Sapience Ct lib srs
adorateurs de.s tourments.
CCCXL. 1101/0re donc b.HOI'.H! de tes
riclwsses el d('s prmices tle tous
.
.CCCXLl. El tes grelliers serul/t l't'n/-
plis jusqu' saturation, et les p,'essoirs
,o;eronll'emplis de vin llOlIt:ellll jusqu.
romprl'.
CCCXLI l. Bois l'eml rie la citeJ'J1.(! el
ce qui couIc du milieu rie /01/ puits.
CCCXLIII. Que dri,:elil
et dise les eaux dam plllces
puMiques.
CCCXLIV. Possde-les seul, ct que
les autres trangers n'y participent pas
avec loi.
CCCXLV. Car (vl'aiment) le fruit des
bOllS travaux est glorieux el lu racine
de la SAPlE:W:E ne finit
V6nl.17.
Sail. III,
venl, IS.
CCCXLIV. Qu'elles soient li tai .seul,
et pas d'trangers avec toi,
. CCCXLV. Cal'le fruit des oon..'i Ira
VUlX est !llorieux et la racine de la PJ'lt-
deJlce ne meurt pas.
SEPTIME GRADE PROLOGTIQVE.
VII.
CCCLIX, Qui 71la1'C"e tlll11.'t sa "ccti-
lude craint IEHQl'JUj mais teu.x qui
...sellt If!u/'s t'oies ft::; mprisent.
CCCLX. L''''01Jlme inique e$ll'tlbul1,i-
:lwlit.m cie.., j IISle.fi ; mais la t'oie droite est
" abfJlIllation des impies.
CCCLXI. Lit jJ(:r(eclion des droits les
conduira,; les pen:el'sils dcs pl'-
varit'(lleltl'S perdra,
CCCLXH. La /ortiludc pow' if! par-
(ail (!st la t'oie de !I;HQ\.tJJ, 'J' III pe",.
puur ceux qui commettent l'iniquit,
CCCLXIII. La crainte de... /wmTlll!s
tlress,! un pige; et qui a foi ci IE1Wr.1JJ
SCrtl exalt,
CCeLXIV. Taute parole de nlAT est
t1Jl'ow:c cO'llune pa,' le {ttZl; elle est un
/)ouclirr pOlir ceux qui espl'ellt en lui.
CCCLXV. lV!ajoule pas scs lJfl/'ole.'i,
tif! peur que tu ('/1 sois l'l'pris el l'Ppr-
commc 1Iu..ulelll.
CCCLVIII. L'lwmme rep/'is 'lui en-
t/u.rcit .a tle sel'a soudain frapp et
jamais 'I,e sera guri.
CCCLV. Rencontrer une ourse prive
tie ."es [Jel ils est mieu:c propos que le
{ou dans sa lolie.
CCCLVI. La t'oie du fuu c." dl'ui.te
,fieS yeux; e.t qui obtempre llIl cmu;eil
est sapieJlt.
CCCLVII. Qui rejil'end lhomme qui
rtrograde trouve mieux !lrtlceque celui
qui flalle par la langue.
Pro" x'VU.
ton. U.
fOrl. G.
ProY.lXl.
,er. 5.
Prov, X,
\'crs. 2!"
l'ro\"IIV.
ter.
l'm,,. li,
Yers.3.
Pro" 'IU,
'ers, U.
J'to". lXll.
\'e".21.
Pro... XliX,
'fen. t.
1"-0l'. XXIX,
T61'S.2.lS,
- 57-
Pro... XlVIII.
TOrs. 23.
CCCLV. Il \'nul mi()nx (certes) ren-
contrer' ulle ourse il (lui on il Itlvi ses
IleliLs qu'un fat confiunt en sa folie.
CCCLVI. La voio du fOll est droite
ses yeux; nlas qui esl supient coute
les conseils.
CCCLYII. Qui (justement) reprend Ull
homme trouve (il juste titrc) grlcc (cha-
(lue lois) qu'ensuite il se lrouver.. prs
de lui, mieux que celui qui dc;oil par
les flatteries de sa langue.
CCCLVIII. L'homme qui contemne
ilvec une tte dure celui qui le corrige,
il lui sUl'viendra une chute soudaillo
dont la gurison ne suivra jamais.
CCCLIX. Qui marche dans un che-
luill dJ'oit et craint Dn.:v est mpris
de celui qui JUarche anns unc voie
infme.
CCCLX. Les justes abomincnl les
hommes impies, et les aborlli-
nent eeux qui sont duus lu l'oie droite
(mais)
CCCLXI. La simplicit des justes les
dirigera; et la supplantutioll dm:; w-
chants les ruinc.'a.
CCCLXII. Ln du siulplc,
voie du Sr:lGl'YR, cL lu peur pour ccux
qui font 1c mal.
CCCLXIII. Qui crainl Ics boulllles
hientt (lui espre dans le
SE:r.XF.YR
CCCLXIY. (c::u') toule parole de DIE\'
est nn bonclier enlbras pour qui
esprent en lui.
CCCLXV. N'ajoute rien du tout
ses paroles, ae P('UI' que tu CIl sois
repris cL trouv menteur.
C'CCLIII. Le c!risoil'l! n'(!coute pliS
l'iIlC}'paliml.
CCCLIV, lIpond.'t donc (lU fuu selon
sa folie de peul' qu'il l soit s(lpielll li
ses yeux.
NOVVELL&
TRADVCTlON
DES PROVBRBES.
DR I:HRonRV
ET DE LA SAPIENCB
DV GREC
CCCXLVI. Are lnal'che pa.r; dan.s les
sentie/'s de.f impies. et ne marche pas
dans/a voie des maul.;ais.
CCCX1 YIl. Lai.r;sc-la j n'!1 passe pasJ'
dcline loilL cl passe.
CCCXLVIII. Car UlU: voi,! est drQite
devant lcs Jwmmes; et sa fiu., voie de la
mort.
CCCXLIX. ldais le selltier des justes
comme une Lumire brillante; il jJI'O-
9,'e.YM? el illwninp. jusqu'(UI jour parfait.
CCCL. Cal' la voie tics impies est
COI/l'me cles lnhl'l'S,o ils lie sat'ent oli ils
toment.
CCCLI. Ltltit;llt.:sseest nOlluf(tblc, no1l..
parce qu'elle a obtenu la longueur de la
t'ic, ni pal' le 1lombre tilfrmill des
annes;vel's.9, mai... les c/un'eux h/ancs,
pOlir les hommes sont la fl'ut/ence, ct
le tem.ps tie la e...1 la l.ie sans
nulle tache. Provo .tri, vers, 3J. l"a
vieilles.ft? est une COlU'OllnC cie gloire, elle
esllrOllve tla"..; /cl t,Jc dc lajustice.
CCCLII. L'enfant suivant sa voic,
mme IOl'!ifJu'il seNl vieux 7U! s"ell loi-
gnera point. Ihid., .t."ru, vcrs. 22. Ca,'
si III brOYlls 1(: lOft, dans '"' morli,.,-
comm.e du bl, le frappant m:ec 1111 pi-
IQIl, tu. 7l.'loignerai., pa.f rll! lui ,a folie.
Cal' Eccles. l,vers. f.5. Le pen"ers lIe
peut dire dirig et le d::{f!ctlleux Ile peut
hre nombr.
Yel'J. fS.
PrOT. IV,
Tors, t8.
Pro,. IV.
TOrs, U.
ProY. XI\.
Yon. t2.
l'rof. XIll,
Yen.t.
l'Io"ll\'i,
l'cra.S.
S'rOT.
TOrs G.
Sipitot. IV.
,cfS,8,
l)SSAGES CJTS
OK I.A
SACaO-SI\J:ofTE
KClUTVnR
"ER810N
ANCIENNE
av
VV1.GATB
CCCXLVI. Ne te dlecte pas dans les
senliers des impies, et que la voie
Dlau\'ati 110, plaise point.
CCCXLVII. Fuis loin d'elle; n'y
passe pas; dcline ct ne l'y arrte pas.
CCCXLVIII. (Gar) il est unc voie qui
est l'ue droite par l'homme et dont la
fin mne ln mort.
CCCXLIX. Mais le scutier des justes
procde comme une lumire splen-
dide cl croit jusqu'au jour parfail.
CCCL. Lu voie des iml,ics esl tn-
breuse; ils ne savent o ils se prci-
pitent.
CCCLI. Car (,'raiment) la "tEILLESSE est
vnrable, non (toutefois) par la longueur
de la ,ie ni par le nombre des annes
comptes. l'lais le sens de l'homme
est ses cheveux hlancs. Vers, 9, et le
de ln vieillesse est la l'e ln-
nUlCule. Ptov. XVI, La vieillesse
est UIlC couronne de dignit; cllc sc
trouve dUll'; les voies de lu lVS1'ICt=.
eCCLII. Il csLdc Provcrbe quel'Ado-
lescent, sui vant sa premirc voic,
mmo lorsqu'il sord vieux ne s'en
loigncral point Ibid. XXYlI, vers 22.
Quand lu broierais le fou dans un 1001'-
licr comme une tisane, frappant sur
lui avec un pilon, lu ne lui enlverais
pas sa folie. (eal') Eccles. 1. vers. 15.
Les pervers sont difficilemcnt corrigs
ct le nombre des fous est infini.
CCCLIII. Le looqucur n"coute pus
lorsqu'on raisonne.
CCCLIV. Rpouds donc an fou selon
sa folie, de peur qul ne se croie sage.
ET
ANNOTATIONS
de HENRI KHVNRATH, cie Leipsig
Savant assidu en THOSOPHIE et DOCTEVR
en l'une et l'autre MDECINE.
PUI' lesquelles, orthodoxelHl'ul, lc TEXTE 0'" 1'1I0LflIiV!-: prcdent,
h:nonl1 aidant, Il t enlin daus ec ::;iclc clatant, ncessaircmcnt ct wnsidrablcment
dgag de son obscurit, IlOU l'us quant aux pal'oles, cc (Jui a dj {lli' fail sllrlisum-
menl pa,' d'aulres, muis plulut quant aux CII08E5 y cUllhmllcs, ec CJui, daus les
crits ThoSOjlhi<IIICS les plus su!Jlimcs n'ayait pas E:"CIlE t fait jus<Ju'ici
habilcmeutle contraire, je t'cn 11I'ie!) par III norme clItho-
li(lle tri-LIlle Je la Vril Th6llHlphi'illC (llui l'st ln SlIITo-Suintc
I::c"itlll'c Bibli(lllC : Le Livre mucro-cosmique dc lil Nature,
ct le Tmoignage de la Conseicm:e dnns Il'
1l1ieroscomc).
Suiwmt
LES EXPLICATIONS
du Pl'ologue.
COUTE] dcs oreilles de la raison, de l'intellect et de l'esprit, que des sens ou du corps;
afin que. tu ne pas au de ceux qui ont des oreilles et n'enlendent point. des yeux
et ne Valent pOint, que le 1rlllcc lenebreux dc ce Monde immondc rcnd sourds muets el aveu"'lcs
par le mauva.is OI?ucil. Mon Fils] Le Fils n'esl aul!'c que l'Ho:MMK ou VIII , lIbl';U el Latin: el lei,
lors(lue le ROI saplent parle 11. tous, c'erot de celte voix. Catholique qu'il fail usagc. Car la SAPI&NCE
appelle les. hommes: Prov, VIII, vers. 4. et IX, 4. C'est elle qui, incarne, dit: Venl!z tOll8 moi
vous qlU travaille: et tes accablsj je t'ous rcollfolterai, ;(Ol't' ce qui doit s'cntcndre PlU:
Fils el hritier bien-aim, de la DOCTRlI, de la et de la BTERNELLI>.
PU11eggnsie Pal'ce qu'il est Roi, fils de Roi et par IEHOVAII LVI-MME et par L'Esl'llIT DIVIN de la
SAPIENCB Ill) illumin, enseign et conduit. Le(luel, comme on sait, nous devons enlpre-
ment .crOlre, saplentement lu et constitu dans cette exprience par la SOPIIl.ol. SVPEnCLESTF:. Afin de
CORRaltre la SAPIENCE, etc.] Toutes les choses dont ee passage donne l'numration sont des Diens et
des du. lII.isricordieux el Bnin qui viennent de sa pure Bont par l'Esprit-Saint de SAI'IENCIl
et Il en manires, c'est--dire : ou mdiatemenl 011 immdiatement, en des temps
ou l.leux dIvers (sUIvant ce qu'il juge convenir IlIa gloirc de son nom divin et trc profitable LIU pro-
de ceux auxquels il distribue ou donne le don). Dieu nc donne pas toules choses li un seul'
mais les seC:-tes, plus vridiques et choisies sont communique::; ainsi qu'il convient aux
de la Doctrllle, e est--dlre aux plus fidles et Il ceux qui sonl vl'itahlemenl lus (ceux-ci peu nom.
breux) de la ncessaire. C'est pourquoi, Le Lis, dans le trail de Lapide PMll1t.
parle aInSI. SI DIEY, dIt-JI, salt que danl l'homme a8 1"OIW8 lm liC/Plc, ilild intimera la. t'til'ile.
PREMIER EXPOS
3
II. Et pour l'Rl'DITJOX tie
1'J.\'TRLlIGENCE, la IUSTICA' et !tt/acu/t
de 1l'G8fl et les REeTlTlDES.
III. f!I:f Afin que soit donne l'en-
lant f!'il"::r l'astuce, et la SCIENCE et
l'INTELLIGENCE el l'adolescent.
IV. Le Sapient les entendl'a et aug-
mentera en lui la connaissance de la
Doctrine j et l'Intelligence possdera les
conseils.
Ibid.
vel'5.3.
fars.
'Vcrs. 5.
DV GRADE PRE1UER
II. EL pourl'ecevoirl'nvDITloN
de la DO(:TRli'iJ::, ln llJSTICE et la facult
de IVGER et l'EQYIT:
III. EL pour donner la caIlidiL aux
simples; . l'enfant la SCIE""CE cL la COGI-
TATIOX.
IV. LeSapientLp-sentelldantl(hFde-
viendra plus sapient, et l'Intelligent ac-
querra l'art de gouverner.
El pOlll' recevoir] l'Erudition qui vient par grce Divine, infiniment habile et qui s'adonne celui
qui a \ln clesle et saint dsir. Remarquons llussi que c'est ici l'Intelligence rudite, non cette intelli-
gence vulgairc, COITlTTlnllC, cl que l'on trouve facilement; mais celle qui connalL I"mdilion cleste,
macro et microcosmique. Celle-ci est distribue Cil Juslice, qui concerne l'I\me de l'homme,
en Jugemellt, qui concerne son corps; en Rectitude, qui concerne son esprit et qui rgle son devoir, ses
murs el sa vocation, afin qu'il agisse saintement dans les choses (livines, justement dans les choses
humaines et avec rectitude dUlIS 1t'.5 siennes propres, c'csl-:L-dire envers Dieu, en\"ers les hommes et
envers lui-mmc.
Sois donc dans la crninle de DIl\V, (par les Dit revtements Christiano-Kabbalistiques, marqus par la
figure seconde tle cet amphithMtre) en l'duisant le Binaire et le Ternaire par le Qualcl'nllil'e la sim-
plicil de l'unit, en te confiant dans les frces divinement concdes, en cherchant le Royaume de
DlEv ainsi que sa Justice, de tout ton cu!', toute ton me, toutes tes forces, tout ton espriL, ou nu
moins cherche en tudianl thosophiquement, car alors lKHovAH ne repoussera pas ta volont;
parce que dans la recherche du bien (par un mouvement vers le mieux) III bonne volont est suffi-
sante. C'est quelque chose de Pl'olluire peu lOl'SqU'Oll ne peltt dOlllte" ail-del; car, lorsqu!! -les torces manquent
la volonte n'en est pas moins louable. Dieu aime l'obissance sa volont, D,EV n'a pas coulume, rapporte
S. Paul, d'leindre le flambeau allum. Si ton but est la gloire tic nlKV el phy pour le diable, il sera
pl'Olilable Loi-nlllle ct . ton pl'Ochain; (c'est--dire pourquoi, qui, quand ct combien) en ascendant
pal' l'Echelle de la Conjonclion et de l'Union, et mme en desccndant par les Dix Grades de la cogni-
tion, ce que tu demanderas, en Orant ct Laborant, tu l'obtiendras facilement de h:UOV'AH; ct aussi soit
par le sens. par lu scicncc ou pm' la foi, tu pourras ascendre la. cognilion parfaite de ,-OYTES CHOSES
qui sont rcllement. Car le S&IGNEVn (rien dc plus cerlain) accomplira ta volont, toi qui le crains.
Psallm. CXLX, t9 (vulg. CXLIX), voy. CLXIX el CCCXXXIV. Que tout doute (conu par le diable
en toi) s'loigne donc de loi: En travaillant sapientement et avec effort, crois par DlEV et en DlRV
avec 111Ie conliance ferme et non par une foi hsil..'l.nte, el tu trouveras ce que tu cherches; ceci te
sera donn; tu recevras; il en sera ainsi. 0 incrdulit bestiale! Prie DlKv afin qu'il augmeote ta foi.
La foi est un dOll de Du:v. Ne me la reprcnds jamais, je l'en conjure, Seigneur!
Afin que .oit donlle tll'enfantll1 appelle ici Enfanls (de mme qu'au vel'S. XXXIX.) les simples qui,
par leurs seuls conseils, ne peuvenl se dirigel', el pour cette raison attendent l'aide de DIBV et de la
adjulrice de DIKV; qui ne Snt pas prudents par eux-mmes, Prov.Ill, 7, comme le sont les
sapients de ce siclc, S. Paul ame. Rom., XII, t6; li. ceuxci cache sa Sapience; ce dont
notre Sauveur l'end grces Il son Pre cleste. S. XI, 2;3, .bx enfants, dit-il, tu as rClJil ces
clloses. L'astuce] L'astuce signifie ici la circonspection el la afin que nous ne Syons ni sur-
pris ni sduits par les ruses du monde; mais afin que nous soyons prudents comme des serpents et
simples comme des culombes. S. X, 16; c'est--dire (comme l'interprte S. aux Rom.
XVL, -ty.) Sapie1lU dam le bitm, dCll18 If. mal. Comprends donc, enfant, l'Astuce el blme les
insenss. La Science, elc.] La science et les cogitations sontjoinles ici, afin que nous apprenions
mditer; en mditant li. approfondir la science; en approfondissant la science, . prier DIEV; et en
priant, travaillcr.
NO\'VELLE
TRADVCTION
DI PROVEnuES,
DE L'H.BREV,
E'l' DI:: LA SA1'II::;I;C.t:
DVOREC
I. COI'TE, d mon dit SKlO.llOl/,
lils de l'ID) Prophte et Roi cf ISIiA-EL,
Roi Sapient) palu!gYl'iste sublime de la
o','Al'/E.\'CE li'7'Ell.n:uE, seule vraie, et le
plus 1'C!IIICl1'quablc de tou, j Eco nt:, mon
dit-il miennes paraboles, ajin
de connatrC! la S.lPIEXCE et /'ltr1Jl1'Jo.Y,
et de comprendre l'cloquence de l'I.um-
LlG./!:.\CE.
Il
PrOf. l,
\'ors, t.
Ihid.
"ors 2.
PASSAGES CITS
DF. I.A
SACRO-SAI:'>-rE
Er.nTTVRE
L."iTERPRTATIOr\'S
PROLOGTIQVE
GRADE
2
VERSION

OV
VVLGA'l'I:;
I. ECOVl'E j mon Fils, dit
Fil:,; de DAVID, Prophte et Roi
d'Isu-EL, en Jrusalem, Roi sapient, pa-
ngyri5te sublime de la l'EI\-
VTI- XELU:, seule vraie, et le plus remarqua-
de tous, COV1'E, mon fils, dit-il, CPs
naio pl/raho/es afin de COllntl-
SAPIE;I;CE. tre la S.lPIEi\OCE et la J)ISClPLl:' et de COlu-
prendre les paroles de lu Pn\'DF.XCE.
Devt!lllll'aplus Sapie'.t] Plus celui qui enseigne a l'cxpl'ience de l'';l}, plus il excelle; de Ic
5lLpienl est plus sapient. Il)' Il plu')ieul's grndes parmi [es fils de la D.1cll'inc; J'un a la prmilll!llce
sur l'autre; nul de ceux-ci pourtant ne doit tre contemn, Admire c/l/lire k petit,
enseigne judidcusemenl C'est comme si Solomon disait: CclIIi qui esl dou d'Intelligcnce el
qui suit mes principes acquerl'a non seulement les arts vulgllires, mais encure les llius secrets et les
plus cachs, et lIinsi. sera plus sll.pient; el alol'3, nffermi ct puissant P:II' le jugement, la sapience et
l'expl'ience, il ohliendra Thosophiquement, dans toules choses les conseils iugnieux ct
sublils qui lui seronl rvls de jour en jour, Ceux qui entrepl'cnnent d'lIf=qurl' l'arl dc [a S.ll'IRXCE,
il impol'le qu'ils le reoivent d'un plus sapient, du S.l.PIEl'iTISSllI& DlI':v, en Oranl Thosophi'1uemcnt
et I.aboranl PhysicoChimiquement, Le est la mison des choses acr.omp[1, Cil les rapportanl
toujours il nrRv, li l'homme, 1:1 soi-mme, Ccci sem ivinement reu cn Oranl, afin que la lin
salutaire s'ensuive,
Pas lIlt poiltt) pas Ull iota de III Ivi)
PIlS 11llPo le/lre de ce qui se trOl/l'Po rit
Dam les Ih'res II(: ph-i1'll,
Le Christ, leur auteur, l'affirme,
Qui )Jour/'{tt croire qu'une tplle importaner.
Soit atlache il de si pelits dtails:
)Jourtallile lIom de !J.;S\J
Dit Maitre des clm;ells
J
et tu cn .Poras assur,
Cal' tu ne trouveras "iP.'Il, crois-le bien
De plus heau qUl? hl Kabhale;
Et rien tfPo plus parfailcment doux il rdme,
Dsire dUllc sa sainte tude, afin quc le Clu,ist
Comme Saint Paut le dit'oile les
Et ajo/lles-y r/(' frquelltes
VJlL {.orsqltf' tu mnrcllCras Ifln pliS
Ile' sera]lIlS ttrn:tr) et IOI'.l'fjllr. tu courra;;;
tu lU! heurtt'rU!; /''J1,
VI. ECOlltl!, mon et reois mes
J)(l}'olesJ el rJllPoles rh ta vip soient
multiplies,
\'JI. Je t'ai fmseigm
l
mm'eI,et' par
la ,:uie de SA/''''XC',; je t'ai (ait suit're
ln dl'oils selltins.
IX, il' suis le /ils cllCr m01/
ph,t' et l'ullique l'ntre les /ils dr ma
vors, U.
Ibid.
'l'ors. 3.
vers, ! 1.
IV,
vors, tll.
YII. ea:::r JIl tc montl'er:li lu voie dc
ln l'!t te conduirlli par sen-
tir.rs dc l'Q"mt
\' III. Lorscl'J(! lu y seras cllh', tes
pas nC' seront plus rcssC'rrs, cl en
cO\ll'anl tu IlC rencontreras pas
de pilll'I'C
YJ. Ecoute, mon fils ct reois mon
loqucnce et les de ta
"ie lie multipliel'oui.
IX. Car je suis le Fils eIt::r ten-
drement aim de Illon pl'C
l
cl l'Ilnig-
nr uux yeux de ma m{1rc :
El! Cal/I'allt j Dans le stade ou dans Ja car/'ire de toute ta vic, taul active que conlemplati\'c,
7'u Ile relll.'ollireras, cll:.] Ni ne sel'as conduit pal' la philosophie et les vaincs subtilits, du centre de la
vrit Thosophique la glissanle circonfrence cles sophismes mondains ou des mensonges diabo-
lique:'!, Ali centre, III vl'it; 11 la circonfl'ence lc mensonge, Qu'on s'errOl'ce donc pal'venir au cenlre,
Cal' tll 1It'11I1Ceros en rel's le clmtre,
DV (jHADE PREl1lER
TmdrtlllelltJ Car l'exemp[e et Il! mandement sonl clairemenl enseigns cc passage IlUX enfants
tendres et jcunes qui lIoivent, ds Ics premires annes de leur ge, lrc insll'uils ct lcvs dans la
DlSClI'J.INE de la SAPIENCE VRAIE, Duivent-i1s l'tre luus? PhU 11. Dieu 1mais Mercurc, c'est-il-II i,'c l'homme
loquenl. ne se faonne pas d'un bois quelconque; el Eo'/ a'(ld>,", o&i..o.. ?O'" c'est-il-dil'e: Lebois
tors ne deriendl'lljalllau droit, hmisliche qui sr. trouve dans GII[ien. Lesquels donc alors, je vous le
demande? Ceux qui sOlll dous d'un naturel d'exceptionnel gnie, commc au verset CCXLIX, et ceux
qui sont pourvus d'une honne Ame, Et il ne fuut pas attendrc qu'ils soienl pUl'venus la vieillesse
des anuccs, Car, comme le dit lrs bien Horace: L'ampllOre ,qal'de 10/lgtemps Ilne ode1t1' larsq/l'elle ell a fil
ulle (ois illlp"gnfe, Et ainsi, 011 doill'fl 'Iabituer ds les pluste1ldres annes. lltsl de lIit le Sapient,
Prov, XXII, 6, que l'Adolescelll"suil'allt sa pr/1l11il'e raie, mme lorsqu'il sera vieux, ne s'el. lQiqne,.a point,
Car ils pcu"cnt, except s'ils reoiventt temps l'instruction, dpraver et pervertir lenr bon nnturel
primili f. La jeunesse est galement admoneslc afin. Il l'exemple du Roi, que lorsqu'ils sont enfants
ils soient obdicnls ct se complaisent en leurs pal'cnts, et que Icurs parents leUl' tiennenllieu de p,'-
efpleurs fidles,
83 lIlultiplieront] Au moyen de la (qui, dans ce est comme III suivanle fidJe
de la S,\PIENCK VRAIE, ou cO:llme une vierge qui parvient jusqu'au chevet dcs secrels de III nature),
cettc SOl:\'EnAIXE donne lihralement nu fils industrieux de la Disciplinc les essences prcieuses des
Y';gIHaux, des Animnux cl de leurs partics; des Minraux, des Pierres, des Gemmes, des Perles et des
ux; et mme la PI KURE DES r";LOSOPIlK,. trs vritable Mdllcinc catholique dc notre reslauration
el de nolreeollservalion; ct dont l'usage lgitimemenl mdical donne la longueur des jours, P,ov. 111.2.
Et chap. IX. t 1.
/.11 taie Je la SAI'IENc"l La voie l'ovale c ln SAI'IK:oiCR est ln ClIAINTB ou SIl:IIlXE"B par laquelle on va
aux astres de la Uivinil. Les de l'Equil sonl LES LOIS el les AIAl\I)'UU;XTS DV V/UIllE DIVIN,
C'est celle lumiill'e el cette [ampe de l'Ame, de l'Espl'il ct du Corps qui doit conduire IL cc :OV\'EIIAIN
Ill&."( rE L'J101l3lF. (OUX DE DIKY) tcr-tri-un, catholiquc, et donl il trait Ilans cet AIII phi1ht\tre.
Heureux, tr'ois el qUllh'e foi;; heureux qui marche avec reclilude,
V. Afin tle comprellfll'f! la parobol,! d
IWocutiouJ Il's pamles d"s Sapien/s rt
nigmes,
fers, G.
IXTERPRTATIOXS
4
V. 1.1 cOllsitll'cra Ill:; paraboles
cl l' intcl'prMation; les pHr'oles
des Snpients r.t lcurs nigmes,
(.es l'araboles1J'ersonne ne comprendra les discollJ's occulLcs, pldns de ct de choses
ser.I'tcs, sinon par la S.l.P1ENC& de nlEv qui les l'vMe. Ce stlnt eux que ln Ilcine de Saba I!Ssaya d'ob-
tenir dn Solomon, C'esl par enx que furent divinement cnsl!igns le Josl!ph, el David, le
Hoi.Prophte; on les trouve enCO"ll dans les Prophtes ct dans l'Apoc;llypse cie S. JI!an. Par eux
aussi furent clMwcs Il'.s .-EgJptiens 'lui en cachrent les mJstilres sous leul's figures hil"Ogl,yphiqlles.
De l ces images UlJsti1lues pal' Il!squelles Mages, a"ec un art admira hIe. out l'llpl'sl!nt les l\(ys-
tres Divins Tho[ogiques, Politiques, Nnlurds et la nalure I;uehe des choses. De HL ces nigmes dll
III Table d'Emeraulle Hermtique, et les insignes figures de la pierre des Philosuphcs. Apprends ici
(toi lJui as soif du neclar de la vrit, par le:; Sapienlli) , la ,"oie et ln mthode pour P31'\'cuir 1..
comprhension dl!s nigmes, des paraholes, des alIgol"e!; , dc:; lliscours mystillue8 dcs anciens Sges,
dans TOVS les ecrits l:ahalisliljues, lIwgiques, chimiques. Si lu as la S.1PIKxl:e pOUl' sur el lu l'nvDK.'iCB
pour amie (selun le vers. CVI), tu comprelHll'ns el apprcuril't1s Thllsophi'1l1cmenl TO''TES cnOSES.
L'inlerprtnlioll J La rncnsul'iltion, COmme discnlles Hb,'cux et la pondl'iltion du verbe. Ici se l'ap-
porte la mtl'ic des Kabbalisles: Teros ri/sc/le ou lYeote,.jl,('II. Ou (comllle Jean Dc, de I.ondres,
l'explique dans ses Aphorismes a1l1 Parisiens et dans lla Prface qui prcde sa Monade hi,'ogly-
philJue, ddie nu noi !lIaximilien), la Gomtrie lYotariaCl1lI ct T::'!lruph. Et celle-ci s'appelle dans Ics
livres, Kabbale I"elle. ou ':0:; celle-l qui l!l;l la vulgaire, Gralllllmi,'e KlIlihalisliqu/1 ou
el c'est de celte del'llire seulement que lr'aitent les plus remarquables oU\"l'ages que peu\'cnt cri,c les
hommes. Il convient iei de placel' quclques \'ers que le trs illuslre Jean Dllll'ius, \)octeul' en Tho-
logic et Professeur de Langue Hbraque dans l'illuslre Jnlia, n Cl'its Pragnc SUI' S. Paul,
avunt sa vingt-septime anne, en Jogc de la liuhbale :
Je $ul rl'itablemtnt 1noi-mmtUIi homme morltlJ au1rement dit: il qui DIEV rvlera-ti1 ses mystres'
Me cormnuniquel"U.-l-il les secrets de ln Nature'! A moi vraiment! Qui suis-je donc! Sinon un
pchmlr, et par suite un morlen et par consquenl indigne de tant de Biens el de DODsde D'EV, c'est-
a-dire des lrsOl"S infinis de la S.\PIKNCK ternelle dont il esl rail mention dans ce Je rponds
que fllVOUC tre indigne de tels dons, mais que cependant j'en ai besoin, Considre le Roi sapieDt,
qui, ne marchant pas encore parfaitement dans les prceplesde Duvid son pre (car il immolail sur
lus h'UJls lieux et des parfums) ne fut pas moins, par le songe d'une seule nuil, combl par
de ln Sapience des choses suprieures comme des infrieures. III, Rois, :J. Et au moment mme
mi il possdait la prudence dans le gOtlvCI'nement des choses, un tel poinl que nul nt! lui fut compa-
rable, il disait nanmoins: Je suis un homme mortel, semblable tous, elc. C'cst ainsi (continu-je)
que Bezeleel fut ccpendantrempli de l'Esprit de DIBV, de la Sapiencc. de l'Intelligence el de la Science
en loules choses, pour inventer el excute.' tout cc qui se peut faire en or ou cn argent, en airain,
en marbre el pier.cs prcieuses, et tous les ouvrages en bois; et que Acbatiab lui ful donn pour
r.ompagnon; et dans leur cur, inslruit en toutes choses, ful place la par le SlUGnVR, afin
qu'ils accomplissent tout ce qui leur avait t prescrit par Exod. XXXI, 3. Ainsi galement
David. qui, n'ayant pas tudi les Jettres, fut cependant pa." J'lection de Dun', de berge." cr Pro-
phte, elle premier des Docteurs s-cboses Divines, puisque, par elles, il parachevn tes Psaumes et
llinsi laissa loin de lui les plus ex.quis Potes. Il tait pcheur pOUl'lant, adultre et homicide; cepml-
dant il ne perdit pas le nom de juste, puisqu'il se rhabilita toujours plU' de fl'quentes pnitences.
dit S. Jacques, V,17 (qui vient fOl'l il propos dons l'objecliolJ prsente) tait un homme SJ.:M'
BL.\DLE A NOVS (en .Iui-mme, hien qu'A))tre, el le considl'el' hors dH l'assemble commune) sujet
;1. toutes les alfections; et cependant, il Ill'ia avec ferveur afin qu'il ne phU pas SUI' la tCI'rc, et il cessa
de pleuvoir pendant trois ans el six mois, El il pda de nouvcau ct le ciel donna la pluic, et la terre
son fruit Et ainsi de Ne persisle pas en objectant: 1'u ne dois pas, ami, te comparer il
ceuxci; DIKV s'cst servi de ces organcs exceptionnels pour accomplir de grandes choses;
en considrant que leur"S vocations el lu tienne sont diffrentes, tu jugeras (lue tu diffres galement
d'eux-mmes. C'est quelque chose, que tu dis l excellenl homme, vais-je le l'pondre, el qui
vraiment m'arrlemit si je n'en tais dtourn pal' tant ct de telles et si nomlJl'cuses vocations, invita-
tions,sdmonipons, adhorlations caUloliqucs ct enfin mme comminalions sous la peine trs grave de
l'ire de Dieu, opposes tant pnr la SANtU,Cf. que parle Sapient, ce qu'on ver'ra souvent dans cc
Prologuc, el si la Promesse Catholique de la VRIT, invitaut tous les bonllues. n'excluant personne,
si souvent rpte peu aprs avoir t dj menllonne, ne s'y 0Pllosail absolument. Je crois plus en
clic, unique et seule vraie que duns tout le cortge captieux de tes dubilulions. Je suivrai donc
sapienLement la et le SapicnL qui m'appelle el me stimule la Divine patience. Pourquoi
m'en exclurais-je moi-mme puisque je n'en suis pas exclu par Mais quelqu'un doutera encore
el dira: Je suis jeune, et n'ai point encore de cheveux blancs. Je rponds: DIBV ne faiL pas acceplion
de personnes, elc., Vers, XXXVIII, CLXXXIV, CCXCIX el que ce n'eslpoinlpar la seule multitude des annes
que la vieillesse est rendue docte el agrable Dmv, comme dans le Vers. CCCLI. Que ce se soil aussi
une consolation et un exemple de penser ()ue Joseph, David, Solomon, Daniel, Ilirmie, Timothe,
et d'autres (mme dans notre sif!cle) innombrables, quoique jeunes, ne furent pas insenss et furent
possesseurs (par la grce de DIKV) des trsors inpuisables de la SAPIBNCB. Qu'il soit de mme rpondu
il l'objection de l'ignomnce ou de l'oubli des diverses langues, c'est--dire I1braTque, Grecque, Latine,
etc. que Dieu 0. souvent coutume de faire des Sapients el Docteurs de ceux qui ne pal"lenl que leur seule
et unique langue maternelle, Les exemples sont taciles trouver, innombrables et dans tous les
peuples. IBIIOVAH est celui qui donne ln facult de bien parler et la SAPIRNCR, nxod. IV. H, S. Matlli.,
x.. i9. S. !farc., XlII, H, S. Luc., .lU, il et 12. LJE&prit du &iORcur a parl pa,. flloi. dit David, JI, Rois
ou Sam. XXJIJ, 2, el son di,ctJur.s at lUI' ma tans,,,, Les saints bommes de I)IKV ont parl, inspirs par
l'Esprit Sainl, Il., Ep. de S. Pierre, 1, if. Pour cela donc, tu ne douteras pas de la grce de DIBV, dont
la misricol'de est depuis l'ternit jusque dans sur ceux qui le craigncnt; Psaum. cm, 17
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___# __n _
(vulg. cu), [ais exceplion Caile de ceux qui sonl tollement dnus de facults qu'ils ne peuvenhecouel'
leur paresse ni leur dfiance enversToi, DIEV bon, vel'S. CClVI et CCCXXIV. Autant que je puisse cherehcr
dans le clll:dogue des anciens fondateurs de Rciencos el ,)'Arls (les Payens non e:tclus) etdnns
nolre sicle, des snVJntIJ cl des instaurateurs de ces mmes sciences et de tous leurs adeptes.
phiquemenl docleurs et ducleul"s, j'en trouve la majeure parUe ignorante de nomhreusus langues
sinon de celle qu'ils avaient CoulUllle d'crire ds leur enfnncc. Tom; disjc, taient morlels,
comme toi, comme moi et comme nous le sommes lous, et de plus pcheurs. Nous, avons
d'hui le mme que le tieD et le leur: nous avons t r;lits par Je mme Cr&1tem', (:1.0UlY, un (tous
Corms il son image el similitude), nous nOliS servons comme eux de la consolation, de la dfense,
du minislre, de ln ourde el de la direction dans nos voies, (lue nous procurent les mmes hons
Esprits (que Dlt;v nous les EHlvoie!), nous jouissons des mmes inclinations, dans le mme )fonde; de
mme qu'li tous, 1.1 pnOMEliS& trs "raie, calholique de la mme SAI'IEXCE TERXELLE, dans hl
plnitude des temps nous esL donne, Qui donc diras-lu est ceUe-UI de laquelle tu te glorifies ttlnt
el en laquelle tu QS tant de confiance'! Je le rponds de suile : C'esL la SAPIKNCB qui doit s'incar-
ner que tu as enLendue el entends dans ce Prologue; e'est ln mme incarne, l'ipsissime VRIT, comme
dit S. Jean, XIV, i2 : Amen, AmeR, jf vaus le dis, c'esl--dire il Lous, en gnl'al uL en particulier, qlli
(:l'fJit en 'moi rem 'Ili-mime les ut,,t?s qu.e je fClis et en Im'a de plu.! gJ'andeg 9'l8 celles-ci; parce que je rais li
mon Pre, Et, totd ce que l'Olls demalldtrl'e: au Pre cn Illon nom, je lcltrai ajln qlle le P;"l' :rolglO1iP dans
le Fil.s. Si rails ure demande: dwse ni mail nom (vers. CUIIV) je Il ferai. Et S. Matth., xvu, Hl :
Lesdisciples stapprocht\renl secrtemcnt de IlfEsvs et dirent: Pourquoi n'avons-nous. pu chaSFct" cc
dmon? lus"'. leUl' rpondit .\ DB VOTtlK INCIlKl)"I.ITK (Et vl'8.iment aujourd'bui !). Amtu, je rOlu
le d en rrili.: .fi rou,! ar:;e= de Il' foi, comme un 9"ain de lnt' vous (liriez li celte mtJl1tl'!J'UJ: T,all,tpmle.
loi d'ici l; et elle s'!I'rllll.tlIOJ,ait, el RIE:S NE VO\'S SERAIT IlIlJOSS18LE, Car celte IOl'te Jle se cltaSlt qUI! pur
l'oraison el leje/ln/!. duits S. Luc.. XVII, 6, le SEIGNBVll n dit: Si toUS arie: la (ui COIIUIIC un grtlin Ile
#'Ilt'; tOll' iil'ie:: cet arbre ,i : Dtirllcine,loi pt t'n te tJan.splant8r au ntilitzt. de la tlUW; et il !"OriS ohi-
,ait. Ainsi aie donc 10. foi. Noua crierons donc avec les disciples du CnRl5T (Id., nuhne chup. G) : 0
SKltlNEVB augmenle en nOlis hl roi. De ceUe lfUl.nil'e, loi qui l'es confi au Christ cn son Joreque
tu auras appris ptlt'IJexercicc Thosophique prier le Pl'C uu nom de Jusvs CIlIUST CRVCIFIRet ;1C1:0IRR,
lu pourras TOfT, Tu continues ensuite, dubilatcllr, cn disant: Le Christ en a dit autant aux Aplres
dans ce passage de S. Marc, X"I, -17 : Ccu.;r qui croieront en mai sl'mul: allsi ;.!'8. lf..,
Jmnns t1I mml 710111, ele. O.' ccci ne s'applique relIeme.nl pas il tous les ministres de 1Eghse catholique
(ct encore aux. simples Chrliens) ni il Lous lcs tClJ1JJS ni lous ;es Hc.ux. te le dem.andc,
Seigneur, est-cc qu'il n'a pas t dit galement aux Apll'cs: RfUre:: 1E.tprll SaUlt;le8 pkhesltTont
C'i!tU li qui k.'r l''f''IRt'ILJ-e: et rt'lellu.! li t:eJtx li q,ti t:fms lp..s t'el/md,"::, S. Jean, 22. Et : Allt:: dn148le
tnonde tlnittl',el, prkht:: ff:ungile fi tallta ks C,.t',,es, Qui aura C"1l et (lflra it! lmptis, ele. S. MIUr. ,
XVI, ta_ Parfaitemenl. Si donc il n tant donn (lUX Aptres, pourquoi eux pltt qu' d'autres! Si
vous el:eluez eeux-Ih, pourquoi inclure plutt (comme "OIlS le dites) ceux-ci Y11 faut monlrer le man:
tlement sparntoirc. Si les promesses de la rorce alluc.hc la foi Ile sont pas . pOlU'qUOI
en usez-volis commo consolntion pOUl' l'assemble universelle des hommes 8'11 en amSI (pour ne
rieIl dire de plus) pourquoi enseignez-vous des fables' 0 le chapitre sinislre 1le XIe de l'Jo:IJtlt'. aux.lIbl'.,
il se trouve avec moi contre vous, Je crains que, si le maftre des chrliens revenail nu monde, JI n'elU
beaucoup il vous reprendr de l'incrdulit et de la duret de votre cu!", que.. ,'ous
qui (convaincus hl p81' le tmoignage de la Conscience) fort bien tout cc qu 11 ft dit;
et pourtant vous ne croyez pas. Cnr personne ne doil dsesp.'er des Biens et des
:lernelle, doit oblenh' Tho-sopbiquement; la main du SEIGriBVR ne
envers tous ceux qui l'invoquent dans la (oi el la vrit. Je te rappelle . c.e p.OllOS d.u .llol"
teux guri par la foi, Actes, Uf. Que tes yeux, mon frre!J t?n Esprit KC dl,rlgl'nl
"ers la lumire ternelle el contemplent tout notre Amp)ulhe;tAlre et alors 11 t enseignera laLumire de
TOVTS vrit. l\lnis il importe (lue le spectateur qui veut atleindre au centre soiL illumin par J'Espl il
de SAPIENCB, Autrement celle Snpitmce 'l'hosophhlue, divinement annonce par nOU8, ne sera que
tnbl'es. iajoute ccci : c'est un blasphme gigantesque de vouloir excuser sn puresse cl sa dfiance
nnt-chrlieune ell cHant ln primitive Eglise, confirme par des miJ'acles, Nous avons la promesse
catholique de la vtRlT ternelle, donne une fois pOUl' toutes, et qui ne ,fel'a pllS dans
l'ternit, Ton incl'dulit (tmoigne le Christ, S. l\lntlh., xvn, 20) est ce qm faIt obstacle aux BIens t t
aux. Dons mirifiques de HIRV. La promesse de DIBVJ le Meilleur elle plus Grand d.es tres, est cons-
tante, ferme lloujours invariable, confirme et affermie par le sceau de D1EV (quI est ln V':m
TB
, que
X. Je sui..; moi-nu!me vritablement
un n(Jmme mor/el, semblahle IOllS lt
j'ai t procr tic Cl!t homme lepre-
mier Dr t tOrln cie la
INTERPRETATIONS 6
La conditioD X. (fJ:::J'- Je suis vritablement moi-
nlme un homme nlOrlel, sem-
ot aa do blable il tous cl de la race terrestre de
celle '16 esl la J' 1 '. ., .
ntl.ne. ce lU qUI, e prCllller, a cl cr; et Jal
t figur sous forme de chair dans le
ventre de mn mre.
llIa p,'emiprc roixl Laquelle'! [leul-lre A pOUl' les mAIes el g pour les femelles, suivant que le
remal'que le noblc Eih. I. V. D. au trait du mariage, et que toutes les ohsltrices al1h'mentl'avoir
observ, En plearalltJ Et il est ainsi (commc dit S, Augustin) le prophte de ses calamits futures'.
D'o Job, XIII, i, n dit: L'homme li de ln l'it pm de temps; il est/'empli de beauco/lp de mist!l'cs,
Pent/Ilnt (lix //luis] Comme l'!lomme du peuple dans l'ulrus mateJ'IIel, qui esl silu enlre la vessie
elles intestins, De lil celle exclama lion de He;JlJus Columbus, anatomislc Bomai" : 0 hOlllllle) combien
tlt el tain t/I! l'elwl'gueilli,. dl' tau (tule, toi qll cs IIi t'lItrl! l'urine et les e.r.cl'menls! Considre, jc t'en prie)
mon fl're, ce (11lC tu cs, et ces::e de t'enorgueillir: n'es-tu pas un ftus la IIuissance, une "aine
bulle pClldanlloulc la vie, el la pilturc des vel's aprs ta murt? D'ailleurs dans les Saintes critures,
l'homme m;t pUl'fois appel ho/u, Gent\s. Il, 7, Job, x, 11; poussire, Gens, III, HI j cClldl'e, (lcns, XVII/,
27. POl/l'quoi t'eIllJl'fjueillis-tlt, terl'e et cendrl!? J':ccles, de ,isus, x, !J.
Puisque 1l0Wl sommes lm limoll, IlIlC bOlle il/mWllde,
PO/ll'qlloi /WI/S eIlOl'g/lt!illir /j"ll/Ill 1I01lS i91wrolls l'heure dl! I/otre mort.
9
XV. Mais l'entre dans la t:e l'st sem- I"b. 1. !!1.
Mable tous et la .mrlie galemenl, 1. Timolb. n,
7
.
XIII. f ai N lev(! dalls les lallf/es el
les soins.
XI", Car nul RQi n'a COll/llt une aulre
1IItlllire de Il"attre.
X\'1. El lui-mme m'instruisait et
me disait .' Que ton cur garde mes dis-'
cow,,. gw'cle mes prceptes et tu t'ivras.
VCI'll.6.
TJrs. n.
Tors. $.
PrOY. IV,
yers, 4,
DV GRADE PREllIER
XV, Il n'y n pour tOI1S qu'une ma-
nire d'cntl'el' la Yil' el la fin
est semblable.
XIII. J'ai t nourri, cnvelopp de
langes ct entour de g.... uds soins,
XI\". fiJ:..r Car il n')' cn a point
parmi les Rois dont le conulIen-
cemenl de la Naissanceaitldiffrent.
Il n'y l'II a ]llIillt parmi It,C ele, C'est pour1luui Pll'olle Arhiler s'crie; Hlas! lUlcu! Quel
nant que le faible 1/Iortel! Le commencement ait Iilt' j De pelu' qu'il n'ait eu une cause dc s'enorgueillil',
Nous sommes tous fm'IlIs d'ulle masse cOI'rompue.
Syracidcs nous en donne la l'aison, chap. XL. Car c'est, dit Bllllque, la pli d'un mal qui marque la teille
d'lm alltre: Ce dont ,'oh tuit parfaitement bien instruillorsqu'i1 dit, chap. VII, veril.;) ct -1: J'ai des
1Ilois vides ct je p01l1' IJwi des /luits laborie/ues. Sije clor,f, je dis: qUlmd meIcl'ai-je't te m'tallt let'
j'attellds le SOil', et je S/li$ l'empli de douleurs Jusq/t' lit nuil, Aleillt!ul' l'si dOliC le jOllr de la mort q/lelejo/ll'
de III lIaissa1/l:e. It:ccles. VII, 2,
Lcl fin l'slsemblaMe; La Loi Calholique 11 Lous esl dl! mourirul1c fois. S. Paul. Hcln',lx, 27.
La l'oie de la lI/orl doit (ltrt! (ollle par lous dit Horace. OI):> Liv, r. gt Cornelius Gallus dit trs hi en :
LII mme t'oie de la 1II0rt e,t pOUl' tOliS. Quoique cepelldanl
l.a tif! Sortir de la l'if! soit diffrt!/l/r..
Ne considre donc la vie, mon fl're trUC comllH! Il ne fum(! passagre, une 010 bre vaine. LfS jI/urs
de lIotre Ilie pa;Mmt COllllltl' l'ombre, 1. Parai XXIX, i;';. 1011, VIII, 9, et XIV, 2. Psaum. CIl, 23 et CUIV,.&,
Eee/cs, YII, 1. Sapience, Il, ri, ct v, n. s'raiumissl'lIt camille III f,IllI, PsaulD. Cil, .l, passmt rapidt!1ll/!/I!
comme la roill! est cO/lpic raI' II' tisseralld, lob. VII, 6, ,mllt plIl$ l'lipides qu'un coul'I'ier, lob. IX. 2;j; Ils
,mllt l'emplis dt! sOlIci.f (OnUM cr./lxtfe l'amiglle, Psaum. XC, 9, comme le.f reilles dans la lIuit, Psnurn. XI:,
4 et6, Notrr. rie t.ft IlIJ sQII/Jle. Job. Vil, 7, UM mpelli' qui pamit plll de ltmps t't e.ft dtruite ellsuite, S.
Jacques, IV, f.i ct Hi, qllipussecuJllmc ltsnuagts, Psaum. VII, 9. TOllleclw.il't!ttcQ/IImedll{oillet tOlite sa
gloil'e COlnlIIe la /ll!lll' d,s cllllmps, qui ,f'rpallouit le lIJatill et 1IIr./tI't le soir, Esaie, XL, 6, 7, lob. XIV, 2,
Psaum. xc, .{ ct G, fo:ccles. XIV, t8. Le Roi Prophle considr.l'ant, d'uol! part celte fragilit de la vie
humaine; de l.'autre l'umplitude infinie de Ja mujcst Divine, emport parla slupeul', s'crie perdu .:
Qui est l'llOlIIme, }JO/II' 9/tc tll I,! sOI/vie/III es de bt Psaum. VIII, 4 et 5, De mme, 101"sque Xens, (lui
un puissant Roi et Ull guerriel' intrpide, contemplail d'un lieu lev Ill. multitude infinie ct innom.
brable des hOITIlllcS de SOli lll'lue, il vel'suit des !lu'mcs en pensanl qu'aucun de ceux qu'il arlmiraitlllllin-
tenant ne serait survivunl duns cent annes, Compense don(: la brivel de celle vic par sa qualit
et SOli intr)I'it, loi qui le dis Chrtien; ne pense pas h vivre beaucoup de Lemps, mais vivre
Ion le bien, Et puisque rien n'est plus cerlain que la mort cl riell de plus incertain que l'heure de la
morl, prpare-toi Il bien mourir vivant saintement dans la Crainle de
XVI. Et il m'instruisait(won Pre) Ilt
me disait: Que Ion clll' reoive mes
paroles; garde mes prceptes
tu viVras.
Et tll vivras] Tu seras fort g SUI" la terre et tu jouirns ensuile de la vie dans l'Eternil dans la
Jubilation ultime. Du verbe de vie mane la -vic, Le verbe de est Espril et vie: Donc celui qui
gardera.le vivifique aura ln vic comme rcompensc, , 1
XI. Pendant di:r: 1/lois,j'ai pris fOl'11U
rll' dutll' l'utrus de ma mrc,form
rie la semellef! l'IlOmme, j'ai t ca-
fJul6 dans le sallg, et par la vulupt tlu
sommeil 'Jui faccompafJlle,
XII. El, de plus, tallt1I,j'ai aspir
l'air commun, et je suis tomh dans la
mme terre expose QlU: maux et aux
incommodits et j'ai mis ma premire
t'oix sembiaMemcllt au,].' autres, enpleu-
"anl.
vers. 2,
Ters.9,
INTERPRTATIONS 8
XI. f!jJ:;)"- Pendant dix mois j'ai
coagul ":IIIS le sang, de la
de l'homme daus le dledclllI.'nt pro-
pice IIU sOllllueil.
tu ACQVs:RRAS par III figul'e premire de cet Amphithtre) poun"u que tu pr.lllneS gal'de de n'en pas
repollsscr ou empchel' inconsidrment l'opl'alioo ou l'clfet par lu malice et tn dfiance. Bcaucoup
de Thologieus (objectel'llt-Oll encore) disent hisloriquement beaucoup de choses de la J,'oi, et pouI'lallt
ne dmont!'ent pas par Je plus petit effet la prsence dilla force de ceLLe foi agissante. Ceux-ci nient donc
(je ne plu'le pas des bons) par leur vie et leur llctes ce que leurs bouche enseigne. Je sais le contraire
par des Thologiens qu'on ne peut rvoquer en dOllle, aussi bien de notl'C temps que du temps de nos
pres; tll le suis par toi-mme; d'autres nOlis l'enseignent cl en tmoignent. Tu dois ac::olll(llir ct ache-
vel' Jlur la FOI des chose:! merveilleuse:s cl rares, non pus afin de confirmer lu Doch'ine de ln Heligion
laquelle (mmc suns tes avis) je sais nvoil' t dj suffisammenl confirme; mais (rcmar(lue bien cc
que je veux) pour monlrer la force de la Foi (n.insi qu'il convient au I,'idlc si favoris plU' la Foi) et
pourexercel' chrtiennemenl envers ton Pl'Ochain ncessiteux, le devoir de Charit. C'est pourquoi je
dsirerais que pel'sonne ne croie que peuvent etl'e vritablement Thologiens, qucl que soil/eur ge,
quclle soit leul' aptitude disputel', ceux qui sont par toutes sOI'les dc vices: supel'be,
hrpocrisic, aval'icc, haine, envie, ivresse et SOll\'lHlt (SOllS le manteau de lu religion) I:lxul'e, et, le
le don de la foi agissanle et la lumire de l'esprit lant nl!gligs, qui s'adonnentil toutcs les affections
animales. : Aittalll dl! nous se Sf!/'II sIm/nis li Die/t) lIlItallt il /lura la roi. Aldtlnt il
aura la foi, !lutaltt il aura la force polir aomplirles dloses 1tlt!i"lwillellscs. Je n'enlends pas celle Foi morte,
SJacques, Il, t 7 (qui n'cst pas plus fa Poi, 'lue le diable n'est un saint, ni que l'homme mort u'cst un
hommc) mais la foi vive elllgissante, lelle c.'It ddcl'le dans la 2" Ep. de S, Pierre, 1. SOlUIAUU;::
Crois chrtiennement; vis Tho.Sophiquenumt; prie, en jel'nant dans l'Esprit t!t la "l'it, selon les
Rgles ct la Doclrinc de cet :\mphilhdlre; et, j'cil pl'ends DIRV 11 tmoill, tu ohtiendl'all de ItKOVAK (pour
son honncul', pour l'utilil honnte de 1011 pauvre Prochain, el phy pOUl' le diable!) en collaborant
sapiclltemenl cc que tu demandes Chrtiennemcnt, voy. vers. C;;CXXX\. Semf1kWleli tous le.J autrt'of} Par
Adam prolopla:'lle, c'e3t--di/"C fOl'm le Iu'cmier, qui Il bu l'iniquil, (Jui est form de la telTe, dans la
mme condition ou L:Ji que les aulres; Et pour cela, aujourd'hui Roi, demain cadavre, La mort
re/lll 9/1uX et le ,tcr.l'trl: et la cluzrl'ue,
XIJ. Etant fi, j'ai reu l'air commun,
etjc suis tomo':' dans la terre, cl
comme
premire voix (iJ::::}"- cm pleurant.
loh, X,
yors. 10.
Elle l'ea:altet'a] afin que tu administres ses J'ichesscs, car tu serlLS constitu loi-mme l'hritier de ses
trsors inpuisables (lui sont ceux qu'on verra exposs plU' la suite) dans vie, el tu possderus
le, Royaume perptuel, le Sahbatb des SabbaUls. dans l'ultime lubilation.
Possde la SAPIENCS] Ducy n'aime personne hormis celui qui habite avec )0. et a une habi-
tude avee eUe, dit le Sapient, vers. ccc. Ni fle t'en dlourne] 04i s'loigne des po.rolesde DlEv nc pourra
jnmais accder DrBv lui-mme, la source de
XXII. 0 mon filst Il'ouhlie pas ma ArPRBNDS.
LO/:1 et que ton cu1' garde mes Pr-
ceptes.
XXIV. Que lamiSt!1-icorc1e et/a t'I!rit Mo,ondetrou.
Ile e'ahandonnent point,. aUaclu!-lcs d:
r

ton cou et cris-les sur la table de tcm
cur:
xxV_El tu trouveras grce cl ituel- Commcl3ttrou-
lect l'allait aux Jleux de DlI!;Y et cles:::
RQn'l1nes. Jeux de P1KV ct
dos
nrs, 2.
Prov. III,
vers. !.
vers. 3.
Yors. ,.
XXII, 0 fI..iI:::::r nlOn fils, n'oublie pas
ma L0I 7 et que ton COOlU' f.ij:::J-
mes Prceptes.
XXIII. Car ils te donneront la lon-
gueur des jours et des annes de la
vie et la paix,
XXIII. qu'ils le d01lneront la
longue"1' des Jours et des annes de la PlBNCK traie,
vie et la paiz.
pail. D'lller.
VlU, -t xxx,
La paiJr[ De deux s0l1es : rcxrnc. temporelle et mondaine; c'est pourquoi, dit le Sapient i6,
(Prov. XVI, 7) lorsque les voies de l'homme plaisent au SEIGNEVn il convertit aussi ses ennemis il lu.
paix: Et IJjntcrnc7 ou de l'me, tcrnelle supercleste, que, seule et unique, la SAPIKNCB incarne
donne en pur don, et que le monde immonde ne peul donner. Le vrit:lble moyen de parvenir li. cette
paix, de faire nous-mmcs une guerre. tant corporelle 'lue spirituelle, externe et interne, et de
:eP?USsel' chrtiennement le (comme lc montre la figure seconde de cel Amphithtre), c'est-
a-dtte de combattre opinit\tremcnt contre nos vices; et alors nous vaincrons par la SAPlBNCB. Que notre
vie soit donc Loujors un comhut sur ln terre. lob, VII, .. , Sers JtJ,1U$ laotlmlf: tJiilicc en numltla (oi et III
conscicnCf.. S. l'aul, 1 Tim. l, 18 et '19. S. Paul derit Jes armes de ce combat spirituel:
VI, 13 ct suh'. Ce:ui l vaincra \Taimonl ((ui se sel'a. vaincu dJabord Jui-mme; el personne ne
valDcra hOimis celui qui est Isralite, VO)'. velS. Invoquons avec Ito\VID, Psaum. CXLIV, i
(\Tulg. CILIII) afin qu'il enscign il nos mains le combat et apprenne nos doigts faite fa.
b'1.lcrre. el qu'II DOUS donne les forces npcessaires pour vaincre 11.1' hle nuisible deJa DVALIT. La vraie
llaix de J'me est en le seullnsvH-CHnJST, et en cette vraie foi qui sapI'luie sur le mrite du Christ par
laquelle se soulient notre paix. S. Paul. Rom. V, L Que la paix de DJBV {lui s'lve au-dessus de tout
sens garde nos curs el nos inteUigel1ces en Jsus-Christ.
XXIV. yri-
t ne t'ubandonncJ'ollt point; l<h:rpla-
ec-Ics autour de ton rou, ct trace-les
SUI' les LaLles de t011 cur:
DV GRADE
Jfollllil6J Le trs suave nom e indique l'affection paternelle de celui qui instruit fidlement.
Ga.rde] Que le fallacieux imposteur, l'esprit malin, au)icu de ma l.oi n'occupe pas ton cur et n'y
lise pas domicile.
vie cl dans rautre. Une cOtn'OlUlt Tu seras honor li cause de )a crainte de DlfliV qui est la
source de taules les verlus. Snque tlit : Jamais la glol'ieu,!t rer'lu "e sombn: dmzs les eauz du, Slgx.
La 0 homme bienheureux, toi qui e&1 circonfus pal" la Misricorde el ln Vrit Divine.
dans toutes les aclions et tes travaux 1 Tout cc que tu veux lu l'obtiens facilement (En orant et labo-
,unl) ,de IJUIOVAH. ,Je '"OUS avertis, vous tous qui cherchez le SO'YVEBAJN BtE..,(, afin que vous soyez lous
en elles, Place-le/i] Que Dles Lois soienL loujom's dlLDS ta bouche, dans ton cur, dans la eL sur
ln langue; place-les devant (Coi yeux, tant de l'me que du corps, ordonne-leur de les mditer, de
les lire, de-les hldicr, nuit et jour, toute ln. yie. Que ton cur exhale le vel'he du SEIG'NKVR eL non
du diable. Sllr les tables JP. ton cur] POUf lesquelles la Loi est divinemenl inscrite pour nous.
XXV. Et (i1:'::7': tu trouvcras grce et
bonne Discipline devant et de-
vant les bonllnes.
7'1l IrUttrel'a89i'lluJ De mme que lA grl.U1de verlu est nB.. des grands, c'est--dire des pons, cr
seul est vrilablement grand celui qui est baIl, de mme la ,-ertu maxima est agre du meilleur de
XVII. Recueille la SAI-Ils'NeE,; "c-
cueille t I.Y'TELLIGF..':CE; n'oublie point
les paroles de nia houche, ni ne t'en d-
tourne.
XVIII. ]\"'e l'ahandulIne ]Jas et elle le
gat'dera; aim.e-La el elle te conseN'(>ra.
XX. Exalte-la el elle t'exaIJerajellc
te glorifiera /01'.Q'ue tu rauras emln'Q$-
se-
XXI. E/le donnera ri la the un allg-
nient de glt/.ces el "emellra ulIe (,'ow'c,mnc
,/t., bcclul.
XIX. Le principe tle la SAPIEXCE est
donc d'acqul'ir la SAfJJENCls, f.ij:::J- et
par tOllles tes Clcqu:rs l'1.NTEI.-
LIG/lXCE.
vors. G.
vers. O.
vers, 7.
Teri 8.
rNTERPRTATIONS 10
XVIII. f.ij:::J- Ne l'ahandonne pas et
elle te gardera; aime-La et elle
te conservera.
XX. Saisis-la aveceffort, etf.ij:::J-elle
fexaltera; tu seras glorifi par elle,
lorsque tu l'iluras embrasse.
XIX. f.iJ:;::::r Comme principe de la
possde la SAPLENCE; et par
tout ce que tu pOSSdes, acquiers la
PnvDENcE.
Ne l'aba1kloJme pa,] Car qui abandonne la S.UIEXCE, la SAl'IRNCG l'abandonne avec juste raison il son
tour; qui la niprise est dignc d'en tre. pareillement mpris. Aime-laj Aime et tu sel'as aim. Lc
Sapient (ce qui est digne de remarque) qui fOl'meson fils . laSAPIBNcK UVI'C autant (ainsi qu'on
le voit dans plusieurs endroits de ce prologue) en exhortant il. l'amour de la SAPUU\I;E qu'en rensei-
gnant; eomme si celui qui aime ln SAPIENCE y tait presque prpar. 0 puissante force de Pamou.. 1
L'amour anim par la vraie foi, peut Tout. Voy. vers, CJ:xxx.
Comme p"j'ACipc de la SAPIBReR] JI importe que tn conseil, dans toutes les actions, thoriques ou
pratiques, soit rEsprit de la. SAPIENCG de DlRv, RVAca HHOCIIU'AIJ EL, J'Ange du Sl'and conseil. En Ju-
piter (Jorcj, linovAB, est la SAPiENCE la l'Iuse des )luses, rOrigine de la )'osie,
disait forl sapienLewent l'antiquit Par 100tle$ les f'ic4esses Pal' les Biens du Corps, de
l'Ame et de la li'ortune, par la totalit absolue de ce que lu poss<!dcs; PUI' {out ton cul', toule ton
me, loules les forces, tout ton esprit, Dt,L.v te l'inspirant et le la donnanl. n'o Je 8upient dit:
vers. CCLI. Je ,ne stl.is QcI1'1f$8e au S.EIGI'iBVn; je l'ai et lai dit de tout mOJI cur.
Un allgment de 91-rlcc3] Couronne lgante de grAees. Tu seras couronn du Laurier de la grce divine,
non seulemenl devant le peuple mais devant iOule l'universalit des cratures; tu sauras beaucoup
de choses en comparaison autres hommes. Voy, vers, xxv ct CCCVIlI avec ceux qui suivent. Non
seulement la SAPIKNCB promet suintement dans ce Prologue un ornement de gn\ce aux fils de lu Dis-
cipline et de la Doctrine, ses fidles hriliers bicnaims, mais elle le leur donne rellement dans cette
XXI. Elle donnera lt ta tte or::::r un
a1;Jgment de cl elle te prot-
gera d'une couronne clatante.
PrOf. J, 9.
la XVII. f.ij:::J- Possde la
TOlO 'POur ebor- ),d 1 P 7 hl' 't1
cher la Sl1pionee pOSSe e a RVDE:ofCE; n ou le pOln es
el sos rtdils. paroles de ma bouche f.ij:::J- ni ne
t
7
en dtourne.
Au l1licu de ton cur] Dans l'extrmit et la solitude de )'Eapl'il, spars des choses sensibles par la
rlraction en' Dl&v, et da.ns la plus profonde retrllite de sn sublimalion el de son exalLntion, que ces
discoul's soient toujours devant les Si lu ne les garde pas au fond de ton cUl', li la mmoire
et 11 la rvrence de DlEv succCderonl les phantasmes diaboliques charnels ct mondains.
Lous les tres. UnI! voix "rut elltendue dIt ciel: S. Mlltth. Ill, :l7 : Celui-ci est /1/011 fits biell-ailni, lin q,ti il!
me suis pm'faitenulIt complu. Cal' si tu l'coutes Chrtiennement (comme un ArchlJpe) et
si tu l'imites, alors tu seras vraiment un fils adoptif de DIEV, en considration de son vrai fils;' aim
par l'aim, sapient 11ar la SAPIEXCE, tu plairas Du<:v, parce qu'il habite avec la SAPIlL'lCE, vers. c;
tu seras ami de DIRV, vers. CCXCIII et CCXCIX; et tu trouveras la grce, elc., comme il est dit rlans le
texte. Voy, vers, XXI et CCCVIII, avec quelques-uns des suivants.
13
XXIX, Parce que le ,1IANDEJ1ENT est
comme llne lampe et la L01 comme wu:
lumip.re .. et quc les incl'patioJlS de
l'rudition sont la voie de la vie.
xxx. [Tft:::r Possde la S.lNENt.:E
parce e.st meilleure 'lue l'or} et
lU':'Juier... la PRL'1JF._\'Cl:; parce 'iu'elle cst
pills prcieuse 'l"e. f argent.
XXXI. JJaillbmant alors, mes /ils
ohis.5cz-moi} e.l 1le VOWI loigne:; pas
discours tle nla1JollcheJ' et que tu ne
rtrgis,(!s cn disant: (Ait !)Com-
meut ni-je ha l'li/w/IlTlON et cm/WIl'lIt
mon cur (e-t-il mprisla remontranc!',
verso 28.
l'rov. v,
yen 1.
t 1.
,ers. U.
l'ro. XVI.
vors, 16.
DV GRADE PREmER
XXIX. fi./::::J" Parce que le
une lampe et la LOI une lumire, cL
l'incrpation de la DlSCIPLI;n:, la yoie
de la vie.
XXX. Acqul'il' la
coup plus excellent {IU'ac1lurir 1'01' pr-
cieux, elacqnril' l'i.lltclligcnce CSt1JNIll-
eou!' plus excellent lJu'aclJuerir l\ugeut.
rare.
quatrime de cet AmphithLre, les Trsors infinis de la SAPIENCK vraie. Ln vie profrera le verbe de
vie; le Livre ouvrira le livre tandis que la Olorl n'euseignera quc la science de morl. Ccci est vrai-
lnenlle mode de philosopher des Sapienti, Par ceLLe mthode sapiclltednns le LivreCatholique,.Ter-
tri-un de DlEv, l'Omnipotence, la lIIisl'icorde infinie et la Hont du Trs-lIaut se montreront ta
contemplation, dont le nom est IEHonH, dont la. gloil'e et la majest remplissent les Cieux, remplissent
)a Tel'I'e, remplissent la IUer, remplissent TOVfES CHOSES. Hllllelu-jaI6; Hulletu-jalt; Hallellt-jaTt. 0 batc
vision, par 'lui TOVTES CHOSES sont vues! Ell le l'th'cillant] Premiremenl du sommeil sensible, de
grand llHl.tin,10lsqne lu es encore couch, et ensuite du sommeil du pch, de la nuit des tnbres
de l'esprit pniLentiellement carte. afin que se lve ell toi )e SOL&IL de TOVTE VlUTE (Voy, vers, CLX) ,
PUI'ce 'Ille le AIANOG)IE:-i'r lampe] .le l'en prie, cl IKUOV.UI, tIue ton VIDE, Diblilluement, Macro
el i\lcro-Cosmiqucment CI'il me soit une lampe nOD seulement pour clai.-er mes pas, mais pour
clairer mon Ame, mon EntendemenL, ma raison el me3 sens dans toutes mes actiolls; et de
Lui seul, ll'i-unJ viendl'a la vrit de toules choses, nccordc-Ie moi bnigoeinent, Hlwchma4 ll QVI
ES I.A VOIE, LA VKRJT BT LA VIE. Amen,
.11f1i71lemlllt] Tant de fois invit pal" les rcompenses, pl'esque allch par les fiutLeries. De
que l'acquisiLioll de la Sapience est Gloire, Vic et Joie, de mme le mpris de la Sapience est
ignominie, mOI't, deuil el sanglot perptuel..
XXXI. Maintenant douc,
mon fi Is, coute-moi, et ne le dtourne
pas des Imroles de ma bOIl<:he, ct ne
gmis pns cnfiu en disant: (Ah!) POUl'-
quoi ai-je dlest la Ih8(;II'T.I:0': d pour-
<)uoi mon cur u'u-t-il pliS cquic:5c
aux remontrances,
POKstle Id j Ce vieux. distique s'y rappol'te parfuiLelllcnt ;
Qui est meilleul' que 1'01'? lu jaspe, Et que la jaspe t la verlu.
El que la vertu'! DIEV. Rl que la flicn.
Du:v, la ver'lu, la Picl'I'e des Philosophes (dsigne philosophiquemenl pour d'excellentes raisons el
non sans mysLrc sous le nom de ,laspe il cause de sa couleur verte ou sanguine), l'or, TOVTES cnOSEs,
la SAPIENCE de DUH' les donne, dans l'Ornloil'e et le Laboratoire, vers. XI.V. Avec ellc me vien-
dront TOYS LES BlE.'lS, vers. CCXCI. Je dois donc cherchel' lu SAPIEl'iCE et lu PaVDENCg avec d'autant plus
d'ardeur que l'une est mcillcul'e que l'or et J'autre plus pl'cieusc que l'argent. Les richesses pelI-
niail'es (qui sonl ombre et choses caduques semblables li une fume) et les h'sol's d'iniquit ne sel'
viront de rien li l'imllie au jour de la vengeance. La SAPIK:'lCE est l'lIr!lre de vie, et ln hSTIC.: (que la
S.\PIENCE ETI':nXELLE incarne, donlle trsor est infini et pour cela inpuisable, nOus donne en pm'
dou) seule dlivre de la mort. Provo X, 2, Xl, 4. Psaum. XIH. Eecls. de Jsus, V, fO, Sophouias, l,
13, Zachal'ias, IX.
XXYIJ. lis sOT/tla 1:;11 de C!'UX (pli les
truuvent et la saut de toute leul' citai)'.
XXVI. Qu'ils ne s'ri/oignent pas de
devant le$ yeux; garde-les (mes
discours) au milieu de tOft cu,..
XXYIII. [,orsfJlle tu ,I!!am/;ulp.ras,
'pt"ellc te conduise (cette l)ocll'ine de la Loi
Olt des IonIque tu dormirlls,
qu'elle te ga.rde; et lorsque tu seras J'-
t'eill} qlt'elle cmweJ'se a()cc toi.
fOrs. 22,
Prov.IV,
vors, 21.
Proy. VI,
yors. 2:?
INTERPRTATIO?\S
XXVII, ea:::::r Ils sont la vic de
CCliX qui les trouvent et la sant
de toute chair,
XXVIII. Lorsque tn marche-
ras, qu'elles marchent avec toi; lorsque
tu dormiras, qu'elles le gnrdent, et
en tc-rVl!illallt parle avec elll'R.
11880llt la !Jie] Les paroles de vie, sortant de la sOUl'ce mme de vic, ront les donatrices de la vie.
Seuls les experts le savent. La Foule des Lvites n'a pas got la douceur de la vie ct ne la gotltera
jamais, Que tout homme prie DlllV qu'il lui fasse misricorde el qu'il le reoive au nomlll'e des fils
de la SAPIE.."iCR, afin qu'il de la vie, en DIB.... Lll sallt de tOlllc cl/air! Nolre chair morLcllement
blesse pal' les affections, les les concupiscences chUl'nelles, qui sont (6 doulcur) aulanL dc
plaies putrides et purulentes ne peut tl'c gurie que par le verbe vivant de Dua qui vivifie toutes
choses. Que ccci s'opre donc par le l'cjet du Diuaire, comme l'enseigne la seconde ligure de cet
Amphithtre.
LoI'iI'Jue II, l11Ct,.c11111'a&] Pal'tout, en tous lieux, en Lous temps; le jour Lumil'e du Soleil; la nuit
celle de la Lune, ou il la Lumire artificielle, mdite dans la LOI nl le VERUE du SEIGXEVR, Bihlique-
l:nent Macro et Micl'O-Cosmiquement crits ou transmis par' tradition; converse aVflC la SAPIENCE 'du
seul SAJ>IEXT; enll'etiens Thosophif)uemcnt de bouche et de cur une collocution avec lEnov.Jou;
inviLe, paf des "ceux fidles et de pieuses prires, llvACH c'est--dire l'Esprit de la
S.'PII!Xe& de DlEv, te devenir familier, et se constLuer l'auteur et le prcepteur de Lous les conseils
et travaux, de toute ta vie; interroge l'Oratoire la SAPIENOE de IlI"V, afin qu'elle veuille bien tUrc
pour toi le meilleur des conseils; ct suis sapientement ses conseils dans le Laboratoire, aussi bien en
public qu'en secrel; Lu n6 l'en repenLil'il5 pas. Tu prouveras, par l'onclion de l'Esprit-Snint, l'inspi-
ralion d'en haut, l'motion divine. le ravissement, la !l'ansfiguration, l'enseignement, si Lout d'allord
ct avanl Loutes ehoses(comlUe nous l'avons dit) religieusement ct avec )a vnmlion due, tu l'adresses
Thosophiquement i'J. ISHOVAli par des mdita lions cl dE'.s soliloques. Les sceaux seront briss; le Ln'nE
de la S'lcro-Saintc criture, de la Nature et de Toi-mme, lCl-tri-un, catholique, scell (pour Lous les
autres) de sept sceaux, te SCI'" ouvert; tu verl'as des yeu:c de l'Esprit ct du Corps les dlices de la hicll-
helll'cuse pousc; tu auras par les Trnvaux Chrisliano-Kabbalisliques, Ph)'sico-;Uagi{lucS etPhysicu-
Chimiques de la SU'IENCE, les grandes richesses du richissime Solomon; Lu possderas Physiqucment,
Physico-Chimil{ucment, elc., comllle <Juns les tlgul'cs seconde, Ll'Oisime et
12
Esbortltion Il XXVI. Qu'ilsne s'loignent pasde de-
la eoolU'ualion vant tes yeux; garde-les (mes discours)
au milieu de ton cur.
cOl,les ouJoleollo
llo<!triue dola
Loi.
Quand tcs lt'I'es aurollt pm'l selOll la droitllrc] cc!'tdite quand tu al1l'as confess la Yl'it, selon
Ill:)n ulile cl fi insLruction. Et quand par ulle asluce lllaliciclIs6, lu clerais la vl't, celte
Qlle ton me dct'icn/.le Sapicllte] vcrs. CCLXXVII, notre Sapient dit avec raison: qui a engendr le
Sapient se rnjouiL Cil lui. De mme ici: Les parents, les prcepleu!"s cxultenl de joie lorsqu'ils voienL
la bonne doctrine bien pl(ICe, eL que les perles ne sonl pas foules sous les pas des bufs. Je dis
ccci pour tous ceux. auxquels il ndviendl'{l de voir noire AmphiLhlt'e.
15
Mais eouragc!
XXXVII. Prs des portes, l'entre
cie la l)ille, elle clame:
XXXVI. Elle se tient au sommet des
lieux les plus leve,J le {Ol/!! de la "(lute
et tlalls les
_XXXV .La S.4PIEXCE lIaocH- 58
J/AH) ne crle-t-elle pas, et [INTELLIGENCE elle mo!mcolap.
ne donne-t-elle pas sa voix? ..s
vors, 3.'
vor5. 2.
('rov. VIII,
vors ,1,
DV GRADE PRR:\1lER
XXXVII. Pl's des portes de
lu ville, aux eutres, f!.il:::::r elle parle
ainsi:
XXXVI. En se lenant sur les som-
mets les plus lcn's f!jJ::J'>
dH la roule (<r-::J" et au milieu sen-
tiers,
P,.s d"s llO/tesi Comme en public, aux. regards Ile lous, devant tOIlS, par tout Iynive!s cr, afin
que nul ne se pt;isse excuser. Les anciens rendaient la justice aux porles .. Vers. XLIlL
pUI'IeJ Par quelle voix'! llellement adml'able, ce qui n'est poinL exlrllOl'dlllmre SI, co.
mme
le dit
Hugues : elle accomplit les 11!rwt'eilles des merveilles. Voyez ces voix. ou langues drverses de:
SAPIEl'lCE 8nno!es dans la figure quatrime de cet AmphithMtre cl dans ln prface il. Zebelem publtee
par moi. gL il esl digne de 1'C1narque que la SAPIENCB du Trs-lIaut, par amour de nolre amour, afi,n
que nous l'aimions, descend du haut du trne de sa Grandeur jmqll' la prof?ndeur de. nolre humi-
lit et ne dlllli .... ne pas de se conju!!1lcr cl d'unir la lumire do son immorlalile avec le hmon notre
::0 ::0 1. l 1 L p.erl"e des
mortalit. Voyez l'Expos, vers. CLVII. Ce ferment atlnurable rend le a ..1
Philosophes, seule Christinno-Cabalistique, et Olvllle est ICI ..
o S.\l'It:l'\CE, que les ,yeux de mon me s'ouvrelll afin que je te .vole; et mcs oreilles afin que Je t en-
A de la ,.olllel de tout l'Univers, c'est-dire pat' Toutes choses qui son l dans toull1Jnivers,
selon quo nous annol dans la quatrime figure de cel t\mphilhet\tl'e. Au miliell de" sentie/"s]
En presenco de tous, Cil glnral el en particulier, en quelque lieu que co puisse Lre, en presence de
DIBV, des Anges, des Hommes, du Monde.
La SAPIKNCK cril'] En quel lieu't dans tout l'Univers; par exemple dans les livres de la Nature et de
la Crature, d la Sac;oo-Sainte criture ct de lu Conscience propre, et mme en toutes choses o elle
s'offre aux dsirs; les Astres, en scintillant, clament et nous invi!enL il la Lumire les Vents
clament el an:.oncenL l'Esprit du SEIGKEVn qui habite en chacun d'eux; les Eaux clament et nous
appellent au Fleuve Cristallin du Paradis ct il ces caux occulLes des Philosophes; la terre clame et
par mille voix, par les fleurs et les et elle s'maille de tant de couleurs Philosophiques de la
Nature; la lerre clame quand elle tremble ct s'branle, afin quc IIOUS comprenions le renversement
du monde, t'Oi.r: Quelle est-elle'! Elle est Tri-une; la voix de la Nature, celle de la Sacro-
Sainle Ecrilul'e el celle de la Loi de III conscience, ces trois tincelles de la Justice Di vine, Nous cou-
lons ceUe Voix catholique par les treilles des sens, de la raison, de l'Intellect et de l'Ame, dans
l'Oraloire en Orant, et daosle Laboratoire en laborant !\Iicro ct III1icro-Cllsmiquemenl, Physiquemell t,
Physico-ll1dicl.lll'fllcnl, PhysicoChimitluement, etc. Comme l'indiquent les ligures seconde ct qua-
trime de cet Amphilhtre, La VOIX de DIEV est en Tous par 'l'oules choses et vient de Toutes choses
vers Tous. Voyez l'expos, vers, CLUXV,
cence n'affaiblirait pas un inslant mon aulorit, mais je dis avec Cicron: A qlloi bon les pUI'Oles quafld
tl'OUl'ellt les tmoi!Jllages d/'s c/w$l's'! L'esprit qui d'une bOlille renommeserit du mensonge. Que
mes acles se complaisent lOlljours ans le bien. Ces paroles de Tertullicn SOllt propres nous consoler:
LOl'sque IIOUS sommcs pal" le mnndl!, 1IQU$ sommcs par le Sll.IGIlRVll.
XXXV. Esl-ce CpIe IInoclDlAu)
la ne crie pas, et
DU'OH) la PIlVD1'::oiCE ne donne-t-
elle pas sa yoix? (VOYf:t, c'est elle-mme
ou (lC sont clIcs-mmes!)
XXX1r. Et mes ,'ei71s exultcNJIlt
quand tes Ih'J'es dirOllt les chost's droites.
XXXIII. ilIon Fils, que ton cw' de-
t';enne sapiellt, mon cur se rjouira
et moi-mme (je me rjouimi).
XXXII, Et n'ai-jepas obtempr la
voi:l' de ceux qui m'instrzeisaielltet n'ai-
je. pas prt l'oreille cellx qui m'en-
sei,qnaient? (Amen, Amen,je te le dis.)
vers, tG
Ten. t3.
l'rov. XXIII,
vors. HI.
INTERPRTATIONS
XXXIV, Et mes reins cxulLc.-
ronl quand les lvres auront
parl selon la droiture.
XXXIII. 1\Ion fils, f!IJ:::r que ton
me devienne snpiente, cl mon cul'
sc rjouira nvec toL,
XXXII. (ft::.:T N'ai-je pas cout la
voix de ceux qui m'enseignaient, ni
prtp.l' oreille tm:.:r !lUX Matres ?(Amen,
Ameuje telc dis).
14
N'ai-je pas cout la voix, etc.] Ni observ ce que DIEV me commandait pal' la voix et l'enseignement,
dans la Nature, dans la Sacl'o-Sainle criture et dans ma Conscience, Ait]: .J/aitres] c'esl--dire ceux
qui sont vraimenl Martres, qui enseignenlles etlesArls excellenls des secreLs mystres de
Oun-, abondamment 'pourvus des Biens et ds Dons de la Nature; el l'OEuvre, dis-je, de Dereshit et
de vers CLXII, selon la Loi et le Tmoignage de la Sacro-Sainte criture, du Grand Livre
e la Nature, de la Conscience droite, Christiano-Kabbalistiquemenl, Physico-lIlagiqucment ct Phy-
sico-Chimiquement; nOIl Paycnncment sophistiquemcnl ni Car nous sommes ensei-
gns par l'Esprit de SAPIENCfl, autant par les !lIaltres vivants, Snpienls et babiles, Divinement envoys
il nous,.ou mucL'l, c'eslILdire Ics Livres des Sapients, et par la clef de l'Esprit Saint qui les ouvre,
que par l'inspiration seule ct nue ou la l'vlaLion seel'Le. Les Sciences excellentes, les ArLs secrets, la
Pit!rre philosophale, qui eslle nom que lui donne le vulgaire, ct mme le mode de sa prparation,
ces deux: secrets de l'Art, TtlVTI>S ClhlSKS, le Theo-sophe peut ainsi les apprenl'e. C'est pourquoi, Eoit
Prince, soit Nohic, ne sois pas insens, de peur de passer pour fou devant le des Sapients, ct
afin de ne pas avoir te repenLiI' de celte folie, obis celui qui te reprend selon le bien; (L'exhor-
tation d'u.n ami est toujours bonne, dit Homre, Iliade, XL). C'est au Prcepteur de te corriger Theo-
sophiquementet au savant de te rcgnrer de tes vices et de tes erreurs, Juvnal, Salire VII, s'crie:
Les Dietl.'C immortels Vl'ulent que le prcepteur
Tielme saintement lieu de pere.
EL Alexandre le Grand tait di::;ne de louanges lorsqu'il disait si bien: qll'i/nc devait pas moills SM
p"ceptelu' Al'istote qu. SOli Prl!, pline qll'il arait de son Pre le tian de t'iL're et dc son Prcrptcul' les
prlllr bm riv/c. l'\anmoins, tout ceci dpend de la volont de D[(;v. Cal' ccci ne ni de
ceilli qui l'tilt !li de ceilli gui S'lWUlIce pllr lllimme, mais de DIE\' qui fnit misiricol'de (el qui lle\'uncc) dit
S, Paul. Ep. aux Rom. IX, 16 el VII, 18 : Cm' la rololll est pn?s dt! moi litais je Ile tI'OIH'C pas la force d'IIC-
complide bieR. (Donr. il p.slnccssal'c que Du:v soit cooprateur.) Et S. Paul dit ensuite, vl'rs. XXII ct
suiv. Car je /Ile dlecte dalls la L'Dix de DIKV; mais je sens dallJ lIles ulle allt'I'e loi qui l'pll.lJlle li ftl
Loi dl! moll E.pril et me tic"t captif llO/II' lu Loi du lIee/II! qui est daIM nI/'S 1Iielllbre.. (JI donc
que DIKv en accomplisse l'action). De mme que DIEV a coop" ds le commencement du monde,
de Jsus, LI, 11, de mme le Christ a coopr par Ics Aptres, envoys dans Je univer-
sel, afin de prcher l'Evangile il Loules les cratures, el par les signes pal' lesquels il confirme ensuite
leurs discours. S. Marc, XVI, vers. dernier. Afin que DIEV ail pill de toi, implorc avec ulle Hllle dis-
lJOsition de l'me, la MISRlr.OllDX du
tende; purge mes Sens, ma Raison et mon Intellect afin que je te comprenne; pntre la lnn"'ue de
mon cur afin que je te gollte! fais donc, je t'en prie, que je sois lev par l'llllraction de ton aimant
que je sois sublim, par le feu de ton }<:sprit, et conjugu et uni avec toi. '
EII(ant.f] Simples, qui tes facilement enlrafns et l, persuads ct sduits par le mal. De mme
rlu'au verset 111. Prions donc la SAPIKNCS: vraie, afin qu'clic s'accoutume 1',iconforLer par la mil"que
douceur de la vrit cuxqui sont enfants et vraiment humbles, 11 les remplir de joie et de lumire,
et qu'ellc daigne, nous tous qui travaillons dans l'O.'aLaire et le Laboratoire, nous combler de sa bn-
diction cleste ct de sa grAce Divine, Il est Il l'emarquer que comme le succs de la volont conlinue
provient entirement de la volont Divine, celui qui exerce la l\abbale, Iii Magie et l'Alchimie, aura
soin de ne cO,mmeUre aucune faute en aucun point de cette ImptraLion. Alln que b:HOVAIl te favo-
rise, et qu'un rayon de son Soleil superclesle t'illumine dans tes travau:<, souviens-toi d'tudier.
.0 lwmmuJ Hommes, c'est--dire, selon les Hbreux, ceux qui sont nobles, Ilnl' la race ct la Doc-
trille; ct fils des les humbles, les obscurs et les plhiens. DIKV ne fait acception
de personne; m:l1S tous ceux qUI, de quelque race, ordre, ilge ou tat que ce soit, craignant DIKv et
la Juslice sont accepts de lui. Actes des Ap. X, 35. C'est pour cela que la SAPIIINCK, sang
dlstlncLlOn, appelle tous les hommes, vers. 1. Devant DIKV, le paysan gale le Noble; par la raison
qlle l'un comme l'autre ont t rachets au mme prixdu pouvoir du diable, Tanlcelui-ci que celui-l..
Et mme le noble, par sa race, n'a pas la plus petite prminence sur le plbicn probr. ct honnte
cal" diLns celle vic, la vertu ennohlit l'Humilil, Sais-tu quelle est la naie noblesse'? coule
8atl'e VU. La vertu ut la seule tt ullique noblesse. Il convient de se reposer sur la vertll t't nOIlIW' lu lietl$
d.u sang. L'holnme cst cwe mprunhle, hormis s'il pratique la vertu. L'hOmme est regard comme Bup.
rleui' ou pills grand, cause de sa race, de ses richesses, de ses charges, de ses honncurs, mais mieux
vaut encore que ce soit pour sa seule vertu. Car l'homme le plus infime de la peul tre dou de
cel!e-ci et !'h0",lme le plus noble par la race peut en manquer. C'e.'!l de ces nobles, seulement de nom,
qu un Halien dit trs spirituellement: Le noble est ulle ble, qui s'asleoit SUI' une btt, qui tient ulle bite
",ur SOli qui, au milieu dei blel qui courent r et l, drosse et poUl'SUit luimtnlt Ime bite. Oh! quelle
belle descrIption de ce genre de nobles! Et le Roi iO'lOrant, disait lc Roi Alphonse, fost Iln ne cnuronll.
Et un auLre, contre la jactance provenant des richesses, de la !"ace, de la noblesse ou du san"'. chante
ces vers: 0
Bien que tu sois n de pIJrCllt8 libres et glorieux
TIl IlI!peu:z; tre nallnl(JillS qu'ulle grande bte.
Ajoute la 910ire de ton pre; aUribue-lui la renommes de les proches,
1'u 'II! peux tre nianmoinJ qu'Ulle .qralule ble,
()lU! les ric!&e.f.ft'-S soient li IUlet les 71l!ublu {tlStueu.r et prif:icux
Tu ne ptlt:e tre nanmoilLf qu'une grande bte.
Enfin, qui que tu sois, .fi la prudence n'est pas arec toi
Je te le dis. en vrit, tll seras toujours une grande ble.
coute donc maintenant, toi que DIKv, pre el auteur de la vraic noblesse, veut ennoLlir. I. Rois, If,
30: C'est pmu'quoi le SKIGXEVR Drsv IZ'Tsl'al dit: J'avais dit qlle ta IItaison et la maison de
ton pl'e servirait dellant tna (ace jllsque dtlll8 l'ternit. Jlais maintenant le Seigneur dit: Loill de moi
ceUe pen.fe; "lIlis quiconqlte m'altra /wnol', je le glorifierai, et ceux qlti me cDnlmlnent Jel'ont iunobles.
17
XL. Bcoutez, parce que je parlerai
de choses di!Jnes d'/JOfUICur, et l'aper-
tion de mes lvres aura lieu pour les
rectitudes:
XLI. Parce que mOlt }Jnlais pr01l01l- 5. Jean, IIV,
cera III l'RIT et que rimpit est raho- ,ors. 6.
m;nation de mes lvres.
XLIII. Elles sont extrmellumt droites
pOlir ['Intelligent et droites pour ceux
qui out trollv la sr.iencp..
XLII. Dans la Justice sunt tolites les
paroles de ma houche,. rien 11' est en
drpralJ ni pervers.
fen.6.
l'ers. 7.
nrs.9.
lcrs.8.
DV GRADE PREMIER
XLI. Ma gorge e:::r la
YRIT, et mcs lvres dtcsteront l'im-
pic.
XL.I!if:."::rEcoutez,
vais parler de grandes choses et mes
lvres s'ouvrironl afin de pro-
clamer des choses droites.
L'_4stuce; sous enlendu, C'est-h-dire la la subtilit. Car ce mot est toujours pris
en bonne part dans ce prologue.
Ecoule:] EW\lu, voyez, obselve1. avec unc soigneus} attention et sans ngligence les discours de
la SAPIENce. ,Degrantles chmu] Vraiment grandes, et dignes de la Irs-grande SAPIS:l'\CS du Trs-Haut,
qui doivent tre soigneusement coutes par J'.\me purifie de toutes perturbations et par l'Intellect
Thosophiquemcnt e:tpurg, ct scrutes, recherches et observes par la vrit ou la clef (nu moyen
de l'illumination Divine) adapte 11 la serl1ll'e. Si tu accomplis ceci, tn acquen-us, thoriquemenl et
pratiquement les fruits insignes de la SAPIENCK. Afill de proclamel' les choses dl'oite,,] Donc quiconque ne
concorde pas cn raison harmonique avec le VKnBB Dibliquemenl, lIfacro et Micro-cosmiquement crit
de ln S.\PIB:-lCB Tltn:'iELLE, touchant les choses Physiques, Uyperph)"siques et Divines, ne peut tre
dans la vrit ct la droiture; qu'il fuie donc autant que possible les sophismes du diable que dguise
le monde immonde.
Ln t'lil"itJ La vrit elle-mme ne vcut ct ne peut profl'el' que la vrit pure. Elle-mme incarne
nous dit: JE SVIS LA \'OIK, LA VRITt KT I.A VIS:. La tromperie ne se Lrouve pas dans sa bouche. A l'imi-
milntion de la SAPIKNCK vraic, lous ses disciples mditeront III vl'it, ct leurs lvres dtesteront les
impies, les dIisoires, les fous, quel rl'Ir. soit le degr d'estime donl ils jouissent, soit par le rang on
l'"l' la rputation de leui' docll'ine mondaine. Aussi, j'cn atteste DrEv, j'estime pour rien ct pour
nant ces Centaul'es ct ces tmraires, nobles pal' rapport 11 leurs semblables, mais au regard de DIKV
el du Sapient, ignohles. Ile tl'ls trcs sont une aholllination dcvant ma face. Je nc \"eux pas la
moindre t1tractation de la vmie noblesse. Tu sais toi-mme Jue les urnes brises se trouvent partout.
XLII. tIt:::r Justes sont tous mes
sel'mons, rien n'est cn eux dprav ni
perYcrs.
XLIII. !!:::T Ils sont droits pourles
intelligents, et quitables pour ceux
qui ont trouv la science.
iII"tes SOllt, eLc.j LI!s discours de la SAPIENCE, de l'nvllu de tous, peuvent ll'e considrs comme des
oracles pUl'S (ils le sont en eITel) vrais, jusles et droits, venant sapientement du sanclllaire de l'Es-
prit Divin. Car de la Som'ce de la Justice, de la Bont, de ln Sapience et de la Vic, rien ne peut ma-
ner flue de jusle, que de bon, tlue rempli de Sapience, (IUC de vivifique.
Ils SOllt droit8] Aplanis, bien ex.poss et faciles l'intellect. Aqui't Aux Jntelligents, c'estlldire aux
Snpients ou sectateurs de la SAl'IElICE vraie; par laquelle SCille se trouve en DOUS le moyen de com-
pl'ell(lre cL la possession de la jouissance. Le Sapient n'appelle pas ioi Intelligents ceux qui,' dans les
dilfrents idiomes des langues Hbraque, Grecque, Latine ne comprennent autre chose que le sens
tymologique littral; mais ceux qui en recueillent comme la noix, c'e.'lt-h-dire ,la partie la plus suc-
cincle de l'esprit. et qui en tl'ou\'cnt la molle Ce sont les Intelligents par l'Intelligence, autrement
. XXXVIII. 0 Iwmmes, c'est tous que
Je clame, et ma voix s'adresse aux fils
des hommes.
XXXIX. Comprenez, simples, l'astuce
et VOlIS, insenss, compre1lez t>n t'aire
cur.
'ers.
nrs. S.
INTERPRTATIONS
16
XXXVIII. (ff:::::r 0 hommes, c'est
vous que je clame, et ma voix s'adressc
aux fils c1es hommes.
XXX1X, COOl prenez t!IJ:;:J'- enfants,
l'astuce et vous. inscnss ren-
trez cn Vous-mmes.
.Maintenant] Ensuite, IHlisque tu as cntendu qui, quelle et combien grande JB SVIS, )101, LA S.\PI&l'IC!l:.
Ceux qui gardent 11Ies voies] c'est--dire ceux qui servent el mes mandements. Vous tes
mes amis, dit le Christ, la SAPIEIl:CE incal'lle, S, .Jean. xv, '14, si vous ACCOMI'LISSI!Z les ebo:cs que je
vous enseigne, Et Ibid. ChIlP, XII1, vers. fi. Vous serez Bienheureux si vous les S, Luc,
dit par la qui sont appels. C'est de ceux-ci que parlent les Philosophes Physico-Chimiques
lorsqu'ils disent: Nous cl"il'Olll pOlir lt" lnlt'lliqellis et les Saratlts et 11011 poUl' /ts igllorallts, Ajoute: Celui
que le rayon de la lumire de IlL SAl'lBNCE n'claire pas (Micro ou soit dans
l'Oraloil'C ou le Laboraloil'e,ou parle Mallre des Sapients, celui-l est ignorant et aveugle et ne sait
par ses travaux l'ien de vrai de la vraie et ne comprend rieu, Ilt ne peut juger de rien.
Pour cela, vaines toules ses thories, vains tous ses travaux,
Ctll' lit Sapitmce est llleille"l"e] Parc;ll qu'clle donne TOVTKS CHOSES, selon les vel'sets xxx, CCCXIV el
cccxv, Plll'ce qu'elle est beaucoup plus pl'fl'ahlc 11 l'or et l'argent, beaucoup plus prcieuse ct plus
digne d'tre choisie qne les ngociations mondaine:;, que tout trafic pcuniaire, que toute la vaine gloil'
de ce monde immonde; ce que croient bien peu les habitants de ce monde immonde: Les
riches ignobles ne croient pas possible une lelle chose. Alais qui pense srieusement qu'il doitmouril'
mprise racilement toules les choses de cc monde immonde, Afin de mourir un jour Eaintbment,
apprends bien vivre; el afin que tu puisses "ivre pieusement, apprends moul'I', Voy. ,-ers,
CCCXXIV, CCCXVII, CCCXVlIJ et CXXVII.
1U
XLVII. Hcoulez e.l soye;
.apil!llts et ne la repoussez pas.
XLVIII, Bienheureux -r/wmmp. qm
m'cullte en se leJl.ant quolidiennement
auprs de mon seuil en obsel'Vant et lllf!S
portp.s.
XLIX. La SAl'lENCB (dit encore le Roi La SAPIESCB
trs sopient) au dehors j elle
entendre sa VOlX sur les places publl- dit 1. roiue dos
lJues : eOlllelllplcurs.
vers, lia,
TOrs, !li.
Pro., l,
.ers, 20.
DV GRADE
XLVII. (i1::::T ECOlltr.1. In DISCll'wiE
r.l soyez Sapicllls utin de nr. jamllis la
rr.jetcl'.
XLVIII. l'homme qui
m'entend, f!.iJ::::r qui veille quotidien-
nement mon seuil et qui observe
ma porte.
VIII, 21 : Ceux-l sont '11'1 rJIhf. el me,' {rh'es, qui coltWIlt le t'erbc de DIIIV et l'ACCOMPLISSENT. .l"ail'Il
I;e qu'enseigne la SAl'lgNCB de DIEV, c'est marcher dans. ses, voies; celui qui
veut acqurir la vie, corrige d'abord sa vie, aOn que la vIe Il !III. Le ChrIst, est 1Arcbt!pe
lJui enseigne, induit et qui doit tre imit par SapienL DlenhcUl'cuX el
Il faut remarquer que, pendant tout le temps que nOlis dmneurons sur celte EOlt
ncessnire que nous exisliolls ct vivions daus ce nous devons nan,molIIs flllr q,Uo.tldlenne-
lIlent cl alJandonner le monde immonde, Comment celll Si nous Il'Ildherons pliS, diS-Je, par le
clll', les paroles et les acles nllx mondains immondes, alors ne FS
ce monde imlllonde' alors nous suivons le ChrisL et nOlis 1I11110ns 1:\l'chetrpe par la vie Theo
sophique, Et ccci, dc DIBV. Qui l'approche seru illumin, ct lui. Il est
ncessaire quc celui qui choisit l'union DEIFIQUE et les suhlimes son
hme, spirituel, bon et sublimc dans l'Esprit du Tout-Puissant. La et 1union sc
semblables et UOI1 euh'e dissemb'ables, Au lieu de s'garer dans ln clrconrCI'encc mondaIne, Cl est
tians le centre c'est,11-d ire !lIEv, que l'on trouvera et que l'on connaUraDIEVlui,mme vers. CXXXII,
Par celle voie'de la SAPIENCE, III l'carleras du monde en compagnie du Cbrist, bien que lu cOlltinues
il vivre et conVCI"SCI' quotidiennement dans ce Monde j car ,tout en lant au
dllS vivants, tu ne vis pliS mondainemenl, mais Thosophlqucmcnt, et avec le ChriSt. Le Chrl:,t
mangeait cL con"ersnil avec Ics p('cheurs, les Publicains, les Pharisiens, les tu
"alemenL loi (lui n'tais Hn'y a qu'un instant qu'un norme, un Pubhcam, un PhariSien, ln
hrtique, 'etc, Qu'il reste douc tluns le centre, celui qui poursuit un but kabb.1.listique, il n'est
pas aussi bien d'en sortir, landis qu'il est bien meilleur d.'y rcstcr. 0 [EIIOV,\H, reste en mOI,. alln llue
je reste en toi; constitue-moi Ion Christopbore, afin que j'merge du gouffre de ce
<fue j'vile Ie.i rochers et que j'aLLeigne heureusement le port avec la plus grande securlle, en 15111'_
dant tes voies. Amen.
Ecolltez la DISCIPI.INE] L'tude de la S,"PIE.l'fCE Divine est toujours plus douce que le Nectar et l'Am-
hroisie, mais seulement ceux qui comprennent, qui ds l'enfance ont appris il obir aux injonctions
des Sapienls, et qui ont go1'Jl d'abord l'amertume de la DISCIPLINB. Le Sapienl nous exhorte ici il Lant
tic soins et tant de Odlil, nlin que nous coutions docilement par lIolre volonl propre, soumise
la volonl Divine, ce que l'Esprit tle BlEv, RVACH 1I110CH1JAH EL, notre trs fidle prcepteur murmure
suavement aux. oreilles de nolre Esprit. 0 Sainte DISCIPLII.
XLIX. La SAPIENCP. (dit encore
le Roi trs sapienl) ea:::J" purle au dehors;
elle fnit cntendre sa voix sur les pla-
ces publiqucs.
Qui l,eille ml'sPOl'lI'.,] Les portes de la SAPIENCE sont au nombrc dc trois: la llible sacro-sainte,
les Cratures ou la Nature, c'esl--dire le lIlacro-cosme avec toule la milice cleste de l'anne Spiri-
tuelle; et le :llicro-cosme, selon le corps et l'espl'it, et enfin, l'Ame (mens) Divine dans l'homme.
oheureux, trois et quatre fois heUl'eux, ct tant dans celte vie qne danala vie ruture et bienheurense,
celui qui. aux porles de lu SAPIENCE veille ds le matin (comme au verset CI.XX). qui coute quotidien-
nement (voy. verset XXVUl et CLYIII), qui voit Thosophiquement dans toute sa vie et qui obsCl'\'c
sapientement 8e$ porles lu Sapience vraie, parlant merveilleusement, rpondant ct enseignant. Ici
il apprendra de cette manire el s'il le veut TonES CHOSSS. Vers, v. fig. de cet Amphithtre. .
XLIY. Refois mon Eruf/itio;l ct non
fargent, et que la Science soit lue par
loi plutdt que for.
XLY. Parce que III S.lN/;:,W;E est meil-
leure qlfe la perle prcieuse, et que
toutes les dsirables ne lui peu-
vellt tre p.ga/';f:s,
XLYI. .Uainlt:nant alors, mes eltfants
ohissez-moi, et hienhew't'ux ceux lJui
gal'deront mes
nrs. '\0,
,ors, H.
Ibhl
Yan.3i.
INTIPRT.\TION8
18
XLIV. f!il::::r Reois ma ct
non l'argent; prfre la DOt.TIHNE il
l'or :
Reois la Disciplitle et lion 1'41:lJent] Le Sil pient nous exhorte l'echercher la S.u'IKNCK ct non l'argen l;
le rgue de DIKv et sa Juslice et non l'opulence. C'est cet art que possdllit ct exerait le Roi-Pro-
phle David, selon qu'il le dit dans le Psaume CXIX, t4 : Je 1/1(1 Slti., dlect dalls la t'Oie de les
tmoigllage,' cumme pm-mi IUllt/'s les l'ic/wsse,r, J'oserais mme suintement affirmer que J'avarice
(9
Ia
?('.J?(a) ou le dsir effrn de possdel' heaucoup n'est pas le moindre obstacle callse
duquel si peu obtiennent la Pierre Philosophale (tant les auh'es sont banls d'a.!rniration dev8nl tant
de richesses et d'al'gent) comme si le principal but du Philosophe lait de possder en abondance
l'or el l'argent , Toi qui el'I'CS, les ct quatrime figures de cet Amphithtre t'enseigneront
par III Kabbale, la Alagie et la Physico-Chimie quels sont les fl1lils qui proviennent des exercices de
Il SAPIEKCB, L'or eL l'argent occupent une place infime parmi les fruits de la Pierre Philosophale;
cependant heaucoup de ceux qui y Iravaillent, recherchent les Ibc:ories de III en vue de
seules et des vains honneurs dll monde: ce but qu'ils poursuivent eEt pourtant celui au-
quel ils devraient le moins penser, S'ils cherchenl d'ahonl le Royaume de et sa Justice, toules
les autres choses (J' compris 1'01' et J'argent) se montreront eux, Honc, ceux qui funt aVllnl ce qui se
doit fail'e llprs (a-;.po, 011 qui attellent le cheval derrire le chnr sil Ilmz hn
!lJag." 'rallll.l1) et. qui se l,roposent une fin qui n'est pas lgitime dvient de la droite voie, errent
loin d'die et Ee pel'IIcnt misrahlemenl dans lem's Que le Philosophe chel'che dans la rec-
titude; !\i I>n:v Il'ou"e 1111 cllr fi(h'Ip., il lui r.p.rlaineml!J1t ln Science et l'AI'I.
XLVI. MainLcnant donc, mes
enfantR, coulez-moi. Bienheurcux
l!Jj:':J- ceux qui gardent lues ,oies.
La Xl. V. La est mcil-
leure que Ioules les l'cbesses les plus
prcieuses, ct lout ce qui e:it dsirahle
ne lui peut compar,
Les enrants, sont ici ceux qui sonl dsigns dans le vers. III. L'En/allce]. L'impritie,
l'tourderie et la plll'esse. FallS] Comme aux vernels CCI et CCV, desirerez-vous la malice, superbes,
l'orgueil et le mpris de DIEV et du Prochain; dtracleurs, la dllaction '1 C'est ln plainte de la
SAl'IE."'CE, pl'ovenanl d'une vritable douleur. 0 iuscnss et fous, quel ablme courez-vous!
Aux pOl'tes]A la manirc des juges, qui, chez les anciens,l'cndaient la justice aux portes rIe la ville,
comme dans un lieu public, au regard de tous, cl dans la foule des hommes. Ici la SAPIENCE discerne
les caractres, QI'donne les jugemenls, tablit des lois, administre la justice, exerce la vindicte, afin
qu'apparaissent et soient manifests les admirables et jusles jugements de DlEv; et afin que sc mani-
feste tous les .yeux la Providellce et la Sapience, nOIl humaine, mais Divine. qui gouverne le
Monde. En effet, quand le juste juge met du haul de son Trne son jugemenl et lorsqu'il pIOlIIlIlglIC
sa sentence dans sa vengeance infiniment jusle ct inopine, la terre tremble et se lait.
2i
LIU. Parce que je vous ai appels et.
,JOUS m'avez refusej 'luej'ai telldlt ma
main, et nul ne se tl'Ola:a pow' y prter
attention.
UV. VOliS a'/.,'ez fait mpris de tout
mon conseil et VOliS n'at'es pas voulu
de mon incrpation.
LV. Et moi aussi je rirai dans votre
conti'itirm; je me lIwijuerai quand sera
venu l'objet de votre crainte.
LVI. Lorsque, dis-je) l'ohjet de vo!1'e
cl'aiT/te SC1'a venu comme une dsola-
et que votre COTitrition sera venue
comme un tourbillon) lor.que viendra
sur vous la tribulation et l'infortune,
vers. U,
Ters.211.
vers. 26.
vers. 27.
lcrs, 28. LVII. Alors ils m'invoqueront, et je
ne les exaucerai lJoint; ils me cherche-
. l'ont ds le matin el ils ne me troltve-
1'ont })Oi11t :
DV GRADE
LIlI. Parce quc je VOliS ai appels et
vous m'avez refuse; quo j'ai
tendu ma main et nul ne se trouva
pour me ,oir.
uv. Vous avez mpris tout
Illon conseil et nglig toutes mes in-
crpations.
LV. {[{(.::T Elrnoiaussi,jerirai votre
mort et je me moquerai lorsqu'il vous
advenu ce CI ue vous craignez.
LVI. Lorsque le malheur imprvu
sera venu, ct (1 ue la mort aura fondu sur
vous comme une tempte j quand vien-
dra Sllr vous la tribulation et
l'infortune.
Et moi allssiJ Hien de plus horl'ilJle que de mriter le rire de DIRV (Ii DIlO /'ride1'i); rien de plus
misrable que l'holllme abandonn de DlEv comme les exemples du Pharaon, de Saill, de Franois
Spiera et de beaucoup d'autres en tmoignent. De mme que l'honncur, l'il et la conscience ne
SuppOltellt rien qui les ternissent, de mme Sa Divine majest est inviolable.
J'ai tendu 71Ml main] De manire h indiquer le silence et l'attention, ou bien pour appeler du doigt.
El aussi, dUDS ull" sens myslique la main de la Sapience reprsente loutes les cralures par lesquelles
nous sommes attirs vers le CraleUl'. De quelque cl que nous nous lournions, la SAPIENCE lend
sa main el brigue notre amiti, en nous montrant el olrrnnt les torrenls de sa Bonl ct de sa
Bienveillance.
La ll"ib/llation et l'ill/ortuu!!] Car les fidles soufl'l'ent aussi les tribulations et J'inforlune mais pour
une fin et un but tout diffrents; parce qu'ils ont D,BV pour ami qni les dlivre ainsi du mal; tandis
que les impies, les drisoires el les fous sont compltement destitus de cel auxiliaire el ne
connaissent pas le jour de sa visitation; c'esl pourquoi ils prissent misrablement; ils,ont en par-
tage le tartare el sont destins aux furies vengeresses.
VOliS aJ7CZ mpris mon cunseil] Tromps et aveugls par l'amour et les sductions de ce I110nde
immonde, en ludant ma Loi et ma Doctrine vous m'avez lude Moi-mme, c'esli! dire DlEv, ct vous
avez nglig la conduite de l'Esprit-Saint. 0 insenss et pel'vers de cur! De mme {lue le mauvais
conseil est pOUl' celui qui conseille les pires choses, de mme la drision pour le dJ"isoire.
LVII. Alors ils Ill'invoquerontli'l=J'" ct
je ne les c-xaucel'ai point; ils sc lve-
ront ds le matin f!1t::J'- et ne )1)0; Lrou-
veront point :
Et je tl8/e3 exalll:erai pas] Parce qu'ils viendronl aprs la Cte. Venir temps est toujours le meilleur.
Soyez avertis, je vous prie, par la similitude des dix vierges, cinq folles et cinq prudentes_
S.lIJaLUl'l xxv, Apprlez au temps de la grce, l'huile de l'Esprit-Saint pour les lampes de vos esprits, .
la Doctrine pour vos mes, afin que possde un aliment et que luise lampe de votre
J ..
L. Elle clame la tte des
tumultueuses, et aux portes de lit t'ille
ellemmeprononce ses discours et dit:
Ll . .Jusques quand, simples) aime-
rez-volts la simplicit,_ (,'t drisoires,
la drision, el , fOlls)
aUrez-vous en haine la scieJlce?
1'ers. ::!2.
vors, LH. CoTtvcrtissez-t;0us mon iCr-
palion; voici quc je retirerai mon esprit
en vom et quc je t,'ous fais connatre mes
paroles.
20
L. Elle clame la tte des assem- fH.
hles et profre ses parolcs eIJ:::r aux
portes de la ville, en disant:
LII, ma
correption; f!it::::r voici que je profl'e
mon ESPRiT sur vous et l!f):::J'" que je
vous montrerai mes paroles,
La S.\PIENCS] :t10t mol, en hbreu: LES S.\PIEXCg,;. Car on !iL: Hhocbmolh qui est parce
{Iu'elle est, en elTet, un Esprit mullillie (Sapiellt, V.I, 2.:!) ct 'I:,),:n:',\1),,;, c'est--dire multifo.rme.
Ephs., 111,10. Voy. troisime pal-Lie de cet Amphithtre, quesl. quatrime. PaTle ail dehors] Publi-
quement ct devant tous, dans le et le ancra-cosme (VCI'. XXXVII), afi .. que les mortels soient
pas excusables au jour du jugement. S. Paul, nom., l, 2D. Non seulelnent la SuclSainte
mais aussi toutes les Ctatures cl tous les tres de ce monde (l'herhe la plus infime enseigne la pr-
sence de DUlV, commc chante le Pole Chrtien avec juste raison), ct la conscience de l'HolnIn:! nous
padent admirablement du Cratcur et 1'ormateul' TI'-un de toutes chos:ls, hL S,\PIEXCB
elle-mme, el nous montrent Tho-SophifIuement, Physiquement, Ph)'sil:(}-
Chimiquement, HYl':ll'physico-l\l:lgiquement et l{ahbalisliquement su Bont
et sa Puissance infinie rpandue dans tout l'Univers, cOlllme d'un lev au-dessus de loutes
choses, tous temps el tous lieux et duquel nous pourrions entendre, voir, observer et comprendre,
ConvCItis$c::-oolls] Repentez-vous, fous qui avez perdu le sens et qui remplissez le monde, Je pl'ofre
mon ESJ1l'it $Ill' tlQllS] Je repandrai avec effusion, ou plutt j'insuffierai en vous mon Espril {lui est
la veine de l'Inlellect, la source de la le fleuve de Science, le trsor inpuisable des richesses,
tant Corporelles que Spirituelles, sUI'passant toutes de beaucoup les richesses des Perses. Voy. vers. CYl
etcculII. Je VOltS montrerai] Comment'! Bibliquement, Macro ct Micl'o-Cosmiquement; ct je vous ferai
savoi!' par toutes cholSes (qui se prsenteront vous) mon Ame, ma volont et ma senlence par la
Christiano-Kabbale, la Divino-I11agie, et la Physico-Chimic dont l'tude Tri-une forme la Vl"a"ie
THOSOPHIE catholique, vers. CXJ.lI.
Esaias, LX", LI. il quand, en:;:r- en-
Tors. 12. Et Iants, am1CI'eZ-\'Ous 1enfance,
lerm. et f'.It:::r fous, dsirerez-vous cc qui
vous esL lIuisible, et imprudents,
harez-vous la science?
Et cela parce ql&e] Donc, que celui-l enLende; qui ft des oreiIJes pour entend re cc que l'Esprit de
vrit dit aux fils des hommes.
L'avt'l'sion, de8 en(ullt.s] Cette rvolte ou reheJ1ion les conduira il ]a morl
t
car Je mauvais conseil est
pO,ur le de mauvais conseils. La prosprit de$ fous] Le cur des impies sera teUement aveu-
la. des mondaines" en prsence du monde, qu'ils pourront bien moins rece
vou la correcbon salulaire. Par la croix eL la tribulatioll la voix de Dun rappelle il la pnitence.
Pro,.. XVf. S9.
Eccl4t. Il, i8,
Eeels. \'11,
LXIII.
Ce ve,'sel manque dan.$/e texte grec.
LXV. Prtez f1oreille, VOltS les mo:"
draleurs du peu.ple" el qui vous g/u-
,'ifie!J de la mnltitude des natiorls.
LXII. Jl/ais celui qui ni'ohit
tera dans 1(1, confiance ct reposera loin
de la cl'ainte du mal.
'&15. :la
vers. 2, LXIV. Ecoule:; donc, Rois, et I.e 8.1pient at-
prte::; et soye::. informs"
juges de la terre enti,e. III Sapienee.
sap. VI,
1'ur$. i.
vers. a.1.
LXV. Prtezroreille, 'vous qui
contenez les multitudes et qui
vous plaisez dans le grand nombre des
nations.
LXIV. Ecoutez donc (aussi)
Rois ct comprenez; soyez informs,
juges de la Terre cntH)l'e.
ed 1ft. SU'ISNes] Car elle est la soul'ce de lOUS les Diens, selon que le &1.pient nous l'a
sapicillemellt enseign pluliieurs fois dans ce prologue. Voy. vers. XLV et CCCXXVII. Et certainement
la s'\l'IEXCK Divine surpasse toute force; enr souvent une grande puissance est subjugue par son
uni(IUe, srieuse ct pieuse prire. Ainsi Moses, par ses mains leves au ciel dompte la puissance
d'Amalek. Exod. xl\',f 1. Josaphat, par un seul hymne matrisa la force des fils d'A,nmon el de Moab
cl dissipa Jeur arme, JI, Pal'aJip. xx, 22. COInbien de fO,is J)ayjd ntapaisa-t-iI pas par ses hymnes la
froeit de SaiH et d'autres enneluis'l Ceux qui connaissenl la naturo occulte des choses pourraient
produire Ull gl'aml nOlllbl'e de doeumenls semblables que le vulgaire regarde comme miracles. Et les
hros ont tir un gl'und secours des forces de ln Nature, comme l'a.tteste l'histoire. Combien de fois
en eITel, pur unc insigne une victoire n'a-t-elle pas t ou quelque !,utre avan
lugo, ou bien un peuple n'a-t-il pas t d)iYl' '! L'Egypte ne fut-eUe. pas sauve par la Sapience de
Joseph't l.a Pel'se par celle de Baniel? I..e I)Buple Isralite par celle de Moises'! En ces occasions,
certes, la Sapience rut meiHem'e que les forces.
DV GRADE prJi.uillit
ECflltte:: dolIC, Rois] Vous tous qui placez votre connanee dans les armes et les guerriers; pourquoi
nef'ormez-vous pas vos armes, de soldats de Sapience, s'appliqutlnL la Divine Kabbale et la. Magic
Cleste, qui protgeraient vos Lals el combattraient avec les armes de la Sapience ct de ln Prudence'
Pourquoi ne recherchez-vous 'pas les Joseph et les Daniel qui ont un appui trs ferme et des annes
dans la vertu et la Sapience Divine et Naturelle Par le mot Rois, le Sllpicnt entend encore ici tous
les :i\1agistrals, les Recteurs et les gouverneul's Ecelsiastiques. politiques et ScholasUques, de la
lont* du gouvel'nement et de radminislrntioll desquels dpend l'Univel's enlier.
Qui contellez) Tant dans Ittat Ecclsiastique et Scholastique. que Politique. Vous qui vous plaisez li
. 6
C'est pourquoi, droitement
et sagementt rhomme
sapent conclut
et admoneste
ainsi:
LXIII. m::::r- Meilleul'c estla SAPIEiXCE
que IC!$ forces, et l'homme prudent, que
l'houuue fort
Ctlt.i qui tn't"outera] Voy. vers. cr:CXX.IVI et VII, avec quelquesuns des prcdents et des suivants.
La pit ne peul onner il. personne la crainte des maux ct des peines. mais au contraire ltesprance
et la rcompense de la vie; car cHe esl Parbre de vie dont Jes fruits sont la paix et Jo. joie de
l'Esprit. 11jouiJ'Cf, de l'aboRdanc,] Le. Seigneur comblera les pauvres de biens el remplira de richesses
ceux qui en sont dnus. Gloil'e el richesses dans la maison de ceux qui craignent le Seigneur.
LXII. m::::r- celui qui )['couteru
reposera sans terreur: cL il joui-
ra de rabonclancc, soustraiL la crainte
de tous les maux.
.
:;, .' ..'.-1-
.i
t
:l

