Influence Cine Bibio
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es e documents t
L e s cahiers de la srie Etudes et documents d'information sont publis por le Centre de documentation du Dportement de l'information. Sauf indicotion contraire, les informations qu'ils contiennent peuvent tre reproduites en tout ou en partie, sous rserve que le n o m de l'Unesco soit mentionn. L e s cahiers di parus, dont les titres sont numrs ci-aprs, sont disponibles chez les agents gnraux de l'Unesco d0i.s les diffrents Etats membres, ainsi qu'au Centre de documentation du Dportement de l'information, Unesco, place d e Fontenoy, Paris 7e.
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MC.61. XVII.31 F
Achev d'imprimer dans les Ateliers de l'Organisation des Nations Unies pour l'ducaion, la science et la culture, place de Fontenoy, Paris 7e France
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O U N E S C O 1961
Unesco
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1 .Ouvrages gnraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (a)Introductions. rflexions e valuations . . . . . . . . . . . . . . . t (b)Etudes sur les objectifs de la recherche et les mthodes employes . . (c)Bibliographies et priodiques spcialiss . . . . . . . . . . . . . . 2 Attitude de la jeunesse l'gard du cinma . . . . . . . . . . . . . . (a)Frquentation du cinma : les habitudes ; le cinma et les autres modes d'utilisation des loisirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (b)Motifs de la frquentation ; prfrences ; culte des vedettes . . . . . . 3 Analyse du contenu des films
19 30 35 39 39 43 51 51 54 65 67 72 72
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4 L a vision du f l . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . im (a)Perception e comprhension des films . . . . . . . . . . . . . . . t (b)L a psychologie de l'exprience filmique (participation. identification. projection. etc.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 Influence e rpercussions des films . . . . . . . . . . . . . . . . . t (a)Influence sur les connaissances gnrales. les ides et les attitudes . . (b)Influence sur la vie affective e le comportement . . . . . . . . . . . t (c)Quel souvenir les enfants e les jeunes gens gardent-ils des films ? . . t (d)L e cinma e la dlinquance juvnile . . . . . . . . . . . . . . . . t 6 . Questions d'ducation et mesures pratiques . . . . . . . . . . . . . . (a)L e cinma e le dveloppement de la personnalit . . . . . . . . . . t (b)L'ducation en vue d'une meilleure apprciation e d'une meilleure t assimilation critique des films (cin-clubs;ducation cinmatographique) (c)Production e distribution des films pour enfants ; slection de t programmes convenant aux enfants e aux adolescents. . . . . . . . . t (d)Censure e lgislation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . t
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100 7 Divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 (a)Numros spciaux de revues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (b)Actes de congrs ; manuels de diffrentes organisations. etc . . . . . 104
Indexdesauteurs
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INTRODUCTION
Quiconque souhaite apprendre ce que nous savons de l'influence du cinma sur les enfants et les adolescents trouvera, au long des pages qui suivent, la rponse fournie dans leurs crits par quelque 400 auteurs appartenant prs de trente pays. L a prsente bibliographie a pour objet d'inventorier e d'annoter les plus marquants des t livres e articles consacrs l'influence du cit n m a sur la jeunesse qui ont paru dans l monde e entier au cours des trente dernires annes. Cette tche s'est rvle difficile du fait que ce vaste sujet a t abord sous des angles trs divers (physiologique, psychologique, psychiatrique, sociologique, criminologique, ducatif) e que les t ouvrages ont t publis en diverses langues et dans bon nombre de pays. E n fait, la seule ou presque seule conclusion parfaitement inattaquable que l'tude des pages qui suivent permette de dgager est la suivante : l'importance accorde au problme du cinma et de l'enfance est considrable e ne cesse de grandir. t E n effet, si les auteurs s'accordent gnralement reconnatre la ncessit de faire quelque chose, il n'en est plus de m m e lorsqu'il s'agit de savoir ce qu'il faut faire. Bien peu de jugements solides pourraient tre tirs des seules donnes bibliographiques rassembles dans la prsente publication, du moins sana consulter le texte intgral des livres et articles rsums. M m e alors, les avis rflchis e les conclusions apparemment t fondes des diffrents auteurs ne semblent que trop frquemment s'opposer. C o m m e le dit l'un d'entre eux, tout ce que nous savons en toute certitude sur le cinma et l'enfance, c'est que nous n'en savons pas grand chose de certain part l'attrait vident e persistant que le cinmaexerce t sur les enfants. Cette mise en garde faite, il reste que la prsente bibliographie permet de discerner certaines grandes tendances qu'il convient de ne pas ngliger. A diffrents moments de ce dbat mondial sur l'influence du cinma, il est possible de "tter le pouls de l'assemble'' sans qu'un vote main leve soit ncessaire. Pour ne pas trop augmenter le volume decette bibliographie, nous en avons cart les ouvrages relatifs au cinma ducatif, c'est--dire au cinm a exclusivement utilis c o m m e auxiliaire de l'enseignement, mais non ceux qui touchent la question de l'ducation cinmatographique ("film education"), parfois appele initiation cinmatographique ("film appreciation"). E n ralit, la plus remarquable des tendances qui se font jour ici rside
dans l'intrt croissant que suscite l'ducation cinmatographique e ce qui s'y rapporte : dvelopt pement de cin-clubs pour la jeunesse, production e distribution de films rcratifs destins aux ent fants, projection de programmes spciaux leur intention. Bon nombre d'auteurs soutiennent que 1'ducation cinmatographique devrait non seule ment tre encourage, mais encore figurer officiellement dans les programmes scolaires ; une telle opinion a t exprime, avant m m e la priode considre ici, dans diffrents pays tels que l'URSS et le Royaume-Uni. Il aurait t peul'scientifique" de chercher rpartir en catgories positive et ngative les donnes contenues dans u n recueil tel que celui-ci ; si certains ouvrages portent des jugements nettement dfavorables au cinma e aux effets qu'il produit sur la jeunesse, on ne t saurait toutefois laisser d'tre frapp par le nombre des opinions favorables exprimes 1 'gard de son rle ducatif e des mesures prat tiques portes son crdit. Tel est, en effet, le sens des plus importantes sections de cette bibliographie o la censure elle-mme, pourtant considre depuis toujours c o m m e essentiellement ngative, fait figure de facteur positif. Les opinions personnelles exprimes par les auteurs dans la plupart des autres sections sont souvent fortement opposes, mais nulle part autant que dans la section consacre la "dlinquance juvnile". Bien que ce sujet soit tendancieux et prte discussion, il tait videmment indispensable de grouper sous cette rubrique quelques ouvrages, tout au moins en raison du vif intrt gnral que suscite actuellement le problme. L'examen des notices qui s'y rapportent permet d'avancer sans crainte deux ou trois conclusions. L a premire est qu'en se fondant sur les donnes actuellement disponibles, il est trs difficile, voire pratiquement impossible, d'affirm e r que le cinma exerce une influence directe sur la dlinquance juvnile. D e nombreuses recherches ont sans doute t faites en vue de dterminer si l cinma corrompt ou non la jeunesse, e mais les mthodes employes sont diffrentes et les rsultats obtenus contradictoires. Les diverses thories psychiatriques avances ce sujet ne reposent que sur des preuves insuffisantes. L e s deux opinions extrmes sont, l'une que le cinma incite activement les jeunes gens la dlinquance e les t renseigne directement sur la faon de commettre des actes dlictueux, l'autre qu'il est une vritable soupape de sret capable de contribuer prvenir l'inconduite et la criminalit juvniles enempchant
les enfants de courir les rues. A mi-chemin se situe l'opinion qui attribue le comportement criminel e amoral des influences plus profondes e t t plus subtiles que celles du seul cinma, tout enreconnaissant qu'une grande partie de ce qui est m o n tr sur l'cran ne convient pas aux enfants. Il est certain qu'on retrouvera dans ces pages bon nombre de dadas mais, si leurs opinions diffrent quant l'influence directe du cinma, l a plupart des auteurs s'accordent en signaler les influences indirectes e inconscientes. D e leur avis t c o m m u n , ces influences sont rarement dues un im seul f l ou m m e plusieurs, mais rsultent plus vraisemblablement de toute une srie de f l s aux im sujets e aux tendances analogues qui, par leur rt ptition, crent un nouvel tat d'esprit chez le jeune spectateur ou modifient ses conceptions. E n d'autres termes, on soutient gnralement que la prsentation ritre de certains thmes e de certains types de comportement t sur l'cran a beaucoup plus de chances de produire un effet indirect e diffr que l'influence manifeste t e immdiate d'un f l isol,m m e caractristique. t im L a conclusion trs gnrale que l'on peut en tirer est que le cinma a un effet essentiellement provocateur mais n'est que par exception une cause fondamentale. O n semble maintenant tenir pour presque certain que les jeunes gens des deux sexes tirent du cinma leurs ides sur certaines questions secondaires e d'ordinaire inoffensives telles que l'hat billement, la coiffure, la faon de parler, lesdistractions e les jeux. Pour ce qui est des influences t nuisibles, les facteurs le plus frquemment tenus responsables sont la prsentation trop insistante e dforme des scnes de crime, de cruaut ou t d'horreur e celle d'lments que l'on pourrait t grouper sous la dsignation gnrale d'rotiques. Mais, c o m m e le montrent les prsentes notices bibliographiques,parents e ducateurs s'inquitent t aussi beaucoup des effets de certains lments moins visibles peut-tre du cinma rcratif. O n s'lve gnralement contre la conception artificielle de la vie dans le monde du cinma, o "tout ce qui est outr est prsent c o m m e normal'', ce qui, dit-on, risque de fausser le sens des valeurs chez les spectateurs dont l'esprit n'est pas encore m r . P a r m i les thmes de ce genre qui attirent les foudres de la critique figurent notamment : la description insistante du luxe e de la "bonne vie'' ; t l'exaltation de la vengeance en tant que mobile ; les solutions chimriques proposes lorsque surviennent des difficults ; enfin la schmatisation artificielle des rencontres entre garon e fille. t Diffrents auteurs apDellent l'attention sur les images strotypes que cre l'cran en ce qui concerne aussi bienles personnages (le cow-boy, le gangster, etc. )que les modes de comportement; la question ici pose est de savoir si de tels strotypes ne risquent pas de donner aux jeunes spectateurs des autres pays une conception errone de la vie e des coutumes nationales. Quant aux attit tudes ou aux prjugs raciaux, certains faits prouvent
que quelques films frappants suffisent les influencer dans un sens ou dans un autre. , O n aurait pu s'attendre ce que les ouvrages figurant dans la partie consacre la "dlinquance juvnile" soient tous de date relativement rcente ; tel n'est cependant pas le cas. Les auteurs du dbut de la priode considre n'ont pas nglig la question ; des tudes ont paru ce sujet en 1933 et, selon l'un des auteurs cits, les recherches dans ce domaine auraient dbut peu aprs 1910, soit presque aussitt que le cinma eut c o m m e n c exercer son influence sur le grand public. L t encore , les auteurs e les thoriciens semblent avoir eu ds le dbut des opinions divergentes sur la question de savoir si le cinma exerce sur la jeunesse une influence dirqcte et, dans l'affirmative, quelle en est la raison. L a multiplication et l'usage croissant des techniques de recherche scientifiques n'ont gure contribu clairer la situation. A cet gard, il convient d'appeler I'attention sur le voeu exprim par un auteur quisouhaite l'tablissement d'une coopration plus troite entre tous ceux qui s'intressent l'influence du cinma sur la jeunesse. Du moins la publication de la prsente bibliographie devrait-elle, dans une certaine mesure, empcher les chercheurs de pntrer leur insu dans des parties djbien explores de ce domaine. Les problmes voqus dans d'autres sections de cette bibliographie sont plutt plus simples que ceux qui se posent dans les sections consacres la dlinquance juvnile e d'autres rpercussions t du cinma. P a r exemple, diffrentes tendances se dgagent assez clairement des sections relatives la frquentation du cinma (2 a) e aux prft rences cinmatographiques (2 b). Bien que certaines de ces tendances puissent paratre videntes, il peut tre utile de voir confirmer par de nombreux auteurs les opinions suivantes : les enfants en gnral vont au cinma plus souvent que leurs parents e s'y rendent de plus en plus rarement en leur t compagnie 3 mesure qu'ils avancent en ge ; les garons ont tendance s'y rendre plus frquemment que les filles ; enfin, les jeunes spectateurs les plus assidus sont, d'une manire gnrale, les enfants malheureux ou esseuls, ceux qui cherchent se distraire pour "fuir la vie quotidienne" e ceux t qui s'intressent le moins d'autres activits.Plus particulirement, certains faits montrent que la frquentation varie en fonction des revenus, de l'intelligence et de l'ducation, les enfants les moins favoriss dans ces diffrents domaines allant plus souvent au cinma que les enfants de famille aise, d'une grande intelligence e duqus t avec soin. Dans de trs nombreux ouvrages consacrs l'influence du cinma sur la jeunesse on accorde une importance primordiale l'ge des spectateurs, tant donn le rle que joue ce facteur en ce qui concerne leurs habitudes e leur comportement, t leur comprhension de ce m o y e n d'expression e t les effets qu'il produit sur eux, les mesures de censure e la lgislation, enfin la production e la t t
slection de programmes considrs c o m m e appropris. L'examen des ouvrages mentionns dans cette bibliographie permet de distinguer assez clairement quatre principaux stades ou priodes dans l dveloppement des jeunes spectateurs ; on come prendra toutefois qu'il ne faut pas dterminer arbitrairement les groupes d'ge e que les diffrents t stades se chevauchent. Le premier stade, qui va jusqu' sept ans, correspond l'ge dit du ''conte de fes", o les enfants vivent dans un monde imaginaire. Il y a lieu de noter ici que,pour unnombre apprciable d'auteurs, le cinma ne convient nullement aux trs jeunes enfants ; en gnral, les enfants ne devraient donc pas commencer frquenter les salles de cinma avant l'ge de sept ans e surtout ne devraient pas s'y rendre sans t tre accompagns d'un parent ou de quelqu'autre adulte responsable. Le deuxime groupe d'ge va de sept douze ans. C'est ce qu'on appelle l'ge des "Robinsons", o l'exprience de l ralit a prend de plus en plus l premire place e o les a t enfants s'intressent surtout aux aventures e t l'action. Mais on peut constater qu'ils sont dj capables d'adopterune attitude objective e de suivre t les grandes lignes de l'actjon dans un rcit. Cette priode se fond avec l troisime stade, celui de e l pubert (de douze seize ans), o l personnaa a l t de l'enfant s'affirme sensiblement e oh des i t tensions se manifestent. Ds lors, l'enfant moyen est fortement attir par le cinma bien que son caractre fictif ne lui chappe pas. Il est capable im non seulement de comprendre un f l dans son ensemble, mais encore d'interprter dans une certaine mesure l structure interne e l sens du a t e spectacle, Cette opinion est soutenue par les auteurs pour qui l "langage cinmatographique"ne e peut &tre compris par les enfants avant l'ge de l a pubert. Selon une variante de cette thorie, on peut distinguer deux phases dans le dveloppement de l comprhension du cinma chez l'enfant : un a ge mental de dix ans est ncessaire pour suivre les squences et les diffrentes techniques d'expression cinmatographique, tandis qu'il faut avoir un ge mental d'au moins douze ans pour bien saisir l signification relle d'un f l . L a plupart des a im auteurs estiment que l quatrime stade de l come a prhension cinmatographiquecommence vers l'ge de seize ou dix-septans qui, dans ungrand nombre de pays, est celui o les jeunes spectateurs sont lgalement considrs c o m m e adultes e ne sont t donc plus soumis officiellement aux restrictions imposes par l censure. L'intrt qu'ils portent a au cinma est fortement influenc par leur dsir de pntrer les mystres du monde adulte dans lequel ils commencent alors entrer eux-m&mes. C'est cependant l'ge de douze ou treize ans que l'on situe l ligne de partage dcisive. Leproa blme du cinma commence semble-t-il douze ans. e les auteurs reprsents ici s'accordent t assez gnralement penser que les ractions des adolescents devant le cinma sont sensiblement e diffrentes de celles des enfants ; l dbutde la pubert entrahie en effet non seulement une nouvelle
faon de concevoir l cinma et une meilleure come prhension de ce que veulent dire les films, mais encore des impressions plus vives e des effets t plus puissants sur l'imagination e les sentiments, t d'o l'apparition de nouveaux problmes. Par exemple, c'est au cours de l'adolescence que l e culte des vedettes se manifeste le plus visiblement. Quant aux types de films prfrs, c'est un lieu c o m m u n de dire que les gots en l matire m a e rissent mesure que l sujet mrit lui-m&me. Toutefois, tmoignages recueillis ici permettent les de dire avec certitude que les garons prfrent les films d'aventure, d'action e de violence,tandis t que les filles aiment ceux qui concernent l'amour, l vie prive e l charme. O n peut encore distina t e guer dans ces catgories les subdivisions de dtail suivantes : pour les garons : films de guerre, films de cow-boys, comdies, films sur les animaux, films musicaux, films policiers e histoires t criminelles sensation, histoires sportives ;pour les filles : films musicaux, films sur l nature et a les animaux, comdies, histoires d'amour, vie quotidienne e relations humaines. O n peut rsut m e r ces tendances particulires en disant qu'outre les niveaux d'ducation, d'intelligence, d'ge e de t fortune, l milieu social e la situationfamiliale e t a exercent Yhe influence sur l frquentation du cinma par les enfants ainsi que sur leurs prfrences, leurs gots e leurs ractions devant les t films. 11 serait toutefois hasardeux de vouloir formuler des conclusions plus prcises que celles qui prcdent. L'tude des notices pertinentes de l Section 6 a semble montrer que l'on s'accorde gnralement reconnatre l'existence d'un "langage cinmatographique" dont les ducateursdoivent tenir compte puisqu'ilest impossible de bien comprendre les films sans une certaine connaissancede ce langage. E n matire de production, il semble galement peu prs certain que l simplicit est une condia im tion essentielle dans l ralisation d'un fl 5 l'ina tention des enfants, notamment des jeunes enfants, car ils suivent difficilement l langage cinmatoe graphique (mouvement des camras, symboles du , temps, etc. ) dont l'interprtationfait appel un processus diffrent de celui qui intervient dans l a lecture e l comprhension d'un livre. Les nomt a breux auteurs qui voudraient encourager 1' "ducation cinmatographique", notamment au moyen de cin-clubs e de dbats cinmatographiques (orgat niss soit dans les clubs soit dans les salles de classe) ont gnralement les m m e s ides quant l'orientation qu'il faudrait donner aux activits de ce genre. D e m m e , les auteurs reconnaissent d'une manire presque unanime l'intr&t que prsente l production e l distribution de films spa t a cialement destins aux enfants e il y a peu de dit vergences d'opinions quant aux difficults qui surgiront ou aux moyens permettant de les viter.
Origines e porte de la prsente bibliographie t Cette bibliographie a pour base u n choix de rsum s d'ouvrages sur la jeunesse e le cinma tablis t . par M. J. M. L Peters, directeur de l'Institut nerlandais du cinma, grce une subvention du "Preventie Fonds'' (Pays-Bas)et aux moyens mis s a disposition par l'Institut " i m en Jeugd". Fl Aprs avoir complt ce choix par des notices provenant d'autres sources, l'Unesco a communiqu le projet de bibliographie ainsi obtenu ses Etats m e m b r e s ainsi qu' diffrentes autorits, en les invitant lui fournir de nouveaux documents e t formuler des observations Une vingtaine d'Etats membres, diffrentes organisations e plusieurs t spcialistes ont rpondu cette demande. L e volume des nouveaux textes reus n'a pas seulement rendu la prsente publication beaucoup plus c o m plte que le projet ne le laissait prvoir ; il a eu galement pour effet de modifier le caractre de la bibliographie qui a cess, sous sa prsente forme revise, d'tre essentiellement un choix opr par un individu ou par un groupe pour devenir en fait un recueil de slections fournies par les spcialistes des diffrents m a t s m e m b r e s Cette mthode a peut-tre entrah un certain manque d'quilibre e peut expliquer dans une cert taine mesure pourquoi quelques pays font l'objet d'un plus grand nombre de notices que d'autres (sans compter, naturellement, que le cinma s'est dvelopp un rythme trs diffrent dans les diverses rgions du monde). A cet gard, il importe galement de remarquer que les diffrents groupes nationaux peuvent adopter des attitudes diverses l'gard de ce m o y e n d'expression e ne pas applit quer les m m e s critres pour juger de son importance e de son influence. t L a prsente publicatioE rL'estdonc nullement exhaustive ou dfinitive, ce qui ne pourrait d'ailleurs jamais tre le cas pour une bibliographie relative un sujet tel que le cinma, qui volue de jour e n jour. Sauf erreurs et omissions, nous croyons cependant que le concours d'un grand nombre de personnes lui a donnune ampleur satisfaisante et un caractre suffisamment international. D e faon gnrale, la prsente bibliographie n'numre que les ouvrages ayant trait directement l'influence du cinma sur les enfants et les
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adolescents NOUS avons constamment employ le mot "influence" dans une acception tendue, enparticulier dans le titre ; aussi notre bibliographie comprend-elle des tudes sur des questions telles que ls ''mobiles''e les "habitudes cinmatograt phiques", dont on pourrait soutenir qu'elles n'entrent pas directement dans la catgorie des "influences". Nous avons dj expliqu pourquoi les ouvrages concernant le cinma ducatif ont t carts de cette publication. Chaque notice comprend une analyse dcrivant, autant que faire se peut, les buts de l'tude, les mthodes de recherche utilises et les principales conclusions qui s'en dgagent : le lecteur peut ainsi juger si la publication relve de son champ d'intrt. Les rsums rapportent les conclusions e les opinions exprimes souvent avec une grande t vigueur par les auteurs des ouvrages originaux, mais ne reprsentent nullement (il importe de le souligner) les opinions de l'Unesco. Signalons gal ement que l'importance relative des rsums est subordonne au caractre du livre ou de l'article analys e parfois (en l'absence de l'original) t 1 'ampleur des renseignements disponibles son sujet, mais n'implique aucun jugement de valeur sur l'ouvrage en question. Il a t tenu compte, cependant, de la facilit d'accs l'original : parmi les tudes traites plus abondamment, il en figure certaines que pourrait difficilement se procurer la masse des lecteurs de tous les pays du monde. Les donnes bibliographiques ont t classes par sujet, selon un systme de classification qui a t mis l'preuve e considrablement revis t avant d'tre choisi parce qu'il paraissait le plus propre rpondre aux fins de cette entreprise. E a t tn donn que de nombreuses publications couvrent plusieurs sujets, on a plac la fin de chaque section des renvois qui appellent l'attention du lecteur sur les numros des notices figurant dans d'autres sectionso il trouvera des renseignements pertinents. D'une faon gnrale, la priode considre est celle qui s'tend de 193Q 1959 ; toutefois, quelques tudes publies avant 1930 ont t retenues en raison de leur importance e du fait qu'elles t se rapportent directement des recherches ultrieures. O n trouvera la fin de la bibliographie un index des auteurs.
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1. O U V R A G E S GENERAUX
(a) I N T R O D U C T I O N S , R E F L E X I O N S ET EVALUATIONS
1.
Begak, B e Gromov, J. Bolgoe iskusstvo . t dlja malen'kih. L-un grand art pour les pee t t - . Moscou, Editions d'Etat sur l cinma, is/ 1949, n.p.
Les problmes du cinma pour les enfants sont traits dans les neuf chapitres suivants : 1) les caractres spcifiques du f l pour enfants ; 2) im les films d'enfants ; 3) les films biographiques ; 4) le conte film ; 5) l f l d'aventures ; 6) la e im comdie cinmatographique pour les enfants ; 7) la littrature enfantine e le cinma pour les ent fants ; 8) le dialogue dans les films pour enfants ; 9) perspectives du cinma pour enfants. L e premier chapitre tudie la valeur ducative du cinma e les causes de l'influence partit culirement puissante qu'il exerce sur les enfants. Les auteurs dfinissent la conception du f l pour im enfants, tablissent les catgories d'ge e exat minent les diverses opinions des ducateurs sur ces questions. Les caractres spcifiques du cinma pour les enfants selon les groupes d'ge sont dfinis. Pour les auteurs, la perception chez l'enfant est base d'empirisme e de finalit, d'oh la nature t e la forme particufires des films destins aux t enfants : il faut traiter avec discrtion les situations qui exigent une certaine maturit de jugement chez le spectateur, apporter une prcision toute spciale dans la reprsentation des catgories m o rales e introduire un m a x i m u m d'action. L e choix t des sujets n'est pas limit ; les auteurs estiment que lalittrature enfantine diffre des autres nonpar ce qu'elle raconte, mais par la faonde le raconter. Dans le second chapitre, les auteurs examinent l dveloppement historique du f l pour enfants e im sujets contemporains nettement dfinis e analysent t les meilleurs films du pass e de l'poque prsente. t L e troisime chapitre est consacr aux films sur les grands hommes. Leur valeur ducative, fonde sur la force de l'exemple, est immense. Les auteurs examinent les divers aspects du f l im biographique biographies de personnages authentiques ou non du pass ou de l'poque prsente en insistant particulirement sur l'importance du contenu idologique ainsi que sur l problme de e l'imagination et de la fiction, qui est troitement li aux qualits rcratives e au degr d'intrt t du spectacle.
Le quatrime chapitre plaide en faveur du conte film. Les filma de ce genre, accessibles tous les ges, prsentent naturellement des diff rences au point de vue de la complexit de la conception, de la structure de l'intrigue, de la ralisation picturale e de la texture verbale du t conte. U n dessin anim est analys en dtail. L e cinquime chapitre traite des films d'aventures dont il cite divers exemples. Leur succs spcial auprs des enfants s'explique par le fait qu'ils prsentent des vnements inhabituels e t frappants ainsi que des difficults habilement surmontes, e que l'action y est plus dense que dans t n'importe quel autre genre de f l .Les auteurs im estiment galement que le hros doit toujours l l'emporter. I s soulignent la ncessit d'utiliser t 1 es archives, la documentation e les oeuvres de vulgarisation scientifique pour la production de films fantastiques fonds sur des faits scientifiques. L e sixime chapitre est consacr la c o m die, genre auquel une place devrait normalement &tre faite dans le rpertoire cinmatographique enfantin. L a comdie classique adapte aux diff rents groupes d'ge e traitant de problmes sot ciaux nettement dfinis est mentionne. Les auteurs tudient la faon de construire une situation comique pour un fl d'enfants e soulignent la im t porte ducative du rire, qu'il s'agisse d'une raction devant la simple bonne humeur ou devant 1 a satire. L e septime chapitre traite de la liaison troite entre la littrature e l cinma pour enfants e t e t analyse les problmes que soulve l'adaptation l'cran des oeuvres Littraires. L'exprience de 1 a littrature enfantine n'est pas toujours utilise au mieux par le cinma. E n choisissant des oeuvres littraires pour l'cran, il est indispensable de tenir compte des gots littraires des enfants, de leur aptitude la lecture e des problmes que posent les tudes litt traires l'cole. L e huitime chapitre analyse les caractres im propres au dialogue d'un f l pour enfants, le dialogue tant l'un des lments qui concourent la construction du personnage. Les auteurs prsentent leurs observations sur la prcision et la force de persuasion du dialogue dans les meilleurs films pour enfants. L e chapitre finai tudie les perspectives de dveloppement du cinma pour enfants selon un plan idologique e artistique, ainsi que la nt cessit de former le futur personnel de production.
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2 .
Charters, Werrett W2 Motion pictures and youth :a summary., L L e cinma e la jeunesse : t aperu d'ensemble/. N e w York, Macmillan, 1934, 66 p. (Payne Fund Studies). L e m m e volume contient :Holaday, P.W. e Stoddg-d, t George D Getting ideas from the moviesL L e . cinma c o m m e source d'ides-/.
un document de l'Unesco sur l'emploi des films rcratifs dans les cin-clubs e pour l'ducation t des adultes.
4 .
Commission on educational and cultural films. The f l in national life L-Le cinma e la vie im t nationale/. Londres, Allen and Unwin, 1932, n. p .
Aperu gnral des publications du "Payne Fund" dont chacune est analyse part dans cette bibliographie. Voir galement : Holaday, P.W. e Stoddard, George D Getting t . ideas from the movies (no259) Peterson, Ruth C. e Thurstone, L.L. Motion t pictures and the social attitudes of children (no195) Shuttleworth, Frank K e May, Mark A. The . t social conduct and attitudes of movie fans (no198) Dysinger, Wendee S e Ruckmick. Christian A. . t The emotional responses of children to the motion picture situation (no21 4) Peters, Charles C Motion pictures and standards . of morality (no123) Renshaw, Samuel, Miller, Vernon L. e Marquis, t Dorothy. Children's sleep (no225) Blumer, Herbert. Movies and conduct (no205) Dale, Edgar. The content of motion pictures (no116) Dale, Edgar. Children's attendance a motion t pictures (no59) Blumer, Herbert e Hauser, Philip M. Movies, t delinquency and crime (no 266) Cressey, Paul G. e Thrasher, Frederick M. t Boys, movies and City streets (no271) Dale, Edgar. H o w to appreciate motion pictures (no321) Dans un volume intitul Our movie-made children (no192), Forman, Henry J. a rsum l'intention d'un public plus tendu les conclusions de cette srie d'tudes. 3 . Cohen-Sdat, Gilbert. Les dbats en 1955 sur l'influence du cinma e sur les problmes du t f l e de la jeunesse. in : Revue internatioim t nale de filmologie, Pans, VI (20-24), 1955, p. 157-173.