1
LIX. Et (plUs n'unt point acquiesc
mon conseil el on! m.pr'; toule mon
illC1'f;patioJl,
LVIII. Et cela parce qu'ils ont ha la
Sce1tCe el qu'ils n'ont plUfctit c/w;x de
/a cn.1/NTE DE
LX. Ainsi ils mangf1l'fJJlt du fl'uit de
leu,. p.'oie, el ils sl'ronl ;'assllsJs de letu's
cO'1lse1..'i.
LXI. Parce que le ,'epos des simples
les fera mou,.",. et la pro.p1it des fous
les perl!J'o"
t'tlos.30.
'ors. :U.
l'ers. 29.
'ers. 32.
lXTERPRTAT10NS 22
LX. Ainsi ils mangeront le
fruit de leur voie et ils seront rassa-
sis de leurs conseils.
J...XI. I!ll=:.r' L'avertsion des enfants
les fera 1l10url' et la prosprit
fous les perdra.
Ame, divinement allume par celte lumire du Pre des lumil'es, qui luil au milieu des tnbres du
et fuit les puissances des Lnbres, ct par laquelle vient tout Bien el tout Don parftlil. D's le
donc, lorsque vous la voix de la SAelSNuB vraie,. ayez soin de ne poinL fermer vos
Ne AlB trout'tront. POUlt] Paree qu'ils n'auront poinl suivi la seule et unique voie Royale qui
la. SAPIENI.:K (quI est la CRAINT": DU SSIGNBva) ils ne la rencontreront ni ne la trouveront
lis les sophismes, et dans les folics fanatiques el insenses de la Sapience
: par les "Oles s'cartant de la Vl'il, ils devienl de la ligne droile pour
la senestre, et rIen ne se prsentera . eux bien qu'ils se soient levs de grand malin. Nous ensei"nons
donc quJil est impossible de chercher, de trouver et de connatre Dun", sans OISV ou de parler d: DJf:v
su,ns DUIV. ce commandement: He par'lez pas dA sans l1l'1niJ'es. Car sans sa volont sans sa
lumirc, il n'est dans l'hommc, rien d'innocent. comme chanle )*Hglise. '
Ainsi ils tnGlIgeJ'o"l l. jouiront donc des fruits de leUl's tudes et de leurs labeurs, qui sont diam-
tralemenl les fruits de ln Tho-sophie. El quels sont les fruits de ces labeurs'
Ils sont vraunenl bICD ChOISIS) par exemple: la vunit, la ruse, les sophismes, l'avarice (racine
les rorgueil (que brise) la confiance mellsongre, la folie,,Je dsespoir, l'igno-
mmle, lrlslesse, le de la mauvaise conseience (dont le vcr ronaeur ne se lasse pas)
la et la ternelle qui est l'enfer. Qu'Hs donc de leurs pervers jllS(IU'h
el mme la nause. Puisqu'ils ne voudront pas obir la SAPI&Nt:K \Taie, ils seront
(pal' le Juste Jugement de. aux rlJrouvtos, ufin qu'Us obissenL ('esprit
des de. d'erl'eut et de sduction, et sc perdent dans l'ignominie. Et ce n'est pas
sans ralson, pUlsqu eux.-mmes l'ont voulu; ils ont abandonn I)IEV j pour cette raison DIBV en
retour- Jcs abandonnera sa) usliee, que pal' leur conseil pervers, ils se divisent
et se perdent. Leur perdition VIendra d eux-mmes. Ils l'out voulue; ils l'auront.
LVIII. Et. cela paree qutils
lels dhient de auront eu en averSIOIl la DlSCIPLL' et
qu'ils n'auront pas gard lu du
seienee"
blos. LIX I-'t "1' .
. qu l s n auront pomt ac-
quiesc it Illon COXSF.If. cl :sc seront
loigns de, toute mn correption.
tNTERPRtATtoNS
4lre .'appels interprtes el possesseurs de la SAPIIl:KCB vraie et de ses Bieus et Dons dans les
vCrSits; Jes Acadmies, eLc: 1 vous, dis.je, qui contenez, c'est--dire qui rgissez et gouvernez les
multitudes de la jel\nesset vous (je le dis ct vous le dites aussi en attestant les raisons de votre charge)
tes aussi Rois, c'est--dire Recleurs des peuples; apprenez-donc et enseigncz )a SAPI:NCB, dit le Sa-
pient; non pas dans les e:xtravaganecs fanatiques de certains Payens insenss (parmi lesquels ce
tnbreux Arislote es.t Je pdnce et le lI!allre) mais plutt dans les sources des liVI'eS de la Sacro-
Sainte criture et de la Nature, el par DrRv lui-mme, parlant Tbosophiquementen vohc ipsit Divi
.nement purge el illumine. L'amateur de la. SAPIEXCR vraie prouvera et jugera donc TOvrES CUOSKS pm'
.ta loi et le tmoignage desdits livres; le .FlilV Physique, qui aUeste Du:v, rendra Physico-ebimique-
ment tmoignage de la Vrit; l'Exprience qui l'tule le syllogisme confirmel'a la Vrit par le seeau
de la PraU(Iue, Que l'autorit de l'homme menteur De rgne donc point dans les coles, mnis la seule
VRIT de la volont Divine. selon la Sacra-Sainte criture, ln NaLurc et vos consciences droites. Les m,ul
'itlldes] On ne doit pas se glol*ilier de la multitude du pcuple, mais de l'administration prudenLc qui
Cl lieu li l'aide d'hommes sapients qui peuvent flchir les mes des hommes, vous les concilier et
les contenir dans leurs devoirs; qui peuvent apercevoir les choses prvoirles malheurs, dfaire
les ennemis, par la pit, la vel'lu, l'oraison, lu. prudence.
n'avez pas jug d}oitem.ent el .1t'avez
CQJ1serz: la loi;, ni n'at:e:: su.J'i le conseil
de Diln",
LXIX. Car les hommes infime.t;,
dignes de -mi.."iAricorde; on informera
svl
l
ement C011l1;e lespuissllnts.
LXVIII_ Il viendra vous d'une fa:'
Oll h.01}ihle, e.t 'sOlu/ain, parce flue le
jugement sera 'l'CTHlll 11'.) svrement
cQulre les grand:;.
'8rs. 7.
l'ers. 6.
n'avez pas jug droiLcmcnl el n'avez
gard f!lt::::r T.. A LOI DE L,\ Il'sncE, ni
n'avez march sui vunt m::::r la volont
de DrEv.
LXIX. f!lt::::r Cal" on concdo la :Mi-
sricorde an peti t mais les
puiSsimts ls
tOUJ'nJClltS.
LXVIII. Il app=tl'nttl'a ,"ons
horrihlenlent, et dans pau de tempSt
'IllP-. le jugement sera trs
(1111' pour Ct"llX qui goli \'crllcnt.
11 apparat,.a] Cal' le SSlCNEvn viendra assurment et ne tardera pas. Habacuc, H, 3. Le jllge1rt"d
seI'n trs dwJ ne mme que les ministres craignent la face du Roi, ainsi VOus devez Cl'aindre le !loi
suprme dont vous tes les ministres. Car toute violence et injure faite au peuple, qui outrage la Jus-
ticc: conll'e eUe-mme lHJC violence; et la Justice relourne son glaive contre celui qui l'admi-
nistre injustement.
fi\' pru,UEIt
On conclk la tnis;,-icortle ait petit] Car qui il a 't plus donn, on demandera aussi davAntllge,
De nimc qU'1I1l arbre lev, lorsqu'il est abaltl1 ou qu'il est frapp plU' la foudre,
:mel un bruil immense, de mme ceux qui auront abus de la gralide puissance auront urie fin bor-'
rible et tragique. Ii est donc essentiel d'av9ir l'Esprit de Sapience, qui gouverne les conseils, prle
.l'auxiliaire et dirige les vnemcnts.
Jlfn8tJ'es de son RtlQlllllllC] Dloi. il esl videnL que les Royaumes appartiennent il Du:v et sont seule-
. ment eoncds pour un temps aux princes. Puis donc, Rois el Princes, que vous n'tes tous que
les minislt-es de DIEV et de scs lloyaumes, gardezvous d'administrer le Royaume par votre volont,
mais par celle de DlEV votl'e SEIGSEVR. La Iustice de DIBV est la volonl de DUiv qu'il vous fnut cher.
cher pal' l'Esprit de SAPIENlJ&; s'il en est autrement, vous n'apprendrez pas encore juger droitement
You' f.'aveZ' pas jug droitement] Vous n'avez pas enseign droitcment, vous qui tes esclaves des men-
songes des Grecs; vous avez t et vous tes les sducteurs et les dpravateurs de la tendre jeunesse.
opestilentielle auda.ce! CJest pourquoi" averlis par nolre Sapicnt, et par tant de fidles et aims inter-
prtes de la SAPIENOE oyant dlaiss la lumire des mensonges des Payens non clairs, cL relgus
en exil au del dp.s monls Caspiens, converlissez-volls enfin il la vrit, et, presss la souIce super-
cleste dc la SOPDIA. atllolique et en OranL el LabO('tml l'ho-sophiqucment avec ardenr,
Chrisliano-KllbbnlisUqucmcnt, Di\'ino-magiquement, Physico-ehiIniquement selon les Lois el la Doc-
(rine lie cet Amphithtre, ct dans les l\"res. dis-je, de la. Sacro-Sainte Ecriture et de la Nature, et,
en vous mmes l'egnl's par la m1110tle de la pnitence et mU,stra par un rayon de la Thosophie,
puisez alors cette Il.queur cleste, ct buvez-en pour la de .vos mes,. P,ntrez-eq les pro-
fondeurs, non SophisliquemenL, mais ThosoIlhiquemcnt; vous trouverez alors la mine de la SAPIE."{CE;
et par eUc, les eaux vives et jaillissantes qui contiennenlla vrit Physique, Physico-Mdicale, Phy-
sieo-Chimique, Physico-l\1ngique, Ethique, Politique, KabblllisUquet 'rhoso-
phique, VN1VER::'ELLB. Physhluemtmt et Ethiquement que les (lhrliens et les Grecs {sans parler des
uvres el des des nutres) cou,'rent de confusion les antagonistes de la Vrit, La loi de la iUl-
lice] Divine, tl'-une, Divinement place dans la Sl1cl'o-Sainte Ecriture, dans la Nalure el dans vos Cons-
dences. Lu J:olollt lle J)l&( nibliquernent, l\facro et l\licroooCosmiquement rvle et transmise dans
les choses susdiLes.
LXVI. Parce que celte domination
vous est r/onlle J'al' le SEIGNBUR el ce
pmll10ir Pal'/'Alli.,;sime
J
qui s'enquerra
de l'OS lll:l'C.() et persel'ntera l'OS ':(Jusei/s,
LXVII. Parce 'Ille, 100
1
sque vous
de son Royatt'lne, t'QW;
'fers. 4.
LXVII. Parce quet lorsque V01.1S tiez
iuinisfres des Royaumes2 f!lt::::r YOUS
Celte grandell." pa,' L'ALTISSUIB], Car il ne sumt pas d'avoir des Etals, des ffiulliludes de peuples et la
puissance sur ceux ci; mais il est aussi de demander au SElo:\l\"n la Sapience el la Pru-
dence pour gouverner le peuple; en ln demandant, de la chel'cher; en In cherchant de s'cn rendre
manl'e; aprs s'en (Ure rendu mattre, de la suivre. (;01, du Souverain Gouverneur de toutes choses
mane le pouvoir 'Sur les peuples et l'usngtl quitable de la Sapience. Ne dirigez donc. pas le peuple
par vos seuls conseils humains, mais par les divins, ce qU doit ltc chcl'ch et trouv par
la Sapience Tho-Sophique. Qu.i literroJc,'u, ctc. JVoyez donc, ce que vous aurez iL rpondre
pour votre tyrannie, envers trangers, qu'envers vos sujcls; ct vous Thosophistes.l' pour
Je fanali(Iue, l'impie, le blasphmateur, l'inconvertible, dont vous dformez insolemmenll'esprit par
votre monomanie de dispute!'; ct vous, juges IJeIversl pour les injustices que vous exel'cez; impu.
demment: el vous el Acadmiciens d'une cCI'Laine sorte (car on ell rencontre d'or-
thodoxes) .pOUI' ou maUres aveugles el boiteux donlles autorit$ pC$liJenticlies (lo.ndis que,
malicieusement vous faitcs moins de cas des livres de hl Sacro-Sante Ecl'iLure ct de la Nature'; de DIEV
6n n'coutant pas l'Esprit de. sa SAPrENCE; du FEV, trs arlificieux el lrs sagace interpl'le
de la ; de l'EXPRIENCE, enfin, qui I-end un tmoignage clu.lanl ;1 hl Vrit) imprgnent el
rgissent perversemenl vos sens, volre raison et vob'e espl'it, dans les secrels de ln Nature; et des
quels vous tes imbus ct $duits dans les points les plus ncessaires de Jo. Ooctl'ne salutaire; el vous
(dont la conscience, chez quelques-uns rclame ellemme) qui imbuez sinislrement, qui sduisez trs
pernicieusement ct failes dlirer la plus tendre fleur de la jeunesse. Malheur. malbeur au jour du
jugement h vous qui perptrez fle telles et si nombreuses choses, Je n'imagine point ceci; avant moi
beaucoup de sainls Pres ont vitupl' du rond de l'me contl'e cc mal diabolique; et avec moi vilu--
.prent les plus Doctes bommes des lemps ainsi que de notre poque, parmi lesquels Reuchlin,
Erasmt, Il. Agrippa, Philippe TA!op/ltrade Paracelse, Vigeliwr, el d'aulres, vraimenl clbres par
l'Lude de I:l prsque Innombrables, el mme tous ceux qui de (out leur cur veulent voir
la vrit saine et sauve. [{entrez-donc en vous-mmes, vous tous qui tes ainsi et si souvent lldmo-
'ncsts et converlissezvous nu mieux; votre perverse mthode d'enseigner et d'appl'endre,
'el accordez enfin lapall11e la v.rit, lIais j'ai bicn peur que les chiens enrags ne puissent suppor
ter la-chaIne. 0 Lemps! 0 murs!
ho:. 'J. l.XVI, Pal'CO 'que cette puissauce
vous est donne par le SEIGNJ:.'"VR
cL cette grandeur par r.o\LTIS-
SillE, qui vos uvres
et scrutcrtt vos cogitations.
27
LXXIV, A VOltS do"ncJ tendent 'ces
discours, fil::J" dt!/rmu, afin que
VQIIS appreniez la S.tPIENCE et que. vous
ne pas.
l,
LXXY. Cal' ceux qui aW'ont CQ/1-
,erv saintelllent les droits et les de-
de Saintet seront regat'ds
comme saints, et ceux qui seront ins-
truits aUI'Ollt de quoi rpolU/l'e.
Sap. VI,
,el'S.10.
II.
DV GRADE PREMIER
LLXIV. C'est donc vous, Rois,
(s'crie ici encorll .ll 11011 hors de propos
noh'e Sage), que s'adressenl ccs miens
discours afin que vous appre-
niez la et que vous ne la per-
diez pas.
cftapper t<l main] La main de Hu'lV est sur toJ,ltes [cs cralures. Elle est double: Auxiliatrie
et Vengeresse. Nous apercevons la main auxiliatrice de DIEV quand [e Soleil luit pour nous, quand
l'Air soume pour 1I0US, quand la revel'dit pour nous, quand l'eau l'arrose pour nous. Nous
apercevons la main vengeresse de OIEV quand le Soleil refuse son influx, quand la violence des vents
se fail sentir, quand la terre resle strile, qunnd les eaux l'inondent; toutes les crntures ex.ercent
la vengeance cuntre nous, quand Duw excite Lout le l\Iacro-cosme contre nous, afin que le Ciel
lance la foudre, la peste, la famine. Et parce que tient en sa main le Ciel et la Terre, il est donc
impossible de fuir Sil main. Si tu considres le Microcosme, vois combien il est facile ll. Dntv de lui
ravir l'espril et d'y mettre lI. la place insanit ct fureur; de lui ravir la Sapience et de le changer en
brute, comme ('atteste l'exemple de Ncbucadnezar. Donc la main Auxiliatrice de DIEV doit tre
Rel:onnue BN TOV1'SS CHOSES; et la main Vengeresse de DIEV doit tre Crainte en '1'OVTES CHOSES.
oTyratls 1Il appellel'yrans, les !tois elles Princes, en bonne part. SeiglleuI' ou Roi; comme
dit Trogus-Pompius: On les appelle Rois cn considemliol& de la gTlmdeuI' de leur majest, et ils SOlit placs
parmi les bOlls par leur modQration prottt'/ie; lm les appelle Tyralls en considratiOll de leur force. "U?Z'I'/UI,
je rgne. Comme dans ce pa!'sage d'Euripides : Les Rois deviennent .mpients par la frtiquentation des
sapiellt.f. Ainsi, ce nom, chez les anciens n'tait pas plus une formule de blme ou d'envic que celui
de Hoi. ])alls la suite, il esl vrai, la malice croissant, lorsque les Rois superbes commencrent
11 rgner, le nom de Tyran fut seulement ilonn ceux qui non par le droit et ies lois
quitables, JJluis par la violence et les inclinations de leur me, de sorte que leur cruaut fit que ce
nom fut lll'is cn mauvaisc part. Vcrs. LXIV. Le texte grec les appelle c'esl--dire Rois. Il faul
entendre non sculement les Mu.gislmLs Politiques mais aussi (comme i1.o. dj t dit)
les Ecclsiastiques ct les Scholnrques. Afin que vom appreniez la SctpiellCeJ Apprenez, ainsi qu'il
convielllll de nuis Philosophes, la SAPIB:olCr;: VRAIE, car (cela est certain) la plus grande partie de vous
autres lourne dans les voies de labyrinthe de leurs Sciences et de leurs ArLs (qui sont de petits ruis-
seaux des Dons ct des Biells de la plutt que les Sciences et les Arts eux-mmes) et se lient
dans les vesLibules, el cOlDme dans l'corce nu lieu d'tre dans la noix de la SAPIENCE, ou la SAPIENCE
KLT.l'J-11I\ME; appl'enez-Ia donc, de peur que vous ne rendiez hommage aux servantes de la Sophia
et ses ViCl'ges cubiclliaires que d'une faon rudimentaire au lieu de baiser Thosophiquement leurs
douces lvrcs pal'le baiser de la thorie ct de la pratique; el mme de peul' que vous les fouliez aux
pieds, que vous les frappiez diaboliquement de la Coudre d'un anathme (par un abus qui les offense-
rail) ou que vous eondamnic7. anlichrtiennement leurs fidles serviteurs chl'tiens. Voy. vers. CX!U.
Ce dont la pluparl de nos anctres se sont plaints, ce dont nous nous plllignons, ct ce .Iont beaucoup
se plaindront aprs nous, c'est de voir renvers, le Sapicnt mode rie pllilosopher des KABBALISTF,S ct des
lU.\GES, c'esl-il-dire des SAPIKNTS; el de voir rgner les sophismes, et de voir les de ce monde.
immonde, tous insenss, tomber de plus en plus bas dans tous les crimes, et en\ralner avec eux !I. la
mort ( UIEV!) ceux qui les suivent. Voy. vers. CXII et qucll1ues-uns des suivanls. Et aussi, XIVIll
et CI.XXXVII.
LA IV"TICEo:J Divine; divinement transmise el Cl'ite tians la Sacl'o-Sainte Ecriture, la Nature et nos
LXXV. Cal' ceux qui auront gar-
d (ljJ:.::Ja la 1 seront jugS juste-
ment; et ceux qui auront uppris
les devoirs trouvcront de quoi rpon-
ch'p..
LXX. Le SElGNEvn n'pal'gnera per-
smme
J
ni ne craindra la magllitude,
pal'ce qu'il iL cr l'infime comme l'lev
clans /'lPsi:J7"
J
et accorde pareillement
sa providence tous.
LXXI. Aux pusal1ts adviendra
"elle111cnt tlllP. inl)uitioJl vehmmte,
LXXII. Point 'n'est de Sapmcp.
J
11i
rl'Intp.ltigf!nce, 11i de c01/seil contl'e
!I::IIV l'MI.
(Cat)
LXXIII. Que quelqu'un chappe ta
main) ceC" nf' peut t7'e; attendu que le
monde (mundus) est la t'en-
geance des justes.
,ers 8.
vers. !J.
'ers. 17.
l'rov. XXI,
vors. 30.
Sap. XVI,
vera. i5.
LXXI. Mais aux plus forts il
adviendra une cl'uciation plus grande.
LXXII. (Car) il n'est point deSapiencc,
il n'est point' dc prl1denco, il n'est
point lIe conscil m:::::r contre le SEI-
G!YR.
Pel'sonne] Nul ne platt il. DI&v, aussi grand et illustre qu'il soit, qui ne respecte pas la SAPIENCE et
dans lequel la Crainte de IBUOVAII n'a pas son sige. Celui qui repoussera l'Esprit de IKHOVAII., celui-l,
comme Sal, s'croulera dans la mort. Celui en qui il n'est rien de Divin, la Consulll'ce de
DlBV s'en loignerli. Le petit et le graml, etc.] Le Pauv,'e et le Riche, comme dit le Sapient dans
Ies Proverbes. &8 soills s'tendent galelnent] Il faut comprendre ici que, par la vraie Sapience,
prend soin de tous les hommes, rpand les rayons de sa bienvcillance sur tous; communique sa
Bont lous, sans raire lOI'L pel'sonne. Donc nul ne doit tre mpris, nul opprim, nul ahomin.
DrEv n'a pas une plus grande sollicitude pour l'lev que pour l'infime: ni n'a la plus pelite prf-
rence pour le 1I0bie (puisqu'il lui diminuera encore le temps de rendre ses comptes; ce qui veut dire:
rends rnison de Ion gouvel'nement) plutt que pour le plbien. Il ne fera "grllce a aucun; il deman-
dera un compte aussi rigoureu.."'t, hl'un comme il l'autre. Voy. vers. XXXVIII et XLI.
COlltre le Paree que toute vraie Sapience est du ct de DIEV; la vraie Sapience ne
peut combaLLrcconlre DIEV; car la Sapience qui est contre DIEV n'est 1):18 la Sapience de DlEv, mais
celle du monde; elle n'a pas DIEV pour auteur, mais le diable. C'est donc une folie, que les lp.nlll'es
combattent contre la Lumire, semb[able Il celle de la mouche combattant conlre l'lphant. La
SAPIKl\CE de DIEV est la Lumil'e que nu11e Philosophie humaine ne peut obscurcir; elle esl plus
Lumineuse que toule habilet humaine ou serpentine; c'esl pourquoi elle pntrera, l'lmversera et
obtiendra la palme contre touLe sophistication. Quand luira l'heure eL le jour de la vraie Sapience,
toutes les lurv.ls de la philosophie mondaine s'vanouiront. De mme que lorsque s'est lev le soleil
de justice, lesu-Christ, toutes les ombres et les larves des religions profanes se sont vanouies;
el e'esl en vain que les tnbres des fausses religions s'efforcent encore d'leindre ce splendide Soleil;
(car ce que DIBV a dcrt ne peut tre chang par les hommes.) El comme les Juifs s'efforcrent ell
vain de reconsLruire et d'instaurer le te'mple lIir08olymitain, ainsi viendra bientt le Lemps Otl
mergera la NovvELI.B THOSOPHIQVB, que nos minuscules Sllpients s'efforceront ell vain
d'leindre.
Atl.1: plus fm'ts] OIBV renverse les plus puissants, lorsqu'ils ahusenl de leur force contre DIEV et les
hommes. El comme les forts doivent, par leUl' grande force tre abaisss, les peUts seront levs.
Qu'on ne croie pas l'adage: La censure est indulgente pour les corheaux eL impilo.Flble pour les
colombes. Il est ncessaire d'administrer justement lOIlLes choses.
Deul. X, n. . LXX. DIEV ne soustraira m::::r per-
sonne el 'ne craindra la magnitude
d'aucun, f!It:::r" parce qu'il a fait
Ilom. Il, li. le petit comme le grand dans 1'1P-
ViJ SEIT, r.a::::.r ct que scs soins s'len-
dent galement tous.
Cu la entA.- (Car)
LXXIII. chapper ta main, 0; SEI-
geance.conlre.l8ll est impossiblej parce qlie tout le
MO:"DE (OlUlS) .esl la vengeance des
Iinohbap. XII. justes.
Et t'DitS aurez la DISCIPLINE] Et par consquenL Lous les fruits et usages de la Discipline, souvent
numrs dans notre Prologue par le Sapient.
AfilL !Jill! VOU$ j'gllie:: pel11tuellemelltj Alin que l'OU;; soyez hriliers de la S.\PIEXCE lel'udlc, car la
fleur de la seule Pit et de la Vertn (c'est-lI-dire la S.\PIEKCE) est perpl\lllclle,
29
LXXXI. Aime.:: la !t:<;TICE vous qui
jugez la Terre.
LXXX, POUl' cela donc ins-
truits pal' mes paroles, et qu'elles vous
soient utilcs.
S3p. l,
VOI'.l.
DV GRADE PREMIER
LXXXI. Aimez (/jJ" lu h::m-
CE vous qui jugez la Terre,
LXXX. Recevez donc la DlscI-
(JJ:::r par mes discours, et eUe
vous sera profitable,
f\pprenez donc, mortels
LA SAPIENCE
lei duil lre illsl"(ie III p!JlI,.e dl!
de fous; autrement le monde ne serail pas immonde. Car la mullitude des Snpicnts est la sant de
l'Univers. D'o vient alol'5 qu'il y Il tant d'insenss'! Parce qu'ils n'obissent pas aux avertissemenls
des Sapients. vers, XUIl. Pourquoi n'obissent-ils pas? Acause de leur propre malice, que leur reproche
Irlllie, Il, t9. 113 l'ont voulue; qu'ils l'aient. Un Roi sllpienl, elc.] au peuple dont le Roi
(PoliLique, Ecclsiastique ou Scholastique) est un enfant; (c'est--dire insens, vers. ccv) ct dont les
Princes Hlallg !1I1 d;; le malin, Dienheureuse la l'ene donL le Roi est Noble (par/la vel'lu) et dont les
Pl'inces se nourrissent nll temps convenable, et pour se soutenir et non par luxure, Car le ferme tat
du peurle consiste dans la Sapience et la Prudence du noi; ct l'lat dbile dans la luxure de ses
dbauchs qui sonL perdus par la gloulonnerie. L'l\me trs prudente est une me .sobre, Notez ceci,
v.)us qui tes des amphores de Dacchus, ct corl'gez ce sinislre mode de vine et de boire; sillon, pal'
votre ivresse excessive, vous vous dirigerez vers la. folie, la maladie, l'indigence et finalement serez
rti IIvec le diable dans l'enfer. Vers. ccuv,
/-rI Justice] Cc qui est juste el quitable, dalls la S'lcroSainte le Livre de la Nature et vos
consciences droites, rails qui JEcclsillsliqucmcnl, Politiquement et Scholastiquemcnt.
Pur IlltS discours 1 Par roll Loi ct ma DocLIjne que je vous transmets et qui sonl dextrement expo7
ses, de l source dans cel Amphithlre, Toi qui dsires les fruits de la. S!l'IEKCl!:,
l)lllnle dans lon cur son arbre, qui est le Verbe el Iii Parole de DIEV, el alors il t'en donnera les
fruils,
Lx..XVlII.
Ce 1:r.l'set malique tians le texte grec.
LXX1X. Car la multitude dr's sap'1tI$
est le ,alut du ilfont!l!) ct un Roi pru-
dent la stabilit dit peuple.
LXXVII, Si donc 'VOllS t'Ous dlecte::.
tlll1l.5 les tralles et h's (J Ruis des
hOl/.orez la SAl'lF..\'CE) afin 'lue
1.'US }t!gnie;; perptut'llemenl,
U. LXXVI. Bec/lere/te:. JOIIC clis-
cuUl'S et rls'cz-les, et t'OUi> obtiendrez
l'Erudition.
vers. 20.
Ibid.
vors, fi:!.
1ers 23.
I:iTERPRRT,\.TJO,X-J
LXXVI, Dsir.ezdonc ardemmcntmes
discours; aimez-les f!.iJ:::7" cl vous au-
rez la DISCIPLINE,
Consciences',Ceux quigarderonl ceLLe iustice serollt jugs justement, parce que la SAI'IENCS elle-mme
tmOIgnage d:va,Dt son pre ceux qui ont t et qui sonlles fils de la Doclrine et de la Dis-
les ?Imcs de la S.\(>I&:\'C8. Scront regard8 Saints] Non p3S ceux qui ont suivi
1 el de la sainlet, p.6p9WO'!" -;7,.; Dit Ilill rillrll 9,:6rll brr
QS,'llsrhgkrlt, C la apparence de la pit; mais ceux qui auront L vraiment les
de la. Justice, de la et de la saintet, par lesquels la foi vive ct l'Esprit Saint auront
clter,ce les vrale.s uvres de et de pit; ils sel'onl juges comme Saints, c'est-il-dire auront
le de la p.iet ct, de la foi salvifiqup.s qui rpondront pour eux. CellX qlti altl'ont
appru le, derolrsJ qUI sont vraiS, droIts ct justes, daus TOVTES CHUSES POSSIBLES. O cel <t Dans le livre
de de la Sacro-Sainte-Ecriture, de la Nature, et de notl'e Ame
pUI.cee ct Dlvmement Car lEuOV.... H esl vraiment l'me de l',\me, Et de quelle rnanire'i
Physico-Chimiquemcnl, elc., comme
1epsell;)ne cet Amptuthell.tre; en Orant et en Laborant, vers, CL:U:XVII.
28
Lu Bunl'; de l'orbe l'el'l'estre] Beaucoup demuI\dent pourquoi le monde entiel est plac da1l3 la mali-
gnil'j1Je rponds: la doctrine de ce passage nous enaYCI'ti! : Parce que loutes ehoscl; pleines
, La lumire de la SAl'IKNCE] Vous tous qui (soit Politiquement, Ecclsiaslilluement ou Scholastique-
ment) .peuples, aimez la de la Ihcl'/lellc; la Lumire Divinc, <lis-je.
de la Vrlte DlVHle DlvlDemenl ne, ct luisant dans la Sacro-Sainte Ecl'iLurc, dans le Livre de' hl
N.ature et dans l'Ame ou l'Esprit pUl'ifis de J'homme Thosophiquement purg. I.e monde est un
oiseau nuit en comparaison de celte Lumire. 0 Lumirc ternelle d'cnll'c les Lumires Eternelles
iIInmine .Gc t'cn mon me d'un rayon de ta Lumire Dil'inc; luis, je t'en conjure, duns
temple de mon savoir, afin que je te connnisse en moi ct moi en loi, dans la SAI'IENCE
vraie. Amen, Vers. CLXX. Car je verrai dans la Lumil'c, la Lumire .tri-une de la
Ecri,ture, de la NaluI'c et de mon Ame, laquelle lumirc esl ol!sclII'cic (0 honte) pal' les
tnehl'es de mon Ignorance et de mes superfluits. Voy. vel'S, r.XXVI. .
. 'LXXJX, Car la multitue des sa-
picnts (ff:::Ja est la sant de tout l'orLe
"l'errfistre, et un Roi sapient, la
stRbilit ,de son peuple:
LXX.VIlI. Aimez (0 aimez) f!.(t:::J' lu
DE LA SAPIENCE, vous tous qui
commandez aux peuples,
..Si donc vous vous dlectez
Il. Rob.. XIV. il ans les troncs ct les sceptres, Rois
III, Rtl5. 11I,9. du peuple, aill1ezla SAPIENCE, afin
que vous rgniez perptuellement.
Ne p"'diS pa, cOlu'ageJ Car loute affiiction esl la voix de DIll;V pOUl' la pnilcnce. Voy. ici le
Psaum. 71 (vulgo c'Xvm) Cle:;t lm bien pour ,,,oi 'Iut tu ,n'ait8 ht4mili aptl 'l1U! Je cmma8e ttsjll1fliP-
allions. lU h:novAIi dit ces consolantes pnroles, Psanrn. L, '15 (vulg. 'XlJx) IJlroqltt.",oi ail jmtr de la tri-
Imlation et je" dlivrerai. Priez donc, cn jenant, sans colre ni hsilation; sans eml'H.wtcmcnl et sans
Un DON e:tC81nl] Ce don est vraiment cxcellent. Quel est-il donci' Le don souverain IJui n'u point dn
suprieur. le don catholique, Ter.. tri-un, c'est--dire: l'Agnilion, la Cognition. la r.ognation, l'Union ct
la Fruition de huovAir, de la Cralure ct de la Nature et de vous l'beur'cusc obtention des-
quclles conduit notre Amphithtre. Mais comment cela? La SAPIENCE rpond cn disant:
N'abandonnez pns ma Loi. Comme si cUe disait: ah t je vous en pl'c, YOUS, fils trs chers, n'aban.
donnez pns ma Loi; voici que. si VOus rcstez fidlement attachs DIoi, si vous permaDez dans ma.
Loi, je vous accorderai mes Biens ct mes Dons infinis) cachs dans mon V&lIUK, Uibliqucment, .Macro
et Miero-CosmiquemeDt transmis et crit.
3t
LXXXIX. Douce vraiment est la Lv-
JI/SRE; joyeux est l'il de contempler
Ic Soleil.
LXXXVIII. Slm"te ton grain ds le
1JWlill, el que le soit tu ne (asses }Joint
reposer III main.
tXXXVI. la ;
ne ftl quillepointJ' garde III PetlT/! 'Iu'elle
est (il::7"ll la t'ie.
LXx...XV11. ,lc/';fte la "'j;lllT el ne la
'Ct'ut/s pmi; achte la Sapic1lce el /'rll-
dllioll l'Intelligence.
'ers. 1.
fers. i2. LXXXV. Car celui 'lite fF:HOrAJJ aime,
"eoil de lui J'illcrpaliolJ., et de 1)1f.t1IlC
qu'un pre la donne son /ils qu'il aime
exJl'memeilt.
IV.
TOrs. 13.
Eccls. XI.
fOrs. O.
Pro\!. 'XXIII,
l'Cl"!. ta.
D'" GRADE SECOXD
LXXXIX. (ClU) douce est (fl::J- la
Lt'lllRE et ril est dlect il voir le
SOi.t:lL.
LXXXVIII. (aussi) lu
semence la matin, cl qlle Lu muin ne
cesse pas le soir.
LXXXVI. Tiens hl
ne la quitte point; garde-la, purce
qu'elle est la yoh"
La DrscIPLl.'liE] La Doctrine el la pit, qui sont utiles pour TOVTBS ..e.Iu Crainte
Du;\,. J.a Viel Qu"il corrige donc sa vie et marelle dans les voies de la SAI'IKl\CK, celUi qUI veul aeque..
rir la vie. Il impossible sans la vic d'acqurir la l;ie. Le fruit de la Discipline est la vie; celui de la
prsomption, la mort.
..lchle la YRITKJ nonne ton temps elles uvres, ufin que, du ,SSlG:\Eva, lu. le
pourvoies de la Vrit; el ne pince pas nudessus de la S..\pa:t\c& les fubhtes mensongcres de certams
Puyens non illumins J)jvincmcnt. Ce que signifie ne pas vendre la SAPIEl\iCE" voy. Yel'S. CCI. Le ",onde
peut tl'e du: toi tll velU iIJ" $flpientement imh"it. Et comment la Vr.il! pal'
l''argent; mais par l'invesliSltlion pieuse. les prires assiducs elles travaux lDfallgables, dans lOra.-
toire ct le Laboratoire.
Smelt matin] De mm.e que le ciel du au mutin .el soir, fconde la terre sa
rose ct reYivifie aussi le Micro-Cosme. ainsi, toi-mme, d;$l, mat... repands la semence des pleuscs
prcalions el des Lou:mgcs Divincs au soir. Et de mmc que les anciens donnaient aux :Muses IIAu-
l'ore amie, oiTJ'c-toi nux bons Anges ds l"Aurore amie. L'oraison "crs DZEVest une trs fco?de sc-
mence: 11librnlit, le bienfait, l'aumne, une trs fruclueuse semence. Les uvres de Charll sont
une trs heureuse semence; mais ramendemenl de loute la vie est la. meilleure des semences. Tu
smeras donc celte semence dons la Dem' de la jeunesse jusqu'au soir de la vieillesse, jusqut. ce que
s'ensuive la. moisson de la vie tel'nelle.
vous irriter, ni vous l.woil'e abllndonn$ u conseil de DJBV ou inJustement atlligs ( combien SOlt-
vcnt les plus pieux mme, sont ainsi tents! crois en ceux qui l'ont prouv) sans hsilationf en
croJanl CeJ'IUcmcnt quo vous prtera secoms. Iteccvez donc comme un bienfait paternel, la
Discipline qui vous appelle b,la pllitence el la cognition de la Misricorde Divine. Par ttamiction.
la foi sera confirme, parce que nous nous senlil'ons secourus par Dmv. QueUes choses ne cannaIt
pas celui qui est tenl'? La Tribulation est l'Ecole pratique. ct engendre l"exprience.
LXXXVII. Achte ln
ct ne vends pas ln SArn-:xCI-: , ni lu
DO<"'T1U:XE, ni
LX-XXV. tIt::r Car {pte le
aime, il le corrige et il. se
coolplait cn lui comme un pre en son
fils.
Celui qui aime le SBIGN:&VR
t
elc.] Accci sc le Psaume I.XXIIl en enlier (vulg. LXXI() qui cst
Je Psaume d...isap!l. Lisez-le.


DES PROVEnUES,
Dt:. l:l!F.nnEV,
H'r DE L.\ S.d'J.t::XCf. t
1>\' GREC
LXXXII. fils 1ft Discipline
du Pre, el ,'W!/f!Z afinr de COll-
naitre l'Intellige1Zce.
LX,.XXIY. ftle rejeue Pl':';, mOIl Fils
III CORRECT/OX nif 1}.'JlO r.all, t'Ille te donne
pas fennui Cflll.r. dc .'wn incl'l'pa-
liQIl :
l'ers. 2. LXXXIII. Pul'Cl' 'lUI! t'QW; donne
une Doctrinc e.rcellente, ,,'abandonnez
pas 11UI. Loi.
Pro,. lit,
Ters. fl.
r ASSAGES CITS
DB L.\
SACRO-SAINTB
CnlTVRB
II
.
SECOND EXPOS
GRADE PROLOGTIQVE
LXXXIlI.Jevous accorderai
Do:" excellent; n'abandonnez pas nm
LOI.

A'YCJBNNB
OV
VVLQATB
30
LXXXII. m:::r Ecoutez, fils, la Dls- r;:;;.
esl ta CIPLINE du pre, et soyez attentifs afin
que vous sachiez la PavDENCE.

J coule;, fils] Le sapient monlre ici la: voie conduisant il ln SAPIENCS el h J'ohtention de ses
fruits, qui est d'tre attentif la Discipline du Pre, par laquelle surtout sont eorriges les affec-
tions vicieuses, aHn de devenir cupllbles de recevoir' ln lumire divine. r.ar, Ih o la c.hait' est plus
dompte, r.:spril est illumin daYlJ.ntage. Entendre la Doc.trine, et obir en coulant, et demander il
nl&V en obissant la guhernatioDI elest l le commencement de 10. yraie ILLVlmUTrON.
La correction LXXXIV. Ne rejette pas, DIon fils,
doDIEvdoittre lu DISCIPLlXE DV SEIGNEVR et ne
Il1ppor" aTee ' .
!ole. Ubr. xu, perds pas conrage lorsque tu reois de
il.Apacal. III, lui la correption.
Vtt 1; ,,, /Oltrmij li la foul'mi, mais aussi tons les animaux, quelsqu'j)s soient; car
en chacun d'cux tu verras luir!! une tincelle dl! la Sapienee ou de la Prudence, Aventinus, da.ns
Annales des Doiens ou anciens Germains ct Gaulois, prouve par de prolixes histoires que ln chastehi
conjugale de la CIGOGSZ est trs rigoureuse, Lellement que si le mle sUl'prenait sa llropre femelle en
(si celle impudence avait lieu), il lu dchirerait et la lacrllrait uvec les poussins conrus
par la ml'e dans l'adultre, Sur la fidlil des CIIIKN,; il existe un pbalecion qui ne manque pas d'l-
gance, de Jacob Mycillus, dont le commencement est:
Elltl'e les COI/WU! lr,o, fidle,
Elltl'C tous Ijlltlllrllpdes, comme lin ]J11.i:lir,
Enlre tous I('s fJllatll'upMes, comme leul' Roi,
Le c/m
Est ConllU, l,tMr et admire, ('te.
Lit 1,V1IlKnE. etc,J OISV est la. souieraine, infiniment pure, immacule. Le Christ estla vraie
LVUIllE, )e SOLEIL de Justice; l'Esprit Saint flSt ln LVMIns et l'HCI.AT de )0. S.\PIEXCE. La LVlllnE est un
P.nllrr, Ctv Ange; la I.VlIInl! est la vl'it, la vic ct la joie; la LVUInE est l'amict et hl vtemen t de 0 COIU-
ms oj. ' bilm il est agrable d'admirer par les j'eux de l'Ame et d'atteindre par l'Esprit celle Lumire lcr-
ne!lc"inlinie; de recevoir pal" III foi celle LV111imK incre ct incarne dans Sauveur; de contemplel'
celle I,V1UnE dnns les Anges; de l'adml'er, rayonn:mte duns la LVMInE AlicroCosmique de la
Nalure ct dans les Luminaires du Ciel; de l'exciter, luisante, dans l'me du de consi-
drer cet adml'uble vnUl, dans la Ilnile ct Lnique Pierre des Philosophes, Curdnuce esL celle Lumire
et plus sereine que l'Aul'ol'e; plus h:l'Ie que la Lune, plus splendille que le Sleil. Elle est
l'image de la flllgul'ante, resplendissante ct glorieuse fncc du Sauvelll' ct de l'clatante blallchelll' tle
ses vlemenLs. Car tu as t lue et choisie par moi, candide et rubiconde, toi il qui nos corps rg-
nrs et seront compltement semblables, puisqu'ils resplendiront l'gal des luinillaires du
Ciel. 0 Douce Lumire et dlectable aux yeux!
33
XCI. Laquellr, 11/'1'11 'J1If' u'a!/ant ut
cite!, ui pr/et, ni seig1ilJur.
XCII. lWanmoins, dit: Jil'l:pun! en't
lm IlIJllr' ilure et amasse pel/dallt la l1UJis-
SUII seii alimcllts,
XGill. JusqlieS ci qtllt1H(. dtJrmiras-Ilt,:
paresseux? Quand surgiras-lit de Ion
stllllmc:il,
ver5, !J.
lers, 8,
fers, 1,
o,r GRADE
XCIII. Jusques quand dormiras-
lll, paresseux; quuncl te lveras-
tu l!fJ::J" de ton sommeil'!
XCII. Prpare cn t sa nour-
rilure ct amnsse pendant la moisson cc
qu'elle mange,
XCI. Elle qui, bien C(u'clle n'ait
prcepleur,lli prince,
C/iefj Visible ou extel'ne ; car elle en Il un interne qui est ln prcepLrice (!fui ne l'cl\$l'i15"
C
pas d'une manil'e insl!nse) lI's fidle eL sapicntc.
DI! tOIl I1Q/IIlllti/. Tl's 11011 sculclnent tIc la plu'esse, lIIais aussi, lie la. ...de
Pl'tpal'e cn t; pal' la fourmi il nons esL silpicnLemcnt enseign que nous devons Ll'availlel'.
:':OU5 devons Thosophiquement Orel' ct SapienLemenl Laborel' pal' Lout cc qui nous appartient. C'est
pourquoi S. Paul, IV, 28, enseigne que chacun travaille de ses mains quelque bOIl ouvrage
afin qu'il Dit ainsi quelque chose Il donner il qui soufT,'c de la nccssiL, Ceci el;t la d?
qui excre l'oisiveL pUl'CC que l'oisit"et produit les t'c/'s, La parme est le
car entre les pchs de Sodome, il cile la plll'CSl'e, dans le chup, XVI, 49, ou on ht: CCCI li ete 1
tir. Sedon//' : l'orgueil, la saturation du paifl ct /'abulIIlaIlCl?, el III l""'I',UC J'elle et Ile ,tes filles; tI e/les
pailll tendu la maill li /'indigellt ni ml pal/l'rI!. Et e/lts se SOllt rlertfel et Ollt commis des abominatiolls; ct Je
l/'s ai dtruitu COIIIIM t'aus l'Ill;/!:: 'u. Souviens-loi 'lllil la p'II'esse signifie ici celte oisivel cl celte apa-
thie honteuse qui rend le mal agrable; cette nbsence de vic el cette maladie hectique qui
tous les biens cl 'lui u'l!sL IIi hOl1ulll ni lihrale; voyez plus loin 11 cc sujeL le vcrs, CC\' , La ma.1D il?lt
travailler avec habilet. comme l'enseignait pnrfniLemenl l'Antiquil vnrahle; cL elle III dOIt fall'e
en t. c'est-il-dire dans le Lemps opportun. Yo)'. vcrs, CLU. Prend!! donc garde de ne pas remeltl:e
1111 lendemain ou Il un Lemps loign l'tude elles lrnvnux de hl SAPIE:SCE; aujourd'hui,
prie, apprentis, ohsel've, annote Lout cc que l'Esprit de vl'il te suggre Thosophiqucnll!llt;
d'hui, aujourd'hui travaille, pl'pare sludieuslllllenL I10ur Lon corps, ton esprit et ton me la
turc de la SAI'IEl>CK, dll la Chl'stiuuo-Kabbale, de la Physico-Mngie et de la PhysicoChimie. ExamlIIe.
:l\'ec soin la balance de la raison pour le tant que ne sera pns venu avec le soir le
labyrinthe dUlJuel lu ne pourras pas sortir. Ne diffre donc point de suivre Celui qni
sagement ct de te livrer au:<. bons travaux (menLals eL manuels). Wu guttS LAhrirrn
bAlbt, c'est--dil'e : cc que tu veuX faire ct expl'illlenler. fais-le promptement, CIII' la vie est
brve, mais l'al't est long.
laumeOncllcu9a dfendu entrailanLparcrit des mysLl'esdes nombres. Et tous ont fort hien Ilensque,
(ct mon sens gnlelllenL) puisque une tincelle de la Sapience Divine luit, tous les ani.m?ux,
c'est--t1ire tel'restres, nquntiques et volatiles, ils ne sont pas compltement Il'I'alsonnahles, mais Il un
degr bien infl'ieul' aux hommes, car en ceux-ci la Sapience luil, de beaucoup plus abondante,
Je crains bien que, si le CI'ateul' avaiL donn 11 quelques animaux (cal' tous ne sonL pa!!
prudents eL sapienls au mme degr) les avanlages de la parole, seul suffIraIt u leur donnel' tout
ce qui leur malHlltc. Muis le der.. ut de langage parli! est compense pal' le langage des uvres. et des
acLs; que ceux qui l'onL e3:priment dcident. Les Cl'atures gmissantes dnt il est d.ans
S. Paul, [tom. VIII, 22, ne signifient pas autre cIJOlSC. Ou objeclera ces paroills tlu :
ell qll lnklleet n'clt pal, L'objection est vraiment faible, N'a-ton pas coutume d'cil dire aulanL des
hummes vl!I14nlllnLo;, I!mpl'ls et froces qui pourlanL, ne l'ont pas deslitus de raison'! D;EV est
admirahle dans ses uvres; tout l'univers parle et tmoigne de sa Bont, de son Omnipotence, de !;a
Sapience et les manifesle (Lant particuliremenL '11l'uni\'el'sellement) de sorle que ceux (lui observent
UIIl:V parlant mncrocosmiquement seront ceux qui le compl'endronl.
XC, Va la /ourmi)pal'cs.seux ; re-
garde t'oies ct sois sapient :
"rOf. VI,
vers. Ii.
32
Voyez dans Plutarqul!, au livre de l'Induslrie des Animaux un grnnd nomhre cl'exemples dll
la fidlit du Une idl!e de la fidlit, dll la constance, du courage, de la grce el de la douceur
du joli petit chien lImdrcment aim tle Jules Csar Scaliger nous esL donnll 11111' son pitaplH', dans
fa premil'e pm'lic des pomes de son Mnllre, I.cs exemples d'nutres chiens ne manquent pas presque
!,mioul o il VOliS plaira. J,'KLPIlANT, le plus grand des animllux terrestres cst docile, clment,
prudent, dou d'une excellente mmoil'll; ami de l'homme, suivllnt Plinc. li\'. VIII de son
IIistoire Naturelle, ct Juste Lips!!, dans ses LeLll'cs, aussi le tmoignnge tic l'exI"il'ience de chaque
jonr; car des tmoins oculaires eL dignes de foi aflh'lIIentqu'jJ a donn de notre temps des exemples
de ma-gnnnillliL. 11 Anvel's, il Lisbonne, et Vienne. L'ALOUETTS' est aussi retlOlI1mc' chczlcs savants,
enuse de la IOllange qu'ellt! arIJ'esse merveilleusement DIE\' et de l'actin de gl'Aces (l"'ellc lui rend
pour ses Dons et ses niens ; car il esL l'cconnu que sept fois, elle en liaut puis redescend avaot
de prendre terre un seul grain pour sn nourriture. N'esL-ce pas III louer OISV raisonnablement eL lui
rendre gl'ccs't Elles sont en cela beaucoup plus snpientes qu'un grllllli nomhrll d'hommes inhu-
li13ins. Qui a -appris li l'hirondelle 11 seconslruil'c une maison avec tant d'art 11 ). a SUI' la Len'e, dit
Agollr, fils Ile lakeh (Pro'\". xxx, vers. U, etc,) quah'C choses fort petib!s; ct elles sont plus sapienLes
que les hommes les plussapients : les fourmis, cc peuple infime qui pl'pare sa nourriture pendant
la petits li\Tcs, celle faible troupe 'lui tablit sa demeure tIuna les rocbl:I'S; Ill. sauLerelle
qui n'Il pas tI-croi et qui marehe par bandes ; le lzard qui marche SUI' ses mains cl vit dans le palais
du roi. Un vusLe champ 1I0US seraiL ouvert si nOlis voulions traill!" \'csligm; de la Sapiencr. p.L rie
la Prudencedalls If:s diffl'cnts animaux, Mais h! pell qui II dit (Ie'plus qu'il a l possible ici) suffit.
Il li dit que les 2j,1)'(2 ou brutes IUlimales laient).Q('ltZ,
c'.est--dire dous raison: (sinon complLement, il et pu dire qu'ils avaient nu moins quelques
,atom"cs ou tincelles de raison e[ de vertus) ce que Lnctancc galemenl nHahli et que dc nosjoul'S Guil-
Le parossoul XC, Va il la fourmi, pares-
l3CtlX et con!':idro ses voies, eL up-
prends ln SAl'lr:::SCE.
la.Sapicuell.
INTERPHTATIONS
drision, de l'incrdulit, de l'ignorance et de la ngligence, tant de la rputation que de la Yle
1
de l'me et du corps. Provo xx, 13. N'aime paJ le somtlJeil, de peur que la palll:J'ct fiC topprime; ouvre
ks yeux et J"(usalie-toi de pain.
vors, i:\, XCIX. Afin qu'elle appelle cetl:E qui
passent SUI' le cltemitt, et qui ,'le dh'i-
gent dans [ClU'S senticI's, di8(U!l :
yors, f8. C. Quiconque est silnple se dtourne
ici; el elle a dit celui qui de
cur:
vers, H, XCVIII. El s'asseoit au seuil de sa
rnaisQn sur un sige, dan.f le.<: lieux
levs de la ville.
l'ors. n. CI. Les eaux drohes sont douces, el
le pain cach est suave.
C. Qui est enfant se dtourne vers
moi; ct elle a parl aux pervers.
XCIX. Afin qutelle
qui SUI' le chemin ct JlO1u'sui-
Ycn! leur itinraire,
Ceux gui pas,ent ,ur le cJlCmin] Beaucoup sont attirs aux sentiers d la folie, par les vains titres,les
honneurs, les rcompenses, la louange de "rudition, et acquiescent celte molle et vel'beuse philo-
sophiet et restent ignares de la vraie Sapience qui doit tre cherche et acquise par une voie toute
diffrente et bien loigne. C'est cette dernire que notre Roi trs snpient nous montre dans le livre
de la Sapience, Ah! vous qui passez par la voie de celte trs brve et trs misrable viel apprenez
VOliS diriger prudemment et pieusement dans vos sentiers, atill que vous soyez conduits . la portef
et la porte de la Sapience Eternelle.
DV GRADE SECOND
LC$ eaua: furtivuJ Toutes les Sciences non divinement et non Divino-i\tagiquelUenl et Christiano..
Cl. Les eaux furtives sont plus
douces, le pain cach est suave.
A la ]Jf.lt'te] De mme que la pOl'le de la Sapience est vraiment la crainte de ])IBveL les prires assi-
dues, ainsi la porte de lu maison de la foUe est l'ignorance de Ducv et la fantaisie particulire de
chacun, qui s'altache aux hngntcllcs cL aux jeux de mots, et se montre elle-mme fastueusement. El
de mme que les vestibules de )a maison sonL toujom's beaux et splendidest de mme la porLe de hl
folie est orne de grandes ampoules de paroles oiseuses. Enun lie" iel'ti, ete,] Quoique hormis le fard
et raLLrait des vaines paroles, ln Sapience mondaine ne possde que le nant, eHe se monh'e nan-
moins. assise au lieu lev de la cit, c'est--dire flu-elle se concilie l'Opinion des Snpicots, ravit les
hommes d'admiration pmu' elle, et t'st ad(.lre de tous comme une Dhinit, talldis que la vl'aie Sn-
pience est opprime et chasse; de mme que les Scribes, les Pllurisicns et les Gl'nnds-Prtres s'ns-
seyaient au lieu lev, c'esL-ll-dire jouissaient de la complte autorit tandis (Jue le GllI'isl, notre
Sauveur, qui eslla Sapience "raie, lait abaiss ul mpris.
XCVIII. S'assit la porte de
sa maison, sur un sige, en lin
lieu lev de la ville,
Elle aparl CU$ peJ've,',] L'Insens, le pervers et le fou est celui qui se laisse tromper po.. ln
Sapience mondaine qui leurre les simples par des honneurs, des volupts et des richesses qui sten-
fuient el s'vanouisseDt en fume. Les Fils de la Sapience cherchent les honneurs par l'humilit, les
volupts llar la sobrit, les richesses pal' ln. bnignit; la. joie par les larmcst 'la science par J'exp..
rience dans l'Oratoire et le Laboraloire.
(ffllm8 iUJ81l.te] La Sapience mondaine est ceUe femme insense, qui, pour celte raison est' ap-
pele parce qu'eHe ntcst illumine d'aueun rayon de la Cleste Sapience. Tout ce que le gnie
de l'homme engendre sallS l'jJluminalion dc rEspril Saint est la suprme folie; de celle folie s'en-
suiveolles bruyantes, bourdonnantes el tumulLueuses contentions; les questions, les subtilits, les
sophismes qui se rsolvenl enfin cn vent ct en fume. Pourlant cette orgueilleuse mretrice Carde el
vtue d'ull manteau de pourpre, par ses fraudes el ses sductions en leurre un grand nombre) et par
des lilrc.c; spcieux pallie sa folie et par tons les degrs de la. foUc'conduit insensiblement ses disciples
jusqu' la lar\'e suprme. Sur eeci, voy. versets" c::vn CIVil.
XCVI. Celui qui amasse dans ft
est un fils intelligent; 1nais celui qui
dort dalu la molsson est 1m, enfant qui
agit avec confusiQll.
XCVII. La (emme insense) qui (ait
du tumulte ed si'mple et "e sail 1iell
du tout.
Yers. fO. XCIV. En p,.ena1l.t un peu de S01n-
nuJiI} un peu de repos, 'Un peu de com.-
plication des maill$} afin de dormir:
lors. H. XCV. Et ton indigence viendra
conunc un et ta pattt'N!l
comme un homme arm dJuJt bouclier.
(l.le "este manque dans le texte grec);
I.. ov. 1,
'fcrs.5,
Provo IX,
l'ers. t3.
XCIV. Tu dormiras un peu; tu
somnlcillcras un peu; tu conjoindras
nn l)eu tes muins afin que tu dormes.
XCVI. Celui qui amasso dans
la MOISSON est un Fils sapient; mais
celui qui se repose pendant l'T, un
enfant de confusion.
DmM llio8son] Dans l'occasion Ou dans le temps opportun, Cal' I (l'ont chevelu devient c!talu's dans
la suite. 11 raut remal'quel' celte parole de l)Ernpereur Ferdinand: Souvent un joru' dOnJUf ce IjU:Z"IlB IlRUti..c
ent1,.s ne luflit peu donner en tl'a,dfcs crcon8tarlet8, Observe donc le Temps, le lieu, les personnes ct
l'occa.sion dans les choses que tu dois accomplir; que chacun s'emp"esse de profiter de l'occasion qui
lui est offerte pal' DIBV de bien conduire une chose. S, Paul, suivanLla. mme opinion, ordonne de
rachelcrle temps; Ephs. Y, t6. C'est l't, non seulemenl de l'anne, mais aussi de la jeunesse de'
toute la vie, de roccasion, du temps, des amis, des prcepteurs, des pl*omolions, des biens du corps,
et de l'Ame et des dcisions la Fortune: 'fon Gnie ou ton Bon Esprit peul el veul; il peuL et veut
parce qu'il t'incite, lorsque, mb. en toi, tu perois par lui le bien. Ce mouvement, cette impulsion
interne et externe eslla vocation Divine. dans laquelle, selon Jo. doctrine de l'Aptre, on doit fidle-
ment.pcnnancr, en Orant et Laborant. I. Cor. vu) 20, Voy. vers, CLXX, CL.XXVIJ,
Tou indigence et ta patw)'etJ Non pas seulement de pain, mais plutt de S.\PJK;XCE, de Prudence etd'lntcl-
Jigencc, tant dans les choses Naturelles, Al'UficieUes, lUcaniques, cLe., que Mtaphysique..; et Divines,
lei se rapportent !es Proverbes: Qlti rtctue 1, tr'lval fcUle leI h.om'eltr.!. el peine 88 ,cncOlztt'tml.
Qlle r.eltti qui reut connait,., le profit eonJmisse d'abord la peine. Du mme, Provo li, ..l, La "elclrJe
produit la paltl:Tct
J
' mais la main des fo)ts (mgend,g le.! 1;cllt88tS. Et) ibid. 'XIV, 23. Dafl!f loul.t.f zu:rc bDlme
,..cm l'abondance; mai.t 01, l'on. pm'le beaucoup l'indigetu.:e .ttet'!f!I"'a sout'eut. Car nul fruit ne provient du
discoms tendu. Les gens du peuple disent, en Germanie: s ist tuit ,sfggtn !rll.lan: Les b-
ndictions ne suffisent pas. Que les mains soienL mises en uvre au nom du Seigneur; el alors s'en-
suivront le p.'ofil el l'mo!umenl. Si ttl 1t'e.s pas paresseux, ele.] ceci : Celui qui est debout et
infatigable reoit beaucoup et souvent. QUf! le Pre ,le famille soit le premier IUJt8 dIt l et le de,'nitw
coucAi.
Tu SODlBltilleras un Ce peu a loujour's coutume de s'accrollre et de devenir immense, suivant
.ces pal'oles : L'erreur e.d petite au commencem.ent, gJ'aJI(le la fitt, Le paresseux, par ses retards, se dis-
sille lui-mme et dissipe les dons de DJBV.
XC:Vll. La femme insense et
criardc et pleine de sductions et {lui
De sait rien du tout,
Prio el lm- XCV. Et ton ('iJ:.':::r indigence vien-
'I1U1e; drn comn1e un voyageur' et ta pauYl'ct
IUSSJ comme un llomlllc a1"111. vrai-
nlent lu n'cs pus paresseux lu nloisson
yiendra comUlO unc fOllhnc el l'indi-
gence fuira loin de toi.
37
CV. Auaclte-Ia tes Joigts; cris-let
sur la tahli tle Ion cur.
CVI. Dis la S.tPlF..\CF: : Til es ma
sur; et appelle l'TNT1U.LlGKXCE, ton al-
lie;
CVII. Afin fJllel/e. te garde" de la
{emnu! indigne, de /'trangre qui at/ou",
cil scs discours
nrs.3.
lOrs. ,.
D-r GRADE SKC01'\D
cv. Lie..la tes doigts; cris-
la. <:::r sur les de ton cur.
CVI. Dis la S,\Pu-:$ce; tu es
mu sur; cl uppelle la PRYDEXCE ton
urnie,
lumire visucllct de mme, les prccptes de sonl la lumire cL les rayons lumineux: dans les
esprils des
te8 floigt,] Comme en anneau de souvenir. Ctest l'ANNRAv Thosophes, de l'assislnnce
de l'Esprit dn Uiml, Lic saRS ce.ul! p,-Jceptts dans ton cur, et attacheleJ autouI- de tf' Provo "',
21. J.:, ces paroleJ qlle je donne alljolu',fhui, ",'out dan. ton cur; et tu Its fl4rJtrtU It'I pl:f.l et tu les
,nditenJ,s as.tis dans ta J1taon, cl 'RlJr.;hanl dans le c!umin, eJl dormtll&l cumme en veillant; d ta leJr licriLS
com.me un 'igllt daRI ta main; IJlles seront el se JnOlu:erlJnl entre tel !Jeux; et liC les crira au seuil et /a
pm'u th ta ,na;(on. V., 6. Tuut sache-le, a t crit pour nous servir de docLrine. C'est
pourquoi, ici apprends-la. S,,,,. /t, tahles de lon CIDlJrj Cc vertueus de Solomon (non celui des
Nel'omancicns ou Cacomages, qui est fantastique el blasphmatoh'e) qtli doit tre suspendu au cou
de lon esprit. Voy. la figure qua.trime de cel Amphithtre'.
CVII. Afin qu'cHote garde de . 'ers.!S.
la femme trangre et de la femme in..
digne qui rend ses paroles douces.
I)i$ d la elc,] DIa" bon, qu'e5t ceci' Dire il la Sl.PJENCE ternelle; lu es lU. sUR, et
appeler la 1"l1YDENeE DR lln;v mon Oserai-je cela, moi Que J'oblemprerai
sapientemenl lUI Sapienl; dsir:lUl du plus profond de mon cur, par ln slimulation du mouvement
de 1:1 versant, il cause de la joie interne, les Ilu'mes pnitentielles,
pl'imordiale de la j.! dis et je dirai toujours il la SAP1B:;Cli: de h:HOV.\U; sois mon amie,
/fll'lnasa mea, ma colombe! Je te choisis, li loi il qui m'adresse PaI'cc que toi scule nle plais! Viens
dans le jardin de mon Ame! Viens, 'I/iens, viens., mon cur! mes' dlices! 0 HILOchmalull BerhJl!
t; lrs fructueux avnement de la SAl'lE1(CB vraie en noust J'aime beaucoup le mot que le Philosophe
Socrales, Athnien, portait sculpt dans son sceau: La Sapienc, de ut ,on amie; la folie est
son ennani8, Quoi de plus semblable, je l'en 1)J'ic, UtiX pal'oles du passage cit de nolre Supient, si
nous l'entendons pieusement el Cbrtiennemenl de la SAP1Kt\C..: f:terucllc, seult vraie" IHsvlt-CllnJsTt
O':l'/6(bmo,; (qui esl la SAP1ENCB de n.ev faile chair cause nous) esL vraiment un ami, et mme
un frre- trs suave, qui pntre les choses ince.Laines: En cct Archtyp, rimitanl fidlement,
connuissons, essa)'ons et imptrons TOUTEs CHOSES, et Physico-)[agi*
quement, Thosophiquement. Par la sont conservs eeux, quels tlu'i1s soient, qui ont plu
nu Slilo:SKvn ds le principe, vers. CCLX!. VO:j. ch. x cn enlier du Livre de la Sapience. Rrlsuitc;
,"u as dit, le, meillcur des frl'es; S. MaUIl. VlU, 20. Les "emU'ds ont des repaircs et les oisearu; du ciel
ont des nii, /ils de l'Iwmme n'a pa.! oi4 repojCJ' sa tte. En moi, je l'en conjure', incline la tte :' je" me
dr.ouvre lout il lo. je suis tout il toi; non plus pour que tu le mais qu' cause de toi, pour
le Corps, el l'Ame, soit il moi le repos ternel. Saint Augustin concorde avec tlOS paroles dans
ses mditations, chap. VIT el "111, oi. il dit: Je t'aime, mon DlRv, d'un trs grOl'd alJJOUJ': mail jlJ dsi,"
t'aimer dall 41llaf}e; dOline moi doue de t'ail1ltr toujours autant que je le 'CCUX, alliant que je le dois,. afin quc
II' :cois ma seule intention et toute ma m!ditation; de te mdite,, chaque jou,. $ans Cel$l, d, te connaitl"lt'dan, le
lommeil de la nuit; (ail que 1non Elp, it pm'le avec toi, qUi! mon Ame S'ellt"dienflc arec toi; que mon cur soit
illu.drde la lumire de ta Sainte Vision, afin que, toi lant mon duclctll', 1Il0n t'tcttrtr, je marcM t en
'CIJJ'tu, et qlU! je te mfin, 0 DJKV dts dans Sion, non peu comnl4 dan.! Miroir., au travers ries. mgs
tirer cl des nigmt!S, mais .alors t:'raimcat {ace face. AJMII. pp,'ofondis ce gue Je MU, fils d, la Doctrine.,
CUI. 0 nwn fils, garde mes discolir.f
et cache allJ}rs de toi mes prceptes,
CIV. GarJe mes Prceptes el lu
vras, et ma Loi COlll1ne la pupille de t.es
,yeux.
vers. ta. Cil. Et il ne .t02't JUl.t, le l,impie, que
mort:; sont Ici, et que ceux lwiU.! }Jal'
elle sont dallS le.t profon.deuNde rellfer,
'fOrs. 2.
Proy. VU,
Ton. i.
(Eltrait des
5eplaDlO).
A.Tn:sS. 36
CIlL (0) nlon fils, gunlc mes
discours et <:::r cache en toi Incs pr-
CCI)lcs,
Mon fils, honore le ct tu
auras rautorit cl lu force, car ensuite
tu ne craindras rien.
Mon }'iJQue Durv te convertisse au mieux, toi qui, par une arrogance ignoble et mondaine, m..
'prises les admonitions du Sapienl ainsi que les miennes, paternelles el rralernellcs. CacM en toi mel
prktpus] Nomhreux cl presllue incalculables sont les impdiments que les eSlu'iLs Ilullins et impos-
leUf$ opposent au gnie humain, elllnl'iesqueis ils obslruenlla voie qui mne la salutaire COnver
sion cl illumination, Quel est, je l'en prie, le nomb.re des sductions liu !Ionde? cl le nombre des
volupts, par lesquels. comme avec de la glu sont retenus les curs des mortels, cOlome chanle le
Pote; l'ob'e flaltehe elt fUit! 'Crilabk glu. Et de mme que ceux qui uscnl d'opium s'cndorment, de
mme, par l'opium (lu sl'yx el de l'enfer. les Ames des mortels tombent dans le sommeil du lelh et
duns l'oubli proCond des eho$Cs Clesles. G'est pourquoi le Sallient avertit ici, afin que le ftls de la
Thosophie cache ses dans lc$ plus secrtes partiesde son cur. et qu'il mmoire
de son joug fidle. Car si les vivants discours de SOllt oblitrs dans la poitrine humaine,
l'Esprit d'Illuminalion el de Sapience s'loigne, et alors succde l'esprit de tnbres et de Colie.
Cubalistiquement acquises par les prires et les larmes sontles enux furtives. quine sonl pas dh"i-
nement donnes; e'est pourquoi clics ne sonl pas des dO:ls par ln pl'C dcs lumires;
donc clics sont trompeuses, Causses et d'aueun proUt. Elles sont douces paree qu'elles sont acquises
sans mortification de la chair, snns vraie pnitence, sans vraie crainle de DIEt'; c'est pourquoi
sont douces ::Jelon la chair. LIJ pain cacA] furltvemenl acquis, n'est pas le pain de Sapience et de
vie, dont se nourrit l'Ame; mais c'cslle pain de la volupt mondaine, des uvres cl des honl)eurs
fuUlcs; c'est pourquoi il est suayc IJour ln. cha.ir, mais morlel pour l'me. .
Dau lapro{on.dtllr$ Z'en(t!r] Ceci eslla. fin de la Sapience mondaine immonde.t vera laquelle se di ....
gent aussi tous ceux qui en sont imbus, enOs et gonlls. Ici leur splendeur sera con,-ertie en tn..
bl'CS, leur luxe en misre, leurs volupts en crucifiement, leur joie en lamenlalion. leurs honneurs
en ignominie, leurs richesses en ftidit abominable. Caf celui qui, dans cetle vie, n'est pas le domi*
cHe de lu Ihernelle, (le la Lumire Divine cl de l'Esprit Sainl, SCI'a l'habitacle des tnbres,
de 11hofl'CU1' infernu.1e des esprits mauvais; parce qu'il a cherch la. Lumire dans les "nbres et
qu'il a demand la Vrit au mensonge. 0 J'hiti condllis-1l011S; tn'nel.k Voie, diJ"ge-noru;
ltrnclk rie, dt'i/it-IUJIIS.; ["umre, illlUilille-Jlous: tanel Saled, salice-flOUS, d, ptt,r que flolre
{tstin ur soit tltlR.'r Ils pJ'o(ondellJ'$ de fe"{tr, IRais 'l"e ,wru lUseuions ail contraire au plus Ama da
C;tUX, 1; la table de la Sapien,ce p0ftr il", ru.!sasiis Jans rtn'niti d41'a.fpect de Dieu.
ExbortalioD l Cl la Bt il a ignor que les gants sout
t: l et que ses convis sont dtlllS
des prptes. les profondeurs de l'enfer.
Cnr celui qui s'en approche descend
aux enfers, et celui qui s'loigne d'elle
est sauv.
Il olbor!o ialo. CIV. Conserve mes MA1t\DRlIENTS
ct tu vivras; et ma LOI comme
do ton il.-
. do la sou:l
lure de l'bptU ] "1 d ' 1
et du Corps. Et tu viurtu Parce qu 1 s sont la vie e qui es lrouvent Voy. vers. XXVII. 0 trs glorieuse
.sentence pleine de Sapiencet Car. de mme que l.a pu;pille est le sige des rayons, el de la
De la femlne trangir'J Dont il est dit, vers, CIVil, I"a fornication avec clle conduit II ln perte tcr
nelle : ca.r elle a du miel dans la bouche et du poison al'snieux (rongeant les parties secrles) dans
le cur.
39
CXII, La cogitation le gardera et
flntelligence le conservera,
eXIII. Afin '1tle/le le dlitTe Je la
t,oie ,'nauvaise el de rIwm,ne parlant tie
ChO$'M perverses :
CXIV.. Qui fit::::r dlaissent les sen-
tiers droil,fi) et marchent par les voies
tnbreuses,
Yen, 12,
nv URAOR SECOXD
eXil. Le Conseil te gardera,
ct ln Prudence te servira.
eXIlI. Afin que tu sois dlivr
de la voie mauvaise, el de
l'homme tihT" qui dit des choses per-
verses:
CXIY. Qui luisscnt le chemin droit. TOrs. 13.
cl Juurchcnt pur les voies tnbreuses..
Le eOll8eil te gtu:derll] Non humain, mnis Divin, que (BROVAIt Il envoy du plus liaut des cieux_ Oue
les pas de ton me ne heurlent pas conlre la pie.'j'e des deeptions et des erreUl'S, Et ainsi seront
corriges les voies des hommes sur la terre, et ils apprendront les salutaires conseils dc la vie el de5
actions,
'ers. CXL\'(J cL de. dOl'mir avec elle, vers. CCXXXVI. 0 combien de douceur pour ceux (illi t'aiment,
Seigneur!
IJe la roie ] C'est--dire du dogme de la Sapience mondaine ou sculire; puisque celle
Philosophie est compltement destitue de la lumire de ID. Vrit, eUe n'est donc qu'une folie toute
sophistique el insense aux yeux. de Du:v, eomme ratteste S. Paul. l, Cor, 1,20. C'est pourquoi il dit
aux Coloss. JI, 8 : P,'enez garih que personne Il VOtu difoive par la Phihnophie et par des ralonnemtnu
,:uins et fallacieu.x, se/on unt tradition humaine, ou Mwn . tlmenls du mondf! et fIOD Illon te ChrlI. C'est
.tJire par la Philosophie qui manque du EOUme dc Dun- et de l'illustration Divine, el qui s'appuie
sur S8 propre prurlence fantastique et mondaine, el non sur la lumire de la vrit, Divinement
critc, tranSlIlif;e el m8nirestc duns les Livres de la Sacro-Sainte criture, de 'In Nature et de la.
Conscience. Qui dit drs c/wst& pt''VtrIe8JDe toule manire possible, Qu'il soil Diabologue ou J\lge per...
vers, ou Cacomdecin ou }lseudo-Physicien ou Sophislc. ou tout autre, substituanl la Droiture
l'ombre vainc ct rnllsse de la Vl'it. De telle sorle que dans toutc cspik,e d'tat (ce dont se plaignent
tous les vrnis amants de la Justice) quoique ceux qui tiennent aujourd'hui le gouvernement des
choses dh'igeables soient considrs COlllme sapients, il n'est presque pas assur que la. Doctrine de
la soit profL'Sse. Tant a de force la fume cie la malicet Car si ceuxci se donnent
tout entiers ln ,'ltmT (engendre des Dieux) ils sont insane" ignares, irrligieux., voir
mme b('tiques; ils sont pris en haine; ils mettent mme leul' ltUe en pril. subissent des outrages
et sont privs souvent de l'usage de la lumire. C'eslla rcompense des amateurs de la SAPIKNCB, dans
ce monde immonde. Comme la. SAPIKNCK incarne qui eslla tte, esl injurieusemcnt allaque" nous
mmes qui sommes les membres, nous supportons les tourments, Car c'est la souveraine flicit,
pour lea Meil1eura, de goulTr'ir par les plus mauvais. 0 temps! murs! que DIBr donne ceux-ci
l'appui el la fin. Amen. rpond tout amaleur de ln Tho-Sophie.
Q" dlai&.ent] C'est--direeeuxqui dlaissent les vrais sentiers de la SAPII/(CB; et que la SAPJ83CSaban
donne son tour, et qu'eUe livre aux sens rpl"ouvs, par la plus parfuitc quit (S. Paul, Rom., J, 28
et suiv.), de sorle qu'ils marchent dans les voies t.llbreuses, ctConldes actions indignes. soot remplis
de toute injustice (pse ces paroles, je t"en prie, loi qui juges la Terrc, Eeclsiastiquemenl, Politiquement
.ct Scholastiqucmcnt, vers. U.v' et suiv,) d'impudicit, de malice, d'avarice; ils sont pleins d'envie, de
meurtres, dc contentions, de dols; ils sont corrompus dans leurs murs, denoncialeurs, calomoia-
teurF, ennemis de Dutv, orgueilleux, glorieux, excogitateurs de maux, insoumis leurs
?arents, do\ls d'inteUigeoee, non fidles dans les pactes, trangers l'affection de chnril6j illfidl:s
Jmmisricordieux, Que celui qui a Itl vo10ntetse rjouit de s'appeler et d'lte fils de la SAPIL1CK vraie,
.examine ses actes et ses. raits et approche sa Consciencc de celte pierre de touche (de quelque
. '.. . 1

CIX. Car elle en a(al C/IOI' plusieurs,
hlesss, (!l 10us les {{)J'IS, lups d'elle.
CVII', dtourne pas ton cur t'CI'S
ses l:oe,'t, et que lu Il' f!1'}'e.tt pas dans ses
sentie/'s.
c..X. Voies de l'enfer, sa 'maisQ1l, (/t.s"
cent/ant au c/,et'et rie la mort,
eXI. Quand la SAP/S,l'CA' aura ptu!:-
tr ton cur et que Ifl cogllitlon seJ'a
douce 1011, dme, .
Ibid,
urs, <J5,
vors. 26.
ProT. U"
yors, tO,
lXTERPRTATJOKS 3S
ton esprit ne soit pas
entrain dans les voies de celle-ci, el
Clue tu ne t'ouhlies pas dans ses sentiers,
CIX. Cur elle en u nlmU,n plu-
simlf5, lJlcsss, clics plus rods ont l
luis il. Dlort par clIc,
ex, Voies de l'enfer, su mai-
son, pnlranl aux intrieures
de la mort.
Elit en a irballu plusieu;'s, blel,sj Beaucoup de ceux qui am'onl couch avec cette mrtrice, hommes
dont le naturel, en n'antres circonstances, n'lnt pourtant pas mauvais, sont gt'avetmml infects de
son vcnin 5uMil comlUe d'une contng\on llidmiquc, de sOl'le qu' grand peine ils prouvent dans
)'ngonie de la mOl't {Juelque adoucissemenl . leurs maux; beaucoup, parmi les plus forls, c'esl-dire
ceux qui (au regard de leurs semblables) passent pour doctes et trs sapienls (bien qu'ils soient
1l'0urlallllrs insenss) par les lnb.'es de celle Sapience si insense, sont blesss mortellement et,
jets . terre, expit'cllt misl'ahlement (les excmples cn sont innombrables el faciles h trouver) cl
p.\rissenL dans leurs vanits" et, dis-je, restent gisants, ensevelis dalls l'abfmc des tenbl'es, Apprends,
fUs, par l'exemple des aulres. Car Illurm.ttz celui qUt l'exprience d'8ulnti rrJul p,.th;Ogallt.
Qz,e ton esp"il ne ,oit p(J8 efatrainiJ La Sapience mondaine est une mrrrice, puisque par ses aUrails
charnels, par lc fastc, l'arrogance, l'orgueil, les volupts, les honneurs, les richesses, elle attire les
esprits des hommes; toutetois l'Ame h'umaine n'est pas illumine par toules ces choses, mais au
couverte de tnbres, corrompue el souille, Ses sentiers sont des sentiers de dception qui
ne cond,uisent pas la fin des hommes, 11 la vraie et ternelle Sapience, mais il ln mort et b.
la confusion, La Divine Sapience est une vierge qui ne se joint pas
t
ne se marie pas et ne copule
pas avec les Ames impures, mais avec celles qui sont imbues de la cl'Uinle de Dun' cl qu'elle illumine
pur sa puret, el qu'eHe conduit la source de la S.lpuu\(;B el la pt'imordiale lumire, Jesus-Christ,
dont elle est l'pouse. Voyez cidessous, vers. cxvu.
Voie& del'Enfer] Qui conduisenlltl'endroit d'o eHes viennent. Les voies de la Sapience Di\'inesont
droites. et conduisent aux demeures clestes el ternelles, pntrent aux partics secl'les de la Vie;
Jes voics de l'impit sont les voies qui conduisent . l'cnrCl', aux. acerbits intrieures de ln mort,
La fin de la Sapience Vraie el Divine est ln vic; celle de la fausse cl mondaine est la mort, Car ceUe
astuce serpentine a introduit la mort dans le monde: )..a Divine Sapience (incarne, qui est le fUs dc
DJsv) a vraimenl donn la vie au monde,
. Si la SAPUL"4CB pntrel Si ton cur gote le nectar de la SAPlDCS, Plait d ton de sorte que tu
dcides de le l'adjoindre pour l'usage et l'habitudc de la vie, l'ers, cccvu. et de lui dire de tout ton
cur, tn es ma sur, et d'appeler la PIlvJ)Bl\CB ton amie, vers. cv., el de le l'adjoindre pour pouse,
eXI. Si la SAPIE:SCE pntre ton
dM impies, do la cur et la ton
d6baucll8 et des
Sophislos. et dl.
rigo dana la bon-
ne lote.
Lu roits lont pt!1"/:erlts
1
Ah 1comment ne seraient-elles pas perverses 'f Lorsque les larves trs perni-
cieuses de l'orgueil, des sophismes, des mensonges, des litigieuses.raisons, des des
dceptions et des faussets sont malicieusement prfres et de beaucoup, la face spiendlile de la v-
rit. A cause de quoi leurs dmarches sont vraiment infmes.
tat ou facult qu'il soit). Ces SIGNATVaES DOUS dmontrent avec la plus parfaite viden:c que ceux qui
sont tels qu'on lcs a di:crits plus haut ne pCII\'cnt rien savoi. ni opiner de ferme, de solide et de droit;
puisquc lorsqu'ils opinent ils sont toujours en contestntion et en dispute, et ne il. )0.
lin de la vrit. Ca,. en dilputant trop, la vrit s'enfuit, suivant les proverbes de Pubhus ClodIUS ou
Varron.
4i
CXYlII. Qui dherte le guide de SOlI
et a ollbli $0/1 /)(lcle de DlEl.
CXX. TUIIS CCliX ,,"i l'Iltrelli vers elle,
1Ie r('tuUnll'}'Ullt puiTlt 11; nc prendront
les sentiers de la I:i(',
,"crs. tH. eXlx. Parei! qu'ell'! a inclin sa
maison vers la mort, et que ses sentiers
conduisent aux morts,
'01'$, 19.
DY OnADE
CXVIII. Et abandonne f!it::.J" le guide
de sn cl a ouhli son
rade (le oIl,:\" .
CXX, Tous ceux qui enlrent
Vers clle ne relourneront point ni ne
rentreront dans les sentiers de
la vic.
ex1X. Car sa maison ('if::::T est incli-
nc'e y(!rs la mOl'I, et ses senliers aux
enfers.
Ftl,}"ez dO:Ic, fuyez o.:Jol:scenls, la m6rtrice'; et l'c:temple de rEmpcrcur Ma,:timilicn 1" coutez
ceux qui philosophent Payennclluml ou )I1'of:Lnemenl comme grenouilles et non comllle des ros-
signols, Que (:elui qui peut comprendre compl'cnne (si le diahle ne l'en empche) et se corrige.
A l'etrangreJ La prgrine Grccque qui n'est pliS IIppl'ouve dans son mensonge, par le tmoignage in-
terne de l'Espl'it-Sainl. La raison en vient de:ee que la Sapience ne s'acquiert pas par les paroles enjo-
lives et fardes de la Bhtoriqul', ni pal' les torluosits des syllogismes par lesquels celle trangre
attire les enfauls et les insouciants son amour (hlas! honteux et indigne!) mais par la Lumire de
l'olme Divinement tombant (Enthousiusllluement) sur l'inleller.t et meLlant en mouvement lil
libre volont Ile croire; ce 'lui est la plus noble voie pour sav(lir toutes choses. Qui adoucit leI lermons ]
Dialectiquement, Rhloriquemcnl. Senque nous dil : L'oraisoll /llltteU,tlJ ell un poislm trs doux. Qui y
ajoute facilement fai slJra facilement tromp. Cicron dit galement avec grande justesse: LeI {otces et le
tu!rf de la Sapiellu sont de ne pas facilement crOilC. Et Euripides : Rien n'est meilleur et plus utile au juge
que la dfiance des hommes. Apprenez donc, mortels, qui tes tant et si souvent avertis, vous garder
dmiter l'cl'reul' de ceux qui sont errants, par suite de l'ardeup de leur jeunesse et de leur ignorance
plutt que la pnitence de ceux l)ui, par l'ge sont devenus plus sapienls. -
HII Sn doctrine conduil la ruine du Corps, de l'Esprit ct de l'Ame, dans celte vie et dans
l'ternit; mais ln Loi du Sapient est une source dl! vic pour que tu vites la ruine dt! la 1II0rL. Pro\.
xm, H.
LI,I. de sa p"bmti: C'cst-iHlil'c nlEV ; qui, pal' sa SAI'IR1iGE, dans le Gmnd-l,ivre de ilL
Nature, dans Ill. Loi (dans le i\licl'o et le Divinement transmise, dans son "el'he crit,
depuis le commencement du monde l'a dlourn.e de la malice et invite il. suivre la ....oie Royale de
la \"RlTK, pl l'appelle el l'invite encore aujourdhui. SOli pacte de DII'V, etc.] A l'exemple de son Pt'e,
c'est--dire du diable qui n'Il pas persvr dans la vrit. S. Jean, VIII, 44, et dont elle est la fille
tl's obissante. Tous (:CIIX qui !w joignent et se conjoignentlL elle Cil mariage, oublient compltement
leur pacle avec DIEV, et sc constituent enfants du diahle, ct onl pour parent l'ennemi de Dmv, de la
Cn;alurc, la Nal,ul'c el de loulle gelll'e hlllllain. !int Une honnte compagnie 1
Afin que tu te tiennes sur tes gardes, je t'en avel'tis, ami.
QIl'l'ntl'lmt] Qui en enseignant III lt'a\'aillant s'approchent d'elle, se dlectent d'elle, s'associent elle
l'emhrassent cl la suivent; ceux qui boivent 11 sa coupe, ce qui advient ft'quemment parmi les hommes,
lorsqu'ils sont charms, enivrs pur le breuvage de Circ, sont transforms en hles froces et en
porcs immondes, LeI sentiers de la llie1 Ils sont au nombre de DIX que tu verras dans la seconde figure
Ill! cet Amphithllb'c. Celui qui 1 revtu Thosophiquemenl de ces dix vtements de IlL Rgnration
mal'che en est VNI AVIlC ils ont heureusement conduit h la som'ce de vic, li l'Ocnn de
S.\rl!SCB les ?lIages Kahbalistes venant (selon Il! vm'sel CI.U) d'Orient, par l'loile e\atante de la
SAPIENCE qui s'tait leve Micro ct 3Iacrocosmiquement. '
CXVII. "Iill. qu'l,lie t'arrac/u', d$-je
ft la {emm{! ':/rllllgre, li l'indig1le qui
m/oueit Sl'S discours.
ex\'. Qui sc rjouissent cie {aire le
mal, exultl'nt dans les pert'('1'si/s du
mal.,
c..XVI. Dont les sentiers sont pervers,
ct qui sont pervers dans leurs roies.
fers. 16.
,ers l.
iNTRnI'nTATIOXS
eXVI, Dont lfJ:::::r les voies sont per- UN. i:i.
verses, et leurs dmarches infmes.
A la {emme indis"eJ Le Sapient ne tmile pas ici seulement de la souillure dlarnclle, mais aussi de
celle es sens, de la raison et e l'me, comme il est vident au verset cvm. Car de mrnc llue les col-
loques pervers corrompent les bonnes murs, de mme les dogmes faux corrompent les bons esprils.
La Sapience mondaine, astucieuse, vainc, orgueilleuse, liligieusement disputatoire, ampoule, prof-
ranl dans un bnardage de vaines paroles, des sons vides de sens, el par les prestiges dela dialectique
(je distingue, ami Lecteur entre le vritable usage et l'abus) et par les ambages des sophistes tendant
les rets de la sduction, est prcisment celle femme sductrice, flaUeuse et indigne (Prov, VII) et celle
femme trangre, folle cl verbeuse qui, par un titre trs mensongel', se fait diaboliquement passer auprs
des fous pour la S.\I'IEliCS vraie, tandis que, suivant S. Paul, il n,y a pas de plus parfaite folie aux yeuxde
BIBV que la sapience terrestre, que doit dsapprendre celui qui vraiment dsire savoir. Dans les uvres
philosophiques de Louis Yivs, coutez le vieux Philosophe (qu'il fnul regarder comme un maUre en
son nrl) possdanll'autoril de la Doctrine et de l'exprience: Ce que, dans ma jeunesse, dil-il,j'ai cru
sublime et lev et cc que j'ai pris pour des trsors en Philosophie, je vois, maintenant que je suis
converli et vieu:x, que ce ne sont que des excrments et autant d'impdiments la vie pieuse et aux
tudes ncessaires. C'cst cela mme. Car les Sainls Pres, S. Jrme, S. Ambroise, S. Augustin,
S. C,}"prien, S. Hilaire, S. Basile, S. Cyrille, Tertullien. Bernhard, Prudence, Isidore, et beaucoup
d'autres hommes pieux et doctes (dont je pourraissij'en avais le temps et le lieu, dresser un prolixe
catalogue, leurs crits l'attestant abondamment) ne se sont pas peu repentis des peines qu'ils avaient
dpenses autrefois ell traitant dc la Philosophie sculire, toujours disputatoire, payeline, terrestre j
et tous, aprs de nombreux et pnibles travaux pour elle, conviennent enfin en eux-mmes qu'elle
est le flau. la pesle de la vrit, de la science solide, de la Loi de DIEV et de la lteligion du Christ.
Lorlqll'i olll mal fait] Lorsqu'ils ont habilemenl ct trs frauduleusement subslilu le faux au vrai,
J'inique l'quitable, le nfaste au juste; auprs desquels le Droit et la Vrit et la Cons-
cience ne sont rien sinon un vain et public objet de trafic, ct llllprs du vulgaire Ignorant et profane
qui estime peu selon la vl'it et beaucoup selon l'opinion,la de la gloire.
ceux qui, du blllOC se tournent vers le noir, Dans leI cMles pel3lmcs] Malheur il ceux-cI; parce qu 1\5
commcttcnt ce qui ne sera pas facilement remis: le pch contre la Consciencc,
exy. Qui sC rjouissent tihr lor5-
(IU'Hs ont mal fait et exul Lcntta:::r dans
les hoses pessimes;
40
La souilluro, CX"II. Afin que lu sois arrnch
lllUt do 13 rai- fII:.J.... il la femme indigne el il
s;:., l'trangre qui auoucit ses ser-
doil lra ,ilo. mons,
Lu voil's th fhomme) Lorsque Ion me ('.onvoite les choses mondaines, les honneurs, les volupts,
les richesses. les voies sont perverses ct tu dvies du So\'VsnAUI DIEN. COllJidre tes dmarchts] Tes
tudes, tes conseils, les fourberies, les tromperies, tes ruses, tes dsirs insenss sont tes dmarches,
que le Seigneur considl'e, que les Anges regardent, que ta conscience observe et accuse, que les
diables numrent. Du;y qui scrultl lous les curs et les reins el connalt les cogitations universelles
des esprils, I. ParaI. nvUl, 9, abomine le cur dprav et le livre (si tu ne te repens pas) (lUX cratures
vengeresses, qui exercent la vengeance contre tous ceux que JhKV abominc, Car c'est la plus grande
misrc, c'est l'enfer mme, que d'tre dlaiss par DIBV.
43
CXXIV. Ses iniquits le prendront,
et it sera tenu par les liC1U de
SfJIt pclt.
CXXY. II mOl/rra, de ce qu'il n'a pas
coul,; l'rudition, ct cause de la mul-
titude de sa folie, (fJ:::::r il errera.
CXXYI. Applique -toi (donc) entre U; CUR
t(mles choses la garde de ton
[Jarce de lui s'lt'ent les vies.
CXXVII. Dlo.llTlle de tl?i la perve1'lit LA DOUClIE
rie la B01'CHE, el loigne de toi la dpra.
des tt'J'cs.
,ers,
l'ro., IV,
fCrs.
ftts, !H,
DV GRADE
CXXIV. Scs iniquits le pren-
dl'ont, l'impie; et il est contraint
pal' les liens de ses pchs.
CXXV. Il mourra parce qu'il n'a pas
eu la DISCII'W, ct dans la multitude
de sa folic, il sera tromp.
CXXYI. Applique-toi (ainsi) en toul
la garde de lon CIEYII, parcc
que de lui procde la \'ie.
Il t1-reraJ L'me humaine non illumine par la lumire de la Sapience Divine est pleine d'erreurs
de telle sorte que les plus minimes de ses acLious ne sont exemples d'erreur; si elles se l'apportent
DfEv, il el're; si la Nllture, il dlil'e; si lui-mme, il s'abuse; si son prochain, il est tromp. En
somme, il ne peut considerer sans erreur ni la plus petite toilelle du Ciel, ni la plus infime herbette
de la Terre; parce (:ue toutes ses cogiLations sont erreurs. Ceci est vraiment la multitudc de S8 folie,
qui ne llcul porler avec rien nutre que ln mort et la ruine. Car l'holllme est prcipit de la source
de la Lumire dans l'abtme des Trnlll'es, duquel il ne peul sortir moins qu'il ne devienne divi-
nement adeple de l'Esprit de Sapience.
Ses illiqltit&JToute iniquit innige d'elle-mme sa peine cl sa blessure; il n'est pas de vice qui
n'engendre lui-mme sa maladie particulire. mme que taule vertu est elle-mme sa trs belle
l'compense; aussi lout vice est lui-mme sa lrs cruell rcompense, Car toute graine pl'Oduit le
fmil qui lui est propre, La misricorde eslle Cruit de la misricorl1e; la bnignit, le Cr'uit de la b-
nignit, el vice versa, le fruit de l'immisricorde est l'immisricordc el la cruaut. II est contraint par
les liellJ deses pchUJLe pch est \'rJiment la plus grande servitude et captivit; l'impie est ainsi
li, et il lui est impossible de fuir la peine. La Sapience Divine est la vraie libert, qui IiMre l'Anie
de l'homme des charnes de la folie, des erreurs, des tnbres, des plaies, des vices et des piges du
dsespoir.
l'on cvn] LaSAPIEl\CR aSOIl sige dans le Cur; prends donc garde que la vaine Sapience n'occupe
ct n'emplisse ce sige. Car elle est ce serpenl antique qui a\"eugle l'esprit, et instille son virus par
uD.grand nombre de piges; il souille le cur pur la luxure, l'enfle par l'orgueil, l'enflamme par la
colre, le dvaste par l'envie, qui sont tous des uvl'es du diable, Considl'e donc ccci afin que tu
gardes ton cvn de ce venin; conscrvele donc el oune-Ie il la Clileste Sapience, il la cI"ainte de DIBV.
il la foi incorrompue (qui purifie le cur) il la charit non farde, il l'esprance immuahle, la pll:-
tiencc inbranlable, l'humilit aimable. Que ton Cvn soil l'officine dc l'oraison et de la piire,
l'instrument des plus saints gmissements, et le domicile de pil.
CXXVII. Dtourne de toi(fJ:::::r la
Bo\'clIF: dprave cl loin de toi soienl
les lvres qui dlraclcnt.
Ll BO\'CIlB dt]1I'a!'t'j Accoutumc-loi la constance ct il ln P'avit dans les dits et les faits, Car Jes
tes gardiens sont des Esprits constnnts ct gJ'Uves, ennemis de toutolgret; ils sont des Esprits
\'l',IIS, ct amants de la \"rite. Cal' hlS Esprits apostats sont menteuts, dcepleul'S, illusoires, lgers, in-
constants, ct quand ils parlenl de mcnsongell, c'cst d'eux-mmes qu'ils padenl et ils ouvrcnlleurpl'o-
parce que le diable ca:omniateur est le frre du mensonge. UIIV est vrai; le Christ est
verite; l'Esprit Saint est l'esprit de vrit. ,Seule, la Sapience Divine est vl'aie, plus vraie, vr:ssime:
. ,
CXXII. Pourquoi le dleClcs-tll, mon
filli, (WI!C lIne autl'Il, el le
sein de rtrangre,
ml. !l0. CXXI. Afin 'Ille tu marclte,, dis-je,
. par la voie des hons, el que tu gardes les
sentiers des juste..;.
l'roy. v,
Yers.20.
Tm. 2i. CXXIII. QllfllUl devant les yeux de
18/10\',1,/1 sont ":s voie,t de rhomme (vil')
et qu'U pondre 10lls .tes sentiers?
ATIONS 42
CXXII. Pourquoi cs-lu sduit,
mon tils, par ulle indigne, et reslc.s-tu
dans le sein d'une nutr!'!?
cxxm. Le regarde atten-
tivement les voies de l'homme
(homo) et considre toulc5 5CS
dmarches.
Pourquoi es-tu sduit] La Divine Sapience doit tre aime el embrasse comme une pouse. Car le
Rlli Sapientissimc avait dcid de se liancel' avec Et cerles, Ime s'unit volonliers en mUI'iage avec
nos mes, Et c'est aussi pourcetle raison que la SAPlEl'ICK nK DIEV lur.ame a, par iur.arnalion, conlract
mariage avec le genre humain, Vois combien s'est conjointc avec loi la Sapience de DfKv;
comment elle s'est fait elle-mme un domicile de la nature humaine, pOUl' qu'elle pOol J'habiter dans
toute la plnitude de III D,iit, Ah 1 pourquoi te jeUes-tu dans le sein de lu rnrlrice (la sapience
mondaine immonde) landis que la Vierge cleslll, pure, chaste, intacte, pleine de grces, de dons,
de bicnfaits et d'immortalil a commenc depuis longtemps 11 dprir Cil loi. II est donc ncessaire.
par l'amour Divin de choisir el d'pouser cetle vierge. Tandis que r.'est l'amour du monde qui entoure
et allche celle mrlrice, la sapience mondaine et vaine, qui esl indulgente pour les plus honteuses
passions,
Afin 'Jlu tlt marches dans la bonne voie] La bonne voie est la voie de la Sapience, de ln justice, de
la sanctiflcaton, de la rdemption, de la vrit, de la vie. S. Paul, J. Cor. 1,30. Et ks voies unive.'-
selles du Seigneur sont misricorde et vrit. Psnum. xxv, iO (Vulg. XXIV). La bonne voie est la voic
de l'humilit, de la mansutude, de III constance, de la taciturnit, de la foi, de la chllrit, de l'csp-
rance, de la patience. Selon S. Jean. VIII, 31, la SAPlEl\CB incnrrll!e disait ceux qui, Juifs, croyaient
en lui: Si vous demeurez dans !na plIl'ole, voru sere: vritablelnent ,nu disciples, et l'DUS connaitrez la vrite
.et la vrit voru lib,era. C'est pourquoi, reste, je le le conseille, dans la parole de la SAPIKNI:E, aOn que
tu sois disciple de la SAPlEliC2, prceptrice trs fidle et qui ne sait pns tromper; afin que tu connaisses
TO\'TE VRIT; que tu avances, Kabbaliste, l'lIage, Physico-Cbimiste, dllns la bonne voie, taut dans lcs
choses Physiques ct Hyperphysiques que Divines, et que, pal' le dogme de vrit tu sois libr de
l'eneur ct de la dviation: Les c/lelllinl deI jl/stelJ sont les ex.emples de vertus, de pit. et principale-
ment l'imitation de la vie du Christ, notre Sauveur. C'est pOUl'quoi l'Aplre dit: 1 Cor. XI, 1: Soye:
fllel imitateurs commll je le Sltis dit Ch,;',t. C'est par cette voie qu'il faut s'exciter dans l'Oratoire et le
Laboratoire. De plus, cette voie l'est montre synoptiquement dans cet Amphithtre et dans ce
Prologue, par ces sept grades, qui nous conduisent au S,Lnctuaire de la Sapience Eternelle, seule
vraie.
me CXXI. (fJ::....T Afin que tu marches
dans la bonne voie et que tu
gardes les chemins des justes.
ltarcbo
les boni.
SOMMAIRE
4;)
DY GR.\OE SRCJ:\D
lei doit tire lMl'k pgure dt, t,.oisilllc gradt.
LA. SAPIEXCS tt la DISCIPLINEl Toi qui renies, rejettesl roules au pieds et dserles la. SAPfBNCE el la
CRAINTE DV SStGNKVR, en quoi pourrais-tu lre heureux' Et leur ISptltJnce est vide] Ils sont toujours
cherchants, dans tout m)'stre cl secrel possible, et ne parviennenljamais la. la fin de ln. Vrit; sc
perdent ttlisrblement dans les fllnits de leurs c03i14tions, de Jeurs opinions et de leurs travaux; et
parce qu'ils la SAPIK:{CS vraie son qui de
orer Thosophiquement Di Laborer saplenlement el avec frmt. Le conseil ne peut valOir quand .1 est
cont.oe le SKIGNKVa el qua.nd mme tous les sopients insenss de ec monde immonde s'assembleraient
pour disputer. il en noUrait Babel, c'esl--dire la conCusion. dans leurs sens, leur raison et leurs es
pritsi el ils sejelteraenl dans l'opinion rprouvc1 pour enfin (en prenant el taisant une chose
pour une autre) d'el'reur en erreur. Notez ccci, vous qui cherchez ln. Pierre des et qui
aspirez Knbbalisliquement, Magiquement, Chimiquement, Thosophiquement, etc" Ar.omprendre, sa-
voil- possder et accomplir les choses sapientement annotes dans la quatrime figure de cet Amphi-
thtre; vous-mmes, dis-je, avant que d'en traiter Thosophiquemeot, npprenez (DrEv le permettant,
aJant compassion et oprant) afin que \"ous soyez clairs, extraits des vilenies du pchl librs des
superfluits, absous, spnl't!s, dpurs, conjugus (6 du de UIIVt i! p'esl
pas un point dans celle union qui existe par sa Ubl'e ,"olon.t ou qUI subSIste pa.r lUI-mme, malS
lemenl Ilar la misriconle de Ducv, Ensoph! Enloph 1) subhms ml plus haut grade de la perfecUon
(par le Divin artifice du feu divin) c'esl-iL-dire e'J.alts cl avec Du::v
dans et la. Vrit; avant, dis-je, d'entreprendre d exlrnu'e de la )1100 le la. SAPIENCS, la Pierre
des Philosophes qui est la yraie llAGNBS1E Calholiclue des et les aulres trsors de la SA-
PIKKCE; autrement (sois-en assur) lu pel'drais Lon temps et L'l peine. Les Biens ct les Dons de DIEV
sont. furent et seront toujours ceux dont il est trail dans notre .t\mphitht\tre, et dpendent de DrEY
senl, sublime, glorieux, rempli de Ioule Iustice et Bonl, et qu'il donne ou reprend il qui il veut.
Remarque : L'aoMISE est la. Matire qui doit lre purifie, le Corps l'tat de sujtion; e3t l'me.
qui \"ivi1lc; Saint est ln lien qui pnr sa ,ertu produit l'U:\lo:f quif'.onduit el donne enlreau
perptuel. 0 admirable harmonie, )lao.'o et !Jicro-Cosmiquemenl rgnratrice!
Car seul cplui qui aime ln rgnration el qui est ,faiment la conduite
singulii'l'e de D'KV, eonnaUra ces Ugnrations; partout aillcUl's
ce sont forts Dohmiques, erratiques
el tnbreuses.
CXXIX. POlu/pre le senticl'de.lesPllms
et toules les voies seronl diriges.
cxxx. l'{e delin,. dextre lU (l s-
1UH)/l'C; tllQurJlp. ton pied tlu mal,
CXXXII. Cal' qui estime pOlO' nant
la S.l.1'/Jo:.W:E ET DJSCIN.1XI:: est mis-
,'able; l'esprance tle telles gens vainc
el leuJ's travaux iU/l'llcltU!u:c el leurs
WIII.'P. ... inutile....
CXXVIII. Qlle tes YEVo\' ,'egarthmt
dans la th'oil ure, et que tes
dirigent ta voie d'!vant lui.
(:XXXI. Si III t!tu:ieJu lu $('J'US
sapip.1l1 par toi-Iubltc; mais si lu es n'lU-
'1uellJ'" tu p()rlel'tf,$ seul la
Sap.lllt
Ters. l,
l'Cl"$.27.
nrs.26,
Prov. Il,
101'5.
. CXXXII. Qui renonce la S.\-
PIE:\CE et ln est luulheurclix
el leur csprnncc est "ide, cL
leurs sans fruit et.lcurs uvres
inutiles.
CXXXI. f.i'I:.::::T" Car si tu deviens
pient, tu le seras par toi-nIme; nIais
si lu ('5 moqueur, toi seul porteras le
mul.
CXXX. il dextre ni
ClU'lc ton pied cl 11 mal.
Cal' li tu det"tlt$ $apt?lat] Il vaut donc mieux obtempl'er la S.\PJSNCE l'raie et dc\"cnr' slIpent son
aul. illusoires cl de dlil'cr tl son dtrime.nt. C'est en .vain cfue cherchera
il savolI' cchll (lUI u'enll'Cprendrn pas de savoir plU' Vimpil est punie
.. l.. PIEDS) Les PIEDS signifient les devoirs de la VOCUtiOIl lgitime. Aie soin d'abord d'O,vol' une lgi-
lune VOcahOD poUl' les choses flui doivent tUre rgies; ensuite ne tenle rien au dehors de la voca-
tion; cnr lu aurais un trs malheureux succs. l.es Anges sont de:; Esprits Divinement destins h.
h'e d'une certaine IUllnire administra.teurs de notre vocation. Qu'ils te omlll.ml dan, tu roies, <filin
Psalmiste. PSalllll. XCI, H. Donc s'ils t'ubundonnenl hors de tu vocation, tu heurteras les pieds aux
pierres de 10. mort.
Oue tes Yan,:] Qlle les yeux de Lon esprit soient touj0l11'S et sans cesse dil'gs vers la misricorde, la
In. POnlnipolcllce, la vl'il et la bnignit de DutY ct il l'imHnLion de l'exemple de
la vIe du Christ; de mme alors. la vie sera droitement dirige. Considre dans le Soleil. le Soleil de
dans les toiles, les lus; dans les Oeurs, le dans l'homme, la misre: en DIEV
Pre. la gl'Ace infinio; dans le Christ, la fro.ternit aimab!ei dnns l'Esprit Sainl, la charil communi-
cable; dll1l5 les Anges. la glorification; dans le Macrocosme, la Divine Providence; dnns le
la Divine Sapience.
A J,..rtr,j A dextrc indinent Ctmx qui deviennent insolcnts dans les n'TniJ'C!S prospres; il snesll'l:
ceux qui sonl h;l:s par A dcxll'u dclinent ceux qui par des promesses, el 11 seneslre par
des meno.ces, dcvlcnt de la dl'OlLure. Ne sois ni trop hal'di IIi lI'op faible; (dIllL'f II! juste militu. tu ,1Jttas
parfatllReRlen sicttr-iU); ne sois ni avare ni ln'odigue; mais Hbl'ul, afin de nc point dissiplH' les
biens avec profusion ni de cacher Les trsol'S par avarice, car l'un et l'autrc sont es maux desquels
tu dois dtourner Lon pied. Cnr le diable el le monde temIent des piges ct lies rets, tant dexh'c
qU'Il snestre) de sorle que si lu ne peux tre pris par les lacs de la luxure lu le seras pal' les charnes
,elles liens de l'avarice, par lcsquels Je cur de dans la perdition.
41
Ll!:5 YECX CXXVIIJ. Que tes YEYX voient 'fors.
droit,. et que tes paupires prcdent
tes dmarches. .
I.E8 pu-:ns CXXIX, Dirigelcscnliel'pourm::::rtes
ou la dmarch. PIEDS, et toutes les voies seront stables.
1
1
i
!
47
cxxxv11. Car c'est une" vapeur de QuoUe est la
la vertu de DIEY et le dflux sincre SArJENCB.
de /a gloire de rOmllipole1it et ]Jour"pe!a
"ien de pollu en. lui 'l!mbe.
CXXXV, llwnain, Stahle, Certain,
8111', voyant loul et permant lous les
B,'p"its intelligents purs el subliI;-

Yen. !S.
Ters. CXXXVI. Un'est nul nU/uvc-
ment dont l'agilit sllrJ'Jasse la S",P1EXC:A'
!J'Ut, cause de .4t6 pU"el demeure el
palISe par Ioules c!to.(!;t,'i.
DV GRADE
CXXXVII. ta::::r" C'est ulle YAPE\'n
ta::::r'dc la \'crludc L'i;)IA-
de ta::::r' la Clart sincre de
rOrllnipotent t.c'est pourquoi m::;::rau-:
cnne !Souillul'l"', cn ellc IlC sc ltonve.
CXXXV. Humain, Dnin, Stable, Tors.:m.
Cerlnin, Sr, ta::::r' ayanl tous
pouvoirs, \'o)'ant tout, cl qui garde
tous les Esprits, Intelligible,
elSlIblil.
Certai", $lirJ En scurit, il l'abri de tout souci; quiet et tranquille. A!lmit toU8 pouvoir3] Qui peul
toutes choses ou est dou d'omnipotence. Car c'est l'Esprit du Dli:V Omnipotenl el qui ne peut tre
Umnipotcnt que par DIBV.
11 n'tsl nul mmlUlHeutJ La SAI)Ih:SCK' Post plus mohile ftUe lout mouvement, par la cll'il6
de son tnou"emenl vainc tout mou\'ement et pntre en TonES CHOSES cause de sa pm'cl cl de 5,'\
subtilit. Considre cela, mon fils. comme tant ce que les Sapienls entendaient philosophant sur
le llOVVlUliNT l-SBPIh'VEL, Ce HOVV.EltUT (dirais-je avec Herms, dans la Tablc que la '-NVS des Philoso-
phes, par la fcondit de sa VIRmITR bnie, a instilue et compose pour en truiler, et qui a t appe-
le cause tic cela, Table d'Efne"audt) est la force de toute la fOl"ee du tort: c'est pourquoi il vaincra
loule chose subtile, el pntrera toute chose solide. Elle meut sapientemcnt, conserve potentielle-
ment, unime cL ,'iv.ifie TOVTKS cnosES. Si lu connais la SATVRE (que tous les Anciens elles Ptes ortho-
doxes onlnffil'm trs vritablement cl trs pieusement tre O!O 9tVj'l, c'est--dire la voi de
ThosOl)hit!uemenl, el par l'abslrait et par Je concl'ct. ct universellement el particuliremenl, tu con-
nais (crois-moi) Je 1I0VV.ElIBNT PERPTYEL des Sapients..Je le renvoie au:t ,crscts CLIV et CLXXYIII. Et il la
figure, III dl'Jinilion et J'exposition de la Pierre des Philosophes qui eslla troisime de cel Amphi-
thtre, Souviens-toi ici d'tudier en priant DJEV afin que, cooprant Thosophiquemenl il l'inspire et
te moniJ'o )u vri1. J"en ni connu beaucoup, dans les cours des Princcs qui cherchaient mcnnique.
ment (ah 1en vain), un mouveillent perptueJ de bois ou d fer.. S'ils tudi la sAcaO'SAINTS
CBJT"az, )a NATVRS et EVX-:lbfIS, Thosophiquementt Physiquement, Physico-Aldicalement. comme
dans les 2
e
et 3 figures de cet Amphithtre, ils eussent rt\ellement trouv le HOVVEIIKlCT D,on seule-
ment pellltuel" mais encore vraiment fo:lerneJ, Divin et Naturel, dans l'un comme dans l'autre mcJnde
des Sapients. Ce mouvement CATHOLIQYI, seul vrai, le vulgnire frivoJe, par l'espJ;t de sduc-
tion ne le connnlll"a pas. C'esll'uvt!ugle qui conduit l'aveugle; c'est pourquoi leurs labeurs seront
vains, C'esl un mouvement qu'il faut mouvoir, qu'exhibent les Sophistes et non pus le mouvement
(lui mellt. .
c..XXXYI. Car la cslla plus
mobile de les choses mobiles
car elle allciul partout il cause de sa
puret.
1re, Quest. -1 ct 6. Grct li DIB", dit fort hien S. Augustin, l'uniUse t"Oltreen piusetlrsc1w.-ce.f" et (lajoute)
dmu luni. la plu,alit. Subtil] Tuu, nullement appesanti par aucune chargc gl'Ossire et corporelle,
mais lger et l'apide, ct pOUl' celn '4tt'I'i':o;, c'est-li-dire dans lequel est la souveraine clrit.
If/flsl1'e] Sillendidc et lucide, verss. cxxxvn, VIII, Non lOllillJ Incontumin, c'eslclire pur, vide de
toute tache ct de toute maculntul'c. Car puisque lu NutUl'E! est lucide et splendide, elle possde une
splendeul' pure, comme dit S, Jean. Ep. 1. l, a. D,sv est lumire; en lui ne sont nulles 1nt\-
bres. P"ompt] Qui Il'est pas arrt ou que rien ne !)(ml car par sn force npntre toules choses
et rompt tous les impdiments.
1\OVVY.I.l.R
TR.\DVCTION
D1';8 l'ROVEl\ny.s.
DE L'HAREV,
BT DE LA.
DV ORlU:
CX.xXIII. Je rfrerai CB Qy'A'ST LA
el commcllt elle est ne, et Ile
t'OUS clerai les mais je
pousserai 11l0llo lveslgaQIl ans la
cognition d'elle" "s la premire ori-
gine et je profrerai ouvertement Tli Ttc
llgligerai la. Vrn/d.
CXXXIV. Car ell ELLE est fEsPRIT
lIatelligenJ, SaMit, Simple, 11lultiple,
Subtil, Pt/obile, Illustre, lmpol-
lui, PersJ>cace
J
' lilnuisible, cherchant
If: Bien, Aigu, P1'Omj)/, Bn-
fique,
III
Sap. vu.
T".... 22.
Sap. VI.
Ters.2$.
PASSAGES CITHf)
DB LA
SACRO-SAINTS
BCn1TVn&
PROLOGTIQVE GRADE
VEnSION
ANCIENNl';
av
V\'LG.\Tt
CXXXIV, (Car)ta::::r'dans laS"PJEsCE
('st l'Esprit d'Intelligence, Suint, Uni-
Mulliple, r-::r Subtil, Diselt,
Afobilc, (fJ::::r Non souill, Certain,
Suave, ainlallt le Bien, Aigu, il. qui ricn
ne peut dfendre de Bien fuire,
-r:llt a li /f"le] C'estdire comment elle a exist, comment cne a t engendre dans les des
sicles de l'utrus (Psaum. ex, 3) impersm"ulable eL ternel de la DiviniL. Les Sacr'emtllt& Ile Duw]
C'est-ildire les mystres de Du:v. Non seulement celui qui est le signe pratique de la gn\ce ce qui est
la significalion propl'e du mot Sacrement; mais touL ce qui esl ncessaire, beau et utile connaflre
touchun l Uuev) la XATVBB ct l'I101l1lB est appel Sac,tlnmt. Car la vraie SAPIENes est TER-TIU-VSE,
tennant la 'rhologie, la. lil-decine et l'Astronomie; ou, comme il nous est rvl au chapt VII et Till
de la Sapience, la cognition des mystres Divins, la prudence de l'administration et de la "uberna-
lion politif)Ue, l'ol'dre des choses de toule la Nature, les causes, les mouvements et Jes vertu: des cho-
ses clestes elles forces des choses terrestres, par lesquelles clatent l'Omnipolence la Sapience Ja
.l1isricorde, )a Vril, ln Justicc ct le Jugement du Cralemo J)
CXXXIII. Jc rlrcrai CE Qy'EST la
S.\PIENCE, cl de quelle manire ta::::r'elle
a t faite, cl je ne vous cacherai point
les SucrcDlCnts de DtF:V, nHlis je
pouss'crui mon investigation ds le
COnlmCllCClncut de la naissance et je
lucllrui Cil lumire la science d'elle ct
ne ngligerai point la l'rit.
TROISIME "EXPOS
46
/a tI! Ellc et s1appeJle flO'lO,t."i; Ut ,::o:.J,..ipi; souffie monogne et
pluTlforme Un,lgeoerp. ou et Multiple qui cst n et produit de l'Unique cl simple Nature
de Dncv, el qUI pourtanl tend par le )Ionde ses parties innombrabJcs, comme des rameaux, Ln MuIU.
plicit est en effet attribue Acel Esprit de DJJ;v, . cause de la varil des vertuset des forces infuses
dans les Chosc!Ol, dans lesquelles il descend. Voy. Vel'S, l:r.XXIU et la troisime partie de cel AlIlphilhd-
L'EsPRIT DE
SAPIBNCE.
-.-.-,-,. -.
Ulle t'aptltrJ Un Esprit, Rltach, comme l'appellent les Hbreux. l.a I:JI'lu de DIEvJ L'Essence Divine,
TOVT& en TOV;, VeI's. CCCIII. Ensoph! Ensoph! quelle prorondeur ! quelle profondeur! ma bouche
reste mueLte. Je ne repterai point ceci: Confre typiquement la pierre des Philosopbes, quelle,
de quelle qualil et aussi grande qu'elle soit, avee celte S.\PIESCE incarne, et par eontl'e, tu eonnal-
tms l'harmonie ndmirable du Servateur du :lJonde majeur, 'avec le Sau....eur du llonde mineur, mys-
tre (OE U VAPRvn DE LA VEnn DE DI&V MANANT D.\XS L'VNIVEas) ce dont il convient de gar-
der le silence plutOt que de jeterdcs perles au monde immonde pour qu'elles soient foules aux pieds.
Ils sont ainsi nomm.i ET L'AVTnE par excellence, Car, comme nous le savons encore par S. Paul,
20, rconcilie toutes choses pnr le FILS (9t4:'16?w::t)'/) et pacifie par le sang de sa croix (car
la figure premire de .cet Amphithtre est la Croix Sainte, le Chrilit lui-mme cl'ucifi, qui vainc
CRVCIFOBYlh.El'IT le royaume du diable, signe myst"ieux des anciens Mages, p:lr lequel nous-mmes
pouvons vaincre Tho-Sophiquement) tout ce qui est sur les Terl'cs et dans le Ciel. El dans l'Epllre
aux Ephs. [, 10: Il instaul'erait tailles choses qui sont dan.y le Ciel el SUI' la Terre, c'est--dire, non-seu-
lem:mtles Ange3, le Soleil, la LUIIC, les l!;toiles, l'ail'; mais le3 terrestres, les arbrCl;, les herbes,
III Tcrre elle-lIIme, la mer, les fleuves, les fontaines et les tres qui vivent dans l'eau; car la Terre a
t maudite cause de l'homme, Gens. III, n, Car c'cst pourquoi la C\lK1TvnB gmit pour la lih"a-
tion et enget;ldre ell ce temps ainsi que nous-mmes, S. Paul, Rom. VIlI, en clnmuut sa V9ix: Li-
, bile::nous du IR,,1 :(S:lng du Christ, rellement, et non sans mystre rpnndu profusion sur la terre)
qu'il est constant par l'exprience, pour que le l'ILS 0\' 1010:(08 lUJEVn, CATIIOLQVE (1l.0lt001P!1') augmente les
forces, et uvre dans le genre humain, Ph'lil U",:v certains Thologiens qui, noll'e poque, dis-
putent chaque jour peu lahlissentaussi leur uvre en lui (imitant ainsi les plus an-
ciens Patriarcheli, Mages ou SaJlients) afin qu'ils apprennent . lire, il voir, toucher, connallre
par le tJpe rel, dans le Livre Catholique de la Nature, et certainement illi r.onnnttraientet
atteindraient plus vritablement (conduits ainsi pa,' la Lumire de la Nature eL la main de L'.EsNl1T
sAmT)la Doctrine deDIBv, par la Personne du Christ, par le devoir el pnr tous Ics arliclesdela Religion
Chrtienne, que pal' la disputalioll verbeuse. Cnr le Livre de la Nntnre explique le livre dc la Sacro-
Sainte Ecriture, et vice ,-eraa, Apprencz doncconnartre Ic SEL nr. L.\ S'\I'IE1'(C8 .\:lTIQ\'S, LE VITRIOL
CATIIOLIQVR DR l.A NATvnK qui SI! lI-oU\'e catholiquement dans la seule UINE OK LA S.\P.E.'1CB; et vous con-
naUrez Tho-Sophiquement TOVT TonKS CHOSES. Et bien que, selon le sicle il n'est presque ricn
de plus ignominieux, de plus mpris, de moins honor flue cette Mine; cependant c'cst elle que le
monde contemne iniquement, que glorifie dignement le Theo-Sophe. Voy. vers, CLVII, CLXU, CLUlCVlI,
et tout cet Amphithtre, passim, Donne-la moi, 0 IKnovAlI, l'intrieur de peur que je ne craigne, et
l'extrieur de lIeur' que je ne redoute les foudres des Tho-Sophistes, Amen. Sache que j'ai soir de la
\rit. L'Emanation] Les Kabbalistes complcnl nlx de J)IRV sortant des Sources sacres,
ct qu'ils appellenL SEPIIIR\1l Uli (comme beaucoup d'Hbreux prononcent de ;IOS jours) SurRvs, c'esl-
h-dire Numrations ou Emanations parmi lesquelles en second lieu ils placent la SAPIUC&. Consultez
sur celles-ci la premire par'lie de cet Amphithtre, et il et III les crits des Kabbalistes. Voy. vers.
CLXXJV, Ce qui mane de DIEV est clJrtainement Divin; or la SAPIENCE est une ':lfANATION DE DIIW i donc
elle est Divin ct pm' suile metllelle. Les Emanations de Dun' sont les tincelles ct les rayons de la
Divinit. Il fautl'emarquer les phrases: J'ai procd de DIEv, S, Jean. VJII, U; VOliS m'avez
Je suis sorti du Pre, S. Jean, X.VII, 8. Par ce passage de l'Emanation est artirme ln dfinition de ln
Philosophie vraie, vers. CLXVII. La Clal't de l'OmniJMlltnt] C'est ici la SAPIE:CCE incarne; S. Jean, XVII,
4: Pre, je t'ai !Jlol'ifi JIU' la t/JI'l't, fal consommi l'ltvI'f, que tu m'at'ais donnd accomplir; et maintenant,
loi 'Illon Pl'(!, glol'i/ie-lIIoi en toi-mlllt, dt gloire 'lue j'ai eue en loi acant que le J{Ollde {tit. Elun peu
plus loin: Parce 'JI/eje suis sOl'li de toi, c'est-Il-dire man. chap, XVII, liv. Il Cnpnion, de Verbo
Alil'i{u:o. Aueulll1 ,flllliUltreJ Appl'ends (afin d'tre Sapient) confrer Sapientement les Antcdents avec
les consquents, le Prologue nvec les figures de cet Amphithl\lre et vice versa, et nussi l!ur ce ronde-
ment, tu conntlllras pourquoi la 1'.KnnE des Philosophes, Catholillue ct Physico-Chimique, rsiste aux
puissances diaboliques; ct opre aussi mirifiquement d'innomhl'ables uvl'es non moins men'eil-
leuses. Voyez la quatrime figure de cet Amphithtre, .
A
49
exL. Cnl' la lIuit SIIil celle-ci, mais
la malice Ile l'aille la S.lPIl:XCR.
CXXXIX, (Cal') e:st plus
spcielw' fJue le SOU,'IL, et plac Ult-
dessus rlll lieu c' les tuiles, et
r.ompal't! ci la lumire, elle s'est trQltI.le
suprieurp. .
"l'ers. 30.
IlJi.1.
vors.
DY GRADR TnOISIj'nm
CXL, Cllr la nuil (iI::::r lui succde;
mais la (Jf:::::r malice nc vuinc pas la

CXXXIX. (Aussi) la SAPtF.:SCI; (t'elle-ci)
est plus spcicU!\e que le 801.1':11.
cl au-dcssus de lote ladisposilion des
toiles; m::::r comparc la Lumire
l'lle s'est trouve suprieUl'e,
l.ui ,mde] Ali SOl.lm" le grand I.tllninai"c, dans le Fil'mamcnl, qui aux, jours, Gens, J, iB.
La malice lit vainc pus] Car la SAI'IE:;CE A T, RST, ET SKnA celle l'llffinE de ,rit. solide, fixe et ferme,
contre laquelle n'ont p"\'alu et ne prvaudront jamais les portes de l'enfer; et de ses entrailles Ouent
des fleuves d'eau vive. S. Jean, VII, 38; donL le type l'el estIa Pierre des dans le Grand
livre de la Nature, Heureux celui Il qui elle esL indique, ct de qui, tlJIUlt t indique, elle est connue.
La Passion, III Itsurreelion ct III Personne mme de InsvHCIUlIST; ln Matire, III PI'paration el la
plus que perfection dans le corps gloril'i de la plEnas pIIILOSOI'HALK, la Rgnration de Toi.mme,
form IL l'image ct la similitude de Dmv, selon le Corps, l'Espl'it el l'me, te mUllifesteront, pal'
tl"hnrlOonie Catholique de tl's nombreux secrets, Observe l'Harmonie des livres de la Sacro-Sainte Ecri-
ure et de la aplll"ends (h'e et comprendre sapientement un Livre tous les autres:, Ln
Bible, dans ln Nature et ln Nature, dans la Biblc et TOI-mme, dans la. Bible
et la Nature; et alors tu serns Supient, Tu trouveras: IKUOVAll ct celui qu'il a envoy, [IISVB-ClIBlST,
cl dans la SaeroSainte Ecriture, et duns la Nature; universellement duns la Pierre des Philosophes;
parLiculirement dans toutl'Univel's cr, en chlltlue crature. en Toi-mme, par'chacun de ces modes;
LA NATVng, cutholquement, en et par le nuaE crit et mme ,incarn, en et par dans la
J'iclT(philosophule cl en Partieulirement dans la Sucro-Sainte Ecribu'C et des
parties du mondes; en et pal' Toi-mme, par la Nature et ln Crature; et pal' DISV dans le
1:1111181' et le VEnDE CI"il; Uoi\-ersel1ementet Particulirement comme ci-dessus; Thosophiquement,
Plus .fpciel/se que le SOLKILJ Pourquoi Car elle est le SOLEIL de ,Iustiee, Malachie, IV, 2, tcmel,
luisant sur toules chOlies eL l'Orient qui nous visile d'en haut, S. Luc, " 78. C'est pOlirquoi Sololllon
dans le Schir /ul$cllirim, c'est-i1-dil'e le Cantique des Cantiques, chap. VI, 0 : Qui est celle qui
li'amnce presque comme l'aurol'e qui sc lve, helle comme la LUlle, clatnntp. comme le Soleil,
terrible comme une arme range en bataille'! Compal'e li la LllIllil'r, etc,] SUl' la LVlI.ng voy. vers.
CCLXI,
La Ile ln lumire lendle] La Lnuj.:R& divine, Ile fut (certes) pas depuis l'ternit
snus candeul'; elle sera donc la ternelle (dont il s'agH ici). C'est cette lumil'e qui luil dans
les tnbres et que les tnbres n'ont pas comprises, S. Jean " 5. Le miroir sans liu/le] Mdite Harpo-
cratiquement SUI' ce 1lll\Om et son signe rel dans le 1110..:1'0 et le Micro-cosme, tant particuliel' qu'uni-
versel, lS&CR8TISSlllE. Voy. vers CCXXII. Il n'est pas permis (bien que je le voudJoais) de parler de toutes
choses il cause du )Ionde immonde. Qlle ce ..csle donc profondment pos dans l'Esprit Ce
U'EV du Ciel qui rvle les mystres (Daniel, Il, 28) peut donner qui il veut de scruter Christiano-
Knbhalistiquemellt, Divino-Magiquement et Physico-Chimiquement cc que sont l'vnlll et le THnUlIAf,
Exod. XXVII', 30. l)illla.qe de sa Imlll;} De cette image Ile doit Thosophhluement servir le Christiano-
Knbblliste; que l'oient rejetes images des Cacoltlagi!s, S. Paul, lIlll'. l, f et suiv, DII,v parlait
autrefois aux p.....es dans les Prophtes, par une lI's grande varit de moyens et de manires; mais
lIans ces temps tl's nouveaux il nous pa..le dans le F.LS qu'il a constilu h..itier de l'universalit des
choses qu'il Il faites par lui, dans les sicles des sicles, Lui qui, t.ullia splendeur de ln gloire ct lu
figure (Z2?2lt;r.?) de S'l substance (,jn:oa":2a.wc, sllhsi.dllllce) PORTANT TOVTES CHOSES PAil I.E vEnBR DE SA l'KR-
FECTIO:( (vers. CI.IV), opl'anL la pu..gation des pchs, sigeant la droite de sn majest, lUI plus haut
des cieux; aussi lev audessus des Anges, pal' sa puissance, que diffrent d'eu:t pal' le nom dont il
a hrit. C'est lui 'lui est l'rUAGE 0& D'Ev, S. Paul, Il. Cor. IV, 4.
Ca;' f!II" t'st la splJl(lltr
de la lumire ternelle et le miroir de
la ver/Il rie DIEI' nullement asperg de
maculatures et rimage de sa BO,ni;,
'on, 26.
Puisqu'cllc esl la
candeur de, la LY3Ut:RF. tcrnllc, et
rg::::::r le Miroir sans tache de ln
lF.5T de DIEY, ct f!iJ:::::r l'image de sa

48
Physiquement, Ph)"sico-Mdicnlement, Ph;rsicoChi Iniquement,
lIIagiquement. Kllbbulistiqucmel1t, selon les Lois el la Docll'inc de ccl Amphithtre; par l'Influence,
la Lumire el le l\Iouvemenl nivin, Ccci. lypiquement Ton EN TO\'S KT J.;N TOVTES CUOSES, Catholique-
ment. Et c'est III lu SAPIENCB.
TWe l',d b.!lll!j Elle est Vl'aiment exll'memenl helle; cal' elle est sincre de 1(1 c1al'l du
))lKV omnipolent el la candeil" de ln lumire lernelle, illuminant le )Ionde Inlelligihle, l\lajcul' ct
Mincur ct le SOLEIL luisant sllr TIIVTKS cnOSBS, Voy, \'el'5s. LXXVIII ell:XXXVII. LII n'/'.st jamllis
fllrie] En rllison de cc qu'elle est lprnelle. Scul, "i':Lel'nel ne tombe pas sous la corruplion dans
l'ternit. Remarque: Ce qui ne se fltrit jamais est ternel: or la SAP'ENCB possMe celte qualit,
dOliC elle est Eternelle ct par consquenl elle esl nIEV. vers. CI.VI.
CXLY. Parce que les di!Jues d'elle,
elle-mme cherche Cil toumant, et
dans les t'(Jies, se monl1'e hnvo/ement
el f!i(.:J"" en l(Jule cogita-
tion s'offre eux.
exUV. Eli at:ertssant 1 ses attacMs La SAPIESCE
',IF" .'ol!I'oellelIIme
elle s 0" re I.l c(JJ111allre. l (eU, qui la.
cberchonl.
17,
S.p, VI.
vers. il,
[)V GRADE
CXLV, Parce que les dignes
J'clle, [IJt:::J" Elle-mmc tourne, les
cIltwchant, cl dans ses voies elle
sc montre eux avee hilarit. et dans
toutes choses la Providence s'on're
cux,
CXLIV. (Bile) f'Il::::r procl'upc ceux
(lui la dsirent, afin qu'cLle se monlre
hL premire
LC3 dignes d'eile, etc.] Ceux qui vritablement, c'est-dire de tout leur (vers. de tOllle
t\me, de tout leur esprit, de toutes leurs forces, Bibliquement. Macro ct l'aI-
ment la chel'chenl l'entelllienl, la voient, l'observenL le jour comme la nu,t dIS-Je, dans la LOI DE
DIBv,'la mditent Thosophiquement; CUI' le pluoS souvent (puisqu'on se rit de la simplicit
,lob, XII, 4) elle est en drision aux yeux du monde immonde. Malheur au Monde ql11, meprl-
sant malicieusement la SA1'II!SCe: vl'Uie, sera mpl'is par Elle en retour, pUlsqne, ell outre, sa
nalion sem terllelle, vers, cX,n'IIl. Q/li perst','era j//s'l"'1i fin sera COIll'IIII'W, Car par l'assidue IIIP-lh-
talion, notre Espl'it s'exerce, se stabilise cl se fixe dans les notions supricUJ'cs: cal' pns
(crois.moi) le labeu!' d'un seul jouI'. li importe que IIOIIS oprions insensiblement une lrugl'atlDn des
nolion:, mauvaises nux Bonnes, des corporelles aux spirituelles. des sensibles aux menLales, des ter-
aux DivilllB, si voulons !J'e'capables des chosp.s 13o;'\nes, Spia'ituelles et Di\incs. Ce sonL
Ica degrs dc.> \oy. vers. CCI\'lII. Elle-mme tOlu'lIe, elcl elle chcI:che,de
1:lts, par toule la tnrre. cn tout temps ct en tous lieux, jusqu' ce qu'elle lullrouv celu, qUI n vraI-
ment la SAPIESI:K vraie dans le CCCUI', afin que sa sollicitude cl sa hn\'olence ell\'el'S ses amateurs
fidles et aims sc monh'e el sc dclare effeclivement, c'est--di";l en lui communiquanl ses trsors
infinis. VOY. vers. I:UIl, CXLIV, CLX, Si tu cherches ln par contre elle te cherchera ct t'aUi-
rera, mag;lliquement vers elle; Lrouye-la ct elle te lUit lIlll gtgtll sit
A1sD ait de ,I/I/J que l'hOlIIme ,e ,fera comport Cliver,: elle altra dIC,.e/le a 1
lie mme elle sc C/llIIpol'lera envers lui. Dans ses toies] Quelles sont ces. vOIes? Non auLres que .hvres
de la Sacl'o-Sninle criture, de la Nature cl de 1l0L,'e Ame chrLJenllement purge par la pemtence
(vers. LX'). En marchant nous-mmes Sapienlemenl, dis-je, dalls ces voies de la SAI'I.:NCIl, nous
Orons Tho-Sphiquemcnt, si nous Laborons SUl'ienLement, la DlV.IRE se mODtrera Il nous
admirablement et mil'liquement, voy. vers. XLVIII. Dans tOlite ClJglllll'OllJ Bmgnemenl com-
prise et inrorme pli l' leur opinion, leur jugement ct leur lisons
cet endroit) signifie illlagineJ' et informC1' quelqlle clwse pal' la clJfJllldlOll et 1esprIt, J\ms, la SAPIENCE
lIu'elle se prsente elle-mme lem's esprits et il leurs cogitations afin de sc cl se
quel' amicalemenl . eux, I:homme voit DIKV, auquel D18\' II sc monlre d tre
\'u, ou auquel la SAI"E:-\C& DE nlEV :le elle-mme, ce qUI e,n lie se pas vul-
g.1irement mais dans la Sacro-Sainte Ecriture, la Nature et le mirOir de 1Ame Theosoplllquement
lave et lllundi ne, vers. CCCXXXVI. On ne saurait estimer asse7. ccLLe Puissance, vrai men re.marquable,
qui l10rit dans l'homme, qui excelle par la raison, d0';line (pal' I.u. et la de Du:v)
ainsi les Cratures, de sorte que lion seulement celm qu, en Il besolll en JOUit dans I:-s pr?sen.
tes, mais encore celui qui pntre les choses loignes el les arcanes. se sert et JOUIt par
DIRV) du Gnie ct du talent. Et il esl vraiment digne de remarque non experl el rudl.t parait
ce sicle 1 Combien peu de celte Raison el de 15 >'6'(0; renferme ce venmsseau mortelt auquel 11 a t
Elle proccupe, etc.] Elle prvienl ceux qui la dsirent afin qu'ils la connaissent ; de .sorLe
u'elle se fait connaltre eux ln premilil'e, et s'olTJ'c de son propre mouvement; aussI elle fall ses
d'tre avec les fils des hommes, de qu'aux vers. /:x,.v et CLVIl. Car clic est ,?6:z,.t't,
devananle, (tel'l1lll dont se sert id le Sapient) pour les pr:mil'Jres en hose
que ce soil, comme dans un amour mutuel on dans 1ohlentlon ,de bellfices ; aussI dans 1etude la
SAP'K:-\CE, la S,\PIESell clle-mme s'om'c la premire il connalll'e a eux. ; llus.quels dOlic? A ceux qUI la
dsirenl, qui l'aiment, vel'S, IVIlI, qui la choisissent, qui l'invoquenl. verss, cnu et CCUIIl.
CXLI. Elle s'te1ld ainsi !ortf'mel1.t
d'un autre extdllw, I!t
elle modre tulites choses utilement,
CXLII. /:.'lle bellI', et IfI. S,,-
1'/EXCE n'est jamais /l/rit.
C.'\LlII. IUI(! sa noblesse, en
cc qu'die vit, ullie ltVl'C DIEI', ct Il, 51,"/-
(;.\:.TJI tic tOlites c!WS(!S l'aime,
SJp, VIlI.
l'Ors
SIll'. VI,
Ters, t3.
Sap VIlI,
Jars, 3.

50 .
CXLII. (Car).&::::r elle est helle, C't,
l!h7" la JI'est jamais f1p.trie,
CXLln, !ih)"> Elle glorifie Sil gu-
"osit, ayant J'inLimit de DlEv, pl
Je SF:Ir.:'\f:\'Il de toutes choses
l'aime.
Elle atteint li la fi'l, etc.j Cet E,;pril de plll' lequel la machine du monde enlier est rgie, et
qui J'cnfel'mc 'e Ciel ct occupe. pntre, emplil toutes choses. Et il lui convient unique et sim-
ple, bien qu'il soil dou d'innombrables, incomprhensibles, inefl'Ilhles proprits, dons, ides, scien-
ces, vertus, raisons originelles des choses, el de spl'ituelles et puissantes ve"Lus, si mirifiquemenl
dislincles, que l'Esprit humain ne peut assez admirer el connallre leur varit. Ces Esprits sont
les lluteurs el les origi nes des nnrations et des corruplions, des "erlus spcifiques, dn toutes choses,
cl c'csl d'eux que dpend la cognition de la Nature. EL lIinsi cet Esprit de SAPIE."\ee est el peut TOVTRS
cnOSElS en Tous el en TOVTES CIIOSE:l. Di$poae toutes choses] Parce qu'il c,;l le MOVVEMEXT perptuel ca-
tholique. Je dis peu el je laisse (l:erlaincment) volontiers beaucoup it la milalion du Sapienl. Prie,
ulin que 1&1/0\'.\11 soit toi par ses conseil!', et alors LII compremlms enfin. Je veux que tu sois fils de
la SAPlU'C8, c'esl11-dil'c aLlenli f, mu par l'impulsion du rayon du Soleil de la m\'ine iIIuslmtion,
doux et humble de cur, et non arrogant, et demi-savant par lrop de prcipitalion, c'esl-.dire
.
Elle glm'ifie sa gnrosit] Elle illustre magnifiquement sa gnrosit, ayant, ternellc. une ternellc
familiarit a\'ec le DIEV lernel. Etunl d'une naissance divine, pourquoi Ile vivrait-clic l'as filll1ili,'e-
ment ayec El par consquent (toute proportion gal'de) ceux aussi auxquels clic permel UII<:
filllliliaril'avec elle'!' Je monle, dil celle Sapience incal'lle, 11 mOIl Pre et lt nolre l're, il mon
DIBV ct .\otre DIIn', S, JeaD, u, 17. Afin que l oil je suis vous y so)'ez, Ibid. XIV, 3, C'est--dil'e
llu'ils soienl f(lils Amis de DII';v ct constitus Prophles auxquels D'KY (comme un ami 11UIl ami) rvle
mdiatemeDt ou immdiatement ses Il''canes el inspi,'e el communique les Diens et les nons des lI'-
sors innombrables et inpuisables de la S.UJENCS, Toi tlonc, homme, fail 11 l'image et la similitude
de D'EV, imite le C"aLeur et aime aussi sa afin que (ausei ThosophiqllclIlllnL "form) tu
vives, conforme en ce point il l'Archt)'pe dans la vie lernelle. Le ::;EIGSUD cle tllu/es cI/QUS l'aime]
COmml! dit la SAI'lI!:-\CB Incarne, S. Jean, XVll, 24 : Mil" Pre lII'a aim urUlll la cOlls/itlllioll dll fl/ollde,
el ibid. 26, afin qu.e le( clilecli()/1 clolll mon Ere m'a a;lII; roi/ tII eux I.'t moi eJI t'I(x.
Il CXLI. f!It::::r Elle ulteint donc for-
J:a le1l1:ut fin une autre fin ct
flioncc. f!It:::T"'> dispose toutes choses suavc-
ment.
donn de conno.ilre toute l'tel'nitl\ l'lendue, la hauteur et la p"ofolldeur de toutn la machine du
Montll', puisque lui seul, parmi tous les r.hcs cl's connus, peut obs,ervcl' le Crateur, entendre ct
comprendre ce principe llol'isslInt de l'me, lev, mtaphysique ct rationnel. Qu'il s'cn empare donc
par sn l'nison, qu'il la cultive par son espl'it ct qu'il la dsire pnr toute la vigueur de ses sens; que
tout ce qui existe soit clic; etenfin ayanl sagement abandonn la Philosophie humaine, qu'il s'tu-
die 1 lui ressembler, Car toutes les choses qu'il accomplira seronl excellenles. Que DUH' la donne il
tous ceux qui se dclarentalllunts de la s'U'IKNCK, AmeD.
Je fui aime] Pourquoi Puisque le SSlo:vn LVl-lIM8 (comme il suit) l'aime galement. Aime-
la aUBBi,toi mon frre, je te le conseille; non paB la Nigromantie ou la "Cacomagie ou la Sophistique;
(vers. CXVIlI) vraie fille du diable; aime la SAI'IKNCK (sur l'ordre du Sapient, vers, CVI et/'im'ilaliOIl de
ln SAI'ISNCR comme je l'aime; et afin qU'KLLS AVSSI m'aime en l'clol\l', et que je ne m'lo\-
gne jamais de son Amour, daigne li IIiIIOVAII me l'nccorder bnignement, Amell, 0 Art Admirable de
"AmOlli' )}jvin, inconnu au lIfonde immonde! Heureux qui gote la coupe des nmaleurs de ln
; infiniment heureux qui en est enivr. Et j'ai chetchi] De grand mutin, dans J'Et; ds ma
premire enfance, ds mon adolescence dans laquelle s'est allum dans 111011 me l'amour de la
SAPIKI'\CK cl de son tude. Mais comment? Thosophiquement, selon les Lois el la Doctrine de ccl
AmphilhMlrl!, Suis donc le fidle conseil de l'amateur de la Thosophie: en orant pieusement dans
le Jel'ne, en mdita lit, en pratiquant les soliloques, icoute, rois, obsel't'e: et l'n !.uhurant cn outre
Sapienlement, confietoi aux promesses dola SAPIF.NCI!:, UlKvn'abandonnejamaislui qui a confiance.
Et ceux (lui r.hel'chent ainsi le considrent(comprellnent) TOVTI::S l'I'OV. XXVlll. 5. Voy,
vers. IX, XCVI et CI.XX, A tn'aS81lt111Jl' Comme entre l'poux eLl'VouSll s'lnblilln conjonctionla
plus tl'oilemcnt parfaite, qu'il cn soil Ilill!:i, (je le dsire) daos l'ternit (que Dll>v me la 1I01ll1e) entm
lIloi-lIlme ct la Sapience lemelle. qui est IIIa colombulc, belle et splcnelide (pulclll'a mca, (Ol'JIIOSa mea).
je t'en conjure, toi myslique concubine Abysag la Sunamite il couchel' dans mon sein;
rchauffe mon Ame par ta sainle fen'eur, et JJles lIlemhresui ont froid par tes ma chre me!
mon cur 1Je ,'uis derellli amalelII' th ses {ol'mesJJ'ai aim ses formes p9rce que mon :unie est toute Lelle,
vers. CCCI:{, Et si elle tait vue (crit fort hien en parlant de la le paren Cicron, d'apl's Pla-
ton Divinement inspir) a,'ec les yeux chnrnels, elle exciterait en tous d'admimblcs amours. Elle en ex-
cila de sublimes cl nombreuses en (qui l'aperut pur les yeux de ainsi qu'il convient
nous autres, amateurs de la Thosophie) comme les passages prsents le montrent suffisamment. La
SAPIENCS Divine rsume les formes de toules les choses minentes par leur beaul. Qui clonc, je le
demande peut assez songer . la pulchritude de Ulln le Pt1re? Qui, plU'1ni les fils des hommes peut
admirer assez cet tre splendide par sa forme? Qui pourra aime" assez ceUe flamme fconde de l'Es-
prit Saint, qui vivifie toutes choses, La Pulchrilude de la Sapience est, dans les Anges, splendeUl';
dans les Astres, clal; dans les Cieux, clllldeur; d ans j'Air, lumire; dans la Terre, viridit; dans
l'Eau, limpidit; dans les couleur; dans les Animaux, propol'Uon; dans l'Homme, beaut el
llgUl'e ; dans l'i\me, raison; d,Lns les Fidles, FOI. Qui donc ne se l'lirait pOUl' pouse. except le
plus fou de tous les hommes Qui ne dsirel'ait pas sa De quel ct que tu te tournes
elle offre sa face ta contemplation, soit dans les choses clestes, soil dans les choses tel'restres. Et
vraiment, contempler cette forme et celte pulchritude interne des choscs,c'est atteindre enfin. au lit
de la Sapience, c'est le baiser intime dll celte pouse. Dcouvre-toi donc il moi, ma sur, ma
toute bellc; montre-moi ta face vritable, non seulement la forme extrme et la pnlchrilude des cho-
ses, mais interne et intime; car tu ne m'aimes que si tu m'ouvres ton cur.
CLI. Avant qlle les montaglles fussent
fondes; at;aTlt les collines, j'tai., fol'-
me.
CXUX. sicles m::::r je filS Eecl. XXIV, u,
}Jl'incipir, (lI( rommencemNi.l l am1it la
Terre,
CXLVIII. IESOI'AH m'a PQsshlh dans Sop. II, 9.
le principe de sa voie, de tout temps,
at'aut ses uvres.
l'ers. 211.
ycrs,2JJ,
Proy. VIII,
Yors.
CLI. Les n'taient
pas encore constitues en grayitantes
masses et ayant les collinesl (JJ::::r MOI,
j'tuis engendre.
Les montagnes ,,'taient 11113 elJCOI'e, etc.] Mot mol, taient immer.gs les Eaux, et
dans la Terre. J'tais engendre] De sorte que, conue par ln conceptJ.on et enronte ouIre En-
(cc nous est incomprhensible, et par consquent inoarrable) Je fus engen e.
CL. Les Abimes n'taient pas encore
ct Mor, (il::::T j'avais dj t
cL les fontaines des Eaux n'ayalent pus
encore fait ruption.
. , .. r ' tI"l 'tdelaSAPIENCEDBDIEV,IKIIOVAli
Ds l'terllit] Relire toi, Satan, tOI qUi mes ma ICleusemen e erm f r'
l'en avertit. Je {lU prillcipiJej J'ai eu un pouvoir gal . de DISV, que le ut c c,
Car le mot Nasac (qu'on lit ici) signifie en Hbreu, dolllIllCJ'. Voy. Sap. li, ,;ers. i8 et SUI\.
'Ol'S. !U. CL. 1.orsqlU' les gol!res 1l'taient
pas j'tais {ol"me, n'-
tae,U pas encore les {ontal1lc'i abon-
dantes en Eaux.
CXLlX. trt::::r J'ui 1'0/)\1 l'ordinaLion
ds l'ternil, ct ds II' temps le plus
recul, avant que lu Tcrl'c fl.
J'at'ais dj cl concue] Par qui"l par le seul DJ8v. Car loutce qui est de Dlsv est le, Et
o' li Dans j'utrus le sein imperscmlahle de la Divinit. Psuum, CX, 3 (vulg, t al
Lucifer. Tene, gardetoi de vouloir connaftre ce qui est trop lev; mais liens-tOI li ton
rang aOn que la Majest J)jvinc ne chtie le curieux.
JVlaintenant
IlY GRADE
parle ainsi d'elle-mme
LA SAPIENCE
CXLVIII. (iJ:::.J" Le S.:It.:"EVIl m'n
possde au commencement de
ses voies i ayant qu'il crt aucune
chose dans le principe.
. ' 'l'] C'cstildire m'a acquise ou engendre. Le mol CalJah qui signifie ncqurir,
I.e SSIGlIBvn nt Il pOSSl!1 te 'J'ni ossd l'homme par IKIfOVAIl. C'cst PUI'
est employ ou de s!t'oieJJ Les voies ternelles de l'Elernel
crreur' que certnms lisent: me Clea. S t t Ile Le
(c'est--dire l'lre mme du existent de toute donc sa "ll'IENCE es erne .. d
e'est l'ternit elle-mme. Montre.moi (ealommateur), le VOies e
et je te montrerai le commencemenl de sa S.\PIKNCS. La SAPIEXCE (uinsi qu 11 est cVldent par
contxte) n'est donc pas une crature, mais la cralrice de toutes les cratures.
, al' CUI' jamais le SalJient n'a t fl'usll' dans
Jt rai oPP",ise /ictionl Sans,frustratIOn 'dan!lla vraie Doctrine, utile et fruclueuse Et
l'opinion qU'IL aVlUt de ln "APlE.'CCE, parce qu .
I,I comlllNlliqllc SIIII.!! envie] VO). vers, ccvu.
CXLYI, Je rai (limc et cherche tll'S
ma je me suis tudi li me
l'adjoindre pOllU, et suis pris ,{amour
de sa pulchritlltle.
CXLVIJ. Je l'ai pt'l'UC salis (raud",
la communique S(lllS elwie et ?le cac/le
pas ses ric/I(SSl'S.
Sap. VIII,
tera, 9.
Sap. VJI,
YOI'S, \la.
ATIONS
2
CXLVI. ta:::::r Je l'ai aime, (celle
et je l'ai recherche ds ma
jeunesse fft:::::r ct j'ai cherch ({J::::J>
me l'assumer Epouse, et je suis
devenu amateur de ses formes.
CXLVJJ. ta:::::r Je l'ai apprise sans
fiction ct la communique snns
envie; ct je ne cache pas son 110n-
nNel.
JI. Rois, 13.
Et les grandes places] Et les parties qui sont hors d'elle-mme, Par ceci il faut entendre la portion
habitable de la Terril qui apparatt audessus des caux, qui est appele cnsuite le sommet ou tle de
l'lment terrestre; c'est comme s'il tait dit: Il n'avait pas encore dcouvert la faee de la. Terre, il
n'avail pas encore J'endu la Terre habitable.
soph, Infini, est abtme, nuit pOUl' celui qui est curieux comme un insens, mais Lumire, Soleil pour
le fidle, qui croit sapicntcment iL ln simple vrit de la Sacro-Sainte Ecl'tul'c. Les technographes et
les matres croient lL LouL ce qui est habile en son art; les Phythagoriciens so reposrent sur son
[91:1, il l'a dit; les Meckablim, c'est-h-dirc les Kabbalistes, sur son emOl'lt 1Jachalllim; ainsi direnlles
Sapicnls, Suis-donc, loi qui te dis chrtien, la coutume de croire adoptc par le" chrtiens. A qui 'f il
celui en qui tu crois. Conu et engendr par DIKV, n'a-t-il pas le droit d't'tre et de passer pour !"ILS DR
111\' '! Poul'quoi pas '!
CLV. Quand il posait la mer ses
stlltltt., et aux Eaux, afin qu'elles ne
passassent point lew's limites; f)uancl il
dcrit)ait les fondements de la Terre:
,ers. 201.
CLV. Lorsqu'il traait la
mer ses limites, el posait une loi aux
Eaux, afin qu'clics ne passassent point
leurs bornes i quand il suspcndait les
fondements de lu Tarl'e :
DY GRADE TROISlbIF:
A la 111er scs lillliles] Le del'el de OIBV UU, est la cause pour ltlquelle la mer est contenue enlre ses
limites et ses bomes cel'laines, ct qu'elle se joue, tIue ct reflue en elles. C'est ce que le Psaume CIV, 9 et
lob, XXVI, '10 confirment. C'esl le perptuel tmoignage mil'lLculellx que le SBIGNEVR nous Il propos de
Sn Puissance et de Sa BOlll Cllvel'" nom;, S'il en tail lIulremenl, les EllUX 'couvriraient encore une
8
seigneurs, la NATVUI!: de la N.\TVRE, c'est-ildire ce qu'clle est, quel esl son tre j quelle, quanla cl dc
quelle SOI'le esl sa Loi; par Ilui elle a t impose Il lu Cl'nlurc, cl il quelle fin, vous parlel'je? autre-
menl. En ce qui concernc le Ciel, dites-moi, je vous Cil prie, si vous avez jamais rcmar'qu-que la cir-
confrence cirt:uluil'emenllliTel'mie ait jamais tomb vers le centrr.? Ne lisez-vous pas: PAR LB VSRDS
DV SKIGN&VR lu Cieux ont t aDennis cl pm' l't'spI'it de sa bOUC/le, toule t'el'tu d'e/lx-mmes, PSllum. XXXIII, fi
(vulg, XXXII). El il fit le Fi'llIumelll; el Du;:v appcl/l le fil'mamenl: Ciel, Gens. l, 8. S'il laittomb,
quel sel'ait l'appui, le souticn forl beau, vrlliment! Serail-ce l ce si glol'ieux affer-
missement dcs Cieux par le "KUIIE D\' SSlGSEVR! 0 ignoranls! Il est dit ensuite que DUl:v filles lumi-
naires clans le firmament du Ciel, pour qu'ils sparent le jour d'uvec la nuil et qu'ils soientdcs signes
pour les temps, les jours clIcs annes; et qu'en luisanl ils ilIumincntla terre. Et cela ful ainsi fait;
el DIEV fil deux. grunds luminaires: le gl'and luminaire pour pl'sider au jour; et le pelit luminlll'll
pOUl' prsider la Iluil, cl ensuilH les loiles. Gens, l, U el suiv, Ne sont-ce pas l. les verlus des
Cieux, affermies plU' l'Esprit dc la bouche de l&UOV,.\II'? Qui donc, tanl sain d'esprit niera que le So-
leil, la Lune ct les. Eloiles diviscnlle jour et la nuit, qu'ils soient des signes des temps, Iles jours et
des annes, qu'ils luisenl el ainsi illuminent la terre, qu'ils au joUi' el lanuil, aussi bien
aujourd'hui qu'il )' a mille ans? O la chose parle d'elle-mme, quoi bon tre plus prolixe cn preu-
ves't LA PAROLE DE DIBV : C( QllK LA Trmn& pnODvlSE l'hel'be vcrte qui produit la semence et l'arbre po-
mifre qui produit le fl'uil suivant son espl'lce el qui renferme sa semence cn lui-mme; que les Eaux
PRODVISRU l'tre mmpant el vivanl de la Vie animc ct les volaliles sur la Terre sous le firmament du
Ciel; Que la Tel're PRODVISK anim vivant chacun selon son espce, les animaux domestiques
(jllmenla) et les reptiles elles Mtcs de la Terre selon leur espce ; celle PAROLE DB Dmv, dis-je, esl ac-
complie; LES I:HOS&S PRilD\'ITES, animes ct fort.ifies par la Bndiction Divine: CHOISSRZ et 1tIULTI-
PI.IHZ , ont crl1 et sc sonl ll\.ulliplies tle(luis le commencement du Monde; elles croissent et se 1IIul-
tiplient encort! aujourd'hni; p.lles croitronl(pnr la vigueur de la LOI, Di\'inemcnt tablie unefois pOUl'
toules) el se multiplieronl jusqu'il la fin du Monde, PIII' le FEV, la l'novation. LB VERBE DE dc-
meure ternellemenL, EsaYe, XL, vm's, 8. Ainsi sera mon VERIIK,dit IEBOVAH (EsaYe, LV, fi) qui 501'1 de
IIliL bouche; il ne revienilm pas moi vide; mais il fel'a.. tout ce qllll j'ai voulu, el il prosprera dans
celles qui je l'aul':li envoy, Wrrllal bmntLll1!lrn alao !lui Cl\r4l1l: ais lar tauatnbt
c'est-tl-dire Il cause de cela i\n'y 0. pas cu une seule vicissitude, ctloul ce qui possde la vic esl aussi ex-
cellenl de nos jours qu'il y li dl!S milliers d'annes. Oue signifie donc ceci,je t'en prie't Le Ciel esl mon
sil'lgc ct la Terre est l'escahelle pour mes pieds, Esale, chllp. un, 1; S. MaUb, '1',55. Actes des Ap, VII,
49. TO\''TES CHOSES SONT l'LKII\BS DE lJ[f;V (Jons). Prie IKIIOVAII afin qu'il soil pal'mi tes conseils. I.e pas-
!;agc de S, Panl aux Rom, VIII, 22 ne fOI'lifie nullement cc que tu objectes, exccllenl ami; il y est
seulemenl fail mentioll de cratures gmissantes, cl non de dfection de la Nature. 0 V11UDIT DNIE,
Q\' FAIT GERliER TOVTgS CHOSES, Pill'ies figures premiJ-e. seconde cl troisime de cet Amphilhtre, tu
lrou,'el'as, Thosophe, conlempler la VIRlDlT RV.\H ELOIIIAl ; loi, Kabbalistc, L.\ LIGNE vlalDK, L''I'l'iIVKRS
GIRANT; Mage, L.\. NATVIIK; Physico-Chimisle, LE LION VIIIIDE, DVENEQH "rllll1"; ADROP, L.\ QUINTK ESSENCE,
Il suffit. Qui donc, en effet, lorsque lIarpocraLe rappelle au silence et orllonne de se reUret', s'empres-
sel'ait de rompre le Clesle sceau de la 'l'aciturnil 't une seule chose vos Observations Ilt
'llmonstt'ations mathmatiques, L!1l rpondanl: Le globe de la Terre se peul accroftre par la Vl!rtu
vgtative elle Mouvemenl pm'I'tuel de son centre vivant, cl s'appl'Ocher du Ciel cn croissant; mais
le Ciel ne peut s'approchel' de la 'J'erre en tomba!1l. Mais c'esl assez purt de ceci poul'le moment. ,le
rserve cclle Doctrine pour un endroit plus commode.
CUY. Quand il alfmnissait les C'(!1I.r.
d'eu-haut, quand il fortifiait lessourr.e,
de l'A Mme,
CUI. Il JI'al'ait pas enco}'c fait la
Terre f!i(::J" et les grandes places; et
le sommet de rore de la Terre,
CUII. Quand il prparait les Cieux,
j'tais l; quand il dcrl:ait un cercle
sur la superficie de l'A himf',
\'CrlI,28.
27.
ATIOXS
CLIY. Quand f!ihr il affermissait
les espuccs lbriformes, cn haut, et
(IU'il quilibrait les fonlaines cs E'uux,
CUI. Il n'avait pas encore faiL lu
Tel're et les fleuves, el les plcs de
l'orbe de la Terre.
D'ulle loi Cl'rlailll1 Quand il disposait en son milieu le centre de la Terre qui est ex.trmement pur el
'lu'iI ramenait les Abtmes, c'est-Il-dire l'I':au et la Terre, la figure sphrique ct circulaire, en un
mot, IOI'sCfu'il constituait le globe infrieur du Monde, le Crateur, BLOHIAl tablil el pl'escrivil une Loi
certaine qu'on ne pcullii ne doit oser transgresser conlre sa volont, Al'gumcnlb's excellenl de la SA-
PIESCr. immense el de l'infinie Patience de 11!1I0VAIl. Hemul"(f1l!!: la LrH!' pu,re dans le
centre de lu Terr'e esl un lemle usil par les Philosophes, aussi bien pur les aveugles ct lcs claudicants
que pur' les voyants et ml!me par ceux qui marchenl dans la voie (loYllle, vruis ls de lu Doctrine
el de la SArIl!:sa: vraie. Ces malheureux horgnes (1I1!Jnoculi) ignorenl O se trouve le CS:\'TRE physique
de la TelTe; quoi serl leur imagination'! Usires-tu rellemenl Je dirai: cherche le
Feu (VI/kalium); c'esl lui qui, dans tout corps par la main Iimpidissime el obsllricale de
Neptune, en manifestanl Physico-ChillliCfuement son centre trs candide, te le montrera 11 tous tes
sens; tu le tlt le tmlchel'as, tll le glllilt!1'lls, tu l'tmltmdl'llS, III l'o/facleras. Que veux-lu de plus
ample'f Le Philosophe me compl"endl'a; non le sophiste. Cc que j'ai dit est Ir!'!s grand. Yoyez la lroi
sil'lmc f1g1lre de cct Amphithtl"c, '
54
CUII. Quand il prparaiL les Cieux,
j'lais prsente; quand il entourailles
Abmcs d'unc loi cerlaillc et
d'une limite,
Quand il affermissait les espaces relhrifOl'11leS, ell hald] Quand il affcrmissait l'Esprit thren, c'esl-
-dire le Ciel (Gens. 1, 1) cr; el, en le solidifiant par son VEnnK (Gens, 1,6) constituait le FIIUI.\.-
MBNT. Sur le Ciel cl ce qu'il est, v()y, la lroisime partie de cet Amphithl\trc, quest, v, el ,"ers. CCLXI.
Les vanits de ces demi-savants s'vanouissent donc, de ceux qui enseignenl des fahles sur toute la
machine du Monde ct disent que la N.\.TVRB, dans nos lemps n'est pas aussi vgtative, saine, fiorissanle
et valente qu'aux Ages loigns ou du temps de nos pres; que le Ciel, depuis son exislence s'eslahaiss
milliaires; que le Soleil, ln LUlle ct les lhoiles ont beaucoup perdu de leur lumire pri-
mltlve; que les herbes, les fleurs, les fl'uiLs, les Animaux telTesll'es, aqualiques ou volatils n'ont
aujoUl'd'hui Lanl de forcc, de puissance ct d'aplilude au travail qu'ils n'en avaient il y a cenl ou
mille ans; et mme que la Natul'e se dhilile de jour en jour pal' la \'ieillesse ct que ses forces sont
diminues h cause de notre pch, Grandes paroles si elles lnienl vraies, Si vous connaissiez, mes-
fois el immdialement toute la "er.e. Clalllons donc avec joiel dans noLre reconnaissance: C'est par
la Misricorde du DIBV Omnipotent que noua ne sommes pas engloutis.
J'TA18) BHlBII. Il faul remal'quer : Exod. lU, 14 que DlBv:dit 11 lIoseh : BUIElI ISEn lunER, JB. SRDAJ
CELV! QV. SEllAI. n dit en : ainsi lu di.(U aux enfaR d'lI rail : EIIIKU, 18 SlnAI, m"a envoy 'Der' vo",.
Les Septo.nte el l'Edition vulgate traduisent en ce passage: lIB STIS CELVI, QV( svrs pour SB SOAI CKLVI
QV. SKlII. Car on rencontre frquemment en Hbreu, ce rutur plac pOUl' le prsent. Or les Hbreux
crivent ainsi pour dsigner par celle loclllion, I"ternit; ils affirment qu'il a t indiqu par eUe la
souveraine, omnipotente ct sempiternelle stabilit de DJKV qui toujours Il t, estt sera. DIKV
peut dire: JB SVIS et .IR SEn.U. Car, lorsque nous parlons de Lous les
S. Jean a. exprim en f1'rec ce nom de Dlsv dans l'Apocal. l, ". en dlsunt : 4-::0 6&"1) 0 7"1, Ct 0
'?XOflCYO't ;ar celui ove SSf, el QVI iTAIT et QVl SERA. lU de mme aussi d,ans Do..
minicale: Notre PreJ QVI ES WIM lu CitUX. Ainsi la SAPIK1"iOK incarne IHS\'s-CIl RfST dit encore ailleurs:
Js SVl! la Voie, la Vritet la Vil. Et : Avant Ahraham, J'TAIS. Cc Kabbalistique et non mprisable
BHlBU, lorsqu'il Cil sera ll"3.il en SOIl lieu (pal' la volont .le sera, par lot . pre-
mire dans cet Amphithtre de la SAPIDes EterneUe, seule vraie, 1 du.nom dIVin de
DIBV. Dsiste-toi donc, maintenant, calomniateur, de ton trs permcIeux dhre, en tUant aulant la.
D'ivinit que l'ElernL d la (rlui est incurue dans le temps). Il'TAIS. BHIRHI
c'est-il-dire )n SAPIENce DE DJEV qui disposc toules choses. 11 faul noler que nol.'c Saplent enlend ICI
par ce que S. Jean. ehap. l, entend par VEnnH. Doncl )0 VlmUK fait chair, et la SAPIBNCB
Drlv incu.rne tians le Lemps sont chose: Du;v, le It'ILS DE DIsv, qui EST et SBRA
l'lernil jusqu'h l'ternit. Que rpondras-tu, imllie, ceci' Tout ce qUI lal,t avant le cree
est DISV; or la tait avant le Mone cl"; donc ln 8.'-PI&5CK esl DIIV. C est pourquOi lorsque
S. Jean rEvangliste enseigne d'aprs le Sapicnl que le VSRBE tait dans .le .il affirme
immdiatement qu'il L1il auprs (apllt/) .le DIBVt qui seul est avanl (antJ) le Principe. El pUisque tout
ce qui cst avant Je Principe est ncessairement OISY, il affirme donc ruison que le VOBB est
D1EV lui-mme, sans qu'on puisse soullonner qu'il:j ait de cc fnU deux. D.svx. Le Commencementou
Principe de la Cration ex.iste exclusivement avant toute chose cre. Car il le ?es
cres. OISV donc, dont il est le VRDD! (par ICf(uel il a cr toutes choses dans le Prmclpe) n a pas cree
son VaBDs, sinon il n'aurait pas cxistavantle Principe. Quoi doncalors '! DIBva eogendrdelui-mme,
DISV de de toute ternit, CIU' on ne peut pas pousser rinvesligalion plus loin. Elle s'vanouit
donc ainsi et se rduit nant comme eUe le doit tre,cette fanatique, brliquc,bJaspluhnaloire cL lI's
pestilentielle parole des Ariens: 11 fut un moment (c'est-h-dire temps ou ternitl ou ce au..
rait pu ou "loulu sous-entendre) o il <le fils dc Dun') n'lait pas. La science du FKV qUI prouve et Juge
tQules choses sublunaires, tmoin physj{jue et invincible de D.&y dans ce l'fonde, montre
gumenl irrfutable extmit Ilacro cl Alicro-Cosmiquement du Livre de la Nature contre tous les Antltrml-
laires, le CR&.\TBV'n TlU-V:N, en expliquanlPh)'sico-Cbimiquement le grand Livre de la Nature, afin que
lu voies la CR&\TYBB tri-une conCesser, reprsentel' et enseigner universellement et parliculirement
BLOBUI (qui dans le Principe cra le Ciel el la Terre, ete. Gens. l.) TBI-VB. Ensuile Je COBPS, l'KSPBIT et
l'AUS qui composent l"aomas expriment suffisammenl la Divine Similitude tri-une suivant laquelle
l"Homme tri-un est fait. (:ar il ruul distinguer entre ln Similitude ct l'Image. SOltMAtRB: CHOSBS SONT
parce qu'elles ont Ca.ites par le TlU-V.N. C'est l'admirable voix de DIEV dans la Natre par Ja
Crature. Voy.aguls troisime de cet Amphitht\tre. propos. J,distinct. 7. Ms dleclaiaJ Et en retour
IEHovAu sc dlecldit et se dlecte en ELU, c'est--dh'e son ms qui LVI-librB (uv, c'est--dire Lit litAIS,
L'lP,sKIT, que'Capnion, Liv.2. de Vel'60 Mi"ifico, chap. i6, pince pnnni les l10ms de Dmv) fait de
toute ternit ses 11 nOlis J"f!sle le tmoignage de celle-ci, incarne, S. !llntth. XVII. 5. CSLlTI-CJ
el' fIlOJ! lf'ils b'-n aim: en qli je JIIe 8ui, bitn complu; coutes-le. Ecoulons, donc le Fils de Dutv et ce qu'il
dU (par la volont et le mandat du Pre qui l'a envoy pour notre cause) de lui-mme dans son
Verbe et lficl'o-Cosmiql1cmcnt crit, cl non Arius ni Uesquamalions du
57
vers. CLVII. Je jOlIe dalUi forllt: de la Tcr-
rtt, el 11UM dlectations avec les fils des
hommes.
DV ano\DB
CLYII. Mc jouant dans l'orbe
des Terres cl utcs dlices d'tre
avec les fils des
diable. Si donc la Q t avant les sicles; si elle esL le }ils de Dlsv; si elle fut prseille Jors-
que le Pu'e cra le Monde; si maintenant elle se dlecte dans lu. socit des hommes ct demeure dans
l'ternit, qui donc, ayanl une ooLion salle de la religion hsitel'a . la dclarer terneUeY Me jOUtutt)
Du Jeu '(de toute ternit) Divin; ptLrce qu'il esl ineffable ellnnnarrabJe. Que dirai-je't Vignorance
et III fragilit humainc dans les choses Divines est u ne nuit profonde; el mme un parrail NtiAIl'T.
Qu'elle tienne dooc compte de r.elte parole des Chrtiens : COOlS; En qui ! en celui auquel tu CI'Ois.
En croyant, sois soumis DIEV; tant soumis, crains DIEV; en le craignant, vis
droitement; en vivant droitement, purifie ton cur; ayant alors le cur pur, ce
que tu crois, tu le verras.
Ale jouant dam l"ol'be, ete.; Pnr sa yoix mirifique (comme c'est indiqu dans la quatrime figure de
cel Amphithtre)", par ses rnil'iques AIacl"O el MicroCosmiquemenl; par la vertu varie
el. efficace" par les Dons Riens tant spirituels que co.'porcls, qui nous montrent innombrable-
ment son Omnipotence el Bonl inpuisable, ainsi que celle du Pre Inliu}, cn et ensei-
gnant admirablement dans les I..ivrcs de la Nalul'e, de la SacroSainLe Ecriture el dans nos
pnitentiellement laves el purifies. Elle se joue galcmenl daos J'orbe dcs Terres; parce qu'elle
rgit, sauve, inspire la crainte. console, vivifie, procure la vie lernelle, el dfend cont.'e Salhan el
les portes de Ponrer. J)';tre arec le, Jil, dtl lwmmtlJ Tellcmcnt s'est eUe-mme Caite homme
dans la plnitude du temps, qu'elle n habit el a volu corporellement parmi les hommes; et
elle II dclar sa bienveillllncc en vers les hommes. Que dirai-je Je reste muet, combl de joie ct d'ad-
miration pour ja grandeur du miJaclc! Tl faul observer que Alexandre de Ales> Jean Scot, avec
d'autres Thologiens schol:u;tif1ues, am.'ment que 10 Fils de DIBV, h cause de son immense et ineffable
amour envers le humain, sc sel'ail incarn, mme si le pch n'avait pas t inh"Oduil dllns le
!londe; Lant ils espraient bien de J'amour de la SAPI.QCB Divine envers l'Homme form h l'image ct
il )a similitude de DIB\'. S. Thorna-" d'Aquin, bien qu'il autremenl, reconnait pourtant que celle
opinion n'a rien que lrs vritable lorsqu'il dit savoir seulement ce sujet que s'il s'est offerl en
oblation, c'est parce qu'il ra ,-oulu. El mme Gabriel niel, parmi les plus rcents sentcntiaircs, dit
clairement ct trs habilement qu'on Ileut disputel' de celle chose uvec probabilit dans les deux sens
opposs tant Cllle l'une pas t expressment rvle. Que l'Eglise en dcide. Eofin la SAPfiuu:g
ternelle fait ses dlices des esprils snintsdcs hommes (comme le confirmc l'exprience ritre) de
telle sorle qu'elle les transforme en elle-mme, nOn que l'Homme migre ainsi mentalemenl dalls III
socit et le snnctulll'c (.hm Bons Anges de DfSV el en DIBV lujmme (mme dans ceUe vic), ct que
IlIB\' habite dans l'homme, et qu'il s'assoie, Iloi, sur sou thrne microcosmi<lue, tri.nn, ressuscit,
vraiment catholique. Voy. vers. cxxxu, 0 combien Divinissime esl ceUe mtamorphose en Du:v! Et
elle serail moins qu'on rHjeUe pas le Binah'e. Phy ponr le niable, qui introdnilla diss(!Usioll cl la
dissimilitude entre ln. volont de Ducv et de J'Homme. CeJui (lui est Vil par excellence (DIEV), qui n'est
jamais en f..ontradiclioo avec lui .. mme, veut ce qui est vs: ct il est contraire {l tout cc qui esl double
par les dissidences; et afin qu'il me conduise parfaitemenl il la simplicil de la Monade, nuit etjouf.
par la chrtienne humitil, je soupire, j'invoque, je prie, je pleure. Je mentirais si je niais (lue
quelque chose de la Puissance Divine (loin de moi toutefois la peose de glorifier) m'ait
et se' soil montr quelquefois il moi, soit en veillant, soit en dormant, selon que. je l'avais mot-mme
,. "", Thosophiqucment voulu, Hallelujah, La Rduction la simplicit de la )Iouade {qui est expose
\' . ,duns la figure Becoude de cet Amphithtre) est la Mlhode ou ln voie par laquelle l'HoIUH:, doit ou
restitu dans SOli intgrit, Divinement ramen Drsv duquel il sttait Cllrl pOl'
dissension, tr'e rail nouvel homme, conjugut\, illumin et uni ct comme DR..'ut Cor
selon l'Ame, tellement capables de Divinit, qu'il nous est pennis de surpasser
Angliques, el .le nous unir avec Il faut redire encore iei qu'on doit fnire Tboso
abandon, en l'V!(ITB, de toule dissidence. c'est--dire du parce qu'en lui" qui est
est pas de conlnlil'c' autrement cela ne se pourrait. Si tu es saplent tu. apprendrns harmo-
't.. de te raU, ln ngnt\ration de la Picrre catbolique des Philosophes; el tu connaftrns en
CLVI. jtTAIS au.prs de LVI comme
un disciple el j'tais en joie 9"o(idiell'"
llemellt, el jP. joue cleruml llli en tout
temps:
Ten. 30.
IN'l'ERPnTATloNS
CLVI. m::::r J'TAIS avec LVI, com-
posant toutes choses; et me d-
lectais par chaque jour, m::::r me
jouant en tout temps devant LVI.
5G
Je mis prsenle parmi les cl/!Jilulion.f rudiltsj Non pas dans les cogitations ou les discours grossiers,
obscnes, impies, blasphmatoires. honteu1. pronollcs par le fou ou l'insens, ce qui u'est pas digne
d'elle, S. Paul, Ephs, v, 4; ni dans les puoles de maldictions, ['Ilgeusement et scabieusement Pl'O-
nonces contre le pl'ochain pal' les hommes furieux, Que celui qui chercbe la Sapience vraie fuie
tout cela et s'en Lienne compltement loign. Ve tels hommes, dit le docte Erasme par un pieux
mouvement de son me, portenL un r.adavre putrfi dans le spulcre de leur cur, et exhalent une
puanteur qui corl'ompt et empoisonne leur pl'ochain, Ils n'exhalent rien du baume de la Sophia
Cleste. Les corps des hommcs pieu1 sont les temples bienveillants ct pnr'faHement instruits de
l'Esprit Saint de ln SAPIKNCK; les corps des impies sont ries spulcres de cadavres, Car autant un
corps destilu de son Ame est mort, autant est mOI'te une me abandonne de el qui se mani-
feste galement, fi, plU' d'immondes odeUl's, Il n'est pas de eadnVl'e corporel qui offense les narines des
homml!9, autant que la ftidil de l'Ame dunsson spuh:re offense les nurines J)ivines de tous les J::tres
Clestes, c'est--dire des hons f<:sprits. 01&\' parlera la langue elles vivantes paroles de DIE", parce qu'ainsi
il entrelient la vie. Applique-toi Thosophiqucment, par les forces Divinement concdes toi, IlI"!-
duire le par la rejecLion du Binaire, la simplicit de la ltlonade, au moyen du Quaternaire,
comme l'enseigne la seconde ligure de cet Amphithtre. au nom de la S.\PIENCB manifeste dans la
chair, c'.est-h-dire InS\'HCURIST crucifi; et,_ puisque ton Corps, Lon Espl'it et ton Ame (c'est--dire toi
tout enlier) s.eront runis au nom de [K.'\\'II, Il mditer alors sur la SAPIENCE, par le jCl'ne Chrtien
Ilans l'Ol'atolre; exerce-toi religieusement par le soliloque, dans l'esprit cl la vrit; et en Vl'it,
IIHocmIA-RL (qui est cn hbreu le nom de la SAPIENCE DR 01&\') sem prsente il toutes les cogitalions,
?raisons, mditations; et crem et conservera en toi un cur pur; elle innovera l'Espl'il
,Juste dans tes Viscres; elle te fem cOllTlalLI'e de Saintes, sapienles et artificieuses cogitations; elle te
l'emplira de l'espl'il de Prudence (Exod, XXVIII, 3) O.,,!:'I;':J:J-:IXW;, c'est-il-dire en t'inspil'ant Di"nc-
59
CLX. Ci?UX 'lui m'aiment, je les ai-
1JIC', et fjui /lit? thel'c/H'llt me. trouvellt,
CLlX. Let C/I.HNTF. de lEHOI'.IH est
m.'oil' en haine le mal, la superbe et
farrogance, cl je hais la voie mauvaise
el la hOIle/le pal'kmt cie perversits.
Yors, 20, CLX1. Ji' ",'(lWIIce parmi les sel/tiers
tll' la l "S7'/CI::, nu milieu des sentiers du
jugement,
Yors. 11,
vers. t3,
DV GIUDE TROISIUE
CLXI. Je marche dans les
voies de la IVSTICr::, et au milieu des
sentiers du jugement.
CLX. ;\Ioi, (fl::::r ceux qui m'uimont,
jl' Il!!! aime, et ceux (lui l'P"" tI(ts le
malin vdl1ent pOlir :MOI. ,If. trouve-
ront.
CLlX. La CIIAIN"rE du
hait le mal, l'arrogance el la si.lperbe;
je dleste, ct la voie dprav!' ct la
bonche bilingue.
DaIM ll!. t'oie, de la IvsTlcBl Aussilt que l'Ame fidle aum pous la Sapience Divine, et que celle-ci
aura copul par un cleste mariage avec l'Ame pieuse, la Sapience ornera son pouse de l'amour.de
. In ,Justice et la remplira de la haille de l'injustice, c'est-li-dil'e des injul'es contre IllKV et le proebam:
elle donnera l'llmc illumine Ull jugement dcxh'c, recte, illcorrompu sur loules ehoses qUI
, manifestent la Gloire de DISv ou profitent au salut du prochain, Car la Gloire de DIE\' el le salut du
_peuple consislent dans la luslil:e ct le jllgemenl.
f.el D\" ::5,uGNBvn/mit le mal, Poul'lluoi'! Parce que le SEIGIIEVI1 qu'elle cl'aint (comme on
doit cruindre le SEIGNEYR) est BON; clle hait l'arrogance et la superbe parce qu'elle craint le Trs-Haut,
l'mernel, le Tel'rible, le Fort; elle hait la voie I1prave parce qu'elle craint celui qui scrute toutes
choses, le Dieu Jaloux, le Juste; elle dleste la bouche bilingue parce qu'elle cl'aintle seul
Sapip.lIl, trs Yrilable; cl ainsi la CllAINTE ns EST LA SAN.BNCE, qUi est de
jouir de la Bnignit immense de IEIIOVAH, Longanlllle et MISel'lcordleux. !? ligure de
cet Amphithl\he. Celle.ci est noll't! rformation l'exemple .de a ct
duquel (Gens. 2) nous sommes for'ms. qUI crtllllt.le Car . celUI-l rien
ne sera impossible, parce que le SEIGNRVB fait la volonte de ceux qUi le cralgnenl. Psaum. cuv, t9.
CrllX qui ",'(ljlluml, je les aime! Pal'la loi du lalion; qui aime dignc d'tre Vor vers, cu':.
Qui ds le matin rei/ktll] Parce que celui qui TIll! c:herche avct: \"igl1ancc ,Is sa prcllure nUil
et JOUI", avant l'aurore, de Slll'tir du lit, en mditllnt dans ma LO,i lri-ullc, de la
J"aLul'e. de lu Sacro-Sai Il te Ecritlll'e llt dc la COIH;dcnce, Ille lrouvera. '-ers, xx VIII, Comme
avec ses femmes se leva de gldnd mutin et at1ol'a avec clics hl Seigneur, l. Ilois, J, iU.
menl, el t'instituera ct te conduira dans la vrit de l'Agnition, Ile la Cognition. de la Cogna-
tion, de l'Union et de la Fruition (comme l'indique le tilre ouvrage) de IEMonu, de III
'rVOR et de la l(ATVRS et aussi de TOI-lIt3IE; et tu SCI'as plus pl'ecleux aux yeux de OIBV que la mam
n'est prcieuse aux yeux de chaque hommc; il importe; que sois envers ce que DlK,v com-
mande d'tre. SOYYAIRB : Crois, Vis, Ore ct Labore Theosophlquement, et tu eprouveras alDSI comme
les autres que ce que j t'ai dit est le plus certain. 9ue celui dont la foi hsite ne croie pas qu'il
obtiendra rien de UISY, atteste S. Jacques dans son Epltre Canonique, chap. l, vers. 6 et 7. De mme
que, contre ceux qui nient les Principes, il ne flLllt disputel' dll sinon de
celui qui manque de Foi il n'incombe rien en Orant cl Laborant, smon de s appllqucr a vraIe FOI.;
nfin qu'ainsi la Foi (qui est un non de J)IE\') lui soit ir"spire, e.t qu'elle, mLlsse en lUI,
nu"mente el se conserve, En agissant ainsi, Tuvrss CHOSES necessalres III ulIles h tm-mme, tu les
ohtiendras Thosophiquement de Du.v, et elles t'adviellt!I'ont avec prosprit en Orant et Laborant.
CLYIII, MOI (ilO;jil (;HOCHJI.lH) III
SANfo.".n:t., j'hllbilt} d(l/l; l'astuce el jf!
mi? trullI'(' 1ft selel/CP. de. cogita-
tiolls.
Ibitl.
yers. t2.

CI.VIII. MOI HllOCIO.lAII) lu
j'habite dans le Conseil, l't
je !'luis prsenle pUl'IlIi 11':\ f:ogi-
bitions rudites.
58
vrit l'hal'monie admirable et rgnl'alrice du Macro et du Micro-cosme, en laOOrant Physico-Chi-
miquement, sous la conduite de la SAPIENCB, C'est ln THOLOGII( triune, Biblique, A1acl'o et Micl'o-
Cosmique, Catholique ct plus-que-parfaite. Oue tout homme, de celle manire, tudie donc ceci;
qu'il entende Bibliquement, Maero et la Sacro-Sainte criture, Qu'il connnisse
la Nature et soi-mme; qu'il reconnaisse camille Crateur, Ildempteur, SanetificuLeur : (TOVT
en TOVS), Elle connaltre; et l'ayant connu, l'imiter, c'e3tla S.... Et ainsi l'homme s'asseoira sur
son thrne, qui est son AME, par laquelle l'Homme est appel un DIKv, selon l'Oracle (lui a dit:
les dts Ditux et valls lu tolll ks dit Tres-Hallt. PsaulIl. LXXXII, 6 (vulg. LXXXI). Ceei est trs vri-
tablement vrai. Il existe certains Tho-Sophistes railleurs, mondains immondes, bavards, qui refusent
de reconnallre la force ou la moime de ce nll'e Discours, et qui sont, pOlir cette raison, calomnia-
teurs; ceci ne doit pas nous tonner car ils manquent de l'illumination de l'Esprit de SAi'IENCB ou ne
cherchent pas . percevoir ou dguster (aveugls et impdiments dans le\ll' espril par l'obsession
du diable) la molle de celle Doctrine. Ou'illeur soit donc rpondu pal' ce passage de S, Paul, l. Co-
rinth, 1, Oil il est crit: Je pertlrtli la Sapience des sa.pients III jl! J'pl'oul'erai la deI O
est le sapient'! O le scribe? O les dispuleurs de cc sicle'! DIBV n'a-t-i1 pas rendu folle III Sapience
de ce monde'! Oui est fou devant DIE\', est le plus sapient au regard des hommes; et qui cst infirme
devanl DIBV est regard COIII me le plus fort parmi les hommes. Ceux qui sout fous dans le monde,
DIBV les lira afin de confondre les sapients ; et les infirmes du mone, DIEV les lira afin de confondre
_les fOl'lS, DIEV choisit ceux (lui sont mp['iss ct regal'ds comme ignobles pal' le monde, et il dtruira
ceux qui ne le SOllt pas plutt que ceux qui le sonl, afin que nulle chail' Ile se glorifie dev,,"t sa face.
Ceei est la Thosophie vraie, germaine, tri-uue, efficace, qui soumit autrefois 11 la elles vanils
des Philosophes et les sceplres indomptables des Pl'iuces. el qui peut les soumettre encore aujour
d'hui. ct sur laquelle la chail' ne peut parler un jugement, JI est vrai que jamais, dans les Saintes
critures, nous ne lisons que lc Christ (bien qu'un grand nombre de ses miracles ait l rapporl)
ait fait un sapient d'un fou. Pourquoi donc alors me confiel'ais-je
Pm' 8a SapitllCt] De (lui't de IBUOVAU. Si DIEV est tHel'nel, POUrtluoi nc seraiteUe pas /",..-;
fonda pal-la SAPIsses, etc.] C'est pourquoi si lu dsires ll'e parfaitement instruit de la
crcnlloo du du Chaos, de la primordiale r.uf, ou :Uatirepremire, del'Amedu.aIondeappelc
Nature, du llcdmte\U', e'esl-ll-di.,c du l'Esprit A:thriformc (lui est le Ciel) qui unit et fail copuler ces
deux extrmes,. la Ialire et la Forme, le COI'ils el l'Ame, dans Loulle globe sublunnit'c (qui cst mtt
DIEV); du CIel, de !'Rsprit thritorme solidement affermi en haut, d'o son nom de
1: dc;s Pl'mclpes, des. Elements et de leurs r.'uits; de toutes choses qui sont contenues dans
1Univers depuIs le p.lus haut Cieux. jusqu'au plus bas du Centre de la Terre; t'l eufin de lout l'or-
l\lacro el : (ce qui est l'uvrc Kabbalistique du Dcresith, c'est--dir hl
DE LA SI tu dsIres, dis-je en tre instruit, enseign el inform dans le lleresitb
cela pour ccrt:un ct non pOUl' une simple opinion) aie souvent l'ecours
l1 la SAPIENCE de .."H DB. par lequel toules choses sont fuites, ct :mns lequel
choses n am'mt cl faite. S. Jean, 1, 3) suivant les Lois et ln UocLrine de cet
ohsp.I"\elu t'instruisant mcrveilleusement dans la Sacro-Sainte
Ecriture, dans Ic LUTe de la Natlll'c el duns ton Ame Divinement illumine' tu la troU\'c'" s 1 t
. t' b . . , 1 , seu e e
:erltn.. le, te,condUlsant dans lu Vrit Naturellc, h)'perphysique et Divine,
S.IU.LB.,O lOI, Physico}Iage et Physico-ChimiKlH, cn O"lmt ct Lubomnt(comme
1enseigne cet en entrant sapienlemenl pm' les cinquanle porlcsde J'Intelligence, aux.
les Kabbahstcs tant de pnibles tudes,etqui
de e.l dans un ordre admiruble, Gens. l, lu ascendras, reYtu de l'onction
dc 1hurl.e de 1 tu dis-je (comme par l'chelle c1n lacob) il l'u\'re de la MER-
qUi. la SAPJENCE de Ja touchant Ics plus sublimes contemplations et la Kdnllce \"rai-
I?Cot spu'lluelle. afin, que tu de Dl1w, Palernel, {'''ralerne1 cl Ami, ce qui est Je SnbbaLh dm:;
8ubbaths, ]e lobel ultime te:nel. CecI est la voie ro)"aJc et catholique, pnr laquelle on doillrouver ln
PIBnnK beaucoup d'anXieux. ont cherche sinistrement et cherchent encore) des Philosophes,
SnturnlDement place par lE80\'1.1I duns le centl'e du Monde, l.es autres sont toules des nmbaoc
Toi qu.i connais le SEL DK S.\TVIU\B Catholique et dont le Ill,)'sll'e rcsplendit
sophlquemcnt dans Ic silence. Il faut donner du foin nu buf el fmulf!ment du
nu perroquel 0 fous qUi, avant obtenu roncHon de l'Esprit Saint travaillez
d'upr's quelques Philosophes paens (esprits malins, matres d'erl'eur) donc 'h
apprendre celle qUI est SAVIRNeG Eternelle, incarnc dans le sicle. seule vraie, renll'el' en ,ous-
mmlles par IlnnUX sacr. de J'Esprit-Saint dans ses paroles elles-mmes (conduil pnr lu muin de DJBV)
. pourrez el que.,"ous devriez eonnaltre, La DE IEHovAH unique et seule" doit,
et veut enseIgner saplenlemenl dans son Tri.un, c'esllldire clans hl Sacra-Sainte
la le de notre Ame. Yo)". vers. CCl.X, Ri stabilisllirs Cit'IlX] C'est-il-dire il af.
rernull thCl'ccn qUi est et est nllpel le Ciel. (;'eslle 1. PAn LE "EnD8 DV SE[-
UNEVn, les Cieux sonl affermis, ct pur J'Esprit de sa bouche, tous leurs OJ'nemenLs. Psaume XXXlJJ 6 .
(vuJg. u:m), Voy. vel'S, CCLXI et la figure lroisime de cel Amphithlre. Quest cinquime. '
61
CLXIV. Qw est montt! au Ciel el
descendu? Qrr a collig les velds en ses
poings? Qn a cQngrfj /e. Eaux clalls
Itll l:JemCil 1? Qrr a stahilis loutes les
!lIJrnp.... de la Tel"'e? Que/nom est le sien
el quel e..il M,' SO.ll I}E SON Fil,.", si tu le
sais?
Provo XXX,
yr.n, 4.
DY GRADI:i TROISI)lE
CLXIV. Qui est luonl au Ciel cL qui
est descendu 'l Qui n contenu rEspril
cn ses mains? Qui a ret(\nu Eaux
comme dans un vlement'? Qui ft S1l5-
d l toutes les bornes de ht Tf!r,"e?
QVE)" NOM .:Rl' LI:: SIRX et (IUel J::;ST
LF. a:JLS, le sus-tn'?
QV&I. NOM EST, etc.) Le Sapient yaticine ici de la S1.l'IENCS inC41'nt;e et du NO ineffable el admirable
deIsllovAlI, Le P::Jalmiste nouS enseigne comment nous devons nOUS servir sapientemenl des Noms de
lhsv dans l'Oraloi,c : Psaum. XVlII, 2 el 3 (vulg. xvu). Le ScgneuJ' tlt ma (o"tilulle, .mm "'B{uget ma
{o)'f,e)'tssC, man lib,'atcul'; filon D[KV est 'l,on "ocller, mon pn,leclelll'. ma corne de salut, tnon "'Iuge, Et Mose,
Exod, XXXIV, 6 : S&IGNEvn noll'c D'Kv, DOIl, Dnio, )Iisrico,"dir.ux, Clment. Longanimc, plein de
el de Dont. Le Dom lie lIt&sys est le nom nudessus de tout nom, dc,-anllequel tout genou
dt! ceux 'lui sont duns le ciel, SUl' ln lerrc el au-dessous de la terre, flchit. Cg NOM est la cause effec-
lrice delolts les divins miracles, tt l'Ame s"y est liLuellmnenl. 'l'ho-sophi'Juement eL Mysti-
quement par la foi el Pinvocation. Acclui qui, par celte foi, s'csl conjoint. a. copul. ct s'est vrita
hlement VNI ayec le Nom de 11[5\'11, cdent toules les "Cl'lus des cieux, toutes les fm'Ces terrestres,
loules les forces diaboliques, toutes choses qui. pl'ovenant du rgne du pch el du diahle, infestenl
les corps el les A'mcs des
tr!lmts) Remarquons qu'ici se prscnte la Doctrine insigne des .\arUES, Uabyme est la Cl VSK, l'Origine,
le Sige, la Source, la lletrllile prorondissime, abstrusissime, occultissimet imperscrutable el inetTable
des choses NalUl'elles, SupernatureUes, Spirituelles, Divines, Eternelles et lnrernales, qui produit
d'admirables errela el qui n'est comprhensible par nulle investigation ou de la raison
Il humaine. C'est cet Abyme de la Cration dont parle Moise, Gen. l, 2. El les tnbres sur la
fncc de rAh)'me : c'est aussi l'Abyme de l'Ecritul'e Sainte dont parle Ezechiel, chap. XLVII, Ecclesiastiq.
1,2 et XXIV, 8. C'est l'Abyme de la Providence, dont parle Je Psaume c:xun. toutenLier! C'est l'Abyme
de rOmnipotence cl de la Sapience Divine dont parle Esaie, chap, XL. C'est l'Abyme de la. prdes.
tllation donl parle S, Paul, Ephs. l, -1 et Rom. J:<. C'est l'Abyme de la Dileelion, de la Itdemption
cl du Christ donl parle S. Jean, lU et S. Paul, Rom. v, C'esll'Abyme des jugements dc
dont parle le Psaume, XX1V[, 7. La multitude de tes jugements est un abyme. Etel. XXXVlU, Ses COD-
!;eils sont dans l'abyme_ C'cst eocore l'abyme de la misre humaine et du pch et du cur dprav,
lerm. xv",9. E7.ech. XXVI, t9. C'e$tl'abyme de l'enfcl, Apoc., IX, t ct 2. C'est enfin ['abyme de la vic
ct de la joie ternelle, o toules choses sont sans fin ni terme. Ezech. XXXI, 4. Il a exalt cet abyme,
c'est--dire ln batilude el la prosprit infinies. Et par ce moyen nous expliquerons, autanl qu'il
convient cel ouvrage, ce qn'esl\' Ab)rme de la Cration ct de la Providence, L'abyme de la Cration
el des choses Naturelles, ce sont les les Oligines, lcs Trsors, les Fontaines invisibles trs
purs, perpluels, trs cachs dans les centres des Elments purissimes
la Terre, dc l'Eau, dr. l'Air et du dans lesquels trsors occlllllsslmcs sont gardees per-
JUSqU'il la Rsolution du monde, les Raisons des choses et
eSl)ces : puisqu'en elTe! elles adminislrcnlles figures, proportIons cl coutumes des Animaux., Vge-
Laux, Minraux, neuves, vents, templ:lcs, sl'nils, lemI}s, ges et tle toutcs choses par lesqueUcs
sonl produits les tals cl les temps dans la. scne visible de ce monde" el qu'eUcs dirigent la Rpu-
hliflue de ioute la vic humainc, et lc cours, flux el reflux tle toute ln Nature. Orphe appeUe cet Abyme
N'ullirel : Nuil, Nbulosit, Diane incomprise et jamais vue des c'cst--dire nue,
dans l'hymne qui commcnce ainsi : N':J; '%;2'r:W'I. L'abyme de ln. providence est l'ordre infini-
menL abstrus dt)S Conseils Divins, administrateur de toute la NnLure et de la vie humaine, par qui sont
rgis les Lemps, ges, les mutations, les annes, les mois, les JOUl'S, heures, minulcs" Il .est
l'auteur, le modrateur et le dispensaleUl' des choses naturellcs et des achons humames. des devOIrs,
des \"ocations, des tudes, des prils, des calamits, des affiictions, des Librations, de la vic et de la
mort de l'llonune. L';lbyme de la. Sapience est dcril au liv. de la Sap. VII.
CLXIJ. [1:1101'.111 ((}JUill 1ft Tm'rc dan.,;
la S.IP1E,W:F., stahilisa les Cieux dans
l' lSTHf.UGRiVCR.
CI... f)wn sa SC/F..\'CE les {fQymes
fmt JiU'" ('If.l:-mnu:s> ct les Cieux distil-
lent la. l'tIse.
Pro. lU,
'fors. JO,
LE SAPIENT
INTRRPRT,,\.l'IONS
Ecoutons de noueau
CLXII. Le' fondu lu
Terre par ln ct slahilisa
les cieux par la PavDENC.
60
CLXIII PAn s.\. ont
jnilH les Ahrmcs, ct les nues sc
sont condenses en rose,
Ici dllit lre illsre la fi,?"1'C d" IlltITfl"illlt' [j,tltlr.
63