Rapport sur la situation du cinma en Angleterre, son influence culturelle, ses possibilits pdagogiques e son importance sociale en tant qu'actit vit rcrative ; principes applicables la production e la distribution de films documentaires e t t ducatifs, e renseignements divers concernant les t aspects techniques de l'utilisation du film des fins ducatives. Liste bibliographique. dtaille. 5 . Corradini, Umberto. Contributo al10 studio dei rapporti tra cinema e giovent Contribution lltuce des rapports entre le cinma e t la jeunesse/. In :Lumen, Brescia, mai 1955, p. 83-88 ; aot 1955, p. 114-116 ; janvier 1956, p 149-160. .
Aprs avoir, dans diffrents articles de Lumen, fait le point de l'influence du cinma sur le dveloppement de l'enfant e de ses responsabilits t touchant la jeunesse, l'auteur examine les diverses opinions exprimes ce sujet e passe en revue, t avec quelques commentaires, les principaux ouvrages e articles traitant de la question. t 6. Dolinskij, I L Detskoe kino L L e cinma .. pour les enfants2. Moscou, 1957 (manuscrit).
Bien que les progrs raliss au cours des n o m breuses discussions, runions e confrences tet nues en 1955 sur le thme "Le cinma e la jeut nesse" aient t assez limits, on peut affirmer que tous les milieux s'intressent de plus en plus srieusement au cinma. Les documents suivants sont reproduits dans cet article titre d'exemple : un discours du Pape (prononc devant les reprsentants de l'industrie italienne du cinma) ; "La culture est-elle en pril ?" (dbat tenu Genve sur les moyens d'information presse, cinma, radio et tlvision) ; un compte rendu des "Journes de la sant mentale'' (qui ont eu lieu Paris);
Cette tude est destine paraftre dans les tomes 2 e 3 des Essais sur l'histoire du cinma sovit tique que prpare la section cinma de l'Institut d'histoire des arts de l'Acadmie des sciences de l'URSS. L'auteur y dcrit le dveloppement du cinma pour enfants en U R S S depuis ses premiers pas, avant la Rvolution, jusqu'a nos jours. L a plus grande partie de l'tude expose, tape par tape, l'volution de cette branche de l'art ci- . nmatographique. E n m m e temps, l'auteur cherche dfinir les caractres spcifiques de la forme e t du contenu des films rcratifs e documentaires t pour les enfants. Dans la masse des films d'enf ants, il choisit les meilleures ralisations pour les analyser en dtail, par exemple :"Le miel dor", "Les souliers percs", "Au loin une voile", "Il tait une petite fille", "Tchouk e Guek", "Kort tik", etc. Abordant le problme du rle esthtique e dit dactique des films pour enfants, l'auteur tudie la liaison entre le cinma en tant que forme d'art e t la pdagogie. Les artistes qui travaillent la ralisation des films pour enfants sont des pdagogues leur manire : sans cette liaison avec la pdagogie, le cinma pour les enfants ne peut pas se dvelopper.
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L e raie que la littrature enfantine e les t "thtres de la jeunesse" ont jou dans le dveloppement du cinma pour les enfants est soulign. L'exprience des auteurs de livres e de pices de t thtre pour enfants, ainsi que la tradition des troupes thtrales ont apport une aide prcieuse aux artisans du cinma pour les enfants. L'auteur accorde une grande attention aux questions d'interprtation (travesti e jeu des enfants t qui ne sont pas des acteurs professionnels). Tout au long de l'tude, il souligne la ncessit de disposer d'un studio spcial pour la production de films d'enfants, qu'il juge indispensable au dveloppement satisfaisant de cette catgorie de films. L e rale que les Komsomols, les organisations d'ducation e les organisations sociales ont jou t dans l'histoire du cinma sovitique pour les enfants est galement dcrit.
films comiques. C e genre de films convient aux t enfants gs de 7 ans au moins, e aux adolescents; on devrait interdire le cinma aux enfants de moins de 7 ans. 10. Heinrich, Karl. Film und Erziehung. Material zur Jugend-Film Frage. Cinma e t e ducation. Documentation sur l problme du cinma e de la jeunesse.] Darmstadt, t Arbeitsgemeinschaft Deutscher Lehrerverbsnde, avril 1957, 128 p.(Material-und Nachrichten-Dienst Mund, 80)
7.
Fdration des organisations yougoslaves pour le bien-Btre de l'enfance. Film 1 dete : clanci, dokumenti i i n f o r - L e cinma e l'ent fance : articles, documents e informations.. t Belgrade, Commission du cinma de la Fdration des organisationsyougoslaves pour le bienBtre de l'enfance, 1957, 88 p. (multigraphi).
.L
Bulletin intrieur, contenant surtout des textes dj publis dans des ouvrages e des priodiques t trangers, notamment : Field, M a r y : The children's f l taste (Les im gots cinmatographiques des enfants) Badawczy, Zaspol : Researches into the p o b l e m s of entertainment films for the children in poland ; (Recherches sur les problmes du f l rcratif pour enfants en Pologne) im Brinkmann, Donald : H o w to m a k e good films for children and youth ( C o m m e n t raliser de bons films pour les enfants e les adolescents) . t Critiques de certains livres trangers, notamment : Film und Jugend publication duDeutsches Institut fr Filmkunde ; Agel, Henri e t Genevive : Prcis d'initiation au cinma, No 13 e 18. Bibliographie dtaille. t
Extraits des comptes rendus de runions consacres au thme "Le cinma e la jeunesse". O n y t trouve un expos des principes fondamentaux considrs, des thses soutenues, des programmes de travail de ces runions e des conclusions auxt quelles elles ont abouti. L'auteur cite divers passages des rapports du Comit dpartemental "Enfance e cinma", ( m a i t 1950); du Congrs international sur la presse priodique, le cinma e la radio pour enfants (Milan, t 1952) ; de la Rencontre internationale d'experts sur t les aspects psychologiques, techniques e sociaux des problmes du cinma e de la jeunesse (Lut xembourg, 1955). Il passe en revue les ides et conclusions formules au cours de ces runions sur l valeur dua cative des films, la production de films rcratifs convenant aux jeunes e les objectifs de la recherche t scientifique dans ce domaine. Il reproduit en outre le texte des rglements relatifs la censure cinmatographique, la protection des jeunes e l'ducation cinmatograt phique dans la Rpublique fdrale d'Allemagne. C e volume contient galement un inventaire des organisationse institutions qui s'occupent des prot blmes du cinma et de l jeunesse, ainsi qu'une a bibliographie complte.
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8.
Ford, Richard. Children in the cinema L-Les enfants au cinma 1. Londres, Allen and Unwin, 1939, 240 p.
Keilhacker, Martin. Neuere psychologische und padagogische Forschungsergebnisse auf R d e m Gebiet "Jugendschutz und Film" sultats rcents des tudes psychologiqks e t pdagogiques toucha_nt la protection de l jeua nesse e le cinmal. In : Jugend und Film, t Munich,(l), 1958, p. 13-30.
Considrant qu'en temps normal prs de cinq m l ilions de jeunes Anglaisvont chaque semaine au cinma, l'auteur tudie un grand nombre de problmes sociaux e psychologiques qui se posent cet gard t e propose des solutions. t 9. Gonalves, S,Consideracoes sobre a criana e O cinema. Considrations sur l'enfance e t le c. im. na In : Criana, Rio de Janeiro,(2), 1943, p. 137-146.
L'auteur rsume diverses tudes e diffrents prot blmes relatifs l'influence du cinma sur les enfants. A tout ge, l'enfant prfre nettement les
Aperu des recherches consacres,principalement en Allemagne, aux films qui peuvent Btre prsents aux jeunes e l'influence du cinma sur la t jeunesse. Dans la premire partie, l'auteur cite les travaux de Siersted , Grat i t - A lphandery. t o Gerhartz-Franck (lequel a surtout tudi le jeune enfant, jusqu' 8 ans environ) e donne un aperu t de ses propres thories e de celles de Stltckrath t t concernant les enfants de 8 12 ans e ceux deplus de 12 ans. L a deuxime partie prsente les recherches auxquelles a donn lieu!l'influence du cin m a sur la jeunesse, en les classant en trois catgories suivant leur objet : effets du f l penim dant e immdiatement aprs la projection, influence t
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long terme, nature de l'exprience cinmatographique. Analyse succincte des travaux de Zazzo, Bellingroth, Sicker, Wall e Simson, Dale, Stct krath, Wolker e Keilhacker. t
t . 12. Lacis, A. e Kejljna, L Deti i kino L-Les enfan;ts e l cinma/. Moscou, Direction gnt e rale de l'ducation sociale, Commissariat du peuple l'instruction de la RSFSR, 1928, 85 p . L e chapitre 1 prsente des renseignements sur l'engouement collectif ou "cinmanie" des enfants, recueillis par l'Institut des mthodes de travail scolaire la suite d'un sondage auprs de 2.000 jeunes moscovites. On y trouve des donnes concernant l'influence pernicieuse que peuvent exercer sur les enfants des films qui ne conviennent pas leur %ge L e chapitre 2 dcrit l'adaptation de services cinmatographiques aux besoins des enfants ainsi que la cration d'un cinma e de matines spt ciales leur intention. Aux fins de comparaison, des informations sont galement donnes sur un cinma pour enfants en Allemagne la m m e poque. Les auteurs exposent les diffrentes mthodes adoptes dans le premier cinma pour enfants (800 places) de Moscou :amnagement, au foyer, d'un coin du cinma comprenant un journal muraiet du matriel publicitaire ; ouverture d'une cafeteria cooprative e organisation de jeux collectifs ; t dans la salle m m e , prsence d'un ducateur spcialis. Autres sujets traits : l'quipement ncest saire une salle de cinma pour les enfants e la liaison entre l cinma pour enfants e les autres e t organisations de jeunesse. Cette tude contient galement un compte rendu sur les activits d'un cinma pour enfants e des notices sur plusieurs t films pour enfants. Dans l'annexe figure un schma du travail pdagogique li la prsentation aux enfants de trois films choisis c o m m e exemple. L'ouvrage est illustr de six images tires de films sovitiques pour enfants.
les enseignants cette t3che. Les universits devraient donc donner des cours de filmologie, tandis que les groupes de jeunesse, les cin-clubs e t les cercles d'tudes devraient encourager les discussioqs-collectives sur les diffrents aspects du cinma. L'auteur examine la ncessit d'intensifier la recherche scientifique e passe en revue t les diffrents instruments dont dispose cette recherche. Il tudie les aspects conomiques de la ralisation, de la distribution e de la projection des t films pour enfants ainsi que l'oeuvre entreprise cet gard par la Children's Entertainment Films (Royaume-Uni). la Children's Film Library (EtatsUnis d'Amrique), l'Institut "Film en Jeugd" (PaysBas) e le Conseil suprieur du cinma (Belgique). t Il propose finalement un plan en vue de dfinir des critres internationaux permettant de choisir les films qui conviennent la jeunesse e d'interdire t ceux qui ne lui conviennent pas.
14. Marzi, Aiberto e Canestrari, Renzo. Ret cherches sur les problmes du cinma. In: Revue internationale de filmologie, Pans, III (II), juillet-dcembre 1952, p. 179-192.
Synthse des tudes publies en Italie au cours des cinq dernires annes e consacres aux problmes t de filmologie, ainsi qu'au problme du cinma e de t 1 a jeunesse. Bibliographie. 15. Mirams, GoLdon. Speaking candidly : films and people LParlons franc :le cinma e l t e public-/. Hamilton, Nouvelle-Zlande, BlackWood Paul, 1945, 240 p. Etude critique sur le cinma e sur son rle social, t notamment en Nouvelle-Zlande. Contient des chaim pitres consacrs l'influence ducative du f l rcratif, aux habitudes des enfants en matire de frquentation du cinma e aux mesures prendre t en la matire. L'auteur aborde galement les problmes de la censure, de la critique cinmatographique e de l'autorit que la communaut peut exert cer sur le cinma.
i 16. MJzutani, Tokuo. Eiga n kansuru shomondai LDiffrents problmes relatifs au cinma/. Tokyo, Shakai-Kyoiku-Kyokai Association pour l'ducation sociale/, 1933, 40 p (Coll. "Ska. kai-Kyoiku Panfuretto" LEducation sociale-/, 178).
13. ,Lunders, Leo. introduction aux problmes du cinma e de la jeunesse. Paris-Bruxelles, t Editions universitaires C I D A L C , 1953, 221 p . Edition nerlandaise :Inleiding tot de probleim m e n van f l en jeugd,Purmerend, Muusses, 1955. L'auteur tudie l'influence du cinma sur les enfants, l'ducation cinmatographique de la jeunesse, la slection e la ralisation des films t l destins aux enfants. i analyse le langage cinmatographique, l'influence du cinma sur les enfants selon l'ge, les processus d'identification e d'imitation ; le rale du cinma dans la dlint quance juvnile. Quel que soit leur ge, tous les jeunes doivent recevoir une ducation cinmatographique e il importe de former spcialement t 12
Table des matires : 1 introduction . 2 Le mouvement en faveur du film ducatif . e son histoire t t 3 L e cinma e la jeunesse . t 4 L e cinma e l'ducation scolaire . 5 L e cinma rcratif . t 6 L e cinma e l'ducation sociale . t 7 L e cinma ducatif e les contre-mesures . nationales.
17. Perlman, William J. The movies on trial : the views and opinions of outstanding personalities anent screen entertainment past and present. Ccmpiled and edited by William J. Perlman. L e cinma sur la sellette. Vues e opinions d'minentes personnalits sur les t spectacles cinmatographiques prsents e t passs. Recueillies et prsentes par William J. Perlman]. N e w York, Macmillan, 1936, 254 p.
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20. Field, Mary. Children and films. A studx of boys and girls in the cinema. &L'enfant e le cinma. Etude de garons et de fillettes t au cinma Edinburgh, Carnegie United Kingdom Trust, 1954, 56 p.Amexes :40 images de films e 390 photographies. t
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Dix-neuf rapports traitant de sujets tels que: la valeur artistique du cinma ;les dangers auxquels il expose la jeunesse e la socit ; la censure cinmat tographique ;le rale ducateur du cinma, etc. Voir : ____ Lindsey, B e n B. : The movies and juvenile delinquency (no280) Blats, W.E. : What do the children think o the f movies ? (no54) Voir aussi l no 491. e
Cette tude prsente une srie de photographies prises aux rayons infra-rouges et montrant le comportement, les expressions du visage et les gestes d'enfants assistant une sance de cinma. E n face de chaque photographie est reproduite l'image qui apparaissait sur l'cran au moment o elle a t prise. Les scnes taient choisies en raison de leur pouvoir de susciter les motions. L'auteur dcrit le milieu social des enfants tudis e insiste sur l ncessit de faire appel au t a concours de psychologues pour interprter les photographies. 21. Gel'mont, A. M. IzuEenie detskogo kinozriteja. fitude des ractions'du jeune spectateur. 7 Moscou, Roskino, 19331 64 p .
E T U D E S SUR LES O B J E C T I F S DE L A RECHERCHE ET LES METHODES EMPLOYEES Adler, Mortimer J. Art and prudence :A study in practical philosophy. The moral, the political and the aesthetic aspects of the m o tion picture. Art e prudence : Etude de phit losophie pratique. L e cinma etses aspects moraux, politiques e esthtiquesl. N e w York t Toronto, Longmans, Green and Co, 1937, 686 p.
Cette tude de philosophie pratique contient une critique des tudes du Payne Fund sur "Le cinma e l jeunesse'' (voir notice no 2 . t a ) 19. Feldman,Erich, e Hagemann, Walter. D e r t Film als Beeinflussungsmittel. Vortrageund Berichte der 2. Jahrestagung der deutschen Gesellschaft fr Filmwissenschaft. L L e f l , im moyen d'action. Exposs e communications t prsents la deuxime Assemble annuelle de la Socit allemande de f l o o i ] imlge. Emsdetten, Verlag Lechte, 1955, 118 p. Plusieurs de ces exposs ont certains rapports avec "Le f l e l jeunesse". notamment : im t a Keilhacker, Martin (Die FilmeinflUsse bei Kindern und Jugendlichen und die Problematik ihrer Feststellung ; p.49-66 ; cf.infra Keilhacker) ; (voir no 25, 489). Feldman, Erich (DerFilm als Kulturfaktor : p. 23-48 (voir no 489) cf. infra Feldmannl; Eiland, Karl (Der westdeutsche Schulfilm : L e cinma scolaire en Allemagne occidentalel p. 101-103).
L'ouvrage prsente diverses mthodes de recherche sur les ractions des jeunes spectateurs. L e chapitre 1 explique l'importance de cette tude. L e chapitre II ("Ce que nous savons et ce que nous devons savoir sur l jeune spectateur") donne e un aperu rapide des recherches ralises en URSS e l'tranger vers les annes 1920-1930, ausujet t de l'intret que les enfants portent au cinma. de leurs ractions devant divers genres de films, de l'influence du cinma sur les enfants, etc., et en dduit les mthodes adopter dans les recherches ultrieures sur les jeunes spectateurs. L e chapitre III dcrit les mthodes qui permettent d'valuer statistiquement la frquentationdu cinm a par les enfants e l'application des informations t ainsi recueillies l'tude du jeune spectateur. L e chapitre IV explique certains procds et mthodes de recherche sur les gots et les dsirs des jeunes spectateurs : dbats, confrences de jeunes spectateurs, enqutes, etc. L e chapitre V expose diffrents procds applicables l'tude des ractions des enfants devant les films projets : notation des ractions individuelles des spectateurs en cours de sance, enregistrements photographiques de leurs expressions divers moments de la prsentation du f l , dbats, rdactions, dessins, etc. im L'objet de cet ouvrage est d'inciter les ducateurs appliquer les diverses mthodes de recherche sur les ractions du jeune spectateurpendant les activits extrascolaires des enfants. 22. Giraud, Jean. Il cinema e I'adolescenza / L e cinma et l'adolescencef. Rome,Edi%ce Avio, 1958, 519 p.
Enqu&te mene avec de jeunes apprentis des coles professionnelles, italiennes et franaises,
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sur le thme "le cinma e la jeunesse". Divers t chapitres sont consacrs aux mthodes de recherches aux rapports de l'adolescence d'aujourd'hui avec le f l ; l'adolescence sur l'cran e im t t devant l'cran ; la raction immdiate e la raction diffre de l'adolescent au cinma ; divers problmes pdagogiques.
23. Glogauer, Werner. Sozialpsychologische Aspekte der Filmwirkung. Aspects sociopsychologiques de l'influence du c n m ] ia. In : Jugend und Film, Munich,(2), 1957, p. 1-16.
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25. Keilhacker, Martin. Die FilmeinflIlsse bei Kindern und Jugendlichen und die Problematik ihrer Feststellung L'influence du cinma sur les enfants e les adolescents, e m o y e n t t de la dtermined. In : Feldmann, Erich, e t Hagemann, Walter : D e r F l als Beeinim flussungsmittel, VortrBge und Berichte der 2. Jahrestagung der deutschen Gesellschaft fr Filmwissenschaft. (No 19) Emsdetten, Verlag Lechte, 1955, 118 p.
L'aspect socio-psychologique du cinma e de son t influence n'a pas encore retenu suffisamment l'attention. Indication des questions sur lesquelles pourrait porter une tude oriente dans ce sens : gots du public, influences des adultes sur les adolescents e rciproquement dans l choix des films t e voir, comportement socio-psychologique des enfants e des adolescents avant, pendant e aprs la t t projection, influence du cinma sur le comportement ou les "attitudes" d'un groupe (mode, tourisme, utilisation des loisirs, etc. ) influence des , vedettes cinmatographiques sur l'idal de vie des adolescents, variations de l'influence du cinma en fonction du milieu auquel appartient le spectateur, contribution du f l l'amlioration ou im l'aggravation des relations sociales, etc.
L e mot "influence" est pris ici dans trois sens distincts : force d'attraction du film, impression produite (intensit e dure), effets de ces deux fact teurs sur les penses e le comportement du spect tateur. Les enquetes relatives la frquentation cinmatographique menes auprs des enfants e t des adolescents aident rpondre la premire question. L'tude de la deuxime se heurte diver ses diffi u t 6s d'ordre mthodologique. L'au cl teur expose en dtail les observations qu'ilafaites lui-m&me en appliquant les mthodes de la psychologie de l'expression. L a troisime question est la plus dlicate ; elle suppose une analyse attentive pralable de l'exprience cinmatographique chez les jeunes.
24. Ir-ens, Hans Rutger. Filmseende och mognad / Ractions devant le f l et maturit 1 Goim . teborg, 1958. 89 p.(thse pour M.A. avec rs u m en franais)
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26. Keir, Gertrude. Psycholom and the f l im C L a psychologie e le cinmaj. In : Pent guin Film Review, Londres, (9). 1949, p. 67-72. Les circonstances dans lesquelles le spectateur im t voit un f l , d'une part, la technique e le sujet im de ce f l , d'autre part, sont les deux facteurs gnralement pris en considration pour expliquer i le choc motif qu'on reoit au cinma. S nousvoulions mieux le comprendre, il nous faudrait ensavoir davantage sur les tats de suggestibilit engendrs par les sances de cinma, et les comparer ceux que suscitent les autres grands moyens d'information ; il faudrait savoir aussi jusqu' quel point les films agissent sur les ides, les attitudes e les sentiments, et comment ils enviennent t modifier la conduite. Il conviendrait de classer les rsultats obtenus en tenant compte de l'age , du sexe e du milieu socio-conomique. t 27. Klapper, Josephz. Studying effects of m a s s communication Etude sur les effets de l'informationA. In : Communication and the C o m munication Arts, publie sous la direction de Francis Shoemaker, N e w York.57 (2),novembre 1955, p. 95-103.
"Enqu&te pilote", effectue l'aide de mthodes nouvelles, sur les ractions des adolescents devant un f l ("Avant l dluge", f l franais)e im e im t le souvenir qu'ils en conservent. L'enqute portait t sur quarante-deux lycens, dont l'ge e la situation familiale correspondaient ceux des principaux rles. Les questions poses visaient dterminer dans quelle mesure les ractions affectives des sujets et, plus particulirement, leur attitude l'gard des parents reprsents dans le f l , varient en im fonction de leur ge e de leurpersonnalit. Les t ractions ont t mesures par l'aptitude des sujets devant qui taient placs une srie d'images, reprsentant des scnes du f l , e des extraits du im t dialogue (texte sudois) situer l dialoguedans e im le f l . Autres questions : personnages sympathiques, personnages antipathiques, leur caractre, leur responsabilit dans les vnements, le bien-fond des sentences prononces, etc. L a plupart attribuent la responsabilit des vnements l'esprit du sicle.Les plus intelligents critiquent la rigueur excessive des sentences. Bibliographie de 112 titres.
Qu'est-ce que la ''recherche relative l'information" ? Les diffrents facteurs, tels qu'ils sont parle ? suggrs par la formule de Lasswell (Qui Que dit-il ? ? Qu'en rsulte-t-il ?), ragissent l'un sur l'autre. L e contenu de l'information influe sur l'effet qu'exerce cette information ; on voit donc l'importance de l'analyse du contenu. Mais cette analyse
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dans un sens donn ; elle ne peut fournir que des hypothses de travail utiles. L'effet produit par l'information dpend dans une grande mesure du public qui la reoit e de ses caractres sociaux t e e psychologiques :l'ge, le sexe, le domicile, l t mtier, les tendances politiques. L e prjug favorable ou non du public l'gard de la source de son information peut aussi en modifier l'effet. 28. Lunders, Leo. C o m m e n t valuer l'influence du cinma sur les enfants ? In : Revueinternationale du cinma, Bruxelles, 4 (lZ),1952, p. 50-55. Analyse critique de plusieurs mthodes d'valuation qualitatives e quantitatives qui conduisent t souvent des conclusions errones. Ne serait-il pas souhaitable e possible d'tablir une cooprat tion plus troite entre les diffrents enquteurs qui tudient l'influence du cinma sur la jeunesse ? Il faudrait laborer un plan de travail, au sujet duquel diverses propositions sont prsentes.
30. Nozet, Hugues. L'influence du cinma sur la jeunesse. Etudes exprimentales. In : Atti del Congres0 internazionale organizzato da1 CIDALC, Firenze, 6-11 Giugno 19LO "Il cin e m a nei problemi della cultura'' Actes du Congrs international organis par le CIDALC, Florence, 6-11 juin 1-0 "Le cinma e les t problmes culturels"1. R o m e , Bianco e Nero, 1951, p 79-83. .
Expos sommaire des difficults mthodologiques que prsentent les recherches relatives l'inf luence du cinma sur la jeunesse. Quand il tudie comment les jeunes ragissent aux longs m t rages, l chercheur est gn par l'impossibilit e im de modifier la composition m m e du f l . Il faudrait raliser des films spcialement conus pour im ce genre de recherches. L e fait qu'un f l suscite chez les enfants e les adolescents une srie de t ractions complexes motrices, psychologiques, motives e intellectuelles complique beaucoup t ce genre d'tudes. C e travail contient aussi un bref expos de la mthode du professeur Wallon.
29. Muth, Heinrich. Land-Jugend und Kino. L-La jeunesse rurale e le cinma 1 in :Planck, t . lrich, Die Lebenslage der westdeutschen Landjugend, Munich, Juventa-Veclag, 1956. (Part 1 :409p. ; Part II: 558 p. ) Les conditions de vie de la leunesse rurale en Allemagne occidentalel.
31. Reymaker, J. de. Methodes voor het onderim zoek van de invloed van de f l op de jeugd LMthodes employes dans les recherches re-latives l'influence du cinma sur 1ajeunesseJ. Universit de Louvain, 1950 (Thse indite). Cet examen critique de plusieurs enqutes relat ives l'influence du cinma sur la jeunesse vise surtout les mthodes employes cette fin. Pour l'tude des prfrences cinmatographiques, la mthode de Heuyer, Lebovici e A m a d o (Recherches t au Centre de neuro-psychiatrie infantile) semble la meilleure, car elle explique la prfrence pour certains films dans l cadre d'un examen clinique. e Les recherches sur la faon dont l cinma modie fie la vie mentale (Holaday e Stoddard ; Zazzo) t semblent offrir d'encourageantes promesses. L'aut eur considre cependant que les recherches touchant l'influence du cinma sur les "attitudes'' ( Petersen e Thurstone) ont peu de chance de dont ner beaucoup de rsultats. De nombreuses recherches (Rosen) montrent que 1 'influence du cin m a prend souvent une forme suggestive (inconsim ciente). Wiese e Cole ont montr qu'un f l est t assimil de faon diffrente selon le niveau ~ociai e culturel des spectateurs. L e meilleur point de t dpart pour les recherches ultrieures se trouve dans l'tude de la dynamique de la vie de l'enfant ou de l'adolescent. Les techniques objectives (Blumer, Funk, Mayer)peuvent tre utilises pour des recherches portant sur les groupes aussi bien que i sur les individus. S l'on tudie les ractions collectives, ces techniques doivent tre axes sur certains aspects et non pas sur l'ensemble du problme. L'tude approfondie du phnomne d'identification est fort importante, mais l'auteur considre que l'interprtation psychanalytique est trop partiale pour tre de quelque profit. Une bibliographie dtaille complte cet examen. 15
Critique des mthodes e des rsultats des ret cherches dj consacres l'influence du cinma sur lajeunesse. Ces recherches peuvent tre ranges dans trois catgories : les tudes psychopdagogiques ; les travaux pdagogiques qui ne font qu'aggraver l'inquitude du public touchant l'influente du cinma ;et les enqutes sociologiques, ngliges jusqu'ici. Pour que les tudes de psychologie individuelle soient fcondes, il faut disposer au pralable de donnes sociologiques suffisantes que fournira une enqute sur l'attitude de la jeunesse rurale l'gard du cinma. L'auteur examine la frquentation cinmatographique chez les jeunes ruraux, puis cite diverses corrlations, d'o il ressort que les amateurs de cinm a (qui assistent des projections deux fois au moins par mois) se distinguent des spectateurs moins assidus, d'autres points de vue galement ; prfrence pour l'utilisation des loisirs en dehors du cercle familial, absence de certains prjugs concernant par exemple le maquillage. L e cinma ne contribue nullement, c o m m e le prtendent les esprits chagrins, rendre la jeunesse mcontente de son sort.
32. Sttickrath, Fritz. Das Filmspiel, Erster Bericht iiber eine neue Methode zur Untersuchung des Flmerlebens in Kindheit und Jugend / L a reprsentation cinmatographique. Premier compte rendu d'une nouvelle mthode permettant d'tudier l'expcrience filmique de l'enfant et de l'adolescentl. in : Film,Bild . -Ton, Munich, VI (g), dcembre 1956, p 2225 et 44-47. L'expression orale de l'enfant ne constituant pas toujours une source satisfaisante de renseignements au sujet. de son exprience filmique, l'auteur a conu un "jeu cinmatographique". II s'agit d'une sorte de studio de cinma miniature (avec marionnettes) o les enfants peuvent faire leurs propres films. Ils peuvent, par exemple, imiter tel film qu'ils ont vu rcemment, ou composer un film entirement leur guise. L a faon dont l'enfant dispose le dcor, les accessoires e les m a t rionnettes, et les conversations qu'il tient avec ces dernires permettent de recueillir des donnes trs intressantes. (Voir gaiement noticee no 179 e 180). t 33. Tarroni, Evelina. L'apport0 dell'esperienza fiimica aila vita psichica del fanciullo LL'apport de l'exprience filmique la vie psychique n de l'enfantf. i :Ragazzi d'oggi, R o m e , (1), janvier 1953, p 17-20. . Jusqu'alors (cf. Field, Wickle), on a surtout tnr di la raction immdiate de l'enfant pendant la projection, alors que, sur le plan pdagogique, sauf dans des cas exceptionnels on peut e l'on doit t se proccuper de la raction immdiate aprs la projection. il s'agit en l'occurrence d'assurer non seulement une sorte de prophylaxie mais aussiune formation morale e culturelle au moyen de l'expt rience filmique. D'o la ncessit de rechercher et de contrler des ractions ''tardives'' par des thmes-conversationa libres e spcialement par t des dessina car, chez l'enfant, jusqu' 12-13 ans environ, il existe une forme spciale de mmoire visuelle qui retient les images sur la rtine plus ou moins longuement selon leur valeur motive. Exemples des premiers rsultats de cette technique mthodologique e hypothses. t 34. Tarroni, Evelina e Paderni, Sandro. m t & per ragazzi e pericoli del semplicismo LFilms pour-enfants e dangers d'un excs de simplit citJ. I :Cinema, R o m e , V(57). ler mars, n 1951. p 99-101 (nouvelle srie). . L'auteur est partisan du questionnaire qui, surtout sur une grande chelle, est l'unique moyen mme d'aborder les problmes e d'approcher t trs approximativement de leur solution. L e questionnaire comprend une partie rserve l'expos libre m m e si cette mthode oriente vers une perspective moins filmologique que pdagogique.
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I.Troger, Walter.
Methoden der Jugendfilmforschung. Ein Uberblick Aperu des m thodes applicables aux Lecherches sur le cin n m a pour la jeunessel. i :Jugend, Film, Fernsehen, Munich, 3(I), 1959, p 1-13. .
Les recherches sur l thme "l'enfant e l cine t e m a " concernent essentiellement l'exprience cinmatographique e l'influence du f l . Mais il y a t im encore d'autres points examiner, notamment les habitudes des jeunes en matire de frquentation cinmatographique, leur comportement psychologique l'gard du cinma e la faon dont ils ast similent un f l . Aperu des diffrentes mthodes im applicables pendant, aprs ou la fois avant e t aprs la projection d'un f l . Pendant, on peut im avoir recours l'observation directe ou la m t hode plus raffine du "Wiggle Test", par exemple. O n peut galement fixer le comportement des spectateurs par la photographie, le film, ou l'enregistrement magntique. Les mesures psychologiques, 1 'aide de l'lectro-encphalographie notamment, j ouent surtout un rle complmentaire. Aprs la projection, on a surtout recours l'expression orale, crite ou non verbale (dessinspar exemple) ; enfin, pour mesurer l'effet immdiat d'un film, on peut utiliser, avant e aprs l projection, des tests t a de psychologie abyssale, des questionnaires, etc. 36. W a s e m , Erich. Der'Wiggle Test'als Anhaltspunkt fr die Jugendeignung eines Filmes LL'utilisation du "Wiggle Test'' dans l choix e des films pour la jeunesseJ. In : Jugend und Film, Munich, dcembre 1955, p. 9-12. FXude de la valeur du "Wiggle Test" pour dterminer si un f l peut tre projet devant certains im groupes de jeunes. Analyse graphique dtaille de "Smoky, le hros de la prairie". 37. W a s e m , Erich. Jugend und Filmerlebenl Beitrage zur Psychologie und Padagogik der Wirkung des Films auf Kinder und Jugendliche L a jeunesse devant les spectacles cinmatographiques : Contributions l'tude psychologique e pdagogique des effets du_ t cinma sur les enfants e les adolescents_/. t Munich/Ble, Ernst Reinhardt Verlag, 1957, 140 p .
L'auteur expose les mthodes utilises jusqu' prsent pour tudier l'influence des films sur les enfants e les jeunes gens, puis examine comment t 1 'observateur du comportement des enfants risque de leur pr&ter ses propres ides e expriences. t Celui qui coute les commentaires e observe les t ractions des enfants devant un f l doit possder im de trs grandes qualits d'intuition. car les ractions spontanes e les commentaires sont beaut coup plus rvlateurs des sentiments rels que les rponses des questionnaires, qui sont totalement superficielles. L'auteur insiste sur la dif icult d'tablir un questionnaire vraiment utile.
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Il tudie les avantages e les inconvnients de l'int terview individuelle e des dbats collectifs en ce t qui concerne l'tude du comportement de la jeunesse devant les films, ainsi que l'importance de l'intuition psychologique e de l'exprience de celui t qui conduit les dbats. Il traite aussi de plusieurs tests projectifs. de certains problmes poss par les appareils mdicaux e psycho-techniques e de l t t a mthode qui consiste organiser des concours de rdactionou de dessinsur des sujets tirs de films. L e second chapitre est consacr aux avantages e aux inconvnients que prsente l cinma pour t e les enfants e les jeunes gens, en particulier l t a t thorie de 1' "abraction", au culte des vedettes e B la possibilit d'une incitation indirecte la dlinquance par suite de la destruction des principes moraux. L e troisime chapitre passe en revue les critres qui permettent de juger si un f l donn im convient la jeunesse. Les contes de fes, les films documentaires, les ''westerns" et les films de guerre sont tudis du point de vue mora1,psychologique e sociologique. L a valeur de diffrents t tests est galement examine. L e dernier chapitre montre combien l'ducation cinmatographique est souhaitable ; il traite aussi de l'influence des films sur le vocabulaire e t les facults d'expression des jeunes gens, ainsi que du r8le des films dans l'ducationsociale,laformation du jugement esthtique e l'ducation religieuse. t Voir aussi les notices no 53, 85, 120, 166, 170, 243, 246, 282, 423, 459, 475 e 491. t
numre 60 ouvrages e articles de revues parus t sur la question, pour la plupart aux Etats-Unis d'Amrique. 42. Education e cinma. Revue trimestrielle des t techniques d'expression cinmatographique dans l'ducation populaire. Paris. 1950- 1956. Trimes trie1. 43. Film-Bild-Ton. Editeur : Institut fur Film und Bild in Wissenschaft und Unterricht. Munich, Seebruck a m Chiemsee ; HeeringVerlag. 1951. Mensuel. 36 p. 44. Film, Jugend, Schule. Zeitschrift fr Filmerziehung und Filmkunde Revue dlducation cinmatographique e de filmologiel. Editeur : t Landesbildstelle Westf alen und Westdeutsche Schulfilm, Gelsenkirchen. 1952 . Trim e strie1 .
45. (The)Film teacher. Revue de l'association des professeurs de cinma. Londres. 1952. Initialement imprim, actuellement multigraphi. Trimestriel. 46. Heinrich, Karl. Bibliografie f l und jugend im L-Bibliographie-Le f l e la jeunessel im t Francfort/Main, Hochschule fr internationale padagogische Forschung, 1959, 269 p. Multigraphi.
Cinma ducatif et culturel. Revue du Centre international du cinma ducatif e culturel t (CIDALC), via Santa Susanna, 17, Rome. . Trimestriel. 1952Dale, Edgar e Morrison, John. Motion pict ture discrimination A n annotated bibliopraPhy / L e jugement en matire cinmatographique. Bibliographie annote. Columbus, Ohio, Bureau of Educational Research, Ohio State University, 1 (7), sd, 41 p. (Srie 1 Modern media of education L e s auxiliaires modernes de l'ducation] .)
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Aprs une courte introduction sur le sens de l'ducation cinmatographique, cette bibliographie
Deux mille huit cent soixante-cinq notices bibliographiques concernant environ 2.500 livres et articles de priodiques (de nombreux titres sont cits plusieurs fois SOUS diffrentes rubriques).L e s textes en question concernent non seulement les im t a relations entre le f l e l jeunesse, mais aussi l cinma c o m m e moyen d'expression e de c o m e t im munication, l'emploi du f l dans l'enseignement, etc. L a prface e la table des matires sont en t allemand, en anglais e en franais. Les notices t sont groupes sous les rubriques suivantes : A. L e f l c o m m e moyen d'expression et de im communication. B. Aspects sociaux et conomiques du cinma. C. Gnralits sur les rapports entre le cinma e les enfants e adolescents. t t D. L'influence du cinma sur la jeunesse. E. Films pour enfants et adolescents. F. Film et ducation. G. L e f l c o m m e moyen d'enseignement et im d1 du cation. H. L e f l c o m m e matire d'enseignement im l'cole (connaissance et apprciation dufilm). 1. Education cinmatographique en dehors de 1 cole. ' J. Matriel 3 l'usage des coles et des groupes de jeunesse (il ne s'agit videmment pas de documentation relative l filmologie,mais a d'auxiliaires de l'enseignement de films, films fixes, ouvrages relatifs au cinma). K. Protection de la jeunesse et censure.
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47. Image e son. Revue de l'Union franaise des t oeuvres lafques de l'ducation par l'image e t l son Ligue franaise de l'enseignement. e Paris. 1946.
Ouvrages gnraux ;Historiographie;Esthtique et critique ; Technique ; Problmes sociaux e m o t t raux ; Problmes juridiques e conomiques ; Science et cinma ; Films d'amateur e de format t t rduit ; Documentation e anthologies ; Scnarios et dcoupages techniques ;Ouvrages divers.Chaque section est prcde d'une brve notice dcrivant l nature des ouvrages qu'elle renferme, L a seca tion "Problmes sociaux e moraux" numre un t certain nombre de publications concernant l cie nma e l jeunesse. t a
48. Jugend-Film-Fernsehen :avant 1958, Jugend und-Film.Mitteilungel des Arbeitskreises Jugend und F l e. V L Nouvelles du cercle im d'tudes "Jeunesse e cinma'7.Munich. t 1950. 49. Vincent, Carl (et al. ) Bibliografia generale del cinema Bibliographie gnrale du cinm a 1 . Rome, Edizioni dell',Ateneo 1953,252 p.
Cette bibliographie gnrale des ouvrages relatifs au cinma comprend les sections suivantes :
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auprs de l jeunesse est multiple : les jeunes y a trouvent l compensation de leurs frustrations, a une vasion, l solution de leurs problmes pera sonnels, un largissement de leurs horizons,etc. L'auteur essaie de rattacher ces diffrentes cone ceptions aux tudes sur l contenu des moyens d'information e les prfrences du public. Enfin,elle t analyse les diverses mthodes appliques pour l'tude des effets spcifiques des moyens d'infort mation sur la jeunesse, e rsume les rsultats ainsi obtenus.
52. Behringer, Gertrude. Welche Rolle spielt der F l tatsgchlich i Leben unserer Jugend ? im m 16.000 Wiener Jugendliche geben Antwort Quel rle joue l cinma dans l vie de nos e a jetne gens ? 16,000jeunesViennois ont rpond d .In :OesterreichischerJugend-Informations dienst, Vienne, 7 (9-10). juin-juillet 1954, p. 4-6.
Etude critique e analytique des ouvrages amrit cains concernant l'influence des moyens d'information sur la jeunesse. L'auteur examine successivement l temps que les jeunes consacrent aux e moyens d'information (frquentationcinmatographique, coute radiophonique, lecture de bandes e dessines, etc.) ; l contenu des moyens d'information ; les prfrences des jeunes ; le souvenir qu'ils conservent de ce qu'ils ont entendu, vu ou lu ; le rle que les moyens d'information jouent chez eux e leurs effets spcifiques. t L'impression gnrale est que, dans l'ensemble, les enfants consacrent aux moyens d'information, une part importante de leurs loisirs, mais qui varie en fonction de l'ge, du degr de dveloppement e du sexe, ainsi que de divers facteurs sociawet t conomiques. Deux mthodes surtout sont appliques pour tudier l contenu des moyens d'infore mation : on peut analyser, en les classant, ses divers lments, ou l'envisager en fonction du niveau culturel e des normes morales du public. t (Cette dernire mthode a t applique notamment par Charles C. Peters, Motion pictures and standards o morality, Payne Fund Studies no 123 ; e f t par Wolfenstein e Leites, Movies, a psychologit a cal study). Il semble que les prfrences de l jeunesse pour certains programmes ne soient pas dtermines exclusivementpar l'offre, mais soient influences aussi par divers facteurs : ge, degr de dveloppement, sexe, situation sociale et conomique, etc. Les rapports entre ces prfrences e les effets des moyens d'information sur l jeut a nesse sont encore mal connus. Diverses enqu@tes ont eu pour objet de mesurer l'influence de certains traits de caractre (agressivit, par exemple) ou de certaines dispositions d'esprit sur l souvee nir que l'enfant conserve d'un programme cinmatographique, d'une mission radiophonique, etc. Le rle que les moyens d'informationpeuventjouer
Mene au moyen d'un questionnaire adress 16.000 coliers viennois, l'enqu@te se proposait d'tablir s'ils vont souvent au cinma, les raisons pour lesquelles i s s'y rendent, en quelle compal gnie, comment i s choisissent les films voir e l t l genre de films qu'ils prfrent. e L'assiduit au cinma varie beaucoup selon les groupes d'ge considrs : de 10 14 ans, elleest en moyenne de 2,2 fois par mois ; de 15 18 ans, de prs de 5 fois par mois. D'aprs les rponses obtenues, on va surtout au cinma "pour se distraire" ou "pour s'instruire''.Les titres des films, les photographies publicitaires, l'ide qu'on se fait du sujet, enfin l n o m des interprtes ont t cits e c o m m e facteurs dcisifs du choix. L a prfrence donne certains types de films varie considrablement selon l'ge e l genre d'cole. t e
53. Bianco e nero. Chi va al cinema e perch ? LQui va au cinma e pourquoi t Rome,X M (2), fvrier, 1958.
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Numro entirement consacr aux mthodes e aux t rsultats d'une enqute sur l public cinmatograe phique mene par Malcolm MacLean, Jr, Luca Pinna e Margherita Guidacci. Il contient diverses t rfrences aux ractions du public juvnile.
54. Blats, W.E.What do the children think of the movies ? L-Qu'est-ce que les enfants pensent du cinma In : Perlman, William J. The movies on trial. N e w York, Macmillan,1936, p. 232-248 (voir no 17).
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19 ans. E n voici les principaux rsultats :plus de 50 % des garons e de 60 7 des filles ne vont au t 0 cinma qu'une fois par quinzaine au plus en hiver. 7 7 seulement des garons e 3 % seulement des 0 t filles y vont plus d'une fois par semaine. E n gnral, ces enfants vont au cinma en compagnie d'autres personnes (le plus souvent c'est avec leurs parents). Jusqu' l'ge de 13 ans c'est le f l coim mique qu'ils prfrent tous ; viennent ensuite les films de "mystre" et les comdies musicales. Les enfants plus gs prfrent tous les filma les comdies musicales. Les films d'amour e t les films de gangster sont ceux que les enfantsles plus jeunes aiment le moins. Quand les enfants ont choisir entre diverses formes de distraction, y compris le cinma, celui-ci, en gnral, arrive de justesse au deuxime rang. 55. Bzsio, Luigi. inchiesta su1 cinematografo Enqute sur le cinma_/. in :Stampa, cinema, radio per ragazzi, R o m e , p 84-92. .
plus de seize ans doivent pouvoir aller librement au cinma, mais cela ne signifie pas que l'ducat eur soit en droit de dgager toute responsabilit ; (5) il faut essayer, en organisant des dbats l'cole e dans les mouvements de jeunesse, d'amet ner les jeunes juger par eux-mmes les films qu'ils ont vus. 57. Box, Kathleen e Moss, Louis. The cinema t audience. A n inquiry m a d e by Wartime S.cial Survey for the Ministry of information L e public du cinma. Enqute effectue par le "Wartime Social_Survey" pour le Ministre de l'information_/. Londres, Wartime Social Survey, 1943, Report new series, 37b. Egalement publi dans : Mayer, Jacob P., British cinemas and their audiences, Londres, Dennis bobson, Ltd., 1948, p. 250-275 (voir no 108).
Enquete effectue sur 1.500 lves des coles de Turin en avril e m i 1952, e portant sur-lafrt a t quentation des sailes de cinma e les prfrences t des intresss. 56. Bossard, Robert. FilmundFamilie. in : Pro Juventute, Zurich, XXXV1i.I (1), janvier 1957, p 3-11. . L'enfant c o m m e n c e gnralement aller au cinm a en compagnie de sa famille e il adopte peu t peu les habitudes de ses parents e de ses frres t et soeurs ans en cette matire. Pour dterminer t comment il est influenc par le cinma e quels sont les effets de cette influence sur la vie familiale, l'auteur examine successivement les questions suivantes :(1) comment un film agit-il sur l'enfant ? (2)quel r81e la frquentation du cinma joue-t-elle dans la vie de nos enfants ? (3) quels sont l'utilit e les dangers de la frquentation cit nmatographique ? (4)quelles mesures faut-il prendre pour que l'influence du cinma soit aussi positive que possible ? il aboutit aux conclusions suivantes :(1) jusqu' la fin de la priode de scolarit obligatoire, les parents et les ducateurs sont responsables de la frquentation du cinma par les enfants. il y aurait intrt ne pas autoriser ces derniers aller au cinma plus d'une fois par quinzaine ; (2)pour empcher, dans la mesure du possible, les enfants de voir Ces films qui ne leur sont pas destins, il faut augmenter le nombre des reprsentations organises l'intention des enfants de dix quatorze ans, des heures appropries, tarif rduit et avec un programme spcial ; (3)des sances spciales peuvent galement tre organises pour les enfants de quatorze seize ans, avec des programmes choisis par une commission d'ducateurs et d'experts en matire d'ducation ;(4)les 20
Enqute relative la composition e l'assiduit t du public dans les salles de cinma du RoyaumeUni pendant la guerre ; 5.639 personnes ont t interroges ; 304 taient ges de 14 17 ans (c'taient des jeunes gens qui n'allaient plus l'cole). L e second groupe comptait ple-mle 2.368 personnes de 18 40 ans. 43 70des jeunes gens entre 14 e 17 ans allaient au cinmaaumoins t deux fois par semaine. 759 mres de famille dont 1 es enfants avaient de 5 14 ans ont t pries de donner des renseignements sur l'assiduitk de leurs enfants au cinma. Les rponses montrent que les enfants allaient au cinma deux fois plus souvent au moins que les adultes ; les enfants de milieu modeste y allaient plus souvent que ceux des milieux aiss ; les enf ants dont la m r e avait fait des tudes secondaires y allaient moins souvent que ceux dont la m r e n'avait pu frquenter que l'cole primaire ; les enfants dont la m r e travaillait y allaient plus souvent que les autres. 58. Chresta, Hans. Moderne F o r m e n der Jugendbildung Literatur, Film, Radio, Fernsehen LLes moyens modernes de la formation de la jeunesse : littrature, f l , radio, tlvision_/. im Zurich-Stuttgart, Artemis-Verlag, 1958, 199 p .
Cet ouvrage, rdig sous les auspices de la C o m mission nationale suisse pour l'Unesco, contient, dans la partie consacre au cinma (p. 75-120), une documentation dtaille sur la frquentation cinmatographique chez les jeunes, la lgislation suisse relative au cinma pour la jeunesse, l'influente du cinma sur la jeunesse e la formation t du got cinmatographique. Les principales enqutes e runions d'tudes organises en Suisse, t les dispositions lgislatives en vigueur, e divers t livres e articles de priodiques y sont passs en t revue.
t 59. Dale, Edgar. Children's attendance a motion L'assiduit des enfants au cinmal. pictures N e w York, Macmillan, 1935, 81 p. (Payne Fund Studies).
ractions des jeunes e de leur prfrences pour t certains films. L e principal danger du cinma est d aux circonstances dans lesquelles les enfants l frquentent (en cachette, contre la volont de e leurs parents, sans avoir l'argent ncessaire). 61. Feo, G de. Quand e comment les jeunes . t frquentent le cinma. In : Revue internationale du cinma ducateur, R o m e , IV (10 et il), octobre et novembre 1932, p. 865-874 e 944-955. t O n a procd dans 742 coles d'Italie une enqute statistiquesur l'assiduit de la jeunesse au cinma. O n a obtenu 18.757 rponses (garons : 70,3 ' ; 7 filles : 29. 7 % . O n constate qu'a mesure qu'ils ) avancent en ge, les enfants et les adolescents ont tendance frquenter des cinmas d'une catgorie suprieure e de ce fait voir des films t de qualit croissante. A mesure qu'ils grandissent, ils vont aussi plus souvent au cinma, les garons du reste plus souvent que les filles. C'est l die manche e les jours de vacances que les enfants t vont l plus volontiers au cinma ; ceux des mie lieux ouvriers prfrent les sances du soir et des jours fris. Les enfants y sont plus souvent accompagns de leurs parents dans les grandes villes que dans les petites. 62. Gibson, Harold J. (Mrs)e Nahabedian, t Vaskoy (Mrs). A Survey of the reading, radio and motion picture habits of Royal Oak public school students and their parents LEtude sur le comportement des lves de l'cole publique de Royal Oak e de leurs pat rents, e j matire de lecture, de radio e de t cinma_/. Royal Oak Michigan, Royal Oak Public SchooA, 1949, 2 p. , m o y e n m , d v e de l'cole considre va au cinma beaucoup plus souvent que ses parents. A 8 ans, il va au cinma une fois par semaine ; jwqu' 12 ans, il assiste A la sance du samedi aprs-midi. Quand il atteint les classes secondaires du premier cycle, il va au cinma le vendredi soir, gnralement avec un camarade. Ses parents l conseillent sur le choix du spectacle ; e en gnral, il apprcie les films que l i recomu mandent ses parents. Ses prfrences vont aux comdies, aux westerns, aux dessins anims e t aux films sur la vie des animaux ; plus tard, son intrt pour les westerns dcrof au profit des comdies musicales. Il choisit dsormais d'aprs 1 a distribution et la publicit. Quand il atteint le second cycle, il tient u n plus grand compte des avis de la critique et il a tendance adopter les m m e s critres que ses parens.
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Etude sur l'assiduit des enfants au cinma aux Etats-Unis d'Amrique. Les enfants de 5 8 ans vont au cinma O, 42 fois par semaine. 22 70 des enfants de ce groupe d'ge n'y sont jamais alls. Les garons de 5 8 a m ont assist enmoyenne 24 sances par an, les filles du m m e %ge 19 seulement. D e 8 19 ans, les enfants vont au cin m a en moyenne une fois par semaine ou peu s'en faut ; dans ce groupe d'ge, 5 % seulement des enfants ne sont jamais aiis au cinma. Les garons de ce groupe d'%ge ont assist en moyenne 57 sances par an, les filles 46. 27 70 des garons e 21 % des filles de ce groupe d'ge vont au cint m a deux fois au moins par semaine. Les enfants des villages voient moins de films que ceux des villes. Les pres n'accompagnent leur fils (entre 8 e 19 ans)que dans 2,83 %des cas, les mres dans t 3,65 70. Dans 2370 des cas, les garons de 8 ans taient accompagns par leurs pre e mre. Gart ons e filles prfrent aller au cinma avec des amis, t unfrre ou une soeur, plutt qu'avec leurs parents. Aux Etats-Unis, 3,170des spectateurs quivont au cinma ont moins de 7 ans, 13, 7 7 ont de 7 13 ans, 0 t 0 20,8 %ont de 14 20 ans e 62.4 7 ont plus de 20 ans. Toujours aux Etats-Unis, onze millions d'enfants de moins de 14 ans e 28 millions de pert sonnes ges de moins de 21 ans vont au cinma une fois par semaine. 60. Department of Social Welfare and Community Development in Accra and Kumasi. Children and the cinema :a report of an Enquiry into cinema going a m o n g juveniles undertaken by the Department of Social Welfare and C o - m u nity Development in Accra and Kumasi Les enfants e le cinma. Rapport d'une enqu&te t sur la frquentation cinmatographique chez les jeunes, effectue par l Dpartement d'ace tion sociale e de dveloppement c o m m u n a u t taire d'Accra e de Kumasi_/. 1054, 14 p , t . (multigraphi).
Rapport d'une enqute de porte limite sur la frquentation du cinma par les jeunes de 8 16 ans, Accra et Kumasi (Ghana), ayant essentiellement pour objet de rpondre aux dolances frquentes concernant l'influence du cinma sur la dlinquance juvnile. il semble que les jeunes assistent surtout aux sances de midi 15 heures et ngligent quelquefois l'cole pour cela. Ils ont recours, pour se procurer l'argent ncessaire, divers expdients :s'ils ne l'ont pas gagn ou conomis, ils mendient, volent ou se font payer leur place. Les enfants ne comprennent pas le dialogue parl, de sorte qu'ils ne saisissent du f l im que ce que leur montrent les images. L'objet e t ventuellement la morale du rcit leur chappent compltement. Bref aperu des diffrentes
63. Giraud, Jean. Il cinema e l'adolescenaa L e cinma e 1'adolescenceJ. R o m e , Ed. t Avio, 1958, 519 p.
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D e la page 175 la page 287, l'auteur traite de la frquentation du cinma par les adolescents e de t leurs prfrences et il analyse d'aprs une m thode personnelle les donnes de l'enqute qui s'est droule en France et en Italie. Ilpose certains problmes dont la solution ncessite des tudes e des expriences ultrieures. t
64. Giraud, Jean. Quelques aspects du rapport entre le cinma et u n type d'adolescents : l'lve du centre d'apprentissage. C o m m u nication lue au Deuxime Congrs international de filmologie, Paris, 1955. Compte rendu d'enqutes effectues sur l'assiduit au cinma, sur les "habitudes'' des enfants cet gard e sur le got d'un grand nombre d'lves t pour certains films. 65. Gray, Barbara. Enfants et adolescents devant les films. In :Revue internationale de filmologie, Paris, Lu (il), juillet-dcembre 1952, p 193-210. . Analyse de recherches effectues au Royaume-Uni depuis la guerre sur l'influence du cinma. L e bat de ces recherches tait d'tudier : (1)le comportement habituel des enfants l'gard du cinma ;(2) les diffrences rgionales ainsi constates ; (3)les influences du cinma sur les enfants considrs individuellement. Les reprsentations cinmatographiques spciales pour enfants e les cin-clubs t sont particulirement mis en relief e l'oeuvre act complie dans cette direction par Mary Field est cite. Une bibliographie dtaille figure en annexe. 66. Gray,Barbara. The social effects of the fl i m Les effets sociaux du cinmal. In : the Sociological Review, Londres, XLII (7). 1950, p 12. .
passion strictement physiques, plutt que c o m m e un sentiment plus complexe, troublent l sens des e valeurs chez les enfants sauf chez ceux q i sont u dj m r s afectivement. L'auteur estime que pour ragir contre l'influente pernicieuse des films, il faudrait i t nm duire l'ducation cinmatographique dans les prog r a m m e s scolaires, appliquer plus rigoureusement &IM les salles de cinma les interdictions relatives l'ge des spectateurs, enfin crer u n organisme gouvernemental charg de produire des films l'intention des enfants e d'en assurer la project tion dans certaines saiies rserves la jeunesse.
67. ,Hart, W.A. 't. Bioscoopbezoek door jongeren. Een bijdrage tot de verkenning van het vraagim stuk f l en jeugd aan de hand van een enquete, in opdracht van het lnstituut Film en Jeugd uitgevoerd door het Isonevo LL'assiduit au cin m a dans la jeunesse. Contribution l'tude du thme "cinma e jeunesse" d'aprs une t enqute mene par Isonevo pour le compte de l'Institut Film en Jeugdl. Rotterdam, Brusse, 1955, 45 p .
Bref rsum d'une vaste enqute sociologique m e ne de 1951 1953 dans un certain nombre de villes des Pays-Bas sur l'assiduit au cinma des filles e des garons gs de 14 19 ans. L'enquteport tait sur des lves de l'enseignement secondaire e sur de jeunes travailleurs, appartenant divers t milieux sociaux e culturels. Aprs u n examen t critique du questionnaire employ, de la porte du travail e des exigences de l'chantillonnage t sociologique, l'auteur expose les rsultats de l'enqute e les met en corrlation avec d'autres t facteurs sociologiques. Parmi les jeunes gens interrogs, 68 % environ vont au cinma une fois au moins par semaine, 30 7 y vont plus souvent. C'est surtout pendant les 0 week-ends que l'on va au cinma ; les garons y vont seuls plus souvent que les filles ; 23 %yvont avec une personne du sexe oppos. Voici les genres de films que prfrent les jeunes filles :comdies musicales, comdies, films sur la vie de tous les jours, films sur la nature e sur la vie des animaux, films d'amour t e films sportifs. Les garons prfrent les filma t de guerre, les comdies, les films de cow-boys, les oprettes, les filma policiers, les films sportifs et les "Tarzan". C'est surtout, semble-t-il, l'opinion d'autrui qui oriente le choix du f l . inim terroges sur les -rlesqu'elles aimeraient jouer, 30 70des jeunes filles ont dit qu'elles voudraient figurer dans une comdie musicale ; 16 qo des garons interrogs voudraient jouer les cow-boys. Les passe-temps prfrs de ces jeunes gens taient la lecture (20 7 ) les sports (20 7 ) la 0. 0. musique (16 % , les travaux manuels (12 Y0) e ) t la danse (10 70).Pour finir, l'auteur compareles rsultats de cette enqute avec ceux d'autres enqutes menes aux Pays -Bas.
-L
Rsultats d'une enqute relative l'assiduit au cinma e l'influence des films effectue sous t les auspices de l'Universit de Birmingham parmi 300 enfants de West Bromwich (Birmingham). L'en. qute a permis d'aboutir la conclusion que les enfants consacrent autant de temps la frquentation du cinma qu' leurs devoirs la maison, mais moins qu' l'coute de la radio, aux jeux de t plein air e la lecture. Ces enfants vont au cinm a une ou deux fois par semaine en moyenne, surtout avec des parents ou des amis ; 10 % prfrent y aller seuls ; 8 % y vont trop souvent. O n ne peut tablir aucun rapport direct entre l'assiduit au cinru e la dlinquance juvnile, t malgr la vogue des films policiers. E n gnral, les films ne semblent pas diminuer le respect d aux parents. E n fait, l respect des enfants pour e leurs parents tend augmenter lorsqu'ils viennent de voir des films sentimentaux traitant des relations entre parents e enfants. L'utilisation rpt te de cadres d'un luxe rig en idal ainsi que la reprsentation de l'amour c o m m e attirance e t 22
Hart, W.A. Y. Een inleidend onderzoek tot 68#. het probleem f l en jeugd Recherches prim liminaires sur le problme du cinma e de la t jeunessel. In : Nederlands Tijdschrift voor de Psychologie en haar grensgebieden, A m s terdam, (Z), 1953, p. 163-200 (nouvellesrie).