TR,\hVr.T10;ol
DI::S l'l\OVERBES,
DE l.'l'.IIRBV,
ET DE LA SAPIF.NCK,
DV GRBC
CLXVII. JEIJOl'lB donne la S""'If:.vCf.';
,Je sa houche SOl't la cognitioJl et l' Tniel-
ligf!llce.
IV
J'rllY. Il,
vers, 6.
l'ASS,\OES
lIt: LA
IIAl:nU-SAIN1'I::
CRITVIlE
PROLOGTIQVE
DY GRADE QUATRIMR
QUATRIME EXPOS
GRADE
YER:;IO:,\

uv
V\'LGATE
CLXVII. Le St:IG:'\E\"1I donne
S"\IIF.NCE, et de sa bouclrc lu PnvnEr;CE
ct la SCIEl"CE.
Le SKIIlNEVR dOline, etc.] Gomme dit S, Jacques dans son I::pllre, chap. l, vers, 5 Si quelqu'llli J.a li2flioneo,
ties l'tl'CS de SA.PIENCE, qu'il la demande li Dun' qui donlle li tous al'et lt/lluellce etsail$ ,.,proc/ttr, et
elle lui dOllllte, Mais qll'il lIt demande dalls la {oi et salls CIII' ul/li qui ut selllhlahlc au sont dos do
fllU /t, lIlU qui elt 11111 parle l'clll et emport fli dM. Que cel homme-l ne croie c10nc pas (qu'il soit Ill!::\".
lev ou infime, noble ou plbien, Cf>rou obcr k1rill .EjQIl5l, qu'il ret:ena la plus petite chose (quelle
qu'elle soil) du SKIGNEvn. L'homme 110nt l'AlDe est double, csl inconstant en toutes ses voies. Voy.
vel's. CCXVI et CCLT. Si donc, cc qui esl. vrai, IEnovAH donne la SAPIEliCE, c'cst en VRin que nous
nous appuierons sur notre seule prudence, el Clue nous Y ajoutel'ons en laborant par quclque art
humain. Le Livre, sans la clef Ile J'Esprit Saint, ne r"le rien. C'est donc avec raison que Jules
Gsur Scaliger, Exercit. 359, l, dit: Notl'e prgrinatioll dITns l'tude des IcUrts, la llllllil'e divfUl,
lI'est, qU'lm mi:l'ab/e I!1Ttlnent. Elle doit ll'e cherche auprs de IRHOVAIJ, TIJOSOPHIQVEMENT, c'est--dire
ChrisLiano-Kabbalistiquement, J>ivino-Magiquement ct PhJsicoChimiquement, dans l'Oratoire et le
Laboratoire, Micro et MlIcroCosmiquemenl; elle doil tre obtenue du SKIGNEVn qui l'inspire et la
donne uvec largesse. Elle est un don de DIBv. C'est pourquoi le trs (dont la mmoire l\
;;oit lernelle cause de Sil di\"ine habilet dans l'lude de la Kabbale), au liv, de verho mirifico, r,
chnp. VII, dfinit fOl'tbien la Philosophie (qui se nomme ainsi il. cause de l'amour de la SAPIEliCE) un
Soume (spil'ucuJ/tIll) de DI"'v et une llluslration nivine. Donc, puisque la vraie Sapience est un soume
de DIEV ct UlIl! Illustration Divine, la Sapience du monde immonde (rellement folle et insense) est
un BQUme du diable (qui, au lmoignage de l'Aptre est le prince de ce monde, l'exemple duquel
III tlll'I'e est ol'donlle) ct un aveuglement de l'esprit. C'est pourquoi elle est folie aux yeux de Dmv
cl aux yeux des hOlIImes illustrs de l'Esprit dl! nIKV. Le fleuve de la SAPIBNCK vraie doit tre driv
de l'ocan de la SAI'IKNl:K au moyen des siphons de son Livre Ter-tri-un ct Catholique et sous la
direction de la grce divine, amen dans le Pal"<ldys de notre Arne; mais l'euu boueuse des marais
du pl'il\l:e de ce monde immonde ne doit pas tre extraite de ses ftides lagunes pour tre conduite
par les cunaux dcs sophismes ct des erreurs, Le pl'emier donne la Science vraie el salulnire des
choses Divines et humaines; la seconde donne ln vicieuse, turgescente, fausse, sophistqlle, strile
et immonde Sapience mondaine. Voy, vers. CLXXXVU.
-",
CLXY. J/rmgeJ mo" fils, le miel par-
ce qu'il est !JOli, et le Myun cie miel 'lui
est doux trm palais,
'crs. H, CLXVI. Comme suave sem tUIt mf:
la cOfJnition de la S,\I'lh".VCE} si
tu la trollves; et elle sern la rcompe,,-
Si', ct tOit JW lie perdra
poinl.
l'ro', XXIV,
'ors. 13.
INTERPRKTATIONS
CLXV. (Par consquent) Illon fils,
mange le )fiEL parce qu'il csthon,
ct le rayon de miel, trs doux ta
gorge.
62
CLXYI, {fI:::J' Comme il ton lime
est la [lf: 1,,\ SAPTElIiCE, laquelle
quand tu l'auras trouve, tu au-
ras de nouveau l'esprance et ton es-
prance ne prira point.
WEL) Alhne rapporte que Dmocrite lant malade, vcut pendunt quelques jours, seulement
de miel; et lorsque celui-ci vinl I. faire dfaut, ce philosophe mournt. Suivant Diognes Larce, c'est
par l'odeur du pain chaud, tant proche de la mort, qu'il prolongea sa vie pendantlrois jours, LIL
trs douce Doctrine de la SAPIENCE Etel'nelle (qui eslle pain de vie, S, ,Jean, VI, 35) mangee par la
bouche du cur purifi et mondifl, nonseulement te revivifiera, toi qui cs llhaliquement couch
par la mort des pchs, mais encore te prservera de la mort ternelle. De mme que les abeilles ron
fectionnent leur miel de la rose et des Oeurs, de mme le miel de la Sapience Divine est form de la
Rose Cleste, Spirituelle, nivinc, c'est- dire de l'EsPRIT SAINT, et de la Oeur de ton Ame, c'estll-
dire: Foi, AmOlli', Esprance et Invocation, ct 110nt la moindre parcelle reue par l'me pieuse et
fidll! surpasse la douceur, la dlectation et la volupt du monde entier, Comme dit le Psalmiste: 1'es
PaI'oles me sont plll.' llolls que le miel et le rayon de miel, Psaum. XIX, vers, il (vulg, XVIII) et CXIX,
vers. fQ3 (vulg, CXVIII) Ta douceur, SEIGNBVR, me rend douces toutes les choses amres de ce monde.
Illange donc le WIL de la P/EIlnE, LB CHRIST, paree que, lIaI' son Baume trs salulaire, tu seras dlivr,
dans le Corps, n:spl'it et l'Ame, d"e la corruption annihilalive (Deuter, XXXII, f3) tandis que s'il te
fllit dfaut, tu seras conduit il III mort. C'est dans cc miel trs suave que sc lrouve le DE LA S.\-
PIIL'iCE, ainsi nomm sapientement par les snpienls. Il est digne de l'elllal'(lue, certes, que cet ensei-
gnement de la Divine Bnignit, celle phrase soit reste COlTlllle tmoignage jusqu' nos jours, mme
parmi les philosophes profanes, landis que ces msrailles hommes ne comprenaient pas (pal' ln
volont de DrEv) ce qu'ils disaient. Il est une secrte force tir. celte locution, Apprentls.lll, mon fils,
Comme la DocLj'w, etc.) Cal' IIISVII, SAI'IKNl:K du Pre faite chair, CSt la Flcur du Divin, III
fic la Rose Superclesle, le IIliel dans la bottche, le Miel dans le cur, la l'lKlU (S. Paul, 1.
Corinth, x, 1) sur laquelle est difie l'glise, S, Mallh. XV., t8. La CQgnition de la SAI'IJo:NC:K] La Co-
gnition de la vraie eslla dans l'Ame, dissipant les tnbres de l'ignorance et lonles
les opinions fausses et incertnines. Et cette cognition dilTl'c autant de l'opinion cl c1es cOlljecllll'cs
incertnines, que la lumire di/Tre des tnbl'l!s et le corps de l'ombre. doil tre inSlamment
l)l'i, afin llu'il illumine nos espriLs. Prends donc garde, p"cnds gal'de de ne pas demandm'
la lumire dcs tenbres aux esprits malins qui SOllt apostats ct lIlenlelll'S. l'l'cnds
garde de ne pas chercher la Lumire vraie dans l'omhl'e, c'esl--dire chez
les hommes lion illumins par la vraie l,umire, qui s'enorgueil-
lissent de leur p.opl'e Sapience et te font accepter' cl le
vendent leurs spp.culalives elleUl's
songes pour la Sapience, 1'll de
noltreau] Voy, ci-dessous
vers, CCXXIV,
1,,{Qrfn8-flUJi, JllOl& Dnlv, qltelle est ta volont saillu
Daigtte me d,mnm' ta main POU)' conui"e fliCS pas ;
Cal' t'oici que tu 'trcu toujours 'moi , DIOn DIBV
Et le aig'ls divin de ton esprit me condui,'a par le droit stmliel.
Ga,-dant le.a r:o!$ dtlx Sttnls] C'est le fruit parfail de la Divine SaJlinnce. Que les pieux gal'dtmL
la. ]-'aveur ct la grce de Dn:v, de peUl' qu'ils ne s'carlent des senticrs de la IVSTlCE. La SapIence
Divine esl une Lumire perptuelle qui monlre la voie dans les Lnbres, qui loigne l't\me des
erreurs, qui dlivre des insenss, qui rprime les vaines eogiullions. MOI, je eenseignerai,
dit la S.\PIENCE, queUes sont lcs choses utiles; je te donnerai l'Intellect el je t'instruirai dans celte
vuie p:ar laquelle tu progresseras; je fixerai mes yeux sur toi. Psaum. xxxu, 8 (vulg. xx:u). 0 S.UIQCE
ternelle, enseigne-nous, dirige-nous par la nOI'1l1e ternelle, informe-nous par la rgle ternelle CLXXI. Tu (fE/IOlo,MI) as appr nos
cJlllcJnis que tu es celui qui dlivre de
tout m.al.
ycrs, t3, CLXXII. 7'u (JRH01'.lH) a.f puissan.ce
rle vie el de mort; tu mImes al'.x
dcs enfers et tu en ramlmes.
Sap, XVI,
Ters, 8.
CLXXl, Tu (SEIGl'iEVR) cs ce-
lui qui libre e tout mal.
DV GRADE QUATnlHME
dans le ciel interne Micro, plutt que dans le ciel externe llaero-Cosmique; car les clestes veilleuses qui
sont Jes vhicule.i de la Lumire el de la Sapience aident 0. repousser les tnbres intrieures. Cest le
Soleil se levant en nous que dcrit le Canlique .les cantiques: Jedol'$ et mon cU1' veille. Ce n'est pas sans
raison que le Psaume LXXVIII, 23 (vulg, LXXVlI) appelle la Manne,le pain des Anges, Car la :L\Ianne su-
pernalurcllcmcntengendr6epar la Sailience Divine est un fl'uit de la Divine Sapience. Done la Sapience
qui procde de la bouche de DUi:V est Je vrai pain des Anges, dont ceux-ci sc nourrissent suavement.
paree que Jesus-Christ est le verbe (lu Pre et la Sapience du Pre, il est donc la vra.ie Manne des chr-
tiens croyanls. El il doit tre reu d'un cur souulis. d'une Ame attentive, avant que notre me soit
agite par les affiictions el soil divise par les soucis que chacun de nos jours 811porte avec lui. A'Orient
lIe C'est-A-dire du plus grand matin au crpuscule malutinal (ear celui qui cherche le bien
se lve avec joie au point du jour (Prov. XI, 27), au lever du soleil, l'aurore qui plan aux muscs, et
vritablement . celte 11eure bienheureuse, du jour naturel, mais de ta \ie, de la pieuse
dvoUon, des concepts excellents de )esJll'il, etc.; et aussitt qu'il sera lev ainsi (c'est cc lever que
l'cole des Kahbalisles nomme l'Aurore), lorsque tu te sentiras ml\ un bon mouvement par }jmpul-
sion dt. l'Esprit du bien en loi, quand Lon cur s'enflammera, se dilatera et s'aeerottra afin d'accom-
plir cel uvre; alorat pour entrer ltHero el Alacro-Cosmiquement dans l'O['alaire, ore et exerce-toi
ThosophiquemenL mditer par le soliloque chrtien (lu sauras alors servir et seconder le Temps,
le Lieu, le Ciel, les Astres, les Gnies, hl i\lilice de l'Arme cles',e, D'KV, c'est-il-dire TOUT :) coute,
obsHrve selon les Lois clIn Docll'ine de cel Amphith:\tre cc que ISlloVAH en TOI-:\lME, dans ln
N.\'TUBB et dans la SACRO-SAINTE CnITVnS, te suggrera el te rpondra; puis afin d'lmtrer aussi dans le
Laboraloire, Lahore supienwmeut suivant la Divine institution susdile, KabbnIisliqlle,
cache, el vritahlement usiLe par les trs anciens Sapienls; et pal' ce moyen, lllEV te donnera cette
grce sans retmd. Ne dilTre pas cet exercice quand tu sens l'aiguillon de l'Esprit Saint et du bien;
Car c'est le (1'ont que la caldtie doit ficni"plu$ tmd. Car toutes choses ont leur Lemps, comme
l'attestent 5010111011 et noll'e expl'lmcc, C'est pourfiuoi quand et o.) nous entrarncnt les volonts du
destin il faut les suhare avec obissance. Aujourd'hui, nous enseigne le Psalmographe UOj'al, lorsque
vous entendrez la voix. de lKUOVAU, gardez-vous d'b'e les mulets et Jes chevaux dans lesquelR
il n'esl pas d'intelleet. Psau111. X::(1.II, vers. l' (vuIS' XX];l) , Invoque donc 1)IBV (Macro elllicl'o-Cosmi.
quement) au seul Orient, ct non il l'Occident, voy. vers. Xf:VI,
cPl,,j qui libre, cie.] lilsv le meilleur ct le plus leve de tous tires dispense avec varil les
rayons de sa s:::.piencc et les dispose PQur le salul el raide des llomms. Car)o.. Sapience divine n'est pas
une vaine el inane science, mais une "ertu auxiHatriee, infinie, qui les forces auxiliall'ices qui
oprent le saluL des hommes_ El lorsque le genre humain est accabl IJar diverses (oh 1 douleur) el
mme innombrables calamils (, cause du pch commis) la Sapience de DJBV conlient autant de
remdes tant SpirHuels que Naturels, qu'elle nous distribue fidlement de son abyme, par ses fidles
Sel'Vilntes el pdisstlqucs.
CLXXIL Tu es, celui qui
li e vie ct de mort, et
qui mlle aux portes de ln lnorl
ct en runlne,
Qu.i JJii!Ue mu: de la mOl'l, eu\] Voici cc qui est l'cole, l'Ateliel' ou Ergastrium de la Sapience
Divine. Hile morlHie ses adorateurs, afin qu'elle les vivilie ainsi; clic les conduit aux. portes de la
mOl't afin que, par la mme voie, elle les lve aux portes du Ciel. Le cur contrit et humble pos
lule Jlonr la eUe stlve en celui-ci lIll mllgninque domicile. Lors donc qu'elle brise l'homme
eUe Pdifie lui-mme; lorsqu'elle le dtruit, elle le rnove.; lorsqu'elle l'humilie, elle l'exalte ; lorsqu'elle
l'oblnbre, elle lu influe une nouvelle lumire j lorsqu'eUe dtoul'ne rhomme de -la frquentation
des hommes" elle J'introduit dans le commerce des tres
CLXYIIL Il cachel'll l' pw'
les d1'oits et ]'Cl'CI. le bouclier de ccux '1lli
ma,'chent parfaitement,
CLXIX, Afin qu'ils !lardent les sen-
tiel's du jugcnu:n[ : el il f/anTera la 1Joie
de ses misricordieux.
* illors lu cOllnatlrlts la .lu.'fl:e et le
Jugement ct les llectitmles el tout ,l!lt..
lier excellent.
Cf.XX. A/in 9u'il soit notuire If!
Soleil doit I1tN! P"Vlmll puurle rendl'f)
l'action de grdces, et tu dois All'e salu
atllcvcr de la l'llmi,e.
tors, 7.
tors. 8.
l'rol'.ll,
vers. 9,
Sap. XVI,
fers. 28.
JNTERPRTATIONS 04
CLXVIII. Il garderA le salut
des droits ct protgera ceux qui Dlar-
cheIlt simplement,
CLXIX. Conservi:u!t les de la
cL ganltml les voies des
SiLnls,
*Alors tu connuUrtlsln ct le
Jugement, et l'quit ct tout sentier
excellent.
CLXX. Afin qu'il sojL notoire t\ lous
qu'il de prvenir le SO':'
J.EIL pour 'l'A BNDICTION et quJ on doit
T'adorer li. l'Orient de TA LVYlRE.
l..e salut droits] Les fl'uils de la Divine Sapience sont infinis: et le plus grand est le Sa.lul de
l'Ame. llivine.mcnt conservs et gards, ils sont comme un trsor ternel pour le juste. El, comme
l'indique le texte bbreu, l'essence mme des choses ou ce qui donne lI. toutes choses J'essence est le
lt'sor du juste; ce qui n'est. rien uulre que DIBV LVI-litais qui esl TOVTES CHOSES RN TOYS. llieOVAB est
donc le salul du juste; SON IPS81TK est le boucliel' du juste, qui protge celui-ci conlre les
flches du diable et des hommes ennemis et contre les malignes impreSsions du Maero-Cosme. C'est
l.'ombre du Trs-llaut et la Proteclion de l'Omnipotent contre les horreurs de lu nuit, conlre les traits
rapides de chaque jour, contre le dmon qui combat h. midi, conh'e la peste marchant dans les tn-
bres. Psaum. XCI. Tous ces IDaux n'atteindront pas ceux qui mal'chent dans l'intgrit, e'est-dire
en IPSIT, et en SOI1 fils IHsvsCaalST,
De prtl,umir le SOI.BJL] De devancer le Soleil; non-seulement cet il visible (comme dit Herms) qui
est le grand luminaire (lu Firmament, mais aussi le soleil DIVIN; el au lever de sa lumire, il faut, en
nous, bROVA.}l le procder et marcher devant toi" le rencontrer. s'approchel' de toi par des suppli-
cations (S. Paul, 1 Tim. Il,, 2) pal' oraisons et des postulations; te prvenir, alt temps el lieu
opportuns, par nos labeurs tant de )lespritque du corps, en actions de gr..\ces (car l'action de grces
est une invitation donner davantage) des rayons de ta bndiction bnignement inOus; et enfin te
Thosophiquemcnt sur toules nos entreprises, el agir avec toi. Voy_ Prov" XlV, i t. L'enrant
tonnaftra beaucoup par ses tudes, si ses nvres sont pures et droites. N01g : De mme que la ltlanne,
nourriture du peuple Judaque dans le dsert devait tre recueillie avant le lever du Soleil afin qu'elle
ne fQ.t pas liqufie par les rayons du Soleil, de mme la manne de la Divine Sapience doit tre ro-
cueillie dans les vascs de la prire du matin" et en veillant ds le matin aux porles de la SAPl&.'"CCE.
Notre Solet qui est en nOlis) prcde le Soleil l'tlacro-Cosmique; qu'il se lve donc p.'frablement
La BJlt/iclion du SBlGNEVll, ete,] Les Fruits de la Divine Sapience sonlles dons el Biens du Corps,
de l'Ame et de l'Esprit, de tous genres; cnl' ils s'appliquent d'eux-mmes h toutes les cratllres, et
affluent vers elles avec une teUe abondance que la. SAPIBNce (qui est Reine et Dominatrice des
cratures) habite en leurs mes comme un l\oi Vnique. Puisqu'eHe est la libert des cratures, sa fin
propl"C el speiale, qu'elle serve donc h la gloire de DISV ct aux hommes aims de DISV, hritiers de
la vie ternelle. les Anges, administrateurs de l'Esprit pal' rordination de DIRV, ser"enl .
cette gloire de leur propre mouvement. pourquoi les autres eraturc$, soumises nu ministre des
Anges ne rempliraient-elles pas ces mmes fonctions? Et de mme que la cause de ln maldiction est
l'inobdiellce (lu Protoplastel apportant elle des calamits de toul genre, slt;I'ilil des
el pnUl'ie des choses, fIe mme la cause de ln Bndiction est la PlEt1'B et la CBAINTE os DIBV. Cette
n'esl autre chose que cetle vertu qui procde de la bouche de DIBV, vivifique, multiplillnt
et fecondanl la des choses, eomme si elle se rpandait en fiols abondunt.s. 011 peul cUel' ici
les exemples des PatrIarches, de quelques (lois et des Saints. Ensuile ces richesses qui sont la vraie
source n'apportcntpas avec elle la douleur lorsqu'elles affluent. n'engendrent pas la dou)eur
en celUI en qUI elles entrent; car la richesses que possdent les (lieux fidles aims de
nlsv est la &'lpiem:e eUe-mme. Elle est meilleure que l'or, l'ers. xxx, el que lous les objet.c; les plus
prcieux, "'ers. \', que l'or cl la pierre prcieut;e, vers. r...r.C1xvll. Parce qu'clle donne cllc.mme TOVTIS
CHOSES, vers, CCXCI.
6i
. CLXXV. Bcuucouptlecogilaoli... sonl L'Hnmmop:a.
daus le cur de rhomme,. ,nais le CQU- ::::: DJEV dts,
dt, IBIIOl'AH
CLXXVI. Un cheval a t apprAl
j>(Jur le comhat; mais 1JUJ(WAH e.st le sa'
llillui-mme,
Pro.... XII,
vers. 2t,
PrGT. XX1,
vers. 31.
CLXXV. Beaucoup de cogita-
tion5 dans le cur de I"honlmc; moi5
lu volont du pcrmancra.
CLXXVI. On npprte un che-
"al pour le jour du combat; Jluls le
SEIG:'ih"V1t donne le Sulut.
Rca.llCOttp de elc.) Ainsi, c'est il l'Homme prpal'er l'l\me eta.u SSIGNBVR de, gouverner la
langue, !'rov, 1\'1, L 10)'1..' placent dans le slin, JlUlis ils &0111 tempr" par k SElCN8YU. Ibid. 'ers.
:13. L'homme prpare l'me, c'est-li-dire s'offre lui-mme, ordonne dUits son cervenu ct dlibre dans
son me; mais lllRV dispose et donne la russite des conseils et des labeurs. Puis donc (lue Il:Hov.\1I est
le ::;eul qui Cdvori:;e et dil"ge Ih.lS Lhories cl nos pratiques. les actions elles labeurs de JlOS sens et de
notre raison, de notl'c ctiprt el de nos mains, nous (le\'on8 par ln supplication mentale (en esprit et
vrit) implorel' sou aide afin qu'en loutes choses il nous donne et nous inspire bien vouloil"
connatre, tre et p<Ju\'oil'. veut: touLes choses l'ussiront dextrement; s:U ne le veut pas: sinis-
lrement. Cal' l'tude et les lrnvaux de la SAPIENCE ne pas plU' elu-mimes le pouvoil' d'agir
librement et de produire l'effet qu'on en ultend. mais seulement par la misricorde cL la volont de
llu:v L10nLle nODl soit bni dans lous les sicles, Amen. llvle-loi, 0 SElG.NEVR) mes yeux de J'llma,
de l'intellect, de ln mison el des sens; el je considl'cl'ni Jes mcrveilles de ta loi CIIX, 18,
vulgo CX"'III) tri-une. Catholique, c'est--dire de ln NaLufC. de lu Sacro-Sainte CI"ilure et tIc Ina
ciellce. Heureux l'IlOuune (}lsaum. :XCIV, t2, -vulgo XCIII) que lu os ensegn. el qui tu
os appris tu 1.01 (tri-une, Catholique comme on vicnt de le dire). Notl pmu' mm..!) S'lIGNEVR, lion poUl'
noru, mais (i ton nom doit tre tlumlft- la groire. Psaum, CIV, i (vulg. UIlI, 9). Garde donc tes cogitations,
et que tes lvres COllsel"'ent la Discipline eL suivant le de Chilon, que ta langUI! ne Jel:ance pas
ton t,prit, Ln langue est comme la Lorche de la sdition; c'est pour(}uoi tous doivent s'efforcer u\'ec
soin de la contenir. C'est pourquoi Znon ne pel'mct de discourir que lorsque la langue bien
imprgne de l'cspl'it. Pense toujoul'S; pourquoi pm'Ica" Ecoute avec avidit; mailS pal'Ie ovec len-
teur el prudence.
SPIUOOS (vers. CX::o;.VII) ou ou Numrtllions (comme ils les appeUeol) de DIEV, pal' lesquelles
tout TBl-vro! s'avance dans l'universalit des choses, entoul' d'eUes comme d'ornements et
de vtemenls dignes d'ulle telle majest; el chaque fois qu'unc Ame des bienheureux touche Tho
Sophiquement la frange de ces vlements, DIKV l'pond : quelqu'un m'a touch, cal' j'ni senti moi-
mme une verlu sorti l' de moi, vers. CCXXII et CCLII. Nous avons reprsent ceci dans les p.-emire
figure de cet Amphithtre, et, avcc la permission de nous en'avons trait longuement et
propos dans cette explication. Cerlains chercheront POUI'cluoi j'ai inLroduit dans ect Amphithtre
ces NOMS H1iOnBVX r Or si l'on connaissn.it rellement la force secrle de ce Deret des Pretres de
ZOl"OasLre (le Prince dm; dlOses sacres) : l'ovs NE C.lIAStlK8KZ nlE.X DANS LES NOUS SAcnKS [sARDARES
llbraTques) , ccci ne serait pas inlCllu'1
On (Jpp"ile un chttalJ J.n Sapience Divine est victorieuse du monde et de toule puissance mondaine
et mme diabolique. To\\les les cratures cdenl el se l'cl1dent la Di vioe Sapience. C'est par elle
que se gouvernent les toiles du Ciel qui combattent coutre les ennemis, Par elle mHile l'tber les
venls conjurs entrent en nclion" Quiconque sllil donc Mgilimement user de la Sapience Di vine pourra
cncllainel' les ennemis trs (JUissants ct les jeter dans les fers. Psaum. CXLIX. 8. Cel al't. si quelque
autre toutefois Ita connu, David. ce trs puissant guerl;er, le IlOssdl1 parfaitement. Il parle ainsi:
Ceux ci 81mt SUJ' .dt8 chlu's, ('cu:&*!ti 'ur leurs chevaux: '1Ulis pour 'lOUS, noul itu:oqueroJI.' afl 'Rom dtl'Selgn,",'
DIEV. Psaum, xx, 8. (vulgo XI.1
1
7), Le SeignCllr a bd"t ln puiIBance des ar'cs, des bfJllcli",,, des
glait'es, et llt !p,e,.",. Psaum, LXXVI, 4: (vulg. LXXV, 3), Combien de fois, par les seules pl'ircs de son
arme il ajouta li sn force et obtint d'insignes victoires't Josaphat, par son hymne mil cn ruite une
arme hmomhrable, u. Paratip. X:I, 22 et suiv, L'Ange du Seigneur, pri par Ezchias frappa. en
une nuit cent quall'e-vingtycinq hoUlmes dans les camps des Assyriens. IV. Rois, XIX, 35. Toutes
CLXXIIJ. La Bllhliclion de iEIJOr.H'
enrichit) et lE/liH'AH lI.eioillt dou-
leur sa bndiction,
CLL'XIV. Cummp. [orle lour est
le /JG IJs'lJtJ r.t 1/,. Itf juste y aUl'a l'-
cours et il sera exalt.
Provo X.
vors. ti.
PrOto XVIU,
TOrs. tO.
6
CLXXJII. Lit du
SEIGS.ll:VU (oH les riches, et l'afllictioll
ne 9'llSSociera pas eux.
CLx..XIV. .LE NO.U DY SEIGNE""
est Ulle tour trs f()I'L.,; le j LIsLe y n re-
cours, cl il sera exalt.
LE NOl! DU SSIGNE\"n es/une toul'trs forte] l'saum. XCI. t4. (yulg, xc). Jc le Pourquoi 1 Paree
qu'il fi connu mon Ill. L& NOli DI' OUtV esl l'Omnipotence, la Sapience el la Misl'icorde de DIB\". Qui
se confie soi-mme il ce grand el mirifique nom ct dpend de lui seul est vrnimcnl enrm'Ol dans
cette citadelle puissante. Ce nom (le UIGV renferme toutes les vertus el puissrtnces. Qui donc se
conUc au NOll OK IKIIOVAH et de lHiVH est entour de toutes les "iel'tus et puissances, Par"cette citadelle
divine et salutaire, par ces forteresses Angliques, toule humaine puissunce qui milile contre les
pieux, se dissipe et se rsout en omhre; et les Lours elles r0,Yaumc:i les plus puissants sonl bliss et
lorsqu'ils s'en sparent. Le Roi J)avid dans sa fuile n'lait protg pUl' aucun secours visible
el n'tait mnni d'aucun rempart ni d'aucune citadelle externe; cependant sous l'gide, la protection
et Jlombrc du TrsHrUlt.. il lJlit bien mieux protg que s'il a.vait occup la ville ln mieux forUlie.
Apprends 1L invoquer le :NOll DE DIRV avec Seth, GCll:;, IV, verset ultime; avec Abram, Gens.
Xli, 8, xm," et XXI, 33; avec Alosch, Es.od. XXXIV, 5; avec Aaron et ses fils, Nom1Jl'es, VI
vers. ultime; aVI!C le peuple IsraliUque, Deuteron, XXVI, 2, XXVIII, 'f0 ct XXXII, 3; avec David et toui
IsraiH, 1. Paralip. XJIIJ' 6 et XVI, 2 et 8 ct Psuum. CXY, 4.; avee Solomon, lU. Rois, VIII, 23 el 43; Il,
Paralip. XII, 20, avec Elia, lU, Rois, XVIU, 24; ayecElise, IV
t
Hois, v. ff; avec Je l\oiAsa
J
Il, Paralip. XI\',
H; n.vec le juge Josaphat, Il, Parai. Xl. 6 et 9; avec lesu, fils de Sirach, . t.l; Q\"C lrmie, l..umen.
talions, lU, 55.; avec Azaria au milieu de la flammc, HI, 26; ayec les trois jeunes hommes,
Sidrach, .Misach ct AbdnagoJ dans le hcher ardent, ibid. VCIS. 52; avec les l, Macbabe.-;,
VII, 37; a'lec les .disciples du Christ el tous les sainl") et les hommes pieux; par l'Oraison dominicalc,
.S.l\laUh, VIJ 9; Id, S, Jean, XIY, t3 el xv, XVI, 23,0 SElGNKVa DI!v, combien Admirable est ton
NOIll dans la Terre Universelle, Psaulll. VUI, vers. 1 el dernier. Je chantel'ai le nom du SEI6NEVR
l'Altissimct Psautn. VII, verset \tltime, Je me J'jouirai el je m'exalLerai en toi, je ehnnlefui ton nom,
oAltissime, Psaum. IX, 3, IEHovAH est son nom, Judilh, 1.1. tQ et XVI, 3. IEuovAu ZSB.\OTH. SgIGNEVll
DBSAlWSS est mon nom, Esaias. LI, Us. Quicv,uJfU! im:oquera le-nom d,t SSlG'sS\'a (manifesl nux bommes
dans la SAPIENCE Eternelle incarne, InsVIICHBIST, S. Jean, XVII, G) .sera "a"vt, Jol. Il,32. Acles. Il,21.
S. Paul aux Rom. x, -t3. Ici se rapporte la Doch'ine Kabbalisles sur les nOlUS de DIBV ct les Dix
INTERPRTATIONS
ces victoires sont celles de la Divine Sapience qui est seule guhel'nalrice des Choses cl es Empires de
tout ce Monde. El bien qu'il advienne bellucopde ruine et de confusion dams les rgnes, les "tilles,
les pl'incipauls et les Empires., nanmoins, la Supience Divine les adnlinistre Lous pl'udentissimemcnt
suivant l'ternelle justice de le plus grand elle meilleur des tres.
69
CLXXX. Le SOR7' est projet clans le
pli d'tlll nUlntcflll el le jugement de te
.for! prtn.felll de 181101'04.8.
CLXXIX. Toule voie est droite ses
yeux, car lEllOl'AH pondre les curs.
Prat'. XVI.
fOrs. 33.
Dl' GRADE QUATRIlfE
CLXXX. Les SORTS sonl mis
dans le pli d'un manteau; mais ils
sont temprs par 10
CLUIX, Toute voie de l'hom-
me lui semble droite; mais le SEIGXEYR
pse les curs.
Toute voie de l'Iwmme, etc.J De si profondes tnbres occupent les a.mes des hommes qu'ils n,e
peuvent, cause d'elles examiner cl les profondeua:s de leur cur. que SOit
l'intention pOUl' laquelle uo homme poursutt ses actions et ses conseils, OISV seul, pondlateur
esprits la connalt, bien qu'elle soit cache aux yeux des hommes. Car est)LE SBICSBVR qua
ficrute les curs de lous les hommes, et connait toutes les cogitations des esprits. 1. Jaral. UVlD, o.
PS8um, vu, 10. U'Otol"w'J":'t}:, le seul qui connaU les curs de tous les hommes, des Ap. l, 24.
Un grand nombrod'aelions humaines sont dissimules sous un fard si subtil qu'on les croirait par-
faitement droites el mananL de ln source de la rectitude et de la justice, de l'amour ct de la
ril; el dont la On, cependant, n'est que l'amour pl-opre" l'honneur el l'a"'antage Ilersonnels. liais. la
Lumire de ln Sapience vraie disperse Lous ces nuages diaboliques; et la balance de .la
Divine les prouve, les manifeste elles met cn Lumire de';ant la face de Car actIOns,
que soumises hla l.umirede la raison humaine paraissent honnes,.lgitimes etjusles; malS
ches de la Lumire de la Sapience Divine elles deviennent trs lDeptes, lI's fausses el trs lDJustes.
D.KV une puissance au-dessus de toule la force de notre ennemi le plus acharn, le dinble, pourquoi
pM aussi sur les Ames de$ hommes qui sont r gies par le diable'
/"U lorts sunf nais dall.'r le pli, etc,] Si les sorts ainsi placs, traitent ch?ses seert<..'S,
caches nous, difliciles et ohscures, et eepenlml utiles, salutaires, et (d.ans
1 d
et lle'cess'lts) il sen faut donc de beaucoup qu Ils sOIenl IIhelles et prohibs
es gran es alJg 'N' , ,. ,.
dans la page sacre, puisqu'ils sonl eux.-mmes temprs par le c est-a
4
dlre regIs par la
Uivine Providence; puisqu'ils sont vritablement lu Divine Rponse, Ce n?us ,dan,8
le recueil des Sainles non-seulement des mandements clairs mais des
gllages et des exemples exprs, presque innombrables. Ces, sonlles.,sUlv,ants : Esallls,
XXXIV, .7: L.vl-ybIB (LB sRrcsBvn) a envoy Ion $ort (en dlVl.salll !a de Calmun au peuple
Isralilique) d $1& ,nai,.l'a divi$kenlreeuz Et s crie: Provo vers. tH:
sort comprinlf. lt.f contradiclitmr et il juot mime entre lu puulan. Cest donc raIson que le DIVin
')tole et Prophte-Roi remet ses l)orls au Seigneur ell disant; Dans manu SSIONEVR lont mel
IO,.ts, Psaum. XXXI, t6 (vulg. XXX, i), Les exemples sont nombreux el se trouvent dans, !e:l
livres saints; il est ordonn par Dlzv . Aaron, Crte de :&tose en se. tenant de,#ant le . 1en-
tre du tnbernacte du tmoignage, de jeter le sort sur deux boucs, pOUf. celUI qw sera
1 S
. el eelu't qu'l sera le bouc missaire afin d'offrir pour le pcch celul SUI' lequel sera
l'our' e , ,.
lomb le sorl (lui le destinail a.u S810:CEVR, etc. Lvilique, XVI, 8, Lorsqu? le d ellt Vlol
le pucte de D.GV en drobant cc qui avait t frapp d'anathme, et fut vamcu u cause de celu
e
nnemis les hommes de lu ville de,lIaT, el l)ellSA prendre la fUIte, alors losuuh rechercha
par ses 1 t 'b ' t l 1
JUif le sort celui qui tait analllmc, d'abord en Jetant le sorl sur rI ImlA sur ou es es
familles de la tribu dsigne, puis sur toutes les muisons de cette fnnnne, , pUIS enfin sur tous les
membres de la maison, en recherchant ainsi l'homme mme, auteur de 1 Io,suah, vu,
vers, -14 et suiv. Le Prophte Samuel en lisant et en dsignant par le sort celUI qUI
Roi des le jeta sur toutes les tribus d'IsratU, le tomba. sur la de
min; il jeta. ensuite le sort SUl' la famille de l\llr; et parvint ensUite h Sal, fils dc. Clat 1. Rots. X,
20, Et un peu plus loin, vers. 2.1, Samuel dit alors 11 tout le peuple: donc celUI que le
fI ,U,e' (PAn LR sonT) parce qu'il ft',n tlt pal de $emfJloble lui da'lts tout Il p.eu.ple. De en,core
le Prophte Royal divisa luimme les LvitC$ le sort de quel l1s
puur accomplir leur dans la. maison du SCigneur), BtnSl qu on peut le lare au J. Llv.
CLXXVI l, Beaucoup cllerCncllt la
/llee du !Jonnatew'j el le jugemellt Je
chacun sorl rie lE/lOl',ill.
CLXXVI1l, Commf? les t'Ui.... des
eaux es/ cur du Roi tians la main
(le llu/or.tl/; il tinrlhu- jlnrlfml mi il
veut. .
Provo XXIi
vers, J.
Prof, XXIX,
Tllrs,26,
CLXXVII. Beaucoup recher-
chent la face du Prince, ct le jugc-
!tient pour chacun ViOllL du Sl'.:lGNF.VR.
CLXXVIII. Gomme les divisions des
de le du !toi
dnns la nlain du il l'incline-
ra de leI cl qu'il
Beaucoup la face du P"lICI] C'est--dire ambitionnentla ramiliaril et la grce du Prince.
":coute donc le conseil du Prophte noyai et Aulique: Gt1rdIlZ-Volll de t'OUI confie,. Ja/ls les Princts tl
daJ18lts fils deI homml!$, dam lesfJuel& fI'tst pa.f( le la/ut. Psaum. CXLVl, il (vulg. CXLV.) Et: 11 ed bon Je
se confier au plutl 'lue de le confie,- ci l'luJmme : Il est bon d'esprer dans le SRIr.NKVII, plutt que
dans Ils Princel, Psaum. cxvrn, 8 et 9 (vulg, cxvu), Parce que lu volont humaine est
tible de mutation; tandis que la volont de DJEV est vrilablement ferme, constante cl perptuelle.
J1:saYc, LIV, 1.0 : car les monlagnes seront branles et les collines trembleronL; mais la mis.icOI'de ne
se retirera pas de toi et l'alliance de ma paix ne sera IJUS branle, dit le Seigneur qui te fait mis-
ricorde. Le Seigneur est le DJE' qui donna IL Daniel la grce el ln misl'icorde cn prsence du
des Eunuques; el il peut, s'Ule veut, te les donner, Parce que
Il est plus ,r el il,:aul mielLZ se confier tll D.BY 8'1'1
IJUi! Ile cr/lire ,i mille de,f ,l'tmlrc le.$. liOl11t1le.'l.
De mme le cm' du Roi, ele,] L'exprience quotidienne atteste que DIBV, suivanl SOli hon plaisir
r('lnrde el annihile tes cogitations. lel; nctionlJ ct les labeurs des hommes. Ccci est donc vrai;
La Divim' IJuissam:e se jOlie IJflrmi les chosel '.umoines.
hmOV-'l1 rpand tnnt la bndiction que la .maldiction, sur l'uvre commtl sur l'homml!, qui et
(lu:Ind il veut J.. VI-UbS les Hois, el il les dpose, les exalte, les humilie, les difie, les
dtruit, les les muudit; TOVS sont dans son omnipotente main. Si donc lu dsires que cc que lu
accomplis auprs de la personne des Princes se il ton utilit ct il ccUe du prochain ainsi qU'il
l'honneur de Dn:v, Ot'c donc el f..ahoro Thosophiquemenl, afin que lu sois dans l'Amour de DIKV (1)
l:ltT .AnT DB L'AllOva DIVJ" qu'enseigne nolt"e Amphithtre) et ami de D'B'; alors tu serns hienvenu
auprs du Prince (si ce que tu recherches platt il Ducv) qui se montret'a clment. gracieux et bnin.
CUI' tout ce que Dasv veut, il le leur imIJOSe de force. On doit toujours ajouter: Oltl! la ro/tJllU soit faite,
SEIG:iE\'a! 11 faut remarquer l'histoire d'Alexandre le GI'and qui, llynlll alt.41qu la ville de Tyr
caus! du refus de PimpOt, marchait avec son arme Sur Hirusalem lorsque Je grand PonUre Iaddus
pal'vint flchir son Ame en marchant au devanL de lui revlu de ses 1mbit.s sucerdoto.ux, On lit la
mme sur Attila lorsqu'il attaqua Rome. Ahasurus fut flchi pur Esther afin qu'il ne nt pas
en un seul Jour extemdner tous Jp_q Juifs. Vois donc, apI}rends, juge si le Sapient, tant donn qu'il
domine les astres, ne peut pas aussi dominer les Ames et les esprits des hommes Cf IlIRV, daru son COllr-
s'. flchi pa" la vaite qui lB prie,; pourquoi pas l'homme Cf Mais commenl, par' quel art, par quelle
mdustrle, par quel Rayon' Par ceux de la. Sapience Divine. Ne sois pas assez simple cn ton me
pour croire. que c'est sans art ni sans assistance singulire de ln Sapience Divine que Laban, dans
son sommeil a pu entendre cette voix: Prends garde de nt rien diti ci Jacob qlle tl'lulInailL Est-ce par
hasard qu'Alexandre Je Grand a vu en songe le S'l'and PonUre marcher au devant e lui cn vNements
sacenloluux' Ouvre les oreilles el recherche cette Sapience. Car si les Chrtiens reoivenl de
Aie confillnce, elc,) Dfie-toi tic ahandonne ct remets h DIIW loules tes entrepri-
ses, !temets tous tes soins duns le SEIGNEVII el lui-mme te nour'l'ira, Psnum, LV, (vulg, uv, 22).
Il sera lui-mme ton dil'ecleur, Que ce passage le serve de signe: MOll alle vieillira dil SK1GlIEVR qui a
fllit le Ciel et la 'l'CITe, PsaullI. CXXI, 2, Celui qui espre dans le sem ou (comme,i1
est diltextucllement cn Hbrcu) (i7llpil!9ltClbituI') dans son Corps, son Espl'll et son Ame; afin
qu'ainsi une Ame suine soit dans un corps sain, Mocl'O et .?!Jicro-Cosmiquemenl, inLl'ieurement cl
extlieurement. En un mot, 'lue IEIIOVAII, dans toules les actions et tes labeurs soit le commencemcnt
et lafin, (pl'or'a et pun
lis
) l'Alpha et l'Omga, Voy. vers, CCCXXIX. Sans l'Inspiration, l'Aide el la Con-
duilt de Dntv, tu ne pourras rien connallre d'lllV. En J)IBV seul qui est Ton en toutes choscs, tu pour-
J ras 1'ho-Sophiquemelll TOVT. Ne te l'epOle pas '"1' ta prudem:e] Qui se repose sur sn Prudence, SUI' ses
imaginations, sur scs conseils cl ses labeurs fanaliques, tandis qu'il mprise orgueilleusement 1\,\ LOI
de la Sacra-Sainte ";criturc, cie la Natm'e et de S8 conscience droile, esl fou; c'est POUl'{luoi il mar-
chera dans ses voies, Le Monde juge paiennement que la fortune accompagne loujours
notl'o prudence. D'o les proverbes: Ce 80nt les murs qui tablissent la {mtlllle de chacun. Et : Chaclln
(par sa prudence) est l'artisan (le SI'lol'tune. Et Senquc dit: Cde la Raison l'lllfo
l
'ltWf1.
Et Juvnal: Nulle Pllissance Ile malique ds posstde la prudence. El notre Saplenl ensCigne nu con-
trire: quc'lKHovAH (auteUl' et SEIONKvn de la fortune) envoie la fo":ulle et qu'il retire ou
damment la prudenr:e et le succs, On doit obscl'ver galement ceel dans les travaux
ques qui, h moins que nous n'obtenions du SKIGNBVR de bien connatre, et pouvoir, ne tre
tel'mins ct institus suivant la ligne droite de la vrit dans la Natme. Prions donc Tho-Sophlque-
ment dans l'Oraloire en truvaillant avec effort afin que DUi:v nouS insLruise et qu'il ne l'elire pas son
Saint Esprit de nous; qu'il nous bnisse ainsi que nos uvres, qu'il garde notre me, nos sens et
des Pl1ralipomnes, XXIV, 31. C'est ainsi que 10llas fut reconIlU par le SOl't comme tant la cause de
touLe la tempte qui mellaH le navire en pril., lonas, l, vers, 7. Le dans .l'urne
devant Daman tomba SlIr le douzime mois appele Adu/' comme tant celuI ou la nation dt:s JUIfs
devait tre extermine, Esther, 111,7. Et en effet, tous les Juifs faisaient pnilence vtus seulement
d'un sne la Mte couvel'te de cendres, clamaient haule "oix vers ct le priaient ardemment par
les jeCl nes, les pleurs et les gmissements (selon le chap, IV, vers. t ct 2) afin qu'ils obtinssent grce
et misricorde de DIE\'; donc, sans aucun doute, cette sentence (dll l'e:tlerminalion des Juifs) ordon-
ne pal' le sOl'l (interprte de III volonL Divine) ne devait jamais clre commue ni l'voque. On
peut aussi considl'CI' les du Nouveau 'l'estullltllll: Le lieu du ministre et de l'aposlolat
de (afin qu'il rempla:\l Judas qui en tait dchu pal' son crime) ne fut-il pos dsign par le
Actes dcs Aptres, I. verset dernier, DIRV lui-mme approuva ce procd lorsqu'il ordonna aux
Israi!litcs de dislribuer par lc sort ln tcrre de Chanaun, Mais Cil sorte, dit-il, Nomhl'es XXVI, 56, que
tout ce qui se,.a atteint par le SOl't sera reu 1111 Ililis fJrand nomb"e ou du plus J'Ltit lIombre. Et, chap. XXXIII,
VeI'S, 54; Divisez eulre vous par le SOI'l la 1'llrre (qne je vous ai donne en possession); vouS en
donnerez unc plus grande partie au plus grand nombl'c et une moindre uu plus et
chacun, suivant cc que dsignera le sort, rece\'ra ainsi son hritage, el la possession sera
par tribus et familles, El celle coutumc de dsigner par le sort a toujoul"S t Cil usage, Car c'est amsl
(lue les Romaills lisaient autl'llfois pOl' les sorts des ds (lesseral'ltlll sortes) leurs Dictaleurs, ConslIlK,
Snnteurs et Tribuns du peuple. EL lIlme encore de nOs jOUI'S, dans la pluparl des lieux et presque
partouL,les charges, Cil quelque ULt que ce soit, les doilS, les hritages sc distribueul par les sorts.
D'o l'Ecclsiastique (de Jsus fUs de SiI'ach) ch, :uv, vers 15 : N'11ai.uel'(lJ-tlC pas d'autr"" tu dOl/
leurs tl les labrul's qu'ils st pllrta,gellt par la division dit sorl! Mais ce qui en a t dit ici suffit. Car cc n'es
pas li. nous d'indiquel' ici toul ce qui sc pratique pour confirmcl' cet arl divin cl gomalllique de
la divination; mais tout ce qui en t dit par nous jusqu'ici montre avec la plus grande videllce
que OIRV est lui-mme le lc Recteul', l'Autcur, le FllU\l!UI', le J)fenseul' el le l'l'omotclII'
des sorts,
il
CLxxxn, ton uvre /EBD- Psaum.UXVII,
l'AH, elles cogllalaoll.s lSeron.t affermies. li, I. s. l'i8r.
V,7.
CLXXXIII, Dans toutes tes voies re-
connais-LE, et 1'/l's/TK dirigera tes sen-
tier,.
Prof. lU,
Yors. 6,
Pl'Of. XVI,
fOrs. a.
TH' QU.\Tnlbm
CLXXXII. (fJ::::T nvle ton uvre
au ct tes cogitations seront
diriges,
raison .afin nous soyons sduits, par les moqueries el les phantaisies diaboliques;
qu Il mallls cl nos pieds atln qu Ils ne dclt'uisenl pas l'uvre. Cicron, Paen prudenl, a l
ll:omp, parLIC par beaucoup de ses propres conseils et raisons, pal'Lie par sa confiancc lln sa sa-
pience el son induslrie personnelle el en prouva de trs grandes peines; Tout cc qu'il Il accompli
au ,moyen de la prudence mondaine est rclt'llc pOl' les nombreuslls, trisles et tragiques expl'essions
crlles dans son exil cl qui sonl conlenues dans le troisime livre des pttres 11 Atticus et dans
ses dernires Octavius. C'est pourquoi il s'exclame en mourant: Je ne fus jamais Sapient li,
Le Psaum, !XXIII, i7 (XXXII) dit donc avec raison: Il est trulnpl!!u' d'attendre son ,falut dallS SOll chet'al,
Et Si. le St.:IGNEVn Ile gUl'de la Cil, elc. Ecclsiaste, XI, 5, Puisque tu ignores quelle
esl la vOie de 1El"prtt et de quelle m:llIire sont lis les os dans le ventre de la mre ainsi tu ne
connais pas l'Oi':uvre de Olav qui est l'artisan de toutes choses. Que notre raison ou de
notre gnie ne do.nc de qu'elle croie pouvoir (en sc dirigeant par elle-mme)
sans aucune sllIguhre III speCIfique UClldlctlO1I de Dieu, gouverner seule la vie, les actions ou les
c.rer par elle mme fortune ou le succs, tre par elle-mme en volont el en puissance
d accomplir quelque chose de blcn ; qu'elle place el constitue plutt chrtiennement TOVTBS ClIOSES dans
la Main de VIEV ?moipolent ct Misricordieux; qu'elle aie sa foi dans le SEIGt\svn (comme Il: Sapienl nous
le saplenlcmenl) de tout son cur, depuis le cOllunencementjusqu'lL la fin de ses voies, c'est
:I:dlre de tous ,ses t:t, actions, duns l'Oratoire el le Labol'Utoil'e. S'il n'est rien ici cn quoi le
1hosophe dOive faillir, Il n ell esl pas de du sophiste dans son Labyrinthe. La volont de
ISlIov.\n cst guide plus silr que le fil d';\riadne, pour nous qui palpitons dans le grand
d,e cc toi qui studieusement la Kabbale, III Magie et
1Alchimie, et examme-lol ICI il cette pierre de touche; SI ta confiancc esl dans le SSIGNIlVB, tu recevras
du ,SslolCBva l'acc?mplissement de ta volont, et toules choses te russiront avec prosprit; tu seras
lrols ct quall'e fOIS heureux tant dans la thorie que duns la pratique et tu ne seras pas confondu
dans l'ternit (selon que l'atteste l'Exprience elle-mme avec la Sacro-Sainte Ecriture), C'est ainsi
livre Il des VIII, 36, Nicanor cnseignail que les Juifs avaient Dntv pour pl'Otecteur
ct qu cause Ile Ils talent parce qu'ils suivaient les Lois constitues par lui-mme,
C'est encore ce que vcul dire le vers suivant, inscl'l sur une vieille tapisserie dans une cerLaine ville
de ll'rance, o lail l'eprsente une femme qui filait; et le Roi de l''rance, Franois disputait sou-
venl de celte sentence:
dalls l'Olympe unit l'me crilli qlli a tiss les fils.
OIEV aide III lravail de la vocation; il unit le fileur avec les fils; el c'esl cet aide ou au:xi-
haire lui-mme qui en nous lorsque nous travaillons, nous exhorLe le dsirer', cL runit enfin l'me
dans l'Ol)-mpe; il nous appelle lui-mme en haul \'ers le ciel pour mditer et priel'. Ce n'cst pas en
vain que j'ni ajuul ce d'Herms, vers, CCCXVLI Quille se produit pas par 8011 me, elc. Ici se
cache le secrel de la CONIONCTION et de J'VNION dans sa Pierre Physieo-Chimico-Catholico-Oivil1e, lIll
laquelle beaucoup ont pllrl ou\'ertement, mais non pas trs parfaitement. Vo)'. vers. CXXXIl.
Dans ll)Utes t. miuJ Dans tous tes ngoces et labeurs, pense, propose loi pour el suis
I,VI-MKAIIl qui A '!&NCE du Pil,'e, la SAPIENCK faite choir pour nous, dans lequel (comme dans une
9
llr:le tOll uv/'I! au S&IGNEVn] Que tout studieux de la Thosophie noie diligemment ccci, et toi
qui Orlls et 'lui Laborcs tic Ioule manire possible. En Ioules choses, aYant de commencer, con
sulle 1'ho-Sophiquement Lg SKIGNEVR, et LVI-31lhlR sera ton directoire, versets CLUXI el CCClXIX.
CLXXXIII. (fJ:::::r Dans loutes tes
,"oies (donc mortel) reconnais le SEI-
GNEVR ct l'IPSIT dirigera tes sentiers.
CI.XXXI. FOI cil? 1F.//OI'Jn en loul t01l
cul', el Ilf' le pa, S1I1' tOI/. iJllel-

PrOf, m,
vers. 5,
I:\TERPHHTATIOKS
On doit sc con- CLXXXI. (C'est poul'quoi) uie
11er 11 DIP.\', confiance dans le SEIG'SE\'lI, de Loullon
cur el ne le repose poinl sur
ta prudence.
iO

,
mine), sont cachs tous les trsol'S dc la SAPIK:(CS el de !a SCIBNCE. S. PaUl aux Coloss. li: 3. Et idemchap.
lU, i7, l'Aptre nous ordonne: TGut ce que vous en verbe ou en .uvret rLutes-le au nom de
Notre-Seigneur IH:iVa-CHlusT. C'est donc aupl's de IstiOVAH, par sa SAPIL."(CE IDcal'ne que homme
acquiert Tho-Sophiquemenlles Dons et les Biens de la SAPIBNCE; I.VJ.uhIR (HV) seul dirige les pas
de mes cogitations ct des labeurs de mes mains; la raison en cst quc lui seul accore avec largesse
l'heureux succs. 0 Hhoclunahl, de Dutv! IUllnhJ, Prudence de DIB" r hI$VR. S.nJENCE
incarne de bElOVAII aie piti de moi el enseigne-nous la vrit, dans l'Oratoire ct le Laboratoire.
Amen. Voyez la figure seconde de cct Amphithtre, el vClosel C\'I.
CLXXXVI. Car nous sommes dans Sa
main, aw.i bien nous que 110S tliscouf.'iJ,
at'CC t,OUle la prudence el la science ae:l
uvres.
CLXXXVIII. l..o. SAPIENCB a difi sa LA MAISON
1naison; elle a taill ses sep' colonnes i SArneN-
TerI. i':. Ct,XXXVII. Dun' mta donn la vraie
cognition des choses qui sont dans la.
NatUJ'e.
Proy. IX.
JefS. t.
CLXXXVL Car dans sa main) fors. lU.
nous et nos discours et (fJ::::J- toute la.
g,\I'rF.:CE ct les des uvres et
la DISClPLl:-iF.,
CLXXXVlI, (J'J:::::r LVI-lubIE mtn don-
n ces choses qui sont t.IJ:::r ln
RC1E:\CE vraic.
Voici ensuite combien donne Dmv :
CLXXXVIII. Lu s'esl di..
fi6 uuc Inaison; elle a taill
sept colonnes"
Ca,' dam .fa mllin, elc JC'est pourquoi, vraimenl, dans les aeniclions et tribulations (lue nous avons
souffrir il fnut demander patiemment eL sapicotement au conseil ecrtain de Dnw, de descendre en
nous. D'o S. Paul, (r. Corinlh., xr, 32) dit: LOl'8fJUIJ flOUS romllles jugs, nous cAlis par le 811-
ONEvn (non par hasard ni tmrail'emenl), afin lJIU nOlt8 1Je logons plU damll.s dans montie. Et le Cbrist.
S. Alatth., x. 29. S. Luc, XII, 6, enseigne qu'aueun passereau ne tombe sans lu volont du Pre: et
encore bien moins les bommes qui sont forms l'image et la similitude de Dmv (l'Archtype). C'est
tJlle grande conso'(ltion pour Ic Chrtien af(]ig, tenl el prouv. Vo,r, vers. LXXXIV. Tou14 la Sapienct
et les uvre" etc. j Toute Prudence; thorie ct pratique: toules nos actions et nos labeurs, dans
l'Oruloite ct le ,Laboratoire et mdme dans toute ln entrepris thosophiquement en vue de Ja
SAPI&NCK vraie et des fruits qu'on en doit recueillir; et par consquent )a Pierl'C des Ilhilosophcs,
le plus haut BIEN de et de la Nature, esl un nON de DIEV le TrsHaut. C'est pourquoi, toi
qui cherches li oprer la conjonction du Soleil avec la Lunet sache qu'il est ncessaire pour cette
science que les mes soient pul'ifles par DlEvt puisqu'clle est le Don ct Je secret des secrets de Dmv
et 10. sur de ln Philosophie et des Philosophes, paree qu'eHe lire son existence de DrBv par inspira-
tion. Ici el ainsi, apprends, Alchimiste, rechercher la Pierre llnile ct Catholique des Sapieols;
Culholiql1ement, Tho-Sophiquement; non SophisLiquement: dans le Catholicisme
et non dans le qui mil un solcisme. Fais le mme jugement sur la vrnie Kabbale et lu.
ltlagie. TOll gnke exulkllle et tOlit don parlail ,:in,' d'm hallt et deuend d,t. Pre dts lumin-ts. S. Jacques,
l, t7.
DV GRAIJI\: QrJATlu.thr;;:
LVI-MAllE m'a dmuui) Dn:v: non le diable, non l'esprit maJin, rumiJier, nigrom'lntique. Toule
gr(lce ucellimli!, et lord dorl 1O,'{ail t,ient d'en halll et delCtml d" P;re des '"mres. Epft. de S. Jacques,
J, vers: i 7t et non du pl'ince des tnbres. Gefoul'he obtnbre l'esprit cL ne l'illumine il J'aveugle
et ne lui fait pas voir la Vrit; parce qu'il est le pre du mensonge ct l'esprit de division et lion
d'Union. Voy. vers. CLXVII et CLXXXV. Ces dU)$es qlli $ont] Qui existent, qui sont et subsistent rellement"
ccstildire des choses Divines et Humaines: de l'uvre de el de Beresbil, ou ifecuhalim
c.omme les appellent les Hbreu3:, c'esl-dire qu'ils ont reues de Ducv. La ICieuC8 "l'aie) Non l'opinion,
mnis la science, de lout point loigne du mensonge et de l'erreur. Cn.' elle traite de toutes les choses
(comme le dclarent les hommes doctes) qui sont tabHe:s sous le Ciel et non bumainement (vers. CI1. JI)
t:lIldis que cc que nous appelons rellement Science n'est plutt qu'une opinion. C'est pourquoi on
doit la chercher auprs de Dlav seul (pa." la l..oi ct la Uoclrine de cet Amphilhtre) et de lui seul elle
doiL cUre allendue. Beaucoup opinent, mais peu sa\'ent. Celui qui opine ne sait pas.
Une tn4i8on] Qu'est-elle' sa.voir: Primo; la NATVAI ct la CRATVRE, c'esl-dire tout le
Monde majeul', avec les cratures Spil'HueHes; elle Cor'ps el l'Espril de l'Homme, c'esl-h-ire le Monde
mineur; Secundo. J'ESPRIT ou l'A!.IR de l'homme Divinement inspire; Troisimement, la Sacro-Sainte
criture, qui est le VRRD! DE: DIliV Bibliquement crit. Sept colonut's] Sur lesquelles la. SAPIENCE a fond
et bAU sa maison tri-une. et qui sont:
CLXXXIY. J.Ye sois pas sapie1l1 les
yeux; crains fEDor.tD el loigne-toi du
nlal.
CLXXXV. Dan- m'a d01i1U? de par/cr
li mOIl gr et tle penser suivant la di-
gnit des cllOses qui nI'onl ,U donnes;
tJarce qu.e sn Ipsit est le guide de la
Sapience elle mrlrateul' cles Sapiell.ts.
'I1rs. 1.
&p. VU,
fets. iS.
lNTERPRRTATIONS
12
tJ.J::::r DIE'\" m'a donn
tJ.J::::r de dire mon gr, pr-
SUDler des choses dignes de cc qui m'a
t donn, parce que (fJ::::J- son JPSIT
guide de la ell'mcn-
dateur des SapicllLs.
Dnotv fIl'l. d01Ul] et non le Diable. C'est un Don cie n,sv, ver:;. CLXXI.Vn. DIEV donne galement
aujourd'hui ct il y a mille ans, Amoi, la toi, aux ault'es; pourvu que nous y prenions gurde, que 1I0U8
ne l'empchions pns cl (lue nous ne nmulluions pus il nous-mmes. est toujours
plus prompl il dormc.' la S.\PIKNi:K que nous il lu rec.evoit'. J)e dire fi mlm uri] C'esl-tl-dire suivanl III
commodil el la facull de l'oraison par laquelle ce qui est conu el pens par l'Ame s'expl'ime eacile-
ment. Cette force de l'Oraison est appele Ii'aconde ou Dt! prsumer] Ue penser dignement
de Lout ce qui e!\t donn par DrBv. Car c'est un non singulier de DIKv, d'entendre, voir el observer ce
que DIEY suggre sapicl1lCmcnt il l'umatcur de SAPll.'"(CB ct rpond iL son fidle et studieux aim. DIEV
pur'Je . beaucoup qui cependant ne comprennent pos cl n'observent pas lorsqu'il leur parle ou leUl'
rpond; et mme (oh 1 malheurf) aprs avoir t repris des prceptes pervers,' sonl sduils par la
malice elle-mme clnglgent el ddaignent et de comprendre Tho-Sophiquemcnt. Dmy,
en tous lieux ct cn tout temps nous harangue, dans le Ciel, l'Air, la Terre; et mme en nous-mmes
il n pInc comme un sigual prcis pour nous en faire souvenir. Et trs peu (ce qui est regrettable)
entendent la voix de DIEV parlant Catholiquement. La multitude Ile pouvait entendre les discours de
J)IKV; c'est pourquoi ils clamaient il Moise: (Exod. xX
t
t9) Parle-nous toimme atin que nous enten..
dions; mais que le SEIGNEVa ne nous parle pas, cal" peut-tre nous mourrions. On voit donc ici que
toldes choses so,at pleines Je {oru. Voy. yerseLq xxxv, XXXVII ct cxc et cxcvn. Ensuitc : Non-seulement il
faut penser, mais il funt aussi parler; car il en est certains qui senlent droitemenl. mais cependant
ne savent pas habilement ni distinctement exposer cc qu'ils ont ressenU. C'est pourquoi nous voyons
ceux qui, par eux-mmes sont bons, perdre toule occasion de raire le bien lorsqu'il ne savent pas en
traiter, BOIl e,'le flllide de III SAPIE]CK] LB LVI, L'IPSIT, av (vers. CLVI) qui accorde
aux hommes la SAt'IENCS, l'loquence, la modration du diseoul'S esL le dit'edeul', le gouverneur des
Snpienls, le commencement el ln fin (p,'m'a et pllppi$). Car il subjugue sans cesse loutes choses, par ce
que nous-mmes Sommes dans sn main, et nous ct nos discours,
S.Paul,Rom. CLXXXIV. poinlsnpient
111, f6. suivant toi-nllue; (fJ::::J- DIE\'
cl loigne-toi du Inal.
La RGI1;lon
calboliqt10, c'est
dire uniter..
sello. N8 sois Comme ont coutume de faire les sal'ients mondains acadmiques, qui ,s'enflent
la. cause de la science. Ils sont complc.\lcment plougs dans les chimres et les mensonges: Sil Sltckm
'D,Un kun.tt. Cn.\lN:l Ducv] C'est nf. loul l'homme. Eccls. XU, -13. C'est vraiment la religion
catholique ou unh'crsellc, Supient, r, f. Actes des a1'. x, 35. Voy. vers. CCXCII, CCCI et CCCXLU. C'est
ici qu'il faut fair'C c1u"Liennement Pnitence.
LES CRITVRES, par lesquelles le VSRBB est crit dans la 8IBI.R, soit une colonne, qui
est ln septime. Et c'est 111 le sacr SBPTNA8.
Elle a immo16 lU victimu] C'est-.dire, de son propre mouvement et par la faveur de sa parfaite
Libralit, elle se prsente et olTre tous les invits; elle peut et veut ct sc rjouit de les combler avec
clmence de ses Biens etde ses Dons inpuisables, tnnt spirituels que rorporels, temporels et ternels;
de sorte llue, remplis de nectar Divin, ct saturs de )a manne de la Sophia Cleste, les vrais ama-
leurs de )a Thosophie, tous ses fidles aims soient fails participants des trsors inpuisables de la
SAPIKXCK au nombre desquels (gloire DIBV), je sais ce que je dois vritablement etre. IInUeluinh!
Halleluiah 1 lIalleluiahl Phy Diabolo.
i5
CXCI. Quiconque est simp/p. dcline
ici. Aux mauquants de cur elle a dit homm lolle.
aussi:
CXClI. Vellez, mange::. mon pain el
huvez du vin que rai mixtiolln.
CXCIII. Quittez, simpll:. vol1'c voie,
et que VOliS viviez; et avancez par la
voie de l'Intelligence.
'ers. 4.
fon.5.
'crs. 6.
DV GRADF. QUATRIlm
Entantj Simple. COlllllle au versctllJ.
c..X.CIl. (fJ:::T Venez. mangez mon
pain et huyez le VIN que j'ai mixtionn
pour yous.
Velle::, cie.] Ainsi la SAPIKNCB incarne n dit : Vnlez d moi, flOUS tolU 9'1i lraraiUe: et je 0011$ rconfor-
terai. S. :Mattb., XI, vers. 28. Si qllelqll'ull a soif,qtl'll vienM fIIoi et qu'il boive. S. Jean, VII, vers. 37.
Pur les t'oies de la PI-IItkllcel Les voies de la PavDKNcK el de l'IIcTKI.I.IGKNCE, c'est--dire les grades de
la et l'CHKLLB dc l'UNION avec D,KV par laquellc, III SAI'IKNCB de lEIIO"AH (dont les dlices
sont d'tre avec les fils des hommf's) descendant pal- la clmence de' sa volont, et nous, au
contraire ascendant, pnitenticllement revtus comme d'un du' Dnaire,
SIGN.\TVRe d(l perfeclion) de la llgnration, nous approchonli. par
l'intervcntion de l'Esprit Suint, nous nous ct nous
nous unissons, de et avec UU.;Y et nous jouissons de
lImuvAu dans l'ternit; ces voi(ls, disje,
vois-les dans la figure sllconde de
cet Amphithtre.
CXClIl. Quillez (donc) l'enfance et
vivez, et marchez par lCl$ voies
de la PnvDE:'\cE.
(Qne je vous ai montres lidi!lement et
que je vous (:<Julie patrnellemell t.)
Ici doit itl"e illsre III P9"l"e du
'CXCI. Si quelqu'un est enfant,
qu'il vienne llOI; el nUX insipicnts elle
Il. dit:
soil science, soit art, qui, duns toute l'universalit des choscs n'ait pas autant son abus que son usage
lgitime et probe. Etl'llr quel privilge. je vous en prie, seraient exemptes les sciences susdites' Que
Justice soit donc faite; qu'il soil rendu 11 chacun ce qui lui cst dt'! sans qu'il lui soit jamais fait tort.
D,sv rforme l'homme souill pal' le pch. Les Arts et Sciences les plus secrets et qui ont t corrom-
pus doivent aussi tre rforms; SVX-IIYES doivent tre romme des Mdiateurs Thoso-
pbiques en en faisant sapientement usage dans la craint!l de DIKV ct en rejetant les sophistiques et
les impies. On dit en proverbe : Il faut nettoyer l'enCant sale, muis se garder de renverser aprs le
bain malpropre: mu, bel' bltllb,lt, killbl ulIb mil /l'Ill ullrrill,ill Et toi, ca-
lomniateur, bien que tu ne comprennes pas ceci, laisse ce que tu ne peux Je sais qu'on peut
profrer un grand nombre d'objections, tires des saintes critures, du droit canonique ou civil. des
Nres, etc.; mais par la distinction entre l'usage vritable et lgitime et l'abus, nous rpondrons suffi-
samment toutes les objections de tous les bavards. C'cst un pch qu'i1 faut pardonner aux mis
l'ables ignorants, en souhuitnntleur rsipiscence, Voy. vers. CLVII, CLX:X:XVII ct CCXCIV. Afin qu'eller
appellent, etc.] Pour les conduire; utin que les fidles aims ct les amateurs de la Tho-Sopllie par-
viennent, au moyen d'elles, duns l'Aguition, la Cognition, l'Union et la Fruition de leur SOVVBBAINB
Divine ct qu'ils soient fuits participants trsOl"S inpuis.ables ,le la SAPIBNCE, dans le temple de sa
maison tri une (Biblique, Macro etl\licro-Cosmique) et qui sont trs vaillamment retranchs et cachs
derrire les murdilles de l'ignorance P.t des superfluits, fort leves cau!\e des pchs des hommes.
Les Sapients affirment que jamais le SapienL ne s'lvera duns les uvres de la Merenvah ou du
reshit, moins qu'il n'oltsp.rve D,EV parlant aYec lui, lui rpondant ou l'enseignant au moycn d'un
certain secret, par l'intervention duquel il comprendra humainement la Mthode Tho-Sop
hi
l1
ue
et
Divine.
C!>sme, Soit SIX colonnes.
CXC. Elle a en1){)YI. se. jeunes filles
et appel sur les sommets des lieu:c les
plus levs de la cit, en disant:
CLXXXIX. Elle a immol V2ct2-
mes, mixtionn son vin) et aussi prpa-
r sa table.
'ers. 3.
'ers. 2.
Micro

!\Iacro
'l'rois Colonnes
dans le
LE CORPS l
L'ESPRIT
L'AME
l
LE CORPS
L'ESPRIT
L'AME
cxc. m:::r Elle a envoy ses Ser-
vanles, f!.l1:::r afin qu'elles appellent
ln Citadelle et uux murailles de la cit.
Elle Il ellvoy; lU sen:antes] Les servantes de la SAPIBNCE vraie sont tous les Arts et les SCIENCES
excellents, connus par l'exercice, par l'exprience, tendant honntementl1 lu fin uLile de la
vie humaine. Car l'Antiquit savante Il cru avec raison que l'honneur el la rputation taient rpan-
dus par Dlev et sa SAPIENCE dans les Arts excellents; car c'est par eux qu'ils nous exposent ses
tres, ses secrets ct ses arcanes. Vers. LXX" ct CCLXI_ Il faut compter parmi les servantes de la
SAPlSNCg vraie certaines qui sont tr!\ Il!\ites 'un grand nombre et bien connues et vulgaires; et
d'uutres jusqu'ici resles plus secrtes, qui sont comme des viel-ges cubicuillires (quoique souvent, 0
douleurl en l'homme image de DIEV, elles soient, par le pch de l'origine, par le diable et ses or-
ganes, rouvertes de la fange impure de la sophistique ct compllement souilles) ct qui sont: L.t.
KARUALG (non celle qui esllitlrale, vulgairement employe par les Juifs, c'est-li-dire: Notarektfl, GiTll-
tria, TevosracllB, vers_ v, qui est infrieure; mais celle qui est cache et de beaucoup suprieure,
connue seulement. des Tho-Sophes, par l'Influence, la Lumire et le Mouvement Divins) ln l\1AGIK el
ses surs: LA PnYSIOGNOWE, LA IIlbol'OSt:llPIK, LA CHSfROHANCIS ct la Doctrine de chaque SIGNATUBE des
Choses Naturellcs; l'ALCHIIIIB. l'ASTROLOGIB aussi, uvee sa fille, la GOHANCIE et quelques AVTRES qui,
merveilleusement et presque miraculeusement, conversent et prennent soin de leur SOVVEBAL" miri-
1l(lue. Crains cependant, je t'en prie, 0 mon frre, d'emprunter aux Sciences et Arts non immondes
par eux-mmes, les mensonges du prince de ce monde immonde, les vices et les el'reurs des pseudo-
arts, auxquels, par l'ordre et la ,'olont de lu SAPIKNCG vraie (par une peine juste et digne) se prosti-
tuent de bon gr les chercheurs mondains de la VRIT, non encore Tho-Sophiquement lavs et
purgs, fats, au lieu d'atteindre ln "ltRITR elle-mme. Car ainsi lu vertu, aulant que le vice,
produit souvent des crimes. Les choses sacres, vrai dire, sont profanes parce qu'elles sont profa-
nment usurpes par les profanes. Car le bien converti en abus devient le mal. Tout est pur p0211' ceux
qui SOli' l'tifS, S. Paul. Til. l, i5, aux Rom. XIV, 20. Et flOlUl saVOliS flle pour ceJlX qui aiment DIEV, tOlte
coopim: dllllllie bien S. Paul aux !lom. VIlI, 28. et vers. CCLXI. Toutes choses sont des hiens ou des maux
suivnntles usnges divers qu'on en fait. Qu'ilme soil donc nomm, je l'en prie, une chose quelconque,
CLXXXIX. m::::r Elle a immol ses
victimes, mixtionn le VIN et propos
sa table,
LES

LE BANQVET
Ne comprellnmt plU le jlt3t'mentj Deaucoup de choses adviennent dans la vic commune, qui sont le s
jugements du SRIG:iKVII; mais impies ne les cOlllpl'l.mnenl pas; ils Ics croient l'objet d,II hllsard (t
ne reconnaissent pas la PI'udence 81lmirllble de I)UlV. Car ceux qui poss:lmlt "Esprit de la Sapience
Divine sont capables de juger ce qui conduit au slLlul ou il ln pel'te des hommes; et de plus ils jugent
dans toules les actions des hommes, quelle e3lla et la fin l\ laquelle tendent. Les
nombreux jugements ae I)IRv sont un a.blme. Ceux qlli C'lercMnt ISHJ\'Ali] Grandes (oh 1douleur!) sont
77
CXCVII, /-p. pf:rvers est /'ahomi71atirm
de lEHo\'.IJJ; ct aIJec les droits son se-
crct, pOl1r les l'iClll
CXCVlll. l..rr-.1JGJIf: insul-
tera alf,r. trompeurs, ct aux humhles
donne la fll'dce.
CXCVI. Les Bndiclion.s sont sur la
tte du juste; le visage des impies cache
finiquit.
'on. 31.
l'ror. III,
'crs.
('rof. X,
Tcrs. 6.
DV GRADE CINQUIME
CXCVIII. LVI-lIJl:m: f!ihr joueru les
trompeurs ct donnera aux doux
lu grce,
CXCYII. flI:::r Tout est
l'abomination du 81::1G"'Io:VII et 11-
yec les SI3IPLES sa cOllycri:iutio'n.
Juuera trolllpeul'sJ Cerles i1I'CIHIr'iL InillIcime les houffons ridicules en leur rendalltla par'ellle par
ln Lui du Talion. Ils sc moquenl dl! ln mais F.1K se moquera d'eux en retour, C'esl Lill
quitable de ce:te S.\P1E:SC& inclIrne : (1\'CC ln mme mesure avel: laquelle vous limez mesure on
"ous mesurera. Avec les Saints II(UOVAn est Si\int; ct n,'cc l'homme immacul il esl innocent; avec l'lu
il est lu, avec le pen'ers il est pervers, comme il est dit dans le Psnume XVIII , 25. AliX dOIl;];] Aux
La Bndictioll du SEIGNEVn, elc.] Aub'efois les Ilois, les Grands et les convives aimables
taient oints de Daume; on imposait les mains sur leur tte en les blinissant; de mme ln Sapience
Uvine oint ses adOl'ateurs du lIaumc de l'Esprit, Ol'no ses convives de dons et imposc ses mains satu-
wir'es sur la tte des justes. Car, de mme que la Lte est l'ornement cl la heaut de l'homme, ainsi
la Divine S,\PIs.."iCB (qui est la couronne trs auguste de la tte) ajoute l'homme un ornement de
belLUcoup plus clatant. Prsente-loi donc au thrnc de la SAPIENCE, les genouxflcbis;,
cusse et avec constance, de houche el d'esprit, la Bndiction spiriluclle; et que la IlcndIcl10n des-
cende sur ta 11 l'instar du Baume qu'on verse. Mnis quc le visage des impies, qui ne profre que
l'urrogance, l'orgueil, l'outrage cl J'immondice, soit couvert de confusion.
Tllulll'olnJM!ur] I.e Pervers de cur die hilingue, d,e 1)18'",
C'cst pourquoi ils seront ear IEHOVAII ahomlOe le d('!lel"leur, c cst-,L-dlle celUI qUt, s elol-
glllLnt de ln hauleur des contemplations et des actions Uvines, s'abaisse aux pench.ants (dccllra) de
Cil monde immonde, autanl tl'Ie Il! hon Esprit de SAI'IENCIl l'avait lcv. Arec lcs SImples.] les
droils les inllrl'cs les inconlamins, n'a;}'ant rien de simulr. ni de dissimul, avec ceUX-CI, dit le
Tho-Sophitlllement par son VKIIIlG Divine.ment, Mncro
CosmitlUement crit, et r"le el communique ({ahhalisliquement, Physlco-
Chimiquement ses mystres ct ses secl'eis jusque dans l'O.'aloire et le Le Plulosophe
dit: Si DIKV trouve le cur fidle, il lui rvlera ccrtainement III Yril de ses secrets.
qui possde ainsi Itmo\'A1I dans ses conseils. COllsulle la quatrime figure de ccL AlIlpluthetre. Sa
0 admirable sermocinnlion du Dieu admil'llblc! c'est ln de Tous, plU' 'l'OIlS,
pour Tous, ll. Tous. DlB:v nous parle, toujours ct paltout DIBV sc plall li parler Dlbhquement, Macro
el et il nous incombe, il nous qui sommes for'ms l'image el similitude de
DIBV, d'couter, "oir, observer 1E1IovAII, sonnant, tonnant, parlant et repondant (car Il nu parle pas
pour le sourd), clans la Sacro-Sainte Cdtlll'C, dans la l'ialure ct CIl Nous mmes, suivanll'ordre annot
dans la quatrime figure de cet Amphithtre. Voy. versets :I*v, ultvn et CCCXLII.
CXCVI. r.a=:r La Bndiction du
St:IGNEVn est sur la tte d'u juste; le vi-
sage des impies cache l'iniquil :
lcs tnbres pe ln raison humaine qui. sans les Divines Rvlations, ne percevoir raison: l,a
cause et la fin de nulle uvre de UIIIY. Par quel moyen, ct pa.' quello vOie Il faut parvelli
r
aux reve-
Intions de ce gClII'C, notre Sapienl nous l'enseigne excellemment par cel axiome : Ceux qui
cherchent le Clmprennent TOVTES CHOSES. L'exemple en est donn par le Patrlllrcbe
le Prophte Daniel el beaucoup d'autres. Celui de lob est vers. 7. et 8 :
prais que l'Age avanc parlerait, et que la mulli,l.ude la ....!laIS,
comme je le vois, l'Esprit est dans les hommes et 1IOsplrntlon de 1Omnipotent donne Ilntelhoence.
.;
, ,
:
NOVVELLE
TRADVCnON
liES l'I\OVEnnES,
nF. L'REBREV,
ET DE LA SAPIENCE,
nv GREC
CXCI V. Le lion recel.'ra le hien/ait de
IF.HO\'A/I ct VIEl' condamncre, l'homme
mauvaises cogitations,
CXCY, Les/wnuncs t11p.challts ne
comprennent pas lejugement
qui, au contraire clwrc1lc1l1 JEI/Ol'AH,
comprennent tOllies choses,
v
l'ror, X1i\'lIl,
Ycr:s. li.
PrOY. III,
vers. 2.
PASSAGES CITS
DE LA
SACI\O-SAIN1'E
CRITVRe
INTERPRTATIONS
PROLOGTIQVE
CINQUIME EXPOS
GRADE
76
VEil SION
ANCIENNE
ov
VVLGATE
CXCIY. Qui est \I0;'i recevra la
grce du SEIGNEVR; celui qui, tlU con-
traire, se confie dans ses cogitations
est insipient.
CXCV. Les hOlllllles mchants ne
pensc!lt pas uu jugement; eeux qui,
au contraire, recherchent le S.::GXI::YII,
remarqueront TOyn:s cnosES.
Recer:ra la grce, etc.] Puisque la grce de I)IEV rend les hommes bons, ainsi elle favorise ceux qui sont
les divins domiciles de la pit ct de la crainte, et les orne de nomhreux D:>ns de la grce. Il existe
divers grades de Dons. De mme que le!! rayons solail'Cs illuminent ohscurment un verre obscur,
mais le transpercel'aient davanLage s'il tait un peu plus clair, ctl'illumineraicnt enfin avec la plus
grande clart s'il tait elarissime et pellucide; de mme si l'me humaine l!sL un peu purge, elle est
rellement illumine par le rayon de l'ternr.lIe Sapicnr.r., mais trs !>bscurmenl: si e:lc esl un peu
plus purge des elle est plus c1airlJlncnt illumine; ct cnfin si elle e!it ahsolument purge, ayant
rejet absolument loutes choses, elle esltr's c1air'clllent illumine par la "ision intime de Uu:v, comme
l'uttesle le Sauveur, S. V, vers, 8: Bienheureux ce"x qui Ollt le c"r PUI', parce qU'/!II.r:-mmcs
rt/'/'Ollt DIEv. Et S. Paul. Hbr., XII, 14: Aimez la Sainte/i, $an$ laquelle /lui fIt rC/Ta UIKV. Quelle esl
donc celte vision? C'est la cognition des myslres nivinl', quc le appelle la Sapience occulte
de I)IKV. PsaUID. LI, 8. Aucun bommc des mauvaises cogitations ne la recevra de ; mais il sera
rempli des tnbres intrieures et extrieures; ce (l'Ii sera sa vritable condamnation.
.. -:t" fou, cle.] Le Sapient appelle fou, dans ce passage, nO:l-sculement celui qui l'st dpour\'u de
Humbles: il exalte ceux-ci; il dpose les supel'bes, Lllumilil ou mnnsutUlle ct l'abjectiun de soi-
mme dans la Crainte de DIBV (aux yeux de DIBV) c'esl l'im'enlon, l'exaltation et la sublimation glo-
rieuscs de soi en UIEV, avec les fruits de la SAPIENCE. Car Dl8v exalte les humbles de CCCUI' et rduit
les superbes. Vuy. vers. CCII.
79
CCII. L.t eIU/X7'/, II!> lImol',W est l'-
l'lIflilion de la S.II'/F:XCE : ct al'alll la
gloire, fhumilit.
CCIII. QuanrZ vieil! la .wperbc, t'ieut
aussi l'igllominie; (WCC les humMes
la SAPII::.'Ch'. Prov, X\"l, vel's. 5. TOllt
cle cur est l'abominatio1l de
lE/J(n'AH.
CCI V. Dans le cur de l'Intelligent
repose la SAPIl::.YCE,. et au milieu des
fous, lui-mme est COIlIlU
l'I'OY. XV,
'l'ors, 3;1.
l'roY, XI.
'ors. 2.
Provo XI\'.
'ers. :l.'l.
DV GRAVE CINQUIME
ecu. L,4. CMIN'!'!:: u"Slm;HYIt
esL la Discipline de lu et
l'IIY1IILIT prcde la gloire,
CCIII. t.fJ. O a t la superbe,
sr.ra aussi l'uffroul; uu contraire, o
l'sl l'Humilit, l esL la S.\I'JI::;\CF., l'rov,
XVI, '-crs. 5. TOllt ul'rogantcst l'a-
bominalion du SF:HiNEYR.
CCIV. f!.i(::::T Dans le cur du Pru-
dent repose la SAI'I(-;;\CE el il cnseigne-
ru tons les
() a t la Super/m, elc.] 1"lIov.\1I uliOUlinll les superbes Cilr les superbes rsistenL la mo.jest
Divine; c'e!!t pourquoi Du.v aussi I,p.siste aux Supel'1lcs. S. Pierre, l, ptlr. v, 5..Parce que les
humilies seulement sont soumis la grce Ui\'ine, J)IKV donne alors lu grce aux humbles. Parce
que les alto.quent )(1 majesl de DIKV, D.EV les puniL ou par l'errcur de leurs con!leils ou par
dans les fins de Icurs aclions, de sUI'le (lue tous leurs conscils et leurs enll'eprises soicnt
convertis en leur propre ignominie, confusion et ruine; ct, ail conlt'aire il orne les humbles de la
du Don de n:sl'I'il d'Iotel,igence, de conseil, de Cortitude, de puissance, de cognition qui
sont les dons ct les sources des heureux. succs dans III et les actions humaines. L'Abo-
millntion dl/ SEIGNEvRj ]lu:v veul que neus connaissions ct confessions de houche ct dc cur que ce
sont des Bicns et des Dons de DIKV dont n.ous jouissons dillls loute la vic; et 'lue nous Il'attribuions
rien il nolre prudence el Il nos Corces, Non pm' Seigllf'UI', 11011 pm' 1I0/lS, lIIais ell tall NOI!I donne la
fj/oire. Psaum. cxv, 1. .Uiel/z raut le patiellt 'I"e farl'ogant, Eccls, \'11, 9. .
toute crainte de DIBV, comme au \'cl'set ccv, mais encore le superbe, l'arroganl, celui qui s'adonne
sailS cause il la colre, l'opinitre dans sa chimre, et le querelleur injuste; quelle que soit la
grandeur de ses richesses, ce n'esl pourtant qu'un rOll lorsqu'il s'enorgueillil d't\lre si riche devo.nt
ses pal'eiL;, S. Paul nous dit : Ep. aux Galates, VI, :1 : Si lmhomllle eslillU! qll 'il tst qutlqlle elUlse bien ql/'il
Ile soit l'iell, il s'abuse, Gcu.]; qUI la /JaillI' alaire tourmellle .'Ollt fous, dit Caton. En outre, celui qui pense
filire le mul esL appel rou, Prov, XXIV, 8. De sorte qne sont vraiment fOlls devant DISV, Ics railleurs
impics dans le cur dcsquels ne se trouve ni Dun' lui.mme, ni les lll)"stres de la LOI J)\'ne 011 dll
VKRnE DE DIEV (crit ou incal'1l) ni les secrets de la i\\alure. Ceux-ci, missi minents et nobles qu'ils
plu'aissent aux yeux du monde immonde, ne pounont sc soulenir au jour du jugement, mais (parce
qu'ils sont fuus) seront donns 11 l'ignominie ternelle. Voy. vers. cc\". Puisqlc'il ne peut ilCMler ln.
SAPIENCE] La SAI'IIl!<CK ne se vend pus il prix d'argent; ct ne se transmet pas non plus hrditairement
aux il importe, par d'abondantes pJ'il'es adresses de lout noh'c cur h:IJOVAII, de la
demander et de J'obtcnir de la Bnignit du Blinin (afin qu'il nous l'envoie Bnignement). SOJUIAJlIE :
Il faut Ol'I!I', en Esprit el en Vritp. pour Elle, ct Lahorer sapientemenl pOUl' ses Trsors qui en
sCl'Ont heureusement )a consquence, Elle doit donc sapientement entrer dans l'OaATOlR1l el le LAIIO-
R.\TOm8 scion Jes Lois et la Doctrine de cet Amphilh(o;lhe. vers. LXXXVII, Nole: Le fou.. en ce
passage peut tre entendu Ile celui qui cst pl'Oranement docte: Et les avantages dc lu l'ichesse et du
talent sans lu crainte de Du.v, forment un fou ou 1111 )<'ou .'udit, l1!in SpTdc9!1tlrlJrltr borr l1!in
Sprorc9!ltlt9rltr, Le fou cst lellr, non docLe,
La cl'llillte du SElfisEvn, ele.] Comme aux verscts eux cl ccx, dc l'Arne. La Mansulude
est la douceur cl ln rucilil. des murs, de mme 'lue l'OI'gueil est lu 1II00'l. La Contritiun prcde
l'orgueil. Pro\". X\'I, 18, Comme dit lu Bienheureuse Viet'se tIans le Canlique: 1..: SEIGNEVn a dispcl's
les superhes par la volont de son cur. 11 a dpos les puissallls titi tl'l\ne et II exalt Ics humbles,
S. Luc, l, vers. LI ct LII,
.. Les pervers de cur Iwnl ahomina-
bles !F.JJ(}\.w et la t'oie du pa11ait est
son hienfait,
CXCIX. Le pert'eJ's tic cuJ' ne trolt-
t'era pas le bien,. qui est d,:toltrll
dans sa (lmf/lle tombeJ'a dans le mal,
CCI. Que Ileut hre t'objet prciellx
la main pl:urfjU'i! acMte
la S-"'II-:.\"CE pif/S'lU ri Il fl P(U de CUI'.
CC. Plus noble est (f! paw.'re qui mar-
che dans sa perfectioll, que If? ricltr llli-
mme, par dl'S
PrO'l', ltl,
'ors, 20,
l'ro'l'. XVII,
'ors. 20,
l'rn l\'II,
'crs, 16.
l'roY.XXVIII,
'ors. 6.
INTBRPRTA. TIONS 78
.. Le cllr dprav esl nho-
minuble au ct sa yolonl esL
dans ceux qui fit:J'" marchent simple-
ment.
CXCIX, f!IJ:"::r Qui csl d'un cur
pp.rvcrl> ne trouvera pas le IIlE:\, et qui
rltoumc sa langue tombera dans le
mal.
cc. Meilleur esL le pauvre,
marchant dans sa simplicil, que
le riche dans sa voie dprave.
Qui est d'un cur pei'l'ersj Au cur pen-crs est conjointe aussi la langue perVcrse, qui dcouvre le
trllot, du cur et se lend 11 elle-mme un pige de morl. Gal' la langue du pel'vers est la prparatri:r.
de sa prop.'e ruine, et l'impie prit ainsi par sa langue, Et c'est de ces rudits pen'ers <Ju'est n le
proverbe : bit Dtrkrrltll <le sa\'(lJIt le pel'\'cl'S), c'esl-ildire qui aiment perdment celle
ml'lrice vaine et folle de .lnquclIe nous avons parl plus hant I!t qui, rnme, l'adorent comme une
i.lole, Ceux qui vmimenl sont Simples et Uroils de cur s'adjoindl'onl comme Jo:pouse la SAPIKSCK
Di"ine, Secrte, Assistrice du Thrne de DIEV, vritable et fidle Uor.lIice des de nll';V, de
la So.cro-Sainte criltll'e, de la Nature ct .Ie TOVS les AI'lo..;, cl ainsi ils recevrunt les Uiens cL les Dons
de la SAPIgNCK Vo)'. vers. CLXXXVII el CCXCIV.
Le cu,' dprav] C'est--dire Cou, comme dans les versels LI, CCI et ccv, Mm'chant si1nplmllmtJ hllma-
culment, innocemment, dans l'inlgrit, la probit et l'incorruplion, el non vicieusement; mais qui,
selon le bon plaisir du SRIGSI.;\'n et dc lu SAPIB:lCB incarne imitent l'Archtj'pe il l'image et iL
la similitude duquel ils sont forms. C'est d'eux que parle le Psaume CXI.VII, ii. Le Bicnfait du
GSEVa est SIl1' qui le craia/llmt et tIl cellX qui rspprent en sa mistfl'icol'de : Dans toulcs leurs aclions,
IEIIOVAH inspire ceux-ci de bien vouloir, connaltre, et pouvoiI-, et de ne pas s'gltJ'e1' dans le
labyrinlhe de la duulit. Marche donc simplement, toi qui Ores et (lui Lnh-Ol'es.
rst le 1111llL"I'e, etc.] Lc pauvre a'dhre [)nw seul et fi la S.\PIPNCK par lu roi simple, el il
marelle sapienlissimcmcnt l1ulI!! sa simplicit pnrce qu'il pliliL il 01' plaire lt DIEV est hl phi!!
grande Clicit et la vl'aie richesse. ttt'e content de son sort, garder son esprit ll'anger i1 l'avarice,
il l'orl;ueil, aux vains honneur!', aux volupls; marcher dans la simplicit el l'intfgril, une
grande parlie dt! la Sapience. Qlle le l'ide, elc,] LI! 1II0nde immonde est ll\'are dcs \.iens telTestres qui
sont la source de lous Ics maux, les cOl'mpteurs des t\mcs, Ics aiguill(;ns dc i'arl'ogane cl de la vo.ine
gloire, les oreillers de!! \"ulupls, el enfin, nu lieu de lit l'COmpenfc: prcipitent dans la mort ternelle
LOlls ceux qui y
Ololiodar;che, CCI. Que serl au fOIl d'avoir
des richesses puisqu'il ne peuL
achetcr III '!
ValU le crem'.! Dans l'Ame, qui est l'Aginstcrium ou le Sa.nctuaire de lu SAPIRlICR; le temple Micro-
Cosmique de Minerve. Ainsi. Provo XVII, 24, le Sapient dit: Sur la face du prlldellt luit la Sapience. Et
Bccls. VIII, vel'S, i. La Sapience de l'Homme luiL sur son visage. c'est--dire physiognomonique-
ment, mtoposcopiquement,
8i
CC\). Car sans la Science le dsir
n'est pas bOIl.
CCVII. Je Ile ferai certes l'Ollie Le mallcieu-
CH'CC u/ui fJue l'em:ie dessche, parce
il n,e participera pas cl la Sn-
pIence.
CCVIII. Le vin 1'end drisuire cl la
bih-e (1::>'0/. Sechur, siCCl'u)relUl twmtl-
tueuxJ' el tout /lOmme qui !J prend sa
joie Ile i)(lS :
Sap. VI,
YOrs. !5.
l'ro". XX,
fOrs, 1.
l'roT. XXIX,
fers, !!.
DV GRADE CINQUIm:
CCVI. Oil n'est pas la SCIESCE
de pas le IllE;';.
CC\111. l.'.fJ:::r Le \'1:'\ est chose luxu-
rieuse, ct tmmillucuse; qui-
!:onquc s'y t1leclcra ne SCI'1I pas Sa-
pienL:
CCYII. (Car) l'ir......r je ne ferai pas
ronLc avec renvie dsschantc (dit le
Sal'ient:) paree qu'uu tel homme n'est
pas participant la SAI'U;:,\Ct:.
O Ifl SCIENCE, ete, J L oil ne sont pas les conseils modrs, la cause est corrompue en
agissant suivant le mal. La Sapiencil enseigne donc il son fidle amateur et adorateur Il'agir en tout
considrlllent, prlldellllnenl, picusemcnt et modrmcnt, el d'envisager toujours la fin, lU par
contre, le Vulgaire ignorant de III. Sapience se jette Ilans les affaires tempOJ'elles sans llUCunc crainte
de DBV; et DIKv n'luut pas consult, les fous sUIIL entL'alns pal' le:! conseils insenss comme dllus
un tm'rent III dans un fleuve l'''pidc. Car la prcipitation esl aveugle et imprvoyanLe; et J'oubli de
DIBV dirige dans ln mauvaise voin ct conduit il la tin la plus excrable.
I.e (st c/wse/u.rul'ieltSt', cie.] I1ra.cliLes a dil.: LII {ulie est diflicile li etlCMr; daliS li t'in
Je Ile ferai pas "ollie IWlle l'Illll!ie dusc/ulllie1 Je ne communiquerai pas, jll n'aurai rien dc COlllmun, je
ne rsiderai pas a\'llc l'envie, Car l'usage des Philosophes cst dl! ne rien envier. C'est poul'quoi la
pieuse antiquit voulait que les portes des Muscs dussent l'csler ouvertes. Non cependanL
pour tous sans rlistinction, Et pour lesquels Pour les seuls fils de la Doclrinll Ilt de la Disci-
pline. Car les Dons de DIEV Ile doivenl lre communiqus clInclidement ct libl'alement qu' ceux qui
jouissent d'uu caracll'e el d'un naLul'el candide ellibl'8l; (CUl' les perles ne doivcut (l3S tre proje-
tes aux pOl1l'cllaux obsds par le niahle, vers. CCt:XL1\'. Le lrs Docte Zwingle en parle rectement
dans le.; Tables pag. 3i. Telle ftlt, dit-il, la majest dc ces divers arts chez les Anciens,
CIu'i1s u'taicnl communiqus qu'aux inilis, soil de Yivc ,'oix, ce qu'ils cc
pOUl'quoi la Kabbale des Hhreux pOJ'le ce nom; soil par crit, mais si ohscurment que le vulgaire
profane en tait el que l'arcane tait communiqu {lux sculs intelligenls (vers. XLlII). On "oit
"ricllement que celte prostitution a d.-oh aux Arts l'efficacit et l'autorit, cause du mpris qui cn
est fait. Ceux qui d\'oilenL lm> arcanes des arts uux tr'angers sont gnillment dignes de mpris, cie
que doivent tt'c bh\ms avec nLison cause de l'envil!, ceux qui Ile veulenl pas mme lescom-
muniquer aux initis, CClix-ci comllle ceux-HI. C'est dans ce sens qu'on doiL interprter prudemml!nlles
parolcs eilcs de notre Snpienl et celles du vel"set CXI.VJI. Tu objcctel'as peut-(Hre, l'ailleur, l'envie du
Dien, qu'prouvent Physico-Chimiquetllent Ics Philosophes, dans la Nature et dans l'Mt.
Ecoute donc le Philosophe Hosinus : Le dcret dc DIKV est que cuLte chose doit lt'e cherche avec
envie pal' les savan[s, non cause de l'avarice du monde, dl! peur que les mchants la connaissllnt
deviennent plus habiles dans l'accomplissemenl des choscs pl"Ofunes, mais afin qlle les Philosophes
rendenl raison dc leurs pchs. J<:nsuite tu as galement tilt liS les parok'S de Zwinglc, rll-j cites, une
rponse suffisamment honnle, suffisante, juste et quitnhle.
comme dit Scipio, que jamais tu n'es moins ennuy que lorsque tu parais ennuy, jamais moins seul
que lorsque tu es seul. Et : la pluralit te rend l'Il ennuy, 0 bienheureuse tranquillit, nullement
.indolente, que le mondc imlllonde ne comprend pas. Seul, jouit dll celte tranquillit l'ami de DIEV, ct
non celui des fous qui sont mondainemcnt et profanement Sapients, L'homme sans pudeur ne com-
prendra pns ceci.
CCV. Qui marc/If! a!.'f!C les Sapiellts,
sera Sapiellt; mais 'lui est l'ami du (ou
sera cras,
Prov, 1111,
fers.
INTERPRTATIONS
CCV.l(hTQui marche avec les Sa-
pients sera Sapient, l!.lh:r l'ami des
fous deviendra semblable,
80
Qui marc],e avfC les Sapienlf' etc.j C'est-a-dire avec ceux qui suivent la doctrine des Livres de ln
Nature et de la Sacro-Sainte Ecriture et le tmoignage de leur propre conscience; celui qui fail ceci
en Orant et LabOrLLnt sapienlement asceoll, par une voie dl'oile et tl's certaine, l\ la Sou-
veraine Science des choses Divines et Ilumaines et la connait rellement. 'l'OVTES CIIOSES sontsonmises
IlUX lois cL tmoignages de celles-ci, sans lesquelles nous n'oserions parler aux amis r11l la VRlTK. Car
si ton me, fils, esl ainsi illumiOl:e par un rayon de la SAI'I8:-iCl ternelle (et c'cst D,EV LVI-ubrE,
selon !\Icl'cul'e Trismegiste, qui est l'il de notre Ame, sans la lumire de qui (dis-je) elle reste
aveuglc, tanL dans les choses PhJsiqucs ct lJyperphysiques que Divines, et sans quoi nous ne verrons
jamais non plus la lumire soit de la Sacro-Sainte CI'iLlII'e, soit de la Nature, soit de la Cognition de
alors, conduit par cette tant inclTahle lumire, tu marcheras SI'rCIIIIJllt ail milieu dll
toutes les lnbres des erreurs; alors, Iilu'ement, snns aucune fuute, lu pourras pntrer fructueuse-
ment Lous les gcnres de discipline, bons ou mauvais (en leur genre); alol's, 1ll'insLar d'Ulysses (pour
me servir des paroles d'Uenri Corneille Agl'ppll Ilue, par ses exccllenls erits, j'ai reconnu comme
un cL Evangliste, parce qtH' ses discours prsupposent une :\me Tho-Sophique,
non Nlgl'omanllque), St \"ous entrez dans Ills cavernes des Cyclopes et si VOliS descendez aux enfers,
vous cn rcvicndrcz sains el saufs; si vous approchez des Lotophagos ct des vous cn
scurit; si vous bu\"cz la coupc de Cil'c vous ne serez pas changs; si vous naviguez prs de
:Scylla vOlls.nc screz pas cngloutis; si vous entendez les Sirnes vous ne vous cndol'mirez pas, mais
vous sereL JlIges de tous, comme ditl',\pLI'f!, el ne serez point jugs. L'llmi 1lr., f/JIu] Le cloaque de tous
vklls dl! tOtlS les geures assembls est folie par notre Sapient ct pllr les Stocicms, qui furenl
de trs graves dfenseurs de la yertu; dans les Saintes LeUrcs elle est nOllllll1!e Malice el Folie; de
rnmc que J'Ahsoluc Prohit de tont OJ'dre cl de tout gelll'il est indifIremmenl nomme SAPI&.,\CE. Fuis
la frquentation des e'est--dirc des "icieux ou des mchants (comme il esl dil /In verset Cf:I, et
desquels, oh' t1ouleul', l'mal, les scillnces et les arts sont souvent encombrs) cm' nul poison nul
flau ne nuil t1avanlllge qu'une semblable familial'iL des fous diaboliques. Dans l'tude de la Kabbale
ct de I." fuis les Nigromancicns (comme le Diable de qui ils sont l'organe), dans
l'Alr.hJlllle, ccux qui travaillenL et Sil dil'igent sophistiquement, parce qu'ils sont fous, Prends soin de
ne jamais leul" dire: salut; et qu'ils ne soirml. pilS non plus familiers avec toi. Le voisin contracle la
peste de son voisi 11
Confie-toi at:cc sellritfi li \)11':", mais avec p,."dence au mortel
Et considre at"ant s'il est di9ne de ta confiance.
Cal', se un grand nombre sans les examinel' soigneusement prpllre les plus grands dom-
mages. Le gTlllll corromp'l, dit Juvnal, suffit pour gter, louft la grappe, Grande est III fOl'ce de l'habilude
et conversations, dans le bien comme dans le mal. 11 faut marcher avec le petit nombre de ceux
qUI est semblable ceux dont la conversation le dlecte. Car lin Clmunt d'apl's
ceu.a: qll Il {1"f!fJ.llenle celui qu'on ne connait pll3 pm' lllimme. L'ami est l'ombre de l'ami. la S.l.PIEt\CB
la malice (Sap. VII, vers. 30); cherchons donc obtenir dans la SAPIBSCB de UIBV, fnile chair, le
trl.omphc conltc Malice, car si nous sommes sapieots en elle, nous vaincrons aussi en elle, Que l'vy
SOIt donc uvec lOI et non pas seul parce qu'il ost VN; car le Tri-un esL dllns le TRI,vN. La SAr'IENCR
incal'ne Il llit : l oi. deux ou trois sont assembls cn mon nom, JB SUIS IlU milieu d'eux. Le mAie ct
la femelle qui sont DZYX; le Corps, l'Esprit. l'Ame 'lui sont TROIS esseJH:es distinctes,
la personne du studieux de la Tho-Sophie au nom rie IIISVII-CIIRlST crucifi, de la SA1'IENCE incor-
nee du Pl'e SO?t VN; au milieu de qui sc trouve celui aVI tTAIT, Q\'I EST, QVI SEnA :. \)II;;V; LA SA-
PIENCE DE DIEV; L'gsPnIT DE LA SAPIR.!'CE DIVINE. Alors Lu recon naltras lrs clairement et vritablement,
LB pnmclPs de la SAPIEZ(CEj Voy. versets ccx et CCXXl:ll. lob., 1XVlll, 28. Voici InCnAI.'ITEDV SEIGllEVn
83
CCXV. Songez homme,,) ait S81-
CNEVR dam la bont, et cllerche::-le dans
la simplicit du cur:
CCXI V. l'aree que la rcompeuse
existe rellement et que tOit csp-
rance lU! sera pas renverse.
CCXIII. Que ton cur n'envie pas les
pc!leurs; sois plu/dt tout le jour dans
let CIIJ.!NTE DE lENOl.lB.
Sap. l,
Ters. L
fCrs. t8.
ProV, XXIII,
yers. {;.
DV GRADE CINQUlIhiE
CCXV. Songez (6 mortels), m::::r au
SEIG:'lEVI\ dans la bont; et cher-
chez-le dans la simplicit du cur.
CCXIV. Car m::::r tu auras l'espoir
dans le trs nouveuu, et ton attente ne
pas duc.
Ali SBIGNEva] Et l\ ses :uvres, ses Biens et ses Dons, selon la volont de sa vrit, dans III Sacra-
Sainte dans le Livre de la Nalure et dans les tmoignages de votre conscience. Dans la dln-
plicit] Dans la simplicil de la colombe, c'esl-dire dans l'intgrit, en imitant l'Archtipe; non
dans ou la callidit du serpent diabolique. La Simplicit est la Sainte Amie tle la Vrit de ln
SAPIE:'iCE ternelle. Ne feins pas, et que les maux ne te conlraignent pas d'lre mauvais; sois Bon: .
Tu aUI'(J$ l'espoir daJu le tl's llollrearl] Parce que tu demeures dans l'assistance du Tres-llaut, tu res-
tes dans la protection du Dlltv du Ciel. Tu dis au SKII1NKva; tu es mon susceple
Ul
', (mon asile; et
j'esprerai, li mon Dntv, dans celui qui est mon refuge. Voy. Psaum. XCI, en enlier. Ce psaume ainsi
que Lous les aulres, Pnitentiels, llndicteurs, MaldiclclIl'S, Librateurs, Vengeurs, ele., est ainsi,
le dis-je le plus puissant Antidote et dfenseur contre loutes les adversits. l,es Hbreux ont observ
ceci; les Chrtiens l'onl Pl'ou\'; tu l'expl'imenteras toimme si, chaque jour tu rcites Davidique.
menlles Psaumes de David, El combien il est grand cl rare de prier Nul ne le com-
pl'end hormis ceux qui sont puissamment exercs dans l'cole de la. croix et des tribulalions; pour
ceux-l seuls, le PSAVTII-:n est le Promptuarium Catholique ct ubondamment pourvu des prcations.
Laus IL DIEV pour le peu quc j'en connaltrai. Je parlm'ai plus amplement de ce secret en un lieu plus
commode. TOll espram:a ne semllus 1'8nv/wse] Ln SAl'lltNCE ne te dcevra pas; cal' elle est exempte de
toute fraude; mais tu l'ecevrns d'elle des fruits ternels, vl'illsimes et dulcissimes. Il en est tout au
contraire de la SAPnUi'CB mondaine, paree qu'elle est pleinc de fraudes.. d'erreurs et d'incertitudes;
clIc ne laisse aprs clIc aucun fruit sulutnire; mais la misre, les douleurs de l'me, les erreurs, les
arnicons, le dsespoir ct la mort.
N',mvie P(J$, etc.] La mauvaise volont et la foIlc imitation des murs prorllnes, de la bassesse; des
volupts.. des dbauches, des dlices, de l'orgueil, de l'ambition, du luxe, de l'usure, de la colre, de
la domination, etc., aUirent un grand nombre la peltc edrme. Crains d'tre transfol'm ainsi en
larve mondaine el suis Ip.sus-Christ pour qu'il te transforme en son image. Tout lejoul'] Toute hl vic;
tous les jours de ta vie; ct A1.ons (non avant) tu recevl'as comme une rose la maDne necl.:lrenne et
supereleste de hl SAPIKNCK (comme l'indique la figure seconde dc ccl Amphithtre) et la pluie d'cllu
(par l'ondoiement de l'esprit) et de feu {par l'ardeur du cur) et tu gotiterns par la langue de l'Ame
altre de vrit combien le SIUGNSVR est sua.ve et agl'able; tu seras tout entier (de Corps, Esprit el
Ame) comme un arbre qui est plant aupres du cours des e:LUX, qui donne son fruit cn son temps;
dont la feuille ne tomhe pas; et TOVTES LES CHOSES que lu entreprendras (carla SAI'lKNC2 de [saOVAU orcl'a
etlaborera avec toi, vers. CCLXI) prospreront. (Et ainsi tu parvicndras la Pierre des Philosophes),
Psaum, l, Tu exprimenleras galement qu'il est vrai que la Pit soit ulile toutes choses.
1. Paul, 1. Ti-moth. IV, 8.
CCXlII, Que ton cur f!iJ::::T n'envie
(donc) pas les pcheurs, mais sois
m::::r tout le jour dans la crainte du
SEIGNEVR,
qui est elle-mme LA SAPIENCR; et l'INTELLIGBNCB est de s'loigner du mal. La CRAINTB filiale de DIRV
cstl'ipsissime AalOva; Craindre DlRv c'est l'aimer. 0 quel frucluosissime AaT D'ADlER 1el combien fld
lement l'enseigne notre AmphiLhlltre, Celui-ci est DIVIN; l'aulre, mondain el Ovidien est immonde.
,,:
CCX. La crainte de est le
principe chia Sc/wrcH, les fous m/Jri-
sent la S.11'lB.\'CB ct l'Erudition.
CCXI. J,ft CII.II,Y"I'/, 11/,' hl/Or.HI
comme U1W veine de de a/in d'loigllcr
des filets de la mort.
CCXII. Le principe clc! la S.IPJJ::.YC,.;
est la craillte de / RHorAH; et la Science
des Saints, l'Intelligence.
CCIX. I.e cllr intelligent clterche la
SCl/:,:XCE, ct fa bouc/te dl'S /ous sc repat
dc folie. .
l'roy, l,
yon. 7,
PrOf. IX,
ven, n.
Provo XV,
vers. U,
PrOTo XIV,
yors.21.
INTERPRTATIONS
CCI X. Cur du Sapient chcrchc la
BOCTUIXE ct. In bouche des fous f!Il:::J" sc
rcpal d'impritie.
CCXII. m:::r LB PRll\CIPE cIe ln SA-
PIENCE est lu Ch,\INTE DV SEIGNEVII; ct la
science des Saints, la PRYDENCE.
CCXI. LA DV SEIG:'iEVIt est
tIt::.r lu source de la vic, pour dtolll'-
11cr ln de la mort.
1.11 source de la viel De mme que l'inolll;d elle contemnement de DUl\' ,l'amour-propre ella.superbc
sonlle p.'incipe cl la source de la mOIt et de toutes les calamits, ct vnlimenlla ruine et le pige de la
lIIorl el de 1"lIIfCl'; de mme, la crainte de hllOVAH jointe la foi et il l'amour divin, etlJui est appele
tlliale est vraiment la source dia veine de vic; c'est pourquoi n:spl'it Saint estl'Espl'it de la crainte de
tllEV1 c'est-Il-dire l'auteur de la crainte de DIsv; ct Dieu a plac son sainte
crainte, de lelle sorte qu'il se dlecte ell COlllme un pre en son fils unique et il lui rvle les
arcanes de la SapicDce, en reposant sUl'lui l'Esprit de Science, d'Intelligellee el tle Cognition.
La cl"ainlr du SKIGNEvnJ Ce n'cst JlIlS l celle eRAINTS qu'prouvent les coupables qui ont mrit les
supplices, appele S&R\'ILB par les Thologiens, el qui n'cst aulrc que la fureur elle ver de la conscience
timol'e qui ronge et use quotidicnncmcnll'me mauvaise ou l'me qui a conscienccde sa culpabilit;
mais la crainte divine et salutaire provenant de DIEV lui-mme, appele YILIAU, et illspil'e par le plus
lev et le plus excellent umour, pOlir parler avec les Kabbalistes. Dc mme aussi les versets CCXlI cl
CCXXXII. Les fOlls llIpruent] Ceux-l sont donc rous, qui mprisent notre la raison en
estlJue sa DOCTRINK mane (la chose pude tI'elle-m,'me) des sources de la SAPIENCE.
St l'epait d'impritie] Le Paen dit avec raison: llien ail monde lz'e.d pll/s draisollllable que l'Romme
iO/lfll'fllll (impel'ilus); il ne l'estera qll'UII fOIl, mme aprs qu'i1'aura t lav':'.
pitement illlJ"}$,fible. Et Calon: Un seul except, llltt homme sobre n'a jamais es.fll!Jfi de rent'crser la Rpll-
blique. Plalon : Dans la vie pelt sobl't! nul fie sel'a jamais Sapient et el/COl'e liloins lIlodl'. Senque: Les vices
c/JI/US dans le I:ill par une habitude endlll'cie de la folie subsistcJlt, mime sans Ir. vin. La Sapience ne doit
donc pas I!lre chel'l;!lc au fond des coupes. Tu souhaiteras qu'il te soil permis de bol'e dans la coupe
d'argenl du Patriarche loseph (Gnes. XLIV, ,crs. 5), dans laquelle il prophtisait cl vaticinait sur
les choses futurcs. Qui niera que celle coupe nit t certainement cOIllJlose Astronomiquement
d'Eleclrum philosophique, par l'art suprme Divino-Magique? Celles que le l\I)'steriarque Aureolus de
JIohcnheim a composes de ce mme J<:leclrum et qu'il a laisses sa poslril, existent encore. C'est
une coupe semhlable que la Sapience prsente li boire dans le Canto des Cantiques, ch. VJII, 2, ses
amaleurs, ct elle les enivre ainsi de Cleste. Ces Influences Clestes et ces trsors astraux, qui
sont les gardiens de loute Sapience naturelle, s'influent ct descendent tl's volonliers d'cux-mmes
dans les mes sobres, qui ont soif de Sapience. Le fou ivre et plein de vin ne peut atleindre le Ciel et
restera loujours dans son epaisseur.
82
CCX. os;:J': La CIIAI:\Tt: DV
Eeelos., l, "6. est le Imnclpe rie la S.-\I!EI>CE; Les
PSllum, ex. (Jf:.':T' fous mprisent la ct 10

que le secours du meilleur soit en toi, mme si tous les maux sont autour de toi. Sois prudent, de
, peur d'tre tromp, ct simple, de peUl' de te trompel', S. Alallh" x, Hi. Le I,ire cOllseil ellt pOlir le
dOllnellr de tIlll/lwi:t cO/lseils.
Car les coSitatioll8 pervers/!s spa,'ellt, eLe.] D,KV est UI1 chaste; il t'cut, par fesprit cwte (de Corps,
d'Esprit et d'Ame) lre appel, cherch, trouv et retenu, Vous ne dit S. Paul, tre la fois
des adeptes de la dbauche et de l'Espl'il-Saint. Prie DIEv afin que, PUI' sa grAce, il excite et confi l'me
en toi avec la haine des vices, l'amour des vertus; c'cstla. CRAINTE DE DIKV, Qlland sa puissallcc, etc,]
C'est--dire celle de DIBV dont la Puissance ne peut tre tente sans le plus grand pril du COI'PS, de
l'Esprit et de l'Ame. Car ce sont lit. les deux vices (el comme les signatlll'es qui les indiquent) des
infidles : le premicr celui de dfiance, le second, d'audace et de tmrit en DI&V; et ils le tentent
ainsi. Apprends ceci de peur de l.enler IEHovAH par des questions fr:ivoles, par des ptitions superbes
nuisibles ton prochain ou toi-mme. Voy, verset '
CCXX. Si tu la recherches comme
l'argent ct que tu la recherches comme
des tl'S01'S,
CCXIX, Car si tu clames vers (intel-
ligence et que tu dOllnes ta t:oix l' In-
tellif/ellce :
CCXVIII. Parce que la Sapiellce n'en-
trera pas dam rlme malicieuse ni n'ha-
bitera dans le corps coupable de peluJ,
'ers, 4,
'ors. l.
PrOTo Il,
vcrs, :J.
CCxx. f!IJ:::::r Si tu La recherches
comme e l'urgent et tu creuses
pour la trouver (ff::::r comme pour des
trsors:
CCXIX. CUI' (ff::::r si tu invocl\lCs la
et si tu inclines ton cur la