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. H o m e Office.
Report of the Departmental Committee on Children and the Cinema LRapport du "Departmentai-Committee" sur "les enfants e le cinma"1. Londres, H.M. Stat tionery Office, mai 1950, 109 p.
Rsultats d'une enqute prliminaire portant sur mille lves d'coles primaires e secondaires t (gs de 11 18 ans) aux Pays-Bas. L'auteurtudie notamment leur assiduit au cinma e les cat tgories de films qu'ils prfrent. Dans l groupe d'ge de 1 1 16 ans, l'assie duit au cinma augmente avec l'ge chez les enfants des coles primaires suprieures, mais diminue avec l'ge chez les lves des tablissements secondaires (classique). il semble que l'assiduit des enfants au cinma varie selon l'cole qu'ils frquentent ; les catgories de films qu'ils prfrent en dpendent gaiement ; avec l'ge. ces prfrences ont chang. 69. Helier, Daniel. Kind en bioscoop de juiste verhouding L-L'enfant e l cinma. L e juste t e milieud. i :Het kind, Bruxelles, (1). jann vier-fvrier 1952, p. 31-44. Aprs avoir cit quelques chiffres relatifs la frquentation du cinma par les enfants, l'auteur rsume dans une langue simple les rsultats de quelques enqutes scientifiques concernant l'influente du cinma sur la vie affective de la jeunesse, le cinma e la dlinquance, etc. Il exat mine ensuite certains essais de reprsentations cinmatographiques pour enfants en Angleterre e t en France e conclut par quelques observations sur t les conditions que doit remplir un bon f l pour im enfants. 70. Hiroshima. Association pour le redressement im de la jeunesse. Cinema habits and f l prefeFrquentation du cinma e t rences prfrencesl. Seito-jido noEiga-Kanran ni i Principes direc-Kansuru Tsisaku n tsuite teurs de la prsentation de films aux enfantsl. Kumataro Hirakawa ed., Hiroshima, 1937, 73 p .
Sommaire :
1. Introduction 2. Enqute sur la frquentation des cinmas par les lves 3. Observations de divers groupes sur la frquentation des cinmas par les lves t 4. L'utilisation des films l'cole, en thorie e en pratique 5. Commission charge d'tudier les mesures prendre en ce qui concerne le cinma.
C e Comit a t cr en 1947 pour tudier, principalement dans les cin-clubs pour enfants, les eff ets de la frquentation du cinma sur les moins de 16 ans, et pour dterminer, la lumire des rsultats obtenus, s'il y a lieu de modifier le systme actuel de classification des films, les rglements concernant l'admission des enfants dans les salles de cinma, ainsi que la faon dont sont dirigs e administrs les clubs cinmatographiques t pour enfants. L e Comit a interrog 270 personnes, parmi lesquelles des fonctionnaires, des ducateurs, des spciahstes du cinma pour enfants, des mdecins, des psychologues, des psychiatres, des notabilits sociales et religieuses. O n a galement utilis les dossiers de la police e des tribunaux e t t les rsultats d'entretiens avec les enfants e les t mres. Quatre-vingt-huitpour cent des enfants de 5 15 ans (surun total de 7 millions d'enfants en Angleterre, au Pays de Galles e en Ecosse) vont au cint .made temps autre. Les parents aussi bienque les nfants considrent c o m m e une distraction normale d'aller au cinmaune fois par semaine. L e Comit recommande que les enfants de moins de 7 ans ne soient pas autoriss pntrer dans une salle de cinma, saufiorsqu'ils sont accompagns de leurs parents ou d'autres adultes dignes de confiance. il ne juge pas satisfaisants les rglements envigueur, qui permettent l'accs des salles aux enfants gs de moins de 16 ans, lorsqu'ils sont accompagns par leurs parents ou par d'autres adultes. L e Comit a relev qu'en 1948 environ 896.000 enfants avaient assist chaque semaine une reprsentation donne dans un club cinmatographique pour enfants ; il n'approuve pas le choix des programmes. A ce sujet, il recommande la cration d'un organisme national du cinma pour enfants. E n ce qui concerne les relations entre la frquentation du cinm a e la dlinquance juvnile, il est dclar que t sur 38.000 enfants de moins de 16 ans qui ont comparu devant les tribunaux pour enfants au cours du semestre prcdent. on n'a trouv que 141 cas de conduite criminelle e 112 cas de comportement t immoral o l'on puisse tablir un rapport direct avec les films vus par les jeunes dlinquants. L e Comit a abouti la conclusion que les conduites criminelles e amorales sont dues des influences t plus profondes et plus subtiles que celles du seul cinma, mais que, nanmoins, certaines scnes reprsentes l'cran ne conviennent pas aux enfants. il recommande vivement que l'on prenne des mesures positives, surtout dans l domaine e de l'ducation cinmatographique.
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72. Itkyal, N. L. Report on cinema and the public : A pilot survey of audience reaction in Greater B o m b a y LRapport sur le cinma e sonpublic : t Enqu@tepilote sur les ractions du public dans l'agglomration de BombayJ. B o m b a y (Inde), Central Board o Film Censors, 1958, 89 p. f (multigraphi).
Cette enqu@te-pilote sur les ractions du public a t m e n e en 1956-57, selon la mthode de l'chantillonnage au hasard, parmi 3.107 personnes (dont 193 enfants e adolescents e 2.194 adultes)reprt t sentant O, 15 % de la population de l'agglomration de Bombay. L'enquBte a t conduite par le Central Board of Film Censors (Office central de censure cinmatographique) avec le concours du Tata Institute of Social Sciences de Chembur. Les donnes rassembles rsultent d'interviews individuelles au m o y e n de questionnaires distincts, mais contenant un certain nombre d'lments communs, tablis pour trois groupes d'ge : 10 B 14 ans, 15 20 ans, 21 ans et plus. O n trouvera ci-dessous quelques-uns des ~ sultats obtenus, classs selon deux groupes d'ge : 10 20 ans e 21 ans e plus. 88.6 70des m e m b r e s t t du premier groupe et 62 70 de ceux du deuxime vont au cinma e se rpartissent c o m m e suit au t point de vue de l'assiduit : Premier Deuxime groupe groupe A u moins une fois par % % sem aine 12.11 8.1 D e une trois fois par mois 50, O 26,6 Une fois tous les deux, 27, O 27, O quatre ou six mois Ceux qui ne vont pas ou plus 2 cinma constituent 11 % du premier groupe e 37,170 du second. Sillon t classe les personnes gui vont au cinma d'aprs leur situation de fortune, on constate que 18 % de ceux du premier groupe e 49 70de ceux du second t groupe ont un revenu mensuel infrieur ou gal 3 120 roupies ; 45.5 % e 37 7 respectivement,un ret 0 venu de 121 300 roupies par mois; 36,5 70e 14 % t respectivement, un revenu gal ou suprieur B 301 roupies par mois. S'ils en avaient les moyens, 31,7 %des m e m b r e s du premier groupe e 38.8 70 ceux du second ait de meraient aller plus souvent au cinma ; alorsqu'en fait ceux qui y vont le plus frquemment (au moins une fois par semaine) ne constituent, d'aprs le ta0 t bleauci-dessus, que 12.1 7 du premier groupe e 8.1 % du deuxime. Dans ces deux groupes d'ge, les f e m m e s se sont montres plus dsireuses que les h o m m e s d'aller plus souvent au cinma : elles souhaitent y aller 5 ou 6 fois plus frquemment qu' prsent tandis que les h o m m e s voudraient y aller 3 fois plus. Selon 40,9 % des m e m b r e s du premier groupe e 56,9 $de ceux du second, le t cinma exerce une influence malsaine. L e s autres rsultats concernent les gots des spectateurs tels qu'ils s'expriment dans leurs rponses aux questions suivantes : quel genre de films
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aimez-vous e n'aimez-vous pas ? ; aimez-vous l t a musique e les danses dans les films indiens ? ; t prfrez-vous les films indiens ou les films trangers ? ; quepensez-vous des films documentaires e des actualits, de la longueur des films, de la t censure ? 13. Japon. Ministre de l'ducation. Seishonen no eiga kogyo kanran jokyo chosa gaiyo. JO. R s u m d'enqu&tes sur la frquentation du cinma ar les enfants et les adolescents, tome Tokyo, Ministre de l'ducation, Bureau de l'enseignement gnral, 1929, 79 p.( Coll. Donnes rasKyoiku Eiga Kenkyu Shiryo sembles en vue de recherches sur le cinma ducatifl, 3).
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Cet ouvrage rsume les donnes recueillies sur la frquentation du cinma par les lves, garons e filles, des coles primaires e secondaires de t t Tokyo e d'Osaka, lors d'enqu&tes menes Tokyo t en octobre 1927 e Osaka en dcembre dela m m e t anne. Premire partie : Enqute sur les lves des coles primaires : (1) Frquentation du cinma par les lves des coles primaires, classs par sexe, (2) Frquentation du cinma par les lves des coles primaires, d'aprs les zones industrielles o ils vivent. Deuxime partie : Enqute sur les lves des coles moyennes. Troisime partie : Enqu&te sur les lvesdes coles secondaires de filles. Quatrime partie : Etude comparative des trois premires parties et conclusions. Supplment :Observationsdes autorits scolaires sur les films projets e l'influence du cinma. t
74. Japon, Ministre de l'ducation. Seishonen no eiga kogyo kanran jokyo chosa gaiyo.Chu. R s u m d'enqutes sur la frquentation du cinma par les enfants e les adolescents,tome t 2J. Tokyo, Ministre de l'ducation, Bureau d'ducation sociale, 1930, 87 p ( Coll.Kyoiku . Eiga Kenkyu Shiryo Donnes rassembles. en vue de recherches sur le cinma ducatifl, 4).
C e deuxime tome (voir la notice no 73 relative au premier) contient d'autres donnes statistiquesrecueillies au cours des enqutes faites en 1927 Tokyo e Osaka. t t Chapitre 1. Assiduit des enfants e des coliers au cinma. Chapitre 2. Frquentation des cinmas par les enfants e les coliers : t (1) Types de cinmas que frquentent les enfants e les coliers. t (2) Films favoris des enfants e coliers. t (3) Acteurs e actricesfavoris des enfants e coliers. t t
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Chapitre 3. Enfants e coliers qui ne vont t pas au cinma : (1) Nombre d'enfants e d'coliers qui ne vont jat mais au cinma. (2) Raisons pour lesquelles i s ne vont pas av l cinma. Supplment : Mesures prises par les coles pour lutter contre l'influence du cinma commercial ; facilits offertes pour l production de films a ducatifs.
75. Japon. Ministre de l'ducation. Seishonen no eiga kogyo kanran jokyo chosa gayi . G e Rsum d'enqutes sur l frquentationdu a cinma ar les enfants et les adolescents, tome 3 3 Tokyo. Ministre de l'ducation. Bureau de " . l'ducation sociale, 1232, 85 p. (Coll.Kyoiku Eiga Kenkyu Shiryo Donnes rassembles enJue de recherches sur l cinma ducae 8. )
Chapitre 5. Frquentation du cinma par les enfants habitant diffrentes zones industrielles. Supplment : Politique des coles en matire de frquentation du cinma par les coliers et utilisation des films des fins pdagogiques. 77. Jessel, Oskar Mnchner Vorstadtkinder und der F l im Lesenfants des faubourgs de Munich e l cinmal. In : Jugend und Film, t e Munich, novembre 1956, p. 1-12. t L'enqute a port sur 695 garons e filles de 8 14 ans qui frquentent les coles primaires catholiques ou protestantes de Freimann (faubourg de Munich). Aumoyen d'un questionaire, on a cherch savoir s'ils vont souvent au cinma ; pour quelles raisons ; en quelle compagnie ; quels cil nmas ils prfrent ; quels films i s aiment ou n'aiment pas ; quels films ils prfrent tous les autres ; quels sont leurs acteurs ou leurs actrices favoris ; enfin si leurs parents vont souvent au cinma. On a constat notamment : qu'environ 30 %des enfants vont au cinma chaque semaine; qu'environ 50 70y vont une ou deux fois par mois. (Ycompris "l'heure du cinma enfantin'ldonnetous les quinze jours,e qui suscite unvif intr&t). Les films se t classent c o m m e suit par ordre de prfrence : Garons : 1. Films sur les animaux ................ % 84 2. Films d'aventures .................... 73 % 3. Dessins anims.. ..................... 59 7 0 4. Westerns ............................ 41 7 0 5. Contes de fes ....................... 39 % 6. Films romanesques .................. 23 7 0
E.
tf, il
Aprs les tomes 1 e 2 (voir les notices no 73 e t t no 74 ci-dessus-), ce tome 3 prsente des statistiques e analyse les rsultats des enqutes menes t t en 1927 Tokyo e Osaka. Chapitre 1. Les enfants des quartiers ouvriers e l cinma. t e Chapitre 2. Les enfants des quartiers de petits commerants et d'artisans e l cinma. t e Chapitre 3. Les enfants des quartiers de petits employs e le cinma. t Chaque chapitre contient des sectionstraitant du genre de cinma que frquentent les enfants,ainsique de leurs films, acteurs e actrices prfrs. t Chapitre 4. Etude comparative des rsultats relatifs aux enfantshabitant des quartiers diffrents. Chapitre 5. Les enfants qui ne vont jamais au cinma.
76. Japon. Ministre de l'ducation. Seishonen no eiga kogyo kanran jokyo c h o s a m a sum d'enquetes sur l frquentation bu cinm a par les enfants e les adolescentsd. t Tokyo, Ministre de l'ducation, Bureau de Kyoiku l'ducationsociale, 1235, 65 p. (Coll. Eiga Kenkyo Shiryo L-Donnes rassemblesen vue de recherchessur le cinmaducatif7, 11).
Filles : 1. Films sur 10. animaux ................ 70 58 2. Contes de ies.. ...................... 55 7 0 3. Films d'aventures .................... 52 % 4. Dessins anims ...................... 47 70 5. Films romanesques ................... 7 38 0 6. Westerns ............................ 12 %
78. Karsten, Anitra. Lasten elokuvissa keyminen Frquentation ducinma par les enfants finlandais2 In : Lapsi ja Nuoriso, Helsinki, ( ) 1955. 7.
L -
Compte rendu d'une enqute sur l frquentation a du cinma par les lves des coles primaires e t des coles moyennes, ainsi que des coles secondaires de filles,mene en juin 1934 Tokyo,Osaka, Kyoto, Nagoya, Kob, Yokohama, Fukuoka, Hiroshima, Niigata et Sendai. Chapitre 1. Enqu&te dans les coles primaires. Chapitre 2. Enquete dans les coles moyennes. Chapitre 3. Enquete dans les coles secondaires de filles. Chapitre 4. Etude comparative de l frquentaa tion des cinmas par les enfants des coles primaires, les garons des coles moyennes e les t filles des coles secondaires.
A u printemps de 1955, l'Union centrale pour la protection de l'enfance en Finlande a entrepris une enquete sur l frquentation du cinma par a les enfants d'ge scolaire Helsinki. Il ressort de cette tude qu'un enfant sur dix vivant Helsinki est all au cinma pour l premire fois a lorsqu'il n'avait que 2 ou 3 ans. Mais en gnral, les enfants commencent y allervers leur cinquime anne (34,6 70des sujets ont assist leur premire sance de cinma l'age de 5 ans). Les enfants des quartiers ouvriers y vont beaucoupplus souvent que ceux des quartiers o habitent surtout des fonctionnaireset des membres des professions
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librales. Dans les quartiers o les ouvriers sont en majorit, 50,8 % des garons e 38, 5 % des filles t des coles primaires vont au cinma une fois par semaine au moins. Dans les coles du centre de la ville, 33,3 7 des garons et 21,l % des filles se 0 rangent dans la m @ m e catgorie ;dans les quartiers de fonctionnaires e des professions librales les t chiffres correspondants sont 24 % pour les garons et 9,s 7 pour les filles. 0 des lves Dans l'ensemble des coles, 45 55 70 (garons et filles) vont au cinma de une trois fois par mois, Deux seulement des lves de l'enseignement primaire viss par l'enqute n'taient pas alls une seule fois au cinma pendant l'anne scolaire, Beaucoup d'enfants des coles maternelles vont au cinma une fois par mois, gnralement avec leurs parents, leurs frres ou soeurs ou des amis. Lorsqu'il atteint l'ge scolaire, l'enfant va moins souvent au cinma avec ses parents ; la compagnie de ses frres, soeurs ou amis semble lui plaire davantage. U n garon sur quatre e une fille sur t neuf vont seuls au cinma. On a demand aux enfarts quels taient leurs films favoris. L e s films sur les animaux viennent en tte avec 71 70des suffrages. Les genres suivants semblent avoir presque autant de succs : dessins anims (69, 9 %, films pisodes (65,6 70). ) contes de fes (64,7 70).Viennent ensuite les films d'aventures (37.4 %)et les films historiques (18,8%), les films musicaux (16 % , les films de guerre ) (5,8 70) t les histoires d'amour (1.8 %).Beaucoup e des films de ces dernires catgories taient des films rservs aux adultes.L a prfrence pour les films sur les animaux semble tre due au succs r e m port dans les cinmas d'Helsinki, au m o m e n t de l'enqute, par le film intitulP "Le dsert vivant".
t 80. Lanz-Stuparich, Maria. L e s adolescents e l cinma, recherches prliminaires. In : e Baumgarten, Franziska, Compte rendu du IXe Congrs international de psychotechnique, Berne, 12-17 septembre 1949. L a psychotechnique dans le monde moderne. Paris, Presses universitaires de France, 1952, p. 557-561. Etude sur l'assiduit au cinma, les films prfrs e les ractions au cinma d'un groupe de 400 t jeunes gens (200 garons e 200 filles de 13 16 t ans) appartenant au m m e milieu social e cultut rel, d'aprs une enqute effectue Trieste, au moyen d'interviews individuelles, d'analyses cliniques e d'un questionnaire ; 90 70 des garons t vont au cinma au moins une fois par semaine ; les autres 2, 3 ou 4 fois ; les filles y vont plus souvent : 60 70y vont une fois, 22 70de 3 6 fois par semaine; 6 70 des garons interrogs ont dclar qu'ils allaient au cinma avec des amis, e t 10 70qu'ils y allaient avec leurs parents ; 40 70 des filles y vont avec des m e m b r e s de leurfamille (souvent c'est leur mre) e 30 70avec des amies. t Assez nombreuses sont celles qui prfrent s'y rendre seules. Trente pour cent des garons prfrent les films de guerre et 25 70les films degangsters ; 25 70des filles prfrent les films d'amour e 20 7 t 0 les films musicaux. Quand elles choisissent leurs films, 45 70 des filles sont attires par l'aspect t physique des vedettes ; 20 70 des garons e 20 70 des filles sont attirs par le titre du f l e 5 70 im t par le n o m du ralisateur. im t Aprs avoir vu un f l , 60 70 des garons e 55 70des filles prouvent l besoin d'en discuter e pour apaiser leurs motions ; 10 70 s'identifient im avec le hros du f l . 50 70 des garons gotent les films qui se passent dans les milieux sportifs, 20 70des filles prfrent les milieux artistiques, e 25 70 aiment lesdcors luxueux ; 60 70 des gart ons dclarent que les scnes de bagarre leur plaisent particulirement, 50 70des filles aiment les scnes d'amour. Deux pour cent de l'un e t l'autre groupe s'intressent aux comdies. Les garons se rendent compte du danger moral que peuvent comporter les films de gangsters ; les filles, de celui que prsentent les films d'amour. Mais les processus d'identification e de project tion relatifs ces genres de films demanderaient Ctre tudis plus fond.
81. L e Moal, P. et Faugere, M . M . L e cinma et l'enfant. In : L a sauvegarde de l'enfance,Paris, (15-16), novembre-dcembre 1947, p. 66-77.
79. Keilhacker, Margarete. & m Filmbesuch der 15-18j. Jugendlichen und seiner methodischen
Erfassung LEtude sur l'assiduit au cinma entre la 15e et la 18e anne ; mthodeutilise] In :Jugend und Film, Munich, septembre 1956, p. 1-20. Cette tude, faite dans le cadre de l'enqute m e ne sur l'ensemble du territoire allemand par le Wissenschaftliches Institut fur Jugendfilmfragen de Munich (Institut scientifique pour l'tude des questions relatives aux rapports de la jeunesse et du cinma), porte sur trois coles munichoises de jeunes filles : deux coles d'apprentissage qui comptent 375 lves e une cole secondaire (144 t lves) ; 88 7 des lves taient ges de 15 17 0 ans ; les autres, del4 15 ans, ou de 18 20ans. Sur 4.500 rponses relatives leurs films prfrs, ces jeunes filles ont mentionn 700 titres diffrents. Dans les coles d'apprentissage. 42 % des lves, et 27 70 l'cole secondaire, ont dsign "Sissi" c o m m e le f l qu'elles prfrent. im Dans l'ensemble, les lves des coles d'apprentissage dsignent des films bien diffrents de ceux que choisissent celles de l'cole secondaire.
Enqu@te effectue au moyen d'un questionnaire diffus parmi 1.163 lves (garons e filles) des t coles primaires e secondaires, gs de 10 16 t ans (les deux tiers d'entre eux taient gs de 12 14 ans), appartenant des milieux religieux e t non religieux. Quatre-vingt-onze pour cent des garons e 71 7 des filles aiment aller au cinma. t 0 L e s filles prfrent les films sentimentaux et les
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garons les films patriotiques ou les films d'avent tures. Cinquante e un pour cent des garons e t 0 59 7 des filles ont des rves qui se rapportentaux fiims qu'ils ont vus. Les diffrences sont plusmarq-ues entre les enfants appartenant des milieux religieux et les enfants appartenant des milieux non religieux qu'entre ceux qui appartiennent des milieux sociaux diffrents. Soixante-douze pour cent des enfants "religieux" e 28 70 des enfants t ''non religieux" sont affects par les scnes immorales, qu'ils qualifient de scnes tendances sexuelles , par les scnes effrayantes, violentes, les scnes de guerre e de meurtre e par celles t t qui mettent en jeu des animaux sauvages. A u fur e mesure que les enfants grandissent, la peur t qu'ils prouvent pendant la projection diminue (plus rapidement chez les garons que chez les filles) ; l'intrt qu'ils portent aux films historiques e sentimentaux e aux documentaires croit, t t e l'volution est inverse dans le cas des films t d'aventures, des films comiques e des films pot liciers. L'assiduit au cinma dcroit quand les enfants grandissent, Avec l'ge, l nombre des e garons qui vont au cinma en compagnie de leurs parents diminue. L e pourcentage de spectateurs "solitaires" du cinma (environ 10 70) demeure constant tous les ges. 82. McIntosh, Douglas M. Attendance of school children a the cinema LL'assiduit des cot gow, Scottish Educational Film Association, 1949, 15 p.(Research publication,1 . ) Enqute sur l'assiduit au cinma des coliers cossais. Huit coliers sur 10 vont au cinma une fois par semaine rgulirement ; le nombre de ceux qui y vont plus souvent encore est tonnamment im lev quel que soit le f l projet, l'assiduit ne varie gure. Les enfants de 5 7 ans e u x - m m e s vont au cinma presque aussi souvent que leurs ams. Cette assiduit ne diminue pas chez les lves de l'enseignement secondaire ; toutefois, les lves des classes suprieures voient moins' de films, L e cinma attire davantage les enfants pauvresque ceux des milieux plus aiss ; les enfants des campagnes vont beaucoup moins souvent au cinma que ceux des villes. 83. Osaka (Prfecture d ) Association pour le re'. dressement de la jeunesse. Chuto akusei no kopyo eiga kanran ni k a n s u r e sur la frquentation du cinma ar les lves de l'enseignement secondaire? Osaka, 1935, 38 p. (Coll. Kyoao Panfuretto Brochures sur le redressement de la jeunesse], 51).
Avant-propos. Questions sur lesquelles a port l'enqute. R s u m de l'enqute. Politique des autorits scolaires en matire de frquentation du cinma par les lves. 5. Emploi du cinma l'cole et matriel scolaire requis. 6. Conclusion.
1. 2. 3. 4.
84 . Patel, A.S. Attitudes of adolescent pupils towards cinema films Ractions des lves adolescents devant les f l s . im] In : Journal of Education and Psychology. Baroda (Bombay), 1952, p. 225-230.
A u cours de cette enqute, on a enregistr les ractions d'lves de onzime anne (100 garons e 47 filles de 15 18 ans) Baroda (Inde). Il a t t constat que le cinma faisait meilleure impression sur les garons que sur les filles. L'auteur conclut en ces termes : "NOUSn'avons pas encore compris les services que peut rendre le cinma et le m a l qu'il peut faire selon qu'il est mis entre des mains expertes ou inexpertes". 85. Rebeillard, Monique. Etat actuel de la recherche filmologique en neuro-psychiatrie infantile. Paris, L a Productrice, 1955, 45 p. Thse de doctorat donnant un aperu des recherches effectues pendant plusieurs annes par le service de neuro-psychiatrie infantile du professeur Heuyer, en collaboration avec l'Institut de Filmologie, touchant l'influence du cinma sur l jeunesse, ainsi a que des rsultats de ces enqutes. L'enqute sociologique portait sur le taux de frquentation cinmatographique chez les jeunes dlinquants ; ce taux tant assez lev, les enquteurs ont naturellement tb lens tudier la responsabilit du cinma. L'tude psychologique comprenait deux parties : la premire, effectue l'aide du "Wartegg Test'' e du test du facteur F de Cattell cont cernait la comprhension et le souvenir des films chez les enfants normaux et chez les enfants inadapts. Il semble que les enfants intelligents et bien adapts sont c o m m e stimuls par le spectacle cinmatographique ; il se produit chez eux un enrichissement du vocabulaire et une augmentation de l'activit de l'imagination. A u contraire, certains enfants sont fatigus et diminus intellectuellement aprs le spectacle, spcialement lorsqu'il s'agit d'un f l trs mouvant o l'idenim tification certains hros malheureux laisse persister une impression de tristesse. L a deuxime partie de cette tude portait sur les ractions affectives, notamment les manifestations d e m ' pathie. Ilest apparu trs clairement que les jeunes spectateurs projettent dans les situations du film leurs conflits personnels. Les recherches psychophysiologiques consistrent principalement en expriences fondes sur l'lectroencphalographie. dont les rsultats ont dj t publis dans la'kevue internationale de filmologie". C e s rsultats
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Rsultat d'une enqute faite en m a i 1935, la demande du Bureau de l'ducation sociale du Ministre de l'ducation, sur la frquentation du cinma par les lves de l'enseignement secondaire. L'enqu&te a t mene dans 7 coles moyennes, 4 coles professionnelles et 6 coles secondaires de jeunes filles.
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ainsi que ceux d'autres expriences effectues l'aide d'examens hmatologiques ne permettent pas encore de dgager de conclusions prcises, en raison notamment de l'insuffisance des moyens et des mthodes employs.
d'importance moyenne e confirme la grave pnut rie de vrais "films pour enfants". 89. Tarroni, Evelina e Paderni, Sandro. Cinema t e giovent : Studio degli aspetti sociali e dei motivi di interesse Cinma e jeunesse : t tudejes aspects sociaux e des motifs d'int trtJ. In : Istituto di Pedagogia, Quaderni, Rome, 1952, p. 163.
im 86. Scott, W. J. Reading, f l and radio tastes of high school boys and girls Les gots des garons e des filles des coles secondaires t en matire de lecture, de cinma e de radio_/. t Wellington (Nouvelle-Zlande), Council for Educational Research, 1947, p 112-145. .
Compte rendu d'une enqute sur les films vus, les livres lus et les programmes radiophoniques couts par 4.000 garons e filles des coles secont daires de Nouvelle-Zlande en 1942. L'auteur examine la signification des donnes recueillies du point de vue social e pdagogique, dfinit les t normes sur lesquelles repose sa critique de la culture populaire contemporaine e montre l rapt e port qui existe entre les renseignements obtenus et l'enseignement de l'anglais dans les coles Secondaires. Des tableaux relatifs l'assiduit au cinma des jeunes des deux sexes diffrents ges rvlent que les garons y vont plus souvent que les filles. Il semble ressortir des donnes recueillies que, dans l'ensemble, l'influence du cin m a sur la vie des adolescents n'est pas aussi forte en Nouvelle-Zlande qu'en Grande-Bretagne e aux Etats-Unis. t 87. Sekerak, Robert M. Mass communication media, reading comprehension and intelliLes grands moyens d'information, gence tendue des lectures e niveau intellectuel_/. t In :Audio-Visual Comnii;7ication Review, Washington, 5 (2). printemps 1957, p 468. 475.
Les auteurs limitent leurs recherches la moyenne de la frquentation, la mesure de l'intrt par :apport d'autres activits, la "responsabilit du choix" e l'intrt port aux diffrents genres t de films. Ils affirment que l'intrt pour le cinma, si important soit-il, n'est pas tel qu'ilpuisse supplanter les autres activits de l'enfant qui choisit librement, surtout au sortir de l'adolescence. Les courbes du niveau d'intret d'aprs l'ge e t l sexe pour les divers genres de films prsentent e des variations e des points c o m m u n s qui devront t faire ultrieurement l'objet d'un examen approfondi, ce qui promet d'importantes dcouvertes. 90. Tghnessen, H.A. U n g d o m og kino E n undersdking over kinovaner og filminteresser hos L a jeuOslo ungdom i alderen 12 til 18 ar nesse e le cinma Enqute sur la frquent tation des cinmas e les prfrences en m a t de jeunes gens d'Oslo gs de tire de fil12 18 ansl. Universitetets Pedagogiske Forskningsinstitutt, Oslo, Avhandlinger Institut de recherches pdagogiques, Universit d'Oslo, Rapport_/ (lO), 1952, 138 p.