Si tu invoques] De mme qu'il est pieux d'implorer la Misl'icorde Divine ct l'aide de l'Omnipotence
de Dll!v; ainsi, que l'ipsissime Christianisme invoque donc la SAI'IENCB de IgHOVAH
(lllloCUlIAHEL) incarn dans lc sicle ultime pour obteuir Tho-Sophiquement la. SAPIENCK, celle in-
cnrnc, quc notre Sapienl a invoque.
CCXVUJ .. Parce que la
f!iJ:::::r n'entrera pas ans l'me mal-
vole; ni n'hahite dns le COI'pS
(fJ::J'" nux pchs.
DV GRADR CINQUlRYF.
Si tll LA rteherCM$J Si, Chl'tiennement, tu estimes moins les vanits du monde immonde que la
pas dallsl'rilllt malbJol/!.J La raison en est que nulle ni! se fait Ics
Comment conjoilldl'ela. Lumire avec les tnbres; le bnvole avec le mnlevole,
mensonge, le bien avec le mal'! La l'dllclion Il la simplicit de la I\Ionnde n'aura pas heu SI le
n'est pas rcjel; point d'union avec hUOVAH sans, cl'aord, la dviation loin de Toi-Mme
galion de Toi. Dh'erge:du mal ct fais le bien. Psaum. XXXIV, vers. Hi. Eloignetoi de toi mme qUI cs
dform, et selon les Lois cl la Doctrine de cet Amphithlre, reforme-toi 11 n:xemple de l'Archtype;
suis patiemment et imite Tho-Sophiquementla SAI'IESCE incal'lle; alors l'Esprit de SAI'IBXC& IIhoch
mabl habitera en toi; alors JBIIOVAH, le Pre; IHSVIICIIRlsr cl'ucifi, le l'F..sp5.rr-S.\l:n, l'Ami, en-
trera en toi, habileru et s'assoiera, ROI, dans son palais et sur son tr'ne Micro-Cosmique qui est
TOHIME, tri-un, rnov, vraimenl catholique suivuntla figure seconde de cet Amphithtre: trans-
mu en mieux par la l.otion pnitentielle, Esaias, l, "6. lu te conjoindras et t'uniras uve? DIl.v.; tu
seras illumin pUl'le rayon du Soleil supercleste. Et, pur de cur, tu verras DIEV en el t.OI en
DI&v; TOVT en TOVT, Lc terrcsLre s'unit aux ehoses tcrrl!slt'es, le mondain aux choses mondulllcs, Issues
du Prince de cc monde immonde; le spirituel choses spirituelles, ljllues des bons en raison
de 1':ulministraLion qui leur est dlgue par Du;:v, lacro ct Micl'oCosmif[Uement; le OlVln aux choses
Divines, issues dc IhKv lui-mme. De quelle manil'e celui qui n'csl pas pur prsume-l-il nlleindre au
pur'? Toi qui es lel'restre et mondain, abstiens-toi de prlendre aux choses sp,irituelles et Divines. Tu
juges de celles-ci, dont tu n'as jamais goflL la douceur comme aveugle Juge d.es couleurs. Voy,
versets :UVI et CL\"lI. Tu m'as estim mondain immonde, moi et ce hvre; ne m'cxamlOe pas trop mon-
dllinement. Cherche le veloset XLVI. Siljet aux De pcur donc, que tu l'ches, fils de
car DI!!:v lui mme voit (car en tous lieux les yeux du SEJGNBVR contemplent les nons et
Proverb, xv, 3) et pOUl'(luoi ne verrait-il pas'f lui qui a form l'il; poul'quoi pas 't !Ill
'lui a planl l'oreille, Psaum. XCIV, V!!l'S. 9. Ton Ange gurdien, PS;l.um. xcr, vers. H, de DIEV,
PSllum. en', vers. 4, se tient debout auprs de loi; la Consciencc (IIUX mille tmollls) .Ie
diable (l'ennemi trs violent du genre humain) accuse. Reprsente-toi devanlles yeux, Je t en
mon frre, qui cs au pch, reprsente-toi Ion Ange gat'dien, assidu de
Lout ce que tu fais cl penses; DIKV inspecteur, aux yeux duqnel toutes choses sonl eVltlentes, qUI est
assis sur les cieux et sondc les abmes; et d'autre plll'l l'action tellement honleuse qu'on Il honte de
l'accomplir ouvertement en prsence d'ull simple et misrable homme; ne craindras-Ill donc pas de
la commettre aux )'eux de ton Ange gardien, de DIEV el de touLle chur des tres clestes la regardanl
et l'crasant'! Phy en quel ahlme tomberais-tu?
CCXVI. Parce qu'il est trouv par
ceux qui Ile le telltent et il se 11IQII-
tre ce"", 'lui ne sc dfient pas de lui.
CCXVII. Cal' les cogitatiom penJerses
sparent de DIEr; qualld sa puis-
sance est tente} il confond Ics insenss,
fers. 8.
INTERPRTA 84
CCXVII. lil=J'" Car les cogitations
perverses sparent de D,EVj et si sa
force est prouve, il corrige les in-
scns6s.
Q,1i lit le tentellt pa$] Ce n'est pas en vain que la Loi Divine aveltit : Til Ile tenleras pas ton SKMxKvn
DIKV; Deuter, VI, Hi. S: )\',7, S. Luc. 1\", U. On ne peut pas plaisanler avec 1&llOVAII, ce Jaloux.
Rapporte id le dixime Canon de la quatrime paltie dl! cet Amphithtl'c dans la rfol'llll1tion inil-
taul'aloire et rnovatoire de la Magic ct par conIre dans l'extirpation l'adicatoire de la Nigromancie.
AloI's tll Ille comp"end,'1U dans la PROI'OSITION dont il s'agit. Voy. versets CXLI!, CCXVII ell:l:l.l, Celui
(lui consulte Tho-Sophiquement ne tcnte pas DU1V, muis celui qui consulte tmrairement, plaisam-
ment et arrogamment. Il appal'ailJ il sc montre. Ce verbe signifie la cognition par [aquelle
IlIBV sc montre et se dclare ou s'offre il connallre aux hommes pieux, de quelque manii:rc que ce
soit, mdiaLement ou immdiatemcnt, ou Micro-Cosmiquemenl. Ainsi [a ternelle,
manifesle dans la chair, lasvH-CHRlilT, dans S. Jean, XIV, 21, nous dit : illJ.O'I, je "'11
1lllllli(eslerlli fol "Ill IlCdw'el'i moi-mme. Voy. versets C:XI.II ct CXCY. Et sois intelligent. Qui Ollt (oi Clllui.l
Le Sapienl enseigne que l'incrdulit (';j'I ...) est l'impdiment pal' lequel la Vl'it eslle moins
connue et les Dons de DJIo;v moins oblenus. L'Incrdu[it (je l'affirme constamment lanl instruit pal'
l'Exprience) est comme une main sinistre par laquelle nous repoussons perversement les DoNS de
D,BV qu'il nous offre bnignement son propre mouvemenl. Cal' de m()me que la porte des miracles,
III main pour obtenir du SEIG:'\Evn les Biens el [cs Dons admirables, est la Foi; au conlrail'e la dfiance
ou incrdulil eslla pelte ou J'expulsion des miracles et r.'esll'mpt!iment pour obtenir de IEHOVAH
les choses grandes eludmirables, et pour les paracheyel' Cil nous (cal' le Tbo-Sophe est DlRv ce
la main est l'homme). C'est donc ayec raison que Capnion, homme admirallle qui ne sera jamais
Itssez lou s'crie au livre De Vero Mirifico, Il, chap. fi: D,&v fait aIlialice atee l'/tomme; non pas
indiffremment arec WIIS, mais auc ceilli qui se dtillylle par ia SaillkU, III Pitilf, la Religion el principale-
menl sllTlmd pal' la cOllfillnce de ia CnDvLITR. Oe mme pour l'VNION mentale avec DlEv; D,KV Ile s'unit
pas nous lorsque nos uimes l'cn empchent. L'InCrdulit Il'est Jlas un des moindres de lous les
crimes, De que le juste vit plll' sa foi, ainsi le voyant voit par sa foi. DIEV se gal'ded'Ilhandonner
celui qui a ln foi, chanle le Pote Chrtien. Et le philosophe Morien : Celui qui crailll de $e confier n'esl
plU pal'fait daliS la t'rit. El c'est surLout au Sapient qu'il ne convient pas de se dfier en nulle chose,
Car s'il craint de se confier il dsesprera hientl. El s'il dsespre, son Ame vacillel'a ct aucun cffet
de son intention ne s'ell suivra. Voy, vers. CI.XVII. Exerce ton esprit 11 ccci. Clamons donc lous avec
les disciples du Christ: SSIGNEVR allgmellte CIl IlUlts I,l FOI, Crois afin de voil'. J'Cil ai assez dit.
Deal. rt', 2!l. CCXVI. Parce qu'il trouv par
ceux qui ne le tentent pas;
doit lro chnr- lil=J'" il apparait tl ceux qui ont
foi en 1ui .
ljlli il est trou-
,,6.
que lu cherch TMosophiquementla SAPIENCE et que lu l'aul'us scmte par la
Met.hode 6usdlte, Dieux (ELOIIW) aident les Esprits elles lIIains qui s'appliquent el s'approchent
/l.1I donn a/lx MI/se" de .mit'rl! la raie pltblique et c'esl-1L-dir'e mondaine;
ln vOIe .Vu,lglllre.eslla du monde, la voie Acadmique. [Al c/I!J"itioll de DIEV1 Toi, demi-savant
Ilul rlles peu que IltEV puisse connu par nOliS, di!'J1lItc donc sur ces pa-
roleS-CI avec lIotre Snplent. 0 llommcs diaboliques!
. TI! Ctmnaitr/!, etc,] L'agnition de nmv, solide, intgre, vraie el parfaite, est IlL justice qui renferme
en vertus. Car c:oNNAlrnK DIBV, c'est non-seulement diss(lJ'ltw snpienlement SUI"
la DIVIne (qu Il mc permis avec S. Pierre, Ep. II, chap. l, 4, de dil'e Nature Divine) mais
cOIllIll"endre el accomplir sa volonl, qui est dclare dans la LOI (pal' la voix de la ,Juslice Di-
ville) ct dans son \'EBRE LVJ-IIJbJB Macro el 1I1icrocosmiquemcnt crit; c'est-dire craindre DIEv et
S:l misricorde. Ainsi, dillliel'cmills, chap. IX, 24 : Que l'homme sc glorifie de me connallre,
qUI SUIS le SEIGNBVa faisunt Jugement, Juslice el Alisricorde; c'est--dire punissant les pcbeurs
pardonnant ( cause de la SAPIKllCK incllme, c'est--dire Iasvs-CHRIST crucifi) lL cellx qui fonl p-
ct exerant la misricorde envers ccux qui me craignent et qui croient en moi. S, Jean, 1
Eptt. ch. II, et".: nous savons en cela que nous le connaissons (DlEv) si nOlis ohservons ses man-
dements. .oUI, sc. dll connaftre DIBV et ne garde pas ses mandements est menteur, et la vrit n'est
pas en luI. AinSI le Psaum: i i (vulg, CXLVI) renferme l'abrg de celte Doctrine: ttl'e 00"ab/e
IlU SKlGNKVR est sur cellx qUI le et 8UI' ceux qui e.spl'tIIt Bill' sa mis,.icol'de. Et le Christ, dans
S. ,Jean, XVII, 3: C'est la vie lernelle que de te cOlmalre c/mune le selll vrai DIBV el celui qrte tu as envoy,
IHSVH-ClIRIST, C'est la seule racine de l'immOI'lalit. C'est rellement une grande parl de la SAPIENCE,
que de ln Crature el la Nature; une plus gl'll.nde de sc connaUre la mlljeure ct
souverame, de connaltre DIEV., Il a t rectement, sainement, vraimantel sapielltemenl dil PUJ' S. Au-
87
CCXXIII, C'est pourquoi j'ai choisi et
la prudence m'a t danne; j'ai invo-
'.litt! el l'E.sprit cie Sapience est venu
moi.
Sap. \'11,
TON. 7.
DV GRADE
CCXXIII. C'est pourquoi fI(:::J- je rai
rai CHOISIE, cl le sens m'a t doun;
l't j'ni J:svoQv,::, el est venu en moi
l'ESl'lll"r de
gustin : Donnemoi, de me connalll'e et que je te connaisse, Que ceci soit aussi rpt
par moi. 0 1Il1l0V.\lI, aide-moi III accorde-moi de youloir! Amen, J'ajoute: Tu te connaltras TOI-dMB
quand, par la lumire DIFIQVE resplendissanle, dans le miroir tri-un de la majest DIVINE tri-une (qui
est I:V:llVlmS cr, Ic VRRDB crit et incarn et l'AMB en inspire) par les yeux
et du' corps ct de l'cspl"it, Tho-Sophiquement, Physiquemcnt, PhysicoChi
miquement, Hyperphysico-Magiquement, I\ubbalisliquemcnt, tu te verra!!,
regarderas el contempleras 'foi-mme. Alors tu verr'ils lelles qu'dies sont loutes les choses que lu ac-
compliras; tu verras lcs marques, les di/Tormits et les taches du corps, de l'esprit ct de l'me: C'est
poulquoi tu pourra.'l clamer pnitenliellemenl il (KIIOVAII, avec l Psalmographe Royal, Ps. LI: Fau-
Inoi mul'icol'de, Oi&V1 ,e/Oll ta!Jrande mi!l'icol'de, et efface mt.s illiquites seloIl la multitude de les compas-
siUn!. Lave-moi plus amplemtllt de mon iniqllilt, el pu,'ifie-moi de fMlI pa:M, et ce qui suit. Lave, 0
ce qui est sordide; arrose ce qui est aride; snnifle ce qui est malade; dirige ce qui est dvi.
Alors tu seras lav el pUI"ifl; alors, Tbo-Sophiqllement ainsi lav el purg, tu connattrns DIBV;
parce que bienheureux les purs de cur; car ceux-ci verront DIEV. S. Matlh, v, vers. 8, Alors tu
auras cherch ellrouv le Rgne de et sn justice; nlor's TOVUS les autres CHOSES (les Dicns et les
nons de l'Esprit de annols au versel suivant, si tu ores Thosophiquement et labores Sa-
pientcmenl) se donneront toi (Macro elltlicro-Cosmillllcmenl), Bienheuremt donc, et sapicnl, qui se
connatl droitement. Qui connllllru DIRV et Soi-mme, TOVTK, CHOSB:! cites pourronl lre lui.
Voyez la figure scconde dll Cllt Amphilhtre. Sal'oil'j Oil donc? Uans les livres de la SacroSuinte
de la Nalure et dans Toi-ml\me, illumin par le rayon de la Divinit.
Je l'ai ellll1su-.:J Il n'a pas perdu son Lemps aux lettres dlLIIS les Acadmies, et n'a pas entendu les
(;I"eCS, Dialecticiens, 11l1l!Lol"ciens, ni n'n fail usage de la mthode d'tudier, lrs usite de nos jours.
Ce mode de philO!',of,her est rejel pal' l'AplI"e S. Paul, l, Corinth. l, t9, etc. et Eptt. aux Coloss. u,
v. 8. Mais il a choisi el invoqu celle S,JI'H1\ Suptll"clesle lJuisurpnsse toules les solennits cUes tr'sors
de ee monde. Il a certes l Snpiellt. On sait que S. Augustin choisit lrois choses pour luimme:
S, Paul pour l'loquence, Rom/! puur la gkri,.e et le C/,,.isl poUl" co11lprr,qllie. Je choisis de possder la Pierre
des Philosophes el d'en jouir parfaitemenl pendanl vingl annes avec tous ses fruits et ulilils; alors
j'aurai t vmiment fortun et bienheureux tant dans cette vie CJue dans la vie future, si j'en lise Tho-
Sophiquelnent. C'est POlll'lluoi il faut observer flul: le dsir de l'Ame doit naUre d'abord avec ardeur;
puis (vers. CXLIV) l'in\'Ocalion ensuile ou la prire. Fais donc semblablement; reviens cn Toi-mme; ne
suppose rien (en et par DIBV) d'impossible (puisque tu liS promesses de IhEv qui doit t'aider ct qui
t'aide, vers. x) en loi; Phu:e ta confiam:e dans le Sb:h,l'il::Vn (cn observanl Christiano-I<nbbnlisli-
quement) et tu compl'cndras; veuille Tho-Sophiquem<ml el tu parvielldras. C'est sur ec fondcmenl
qu'est conslruit l'OIlATmRE de notre AmphithlUre, indiqu pal' S. 1Ilalth. VI, 6, ct qui esl celui de la
vigilance et de la eonfilLllce Chrtienne, non de l'audace et de ln tml'il. Crois fermement; vis dans
ln Crainte de Dlsv; Ore en en Esprit et Vrit et Lnhol"e sapientement; il te sera donn sans
lu Sel"aS constilu ami de DIEV et lu seras fait pllrlicipant au fruit de celte SAPIENCK. L'Ame
enivre de DII<v voit, commc dans un miroir, en soi et soi en DIBV; et mme TOVT ce qu'elle veut
et choisi l, vers. aU\.II. Ceci est ln Lune Micro-Cosmique des Kabbalisles, croissante, pleine et d-
croissante; suivanl l'approche, l'opposition diamlrale ou la dclinaison du SuLKIL Divin, Pcndanl
la Lune croissante, les bons Esprits s'avanceront avec la permission de Dll>v; au temps de ln
Pleine Lune c'est DIEY Lui-mme; mais il la Lune dticrois.ante, prie DIKV de peur qlle tu ne
sois sduit et entratn loin du sentier droit de la Vrit, pILr les puissances des Tnhres.
E.st venu en moil Quand? Non pas aVllnt que je l'aie choisie et inyoque. Ceci n'esl pas l'uvrc
. d'un jouI' ou nuit. Il faul tmvailler la sueur de son front pour obtenir la rcompense
recevant la grce de DIBV, versels C:XLU ct euv). Arrte-toi ici et mdite lIarpocl"aliquemenl sur CCCI;
c'est l une de ces ChOSllS qui sont mieux comprises, appl'cies, estimes par le silence plutt que
par les pliroles. La SAPIBNeE vraie nc s'apprend pas humaincment, verset CXLII, par la seulc vertu
10
jj
CCx..XI. Alurs lu COlIl/alras la eIUI-\"-
T]:.' de IEBot'A/1 Pot (JJ:::T- III trouveras ICI'
cognition rie DU::I'.
CCXXII. Car TF. crmllaflre
lice consommr., Pot {'nmpr('/lrll'f! ta puis,
salice, la racine de l'Immortalit.
tcrs.5.
Ssp. X\',
[TOrs. ;1.
86
CCXXII. Cllrl'E connatre
est la Innu:r. consomme, et sa-
voir ta Il:STICI' cl la YERTU est lu ra-
ciO(! de l'immortalil,
SAI'IENCS, aussi splendides et pcunicust's qu'clles soient, et si tu recherchcs la SAPIENCE. Mais, diras-
tu, O, par quels auxiliaires, Pourquoi, Comment, Quand? coute; frappe aux portes de ln SOPHIA
indiques ail vel'Set XI.\'JII, dans l'Oratoire et le Laboratoire, suivant les Lois et la Doc.
de cel Amphithtre, et tu la trouvet'as, OIKV aidant. Comme POUl' tlt!s nans la terre mon-
daine et dans les profondeurs des montagnes et des roehers, les sources des bicns onl t creuses
pOUl' )' des trsors. La terre de SAl'lKllCS est le LIVRE triun, CaLholique, c'est--dire de la
SAcno-S.uNTK )<;CRITVBE et de la NATvRE et de nolre AUE Divinement illumine; scrule avec ardeur les
richissimes veines de celle-l selon les Lois el la I>octrine de ce prsent AmphilhMLre, ct tu trouveras
la l'accordant; creuse-la ensuite Christiano-Kahhalistiquement, Divino-Mgique-
ment ct PhyslcoClumlquemenl, cOlllme pour y chercher des trsors, puis cache-In prudemment dans
la casselte de ton cur; et j'ose alors te promeltre, moi qui cris. vraimenl ccci, que tu plairas DIBV,
que lu recevras la volont du SEIGl'IKVn, que tu obtiendras de Lui, par Elle, dans les ngoces, conseils
et labeurs, de bien vouloir cODnallre, tre et pouvoir"; el ainsi lu atlirel'lls le salul de l'Esprit el de
l'Ame. IIU'Clil. pas, de crois-le ou.tle torrent d'adversit toulfnnl ainsi l'urdeUl' imp-
lrante de celUI fJUI adhl'c a Dmv pal'la fOi, qUI ne puissent ll'c l'eslitus par la Pierre de SAPIKI'iCK
ceux qui btissaienl, Psnum. CXVIII (vulg. cxvn) vers. 22. I.a Pierre, c'est la SAPI&8C&
faite chail". C'esl IIISVll-CURIST qui possde la source du feu cleste eLla veine des caux vivesjail1issanl
dans vie ternelle. Ceci a l fait pal' le SEIGNBVR et c'est un miracle il nos dit"ai-je avec le
Psa1nllsle,
La Seieneodo CCx..XI. Alors tu comprcnJl'as
Dun'. la DY SEIGXEVR' et tu trOll v('raS
la Science de DIEV.
des livres et des parchemin!!, mais s'insinue et vient Divinement en nous; elle ne reoit pa"!! la
lumire de nos tudes. comme les autres Sciences, mais clic la produit elle-mme, et, comme de son
promptuaire, elle rayonne et luit dans les hommes non indignes (verset cuv). La lettre en elle-
mme n'est utile rien; c'est l'EsPRIT DE LA SOPHIA supercleste venant Divinement en nous, qui iDS':'
truit, qui enseigne, qui vivifie, qui illumine, qui explique le livre, l'interprte et l'expose. Digne esL
IHSVB-CBRIST seul, c'est--dire la SAPIKNCE du Pre, d'interprter le LIVRE (savoir: de la Sacra-Sainte
Ecriture, de ]a Nature et de l'Esprit Divinement infus en nous) ct de rompre ses sceaux. Halleluiah.
Il a t reclement dit: O opre la ,qrce de l'Esprit-Saint, l'occultation dea Philosophes n8 Mrt li rien; de
mme que leur manifeatation est inutile, l o manque ceUe mme Dlace. Instruit par l'Exprience, j'ai
prouv plus d'une fois que ceci est infiniment vrai. Je me rappelle, en rflchissant bien, avoir lu
dans les Philosophes les plus secrets ou avoir enLendu de leur bouche, en conversant avec plusieUl's
d'entre eux, certaines paroles et emphases de locutions dont je n' avais pas saisi le vritable esprit, bien
qu'elles enseignassent la vrit; mais ensuite, avec le temps, le voile de l'ignorance tant lev pour
moi (grAce la Misricorde Divine, sans aucun doute), par l'ESPRIT de SAPIENCE, et en une heure
mme eL en un moment (par la direction, comme je le suppose, de mon Don Gnie el par la grce de
DIEV qui m'assiste) je compris plus que dans l'espace, auparavanl, d'une anne entire. Car l'Esprit
spire o et quand il veut. Ce que les Dons de DIEV confrent aux humbles et aux obdients (soumis
en leur intellect, vers. CCCVII) par l'Esprit de SAllIENCK, surpasse Loute raison humaine; ils sont sous-
traits et cachs aux argulicux ct subtils mondains immondes. C'est l'absolue vrit. Il veut recueillir
l'eau avec un tamis, celui qui sans l'explication (mdiaLe ou immdiate, versets XXXII, LXXIV et suiv.
cLnxvn) de l'F.sPIlIT ns veut apprendre dans le livre. Le livre est seulement l'index qui nous
montre les nombreuses supplications qu'il faut adresser ,1EHOVAH pour qu'il nous communique (sui-
vant sa trs IibI'e volont) les arcanes de la Nature, qu'il nous enseigne les secrets, nous inspire TOVTE
verit. Ce qui est enseign au verset CLXVII et rpt au verset LXV reste donc hien vrai, et confirm,
savoir: que la Phiwsophieestlespiraculum de Dieu eti'iliu.stration JJiI;illc. Parce que le SEIGNBVJI donne la S.A-
PlgNC!';. C'est pourquoi jamais un homme n'est grand (comme Cicron l'a observ etllnnol, liv. II de la
nature des Dieux) sans le souffle Divin. Heureux donc, Lrois el quatre fois heureux, celui qui suit
IBHOVAH dans ses conseils comme ceci est indique dans notre Oratoire; car il recevra du S&IGNKVn, la
volont, c'est--dire, de bien vouloir, eonnaftre, pouvoir et tre, dans toules ses actions et ses labeurs,
vers. CCCXXIX. Je prie ardemmenL (avec S. Jean CbrysostOme) ct mme du fond du cmUl', aHn que
misricordieux et bnin exauce mes prires et mes gmissements, ouvre les oreilles du cur, et
affermisse en moi III fni; qu'il donne l'es11l'it capable des mystres divins, le raisonnement sobre ct
III vie pleine de devoirs et de verlus, moi et tous les sectateurs sLudieux de la Sapience vraie,
afin que nous pensions, mditions et accomplissions Il's choses qui viennent de DIKV el qui nous sont
salutaires dans toule la vic; Amen, rpond tout amant de la Sapience, Amen 1L'ESPRIT DB
HbochmaI, versets LII et CVI. Qui est admirable et vraiment Divin. Car il cr (lob. XXXIII, 4 :
l'Esprit du SSIGNEVII me fit. Psaum. CIV, 30: Tu. enDerras Ion. et ils serl)nt crs) soutient, fortifie,
et parachve toutes choses, pal'lout o il est rpandu. Psaum. CXXXVIII, 7. S, Paul aux Rom, VIII. :1 t,
1 Ep. aux Corintb. Il,4. So.pienl, l, 7. L'Esprit du Seigneur a rempli l'orbe des Lerres. TOVTKS CHOSES
SONT PLBmES DB ,IOVIS, vers. CLJV. II donne la Sapience et la facult de discourir, S. Matth. x, 20.
S, Cyprien nous dit h ce propos: 11 n'est pas difficile DI.Gv d'iRspirl!r 80R crmfessc!Jl' la caRdaI/ce et
fassurance dans le discO/t1's, lui qui, au lil;rB des 1Vomb"es, a fait parler un/l nesse mme, contre Balaam.
il fait des miracles, S. Paul, Ep. aux llom. XV, par la vertu des signes et des prodiges, et par la
verlu de l'Esprit SainL. li pntre dans les aMmes de HII'V, 1 Ep. aux Corinth. Il, iO : L'Esprit scrllte
toutes eltllses, mme les abmes dl! DIKv. Il distribue les Diens, 1 Cor. XII, H. Donc, puisqu'il est le dis.
tributeur bnin de tous les Diens et Dons, cherchons-Ies auprs de lui seul et non auprs de l'esprit
malin, verss. CLXXXV, ecy, CCVI et CCXCVIII. Fi soit pour le Diable, Amen. C'esL encore lui qui fait les
Fils de DI/W. S. Paul aux Rom. VIII, f4 : Tous ceux qui se dirigenL par l'Espl'it de DIEv, ceux l sont
lIIs de DlKv. Il sanctifie: Rom, 1,4. Il rgiL l'glise et dsigne ses ministres, Actes XIII, 4, Esaias,
XLVIII. 16 : LE SEIGNBVn DIKV m'a envoy avec son Il dispense avec largesse la grce et la paix;
A,pocal. 1,4. Il justifie, l, Corinth. VI, il : Les justifications sont dans le nom de NOTIIB SEIGNEVn
IHSVII-CHRIST eL dans l'EspriL de notre DIEv. Il fait les hommes libres; Il, Corinth. lU, i7 : O est l'es-
prit du SEIGNBVR, l esL la libert. Il rgnre, il meut les curs pour les bonnes uvres et l'invoca-
tion. Il est appel l'Esprit de .prires, Zachar. XII, 10. Il a tir le peuple de l'Egypte, Esaias, LXIII, i3
et 14 : L'Esprit du S&lGNBVR l'a conduit comme un cheval. Il remet les pchs. S. Jean, xx, 23 : Rece-
89
CCXXIV. Je l'ai pr!re aux sceptres Combien. il
et aux royaumesJ t j'ai estim pour ::::
rien les 1'ichesses auprs d'elle.
iS. '
CCXXV. Je ne lui ai certes pas com-
par la Pierre P"cieuse parce que /'01'
oppo.f! elle n'est qu'un peu de sah/e et
l'at'gent compar' avec elle est estim de
la houe.
'ors. 8.
,ers 9.
DV GRADE CINQVn'ntE
CCXXI V. Et je l'ai pl'fre aux
royaumes el aux trnes et j'ai mpris
les richesscll eri comparaison d'elle.
III! le Saint Esprit., tout ce qlle vous 'e1Mttl'e.:, etc., comme s'il disail : l'Espl"t l'emettra, non pas vous. Il
rvle les mystres, S. Jean XVI, -1.3; c'esl poul'quoi il est et s'appelle l'allteur de toute sainte rvla-
tion ct vision et le mallre des choses caches, Il donne la Foi, l, COl'iolh., H. Il excile tcs pieux moti
vements, S. Paul, aux Rom., VIII, 26, Il enseigne les fidles, S. Jean, XVI, i3. SOMuAmE : Par la verLu
et l'assistance de cet E:lPnIT, tu pourras TOVT. Sers-le Tho-Sophiquemenl ct il te dirigera LVI-uihlE,
toi et tes entreprises dans l'OnATOIRE et le C'esL fourquoi l'ESPRIT DE SAl'lEliCB est appel
Multiple eL Multirorrne, vers. XLIX et CXXXIV, el ceci peut tre suffisamment prouv de tout cc qui a
t dit. C'est pourquoi S, Paul, J, COl'inth. XII, 4, elc., dit: 1111 Il de.t Divisions des Grces, maa il n'y
a qll'url mme Et il Ya des divisions dans les sujets (millist"4tiones), mais il n'y a qu'un mme
St:IG:lEVR. Et il Ya des divisions dans les oprations, mais c'est vraiment le mme DIKV qui opre
TOViES cnOSES en TOVS. En effet, . l'un est donne la manifestation de l'Esprit, pour en faire usage;
un autre est donn par l'Esprit le langage de la Sapience; il un aulre, le langage de la Science selon
le mme Esprit; un autre la l"oi dans le mme Esprit; un autre la grce d'oprer les gurisons,
par le mme Esprit; il un autre ]e don des miracles; un aulre le don de Prophtie; il. un autre le
discernement des Esprits; 11. un auLre le don de parler diverses langues; h un autre l'interprtatiou
es langues. Mais c'est le mme Esprit qui opre toutes ces choses, cn se divisant en chacun, selon
qu'il ]e veut. Et, S. Paul, J, Cor. VII, 7 : Chacun reoit de Drnv SOl1 dotl pa,ticulier, celuici d'une manil'e,
celui-lli. d'une autre: que le nom de It'HovAH Boit b'lli da,ls les sicles des sicles. Amen. J'ajoute: Cet EsPRIT
DB DIEV est triplement puuw:n aux Sapients. i
o
Divinemenl; immdiatement; par l1nfluence, la IJu-
mil'e ct le ltlouvement; mdiatement, Bibliquement et mme associ . l'humaine chair; 2 Alaero-
Cosmiquement dans la Nature; (qui est llVACHELOaI.Y, Gens. l, ou l'Amedulllonde),Catholiquement,
c'esL--dire pal'I'univel'selle vertu ou opration da.ns la Pierre des Philosophes; ou Particulirement
dans chacune des Cratures tant Spirituelles que CorporeIles ct dans toutes les choses qui viennent
de celles-ci, par tout l'univers cr; 30 IIlicl'O-Cosmiquement, dans l'Homme, et mme Somatique-
ment c'esll1-dl'c corporellement ou immnlriellemcnt, da ns le Corps ell'F.sprit en raison de la quinte
Essence, simplement par rA'lIima ou Melta, qui est une particule du Soume Divin, Parcours soigneu-
sement tout cet Amphilhlili'e (loi qui es sottement Philosophe) et tu trouveras ensuite ici plusieurs
claircissements sur ces sujets. Phy pour le diable avec sa familiarit trs-pernicieuse et trspestilen-
tielle. Encore Phy. EII DIEV nous Yivons, nous nous mouvons et nous sommes (comme l'enseigne
S. Paul d'aprs Aratus (Arator1) Acles des Ap. XVII, 28) et de qui nous sommes la race; ne profa-
nons donc pas les Temples de DIEV que le CllmsT s'est lui-mme cOllsacl's par son sang; mais que
l'Esprit de Drnv habite en nous. l, l':p, aux Cor. III, t6.
Je l'ai prfre aux Royau1nes, etc.] Voy. vcrs. XLV. CCIlXVII, CCCXVII/ .et La SAPIR."mE
doIt Lre prfre bon droit toutes les choses et les trafics mondalDs; pmsqu elle est la seule qUI
dcouvre eL explique les secrets de la nature; eUe donne les lrsors elle unil aux Anges
bienheureux, elle conjugue avec DIEV, elle rend vraiment heureux ct bal. Elle donne TOVT, les Diens
aux bons, les maux aux mauvais (el ils en sont dignes).
ccxxv. Je ne lui ai pas compar
la pierre prcieuse, parce que
tout l'or, en comparaison d'Elle n'est
qu'un peu de sable, et l'argent sera es-
tim f!il::::i'" CO'\llme de la boue devant
Elle.
. La pie;.,'e prciell,.fej On pouna non ineplement souponner que notre Sapient parle de la. Pierre
des Philosophes cause de la conjonclion causale qui suiL: PaI'ce que tqut 1or, En elTet une de's
vertus de ceUe Pierre, entre beaucoup d'autres, lorsqu'elle est rituellement applique, est de trans-
,
INTERPRTATIONS 88
1
'j
muer les mtaux infrieurs en suprieurs, c'esldire en Argent el en 01'. Cmnmi' dt la bOl/el Dans
toute la force du terme; en effet qu'eslce que l'argent (toute CI'reUl' es hommes dissipe), sinon
un limon blanc, (orm de terre et d'eau en excs, et l'or, un limon rouge form 'cau ct de terre en
excs, puis congel et rendu fixe? Il est un sapient dicton du Sllpient : Quiconque est admirateur de
l'or hait la disposition lu vertu ct les arts honntes,
9t
CCXXXII. Ih'l1c $0/1 commcl1cemw
l
est /a t'mie rec/Ie/'c/le de rruditioll; le
souci dl' fhudiuol1, l'amour.
CCXXXI. Parce qlle les digues d'Elle,
Elle-muU' h,.': cherche en tmll'tIant; l'I
t!flll, I('s voies se montre bnvolemcnl
tI. (!/f.r.-mnws, p.l ell toute cogitatio1!
s'olfre el/x.
CCXXX, Cal' la cogitatioJl ,'clre
d'ellc, c'est la perfection de la pru-
tlf!llce, et qui t'eillera pour die sel'a
immdiatement C11 scurit.
CCXXIX, Celui qui, ds le matin, se
lvera pour ellc ne travai//erapas; car
il la trouvera assise sa porte.
'OfS. t8.
vers. 1.,
,
vers. t6.
'ors. 111.
DV GRADE
Bile proccupe] Voyez l'explication de ceci, ci-dssus, vers. CXLIV.
CCXXXII. Donc, son commcncelllcnt
l'st le \"rai dsir de la DISCIPU:"t::.
CCXXXI. l'J:T Purce que les dignes
d'EI.LE, Elle-mme lOlll'IlP., les chel"
chanL, !:lt dans les voies ELU: sc mon-
tre eux uvec hilnl'iL, el Il lins toutes
choses la Providence s'olfl'c eux.
CCXXX. l!I:T Donc, occuper d'Elle
ses cogitations, c'est le sens conso?"m,
cl qui ycillera pour eHe sera IHcntt
CIl scurit.
Parce que les diglles J'elle, elc. ] \'o)"ez J'explication de ccci au '"CI'sct CIL\'.
LI' l'l'ai dsil' dt III DISCIPI.INK] Car cclui qui aime la discipline', la
Lion la l'pl'hension el la dhortlllion pour sortir de ln voie mnUVIlISl.l, de la v,ole ;I:CI-
aim; la mais cclui qui hail les incrpations esl l'l'av. Xll
t

PI.INE iJc DIEV dans III Irihllloti?n. et la croix; elle la par
qu'clles nous appellent 11 la penitence, plU' (EHU,"",U. 1.11 l'I'Xatioll donllt
laquelle nom; senlous que nous sommes aime. , "
OCCllpe" d'Elle 81'S cogitatiml.f] Yoy. versets XVIII et De que ceux qui contracler
un mariage commencent (llll' entretenir une conversatIon amicale, de ceux recherchent
l'union conjugale de la Sapience lernelle reoivenl d'elle de pil.mses, samtes, belles et trs
aimables CO"'italions, et olTrcnlllux yeux de leui' me une image lrs bclle de la. telle qlle
le )loi l'n dpeinle dans les premiers chapitres .'le!'! ct au VII de ln
Sapience. Ces cogitations, cllgendl'es de la plnitude de la Sapience, hen et 1a.ccollplmnenl
dous de la vertu magntique cleste; elles sont les SOl1l'ces des et des de lu
Ili\'ine Sapience; et 10 vraie Sapience esl un tel point cal'cssanlc, famlllere et son
amateur ne reste jamais sans une slIavissimc rponse; mais ,elle une VOIX mtcrnc,
occulte, intellectuelle et menlaie ; (luelquefois mme par un halser de et .par un mouve
ment divinissimc, comme l'atteste le Cant. des Cant. l, vers. t : Qll'il IIIt baue du bat$tJ de sa bol/CM,
cal' son ,rl/it est doux li ma gorge.
Cflui qui, d.t la Lumire) Comme il est dit aux versets XCVI ct CLXX; et ceci est annot encore en
certains autres passages de cc Prologue. Assise S/!$ pOItes, etc.] A.uxquelles'? de tes Sens, de
t R
d ton Intellect el de ton Ame. Car elle se donnll mdlatemenl et Immediatement tous
a alson, e . h l' t d 1 0'1' et
ceux qui la choisisscnt el s'appliqucnt suivant la loi de cet en en re, a VI.
l'observcr parlant et enseignnllt dans les l.ivres de la Sacro-SalDtll de la et de SOI-
mme. Dieu veuille que Lous les hommes senlent et comprennent la Sapience les assistant ct sc pr-
sentant il eux 10 combien cela serait excellent pour eux 1
CCXXIX, Celui qui, ds la
LnllRE aura veill pour clle, ne
travaillera pas, car il la trouvera
(jJ':::J'" assise ses portes,
CCXXVII. El/e facilement perue
de ceux qui l'aiment et tl'()ulJe par
ceu.x qui la c//(!7Cnent.
CCXXVIII, En devananl elle s}olfre
connaitrl! ci ses fidNes,
ma. to. CCXXVr. Jf! l'ai aim,re plus que III
sant et la pulchritudc des formes) et
j'ai ('xtrmement aen jouir
comme lttmil!re parce que sa splendeur
ne peut tre supprime.
Ssp. VI,
Yers. 1a.
Yen.H.
INTRRPRTA no
CCXXVI. Je l'ai aime plus que le
salut et la heaut et je me suis propos
{jJ::J"- de l'avoir pour LnullE, puree
(lue sa LV)JIRE est inextinguible.
CCXXVII, (Rn effet) elle est (fhFfaci-
lemenl vue de ccux (ljJ::::J'- qui l'aimp.nt,
cl ea:::J' esL trouve par ccux qui
la cherchent.
Facilement t'Ile] 0 batissime vision et mh.tlque, de voit' la S.\PIR!'lCE dans le Li \TC de la Sacro.
Suinle Ecriture; dans la Nature, et mentalement en soimme 1Quoi de plus heureux 1Quoi de plus
bienheureux 1 lIianmoins ceti Ile pcut nultre dans le CffiUl' pal' les objets mondains; ce ne peut tre
engendr seulemenl que par les Dieux. Voy. verseL" LII, ac...., CCXVIII. Qu.i l'aiment] Car DIEV auire
celui qui marche vers lui. Voy, versets cuv, CL:<, Est troul'e] C'esl pourquoi Solomon, Eccls. VII,25,
dit Cil gmissunt : grande est sa profolulelll', ou bien: profonde, pl'Ofone! (car c'esl uinsi qu'on lil
en Hbreu) qui ln trouvera'! c'esl comme s'il el1t dit: 0 combien il est difficile de trouver la
S.\PIBNCE entre tant ct de si nomhreuses folies de ce monde imlUonde, sduisant el dtournant de la
dl'oitH ligne de vic de hl vl'it. Il faut trouver la SAPfEXCE, parce qu'elle plutt Divinemenl
qu'elle n'est acquise humaincment (c'est--dire par l'humainc pl'lldence, par le raisonnement,
la phllntllisie oU III spculation). LI.:: SKlllNKvn donne ln Prov. JI, 6, ct ilienhcul'eux ceux qui la
trouvent, Prov. III, 1:1, Elle ne sera donc trouve que par un petit nombre. Pal' lel\quels done, je t'en
prie? Voici la sapiente rponse du Sa}lient. CellX qui la cherchent] Comment? cn Ol'ant par les jel1nes,
dans la Crainte de UIKV, en vivant ThoSophiquement ct en Laborant sapil!lllement selon les Lois
et la I)octrine de cet Amphithtre. 'Elle trouv,e par ceux qui ds le matin veillent pour elle,
vers. CU, et qui ne la tentcnt pas, vers. CCXVI. Car .... end rovus CHOSES (comlIIe il est dit en Pro.
verbe) contre les labeurs. Les Dieux (Elohim) aident les mains qui font Tho-Sophiquement violence,
vers. XCII, avec quelques-uns des suivants. Toutefois, ce n'est }las cause de nos mrites et de notre
saintet 'lue IU'ille sur nous la splendeur de la si vnre Divinit et '.umire (Numtn et Lumen) mais
pal' un DON de DlEv misricordieux. Consulte ici le dernier chapitre de lsu Syrach que je te recom.
mande tout parliculirement.
De l'avoir pOrtl' LtHni;,.e, etc.] Car elle est la Lumire luisant dans les tnbres, qui dans le
Monde ct que le Alonde n'a pas connUll. S. Jean, L Il est Sapient avec le sallient, celui qui sc pro-
pose de l'avoir pour Lumire; c'est pourquoi Syrach dit au dernicr chapitre de l'Ecclsiastique:
J"Ii tendu mes mains en /Iaut tt sa sapiellc/1 Il lui dans mali me et a 1Iles gnol't.lnces. Je t'en
prie, li Hhochmal, SAPIENCE de DIIW, lumire et lampe de l'me, par mes mains et mes pieds, sois
mienne, dans l'un et aulre Oraloire (Micro et AlacroCosmique) et dans le LnbOratoire, Daigne.
toi, lumire des nations, lumire des curs, illustrer mon cur du rayon de ton illumination.
chasser les tnbres des ignorances de mon esprit, disposer mes aclions et mes labeurs, inOuer
en eux la bndiction de l'heureux succs et me monLrer et me communiquer la vril en toutes
choses, Amen, Voy. vers. I.XXVlJI.
CCXXVIII, {ft:::J'-o Elle procc\I pc
ceux qui ln dsirent, de sorte (IU'elle
se montre eux la premire.
Donc le .foin de la D.SCIPLlNr::j Ici appnrart, quit quelles, ct qunntcs sonL les rl'ucluosissimcs utilits de
la CRAINTE DK DIBV.
(ait 'l1U, J'(!gnr par la du Binait'e (vers. devient
pioche .el ami de DIEV est 1&1\TITB ternelle et immortelle, et lui esl conjoint et uni; tant dans
celste vie que dans la vIe future. Car bien/,elu'rfU lt',f PW" de cur; pal'ce UI'ront Dn.:v. S. MaUh.
v, '
93
CCXXXVII. lle le l,die pa.! par ta No rien pro-
houche, et que ton cm' ne sc pl'csse
pas de pl'oltfl'cr dp'$ paroles devant de DJEV.
DIE)'; parce que DIEV est dan.s le Ciel,
et toi Stll' la l'el'rc; c'est pourquoi 'lue
,,.oient rarC$ tes paroles.
CCXXXVI. Entr dans ma maison je
dormirai avec Elle et sa frqu.entation
n'a 7lulle acerbit el son intimit nul
ennui, mais tle la joie et dlt plaisir
(t'Br" f8). Je la ch.erchais en tournant
afin de l'attirer auprs de moi,
Eeel. Vt
vers a.
Sap, VlIl,
Tors, t6.
DV GRADK CINQVIME
CCXXXVII, f!.(J:::::T. Ne pudc pas
tmruircnlcnl, et que ton cur nc
soiL pas rapide profrer des Discours
devant D1l':v: parce que DIEV est dans le
Ciel ct loi sur la Terre; c'est pourquoi,
que soient rares tes discours,
Ne par14 p mtairtm,nt. J Le scrutateur des curs aime l'allocution du cur intime, ct sin-
cre, suivant le Psaum. XIX, 15. Elles Paroles de ma bouche sel"Ont telles qu'eUes te complaisent, ct
la mditation de mon cur sera toujor3 devanlla face, Seigneu. mon adjuteur el mon rdempteur.
'l'on discours se formera donc tJe ce que Lu dil"as 11 Du:v dans le fond de ton cur el. non des lvres;
et il est mieux la pi-opOS tlUt., tu coll\'erses avec Dmv por de llrojets de de
cur, que par des paroles tlllr3ires, CUI'les sOUI)irs hOlUmes pieux procdent du Saml-F..sprlt
quand il gmit en nOlis; les paroles, le plus souvent \'icnnent de l'hulllulne phantaisc, et grande est
ln diffrence les paroles de PEsprit elles paroles de ln bouche.
Enlrant dans ma l1lailon, elc.] Comme Daniel entra dans sa MaisoD, Daniel, Il, 17 et YI, to. Il faui
noter que: Toutes les ussistn.llces de la SAPIENCE sont ou publiques ou pdves ; il s'agissait autrefois
des publiques; maintcnanL des prives; en indiquant lu dlectation prive qui lit domicile avec Jo.
S.\PIK:\CG en exerant Tho.Sophiquemenl ses mditations et soliloques dans la maison de l'Oraloire,
lanl externe ou visible, (qui est le Sanc.tuaire Monastique, appel ainsi cause de la Monade ou
Unit), qu'interne cl invisible qui est celui du cur pnilenliellement purifi et de l'Ame Divinement
illumine, vers. CCXXln, En entrant aussi dans la maison du Lnborntoh'e Physico-Chimique, Nous
avertis ici comment notre Ame.. loin de 1.1 contagion des choses terrestres, adhre
pl.ofondmcnt DI&V par les secrtes contemplations; de sorte que dans l'intrieur mme de 80n
Jil, en jouissant Cbristiullo-Kabbalistiquement, nivina-Magiquement et Physico-Chimiqucment des
dlices super'clestes lIscro et MicropCosmiques, elle peut clamer (en ovation) de bouche et de cur
avec Esaias 'XXIV, i6 : Mon secret est moi, mon secret e5lh. moi. De la joie et du plaisir] Lo.joie
interne, la joie arcane, la joie connue de ceux-l. seuJs qu'elle atteint, et qui, enfin, ne s'vanouit pas
et ne s'effa.ce pas avec joies du lIonde, mais s'accumule dnus la joie ternelle, Je lountai" la cher-
chant, elc.] O cela' Dans la LOI nu SElUNEvn. dans le Livre de la Nature etdlllls Moi-a;nme. Et comment.
je te le demande? En l'tlimunl, versets XVIII, CXLD et CXI.VI, Bu craignant DIEV. vers. ccx.; en veillaut
ses portes el en observant aux porles de sn ville, vel'S XLVIII. En ayant foi en elle, vers CCXVI, en la
dsirs.nt ardemment, vers CCI.X, en veillanL pour elle ds la Lumire" vers. CCXXIX. En la ehoissant,
en J'invoquant, vers. CCXXUl et ecu. BD me proposant de l'avoir pour lumire, vers. r.cxxvl el de me
l'nUirer poUl' la vie commune, vers ccc\"u. De mme, de mme pour JSous qui accomplissons lout ceci
suh'o.nt les Lois et la Doctrine cie cel AmphilbtUrct la SAPIKNCE vraie se montrera aussi. CherchoDs-
ln donc maiplenanl l'hosophiquement; elle preoccnpera ceux qui 10. dsirent, vers. CXLlV,
CCXXXVI. Entrant (ainsi) dans
Ina maison, je dormirai avec Elle. Sa
conversation n'a pus d'amertume et son
intimit auun ennui, muis f.iJ::::T" de
la joie et du plaisir ("cn;, 'l8) Je
tournais, la cherchant afin de me
L'assumer moi.
et trl- permancrtu dan.'J la pf'ottction de DrEV. Psaum, XCI, f, tu seras protg par la main de DtEV ct
tu verras les merveilles de Du:w, Sap, XIX, 8, En tout Lemps et en tout lieut DIB:v L
t
ASSISTRtll. Ibid,
vers. 20.
CCXXXIV. Ensuite l'immu1'lalit/ait
que lIQUS accdons proc/u: de DIEl".
CCXXXV. f..fI. l'PC/1C1'CJU'! de 1ft Sapience
conduit donc tlU RO,'1auml!, .
vers. 21.
l'crs. tu. CCXXXIII. Ltamour, foiJservation de
ses loil; et fob.'iervatioll des loil' est la
conservalfJ1l de rimmortalit.
,ors. 20.
INTERPRKTATIONS 92
CCXXXIV, El l'incorrulllion
f,.il rhOtllme proche de DlEv.
CCXXXIII. Donc le soin de lu
est ladiJection; et la dilection
la garde de ses LOIS; la garde de ses
lOIS est la consommation de riueor-
ruption.
ccxXXV. Ainsi Je Dsan liE L"' SAI"IF.NCl::
conduit au ROl'AYl
dit i9. D'o S. Paul: La produit la patiellu; If' paetJI la pr(i/}a-
c 1 de envers nous, Celui qui n'est pas tent que sait-il'
dJsnll avec raison la pieuse AntiqUIt. SOIS bamn de notre Oratoire et de notre Laboraloire toi q i
repousses la je t'annonce que jamais tu ne deviendras Christinno-Kabheliste.
.&lage ou tu resteras un sophiste. En acceptant patiemment sa croix, on porte en
mme celle du Christ; on le suivra lui-mme en l'imitant; on s'ouvrira celte porte des vertus
on enlrera au ntGXB l'S:8PRrVKL DB L.\ SAfl&.'CS; en foyant la Discipline on sc la fermera, On paf"-
v:endra aux splendeurs augu.tes par uoe voie el une porle lroites. II importe que nous soyons
avec le CSBlST dans les Enfers avant d'ascendrc avec lui dans Je Ciel. Ltnmo"rj Nulle con-
?t cClpulation ne peut avoir lieu sans l'intervention de l'amour ct du saint dsr. Car ceux
qUI sont de l'amour c'est--dire mondain et vain, sont indignes de Ja conjonction
la SapIence Cleste. CroIs-mOl, ceux qui veulent les choses terrestres ne peuvent avoir les choses
celestes. Et esl digne d'lre El ce &oint amour de la. Sapience est Ja
flammule de 1Esprit SalUt, allume par les prIres aSSidues. Celleci brillant en nos curs Ouvre la
qui mne h Jo. Sa?ience Cleste. Car aimer la Sapience, c'esl rellement l'acqurir. La Sapience
est tellement fidle dans l'amour, qu'elle ne peut donner son saint amour J'amanl qui ne
J'amlc pas en retour et qui ne satisfait pas le saint dsir de son amour,
AIl HOYAVlIB l'EnNEL] C'esl--dire de DIEV. Si vous cherchez par dessus lout ce Royaume (dont Je
cst dans. ceUe, vie et Je complment dans la vie future) et sa lusLice, TOVS Jes autres
s, c est-,l-dJre les tresors Immenses el tes fruiL'J infinis de la se donneront vous. Ce
Regnc est Je Sabbatb des Sahbaths, la Iubilation ultime (suivant la Doctrinc des Kahbnlistes rsume
dans seconde figure de cet Amphithtre) et la Terre des vivants, c'est-tl-dire l'immorta-
Ile, qUI esl fa vIe ternelle o nous prouvel'ons dcs joies trs douces et trs sua"es en "oJant la
S'fOire de DIBV ra,ce face, Ou en jouissant de DJEV lui-mme, de l'ternit duns l'ternit. Sou-
: d abord Catholiquement le CnthoJicon Tri-un (comme l'enseigne notre Ampllithtre)
qUI,est c possder PAgnition de DIBV, de te conllaUre Toimme ct principalemcnt dans la Nature
cll Art ctest--dire,j'ose l'nfiirmel', lu Pierre Philosophale; alors donc si tn Ores chretien-
ncnumt ct 81 tu Labores sapienL t (d' . . ,
. emen .versement SUlvanL les diverses cu'conslances) TOVTES cnosES,
ou parhcuheres, en toules choses possibles (s'il platt DlKv, vers. 1) te seront o.ccordes.
Je de beaut et le Diadme de splendeur de la main du Seigneur parce que sn.
{!lotte te coU\'nra et :son bras saint (!}) te dCendru, Sap. v, 17. Tu /u,bilulU dalf& l'fJ; dl, T,.s-Baul,
De 118 point rendre les choses promisesJ Dans quelle disposition les vux doivenL Lre fails, cela a t
dit dans le versel prcdent. ,J'ajouterai mainlenant ceci: si lu vOiles quelque chose il DIKV, soiLduns
le culte de ln premire table comme au Ps. XSll, 23: Je narrerai ton nom li mes item. Ps. LI,
i5 : J'enseignerai tes ,"oies iniques; soit dans les uvres dl! l\Iisricorde de la seconde Table, ce ,que
tu dois vouer el rendre est commc le tmoignuge de ta gratiLude enveI's Du;\', el le sceau de Ion
oraison pur quoi tu engages ta Coi et la gratitude envers nn.v. Car si lu l'ioles la foi el ne lu tiens pns,
certainemenl lu dtermineras Dn:v relirer de toi son Bienfait cl libralit cl 11 le demander compte
de ses biens.
/Jes des impies sont ahomillablesJ Il faut remar'iuer celle diffrence des vl'ais eldes faux cultes.
Les hypocrites offrent il DIB\' les seules pratiques extel'nes de son culle. l'audilion de la parole, la cl-
bralion des Cles, l'usage des sacremenls, les prires prolixes, les superbes ct pl'cieuses amncs.
sans nulle foi et inlgrit de la honlle conscience. none loutes les uvres de ceux-ci sont ahominables
aux yeux de Dmv; parce qu'elles pl'viennent d'un cur pervers ct non purifi. Mais les adorateurs
du vrai Disv qui accomplissent ses uvres avec une foi sincra plaisent tellement 1t DIE\' en toul ct
dans les plus petiles uvres. que le courant des eaux CI'aiches produit par la c1l1rit et qu'ils sont
admis puiser, prend sa source de DIBV. dans ses trsors inpuisables et pt'Ovient du mme
de Dlt;v,
95
CCXLIII. Ca}' IJ:;nor.w est loin des
mais il exauce rO1'aison
justes.
CCXLII. CCl/X qui plaent leur foi
en lui, comprennent la vrit; et les
fidles en charit pemwnent en lui;
parce qu'il a grce ct misl'icordl1 en-
t'ers ses saints et qu'il prend soin de ses
lus.
CCXLI. Celui qui compren.d la chose
/J'oll!:era le bien, et le confiant ell
IEHO\'AII est bienheureux, Prot'. XXI"UI,
25, Qui a foi li JEHOY.III ell-
grai.M.
Sap. III,
'ers. 9.
Provo xv,
vers. 29.
Provo XVI,
'ers. 20.
DV GRADE
CCXLI1I. f!fl:::r Loin des impies est
le ; il exaucera les
des justes.
CCXLII. Ceux qui se WNFJl<:N1" cn lui
comprendront la VRIT, et les
fidles dans la dilection se reposent en
Lui 1 paree que le don et la paix cst
pour ses lus.
Loin des impies est le C'esl la souvel'aine misl'e de ne pas jouir de prsence de D.. etla
foou\'eraine baLiLude d'avoir prsent ct propice. Les impies sont frustre.s.dans de
leurs prires cl rieu u'est plus mislh'able et malheureux. De que. la perditIOn. etl.a dlsgrAcedes
sujels est e3.lrme, quand ils sont repousss de la Cace du ROI, leurs de
c'est la perle extl'me fjue de n'tl'e pas cout de D18v. Et le contraire est la SOUvelallle
qu:) notre S Ipicnl chante ici avec le Psaume CI.'", i8 : est le SEIG:fKVII de louS. ceux IlIIvo-
qllcnt; de 10lls ceux qui l'invoquent dans la vrit, Il fait la ,"olont de CCliX qUI le craIgnent. ct
l\eol1l0 leul' ct les rend saufs,
{;olllprelllll'OIII la vllITt1 Ainsi nous dit la SAPIENCE incarne. S, Jeilll, VIII, 31 : ,ou.s
dans ma parole, "ous lcs vraimenllllcs Oi;;ciples el vous connaHrez la vrlte. La :OVTB,
dans les chost!s Tho-Sophiques, Juridiques, Physiques.
et Cbristiano-Kabbalistiques, cn nl llar la Sacro-Samte
f;criture, le Livre de la Nature et Toi-Mme. Divinement oinl tic J'huile Ile l'Esprit de SAI'IENCE; en
Orant el Laborant. Prie donc le St:IGl'iKVil, afin Ilue les gouttes de l'ESPllrf Dl> LA SUPHIA super-Clesle
tombent Cil pluie cl soient dislilles par le SEIGNEVR mme dans le rceptacle de .Ion pnitentielle-
ment et mondifie; et qu'en tant enivr el abreuv (TOI qui es follcmp.nt Infatue de tu pl'udence)
tu suives sapienlemenl tout ce qu'elle te suggrera ELU-MEME; afin que, l'assistunt, tu dans
la vrit et que la vrit permnnc en toi. Car, sans la direction de l'ternelle vrit, lu ne gOlUel'as
jamais la rrit des choses lIUl!-,aines el Divines ni ne seras sapient.
CCXLI. L'rudit dans le VERBE
trouvera les Choses Bonnes, et qui
ESPRE en le SEIGl'Vn est bienheureux.
Provo XXYlIl. vcrs. 25. Qui
EsrimE dans le SEIG:'(EVlI sera guri.
CCXLIV. f!jJ::::J> Qui dcline ses rroy. nnll, CCXLIV. Qui d/DI/me son oreille
Ol'cilles ponr ne pus cntendre la 1.01, vors. 9. afin de ne pas entendre son
m::::r- S011 sera cxcrnbll'. oraison miJllle sera 50_'" abQmmatlOn. ,
L'rlldit d6lls le VERnE] C:'est- dire la Doclrine de la Sapiene, et comment'eHe doit tre
par la crainte de DIt:v, comment elle doit lre acquise par les assiducs., on dOIt ulllr
et copuler avec elle par l'Amour et le dsir, 0 glGl'ieuse et Samt. de
plein de graisse, et gras de lou5 les biens temporels el etcrnels 1 9u, f'S[JI're le. .Le fruil
de celte e5pl'Ilnce est la flicit perptuelle. Psaum. eXLVI, 5, Bienheureux c.elul qUI le D.IS\' de
Iacob est l'aide, et dontl'espcrancc est dans le Seigneur Dv P.t qUI le sert avec fOi dans
l'lernil. Trs fou el trs malhaurcux est celui qui s'enorgueilht de sa confiance duns sa propre
sapience, son industrie, ses talents ct ses uvres; car l'Esprit de Sapience s'loignant dcs
morLelles. elles entrlllnent dans la mort et deviennenl des poisons et des flaux pour ceux qUI les
possdent.
CCXXXVIII. Lor.1f)Ul! tu auras VOll(;
un vu VIEV, ne lm'cle pas le lui
rendre parce que .DIE\' ne place pas s()n
bienfait dans les fous; donc, ce 'Ille tu
as VOlt. rends-lp..
CCXXXIX, MW.I: est qlW tu Ile voues
pas, plutl que tu VOItf.!S l't ljue lu ne
rendes pas.
CCXL. Le ,acrificc des impies est
r"homillation de mais l'OR.l/-
so,v des droits est ce qui lui plat.
vers. 3.
yors, 4,
Proy. XV,
rers. Il.
INTERPRTATIONS 94
CCXXXIX. Bien meilleur est de ne
rien VOYEII quo de ne point ren-
dre aprs le YY, les choses promises,
Si hl tU vou quelque cMse ctc.] Le Sapicnt parle d'un usage de l'Ancien Testament. Car les
hommes pieux avaient tabli l'usage de promettre DIKV des Sacrifices eucharistiques, dans les
grandes difficulls. Comme Hanna, J, Samuel, l, vers. il, lorsqu'il demandait un fils il DII,w, vQua et
promit qu'il le consacrerait fui-mme au Seigneur; comme aussi Iephth, Juges, XI, 30. Vouez et
rendez votre Seigneur DIBV, dit le Psalmographe, Ps. LUVI, i2 (vulg. LXXV). Et une fois que qUelque
chose est sorti de tes lvres, tu l'observe....,>, Deuter. XXIII, vers. 23, De sembla.bles vux proviennent
du souverain amour de DIEV, de son trs saint dsir ct de la sincre gratitude de l'me; aussi ils
doivent tre rendus DV sans dlai, Ainsi le Patriarche Iacob ayant vu en songc l'chelle cleste
,"oua h DIEV, lorsqu'il Cut rveill, de construire en ce lieu mmc une maison de DIEV, de
propager lui-mme l'ngnilion et le vrai culte de DIKV et la doctrine du Gens, xxvm, 20.
Nous Jl.\ons vou DII;:V, dans le Nouveau Testammt, le vu de l'obdience filiale dans le Daptme.
et nous rendons ce vu DIRV par la saintet et la justice, la foi, la pnitence ct l'humilit. Nous
dfinirons donc ainsi le vu du Nouveau Testament: Le vu est l'obligaLion de rendre les honneurs
marqus dans la premil'e LabIe de la loi, el qui sont: la crainte de DIEV, la foi, la diiecLion, la patiencc,
l'invocaLion, l'aclion de grces, la conCession et la prdication du Nom Divin. Ces vux doivent tre
ponctuellemenl rendus par tous les Chrtiens. Mais il est des vux spciaulC, puisque nous
sommes obligs, ouh'e la libralit accoutume envers le prochain, un certain bienfait particulier
cl singulier par lequel l'honneur de DIEV et le salut des llommes soient amplifis; et ccci, saos
nulle hypocrisie, ni tmrairement, mais par une intime et sincre gratitude de l'me, celle fin que
le bienfait reu de 11IEV que nous obtenons par des prires rejaillisse aussi SUl' le prochain.
D LB "'i'm CCXXXVIII. (Et) si tu as vou qucl-
' quc chose DJEV, ne temporise pas
pour le rendrc, car la promesse infi-
dle et folle lui dplalt; mais cc que
tu auras vou, rends-le.
Eccla. XXXIV, CCXL, Les victimes des im-
'ers. 23, pies sont abominables au
]('S VVX des justes lui sont placablcs.
Qui occomplunt 18 mal) Le fruit ne peul pas tre plus excellent que sa semence; tout ce que smera
l'homme, il Je rcoltera de mme. Archelalls, Roi de !Iaedoine, paree qu'il avait tu trois hritiers
lgitimes el envahi le royaume, fut enfin tu par un adolescent qui lui pera le foicdeson glaive; c'est
,Par la mi8mCt1rde et la vrit] Ln misricorde signifie autant la misricorde de DIBV envers nous,
que. notfe ChnrH enve.'s le procllain. Et c'est ici ccl cspl'it de vrit, ayant rectemcnllc sentiment de
Du:v, attribuant lui seul la louange de la vrit, qui selon les llfomesses qu'il nous a failes, pal'
donne, se prsente, porte secours el communique les secrets ceux qui Itinvoquenl, en esprit et v
rit, rvle les mystres, comble de Biens et de nons innombrables el infinis. Solomon apprend
dcliner du mul, ceux qui craignent UIKV (d'une' crainte liliale qui est l'ipsissime amour, vers. ccx),
qui le croient et en lui, qui aiment le prochain de tout cur. Sois donc misricordieux et sin
cre. envers le prochain, afin que tu sois combl par DIEV, de la Misricorde et de lu Vrit Divine.
97
CCXLIX. J'tai... un enfant dou atl1l
nalurel excelle,,', ayant ,'eu du sort
une hl!nne me,
CCXLVIII. Celui qui recllcrclu.! lct
j llstice et la misricorde) trutlVer4 vic.
justice et gloire.
Yen. 'lO. CCL. P"isgue vrailllfmt je deveJwis
!Jon, j'entrai dans UTt corp_tt impollu.
fcn. !I. CCLI. Puisque je ccmlprenais.
que je ne pouvais autremC71t
que pa,' lld ilrr. en puissance de moi- PJENCB est le
11l0i,U que ceci ne n'le {ut dODo
donn de Dutl', et c'tait dj de la Donc la 81-
Prudence, de comprelldre que ce hicn-
fait fJ'enail de llli, je m'adressai. au
SEIGNerR, lui fis mOll oraison, et lui lteU
dis de tout mon cur:
Sap, \'Ill,
ters.19.
PrOf_ XXI,
TOrs sn.
DV GRADE
CCL. Et comnle je devenais meil-
leur, je vins vers un corps nUD
souill.
CCLI. EL comme je sRyais que je ne
pourrais 8\ltrcmcnt tre continent
moins que DIEV ne me donne cela, et
c'tait dj de la Snpience de sa-
,'oir que ce don tait de lui, je
m'adressai au SEIGNEYR, et lui
fis mu dprcalion o.r:::::r- eL lui dis
du plus pl'orond de nlon cur.
CCXLIX. J!mis un enfant in-
gnieux, et j'avais reu du sort une
bonne me.
Je vi,l, t'trs un CO''P' non louillC] Je me suis appliqu il la purel du Corps, de l'Esprit el de l'Ame qui
nous rend trs familiers avec les Anges et capables de recevoir l'Esprit-Saint. Car il n'est pas de vice
auquel soit aussi direclement oppos cet Esprit Hlwchmatl, amateur de puret, que l'impudicil ; ja-
nmis il ne se .epose et ne se dlecle aulanL que dans les Ames virginales purifies par la lolion Tho-
Sophique. Car c'est l'Espl"it DB SAPI8I\CB IPSIQVB, vers. C'1XXI.V. Voy. versets CLvm ct
ccxvm. Vtus ds le malin nOU5 nous lavons la Caee afin que rien de sonlide ne s'y trouve, combien
plus grand doit lre le soin de laver notre Ame afin que nous l'offrions aimable el belle au SIU-
G=<EVtl.
II&UnitlU] N avec un bon naturel ou non dou d'une nature mauvaise, et appel par la vocation
interne de la SaPI.EtiCS; (que nous lisons ici) signifie la naturelle bont du gnie et tle l'mc;r
ce que les Latins coulume d'appeler: indoles. Car Mercure ne se confectionne pas d'un bois quel-
conque, c'est-il-dire le savoir ne s'acquiert pas par Lous indiffremment, mais par celui qui y est n
apte el idoine. Que celui qui est aiDsi Divinement appel, suive obdientissimcmenl: je le conseille,
ce quoi la Providence l'enlrufne, de peur qu'en rpugnant J'ordination Divine, il n'excite contre
IU la fureur du SElc.,\B\n, voy. versels 'XCVI et CLXX.
CCXLVIII. Celui (done) qui suit
la {VSTlel:: et la trouvera
vie, juslice et gloire.
Que jo ne pOllt'lI tllltJellltl.' que pl'I'lltiJ Parce que je ne pouvais autrement jouir la SAPISNCS,
pourquoi on fit ce vers sur lui : En frappant les autres il s'est atleint lui-mme au foie . Ln
misricorde cl la vrit sont deux pdissques et compagnes fidles pour lous ceux qui honorenl la
pili el ln. Crainte de DIRV.
Celui qui luit la jzutice. elc.] Qui sme la justice rcollera les fruits de jusUce qui sont: la gloire,
l'honneur, la flicit, la joie de la bonne conscience et la vie; mais de l'injustice et de l'impit rien
ne peut naUre, que l'ignominie. l'inflicit, l'amiction de la Conscience clin. ftide mort. C'est aussi
ce qu'a crit le Comique Payen dans cc fragment: La Vertu eslla plus belle des richesses; la Vertu
surpllsse toules choses; )a Verlu contient rellement tous les biens en elle.
CCXLVI. Par la misricorde i la
vrit, est rat:/I.ele l'illiquit, el claus
la crainte de JEHOY.tH on s'carte du
mal.
CCXLVII. N'errent-ils pas.. ceuz quI.
pCI't.'u:nt le mal? Alais la 11lisricorae et
la vrit cellxq1t pellse-nt le hien.
Ters. 3. CCXLV. Celui qui Couvre ses tnl-
'luits ne sera jamais heureux; mais
celui qui les confesse et les ahandonne
ohl.iendra JlISIIICO/WE.
PrOf. lU,
Yus.G.
Pro.... 1IV,
vors. 22.
INTERPRTATION8 9G
CCXLV. Celui qui cache ses sclra-
tesses ne russira poiJlt; mais celui
qui les auru. confesses cL S'CIl
retire, ohlicudl'U lI{SR1CORD.l::.
CCXLVI. Par la misricorde
el la vrit, est rachete l'iniquit;
et dans la CRAfXTE DU SEIGNEVR on stloi-
gne du mal.
Qu.i dicline &t'$ Que celui qui a des oreilles entendre, entende ce que "Esprit de \fBrunl:
dit aux fils des hommes; qu.'il cUcline du mal et (sl le bien: qutil craigne DlBV et accomplisse la jus-
tice; et qu'il obtempre bnvolement la. celui qui le reprend; autrement il n'obtiendra ni n'accom-
plira rien de bon, soit dans l'OIlATOUlS, soit dans l LABORATOIRB. Car, celui qui aurndclin ses oreilles
de peur d'entendre la palrant, enseignant et admoneslant dans la SAcno-SAINTB CBITVRE, le
Livre de la N.\Tvng etSO(-AltUR. SOfl "ra um'able] L'Oraison qui est acceplc de DI8V doit tre
un saerillce projet du cur pnitent, contrit et humble; autrement elle est abominable h DIBV. Car si
)'arbre dplnH commenL le fruit pourra-t-il plaire '1 Et de plus, la vie immacule cslloute une oraison
auprs de un sacrifice agrable, un culte trs agrable h C'est par l'uvre, non avec les
paroles que lu dois parler devant DIBV; s'il en est autrement notre oraison sera dans le pch.
Psaume CIX, 7.
El "tll "eUf'e) Il est entirement ncessaire dans la conversion el l'investigation de la vraie Sa-
pience, de sc dlivrer des fautes contre la conscience, de purifier le cur, rAme, l'esprit, le corps, et
qu'il devienlle ainsi ]e vase de lu Alh;ricol'de el de la Grce de Du:v, l'hubilnclc de J'Esprit-Saint,
J'Organe salutaire de DIBV. LAVBZVUV:J, soyez purs; que lous les profanes soienlloin d'ici, que rien
de ce qui est pollu ntcntre; que rien de conlamin ne s'approche de la monto.gnede Dutv; sanclifiez-
demain vous verrez la gloire du Seigneur. Ainsi Esalas commence, non sans faison, sn pro-
phetie, cbnp. l, t61 par ces paroles: Lavez-vous, purifiez-vous, tez de devant mes yeux la malice de
vos cessez d'agir Ilerversemenl et apprenez bicn faire; alors enftn, vellez iL quand
vos pchK sel'aieot comme l'carlate, ils deviendronL blancs comme la neigeet la laine. Que tout
[-: lox).TjpClv uflwv) dit l'Aplre, 1:011-8 corps (awll)t rolre m6 (t"XT;) et rotre tlprit (1rIf.up.::r) soient
Icun"'. l, Ep. Tbessal. v,23, et de nouveau, Ep. aux Rom. :Xlf, t : Je t'alU p4l" la mi8riconk de
Dmv, que tOIts uJ.i6iez ratre corps, hostie agrahle li etc.
CCXLVII. Ceux-l. errent (duue),
qui accomplissent le mal; louis
la MISRICORDIo: et la VIUT prparenl
les biens.
09
CCLV. Donne-m,oi la SAPiENCE assise III, Rois. fil,
avec toi sur ton tardne, et ne ,ne ckasse vors. 9. .
plIS dtt nombre de tes serviteurs:
CCLI V Et qllil administre le Monde
en Saintel et Justice, el qu'il exerce le
jugellZent en l'ectitllcle du cur.
COLIIJ. El qui a.1f (ail t!tomme PUI'
ta SapienC(1 (/.fin qu'il dQl1ndt sur les
par IQi cres,
CCLII. DUi\' Pres, el SEIGNEVR
dp JlliSt!J'icortie" qUI as CI"e tOlites choses obtenir de
]JllI' IOlt t'f'rhe, . 13
urs.S.
Sap.li,
nrs. i.
CCLV, f!il:::J" la SI\PJENCE
assis sur ton thrnc et que je ne sois
pas rIu'ouv parnii tes enfanls ;
CCLIV. fi(:::r Afin qu'il dispose
l'Orbe Terrestre cn (luit et Justice,
et qu'il juge le jugeaient dans lu di-
rection du cur.
CCLIII. Et qui as constilu l' homme
P;II- La S.\PIErsCE afin (1I)1il domi-
ntilla qui, par toi a t fuite,
SEIGNKVR de Lu Misricorde tant exerce, implore le de MisricOI'de; la Juslice,
implore le Juslc; la Puissance, J'Omnipotent. Vous donc, en qui est sa sollicitude, son soint et qUi
tes avides des merveilles qu'elle doit accomplir) considrez soigneusement des yeux et de l'Ame, les
NOMS DIVINS annots par moi en la figure premire de cel Amphithtre (plusieurs peuvent h'e recueillis
dans les Snintes et choisissez pal'mi cette assemble, celle arme el presque cette lgion de
Noms Sacrs, celui dont il convient le plus de t'aire pieusement usage sui\'llnt la parliculire
des oprations auxquelles vous consacrez votre temps, car tout le chaHU' immense des Etrci; clestes
peut suivl'e Tbo-Sophiquemcnt ces symboles de la Divinil, Parce que, suivant le \"ers d'Homre,
aucun des Dieux n'ose l'estel' en repos aux sjours clestes quand IOVJS est en mouvement.
Les XOUlS Divins, quoiqu'ils soient IIbl'1'lqucs. ct pour cela peu connus dt" quelques-un:; sont ceJlen-
dant trs uLiles, crois-le, pour ceux qui, avec une foi simple ct Sillcl'e et une pure disposition
t
les
coutent ou les entendent; il faut aussi) par eux, inviler les Anges qui sonl favorables et onlle dis-
cernement, accoUlplir l'uvre, VOJ'"' vel'S. Cf.XXIV. Plusieurs choses touchanl ceci (avec permission
de DtEv) seront exposes en lem' temps.
Apn 9
'tJ
'i1 dmnint IffS c;'atUl'f'J Et mme les lments, oal patl droitement et
ment les Philosophes chimiques. Cnr ceci tait afin que ]IHomme qui est form h J'image
de DIBV (dans la Justice et la Saintet vraie, Ephs. IV, 24) et il sa similitllde t
lt
celle de DIRV un, par
l'unit de su personne; cdle de Dlgv dans ses Essences, son Corps, son Esprit et son
Ame lous trois distincts) rcprsellu\L l'Archtype Omnipotent, par la grande puissance de Vdomi-
nation,
qu'il di..'lipasp. l'orbe des Tel'res] Non seulement suivant la Loi crite du muis aussi
pal' eelle .de la Conscience (celle lineelle de ln Justice Divine) de Divinement donne par
ELOHlM le C..ateur Juste. C'est le tInoignage de l'Image de DIEV.
CCLII. DIEV de m()$ Pres et
ffr.::r' SF.IGl'\EYR de ':Misricorde, qui us
fall'oVTES (:JlOSF.5 par ton "f;UllE,
thLre. Il SCl'a besoin ici de la CLEF secrlisslme. Je. le conseillerai pourtant de conlempler par l'Es-
prit Thosophiquement purg ce qui est dit aux chaIl, XIx' et xx, liv. III du dt! fel'bo Mil'ifico du
Capnion; tu ne l'el1 repentirus point. I./homme pieux el {:oelc n'a pas voulu ( des
l"rets des dlisoires et des fous) semer au ,cnt les arcanes voils et les symboles secl"ellsslmes,
plutt les susurre&' b, l'oreille, aux fUs de la Doctrine. Il est certainement des images, d?s signes,
des notes el des symboles esquisss des choses suprieures par lesquels nous sommes portes COD-
naitre les substances, les vertus et les opralions d'en hautl Clestes et Spirituelles par un cel'tain
senlim' d'abslraction ou dtassinlilalion" ou pal' loute autre raison ou modes possibles la. nous)
revtus de chair. Que ces paroles suffisent au Sapient.
98
parce que je lU! pouvais l'acqurir ni la possder pal" aucun auire mode, moyen ou voie
(quel que soit son nom). Ce JI'est pas dans les livres de eeux qui philosophent Payennement) ni duns
les conjuratoires des Nigromancien3, ni par le diabolique esprit familier, ni humainement par l'acuit
du gnie, par la raison orgueilleusc ou par tout autre mode humain, enfl de la Sapience mondaine
insipiente; mais auprs du DIEV unique, I.K .MEILLBVR. LE PLVS GRUm, qui scult Tho-Sophiquement
(comme l'enseigne Lout eel Amphithtre). quand el qui il veut, donne la SAI)'KNCR, ct de qui vient
tout don partait. Ep. de S.Jacques, 1, vers. 17. Notez ceeit vous qui sinistrement la Pierl'e
des Philosophes, LK UOVVEU&ST paaPBTVBL et les aull'es trsors de la SAPIENCS vl'aie; et (lnDt de fois
avertis) amendez-vous enfin, Fraternellem.ent. je me rends uli le uux fils de la Doctrine par ce mien
qu'en retour ma mmoire soit toujours en bndiction parmi eux.. Ctilaif. dti,j de L.\
SAPIENCB t8avoi,., ete.] C'est vraiment de la S.-\PISNCB de savoir o il faul chercher la SAPIENCE, au..
prs de qui, par quels auxiliaires, pourquoi, par quelle mthode ou voie; ce qui, enfin (n,vec la di.rec-
tion de DIS\") ft t ThoSophiqucment et suffisamment dmontr par nOlis (loin de nous la pense de
nous en dans notre Amphithd.tre (que se crvent les entl'ailles desllomus). Que soit bni dans
les sicles des sicles le nom de qui, apl's de longues, hmombrables, laborieuses et somp-
tueuses ambages des vanils et des ennuis (vers. cLXo"t:IVn). loin des tnbres des faussets et des
erreurs, m'a conduit enfin peu peu dans le rcfuge de la cognition de DIEV, de la. Nature el de A'Ioi
mme, par la norme de vrit de la Sacra-Sainte criture, du Livre de lil Nature et du tmoignage de
la propre el droite conscience, scion le Corps, l'Esprit et l'Ame; dans l'Oratoire, en Orant Tho9So-
phiquemenL; dans le Laht)ratoire, en Laborunt Sapientcmcnl, llivnement, )Iacro et
qucmcnt. HaUeluiah, I1alleluinh, llalleluiab t Phy Diabolo, et pour ses desquamations. Le monde
immonde ne fait rien de Ne retire pas ton Esprit-Saint de moi t SElGNEVn; rendsmoi la joie
salutaire toi-mme, et confil'lIle-moi par l'KsprU Principal. KabbnlisLlluemenl, :l\Jagiquemcnt et
Ph)"sico-Chimiquement. afin que je voie toujours ln lumire de vrit clans ln lumire. Psaum. LI. i:i.
Je m'adressai au. S&lGNKvn] Non aux hommes: non aux coles des PseudophlosollhanL'i ni aux Esprits
malins, qUimd bien mme ils se lran.sformeraicnl eux-mmes autant qu'ils le voudraient, en Anges
de lumire; non au diable lui-mme, Asta7'otJt) Brith, FlOI'on, (phy) JlpJwstopllilo&. BatJo.
non aux slll's hideuses el infmes de l'infecte flidit, aux btes pestilcllLisfiimes, tOlites de lu mme
farine et trs ,icieuses el mchantes, non (simplement, et pel' Sp.) aucune Crature, qu'elle soU cor-
porelle ou spiriLuelle; mais il celte seule el unique ENTIT SPIlUTVELLE, A SAl'IENT':UiUIK, OPTUlHt
rOTRNTISSU1B, INFINI, ISHOV"H f;.OIllM ZEB.\OTII. Crateur des Esprits, du CielJ de la Terl'e, de la Mer, de
TOVTES CU05&S, de tout cc que conLient en lui l'Uni_vers cr. C'est il cet unique ct scul ESPRIT, qui Fvr
ds le commencement du Monde, qui, maintenant et toujours. EST ct SSR.\. qu'il appartient de donnel'
L.\ SANEf\CK, et b. nul autre, saur le cas (Pune administration tllgue pm' Ic Cal' 1'!PSIQVE ne
donne pas sa gloire 11 d'aub'es, EsaillS
I
XLII, 8, parce lJu'il eslle Fort, le Jaloux el ne peut souiTrir de
pair. El lui fis ma dJ'cation] L'amaleul' sLudiosissirne de lu. Thosophie s'accorde avec le il
s'approche, disje, de OIBV, l'Altissime, OmnipoLent CraLem' rle tout l'Univel"s, seul el unique et non
aultc. El comment, par quelle mthode, par queUe voie'!' En OraJ:1l, non
ment, c'eslwlLdhe en consacranL diaboliquement etsuperstilieusement, en eXOI"r.istmt ou en conjurant,
comme font les pseudokabbalistes. L'oraison en Esprit et Vrt suffira seule. Qu'elle s'en aiHe lU.' mlll-
avec son martre el ses disciples, toute rcole pestilentissime, la Nigromandc, dont, par la qua-
trime figure de cel Amphithtl'e qu'il faut soigneusement contempler, j'ai propos Faboliton extir-
patoire Christiano-Kabb..l1islique et ln rformation et l'instauration duratoil'e de la Vraie Magie, qui
est misl-ablement dforme par elle. NorE = Le studieux de la vraie SAPJEfCCB choisil, cile el apllelle
vpaimenll'I';sPnIT d'assistance el famUier; mais qui ct quel est*iI 't Rellemenl non autre que 11 hochmahl,
c'est--dire celui de la SAPIENCB DE Du\;V, de b:Hov.ullui-mme. vers. ccxx.m. Toi. mon fils, rais dt! mme
ct tu seras sapient, "oy, verselsxxYI1f ct CVI. Et lu,j dis du plus profond de 'non cl.ml'] Non superl1ci('lle-
menl, non igremenLou ngligentment (de bouche seulement, tandie que Je cur est bienloign, comme
a coutume de parler il lort el 11 travers le monde immonde), Jnais vl'aiment ell J<:spl'l et Vrit (rform
toul entier, c'cst-b.:-dl'e de Corps, d'Esprit et d'Ame, l'exemple de ct Je reprsentant par
la pllroleel les acles de la vie) detouL cur, pal'.-me leve ct sublime cn DIlr.V, ne llensant ;ll'ien sinon.
J)IEV et sa SAPIBNCE. Observe, en Orant Thosophiquement ce mode et ce rite usit par noLt'c Sapienl
et par ses semblables (comme on pouz-raiL le prouvea' par les Saintes critures) dans les grandes el diffi-
ciles circonstances, et pa.. Icquella pieuse antiquit, en qui de,'ait trc cruclfi et non cru
cifi en vain, s-npproch,!lit de b:novAH pour convel'ser avec lui; il se fera connath-e lloi si tu considre.;
attentivement les dessins et les inscriptions des figures premirc, :seconde el quatrime de cel Amphi-
7'u m'as ltt Roi, etc.] A l'imitation de cette Oraison, quiconque est amant et studieux de la THO-
S.O:HIE peut el aussi formel' ses prires, en chlLDgeant ce qui doit y lt'e chang (suivant la diver-
site d: la de chacun), et dire: Toi, qui m'us constitu Thologue, Jurisconsultc,
l'tldeclD, PhYSICien, Gubernateur, Scholastique, lcanicien, etc., et qui m'as ordonn d'difier ton
Eglise, de rendre la juslicc, de saniller les grotants, d'intel"ro"'er le livre de la Nature d'administrer
le droit et la justice, de former la jeunesse, de disposer ceci ou'Ocela, etc., eLc., la SAPIE.'WE
afin que, ctc.
Faible palu' etc. J 'l'ont homme est fUll 11 moins que la SAPIKNCrl ne le conduise. Toul
homme est men:eur moins que la Divine ne l'illustl'e et le rgisse; aussi grand qu'il soit aux
yeux du monde Immonde. Prends som que IKllOU.Il l'assiste dans les conseils.
101
CCLX. Et at'et toi est la Sapience PrOf, VIII, 'n.
qui connat ton m'l'e, qui tait pl'- 5. Jean, 1,3.
sente lorsque tu fis le Momie, qui sait
ce qui est agrable tes yeux et cc qui
est droit dalls les prceptes.
CCLXI. Em'oie-la des Cieux sacrs,
et envoie-la du trdne de ta gloire, afin
qu'elle tralJaille avec moi,
et que je comprenne ce qui est agrable
toi.
,ers.9.
TOrs. iD.
DV GRAD!!: CQVIllE
CCLXI. fIt:::r Envoie-la des
Cieux, ton sanctuaire1 cl fIt:::r cl u trne
de ta Magnitude, afin tII::::r qu'eUe
SOIT avec moi ct LABOI avec moi afin
que je sache ce qui est agrable TOr.
CCLX. Et avec toi la SAPIESCE
fll:::rqui connat tes uvres, qui tait
prsente lorsque lu faonnais l'orbe des
terres et qui savait (iJ:J" cc qui plait
les yeux, el quelle rectitude dans
les principes.
SUI' ta montagne saillte] Autrefois, non sans mystre sur la montagne, et maintenant, dans l'Esprit,
veut Lre ador le Pre des Esprits. Accorde-nous bnignement, 6 SEIGf\8Vn, d'lever nos curs en
haut vel'S TOI; afin que nous soyons capables d'ascendre mentalement et en toi par ton VERB&,
Bibliquement, Macl'o et Micro-Cosmiquement crit, comme par l'chelle de lAcon. Amen 1
QIli connattt8 ut",es) Cal' TOVTES CHOSES ont t faites pal' le VERDS vers. CLVI ct CUIl) ;
et sans lui, rien de ce qui est fait n'a t fuit, S. Jean, J, 3. NOTE: Puisqu'on doil ajouler foi tout
artisan dans les choses se rapportull t Il son art, et que TOVTES CIIOSES onl t faites {lar la pOUl'
cette raison choisis.la pOUl: prceptrice en TOVTE CHOSE bonne; ajoute foi ,la DOCTRIIIE de celle seule et
unique. C'est elle qui, pal' la Loi et la Doctrine de cet AmphithMtre, le conduira dans la vrit
Physico-Chimique, Yagique, I{ahbulislique, TOTALB. Ce,qui pillit] Pourquoi pas'! Car elle est la SAPIENCE
DV PRE, l'assist,.ice de ses demeures ct la conseillre de l'Eternel, depuis l'ternit.
ElIl'oie-la] OIKV donne et envoie la non ou aucun livre (humain); elle est lrou-
ve auprs de DIBV, non des hommes ou d'aucune autre cralurc, versels C1.XVII ct CLXXXVII. Elle est
communique par l'Influence, la Lumire el le Mouvement du Soleil Divin. Clamons donc tous de
tout nolre cur: Cieux Divins, verilez d'en haut voLL'c rose, et que les nues laissent pleuvoir la
SAPIBlICE DV SAPIEl'iTISSIME; que s'ouvre la Terre de mOIl AME et que germe l'homme nouveau; et que,
rform il l'exemple de l'AI'cbtype, il vive dans l'ternit.
Ci/nu ton SUll.ctufIle] l\iOSKH, VracissiIne historien de tOlltC la Nature, car il ful enseign et con-
duit par la seule VRACIT, influence. lumire et mouvement du SOLEIL DB VDIT, dit dans la Gense,
J, f : Dans le principe cra ELOHIM, LB CU';L. CECI est, proprement et hbratquement, suivant sa nature
el sa substance, l'appellation du mot SCHAMAW, comme ESCHVA1tlAIM; FEV et EAV, Feu aqueux ou
Eau Igne, en grec A191IP, Aithcr, comme de je brille el &-;,f', esprit; .l!:SI'RIT AilDENT : Une
eau igni-spiritiforme; un aroigniforme; une Eau-esprit igniforme, (tein 1ll1lSStri in
Wllsstrigtr Cttlltrigrr 0tist; ill Ctlllttigts O$tiS1Wllsstr) VN LATEX e.TlIRKEN, c'est-li-dire toul cc dont Aristote se
moque ineptissimement en reprenant les autres, afin d'tablir ses propres faussets sur l'ternit du
monde. CEl1J, ELOIllM le distribua triplement dans l'vNIvEnsALlT des mondes.
Primo,INFBUlVllKMENT. il s'infusa dans la el l'En, de sorle que ce fllt non seulement le
sige etle vhicule de l'nIE du Monde (Anima MUlldi) , mais encol"C le 1I1J10lnl qui conjpintetleLlK.."l' qui
fait copuler et unit les deux extrmes qui sont: la MATIRE premire el la FOlUlE, c'est-.-dire HYLa et
L'ANIMA lIVNDI, la NATVllE, RVAr.H ELoaul; comme on peul le voir !lUX versets C1.XII et CLXXXVII et
aux. questions v et VI de la troisime pal'tie de cet Amphithtre. Tout le globc infrieur est plein de
SeHAMAIII, Ciel ou Esprit ..Ethren; car il pntre tous les corps de la masse suhlunaire; il esl diffus
par ct en TOVTKS CHOSES par la volont de DIRV; et l'on ne trouve rien (l'Exprience l'atteste), dans
tout l'orbe des Terres et la circonfrence de l'Ocan, qui soit priv de son tincelle. Ce mixle habile,
se)rouve et.rside dans les lments et leurs fruits; il Y est coagul et congel, et mme fix dans
quelques-unes. CliCI est)le Feu Gant de la Nature, qui prouve toutes choses, qui sc dlivre Physico-
Chimiquement Edes liens des coagulalions el des fixations et se rsout cn ESPII1T, en se rendant
visible et s'exposant tous les sens; en se sparanl des superfluits auxquelles il est ml, il
CCLVII. Cm' si quelqu'un est par/ait
enl1'e les fils des !tommes, si pourtant
ta Salliencc est absente de lui, il sera
estim pour rien.
CCLVI. Parce que je suis ton servi-
teur et le fils de ta set'vantc, un homme
imbcile ci de brve vie;> ei trop i'nfi17ne
pour comprendre le jugement et les
Lois,
CCLVIII. l'u m'as lu Roi de ton pel1.-
pie el juge de tes fils ct de tes filles.
CCLIX. l'u m'as ordonn d'difiet
tin Temple sur ta montagne sainte, et
un autel dans la ville de ton habitation
l'instar du tabernacle saint, que tu as
prpar ds le commencement. .
vers.lS.
vers. a.
vors. 7.
l'ors. 8.
INTERPRETATIONS 100
CCLVI. Parce que je suis ton servi-
teur, et le fils de ta servante un
homme infirme et de peu de et
l!IJ;:::r faihle pour l'intellection du
Jugement et des Lois.
La SAPIENCE aJ3ise 8W' son tl'lle] Si quelqu'un a, dans SM labeur.. , la. S.H'ISXCR assise sur le thrOnc
de DIl.v,I'assistant, comment, je te le demande, pourra-t-il errer? Car ellc est le sjour de IEHOVAH
depuis pourquoi elle est l'nssistrice de sa seule gloire, c'est--dire la S!PIK.."l'CE (dont
Saplent a tralte dans ce Prologue) ternelle; autrement (combien il est inutile de me contraindre'
.due de telles Du:v tu ne refuseras pas (diaboliquement) d'tl'e ternel eilt t insi-
plent, fou et malsam de toute eterDlt S'il en est ainsi comment l'insipient aurait-il pu autrefois crer
la SAPIENCE? Que.hIlOVAH te reprenne, toi qui donnes l'occasion de penser ainsi, afin que tu n'oses parler
de mme. P,al'J1n tes Le fils du Roi convoite d'tre comptC parmi les enfants de DIEV; l'amant
de la SAPIENCE. parmi ses serviteurs; le Roi parmi l'CS ministres, afin qu'il serve sapientemcnt DIEV
en toutes choslJs; c'est pourquoi il postule pour l'ESPRIT DE SAPIKKCE.
CCLVII. Et si quelqu'un est
consomm entre les fils des hommes
si ta SAPlEXl:F: esl af1sente de lui,
compt ponr rien,
Ri si quelqu'lt1l COli somm, ele. J Comme s'i! disait: Si quelqu'un (n, soit la cour. soit aux
champs) .est extrmement dou dc la mondaine Sapience, soit de la Sapience fallacieuse et astucieuse
du cOUJtlsan de celle du sophisle tudiant et se jouant contre sa propre conscience- par de lt"s
faux el nanmoins il est fou el nul ct mme une ordure aux.
regards de DiKv pUIsque la S.UIKlICK DV est absente de lui. Voyez cC qui a t dU ci-dessus
de la femme trangre el indigne. '
CCLIX. Et tu m'as dit d'difier un
Temple f!iJ:::::r sur ta montagne sainte
et un autel dans la cit de ton hahita-
tion, -Ia similitude de ton tabernacle
saint que tu as prpar ds le com-
mencement.
Psaum. CXV,
1'6".16.
J. Parai. XXVIII CCLVIII. f!{{:::J- Tu m'as lu Roi
5, Il. ParaI. (.li. ton peuple et juge de tes fils ct de tes
filles.
s'pure ct sc resliLue sa primordiale libert. C'gST LE CII'L 1'08&II"U, dont l'tincelle
l'Alcool villi qui esL Esprit, Eau ct 1<'eu. Dans toutes les cboses qu'on peut examiner, les Labora.
toires dlJS Physico-Chimi:,tes manifesLent et exhibent SCH.UIAJAI ou le CI ... L, par un al1ifice nu!lement
inconnu des Physicosophistes, :\Jets un frein La langue ptulante, sophisLe qui lis ou entends ceci;
et souviens-toi (avant que d'entre l'cpris) d'tudier Physico-Chimiquement; de pcur que tu ne
dises un jour (ce qui n'est pas d'un sapiellt) : Je Ile le snt'(lis pas. N'aie pas honte d'Lril un charboll,
car DIKV l'IP,;IQ\'E ne rougira pns, au temps de l'ullime jugement, d'tre le Feu dans lequel les Cieux
s'ah/meront par un cataclysme immense, par la chllieur duquel sc rsoudront les lments et se
consumem la Terre et toutes les U\TeS qui sont en elle. n, Ep. de S. Pierre, III, tO. LB HO:'iD& est n'CB
aujourd'hui PHfSICO-CBllIIQVElIB:\T pal' les philosophes; mais il sera J\'GR THF.oSOPIIIQVIOIF,ST PAR LE FEl'
au jour ullime, par D[EV L'IPSlQVK.
Seclllldo, non ml a\'ec les lments et leurs superfluils, mais plll' et en soi (anim
cependant par la NATVRE) il collgelll, solidilin, constilua et faonna le corps dur et solide, c'esl-ll-dire
l'affermit. Car les CIEVX sont uffermis plu'le VBRBE DV SEIGNEVn et de L'EsI'rllT de sa houche (Ruacli
Divine, vers. CXXXVII), vient toute leur verlu, Psaum, XXXlU, 6, Son esprit a
orn les Cieux, lob, UVI, t3. Car DIRV n dit: Gells. l, 6 : Que soit fait IhclIlA (c'esL--dire l'ex.ten.
sion ou l'exIHUlsion solide, ferme et compacle); d'o les Latins ont fait le FIIUIA1IENT; les Germains
onl trs bien dit: CSin, tJUlt (une citadelle, un (Olt, firmament); car ceci est plus dur ct plus dlll-able
que Cl! qu'on pOurra imaginer en airain ou en dillmant; Les Cieux solidissimes onl t fondus
comme de l'airain, lob. xxxvu, t8; c'est pourquoi le firmament ne soulTrira de diminution, ni pal'Ia
chahJlJr de sa lumire ou de son feu, IIi par la vitesse de SOli mouvemenl, ct encore moins sera-l-i1
consum a,'ant que vieillie le jour 1l's-nouveau du SJl:IGNF.\'B. IBHO\"Ail a tendu ses Cieux., Esaas XLIV,
24 l't XL", 12. Qui n ttent/u. ks Cit1lx comme lIne dlflse infime et ll!llr a doll/lli l'txpall$ioll (:omme UII tahf!T-
nacle PII/u' hnbitel. Esaias, XL, 2:!. Pllrticulirement Esaas, XXXIV, -i : El se desschera, dil-i1, toute
milice (ornement) des Cieux, cl C[KVX sc l'LIEltONT (cOYI'L1C.\lIVNTva), (Wrrllrn Itlsammtn gttalltl, c'est--
dire, ils deviendront rapprochs ellsemble par un l'oulement) comme un L[VIIE (LlnBR), c'est-li-dire
l'col'ce intrieure adhrenle au bois, suivanl le second sells du mot lutin LIDKlI; et taule milice
d'eux tombera (comme tombe la feuillc de la vigne ct du figuier), dans le milieu des eaux (en
quelque inlCl'slice el sparation d'enlre les eaux), el divisera les caux d'avec les eaux: Et Dun' fille
Firmament (de Lelle sotte qu'il soit comme une trs ferme vote ((0,.,';;1:) que I)IlW leva contre les
eaux eL pal' laquelle il les relint dans la sublimit), ct il divisa les caux qui taient sous le firma,
ment d'avec cell!!!; qui l<licnl SUI' le Firmament. Et ecla fut fait ainsi. El DIKV appela le Firmament
(RACIlIA, Expansion) Cu.vx (c'esl-ll-1lire &/lCllllUim; de la Nature cl de la Substance des
Eaux ignes; de mme que RaC/[i'l est lir de la quantiL el de la qualit exlernes c'est-Il-dire de
l'exlension et de la firmalion de la matire). Nul donc ne douLem maintenant que les Eaux
vritables soient au-dessus du l'"il'Illo,uuml. Emu qui leSllu-tle.wls dt's CrKvx, hllisses SEIGNF.Vn, Da-
niel, 111,60. Toi 'lui tends le CIEL (Schnmairn, appel Fi['mamenl) comme une Lenle; qui COU\TeS pal'
les Eaux ses parLies Supl'ielll'es (la supel'ficie l'l plus loigne), Psallme CIV, 3 (vlllg, cm, 2 eL :1).
Loucr. le SBIllNKVR, Cieux Cieux; ct qllll les Eaux qui sont au-dessus dl!'; Cieux (eesl--ire le
premier elle second) louent le DV SKltlNBVn, Psal/m. CXLVIII, .i. C'est nous cie recherchel' '1'11110-
sophiqucllIcnL quelles sont ces E.\Vx SVI'SBm::LEsTES; quel est leur genre, leur slIhsLanee ct
nalule. Enseign et guid pur l'Influence, III Lumire ct le Mouvement du SOLSI!. IHVIN, je dis dOliC, uu
nom du que les EAvx SVI'IlIlC.:LESTKS sont d'un seul et mme genre de subsLance, duquel
tait ce LATEX fEthren hrillanl incomhllstiblement el retrouv du temps de 1I0S pres, Padoue en
Italie, dans 1111 monument vtustissime, dans une urnule d'argile qui contenait deux amp<lules,
l'une d'o[' cl l'autre d'arge'nt; donlla veltu de cette purissime )j(lueul' entretint unc lampe pendanl
plusieurs annes, comme 'l'ont annol dans leul'S collections d'inscriptions ullciennes. Pierre Apia-
nus ct Barlblemi Amantius. Hermolas BUI'bare rappelle galement ceLLe chose dans le corrollaire
sur Dioscol'ides, o i111'aite des Eaux Cil gnral: Il esL, dil-il, une Eau Cleste, ou plull Divine des
cbimistes, que Dmocrites ct Mercure 'l"I'ismegste onL connue, el qui est appele tantl Eau Diville,
tant6t Latex Scyt/liqtle, tant6t c'cst-h-dir'e Esprit de la Nature de et Essence Quinte
des choses; c'est pourquoi l'Or potable et cette tnnt raille Pie[','e des Philosophes qui n'a pas
encore t retl'OlIve (par les Chimi-Sophistes, j'imagine, dont tout le munde cst rempli, et qui ne
sera jamais tl'ouve par eux; le contI'ail'c est suffisamment dmonll' des Tho-Sophes, dans cet
AmphithAtre), et qui ne collte llue du sable. C'est encore cc mme gem'e de latex, comme je le
pense (continue toujours le mme), que signifie l'Epigramme trouve tout rcemmenl dans le terri-
10:1
(Il parleduqua-
druple t!lmen-
laire, qU3droplo-
men\
remonl).
toire de Padoue, prs de la petite place forte d'Esle ; ce monument de briques 'partanll1:s fragile
a t bris par l'impl'Udence des mains rustiques et dispers dans la terre. V01C1
dans le gOlll des trs anciens Pllyens, el qui esl Gesner, mdeclIt de Zunch, il
la page 5 de son livre des lTerbl's Lunait'ts et des chosts qtn Ilnsent la mnl :
Ne toucht: pas, uclav/!s, au p"sellt sacr dt PlutOIl:
Ce qlti est dalu rllrne est ignore dt rlllIS.
Cw' JJa.rilllus OIihius a ell/e1'me Jalls ce lIlod8$1e t'I/se
T.I'.t [;mtllls digrs et ordonnes pal' lill gl'ave Lahe/ll'.
(Jlle ceilli qrti !lll ut le gal'diell IIII! d'/me telle
A. fin que lu r';;Q/IIp'l.ft d'Iln .ti prci('lt:r 1111er III' .mll pt/s prdlll'.
Dans cette UI'oe, une auh'e urnule ful Lrouve avec l'inscription de. ces ,"ers: sur lesquels
aussi ln Prface du Livre des Hemdes secrets, d'EvonYlTIlIs Gesnel' PllIllltrlls :
ioigllez-volls d'ici, misrables vlllet:!.
QIII! cherchl':-vllus vos yeux cllI'jeux '1
l.oin d'ici al'et: votl'e MI!1'cllI'e ci plase et ci cadllce;
Ct don tl's gl"lllld l't sna Il ril,; firit par le trh grand Plutoll.
f.' 'L 1 mme t-n Yieil auteur nOlis confirme la vrit Ile celte eau, dans l'AI'OCAL1"I'S& DS L'KSI'IlIT
- el! ce:L 'fli- t' t ment cntre auh'es chose;. ll"e cel ESJlrit (Sc/UJllllI/ll, Ciel) lethi!rell,
Dl' )lOSDF. !'KI:nKT, a Irman fam e '. . b l 'bl t dans un'
existant dans le corps aqufJux )Ilus que parfaitement glorifie, l' el'. senSl emen , " 1
lam e habilement construite, sons aucune diminulion ou de sOI-mm.e, :\
p A. '<7'1 p.nl 01\ a l'etroul' dans des antres trs anciens de la Germanie Infrieure ct de
nolre "poque C
o
,1 en! - , lT' d' r t 0 l'eau par Il'
1 Gre de semblables lumpes Im'lnnl perptuellement sans a uSlon a Imen Il u - .' -
I
nt' ceth' ., tI trs suave odeur comme nons qlln et les hommes dignes de
a ex II! erecn, e C 1 t 1 t t s' adml'nble et Illml'
foi l'ont attest. La condition tlu Feu de ce latex super- este cs an el,. , . .
res ue su erNallll'elle, qu'i1I>rl\le dans un trs exactl'menl dos, cl que sa namme.s elemt par
p q p. 1 1'-' esl ouvert <es ist gar tin anhr wasStr Crwtr als W4Utt
cl dans notre lUr, orsqtll! e \ ase. _ " 'l t ..
d
't au et un ff'U d'llIl!! nallll'e loult IlllTl'l'enlp.l)IIl- notre eau [- no re 'cu
Crmrr, c'est-- Il'C: c es une e" d' N t 1 fe ('al'
ordinaires. C'est pourquoi les Philosophes Physico-Chimiques nous Isenl: i 0 re eau es un u l,
, h -- 1 f . d'cau l' "ne qni COnSUml! pills al'demmentles corps que notre fell
:sc arnmm cs orme t't' t d '
. . . 0 nipotenL a QI'donn et concd de trouver celte eau vralmen amr-
vulgaire. t;.L:"llI . ml '"'nnt-eDt. et J'amais aux Ph"sicosophistes) mme dans celte rgion
l'able et mJrltlque Il qUI 1 llU seu " ,- , 0/ -' :M
"'lmcnL.'til'e EL o donc vraimenl'! Dans l'Unique, cerles, et seule de la S"PIEliCB, celle n-
. - . ". . t 1 n e di\e et vruie de lu l'iCI'I'I! 111!S Philosophes; dans laqnelle IKIIO-
gnsle des Saplents, qUI es Il, ,[ 1 .1' 1 T t l'E 'L
l l os et sapientemellL r'serv le Ciel, mais encol'e a erre eau, l: es -
"Ail DIBV non-seu emel.1 li p '1 lce de tout cc Monfl,' dans l'lut Iwimordilll calholique dont
Il-dire la matil'e prem1re ou Il semel .-, l' (fi 3 d t \
, . d' ':, 'jolll' l'tincelle CathOlique anime e A11B DV NONDK e ce 1 Ill-
1 a qlle en el par le subjecl Mucro-Cosmiquc Catboliquement synop-
11 te. rc, . ), '., CI _ . cl mme Cil ll'llHnnt Chl'islinno-Kabbalistiquement, sera
tique,. Cil el tle celui qu'il fi cnvoy, IIIS\"'II-CIIIII:lT crucili; dc ln
rvlee elllllhl)uee la cOolIItrO 'r '1 t'it) de celles qui sonL '111'
N d L C
t et nar consquent (car c esL IlOII orllle Il a v ,
ature et e Lou e r. a ure, ,1', -, d) 'esl-lHlinl des l':aux. Supcl'-Clesles, Schanlllim, des
dessus du Ciel (savolI'.Ip; prem,l.el et le secon d' c
D1K
'" et sanctuaire des Anges; et mme la cognition
Fau1 l"'nes ou du TrOISime Ciel, tabernacle e ,. 1C tl
0 ., r l Tl ' -Sophe par le Livl'c de la Nalure sypnohquemcn a IO-
de et Il sera v 1eo Puissance la Dont du Crateur. Je pourrais ici rucilc-
lique, combien esl admirable la de h Pi'er're Philosophale, Christian-Kabbalistillue-
ment il 'est lrait de l'vlII&l et du T8\'&l111), s'il
ment: IN 0'1q l 'Le Ile l'occulte rvlalion ct de divulguer les mystres de DIEV, Qu Il
faste e rofimlPrde el' scD'cau
L
cS(ll. la'Mditation Thosophique de qui je suis mme d'avis de Inissm'
suffise au 1 s e a oc r1ne l ' 1Al ' n lusieurs endroits
q
uelque chose) que je montre pl'sentemenl et que cct Amp Ull re e .Pd C mais
l h h d t l ilosopher non-seulement sur 1VTILITE es [euX,
(cllr il ne sied pas nu T osop e Il l'Op pl. '. ( ni doivent tre trouves
encore sur leur SubsLance, Essence cl Nature) que les EA\"X S\ b7T' .'.,. es lucidis-
par le Sapient dans la nature des choses infl'ieures) sont ptu'lsslmes, su 1 ISSlme", 10n
11
. '

102
simes, plus quc parfaites et pOlll' celte raison incorruplibles, perpluellemcnl fixes en soi, c'est-il-dire
pel'mllnenles; cepcndantliquidcs et fluides, inflammables, peu combuslibles; l'vSAGg qu'on cn peut
faire est tel qu'eUes sont et consliLuent SchllmuYm ou le Troisime Ciel, dun!! III rgion supersuprme,
qui esl d'eau dans la superficie la plus rapproche de nous, cl de fcn dans la plus loigne; c'est un
feu flagrant, une cau ardente, Que signilic ceci? Ceci signifie flue l'i l'Eau si nobilissime
exisle, conlrc l'opinion cl l'ide communes, dans celles ci , c'csl--dire les choses infrieures
(bien que dans le seul Macro-Cosmc s)'lIopliquemcnl calholique) el que le feu alJueux si admi-
rable, de subslance el de Xature superclesle e5l lI'ouv f:1l elles Sapientemenl plll' 1..: seul Sapient,
I:omhien plus le doit-il tre dans la rgion c'est--dire ,mdessus du Firmament, dans
le Monde ( cause de l'usage Dh'in susdit) hYl'erphysllue. S'il n'en tait pas ainsi, lu )Iine dc
S.\I'IK."lCK Ile reprsenterait pas pal' une image l'elle le )Incl'o-Cosme Calholique, Que jamais, enlm
les Pbysico-Chimiquemellt Supients, il nc soil pens, encor'c moins labli ou enseign le conlroire,
,JE povnsvis : Dans LES OI&\'X, par la vl!rLu cl comme pUl' une certaine prhension ou puisement
(cochlea) du YltRBIt b:UOVldf, dans ln sublvation et (comme il est dit) ln constitution du
bientt, aussitt ct sur-le-champ, ilu Cil mme temps UII cel'Iuiu grand el haul i:llervullc cnll'e
le Ciel el ln Ten'e qui est appel LOCVS; cnr de mme flu'il n'est pas de montagne suns valle, ni de
mains qui, tant d'abOl'f1 joinles, sont disjointes ensuite ct spares, sans qu'il y ait d'espace mdial
enlre elles; dc mme le Ciel fl la Terre IlIl peuvcnl exisler sans cet inLerstice et cette distance, ds
qu'a l accomplie la sublimation de leur sparation, dduclion et sen'lion mutuelle. Ezchiel,
'.11I,:1 : L'Espl'it m'a lev entre le Ciel el la 'ferre, Il est ncessaire que, primilivelllent, ce lieu ait t
enlirement VIDK, et qu'cnsuite il ail L rempli p,u' lcs humeUl"S aqueusc-;, les vapeurs et les exhalai-
:ions qui s'\'aporent continuellemenl chaque jour de la rgion infrieure (qui sO:.1 les matires
des divers mlorcs) ct qui tendent vel'S la l'gion suprieure etlllllle par les innombrables corps
llllTestrcs puisqu'ils y sjournent, croissent en longueur el en largeuI', aspirenl et sr. meuvent. C'esl
l'admirable Laboratoire lIIacro-Cosmique perptuel, catholique, dn ])JEV admirable, o la Nature cst
Pl'iiidente ellubornnte. DIEV DIT cn outrc : (Jlle $oiellt faila les Luminaire" le Firmament du Ciel,
(c'est--dire Radda &hamalll dans l'expansion l1u Ciel, ou dc l'csprit thl'en aqueux, alTermij
et qu'ils le joUI' et la /Illit; t't g't'ils ,mienl dt'iS siglles et des Temps; et de.f ji/urs, et des annes; ({fin
qu'ils luisl'lIt dans le Fil'1Jl(Ullimt du Ciel, et iliul/li"",ll"T C/'/"{!, Et il {ut {ait ainai. Et Bll(V fit deux grands
lllmillaires : le grand l"millal'e afill ql,'il pn',fit/lit ail jOllr, elle pelit bUII;naire ufin qu'il prJsidt li la nuit
et IflS loiles. Et les posa le FllliI,\:U&.'1T 0\' Cn:I., (c'est.il-dire dans llachia, extension ou expansion
de Scharnam alTermi) afin qu'ils luislml SIII' III el prlsiJellt au jOllr et lu lI1/it 1'1 dir:islmt la lumire
et Ie.f 'hlbr/Js, NIlTE: Comment les ,\srn..:s sont des insignes (en hbreu AOT) c'est il-dire des signes
qui indiquent, cl presque un Alphahel dans le tome du Livl'e Cleste du Monde !llajeur, pal' lesquels
VIIl:V (qui a paternellement soin de nous) nous pade de varies et grandes choses, et nous montre,
nous annonce cl nous pl'dit leil choses qni sont ct qui doivent lre, ,n-ant ml!me qu'elles adviennenl,
cela je te l'enseignerai ailleurs plus amplemenl (Dll;;v me le concdanl). v{'I'sels xxxv cl CCCLIII.
ICI cst le CIEL SECOND, Sublime, la Ugion vl':timllnL mlhl!I'enne. ICI se ll'OU"(!lIlle Soleil, la Lune el
les toiltls; llui sout en effet ses asll'llS, l'UE)IlEll ct infrieur ( sa manil'e); cc que savent cl altes-
lent les Sapienls_ Ils se mellventl'un ctl'null'e pm' un mouvement hal'monililw ou sympathique (l'uu
en,'ers l'au!r'e), celui qui est inCril!UI' comme celui qui est suprieur, ct vicc VCl'sn, C'est ce mouve-
lllenl fl'Ii persuade la cel'litude (comme je l'ai dit) des indications. l)IKV est Admil'llble dans ses
uvres, So)l!lAIIlK : TO\'TKS CHO:!,,:! conl1ucnl, conspil'ent, s'accordent ensemble, Mi,:rll et Macl'o-Cos-
miqucment. Enfin le Fil'lnament du Ciel, au lmoignage d'Esaas, LI, li (les liens des coagulations
lant rompus par le F..v) sc liqufiera comllle une fume, cal' il sera rduit cn ce qu'il tuit avant sa
conglalion, solidification et firmalion, c'esl-il-dire sera libre ESPRIT.
TCltio, SVPRA-SYPtlltIEVlI&MEliT, au-dessus de IlACIIIA ScOUiA3I, c'estil-dire le 1?1I'111amcnt du Ciel, il ne
mla point SCHAiI.lu aux (comme dans le l'l'emiel-) el encore moins Il! souilla de leurs excr-
ments et supcl'l1uits ni ne le congela et l'alTer'mit duns uu corps solide (comme dans le Second); mais
{par sa vertu Omnipotenle) en les plus-que-parfaisaul pal' et en soi, il conslihlll les EAl'X SVPERCRLIlSTK:S
telles que nous les avons dcrites un peu aVllnt, et PBll)I.\NK1\TES perptuit; et clI.lIlunifeslant leur
feu, toujours ardentes dans la superficic sans consomption d'elles-mmes, et luisanLes d'une
lumiMe candidissime jamais obscul'eie par nucnne fume: ICI. c'est le CIEl. EmpYl'eulII, lucidissime; et
la LnlltRl;: que (comme un lieu consenlan Il tn Divinit), l>IIW habite, S. Paul, J. Ti.
molh, \'1, t6, C'est pour celle raison que Plalon apprit es lJrachmnncs des Indes que la Quinte-Essence
105
de la Divinii rside Divinemenl el a tabli sa demeure d.Lns l'Essence igne, C'cst
aussi pourquoi, au sens de S, Thomas d'Aquin (bien que l'auleur Ile l'Aurore des Philosophes
croie le contraire, chap, XIX) il dil sans nul blasphme que DIEV et ses Anges ne peuvent man-
quer du feu de l'cau ardente mais qu'ils en fout usage quotidiennement. Il n'en P[Jut manquel'
puisqu'il ne l'a p:lS voulu: il a voulu, au contraire, en user Souvel'ainement, Suprieul'emenl
cl Infrieurcment, pour sige et throDe de sa majest, cl pOUl' convenant ses usages
,'aris. Il en n plu ainsi au SElG:'lI<V1I; que cela te plaise tic rnme, It:I, c'est le CIEL ou les CIKVX
(Schamaim) des CIEVX, Deuter, :\:, H. m, !tois. VIII, 27. Psaum, CX", Hi. Nhem. IX, ti, le TnOlsuhlKau
rel!ard des deux aulres l'infrieur ct le plus infrieur encore j ct dans lequel Paul,lI, COl'illth, XII,
2, par' l'Aimant (ma9I1u) Divin a t ravi en Esprit; dans lequel il Il entendu les poroles myst.
rieuses qu'ilu'est pus pel'mis IL l'homme de dire; c'est l'/mmt!llst, le Plus tler:e, Deuter, IV, 3:!, l'UllilIIe
CUl' la Sacro-Sainle Cl'ilure n'cn mentionne pas d'ultrieur ou de suprieur, ..!"{::7':T,?t?'I, e'est-!\.dirc
sanctuaire de nos Anges, qui voient continuellement la face de ])II;:V notre Pre. S, XVIII, tO,
C'est le Pal'adys de la flilicil suprme, le Si3e et le Thl'ne des espl'ils bienheureux, 0 jour de joie
(pOUl' me servir chrtiennemenl des pal'Oles de Cicron, trnit de la Yieillesse) lorsque j'irai vers ce
I:ondle et celle assemble des mes! En haut, au Ciel oil est le S&IGllBVR (RV) LVI-lib.",
Deuter. IV, 39. Vers lequel ctlllldessus duquel N, S, crucifi est mont le quarantime
jOlll' aprs sa Ilsurrection, uojn)o':!?o:; qui a l ltt' dti! Cieux, S. Paul, Hbr, VII, 2tl.
(Jui est maIll au-duslIs dts Cieu.r., I-:phs. IV, 10, Qlli si;!Jc la dl'oile dt DIKV le Prf, d'ail il t';tmlrll, Act.
des Ap, l, {O. S. Maltb. un, 6-i,jll!Jer Its,rt'ants et /es mnr/.f, MaUh. 1n, 31. Act. des Ap, :t, 42, tI
Il' II/onde pm' le FEV, Esaias, LXVI, Hi. HEp. de S, Pierre, III, . C'est de ces ml!mes CIKV1 SAI:.-n:,
Psaum. Cil, 20 (vulg, CI, tU) dans lesquels le SKIG:'lKVR VI&\' L'IPS&lQVE est lev, Deutel', IV, 39,
!OSIlILh, Il, H, Eccles, Y, 1; de cc Sanctuaire, de ce magnitlquehabilacledesCieux,Deuter, XXVI, 15,
Il, Pal'lllipom, xxx, 2; de cc Saint, de ce Sige de sa gluiru, l':saius. LXIII, {5, de celle sain le Demeul'e,
Uaruch, Il, 16, de ce saillt Temple de gloire, du TrOnc de I;on rgne, Daniel, 11I,53, que nolre Hoyal
Thosophe demanda iL It.HovAH de lui envoyer la SAI'IKNI:K; I:'m;t de cc CIEL nous deman-
dons dans notre OIlATOIIIII TIIKllSOI'IIIO"E, en cl en Vrit, qu'il nous l'envoie "miment pal' un
mode Tho-Sophique. COnOLLAIllE : SCH.Ul.\TiI, c'esl--dire III CII'.I" t:!aircmellt expliqu }lar notre Iloc-
lI-ine enseignera !t's sullilairllllwllt d'ol provient la I.VlI1RE (cn Hbreu A-on) Gens, 1. 3, Fomenla-
trice de la splendeur et de l'illuminalion, et ml!me (parson mode de disposition) du lova, vers_ cu.:m.;
il t'ensei"nera aussi comment tics Il Corinth. IV, 6 (cnr &/lamam ou le Ciel, ct par cons-
Iluent le universeli, cause de sa Lumire igne interne non encore Divinement manifeste, lait
tnbreux et non visible) pal' la force llivine reue, constante et ferme, resplendit (non autrement que
se manifeste dans un lieu tnbreux le feu qui provient de n:sprit de vin) et naquit le 10VR, sans
lequel l'Univers, cct uvre immense dt! )).EV, cause de celle absence ou de cc mantlue de
LVlIII\B, ellt t obscur et ignor de nous; cOlllment chaque jour, travaille naturellement et sc mnni-
fesle par son art, VR ou LE l'EV, lequel ne peut pas tre sans challlUl', ct qui par son ElTet, exhibe el
dmonlre continuellemenlla CIl.\LEVn; lui qui est certainement en toutes choses (cur en toutes choses
vraiment SchnmaYm anim pnr la :olATVnE) le gardien dl! loute l'orme ct de toule Espce, le Illi
lI1ulanl, le Principe Naturel cl Al'liliciel, Organique (tant intcrnement qu'cdct'Ilemenl) cl impulsif ou
moteur (;mljt!xov) ou opl'nteur (bz?'{7t,:!xO'I) constilu pal' DIKv, des Jo'orces Nalurelles dans les clluses
des actions et de toul cc qui doit lr'e pl'Otluil ct dirig; et dans les choses de l'A)!!': il laquelle (par le
lIIoyen:de Schamall1) il dispense ll1ulliformment ses DOlls (puisqu'il les contient l'instar d'une
obsttrice fidle, laquelle il est Micro el Macro-Cosmiquemenl attribu; Poul-quoi, ou Il quel gard
la CIIALKYR est et est dite Divine, Cleste, Elmenlaire, NaLurelle, naturc (illsitus) ou inne, sc rap-
portant dans une certainc proportion la seule chaleur des astres, d'o les actions des hommes
(DE LVl-lhtg) sont .si diverses; Dans quel sens (nullement vulgaire, en attribuant chacun ce qui lui
est dll) on doil inlerprler ces phrases des Philosophes: Le CIEL est anim; il agit dans les choses
Intrieures par l'Influence, la Lumire et le llouvement ; le Ciel est la principale cnuse pour laquelle
les lments, bien que de nalure contraire les uns les autres sont ml:l et conjugus ensemble; il est
en relalion avec la matire premire comme l'homme avec.son pouse aime; il s'atlache pUiSllaJlllllent
nuxchoses infl'icures; il engendre les Corps infrieurs dans la Terre nOIl nulremenlquc transfuse
sa semence dans la femelle; il esll'auteur (parens) de loutes choses; il est l'Instrument par lequel DIKv
agit en nous; il eslln cause de tout ce qui est engendr j il communique la l'orme el l'Espce, qu'il in-
tl'oduit dans la matire prpure; il rgit toutes les choses que contient ce monde; il fconde les semon-
.- --_.._-------
Ixnml'lfT.\TIO:SS 101
Quel nt f/WlIlIIlf', etc.! Pnl'Ia que ci-dessous \el's. CCXCVII.:\ laquelle vO)'e
z
l'punsc,
vers. CCI,XVIII,
107
CCLX\"!. Car le ('o"p..mjd cl la COl'-
,,"pliuli lI!I!ll"Ilt'C l'dIll P , ('1 domid.!r
1"I',.rsl"" ph';n ,le "':p"une res/"'Il,
CCLX\'. Cal' les dt!s 1)Wl"-
slllli timides el opiniu1/$ !al/(/-
cicu$c.<,
CCLXIV. CUI' quel esl l'!lomme qui Esaas, XL, -1.3.
J ? Rom" XI, H.
t:lllllpl"P.lHl ft CflJl.5Cd ltl! li",!". 0/1 llut 1. Corinlh. Il.
cnmpl'NU! ell son dmc Cl! lJue t:l!ul JJib'l'? -16.
CCLXIII, Et lites llVI'es sm'uni
et je jugerai droitement 1011
peuple el scrai digne du t1'd/le de nuJU
Pre.
CCLXII. Cm' elle ei com-
prend IOliles c!lOses et me mu-
dJ,r.menl dans toutes mes actIQ1I!l et me
gardem tians sa fI/oil'c,
Ten.15.
ters. H.
tUf. 13,
IOl.
II.
Dv GRADE
CCLX\'1. I!'ft::r ClIr le COI'!)::; .pli se
l'orl'ompt uggl'uve l'Ame; et ccll,'
habitation tlt'prime Il's
l}ui pensent bCtllH:Ollp de ehuscs.
CCLX". {fJ:::r Car les cogi tations
des mortels sont timidns, et 110::; pr-
voyanccs incertaines,
CCLXI r, Car llllei esL l'hom-
nUl (l'li pourra savoir le conseil lie
On:v'? ou 'lui pOlll'l'a projeter su cogitu-
lioll sur ce (lue ycuL I>U;Y'?
Le co"ps qui se corrompt, elc.) Ue mme S. Paul dil que l'homme exlerne esL
et (fu'avec ses ex.igences el ses besoins il corrompl et esL eorl'ompu. D0!lc..\"AGE du DlNAIRS dOit lle
rejet, VO):' lig, seconde de cet Amphithtre, El c!tte habitation tm'lstrt dprime, etc,] Notre m.e,
r.nuse du pch, loge dans le COI'p,; cOI'ruptiblc ct mortel, 1';;ltr.IIUC recluse comme dans une prison
. .. 1_ S SN" aura Or et I.llhor avec
Et mes ur.rcs Sel"IJllt C1grniJit." eh:.l Quund donc. Sillon 101:>'ll1e .1, .\PI CE
.' .' novonsTOVT ce que nouS voulons; matS,
lu
'l-mcime A,'osi nou" qui sommes en lEV, nous p u 1
.' , , C t ' uoi (lue que
studieux de lu Tbo-Sophie, nous ne voulons'que Cil que vcut Dr;;.\' LVI-lIb'.. es .
chose que nous fassions selon les 1.ois et la Dochine de ccl nou;; russlrfJl1S, comlllt'
il est dit au Psaume 1.
Cll" 1108 cogitatiolls, etc, j En t;1IIl llue n6lres, par el 1l1150IUlUcnl; Cilr plU' Ilollsmllle;;,
tnnl (Jue nous nous appuyons sculement sur noire Prudence, nous opinons Ile plIS,
Toutes nos cogitations, ratiocinations. ct op,'ations I,ncertallles SI
Ile sont pas animes ct fOl'tilies par l'inspiration de la vrite et de III verlu DlVIlles, Autrement Il
n'existe que fantaisies,
CCLXllI. Et UYl'C5 sc-
l'ont ugrables et je jugerai droitemcnt
ton peuple ct serai digne du tl'nc de
mon Pre,
C"I" elle $llit et cOlllprelld TOVTK:! mlosBSJ C'est pourquoi tant faite ton amie, ta el ton pouse,
e
lle peut clle veut sapientelllent t'instruire de toutes choses, parce qu'elle l'a promIS, vers. CLxnVII.
, dl. . d rs vers XLII
Elle dont tous les sermons sont justes; i111'y a rien en eux de cprave DI . e perve " d 't'
Sobl'ement] Non seulement snns brit mais mme dextrcmcnt, avec sapience, suivant la ligne roI e
de la vl'jl.
CCLXII, CUI' clle sail cl COlll-
11I'end TOVTES cnOSF..s ct me conduira
sobremenl duns mes U\'I'CS et
me gardera en sa Puissance,
\
, .
i06
ces; toute fcondit est rpandue par le CIEL; et toutes AUTRES PIIOASRS semhlahles n cellesci; ALons TV
povanAS RKCTIW&l'(T PUlLOSOPHKR nF-UECnETS DE LA KATunR. Qui bien distingue. bien enseigne et bien apprend.
Du tl'n" de ta Magnitude] LE SIlIGNRVR Il dit, LX.VI, ! : Le Ciel est mon sjour ct mon sige.
Psaum. CIII, t9 : LE SKIGNK\'U a prpar son tronc dons le Ciel. Psaum. CXXIll, t : Je lve,'ai mn yeux
re,'" toi, qui habilP.' dllllS les cieux, PSllllrn, x," : Le SEIGN&VR Il son trnc dans le Cicl. S, ltfutth. VI, 9.
Notre Prre qui es dau$ le$ Cieux. A noler : Du trne de la celsitude Divine, rien ne provient que de Di-
vin, que d'tel'nel; donc la Divinc. vers. cnxvlI) esl lion crr. non forme.
nullcmcnt nc ou faite ft la manire des cratures, mais engendre du Pre Divin ternel, Divine. Elel"
neUe; de sorle qu'il vaut mieux le croire Chrtiennemenl, par une Ame IHle, que d'cssayer de le
comprendrc pal' une imagination funatique, Qu'elle soit aue moi, etc1 Afin que l'ESPRIT F.UflLlEnm'aS-
siste, vers, CClL'tlII. Prie nlKV le TRlIH,wT. Toi qui rlsires parvenir il la fin souhaite de ton uvre
Physico.Chimique, afin que t'assiste le !Jon D'A&JSTANCK el 'lue non Eenlement il gnrde trs fid-
lement ton uvrc du trs acharn ennemi diable. auteur de toute confusion; mais encore qu'il
t'exhorte aussi 1l Laborer sapientemenl; ct (lu'i1 te dtoul'ne de ce qui pOlII'l'ait apporter quelque Dui-
ton uvre, de peur que lu ne fasses quelque faute. 011 ne doit pas cerles estimer pour peu, qu'il
prside au Lahol'aloire des Sa.pients; mais il fnul enlrer respectueusement dans l'Agiasterium et tra-
vailler ninsi sous sa direction, de peur que tu n'olfenses lon hon gnie qui te garde, Toi et lon uvre,
Les Porci'; mondains ne me comprendront PliS; les Philosophes seuls comprendront mon esprit ct mon
l'ens et le suivront. Afin que l'EsPRIT IJ'ASSISTA:\CE soit mien, qu'il Ore avec moi; 'Iu'il Labore avec
lUoi;. qu'il instituc sapientement, dirige, dispose, Illijuve, amplifie, bnisse ct rende heureux mon
AIIlC, mon Intellect, ma Raison, mes Cogitations et mes Sens et mes Actions el tous me!; Labeurs,
versets XXYln, CXLV, CLVIII, CU.XXI et ccxcn. Ceci cst le Sl'and mystre, Mysttritlm Mag,",,", de trs pell
observ, sans tequel jamais, toi qui le dunnes comme chrtien, tu ne parachveras la Pierre des Phi-
losophes (bien que, ell et par les Principes Natul'e1s, selon la Mthode Naturelle tu te diriges arlifi-
cir.llemcnl el reclement vers la lin dsire) vers. CXlCXIl. Sois-le par la vie et les actes, toi qui vcux
tre eslim, dil ct cll'e Philosophe chrtien, C'est un Don de DIEV dont Herms elles autres ont eu le
secret plll' inspil'ation Divine; qui .sc lient inbranlablement Macro-Cosmiquement sur le Corps, l'Es
prit ct l'Ame: pour lequel, afin qu'il se rpande 3licl'o-Cosmiquemcnt sur nous, il faut Orel' Thoso-
phiquement de Corps. d'Esprit ct d'Ame selon les Lois de la 1>0cLrine de \:et AllIphilhriUre, et peincl'
cl laborer Kahbalistiquement, ;)Iagiquemcnt t!1 Physico-Chimiquement. Afin que IBIiOVAlI Tri-un, en
cooprant avec Toi-mme tri-un, el 1. tei! TIa\"uux. en te suivant cIans l'(j-;uvre Physico-Chimico-
Triuno-CnlholilJuc, juge digne de t'inspirer, dc te cornlller de ses dons. de t'accorder de bien vouloir,
connalh'c, et pouvoir. souviens-toi qu'il fnut oprer Thosophiquemenl. Que celui qui pcutcom-
prendre comprenne; j'en ai assez dit. Obsene : Les Sciences et Arts excellents sont parfois nomms
INCt:lITAINS, non parce qu'ils sont incerlains, par cl en eux-mmes, ou quc quelquefois ceux qui pr-
sument d'en traiter d'euxmmes les connaissent mal; mais parce que la DE DIEV FAIT DKFAVT
aux artisans opraleurs. En Dicu rsidcllt tll/lltS lr.s bndictiolls, //llQlllme doit obunir le ooJlheur de Diell:
;;ln ll!vttu S,Qr;\ allts grlrgrn. Blan mU$l OU111 l&lck van 16all IJobrn. Car pourquoi donc, je t'en prie,
llolll'quoi l'Omnipotent IBUOHH, s'il peut te punil' de su lIIuldiclion Divine, ou te relil'er (il cause du
pch) ce sien don, ou le priver de:; tl'sol's et Iles fl'uits de la Sapience, pourquoi. dis-je ne le pour-
rail-II lui 'lui a tout er, qui intel'vertit lorsqu'il le veul, l'ordre de la Nalure. de mme qu'il n arrt
le Soleil au milicu lin Ciel scion la vulout de Iosunh et l'a empch de rcdescendl'c pendant tout
d'un jour, .Jos. x, 13. A la demande d'Ezechiah, UrEV rtluisill'omhre par les liPines par les-
quclles elle dj sur l'horloge d'Achaz. en rtrogradant de dix dl!grs. IV. nois, xx,H.
Les Trois Hommes lIbreux. Sndracb, l\lcsech ct Abtlenllgo, envoys au milieu de la fournaise (Bahy-
Ionique) cie feu alent, ne furent l'as louchs par le feu, Danicl JII, 21 rt suiv. Et tout ceci eut lieu
par Il! DlltV omnipotenlqui ni.. Nalln'e dans sa main Omnipotente, ct la rgil comme il veut. Il faut
donc obtenir de 011.\' de VOYLOm pour nous. C'est ce que veut dil'e ce grand comte Pic de la Mirandole
(bien que pOlir cellc parole il ait l tourment pnl' un cerlain homt!le de grande autorit) lorsqu'il
s'crie: C'est en vaill que rechercllera la Nahlrt, celui que PAN (c'est--dire le D'KV de toute la Nature)
n'aura pas tlttir. Ce 'lui l'eut sc faire. ThoSophilluement dans l'Oratoire, Dlsv aidant, selon les lois
el la doctrine de cet Amphithtre. Voy. vers, cxe, SOlliums : Les Sciences et les Arts les plus secrets
sont etl'estenl incerlain;;, si, pal' la \'el'tn rie la plus noble opration jointe et subdlgue du Ta:!
IIAVT, si enfin plU' lu VEIITV Dm:"E ils ne sont pas anims ct forlilis, C'cst ce que dit cncol'e Solo-
mon (vers, (:r:CUIX), lorsqu'il ordonnc dl: recevoir la volont du ct d'habiter avec III
SAPI&l>CB, vel'S, ccc,
tnbreuse, de sorle que l'homme ne pt
la cognition de la Nature et de sOi-m:: et plll' IUJ:',nme, av.oil' reclementl'agnition,de DIEvet
l'exercice Tho-Sophique en l'amour' de DIRVesl
t
filUt prIer .DJKV atln qu'elle soit allire par
eues et surmontes) la contemplation et ' cl de la tant pnitenliellement vain-
tIu'clle soit Divinement exll'nite comme des li : "
d
e esdc loses. DIvines, Spirituelles et l'ialurelles cl
demeure, et qu'elle commence alors l Pt1'0 o,n eurs e la p.'lson pour tre place au sommdde ln
u con emp el' ce qu'elle ne o"t . d
dentc, et qu'elle jouisse secrHement ct sa manire d p vOir e sa place prc-
esprits subdlgus par DlEv' qu'elle s" d ,u dulCissunc de IRIIOVAII et des bons
lion ct la f['uilion de tout I:VllIV elllvre u DIVin et qu'elle parvienne ainsi la con-ni-
lie l'Amollr Divin. Ens, vers. cnv, 1'\ul ne comprendm ceci hormis le studieux fidle
i09
CCLXXIII. 1Je peut' 'I"e) l'assa.si,je
Ill' ren01iCe en : qui esIIE110V/IH?
el de peur ql/C, me tl'fJuvanl pauvre, je
drobe et qlfe j' en t:ain le 1iOnl
"1'1110/1 TIll-." 1",
CCLXXI. J'ai poslI/l l:el'S lOi pou/'
deux c/wses; lie me les prohihe pas
avant que je mew'c:
CCLXXII. Eloig1le dt' moi 1ft t'mt(l
p.1 la parole llf Ile me don-
llcras ni /0 jlaltl'rel ni les richesses;
mna!f('-mui /0 noul'rituJ'(' qui ml' CO}l-
/'intl :
CCLXX. El pm' la SAl'TF.so: (Jill t

vcrs 9,
vers. i9.
l'rov. XXX,
vcrs. "
TOU.S.
uv GRADE CI:NQVI1
L/!$ tillll!S s'I!nit'j'ellt le de [tf
USI/! fclaumte loi dll Jfollde ,;lait PUI"'!',
CCLXXIII. De pcm' que, rassa-
si, ja sois induit te nier et dire:
Qui esllc ou qu'.tant forc
}}nr la pauvret je drobe cl rl'u' jl'
pm'jul'e lC' dt, mOll D[E\'.
JI' (lEi IilulIIl/Id DEn: CIIOSESJ Le Hoi trs So.pil!JIi cODsidl'nt l'humme eL la iutl'ieurs cl cxte-
rieurs demunde DIE\' la guberontion de l'un et de l'nuil'e. Pour l'me, il choisit cL demande l'loi-
gnement de la vaniL eL du mensonge; pour le COI'PS la mdiocrit de la fortune. CUI' l'homme
laiss seul lui-mme lombc dans lcs lnlll'cs el les erl'curs de l'esprit et il s'abandonne aussi il la
flicit externe cL au succs. Cur, de la pit et dc la cl'aintc du Seigneur qui esl la source de la
Sapiellcc, flue toule l'incolulllil de tout le eorps et de la vic exLeme. Ainsi l'homme sera cet arbre
qui est plant le long tIu dcoUl'S des eaux, qui donnera du fl'uit en son temps. dont la feuille ne
tombera pas; el tOlites choses qu'il entrepl'cndra prospreronl. PSQum. r, 3. /Ja Vlwit] Qu'estce qlle
ln vanit sinon la Sapience mondaine immonde qui est folle, aveugle, lmraire, orgueilleuse, ignare
de DIE\", superstitieuse, idolntl'ice, contemptrice Drt:v, sdilieuse, cruelle, ;;anguinolenle, audacieusc,
inhumllinc, lluerelleuse, inquite, h,rpocl'ite, philonique, impudente, incontincnle, Il'L1culente, avare,
calomniall'ice, menteuse, dceph'ice, fausse, arrogante, bilingue, trompeuse cl cn somme non autrc
que celle astuce ct maliee serpentine ne avec l'homme naturel, et celle chute dplorable du proto-
plasle, celle rnine horl'iblc qui l conduit cl I:cnlranc toujours Il \n mort ternelle. Les me,,-
On s'oppose au Mensongll pUI' l'Agnilion ct l'Invoenlion noie de Dl&v; car l'Agnition cl
l'Invocation de DIEV sonl les sources tcrneHcs de ln bndidion cl de la halitude; ma.is le mcn
songc, c\'sll'ignorallce de J)lKV, l'idoh\lric, la superslilion, le contcmnement et Iii non-vocation dl'
DIRV; c'cst l'abfme de la maldiction, IClIIpOI'ellc et ternelle. Il ml choisit pus les richesses ni la pau-
vret parce quc
CCLXXI. f!.i]::::T Je Tai (lemand6 (Cil
outl'e) DI::YX CIIOSE!I; ne mc les d6nie pas
ayant (IllC jc meul't'.
CCLXXII, :Mne loin de, moi f!D:::T lu
'"Imit et les parolcs menson-
gre!';, Tu Ile me donneras ni ln m<'l1-
didt ni lts "ichesscs; uth'ibuc-moj
seulement tm ll',i est nccss<lil'C' ;1 mu
,ip:.
l'ouf cc/tx qui fOllt plu, ele.] Puisque vraiment nul ne plait . DIEV hormis celui qui habite avec ln
vers. ccc, JI nous faut etudie!' Tho-Sophiquement afin que nous habitions avec Elle: et
alors nous plairons DIE,", nous serons aims de L\"I el nOlis obtiendrons rOVT en Orant et Laborant
duns la foi vraie sutvantles Lois et III ])oclrine de cel Amphithtre. La Foi ferme et pure est une
cfficncissime chose pour l'Amc.
CCLXX. Car pal' lu S"PIF.XCE ont t
guris tOllS ccux qui t'ont pIn
toi, SF.IGNEVR, ds lc Principe.
Cal'les voie$ de Cell3!, etc.) Voyez versets XXVIII, LXXIV. CL"ll, CLVIIl, CI,XXXVII et ccXCIV, Puisque c'est
ainsi, et c'esL-il-4ire par nolre mlhode et notre voie, qu'ont appris tous les autres, par
exemple notre Sapient ct mme tous les sapients (ClI,r il n'eslnul grllnd homme sans le soume Divin)
il nous faudra tlonc galement insister sur leurs vestiges afin que suivant le mme mode, 110US
soyons instruits par le mme DE S.\PIENCE qui les IL ct que nous soyons sapients. Car
tout ce qui Ilst crit Il t crit pour nolrc enseignement.
':1
CCLXYJI. Bt di/ficilement nQUS por-
a formel' une conjecture sr cc
qUi lel'J"f.', el "QUS ((Vi'C
j)(dnf' l"1! qui Pst dam nos moins J' qui
a/,irs cOrl/udlra Cl' 'lui est tians If's
C,eux?
CCLXYlII. Qui comua't Ion cOTlseil
m(n'lIs 'lue tu Jlt! donnes la S.IP"':E el
tu Jl'elltu;c.5 1011 Espril
.')aml ri/( plus haltt des Cieux?
CCLXIX. f!.It:::r Cal' les voies de ceux
habitent la TC1'1'e ont t redl'esse.
1'1 ils Qltl ce 'lu; t'el!'t ({grPahlt"
vars, i6,
vrrs. 18,
INTERPRlhA"JOXS
108
Et dilJidlt:melll IIOtl8 elc "0" ,.
, '.' ers. CLXXX\'U,
CCLXVIJ, l!fl:::r Et difflcilemcnt
HOUS cr. qui cst sur la Tenc :
cl nons dIscernons uvec peine cc qui
est devant nos yeux: ce qui est alors
d'lns ll!s Cieux, qui le COIlIlUlI'H'?
A lIIOitl$ 'Jill! III III' C'e-t 1 '
sel,; CC\.XlV l't CCXCVII Car 1" s"cu'"1 :; ads]I)}lenle rponse du Sapiellt lui-mme, ill'objeclion des ver
", R.'IPRIT C lEV et celui: " Il' d'
les arcanes de DI&v dit S, Palll, 1. Col'inth 1\ il D" a ,qur .1IE se' el:?UvI:e e.l St' rvle, conliait
les choses pl'ofon<lcs el eachcs, Daniel ,,' 28 IE\ le C[el est celUI qUI revle les mystres,
l:omprClJons ct II0US p.OU"OllS (1" '1"" .rAIRE. Dans la S,\I'IE."Cg de DI&V nOUlj savons nous
. ' . dlOVAn e voulant) n' . E . '
Inlerpl'le de Sl'S prollrcs pal'OI' ') . t \TES cnOSEs. ' t pUlsqllc chacun c!>t le meillcU\'
,. ' ., Cl:i, 011 lonc Je tPo le de l' li' .
vcrllablemenl, une con-niliorl vc'rl' 'm d l 'N .11 an c, plllseras-tu plus certaInement et plus
tl "S[ C C:l ature de 1 S ' S ' ;,
dans III Vl'il mme? Commenl DrEv ( ui esl l' .:', \ . ,1 amte ECI'llurc et de que
lIolJ'eA"'phithMre tel'enscl'n-neTllo sq 1'. a \erlle Ipslssllne) sc donne nous par les conseils ce
l:) - op llqnelllent SOI .', t'" .1" d' "
te pInce pas fils avant le pp.re ' t' , . I\'lcns- olim u etu Iel'P.rthagorirruement; ne
" ' : Je en nvel'lIs fraternelle ent T' " ,
la seconde figure de cet Amphitht . II' m. 1111 tllWOIl!,tJ ltapP!lI'le ici les paroles de
l' re. convlCndra donc que VOliS 50 d' 1 d .
e C., et ce qUI sllit. l'on Esprit Saint' L'Esl'RIl' DE ez a 101' pieusement lavs,
mauvais; venant du haut des cie J t . d SAPIENCE \'ersels CCXXIII et CCLXI. Non diabolique ni
.l'Ange de Lumir'e et non in de de l'enfer;. car c'est MDI.\TUdENT, soit par
agil par diverses MIIIATlONS envers 1 es, cne les, SOit par l'\atuI'els ou Arlificiels (car DIEV
bIc) fidlement scrvitel\l"" de la S' , OUS, galement Ildnllrablcs, ptiiSflu'i1 est lui-mme Admirl-
, -- vraie dans cette d .
naIssons et comprenons le lus comm . . s .l.ne mon a\llC, que nous percevons, con-
Arts excellents SOllt les odemenlt ct Ic:> CHOSES DIV[NES, Car les Scienccs ct
..8 OU Commc "s '\plre- ('"( 'l .
cnuse IJue J"ensei"ne) de la , , .. . r> 'lUI me SOI permIS de IJarler ainsi pOUl' la
, 0 ..,AI'I&NI:E lJU elle Il l' 1 d
la DIscipline ct de hl Doctrine l ' T . 1.IDS e. 011 e, afia (111 Hs prchent aux fils de
velle el bonne, toudH:nt les de la l'vangile, C'cl'!t--dire la nou-
. 1'5 mm qucllIenl IOcpursables de hmr sonlillA[n.
Et que soient corrigs les
,S!!Ilhers de ceux qui sont sur la Terre
.c,t que les hommes ap!>umncut Cl' (lui
l, est .ugt'able.: " ,
L'ESPRIT CCLXYlIJ. El qui SII1I1"1 T01} selli'
SA['[EXCE "-
",! CllfOy. ,\ 310[:'\:; QYt: TV :'il-: no:'i:'iF.S
1. 1"81'1111' S,\[:'\T DY "[.YS lUn' IlES Cmyx.
------------------------_._---_._---_._----
Cm' ni k$ IIi tttl /lall.ert& lit! l'tllo''9lteilli.$selll: ni Ut> l"I,,isl''''
.Jlnif ksjaitl dt ln foi l'mlj,,,:mt.
ii 1
CCLXXX, La pauvrel ct l'ignomi,tie
ceux qui s'loignent de la correclio7l,
mais qui garde l'iJu:r;pal;on aura r"01.-
JINU',
CCLXXVIII. I.:oreil/(' qui. coule filt-
crppatio1t de vie, clemfurera au milieu
des Sapicnls,
(;CLXXlX. Qui Itg/igt! hl Di,..ciplilll'
IIlf1Jl';se SOli. dm/! ; mai.'i 'lui fmle/ld r;/1.
cI'/lau}l le cur,
CCLXXVII, Le Pre tlu juste ezultcJ"a
IW f!XUllaJil
J
ft cclui qui p.llgelldre II!
Sllp;ent rjouira en 1,,;, "
,ers. 32,
PrO\', X\",
-era. ;:JI,

'ors,
UV GRADE CINQ"IM":
CCLXXX. tIt::.r L'indigence cl
l'ignominie. celui qui dserte la D.8-
mais eelui qui ucquiescp il lu
rcn,ouh'unet* sern glm'ilit',
CCLXXIX. Celui {Jui rejette tJJ:::.'r lu
llu:'prise son mais fIni
UC(luicsee aux incrCtpations f!iJ::::r (\:;(
du cut'
CCLXXYIII. tJJ:::.'r t:oreille (lui
coute les incrpulions de vie demeu-
rera uu milieu des Sapienf.s.
1.1. lJisciplinl!j Oe mme que celui qui nglige la mdccine, hail el mp.'ife la sanl du corps, el
de celle vic corporelle; dc mme celui qui nglige tu discipline qui est la mdecine dc J'me
est cn nemi ct homicidc dc son me. EL de mme que eeux qui cl'aignent le Seigneur et qui delinenl'
cfll mul, auront la sant pour l'ombilic ct J'irrigation des Provo Ill, 8; au contraire, pour ceux qui
mprisenlln UiscipJine el ln Crainte du Seigneur vicndront l'invtrntion, la langueur .ct le ver rou-
gBtu' de III conscience, PBnulII. XXI", 3. Est pOUe!$tlll' du t'4'1lrJ C'esl--dil'c le dominateur de sel';
urrcclions, COlc\I'f!, haine, joie, tristesse, r.1'uiote. "olupl; et si f'rue1qutunapprend li rgir et modl'C1'
rpclement ces alfections" assul'mcul c.elui.ci agira pl'udemlJJcnt en touh!s choses el avec la posse.qsion
ln modralion de son cUI', il possdera ln gloire el l'honneur.
Qui (mgent/rt"m, Non seulcment le fils suivant la nature, corporcUementcngendr de sa semence;
mais le fils de la Docll'ine ct dela Tliscipline, sapicntement cngendr par la IJocLrinc, l'inslitution et
prceptes sn.luluires, YOJ'. \'crset XXXIV. Celte pbrlse est parmi les Sapicnls:.) mon fils, JUon
lUs!
/.:ot'tille qui De que par ln porte des oreilles est enlre l'inobdiencc cl la malice dans
le cUl' de l'homme, de mme cn coutant la voix de radlnonilion ct de la lu
cnt.'" duus Et, de mme qu'en ln voix du dinble, toulle cur de l'homme est COI'-
rompn et souill, de mrnc, en Cfm(anlln voix df! 1)1t:" dans Livre de la S;u:ro-Saiutc criture, tle
lu. Nature, el d'lUS soi-mme, le cm' de rhommc est lih.' de la corruplion, de la putrescence
holiquc elde l'ignorance. Car Ot'ne el rcompense l'tude de la Sapienl:c, en ViA pur la pJus
grande lumire, i ntclJigencel science, cognition des choses spidtuelles cl natul'elIes, conseil, rOl'ce de
foL consolation et succs dans la guhel'Ilation publique et domestique, et aprs celle vie par des r
compenses immortelles.
CCLXXVIL Le Pre du juste
de joie: tIt::.r qui cngcllch'erD Su-
pient sc rjouira en lui,
indiffrent de parler el de prophtiser des lnJstres. des arcnnes el es de DIIl;\" de l'Jlomme,
de l'Esprit el de la Nalure; el ce n'est pas non plus entiremenl Sl'.'; mais (comme il a dj;1 t dit
souvent) il fuut considrer il qui, quand et comhien, Car beaucoup doivent parler mais peu doivent
tahlir, Il fnut le temps, le Heu, les personnes, Prends garde aussi, comme en avertit un
certain homme Ueligieux, que quclque Saturne n'nperoi\"e les livI'cs tmoignant des arcanes de peur
flllC (ce qui $'adresse il un grand nombl'C qui ont oubli cc prcepte) tu ne sois ignominieusement
el et foul aux pieds des bufs. PhU ADieu (IUlil etU toujou.'s luimme la mmoil'e de ceci 1Ne
pas les perJes nUl pourceaux obsds du diable. JI cst profllablu dc se tah'e sou\'enl en temps
et lieu,
CCI.XXI r, El {fJ'.:::;r re.cct!/Iellce
la rectification est la Sapience,
CCLXX", llO/nu: au Sapietll rincr(:-
I!t il :WI'Q plus Sllpienl J' {'II .,eiglJl'
li! juste, et il augmentera la
CCLXX\l, Xl' par"! jJli:; (lllJ.' IJ/,,.il/(w
'/11 fUll, /ltlrc(' '1u'il COlu/mlllteNt /(1 Pru-
tlence til.' les discours,
Eet!. X.
vers. N.
l'rof. IX,
Yel'lS. 9.
l'rm, XXIII,
ut.
lXTERPRTATIO.:'\S
110
CCI.XX1Y, Apt:s l'I:\o\":rl'Uu: (entiu
"l'aiment) suit la S.. !
AillS r I.oi, fils dt' la (lui IUu' lu grtkn de h:tun \11
'lS ainsi ohtenu la ou quelques-uus do ses
lloxs supcrcxcellcnts.
L 't'.rfcllmc:I' ,Je l'I!r;li/ical.m, ele. JCombien cl dpra\'e eslln Nature humaine, les lUfil'mits
tJ.uotidiennes, tnbres, erreurs, l'attestenl suffisamment; c'cst pourquoi une rectifica-
tion et mendnhon de ta nature perverse doit cHre inslitue pour chnque moment; c'esl de celte ntre
cormelion ct ,'cctificalion que ln 8upiellce esl ln lin. La SOUI'CC de lous les maux IIUIt avec nOtls, par
JllqueIJe IcshonulIcs, se permetLent toutes choses et dont ils ne dsirenljamais l'mendation; c'est-tt-djre
l'amour-propre ou philautia, par In(lucl chucun esl naturellellllml ami de soi-mme el sc dlecte dans
opinions. Mais ceUe maladic (morhusj en laquelle Lous sc eOlllJtiscnt a\'m: cxcs est vl'uhnent hl
de touLes les erreurs et de lous lcs dlits dans Ja vie, IlaJ' conslJuell1 la rformaLion de la nu.
lure ct de l'umour.propl'e est compltemcnt 8i, mlmiralem' de lu S,U'IF..'iCE, tu flspi-
rer . la LnuimK de la SAPIlt."(.:g vrait!.
De peUl' qllf rQ.s.stUiJ, Les biens de la vie sont choisis par le sapient. Les l'ichesses et
les biens sont/tl loure" des 11In1U, diL le Pharnon, du hauL de sa souveraine el opu-
lence, imprudemment el arrogamment celle parole: Qui eslltHOVAn' C'est pourquoi il fut
englouti lui-mme uvee toules ses ricbesses dans la mer Rouge paree (lU'iI avait tenl le Seigneut'In
plus puissant el lev, et que, dans J'endurcissement de son esprit il n'a.vait pas voulu le .'vrer, le
craindre ct le reconnnftre. aprs tant de prodiges supefnaturels el pldnemcnt dhins. Ils errent donc
ceux qui, dans notre philosophie la plus secrte recherchent seulement des monceaux. d'or; ceci est
Insipicnt, non d'un Sapienl, Car la :-;apience esl cullrice el amall'ce de Du:v elnoll de J'm'. CeHe
Cleste est exemple de toule nvarice, luxul'e, orgueil. forte et marche vluc d'un hahit simple,
"il, pourlanl honnte ct pl'Opl'e; eUe use modestemcnt des richesses sc prpare il. supporter
"ersit; ainsi eUe amasse comme un des m"'ins et Naturels; soulient la pauvrete,
les peines, IC8 Inbeurs el ne cde pas facilement aux mathelll'!ol.
. CCLXXV, Donne nn
l'occasion, l't la lui st'ra
lucule; cu:seigne le {fJ'.:::;r ct i 1
htUcra de .recevoir,
,lux ol'I'illt8 d,-,Of illsipitllls, etc.j De peur 'Iun lu oubli de 'uu'ccple, je ('cn 8\crli:J fmlcl'-
ndlemcnt. Cm' cc n'est pilS auprs dc IOllS, ni f!111out ni cOUlp!Ncmenl 'lu'iI conrj,.nl .'l est
", ,
La signature El il se lulra de rf.'Cetoi,} U\'CC UDe immense action de grces el uvee la rmunmUon due il
du Sapiont. son .., Ce,80lft.les des hritiers fidles el uims de III r.tlr ceux qui sont
oubhellx des luenCalu vculent, tlls, placel' avanl le pre, bd" ! 'CUiU k1!ltf '''KU brRIt
l'uf flui il ln poule (p.. aUemnnd); ceuxci SOlit des ingrats, de la
maison nc s pas Je mal.
Oil,
6l
l,eurqlh
l
l CCLXXVI. Ne (ulI'le (dullc') lUIS
S:Jr't1cnls ne 1I'tI--=>. " ", .
,f.-.i1cul pas rar- aux ol'calles des Ulslplcnh;; I)urcc
!er, quils mpriseront la Doclrine de fou
lIiscours,
Celui qui in,"ritit le dl'i.wil'ej Il fnut donc flxaminer prudemment quels sont ceux auxquels nous
confions les mystre!;, les nrcaDes ct les secrel:>; de peur que le diable ne suscite le coucou ingrat.
Le dl'jsoire chel'clie, eh:.] J.'homme de cm'actl'e sceptiquc et milleur n'est nullemenl capulJle de la
Sapience. Car III S.\I'1E:iCE aime l'me simple et avide d'apprendre; elle le nourl'it de miel et de rayon
de miel, et l'envre du neclar de la Sapience. L'Ame aple la cognition, dit Ptolme, est plus proche
du vrai que celui qui s'exerce dans la science avec toute l'ardeur possible. CeUeaptitudc d'cspl'it est
un cleste; et c'est en
if3
CCLXXX\". Et rellfanl sera CQllIi1t
pal' ses mns, .,i pure et droite est SOit
m'rc.
CCLXXXVI. Qui marche frauduleu-
sement "'le le secret, mais le fidle
d'espr.it clda c!lose,
Pro\'. XX,
fers, H.
PrOf, Xl,
vers. 13,
DV GRADE ClxQvlkm:
CCLXXX\", On eomprendl'u rcn-
faut (fJ:::.':r pal' lies iJldinalions, 'si pures
et droites sont ses uvres,
r;'fst ulle utceNellte vertu de garder le sillmce,
J 1/ ('Imlmire IlIiI' 91'l1l'1I {tmlf' de l'm'II'/' de t'r qu'il {tmllu;r/'.
Nature, dalls. unecertai ne p.oporUon figure et mesure, ce pourri uoi on peut portel' uIl jugement Sur l'esprit
interneellatent et sur les occultes propritcs des choses i de mme ceUe proprit occulte des choses et cet
esprillatent se manifestent eUl:-mmes par quelques signes certains el par des marques exlel'nes, ct
su\'unt sa natUl'e ct son cll.ract.'e impl'iment une signature, figure, proportion et indice, tels que les
Rallients peu\'ent les rcconnaltre; ces Signatures sont le commencement el cOlIIme l'alphabet el le
premier lment de la Magie NatUl'elIe., Ainsi principalement ces signes doivent tre connus dans le
visage el les halJitudes de l'homme. Car la signature de Loule la nature sc retrouve dans le l'ficro-
Cosme. Ces caractres cl notes hiroglyphiques de la Nature possdenl un sells ct une explication par
laquelle elles peuvent tre judicieusement comprises par les Sapicnts et experts dans cette criture et
littrature naturelle. Car la Natllre Ile ment jamais ni ne donne un faux tmoignage d'lle-mme ;
elle ne d!,;oit pas ses chercheurs; de sorte qu'ils apprennent parfaitement il comprendre celte cri-
ture. Le Ciel a ses signes; le Fen, l'Air, l'Eau, la Tel're, les Yglaux. les Animaux,les Minraux, les
ontleul's signatures; les Anges ont leurs murques; tous les Prophtes, tous les Apll'es, tous
les Saints; mme le Sauvent' luimme n le signe du Fils de l'Homme, la figure de la CI"oix,
Lc gtillil! cleste sUI'git, plllS rapide qlle ,fes a1wrC:f,
Et III.'CC dOl/leul' la, fuite du temps.
Pm' ses illefllatiollsj Par ses actions, en tant que sigmltures ct cbaracterismes naturels, l\OTK: Les
hommes grands et iIIusll'es sont suscits par trois modes: 1. Un feu d'une nature extraordinaire est
divinement escit en eux et par lequel' ils saut ports 11 accomplir des choses glorieuses et qui les
dsigne et les fait briller ds IcUl' premire jeunesse, comme on le ,"oit daus le Patriarche ,Joseph,
cn llu\"id, Solomon, Daniel, Josias, etc. Ceux-ci sout choisis dans l'utrus maternel pour tre les ins-
truments de la Divine pro\'idclIce et "les organes des uvres de DIE\'. Il. L'Influence naturelle des
astres ct les fruits des astres, toutes les fois fJU'i1s parviennent mattlriL, doivent prsenter au
monde quelque bienfait naturel, el le produire de leurs trsors (CIlI' [oute Sapience naturelle est dans
les astres); ils dsignent donc, ds ce principe e sa conception un naturel quelconque d'o ils
forment des hommes illusl.'es ell .livel's arls, suivant les diverses faculLs et les diverses fonctions
auxquels ils s'occupent. C'est ce que chante le Poilte :
JII. Le Ciel esL tluelquefois inleme dans l'Homme, qui est iIIuminl\ alors pal' Saint ou par
tles dons singuliers de l'Esprit Saint, acquis par la 1"01 et l'On.moN, lei est Clich l'Esprit ltabblllis
li'llll! et l'p.cole tic lu sulJtile ph,ilosophie Thophrastique.
CCLXXXVI, Qui marche frauduleu-
sement rylc le13 uremies ; mais
(lui fidle cle la chose eOllfiepl'
son ami, '
Jlllis qui est fidN,', rte,} PUI' ln fui, 1'00'aison et la taciturnit sunt nequis beaucoup de m)'stres
et d'urcanes naturels. C'est pourquoi Esaas chante, chap. XXIV, vers. i6 : "fon Sl'Cl'ft est pOlll'
11/oi, 11/011 81'Cl'et exl POUl' moi. gt Da\'id, l'saum, LI, 8: les choses iucertaines et occuHes de ta Sapience
ont t manifestes pour moi. C'est poul'quoi l'ApMre S. Paul dit enCOl'e : ])/lmt II! Clll'ist Ihesu, tOIlS les
trso/'s de la SupicllI:t! et de la Sciellce SOllt cadli:s, Epit, aux Coloss. Il, 3. Demandez donc, cherchez,
frappez. Ce sonl les mots ;'?P...,...:.r., mystres ineffables, du paradis eL du troisime Ciel dont parle
l'ApLre, n, Cor., XII, 4.
CCLXXXI. Qui cU";'gf.' h' c/i.f;,'(,
J'l'foit lui-mme l'irJ1lOminie, l't qui J'l'-
prend l'impie ,'eoit lui-mhne sa tache.
CCLXXXI r. Nf.! donc pas If!
dhisoirl', de lJcul"'lu'itne t'ait en haine;
repreflds leSapien! et il t'aimel:n,
CCLXXXIIJ. Ll' r!;s();re cllerc/w la
SapiC1UC el "e Irt pas; mais
science e.s!radIe tl'Oltl'el'
CCLXXXIV. Dans II! regard de (i".
telligent apJJar(1it ,la SJl'JE.yO:; el
yeux d" fou sonl /'e;rtdmil tI(!. la
T'!l'J"'.
Ters 8.
]'rM'. IX,
fOrs. 7.
l'rov. XLV,
vers. 6.
l'ro\'. XVII,
vors. 2.$.
JNT&RPRTATIOKS 1.12
CCLXXXI. Car celui qui illS-
tnlit le drisoire sc fait lui-mme in-
jure, et qui reprend l'impie se fait lui-
mme une tache.
CCLXXXIII. fft:::r I.e drisoire (en
etret) cherche la SAPIE:\CE el ne ln lrouv('
pas; la Doctrine des prudents est ra-
die.
CCLXXXIV, f!it::::r Sur la face du pru-
dent luit la SAPIEl"CE; les yeux des fous
sont aux confins de ln TI.'J'I'{1.
SIU' ta {aeI! Ju. jlt'l.lIielll, etc.] c.;'esl--dire : le visage du Sapicnt est modeste et les Jeux inconstants
des fous circumvagucnt et sont des indices de lgret; car le visage est le mit'oir de l'me. Comme
dans les eaux resplendit le visage de ceux qui s'y regardent, ain8i les curs des hommes sont mani-
festes aux prudents, PI'OV, )\.XVII, i9, Et connais avec soin l'tat de les bi'ebis, et eonsidl:re 'tes trou-
peaux, Ibid., XXlll. La Sapience de l'homme luit sur son visage, et le Potenlissime change S/I
race, Eccls., VJII, i. Done explore l\letoposcopiquement, Physignomoniquement
J
Chiromanlique-
ment les hommes, les disciples, comme autrefois Pythngol'lls. De mmc que toutes choses cres ont
l}eintes ct ornes pllr la NaLure de cel'tains signes et notes et sont ainsi les ivins tIc l'insigne
L';ndigfl1ce et l'ignominit'J L'homme nnturel qui s'loigne compltement des voies de la Sapience
vraie, la Sapience clic-mme le corrige indfiniment d'innombrables corrections afin qu'JI retourne
dans sn \'oie ct llu'il soit dlivr de sa folie inne ct congnitale. Si l'homme sapient admet celte
correction, il sera orn par la Sapience correctrice de beaucoup de rcompenses pnrmi lesquclles sont
les l'ichesses honntes ct Mgitimes ct mme les honneurs i si naiment l'homme fat ln' disr-i-
pline, la Sapience s'loigne dp.lui et la pauvret et l'ignominie, fille de l'impit lui succMent nlors,
NC"C]lI"l'Ilds poillt lc diFrisoil'c] enilll v:l lflrabis, tu laverais la brique ou le ngre.
proverb. popul., tu perdrais tOIl temps ct ta peine, Rappelle-toi ce que disent les Allemands : I.e
Diable Il. ml tous les fous ensemble; il faudrait avoirbe3ucoup de lemps il per'dm pour entreprendre
de les instruire car tous les fous se crient sages. Prends garde de donner aux chiens cc
qui est saint. Les pkuriens ct les athes deviennent plus fUI'ieux,lol'ilqu'oll les reprend; au contrairc,
les pieux' et dociles qui craignent lln:v prorHent dans la S.upience ct dans beaucoup d'auLres dons
"xcellcnls.
Signllturo du CCLXXXII. f!it::::r i\e reprends point
Sapiont. le de peur qu'il te hasse; en-
seigne le Sapienl ct il L'aimera,
Q, "ir& lu rng:4t"el, etc.} Quiconque aspil'e auX choses les plus secrtes. soit diyincs Suit natu-
relles, il est ncessaire qu'il s'assujeUisse la constance, la gravil et,. la taciturnit. C'est avec eeux-
ci que les bons Anges sont rvlateurs des Alyslres; ils fuient Join de tous Jes inconslants, lgel"S el
bavards, Donc loi aussi, fils de Sapience, fuis de mme Jes hommes lge.'S el bavards de peur (!ue tu
Ile marches toi -mme il 10. mort.
li5
CCXCII. Je me rjoui en loulC$
choses, parCi! que la Sllpicnce est JCrlr
lutteur; et fJu'elle-
mme Icm' mre.
NOVVELLE
TRADVcnON
DES pnOVERBES,
DE LP..tB.R.BV,
ET LA. SAPIE:,iCE,
DV G11..KC
CCXCI. rous les biens sc sont appro-
chs de moi avec el en nu!me lemp.tt
'I"'elle, el pm' ses mains tfiTI110mhrables
ricnesses_
vers. H. CCXCIII. Car elle est pour les hom-
mesu1l11'sorinpuisahle;ce1txquienont
Il.f sont unis d'antiti avec DJ1J,'et sont
recommands des do-ns de /(1
Disciplille.
VI
Sail. Vil,
'Yers. U.
l'ASSAGES CITES
nr. 1..\
SACRO-SA
(icHITvnR
GR.\l)F.
PROLOGTIQVE
SIXIME EXPOS
GRADE
CCXCIII. Car elle est un tr-
sor infini pour hOIllmes; ceux qui
en ontus sont fa ils participantsl'il=:r' il
l'amiti de Dn:v, et sont)eeonul1unds
cause des dons de la DISCIPLI:SE.
CCXCII, Eljc me suis rjoui ml toutes
chos(is el l'il=:r' parce que cette
nl'anlcdait et j'ignorais
qu' {il::.:J- elle esl hl mre de tonle$
dIOSCS.
Pal'u que ft'Ue m'antkidai/t elc.] .Comme s'il dit : qu'elle tait thori-
lluemcnt cl pl'alquement, parce fJuelle Orall et Laborolt mOl, versets CCLXI ct,CCCU. t&t I"
mre de tOlileS chose..] 80)1)1.-'138 des SOU1UIQES : Qui n'cst pas fils de la c est--du'6. de la
Cl'AINTK bT SltlOSSVn, n'a pas pour sur ni pour pouse cette SAPIIU,CS Vf.ue de tous BIens. et
les Uoos de DlBV); celui 'qui ne l'a pas pour fl.mie Ore en vain. Labore en V8m. parce qu 11 pUJsc
pas le Salut el la Volont du verset CCCXXIX, el, sera pas des
Trsors iofinis de ln, SAPlB."(CS, puisque lout est dans la rduction la s)mphclt de la &Ionade.ll faut
donc y parvenir. Voy. versets CLVIl, CL\11I ct CCXIII, ct seconde figure de cet Amphilht\lre,
Turellfl biens sant UJUC' moi, etc.) Voy. versets CCCliV, cccxv, CCCXXXI\' ct CCC:CXXVIU. Plir StS tllai",:
Pu. les labeurs manuels Thosophiques de la dans l'Oratoire et Je Laboraloire, selon les Lois
el la Doctrine de cel Ampilhtrc; non par ln ngocintion mOlUhlinc ,'ers, ,:(:1:1\1[. C'est
pourquoi il est dit au Psaume CXXVUl. 2 : Tu maJJ!Jff'II." les Itrbt,u dt if. maUM. C est le ton'ent redon-
dant, la veine, ln source de la SA 'IRNCE, ProY. .i.


ov
\'VLG.-\TE
CCXCI. Toys I.ES JUENS (atteste
l'Homme Sapienl) so:sr il moi ga-
lement (LA. elle, et d'in-
nombrables honntets fi.1=...r par ses
muins.
CCLL\':XVII. Qui r,h'le le sec/'et,
l:ance frauduleusement et m,ec celui 'lui
slltluit ptlr ses ll.'res" III! le mle pa.'1.
CCLXXXYIII. Chu! cI'llOm-
IW!S o chac1l1l prche la mis"icol'de;
mais /,Iwmlnc qui le trQuvera t,_
ccxc. c'est tOlllllle pour /'prCllt'1! th
fm'gent" et daiM un creuset qu"
ISH()l'.IH cw'.'i.'
CCLXXXIX. IVe pelu;e r/(me PCI:) dl'
IItal contre ton QIn; pul!u)llil f.'s1 en
curil al:ec toi.
l'ers. G.
Prof. XX,
fers C9,
PrOY. Ill,
'l'en. 29.
INTERPRKTATIONS '114
CCLXXXVJII. l'il=:r' Beaucoup
dtbommes sontappels misricordieux;
mais un homme fidle, qui (facilement) le
trouvera?
CCLXXXIX. N fais (donc) pas
de mal ton ami puisqu'il a eontiunce
en toi.
ReallCOJlp d"/wmmu loot appt/;& nJ$ricorditllZ
l
etc.] Ccst-dire beaucoup d'hoillmes sont appels
saints el passent pour tels. mais le vraiment bon et fidle, qui le lrou,crn. '1 Car seul Dieu considre
les curs dcs hommes et discerne loules les choses gardes el simulcs des cboses ct vraies.
C'est prudeutissimement qu'il faut frquenter les homme5. CllI' il pas do plus grand mul
dans l'amiti -que l'adulation, la flatleric et l'assentation. Sous quelque nom que ce soil, cc vice doit
tre fltri; toul ce que disent les hommes lgers et faux p.sl en vue de la ,oJupt rien pour la
vrit. Cicron, i,1 Llin.
Qui "entllemal, ete.] De mme que lu gratitude s'allie iL la vrit el . la justice que DIBV aime; dc
mme que l'ingratitude est produite par le mensonge cl l'injustice. Puisqu'il hait tr-'3 fortement ces
maU1 el les dleste souveral.emnt, nul doute que les ingrals dohent tre punis de PIKV.
Et pan.le de Xenophon est digne de mmoire: 1..1$ llonamt-.3 qui ne lont plU aCCDltlu-
'tf#!" la .9)atitulle tml:tn, ceUJ: fui mritent bie,., 80ltl ,nluite ingr(ds cnver, Drlv. Qtlt'
hmo\'AIT p"out" lei cu,'s.j Il Sel"uLe les curs et reins
ptlr le ""KV de la croix et de.'J trihulntions. Car p.prou\'c
toutes choses, Et si DIS'" trouve le cur fidle, cCI"laine-
ment il lui rvlcra ses el lui accordera
dons et ses biens: II lail qua"d et (Ji, il {alll
bnir ou lup]J!Jfel' .:. (Clk mrru 11:).lm"11\
mG If JaU "stltft .
ccxc. (Car) l'il=:r' (lui reod le Illul
IJour le hien, le mu1 ne '6' carteru ja-
llUlS de sa maison.
Ne {llis pus rie mal. etc.: L'Esprit imbu de la vraie Snpicuce, ct fils de la Sophia est le Mdecin el
Iton le destructeur de l'humaine socit. Car l'me capable de Sapience gnreuse esl.'amanle de la
"rit et de la justice, l'ennemie vraiment de toule suphistique ct injustice. 11 fflUl surtout uscr
d'uue parfaite quil pour les dlits secrets du prochain qu'il f:Lut cacher et corriger; ce
n'est point hd crer de nouveaux piges de nouvefl.UX maux. Nulle blessure n'esl ))lus cl'ucUe, dil
Sophocles.. que d'tUrc tromp par un ami. Souvent l'ami est pernicieux.
CCLXXXVII. l'il=:r' Qui r\'le les
.m)'stres ct Juarchc frauduleusement
ct dilate ses lvres, ne te mle pus aveo
luI.
Car elle ellt un t/"isol" infini t] p' ,
et ' ". ,e c, al'cc qu elle-mme est ternc'le l '
Iresors, pour eelLe raison, sont inpuisables t 11 "mmense, Ommpolente, Infinie;
touJours donn; elle donne aujourd'hui et ' t e ln Ds le commencement du monde elle Il
avee largesse Cil tout ge, L'amiti de DIKVl ne veut manquer de donner
Fraternel et Ami du souverain n e qu 1 S 0 tlennenl fa Jouissance de Dlsv Paternel
." li IL'I oy. seconde fi"'ure de cet \ h'lh'" .
clees n In que nous connaissions, cOlltem lions . 0. l, 1 utre. Car nous sommes
Sacro-Sainle criture, le Livre de la Natu ,P t l ' ct vnerzons ce Dien suprme, dans la
l;ommes rachetl; afin que nous en '0 . . le e eOlO/gnuge de la Conscience propre' en lui nous
. , J U1SSlOns toujours Cct . .' .
toujours Insatiable dc' l'homme 0 cette ft' .' ulllque peut remphl' abondammentl'me

1 . . rue UOSISSlme amiti' N . P .


poss 1 ent les amis feur sont communs e' br d ,OTS, Disque tous les biens que
Il f'lUt s'efforcer Thosoph:qu'emenl de' d
qu
Il.o l,len, ra pus de DlKv l'hommc devenu ami de Du,:v!
V' 't 1 evenIr ami de DlEv' alo .
erl ,; a ord Labol'I! snpientement dan 1 h' , . ' rs, en Jehnant, Ore en EIl]lrit et
t
:l.' S es c oses qu enseigne c t \ 1'th'"
l'Cra Il tOI ct te donnera sans relard C telmp Il t:t\lre; et Il.:HUVAII se man-
Ia SAVlElI:CB, ton amie. La la en Dieu, ton ami, eLen
parce qu'eUe joint l'homme il Du'.:v dans la C . t d 1amltle qUI dOit tre instaure avec DIKV
bien vouloir connaitre, tr et pouvoil' dans e e e.t, ceci tant {;lIt, il obtient de DIBVde
menl, par l'influence la lumil'c et 1 ystres DIVlDS et les secrets de la Nature (Divine
.. " e mouvement ou par J Mil' Sa ' -
qu Il est lUI-mme pOUl' toi vers) "e a le plent que DJEV t'cnvoic ou
1 1 . XXXIl voy, verset CCXCIX A d do de
(e Il CRAtll'TB Dl> DIBV qui est le commencement de 1 S , cause es III la DI5IPLln] A cause
u .\PIEXCI(, vers. ccx qui nous confie DIE\',
Hi I1V tiRADE SIXIBm:
c'est--dire de la Sapience de la Nature, CLXU) est In mirifique mthode pour pratiquer l'Art
Naturel (Alacro et Micro-Cosrniquemellt), L'IIrPllRPHiSIC<lAlAGIG (ainsi appele en considration de la
Doctrine Nalurlle) est la pieuse et ulile convcrsation, tant en veillant qu'cn dormant, mdiatemenl
et immdiatemenl, avec les bons Angcs, ces tres flamboyants, de DIBV, suivant l'o.dminis-
trati,;m qui leur 0. t dlgue par DI!!:V, La la srmbolique Tho-Sophiquemenl , .
chue du sort, de la Dhine Rvlation pOUl' la salutifre agnilion de DlEv et de l\Iaschiah, pour la
cognition, l'union et la fruition des Formes qui ont t spares de la Nature (dans le 1I111cro et le !J,le.
l\Hcm-Cosme) et de nous.mmes; et mme pour l'intellection vraie de la SacraSainte Ecriture; ou
immdialement, ou par le mdiateur convenable (par lequel nous connaitreleslres divins)
tant l!11\'cl-sellelllent que l)articuliremenl. 'l'e voici inslI'uit. Ce ntrd Amphilhtre, Philosophique-
ment expliqu donne abondamment aux. fils de la Doctrine les Expositions ncessaires el suffisantes
(Uieu aidanl) en leur lemps, Sois content de ce qui est ici prsentement; garde-toi de cnlomnier ce que
tu ignores. Un Homme illustre et lI's "ers dans les sciences les plus communes (mais donl je tairai
le nom POlll' mnager son honneUl') a mis dans ses polllp.s les jugements les plus froids et les plus
svres sur la i\lagie, l' Alchimie et la Kabballe; in jtht von Iiarm wif tt t. c'est--dire:
Chacun juge de toules choses selon qulles comprend, Ceux-l mritent plutt la !Disricorde que la
rprhnsion. Car leurs railleries ne portent 8ueUIl prj udice la vril; puisqu'ils atteignent plutot
l'abus (qui n'cll'ace pas la substance de la chose)qlle l'usage lgitime ct vrai, comme si la faiblesse de
devait tendrc li l'indignit de l'art. Par le mme procd, on pourrait vraiment remarquer
tics tt"aces d'llrsies dans les Saintes criturcs (mais o avec juste, raison'f). J'AJOVTK : Quelqu'un
l1ellmn!Ie"a : D'o prends-tu ce que tu nous proposes dans ce tien AmphithMtre? .Je rponds ingn-
ment avec notre Sapient (el mme d'autant plus volontiers que je donnerai satisfaction . certains
Arislnrques; non cependant que je veuille ['ien prtendre arrogamment par moimme, ce que j'af-
firme dans la meilleure ct plus solennelle forme du droit) : DIEV 111;; L'A DO:-lN, AMOI (le plus iofime de
tous le3 Philosophes); J& .:AI nEv DV SKIGNKVII, taot immdiatement que mdiatemeot, Et comment
donc, je t'en prie? demanderas-tu enCore, Je vais te le dire, Tu l'as entendu plus haul, c'est li-dire
'rho-Sophiquement, Physiquement, Physico-lIdiealement, etc, comme ci-dessus. CoU' moi, enflamrll
Jl81'1p. feu Divin et par une grande ardeur de scruter les choses altissimcs, j'al recherch et examin
par moi-mme el par d'autre:; (pur emplion ou eommullLLion, etc.) selon que roccasion ou le temps
ont permis de le pouvoir faire, tous les monumeuts peillts ou crits (en ce pays ou il l'tran-
ger) des Philosophes de,s diver.:! peuples, lant vtustissilllp.s et anciens que Noll'ques, symbolique-
ment ou biroglyphiquemcnl, figurath'emenl, nigmatiquement, paraboliquement,
allgoriquelllenl, sp.crlement ou manifestement; j'ai feuillel, relu ct relu encore les
Livres des Tho-Sophes, des Kabbalislcs, des Mages, des Physico-Chimistes, c'est- dire des vrai-
menl ct mme des Sophistes elde ceux, non iIIumiils, qui ont philosoph Payennement;
et par des vux el des soupir';; licites et permis au chrtien, j'ai opt, invoqu, Ol', et celui qui seul
est digne, IIISVII la SAPIExcsdu PnE m'a ouvert (la chose parle d'elle-mmc) non seulemcnlles livres
(lue j'ai numl's, mais encore le Livre de DIKV dans le lernaire Calholique qui est la Sacro-Sainte
criture et Ic 1Ilonde, l'un et l'autre, majeur et mineur; il en a bris les sceaux (versct CCXXIII el
figure seconde de cel Amphilhtre) de sor1e que, maintenant enCore il m'explique et m'interprte
de jour en jour ce Livre des Livres. la quinzime anne de mon A.ge j'ai labor infatigable-
ment dans l'officine dp. Vulcain, avec des frais (certes) non minimes, cependant (grce 11. effi-
caces; seul et avec des compagnons, fidle;; il moi, pa..rois infidles, I.nnt1 dex.trement, tantt sinis-
trement; enr quel est le bien qui jamais ne comporte de mal'! l.es uns m'ont enseign, les autres
m'ont nui. J'ai observ ce que la Natlll'e m'avait enseign (par l'Art obstlricant) ; li fructuosissime
Kahbnle Physico-Chimique! J'ai annot soigneusement mes sermons, mes labeurs et non seulement
les concepts de mon esprit pressentant, mais encore ceux des aull'cs. Quand vous dormiez profond-
menl, hommes paresseux., j'ai veill en laborant. J'ai mdit avec soin, de nuit ct de jour Bur tout
ce que j'avais vu, lu, entendu, appris; debout, assis, marchant, la lumire du Soleil, de la
Lune, sur les rives ou les neuves, dans les prs, les montagnes, les bois, les forts, ou mme la lumire
de la lampe ou de la chandelle de cire. dans la chambre o j'avais fait brl1ler des parfums (pour
I;crel'Ies esprits animaux. du cerveaui, en me mouvant pathtiquement; je vcul3 et confrai (car je
pense qu'il faut apprendre non ineptemcnt de tout le monde) avec les vieillards et les jeunes gens,
les ReligieuX: et les laies (je ne pnrle pns purilement ou snilement mais scientifiquement) avec les
Princes et ceux qui sont ns dans la haute noblesse; avec les doctes et les indoctes, les simples et
Cal' DIEr m'a dOl/u la co-
.'1nl /W/l t'raie des c1wses qui sOlll dall$
la je comprenne III
du Monal! et /a (oree de.
Elements,
fers. H.
,\1"IONS
1Hi
ccxcrv, L"I-MbE m'a donn
la vraic des choses qui
afin que je sache fihr lu
diSpos) lion de l'Orbe des Terres
el f!it:::T" les vertus des .dment!!.
LVHllhlE m'a Jman] V' . d
1 r 0) ez CI- essus vers. CI,XXXVII Afin . he' .
closes'? Non senlemellt les mystre" des 1 D'" que Je snc j QUI, quelles et quantes
t' . ., CIloses IVIlles mais VI"a' et
r par ce. qUI SUIt. Et comn)ent'! llemanderas-tu ' , ,lm n TOvr, II sera mon-
tement sUIvant III trs libre volont' 1 D encore. Immedlalement, te repondrai-je el mdia-
i\Id' Il {e IEV' et enco!"c Tho Sb' .'
J Icalement, Physico.Chimiquement Ph" 11' -. op lquemelll, PhYSiquement, l'h;rsico-
Iistiquemenl, suivant ln Loi et la Dt'. ylslco- faglquement. Hyperphysico-AIa!:::iquement Kabba-
oc rme ( e tout cet Amph'th lt L '
sont peu nombreuses; cependant leur sens se . . 1 e rc, e.s paroles qlle j'ai l'appOl'les
lions; vraimcntje leJcs donne L T .. rpand de lUI-mme au 101ll. Tu demandes des Dfini-
.....f . ' a H..OSoPlUsestlaTholo'ie dalls/e"'e' ' (' t' l' .,
il aCI 0 .1 Icro.Cosmlquement) C tl r 1Jf" ' .l' } nalre e es -C1-( Il'081bhquement
DIKven Tout, parTout de Tout 'a' Ta W
t
.que, i .ri/iqlf.e, de IElloVAul'Admirable (verset CI,\'II. L9. voix il;
, ,OU, vers XXX\,) LA Pli SIO ' l ..
tl'eil/ollde, c'ellt--llire le Mllj'cUl'ell ellt' . lleM':' y VIHIl, Ilcognlhollettl'actationdefunetfau-
leI e lnellr (l'p.fon fe Co t l'E 't "1
cosme) pal'lll Traditioll la Nature et l' 11 't U,' Il' . rps e Spl'l qu 1 a du
Pllilosopltes et nous-mn:es . Pa.t ;".1'1- '. lUl:erse emellt. par et dans la Sacro-Saillte Eel'jturc la Pierre
' "viUItJl'emcnt par' et da1l$ les p rt' d l' l' '
1art de connatre le grand Livre de la lU t M . a les e fm et autl'e. LII est
. (lu' Ha are (, acro et Mlcro-Cosmiqueme t)' fi ..
IC.lserapporle . nt universellement que particulirem t) T' , d n ,a HI que tu pUisses lire
III majeur CD toi.mme; pour conserver la ::nt ans ,le monde majeur et vicc t'ersa, Je lI1onde
La PHYSlCOCHUJIR est l'a,'t de d:oud 1" P humam eten expulser les maux (vers. CCXCVII)
..... re cnunrquement pal" la d dl' '
cOllve1Iablement ka cJwses Physiques .ru " 1 M W C Il a de purifier et de runi,.
Cosmiquementles parties du cor;s ( Pierre des Philosophes;
Ces .figures) ct /es particuliers TO".' ' qd
o
1 se verser fa calomnie sur la premire de .
(
'M ' l'Ii:> CHOSES u globe .n'crleUI' La IlIA el .,. .,
appeles . agell chez les Ilerses h 1 G ".,.. GIK ell .-etustl8SllllCS Sapien/Il
Indiens ou Gynmollopltiftes l'e IJ!S ez es recs, SaplellL' chez les Lalins, Brachlllal1es ehez les
et Kabbalistes chez les Sacel'dotes et M.ckubales chez les gyptiens,
DrUIdes, Bardes et Sl!Imiot4i cllez les Cc ,. ez les Babylomens et mme les Assyriens,
la Kabbale chez les llbl'f!lIX souvel" I:es pratique est semblable l'etude de
!Ilellt da'IS le culte des ttres'Divills consistait pieusement et sapienle.
tiol. des choses naturellell . Bien queJeeas dJ',eurcn' .011 lell H'reb
s
sJnt.. et la cOllversation avec, l'UX, et l'invl!stiga-
d
' lers, es reux alentdev 'd bl
ans cet exercice, au moyen de leur plu b' fi' 1 ane conSl ra ement les autres
sien alsant. a PHrSICOMAGIR (l'uvre seul de Bel'csith,'
ceux qui SOllt couvel'ls d'une peau de renard 1
idiots, les riches et les pauvres; avec les avec les rustiques et les
les blancs et les noirs' (pour m'cn p . co Sol) ,stes, les boos et les mauvais,
' II l'mer au moms et non pour a 1
dans la sCIence mais l'usage seul do " pprouver. car e mal n'est pas
. ,.mne) avec ceux qUI sont exercs 1 th' 1
pUIS avec ceux qui sont experts dans la r . 1 ' "a et es contemplations,
les officines 5 ' '., pra Ique, avec es mcanrClens dont J'ai frquemment visit
toule ccu,x qui ont. l'esprit pais et loign de
son 8rt): (qu'avec les doctissimes)' a' Il fnut que chacun est expert en
nthes;jelesaieoutslous n'en ' t'" .t.li, UI s, l?sChrtJens. les sectaires etmme les
utile de Rn"mond Lulle) qu'l' vont m Plrlsan nlucun; Jal fllIl hon visage avec ceux (suivant le conseil trils
J Illll' e monl e' car on peut tl'O ' d h' , .
quelques-uns; car(jtldclare la vl'i ' . uvel es lens non nllDlJnes auprs de
pl1rcontrej'ai tl'Ouv pl d' ' l) sous ln la sOie et le brocart se Cliche souvenl III folie; el.
pl
'enl d 1 .une OIS CIuelque Sllplcnce SOIIS le. vlement sordide, N'aie pas honte du S
pauvre ou e cc UI qUl est mal t ' t 1 . (a-
point. J'ai consulL DIKV Tho- ,v u Je e sccours le ncessiteux, tu ne t'en repentiras
Kcriture. la Nature et
1
al me parlaot et me rpondant dans III Sacro-
l'niT, j'ai eu le don de discrtion des Es' rits
P
sr ;s IlVertl,sse,ments ct sous la conduite de son saint Rs-
bien et du mal (8. Paul E lIb P (, aul, 1: LOrl?Lh., xn, 10) ct le sens et la discrtion du
,e re' et 1 :,.p. aux r. v. Hl afin que Je rellns ce qui tait 80n (que je pro se) et uc
j'ai visit ceux que je
car' par IEIIOVAII bni' IIcnce va ml' par Jugement Cermll, nOIl pas loujours Cil vain;
putrent el mo\ leurs .CUI'S, les disposant cl inclinant. ils dis-
(heureux ucl ues un ,r..l a'ec. mOl et sans votlestles choses mystitlues les plus secrtes
s;ns :'e'"s, (WOII' l'en,conh'e le fils de la Doctrine, allentif III altl' de vrit) ils
t1'inspecter leul's lIIuses et les de conlempler les Lllboratoires,
d'aDnes avec de "'l'Rnd r ' oUt,ldent raternellement CI" Ils les avaient rechcrchs pendant nombrc
lions (parmi lesq:elles les travaux d'Herculc; ils me donnrent en pur don des prpal'U'
LION VIBlDB Clllholitj' ue deIJ)I.... tl s e Du;v. par une ordinatiun adl1lirllble, j'ohtins de J'un d'eux le
0 ... , e c SANC. DV UON c'est-dire l'on n dl' .
Je l'al vu cie lIles yeux je l'ai touch d ,', ..' 'oon UVII glure, lllaiS des 1'III1,osOPHES;
narines; combien est admor bl cimes mams, JU 1111 de ma langue, je l'ai olrnct de mes
un 1 a e 1 ans ses unes!) des prpal'lltions, dis-J'e desquelles J"ni "al'I
IIne usa"e envers mon 1. 'JT . ' " , "
sincrement les mo de l' . prac JUill so,u les cas tIesespt'lls, et ils 1IlP. r"lrcnt
importe suivant la d:t> (pal' l'IIlSplratlOn de la misricorde de "moulI), Ainsi il
bail. il m'impo t d'. d' 'lU,' l, aux Thessalon. v, 21, Ill! IlIlIl et dl! l'ctcl/il' t'I! qui (',,(.
l' e appren re, d apprendl'e encot" de } } ,
ceux qui sont dans les Unl'verSI't d \ d' 0 C, pli osop lei'; car la mmime parlie dt!
, s es J ca cmles apprend et ' C
DIBV, PriIJnthtiqucment c'est) d" b '1' enscigne. est dao;: l'niversit de
C'est la mthode admirable tudier apprendre,
(comme je le sais trs certaine 0 ra e se oone Il mOI; c est cetle ,"oie pal'Iaquelle
me l'Il donne? DlKv seul par SImple j'ai mlll'?h (verset nVIII ct CLVII), Qui
Nature, le Feu l'Art, les et pUIS encore pm' subdlgation la
et llormant (verset Ivan S que mnets, les hlens corporels et spirituels Cil veillant
,'econnaissllnce ave: et en h.uTIlilit je chante II droit avec
S, Luc 1, 49, Et je dis lerge : Il a {al.t 1110.' .de fP'alldcs. olui lI! pu8sallt,
tt tris murical'd' "Il ' P . ut MlScratcur et J/IIIII'ICOl'dlell..r; LOllglJmine
letU', tll' 'el a pM ro/IJours u'l'lle III nt Il II 1" '. l ' '
se/ail H08 "whs ni nt 'WUI a t'etr;L/,J 1 t',.. lelllIC,ra.. liS l'ternrte. 111 a pas agi clII:r.r, -IIOU,f
.11 .," se on no re IIl1nulte Parce qu Il 1COI' , b' , ., d
le craig'''I,t comme J'altitude de 1 7' C' J AJ' , 10 arc sa flUSel'lcor c su" Ctll:c q1ti
Il l'l'l'e au IC, utant l'Orient est d' ta 1 de J'O 'de .
de IIOU' 1101 iniquiUs, COllllIIe fal'l m,'. '.'.. J.. L IS 11 CCI lit autallltl l' loi,qllr
..IJIICOT"C Hl pere ues fi le t " 0 dO
le craigllellt, Parce qu'il (Ollllll;t Mtr fi nt '1 ' es /illier/cor 1e/lX POIII' CCU.J: 'l,li
cm. vers, 8 et sui v (vul'" C/I) CC'O gmer, , , s est 'O/H'eIiU que 1I0US tle ,olllme, ql/e pouslilc. PS8um,
vous ne perdrez ' 1 qu'il est vrai ct cedain qu'en craignant DY
s'loi"'ner du mal
J
v ) nom, qUI pal' ln pmteoce chrtienne (qui est de craindre D,KV ct de
o crs. eux renalt constamment d ' 'h (S' l'
ce que j'cris et ensei ne ici il .' , u pee c. 1 qu un, par hasard, s'offensait tIe
voir les travaux de 1,1rt et de rait se aux LaboratOires Philosophiquement insll'uits.
pri6ts des choses avant d'c ' llture et ensuite comp,'endre les fOI'mes, les eSSences et les pro-
rire, en crevant d'envic quoi . t d" '.
arcanes de DIRV et la Lumire de vrit ,que cc SOI mcplJsslme conLte les
c.;OIlOLUIRE : Le Itoi Geber (comme on' peut le \'ol' tinns son Iin-e de III Divinit) nlll''''s s,'oil' aecom-
il!)
12
CCXCV. Le commencement, la fin, le
milieu du temps, (fJ::::r les vicissitllJel'
des solstices, et la t'arit! des
saisons,
'en, i8,
(1) Voir la an tableau ci-cunl1l!.,
ccxcv, Le commcllcementct
la consommation et le milieu des
temps, les permutations des vicissi-
tudes cL les consommaLions des temps,
pli diversement eL en vain de oombl'eux, varis ct pnibles travaux en ,\Ichimie fut enfin Divinement
instruit par la vision d'un songe (ce qu'il est trs facile DIEV d'accomplir et non impossible d'obtenir
pour le Cl'Oyant, en Orant et Lll.borant Thosophilluemenl)de la malil'e unique. vraie, dans la tri-unil
catholique. de la Pierre CaUlOlilluc ct unique des Philosophes (cal' il peut e:tisler rellement autant
de Pierres que de choses, qui peuvent tre considres spcialement, mais nanmoins ne sont pas
ciales, parliclliitil'cment ct ne Stlllt point particulires, L'Clliverscl vienl de J'univeNel; le p.'lrticlIla-
risme est un solcisme). L'Allteur du gl'Rlld Ro,mire a dpeinl tout l'uyrc jusqu' l'nch\'emcnt bien
qu'il n'ait pas jug iL pl'Opm; dc s'tendre au del du temps du LION; je snis, dit-il (enseign par l'[n-
Iluence Divine, cl conduit par la de la Nature). quc 1'Ql<:uvrc parviendra ncessairement
une telle substance, Et il est impossible de sn.voir ccci, sinon de le savoir par DIKV oU parle Mallre qui
l'enseigne. BtI'Il/UlI'd, comw de la MaI'c/1e Trevis!lne ayanl us tle lu mme mlhodc d'apprendre que
moi-mme. pmtiqua l'art pendant deux. annes avant de le conduire, par ses b'avaux. h la perfection
absolue. Le bon Lombm'd di Fm'are qui Il Clitla NOIU'l!lld Pull! prt!cieuse,avant d'llVOl' compltement
pl'p:u' la Bnile Pierre Catholique. dit au chapitre xv de l'ouvrage cit: Nous avons vu les livres t1I'
plusieurs Sapients. el nous les avons ludis tant que l'a permis notre modique gnie, bien que nous
ne nous soyons donns que ral'ement il l'opration et au travoil, etc. Voyez-le lui-mme. De mt'nll!
Beoys Zachaire et plusieurs autres cournnt dans le mme slade ont remport (la Divine Clmence le::;
favorisant) la couronne de vicLoire Cal' il importe que daos cette tude la Doctrine prcde
l'exprience el non le contraire; suiyons les ex.emples de Rhasis, d'Avicenne el des autres philOSOI)hc::;
qui nous ont rapJlol't par Cl'it qu'ils l'uvaient euxmmes connue ayant de l'avoir expl'imente, par'
une cogitation subtile, vhmente et longue. C'cst pal' celle mlhode que j'ai dcl'te el que DI&v m'a
donne (poUl'lJnoi Ile dclarerais-je pas la vrit sans nuIle glorification), que je sais et cris; L"I
qui opre TOVT en Tous m'a donn la SAPIK:,\C:& afin que je sache quelques choses des secretsmysli-
ques el arcaues de ln Sacro Sainte criture et du Monde, l'un et l'autre; et bien que je ne sois pas
au sUllrme grade. je reml!! humblement gn\r.e il IhKV pour celui aUlluel je suis parvenu (versel
Cllr li c1taCUII, dit S, Paul aux Itomains. x.u, 7. ut donne 11& mallifestatioll de l'e,pritpoul' l'utiliti, etc. CIII'
r,'est uu seul et mme Esprililui opre toules ces chuses, se diYisant en chacun selon IJu'ille veut, cl
d01l1 le NO)! soil Uni dans les sicles des sicles, TOlites chose, ont lcuI'lelllp&: Eccls, m, L JI 0. l':
temps jusqu'ici d'apprentlre paI'la mthode susdite; il cst temps maintenunt pour servir il lI1a
d'crit'e, peindre et nnnoter ; il sera temps en dernier lieu (DI&v le voulanl et me l'accordant) de pro
tluire T...VTES cnOSES dans l'Ol'llluil'e el Il! 1.aboratl'il'e, la fin complte, ct de transfl'ci' parfaitemenl
l'usngn ll'-un c'est-Il-dire, Divin,l\Iacro et Micro-Cosmique. Phy diabolo. Dlsv le veuille. Amen. La di3-
pJsitioll de l'orhedes tl!rresj La constitution du )[ollde, Commellt Il H fait le Monde, voyez verset CL aver.
quelques-uos des suivants. Si lu considres attentivementl'KNTIT catholique tri-une, premire, qui
est IL la. ligure troisime de cet Amphithtre et ses' reliques que DISY a Catholiqucment poses et
enfermes dans la masse pal'lieulil'e ct a IlU Sapienl pour les usages Tho-Sophiques, tu
sauras tl'aiter Physico-Chimicluement dans le Laboratoire; Lout l'admirable artifice par lequel
L'ELolml Cnn&vn a constitu (je ne dis pas cr) le Monde, t'apparaUra. Ici apprends connnllre cc
qu'est III Catholique du Monde Catholique, des Philosophes Physico-Chimiques, Si tu con-
nais l'un. lu cOllnaftras lautre. Alors tu comprendras cc que j'ai annot allX versels XXVIII. CI.YII ct
1:I.XIl ct dans la (Jlllltrime figure de cet Amphith:llre, oil J'ai lI'ail de l'usage tri-un de la Pierte
Philosophique, Tu ne pourras considrer ceci moins que tu ne sois Sapient. A cause de l'ingratitude
.Iu je suis contl'lliut regret (DIEV m'en est tmoin) i. clore mes lvres de mon doigt. Cepen-
danlj'lIi t fidlement uLile aux fils de la Doctrine par les figures seconde et troisime de cet Amphi-
thtre, et leur serai ulile encol'e par cc qui suit. Car..... (1), Les vel'tus des lemellt.s] El des Cmils
qu'ils out produits. Gens, l, Ceux-ci te seront enseigns ainsi que leur usage par
l'analyse Pbysico-Chimique prparatoire susdite.
(
\
1:i'J'I'RPRTAT/O:iS
118
Le mntatiOlls des cOlitUtlre&, des Tempraments des COl'PS humains qui varient1 se mcu\'ent el
s'inclinent suivant Jo. disposition ct lu constitution du Ciel ct mme lm; actions
des hommes sont rendues par elles4 mmes plus faciles ou plus dimcilcs pnrce que toutes choses qui
sont sous le Soleil ont leur temps particulier destin . certaines actions. Le cou,., {le l'anne. ] Les
ou circuits des annes el les posHions des Aslles. El celle conversion rpte du Soleil qui
forme les annes, qu'on appelle vulgairement rvolution des annes.
CCXCVI. cours dt- ftl1Uu.
1
e
el !ps disPOldtio1ls d(','i "'oill-s,
ters. 20. CCXCVIJ. Les nalw'es des animaux,
lcs instincts viulenls d{Js bhl.'s, la force
tle:; vent..; el hw cogitation.s de." t
les diffrences des pkmll!s ri Ms facul-
ls des racine.....
CCXCVI. f.(l::::::r Les mutations des
coutumes el les divisions des temps, le
circuit des annes et lu position des
toiles;
CCXCVII. f.(l::::::r Les natures des nni-
maux et les instincts Yiolents
des btes f.(l::::::r et la force des venLs
et f.(l::::::r les cogitatioI!s des
les diffrences des arbrisseaux
et les vertus des tacines.
Le commencement et la cmlsommatio1l1 Ceci par les Astres, comme en un Alphabet Clcsle, peut tre
)u ct su par un MaUre exerc dans l'Astrollomie t l'l\strologie. Le... t'cis.'iitudcs dn $olstic8$.J Les muta-
lions des vel'Slons
J
c'e:;t- dire les conversions du Soleil qui sont deux; J'une hivcl'nnle par laquelle
il commence il s'approcher vers nous; l'autre estivale, lorsqu'il cesse de progresser plus loin, mais
eommenee ve.'s les Cercles intrieurs (qui ont t troltvs,su grand avantage rIe l'tude).
Les deux solstices sont appels -cer,ious dn soleil, d'o les tropiques ont tir leur nom. La
t'arit,j de, saisons] Les commutations des Lellllls, ConsuUe ici les Ephmdes de l'Air de MizaMlls
et le Proglioslu:on de SC\lltetus, Item, les obscr\pations et pratique de .
SBllm,trIl. Rien ne manque pour chaque temps,
120
Les 'latllrt.3 des anillluu.:e.] VOJ"cz ce qui suit. l..e.'i inslilfcld ('iulent.') d,,, Les accs de frocit
btes sauvages. Certains renverscnlla disposition en prenant le genre pour l'espe. Cur .. ,
est celte partie, dans les comme duns les hOlllntnS, d:ms hlqucllc esl Je sige de lu
colre (irllCll.ndia) ce qui s'entend: fOl'ce ira8dhle, dans les'bles. La fOl'ce L.cs g.Snrotionl';,
les proprits, les verlus el oprations des vents; lu salubrit ou ins.lluln-L de l'Ai.'. t:ogiliditlns
des hommes] Ccci
J
mme Dotre poque (j'en alleste lu S.U'n:Nl:F. a t concd pa.' la
SAPlKNCE vraie 11. quelques hommes pieux et bOl'ls (parmi lcsqup.ls ln colonne de l'Empil'e Homain) (r)
non ignors de moi, mais presque familiers, au de scs pdissflues fidles et aimes, eesl--dire
les Sienccs el Arts e::c.cllcnb.lcs plus secl'els (\'ei's, LXIV el CXC) t Thosophiques i je pouuais le
prouver par des tmoignages vrais el cerlahlst si je ne les rseryais pOUl' un endroit plus commode,
Ilour la Cl.K.,,' ser.rtissime, de c:el Am;JhithiUre.l\Iais diras-tu (comme nu ,"crs. Cf;LXIV), DIEV
seul qui est x:rPUJj'llw(J-;1j(, scrutateur des curs, connat ces choses, C'cst \'raL Le Sapient luimme
Le ('pandra sapientclDcnt {lU vel'iiCl CCLXVIII. Les diH,'ence8 des ul'b"isscallx" etc.] La Uocl ..inc de la
SIG:fATV1\E des choses ualurelles (qui est FAnT IIElllJTJQVE) esL COlt bien il sa place ici; car par les signes
indicatifs Divinement imprims et fixs en elll,'S, elles parlent aux llOmmes, leUl' dclarent les facults
ct les forces el s'exposent eux telles qu'elles sont. C'est par celte science que fut conduit 'Adam. le
premier parent de nous tous, el il imposa ;1 tous les tl'es anims de la. Terre elll Lous les vullltites
du Cie,., 'curs noms essentiels et pl'Opl'CS. Gens ([,1!l. {;'csl par son,aide que Solomon (Ja lumire de la
Nature s'ta.nt leve en lui) pul disputer SUl' les vgtaux, Je cdre qui est sur le Liban jusqut
l'hysope qui sort de la muraille. et disserter des animaux domestiques et des oiseaux ct des reptiles
et des poissons. III Rois, IV. aa. Celui flui refuse d'apprendre cel ALPliAllST PJlYl.ilCuMt:lm:AL dns le livre
de lu. Nalure restera borgne el claudicant en mdecine. C'esllui que Pbilippc Thophraste
Paracelse (qui esl vraiment ltAsclepiades comme en tmoigne rellemenl Pierre Rumlls) a tir
des tnbres de J'oubli et remis trs fructueusement en lumil'e : Jean.:.Bapliste Pottn; Napolitain J'a
lU. ESSEi\t:E
II. AIB FEY.
(ci on peut rapporler les
QVATVORLMENTISTES:
111. NATVRE
J,-
LES PllYSICCHIMISTES :
1. . SOVPHHE cL SEL DE LA
NATVHE:
cesl--di.'c
Te}')'l' tfj}lliss(', Etu sche. JII'
ullcllwlll;e. 'Jnouil/ai",
lJa.1 les main .
L" Solt'il p.l la, l.. l,..nu.1itl'u .
II. :\IEnCVIl E
cst-ft-dire
Esp.il oprant sui-
yanL la nnturc des tincelles
de N\l'\OJl[.: auxquelles il est
joint; il la similiLud,c de la Plu-
de 9 ans le firnlanlcnt.,
qui possde une ll:lhH'C vu-
rie et compltemcnt versatil(\;
cal' elle esl chaude avec }<"
chaud, fl'oide le t'l'oid,
ct suit la nature de ce aycc qlltti
clic esl conjointe.
Il
1. COUPS:
III. :
Il. ESPHIT:
dit Infrieur.
HERMES el les plus anliflut-s
SAPIENTS :
':;1
.'
u\'li1lues :
:l .
r. MAifHE, l'.\II:

'(,.0 h.J.
"fitl
,H.;.
'.,':j


.-"::A
CtOux-ci formont preluil'rc, h'i-une, le
,
di
.iJ
IL :

':..;,
'lui esL non-cof'pS nuls
J>resque ou presrplP
presque tlJil
corps, les

Jei, au lieu .\rh.toh-
(priv de la de Vl'il)
su PnvatioJl. L'Effet
pour.,:lh cnli St' ,
;j
'7i

lIl.
, .':;;; 1 .'
ml Mr;,??'tj, qut/f,/onne l. t,:sst:Sl.:t:: (t
hl clw.../:? ;rcst rAgenL.
,,:.';1
,;ji
du Monde, iEther, (lui esl un
Corps Spirituel ct uu Esprit
Cm'pol"cl, I)Crnlant tout,
le pIns lp.v(-.
du 1\londe; dont lu vl'idit hnil'
germer tutes choses.
Lion yjridc : Ducucch
vl'idflo
y
LAIRE
Si III ('C.'i IJ'O;") elu/ses l':l1.llRLJI.l/.F.s dit'crs gards; h!J.s'iquemell.l, i PItY:iico-Chinqu;:ntell 1 ,,(c.
el 1
0
Olt pp.:r ].r., ou mixtionns ensemble,' Ilo Abstraitement BIG Purem,ent ou (cal' !lOllr le
\Ill excrment onctueux, fuligineux; le se), UDC::. Cfl'C inculte; le mm'cure nn phlegme); IV) (Hl lW/lltiOIl
,..o/atilt ou fluide; en coaglllalioJl. ou. fixe,' tu te pOlln'as SOJti,. heurewu!iJu!nt (ht 11llJyrilltne ,[P."
objectiolls. Ce qui (Nt! '4 ici suffit {III fil.'1 tir !ft
nINF..
or
[' .
;
., r ...
:\10 SE Il ..
Il. CIEL :
1. TERUE ('L EAy :
IJI. BYACII
c'asl--dir'c :
de J)V se
sur Gens, 1.