Etude des rapports entre l'tendue des lectures, le niveau intellectuel e le recours aux grand3 t moyens d'information chez les lves des tablissements secondaires aux Etats-Unis d'Amrique. Conclusion gnrale :chez les lves d'intelligente suprieure la moyenne ce recours est plus frquent que chez ceux d'intelligence infrieure la moyenne.
88. Skoleinspektoren i H a m a r L-Inspection de l'enseignement, H a m a r A . Barn og f l im Resultater av en f l i m Undersokelse blant barn i H a m a r Les enfants e le cinma t Rsultats d'une enqute sur le cikma m e ne parmi des enfants de Hamar_/. Publi par Skoleinspektoren i Hamar, Stubstad, Brede, 1958, n p (multigraphi). . .
C e rapport rsulte des rponses donnes un questionnaire, en 1955, par 421 enfants de 8 15 ans. 11 fournit un tableau intressant des habitudes et des gots en matire de cinma des enfants d'une d e de province norvgienne
L'enqute rvle quels intervalles les jeunes vont au cinma, quand, avec qui, quels films ils prfrent, e quelles diffrences on relve entre t les enfants d'ge e de milieu social diffrents. t L'enqute a t mene entre la fin de mars e le t milieu de juin 1948 e a port sur 744 jeunes gens t (394 garons e 350 filles) appartenant 13coles t diffrentes d'Oslo 6 coles publiques de l'ouest, de l'est e du centre d'Oslo, deux coles complt mentaires, une de garons e une de filles, 3 t coles secondaires, 1 cole de formation professionnelle e 1 cole d'arts mnagers. Unesance t de cinma par semaine semble reprsenter l'assiduit normale. Mais beaucoup de jeunes gens y vont beaucoup plus frquemment, parfois m m e 3 ou 4 fois par semaine. Les garons y vontplus t souvent que les filles. Chez les uns e les autres, la plus grande assiduit au cinma se situe entre t 17 e 18 ans, en automne e pendant les premiers t mois de l'anne. Les jours prfrs sont l sae medi e le dimanche, sauf durant les mois d't, t priode o le commencement de la semaine l'emporte. Les lves des cours complmentaires e t des coles professionnelles semblent aller plus souvent au cinma que les lves des coles secondaires. il se peut que les coles secondaires dveloppent d'autres gots, mais le milieu est
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probablement un facteur plus dcisif. Les enfants dont les mres sont veuves, divorces ou non m a ries sont ceux qui vont le plus souvent au cinma. Certains de ces enfants y vont vraiment trs souvent. Viennent ensuite les enfants des manoeuvres. Les enfants dont les parents ont reu une formation universitaire ou artistique sont ceux qui y vont le moins souvent. il semble donc que les enfants dont les familles sont les moins aises frquentent le cinma le plus assidment. il semble aussi que de mauvaises conditions de vie e des relations de fat mille difficiles jouent un rle cet gard. L a plupart des jeunes gens questionns au cours de cette enqute vont au cinma pour leur plaisir. Cependant, un enfant sur trois environ dit qu'il y vapour s'instruire bien que ce ne soit pas la raison directe de sa dcision. Certains y vont simplement parce qu'ils n'ont rien de mieux faire. Ceux qui ne vont pas au cinma trs souvent disent que, ou bien ils n'en ont pas envie, ou bien ils n'ont pas l temps, e ou bien ils n'ont pas d'argent. Certaines jeunes filles donnent des raisons d'ordre religieux. Ceux qui vont rarement au cinma utilisent leurs loisirs de bien des faons diffrentes, qui les intressent davantage. Les garons aiment voir des films de guerre, de cow-boys, de jungle, de chasse, les histoires de Tarzan ainsi que les films de gangsters e les t comdies. Les filles prfrent les films musicaux, les films historiques, les films de jungle, de chasse, les histoires de Tarzan ainsi que les films traitant de l'amour e des enfants. t Au cours de l'adolescence, leurs gots changent, notamment en ce qui concerne les films de cowboys, de jungle, de chasse, les histoires de Tarzan e les films de gangsters. Jusqu' l'ge de t 14-15 ans, laplupart des enfants adorent ces films, mais ce moment-ll'intr&t faiblit, d'abord chez les filles, puis chez les garons. A cet ge, le goUt des films thse, des films traitant d'un sujet d'ordre culturel e des films musicaux s'affirme, t d'abord chez les filles. L'intrt l'gard des films suit la m m e courbe caractristique que l'intrt pris la lecture e semble reflter les t besoins personnels du jeune h o m m e ou de la jeune fille- considr. Cette volution des gots est lie au dveloppement physique e psychologique des enfants ainsi t qu' leur milieu social. Ceux qui appartiennent aux familles les moins aises prfrent les films de jungle, de chasse. les histoires de Tarzan, les films de gangsters, de cow-boys et les films d'amour. Ces films sont galement prfrs par les enfants des familles plus fortunes, mais non pas dans la m m e mesure ; ces derniers sont proportionnellement plus nombreux s'intresser aux films de valeur, qui traitent de sujets culturels ou historiques, ainsi qu'aux films thse. Sur les 438 films projets Oslo entre le ler juillet 1947 e le 30 juin 1948, presque un sur cinq t im tait un f l sensation, un sur six une comdie im e un sur sept un f l thse. II se rvle que t prs de la moiti des films mentionns par les
enfants de 14 ans taient des films interdits aux enfants. P a r m i les films interdits aux enfants, e t mentionns par les moins de 16 ans, la plupart taient des films sensation, des films de guerre e des films thse. t 91. Traversa, Carlo. Psicologiadel cinema L - s y chologie du cinmal. In :Stampa, cinema, radio per ragazzi, Rome, 1952, p 69-75. . Analyse des attitudes les plus caractristiques de la conduite de l'enfant qui frquente les salles de cinma projetant des programmes ordinaires et tude des stimulus les plus significatifs auxquels il est soumis. Ractions et cons'quences. 92. Volpicelli, Luigi. Bambini e bambine al cinema Garons e filles au cinmal. I : t n Cinedidattica, R o m e , novembre-dcembre 1952, janvier, juillet, aot 1953.
Enqute mene dans les coles lmentaires de R o m e sur la place que le cinma occupe dans la rcration des enfants. 93. Wall, William D e Smith, E M. Les ado. t . lescents e le cinma. In : Revue internatiot nale de filmologie, Paris, II (6), 1951, p 153. 158. Bref rsum des principaux rsultats des recherches que les auteurs e leurs collaborateurs ont faites t Birmingham en ce qui concerne l'influence du film sur les adolescents. Les enqutes ont port sur plus de cinq mille personnes. I semble qu'en194647 les lves des koles secondaires allaient au cinma une ou deux fois par mois en moyenne (les lves d'une " g r a m m a r school" un peu moins souvent que ceux r" '*Ae "secondary modern school" ; les filles un peu moins souvent que les garons). L a censure avait autoris la projection devant des adolescents du cinquime seulement de tous les films prsents au cours de la priode considre. 47,5 % des sujets avaient vu des films qui n'taient pas pour eux. L e choix semble surtout dtermin par les photos publicitaires. mais il n'y a pas, proprement parler, de choix conscient. L e s fiiles prfreraient en gnral les films traitani de relations humaines ; les garons (surtout les lvee d'coles autres que les " g r a m m a r schoola"), les films d'aventures e de guerre. Les lves de l t a ''grammar school'' goUtent beaucoup les films sur la vie des animaux. II semble qu'on demande surtout un film d'tre mouvement et passionnant. Garons e filles expriment souvent leur admirat tion pour certains acteurs e prtendent tre Ourt tout attirs par la vrit, le triomphe de la juatice e l ralisme da^^ les films. Leur raction aux t e scnes d'amour est troitement lie leur degr de dveloppement affectif. Leur enthousiasme pour certains films semble souvent dtermin par la facilit avec laquelle ils peuvent s'identifier aux personnages principaux. Les scnes de violence, de
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cruaut envers les animaux, les situations trop dangereuses ou trop tragiques paraissent choquer ou effrayer les enfants. Garons e filles pensent t que leurs camarades sont influencs par le cinm a sur de nombreux points : vtements, jeux e t autres activits rcratives. 94. Ward, J. C Children and the cinema. A n . inquiry m a d e by the social survey in October 1948 for a Departmental Committee appointed by the H o m e Secretary, the Secretary of State for Scotland and the Minister of Education CL'enfant e le cinma. Enqute faite au mois t d'octobre 1948 par le "Social Survey" pour un Comit ministriel dsign par l Ministre de e l'intrieur, le Secrtaire d'ELat pour 1'Ecosse et l Ministre de 1'ducationJ. Londres, Cene tral Office of Information, avril 1949, 100 p. (muitigraphi). Combien de fois par semaine les coliers anglais vont-iis au cinma ? Combien d'enfants appartiennent aux cin-clubs fonctionnant le samedi m a tin ? Dans quelle mesure les enfants voient-ils des films "A" (films que les enfants ne sont autoriss voir que s'ils sont accompagns d'un adulte) ? P a r m i les enfants de plus de 10 ans sur lesquels portait l'enqute, 47 % des garons e 34 % t des filles vont au cinma au moins une fois par semaine. Dans le groupe d'ge compris entre 5et 10 ana, 16 % des garons et 8 % des filles vont 2-1 cinma. L'assiduit au cinma varie selon le niveau des tudes, le milieu social e le foyer. Sur t quatre jeunes enfants, trois vont au cinma accompagns ; pour ceux de 1 4 ans, plus de la moiti y vont seuls. Les jours o le jeune public est leplus nombreux sont le samedi e 1 - lundi. L'habitude t est, une faible majorit, le facteur dterminant de la frquentation le plus souven+ mentionn. P a r m i les mre8 interroges, 84 7 ont d0 clar qu'elles savaient quels films voyaient leurq enfants ; 20 7 des enfants sur lesquels portai' 1 rn0 qute appartiennent aux clubs du samedi matiii, mais 25 % des m e m b r e s de ces clubs vont au cin m a plus d'une fois par semaine ; 47 % des enfants ont vu des films "A", souvent parce que le programme comprenait galement un f l "u" im (Universai pour tous); 25 % des garons prfrent les westerns, les films policiers e les t films de gangsters ; 8 % seulement des fillespartagent ces prfrences. Vingt-deux pour cent des filles prfrent les films musicaux. Les enfants qui vont le plus souvent au cinm a sont en m m e temps ceux qui s'intressent l e moins d'autres occupations. il semble que les enfants qui vont le plus frquemment au cinma (ils appartiennent des milieux modestes) prfrent une occupation comportant un lment romanesque celles qui les rejettent dans la ralit. Leur vie leur par& dnue d'intrt e le cinma t leur apporte l'aventure.
t t e 95. Zazzo, Bianka e Ren. L a jeunesse e l cinma : tude exprimentale du Centre international de l'enfance effectue au Laboratoire de psychobiologie de l'enfant (Ecole pratique des hautes tudes). Centre international de l'enfance, Courrier, Paris, VIlI (4), avril 1958, p. 185-197. R s u m de certaines enqutes effectues en 195556 au Laboratoire de psychobiologie de l'enfant du Centre international de l'enfance. L a premire enqute a t mene, l'aide d'un questionnaire, auprs de 15.000 garons e filles de 14 18 ans t appartenant des milieux sociaux e culturels dift f rents. Elle portait sur la frquentation cinmatographique, le choix des films e la prfrence t pour certains d'entre eux, l'attitude des jeunes l'gard de la censure e la corrlation entre la t frquentation cinmatographique et la lecture. L e taux de fr quen ation cinmatographique semble t tre plus faible chez les lycens que chez les jeunes ouvriers, e chez les filles que chez les t garons. A mesure que les enfants grandissent, ils vont moins souvent au cinma en famille. Les films que les jeunes voient l plus souvent ne e semblent pas tre toujours ceux qu'ils apprcient l plus. Beaucoup de moins de 16 ans voient des e films que la censure officielle interdit aux enfanb de leur ge. L a frquentation cinmatographique semble favoriser la lecture. L a deuxime enqute, relevant de la psychologique exprimentale, portait sur l'attitude des jeunes l'gard de leurs parents, de l'amiti e t de l'amour, des relations sociales entre les sexes, de la profession e de la libert de choix d'une prot f ession, etc. Elle a t effectue l'aide de 50 films choisis en vue de susciter des ractions affectives, auprs dc 900 garons e filles de 14 t 18 ans, rpartis en plusieurs groupes d'aprs leur ge, leur degr de dveloppement e leur origine t sociale. Les ractions des sujets ont t tudies au moyen de questionnaires e d'interviews. Les t auteurs indiquent, en analysant les ractions suscites par trois des films, ce que les jeunes pensent : de leurs parents en tant qu'ducateurs (film :'"Domani e troppo tardi") ; du droit des parents intervenir dans les expriences sentiment ales de leurs enfants (film : "Elle n'a dans qu'un seul t") ; du droit des parents intervenir dans le choix de la profession de leurs enfants (film : "Le point du jour''). Voir aussi les no 15, 22, 29, 189, 192, 246, 249, 344, 345 e 385. t
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L e chapitre intitul "Le cinma e la socit" tut die les questions suivantes : pourquoi le public vat-il au cinma ? Quels sont les lments qui contrarient l'activit mentale du public au cinma ? Quels sont les goUts du public ? C o m m e n t former le got de ce public ? Les chapitres II Ix sont consacrs au langage cinmatographique, la technique e l'esthtique du cinma. L e chapitre t X explique comment former la jeunesse mieux comprendre e a mieux juger ies fimt,. t Nombreux exemples tirs de l'exprience personnelle de l'auteur : comment choisir des films appropris, comment prsenter u n f l avant im de le projeter, comment mener les dbats qui suivent la projection. Il n'est pas mauvais de faire une prsentation pralable du f l pendant les classes de im langue e de littrature. t E n annexe : canevas de discussion ; aperu des principales organisations qui s'occupent d'ducation cinmatographique, etc., bibliographie. 97. Descamps, J. Pourquoi les jeunes vont-ils au cinma -___ ? in : L a nouvelle revue pdagogique, Tournai-Paris. (6), m a r s 1951, p. 326-352. Enqute faite en 1950 auprs de plus de 2.000 tudiants belges ayant dpass l'ge de 16 ans.
au-","a"~~~ de
%
Comdies musicales Films de guerre Westerns Films de gangsters Films dramatiques Films d'amour
11,3
13,l 5,7 4.9
5l , 10.9
12.6
Les spectateurs appartenant au groupe dont les revenus sont les plus levs semblent prfrer les films dramatiques, tandis que ceux dont les revenus sont moins levs prfrent les westerns e t les films de gangsters. 100. Have, Tonko T Ten. Speelfilms inde belebings. wereld van jeugdigen L C o m m e n t les je_unes ragissent aux films de long mtragel. Purmerend, Muusses, 1956, 246 p. Compte rendu d'une enqute socio-psychologique sur les ractions manifestes devant trois films diffrents par 120 garons (appartenant les uns une cole secondaire, les autres des clubs de jeunesse) e filles de 14 16 ans. Grce des vit sites e des conversations avec les parents etles t enfants, on a pu connaftre les antcdents de la plupart des sujets. Aprs la projection de trois films ("Meet John Doe", "The Barclays of Broadway" e "This Happy Breed"), garons e filles ont t t t interrogs. P a r m i les lves d'tablissements secondaires, un certain nombre ont en outre rdig une composition relative chacun des trois films. D'autre part, on s'est proccup de savoir avec quelle frquence ces enfants allaient au cinma. Les ractions des garons sont sensiblement diffrentes de celles des filles, aussi bien parmi les lves des col -3 secondaires que parmi les m e m b r e s des clubs de jeunesse. L e f l "Meet im John Doe" a t le plus favorablement accueilli. L e jugement des garons 9ur ce film est un peu plus favorable que celui des filles e les enfants t appartenant aux coles secondaires l'apprcient davantage que les enfants des clubs. il en va tout autrement du film "The Barclays of Broadway", qui a t surtout apprci par ces derniers. L e f l "This Happy Breed", consacr la vie famiim liale, est plus apprci par les filles que par les garons. L'auteur donne plusieurs exemples de ces diffrences de ractions. D'autre part, il montre t les rapports qui existent entre ces ractions e divers facteurs psychologiques, la maturit, l'intelligence, le temprament e la vie affective des sut jets. L'ouvrage comprend une tude pousse du dossier de trois des personnes soumises au test.
98. Grail, Xavier. James Dean e notre jeunesse. t Paris, ditions du Cerf, 1958, 107 p (Coll. . "Tout le monde en parle").
Evocation de l'enfance de James Dean e analyse t des trois principaux films dans lesquels il a paru et du rale qu'il y joue ; tude du cuite dont il a fait l'objet aprs sa mort : la fin de 1956, les n o m breux ''fan clubs" groupant ses admirateurs c o m p taient 3.800.000 membres. Pendant les grandes vacances de 1956, un an aprs sa mort, 154.000 "plerins" se sont rendus sur sa tombe. L'auteur essaie d'expliquer cette admiration par les quaiits physiques e le caractre de J a m e s Dean, en t qui les jeunes cherchent se retrouver. il voit en lui le reprsentant caractristique de l'adolescence "difficile" moderne e l'appelle "l'Arthur t Rimbaud amricain". t 99. Handel, _Le0 A. Hollywood l o o k a its audience Hollywood examine son publicJ . Urbana, i l , Urbana University Press, 1950, i. 240 P .
Renseignements sur les gots du public aux EtatsUnis d'Amrique et les catgories de films qu'il prfre. Comparaison entre la faon de juger des enfants e des adultes, entre les gots des gens t selon la catgorie sociale laquelle ils appartiennent. Voici un tableau de ces prfrences :
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101. Keilhacker, Margarete. Zwei Hauptmotive des Filmbesuches der Fnfzehn bis Achtzehnjahrigen Les deux principaux mobiles de la frquentation cinmatographique chez les adolescents de quinze dix-huit ansl. In : Jugend, 4. Film, Fernsehen. Munich, 2 ( ) 1958.p. 1-14,
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D e nombreux entretiens mens avec des adolesdents pendant plus de cinq ans et les rsultats d'une enquete effectue par crit auprs de 3.000 lves (garons e filles) d'coles de toutes catgoriesfont t apparatre clairement les deux principaux mobiles de la frquentation cinmatographique chez les adoa lescents ; (1) dsir de s'vader de l vie quotidienne ; (2) dsir d'apprendre mieux connaftre l vie relle. Les deux mobiles correspondentpara faitement aux conditions de vie e l'tat psycholot gique des jeunes de cet ge. Contrairement a w a p parences, ces mobiles ne sont pas les m m e s que e ceux des adultes ; l premier "le dsir de s'vader du quotidien" -supposechez ces derniers un certain degr de neutralit, de passivit et d'abdication de la personnalit. O n veut etre distrait,sans s'engager personnellement. Les adolescents, au im t contraire, exigent d'un f l qu'il les passionne e les entrahie ; il faut qu'ils se sentent personnellement touchs par les vnements qui se droulent sur l'cran. Mais, il faut aussi que l fl leur e im donne l'impression de reflter la vie relle,notion qui a pour eux un sens parfois trs diffrent de celui que lui prtent les adultes. Pour les jeunes,la vie relle c'est l vie telle que l leur reprsentent a a leur conception du monde, leurs reves d'avenir e t leur idal. L'auteur examine ensuite les genres de films qui peuvent "librer les jeunes du quotidien" (ce sont surtout les films gais) e ceux qui peuvent leur t offrir l'image d'une "vie plus belle" (selon leur propre expression). Les films qui plaisent l a jeunesse parce qu'ils l i font connaftre ce qu'elle u croit etre la vie relle, doivent avoirpour thme central L'homme. C e sont les films qui voquer2 une destine ou un problme.
Les garonsprfrent les thmes du genre "aventures e bagarres", les filles les plus ages t prfrent "l'amour, l vie intime, l charme". a e N l'un ni l'autre sexe ne s'intressent beaucoup i aux sujets " ducatifs" ; toutefois, les garons aiment les priodiques qui vulgarisent l science a e l mcanique, Les lves de l classe 3, dont t a a les gots furent analyss sparment, prfrent les aventures,l rire e l'imagination ; ils montrent e t peu d'intrt pour l'amour, l vie priveou l a e charme, e moins encore pour des sujetsducatifs. t
103. Manvell, Roger. The f l and the public im im / Le f l etle public 1. London, Pelican Books, 1955, 352 p.
L e chapitre 4 de cet ouvrage (The cinema and 5 3 ciety) contient un expos succinct concernant les motifs qui poussent l public aller au cinma, e l'influence de l frquentation cinmatographique a sur la criminalit, la falsification des valeurs vitales dans certains films, les vedettes de cinma, a les films pour enfants, l censure cinmatographiqueet l contrle de 1'Etat sur les films, e e t diverses autres questions connexes. L'auteur a n'tudie pas le problme du cinma et de l dlinquance juvnile, mais se borne essentiellement reproduire des citations d'autres auteurs (par exemple, Mayer voir no 104).
104. Mayer, Jacob P. British cinemas and their audiences. Sociological studies. Les cinm a s britanniques e leur public. Etudes sot ciologiquesl. Londres, Dennis Dobson Ltd., 1948, 280 p.
102. Lyness, Paul 1 Patterns in the mass c o m m u . nicat ion tastes o the Young audience f Les grands moyens d'information : ce qu'y prf frent les jeunes] In : Journal o Educationa1 Psychology, Philadelphie (Pa), 42, 1951 p. 449-467.
Une enqute par voie de questionnaire a t effectue auprs de 1.418 coliers de l'Iowa, garons e filles, rpartis en cinq groupes d'age, en vue t a d'tudier les "types d'intret''qu'ils trouvent l a lecture, l'coute de l radio, et aux sances de cinma. Les rsultats numriquespermettant de classer par ordre de prfrence les sujets traits par chacun de ces grands moyens d'information ont t calculs en tenant compte des sujets ayant obtenu le premier, second, troisime ou quatrime rang ; les rsultats ont t rpartis par sexe pour les classes 5, 7, 9 et il. 32
L a premire partie de ce livre contient 60 declarations de personnes appartenant des professions et des groupes d'tige diffrents (4070ayant t moins de 20 ans, 38,3 70entre 20 e 25 ans) qui indiquent pour quelles raisons elles s'intressent au cinma, mentionnent les films qu'elles ont prfrs initialement, ceux qui les ont terrifies, les hros ou les hrofnes qui leur inspirent un culte, e dfinissent l'influence plus ou moins considt rable que le cinma exercesur elles. Prs de66 70 dclarent qu'un f l les a terrifis e leur a donn im t im des cauchemars, d'autres qu'elles ont vcu telf l c o m m e une exprience personnelle. Il semble que les gots du public dpendent rigoureusement de l'ducation qu'il a reue. L a seconde partie traite des films que prfre l public. Les donnes ont t rassembles grce e un concours organis par Ze magazine "Picturegeer" (qui offrait des prix pour les meilleures contributions). Sur les 50 rponses publies, 23 prot venaient de gens ayant moins de 20 ans, e 13 de t personnes entre 20 e 25 ans. D'aprs l'auteur,ces rponses prouvent que les salles de cinma nefournissent pas au public l genre de distraction qu'il e dsire. O n trouve en annexe quelques dtails d'une enqute de Louis Moss e Kathleen Box, organise t par le "Wartime Social Survey" pour l Ministre e
de l'information : "The cinema audience'' (Le public du cinma) (voir le no 57). 105. Morin, Egdar. Les stars, Paris, Editions du Seuil, 1957, 192 p. (Coll. L e temps qui court). Etude sociologiquede l'importance de la "starl'dans le monde du cinma. Son importance capitale au sa& tr ;1 -pi-o&uctir& s ~ i L r e ; z ! c , s2 In n-ihlic r .: y--: --Principales conditions qu'elle remplit pour avom un tel succs e diffrents types de "stars". t Evolution de la "star", de la "pin-up" l'idole du public e facteurs de cette volution.L a "star" n'est t pas seulement un objet d'adoration, les "fans" du cinma lui vouent un culte (exemples puiss dans l'abondant "fan mail"). L e "mystre" Charlie Chaplin e le "casriJ a m e s Dean. L'exploitation publit citaire des "stars". L a vedette est aussi un acteur ou une actrice : rle de la "star'' en tant qu'acteur cinmatographique, et comparaison avec l'acteur dramatique. Rf3le de la Ilstar" dans la vie du spectateur.
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raisons de cette sympathie sont notamment qu' "il se bagarre", "sait parler aux f e m m e s " e "triomphe t toujours des difficults". Les auteurs analysent plus fond les motifs inconscients de cette sympathie. Ils constatent notamment que le personnage incarn par Eddie Constantine n'est pas particulirement intelligent, mais que son intelligence a toujours un caractre pratique et qu'il sait toujours prendre une dcision D ~ ~ P P ~-1lpidit6, pr6riqion e efficacit. Il est libre, t indpendant, gocentrique, n'est attach rien ni personne en particulier. Ses relations amoureuses sont lmentaires e superficielles. Sa vie sentit mentale n'est ni trs dveloppe ni trs nuance : ce qui domine chez lui c'est l'instinct. Il boit de grandes quantits de whisky sans en ressentir les effets. L e s auteurs estiment que le personnage qu'il reprsente est particulirement dangereux pour les jeunes dlinquants. parce qu'il ne respecte aucune rgle morale et joue souvent un r61e quivoque :on ne sait jamais s i est du ct de l 'l a police ou du c6t des gangsters.
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106. Nagaki, Teiichi. Jido eiga to jidogeki L-Les films pour enfants e les drames pour enfantg. t Tokyo, Senshin-sha, 1931, p. 165-214 (Coll. L'tude de l'en"Ko&omo Kenkyu Koza" fantJ, 8).
108. Pitta, A. et Capriolo E. 1 R a azzi votano er 'Domani e top\ri. rpoad'!tn o e t pour "Demain il sera trop t a r d 9 . In :Cinema, Rome, ( 0 . 15 avril 1951, 6) p. 198-202 (Nouvelle srie) Enqute effectue sur 1214 garons et filles de 10 15 anS.Du fait notamment que les sujets n'avaient pas subi de prparation pralable, les rponses prsentent un caractre remarquable de spontanit et, par consquent, refltent fidlement la psychologie de l'enfant d'aujourd'hui. 109. TarronL Evelina. Il divismo e gli adolescenti L e Lulte de l'acteur e les adolest cents? In . Ragazzi d'oggi, R o m e IV, (7-8) juillet-hout 1953, p. 13-16.
L a section relative aux films pour enfants traite les sujets suivants : de l'essor pris par le cinma. 1. Mo& 2. Raisons sur lesquelles reposent les prfrences en matire de films. 3. Films de caractre gnral pour enfants. 4. Valeur du cinma du point de vue de l'ducation sociale. 5. Rapports entre le sujet et la forme. t 6. Rapports entre le cinma e la criminalit. 7. Pays o l'accs des cinmas est interdit aux enfants. 8. Mthodes diverses de censure. 9. Prsentation de films en dehors des cinmas commerciaux . 10. Prsentation de films l'cole. 11. Influence sur l'ducation. 107. Parrot, Philippe ; Spinat, P.; Guitton, R. e t Corbal, F. Une identification hrorque de l'adolescent dlinquant :Eddie Constantine. In : Rducation, Paris, II, janvier-fvrier 1957, p. 23-33. Vingt-quatre garons de 16 B 18 ans, en observation au Centre d'accueil e d'observation de Macat nan, ont t invits rpondre, par une rdaction, la question suivante : quel est l'acteur ou l'actrice cinmatographique pour lequel ou laquelle vous avez le plus de sympathie ? Expliquez lesraisons de votre choix. Sur les 17 garons qui expriment une prfrence pour les hros de films d'aventures, 13 optent pour Eddie Constantine.Les
Distinction entre le ''cuit?''en tant que phnomne li au dveloppement de ilindustrie cinmatographique et le "culte" en tant que tendance psychologique de l'adolescent choisir les acteurs et les actrices de l'crancomme les hros ou les hrones qui leur serviront de modle dans la vie. Analyse des aspects ngatifs e positifs de ce phnomne. t
im 110. Wall, W.D. et Smith, E. M. The f l choices of adolescents Quels films prfrent les adolescentsl. In : British Journal of Educational Psychology, Londres, XIX (1). juin 1949, p. 121-136.
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Quels films prfrent les adolescents ? Etude fonde sur (a) 2.069 interviews de garons e de filles t entre 13 e 17 ans, aprs 808 sances de cinma t au cours desquelles on projeta prs de 300 films ; (b)des rdactions crites par 979 adolescents du m & m e groupe sur le thme suivant : "Le meilleur f l que j'aie jamais vu". E n voici les principales im conclusions : 1" les adolescents, les filles surtout 33
ont tendance choisir les films d'aprs leurs prfrences personnelles. Toutefois l'ordre de prfrence exprim dans les rdactions diffre notablement de celui qu'indique le choix des films qu'on va voir ; 2" Les prfrences des enfants ne varient gure, quels que soient le sexe et le niveauculturel. 3"Les films sur les animaux ont eu plus de succs qu'on n'aurait pu le supposer tant donn leur raret. L e s filles ont plus de got pour les films qui traitent de rapports humains alors que les garons t prfrent les films d'aventures, de guerre e de terreur ; 4" L e s facteurs qui dterminent les prfrences des garons sont : une action passionnante, l'attrait des vedettes, le ralisme ; et ceux qui dterminent les prfrences des filles : l'attrait des vedettes, le ralisme, la couleur, le sentiment e t le mlodrame ; 5" L e cinma fournit aux jeunes l'occasion de s'identifier aux vedettes de cinma ou des personnages de films placs dans telle ou telle situation. Les commentaires des enfants sur les scnes d'amour e sur les valeurs morales imt plicites dans les films, rvlent le degr de leur dveloppement affectif.