.... TROIS CHOSES sont, constituent le MONDE
. t

'terre onctueuse, lente, lClItlCe
el glulineuse;
Eau circum et de
que de ces doux Elrnents
(ahlsi nomms, presque H!J-
cC;'S normes DU1S-
ses Aqueuses l'unies en
nn ${lul CORPS subsis-
toient.
()". :}(i-I fit fi.q, ll'Qi.-;'mt
"11 l'pl Ampltlthilrt!).
()".96J et quatrime fig. rie la
Irllm,e 'lltesl. th: (:1'/

itlu d'une manire dans lcs Phytognomoniques; moi Paracclsc, le premier de tous,
es Phylognomoniqllcs de POI'In. n'lant pas encore connus ni vus en Germanie) je rai pubU
ment enseign dtendu en J'An du Christ 1588, le vingtquatrime jouI' d'AotU, dans vingt-huit
es imprimes en poul'suivant (rEUOV.\1I souverain aidant) le grade de Dor.leur en Mdecine, sur le
seil el dcret de l'nmplis::ime collge Mdical dans l'Acadmie de Ollie; ct je le dfendrai de toutes
forces pOUL' ln gloire cl n.onneurdu Dut\" admirable (ll\'eC IJaide de lui mme) tant que je vivrai.
le suul point bllgulellt!s qu'enseigne le Physicien en ll'ailant des SIG.NATVl\E5 des choses naturelles;
is ce sonl bagatelles llil 'lue vendent les bagateUistes, Le,,, des tacints]
peul considrablemenl prler secours eD cecL'
UlleJ Elle est l'unique, vraiment catholique du DIE\' Ull, omnipotent, c'est-dire universelle; c'est
pour'quoi eUe peul TUVT ell TUV:t el cn Tm"rES cHOSlI::i. C'est lIlle chose merveilleuse, digne d'observa-
Lion, que pOlir ceUe raison eHe peut TOV,. puisqu'elle est VNK ou unique. 0 merveille au-dessus de
toule merveille. TlU-VS&, Universelle, verset cccm, Parmi les Nations" elc,) ne fail pns acception
de personnes; mais est reue de lui en toute mce, peuple ou nalion qui le craint et accomplit la
Justice (c'est-h-dire dcline du mal el faille bien, Psaum. XXXYIJ, XXVII). Acles des Aptres, :1:, 3.1 et
35, Ceci est la Ileligion Catholique, ver:;. CLUXIV. C'est ce que 1Ecclsiaste, XII, i3, entend par tout
IUlmme. Celui qui sc placera sous sa sujlion, mme si, vivanl sous la loi Ancienne, il n'a pas ct cir-
concis oU:dans la loi nouvelle il n'a. pllS t bnplis (je parle de ceux qui <?nt vcu ou vivent hors de
l'assemble visible de l'g1i&e; car cc n'est pas ta privation de::; sacrements qui damne" mni(lc m-
pris;' et le Baptme ne donne pas seulemenl par l'enu, mais par la Ramme, c'est--dire le Feu de .
l'Esprit du DIK\' admirable <1ont les voies soot imperscrlllahics et que nous devons admirer; car rien
121
CG."\CVIII, Bt lai mme connu Joutes La S.\PIESr."
les choses qui ,OlI/ caches el nOl1 encore r;
dvoiles, car la Sapience, ouvrire de t:ques el 10$ toC-
h 1
1 '# c.rets.
toutes c oses ml! a enseIgne,
vers. 21. CCXCIX, Puis'Jllelle est Unique, elle
peut tout" subsistant ell el/e-lnbne, elle
nhwve toutes el se Iralls/rant
daIM chaque ge fia1as le,'I tnes
(orme les Amis rie Dre,' fI /t'.tt Pro-

Tors !U.
.....
eCXCVIlI. Et j'ai appris toutes
qui soul absconses cl
vues; CUI' lu ou-
il'C de toutes choses me ra cnsei-
CCXCIX. .Et puisque (Li S.\PlE:'(CIo:)
est f.il::'::r' une, elle peul TQ\'T, cl
permununl en ellc-mJuc) toutcs
dlOSCS; ct sc lrnnsfrc f!IJ:::T' )lLll'-
mi les Jlations dans lmi Ames et
Amis .1c" UIE'-
d les ProphNl's.
f:' it'; appfis ltml,.s le."t dUJ$f'S 9"; .sont abscotlus et bIysli(luement, arcanemenl, secrte-
cnl .lalls ln Sacro-Sante criture. dans lil Nalure ct enfin dans la l'ic commune. Cal'la SAPIK."iC&,
t,'i,.t dt! tOlIIt',s dwsc,'i me l'a tu.seigtlt: Tanl lllthliatcnuml qu'mmt;tlinlcment par dcs re\'lalions, el
OOfllHlUl el en "eillnnl; mme pur des oracles. 1':t rar qui, pn.r Ifuels moyens, je licn prie, ou
mment? Tu l'llCU\'ras une rponse sufllsanle, dans lout ce Prologue, pnJsi'm, et dans la figure qua-
de cel Amphilhnh'c. En!icignc-moi, je t'en conjure, Ruach Hhochmahl Esprit de la de
lE\' (,"cl'sets 1 ct CCXXIII:, cal' je ..e. je choisis) j'ai soif d'tre enseign, institu et inform PUI'
, seul (dsormnl5 comme jUSqU:il IH'scnt), '"ous qui tes pereontateul"s des m)'slres de I)IK\', inves-
sccl'cb cachs de ln :"nture, el Illme loules les choses qui sont absconses el impr-
'llC:;, je vous m'crlis disje, de ne vous jamais approcher des Esprits malins nigro..
ftllllilicl's cl dinboli(IUeSt qui se lransfOl'ment cn Anges de Lumire_ JI Ep. aux. Corintll.
'1. U; Hms Il! conseille) avec Ptude de la vraie viendront li vous
.. v:, II':; Bieng ecxcl). Cherchezla elle seuil! et par la Loi et la Doctrine de cet Amphi
Lnisscz la lJoi ... aH!!; son infernal Lnaltrr. Apprenez. il chercher Danili(Iuement les
d<.'s choses caches de OIKV, r.e donl vous (ruu"crez la mthode, all chap, Il,17 el
'ui\'allts dc Daniel. Item, fig, quatrime de cet AmpbitbtHre.
de ce qui est form l'image et b. la similitude de DIBV n'est abandonn) sera fait Ami de DlEv el
participant de Jo. SAPIENCE vraie; par )"efficacit de la SAPIENCE ternelle de l'Omnipotent, de la l\fis-
rieorda qui devait (autrefois) s'incarner, et qui s'est incarne (dans la plnitude du temps) ctest
dire de IH:iVH-CmUsT qui devait tre et a t crucifi. du SauveUl' CILlholiqlle en tous, Les exemples
peuvent en tre donns, non po.yennement, non impiement, bien que parmi les Payens ou impies
on en trouva d'innom.brables. Ceux-ci, s'ils n'eusseot pas t amis de DIEV n'eusscnt jamais possd
par la gr'Ace Divine, les lrsor'S inpuisables de la SAPIENCE (doot !*numration se trouve a et l
dalls ce Prologue).' 86 tr(ul$fre] Elle est donc vruiment (comme nous allgu plus haut d'aprs
Capnion) le Spiraculum de D18v dl'Illustralion Divine, donne par DlEv, envoye el non apprise par,
quelque art humain; bien que je ne dsapprouve pas certaines crmonies Tho-SolJhiques, c'cst-...
dire Divino-l\lagiques fniLes en vue de l'obtenir de DIKV, dcsquelles il esL souverainement nrasLe de
parler publiquement, LeI Ami, de Dmv] Puisqu'un ami. ainsi que l'a dit rectement Cicron au livre.
e l"Amiti, est comme un autre il esl vrai galement comme renseigne (;a poion au H,'re
de Verbo Minfko. que l'homme uni Dmv e$t presque un Du;v humain ou un homme Divin. Voyez
vers. CCXCIU. Tu pourras" mon frre. tant fait ami de DI.BV, rempli de l'InUuence de la. Lumire et
du. Mouvement de l'Esprit de SAPIENCE, tu pourras, aUirer li toi ipsissime (qne l'envie soit loin
de ce discours) et avoir pour dvous ou Herms Trismgiste, ou Bezelel, Achaliab. Pylhagoras,
Socratcs, Platon;l Vmocriles, liippocratcs, Geber, CaUd, Ualy, !lorien, PaI'muides, Homre, Virgil(!,
Ovide, Raymond Lulle. Arnauld de Villeneuve. Isaac, UhnallDus, Bel'nhard le Trvisan, Paracelse,
Zachatre, etc., de sorte que lu plus iL .'echercher l'aide ou le conseil de luurs livrcsctde leurs
manuscrHs donlauparavant, il cause de Lon ignorance Lu Lais admiraLeur. Car Lu bois au mme Ocan
de SAPIENCE q\le tous ces Sapients; c'cst pourquoi de mme que jusqu'ici tu en as su\'i d'autres, de
mme plus tan! tu seras ta-mme suivi. Tu seras enseign par Je Pimandl"e, l'Espril de ln
Divine puissanec (Tho-Didncliquernenl), de sOI'le que tu pourras dire avec. DJvid, au cbap, xxm du
ne Livre des Rois (Samuel), vel"S, n : LEsp,.it tllt &i!flil!UI' a pU/:/ pa,.""oi et .'SOIi If:,l .'m/ ml. laI.gllt.
Les Philosophes ne sont pas des auteurs, mais seulement des interprtes de la Nature et de son Grand
Livre; run en est plus pntr que l'autre; mais chacun suivant ce qui lui a t donn. Car Lous les
livres et manuscl'ils de ces philosophes taient compltement dtruits, nanmoins, les Sciences ct les
Arts pourraient tre restitus pn.r celle mthode 'l'ho-Sophique. Car celui (lui le Jll'ernim' n enseign,
tant devenus amis, Lui loi, il t'enseignera amicalement parce qu'il le veut, car il ru promis; il
t'a toujours donn sans jamais l'abandonner; donc il peul toujours donner. gt si eommH l'enseigne
par crit un cerluin homme docte et pieux} Michael Neander, un jeune homme de seize ans peut
humainement, par sa mthode devenh' parfait Philosophe Acadmique; combien il esl prfruble de se
soumeltre h celui de qui vient tout bien el qui est dispensateur des dons, afin que tu deviennes (comme
l'enseignent de nombreux exemples) pal' sa mlhode Christiallo-Kabbalistique et Divi no-Magique un
Thosopbe parfait et absolu. Voy. versets 1, CLXXXVII, CCCXLII. 0 SAPlEl'<\CE Ds1EHOVA.H, dont
les dlices sont dttre avec les fUs des hommcsJ CLVlI. Lavemoi (vers. CCXXii) et ji se)'ai pUJ'iJit ; sois
li moi; rjouis-toi en moi el joins-loi mon me unn que je sois ami de DIE", que je me rjouisse
en toi, el que je transmigre Lout en DIEV. Comtitrt les Prophtes] Ceux qui reoivent les rvlations
Divines, et leurs interprtes {Jui IJrdisent Jes choses futuJ"Cs l sonl rellement appels Prophlcs ou
Vaticinateurs. Donc les Prophtes sont induits prophtiser par les appal'iLons cl les insliLuLiollS
des Anges, par les nigmes, les figures; par un "m'be clair el exprst par le sounle interne tic !'Espl"t
de Dun', lant en veillant quJen dormant, immdiatement et mdiatemcnt, et en recevanlles orades
de Dutv. Voyez Nomb:es, chap. XI] el figure <lualr'ime de cel AmphithtUn... Tu diras: Comment
discernerai-je respril'l Ecoute; La. discrtion des Esprits est un Don de DIIY, S. Paul, 1. Corinth., X, 10.
Les signes de l'EsptuT bon sonlla VKRlTR de laquelle DJEY scelle tout ce qui est lui (car c'est ln ViRITE,
sceau de que lu ACHTERAS, fig, premire de cct Amphithtre) et la PnITs, puisque i'tude do la
vraie pil conduit tous Jes hommes l'observance du Dr&v un; les signes de l'Esprit du 1\Ial sont le
:Y&NSONGB et.la sBOVCTIUN qui loigne du DlBV VIt.U. et bien que, parfois cet esprit conseille, dise et
fasse le vrai, jamais ses signes ne combattent (quanl. Putilit et la tin) avec la Loi divinement
l'ap,P0rte dans la Sacro-Sail1le criture, la Nature et notre Conscienee, Sur ceci voyez ct lisez
chap. XIII du Deuleronome, Tout ce que lu fais, accomplis-le Tbo-Sophi(luemellt, et consid.'e DlKv,
la Cbarit du procbain el la conscience propre; c'est l agir prudemment et envisager la fin. Tu
objeteras : Ce mchant fourbe qui se trausforlOe en Ange de Lumire et sduit les imprvoyants et
les simplest sJimmiscera toujours parmi Jes Dons. Je rponds: nOt18 savons par le yerbe de J)ua' qtt'i1
/tlle ed Doctrice, etc.] Doctrice. lectrice et inventrice de la science uvres de D!Ev. el comme
une Prtresse ou A1altresse arlificiosissime lanl des m3'slres de la Sacra.Sainle lcriture et des secrets
de la Nature qu'il faut rechercher et retrouver', que cie la nll.U:1PLIN8 c'esl--dit'e de la CRAINTS DI Drsv1
versets XIV, v, ct CCVIU,
123
CCt:. DIEr n'aime personne, si ce Afln 9llO J)!Jl:\'
ft'cst celui qui habite at'ec la Sapience.
PIFoNCE,
CCCI. LQrsque les vQies de IInomme:
(vil') seront agresdelEHQVAJJ) il re:ndrl"
aussi pacifiques ses ennemis.
<':CCI [. Cal' elle esl habile et initie
dans la science de Du:v el lt.. ct'rice de
ses ouvrages.
CCCIII. Que si la possession des lASAPIENCE
esl dsirahle encetle vie, de
plus t1Che quelaSAPlEJ.ycE,par'gut loutes
choses sont (aites ,?
TOrs. 28,
vers. S.
Sallv "111,
vers. 4.
PrOTo xn.
vers. 7.
DV GRADE SIXIME
ccc. Car DIEV n'aimepersonne,
si ce n'est celui qui habite avec la SA-
J'IENCE.
CCCI, Lorsquc les voies
l'hOlliUlC (/wmo)t seront agres du 8F.l-
GNEVI') il convertira aussi il. la paix ses
ennemis.
DJRV ,zi'me pet'SOlUle si ce l(e8l etc.] Cette parole du Sapient a frapp G'en atteste DIBV) mon me
lorsque je la lus. DIEV bont qu'est DlBv n'aime personne sinon celui qui habite avec ln SAPIKNCE;
qui tnarche dans ses voies; qui aime de tout son cur et son Prochain comme soi-mme; qui
par dessus el avant toutes choses cherche le rgne de Dlsv; qui craint DrEv et opre Injustice; c'est-
-dil'e le 1'UOSOPHB qui seul est la demeure de la SAPIENCB vraie, ohissant sa mirifique souveraine
s'tant donn tout entier (de Corps, d'Esprit et d'Ame) elle seule et la servant; ou au moins la
recherchant, vers. 1. Elle rechel'che tout homme, Nul ne peut servir deux maUres: la SAPIDes
ternelle et le monde immonde. On Il coutume de dire, dans cette tude si pieuse et si sainte, si
fructueuse, pour le prochain et pour nous-mmes : le monde est ami (.Irtllttb).
DIKV est ennemi el vice versa, S. Jacques. IV, 4,
est du devoir des Bons Anges de DlKv. de dtendre de leurs ennemis les pieux et eaux qui craignent
D1RV, et de les garder de tout mal. Psaum. XXXlVt vers. 8 = 11 envetra f A'1gB au Seigneur dans lecircuit
de t:etU qui le craignt'nt et il les dlivl"cra. Psaum. xxxv, vers. .4, 5 et 6 : QUt ,oitmt c01&fondus et couverts de
lumte ceu qui cnerclumt mali dme. Ou/ils ,oiene "eJat'erll et ctmfoMru C8tI3 qui ptn.tenl de matIVtl.. c1w.re3
COlltre moi. Qutils deviennertt COln/fne la poussire la face du vent, rA"'!Je du &loneu,- III p,"sam. Que leu.r
t,oie soit glissanle et de tnbtcs, et l'Ange du Seigneur lu 1J01'Tsuivant. Et Psaum. XCI, vers. tO et suivants.
L.e mal n'uura pa., acc& prs de toi et le /liau pas de ton Tabernacle. ParC4'J'Ue il t'o. recommtll.d
.,es Angs8 qu.'i" te ga,"wmt dans toute" les toies. 11$ e, pmurran.tdafl8 t83 mains da pl!llT gue tu ta6 1teurle:t
lm" pied contre la pie"", Je mal'che donc me confiant en eux et en priant DJBV et en observant me
rpondant,
LeCH. (Gal') elle esl Docb-icc
He la DISCIPLINE de DIEV, et lectrice de
ses ouvrages.
Lorsque les Jies dt l'fwmme seront agl'el, etc.] Afin que tu plaises au SKZGNRVR) marehe dans les
voies dc la SAPIENCK (versel vu), Car nul n'aime DlKv sinon celui qui habite avec la SAPJBNC.Bt vers, ecc.
Et alors le SKIGN&Vn contraindra les ennemis former la paix avec loi; ou il les dispersera. par
l'Esprit de sa puissance, comme il est dit, Sapience. Xl, 21, C'est pourquoi Achar, chef des enfants
Ammon, Judith, v, -17 el i9
J
disait: Nul tl'a llSlIlI lice ptrUple .iJiOli 8't4t loign du SSIGNEVlt
&on. DJEV, Et toutes les fois qu'Hs ont fait pnitence pour s'tre loign du culte de leur DIEv, Drs,"
leur a donn la force de rsisler.
CCCIII. Et si ron les
richesses dans la vie, quoi de plus
riche que la S.\PIE:SCE qui a fflil
'fOVTES CHOSES.
122
Si Ir UII$ tU:l'e, elc.] Si l'on peul accomplir el effectuer quel(IUe pm' le sens, la raison, la
prudence, rilllelleet et l'art, qui donc est, ou pouna lre trouv plus nrtilicicux qU'ELLE (qui donne,
sait, comprend et opre TOVT, dans les choses de la Nature'! L'..4.rti.sa'l] Car eUe esl (comme le prou,e
J'exprience) l'cfTectricedetoutes choses qui sonlou accomplissent les Diens, ou dans la Nature, ou da.ns
la vic. Tu lui confieras donc la direclion de Toi-mc!me, et aussi dans Lon Oraloire cl ton Laboratoire;
de sorle que PEspr'il familier tc gou,'erne, l'enseigne, te conduise, te garde ct te donne avec largesse,
,tle bien connultrc, vouloir, tre el pouvoir cn TOVTES CHOSES.
CCCVI. En outreJ si qtlelqu'ttndsire
rusage de beaucoup. de choses, elle COll
/lait ce qui est ancien el conjecture des
clUJse,f elle comprend les ruses
"es discours et les explicatirl1ls des nig-
mes; elle pronastque les signes et les
jJl'odiges, et le.f choses essentielles de,')
saisoll..( el des temps,
CCCVII. .rai donc dcrt de me rad-
joindre comme cornpagne habituelle de
ma t'ie, sachant certainement qu'elle
sera pour moi la pourvoyeuse des biens
Pol/a consolatrice des peines et des tou,.-
ments,
Yers, 8.
"Clrs.9,
DY SIXIlIt:
n'entrera point dans l'me malvole, vers. CC3:vru. Car nu:v n'aime sinon celui qui
habite avec la S.'PUCNCG, verR, ccc.
CCCVI. Et si quelqu'uu dsire
la dl" lu clIe
saitle pnsselestlmc l'nvenir; nr::::r-elle
saiL les ruses des discours et les
dissolutions des arg\l mcnts; elle sni!
signes cL monstres i.\yant
qu'ils paraissent, el ce qui doit
nrriver dans les lcnlps ct les sicles.
CCCVII. Je me suis donc pl'O-
JJos nr::::r- d nl'arijoincirc CETTE Sa-
pience pour "jvre avcc nloi, sachant
(ru'elle Ille C0ll1lUU111(lucra ries
biens et scru l'allocution de mes pn-
nuis.
La multitude de la Science, Cal' si quelqu'un dsire les Scicnces caches, les Arts sect'cts et
l'Exprience des choses nombreuses, ELLB sa.itles choses passes, prsenles el futures; mais Don scu-
lement, Elle-mqle veut suvoir ces choses.. mais cncOl'C elle peut vertueusement, veut librement et se
l'Jouit amicalement de les l'vler Thosophiquement au de ses servantes les plus fidles el
de ses vierges presfIue cubiculail'c$ (vers. J.XXIV et CCLXX) ctesl-dire les Sciences elles Arts excellents
les plus secrets, suivaut le$ Lois el la noclrine de cct Amphithtre, li. son vritable studieux, e'est-
ildire son fidle uim, de lc!s communiquer, les donner et d'inspirer ses tra'Vaux pal' un lleureux suc-
cs. Elle lait lt, n'$e$ des diSCIJllr.sJI.es Sllhlilils de l'oraison et Jes solutions des nigmes, qui sont
les sentences obscures el implicites teUes que les pl'Oposa il Salomon, la RciDc des pays du Midi ou
de Saba, JU, Rois, x, t el fi, 1:S1 L Item des JlnrahoJes" Allgories, !Itaphores el aulres
figures, vers. v, Les fiissolttliOlu des rgrnnentl] l'aree qu'elle est Ja VIUT, qui s'accorde avec J'Exp
rience, qui rrule tout syllogisme sophistique, Les sgllel et tllOlulres, ete.] Non Ene les
!'nil; mais (comme je J'ai dC:L dil) elle les dvoile aux hommes, Comment't Par l'an'nonciation de ses
yierges cnbiculah'es el {lui sont (je dchu'e hl. vrit) quelquefois moi familires; Chrtiennement au
ch.'tien. Ce qui dQit m'J'ive)' ,ltuls les temps et les sicle:f] C'est pou.' cela qu'eUe peul coosliLuer el COUt;-
titlte les Prophtes \ vers. cccv).
Je 1IU! :mi:r pm/m.f(', clc,] Je lllP. suis propos ce J)ivin el souvel'ain bien. Tu me l'us pl'opos aussi il
moi-mme. je te prie afin que tu le liennes ferme el fixe cn moi. Amen, De m'cul-
jnindl'c pou.r t'ir:rc, elc.] COl1lJne SlIl' el amie, ver:;. ,Je me l'assumer pouse, vers. C.lloVJ. me
l'nssocier afin que vienne en llloi son Esprit familier, vers. CCXXIIl. Dans le jardin de mon me. Sa-
ellantj Sacbant certainement. cl non opinant. Que le stuc1ieux dc la SAru'::NCK ne tombe pas dans la.
Dfiance de la 'lui le doit assister; car il sera frusl.. sans obtcnir le bien promis, vers. 1 et
(:CX\'I, AfecomllullIquc,'a dC$ bi',Lot, elc.] Sachant que la thl"nede D,KV (\'ers.
CCLV). qu'elle a l dfl faite mon Amie, qu'elle me sera donne (parDIBv ami) tians lp.s mditations ct
JcssoliJoques(\'m'seLs xxv"'. (:L\'JlI, CLXlI .. CL1X, CCCXXXVI, etc.)qui doh'ent c!tre sapientement
$cment instilus pa.r les lrnyaux de la S.,PIKNCK; qu'elle est 1.1 conseillre sapientissimc el fidlc con-
solalrice en mme tcmp5l, dt: mes soins cl de mes inquitudes. Cnl' elle eslle l'epos dans le ,travail, lu
frateheul' dans ln scbcl'esse, ln consolation d1ms les plcurs,' comme chante avec' raison Sa
chant (Ille dnlls'Ics elle se donnera cn conseil, et les soins elles inquitudes, en grande
consolalion, Les seuls lldles el expcJ1s compl'endront ee::, dnns lesfluels les sens ct affections ainsi
que ln raison purement humaine tant ln f.lailKIIK l'AllK Diviome!1t allume tombe sur
l'Intelleel ell ln libre de croire, ce qui est la VOIR DB 1oA. CO:iNAISSAtfCS. Ce,que
dani) rOrnison pour Arcbins, li, TuUius Cicron crit tlyec llel'I'edion sur les peut eldoit 8yeC
cecI V, Si la Pl'luhmce (I!lit cl pl'oduit
une(lllWl'fJ, gui esip/u.Huti/icieuse'lu'elle
dUits let (;fJllStitutioJi des chases,C)
l'ors, 6.
yors. '1. CCCY. El si quelqu'lin tnu} vraiment
/a /niTlcE, fln'Iu,,: sont om;rage..r;
cal' elle elZ.. la Tempntuce el Ill.
la Justice ,'1 let Forllude, llll-
,jJrs desquelles 1';('/1. Il't.'s/plus utile mu'
hrmwles dalls la
CCCIV, Si le sens U\'l'C't qui
pIns qutEHe est nr::::r- l'artisan
rhosrs qui sont?
CCCV. (!uelflu'ull aime lu
hJSTIC:E, les gl'andes vertus sont ses
yrages; car elle enseigne la So-
brit ct la Pl\\'DE:s, et hl JyS-
TICE et la YElrrv, auprs des-
quelles rien n'cst plus utile aux h01U-
;mes dans la vie.
124
Si l'ml $ollluiite lft.t,icAeJ.tes, etc.JNon louterois pour que tu l'cnol'gueillisses ou que tu fasses mon-
clainement ()uclque immonde chose; mais afin que tu vives honntement el que tu sois
ou dispcnsateur des aumnes de DIB''', cl dans ce grand hospflal, suhvcnunt il ton Prochain nces-
siteux. SI tu ehoisis il cette fin les richesses, cherche la SAPlENCR vraie; eUe le donnera pal' les sapicnts
'labeurs de tes mains, dans le L.\OORATOInE de la S.\PIBNCE, d'o, il ton Lom" lu pourras aussi donuf!I',
comme D.sv. Voyez versels C':XCI, cccXVII ct CCCXIX. Lcs richesses oblcnues par les h'ilvnux de la SAJ:l'Il::XGE,
sonl un Don de Dieu, verset CCCXXVI, Qui a fait TOVTES Parce qu'il esl TOVTcn Tous eten
choses, vers. Le sens de ces quelques paroles est trs tendu, et mme infini. (':xerce Tht'O-
SOIJhiqucment les travaux de l'Espril sui\'anlla Doctrine de cel lu d('s
merveilles. Voy. versel CX:XXVII. Paa'ln cognition, possession el rruition de ceuxci. le5 \Tais Philoso-
phes mpriseront le monde immonde. Reppelons cette plu'ase du nOlJlain MOl'ieu : 1.'0118 Ctll,z qui Qlll
TOVT "'te eltx, n'ont pas huoi,. dt! l'aide d'autrui. Et Thophraste Paracelse: Ct'Iui '1"i pt!ul lrc (i lu;-
mme 11t1!r li mttl'ui, C'est la libert dOl'e.
Si q"elqu'un aime la Justice Si quelqu'un aime cc qui est juste et quitahle (\*e1's. LXXXI), il
flossdern P'U' Je moyen de la SAPIENce) cc qui cst enseign aux. versels XXXIX cl suhunls. Car RLLB
rside aussi dans les hommes qui sont conftwmes ct bien disposes par les vertus et les murs cn Jes
aidnnt tudier poUl' vivre conformment au Dcn.logue, Lit slJlll'iM) Qui est la porte de toules les
vcrtus, scbe est prudcntissime; l'EsJu'il obse tend en bas, non en haut. Uivresse (cl'apula)
{par laquelle le Diable emboul'he (concacat) les cerveaux. des buveul's (6i6ulol'"na)J est 'plus infecle <1l1C
toules Jes latrines, vers. LX'XIX, coule S. Paul1 aux Ephs.
7
v, '18 : gm'Je, dit-il, dt tle pas
'70U." enil1rer de vin dam leque{ est la luxm'e; mais ,emp!is,ftS.l:tnu du Snint-E3prit en paJlarlt tou.s-mmes
alf SSIGNEVR fond de '00$ cUl'S pa,' ,les PS(lIIlnt$, dtl "'YHmu, des cantiqllu spirituels; et en ,tJld",,'
tl. tord teml" et pour IOlltes chosts ci te ail. Pre au nOlll de notre SSIG:iKVR IusvuCBRI:iT, Le
jeQnc chrtiennement i,nslilu, avec J'abstinence de l'excs de nourriture el cie hoisson et des volupts
avec le deuil et l'humilil de l'l\me, la confession des pchs et la pt'cnlion stelTol'anl sim-
plement dtoblenir la Dh'ine Clmence, sont comme les balais pal' nous nous nettoyons cl
lJUrgeons pour ln. venue de l'hle Sucro-Suint, son lemple Cnlholiquc (HgUl'e seconde de cet
;erset CCXVIII) ll'j-un, l'HemCosmique) rnoY. Cnl' le dompte la chair,
nngcruh'e l:bullllhle, met fuile hl tmril, allume la lumire de chnstct, aiguisc l'Intellect, l\'c
les conseils salubres, loigne lcs maladies et obticnL (,):ll' lu grce) la grct'
D1VIIlC, Ln JIM',lIce] Celle qui renferme en elle toutes vez-tuR. AlIpJ't'$ (!esqllelles "tm )l't'slIJ1us utile, cle.]
Car en vivant ainsi nous sOllime3 constilus amis de OlBY; autrement point du tout; parce que ln
beaucoup plus de raison lranfr il l'tude de la SAPJBXCB vraie: Ces tudes, ditiI, ftoltTl'issent l'ado
divertis.!ent l(l mne1tt le8 c1wsu fat:orablr.!, prtent cO'JSolation et ,-etuge datlB les c1znses ad
t:eral1$; elles nous dtlectent ft, nous C'Rlpklu!71l poi'llt au delun's; el/fis nous P"otgtnt en t'CIgage, la
ramp(lgne. 'Et .Ii ,aOles JUI pouv(m, aUeinill'e elle, ou si nos sens R.1 peuvent les 909.ter, flanmoi,l8 nou.', dtreons
la admirer, de mtM tpte flOfl' le Ml/ONS da'll.t les n:IIl"es, C'est cela mme, Trs heureux donc, celui qui
habite ave la SAPIENCB el ELLK avec lui.
127
CCCXV. Ee une bonne dlectation
tlattli son tu1l,itJ el des richesses inp'll-
3ahles dans les .uvres de ses el
la Prudence son et sa,
collotutionletla gloire dans lacommu-
nication de ses discoU1'S.
CCCXlII. Lot'squ.e les fQrTlli-
entendront ils nUJ red(Juteronl,'
on verra que je stlis hon dan.f la mt&lti-
tude el courageux dans la guerre.
CCCXlI. Je gouvenletai les peupte6,
et les nations me seront
fers, 18,
\'ers. li. CCCXIV. Ayant dOllc cOll,sidr ces
c/l.Osetl en moi par, le plus grand soin de
l'me" que l'imnlortalit est l'nie.
llans la de la Sape1lcc,
nrs, U.
DV GRAUE SlXIM8
CCCXV. fI(::.::r El une bonne dlcc-
tation dans son amiti, et des hOll-
nCUl'S sans dfection dans les uyres
de ses mains, ct la SJlI
J
lENCE dans
l'volution de son langage eL lu
rputation dans la communication de
SES Discours.
CCCXIV. Ayant pens ces
choses cn moi, et comnlmorant dans
1I10n CU1', parce que l'immor-
taiit est dans la cogitation de lu

CCCXIII. Les Rois redouter nrs, us.
me craindront en m'entendant
on verra que je suis bon dans la
mullitude, ct fort dans la guerre.
;lyant pens t1 (:1)$ cltU$ls ell moi, ete.] Non lgt'emant, non superficiellement, mais studieusement et
soigneusement dans mon cur, cn pesant toutes ces choses, c'est-h-dire les trsors, les labeurs, les
fruits et utilits de la SAl'f&."iCB, dans la balance de l'me. Notre Sapient a conjoint l'lude el la mdi-
talion 3\"CC les lrn"aux entrepris duns la SAPIBNCE; ce eu quoi il doit tre imit de nons,
en Orant el Laborant en mme Lemps, Parce que l'iml1wrtalit est, ete,] 11 a pInc ici un abrg des
Lilits de la SAPIBNCE, desquelles il Il t parl prolixement dans les lignes prcdentes.
Me cI'aindtoJU, etc.] Je serai fOl'midable Illes adversaires et ennemis, et la (qui est avec
moi rpandra la terreur parmi eux, elle qui m'a L concde titre d'pouse par le 8&IGNEVR. Dan, la
multitude. etc,] En Lemps de paix j'apparatlrai bon 3U il caU8e de la laquelle les
hommes sont appels bons, et fori en temps de guerret cause de Jo. SAP1ENCK qUI est melUeurc que les
forces du corps, ver's. LXIII.
Je di,polerai les pellple&: etc.] Tant. doclJ'inalemellt que politiquement. Et '"flIJliotf.,me reronhOU2lJ6S}
Parce que je suis Roi.
Et UliC boufle dlectation SDIl t!miti} Troi$ choses sont commandes ici au fils (le la, Sapience:
CCCXII, m::::r Je disposerai les peu-
ples, et les nations me seronl
soumises,
J'aurai IIlt fi Clluse d'elle "immortalit] Car ln donne la gloire ternelle. Et si r.e que dit Je
lla)'en esL' vrai: La tmue des kommu dianes de lortanges lp,t empche dcmoUJir, combien plus
de notre Sapient? Car ln mmoire du juste est accompagne de louang.es : le nomdes Impies
Pl'oVCl'b. x 7, La memoiredu Sapieut lm b8J1t1iction, Car tes Ilvtes sont des vases de mmOire
ct la perpluelle des Sapients. Ainsi mm, H8D.! de I.. en Mde
cine, amateut' de Tho par cet Amphithtre (Los a DIBV) Je laisserai Jo.
el honnte mmoire parmi les bons; mme dans le J..llpris du diable etde ses Et bIen
que je ne sois pas accompagn du fard du discours, Ilue j'ai la vrlte de la cause
que l'ornement de 10. locution, Je rends ainsi grces h mon Onsv de ce que J'ill voulu montrer (grAce
llll'v) ce signe de vertu, Sapience, v, i4.
CCCIX, On IrfJur:e,'a 7nOtl. o.c1.lit
le jugement et jeserai admirahle
les p'ttissallts.
CCCVIII. J'acquerrai li ca'use d'clic,
el la gloire dans le vulgaire jeune,
de l' honneur chez les vieil/alds.
\"ers. H,
l'crs. ,13, CCCXL A cause d'elle j'Qbliendrt
/'n:mortalit el je laisseri ma mmoire
sempiternelle la postrit.
"ers, H. CCCX. Jll'aitt-lldl'onl, l1wi me tai-
S(ut!, 7rt'Coule1'ollt attentivement par-
lant, et lorsque je 1n' tcnd,'ai IfJ/lglle-
filent, ils poseront leur m,ai1l. sm' leur
. houche.
1:\'fERPR'rATIOl\S
lIB s'ul'I'ilcJ'OItl, moi me tailalit" elc,] ALLenclanl avec une grande expeclaLion que je parlc, CCI'taiZls
de quelque chose de singulier, Garde-loi de pensel', dece que je profrerai quelque chose de singulier,
quc rien ne puisse tre dit, qui n'ait l dit dj. 0 malheureux! ccci est un insigne argument de ta
d';finncc el de la paresse. Comme si l'Esprit de S.\PIENC& puuvait tre puis de telle sorle 'lu'il ne
puisse Ou Ile veuilJe pas galement aujoul'd'hui en toi comme dans les ;:LUlres anciens trouver des
choses nouvelles et inoues auparoyuntY Jusques il quulld vodl'us-tu donc tre esclave d'un autre
gnie'! Ils meth'ont leu,' main $l.r leru' Celle apposition el admoLion de la main' SUl' la bouchc
l'ultachement el l'alTeclion sou\'craine, que les Grees appellent .. car ceux qui S(1
lajsent ainsi sont dans le plus grand silence cl ln plus grande attention,
fI(::.::r J'aurai en oulre par
ELLE rimmortalit1 et je. resterai eu
mmoire ternelle pour ceux qui sont
venir aprs moi,
CCCIX. :Et m::::r on tJ'OlIvera mou
ucuit dans jugement et je serai ad-
mirable devallt les puissants,
les faces des princes m'admire-
ront.
O,l ','ouvera tlWIJ ete.] Qui jugera plus justement ct avec plus d'acuit que celui qui a la
SAPIENCE DE IsnovAH dans ses conseilsCf Devont les Heureux, ct trois et qualre f.ois heureux
les Puissants, s'ils admirent, coulent, aimenlles Sapenls et leur obissent. Alors ils sel'ont ce qu'ils
doivent lre. Car les Hois deviennent Sapients par la fl'quenlalion de8 vers. LXXIV,
cccx. Hs s'arrtCl'ont, nlOi
'me taisant et me regarderont parlant;
(!'t lorsque je serai abondant en pa-
J'oIes ils mettront leur main sur
leur bouche.
126
J'aurai cause d;'elle de la IVlllire, elc.j La raison en est que rignorance est mre de radmh'aUon;
.1'admiraUon engendre la lumire, la gloire, l'honneur. Car ceux que tu enseignes'sonl des ignorants.
Ensuite: puisque cette SAPIENCE est glorieuse, vers. CXLIf, eUe rend glorieux galement les fils de la
Docl,rine el de la Diseipline el ses fidles hritiers aims (dont les commencemenls sonl dans la vie
mortene, et le complment dans la vic future) qu'ils soient jeunes ou vieux par l'ge, versets XXI el
xxv, tanl parmi Ja plbe que parmi les snateurs du peuple cause des mens et des Dons de la
SAPIENCS, bnignement concds eux, Car ceuxcisont en DIE.v IPSBlQVB, QVI STAIT. B8TI SBRA Ton en
touss notre 'Taie GLOmE et victoire,
CCCVIII. cause d'El.LE 'fcrs.40.
de la lumire dans les assembles, et,
. jeune, de 1'llonneul' chez les vieillards.
fruiLs dt. ]a

1
0
l'AmiLi de la Sapience ternelle; 2
0
ensuile scs travaux; 3 cnlin son entretien, l\\ul ne peut vra',
t
\t 't ' . , 1
mCII e re .111 parllclpant IL ses travaux et son colloque avant d'avoir contract auparavant avec elle-
IIl1e et i.lIviolable amiti, ce qui ne prout se fail'e que pal' l'abandon et la rpudiation de la
Immonde. Et enfin tu pourras puiser dans l'Amiti dc la Sllpience ternelle, cette
delectatlon 'lUI n'eotraine avec elle nul regret (1i""'':::lflD'''l'::t); duns ses tl'avaux,les honntes richesses;
dans son colloque, la prudence et la gloire.
l'Iwmllil!, etc.] Qui, je te le demande, est plus heureux <Ille celui qui trouve la SA'
dans tout l'Univel's, l'ien n'cst plus parfait, plus excellenl ct plus uUle que ln S.\-
PIENCE, La raison en est qu'elle est donne par DI.:v. rait les amis de nlEV, constituc les
PI'OJlhlcs, la long.ueur des jours. les honneul'S, les J'chesses, TO\"Tt:S cnost:s. Voy, versets C,:r.XIV
c,t CI:,;XV..QIII dunc mortels Ile la pas et ne l'aimel':lit pas tuule su vie? Que la
Icpre le de\'ore el qu Il sOll hors des limites du monde.
CCCXXI. Elle est J'arbre de vie pm'
cel/X qui l'approchent, et bielllwureux
ceux qui la tiennent.
CCCXX, t'ies, t'vies dlectables
et tOftS ses sentiers, la paix,
CCCXIX. La lonfJueur des jours e.st
dans sa droite, et les ric!tcssc.s el la
gloirc' sel gauclle.
l'crs. 18.
Il.
CCCXXI. m:::.r Elle estrarbl'e de vm
pour ceux qui L'aUl'UIll approche; cl
hienhcmeux celui qui I.a tiendra.
cccxx. (jj:::J'" Ses voies sont hcllc$
cl tous ses sentiers paciliql1es.
DV 6RAUE slxilmE
CCCXIX, m:::.r Lu longucur des
jours esL dans sa droite ct les richesses
et la gloire sa gauche.
Elle t'st {li l'br,. ,1,. ri,.; Selon le COI'S, l'Espl'it el l'Ame; tlllns celle vie et dans la vie Cutul'e, On peut
lIIlllC cnlenrlre par ct Arbre dc vie, la cognition de DIBV, de soimme, de ln Nntllre, CUI' ces
cognitions sont les fruits dl! la SAl'lE.'1CB. DOliC de cet elTet ct consquence (comme d'unc sip;nature indi-
call'ice) il faut jugel' aussi et conclure que les ThoSophes exerant sapientelllcnt les Travaux de lu
SAPIENCE (c'est-b-dil'e Chl'istiano-Kabbalistiql1es, Physicu-l\lagiques cl Physico-ChimilJU'cs) sont
ainsi immatriculs (car ceux-ci saisissenl el tiennent la SAI'IESCE 1l.'CC ses fruits)
des justes, Car le fruit du juste est un arbrc de vic, Prov. XI, 30, Passivement et activement.
une grande consolation pour celui qui donne Tho-Sophiquement sun li la Kabbale, la )laSle,
11 l'Alchimie, C'est la certilication de la "oeation divine,
roit'$ s01l1 bel1tJ- Tuule belle est la S_UIBSCIl ma sur, il cmlse de la vrit dans la noctrine cl les
Labeurs; et de l'utiiil qui provient de seS fruits. Elle esl pClcifique ou plull la paix ellc-nll'me, parce
qu'elle apaise fl'llctllellsement l'inquitude de l'i\me envoye pal' DIEV .l'homme,
louchanl les dlOSl!!I (SUI' quoi 011 l'cul voir la lrolSilllp. parhe de ccl Amphl-
IhMh'c, num, l, Preuve fi), remplit suffisamment le dsir ardent ct rend l'homme tout enlier trall-
quille et quiet, el pacifique de la vraie paix (vers, xxm) intcl'Oemenl el externement.
1.(1 /Oll!l"eltr des jUII/'$] Cal' au moyen de la PUYSICO-Clmus (qui esl dans le sicle la. fidle pdissqul'
de la vraie ct cumme la vierge cubiculaire prs des llecrets de la Nalure), celte SO"VKIIAUiB
dOline largement ct bnigncment au fils industrieux de la Uiscipline les Essenees prcieuses ct sub-
liIes, salutairement efficacissimes des Vgtaux, des Animaux et de leurs parlies, des Minraux, des
Pierres, des Gemmes. des Pierres ct des A1lc'lu1, el la l'lERRK DES PIllI.OSOI'HES, trs "ritahJcl Mdecine
calholique de notre restaul'lllion et de notre conscrvalion ; de l'usage mdical de5fluels provient h:gi.
limement la longueur' des jours. Les RI';Ug,.st;S, galement par la forcc mirifique de lu Dnile Pierre
calholique susite, pal'Iaquelle les mlaux infrieurs sont rcllemenl convertis en lII.. taux suprieurs,
c'est-il dire en ArgllUt et en Or ct fntcluosissimement transmus, en essence et en rorme. I.n GI.OlnE,
enfin, par l'usa1;e Chl'istillou-Kahbali&liquement Divin de la Pierre plus que pal'faite. Voyez la figure
quatrim(de cet Amphithtre. Il faut observel' : De cc que la droite esl plus digue que lu gauche,
il fall! rie beaucoup prfl'el'Iesnin etlong tat de lu ,ic /lUX richesses peulliail'es. Voy. ,'ers cccxx\'!.
Toutes choses j donl la gloire est vainc; CUI' la Sapience est connue et recherche pour
elle-mme; parce qu'en clic sunl les choses internes, l'Or et l'Argcnt, cl oon exlcI'nes, el Cil mme
tcmps l'inquisition de III vrit. Car c'est par les Labeurs de la Sapience, c'esl-Il-dire Cbristiano-
Kabbalistiques, Divino-3lagiques et Physico-Chimiques que s'acquiert la Pierre des Philosophes qui
donne le Soleil el la Lune, en cl par soi, auxquels sont ajouts tons les autres arls, non flour eU1-
mmes, mais pour les choses trangres, l'Or cl l'Argent. C'est pourquoi III S.\PIIlNCE par ele-mme,
de sa ronlaine perptuclle de Duignil, donne avec lrs grande largesse (suivant le mode qui a t
dit) les richesses innombrables, le trsor infini, les Biens et les Dons susdits de l'Ame, du Corps et de
lu Forlune. Yoye? versels XLV, CCXXIV el cccxxvu;
.',"
:. ..
cccx\, Rienlwltl'c'ux l'IlIWJiP. qui
la Sapience, ct l'homme qlli pro-
dmt en lllmi,'c t Intelligence.
CCCXVII. ParC/! 'l"e meilleure .W
ngociatioJl 'lue la llf:gciation de l'ar-
gent J: $Q1/ produit est meil/eui' que rOI',
CCCXVIII. Elle est plus precLeuse
que la perle ct tout('S les choses dsira-
b1e$ pa)' t(Ji 1/('l'rgalelll pas.
fcn.lt,
Proy. III.
l'crs, i3.
TCrs, Ill.
IN'I'Il'lUh'''\'TlOuS 128
CCCXVI. l!Ih:r Bienheureux l'hom-
me qui lrouye la S.\I'IEl'iCE, cl en qui la
PRVDEl'iCE sc trouve abondamment.
(Il Caul lirc: ct qui rpand la Prudence).
CCCXVllI. Elle est plus precIeuse
qne toutes choses; ct f!I[:::::r toules
choses qui sonl dsires ne yalenl pliS
il lui M,rI:'
. Qlle de elc,j Que la ngocialit)n lIIonlla.ille, qui esl fil/ll/lC;rl!, /I.1/(/'{I;n:, dissulcallle,
decepto'rc, etc., qUI contient Lous les 1II1LUX ; par un exel'cicc infnligll!J'e, Cil \'IIC ries scules ri-
argent: La pal'la pl'atique Tho-Saphi-
que, d dans lun et 1llulre OralOlre; des rrUlts de S.H'II!I>CIl; lion III limes sont produits
pn l' la ngoclallOn Saplente des tra vall x manuels, Herms, ch. l, dit: Dalls un aussi lollg je Il' ai
pU$ malllJu:-. que je n'ai pasengerldr cetle science et cel arl pal"l'tIl Irlll:llil de Ltllle; maisje l'ai
par lIlUP'l'ul.IOI/ dt .ft/ll, qui a jug di!lllc de me les dco/lvI'/' moi sou sel't'ileul'. El un peu
apres : Remle: !Jraces a DISV qUI t'OIlS a (mdialemenlet immdintcment), caril aime
ceux qui sonl recomlllissanls. Le p/U$ tJ:cel/enl et le l'/us pur] Car le SOVVRAAI:" (1I0X DIl nIE:v) pour
l'Homme rMuit il la simplicit de la ltIonllde, ou s'ludiant Thosophiquemenl s'y l'duirc. confre
cerlainemcnt l'Agnition, la Cognition, la Cognalion, l'Union et 1;1 Fl'uiLion de 11,:110"'.'011, de la Cltuvns
ct de III NATVIlK, el. dl) J'nOllYll LVI-M1IE, c'est--dire Catholiquement TOVTKS I:IIl1SES; ct en lui, ter-triun
consiste la UATITYOB plus que parfaite, vl'nic souvcraine Catholique, fructueusement durable, ici el
dans J'trwnil. Cal' tous les m)'Sll'cs cle D.I>v (cellx qu'il veul nOliS fuil'c savoil;) cl les secrels de la
Nature, lOllle coutumes el des justes Lois, toule connaisSIlnce des choses pr-
senles cl futurcs, Jaillissent, manent, et sonl drivl!s en nous de la SOI/I'ce in(luisalrle la SAPIEXCE
ternelle sel/le ils sont admirablemenl rvls et transmis nous par ses discours des Lh'I'cs
de la Sacro-Sn!ote Ecriture et par les rncl'Veilles du Macru- et llicro-Cosme, et sunl cntendus, vus,
observs par les Fils de la Doctrinc cl de la Discipline. Il n'est pas facile Il tout homme d'aller Co-
rinlhe, au Sanctuaire de la SAPI8:\CK! JI faul l'C1Tho.Suphiqllemelll, Lahol'Cl' Sa)lientement; il
faut couru' avec gl'and effort dans le stnde de l'Oratoire et du Laboraloire, ChristiunoKablmli:;li
quement, et PhyskoChimiqucmcnt, selon les Lois ct ln Doctrinc de cet Amphi-
thlHre. Le 011 prix de la victoire sera dcern au victorieux, non celui qui dort du sommeil
des vices ni au paresseux.
tlllgo de 1..
SAI'It::"c:t:.
Donselfrni15de CCCXVII. Meilleure est son acquisi-
la S.\I'IEXC:P.. tion et son fruil que ln np.gocin-
tion de l'or el de l'argent le plus
excellent clIc plus pur.
Pm' moi] Pal' ma Loi qui est l'tincelle de ma SO\PIKNCK el de ma Justice, ct li cause de cela con-
fOl'me . moi-mme. Je suis moimme ma Loi, la Justice, la Vl'it, le Salut et l'Ame du Royaume.
Moi, j'instilue les elj'opre les mutations des empires selon ma Fill do
h
131
GCCXXIX, Car qui me trouve, Irouv,e
ta vie et puise la volmlll! de IEHOVAJ1.
CCCXXVII. Meilleul' est mun fruit
que l'or el l'ohryz1Il1l
1
et mon produit
que l'argent pllr.
vers. 3l>,
vars. 21. CCCXXVIll. Afin que je rende ceux
'lui m'aiment Mritiers perpt /lets, et que
je remplisse leurs tresors.
yers. t9.
1>V GnADE
CCCXXIX. Qui m'aura trouve
trouvera la vie, et eI.t:::r il pui-
sera le salut du SEIGNEVR.
CCCXXVIII. f!i[:::F Afin que j'enri-
chisse ceux qui m'aiment, et que je
remplisse eI.t:::r leurs trsors.
Afin que j'ellrichisse] Dans le Corps, l'Esprit ct l'Ame; par les Diens et Dons du Corps, de l'Ame el
de la Fortune comme on les appelle communment; Durables dans le temps el l'ternit. Leurs tr-
sors} Du Corps, de l'Esprit et de l'Ame et appels de la Fortune. Internes et Externes; corporels ct
spiriLuels.
Trow;era la vie] Car eUe est une SOUl'ce de "'ie ; el si quelqu'un en approche et vientll .elle et: boit,
S. Jean IV, U, EsaYas LV, -1, Apoc. XXI, 6, il trouvera non seulement la dUI'eternf,lllc, malSaussI lem-
porelle, ct en ce monde, plU' les fruits des labeurs Physico-Chimiques de la SAPIENCE. Car la
des jours est dans sn. droite, Voyez. verset cccxn. Il puisera le salut, etc] Il sera reconnmssant au
SSlGIVa, afin qu'Hie comble de sa faveur et qu'il le remplisse de sa bndiction dans ses tra-
vaux et acLions; de sorle qu'il obtienne ou acquire de IEUOVAH la volont, c'est-li-dire de Bien vou-
loir, connaltre, lre et pouvoir, selon Ba volont en toules choses qu'il veut ou choisit en Orant et
il/eilwllI' ut mail fruit. etc.] Suivant le tmoignage de DJKV lui-mme, Liv. lIJ. Rois, 11I,3. O on
lit : 01' Salomon aima le SElGNKVR, marchant da'is les de David Ion pre, e:rcept 9
1
1'11 immolait
dans les Ilauis lieux el brlait des parfums. LB SEIGNEVn appand Solomol. en S/JRge. en Gabaoll, pendant La
fluit, en disoflt : Demande ce que tu veux que je te donne. Et Solomot. dit: Tu donneras donc aton serviteur
lin cwur dOCIle, afiit qll'il puisse juger ton peuple et discerner trttre le bien et le mal. Ce discours fllt donc
ag"able aU$ yeu:e du SBIGHEVn dl! ce que SOlom01l atlait postlll pour celle chose. El le Sl:;lGNEvn, dil Solo-
tnl/n : Parce que ton verbe a postul pour ceci l't que tu n'as pa.( demand pour loi tes jours twmbreu:c, tai les
ricMsses, ni l'me de te, mnemis, mais qllC tu as postul pour la Sapience pour discerner le jugement, que
j'ai (ait suivant les discours, et je t'ai dotm un cCBm'sopitrltet intelligenhi bien qu'allcun n'aura Usemblable
ci toi auparaoant et qu'aucun ne le soil aprs toi; mais t'ai donn ce que lu n'as pas
les richesses et la gloire, de sorle ,lUi n'auru t slJmblal,le atoi parmI les Ruis dans tous les sicles passs.
Si donc tu marches dans voies tlgardes prr.epl.cs et mes mandemetlts comm8 ton pre a march. je ferai
tes jours 101lgs. Sulomon s'ce,Ua dOlIC et comprit ce qI/tait le .fOnge; et IOrlqu'il vint il Jthusalem, if se tinl
devant l'arche de l'alliance du. SKIr.NBvn et offrit des Ilotocaustes el offrit victimes pacifiques, et u,. grand
festin li tous su serviteul's. Tout fruil de ln. SAPIENCE RLemelle est bon; le meilleur est celui qui esl
Divin, parce qu'il dure lIu-delh des ges. Voyez versets XLV ct CCXX1\'.
CCCXXVII. l!ihT est mon
fruit que l'or et lu Pierre prl'cicllse; et
ma race, que l'argent pur.
Les "icMsbis et la gloil'e, ele.] Les biens nombreux et grands; les l'ichesses non de tou-
jours. et drables dans l'ternit, mais aussi pcuniaires et temporelles. il est. eVldenl que les
richesses ne sont pas condamnables en elles-mmes, puisqu'elles sont un Doo singuherde la SAPIBNCE
provenant des travaux. de la SO\PISNCB. Contemplez, je vous eD pl'ie, au moins uvre
Physico.Chimique, Catholique (je me tais volontiers maintenant SUI' les uvres Kabbahshques el Ma-
giques), 011 des fruils transmutatoires, annot vritablement dans les troisime et quatrime parties
de cet Amphithtre, vous admirerez les forces et les Secrels de la 80\1'1&'CB dans la Nalure (par
l'arL) et vous serez affirms dans la Vrit par la vrit des Trsors Naturels de la ter-
nelle, vous qui tes tudianls thoriquement et pratiquement de la SAl'IE1'CB vraie, Voyez versets xxx,
cccx IV, CCCXV, CCCXIX.
CCCXXII. Parce que la Sapie/lce a
ouvert la houche des muets el qu'elle (l
rendu disertes les langues des enfants.
CCCXXIII. En ma possession
est le Conseil et la Sapience, je suu l'In-
telligence; mienne est la fottitude,
CCCXXIV: Pat moi rgnent les
et les princes dcernent la justice.
CCCXXV. PaJ' moi les P,-inces domi-
nent et les princes et les juges de 1ft
Terre.
CCCXXVI. Avecnioi sont ricnesse,
et la gloire, les choses et la jus-
licc'.
Sap. X.
"ers. 21.
Yers. 111.
Provo VlII,
"8rs,H.
'ers. t8.
IN1'J;;RPRTATIOJXS
CCCXXII. (Car) f!It:::r la SAPiENCE a
ouvert la bouche des mueLs ct a rendu
disertes les langues des enfants.
130
CCCXXIII, Avcc moi (dit ultrieul'c-
ment la SAPIENCE ELLE-lJUE) est le COiS-
SEIL et l'.c.QVIT; mienne est la PRV-
DENCE; mienne la FORTrrvDE.
CCCXXIV. m::::r Pal' moi rgnent
les Rois, et les fondateurs de Lois d-
les choses justes.
1.11 SA.PIENCE a ouvert la bmtehe, ete.] L'loquence vraie est conjointe avec la Sapience; et elle nait de
la cognition infaillible des choses vraies. Car, o ces choses. lires des trsors Spirituels, Naturels et
Divins de la Sapience vraie, font dfaut, la pnurie de ces choses, ou rend 11lOmme inhabile dans
les notions ardues, on pOl' le l'me il se rpandre en vaine et folle causerie et vaniloqucllcc;
odieuse DlKv, aux Anges ct aux hommes. La fausse loquence esl ne de celte astuce serpentine,
et a pour but de tromper les Ames des hommes par les attraits, les couleurs et les persuasions des
paroles.
En ma possessm est Je Conseil et la SAPIENCE) Non 'pas des sapienls insipients de ce monde immonde,
rgnant impicmcnt C et l dans l'Etat Ecclsiastique et Politique, par l'astuce du diable, ou Payeo-
nement en certaines coles contre la SO\PIENC& vraie (qui enseigne par la simple vdl el vraie simpli-
cit, ou Tho-Sophiquemeot, ou Physiquement, ou Physico-Cbimiquement, ou Physico-Magique-
menl, etc., en el par les livres de Sacl"O-Saintecriture, de la Nalul'e el de l'Ame pure) orgueilleu-
sement ( douleur!) selon rveries de certains Payens, et sduisant impunment la jeunesse. A lu
SAPIKNCE ternelle senle apparliennent le Conseil, la Sapience,' la ct lu Forlilude; sans le
souffie de l'Esprit de laquelle nul ne sera jamais vritablement Sapienl, Philosophe, prcieux dans
le Conseil, Prdenl. ""orl; sans l'inspiration ct l'illustration rie laquelle il n'est nulle rlocll'iJle vraie,
solide et saine.
CCCXXV. Par moi les Princes
commandent; et les puissanls dcer-
nent la justice.
Princes Mot lt. mot, p"incipiabunt, p"i'eifllt, c'est--dire remplissent !t's devoirs des
des SouveralDs el des Empel"eUrs. Les Hbreux qui de nos jours vivent en Allemagne, lra-
daI\S la. langue de ce pays; Je Roi a "gn, litt Iluni,g t'It gtllngd. 1'0us les Pl"inces rgnrmt-ls
vraIment par !a SAl'IS:SCB'l Non, mais cux-lil seulement (comme il csl dit au verset CL!) qui l'aimenl
qui veillen.t ds le mal.in pour clic; non ceux qui aiment les dhauches et les ivresses (col/tessa
hones lit potalto/les) et qui ont leur ventre pour DIBV; qui simulent des Dieux et qui vivent dans la
Bacchanale.
ciXvt Aveo mi sont f!it::J'- les
richesses et la gloire, la justice et lp.s
uvres superbes.
Laboranl Tho Sophiquemonl. SU;U:\IAIltB: LK SEJG:iEVD sera pour lui le prompluaire d'o il recevra
tout ce qui lui plaira. Voy. vers. CLXUI. "
Pal',moi, Par ma et par les fruits des labeurs de tes mains (sous ma direction)
dans 1OratOire et le LaboratOIre, desquels il a t parl souvenl dans 00 Prologue.
13J
CCCXXXVI. Si "t"u es couch tu ne
cl'aintll'Q.$ point, lorsque tu
ton somrneil sera suave.
f':CCXXXV. Alors tu marchet'as a1)l!t
conjimwl! dans la ta";!!. pl. IOI't pietl,u-
l,ew'leJ'a point.
PIOV. ln,
fcrs.8:i.
In' GR.\D SIXlihlE
CCCXXXVI. Si tu dors, tu ne crain- 3t.
drus point; tu l'cposcras ct ton
somnleil sera suayc.
cccxxxv. Alo1"s tu luarchc-
ras Udueialement dans ta ,oie, Ion
}lied ne heurtera
Alo1'8 tle marCAtl'a8 fiducialemmt] Si DIE\", duns notre vie est pour nous, qui sera conlre nous' S'il le
soutient, qui te terrassera.' nef;ois donc mainlenant chrliennemenLde tout ton eur la promesse de ta
vicloite. Appliqueloi mainLenant il tre un membre vivant de la SAPU::NCg de Dlll.v incarne, imitant
la Loi el la J)ocll'ne de cet Amphithl\lre; cl ainsi, fuisant
partie du Corps, tupoutras Lout sur la Tte. En toi-mme ta n'es qu'un imbcile; mais en lui tu
n"aurasaucunetaiblesse. C'est elle notre nob'e victoirc. C'cst lvoie Tho-Sophique par laquelle
il faulobtenil' de blfOVAII de bien vouloir, connaftre, tre et pouvoir dans Jes choses Kabbalistiques,
.Magique:;, Chim(lues., TOVT en TOVTES CHOSES.
TOJI souamcil sera sU4ll el Et, en dormant, dans le miroir de l'Ame virginale, c'est -dire pUl'ifie par
la lotion de la pnitence, des souillures des pchs, tu seras a,erli. enseign, instruit, rempli
de la Doctrine ltifl'C pur des Visions Divines_ Vilmc tranquille est comme un banquet perptuel,
Proycrb. xv, 15 El S. Augustin nous dit: Le riche conscl>lCt dOJe pItti S"lmumJ Sllr la terre que
tians la pOllrprf!. Sur JcsVisions hypnoLiques ou les flvlations sOlimiales oules insomnies Divines el
indicnLrices des prsages, conlente-toi Laconiquement de ceci: L'AME, compltement libre de tous les
soins blmables, sobre el saine dans un eorIlS saill, Reine et Dominatriee de ses affections et des ses
'lices, en puissance d'eJlemme et pntre Thosophiquemenl d'clic-mme, peut bOIl droit entre-
prendre de connaitre el expliquer les secrets de loull'Uni'lers cr (parce qu'il est une particule de
ln faveur du cnt:ATEvn de l'Univers). d'tre unie aux Esprits Dons; de dnombrer les choses
passes, de contempler les Nouvelles, de prvoir les futures, enfin e se reprsenLer mvinement
comme dans un miroir les mystres et l'auteur de toutes choses (par l'irradiation de lui-mme).
Notrc Arne jointe l's:,pnrr DE LA SAPISNOS DE' DIRV, pnitentiellement lave et purific,
'rho-SoVhiquemenl leve par Jes ailes et sublime par le feu de ramour Divin dans l'AgiosUriuul,
c'est--dire le SanctulJil-e des bon.! Esprits ou desAnges de D,BV (ce qui peut avoir lieu pour l'bomme;
tant "cillant qun c1Ol'mant) comprend" en les l'ecevant Kabbalistiquement, les choses Spirituelles,
contemple leschoses supereelestes, voit beaucoup dc choses Physiqucs en elpar les 11yperphysiqucs(non
seulement pcr se, maisencm'e pm'les senselles choses sensibles iulermdiantcs) ;scs torcesinfrieures
tRlltemlOi-mies elllbsorbesJ e'est--dirc.tl1nl en extl1SCOU extriorisation (e:rcessu:c) ou ('uplen DJEV sou...
verain, eompl'cnd les choses les plus leves, c'esl-h-dire Divines; elle voit et apprhemJe ineffable..
ment TO\'TKS L'exorde du Pymandrc d'Herms Trismgiste(qui taient inspir de l'Esprit Divin)
peut tre rapport ici c..'lllSe de l'excellence de sa Doetrine:, Comm, je pensa;, la des CAO''''.
et 'lue jfJ diri.qeais toztrlel'acuitd de mali Esprit DC1'3 cllO$el superlIll'u, lu Blnl du CDrp, i.tant dija.
en40rml comme il advient II Ci!u:c qui, ne;''' de '1ourrilurB ou par faligus. Icml plong' dat&$, " ,ommeil,
subili!l1lenl il me ape)'uvoi" qU-elqU6 chose par la magnitude du. corps'l'I1 "!l'appelant 'par'
mOIl nom
t
,'kria de la lorte: Qu li Mercure., apprcn.dre el camprl"'dr8? Je sui,
de DirJine Puissance; DOIS ce qU8 tu wua;; car je ,e"ai pattout av'c toi. El moi je dsire apprendre la Mturs
de, c/um18 et COJl4Cl,tt, DIBV. Et Pumander rp0'lldit: Je t'apprtnulrai ,li fIU connatre et mDi eA touka. lei
rhose, gue tll lUU4.' clJoi$ics. Agant dit ceci, il changea de {orme et me rh'la l'uniVBrsalit, des
Cyptien, EpUres, lib. IX, Epflrc 9: Je me souvitns, dilil, de CfJ 'lui m'II t mon'r et que
le SEIONEVR m'a trouv; dt9nede r,ceUOlr ta rvlation, et Cl3 vision, ns doiv,nt ptu"re tlnu" pour ridicules et
ineptes CO'4mB il adu'nt pour Joseph, dont le, {rr" (limnt: Voici notre IOJafJ6Ur. Ce sont eeUes-ci' vrai-
que tu auras ador il l'Orient de sa lumire. vers. CLX. Tous les sentie"':] Tant dans les choses
corpordles, nalurelles, humaines et seulires, que. spi.tuclles, hyperph,)'siques, Divines el ter-
neUes. Toys les 6iell6 viendront "loi tJUemhle arec dit le S41)ient, .vers. CCXCI.
Mais qui pche contre 'moi
liO,,!" me; tous ceux qui m'ont
en IUI'l1fe a,ment la moN.
CCCXXXI. pat" moi seront naulti-
plis tes. jours, et les anne., serOIl!
ajoutes ta vie.
CCCXXXII. lIon fils, que choses
ne s'loignent pas de les yeux ,; garde
la Loi et la cogitation,
CCCXXXIV. Alors tu connatras la
justice et le j'llgenlent et les rectitudes
et tous les ons sentiers.
vers. 36,
Prov.ll,
TtI'S. if.
Prof. Ill,
nrs.!I,
vers. 2!. CCCXXXIII, Et ils seront Ill, vie de
ton Ame el l'agrment de ta g01'gC.
Proy_ Il,
vers. 9.
ATIO:XS
132
cccxxx. ?vIais qui pcbera en
moi hlessel'a son Ame. Tous ceux qui
me hassent aiment la nlort
CCCXXXI. Par moi (en eJIet)
seront mulLiplis tes jours, et les an-
nes seront ajoutes la vie..
CCCXXXIII. Et ils seront f!Jl::.:r la
vie de ton me et l'agrnlcnt de ton
cuu.
vi, de ton dm,] Suivanlla Loi et le Verhe de DIBV, Ju vie, c'est dire D(RV. est restitue . l'Ame
do_celui qui ct qui tait. morlepar l'inflicit extrme. C'est pourquoi, afin
que ton Ame SOIt tOUJOU1'S VIvante, garde la Loi et le Conseil de la SAPISNCE vive. Quclle autre chose
est la"vie de l'me, sinon Dutv, source de vie, le verhe du Pre, Lumire et vie des hommes, et l'Es.
pri! du Pre el du FHs vivi?ant notre Ame par la foi, Quoi donc esL la morL de l'me, sinon la spa-
ra.tion de DIEV, source de Vle, la pel'le du verbe vivifiant, la privation de la Lumire spirituelle il. la-
quelle succdcnt [es tnhres spirituelles dans lesquelles habitent les esprits des tnbres vhiculant
avec elles les erreurs et les hOl'reurs infernales, qui sont les prisons de l'me et les liens de la mort
externe.
dev,ant te8 Devunttes non seulement du COI'PS, mois aussi de }"Ame ,; de jouI' el de
DUIt, qu elles SOleot ohserves par lOI_ La LOI] Dans laquelle 14 doctrine saine et la se reposent
clles-mmes. . .
moi} pch: purement contre la SAPfINC& ternelle et commet un crime de lse-
Dlvlne, qUI se rd grosslremenl de sa Loi, de sa Doctrine et de ses admonitions lant fidles
el par contre ngligemment le tmoignage de la ; il sc fait injure il
(aveugl, par le paree q'il s'opprime tout entier, fruslrant Je .l'Esprit et
1Ame (lUacro'el de la Bndiction Divine.
, ,
Il Alors] C'eslb,dire lorsque tu ehereheras sllpienfement la SAPIENCS comme une richesse et que lu
L nuras scrute et creuse comme pour des trsors, vers; ccxx, et que tu auras devanc le soleil et"
Par les liO'nes CCCXX:XII. Mon (ils, (admoneste de
le nouveau paternel1emcut notte Sapient)
que ces choses ne s'cbappent point
de devant los yeux. Gurdc
la J.Ol et le CO.NSEIL,
. Fruits et uti.. CCCXXXIV. Alors tu eonna-
SA- trasla IVSTICE et le IVGEMENT est l'QVlT
et tous les bons sentiers.
A librt dei tOIlNntllts] Car premirement la Sapience imbue et orne l'me de la cognition de beau-
Trs instruit de la vrit, je parle non pour ma propre cause, mais pour celle des Thomistes. 0 qui
est plus heureux que celui qui est libr de tous soins'
135
CCCXL. /lonore lEHOl-AII de tes 1';- TuLie, 1\', '1.
rlle,sf!!;. fOI prtlmicl'x clf' les pro- S. I.lle, Xl\', 13,
dllils.
CCCXLI, El tes !Jl'tmiw's seronl rem-
plis j saLuration t'l Ics pres-
soirs serou1 df' 11;11 jusqU'fi
romprf'.
Provo \',
vors. ilS.
Ten. l".
Pro" 111,
vers, II.
DV GRADE SIXIME
CCCXLI. (jJ'- El tS grenier!> seront
l'emplis ct tes prp.ssoirs regorgP.l'onl dt,
vin, .
CCCXLII. Bois l'eau de 1./1
InI'n(' ct ce qui r.oule de ton )luit!',
El liS elc.j Le fera descendl'c SUI' toi la pluie du soir el la rose du malin de sa
Bp.odiction, afin que les aires dc les granges soif'lIt remplies Macro el Micl'o-Cosllliquemcnt, seloll
Corps, l'Esprit etl'Amc, Externemenl et Inlernement Et Dun' le cunsliluera, comme 18rai!I, SIII'
Il Ile terre magnifique, afin que lu mangesles rrnils des champs, qlle III suces le miel de la pierre el
l'huile du rocher durissime. Le BeUI'I'C du troupeau et Il} lait des brebis avec la gl'aissl! des llgllenux
cl des bliel'S, el les boucs avec III fleur du froment, ct que tu boives le lllus p\ll' sung de la vigne.
Deuter, XX:, t3 ct H,
CCCXL. Honore (done) hl SEI-
GNEVII de biens pl c1!'s IlI'mi('('s cie
10115 tes fnlils.
H'JllOI'e le SEIGNRVIl, etc.J Xon le diable, en vivallt D'une me reconnnissllllle ,woue
tlu(' de DIRV que le pl'Oviennenlles DOlls cl les Bieus 'luC tu ns 'Jlw III reois el fIllI' tu
l'I!CeVI'as, Cal' c'esL cc que signifie Il! l'He des prmices il olTrir, lIeuler. UVI. Et nillsi l'nction de
grces esl une invilaLion il donner davantage, lanl rlans les choses spit'iLuelles que sculircs. C'esl
SUI' ce fondemenl qu'est conslruitle set:ond corollaire de la lI'Oisimc ligure de cet AmphiLhtre : de
la DlJl!>. Tu honoreras le SgrGXEVR, si lanl Elcemosynaire de On;:\, dans ce grand hpitlll, III exerces
C'll pense et Cil ncte les OEuvres de Misricorde avec joyeusc aclion de grJces envel's lon Prochain
ncessiteux, au moyen des Biens eL des DOlls concds Il toi par la Clmence Divine eL favolahle.
lionne Lous, sinon il III Chl'tient ou la Heligioll, au moins li l'Humanit; tm tu imiteras
l'Archtype, le Toul Puissant el le TIt'JlIBaul qui, Lant pour les mauvais tlue pOUl' les Hans fail lever l
Soleil. et donne la nourriture eL le vtement ,\ TOV:\, entirement, universellement el parliculiremenl.
D'RV aime celui qui donne n"ec hilaril, S. Paul, Il Corinlb., IX, 7. Aime les Pieux dans le Cbrist,
les impies caUSll du ChrisL qui nous n lanl aim:;, Plant ses cnnemis. qu'il s'esl olTel'l toul
enlier en sacrifice pOUl' nous rachcler, Aime les pl'emicl'S parce qu'ils sonL hons, et noll moins les
lIub'cs afin que lu les rendes bons. Il impol'le de huit' les vil:es, lion les hommes, Qui oblnrera son
oreille la clameur du pauvl'e I!l cllllllera ne sera pas cout. Prov, XXI, 1:1. Cnr il ser:1
mesnr par la mme mesure avec laquelle il aura l\fnllh, VII, 2,
CCCXLII. Bois l'eau de /(l el Ello Trul qco
r" 'lui COl/If' tilt milieu de 101/ }luits,
snns on
r.ila pori =.x
}Jois l'eatt] COIllIllC s'il tait dil d'user dc Les Biens ct lIe tes Dons, nonseulement exlel'lles, mllis aulles.
llussi inlemes, bnignement concds loi par .DlEv j ct que tu ne sois l'as l'esclave 011 le singe des
opinions d'autrui, ct que Lu veuilles jUI'el' po.r les pnroles cL sentences de quelque mailre dviant des
:>enliers dl'Oits .le la \'l'il, c'est--dil'e insipient, soit Thologien, Jurisconsulte, :tldecin. Physicien,
Chimiste, Mage, Kabbalisle, quelle que soit 50. renomme devanl le monde, par l'IIulol'H ou l'Anli-
quit. Les grands hommes, crois-le bien, commellent de gl'uudes erreurs, Un homme iIIellr esldroil
et ne commel pa" Il'hrsitl t'Il compnI'llison tic cell:'t ll"i sont 1ll:!1 el qui dyicnl.de la honne
13
coup de choses divines et humaines, d'o l'me esL rconforte d'une suave joie. Car plus l'me de
l'hommeasceDd et s'lve dans la cognition de DIKV etde lal'\alure, plus elle csl remplie d'une suavit et
d'une joie profondes; d'o l'Ame est Ile plus en plus enOamme de l'amour du Cl'alcul' et \':\IB DUl:v;
,l'o la tranquillil et ln srnit naft dans la conscience, EnsuiLe lu Sapience libre son adorateur
des tourments, comme elle a dlivr Joseph de la prison; lorsque les rayons de la Sapience ayanl
brill et clat en lui par l'interprtation el l'exposition du songe du liai, il fuL IibtSr de 511 prison fit
el lev il la dignit royale.
CCr.XXXVlI. Tu ne craindras pa.
une pouvante soudaine, 11; qu'cllf:
t'ienne par la dsolatirm an impies.
CCCXXXVlIl. ParcelJllc 1I-:IIOI'.tHsera
ta conjiallce et fJardel'tl lun pied de ln
captm'f:,
CCCXXXIX. La Sapience or::...r ((
ses ac/orateurs des tourments.
Sap. X,
'ors, 9,

CCCXX-XVII. (lt:::::r Tune seras pas
pouvant par une terreur soudaine,
ni par l'irruption des puissances des
impies.
l:H
CCCXXXVIII. fihr Car le SEIG:'IEVR
sera ton ct et garderu que ton pied
ne soit captur.

CCCXXXIX. La SAPIENCE a libr
douleurs ceux qui l'ont observe.
Tu ne sel'(U pas polU:anlJ Tu ne seras pas terroris, en dormant ou en veillanl par des larves de
spedres, que je sais obsder beaucoup d'hommes considrs cOlllme grands el puissants dans
le monde (mme de notre temps); ni tu ne seras stimul par les furies de la conscience m:l.Uvai!'e.
Grande esL la force de la Conscience, Les Biens sont ln douce nourrici:'e cie la vieillesse j les maux
rongent les misrables jusque dans la mollc, Quelle volupt ne manque, l o rgne la tl'auquillit;
nulle trislesse ne faiL dfaut, oil est le mal. Rien n'est plus doux pour l'homme que la lranquillit de
l'me. Lis la Sapience, chapt XVII, versets 10 ct fi: chapt XVIII, verll, t7.
Qlli tlie les 8011ges vritables, rive luimime en parlallt;
Car noU! avom plllS d'Ilne fois observ et trs {rqtlnllmmt
Qu'il est bien rare de p(User une Iluit sam sORaer.
Car le SS1G:CEvn sera, etc,] Car lElIOVAU est le mur, c'est--dire le CRnCLK de feu des Tho-Sophes (qui
surpasse de beaucoup celui qui est peint ou figur pnr les pseudomages) entourant cI'une inclusion
dfensoire ceux qui le craignent; repoussant les speclres etTrayants (terrkulamemll) des ennemis, et
metlant com'pltement en ruite toutes les parties adverses. L'Ange du SIlIr,l'lRVR cst dans Je circuiL dl}
ceux qui le cl'aignent, PsaulU. XXXIV, vers. 8 (vulg, XlC.XUI, 7). Ne sait captur] Par ln. fOl'CIl, J'astuce
ou la fausse doclrine des adversnircs; de peur que tu ne sois sduit par Ics fourberies sophistiques du
diable et que tu ne dvies de la ligne droite de la vl'it.. C'est pourquoi implore le conseil et l'aide du
SBIGN8VR. O,SY omnipotent aOn qu'il te fasse obLenir les uvres de Del'eslliL et dc l\lercavah, c'est-
dire Ill. cognition des choses humaines et divines (par la Pbilosophie et ln Thologie) tians l'Oratoire
et le Laboratoire, suivant la ligne droite Oe parle avec Morien), c'est-il-dire la voie linaire de la
vrit, heureusement, sans aucune dviation. Ceci s'accomplira J'Cctement, suivant que tu l'aurns
ractement voulu toi-mme. Selon que tu le crois toi-mme, et que lu Ores et Labores, ceci
adviendra pour toi. Tu avoueras enfin qu'il a t de la misricorde de DlEv que nous ne soyons pas
engloutis.
numl. Et ce des frc'\res sur leur frjre t 11 est assez scommatique 1Je ne suis pas tonn
si mes frres mondains portent ce mme jugement sur moi. Quoi qu'il en soit, il reste pourtant cer-
tain que ceux auxquels DrRv se rvle (soit mdintement, soit immdiatemenl ne doivent pas tre
tenus pour de vains songe.urs. Cicron dit: Il est er. nous quelque ellO,fll qui prsage et dllVill/l. Quoi donc Y
L'Ame (mens) qui prsage les biens ct les maux. Il en est plusieurs exemples tant dans nolre l\geque
dans l'antiquit, que je r3erve pour un endroit plus comm-:lde ; pour lequel j'en rser\'e un graml
nombre, avec ample dduction. J'ajouterai, pour parachever, ce passage du livre Epidorpidum
Jules-Csar Scaliger,.sur la vrit des songes:
Que leK {Mtailles dicClIl, elc,i c/1I'l!lcnnemcnt les uvres clllll'it envel's ton Prochain
Il';cessiteux, pal' les fruits de les labeurs, ;'oi'ouhlie pus les I.uzarcs. DOil/lf: ft ;/"QI/1 Ul'il dom';; qlltrll!/
ad"lmll 1J"t rOIMn'ayez poin/l'erl/
i3i
I.e {fuit des bOlls tl'avalcx] Des travaux des hommes qui de toutes leurs
forces, la S,4.prKNCB de !BII<JV.UI conduisant et enseignant, Il se reduu'e li la Slmphclt de la I\Ionnde.
Ceux.ci sont comme l'arbl'e qui esl plant le long du eoul'S des caux qui lionne son fruit en son temps,
et dont la feuille ne tombe pas; et TOVT&S CHOSES, qu'ils feront, quelles qu'elles soient,
Voy. le Psaum. 1 en entier. Par les acti9ns de ceux-ci (non des fous) et par leurs el
il leur sera inspir de DJEV de bien vouloir, connaitre, ll'e cl pouvol'; mm.e Zadlth.. fils aIDe
de Hamuell'a indiqu un petit nombre (en traitant de l'uvrll Physlo:o-Cblmlco.Cathohque);
nous l'avons un peu el l dans l'exposition de ce Pro-
lo!!ue. Que cclui 'lui peut comprendre, comprenne. Ici sc cache un trs
lel'and arcnne. observ par un petit nombre, Dieu veuille que p:\I'
' Illon admonition si fidle Irl,; fUllS
.Ieviennent Sapienls,
CCCXLlII. QlIe les (onla/les
drivent dehors ct divise les eaux
les plllces publiques,
CCCXLI \". (Ju'elle:; :;oiellt toi
,.1 fT (It'U M;.
CCCXLV. CUI' /" ji'llil tI"S hum Ira-
naux est glol't''''x et III racille dl! ln
P/,m{e/lCI' 11(' nle""1 P(I$.
Ters. tG,
TOrs. n.
Slip. III,
YOlS, i5.
I:STRRI'nT.\T10;SS i30
CCCXLIII. Que les fontaines SI: dis-
persent dehors; drive les eaux dans
les places publiques.
CCCXLIV. (JJ::::.:r Possde-les seul,
cl que les trangers n'y jJ'lrliciW'1I1
pltS avec loi.
route. L'antiquitt! n'exempte pas de la folie. Lors donc qu'il aura t concdt! il quelqu'un Divine-
ment iIIumint!, de philosopher Tho,S0l'hilluement. qu'il use et jouisse du pouvoil' de la libert Phi-
losophique. suivant son gt!nie et son talent; qu'il voie, observe. cn chaque chose, '
parlant, enseignant et rt!pondant dlLOS la Sacro-Sainte Ecriture, dans le livre de ln Nature et dans 801-
mme. Puisqu'il n'a jamais l de vrai Pythagoricien, comme l'atteste un homme doclissime. qui
n'ait pas connu les Dieux (Elohim). de mme, dis-je, nul ne sera jamais I>avidicien qui n'entende leSIl:J-
GNKVR parlant en luimme, Psaum. LXXXV, 9, el jamais de vrai chrtien qui ne goIlle en soi l'onc-
tion de l'Esprit-Saint de la SAPI&NCK. DJEV ne fait pas acception de personnes, mais (l'c:on la doctrine
de la Iteligion Universelle, vers. CLXUJV et CCCIV) dans toute nation celui-l esl reu de lui, qui le
l:raint et opre la justice, Aetr.s des Ap., x, 3J. Ne le dfies donc pas, mon fils, de Tor-UnE, c'esl-i.-
llire de ta personne en Or'ant en esprit et vp.rilp. et en \"vant Tho-Sophiquement, par vl'nne
du Saint-Esp,'it, \'el'S, x. Chacull de nous, la grce Divine opl'anl, influallt l't donnant, dOIt et penl
eonnnitrtJ III Doctr'ine de III vritr; et pOUl' J!oU\oll'ense.igner ell'appl'cndrc nuxautres. il faul non-
seulement qu'il la ,'oie par les yeux d'uutrui ct l'entende par les oreilles d'autrui; mais il fautqu'HIIl
reoive 1111 DIEV Ue qu'il est avanlageux il chacun, pour III su&tentatinn de COrp!i
d celle de sa famille, d'avoir ln maison des pl'ovisions de nourriture, de mlhne il fuut toujours te-
llir pl'tc la Doctrine de vrit dans le Sanctuaire tic son me Divinement illumine, o l'on puisse ln
consulter pour soi et pour les autres. Voici que mon gnie me lire l'or'cille, m'avertissant des lacra-
lions et des railleries des moqueurs lllasuti). Que Dois-je relenir la vrit? A Dieu ne plaiser
car je sais que c'est la condition de la vrit d'avoir toujours des antagonistes suscits par le diahle,
foulant aux pieds la vrit mais ne pouvant la supprimer. La vritt! fAioI,OCI:r) trouble beaucoup les
fous.
POllde-/es seul] Tout hien estl'ellemenl communicatif, mais non, sans distinctioll, communicable,
pal'ce lIue toutes chose;; ne convieunent priS 11 tOU3, 1111i3 suivant qui, qllallcl ct combien, comme
S. Grgoire Nazianze et nous-mme l'avons si souvcnt allgu. Les Talmudistes obsel'vent ceci:
Quand mme tes tlmis scraiellt nombreux, tu eu tl'Ollvel'OS li peille "II',flll" 1I11/l1! ri qui doive" "Cv/er les ar-
canes. Garde mme ta bouche close poUl' qui couche en Ion sein, de peur que tll ne sois contrist
le lendemain. puisque tu ne sais ce que chaue jour apporte. Imite le CURI"T qui dil)l ses disciples
(je dis ses disciples) : 11 rous a t donn de connatre le mystre du rO,l/aume de DUIV; mais PO'II' les autres
en paraboles, afin glU rO!Jallt ils ne voient point, et enumlant i n'enlelldent point. S. Luc, VIII, iD. Morien
Romain, Philosollhe chrtien, se souvint de ce prcepte lorsqu'il s'carta du sentiment du Roi Calid;
il passa sous silence le plus haut Bien de la Nature et de 1':\"; il ne lui rvla point rellement l'Art
et la Science. Alanusditdcceci: Mon fils, mets an chapeau sur ta bouche pour ne pas nuire h toi-mme.
C'est pourquoi si je parle secrtement de certaines choses des plus secrtes, gardetoi d'tre en colre
contre moi; il ne convient pas au Philosophe de transgresser Ics prceptes de!! snpients, de peur que
les arcanes ne s'llvilissent et qu'il excite contre lui la Maldiction Divine.
CCCXLV. (Cufvl'aimcnt)t'if:::r le Jhlil
des hons travaux esl glorieux1 el la l'R-
eine de la ne finit pas,
'139
CCCXLIX.ltlau le sentier des Jll.fI,.... ,
comme fine Lumirehrillan.te)pro-
gresse cl il/umincjusqu'aujour parlait,
cc:CI..I. Lu est hmwI'llblc, ,,,u"
parrp. {J1lf.l/e a o!Jtelu,la longueur delCl
nif!, 1"; par le nombre dln-mi7t
l'p.r,,;, 9. J[ais les ent!t!etIX /mlcs Quelle TieU-
_"oui pOUl' les Hommes, la P1'Iultmce; el ttre
le temps de Jo. vieilless(' es.t la vie .
nulle IllC/te.
PrOf .\'1'l, I:CI','i. 31, 1.,Clvieillcssl! est
U/iC CQW'lJIIIle de gloire, elle est troIlVf!
,/il.Y lu voit: .de let Ju.!tiee.
Sap,lV,
'm.S.
Vtltt., CCCL. Cfll' /ll voie des impies cst
cumme des tnbres; ils Ile savp.lll mi il."
tomhent,
Provo IV,
nn, t8,
mtlles de chagrins cl de remords de conscience, et laissent apl's elles les amictions de l'Ame elles
maladies du corps.
CCCXLIX. Mais le senlicr des Justes
procde COlnme une Lumire splen-
dide, et croU jusqu'au jour parfait.
GCCL. m::::r Lu "oie des iOlllies esl
tnbreuse; ib llC savent pas oil ils
se prcipitent.
CCCLI. (Car) Lu \'Il'.:ll.U':S:)t:
vnrable, non (loutetois) pur )u lon-
gueur de la vie ni par le lloulbre
nnnes accomplies. rg:;::::r Mais le sens
de l'homme sont ses cheveux blancs,
y crs. 9, et le tOU1()S de lu vieillesse esl
la vie immaculc.
Prov. XVI, "ers, 31, f.(J::::j' La vieil-
lesse est unc couronne de dignit;
:;c lr<Juvc dans les roiHS de lu IVfnic}:.
Une lu,nih'i briUantt] Cct astre phosphorescent se levant dans les curs des hommes pieux est le
Christ lesus, vraie lumire illuminant tout homme qui vient CD ce monde; c'est lui qui chasse 1eR
tnbres de l'espl'it, qui allume la lumire de la foi, la Damme de la charit, le rayon de
l'astre de l'bumilit, lu fulgun.lion rIA la mansutude, la splendeur de la pit, l'tincelle dala crainte
nit-ine, la l.umi."e de l'oraison, rloile de ln patiencl' in"inciblc, l'toile de la misricorde, la foudn'
de 10.. jusqu' cc que Iluillnbreuse de la ehl\ir s'vanouisse ct que le jour ou ln lumirc
dc hl Nouvelle Jru:i\nlem luise compltement,
1..(1. ooin des impie,If l!:rt Donc, de mme fJue la lumil'e eroiL dnns les pieux, les tn1Jres el
les fureurs croissent dnns les impies. toute la vic des impies egl une nuit pleine e Pignorancc
et des biens permanents, et mme e toule celle vic nouvelle par laquelle l'Honlme esl devenu
Lumire dans le Christ Iesu. Donc, de ces tnbres, ermul's ttl rm'eurs des impies, l'ien ne peut en l'
que ruines perptuelles .,L inopines, jusqu'-la. mort e::drrnc.
LfI t:ieilltUt de ln Dcpro,-ieul1cnl nullemcnLdccc tlu'clle
c8l cstime cause lie la longueur de Jo ",jc on du long espace des annes, mais pluLt par la Sa-
pience eL Id Pl'udencc qui cOIll'itluent l'urnement de cct t\gc l'l pm'Ia ,oie nuUement dforme par la
loche des crimes normes, <;'esld-dire pure et inU'src, ptll"f'lJlt'nt el chastemenl }lasse, l\insi dcux
choses conslituentln ""ihlble \'eiUesse el l'orncmenl des nnm1cs de la vieillesse, c'csl,-dh'e la PB\"
lUL"'CE cll'l1'rrt:muTK ou purel de lu. l'Ill:. Ccl t\gc n'en refuse pns de si jeunes, que nous ne
galement bicn
t
el quelquefois un peu mieux dieeel'ncr que vieillards ineples, puisque cc
n'est pas de l'ge mnis du gnie ut de l'inspiration Divine que Jll'ovienl l'lulelligcnce, Ce utesl pas le
nombre des annes el la mullilude des jours qui donllcnL lu Sciel'ce vraie; mais c'est le gnic (Inge-
nium) 'quit clestelnenL infus de du 5hltrM:VR,' pt'te ln. S."PJF.NCIt., mme aux enfants; ce qui,
dans Je livre de lob, chapt XXXII, vers, 6, est attest flill' [llusieUJ's raisons, d'Illiu, fils de Bnr:lchiel
de lu l'acc de Duz..Lorsque Samuel laililelil enf:ml, il reut l'Esprit du SElGXIi'.V9, Samuel III. La Sa-
pience Hroque, la vedn el ln rlicil taient en Da\lI uu (!ffel spcial de la prsence de l'Esprit de
S,\NE.'CE, et des opralious p.uticulires de l'EspritSnint. Car t:'lni4!nt non seulement des dons de la
lmturCj m,ls la Lumi'\I'c du Fill'; de Ofii\' son .lu..' ....1 un ''H'dent mOllycmf'nl dt! l'Es(,rit-
._-
2'\;b"VELLK
TRADVCTlOX
DES PItOVERBJ!S.
DE L'HBREVt
E'l' DR 1,,\ SAPIE1\CB.
. DV GREC
L\'1. ,':\"1' mt/J'l'he par; dam;:
nnpit!.'i, et 'Ile nUl}'"'''' PflS
"nn...; ln t'(/,, ,/ps mfu"wis.
CCCXLVIII, CtU'IIIU! L'oie est dNJll'
tlevant 1IOmnU?N,. pI ,"fi fill, t'Qie de III
moN,
VII
I
l
ml'. IV,
l'ers. It
Prot'o
l'ors, "2.
P,\SSACBS CITB.f:i
DE LA
N..\CRO-SAI:"ITK
RCRITVRF.
PROLOGTIQVE
GRADE
VJ:tl\SJOX
A S'CI ENtfH
OV .
V"I'(; ATl:
CCCXLVI. P Ne te ... pm;
les sentwrs des ifllpies, (1 III
\'0)(\ d... s lIuuJ\"ais ne te plaise poinl.
. CCCXLVI 1. t.rt:::.r- Fuis IQin d'ellc
Jry passe pus: deHnc et Dl! t'v arJ'N(:
pus,
SEPTIME EXPOS
Ne te dleck p8$" elc.] Quand tu aUI'a.- cnli .. mont il cc lin d' .
garde de De pas tUrc entraln par les habitudes et les fTi gra c de la prends
torrent: J'echerche la constancc des .\nges fi 1 a des hO,mUles llaauvaJS comme par 1111
comuU' les femmes idoltres ont d ',nI t1uedcs ne rassenl d"ipr Lon cur
. C Jel e Cur li 1101 SoJomon.
J'Ilia l"i" d'elle1Joseph fUYI!it la ma-tricule ' .' "
Fuis aussi, toi, ce monde immondc' d par nmoOl de la clltlstete, en lUI J:ussnnt son manteau
dc sa gloire ternelle de' ses volupts :t fi ue, lu De ne spolies et dpossdes ton me immortel];
d'UllC "nine gloire hideuses volup'ts ,t dl;es Ihmmortelles de se:i\ richesseH lernelles, 1. cause
, (, ulle onteuse uvnrJce.
" CCCXL il est unt' voie (lui
(,:st vue (!l'Olle pn,' J homme el donf. ru
hn mne la la mort.
; fi lu 1JtOrt) Cuz' si lu abandonnes hl Sa ien" , .
tcuh,'cs pl'ofoudes dans Jes J P cc eUc labandonnertl fm retour et te relettet'a dans tl'l":
1 er"CUl'S cs cooseils d I
t
' , J .. ... ...
1ll0J't. Qand bien mtlme ln vel'l'ai..: d1'01' te' l " '1 nlns llU C JCJle (CS BuCts, dans le prcipice rie ,,,
. ..... il "Ole (C n vo upt el des J 1
esl tnlnm.leu';('; car les volupts sonl br' . ,t .. lonneurs, n fin, cependanl ('1)
H!s e momentanes cl JlImais mals toujours tont
Saint dans S:l volonl ct son cur, C'est lui qui, n'ayanl pas encore vinglallucs, fut oint par Samuel
sur l'ordre de DIEV et remilli de l'Esprit-Saint (1. Hois (Sam.) XVI, vers. i3); et si dans cette cI"Cons
tance tous les Sllpicnts de ee monde immonde eussent prt assistance . Samuel, ils eussent jug sans
aucun doute que les plus gs d'entre les fils d'IsaY eussent t plus aptes il. la gubcrnation,_de mmc
que Samucl lui-mme fut du nu commencemcnt par l'apparence exlrieure; mais DIEV n'ayant_
p.gard ni l'ge ni la nature ni Il aucune autre prrogalive charnelle, transmil la royaut t David
adolescent, l'leva, le forlina, le garda, l'aida, que ses autres frres furent moins cstims; t
David supporta paliemmenl la jalousie dc ceux-ci. C'est ce qu'il dit de lui-mme, Il Rois (Samucl),
l'xm, 2 : L'Esp,.it du Sl'ioneltr a parl par-moi, et "on discnUI'S est su,. ma langue, Et, Psaum. ClUX, vers.'
Hf} et 100 (Vulg. CXVIlI), J'ai col/tpris flu-dessus dl; tous ceux qui parce qtle tes tlltOionages
("'l'st ma mditalion. J'ai compris pa,.-dessus deillal'ds, parce que j'ai Cllel'CM tell malldemellts, El vel'
set cux. La dclaration de tes il/ulllille et donlie l'intel/ecl al/X petits, Solomon dans sa jeunesse
reut la SAl'IENCE, III nois IIJ, 12, Daniel, enfant de douze ans, rcmpli de l'Esprit-Saint. Aux
(platre enfants, Daniel, Anania, l\lizacl Elt Azaria (Daniel, l, i7), DlEV donne la Science et la Disci-
pline en tout livre et Loule sapience; et Daniel l'intelligence de toulcs visions et songes. Et toule
parole et intellect de la Sapicncc, SUl' lesquels le Roi les interrogea, il les lrouva dix fois mieux en eux
liu'cll tous les devins et mages qui taient dans l'tendue de son royaume, lsus, fils de Syrach dit:
Lorsque j'tais encOl'e jeune, avant que je m'c:u'te, j'ai recherch ouverLement la SAPIE:I'CIt dans mon
llI'aiSOIl; ds ma jeunesse je la chel'chais, Ecclsinstiq., chap, ultime, vers. 18, L'Al)lre S, Paul M
veut pas que Timothe (qui tait jeune) soit mpris cause tIc sa jeunesse, 1. Corinth, XVI, t t. Et
Jerlllias entendit tIu SEIGI'iEYR : Ne dis poinl : parce que je suis un enfant; car tu iras partout o je
t'enverrai et lu parleras de tout ce que je le demanderai, Iel'em, l, 7, El dans l'Ecclsiast., IV, i3, il
est di l : Mm;r 1'md l'n1lemt palwre et sapiellt que le "oi vieux ct fou qui ne sait pas pnh:oir pour l'ave"i,.,
Et tous ces ex.emples sonl vraiment pris la source de la Sacro-Sainte crilur'c. Et s'il nous lait
Du;v de nous tendre aussi tous les llutres, quel champ nous serait o:)vert ici pour
(hsconrll'. llialS nous en rapporterons seulement quelques-uns, Lorsque Alexll11dre le .Grand (pal;-le
nom cl pUl'ks actes) tait encOl'e i(mne, il y eut en 'lui tineadmirable fOl'cc de la Nalure, par laquelle
/lussi il les vieillal'ds les plus sapient"" cause d'unc sagacl de gnie pal'
laquelle Il POU\'ntt Jugcrparfaltemeul dcschoses pl'scutcs et prvoir' les vcntualits futures. Lorsqu!!
les YnLes envoyrcnt des hommes imberbes vers l'Empcreur d'Orient el (lue le TYI'an fut indign
comme s'ils eussent t envoys par outragc, l'un d'eux lui l'pondH intrpidement: On ne doit p,"IS
profrer un jugement sur les hommes et leur doctl"nc d'aprs leur ge seul, Cal' s'il en tt.it
ainsi, les boucs se h'ollveraient dans IIUC condition meilleure que celle des hommes. Celui quc
la vertu lve nc doit pas tre, mpris, quand mme il est jeune par lui-mme, Quels cl
combien de grands chefs d'arme, dc notre temps : Mauritius Na"sovill.J, Sig8l11umlus Tran-
sylvallus, DOllb loltana Austl'ia, elc., ns par un singulire influence pOUl' ces actes, ont pr-
exccll, jeunes, contre des vieillards, ceci ne peut tre o!lscur pour personne, hormis pour celui
qui est tout fait ignarc de la cognition hislorique. Car Dun', le Trs-Haut et Ic Tout-Puissant Sou-
vcrain 1I10narque du Monde, lorsqu'Ha dessein de stabiliser ou de transfrer les l'oyuumes mondains,
excite de la mmc manire les orguncs pli l' lesquels il confre l'autorit, c'cst-It-rlil'e la Crainte, lu
Justice, la Sapience, Ic Conseil, la Flicit des succs, ct dont nul parmi lcs morlels, mme trs puis.
sant, nc peut empcher les desseins. Cal' ss hros sont revt\lus ct arms d'une fQl'ce invincible et
supel'llalurelle, Les noms, les failsl!t gestcs de ,ceuxci sont inscrits IIU dei corruptiblc; c'est pourquoi
les A!'lJ:ollomes habiles (non point par exemplc ccs vulgaires sophisles calculateurs, mais ceux qui
des Mages YlHlUS d'Orient) peut vritublclIlcnt et parfaitement rcchel'cher tous fails
cl gmites -ct les exposel' uvec plus d'assurance CIICOI'C que pur les lclll'Cs, quand bieli mme lous
les Iivrcs historiques seraient dtl'uils, ce qui pourJ'a ptlrnfLrc incl'Oyuble aux ignares. Au con
tI'aire, le;; noms, les faiLs et gcstes des Hros dc l'Eglise donL la \'erlu s'cst puissamment manifeste
la jeunesse de leur corps- et de lelll' t\ge, comme cellx de loseph, David, Solomon,
ne sonl points inscl'iLs dans le ciel mais dans le ciel tcrnel, oll ils peuvent tre
lus pal' tous les lus, C'cst poul'quoi donc, on ne doit pas rcchcrl.lber le nombl'c des annes en pr-
- sence du naturel excellenL, ni considrer l'i\ge en cclui qui brille par la \"CI'tuet qui il la forcc cn ses
mains. Ces- paroles de Valre llaxiinc, liv, III, l, \'iennent I"ol'L il. pl'UpOS : II ;,ique de croire
qu.'i/n'est pas I//Icore Pl'OPOS d llmorel celui qui est dej 71I!-r pur la rertll, Et notl'C Hcpoque n'est
compltement destitue tl'exemplcs. Cnr il en_ est (gt'<\cc DII::v) et un poul'rnit encore Cil
G"allde 'ait autrefois la rvrellce pour les cheveux blaucs"
Et lu rides des vieillards ava;enf leur pria;, ..
Hi
CCCLII. L'en/mll suivant sa voie,
mme lorsqu'il ,p.ra vieux fie s'CIL loi-
gnera poim, , .
Ibi(l,. XXVII, vel'S. Cm'st tu bl'oyats
le fou dans lm mortier comme du bl,
li! frappant aveC un pilon, tu ,,'loi-
,querais pas d" llli S(I /oli(', Et, (le
Eccls, T, 15. Le pert'crs ne peul
(itre dirigtl tt le dt:/eetlff'ltx ne peut t1ll't'
nombr,
l'rov. :\:\11,
vers. 6.
DV GRADE SEPTiME
CCCLII. il est de provC\'be f1l:::7' que
l'Adolescent suivant sa premire voie,
lorsqu'il sera vieux ne s'cn loi-
gnera point,
Ibid. XXYII, \"Crs, 2:2. l,Juund tu broie-
mis le fou dans "lin morticl" romOH'
IIne lisunc, fruppunt SUI" III i avec un
pilon, tu ne lui enl\"crllis pas sa foli!.'.
Cur, Bects. l, '-81'S, 1, les SOli 1
difficilement corrigs, ct le nombre des
fous est infini.
UadOICSCCllt suivall' Sil voie, etc,j Lcs ec;prils de malice, de ruse, de dol, de perversit, de men-
songe, d'orgueil, dc dbauche, e colre, de blasphme, d'envie, d'astuce, les
esprits des enfants ds l'ge le plus tcndrc. Donc, s'ils ne sont cleves bonne
dans la pil et la crainte.du Seigneul", ils conservcront l'empil'e de cet esprIt malin et son SIge dans
l'me insipiente. EL mme par ces scandales et obsLacles, ils mi,gr;-nt, el p.assent dans. les mes des
ellfanls. C'est pourquoi notre Sauvcur, S. l\latth, XVIII, -16, Il vou III cenx donnent au,x
enfanls des occasions de scanllale. Car de mme el h'il certainement, les esprits malins sont chasscs
i1es possds, principalcment si en mme temps dans .l'intimit de son cur, }e
pil'c : (car jamais l'esprit des tnbres ne peut sOlllcDlr une tclle force et e,sp"t ,de prICIC).alOs
l
l':el
Icment p31"I'e:tcrccc de lu pit ct de la cl'aillle Ics enfants .sonl prc:uUlllS
hostile des esprits malins_ C'est pourlluoi IllS eSpl"lts Imposlcur's el Impurs s efforcent avec .opmltlele
et par leur seule puissancc d'occuper la premire dans l'homme el : racme dans la
volont COl'rompue pal' le vice naturel. la f.lute originellc et P:U" Ics alTectlolls ImpUl'es avant que
Il'advienne la force supl'ieul'c et cleste de l'ducalion pieuse, Ens.uiLc, de les semences
croissent et <rl"andissent quotidiennemcnt dans le!! champs, el parviennent enfin Il 1elat de et
de fl'uits, de
0
mme les scmences des vices naturels, n'lant point impdi.Ilentes, croissent J?ur
en jour et sc fortifient avec l'g,}. Et rie la mme lllaniN g'Llement, si les de la. pit et
de la CI'ainte de DI&\', pOl' une Moite education sont dans les mes, elles crOIssent galement
"1 en fieur$ de eL fruit:! dei' honnes
Mais la vieillcssc Iltl qui t Le Sapienl l'pondra : De cclui qui se tl'Ouve daus le:; v?ies
Car deux hommes furenl trouvs par Daniel dalls les voies de l'injustice, quolquc Ils
furent dignement lapids, De quel profit el utilit est ln ,la probIte et la
"l'il de la vic ne lui sont pas jointes, et si les hommes ne Vieillissent pas dans Ill. el
Le jeune homme vraiment sapienl esl, je l'avoue, UII oiseau l'arc; cependant JI a t.e
il cst trouv aujourd'hui encore, et il sera trouv.
trouver quelqucs-uns aujourd'hui dans lesquels le gn.ie et rupide des cho,sesest
venue avanl la barbe, comme chanle le Pote Aulus Perslus, Sahre IV : Jeunes pat le Cf)1'p8. par
fe.prit, Au contraire, les Allemands disent: 01& !s vieillard UII (ou,
aree qu'ils sont lous remplis de sottises, De mme disent-lIs enCore: La vleallelSe Ile combat Janum
:ontre la folie. Et : Le villillal'd est deux (o t1lfant, Pourquoi parce que le dlire croll avec la
comme on dit en proverbe. Mais les sens de l'homme s0111 seS chel'euz blanC$, ete,] sont
cieuses et dignes dc remarque et qu'il fauljet.CI' aux vicux il. longuc barbe qUI et
santent grossil'ement la jennesse Ttio-Sopluquement Sllplente et Pruden.te; qUI son! Ults
pal' des dons hroques, possdent avant les annes, une me ct des quahte.s La ')Ieallesse est
Ulle COl/ronlle de rl(lJnit, etc.] Ceci est vrai, mme chez les paiens, car OVIde dIt: VI. Fast.
INTERPRI!'l'A'fLONS 140
i43
CCCLXI. La perfecliolL des droits
conduira j la ,pl'-
les perdra.
CCCLX. L'IIQJ}lme inique est i'abomi-
nalo71 des jmte,; mai, /acoic droite
"sl {abominatlm impies.
CCCLIX. t..!u; lIulrc!le tlalls sa recti .
tutie cl'a1lt IJ..:Hflr.lll, mais ceux qui per-
N'l'tisslmt lp./lI'.( voies le mprisp.nt.
Ct..:cLVIII, /;/wmllle repris 'lUI: el/-
dll}'(:it sa tte sera sOllda71 frapp el
jamais nt! sel'Il fl"';ri,
Pro\". Il,
a.
l'roy, XIV,
\"ors. :!.
l'rov, XXIX,
yrra, 27.
l'ror, XXIX.
fers. L
DY GRA.DE SBPTlihlE
Cr.CLXI. m::::r La simplicit des
justes les dirigera ct la supplantatioll
des per\'crs ruincra,
CCCLX.
hOOlmes impies, ct les impies abomi-
nent ccux qui sonl duns la \'Oie droitl',
CCCLIX. m::J'> Qui marche dall:' lIll
ehemin droit et craint DIEV cst m-
pris de celui qui marche dans une
,"oie infme,
(Jlli iillll'l:he dll/ls (Ill cht'/IIi(, "l'oit, cle.. Cct--dil'e qui, l'Il cl'aignanl le ,"oie et
lm l'ie droilemcnt et sapicntement; tandiS qne le contempteur de nUt\' perd Sil vOIe el \'\c ct s ex?ose
il un pril I.orsque 'l'elamon, pre d'Ajax, lui clH dit dc combal1.,c avec vlgueuI', maIs dl'
llmnonder ln il ))II';Y, .\jnx rpondit comme un homme insens cl superbe: (Jue la Mel,es PO'l'
t'aitul fJuillere arec l'aille Je mais llti .ans aucun Dn:v; ct ainsi il pcrvcl'lit sn voie, dIH"uisit sa
vie puree qu'il s'tait confi dsesprment ses propres l'urees.
1", s;"'l"il'ilt; d,.:1 JiII;Ie. Le esl 111lt' l!x(llit:lIlillll Ile >;cuJo:lJl:e.; lis-le l'n
1'lIlic..,
impies.. I.'impic c:>l celui qui est ll'unget 11 III cugnitiun. de 1>11;\', conlt!mplcur de, DII'v
ou hvpoct'ile, inconstanl daus la foi, Esalas, I.VII, ,'ers, 20. Les impie:> sont comme la mer bouillon-
qui ne Jlt!ul sc reposcr. trullie t!,;l celui qui, par hl foi, la "ill, les ct cst
IIU \'('r!Je dl! J)ucv, Ce:J:tci sont ahomins pltl' l'homme justl' cl dou ct I!lumllle de lu \Tale rOI,
Cil lIu Cltl"isl, pal' la vic, l'cspl'il ell';\l\Ic. Clll' de suul extrlmcment opposes
cl Ile cl J'image du ,diable; de l'homme juste qui l'orle l'Image de
d.! n.L\' 11.lu Ch,j,,1. oPJlQs';.ll lmpitl qui cst l'image de Sathull; et vice ver a.
Qui celtli lJlt le cor,.itlCj 'l'He Live, J.h'. III, Oceud, 3 : SOllvent :/U'UIl
/Iamme p,'mail conseil de lui-mme sur le parti suivre; Ull second obwatl poncluellement a celUI qu, 1ater-
twait; mai.! ctllti qui ne dcidait rim par luimme et n'obis8ail point non p/IU qU'IIR pttit gmie,
Puisque ln premire dispositiolJ dc l'me nOlis csl illtcnlill', il faut la. seconde
(lt landis que nous apprenons J commander, il 1I0U5 faul /lU contruu'e noui' hallliuer prudemmenl
il oMir dans nolre me.
Q, di!oil pal" les flaUri& de la lall!lue, ele.j Ale:s.andl'c le Grand, discernant un adulateur .d'un
fi(il ministre, disait: t1cphstion est cid,s;i'ia?O'l, ami d'Alexandre; mais Craterus est
du Roi. El bien qu'il aimill Hephrestion, il Hllt Craterus en plus grand honneur et estime. Car
le premier tait nim cause des flatteries; mais le secont\ tait jug digne d'honneur cause de la
vertu, 1
CCCLVIII. L'homme qui COI\-
lemnl' avec llne tte dure cl'lui qui Il'
corrige, il lui surviendra une chul('
.soudaine dont la gurison Ile suivr..
jamais,
.'
CCCLHr. J,A' (/tlr;,o;Q;rc Il'cfml,. lm...
/';flc1'plllm,
CCCLI V. Ilpollds dOliC au {ou selon
sa folie, de peur qu'illlC soit sapif!1lt
yeu:c.
CCCLr, RencoJltrer une pri-
t'e de ses petits est mir.u,'I.' propos qm'
le {nu daus sa{olie.
CCCLVI. La 1:oie C!U{Oti (:sl droite ses
!Ieux,. el qui obtempre llll comeil
Sapienl.
CCLVII. Qiti reprend l'homme qui
1'trograde lrozn:e mieux grce' que ce/Iii
fJl/;' flatte parla lanf/Ile.
PrO" 111I,
Yen, t,
Pro\". X/I,
TOrs. iS.
l'ro\". XVII,
.,.rs. '2.
Pror.XXVI,
Ycrs. Il.
TIOliS
CCCLIII. fil::::r Le moqueur n'tkoulf'
pas 1000squ'on
t42
CCCL'-. /!ll'::.r Il "aut mieux, (cerles)
l'enconlrer une ourse il qui ou a rllvi
lies pctilsqu'un frllcolllinnl en sa foli('.
CCCLI V. (ff:::::r fiponds donc au fou
selon sa folie, de peur qu'il ne se voip,
Sapient.
?'oqu.e/l/', ,elc.] Le le prcoce, le mondain immonde, qui, indiffrenl,
meprlse la crainte e DISv el les corrections fidles des amants de pl'frant il ceux-ci (l:ontre les
Lois de l'Ecole des Tho Sophes) ceux qui vivenl mondainement. Par la. raison que les hommes mauvais
ne pensent pas .au d.e Dun', horriblement et a8flez tl (puisque
suffisamment IlIen) aux IlIusOlrCS, et lJUI admlDlstre la Justice cn Cl!ltc vie, par le ver de la
conscience qui les ronge eremcnt.
Il "(litt Iftieu.f.', ctc'J qui sont plus livides de la disilUte qUI! ue la vrit el dfenent
Pl'opl'e opinion et censurent trs odieusement ceux qui s'eu cartent. Tu te souviendras donc
d aVOIr egard au temps :
Lonque la {urffl/' est en ,narCM, cde-lui;
Car ({Jute vialC1lu est diflk'ile 'pritnp./',
(\ dom' IlIl {ou, de.] les causes probables t'invitent il rpondre, une rfutation peul
llc modestement oppose, qUI cunllenlle des choses uliles et salUtllit-eS aux pieux lecleul's et audi-
teu!'s" e SOl'te .quelques-uns soient ntrc!'mis ou Il Ile faut pas combattre avec les ad-
\'CI-Salrcs es ou des s:u'casmcs, el ainsi ne pas rpondre au fou cn uSllnt de sa folie,
qu on le Juge semblable; car ln victoire n'est pus placc dllns la calomnie, mais dans la
... erste.
CCCLVI. La roic du fou est
droite il ses ycux. Mais qui esL Sapieul
coute les conseils.
du {Olt t'st. droite, ctc.: Chacun \'euL aller o il veul; c'est pOlll'iJuui le monde est picin
fuu:>. Cest pourqu?t tout homme MraisonnalJle qui n'cst P,IS soumis 1. une rgle doit lrc bJ'lHiqllc
la vuie. Oui Que le S,lpienl l'ougissn de par"!!' slins le tmoignage dl!
Sacro-SllIntc Ecriture, du Livre de la Nalurc ct de la conscienc(! droite. Chacun naUe scs pl'Oprl'''
':lCes embrasse les opiniollS conues en lion me comme le singe embrasse Res petits,
CCCLVll. Qui (justement) reprend un
homme, trouve (ft jusle titre) grce
(chaque fois) qu'ensuite il se trouvera
pr$ .de lui, mieux que celui
drSOlt p<lr)cs lllltlcrics de su Illugue.
IXTBRPRHT
(llti cruillt /IOIll/lle, hie/ltl, eLe". Lis le Psaume I:XI.\l (CXLV) cn enlier-.
J45
mortels,
t1/ieux t'aul (I/ln' li Wll' maisoll de
deuil ql/'allcr une ma.isoll de fes-
till; car Cil la premil:re est ce qm est
la fill.de tous les f!1 le vf)!/n1l'
il /(' place st//' sOlI cul".
Parce Ijlfi! !)IF:I' /iroclllil'll Loule ut'I'"
Cil jlt'lclIICIlL qui porlera SUI' ehosl'
Im},;,.,soil flI"JUI' l" bif'lI, sml JJOUI' ft
II/fil.
1.(/ lin tif! 10111 ('(' discours li
('nlp./ldre; craius Du:\" cl
parce qlU' ceci cst 10111
l'humm
p
,
Prends gardel mOIl lils de ch,ue/I,el'
dm'(lillagi!; il Il'!! (l df> fi!'. (l latl'l'
et III 11011I-
('sI l'a/pictioll ri" la dUl/,..