Les films choisis par les enfants le sont presque toujours selon le degr de maturit intellectuelle e d'imagination de ces derniers. C e choix dpend t des visages e des n o m s des acteurs, m & m e s'ils t sont peu connus, ainsi que des affiches publicitaires, surtout si elles promettent des bagarres et des scnes deshabilles. L'auteur condamne le cinma du point de vue moral, car il renforce les tendances rotiques e fausse la comprhensionet t le jugement. 113. Zazzo, Ren e Bianka. Une enquCte sur le t cinma e la lecture chez les adolescents. t In : Enfance, Paris, (3). mai-juin 1957. Prfrences des adolescents dans la comptition livre-film. L'un porte-t-il prjudice l'autre ? La connaissance pralable du f l incite-t-elle im la lecture du livre e rciproquement ? t 114. Zbchbauer, Franz. Von neuen Gbttern. Z u r Problematik des Starkultes / Les nouveaux dieux. Problmes du culte des vedettes7. In: JugendundFilm,Munich 1, ;958,, p. 1-12. Compte rendu d'une enquete sur le culte des vedettes de l'cran, effectue Salzbourg auprs de quatre mille enfants e adolescents. U n quest tionnaire a permis de dterminer l'influence de telle ou telle vedette sur la frquentation cinmatographique chez les jeunes, e le rle que cette t vedette tient dans leur vie. Pour 40 % des jeunes de 15 18 ans, la vedette personnifie un idalmoral, 70 70des jeunes de 10 18 ans modlent leurs manires e leurs attitudesextrieures sur ceux t des vedettes ; la vedette fournit des normes de comportement conomique (prfrence pour tel ou tel article de consommation ; 79 7 des sujets r0 pondent affirmativement la question :"Le cinm a vous a-t-il appris mieux vovs habiller ?") ; la vedette fournit des normes de comportement l'gard de l'autre sexe (51 70des jeunes de 14 ans rpondent qu'ils ont appris au cinma "comment se conduire quand on est amoureux") ; etc. L'auteur conclut que le culte des vedettes chez les jeunes est d'autant plus important que l'influence des parents, des ducateurs e des prtres diminue. t Voir aussi :les no 9, 29.31, 37, 51, 52, 54, 55, 62, 63, 64, 67, 68, 70;71, 74, 75, 77, 78, 79, 80, 81, 86, 88, 89, 90, 93, 94, 95, 127, 169, 183, 184, 189, 237, 239, 240, 268, 271, 345, 385,407, 432, 450, 465, 482, 483.
111. Wyeth, Ezra R. Children and the cinema. A s u m m a r y of a surveg, 1949. L'enfant e le cinma. Comgte rendu d'une enqute t effectue en 19491. In : Visual Aids Review, MelbourneJ(1). aot 1950, p. 20-22.
Compte rendu sommaire d'une enqu&te effectue en 1949 par la School of Education (Institut de pdagogie) de l'Universit de Melbourne. L e s tests consistaient en questionnaires prsents des lves de l'enseignement du premier e du second t degr, sous forme d'exercice scolaire. O n a recueilli au total 1.401 rponses d'enfants e d'adolescents gs de 7 19 ans. L e s divers t types de films se classent selon l'ordre de prfrence suivant : comdies, films policiers, films de cow-boys, films de guerre, dessins anims, films musicaux, histoires de fantmes, bandes d'actualits, films historiques, films de gangsters, films ducatifs, histoires d'amour, films pisodes e films documentaires. L e s enfants intert rogs n'avaient vu gnralement que des films detins aux adultes. 112. Zanotti, Milena. Cinema per ragazzi : preL c i n m a pour enfants :prambule un problme actuell. In : Rivista del cinematografo, R o m e (5). 1951, p. 21-22.
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115. Ayfre, Amde. L'enfant personnage du f l . In : Vie enseignante, Paris, (9ibnoim vembre 1954. Edition italienne : "Il bambino protagonista di film", in :Maestri, R o m e , septembre 1955.
117. Jones, Dorothy, B Quantitative analysis . of motion picture content @nalyse quantitative du contenu des films_/. In : Public Opinion Quarterly, Princeton University (N. ) J. , (6), 1942, p 411-428. . Analyse de cent films de catgorie "A" e "B" dist tribus aux Etats-Unis en 1941-1942, mettant en scne 188 personnages principaux (1 26 h o m m e s e t 62 femmes). Trois sur cinq taient des adultes, qui vivaient dans des conditions conomiques sat isfaisantes, n'taient plus soumis la surveillance de leurs parents, taient heureusement m a ris e avaient des responsabilits conomiques t e sociales limites. Prs de la moiti taient t riches ou aiss ; 17 qo taient pauvres ou ncessiteux ; 80 % appartenaient la classe moyenne ; 8 % taient titrs e 11 % taient nettement des t dclasss. Deux sur 5 taient amricains et 7 sur 1 O clibataires. Les principaux mobiles de leur c o m portement taient : l'amour (68 %, la recherche ) de la clbrit, le souci de la rputation e du t prestige (26 70). le besoin de scurit, le souci de la sant et de l'indpendance conomique (16 % , ) un ensemble de besoins vagues, dsigns par l'expression "mode de vie'' (14 O/), l'argent e les biens t matriels (10 % , le sens du devoir (9 70). Il y a ) quelques chevauchements parmi ces pourcentages, certains personnages ayant exprim plus d'un dsir prdominant. 60 ' ralisent leurs dsirs la $ fin du film, 10 qo n'y parviennent pas e 14 70 n'y t russissent qu'en partie. 118. Mirams,-Gordon. Boy meets girl on the screen Elle e lui l'cran_/. In : N e w t Zealand Listener, Wellington, 31 (788). 27 aoat 1954, p. 6-7.
Dans cet article, l'auteur tudie, au m o y e n d'exemples concrets emprunts diffrenfs films, l r8le de l'enfance dans la production cinmatoe graphique, e la conception des divers producteurs t sur la faon de reprsenter les enfants :l'enfant, vocateur nostalgique du pass ; l'enfant, promoteur actif de la moralit ; l'enfant dpeint telqu'il est, dans l f l no-raliste. e im 116. Dale, Edgar. The content of motion pictures L-Sujets de films_/. N e w York, Macmillan, 1935, 234p. Analyse du contenu de 1.500 longs mtrages (500 t datant de 1920, 500 de 1925 e 500 de 1930), classs en 10 catgories : crime, problmes sexuels, amour, comdie, mystre, guerre, enfants, histoire, voyages, propagande sociale. E n 1930, l'amour (29,6 qo), le crime (27,2 70) e les prot blmes sexuels (15 %)constituaient les thmes dominants e fournissaient ainsi 72 % de tous les t sujets de f l . L a comdie reprsentait 16 70 des im sujets, le mystre e la guerre 8 6 70. Sur 500 t . films, un seul tait consacr aux enfants ; en1930, 7 films avaient pour sujet des vnements historiques, et 9 autres des voyages ; aucun ne contenait de propagande sociale. E n allant au cinma une fois par semaine, on voyait en moyenne un f l policier chaque mois. Dans presque les deux im tiers des cas, les adolescents ne sont pas attirs par ce genre de films. Sur 1 1 5 films policiers projets dans les cinmas de Colombus (Ohio), presque tous montraient comment se c o m m e t un meurtre ; 45 mettaient en scne un meurtre, 21 une tentative de meurtre ; dans 22 d'entre eux on faisait usage de revolvers. Les films traitant de problmes sexuels prsentent des rapports extraconjugaux, des scnes de sduction, d'adultre e t de proxntisme, la btardise, la prostitution, e t contiennent des plaisanteries obscnes. Dans les films d'amour romanesque, il s'agit de mlodrame, d'amour, de flirt, des difficults de la vie conjugale, d'amours clbres.
Enqute sur l type de comportement sentimental e des jeunes gens l'cran, d'aprs une analyse dtaille de 300 films de long mtrage produits aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne. Il a t const at que 73 qo de ces 300 films avaient pour thme central la rencontre d'un jeune h o m m e e d'une t j eune fille qui tombent amoureux l'un de l'autre. Dans 68 70 des films de cette catgorie, il s'agissait d'amour la premire rencontre, sinon au premier coup d'oeil. Si l'on analyse les circonstances dans lesquelles se produisent ces premires rencontres, on constate qu'elles sont dues dans 69 70 des cas une situation inhabituelle (par exemple, le jeune h o m m e sauve la jeune fille d'un danger) dans laquelle une jeune personne a bien 35
peu de chances de se trouver dans la vie courante. Dans 31 7 des cas seulement, les rencontres se 0 produisent dans des circonstances vraisemblables. 119. Mri-, Gordon. Drop that gun / B a s les armes,. In : Quarterly of Film, Radio and Television, Berkeley (Cal.),VI (1). automne 1951, 19 p. Etude prliminaire de la frquence des crimes e t des scnes de violence dans 100 longs mtrages. On y relve 659 crimes ou actes de violence, c'est-dire une moyenne de 6,6 par f l . Il n'y a que im 14 films qui en soient tout fait exempts. Parmi les crimes :168 meurtres ou tentatives de meurtres ; 17 westerns en comptent eux seuls 73 ( noter que, dans les westerns, l'homicide n'est pas toujours u n meurtre). L'auteur a class par catgories ces crimes et ces scnes de violence, il en a tudi les genres et les mobiles, ainsi que les techniques employes, et compare cet gard les films d'origine britannique e amricaine. t 120. Mirams, Gordon, The face of the f l LViim sage du c i h a f . In : The British F l Acaim . d e m y Journal, Londres, printemps 1955, p 10-13. Introduction une enqute de caractre gnral sur les sujets de film ; l'auteur expose l'importance primordiale, pour les enquteurs, de dterminer a-zec prcision dans quelle mesure la rptition e n arrive crer divers types de comportement l'cran, avant d'tudier l'influence ventuelle de ces c o m portements sur l'chelle des valeurs adopte par les spectateurs, notamment par les jeunes. A s o n avis, la prsentation rptC- le ces comportements et de ces fausses valeurs risque d'avoir des effets beaucoup plus graves que l'influence manifeste de n'importe quel film pris isolmen. Il importe de dceler et de dfinir exactement ces types fond; mentaux de comportement, tant pour les spe 1 , teurs moyens que pour les enfants ; l'auteur de l'article examine les diverses mthodes employer cette fin et expose quelques-unes des conclusions gnrales qu'il est possible de formuler sur les effets de certains thmes et de certaines situations (notamment les actes de violence, le crime et le chtiment, les ractions sentimentales. la situation de fortune des personnages de film) d'aprs l'tude de 300 films au cours de plusieurs annes.
amricains analyss). L'amour n'est le thme principal que de 8 7 des films examins, bienqu'il 0 joue un certain r8le dans 84 7 de la productionana0 lyse. Les sujets les plus rarement traits sont les biographies, l'histoire, l religion, le sport a e les problmes sociaux. t 0 Dans 67 7 des films, les personnages obissent surtout l'ambition personnelle, l'arrivisme e t l'argent. Dans 63 70 des films, on arecours au crime pour parvenir ces fins. Dans 45 7 des 0 cas, l'amour constitue la motivation principale, . dans 35 % c'est la vengeance personnelle. Sur les 2.400 personnages qui apparaissent dans ces films, 34 70sont trs riches, 45 70aiss, et 16 7 seulement pauvres. 0 Quant aux mtiers, la plupart des hros en ge de travailler sont riches sans avoir gagner leur vie ; ou bien ce sont des criminels ou des artistes de music-hall. Les autres mtiers sont videmment beaucoup moins estims. 122. Muller, H.S., Driel, A.A.E. van, Peters, J.M.L., Sijmons, A.H. et Wieringen, H.van. Sociografie van de tweede wereld. Wat krijgt onze jeugd in de bioscoop te zien ? Sociographie du deuxime monde. Qu'est-ce que i cinma offre nos enfants ?J. u r m e e P rend, Muusses, 1958, 80 p.
121. Mirams, Gordon. The ideas in films L-Les thmes du cinmal. Wellington, NouvelleZlande, Department of Education, 1953, 36 p. (Post primary school bulletin,? (9)). Analyse du contenu de 300 films rcratifs distribus en Nouvelle-Zlande, E n voici les conclusions : 40 96 des films amricains ont pour thme central un crime ; il n'y a que 25 % des films qui n'en traitent pas du tout. Viennent ensuite les films c o m i q m s (environ 15 % des films britanniqueset 36
Les auteurs analysent l contenu de 60 films que e peuvent voir aux Pays-Bas les enfants gs de moins de 18 ans : 30 westerns, films d'aventures e de guerre (ceux que prfrent les garons) e t t 30 films sur l monde du spectacle, oprettes et e films d'amour romanesque (ceux que prfrent les filles). Aprs une introduction mthodologiquejls examinent les principaux milieux que ces films mettent en scne. ainsi que le sujet du f l , l a im 'l lure, le caractre e la condition sociale des print cipaux acteurs, e l'interprtation, tant idolot gique que socio-culturelle, des lments les plus significatifs qu'on peut trouver dans les sujets de ces 60 films. L e s auteurs pensent que les sujets a de ces films sont parfaitement adapts l mentalit du public adolescent, c'est--dire aux besoins e aux motivations d'individus dont l'esprit n'est t pas encore form. Ils remarquent qu'on ne trouve rien dans ces films de ce qui fait la vie quotidienne ou la vie de famille normale ; que l rle du hros e est souvent prsent sous un jour "prestigieux", mais qu'on le simplifie de telle sorte qu'il devienne accessible un esprit qui n'est pas m r encore ; que les principaux personnages sont souvent prsents de faon ambigu : ils mnent dans lefilm une vie normale e respectable, e pourtant il art t rive que leur comportement dans les scnes de danse par exemple, devienne souvent sujet caution ; enfin, que les intrigues sont navement superficielles, et que les difficults qui surviennent sont toujours rsolues selon des schmas strotyps.
123. Peters, Charles C. Motion pictures and Cinma e critres t standards of morality morauxl. N e w York, Macmillan, 1933, 285 p.(Payne Fund Studies).
L'auteur distingue les films dont le contenu se conforme la morale actuelle, aux conventions tablies, aux valeurs religieuses et ceux qui entrent en conflit avec elles. D e s chantillons ont t const titus dans six groupes sociaux e invits porter un jugement moral sur quatre genres de scnes cinmatographiques. O n en peut conclure que l e cinma "lgalise" des types de comportement qui s'cartent des valeurs gnralement admises e t respectes. L e cinma ne se contente pas de reflter les moeurs d'un monde, il les modifie aussi, 124. Vandromme, Pol. L e cinma e l'enfance. t Paris, Editions du Cerf, 1955, 120 p.(Coll. "Septime Art'). L e s films qui ont trait l'enfance rvlent que les scnaristes s'intressent plus aux aspects extrieurs de la vie enfantine qu'au monde intrieur de l'enfant, avec ses mythes particuliers e sonint terprtation personnelle de la vie. Un nombre important de films est analys e divis en rubriques t selon le stade de dveloppement motif des enfants qui en sont les personnages principaux. 125. Warshow, Robert. Movie chronicle : the 'westerner /Chronique du cinma :L'homme du Far-WestJIn: PartisanReview, N e w York, 21 (2). mars-avril 1954, p. 190-203. Comparaison entre l'homme du Far-West et le gangster considrs c o m m e "les deux crations les plus russies du cinma amricain". L'importance de ces personnages, en l'occyrrence, tient au fait qu'ils sont, de l'avis gnra1,ceux qui exercent le plus d'influence sur le jeune spectateur de cinm a auxquels il s'identifie le plus souvent e aux t aventures desquels il participe par l'imagination. D'aprs l'auteur, tandis que le gangster se livre " une activit nerveuse incessante.. . sans utilit pratique", "le hros du Far-West.. . est une figure calme. . solitaire ... e mlancolique" ; t il n'est pas c o m m e le gangster "qui s'est mis dans une situation telle que tout le monde veut le tuer et que quelqu'un le tuera un jour", mais tant donn que "la vie est invitablement quelque chose de srieux, .. sa solitude est organique.. e prouve . t ' qu'il est un tre complet. ' L ' h o m m e du Far-West, qui a une vie tranquille e n'a pas besoin de se dt placer "parce qu'il est dj sur place", volue dans uncadre de campagne e de chevaux, symboles t de libert physique e de ''candeur morale". L a t justice e l'ordre ne sont pas ses vrais motifs, mais t il lui offrent une ''vocation''e nous prsentent ce t titre une conceptionde l'honneur vers 1870 qui garde pour nous toute sa ralit. Sur le plan moral, le dilemme vient du fait que, quelle que soit sa justification, il tue. L e contenu peut varier, mais si
la forme artistique ne reste pas sensiblement la m m e , l western cesse d'exister en tant que tel. e L e nouveaugenre de western peut bien offrir unpersonnage qui se rapproche davantage du m e m b r e d'un gang (voir par exemple "The Gunfighter"), mais il n'est plus de 1 premire jeunesse. Il est 9 seul juge de ses actions. Il se rend parfaitement compte qu'il a gch sa vie, mais il reste fidle son personnage e son destin, tuant jusqu'ce t que vienne son tour d'tre tu e faisant toujours t figure de hros. Lorsque l'individu ne se situepas au-dessus des problmes d'ordre social, "le paysage du Far-West devient unsimple dcor d'une grande beaut" (voir "The O x - B o w Incident"). Pourquoi le western garde-t-il son emprise sur l'imagination populaire ? Son inclination la violence est grave. L'homme du Far-West "vit dans un monde violent, mais son drame est la maltrisede soi". Il nous offre "des rves de libert sans aucune responsabilit" que l'on ne doit rejeter que parce qu'ils sont dangereux. "Il est l pour nous rappeler qu'il est possible d'avoir du style.. . au milieu des angoisses que nous cause le problme de la violence,prservant l plaisir que nous donne e un drame complet e formant en lui-mme untout . t en un temps o d'autres formes d'art, qui se prennent plus au srieux, deviennent de plus en plus c o m ' plexes, vagues e m a l dfinies. ' t
..
126.W a s e m , Erich. Das Bild des Erziehers und Zoepiinps in Spieifiimen L a reprsentation de l'ducateur e de l'lve dans les films rt cratifs2. In : Jugend und Film, Munich, (1), 1957, p. 23-32.
Etude critique,illustre avec de nombreux exemples tirs defilms connus, de l'image que le cinma donne, depuis quelques annes, de l'ducateur, de l'enfant, e de l'adolescent. C o m m e n t divers films t amricains, italiens, franais, allemands et sovitiques, reprsentent le jeune enfant et l'adolescent dans leurs relations avec les adultes -parents ou martres ou avec un animal (chien ou cheval, par exemple), e l'ducateur, dans ses effortspour t toucher la jeunesse moderne.
127.Witty, Paul e Bricker, Harry. Your child t and radio, T V , comics and movies Votre enfant en face de la radio, de la tlivision, des bandes dessines et du cinmal. Chicago (Ill.) .Science Research Associates Inc., 1952, , 49 p.
Cette brochure traite des questions suivantes : quoi sont exposs les enfants par les bandes dessines, les films, la radio et la tlvision ; pourquoi sont-ils attirs par ces formes de distraction; comment les parents e les ducateurs peuvent-ils t aider les enfants en tirer le meilleur parti ; m thodes que peuvent appliquer les parents et les ducateurs pour aider les garons et les filles form e r leur jugement de manire savoir choisirce qui est bon et rejeter ce qui est mauvais ;ncessit 37
d'une action de la communaut pour donner aux enfants de meilleures chances de voir, d'entendre e t de lire des choses plus saines e de plus grande t valeur. t 128. Woifenstein, Martha e Leites, Nathan. and character in selected French-films :a n t analysis of fantasy Intrigue e personnages dans quelques films franais :analyse de la fiction7. In :Metraux, R. e Mead, Margaret, t T h e m e s in French culture,preface to a study of French community ( T h m e s de la culture franaise, Introduction une tude de la socit franaise), Stanford University (Cal.) Stanford University Press, 1953,n.p. ,
PLot
Les auteurs ont tudi quarante films franaispour en dgager les types dlintrigue e de personnages t qui apparaissent frquemment e semblent reflt ter des sentiments e des attitudes typiques de la t culture franaise. L'analyse se divise en quatre parties : (1) l pre dans l r8le du hros malheue e reux ; (2)les vicissitudes auxquelles nous exposent les hasards des impulsions humaines ; (3)les accidents et lafragilit de la justice ;et (4)les grandes dsillusions qui fournissent l thme des films e franais. Section 3 Voir aussi les no : 51, 192, 240, 343 e 389. t
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4. LA VISION DU FILM
Enquete sur l'valuation morale d'un f l par un im groupe de 32 filles de 10 14 ans, comparable l'enqu8te effectue sur un groupe analogue de garonspar Roessler,E. e W. (voirle no140). Aprs t im l projection du fl on a demand aux jeunes a spectatrices de raconter ou de dessiner certaines scnes du f l . Puis on leur a pos des questions : im l f l vous a-t-il plu, quel rSle auriez-vous aie im m y jouer, auriez-vous aim participer aufilm, quelles sont les scnes qui vous ont particulirement intresses ou ennuyes, etc. Les 32 filles a ont toutes fourni une rponse dtaille l question : "Qu'est-ce que l film vise faire come prendre aux spectateurs ?" L a plupart d'entre elles im avaient entirement compris l sens du f l .L e jue gement des filles diffrait sur de nombreux points de celui des garons en ce qui concerne la valeur morale des principaux personnages e leur comportement. t
130. Albertini, Laura et Caruso, Ada. P. Percezione e interpretazione di imapini cinematot graphiche nei ragazzi Perception e interprtation des images cinmatographiques par les enfantsl. In : Bianco e Nero,Rome, (X),5 mai 1949 ; p. 9-27. Egalement publi dans : Baumgarten, Franziska, Compte rendu du lle Congrs international de psychotechnique, Berne, 12-17 septembre 1949. L a psychotechnique dans l monde moderne. e Paris, Presses universitaires de France, 1952. p. 557-561.
rdaction d'un compte rendu ont donn les rsultats suivants : les enfants prouvent des difficults relles faire des comparaisons exactes en ce qui-concerne les dimensions et les ressemblances, reconnatre des formes gomtriques a rgulires, tablir l position de personnages t par rapport un objet connu e interprter certains de leurs mouvement s e de leurs attitudes. t Les difficults de ce genre ne semblent pas diminuer rgulirement mesure que l'enfant grandit. Ilyauraitdonc intr&t poursuivre ces recherches, en vue d'orienter l choixdes films destins aux e enfants des divers groupes d'ge.
, 131. Brandt, Herman P The Psychology ofseeing motion pictures Psychologie du spectaIn Elliott, Godfrey, M. teur du cinma F l and education Cinma et uain. im dcto] N e w York, Philosophical Library, 1948 p. 39-54.
1 .
Qu'est-ce que "voir" un f l ? L'auteur aborde im e successivement les points suivants : l processus physique, physiologique e psychologique ; ressemt blances e diffrences entre l rSle de l'oeil e cet e t lui de la camra ; processus sensoriels e moteurs t mis en jeu par la vision d'un film ; la perception en tant que forme active de l'attention ; slection e enchalhemevt des impressions ; principaux t mouvements de l'oeil pendant l projection d'un a film, e rgles gnrales qui les gouvernent. L'aut teur compare ensuite les ractions de sujets mis en prsence de photographies e de films (orient tation, concentration, dtente, participation active). Il dfinit un certain nombre de conditions auxquelles doivent rpondre les sances de cinma pour que l spectateur y participe au maximum. e
132. Brinkmann, Donald. Ju end und F l [ im L a jeunesse et l c-e e imr nat Schweiz, Pfaffikon-Zurich. (1 1), novembre 1956, p 400-403. .
A
Etude des ractions de 576 enfants, 2gs de 8 14 ans, au f l "Nanouk''de Flaherty. O n a interroim g 490 enfants ; les 86 autres ont exprim spontanment leur opinion. Cette enqute a mis particulirement en vidence les nombreuses erreurs d'observation ainsi que l'cart entre l contenu e im t rel du fl e ce que les enfants croyaient y avoir vu. L a succession rapide des images,l'incapacit comprendre clairement, comparer avec prcia sion e fournir une interprtation exacte dans l t
L'auteur dveloppe plusieurs ides discutes au cours d'une semaine d'tudes sur l jeunesse et a l cinma, qui s'est tenue Zurich en 1956. D e e nombreuses observations effectues en Suisse et dans d'autres pays, ont permis de distinguer dans l dveloppement des jeunes quatre tapes impore tantes pour comprendre leurs ractions devant les films : (1) jusqu' 7 ans (priode dite du conte de fe), les enfants vivent dans un monde imagil naire o i s ne distinguent pas clairement entre le
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sujet e l'objet, l moi e le milieu, le rve et l t e t a ralit. (2) D e 7 12 ans, l'enfant fait l'apprentissage du rel. C'est l'ge des "Robinsons" o l'enfant s'intresse surtout aux aventures. (3) de 12 16 ans (ge de la pubert), l personnalit de l'ena e fant se dveloppe, et il apprend distinguer l moi du milieu. A ce moment-l, des conflits surgissent frquemment, qui dterminent l cours de lavie de e l'adulte. (4)Aprs l'ge de 16 ans, on constate souvent des tensionsdues au faitqu'onattend des jeunes gens de cet ge qu'ils se conduisent c o m m e des adultes, mais que, souvent, on ne les prend pas autant au srieux qu'ils croient l mriter. L'aue teur tudie en outre l vivacit de l'imagination a chez l'enfant jusqu' la pubert, e les rsultats t d'analyses de dessins d'enfants qui peuvent permettre de mieux comprendre ces quatre tapes de l'exprience filmique. 133. Fulchignoni, Enrico. Cinma e psychologie. t In : Revue de psychologie applique, Paris,I (2), janvier 1951, p. 61-68. L a perception des images des films diffre beaucoup de l perception des objets e des personnes a t dans la ralit ou au thtre, en raison surtout du rythme propre aux images filmiques e des relat tions spatiales du cinma. Au cinma, les enfants prouvent certaines difficults interprter les objets, le mouvement, les dimensions e l'chelle. t E n consquence, la photographie doit tre plus simple e l mouvement plus lent dans les films t e pour enfantsque dans les films pour adultes. 134. Gerhartz-Franck, Ingrid. Ueber Geschehensgestaltungenin der Auffassung von Filmen L a psvriologie de l pera durch Kinder ceptionet l comprhension des films par les a enfantsl. Leipzig, Johann Ambrosius Barth Verlag, 1955, 124p.
c o m m e un ensemble. Ils sont dj capables de considrer cette action objectivement, e de l situer t a entirement hors de leur propre vie e de leur t propre milieu. Mais on ne trouve pas encore chez a eux une-conception claire de l structure interne de l'action. O n note de temps autre un effortpour essayer d'interprter l sens de l'histoire que rae conte l f l . e 11 1 ans,les enfants deviennent e i mD 4 enfin capables de comprendre l structure interne a d'un film.
135. Heuyer, Georges. Cinma e affectivit. t In : L'cole des parents, Paris, (3),janvier 1956, p. 15-27.
Expos des recherches faites sur des enfants inadapts par l'auteur e ses collaborateurs dans une t cliniquepsychiatrique. Ces recherches, qui ont port notamment sur l comprhension des films a par les enfants montrent que l'enfant doit avoir atteint l'ge mental de douze ans pour tre m & m e de comprendre le contenu d'un f l dans son enim semble. Une enqute touchant les ractions des enfants inadapts aux films comiques, fait apparatre que les ractions des enfants au cours de l projection sont souvent en contradiction avec les a apprciations qu'ils portent ultrieurement sur les films. Les dessins anims ont gnralement peu de succs. Les ractions affectives des enfants sont souvent dtermines dans une mesure importante par leurs problmes personnels ; les tendances aggressives, perverses ou paranoaques semblent favoriser une prfrence pour certains genres ou pour certaines scnes. Des recherches ont galement t effectues sur des personnes parfaitement normales, en vue de permettre une comparaison. Rsum, en dix points, des conclusions qui se dgagent des diverses enquCtes.
Conclusions d'une enqute visant tablir danquelle mesure les enfants d'ges diffrents assimilent et comprennent les films ducatifs e les t contes de fes films. Pour juger de l compra hension de l'intrigue en tant que forme structure im (Gestalt), on s'est servi d'un fl de marionnettes excut par les frres Diehl, e intitul "Le rat de t ville et le rat des champs". Les enfants de six ans ne semblent pas capables de comprendre l "struca ture" de l'action. 11s ne saisissent pas les reiat tions entre les diverses scnes, e ne savent pas identifier les principaux personnages d'unbout l'autre du film. L e f l se prsente pour eux im c o m m e une juxtaposition de scnes indpendantes. Les enfants de 7 8 ans peuvent suivre Ilencharnement des diverses scnes, mais on ne peut dire qu'ils soient dj capables de comprendre les rapports qui relient les diverses scnes dcrivant une phase donne de l'action. Ces enfants ne saventpas distinguer entre les scnes importantes e celles t qui l sont moins. e Les enfants de 9 10 ans comprennent l'action
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136. Heuyer, Georges. Influence immdiatement im dcelable du f l partir de 10 ans. Rencontre internationale d'experts sur les aspects psychologiques, techniques et sociaux a des problmes du cinma e de l jeunesse, t Luxembourg,31 mai 4 juin 1955. Genve, Fraternit mondiale, 1955, 12 p. (multigraphi).
tivit. L'tude de l perception chez l'enfant exige a des expriences prcises et compltes sur les champs visuel e auditif. O n peut distinguer deux t im tapes dans l'intelligence d'un f l : pour s'adapter au rythme des squences, l'enfant doit avoir atteint e l'ge mental de dix ans ; pour comprendre tout l im sens d'un f l ,il doit avoir atteint l'ge mental de douze ans. Au-dessous de 12 ans, les enfants ne saisissent l que l comique lmentaire. A partir de 12 ans,i s e comprennent l comique aussi bien que les adultes. e Pour comprendre un dessin anim courant, il faut avoir atteint l'ge mental de douze ans. Les ractions
affectives suscites par tel ou tel f l fournissent im des donnes prcieuses pour apprcier les tendances personnelles de l'enfant, lesquelles varient selon le sexe. O n n'a pas dmontr d'une manire concluante que le cinma pousse au crime, mais il semble que les films de gangsters contribuent effectivement ''enseigner" les techniques du crime. L e cinma agit galement sur des lments qui subsistent dans l'esprit de l'enfant aprs qu'il a vu unfilm, et, par consquent, influe sur sa conduite. Pour donner une base physiologique aux observations psychologiques des ractions affectives, il importe d'encourager des recherches biologiques e lectrot encphalographiques
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qui composent l'image cinmatographique. il semble que la plupart des gens, surtout les enfants, ne peuvent avoir une perception analytique des diffrents mouvements qui se produisent au cours d'une scne projete sur l'cran. ils peroivent globalement les mouvements. Pour pouvoir tre perus correctement par les enfants, les mouvements de la scne filme ne doiventpas tre trop complexes. 140. Roessler, E. et W. Sittliche Filmbeurteilung Zehn-bis Vierzehnjahriger. Eine psyim chologischpiidagogischeStudie zu d e m F l "Teufelskerle" LEvaluation morale d'unfilm par des enfants de 10 14 ans. Etude de psyim chologie pjagogique propos du f l "Teufe1skerle''A. In : F l , Jugend, Schule, Gelim senkirchen, 44 (6), septembre 1953, 8 p . Enqute mene auprs de 30 garons de 10 14 ans pour dterminer leur aptitude juger de la valeur morale du f l "Teufelskerle" (Dmons dim chans). Aussitt aprs la projection, o n invita les garons crire ou dessiner quelque chose propos de ce f l .Plus tard, ils durent rpondre im un questionnaire crit et prciser le>ralequ'ils auraient aim jouer eux-mmes, ce qu'ils pensaient de telle ou telle scne, comment ils jugeaient le comportement des principaux personnages, et la signification gnrale du f l . Il en rsulte qu'un im tiers seulement des garons s'est identifi avec im un des personnages du f l . Les garons seraient capables de porter un jugement moral ;il n'est donc pas vain de discuter l-dessus avec des enfants. M m e 10 ans, ils sont capables d'un jugement objectif sur ce qui les intresse. (Voir aussi Aibauer, Rosa, no 129). 141. Snejder, M.Hudoiestvennoe kino v vospitatel' noj rabote te lkoly L L e film et le travailducatif de l'cole Moscou, Acadmie des sciences pdagogiques de la RSFSR, 1950, 32 p .
137. Mialaret, G. et Melies, M.G. Expriences sur la comprnension du langage cinmatographique par l'enfant. In : Revue internationale de filmologie, Paris V (18- 19),juillet-dcembre 1954.
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Compte rendu provisoire de recherches sur la im comprhension d'un f l par des enfants gs de 4 12 ans. A u moyen de trois courts mtrages composs spcialement e reproduisant trois vert sions diffrentes d'une m m e histoire simple, mais raconte dans u n "langage cinmatographique diffrent", on a dtermin quelles techniques (gros plan, fondu, etc.) posent des problmes des enfants d'ges diffrents. 138. Ponzo, Ezio. Tmoignages de pr-adolescents et d'adolescents sur un f l . In : R e im vue internationale de filmologie, Paris, V (17). avril-juin 1954, p. 147-159. Egalement publi dans :Scuola Positiva, Milan, (4), 1952, p. 521-525. Une squence filmique reprsentant un petit incident survenu au cours d'une sance de gymnastique a t prsente dans un orphelinat 11 5 garons gs de 1 1 19 ans. Aprs la projection, on a interrog ces adolescents selon la mthode mise au point par Stern. Plusieurs d'entre eux s'tant m o n trs incapables de raconter de faon prcise ce qu'ils avaient vu, l'auteur examine les raisons de cet chec. Il en conclut que les films pevvent tre utiliss avec profit dans les recherches sur la fidlit et la valeur des tmoignages d'adolescents. D'autre part, il lui paraTt indispensable d'tudier leur personnalit, leur milieu social et leur exprience de la vie, pour comprendre et valuer correctement les ractions dcrites. 139. Rey, Andr. L a perception d'un ensemble de dplacements. Donnes sur l'bvolution de la perception cinmatique. In : Revue internationale de filmologie, Paris, V (17), avriljuin 1954, p. 75-92. Recherches sur la manire dont l'adulte e l'enfant t peroivent les diffrents mouvements simultans
1 .
Renseignements utiles sur la comprhension des enfants en matire de cinma, d'aprs l'observation des ractions des enfants pendant la projection de films et l'analyse des discussions avec les enfants aprs les projections. L'exprience a port t sur des enfants de 9 10 ans e s'est tendue sur plusieurs annes. E n comparant les observations recueillies au dbut e la fin de l'anne scolaire, on a pu t constater que leur comprhension des films et des sujets traits devient la fois plus complte et plus large mesure qu'ils grandissent. Des donnes exprimentales concernant la prsentation du m m e f l aux classes d'enfants im de 10 12 ans fournissent des exemples concrets des diffrences de la perception et de la comprhension du f l selon les groupes d'ge. im
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142. Soriano, Marc. Lire, assister. In : Revue internationale de filmologie, Paris, (3-4), 1948, p 299-304. . Comprendre le langage cinmatographique, recevoir le message que le cinma s'efforce de transmettre, c'est tout autre chose que lire e comprendre t unlivre. Comprendre un livre est un processus intellectuel ;lecinma, une exprience sensorielle directe. 143. Tarroni, Evelina. Il f l per l'infanzia e il im problema del livello di comprensione Le f l pour l'enfance-et le problme du niveau im de comprhension_/. In : Revista del cinematografo, R o m e (4), 1952.
Analyse des diverses recherches effectues dans t ce domaine par des psychologues, e conclusions selon lesquelles il est ncessaire d'une part d'amener progressivement les enfants comprendre la difficile syntaxe du langage filmique, dsormais volu et, d'autre part, de produire des films qui s'adressent particulirement aux jeunes et tiennent compte de ces difficults.
Enqute visant dcouvrir comment les techniques de prises de vues influent sur l'intensit des ractions des enfants devant un f l . O n a enregistr im les ractions de deux groupes de garons (7 9 ans e 9 11 ans) e de deux groupes de filles ( m m e s t t ges), devant diffrents plans tirs de quatre films (1)plans allant des gros plans aux plans d'ensemble e (2) plans inanims, plans anims photographis t avec un appareil de prise de vues fixe e plans anit m s pris avec une camra en mouvement). Les plans anims e les plans d'ensemble t sont plus aptes provoquer des ractions que les gros plans e les scnes inanimes. L a modificat tion continuelle de l'angle de prise de vue e du t mouvement des objets maintiennent le spectateur en tat d'attente e l'on ne peut donc pas considt rer qu'assister la projection d'un f l est une im occupation passive. 146. Zazzo. Bianka e Ren. Une exdrience sur t la comprhension du f l . In : Revue interim nationale de filmologie, Paris, II (6), p. 159170. Enqute sur la comprhension de deux courtes squences filmiques parmi 42 enfants gs de 6 15 ans e dont l'ge mental allait de 4, 7 14 ans. Il s'agist sait d'arrirs, d'inadapts, ainsi que de caractriels prsentant des troubles plus ou moins graves, en traitement au laboratoire de psychologie de 1'Hapital Henri Roussel, Paris. O n disposait pour chaque enfant d'un dossier individuel, psychologque e mdical. t Aprs la premire projection, on a demand aux enfants de raconter ce qu'ils avaient vu, afin de vrifier s'ils avaient compris l'action e la suite t des vnements, le rale jou par les diffrents acteurs, la technique du c h a m p contre-champ (prise de vues de personnes enconversationsous des angles diffrents) e de s'assurer galement de leur aptit tude raconter l contenu du f l de faon logique e im et spontane. C e sont les raies jous par les acteurs e la technique du c h a m p contre-champ qui ont t t 1 e moins bien compris. L'objet de la seconde projection tait d'apprcier dans quelle mesure les spectateurs comprenaient la technique du "fondu-enchah". Dix-neuf sujets ont compltement chou (il s'agissait d'enfants dont l'ge mental tait infrieur 8 ans e 3 t mois). Il y eut deux cas douteux (ge mental d'environ 7 ans), 10 enfants donnrent des rponses satisfaisantes (ge mental de 8 10 ans) e 3 obt tinrent des rsultats excellents (ge mental suprieur 12 ans). 147. Zazzo, Ren. L'influence du cinma s u l e dveloppement de la pense de l'enfant. In : L'cole des parents, Paris, janvier 1956, p. 1-14. L'auteur distingue deux problmes : d'une part, l'influence du cinma sur la formation de l'intelligence de l'enfant ; d'autre part, son influence sur les opinions, les gots, les attitudes, les
144. Zazzo, Bianka. Analyse des difficults d'une squence cinmatographique par la conduite du rcit chez l'enfant. In : Revue internationale de filmologie, Paris, III (9), janvierm a r s 1952, p 25-36. .
Pour tudier les difficults qu'prouvent les enfants comprendre le cinma, une squence de film, trs simple et choisie spcialement cet effet, atprojete devant un groupe de 53 fillettes de 6 12 ans. Aprs la projection, il a t demand aux enfants de raconter l'histoire expose dans cette squence e mettre en ordre un certain t nombre de photographies qui reprsentaient les vnements les plus importants du film, le but de ce dernier exercice tant de corriger les erreurs dues la difficult qu'ont les enfants s'exprimer. Les conclusions de cette tude sont les suivantes : 1) Les enfants saisissent trs tt ds l'ge de 7 ans le droulement de l'action, ce qu'on attribue la reproduction dynamique de l'action, au caractre visuel et concret de la reproduction cinmatographique, ainsi qu'au caractre fortement structur du cinma. 2) Les difficults qu'prouve un enfant comprendre le f l sont dues l'usage im de la "grammaire cinmatographique"(parexemple les conventions concernant le temps). 3) Plus le f l est long, plus l'enfant prouve de difficults. im L'enfant arrive gnralement suivre l'action d'un f l e y participer intensment, mais la manire im t im dont le f l prsente cette action lui chappe en grande partie.
145. Zazzo, Bianka. Effets dela grosseur e de la t mobilit des plans sur les ractions des spectateurs-enfants. Communication faite au deuxime Congrs international de filmologie, P a ris, 1955. 42
"penses" de l'enfant. L'auteur a tudi la difficult qu'prouve l'enfant saisir l langage cine matographique. Jusqu' sept ans environ, il ne comprend presque rien un film, tout en s'intressant au contenu des images. Mais, lorsqu'il atteint le seuil de la comprhension, l'exprience cinmatographique peut exercer une influence favorable sur son dveloppement intellectuel. Les opinions des chercheurs e des thoriciens sur la t deuxime question sont souvent contradictoires, notamment en ce qui concerne l problme de la e sexualit e de l'rotisme au cinma e la respont t sabilit premire du cinma dans les dlinquances juvniles. L'auteur estime que les vrais problmes sont ailleurs, e qu'il faut se demander, par t exemple, si les films donnent aux jeunes une image relle ou fausse de la vie humaine. 148. Zazzo, Ren. Niveau mental e comprhent sion du cinma. In : Revue internationale de filmologie, P a n s , II (5), 1951, p. 29-36. Confrence faite l'Institut de filmologie de l'Universit de Paris sur l'importance, les difficults e les mthodes des enqutes relatives l'intellit gence que peuvent avoir les enfants du langage cinmatographique. Cette confrence sert d'introduction un rapport sur un certain nombre d'expriences publies dans l tome II de la Revue internationale e de filmologie (no6 e 9). t L'auteur tudie le dveloppement graduel de l'esprit de l'enfant e son aptitude, selon les t ges, comprendre le langage cinmatographique. M. Piaget parle de l'incapacit de l'enfant se "dcentrer". O n montre l'enfant la maquette d'un paysage reprsentant un village typique ; puis un certain nombre de photographies de ce paysage, pris sous divers angles. O n demande alors l'enfant d'identifier sur la maquette ces divers points de vue. Avant l'ge de 8 ans, l'enfant ne comprend pas que la vision d'un paysage dpend du point de t vue du spectateur. Entre 10 e 12 ans, les difficults de cette "dcentration" sont tout juste rsolues. C o m m e n t l'enfant pourrait-il donc comprendre les rapides changements de points de vue au cours d'un f l ? On tudie d'abord la faon dont l'enfant im comprend un procd cinmatographique courant, celui du champ contre-champ, ou deux personnages en conversation sont montrs alternativement, c o m m e chacun d'eux voit l'autre. O n se demande aussi dans quelle mesure l mouvement e propre au cinma correspond aux activits du subconscient intellectuel e si le contact frquent du t langage cinmatographique peut provoquer des modifications dans les perceptions e la pense t normales. Voir aussi les numros 60, 85, 155, 228, 233, 319, 353, 409, 470, 483, 490.
(b)
149. Banfi, Antonio. L'aspect social du cinma en tant que spectacle. i :Actes du Congrs n international sur la presse priodique, cinmatographie e radio pour enfants, Milan. t ia, 19-23 m a r s 1952. M l n A. Giuffr, 1953, p 133-138. . (1)Etude gnrale de la nature du spectacle ; (2) tude du caractre du cinma en tant que spectacle e en tant que facteur du dveloppement de l'expt rience chez les jeunes ; (3)le cinma touche plus facilement l'enfant que tout autre spectacle ;mise en garde contre la falsification de la raiit ; le cinma pour enfants devrait enrichir, approfondir e pntrer la ralit de la vie quotidienne. t 150. Beley, Andr. Cinma entre enfants et cinm a d'adultes. In : L'cole des parents, Paris, (4). fvrier 1958. p. 25-30;(6), avril 1958, p. 25-30. Les ractions de l'enfant ne sont pas du tout les m m e s lorsqu'il va au cinma en compagnie d'adultes (ses parents, ou d'autres m e m b r e s de sa famille, par exemple) e lorsqu'il assiste une t l sance cinmatographique pour enfants. i est gnpar la prsence d'adultes, ne participe plus spontanment au Spectacle e n'en retire pas la m m e t impression que s'il n'y avait autour de lui que des enfants. L'auteur dmontre, l'aide de divers exemples tirs de l'exprience des cin-clubs, que 1 a solution du problme des "films pour enfants" ne doit pas tre cherche dans la production de films spciaux, mais plutt dans l'organisation de sances rserves aux enfants, au cours desquelles seraient projets des f i l m appropris, choisis parmi les films pour adultes. Mais la tche des cin-clubs ne se bornepas prsenter de bons films aux enfants, ils doivent aussi organiser des dbats cinmatographiquese t donner aux enfants la possibilit d'assimiler en c o m m u n l message cinmatographique. e 151. Bouman, J. C., Heuyer, G et Lebovici, S . . Une exprience d'tude de groupes. L e processus de l'identification et l'importance de la suggestibilit dans la situation cinmatographique. In : Revue internationale de filmologie, Paris, IV (13). avril-juin 1953, p. 111-141. Les auteurs dcrivent une enquete effectue parmi 150 tudiants de mdecine, de psychologie e de t droit, sur l processus de l'identification et les e diverses formes sous lesquelles il se prsente. L'identification subit fortement l'influence de la suggestion qui peut tre exerce sur la personne 43
soumise au test lorsque celle-ci reoit des explications avant la projection du f l . im 152. Brudny, Wolfgang. Arne Sucksdorff's l'das grosse Abenteuer" :ein Erfahrungsbericht aus Jugendvorstellungen L'!La grande aventure" d'Arne Sucksdorff : compte rendu d'une sance de cinma pour la jeunesseJ. In : Jugend und Film, Munich, novembre 1955. L'auteur a tudi l'intensit de l'exprience cinmatographique en observant (notamment l'aide d'enregistrements magntiques et de photographies) un grand nombre d'enfants au cours de la reprsentation du f l "La grande aventure". Il im dcrit les ractions de l'ensemble du public et, en particulier, celles de quatre enfants de 9 10 ans, aux principales scnes. il conclut que ce film a pntr plus profondment dans la conscience des enfants qu'on ne le prvoyait, constatation confirme par les rdactions que les enfants ont t invits faire plus tard, deux reprises, sur le thme du f l . im 153. Cahn, Paulette. Remarques sur les ractions de l'enfant son image filmique e celle de t ses frres. Deuxime Congrs international de filmologie, Paris, 1955. Rsultats provisoires d'une exprience concernant les ractions de quelques trs jeunes enfants e de t quelques enfants plus gs quand ils se voient euxm m e s sur l'cran. O n peut distinguer plusieurs phases. A u dbut, l'enfant ne peut distinguer son "moi" de l'image projete sur l'cran. U n peu plus tard, il apprend la reconnatre en tant qu'image e la distinguer de son vritable "moi" ; dans la t troisime phase enfin, l'enfant devient capable d'tablir un rapport entre son exprience personnelle e son image sur l'cran. t 154. Canestrari, Renzo. L a psicologia differenLa psychologie diffziaie ed il cinema rentielle e le cinmal. in : nfanzia anort male, Rome, (24), 1953, p. 284-293.
155. Canestrelli, Luigi. Psicologia e films Problemi psicologici, etico-psicologici, psico-pedagogici Psychologie e films t Problmes psychologiques, thico-psychologiques e psychopdagogiquesJ. In : L a t difesa del ragazzo, R o m e , XXV (5), septembre-octobre 1956, p. 219-238.
Expos prsent au ler Congrs international du cinma pour la jeunesse. L'auteur traite des questions gnrales de psychologie e du cinma, du t processus d identification dans 1' exprience fill mique, des conditions de la perceptionfilmique, im des problmes spcifiques du f l concernant les enfants (lgislation, censure, contenu e ractions t psychologiques). E n conclusion, il affirme que le f l doit im aider l'enfant organiser progressivement sapersonnalit. 156. Debesse, Maurice. L'enfant au cinma. In : Revue internationale de filmologie, Paris, V U (26). avril-juin 1956, p. 99-109. R s u m d'une confrence faite l'Institut de filmologie de Paris sur la salle de cinma en tant que lieu de loisirs. L'Universit de Strasbourg a c o m m e n c faire quelques recherches ce sujet ; l'auteur en examine les rsultats possibles : par exemple, l'atmosphre de la salle, l nombre des places occue pes, la prsence (ou l'absence) des parents ou d'autres adultes, peuvent agir sur le comportement de l'enfant dans la salle de cinma, e par const im quent sur sa raction au f l qu'il voit. 157. Deprun, Jean. Cinma e transfert. In : Ret vue internationale de filmologie, Paris, 1 (Z), 1947, p. 204-207. Peut-il tre question de "transfert" dans le cinma, au sens qu'on donne ce mot en psychanalyse ? Pour que cette question puisse recevoir une rponse affirmative, deux conditions doivent tre remplies : il faut que les complexes "transfrer" soient s y m boliss par une reprsentation (ce qui peut tre fait dans un f l ); il faut en outre qu'ils puissent tre im projets hors de la personnalit du spectateur s a m danger de retour (ce qui est galement ralisable dans un film). 158. Eiserer, Paul E The relative effectiveness . of motion and still pictures as stimuli for eliciting fantasy stories about adolescent -parent relationships L'efficacit relative des films e des projections fixes pour provoquer des t rcits imaginaires sur les relations entre les adolescents e leurs parentsl. In : Genetic t Psychology Monographs, Worcester ,(NIass.), Clark University, 39, 1949, p 205-278 .
Les rapports entre le public e le film sont conus t c o m m e une situation dynamique et projective dans laquelle les motions de l'individu se trouvent libres, tandis que ses facults intellectuellessont stimules. Du fait qu'il ragit c o m m e s i se trou'l vait devant la ralit, l'individu engage toute sa personnalit. Maintes expriences ont tabli que l'influence du cinma sur la personnalit des arrirs, des enfants et des adolescents est variable. D n un cas de rducation, on s'est servi du cinas m a pour amorcer un traitement collectif.
Quinze films (d'une dure de 10 21 secondes) ont t compars quinze projections fixes (choisies dans les films) pour dterminer leur efficacit
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relative c o m m e instruments projectifs. Cinquante garons dans leur dixime anne d'tudes, prsentant un S - B I mdian de 134.5 ont t soumis ces deux Q tests projectifs. L'exprience a permis d'aboutir notamment aux conclusions suivantes : 1)les films peuvent @tre utiliss c o m m e instruments projectifs efficaces pour l'tude de la personnalit : 2) les films tendent mettre en lumire de plus n o m breuses donnes ayant une signification psychologique ; 3) il n'est pas certain que la supriorit des films soit suffisante pour justifier leur emploi immdiat ; 4) l'exprience prouve abondamment que la structuration de la situation stimulus (par exemple, les relations intrafamiliales) fournit des donnes plus nombreuses que les autres mthodes, L'article comprend une bibliographie de 44 titres. 159. Flores D'Arcais, Giuseppe. Il cinema, il f l neii'esperienza giovanile / L e cinma. im L e f l dans l'exprience juvnile2. Padoue, im Ed. Liviana, 1953, p. 295. Problme du cinma ducatif e du cinma scolaire t e rapports qui existent entre eux du point de vue t pdagogique. L'ouvrage se dcompose c o m m e suit : (1)Phnomnologie du cinma : problmes relatifs la capacit d'expression du cinma ; (2) Exprience filmique : analyse du cinma c o m m e m o y e n de divertissement, de repos, d'vasion et du cinma envisag du point de vue du fond e de t la forme ; (3) L e cinma c o m m e art : possibilit de donner au cinma une significationplus leve pour les jeunesspectateurs ; (4)L e cinma didactique : rapports entre le cinma e l'ducation. t 160. Fulchignoni, Enrico. Filmologie e psycholot gie infantile. In : Revue internationale du cinma, Bruxelles, (4). 1949. p. 38-41. L'attitude du spectateur l'gard des vnements reprsents par le f l diffre en plusieurs points im de son attitude l'gard de la ralit ou d'une pice de thtre. En face du f l , le spectateur ne conim serve pas sa "distance" e cesse d'@tre sur ses t gardes ; en fait, il se libre souvent d'inhibitions qui dominent habituellement sa conscience. L'auteur tudie dans cet article les difficults quel'enfant prouve suivre un f l e les rsultats des im t recherches effectues sur les enfants e le cint m a . L a perception de l'enfant est trs diffrente de celle de l'adulte. C e n'est qu' partir de l'ge de la pubert que les enfants peuvent apprcier le langage cinmatographique. D u point de vue affectif, l'enfant est, au cinma, dans un tat c o m parable l'hypnose en ceci que les ractions y sont beaucoup plus violentes que dans des conditions normales. Les recherches effectues l'Institut de psychologie de l'Universit de R o m e ont montr que le rythme des images du f l exerce une inim fluence sur le rythme respiratoire du spectateur, ce qui rvle que, trs rapidement, ce dernier participe affectivement aux vnements prsents par le f l . im
161. Funk, Alois .Film und Jugend. Eine Untersuchung Liber die psychischen Wirkungen des Films i Leben der Jugendlichen. L-Le cinm m a e la jeunesse. Etude des effets psychot .logiques du cinma sur lavie des jeunesl. Munich, Ernst Reinhardt, 1934. 174 p. L'auteur tudie les effets psychologiques des films rcratifs sur les jeunes travailleurs de 14 18 ans. Cette enqu&te a t effectue l'aide de trois questionnaires. L e premier visait connatre l'opinion des ducateurs sur l'influence du cinma; le deuxime obtenir des renseignements directs sur l'exprience cinmatographique des jeunes de 14 18 ans ; le troisime dcouvrir ce que les garons de plus de 18 ans pensent de l'influence que le cinma a exerce sur eux quand ils taient plus jeunes. Sur les mille ducateurs qui les questionnaires avaient t envoys, 235 ont rpondu ; sur 3.000 jeunes de 14 18 ans, 2.625 ; e sur 1.000 jeunes garons de plus de 18 ans, 425. t L'auteur conclut que le rle de l'identification est capital en cette matire. L e s expressions "mitgezogen werden" (&tre entrah), "alles miterleben" (vivre toute l'histoire), "sich selbst als Hold des Stiickes fUhlen" (avoir l'impression d'@tre soim m e le hros du f l )reviennent maintes reim prises dans les rponses des jeunes. L a valeur im photographique du f l , ainsi que le fait que les images sont animes et que la camra est mobile, constituent les principaux lments du pouvoir du cinma. 162. Galletto, Albino. Cinema e ragazzi L-Cinem a et enfantSI. In : Ragazziaspiranti, R o m e , (3), 1949, p. 105-109. Analyse des ractions des jeunes au cinma et suggestions sur ce que devraient &tre le comportement e l'action des ducateurs. t 163. Gzmelli, Agostino. Cinema e psicologia. / Cinma et psychologie 1. In : Vita e penzero, Milan, (11), 1 9 4 9 7 ~ . 591-596. R s u m destin au public, des thories dj exprim e s dans de prcdents essais sur la ralit filmique e les ractions psychologiques des jeunes t spectateurs. 164. Gemelli, Agostino. 11 cinema per 1 ragazzi [ e cinma pour enfants1 .in : Vita e penL siero, Milan, XXXIV, juin 1951,p. 315-321. D'aprs l'auteur, "la ralitfilmique est semblable la ralit du r@ve" ;les sentiments, les tendances, les passions et tout ce qu'il y a de plus intime chez l'individu est projet sur l'cran. Chez l'adulte intervient l'esprit critique qui lui permet de juger non seulement lefilm mais galement sa propre raction, alors que, chez l'enfant, tel n'est pas le cas. D e 6 10 ans, voire 11 ans, l'influence du f l est rare : ou le f l est du domaine de la im im 45
fantaisie et alors l'action qui se droule fait partie du jeu qui, jusqu' cet age, tient une plus grande place dans la vie, ou il ne fait pas partie de ce domaine et alors il n'intresse pas l'enfant. L e proim blme du f l se pose partir de 12 ans, lorsque l'adolescent, avec la passion, caractristique de son age, revit l'aventure et s'en imprgne ainsi que des ides qui l'inspirent. 165. Glogauer, Werner. Die psychische Verarbeitung des Filmerlebens i Jugendalter m L'assimilation psychique de l'exprience cinmatographique chez les jeunes7. In : Film Bild Ton, Munich, M, dcembre 1958, p. 41-46.
les enfants, le cinma est un monde imaginaire. Pour les adolescents, ilest aussi un domaine dans lequel ils peuvent se reprsenter leur propre avenir. 167. Keilhacker, Martin. Grundzuge des Filmerlebens der Kinder und Jugendlichen in der Ausgehenden Kindheit und beginnenden P u bertat" Principes fondamentaux des ractions des enfants e des jeunes adolescents t aux films7. In : Filmkunst, Vienne, 1956, p. 5-16 (Numro spcial "Jugend und Film")
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L'auteur tablit, en se fondant sur les impressions de jeunes garons e de jeunes filles, qu' l'ge de t la pubert, o la rceptivit affective est djforte, un f l peut exalter les sentiments au point d'obliim ger l'adolescent les reporter sur un objet. A cet ge, l'exprience cinmatographique affecte tel point l'ensemble de la personnalit juvnile que la ralit du f l se confond avec la ralit quotiim dienne. L'adolescent prouve alors une certaine difficult se radapter la vie quotidienne.Pourquoi les impressions prouves lors de l projeca tion d'un f l continuent-elles agir si longtemps ? im Principalement parce que l spectateur rattache e im t souvent l'action du f l sa propre vie e surtout son propre avenir, e que le f l apporte auxadot im lescents de quoi entretenir les accs de tristesse ou de mlancolie auxquels ils sont sujets. L e cinma exalte leur imagination au point de les laisser dsarms devant les exigences de la ralit quotidienne. L e s jeunes travailleurs surtout ont, dans la vie de tous les jours, si peu d'occasions de donner libre cours leur imagination qu'ils cherchent au cinma des satisfactions imaginaires dont ils ne peuvent plus s'affranchir. L'exprience cinmatographique, chez les adolescents, se reflte jusque dans le rve : le dsir de se faire valoir e diverses aspirations rotiques t notamment, qui sont inconsciemment veills par un f l , s'y expriment de faon rpte. Enfin, les im adolescents transforment aussi l'exprience cinmatographique par la rflexion consciente : les exemples que leur fournissent les films les aident parfois rsoudre des problmes personnels. 166. Keilhacker, Martin. L e cinma e les ract tions des enfants et des adolescents. &: Cahiers de pdagogie de l'Universit de Lige, (14), 1955, p. 67-75. (Tir de :Psychological Abstracts, Washington, 31(2), avril 1957).