F.ccls. VII,
Yors. li.
c1. XII,
ven, 12,
urs. t:J,
DV GRADE SEI'TlimE
PARACHVE cet uvre par ces quelques
paroles de la Doctrine du
SAPIENT
JE
c'est pourquoi,
EL toules choses qui sc fUIII, DI.:v l('!i
pl"oclnil'lI C'1l jugement il de toull'
failli'; sc.il. p01l1" le lIIul, 1'0111' 1('
hi(I1.
nlllx uJl('r 11IlC' maison de
dl'llil lI\ll' de fC:itin CUI' l'II
lu Jlremin', on est ayerti de la de
tous 'les 1101llmC:i ('1 l'homll1(\ \"lnl1ll
pense il cc lJui SC'I'R.
coulolls (llone) tOIl:; eusemble lu liu
de Cl' purler. Crain:; Ihr.\" (lt observe ses
car c'cst li. tout l'homme.
:'\e recherche rieJl davantage, mon
fils (dille Roi Sallicnl) ; il n'ya nu)Je fin
faire plusieurs li\'l"cs, e.t lu fl'que.nle
mdilation (lst l'uflliclillll dl' lu chail'.
r 'l" d"'s l'Age le plus tendre les paroles du Prologue ci-dessus dans
Sachele ' Chaque lOIS quc JC IsalS, " do. d '
livres du Roi Sapient, toujours celte pense se presentait en mon me aur.unbl pal
nilion de la vois de OISY parlant en moi): Ce sont d(l gl'andes el IncroYll es c oses
lis ici, touch'ant les 'f"uils elles IrsOI's de la SAI'Il!:NC&; du ,lout
1. Ali 1comment parviendras-tu illelll' cogntllon YDlsv salI, cnr Je ne pourra.s
teSint "ai t altr de vrit; J'invoquai donc DIKV, afin qu'il me monlmt
le du'c, Jusqu . que po L'SSI'RIT Dg L:\ SAPlllllCE DIYINIt m'a conduit pal'Ia mthode que j'ai esposee
VRIT; el R\"ACUHHOCHll
l
/ , e' 't'e' de ch'oses quO. J"ai trailes d:lIls cet Amphithlre Univer-
t v Dans UNIVEnsKLLK y 1"1.
nu " L'. de ce qu'il aura manifest de ll'Ileil choses aux amateurs de III Thl'O-
sel GloJre u Dili:\" III t.rct.... ,S,
f1d!es III aims de la SAPIENCS Eternellc, seule \'1"0111'. .
CCCLXII. La (Ql'titude pour le par-
fait est la voie de lEROl',III et la peul'
pour ceux qlti commettent l'iniquit,
CCCLXIII. f:millie des Iwmmes
r/l"llSSf! U/l ri 'III; fi (oi en lElml.!!!
e,xall':,
CCCLXIV, Toute parole de DIEI" esl
prCJlll.'e comme pat' le {eu; elle es! liIl
houcl',. POl(}' ceux qui esprent en lui:
CCCLXV, pas ,; PU)'/"S
cil' peul' 'l'le tu en rep";s 1'1 J',.P,.,;-
conw/p 1//"ItII.'''I".
Prov, x.
vors, Ill.
fOrs, 6.
ProY.XliX,
'fCl",.fi.
l'ror, XXIX,
lOrs, 2:1.
CCCLXII. La Corlitude du simple,
,"oie du cl la peurJ>Olll'
ccux qui fnnt lc mal.
CCCLX" J. ea::::::r Qui craint I"JlOmme
hi('utot tOOl!lCI'U; qui dans
sel'u surl('Y,
CCCLX1\-. (Car) fiI::::r toute parole
d(l Da:\" csllll} houclier pOlir ceux (Jlli
csprcul en lui_ .
CCCLXV. f!.{J::::J- N'ujoule ricudll tnut
il lies plIJ'oles, de peur (I"C lu Cil sois
l'epl's C'I Il'OtI\!' menll'III'.
1'IIUtI1pal'o[ed,11)1In', elc.; Obsen"e ici, apprends ctl'ponds dans l'intimit Ion cu.-; que le sermon
dc DIBII ln soit UII bonclier, el lljoute foi 1. la Vril el (lUX promesses Divines. Cor il eel dit claire-
lIlent que le sermon de Dun- est embras el pUl"fi, c'est-il-dire sans scol'ies, sans dol, sans fausset,
el qui doil ccrtainement accorder la victoil'c aux Tu en as des ex.emples daliS l'Ep.. de
S. Paul aux IIl'lw. 1. Le l'snumc XIX, chante insignemcot aus;;i rloge dn Verbe Divin, ver3. 9 (vulg.
X\'lll, 8). J)I'oites, les Jurtices dh Seigneur, rjouissant les Curs .. le prceple du &ig/lllur, illuminant
[es yeux. Vers, 10 (9); Sainte, la craink du Seigneur, permallant dans lu ,icles du sicles; vrais,
les jugements du &i,g/ltur tl ils srmljustifiis, Vers. fi (iO), Ils salit plus dUirablesque beaucoup tfor el que la
pierre prcieuse, el plus doux 'lue le miel et le ra!l0n de miel Vers, H (II). AlUsi ton servikur les 9f1rdt; et
en (es garda'lI, une gralldl! recompelue_
Lli pit,,/, pour l'I!/Lt qui, elt:.] Tu 'tois ici ln diffrence entre la bonne clin mau\'aise conscience.
Ciel'On dit dans romi,;on ponr Milon: GrQllde t,YI la {or,'e de III ("OIIscitlll't d'l/ls l',me el raulrl! partie:
de S/I,.(e que l'm.r. qlli Il'Ollt l'm commis lit! crllio"ell( pa.f, Itll/dis 'lue qui nlll ptch l'oi/mt tnujntll"lf III
l'cin: se d,., SSI'I' d:rallt lel/"S geu.r. La fOl'ce de la conscience et la on r.lilique, ne
dan:; l'homme, compltemenl teintes ou effaces de l'llme,
,Y"l!juul,. ri/'ll d/l 111/11, cie, J La l"Uison Cil est 'lllC tout homlUll est menteur; seul. Ult:\ esl III sou l'ce
liUlpide de III vrit; c'esl poul"lJuoi c'cst III Loi de 11iEV immacule, qui converlillcs mes: c'esl le
tmoignage fidle de Dn;v qui donne la Sapience aux petits enfants, Psaum. XIX, vers, 8. Le Vrrbe
Etenlcl de DIEY, ds le com,nen(cmelll, r;rai de lu vrit mlne, ir,.eprhmsible, el rtcre les mts dtl croya"b.
Car ill'enfHrme l'agnilion de DIE\' cl du Sall\'cur; ct cette agnition eslla vic lcl"nclle, S. Jcan, n}l, a,
El c'est vraiment . III Rgle el Ill. norme de vie, immacule, sincre, intg.'C, parfaite, ne contenant
rien d'inique nide vain, cal'lllnt les l\mes des el'reurs, dlournant du mal, inslaurant l'image: de
DlKv; elle esllillle, non trompeuse, parce que DIBY tient ses pl'omesses; elle accordr. la Sapience aux
rudes, aux indoctes et aux fous, selon le monde (1. Ep, aux Corinth. Il) eLtranquillise la. conscience;
elle montre les \'l'nis eulle,; de DIIl\', les promesses infaillihles; ct a\"ec ses :;aeremcllts, la foi, l'e8p-
J'ance, ht Ilileelion, l'humilil, la patiencc, l'inYocatioll ct la glOl'ificalion du nom Di\in.
.l'AI DIT,
J'AJOVTE
Hi
DIT. J'AI
DV GRA.hr. SEl'l'lf:lIE
QVI EST BIEN JNSTnVIT DE LA DROITE VOIE
A DJ PARCOVnV VNE BONNE PARTIE
OY DIrr'reiLE
Macro-Cosmique de la Nature, et la Loi Divinement crite dans 1108 curs; mais aseen-
dez mainteme'llt Thosophiquemcnt rl>'IIS el. JHXS cet AJJI'HITH.1TRI:' DE L;l S,lP1E.VCA'
ELLE-JfIt.'JE, et la POl/TE de celui-ci par f Cl/ELLE de se.Y sept Grades; en lui,
bse1'vantissimes des SEPT LOIS qui JI sont jointes) entrez avec une dvotion
non hypocrite, ct e01ltemplez-LA des yeux tanl de rAme
que du Corps) purifis tant pnitentiellement que rituellement
des sordides des )'udesses el des phantaisies d
l'esprit j ,H "O/IS marcherez sapicntcment, dis-je, vers
f'oll'f' ,(allll) pl tnnpm,,.1 fit pII'me/,
A.IlKX,
Vanit dit vraime/tt
f Ecclsiastes j vanit des vanits, et
toui est vanit J'

'.
vera. ::l,
mTERPRTA1'IONS
146
Vanit des yanits, dit l'eclo
ment l'EcCU:SIASTES: vanit des vanits,
et TOH est vanit:
le ditS, Moi KIIV!i[l.\TIJ, DE LSIPSIG, lidlll amateur de cl DuC1'Evn en l'uneet l'autre
MiOKC!f\E, Hec tous les fils fidtlles de la DOCTRINE, 011 gnl'al el en pnrtknlicr, de T"\"T ce qui est,
trou\"e, exisle, se IiL cL se fait en dehors et sans de ln SAr'IIQiCE t:n:n:\Iu.r.K, scule nai!!, el
de IJOI:TRIl\E orlhodoxp., ct de son TVDE Philo-Sophique,
Maintenant donc, rQ\'S d morteb) cn cette page F!XUJ::, vou:> qui adorez lEHlH"MI et
la SJP1ESC8 ti"nl un peu nu cw': tant de fois ((t'cl'lis par .lWl, amaltw et fils
fidle {/ la THi:OSOPH1E (que toutc cnvie soilloin de celte affirmation) par finspim-
lion et la ffl'dee de Dr(rl{ 'lui fai t()ujoul'S t sujl'lel) Laus li b.'YUr,lll, jf' ft su encore ell
,./1 prsent /lt'l'f.! 'IlL(: j'offre al/x hommes) dam cel A.IlPHl'rII.l1'lth' pm' le CatllOlici:mte
de la Ili:ltlJ'i' et le ...1uplieisme catlrolique de la Vi:l/lT, CI//{/.';TJ.1NlJ-K.Il11I.lJ./STlQ \'},'_
.Ilh'XT, LJ/l"/.\"O-JI.IG1QrE.Il/::.rr, et PmsIco-CIJl.llJiJ\J:'.V1.'.\'7j soit par ou la fleiu",:
turc, non sophistiquement fausses ou impudemment mensongh'es, mais telles que, sainte-
ment) fjl'm.'enwnt ct il'rf1'aga61emelltle confirment/a Sacro-Sainte criture BibIiqu(', le lit:l'c
linivel'sel de la' Nature et la Conscience de l'hommc Divinement infuse
J
par la mitAod,! tri-
et Orais, a con 1'1 , ,,'.' , , l" . " . ' . '." '1
IroSalual Gr4/l- une, te IC que nu m'ant mm Jusqu lez (sans mane glol'tatzon)' ne me serall-z pas
de e3' 1. force '. '
pemls d'avouer la vrit) ne l'avait tJZ(J71tre orthodoxemellt et graphiquement) je 'vous en
pl'ie, dis-je, Ile mprisez pas la de la S.lPIEXCE TERXEJ.LE, Sel/le t'l'oie, et la Doc-
flRllur3, l'lU.V/i aussi .'la1w 'lue f'onde la Sacro-Sainle crittll'c Biblique, le Li\"J'('
lIesl {lIcile rie. t'ri/iquer (:.... et difficile lfimiter (:.tl:....
ClwcuJt peul hldmn Ct! qu'i//ui d'ego/no
L' ho mm0 intolli!out anI imp utiuouts.
0,., PT
QADOSH)
CIEVX, PLEINE EST
DE LA MAJEST
GJ.,OJRE.
W;'P
T
Q"'DOSH,
0;, P
T
(Q.... OOSII,
LAVEZ-VOVS, SOYEZ
PVRS,
1.
;
T : T,
(II.\LLI!L'-'AH ; H.\LLEL'-I.\H)

T' :
(HALLE-UII)
II.
i1;iP
T .: T :
TON T51l1l.\OTH)
. J A 1)1\
S.\OO(,I, A.
PLEINS SONT LES
TOVTE TERRE
DE SA
il ; il' V N
T :
CHOS
ES' AYEZ-LE
EFFECTEVR DE TOVTES ,
ET VOVS A VREZ TOVTES LES PVISSANCES
MINISTRANTES.
QVI -BTAIT: QVI EST:
QVI SERA.
))\' filUJ)E SEI'T1t:lm .
..
A MOMVS ET ZOI LE.
t1ENIU KH\'NHATH.
Il'': LEU'SICi, fidlt
(fIUOI/1W' dt' /a THl.'I.J-
el VoerEll
l'II/Il' 111 "lIIl/re
JIi:11 FoC/XE.
Il est injuste de juger de tout uv lire par une petite
partie, aant' que tout le lire soit hie!) connu
et soigneusement examin.
Tu peux ceci nlieux; or celui qui peut faire mieux
qu'il le montre donc. Si tu es encore dans le bOD
cgen1i v, si tu coniens que- tu te troues
nleux imprgn de la science, alors je
ne aucuv blme. Et de ce que
tu 111e dois, il fut ev retour te
montrer reconnaissant.
1-18
SI PAR QVELQVE CIRCONSTANCE LA
PTITION EVT PROCD
VER S LES TRES INFRIEVRS
QVE CE N'EN SOIT PAS
LE BVT FINAL
MAIS EN RAISON SEVLEMENT
DE L'ADMINISTRATION DLGVE
PAR LE PREMIER DES
TRES,
151
,
BREVE
0"
ISAGOGE
DE CET AMPHJTHATRE
SECONDr.: DE LIAMI'HITItItRE
A LA FIGVRE SECONDE
INTRODVCTION
IL NOVS CO:SVNDRA donc, d'abord pieusement lavs el pnitentiellement purgs, de
nous offrir, et, suppliants, par la foi sincre, de nous recommander la Difiquc Lumire;
et les sens sditieux compltement ferms cl rprims, et l'me quite et pure de toute
passion, tant immdiatement que mdiatement, aussi bien en dormant qu'en veillant,
d'attendre paliemment cette manne rorante et tombanl d'en haut de la SAPIENCE ternelle
et superclesw, et cette pluie ncctarp.enne et d'eau el de feu distillant goutle il goutte sur
la terre, ct descendant dans nos curs, nos mes, nos forces et nos esprits, c'est--dire
dans le Corps, J'Esprit et l'Ame ou le TERNAIRE MICROCOSMIQVE ressuscit; et ainsi d'tre DIVI-
embrass, illustrs, illumins, sanctifis; de J'ovm de de SVPPORTEIl (l'om)
J,ES CHOSES IHVIXEB; et mme cl'tre ineffablement ruvis cn DlEv, et presque DIFIF.s. Nous
devons donc louer et adol"cr (principalement dans les SOLlLOQVES quotidiens ct surtout
ceux du matin) cette MER immense de :mSRlCOllDE cl cet OCAN infini de toule nONT duquel
jusqu' nous, driven"t les rayons, dislillent les ruisseaux et 'manent les fleuves divinis-
non seulemenl du VERBE mirifilluc IE5VAH-CURIST (T'11"L1il; caveu'l ct des
noms sacrs de iliil; et de tous les verbes (qui sont pour nOlIS les demeures sensibles de la
invlNIT. et mme les monuments, commmomtifs qui nous les enseignent; et aussi les
stimulants, les adjuvants et les allgements des passions de l'AllE et de l'ESPRIT en nous,
et les promoteurs nergiques d'une opration admirable, 'cn nous, ct hors de nous) qui
dsignent et exhibent ensemble la DIVINIT (NVMEN); mais encore de toutcs les choses admi-
rables (car seul a les choses admil'ahles). 0 heureux, lrois et quatrc fois
heureux celui qui cst ravi en admiration, mditation, et perception de celles-ci. Nous
sentons ainsi la DIVINIT (;,\V31EY) souveraine rellement nous enlendons yridi-
H
IV.
III.
ISAGOGE A LA
PREMIER DES TRES
LES VVX ET PRI'RES'
A VX INFRIEVRS '
LES HYMNES.
AV
SOIENT
150
TE CONNAITRE
QVE SOIT ENVERS EVX
L'OBISSANCE EMPRESSE
SELON L'APPROBATION CQNNVE.
LOI lNTRODVCTOIRE
v.
Q V E LES AN G E S (urF..\OI)
QVI VOLENT VERS il\il; ET ENSVITE
VERS NOVS
SOIENT POVR NOVS
RVRENCE ET CRAINTE.
SI VOVS OSEZ TRAITER
DE LEVRS MYSTRES SACRS
QVE CE SOIT
OVVERTEMENT AVX DIGNES
OBSCVRMENT A VX PROFANES.
CONNAITRE
Ensuite:
VI.
VII.
par
LA SACRO-SAINTE CRITVRE, LA CRATVRE
et aussi par SOH<lltlE; et encore
par sa lumire, immdiatement leve en ton me,
Thosophiquement, Naturellement, Kabbalistiqucrnent.
PAR LE LIVRE
DI' III criture, de la Naturl' dl! tout qui est, et Jl{acl'o-Cosmiqlll'
I:'e.tl--di"e VlIivcrsel, el.Micro-Cosmique, ou de tOIl
('t Ion Esprit; et enfin de
TON AME, conjointe OIE\',
TMQ.Soplliqumumt, Physiquement, Physico-.1ftldicalement, P/lysico-Chill/;fjltl'l1ll'lIl,
, pnyco-Jfa.q;quemellt, 11.IJperphysico-MagiqllemclI/,
llhhnl;sl;rp,,.,,uml,
TOI, TOI,
IS.\CillHE .\ 1..\
'1'01,
El g,lllhalp.ltJ' l'l arli.wl1I d,' lOU/l' .
lio; (h's tlu gllit!, espoir tI"$ IIIII,IIm's,
Trembll'IJ/p.1tl thu!brewic dll P/dl'gl'I/wn,
Amow' incrdihi/c des /iahilanls des cieux,
Peur ;,wincible des nahitanl.'1 du tartare,
fleligion c/lohre de. fIl/ants de la terrl',
(ll"i,
/)f'/I/i'IIJ'/' ;('i,
Hxri": Il'$ iI,NII'$
,,(,x'rtis-IIOUS tI/'s r!WSI'S
Enseigne-uIJ/ls les dtosf!$
'':l'.:IiN '.:liN
T: T':
(Elohinou AC!Ollainll AdOllai)
Il n; \" li Il , Il n: " nll' 11\ (' , f) 11-: \" Il fi Il ,'l' i (' i l' r
En tinsc'('nd:lllt .l'(n hallt, pi'/ll'lrr en XIIYS,
,152
Cillement, nous voyons suffisamment, nous observons fruclueusement l'admirable,
parlant mirifiquement cl en :';0\':) el en III XATVRI:: et en l'CRIl'YRE; nous sans
tromperie les bons qui nous assistent nous avertissent Iit.llement,
nous enseignent familirement par l'ordre bnin de cl nous conduisent srement
dans nos voies. C'est pourquoi, inclins jusqu' terre, ccl hymne a t dl\m:'aL profr par
XO\"8 avec d'autres non diffl'('nts de celui-ci, SUI' le mocle ct l'accent IOlliqllp.. du fonr! de
l'dnH.! enllamme d'nrdeur pOlir les ChMCS sarres :
et
ov
155 ISAGOGE A L,\. FIGVRE l'U013Iimr-: OF. I:.UIPHITHATRE
1.
LA PJEKHE DES PHILOSOPHES EXISTE; car CELLE-CI:
jo L' matresse de toutes choses, suffisante mme seule, l'attcste infaillihle-
ment; n'est-ce pus lre plus que fou, quP. de lui Celle-ci (bien que prpare par
d'aull'es) I,t: PONfIFt; el S.\ MAIEST U(PRULE l'ont reconnue vertueusement efficace;
beuucoup de Rois, dans loutl'Ol'he des Terres, l'onl vue, et mme quelques lecteurs de
l'Empire Romaill i cerlains Priuces, Comtes, Burons, Nobles et ( rause de la vertu et de
la doctrine) Doctolll"!'!, qui taient duns l'intimit de ces nobles, l'ont vue; et mme dans
toute nation Judaque, Paenne, Chrtienne, et mmo Turqne, beaucoup de tout tat et dc
tout ordrc, tanl Ecclsiasliques que Politiques, letlrs aussi bien qu'illettrs, l'ont vue de
leurs )'CUX (lonns par le miracle de la Nttlure produit par l'Art) l'ont touche de leurs
mains. J'en parle savamment. Je cite tous. cp.ux-ci comme tmoins; toi, chercheur de
interroge les amants de Ill. vrit i ils altesteront volontiers, pour ren-
fOl'cel la vrit, flue la chose esl verilablemcnl ainsi,
20 LA. R.uso:s, vraie ct certaine, ductricp. fidle des sages, la onfirme gravement i elle
qui, en dirigeant l'espril, l'empche d'entrer en tel chemin troit ou tortucux, mais l'ad-
mel promptelllcnt dan!'! lin Hulre plus ample,
:io LES SAI'IFJNl'S, dont le nomhre et si gl'and, les auleurs gravissimes (desquels il existe
et l des monuments 80 l'apportant ce sujet) tous ensemble, harmoniquement, l'ont
affirm non tml"diremenl mme avec les serments les plus sacrs; qui sont tous vridi-
diques (parce que ces hommes sont doctes et bons) et considrs comme tels jusqU' ce
que le contraire soit suffisamment prouv sur eux-mmes, Et pourquoi pas '/ Puisque l'on
doit croire tout arti8te dans ce qu'il enseigne SUl' son art, pourquoi ne dovl'a-l-on pus, en
cette matire, ajouter foi eux-mmes plutt qu'aux ignoranls? Car les artistes, de toute
sorte, savent pa..raitement ct vrissimement dissertcf, padcl' ct juger de la nature de leur
uvre.
';'0> L\ NATVRI::, adjutl'icc (minis/l'a) jamais oisive de DIE\" dans la muchine de ce monde,
nous renseigne fidlcmcnt de jour el dc nuil PU!' des voies ct modes nombreux dans ses
opt
1
rutious (comme le rapportent les Thosophes et le confirment les experls) et nous en
donne une ferme assurance,
50 L'EsPlUl' (:l!Exs), Lincellc la plus haule ct la pIns lucide de l'me (lllli1ltlts) humaine,
Divine eUmmortelle, <{lIC DIEV Il 'ulle constitution lcHu, que pUl'le dsil' inhrent
sa naLure et pal' Loules les forcos ql\'cllc peut dployCl', clic lend ('L appte sans cesse
vers les choses suprmes el oplimcs ; 01' ccl aiguillon de la bonne convoitise (car elle vient
de Du:v), celle impatience de l'lime (seuls les experts III COlllluissenl), ce dsir ardent de
possder la PIERRE DES PIIILOSOPlIES, s'il pas dans la nature des ch6ses, il faudrait
donc que DJl:;Y l'mt inSI;I'c! en \"oin cn ceux (car je nc parle pus ici des \"icicux) qui
' ..
....
",:""",,:
,1\
par
LVI-MME
DIE \1
ISAGOGE
par le LIVRE
PAH.TICVtInEMENT
Enfin
VNIVERSELLElUENT
A LA FIGVRE TROrSIME
de l'Amphithtre.
qui est, et le Monde majeur, universel; et Je Monde mineur
c'est--dire J'homme, selon son corps et
son esprit.
ou mdiatcl11cnt, par lcs ANGES, ou immdiatement dans le miroir
de ton me purge
CONNAIS LA NATVRE
INTRODVCTION BRVE
DE LA SACRO-SAINTE CRITVRE ET DE LA NATVRE
ELLE-MME
Tho- Sophiqucment j Physiquement j Physicomdicalement jPhysicochimi-
qucment; Physicomagiquement; Hypcrphysicomagiqucment;
Ka bbalistiquement.
Q\"ELLE EST LA PIERRE DES PHILOSOPHES?
i57
Elle est appele l'1fo;h.nt: parcc que c"est le nom qui lui est donn parmi le vulgaire
aveugle pour les yeux qui voient, s?urd pour les oreilles qui entendent. DIEV
pour des causes certaincs dans les Cl'ils des muill-os de ln Sapience a gravement
prohib de la rvler il qui {lue cC soit. C'csl POU1'(Juoi tous les ()hilosophes voudraient
Illlutt mourir que de la divulgucl'. CU)'t au justc jugement de Du:", le secret ,-:ecl'tissime
de f.\RT est, a toujours l (CUl' nin; Lui-mmc en esl le gardien fort et jaloux) et sera
(lui el su solution) trs secll d'un uu mO)'Cll roudres de l'anathme,
pur les Snpients, jaloux il bon droit de le dchobe." aux indignes" Je citerai pt)urlunl ces phi-
losophes lorsqu'ils cn parlent phHosophiquenlenl eux.-nlnws : on rUllpellc ainsi,
disent-ils, parce que sa glmration et sa rgnration est aussi comme celle des pierres
car elle est produile de l'humide visqueux et glutineux et du sec tcrrestre. El: parce que
pal' sa coction (l'li pl'OCllt' en puississnnl, illl'J"....wtlldo) t'Ile est chu'cie ('n. unc pierre Il
C1
'-
POYRQYOI EST-ELLE APPI*:Lt:E PIEHHI::, ET PUVIUJrOI nES PHILOSOPHES'?
Ill.
primognr ou uu chaos cr, c'esl--dire la TERRE, vide el inane, ellJE.\,,;
. c'est le fils n6 dans la lumire du ,Macrocosme, d'uspecL vil (aux yeux dcs insenss)
difforme, el presque infime; consubstantiel cependant et sCRlblabLc son auteur (pareils).
petit Monde (ne l'imagine pas s'agisse de l'homme ou de quelque autre chose, de ou
Ilur lui) catholique, tri-un, Hermaphrodite, Ytiible, sensible au tact, il l'oue, il l'olfaction
et nu gOlU, .Iocul et fini: manifest rgnratoiremcnt par lui-mme, et, au moyen de lu
main obstlricule de Fart de la ph.)'sico-cbimie, glorifi en son corps ds SOR assomption;
pouyuulser,i .. it des commodits ou YSAGES presque infinis ct Dlirifiquement salutaires uu
microcoslnc ct uu n18cl'ocosmc dans lu h-iuIlit(, cntholiquc, 0 loi fils de perdition, laisse
duue nsstlrmclll le vir-(.lrgcnt cl avcc lui touLes ehoscs, quelles (IU'elles
soient, numgouiquclllcnl prpares pnr loi. Tu e:s le type du pcheur, non du Sauveur
lu pellx ct dois tre cl non dlivrer loi-mme. Tu cos lu ligure uu mdiateur qui
mne l'erreur, flla ct la mort, eluoll de celui qui [lst bon et qui lune la vrit,
il l'accroissement el la vic, Il a rgn, rgne et rgncra nalurellement ct univcrsclle1l1cnl
surIes choses nntul"cllcs j j( est le fils catholiclue tic lu Nalure, le (sache-le) de
fusible suivant sa constitution particulire, permullillll pur'tout et toujours dans la NilLurc
pur lui-mme; ct, par son origine et sa verlu, cl sois aUcolif; CE SEL EST
LA PIERRE "R.5 AN1'lQVE. C'est un l\I)'str! dont le noyau (nuc/eus) est dans le Tuis-
toi Hurpocruliquement! Qui peul comprendre comprenne; j'ai dit. La:: SEL DI-; non
sans canse gru\Oc, a t orn par Snpienls de hien des sumon1.C;; ils ont dil qu'il n'tait
rien de plus utile dans le monde, (lllC lui el le :soroF.u.. tudie ccci,
JSAGOGE A. I.A
JI.
1:..\ PIERIIE DEl; PIIILOSOPHES 'est t:J1', Rnll ELOIIIll (qui l'eposait, ilU:UlH!lllIt snI'
1) conu par la mdiation du Ciel. Ilar sa pUI'e.honL le ,ooulartl
mnsl) et fUit corps, vrui t tomhnnl SO\IS It's dUHS rUllorus \'irginul tlu monde mnjl"lIl'
156
sont 1)lus Ilfudenls, (>lus sapil'nls et plus religicux que les nutres. Cependant il n'a rien
fuit cu yuin!
60 L..\ CO.:n'-oRl1l1'i; l'n
J
IQ"E. l'Taiment admil"ahle (dans la de cette PIE811J.:: avec la
Sacro-SaintA Trinit Divine; avec toul l'Vnivcrs cr; et mme avec le Ml0 ' incarn de
c'csl-b.-dire Mnschiah prolUis et en,oy ; el aussi avec Jes sacremrmls et les mystres
si hauts et si profonds de la religion chrtienne, et qui ohlige justement tout homme sain
.rcsprl la croirc cl la dclarel' Yrih\hle. J'aurais honte de parler conh-e la vc!riL. Seuls
les sayants peuvent te comprendre. En vrit, en vrit je \'"ous le dis: si l'un cxiste, l'autre
exisle galetllcnt.
jO Enfin (puisque le CR.\TEVR. comme l'atteste S. Paul aux Rom. J. Yeut tre connu de
lu CllATYRF.) Dun', par quelqucs-uns dc ses m-galles (car })v ue donne pas tout . un seul)
auxquels il ravait hnignement accord ds le commencement du Monele, a pu et voulu
(l'pxpl'i''\llce atteste ce vouloir) et il veut (parce que su misricorde esl 6ternelle)
(lue soit COUDU du genre hllluain eombicn est admirublc la 8upience, la puissance infinie,
lu iUlnlenSe du elc" c'est--ditc esl DlEv I.Vl-.\ll11:: consid."
comme modle 1l1irifiquc, non seulemenl par la, cnxfYRE, pur le monde Dlujeur. sauleolenl
pi'r ou simplenlenl et dans ses parties, intiistinctemcntt pur unp. cognition particulire;
mais aussi l'ur Ip. 1"11.5 du monde majeur (qui est rinterprte de l'art, c'est--dil'c de la
dans le sujet cathulique, catholiquemenl, abondanlment et explicativement;
ct ensuilt, que le genre humain apprenne clairement connatre "ln; Tri-un, auteur de
tant de hims et de dons; l'admirer et le vnror seul, le collouer avec ulle me
reconnaissante. ]e mditcr profondmenl cL se conjoindre et sc runir insparablemenl
inoec son ilJsit. .lnme qu'il tait du sapientissimc :onn' de juger qu'il fallait
choisir et trouver celle voie comme tanllu plus cOllullode pour le connatre; de
Inme il est de nous d'approuver. d'aimer ct de suivre cc qu'il a choisi lui-mme; tlc le
comprendre salutairement LVI-lJDlF. (ainsi <{u'cn son Fils, de la Sacro-Sainle
pur le fils de la nature, ce style .Physico-Chimique, DIEV l'ayant ordonn ainsi
uans le Li,vre ct le l\liroil' de la NATVRE (que nous avons certuincment, calholique et splen-
didissilne dans la PIERne des Philusophes) proposs pur DIEV nous; de yoir et connailre
utilement aussi le .3JOXDE. ct de mme qu'il doit rnov par le feu Ill. fin de cc monde
(s<1Jculum) commenl cl parqui il a t COllstrllitdull5 le principe pal' le fen ; ct enfin de nous
eOIlDaitre fructueusement
.. -
Gen8,1.
QV'Esr-CE QVE O'.ri',N,.': n.'.i ELOIII'lr n QVI REPOSAIT svn LES EAVX,
,.,
159 FIGVRE DE L'AMPHlTUATRE
VI.
QV'EST-CE QvE LE
V.
Cl.'sl vl'aiment l'opinion et le consensus unanimes de tous les philosophanls qUH les
ne peuvent se conjoindre, s'unir et copuler SUW:i un mdiateur leur convenant.
01" Rv"\cu ELOIIOI, Espril (par Essence) Divin, incr, SiOlplicissime, exC!ntpt de tonte masse
mobile spontanment etpe,. sc, 'r.'l).!)7':'ltitIO;, c'est--dire multiforme ou l'empli de
formes, et mme l'ipsissime FOR)lE des choses; et l'ABBIE, la :IlATIRE tnbreuse, incapable
pur lIe-mme e mouvement, tri-une, c'est--dire cr., URRE inaneel vide et EAV,
(l:;xs) corporel, confusment mlang, ds le commencement cr (lu nant, c'cst--dire de
nulle substance ou principe matriel existanl per sc, par Du.;v LVl-:Ilb (CUI' c'est lui s(!ul
qu'il appartient de crer, ce sont l rellement les extrmes. Donc dans J'intr-
valle du CIEL, du MlWun:vll parlicipanl sa manil'e dos deux extrmes (parce qu'il est
rorps spiritnel (Il Esprit eorporel) RV:H:n f,r.onHI (pur la hnigne volont clu seul (lU
CmnlENT il" RVACH PAn LA MDIATION DV CIEL (l t
, ',': -' ,
confit et {ait uai corps tombant sous les sens dans l'utrus t''gwl du MOflde
majeur primog1U1r (du Chaos Cl') c'est--dire TEll/lE t:ide et inane
et E,ll'?
LE CIEL est l' ESPRIT corporel ou le corps thrcu spil'iluel, non sujet la\
corruption, et permant toule la machine du Monde; en baut affermi [laI' le VERBE DV
ce qui est le en ba5 incOIpor toute la masse subhmaire; c'est pourquoi lc
le Ciel esl un, aussi bien celui qui ost cn haut que celui qui est en bas, et d'une seule et
mme essence et substance. Cu dernier cependant, par le labeur sagace de la Physico-
chimie peut-tre ffillIlife5l aux sens cl tre recueilli pour l'u5agc des hommes.
et de l disperss et dissips; et ces tincelles de l'Ame universelle et une, disjondivc-
ment et sparativement innombrables, habitent maintenant dans les parties du Monde qui
furent disjointes ensuite el spares de la masse du corps cl mme de sa circonfrence,
ISAGOGIl: A LA
IV.
i}1i RVACU ELOUill est le souffle saint, la rCl:ipiration de il';': le sainl;
la Vapeur de la vertu de DlEv Omnipotent et sachant tont et une certaiue ou
mission de premier et souverain 1U0tOUl', vivifique et puissante, pro-
venanl gouflre. profondlsslwe de sa Divinit, o sout les (lDE.E) c'est--dire les
Exemplaires, les Espces, les Raisons sminatrices primordiales et radicales les volonts
et les ,causes effectrices de toules les choses qui, conues et dans
de 1ARCIJTYPE et artisan suprme (ilJ??9 Hhochmah la SAPIENCE les 1'1'0-
dUlStlut dans sa Bont) doivent tre ensuite produites et accomplies l'aveuir dans le
Monde, TOVTES ces choses (ELOm:u crateur et formateur, l'ayant ordonn et par
son YERnE, Gens. t), qu'il a voulu douer d'existence dans cc Thtre mondain ont t
Ill'oduitcs ct faites dans cc .globe sublunaire ct revtues de TF.nnE cl d'EAY, Gi."l matire
premire commune ct univer5tllle, par l'intervention du CU::L. J'ajoute: H"ACII ELOum est
on la .t'OR:IlE de toutes choses, internc, essenticllc; l'AllI-: uniV<'rscHe du
Vertu substantielle sllbsislunt pCI' 8e, cause de toute cl'alurc de ec Mone qui
dOll subsister; (parce qu'i1 esl incr) vraiment el (pour me servir d'une
exprc5sion trs usite) la ipsissinll! cl suLstantilil[uc des C'ost la
(1''iV.):S) de DIEV et la Divine Uaison insre clans tout le monde et ses parties, et auteur et
al'hsUIl de taules c(>s choses. C'st l'ESPRIT VX {pilr l'essence et le nomltre} de DlEv' c'est
l'Ame une de cetlc Universit Ulle, visible el corpor(!lle; catholique, mais
multiforme (Sapience vII, 22; S, Paul anx Ephl:i. III, '10) cl dont ll'R .
(lIvers ra)'ons ,ct fureut cufel'Ills claus 10 mlc tic la promil'o masse matrielle,
158
manenlo el fixe (qui se, broie el s'emploie comme une pierre). Alphidius dH: Si son
vritable nom et t pierre on ne l'et pas appele pierre. Et d'autres: La pierre n'est
pus une pierre. Voici donc ce que disent philosophiquement les philosophes. Qu'une
rponse plus claire soit profonment retenue en notre esprit de peur que nous n'excitions
contre nous la fureur divine. La Pierre occulte est celle des PHIL080PIJES, non des insenss
el des idiots; non celle des impies et des vicieux contre leur conscience. Ce qu'est le Phi-
losophe c'est--dire l'amaleur de la Sapience vraie1 cela t'est parfaitement enseign par la
seconde partie de cet Amphithtre. Je te laisse fraternellement iL considrer ces deux
axiomes: Le principe conduit il sa fin dont elle est l'intention. Et puisque les causes de
tant de choses sont cache5 il faut se diriger dans leur investigation par les signes et les
effets. Contente-toi de ceci.
VII.
'161
}o'IGYRE TROlSllmE DE L'A:lIPHlTllATRB
n'ASPECT ET PltESQYE )lPRlSABLE (aux )'eux de l'insens), rise pour le monde, il est cepen-
dant tl'(>S prcieux aux yeux du Sapient. InsvlI ClImsT n'avait pas de plus parfaite figure
dans la nuture. Il est SE)llll.Anu; A AYTEVn (PAllE:"S) parce qu'il est form
de la semence et de la substance de son auteur. CATllor.IQvE, selon le Corps, r Esprit et l'Ame
ct mme selol1 les verlus ct oprations, Il possde un CORPS catholique parce qu'il est
form de la semence du de l'essence et de la substance de hl Mulire premire
catholique; il cst une parLicule de la matire ((;).11) primordiale et universelle, c'est--dire
terre et eau, dans le principe des choses cres; dans un tat encore universel, non pas
(DIEV le voulant ainsi) spcial ou particulier con1me les corps de toutes les autres choses
du globe sublunaire qui sont spcifis (pour parler UillSi) ct pllrticulul'iss par les rayons
et tincelles spciales d(' l'Ame du monde, c'csl--dircd'ullc proprit ou nature
ou spciale, L'EsPRI1' est aussi d'une condition universelle; et l' qui est une tincelle
de l'Ame catholique du Monde est galement catholicple, c'est--dire universelle de Natul'e,
de proprit et d'opralion. Ici le catholicisme seul a sa raison d'tre; le particularisme
est un solcisme, LB CATITOJ.lCO:\ des Physico-Chimistes ne s'obtiendra que de ce qui esL
catholique. Car tout est produit semblablemenL son semblable, Et
,
telle semence, tel
germe. Arrire donc ct uu loin (jusque par del les monts Caspiens) louLes matires
spciales ou parliculires de quelque ordre, nom ou vertu qu'elles soient, Il fuut recher-
chcl' ce qui est catholiqne et rejeter ce qui est particulier. C'est donc en vain et faussement
que nous rcchcrchoul5 dlllll5 la mulLitude particulire ce que nous avons dans le tri-un
Universel. Cc qu'ils disent est vrai: AVUNT DE PIEl\RES QVE DE CHOSES, sous-entendu l'ARTI-
CVLTRF.!\; mais du seul fils universel du Monde umjeur provienlla seule Pierre universelle.
On peut aussi extraire une PIEIIl\E de TOYTI::5 {:UOSES; une pierre particulire
de ce qui est particulier; mais l'Universelle de ce qui cst t:nh'crsel. En TonES ClIost;:.;
(chacune SUiVllut sa manire) particulirem<,nt; clans notre chaos Y!'i et UTllOLlljVE, cat.ho-
liqnement. J'AJOVTE: c'est pour celte seule et unicJue cause qui provient certainemenL
fIe ces choses mmement ct simplement catholiques desqnelles, dans la cration premire,
tout cet V:SIVEl\S visible et corporel Il t form avec ses parties, c'est pour cette cause,
dis-je, qu'il est puissant, par et en soi et seul suffisant (rgnr c.cpendant aprs. su
passiou) l'our excrcer, dans les fruils spciaux et particuliers de cet trRE cr comme dans
ses consanguins (en son mode), ses forces mirifiques, catholiques et justement toutes
ensemhle. Celle vertu prqprc et particulire, si admirablement efficace de l'tincelle de
l'me du Monde, Catholique, eniverselle ne sera parfaitemenl lrouve de ceux qui sont
vritablement sapients, (PIC dans le corps Catholique. C'est pourquoi notre PlF:RRE a j1,\stc-
men! mril le nom de C.\TUOLIQVE; elle peut et doiL vrilablement trc aPlJcle
']'III-V,-"E; ":SE dans sa composition ou dans son tout; cl de cc <Iue hormis o sans elle il
n'('11 est. pl1S d'ltulr'c (lui lui soiL scmbluhle cn "ertu mil'ifiquf'. en essence cl subsis-
bmce; cllr clic est compose t1'UIl corps, Tcrre et Eau; d'un Esprit mthren qui est le Ciel
par la copulation d'un mdiateur; et d'une Ame, tincelle calholique de l'Ame et de la
Vie du )lond(', soil trois hypol5tuscs ou subsistllnces, distinctes ct diverses. C'est pourquoi
notre Pierre est Trine el Une, c'est--dire Tri-une: Terrestre; Cleste et DIVINE. EUe est.
appele ilussi YGTALE, A:snULE ct parce que c'est d'elle-mme, en substance
et en tre que les Vgtaux, les Animaux et les Minraux, c'est-il-dire toutes les choses
TC1'I'('stres, .i,cluutlques d soutel'l'ilincs ont tir naissance, comme on l'a montr un peu
ISAGOGE A I.A 100
COMME.NT OV EST N DANS LA LVMIRE LE FILS DV )lACROCOSME
rfaspect ml (aux yeux etc l'insmwJi, dilfol'1/tc et l)resque -infime j consubstantiel
el ,on auteur Petit moncle (non /lQmme) cat/wli'lue,
tre-un, llernuzpnl'odite, visihle, scmihle ail tact, l'oue, t'ol-
faction, et au flott, local et fini?
.descendant et s'insinuant dans la circonfrence et loules les parties les plus secrtes ct en
dispersant au plus intime et au plus profond les tincelles ou Rayons de sa fc(lndit) pn-
trait jusqu'au CE:iTRE dans cet trRF; (E:\S) CRt; tout entier; ainsi il (pal' lui-mme)
d'une eette masse ou mle norme, rude confuse cL informe, sminatricc du
futlu', iJ),'l ou malire fangeuse, VIRGIHLE ',al' elle n'avait encore ni conu ni pro-
dUit auparavant); il l'aimait et l'imprgnait d'une A)JE pl1rissime; il pcrIllait, remplissait
de chaleur, vivifiait et fcondait ce qui tait Tohu Vu Dohu, vide ct imme i il illumiIlilil ce
qui tait tnbreux, distinguait ce qui tal confus, oruait ce qui tuit rlIde ct impoli;
ordonnait ce qui tait confus ct dsordonn; ct il fut ainsi conu dans son ou Ct:XTRt:
(par qui tout encore uujoul'll'hui se meut, se sustente et sc conserve) iutime (l'Esprit
lhrun, c'est-dire le 1.:11::1., servant COlllIllO ila t dit, dntermdiuire) et concrtiti et
ou corporel. Obtierve et admire maintenanl ce mysll'c typiqu(', la conception,
diS-Je du Servutel1l' et Sauveur de l'un et l'ault'e Monde; du 1Ionde majeur et du Monde
mincurou genre humain. Sur ce dernier nous lisons ce qui est crit: VERIIV)I carQ factum
est; sur le premier nous savons par la K.\DDALt: quc Rv.-\cll EWIlJ)l 11 t faiL corps. Et: DlEv
s'est manifest dans la cbair, et l'ESPRIT DE DIEV s'est manifest dans le corps. Celui-ci est
fils du Monde majeur, DIEV ct cralure, catholique; eclui-H\ est fils de DIEV, lld'JO?w",o, c'est
-dire DlEv et homme; run a t conu dans l'utrus du Monde majeur, l'autre dans
l'utrus du Monde mineur, l'un ct l'autre VIRGIl'iAvx. Ensoph! Ensoph! profondit del5
profondits et alti!mle dps altitudeti, Je dis sans nul : LA PIERRE des PIHLOSOPfTES,
Scrvateur du Monde rnajelll' est dans le LIVllt; ou )UnOIR de la NATVflE, le type de IESVII-
CfIRIS'r crucifi, Sauveur de toul le genre humain, c'esl--dire du Monde mineur. Connais
le CURIS" par' la Picrre; et apprends ThosoplriqllemeuL ce qu'est la Piel'rc
pal' le CURIST. Je ne m'carte l'11 rien ici du Line de la SAcno-S,wnt: CI\lnRt:. Ce mode
admirable d'enseigneJ' cl d'apprendre a plu an DV admirable; qu'il plaise galement cl
moi el toi. Que la fraternit chrtienne, je t'en prie, juge pt apprcic; Et moi jc suis
chrtien par la gl'ce de Dieu; et je veux r tr'e et le reslel'.
Ov'? Dans la terre suinte catholique qu'il habite heureusement maintenanl encore; dans
le rgne de Saturne, LE FILS DV est form de la semence et du sang de son
uutem', ct repouss naturellement de son utrus pOUl" puratre . lu lumire. YIL, DlFFOIOlt:
-------------------------------
tueuse ct boueuse, .\DA3IIQVE, IH'emillrc matire de la cration dl'. ce Monde majeur, de
Ilons-mme cl de notre vigoureuse Pierl'e, tlst rendue visible, LF. \,f;' (qne les sapienls ont
nomm sang de la tcrl'u) venant de la. matire \llle et catholique des Philosophes, le ROVGE
de Ra.ymond Lulle, appel, cause de sa rougeur (couleur de la force) paisse, dense ct
obscurc, noir plus noir que le noir mame sc montrera alors, Le UB." par lequel l'Ame est
lie au Corps ct runie en une seule masse se relchera et se dissoudra, L'ESPRIT ct l'AlIt::
(esprit anim) s'loignent peu peu et se sparent insensiblement du corps; quand ceci
est fail, le fixe est l'l'lUlu "olatil, el le corps iUll1l01ll)C, jour en jour, sc corrompt,
dtruit, sc meurt, se noircit ct s'incinre, Celle cendrc, mon lils, ne la crois pas vile;
eUe est le diadme de ton corps; cn clle sc cnche notre qui vainc t lm'rasse les'
g('.ants. lI, Par le SECO;,\O IltGD (qui est trnynil de femmcs cL jeu d'enfants), dans le
un, cl'istallin, circulail'c cl justement proportionn il lu quuntit de matire, par un artificc
physico-magiql1e, dans le FOVII un de l'Athanor, Hermtiquement et mme l{abbalistieJ1lc- .
ment scell par le Thosophe, et par le FEV un, LE COIII'S, L'ESPRIT et L'A31E, par un soin
lrs exact et par des travaux d'Hercule, extrieurement lavs, mondifis et purgs, sont
de nouveau composs; ils sc mlent, sc corrompent d'eux-mmes; et sans coopration
manuclll', par les lI"n'aux de la nature, ils sont dissous, distills, spars, sublims,
conjugus, mls de nouveau; ils copulent ct se runissent; et ce qui est fixe devient
l)leincment .... Ollltil j ils sonl coaguls aussi, per se; ils sont colOl'sde diverses manires, cal-
cins, fixs; et au contraire cc (lui tait volatil cstrelldll lixe ; et nn monde nouveau ct rnov-
est conslitu, Souviens-toi Iluc, dans III mixt.ioll, suivant les poids ct proportion cie ln nnlt1l'(l
de ces suhstances il la superficie ou extl'ieurcmcnt, il faut diligenlssilllelllcnt
obsel'Ycr ct trouver le seercL triple de la COllI'OSIl'!Ol'\ connu sculement d'un trs pctitllombre ;
autrement, l'cspl'it ne lleut tre conjugu avec le COl'pS, ni, par conlt'e, le corps ne peut
tre runi il l'esprit. Ceci lant parfaitement accompli, le nouveau Cllo\O:> cie la l\"nture
li tholique et du nouveau monde futur paraitra, venunt de l'ancien; il sera expliqu,
spar; les purties spurcs, c'est--dire de nature interlle et radicale et centrule, Divines,
seront ornes, snns l'aide d'aucun travail des mains; tu jugeras que cela est accompli
lorsque tu sentirns en un mouvement interne, et alors, oh! tn pleureras de
joie! Tu comprendras ccrlaincment pourquoi le pch de l'originc est divinement effac et
s6pur pur le feu de l'amour Divin, dans la rgnration ct du Corps; ct de l'Esprit et cle
l'Sille, Je Il'cl's pus des fables. Tu toucheras Je tes Illains, tu yCrras de tes yeux l'AZOl'U,
c'est--dire 1(' 9 Cntholique des Philosophes qui te 5uflit seul pour obtenil' notre
Pip-rl'c, avec le Fen interne ct externe, Physicomagiquelllent uni cependant par une nce!l-
sit iuvilablc avec le Feu Olympique PUI' UIle harmonie sYlDpathique, Si tu ne commis
pas parfaitement ce secl'ct de Vulcain profondment cach; si tu n'apprends pas ponctuel-
lcment l'cn servir dans le four tri-un, sphriquement rond, instruit ou par l'art
ou par un usuge frquent ou par DlEv LVI-llt."E en pratiquant la Kabbale, tu travail-
leras en pllrc perll: cl en vain (quand bien mme tu lllll'llis la matire requise), Le!l TtNnllES
apparaissent sur la face de l'abyme; la Nuit, Saturne ct l'Antimoine des Supients appa-
raissent; la noirceur et la tte de corbeau des et toutes les couleurs du
Monde apparaissent l'heure de la conjonction; l'are-en-ciel (Iris) aus!li, nonce de DIEV,
et la queue du paon, Ce sont des mystres remarquables que ceux qui sont enseigns tou-
chunt rare-cu-ciel ct dans le vieux et le nouveau Testament. Enfin, aprs que l'uvre
JSAGOGE .\ LA 162
VJII.
Tu pourras demander tout cc qui prcde Ulle plllil'c il lu prcmil'e question,
Il reste celle-ci: Comment par hl main obsttricale de l'art de la es/-il
glorifi en son corps? Par le l\GUlE (Rt;GUIE:'i) tri-un, CUI' par le l'IJIUm n.:(;1)11; dc l'llne
catholique ct Physico-Chimique, par divers instruments ct tl'n"uux des mains d pnr l'art
vari du Feu uu moyen d'ADROP (qui se nomme Saturne en sa langue), c'csl--dire l'J.O.\lD
DES 5AP1F.Nl'S, cvll DF: les liens de lu coagulation tant dextrememt l'clchs, le
VIRIllE el le VIl'RlOL DE vtws (qui est la matillrc c"xige pOUl' la nnile Pierre) s'of-
frua nous, b; LlO;'! VIlIIOE, abscons ct lutent, sc manifeste alors, lunt attir hors de su
caverne du mont de Sllturne pm' les allchemcnts el les OuLlerics convenables il Sa nature.
le S,\:'iG ,pais et coulant abondamment dcs blessures du Lion, tJ'unspcI'c d'unc lance
aig,uc, est sOlgneusNllent l'ccQeilli. 1'.\11 ct LU,I, Ic la T1mnt:: Ullluill;(' IIlIIUidl', 011('-
POVllQVOI IL EST PAU
et CU/lIment au moyen de la main ohsttricale de l'art de la Physic()-
Chimie il est glorifi en son C011)8, ds son assomption?
nup.. rarunl. EL c'cst pourquoi, clle peut avoil' UIW uction mil'jritJllC snI' elles, Et comlllo
elles sont ct conservos elles-mmes pal' la Pierre, la PiCI'I'l' pllr contre ( sa
manillrc) l'est anssi pur elles, Enfin clic est parce qu'on tt'ouve un cOlllllOSO de trois
substances divel'ses ct distinctes: SEI" m;IlCVIlE et SOVI'URe dans la Pierl'c TllI-VH,
Sommairement: La matire vritable et propre de cette Pierre si aclrnirabl est Vne
et Trine; de laquelle tous les Philosophes prparent naiment le magistre cel'tain: elle
est une dans sa trinit catholique (non pal,ticulire, non prgrine ou spciale et spci-
fie); clic est tripartite dans son unit universt'lle, Ensuite: Les anciens ont rectement
opin et conjectur que DIE'\" tait un puisque le monde tait lin i par ronh'e que le
monde tuit un puisque DlEv est un; la Sncl'o-Sainte Cl'iture n'en mentionne pas
!l'ils eussent exist elle l'elit rnppel, C'est pourquoi sans ahsurdit je puis
dIre: SI le .Monde est un, de la. Pierre catholiqup. des Philosophes est une,
reprsentunt catholiquement l'univers un du Monde un et SOIl ct formaleur un,
Si lu dlmHlndes pourquoi il n'cst seulement qu'un Monde ct POl1f(fllOi seulement une
Philosophes,je te rpondrai: Parcc que DIEV n'u pas voulu qu'il yen
eut La rUlson en est que tout cc qu'il u voulu il ra fuit. PSUUIll, C:'\\', a, Pourquoi
nc 1 pus voulu, dem:mdc-lc il lui-mc\mc qui seul le suil. IIEIDL\I'/lIlODITE: Contemple
aUenhvement la prsente figure et tu y "erras ct liras une suffisante rponsp-, Plusieurs
des choses qui suivront sont par elles-mmes assez claires et manifestes, Pour plusieurs
autres, dans la dfinition, les mots prsupposent l'espril.
aura pass de la couleur cendre au blancet au jaune, tu verras la lllf:fUlE des PJltLOSOPIIES,
notre ROI et D03llNATEVR des sortir de son spulcre vitreux pour monter sur son
lit (thalamus) ou thrne dans cette scne mondaine, dans son corps glorifi, c'est--dire
RG.."ltRt et PLVS OVB PARFAIT, autrement dil l'Escarboucle brillante, trs rayonnante de
splendeur, et dont les parties sublilissimes et dpuratisslnes, par la paix concordante dp
la mixtion, sont insparc1blement lies cL assembles en vx; g-dle, Diaphune' comme le
Cristul ; compacte et pondrosissime, d
i
uue facile fusion dans le teu comme la rsine, et
fluente comme lu cire et plus que le vif-argent, sans rUine cependant; trunspert1ant et
pni1lranL les corps solides et compacts, )"huile pnh'c )p papier; soluble (\1
Jiql1escente duns tonte liflueur ct commiscible elle; friable comnw le verre; de la cou-
leur du safran est en, poud.'(', mais J'ouge comlUe le lorsqu
i
elle est en
masse inlgre (laquclle rougcul' esL ln. 81UiUl'VRE de la purfaitc fixation el de lu perfec-
tion); colorant cl teignant constamment; fixe dam; les tribulalions de toutes lcs exp-
riences et nlmt! dans les preuves par le soufre dvorant et Jes caux ardentes et par la
perscution vhnlcntissime du feu; toujours durable. incalcinahle, et, l'instar de la Sala-
mandre, el jugeant justement TOVTF_'t cnOSES (car elle est sa Jounire TOV'T en
tous) et clamant: Voici; je rnoverai toutes cboses_ III. Par le TROISIME altGlJJE sJaceompliL
l'VNIO:; insparable de la PlEaRE PUlLOSOPIIIQVE avcc lc majeur dans ses parties, cc
qui est et s"appelle FERIXTATJON. Note ce nlyst.'e harnlonique: Ce qui, deus ln Kahhalp
est rVNJN uvec Hn;\' dc rholnme rduit il la simplicit de ln Monade, est. la llllUC
en Physico-ChiOlC, que la FERlIE:XT.\TION de nob'c Pierre glorieuse eL J>lus que parfaite uvec'
le Macrocosme dans ses llarlies. Et: de mOme que rhonlmc uni il DIE"", P.O l'uisOIl DIt.,"
presque un Dieu humain on un homme Divin, c'est--dire l)l'csque f>IFlt:, pt, pour celle'
raIson peul tout ce (IU'il veul, puis(IUe c'est, ct' que veut DlEv de la
PIERRE des PJllf,OSOPHE.) fermente avec le Alonde majeur dans ses partics, en raison de ce
ferment, sc transforme en cc qu'eHe voudra ct opre diversenlent tout en tout, suivant les
natures diverses de chaque chose; et elle cogalera toutes choses totalement, singulirc-
menL et universellement, Par ceci, fils de la doctrine, tu pourras comprendre un peu
pourquoi les ont impos leul' AZOTU le nom de MERCVI qui adhre aux
Si tu comprends parfaitement ccci, sois dont on peut vraiment dirn : Il u dj accom-
pli la moiti de ttuvre, puisqutil a bien commenc. La pu.:nRI:; des Philosophes fermente
non-seUlenlCJll simplcInent avec lu Torre et l'Eau, mais encor U\'CC leurs fruits, c'esL--
dire avoc les vgtaux, les animaux et les minraux; ecst--dirc avec les nldecincs
prpal'es pen' l'urt spugyrique au moyen des Vgtaux, des' Animaux ct
; de sorte que ceux-ci sont exaUs en vertu par le feu catho-
lique de cette Bnite PIERRE et sont dduits plusque parfaitemenl
it ct en acte, par sa propre puissance, Elle fermente aussi
avec les mtaux, savoir: larlEllUE, l'tat de sou-
veraine blancbeur, avec l'argerit pur, au
hlanc; la PIERRE, couleur de sang,
avec 1'01' obryzum, tlU rouge,
Ht ceci est ruvrp. des
tl'ois jours.
MACaOC08MJQ\'F. :
Pal'!aitclllellt fermente, CUl'
transmue les :MtTAVX
en suprieurs et en lorme cl en
essence, selon la vrit, avec un
trs grand lucre, C'est pourcluoi
on pourra obtenir des richesses
immcnses qui meUront en Cuile
la pau et tout cc qui se
peut acqurir par'or ou lUlr lU-
gent. Elle trace, forme les cail-
loux en GElUlES lion uopbisti-
ques mais vraies et 'naturelles;
el du cristal elle lai t lm rubis
ou une escarboucle luisant 11\'cc
une grande splendeur; car oUI'
rend maniable ct potable tout
POISON' ou venin; elle runit ar
tiflcieusement plusieurs perles
en une seule. L'AZOTH de celte
pierre. c'est-dire le des Pbi-
l080phes rduit les CORPS en
matire premire; (car elle est
la matir premire"anime par
lalorme catholique) et rend v
ritablement poltLblostous)oBlIt..
TAVX (comme je rai vu moi
mme) le CRISTAl" LES G!W)BS.
les PEt\LE9, les CAILLOVX (811.1
CES) et les prsaaE8 (mme du
microcosme) e\ mme les
Et elle est
BUe t!3t le "lkA.1UU:A,. cailtoli
que qui all1tm8 tnirifiquemenl
en l'dme de l'homme ln LU-
MIRE DE LA
ment et inleJ'nemcnl el eonre
nablemelU elnploll). Pow'quoi
pas! Puisqu'elle est ellemme
la lumire ipsique de la Na-
ture lubanl dans les
(lu "wnde. Lorsqlt'elk aw'u
pa,u en toi tn co,mail,'us le
Cl'ateur pal' la c,.ature el
m,Gme le Messiah promis li!
pieltse et religieuse m'l.tiqu.ili
tll eomp)'8114,.as guel est le
MOV\'Jn,IKNT PERPt'rYEJ... des Sa
pienll., encore inlpienlemlml
cherch pa'. les insipients el
jamais trOtent! et qui ne doit
jamais rlre par eux au-
cune poque. BIle chane et ,-e-
pousse l, ESPRITS malins de
ceux qui sont obsd,. 1'0t"'-
quoi peu 1 Il eq;iste dans lfl
nature des j'Juiuan ces pa,'U-
culires auquelks cdent les
malignes puissances; pour-
quoi pas! L'auteu.' de la con-
fusion ne petd sUppoJ-lln- la
,'wmt,ie. Elle aifl'l.,e el en-
luenOOO$)J.IQVB;
IX.
DIVIN.:;
QVEI. EST AVANTAGE ET QVEL EST SON VSAGE, j>re.ffjlll' illfilli.",
mir;!ifJIIN1'lent sa/tt/aires, el jlollr le .Uirroco.\wf>
1>' pw' ft- Jl(1(,rt,r.a.1;mf> y
Car elle est
D'PD. et THYlf'MIM pur
TROI::i FOIS talAl'U pnrlc
l\abbalistiquement des choses
grondes et sa
\'oix et donne une au
Tho-Sol)he. EUe est simililri4'c
uptisiiime de la (:Ut.:A1'IOS du
lfONDE. el aussi de la FORliA-
'l'ION' de l'SOMNl::, mnlc ct fe-
melle, ct de leur CHVTE miera-
hlement dplurahle. Elle est
l'exemple du MA1\lAGH excel-
lmlt, pudhlue, magnifi-
que; le 1"\iPF. de ..
du AOr01: DIYIS, ridemlltcmr el
sauveur de tout le genre hu-
main. c'est-a-dire du mi
neur; ,qui a t conu du Saint
Esprit dans rutrus de lu bien-
heureuse Vierge; l"image de son
il1nnm','able PASSION innocen-
liu11Je, de sa MonT SAI,VTIFRE,
de sa sipVI..TVl\2 honorable, desa
DESCENTE aux enfors pleine de
consola.tion, de sn llEaVnnKC-
victorieuse; de son
SION lorieuse dans le ciel avec
j:t,on corps emprunt [lUX cho!;pg
L.-\ Cll plnfol flue parfaite opre daus lu TRI-\,SJTt;
SC'IOll le Lorps, l'Esprit l'll'Ame (l't\tre dans lu Corps, l'Espril et (callao-
liqllenlent) du .Monde cl mineur et majeur, commn l'ont J>apporL les sapients ct les nr'l-
sans. (auxquels il faut ajouter foi) expertissimes en cel art (qui csllc plus subtil de tous
pour scruter les secrets de la NATVRE), tant immdialcnlent que mdiatemeril. De mme
(1 u(' la vertu de lu PIt::RllE consiste en action, son VSAliE consiste en PROJECTION (J)our rue
servir, suivant les Physicochimistes, du terme des Physicoehimisles).
J,S.lGOOf: A I.l 1(11
SOMMAIREMENT.
LA des PnJLOSOPHES ln matire r b'} \. .
est adnlirublc dans le Ciel t. J. T ,0 nI. Je sUjet mngnlhquns dc tout cc qui
.1 e SUl ,1 erre. Et mnle le TlttATRE amplissim t' 1
uns nuraelcs ot des secrets de l t l'U ., ' . e c mJracu eux
Sainte eriture et de 'ln N t lIIvers, nxphqullnt rellnnlent Ins Livres dl' la Suero-
quentant et nous nous monIons Thosophi-
inclins et levs, l'a nition nt co:n
me
par des degrs
ct parfaite de la NATvaE
g
et de . " r : et et fac! les, , Il III cognation profonde, vraie
d l S
' . NOl Car c est la mer unmensc de)n Bont .Jtt Il
e a apJcnce et de rOmni t cl ' ' cerne Ct
de sa Bnign't.' e DIF:v Jusle et misricordieux et le grand Tmoignage
1 e en nous. .'/ met donc; tu en connais l'vs th r .
DIVIN, Microcosmique ct lIfacrocosmi 1 0 Iquentent TrI-lin, savoir:
nldical c'est--dire p' 1 h que, estJuels se en : Physique ct physico-
, our cs onlmes les Vgta 1 A' ,
Mtaux et toutes les 'h " Ille, es nunaux, les Mmraux, Ics
e oses aquatIques et souterraines' et J Ph' .
sicomagique, Thosophique et K bb l' t' .' en YSlconlaglque, lIyperphy-
a a IS lque.
QVATRE
167
FIGVRE TROISIME DE t!AltPIlITHRATRE
LA PIERltE ilES PHILOSOPHES PEVT-ELLE (cOl
nme
on le rapporle)
TRE ?tIVLTIPLIR '?
COR 0 L LAI R E' S
l, l..es pOlir 1'1
111
cet llv/'e tlepui. le CU/IIIJlellcemelll j Il.qll' la cOlllplte (,mnen-
tatiflll (le l'tement el la lIollrri/llre excepts) Il'cxc,ln.1 IIM ail maxi,,"'''' la valelll' de
Irente thalers; j'en parle savamment, cl/seigll (,'alel'lle/lemellt p'ir ceilli IJlli le sait. Cellx
qui ellscgucnt (nitre claose errent,
Il, De mhlle qu'il faut sacrifier V/EV la dixime partie des hiens mondaills eu uvres
pieusl',s el employe,'le. 'llell( autres l'lisage du IllOnde, de mme il cO/lvient par coutrc ail
ThoSfJphe de seldementla partie dp. ulte Pierre aux usages mOlldail1$ et
d o/lrirles neuf parties restalltes Il DiEV seul et au procllain ncessiteux, Ce lJui esi le propre
de flecn'lOsYlll.re tic DIE\' Ja1U ce grand hdpilal.
Ill. Le se,'vatell
r
de ce Monde majeur, c'e.<t-4-dire [IC l'iERRE des Philn,wphes est le Iype de
IESI"li CiJllIST crl/cifi, Sal/l'ettr de tOf/lle gellre hl/main, c'est--dire dll Monde minellr, dam
le livre Olt ,iViroir de la Nalure j' c'est pow'fJlloi III dois C()1l1UlU,'e lwlllre/lemeni le CHRJSt
par celle Pierre, el comprendre Thosophiqllcment la l'IEll1IE des Philosophes par le CHRiST;
aimi la rcligieusc el pietl$e tradition antique de la prollIeSse du Messie esl C7lcore pli... cer-
tainement faile, de, elt el par la Nature. Ainsi les Payens Olt les Turcs qui 'regardent comme
'Iatll (II D1EI'!) la Sacro-Sainte crillll'c, pCIll'ellt lre amens reconnaitre par le livre de la
Nature la et le sens de la vritj el (la grdce Divine cooprant) tre convertis au
Ch"istiaTl.ism,c. De mnle pour les Juifs.
IV. Qlli aura appris droitemenl conna/tre les lIIystres de la Satro-Saillle crilure el
aus.i lire dans le livre de la Nature et de Soi-mlllJ!, liaI' contre deviendra mirifique inven-
t3
ELLE LE Et mmc en qualit et en quantitP., Et la dc la P1F.hRF. des
Philosophes n'est autre que la ritration de l'uvre cutholique, Physieochimique, aU
moyen de la pierre glorifie avant la fermentation d:IDs sa fontaine catholique, c'est--dire
par l'Azorll de nouveau dissous par lc second rgime, El llius l'uvre de la DllIlliplica-
tion est ritr souvent, plus aussi l'uvre dcvient parfait en vcrtn, el ceci jusqu'
l'infini.
'\"X, e.t eUe les conserve, dis-
Je par la puissance de sa "artu,
Elle diivre les AXIMAUX des
et les conserve par III
vIgueur de sa ,-elto, Elle vi-
'CJfie et rp,$s1t.scite les
TAYX presque morts, formen..
par l'essence spcifique des
mthodiqnement op-
a eux cn COlrobo,a'llt
en, t'U" l"humi<lc nuliC(rar l"hu-
mlde cntho1iquB permanont) et
les sau.ve (cn cettf! occasion) rie
la. mort imminente, Duns une
lampe construite il. cet effet, son
eau perm..anente, ollume arti
ficieusement, brk d'une faon
permanente et perp';tuellement.
Et (pOUl' conclure beaucoup r!1l
peu de mots) elle est efficace
miraculeusement dans TO\'S les
fruits du globe intrieur ct mme
sur les Esprits sublunaires, c.a.r
toutetl ces choses pour de trs
graves r....isons obissent Ilatu-
rellemont il ccUf! l'IJ!RRR,
ISAGOGE A LA
le (par un usage
et concilie ai7lsi le SA-
"018 orgueilleu:.c avec la Pu. v-
DENCE. Elle e:rcite ad'rnirable-
tnent une Hu.Anrrtpu,:ptlleile
(toule violence e:eterne absente)
el une A\'OACE honnte (qui est
IcI FOJ"tilude de rAme). HIle est
la v4,"ssim.e )('::J)ECI'XB ctltholi,
que de 1lolre R1t.'lTAYRA'rtOK' el tle
qui cluuse
avec la. coo-
pd,'aUon de DUI:'" les 1IA.LA"
])11"." tant e:r.le,'ne$ qu';nle"lIc$
qu'elles soient du OO''Ps ott d;
l'B'lwit ou de ,..... ml!; et m'me
toutes celles qui sont incura-
bles pou,' le, p.,eudo-mdecins
el qui con$erve tont
(prdispos) sain el robuste de
corps et d'cspritjusqu'au terme
de Ilr. t'ie qui lui est prde'tin
pnr DIR\',
internes dans l'utrus virgina.l;
et enfin do sa SESSION la droite
du DJEV Omnipotnt. Cost la
Preuve infaillible du IVGIU.NT
VLTIMR et redoutable qui doit
avoir lieu par le reu pour les Vi4
"ants ct les morts et mme pour
InMonde entier; clio estrExem
pie clmcntissime de la Rt:'::MIS-
SJ()X des l'GH):S cl de la liJJru-
Lion des impurets (tc.i
]':11e es1le vil ltnuoignagc de la
de NOTRE eHAUl
mme avec grande innova-
tion et gloire. Et mme l'ex.em-
pie vrncissime de la
'l'ION de chaque AME' a.vec son
F.SPIUT et son CORPS propre, in-
dissoluble dans rternit. Elle
est la Formule de notre
spirituelle et corpo-
relle, ct le ]lor(ectissimc et cla-
rissime miroir du SABBATH des
THS el pnrC<lDsqnentdela
batItude ternelle; }tnIAGE vive
,lu tic runioD indivisi-
ble! de lu SAf:HO,SAIN'fK TnTN1'{'f;

J'AI DIT.
I.E seEA V DE 1.:\ NATJ!RH ET LA SIMPUCITH DE L'A.J1T.
/'
/
M'i1'
T :
IMMONDE.
(cc qui est don de DIEV
FAIRE L'ABNGATION
L'HOMME
av
de l'Amphithtre.
ET CONTEMNER
ISAGOGE
(par la cognition galement de la lumire de la nature)
DE SOX-MEME (par sa coglli/io1L persollnel/c)
DOIT CONNAITRE
LE MONDE
TVDIANT
DE TOVT SON CVR, DE TOVTE SON AME,
DE TOVTES SES FORCES, DE TOVT SON ESPRIT,
tA GRACE DIVINE
tE STIl\IVLANT ET L'AGITANT
INTRODVCTION BRVE
A LA F rGVRE QVA-TRIME
..

i
ISAGOGF. A I.A .WVRE DR L'A1IPHITHATRH
Le p"emier TOfT en tous a transmis au trQisime TorT le premier et le TOI'T CIl, (car
du premier TOl'T l'ent le second) afin qu'cn dernier lieu il etlt la
cugniull et lapossession de TUl'T Cil TOVT et de CHOSJ::S (caLll.oltqlle-
1Iie/l/). Quel est SOIL 1wm si /u le sais? ECQu/e cc CQIlSI!'/:
Marche dans les t'oie, de l J)octrine et r/e5 I.ois
de cel Amphi/hd/re, et t'ensei-
seignera 1'OUT paternel-
lem(!1lt.
NIGME.
teur des trsors de la SAPIENCE ternelle. Car le livre explique le livre. Cc mod! admirable
aapprendre et a plu all DIEV tIllmirablc; qu'il plaise de 71UJnu: et ci moi et toi.
ElISoph ! Ensoph / EllSoph!
168
IX. En sacrifiant patiemment l'noJ.ocAVSTF. que ESPRIT 50VVERAlN ct TO'r"T-I'VISSANT
ne lllprist'rn pas, c'est--dir(' celui de l'esprit nffiig ct du cur contrit envers lui-mme
J. Revtu saintement de la ROBE CANDIDE de l'intgrit chrtienne, c'est--dire de simpli-
cit, rectitude et probit; les reins ceints de la CEIN1'VRE D'OR de la Vrit Divine; marchant
'dans cette scne mondaine en dominant le diahle, les concupisccnccs et lcs affections de la
chair par le SCEPTRE imprial dc lu libert
Il. Dcor au doigt annulaire de l'A:'iNEAV admonitoire de l'AssIsTANCE dc la Grc Divine,
c'est-b.-dire dc la puissante et catholique promesse donne par CELVI dans la bouche duquel
nul tromperie ne fut jamais, lorsqu'il a' dit : Amen, Amen, je vous le dis: Si vous deman-
dez qulque chose au PnE en 1'\031, il vous le donnera; demandez et vous recevrez.
111. Orn, couvert ou divinement mlll'qu au front de l'hommc intrieur, du n (TAV),
du vrai catholique tenant lieu de 0\1 DOREE ou dc COVIIONNE
ROYALE.
i7i
A I.A .'IGVREQVATRIME
par la: SVI"FVlUGUlO:i de la pieuse dvotion et de l'oraison ardente vQlant vers DIEV, les
l1AI:>5, et de l'me et de la languc, soigneusemcnt laves.
X. Par celle PROPOSITION, enfin, non tmrairement quelconque, lgre, folle ou inane,
mais au contraire licite, honnte et pour cette raison non oppose DIEV, et infiniment
utile et ncessaire soimme ou son prochain, fermement inscrite dans l'me suppliante
cl pnitentiellcment purge des souillures lthifres des pchs (ce qui est le vrai PAIlClI..-
1IIN VRGE pur et mondifi des Thosophes, non des cacomages) par le CALAME des
cogitations intgres et des imaginations droites, uu moyen du CIl'(ARRE ardent du dsir de
savoir et humblement offerte l'ALTISSI!IE par l'annonciation de l'lvation en LVI; dans le
IEVNE CUlliTLEN, tant celui portant sur la superfluit de nourriture du corps que sur les con-
cl les affections vicieuses, les GENOX, ceux du corps et ceux du cur humble-
Illeut FLCHIS, en esprant indubitablcment d'ohtenir bienlIcureusement (par la Divine Cl-
mence) ce qui a t dsir et choisi; en veillant ds le llAl'lN dans CH.ll'ELLE (SACELJ.VM) ou
!lA:,<C'rVAIIlE (AO\"TVlr) monastique ct presque rmitique de l'ORATOIRE et s'adressant
ilfil; oht<!nir la sainte, qu'il de houche et de cur, CHRISTOPIIORE, CR\"-
ClFOR3IlJE:'T, c'est-l-dir<! en E8PRIT et VRIT, sans intcrmission.
ISAGOGE OV INTRODVCTION BRVE no
IV. Asperg chrtiennement par l'EAV des larmes pnitentielles ct de la nouvell e
ohdience ct par l'hysope ASPER50lRE de la croix et des tribulations.
V. Qu'il suspende son cou et tienne devant les yeux de son !lme l'onjointe cl unie II
DIEV, indlhilement peint dans les TABLES vraiment DORES de son cur pur et exempt
des souillures lthirres des avec le PI:SCEAV de la foi sincre et le CIl'\AnnE de l'ar-
dentissime amour Divin, et mme fortement grav avec le MAllTt:AV de l'esprance ferme,
nw/n' le CIlIIIST, DIEV ct Hml3lE crucifi, pentagramrnaton, C,\ItACTRI ipsissime
de tetragrammaton et FIGVRE de l'hypostase (ou Mre subsistant par soi-mme) pater- .
nelle; SCEAV DV PRE et non seulement 11IAGE ou ICNE (EIKON) mais lumire et
vraie splendeur du Pre, VERDE DE DIEV, VERT\' DE DIE\' et SAPIE:SCE DE DlEV incarne.
Voici le SIGl"ACVLV31 qui vainc el met en fuiLe les parties adverses! Le mirifique
des cinq hiroglyphes ct des cinq pluies du VEIIDE mirifique! Le puissant AL31.\DEL!
VI. Enferm dans le CERCLE de fcu tic ;'1
il
;, du double GL.UVE du Verhe Divin, de l'APPvI
de la foi candide ct vive dans le Christ, DlEv ducteur, le mouvant ct rgissant; invincible-
ment muni du protecteur omnipotent contJ'e lp.s portes de l'enfer, ELOIII.\1 ZRuAoTn. ,
VII. En gardant fidlement le SERlIE:"iT perptuellement indissoluble, prt saintement
une fois pour toutes par des CRt,\fO:.'<JES trs saintes dans le chrtien autant par
la LOTIO=" aqueuse de l'onde sacre que par l'Ol"lC'rJO:'i de l'huile du soufl1e sacl'o-saint, au
sujet de la FOI ou PACTE de convention avec l'ESPRIT Sapientissime, Optime, Potentissime,
Infini, Jaloux, tri-un, auquel il s'est assujetti tout entier tri-unement, c'est--dire de corps,
. d'esprit ct d'me; et, en ne viohmt pas nfastement la foi donne celui qui l'a rachet
par son sang [envcrs lequel tu es dbiteur (chirographarills de6ilor) et oblig en 'retour de
lui donner ton sang].
YlII. Illumin par la LA3IPE et les brlant sans cesse, de l'tcrnclle lumire de
lumire, ct divinement allums cn son me.
La voix mirifique) admil'ablemC'nt sonnanle, tonnunte et loqucnLe de
173
CELVI
A LA. FIGVRE DE J,'AlHtTIlllTRE
ET
TI-IEOSOPHE EST LE
des adorateurs cl des disciples fidles et aims de la SAPIENCE ternelle. En somme, le Tho-
sophe peut ce qu'il ,"cut; car il veut ce que veut DrEv l.vr")II!:)lE, Il.. peut tout en DlBv. Voici
Je secret, o, par quels auxiliaires, pourquoi, comment, quand, rien n'est impossible u
!
l, DOXT L'AllE saine, ni op.presse par la masse des ngoces et des soins mondains immondes
est dans un CORPS sain;
IL Qui ne marche pas avec aucuns Sophistes, mais suivant Cermement le sentier de la
SAPIENCE terllcUe et dela. RACltO-SI\J:STE v1.:RIT catholique et persvrant en lui vcc une
me constante jusqu' la fin de l'impLration, ce qui est un don du DIEV jaloux.
lIT. Qui n'csl pas embarass dans les vanits des soins temporels, dans les phantaisies
splendides, 1eR misres et les fables et les sottises bientt transitoires de la Jnisrablc Sa-
pionce de cc mondc iUlmonde; mais an contraire tout entier de jour et de nuit dans les
mditaLions ct les travaux de la SAPIE:NCE ternelle.
IV. Qui est fait Ami de nin', droitement enseign par le seul prcepteur catholique de
T =
tous les Sapients, par l'AntiquissinlC, le candidissimc et mme le fidlissime des jours,
selon sa trs libre volont, et ceci ou ou mdiatement, c'esL--dire par le
nlatre spirituel 0:'1 corporel, le bon nonce de Min'. Et par les savoir de la Sacra...
." T : .
Sainte Ecriture et de lu Nature, et mme les manuscrits (chartacei) des interprtes de la
Nature qui sont tousauLhentiques puisque seul du Feu, l'Esprit de Dre:vjugeant
droitement en cette matire en est 10 censeur le plus quitahle de tBlis.
v. Qui n'esl pas pal" la puissance ou par rargent) aux autres hommes (sur-
tout II ceux qui sont de ces biens et dons); mais qui est au contraire
riche .par soi-miuc pour n'tre point continuellement inquiet de sa nourriture el d'une
honnte. Car il est impossible l'indigent ou au non libre de philosopher. L'art
libre veut l'homme tout et libre.
VI. Qui est trs exerc ct Axpert la manuelle des travaux de lu Physico-
chimie.
VII. Qui connuit comme UJl vritable amaleur de la Tho-Sopllic ctest-dirc Philosophe,
et observe obissamment la Nature administrtl!rice tOlljOl1rR active de la majest ternelle
ct inem.tblc dans le thtre spciosissinw de cc monde, ct constitue bnignement:par DIEV
fidle duclricc ponr tous les amateurs de "lu -
VIII. Qui l'inIiie prlldenlmolll par un art studieux dans les principes naturels cn ratti-
rant doucement (parce cI'ltelic est lllinistre) ct lentemcnl (parce que son action est lntis..
sime) sans la par une violence emporte (comme'un ennemi),
IX, Qui attend avec une constance. et une patience
hilare ct serein d"I1le ct de visage (avec le conse;ntcmcnt de Min') les fruits travuUl:
. T &
IL OBSERVE
SOI-M.ME;
Selon (drlle dans le }lli-
roir rie fesjJrit juint DIE"
oU illwnin pal' la IU'fniJ'f.J
niville.; cl ccci tant ell dm'-
1uan! qu'en t,cillant suivant
aw,si 1Jllle
de la con,cicJtcc Jll'opre, al-
test.aJll la vrit seloll la Loi
Dh,inenuml crite en 11D.'
curs,
IL VOIT
LA NATVRE;
Maero ot :Microcoslllique-
ment;
Thosophiquemcnt;
Physiquenlcnl;
Physicomdicalement ;
Physicochimj{IUmnent;
Physicomagiquemeul ;
If uc-
mont;
KabbaIisliquenlcnt.
ISAGOG8 OU
EN ORANT
172
ni
n
; L' 1\.D MI. RAB L E

Par le CIEL, par la TERIlf:, par les J::AVX, par J'Am, les toiles, le5 fel1x
t
les vents,
les rochers, les gClomes, les piefJ'CS, les Dlinraux; pur les AninlftUX terresh'cs, aquutiques
ct volatils; par tous les vgtaux, par les herhes. les smcnccs, les arhres, les arIJl'isseaux,
le::; fruits; par les nombres, les lettres les points, par l'nOlI3lE scIon COI\PS et les parUes
uu COrjlS, et l'ESPRIT, qui (et dans le corps et sans le corps) est FA1ULIER, et
el qnund dcs Philosophes est prpar par la PIERRE des Philosoph(!s et glorifie
par la rgnration" Et mme par 'rOVTES les CRi.Al'VReS nl0me invisibles, ctest--dirc non
phJrsiques, comnle sont tous Les soldats.des spirituelles, clestes ou infernales, c'cst-
-dire les bons ou mauvai-l: cL par Tovres -qui sout Iles dos choses yisibles et
physiques, c'est--dire des cratures, ou qui sont naturelles pel' lU] ou lu'listiquement 61a-
hOI'es par la main industrieuse do l'alttisun, qui sont comnle des lIOUTEvns pnrfailelncnt
adrlpls nous par lescluels nous sentons humainemcnt lBS divines. 0 eonlhien
admirable est La voix de en tout, par tout, vers tout! afin que, par cet YS,\GE nons
sucbions sans erreur, nous counaissions ot lU' voyionsscln la'volont de toutes choses
pnsscs, prsentes ct futures (seloIl la volont do DiF.v). Et que, ph-lcs duns lu nature, nOlis
dominions nous-mmes (conduits IJltl" Du:v) sur la Nnture; et Clue nOlis uccomplissions et
sans difficult ces choses mmes dont les causes (souvent nlmc naturelles) sont
i3Dores des Supients de ec ulondp.) el qui sont udlnires h cause de cela, ruai!) non crues
par les hOlD:lncs trs habiles duns lu philosopbic profunc, el sculcrllcnt connues ct dignes
H;sto,.iquemcllt, (Jl4
Litl}'alemellt;
llJOJ'alCl1-'Cllt ;
Tl'opologiquement;
Anagogiqllement J.
Physiquement;
Typiquement;
J{abbalistiquemellt ;
Tlto-Soj)hiqllCllzcllt"
tA SACRO-SAINTE
CHITVRE;
DA]'IS
-------------_.-/'--_-----------
NIGME
175
et en vue
SOVVERAIN
Phy Diabolo.
ill1lOlllhrlZblelnelll salulll'cs
et dans /e temps et tians l'ternit,
ET
de clhrer et de
soien.t eJl 1:Uf!
A LA l'''IGVRR DE
-j
Hallelu-jh: Hallelu-jh: Hallelu-jh
DIEV, SEVL TRS-HAVT
QVE TOVTES CHOSES
Et du souverain mpris et de la dtestation ternelle du
diahle et de ses putrides
dcsquaulalions.
L'HONNEVH, LA LOVANGE, LA GLOIRE, LA PVISSANCE
Ll SAPIENCE ET LA BONT.
DES AVANTAGES PARTICVLIERS DV PROCHAlN SOVFFRANTJ
DE
COI<.OLLAIRES
ISAGOGH OV INTROnVCTION BRVE
. ,r
DEVX
',' 1.
1. Le servateur cie ce ..11onde ce.st--d'e la PIEll/iE dl!S Philosophes eslle type de
IES}'O-CUR1ST cruciliP., .auvcur de tout le genre hlm'l.ain., c'est--dire dlll11Qnde mineur, ({aIls
le (J'tt 'Afil'oir de la Nature; ,'cstpourquoi III dQis connaitl'e le CaR/ST pt&1'
Pierre, et ClJ1nprendl'e 1'ho-S9pltique1/lcnt la PiERRE de.v Pllilosophcs pal' le CHllIST;
ainsi la religieuse et pieuse tral!ili(J'll antique de la }Jromesse du jJessie c.d encore phts cer-
tainement faile, de
t
en par la Nature. Ainsi les Payells ou les TUrc.!; qui regardent comme
nant (d D/lnr !) III Sacro-Sa'nle criture, peuvent amen.." recQnuatre paille livre de
l. Natul'e la raisOli, et le $eJM de la vrit; ct (la grce divine coopral!t) tre convertis au
Clu'istiau.is1/lc. De lilme pour les JuifS.
II.. Qui aura appris droitemeltt conn,a/lre les 'mystres de ICt Sacra-Sainte ct
aussi lire dan, le livre de Ill. Natu.re et de soi-mhne, par contre det,ielulra mirifique invcn-
dm; trsors de ft], SAP/R.YCE Car le livre eXjJlique le livre. Ce mode adm.irahle
d'apprendre et d'e1l,':;t!gIU!/' a plu au J)IE" atimir(llJle; qu,'il plaise de mlJne} el m.oi el tot
Em;opAJ H11S0plt 1 EruoJ}/t!
Le premier Ta lOT en tous a transmis au troisime TorT le fJl'emiel' el le sec(}1ul en. Tors '
(car du preniiel' tient le second) qu'en derl1ier lieu. il t'agni.tion" la cognition,
el ta pOfsesion de ell Tan' el de TOI'TES CHOSES (catlwliqueI?zent). Quel c!,,'t.son nain si tll,
le coute ce COJlscil: dam; lt!$, t'oies de la J)oClJ'inc et des Lois de cel Amphithd/.l'e
el nin; ro 1'1,
T : ' .. ,
la vraie qui ne sont donns qu'aux nlCS divines, avec le ferme propos d'en
pic'usenlcnt' cl c'est--dire d'Cil dissiper fraternellem'ent les ruisseaux en'
la la crainte ln DiF.V (ce qui 'esl le devoir de relee-
mosynaire de DIEY, dans ce grand hpital).
X. Qui ne divulgue ,pas les secrets, mais sc tait en rendant grces
immortelles DJEV pur la quitude de la joie ct le silence pour tant de 'biens et
de dons si paternels: (de peur qu'il n'aUirc le pril sur soi et qul ne soit Foccasion de
malfice dans 'Les aulrl'5 ct pour cette rais9n soit misrablemont ananti par la colre de
n;n'):
T :
174
Vous A.VEZ E;,\TEXIIV maintenant, mortels, spectateurs optimes, par le hraut Royal
et sapientissimc de la SOPlUA svpim CLESTE et par MOI son intcrprte, amateur fidle de la
THOSOPIIIE, mme pal' l'IPSIQUE S.\PIE:-iCE ternellc de l'ternel, seule vraie, cc qu'est
SOM)l,\lRE 1 S 1
DE TOVT a APIEiXCE; quel cet quante clle est; quellcs choses lui sont opposes; quels en sonl les
r.'vvnE. T U
rsors, sages, Effcts et Fruits; Comhien, O, par quels Aides, Pourquoi, Comment,
Quand il Faut Orel' et Lahorel' pour l'onn:xlIl, ELLE et Tous les Trsors inpuisablcs, singu-
liers ct universels qui proviennent heurcusemenL d'clle; quelle cst la Mthode ou la Voie
pOUl" la cherchcr; (jui elle cst donne, et qui elle ne l'est pas; par qui et quelle fin.
Vous avez VII ct considr cet .UIPlIITUATIIE lui-mme. 0 plaise DIEV (en lisant
la dans lc Prologuc de l'Amphithtre et en l'examinant avec soin dans l'Amphi-
thtre du qu'ayant sapicntement- contempl les jcux Amphithtraux ct les
spectacles Amphithtriqucs Chrisliano-Kabbalistiques,Magiques et
de la SAPIENCE VILliE, vous les compreniez. dexlrcment; et que vous exerant et agissant
ainsi vous-mml's dans vos OR.\TOIRF.S ct LADORATOIRF.S vous les imitiez Thoso-
phiquement. Et j'ai pe.ur en. ait peine llll sur mille. Car. il n'appartient pas il tout
le monde, croyez hien quc je dis vrai, de parvenir la porte de la vrit; ct cc n'est pas
tout homme qu'il est donn de connatre BibIiqucment, Macro ct Microcosmiquement
dans le CATIJOI.ICIS.llE TRl-VN: D'EV et celui qu'il a envoy b:SVlI CHRIST; puis SOl-:.\I)IE
ct le )lOl'WE majcur et celui qu'il a envoy, son FILS, la des Philosophes, Seuls
le pourront ceux qui sont engendrs lIaI' les Dieux (LOIII31), c'cst--dire ceux qui (comme
pa., l'indique la figure seconde) en rejetant le Binuirt! ont rduit ou tudient de tout cur
rodl1ire le Ternaire par le Quaternaire la simplicit de la Monade (la grce Divine
cooprant.) Apprenez que c'est un prophte non un fou, qui vous a dit: quc cOllllaitl'a
. de vrai, que saura de solide, de quoi pourru truiter fructueusement celui qui n'cst pas'
encore pllitentiellement lav et p.urg; qui n'est pas auditeur infatigable DlEv profes-
seur dans l'Universit de ce monde et du Feu expliquant Ph'ysico-Chimiquement la partie
infrieurc du Livrc de la NATVRE; qui n'est pas Bibliquemcnt, Macro ct Microcosmiqoe-
ment catholique i qui n'est pas illumin de l'EsPRIT DE celui dis-je qui n'a pas
got la mo.... Ue ct le nectar de cet Amphithtre; l'Impur non exerc
l'cole de lu cl'oix et des tribulations, non Physico-Cllimiquement vulcamque; le sophiste,
pseudo-physicien, caco-mdecin, labyrinthiforme, circonfrentiel, dceptoiremnt particu-
lariste, prestigiateur on Que le fils de cette si sainte DOCTlIll' ct DlSCIPLIXE
examine et apprenne Thosophiquement, avant de portel' un jugement sur cet Amphi-
thtre. J'exige un Lecteur, je vcux un AuditeuJ', je dsire un Contemplateur, je requiers
un juge Calholique, Orthodoxe, Bihliquement, Macro et l\licl'ocosmiquement exerc dans
les matires Tho-Sophiques, Physiques, Physico-mdicales, Physico-chimiques, Physico-
magiques, IInerpbysico-magiques, Kabhalistiques; irradi, illumin, embras ct stimul
au Bien dans lu Cilarit par l'Influence, la Lumire et le Mouvement du SOLEIL DIVIN ;Pythago-
rique; non pas fils prcoce, le pre; disputant et phil?sophant Thosophiquomenl,
c'cst-.dire d'aprs la Loi et le Tmoignagc de la Sacro-Sainte Ecriture, du Livre dc la Nature
ct de la Conscience droite; non Payenncrncllt ct profUIlemcnt. Que tel soit le lecteur, l'au-
diteur, le contcmplateur, le juge; non autrement. Loin d'ici profHncs. nfautdonc considrqr
avec vigilance qui, quels ct quant!! sont les amatcurs de cet Amphithtre et consulter l;:I,':e'
Tho-Sophiquement IEHOVAU pOUl' sa"l)ir qui nous devons confier la PllILOSOPIIIE VllAlt., qlltls, non,
CatholicplO, Tertriune et la Mthode de PITIT.OSOPIIER, vraiment et catholiquement usitP.e
par les Saprents. Ces choses ne,doivent certainemcnt pas tre tmrairement profres dans
toute oreille prgrine ou toutci conscience pollue. De mme (IU'il n'est pas permis, comme
dit Saint Grgoire de de disputer toujours ct publiquement de DIEV, de mme
il n'est pos du tout prudent de disputer des mystres des arcanes et des secreLs de DIEV
et de la Nature; mais en ayant gurd qui, auxquels ct au nombre de ceux-ci. Car la
. t' t t ,t aux IDIOTS (quand praDdrecelUiqul
parole de la trop levee pour'; rc'mcp enHm l'comel e . a les )iluxban-
bien mme ils sont ns dans la noblesse) qui mondainemcnt immondcmcllt lllme ds!
s'ils sont rpuls chrtiens de nom; puis'qu'ils ne peuvent rien comprendre, saisir et savoir
supiclltement de grand ni Ile sublime; puisqu'ils sont indociles et rampants terre comme
des trp.s vils, et qu'ils jugent perversement toutes choses d'aprs leur pllantastique cer-
velle. Autant vaudrait verser du neclar sur le fumier, jeter les perles au)\. pourceaux ou
jeter des roses sous les pieds des nes. Les Arcanes tant publics !iont mpriss; et profa-
ns ils laissent chapper la grce. Est-il honnlHe ou non, je le demande, que le
(gazopltylacium) des Arcan{'s soit ou\'el't aux FOURBES et ceux qui encore LES FOUIIBES,
dignes du vocable d'hommcs i aux incollStants; ceux qui sont sordides dans leur Vie,
obscnes dans leurs discours, menteurs, prfrant le soin des histrions, des bouffons
(moriolles), des chevaux: et des chiens la Loi ct la Doctrine de la SAPIENCE; pour
tout secret est une fahle; et mme ceUX qui admirent toutes les autres choses mondames
immondes? Rpondez catgoriqnement, je vus en pric, Messeigneurs. Celui qui fait celu,
mon avis comnict un sacrilge. Aux J'UOI1,\XES, c'est-il-dire ceux qui sont compltement PROfA-
trangers il l'tude el il l'Amour de la SAl':J<:NCE "vilAlE, ceux qui sc prennent
avec d'uulres plus fuiblcs ct plus simples, dans les captions vaines comme dans. des. tOiles
d'araignes; qui opposent purilem,ent les observations de la dialectique la YJ"lt.
qui par leur orgueilleux buvurduge (garnilitas) empchent les hommes de gme
de scruter et de dcouvrir les choscs les plus caches i qui ne veulcnt pas, comme ont
coulume de faire lcs chevaux ardents ct imptcl1x, sc plier SOllS le joug imprieux de la
176 PILOGVE OV CO:XCLVSrON
PILOGVE
OV
CONCLVSION
DE TOV1'
L'VVRE
.
DE TOVT L'VVRE
177
VRIT; et qui, uyant n'pouss lasc\:emcnt et awc pl!Lulunce notre pilote (pli est la CRAIXTE
DE DIEV dans )a charit chrtienne, dvienl loin des sentiers de )u SAPU:XCI::, et s'(!artent
insouciants de ln ligue droite et du centre YLUI DE LA VRITR, yers la circonfrence du me-n-
songe et ne tendent qU' ce seul but, soit qu'ils se tiennent dans des questions sducLoire- .
capLieuses, soit qu'ils dnalurenL pen-ersement les choses fidlemenL cL simplement
dites; . ceux-ci, dis-je, n'estil pas trs honteux et en mme temps inutile d'offrir des
trsors de la SAPIENCE? Principalement parce qu'ils ne sont pas si ignorants de la
PmLosOPIf VR.\It: ct de la Charit dIrti('nne que les' ennemis les plus acharns. Qu'ad-
viendrait-il si dans une te-lle cause de semblables Accusateurs et Juges taient constitus?
Ne s'efforceraient-ils pas d'allumer immdiatement au mo)'en des tincelles de la saine
DOCTRINE non droitement cl)mprise ou sinistrement interprLe, les incendies immcnses des
calomnies, qui sc disperseraient JUSqU'il l'extrmit des Indes et s'cilveraient jusqu'au
(,jel? Que le hon GX les lve il Ull esprit DIcilleuI. Il leur est impossible d'('n-
tendre dans son parfait esprit cl dans son sens vrai un seul moL des mystres de DIEV
ou des secrets de la ni de pouvoir en juger. Ycrs q.ui donc me tournerai-je'!
A qui donc confierai-je dignement cc mien talent! Aux seuls fils de la DlSCII'I.IXE ct de
ta D1SCIPL1:\Y,. la c'esL--dire ceux auprns t.Iesquels celle tude .le la SAI'IT-:XC" "11.\ tE, dnna
III Tri-unit catholique, est Nl honneur, ct qui cn fOllt de tout cur lems dlices,
Floris donc maintcnunt fj AlJPIIITH.\1'RE, enfant (au de la grce Divine obsttri-
u; \"Y1.GAnu:. cante) par mon gnie Divinement infus; Ooris-donc parmi les vraiment Sapienls. Je n'ai
du vulgaire profane. Cc n'est pas d'aprs la naissance mais d'uprs le cur que je
Juge un homme vulgaire. Vulgaires sonl ceux qui admirent cI'inanes imagns des choses pour
les choses vrissimes, de quelque Etal, Ordre on Condilion qu'ils soienL ou prtendenl tre.
C'est pourquoi nCl juge pas que qUl1lqup. chose soit vraie 011 droitCl parce {lue ICB plus gs,
pm'ce que Ics pl'emiers de la nation, pnrce que la maj(lure pm'tie des hommes l'lablit ou la
fait mais au conlt'aire et surtout estime-la vruie et droite si elle cnclre avec la rgle
catholtque de la Vt:IUT, Tri-une c'est--dire la Loi et la Doclrine de la Sacro-Sainte Ecri-
ture, de ln Nature elle tmoignage de la Conscience pUI'e cL droite. Et mme, mon fr'rc
{I ue ce soit pour toi un devoir de tenir pour suspect ce (lui pillit au grand nom1JI'e. Car de
le vulgaire a t le pil'e conseil1er pour la manil'e de vivre ou dc' juger. Or,
JamaiS, douletll'! on nc s'est efforc dans les choses Immnines cl'emp(}cher les plus rnRU-
de plaire au grand nombre et quelquefois mme, contre la conscience, aux plus
enunenLs des hommes; Prends gardc de rnisoJlller ainsi: personne n'a enseign ceci; de
plus grands que moi ont march dans crs voies; tel grand Philosophe, tel grand Thologien,
tel grand Prince u embrnss cette opinion, eLc. ; ceci ('st cnseign dans les Acadmies; c'est
dogme de Lous les Proresseurs: les cclsiastiques renseignent ainsi; ainsi opinent ct
Jugent les Politiques, d ceux-ci ne sont cerlaincment pas le vulgaire. 0 qup.1 sulaniqlH'
mode de philosopher qui s'lve dc lui-mme au dessus de toute VnlT de la SAI'tF:XCE de
DlEv, cl qui esl vruiment digne d'tre prcipit, charg de chaines au fond du tarlure, Que
. les.grands noms ne t'meUVent en rien du tout. 11 est pcstilentissime de S'(lppuY(lr slIr rau-
La p,ar.' ,lt tonL des homm ' L TI' 1 '.' .
touche :.dt 1.. ., es. e le eXllnllJlC, eprOllye l'OJ:TES CHOSF..5 tf uprs ln Loi et
'ERITE. le Tmoignnge dc III SIH'r-Sainte l.':critnre, du Livre de la Nature ct de la Conscience droite.
Ceux qui ne fOllt pas ceci ne verronl pas l'aurore de la n:lllTt:. C'est runique Pierre de
louche hl' YIU'l'; c:est la norme Tri-une de la Vrit; c'est l'Archtype ou l'Exemplaire
Catholique, Tri-un, seul authentique, d'Oli quiconque s'loignnnt de moins d'un ongle
s'carte de la droiture cL court hors de la voie. Que ton me, mon Frre, qui aspire au
poinL culminant de la Vt:IlITt:, s'carte co.mplternent des acLes el des opinions du vulgaire.
Il esL tl'olllp ct se t1'ompe celui qui s'attache aux discours du vulgaire. I.e sapient seul me ,Au u"!' Sa-
puni pmu'a 'd
plait; donc co ntre Amphithtre de la vn,u!:: lui plaira; surtout par sa lec1ttt'e Anrpl&itht,ilre.
fl'quemment rpte et pm' sa contemplation; cl mm(l parsa noctrine Tho-Sophiquement
reue de lui et sapientement transfre ad lI.mm dans l'Oratoire ct le Laboratoire. Que si
quelllu'un sc pluillt que beaucoup de P.. aicnt L omises, je YCUX qu'il sache
que ccl Alll'lIITUt:,lTllE esl C.\TlIor.IQl:E c'est--dire \":'\IVERSEr.; qu'il entre Tho-Sophiquement
dans l'ORATOIRE et sapientemcnt dans le LABOllATOllIE cl DIEV lui rvlera et lui enseignera
(s'il lui plait et s'il le. juge profiLable pour toi) Christiano-KabbalisLi{luement, Divino-Magi-
(illement cL Physico-ChimlluemcnL TOV'l' LE l'AHTI<:VI.ARISME. Hui! IHl voyez-vous pas que
j'irrite les et les coucous dsagrables '? Vraiment j'irrite le rOll furieux et
j'excite les Phantaisies contre ma propre armure. Nanmoins, l'ESPRIT DE SAPIEXCE aidant, la utilES.
la cref Calholique ct Tri-une de la vnrn: par laquellc nous rsislerons aux emports cL
nous re!,ousserons leur assaut, ne fera dfaut ni moi ni aux autres disci pIes de la PlllLOSOPHIF.
, l ' h' 'l' t VTIl.lTF. de
vraie. QueUe est l'tendue de 1Vl"ILIT de ccnOLrc Amp lit tre,Je veux qu on es IOle non c.t nlphithilj.
d'aprs mes paroles, nmis tf'aprs la l'hose (qui purle suffisamment). Le livre Ire.
destin il passer la postl'it doit avoir son gnie, Il dit Martial. Cet ,A)1PItlTHATRE a son
BOX li:>IE. CcL uYrc (grccs Dun'), honore son ?tlaiLrc, moi le SupienL Wrrck
Stg IlltisJ Celte de Cicl'on dans le IYc livre des Tusculanes est
ridicule et presque basse (ardliollicum) : que trouvera de grand dans les choses humaines,
dit-il, celui de qui la gruudeur cL l'ternit de LouL ce monde est connlle? Av CO:;TRh1Rt:
dison!'\ Th6osophilpleillent : Qur. trouvera cIe gl'and, dans l'usage de la lumire c.elui de
qui DlF.v II'SlQVE: Ihernel r,st connu DihliquemenL , Ma.cro et Micl'o-Cosmiquementj de qui
la NATYRF. et toute est connue; de qui (colllme il en tait pnut-tre de Cicron)
esl connue la )Iagnitude ct touLe NalUl'c, Proprit pt Qualit de l'UII cL l'uutre Monde, non-
seulement mais aussi Physi(lucment, Physico-Mdicalclllent, Physico-
Chimi(luement, Physko-MlIgiqllemcnt, Hyperphysico-Magiqulllllent, Kabbalistiquement,
Thosophiquement, Cal' le Cl'ateur t'a form (plasmadt) de ia terre, homme; le sauveur
t'a l'Uchet, l'Eprit-Saint l'a sllUctifi, afin que tu connaisses le (,;,\TIlOLICON TRI-VN et SACftO-
S,\I:;'I' et quc Lu jouisses sapientemcnt de lui-mme dans la fructueuse Tri-unit Tho-
SophicJlle, ici et dans 'l'Hernil,,et que tu admires dans l'humilit le Crateur mirifique cL
sa admirable. Plus le Sapient descend profondment clans la contemplation de la
Cralurc et surtoul du Craleur, plus il lI'ouye matire admirer dignement la SAPIENCE,
la et de IEIIOVAII. Ceci se voit en notre Amphithtre. Ceci se voit en
TOVl"J;S CIIOSI.;!) CatllOliquellleu(. Tout cc quc lu apprcndras pur ce moyen te conduira. aux A,lmoni/ion
, (raterntlle.
secrets les plus abstraits. Je vous uyertis donc, 6 mes trs chers frres, fils de la Doctrine;
afin que vous traitiez saintement des choses saintes selon les Lois et la doctrine de cct
AmphithtJ'e, et que les mysLres ne soient pl'ofans ni auprs du yulgaire ignorant ni CIl
public, et que vous ne soyez pas fouls aux pieds des bmufs. LE notre
matre a dfendu de dOIlllel' ce lJ ui est sucr aux chiens; un tlll point qu'il a dit ses dis-
ciples : Il YOVS a l donn (il \'ous qui !'us le vulgail'c) de connailre le mystre c1u
l'oyulIlII.e de DIEV; mais uux AVTIIES (le YUlgaiJ'll) seulement cn pUI'uboles. S. Luc, "III,
18
PIT.OaVE OV CONCLVSION
Dl<} TOVT 179
vers. ,10, fraternellement entre VOllS des uvres merveilleuses de lJ;r:V; daus
rassemble des Thosophes, c'est--dire de ceux 'fui aiment du fonds du cur la
VRIT DE LA VRAIE, qui en sonl altrs ct la suivent, en mpris du diable et
de ses desquamations, Du:v hOIl! par combien et quels urtifices d'impdimculs
du dia- (presque innombrables, j'en attesle le souverain J.\u) le diable ennemi de la VluTt
ne m'a-t-il pas attaqu pendant nombre d'annes, pUl' lesqucls j'tais dlourn de
mon projet si pieux et de mon une lalJoricusemel ct cOllLeusement enLI'epl'is, ufin que
je Ile Mtisse llUS cet Al1I'IIITIIKA1'RF. et que je n'l'igc pus en Ini lu
l'bilhlre! et III BONT de b:1I0V.\1l ce monument insigne d'honneul', de louange, de gloire; ce sou-
"cuir de charit pour mon PROCIl.\IX, lUmOl'iul de 1I01-lIlb1E, aide de UUI faible
mmoire, Phy Sempiternel cl Tmoignage de haine publique pour le DIABI.E; f)mv hon,
dis-je, de combien ue machinulions sductoircs et tenluloircs n'ai-je pas L assailli par
cet <uui dps tnbres! m'opposant la hauteul' e la Doctl'ine ; autrefois lu faiblesse du Gnie,
puis "la qnantil des frais ct dpenses, et la difficult des travaux; maintenant la rputation
de nouveaut singulire et affecte, ensuite les calomnies des profancment philosophants;
les reproches presque infmes cause des Sciences et Ad:; les plus profonds; l'envie des
faux frres dans l'lude et la faculL similaire; ct mme combien de m)-riades de ceux":ci; ce-
pendant, fortifi et anim par l'gsPluTde la S\PLEXCF. et de la FORTITVDIo; Divine qui a illumin
mon esprit afin que je pl1isse me livrer la mditation, il m'a donn la confidence vraie
afin que j'crivisse; il m'Il. ouvert la [lOuche alil1 que je parlasse et mc l'ouvre maintenant
afin quP je parle; j'ai suivi cc quoi la Provid,mce (Fata) m'appr-Illit; ct, persvrant dans
ce pieux zle sous lu conduiLe et par la vertu de l'ESPRIT j'ai djOU Tho-Sophiql1emcnt
toutes ces machinations, de sorte que, IEUOVATI, Ille donnanlles fueuHs ct les forces, j'ai
facilement travers les ennuis, les impdimcnts et les infortunes comme une autre mer
Rouge, cl je me suis vad, sain et sauf, du lah)'rinthe des rremenls. Voici que je vois la
fin de mes 1I,\Vx! C'cst pourquoi, IEUOVAH, ENTIT SPIIIITVELLE, TRI-V;,;, Eternel, Sapien-
tissime, Optirnc, Polcntissimc, Ellum ESEIL EmEU (Je serai celui qui serai) JAII, IEuovAn,
ELOIIIlI, EL, ELOIIIMGIIlOR, ELOIIAI, IEHOVAuZEDAOTH, SCIIADA, ADONAlMELECII, Terrible, Vrai,
Fort, Jaloux, Juste, Longanimc, Misricordieux, d'une immense Bonl, vOJant tout, PRE,
FILS, CraLeur du Ciel, de la Terre, des Eaux ct Formllleur de 1'O\'T ce que
contient l'VNIVERS, moi Ih:NIlI form HO:llllE il ton Imuge (comme tous les hommes
dans ADAl1 protoplustes) en Sapience, Dont, Justiee Vrit, Saintel, Multipotence,
Immortalit; ct ta Similitude c'est--dire vritablement Un en personne, Triple en
Essence, savoir: d'un Corps tcnestre, d'un Esprit Cleste (SOIAMADI) el d'une Ame Divine-
ment inspire; rform pal' ln grce dl.lJls le CmUSTj je te rends humblement Toi
l'Altissime d'immenses et souveraines grces de ce que tu as exauc avec clmence mes
prires, mes lachrymations, mes vux et mes soupirs si souvcnt et pnilcnliellement
rpandus vers TOI ds mu premibre jeunesse pour obtenir la VRAIE, et de ce que
tu m'as montr, pur ta pure bont, la VRIT de toules les choses dont traite le prsent
Amphithlre, Ter-tri-un, Catholique_ Je prie de tout mon cur ta PtlJsIUGORDE afin que
tu m'envoies les Cieux Saints nVAcn HUOCIIMAIJ-EI., I:EsPRIT de la SAPIExcEafin qu'il
m'assisll' et me soit toujours familier, qu'il me dirige dextrement, m'avertisse el m'en-
seigne Sapientemenl; qu'il Ore, Labore ct soit avec moi; qu'il me donlle de hien vouloir,
connuttre, tre et pouvoir dans les choses physiques, PhysicomMicules, Physicochimi-
HENRI KIIUNRATlI
DE LElPSIG, fidle AMATEUR
nE LA THOSOPllIE, et Docleur
en l'une et l'autre MdC'cioc,
181
DE TO\'T I:VVRE
que:, Physicomagiques, Hyperphysicomagiques, Kabbalisliques el Thosophiques, (IUeHes
qu'elles soient; ell TOVTES cnOSI'5 cL dans chaque action de ma .... ie; el de peur que je n'erre
hors de III voie de la vrit, que la Lumire de Justice luise en moi, et que lc SOI.lm. de
l'Intelligence naisse en moi, mon ame ct mOll cur, Fais, hmov,HI que dans tes
Diens el pour tes Biens je sois il loi ce que la main esl l'holllllle; que je suive unique-
ment la VRIT Catholique, Tertriune, Biblique, Macro et )Iicro-Cosmique de lu S.\PIE:SCE;
que je m'empare lgitimement de la SAPU-;:-;CE 1:." m: J.A PmI.OSOPII Il': VllAIE nt du lgitime
mode de PlIILOSOPIll (Hant fait ami de DIEV) dans sou Trsor (Oa:.op!tylaciwn) catholique
Ter-lri-un c'est--dire le Livrt' de la Sacro-Sainte crilure, de la Nature et de la Conscience
pure ct Charme-moi (hea) tant ('ntier, je t'en obsl'crc, par l'Influence, la Lumire
et le mouvement de TON sou:u. Concde-moi bnignement, je t'en prie,
d'avoir, uvee une me saine dans un corps sain, les facults ct forces nccssuires pour
conduire parfaitemenl la fin complte loutcs ces choses vraies donl tu m'as fait connaitre
innombrablemenl lu Thorie cl la Pralique; que j'ell use libremenl tunt que je vivrai,
ton honneur, louange et gloire et pour l'utilit honnte de moi-mme ct de mon Prochain
(suivant mon vu chrtien) ct pour un phy ternel au diable et il ses desquamulions, "QUI}
mon hou AJSGE, SEIG:SEVR, lon flamboyanl miuislre, qui en nlison de l'ac!ministration
dlgue par TOI est . ma droite ct lIUlgauchc, devant moi, derrire, et haut et en bas et
mme circulairement, mette en fuite les larrons ou esprits malins qui sc tiennent dans la
rgion de l'air; qu'il rprime leur malice; qu'il me dfende conlre le lion tournoyant et
rugissant, de peur qu'il ne me dvore, et enfin qu'il me garde et m'avertisse du mal environ-
nant, de peur que je ne prisse. Dlivre moi, SEIG:'iEVII, e toul el accorde moi, ainsi
de passer par les choses temporelles SHns perdrc ce trmps les BJEXS Eternels; et
que je jouisse de IEIIOVAII Pnternel, Frnternel ct Ami pour le salut catholique ici et duns
toute ELcrnit frucluosissirne- Pur et suivant la SAPIENCE incarne du PI, NO"ruESEIG:\EUII
IHsvu CURIST CR"CIFllt, qui, Dlt:V, vit et rgne ans lu 1'1IIY;O\IT dans les sicles des sicles,
A)I1::N. En l'heureuse anne de l're Chrtienne 1602,
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OV 180
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ANTONIVS
MDCIX
HANAV
Guilielmus Par
Dans la suite de fe:rposition de tous gl'adcs, cwu/ide lecteur, ces mols se sont glisss.
AV LECTEVR, SALVT.
avec les figures ct qui possde ses Inlroductirms, ce dont j'ai voulu ,'avertir de peur que tu
ne vinsses li penser que cela plU sigilifiet quelque chose. Adieu.
par en'cur : Ici doit tre insre la figure du premier, 2
e
, 3', .te, li " 6", septime grade. Or
aucun grade n'a de figure particulire. Mais c'est {,Amphi/Mdtre lui-mlnc qui s'accorde
f\ec priilge de Sa J'1.ajest Sacre Impriale pour
un espace de dix ans partir du
premier jour d'impressio!).

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