Les enfants sont moins spectateurs que "Co-acteurs'' d'un f l . Ils "vivent" un f l en introvertis e ils im im t y voient leur propre histoire, Dans les films, ce sont les personnages d'enfants et les animaux, lorsqu'ils jouent des r8les importants, qui inspirent la plus grande sympathie un auditoire de jeunes. L e s films sur les animaux intressent les enfants aux livres sur les animaux. Les filmspour enfants doivent avoir une forme particulire. Les enfants gs de 14 18 ans ont des intrets trs varis ; ils prfrent les films sur la vie relle, mais ayant aussi une tendance idaliste. A la fin de l'article, l'auteur dcrit les mthodes de travail e de recherche du Cercle d'tudes "Jugend t und Film" (Jeunesse et cinma) de Munich. 168. Keilhacker, Martin. Der Wirklichkeitscharakter del Filmerlebens bei Kindern und Jugendlichen. L e sentiment du rel dans l'exprience cinmatographique des enfants e des jeunes gensl. In : Jugend und Film, t Munich, (1). 1957, p. 9-22.
im E n voyant un f l , le spectateur adulte a le sentiment d'assister un "spectacle'l et non pas A la vie relle. E n gnral, ilpeut dire si l f l ree im prsente des vnements rels ou de pure invention. A l'un e l'autre gard, il en va tout autrement chez t les enfants. Chez eux, le spectacle e la ralit t coincident bien souvent et un f l leur apparat en im grande partie c o m m e une reproduction de la ralit. L e sentiment du rel se manifeste sous trois formes chez les enfants : (1)les petits, de 6 7 ans, attribuent souvent &-l'image cinmatographique une ralit objective. C'est plus tard seulement qu'ils distinguent la ralit objective e l'image t cinmatographique. (2) L a seconde forme que peut prendre ce sentiment du rel est une participation active l'action du f l . (3) L a troisime forme im se manifeste par une participation affective l'action du f l et par l'identification avec le "h6ros". im Avant la pubert, les enfants sont capables de croire l'authenticit de l'action filme; quand bien m m e elle est obtenue par des truquages photographiques. Seule exception : les contes de fes films. L'enfant ne c o m m e n c e dceler les truquages photographiques qu'au dbut de la pubert. Quand on demande,B des enfants plus *gs d'indiquer sis prfrent au cinma les "histoires 'l vraies" ou les "histoires extraordinaires" ils penchent d'ordinaire pour les premires ;un examen
plus attentif permet toutefois de ranger beaucoup de ces "histoires vraies'' parmi celles que les adultes considrent c o m m e des produits de "l'usine aux illusions". Dans un f l , les jeunes cherchent im volontiers la "ralit" ; ils n'apprcient gnralement pas les films d'imagination pure, 169. Keilhacker, Martin e Margarete. Jugend t und Spielfilm. Erlebnisweisen und Einflsse L a jeunesse e le cinma. Types de partit cipation e influencesd. Stuttgart, Ernst t Kiett Verlag, s. d,, 128 p.
Aspects psychologiques e ducatifs du cinma t dans ses rapports avec la jeunesse. Les chapitres sur les aspects psychologiques traitent de la faon dont les jeunes, selon leur ge, ragissent aux films :par exemple, les rapports qu'ils tablissent entre l'action du f l e leur propre vie ;la manire im t dont ils s'identifient aux personnages ; les critres qu'ils appliquent pour juger les films ; les diffrences entre les rabtions des garons e celles t des filles ; quelles difficults ils se heurtent pour comprendre l langage cinmatographique ; dans e quelle mesure ils s'intressent l'lment humain. Les chapitres sur les aspects pdagogiques rsument les conclusions des recherches faites dans ce domaine, e traitent de l'influence du cinmasur t la ''vie intrieure'' des jeunes. U n chapitre est consacr aux sujets de films qu'ils prfrent, e la signification pdagogique t de ces prfrences. Les auteurs font galement une comparaison entre les films e les livres pour t enfants. L'organisation e les programmes des t sances de cinma pour enfants font l'objet du dernier chapitre. 170. Keilhacker, Martin ; Brudny, Wolfgang i L a m m e r s , Paul. Kinder sehen Filme L L e s enfants vont voir des filmsA. Munich, Ehrenwirth Verlag, 1957, 168 p. Martin Keilhacker explique l'intrt que prsente la psychologie de l'expression pour l'tude de l'influente des films sur les enfants, auxquels elle convient particulirement bien. Il tudie la nature de l'exprience cinmatographique des enfants e t ses caractristiques aux divers ges, surtout en ce qui concerne l'intensit de l'illusion dramatique. L'enfant prouve, en effet, une impression de ralit beaucoup plus forte au cinma que lorsqu'on lui lit un conte de fes ou qu'il coute la radio ou lit un livre, ou qu'il regarde un spectacle de marionnettes. Wolfgang Brudny rend compte d'une enqute sur les ractions des enfants effectue au m o y e n de photographies l'infra-rouge, e tudie les cont clusions que l'on peut tirer de 44 d'entre elles. Les enfants de 3 ou 4 ans ne semblent gure tre touchs par l f l . Il ne semble pas non plus que les ene im fants de 5 7 ans y comprennent grand chose. Cette situation se modifie lorsqu'on en arrive aux enfants de 8 11 ans, e l'auteur examine, pour ce groupe t
d'ge, diverses questions telles que l'intr@t que l'enfant porte aux f i l m , l'intensit avec laquelle il vit l'action du f l e la mesure dans laquelle il im t l'anticipe, l'importance de la musique d'accompagnemnt, la sensibilit esthtique, le degr d'motion du jeune spectateur, ses raction6 devant les situations comiques, ses impressions d'horrew e t de crainte, ainsi que s a comprhension du langage cinmat ographique. L'tude de Paul L a m m e r s traite des recherches effectues au moyen de la cinmatographie l'infrarouge sur les diffrences individuelles constates dans les ractions des enfants au cinma, en particulier celles d'un certain nombre de jeunes sourdsmuets. Vingt sries de photographies tires de films l'infra-rouge sont tudies en dtail. L a conclusion de l'auteur est que l'interdiction des spectacles cinmatographiques aux enfants de certains groupes d'ge ne rsout pas le problme de l'influence nocive des films sur les enfants. C'est aux parents e aux ducateurs qu'il appartient de t guider les enfants en ce qui concerne ces spectacles.
im 171. Lercaro,Giacomo. Per un fl vero, buono e bello Pour un f l vrai, bon e beau_/. In : im t Il Regno, Bologne, (12), dcembre 1956. p. 11-17.
Etude des problmes qui se posent du point de vue psychologique aux approches de la pubert ; analyse de l'influence du cinma sur les enfants e t suggestions pratiques pour la production de films rpondant aux besoins du jeune spectateur. 172. Leroy-Boussion, A EXude du comportement . motionnel enfantin au cours de la projection d'un f l comique. In : Revue internationale im de filmologie, Paris, V (17), avril-juin 1954, p 103-123. . Compte rendu d'une enqute effectue Marseille sur les ractions motionnelles de 222 enfants rpartis en trois groupes (de 4 8 ans, de 9 10ans e de 11 14 ans) au cours de la projection d'un t f l comique. L a diffrence observe dans les im ractions (on a surtout tudi les ractions de "rire") semble avant tout fonction de l'ge du sujet : mesure que les enfants grandissent, lesmanifestations joyeuses augmentent. L e second facteur de diffrenciationest l sexe : la frquence e des rires e des sourires augmente de faon cont tinue chez les garons c o m m e chez les filles, mais l plafond est atteint plus t t chez ceux-l que chez e 8 celles-ci. ii va sans dire qu'un enfant plus mr comprend plus aisment les situations d'un f l im comique, mais la frquence des rires e des sout rires ne suit pas la courbe du niveau intellectuel en raison du grand nombre d'autres facteurs (temprament, timidit, situation familiale)qui peuvent modifier la tendance aux manifestations joyeuses. E n ce qui concerne le "milieu social", les enfants appartenaient (1) la banlieue, (2)aux quartiers ouvriers, (3)aux quartiers bourgeois. O n a 47
constat que les enfants de la banlieue rient moins souvent que ceux de la ville. 173. Leroy-Boussion,A . L e jeune spectateur e t Etude des relations interson entourage. individuelles observes chez 222 enfants de 4 14 a s au cours de la projectiond'unfilm ncomiquef. In : Enfance, Paris,7 (4), septembre-octobre 1954, p 293-316. .
176. Musatti, Cesare. Les processus psychiques activs par le cinma. I :Actes ducongrs n international sur la presse priodique, cinia, matographie et radio pour enfants, M l n 19-23 m a r s 1952. M l n A. Giuffr, 1953, ia, p. 156-158.
Il est rare qu'un f l absorbe u n jeune spectateur im au point de lui faire oublier son entourage. Etude de l'infiuence exerce par l'entourage de l'enfant (camarades, public, ducateurs) sur ses ractions affectives un f l . L'auteur s'est efforc de raim liser des conditions d'observation aussi naturelles que possible. Ii a projet un court mtrage comique ("Charlot fait une cure") 222 fois devant des groupes trs homognes d'coliers de 4 14 ans. A chaque sance, il a choisi au hasard un enfant qu'il a observ attentivement e dont il a not avec soin le t comportement. Pour bien examiner les 222 sujets, il a d ainsi assister 222 fois la projection du film-test. 11 a recueilli 1.080 ractions qui peuvent tre considres c o m m e l'expression de contacts sociaux, e 7.680 qui sont des ractions "solitaires" t ou individuelles. Cinquante-deux seulement des 1.080 ractions interindividuelles peuvent tre interprtes c o m m e le signe d'un manque d'intrt pour l f l . Toutes les autres sont relatives au e im f l : l'enfant cherche entrer en contact avec ses im camarades, avec le public ou avec-les ducateurs prsents afin d'accrotre l plaisir qu'il prend e la projection ou de se rassurer lorsqu'une scne l'effraie. L'auteur tudie ensuite plus en dtail l e caractre de ces ractions interindividuelles, qu'il classe sous quatre rubriques.
174. Marzi. Alberto. Il fanciullo davanti al cinem a spettacolare LL'enfant face au cinma de fiction_/. In :Cinedidattica, Rome, III (2), fvrier 1952, p. 5-6.
im L e spectateur adulte prouve devant le f l une sensation de ralit, mais d'une ralit qui se situe & un niveau diffrent de celui de sa vie quotidienne. Il n'en est pas de m m e pour l'enfant, qui souvent n'est pas conscient du caractre fictif des scnes prsentes de faon raliste. C e n'est qu'avec la pubert que les enfants commencent avoir du f l une comprhension proche de celle im im des adultes. Alors, le f l devient pour lui un moyen de pntrer dans le monde des adultes. L'analyse des rves effectue au cours des traitements psychiatriques montre que nombre de personnages e de scnes e parfois des squences ent t tires sont "emmagasins" par le subconscient. Mais les craintes e les dsirs prsents dans l t e Subconscient peuvent influencer les ractions m o tives suscites par le f l . Ces ractions peuvent im avoir une relation avec des phobies ou autres tats nvrotiques e elles peuvent prsenter un caractre t auto-punitif. L'identification avec les personnages du f l peut prendre diverses formes que l'auteur im examine successivement : identification de consolation, de jalousie e par sympathie. t
177. Pellizzi, Camillo. Il cinema e la suafunzione sociale L e cinma e sa fonction socideJ. t In :Bianco e Nero, R o m e , XII (4). avril 1951, p. 31-37.
im L'auteur dmontre que le f l constitue une synthse de stimulations perceptives e intellectuelles t bien prcises : lorsqu'elles sont trop fortes, ces Stimulations sont dangereuses pour le dveloppement harmonieux de la personnalit infantile. Toutefois, du point de vue psychologique, l cinma e prsente aussi des aspects positifs importants.
175. Maucorps, P.M. Les phnomnes de participation e l'exprimentation filmologique. t Deuxime Congrs international de filmologie, Paris, 1955. Cette tude se propose de dfinir plus clairement les termes de "participation", "empathie", "identification" e "projection'', e dfinit les relations t t qui existent entre ces divers phnomnes.
L e cinma est une rcration de type hypnotique qui tend librer les tenaions motives latedes du spectateur. Chez les enfants, jusqu' 16 ans, il convient d'agir avec de grandes prcautions : en effet, l cinma peut, jusqu' l'adolescence, e endormir ou attnuer leur volont. 1 devrait y 1 avoir, au moins pour les enfants, une prparation avant l spectacle et une discussion aprs, C'est e peut-tre la mthode la plus efficace, quoique la plus lente, pour liminer graduellement les caractres antisociaux du f l . im 178. Perron, Roger. Essai de mi8e en relation de certains types de contenus filmiques e t des ractions des spectateurs enfants. Deuxime Congrs international de filmologie, Paris, 1955. E n tudiant la faon dont les enfants ragissent diffrents types de squences filmiques, on a chere ch dterminer s'il y a un rapport entre l degr de "participation" e la situation dramatique reprt sente, Pendant la projection de 9 squences diffrentes (le hros en danger, le hros traqu, l e , hros triomphant de ses ennemis, etc. ) on a observ des garons e des filles gs de 1 9 t ana e de 9 11 ans, afin de noter leurs ractions t
verbales, motrices e sonores non verbales (rire, t par exemple). O n a constat que 60 80 70des enfants ragissent toujours de la m m e manire aux m m e s types de situations. O n a pu distinguer entre trois principales formes de participation : (1) la disparition de tout intrt pour ce qui se passe dans la salle ; (2)la participation "active'' ; (3) la participation "affective". O n peut conclure de ce travail que l'attitude du spectateur devant l'cran n'est jamais passive. 179. Stckrath, Fritz. Das Sohn-Problem als Schlssel z u m Filmerleben LL'exprience cinmatographique e les problmes pert sonnels de l'enfang. In : Film-Bild-Ton, Munich, Ix, juin 1959, p. 29-32;p. 49-50. Cet article fait suite un autre article du m m e auteur paru dans le numro de fvrier de "FilmBild-Ton". 11 s'agit ici du cas du jeune Rdiger, g de 12 ans, qui a choisi l f l "Les voyages e im d'Ulysse'' (ralisateur : Mario Camerini). Ici encore, on value nettement dans quelle mesure la situation familiale e les problmes psychologiques t personnels de l'enfant interviennent dans l'exprience cinmatographique. Son pre ayant quitt le foyer, Riidiger v t seul avec sa mre, que plui sieurs h o m m e s courtisent. L'enfant semble s'tre compltement identifi au personnage de Tlmaque, dont la situation est semblable la sienne. E n choisissant les marionnettes, Rtidiger n'en trouve aucune qui convienne au rle de Tlmaque ; il jouera donc lui-mme ce rale. Autrement dit, il rejettele choix d'une marionnette pour ce personnage, mais intervient lui-mme chaque fois que Tlmaque entre en scne. L a faon dont Riidiger rsoud les im problmes techniques que lui pose l'action du f l est intressante aussi parce qu'elle fait apparatre encore plus clairement les lments de l'actionqui l'ont le plus directement touch. L e "jeu du cinma'' indique aussi que ce jeune garon est particulirement sensibilis l'gard du personnage fminin principal, Pnlope (dans lequel il reconnat sa propre mre). Photographies du jeu de marionnettes.
sauvage e socialement inadapte. L a petite fille a t choisi l fl "L'oie d'or''. L e choix du f l , celui e im im des marionnettes qui joueraient les principaux rles, la faon dont l'enfant a organis la mise en scneet t a fait parler e agir les marionnettes, etc. montrent t rs clairement combien l'enfant transpose dans le f l sa situation e ses problmes personnels. Elle im t s'identifie manifestement avec l'hrone (la princesse qui ne veut pas rire) e ses problmes psyt chiques profonds s'expriment progressivement dans ce jeu. (Photographies du jeu de marionnettes). 181. Stckrath, Fritz e Schottmayer, Georg. t Psychologie des Filmerlebens in Kindheit Psychologie de l'exprience und Jugend filmique pendant l'enfance e 1'adolescenceJ. t Hamburg, Verlag der Schroppschen Lehrmittelanstalt, 1955, 172 p .
180. Sttickrath, Fritz. Seelenanlage und Filmerleben beim Kind /- L'exprience cinmatographique e la vie psychique de l'enfantl. In : t Film-Bild-Ton, Munich, 8, 10 fvrier 1959, p. 3-7.
L'auteur a mis au point une mthode, qu'il appelle "jeu du cinma", pour dceler les effets produits par un f l sur les couches profondes du psychisme im de l'enfant. Les enfants peuvent reproduire euxm m e s , l'aide de marionnettes, sur une sorte de scne miniature, un f l qui leur a plu. (Cf. : im Article du m m e auteur dans Film-Bild-Ton, dcembre 1956 notice no 32). Compte rendu d'une exprience effectue sur une petite fille de 1 O ans, Barbel qui, atteinte depuis plusieurs annes de troubles de langage (bgaiement), tait timide,
Ces recherches touchant l'influence du cinma sur des enfants e des adolescents gs de 4 18 ans t ont t effectues Hambourg en utilisant le test d'aperceptionthmatique de Murray. Ilen rsulte qu'on peut distinguer trois niveaux d'ge dans l'exprience cinmatographique. (1)Aux environs de 6 ans, les ractions des enfants sont surtout motives. E n gnral, l cinma ne les intresse que e superficiellement. Mais cela peut changer brusquement e faire place un intrt actif. Silsvont t trop souvent au cinma, cela peut nuire leurformation affective, car l contenu des filma ne core respond pas leur niveau affectif. Toutefois, un enfant de cet ge est capable d'assimiler certains lments des films qui peuvent alors lui fournir une prcieuse exprience. (2)Vers 12 ans, les enfants organisent leurs relations avec le monde extrieur. A ce moment-l, le cinma exercesur eux une trs forte attraction. S'ils sont si assidus i au cinma, c'est souvent parce qu'ils n'ont n occasion ni dsir d'occuper autremeni leurs loisirs. L'enfant de cet ge va souvent au cinma pourcompenser des checs et-pourchapper ses conflits. Il est souvent difficile d'obtenir des parents l'argent ncessaire pour acquitter le prix de la place, ce qui incite parfois les enfants commettre quelques infnactions bnignes. Pour aller au cinm a e pour discuter de ce qu'il y a VU, l'enfantest t souvent conduit s'organiserengroupes. L'influence du f l devient de plus en plus marque ; elle est im plus forte que celle des autres expriences culturelles. Des films bien choisis stimulent la vitalit de l'enfant e contribuent enrichir sonexprience t humaine. A u contraire, des films m a l choisis peuvent contribuer dvelopper en lui un comport ement antisocial. (3)A partir de l'ge de la pubert, l'intrt pour l monde extrieur s'accroft ; e chacun veut alors montrer sa force e sa persont nalit. C o m m e il devient un peu moins dpendant financirement, c'est en tant qu'individu dsormais que l'adolescent va au cinma e l'exprience t qu'il en a se rapproche ds lors de celle des adultes. L e souci d'vasion e le besoin de s'identifier aux t personnages jouent un rble important. Que
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l'adolescent s'identifie ou non avec eux, la participationlavie des personnages agit fortement sur son e dveloppement ;ce qui l conduit souvent imiter leur comportement, faire siennes leurs opinions. Les auteurs tudient en dtail l'influence, qui est trs forte, du cinmasur le dveloppement sexuel. L e cin m a peut exercer d'une part une influence cathartique ; de l'autre, il peut constituer un facteur secondaire de comportement antisocial, et m m e criminel. 182. T_arroni, Evelina. 1 ragazzi nonsono m a i soli L L e s enfants ne sont jamais seulsi/.In :Ragazzi d'oggi, Rome, III(3). mars1952, p. 9-12.
Compte rendu d'une confrence faite l'Institut de filmologie de Paris. Dans un film,l spectateur e (adulte ou enfant) s'intresse surtout (1) la suite pure e simple des vnements ou l'volution t d'une situation ; (2)aux personnages (leurs actes, leurs qualits, etc. ) , ou, naturellement, une c o m , binaison de ces deux lments. 186. W'olker, Herbert. Das Problem der Filmwirkung, Eine experimentalpsychologische Untersuchung LEtude de psychologie exprimentale sur l'influence du cinma /. Bonn, H. Bouvier, 1955, 150 p. (Coil. "Abhandlungen zur Philosophie, Psychologie und Padagogik" (6)) . Etude comparative des ractions de 120 jeunes gens aux films fixes e aux courts mtrageS.Une t srie d'expriences effectues l'aide de quatre diapositives du Thematic Aperception Test de Murray e de quatre courts mtrages ayant le t m @ m e contenu, montrent que les courts mtrages suscitent des ractions plus accentues, plus profondes, plus prononces, et plus violentes que les diapositives. Les films, de contenu assez m diocre, ayant t raliss avec les procds les plus caractristiques du cinma (travellings, chan, gements de plan, etc. ) leur influence particulire doit etre attribue, en grande partie, au caractre propre du langage cinmatographique. L e f l permet, beaucoup mieux que l f l fixe, im e im l'identification . Des recherches dtailles dans ce domaine permettraient d'aboutir des conclusions intressantes concernant diverses questions : l'influence du cinma sur l'imagination est-elle stimulante ou affaibllssante ? L a sduction du cin m a est-elle due au fait que l spectateur espre e pouvoir, grce lui, raliser ses rvesou surmonter ses craintes ? L e cinma favorise-t-il la dlinquance ou expose-t-il l'enfant, pendant lapriode de formation, des excitations trop violentes 187. Zieris, Franz. Z u r Identifikation. Film, und Fernsehen LL'identification au cinma e la tlvisionl. In : Jugend, Film, Fernt sehen, Munich. 2(3), 1958, p. 21-36. L'identification est un phnomne psychologique trs frquent. Elle est favorise, au cinma, par les procds techniques du tournage (travellings, changements de l'angle de prise de vues, etc. ) , ainsi que par l'obscurit de la salle de cinmaet la concentration de l'attention sur l'cran. Outre "l'identification de consolation", 1' "identification par sympathie" e 1' "identification de jalousie", t tudies par Musatti (cf. notice no 176). il convient de distinguer encore l'identification dynamique, l'identification d'affirmation, e l'identification de t dfense. Enfin, l spectacle tlvis ne produit pas e exactement les m m e s effets que le cinma. Voir aussi : les no 13,20,56,80,125,132,203,213, 215,243, 249,465,490,491.
Comparaisonentre "le danger du cinma" e celui de t laradio, qui accorde l'avantage au cinma parce que le spectacle cinmatographique exige une "dcision et unchoix" et qu'"entre l'expriencefilmique e la t vie quotidienne relle", il existe une espce d'interm d e (dtermin par le fait m m e qu'aprs le spectacle o n retourne la maison) qui permet dj une premire dcharge de la tension motive provoque par le f l alors que, face l'influence permanente de im la radio, l'adolescent est plus vulnrable. 183. Tarroni, Evelina. Personaggio ed attore nei filmper ragazzi LPersonnage et acteur dans les films pour enfantsi. In : Ragazzi d'oggi, R o m e , V (4), avril 1953, p. 17-19. Observations sur les ractions du jeune spectateur face au personnage du film. L'enfant de moins de 8 ans s'identifie ce personnage (voir, par exemple les animaux de Walt Disney). Au-dessus de 8 ans, le personnage du film est le ''hros" le plus fort ; ce stade, les jeunes spectateurs ne s'attachent pas aux qualits ou aux dfauts du texte, mais aux qualits et aux dfauts du personnage. Il y a les bons, les mchants, nos amis et ceux qui ne le sont pas. Puis, progressivement, sous le personnage, l'acteur c o m m e n c e se montrer avec ses particularits physiques. ses attitudes. Enfin, ds l'adolescence, naft le culte de la vedette avec tous ses problmes et ses dangers. 184. Wagner-Simon, Th. Psychologisches z u m Spielfiim (La psychologie du f l rcratif). im In :Schweizer Rundschau, Zurich, 1948, p 785-790. . L e s exemples donns par le cinma sont trs contagieux, mais o n imite surtout l'aspect extrieur des vedettes qu'on admire et qu'on idalise. Les films rcratifs sont, gnralement, peu ralistes ; ils offrent une image inexacte de lavie e proposent t de fausses valeurs. C'est pourquoi ils risquent de rendre l'homme tranger lui-mme, de luifaire perdre le sena de ses responsabilits, et de l'orienter vers u n idal factice au lieu de l'encourager affirmer s a personnalit. 185. Wallon, Henri. L'intrt de l'enfant pour les im vnements et pour les personnages du f l . In :Revue internationale de filmologie, Paris,V (17). avril-juin 1954, p. 93-103.
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LES ATTITUDES
188. Bruner, Jerome S. e Fowler, George. t The strategy of terror : Audience response Y . m L a stratgie to Blitzkrieg i Westen''. de l terreur Ractions des spectateurs a "Blitzkrieg i Westen''1. In : Journal of m Abnormal and Social Psychology, Washington, 36, octobre 1941.
Etude des ractions d'unpublic d'tudiants (entre 19 e 23 ans)au f l allemand de propagande "Blitzkrieg t im i Westen", qui fut projet aux Etats-Unis avant que m ce pays n'entre en guerre contre 1'Allemagne.Aprs l projection, on distribua un questionnaire aux a 1.300 personnes prsentes ; 260 y rpondirent. Selon leurs rponses, les spectateurs furent rpartis en quatre groupes : (1) les belliqueux (qui auraient voulu faire la guerre l'Allemagne), (2) les dfaitistes passifs ; (3)les alarmistes effrays ; (4)les indiffrents. C e f l de propagande agit difim fremment sur chacun des quatre groupes. Le premier groupe se prononait nergiquement pour une iqtervention des Etats-Unis dans la guerre, e se t trouvait le moins sensible l'ide que toute rsistance l'arme allemande tait vaine. L e second groupe (auquel appartenaient un certain nombre d'lments pro-allemands) estimait qu'il tait insens de rsister l'arme allemande. Pendant im la projection du f l . le troisime groupe tait convaincu de la suprmatie allemande, mais cette impression disparut par la suite. L e quatrime groupe n'a subi aucune influence.
Les rponses rvlent que les tudiants prfrent les films qui les renseignent sur les conditions de vie en Occident. L e s tudiants qui vont rarement au cinma prfrent souvent les films indiens. A u sujet de l'influence du cinma sur leur comportement et leurs opinions, la plupart des tudiants ont dclar qu'elle est superficielle,et que leurs attitudes sociales fondamentales restent inchanges. Tout au plus souhaiteraient-ils plus de libert dans le domaine des rapports sociaux ; ce qui pourtant ne les incite pas se rvolter contre l'organisation traditionnelle de la famille. L'effet du cinma amricain sur leur faon de juger les Etats-Unis est ambivalent ; si l'on marque un certain respect pour les conquetes matrielles, on dsapprouve c o m m e dcadents certains autres aspects des moeurs amricaines. L'influence des films trangers est limite par l'cart culturel considrable entre l'Orient et l'occident. L e s tudiantes subissent moins vivement que les tudiants l'influence des films occidentaux ; c'est qu'elles sont plus conservatrices, et vont moins souvent qu'eux au cinma. 190. Evans, Frederick . W a r films and child opinion L'opinion des enfants sur les films de guerrel. In : Discovery Reports. Cambridge, juillet 1939, p. 345-360.
L -
m 189. Cressey, PaulG. T pictures on students in India Influence du cinma sur les tudiants indiend. In : A m e rican Journal of Sociology, Chicago, XLI (3), novembre 1935, p. 341-350.
Etude des effets produits sur des coliers par certains films documentaires relatifs la premire guerre mondiale. O n a observ une diffrence m a r que entre les ractions spontanes des enfants, e leurs rponses un questionnaire ; celles-ci, t beaucoup plus conformes aux exigences de l'ducation pacifiste qu'ils recevaient L'cole. L e s enfants n'offrent gurede prise ce que les adultes tiennent pour propagande belliciste. 191. Feo, G. de. L e s impressions des jeunes sur les films de guerre.In : Revue internatio) nale du cinma ducateur, R o m e , V (1 4 . janvier avril 1953, p. 39-52, 135-143, 217-224 et 315-319.
Etude de l'influence des films occidentaux sur les tudiants des universits de l'Inde. Un questionnaire, soumis 233 tudiants rpartis dans plusieurs rgions de l'Inde (148 jeunes gens, 89 jeunes filles) leur demandait (1)quels films ils prfraient, notamment quels films amricains e brit tanniques ; (2) l'influence du cinma sur leur c o m portement e leurs opinions. C e s tudiants allaient t au cinma de 1,5 fois 3,7 fois par mois : c'est-8dire plus souvent semble-t-il que la moyenne des tudiants en Inde.
Enquete mene en Belgique sur les ractions des jeunes aux films de guerre. Sur 4.846 rponses, 4.441 proviennent d'lves qui parlent franais (2.764 garons et 1.677 filles) ; 405, d'lves qui parlent flamand (349 garons e 56 filles). t Les ractions suivantes ont t constates :
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franais
flamands
1. Sentiments patriotiques ou belliqueux 2 Sentiments pacifistes . 3 Rponses imprcises . 4 Commentaires critiques . 5 Commentaires politiques . 6. Jugement sur la valeur ducative
143 112
133 11 6
194. Peterson, Ruth C. e Thurstone, Louis L. t The effect of a motion picture f l on im Inchildren's attitudes toward Germans fluence d'un f l sur les attitudes des enfants im l'gard des AllemandsA. In : Journal of Educational Psychology, Baltimore, Maryland, 23 (4). avril 1932, p. 241-246.
L e f l "Four sons" a modifi d'une faon senim sible l comportement des lves du collge de e Gonoa, Illinois, l'gard des Allemands. t 195. Peterson, Ruth C. e Thurstone, Louis L. Motion pictures and the social attitudes of children L e cincma e les attitudes sot ciales de l'enfant /. N e w York, Macmillan, 1933, 75 p. (Payne Fund Studies).
Les enfants d'une m m e cole ayant exprim des opinions diffrentes, on en conclut que ces opinions n'ont pas t entirement formes par les matres, et qu'elles refltent aussi des opinions formules la maison ou dans le milieu social de chaque enfant.
192. Forman, Henry J. Our movie-made children 1 Nos enfants "faonns" par le cinma 1. N e w York, Macmillan, 1933, 288 p.
Rsum, l'usage du grand public, des conclusions des tudes finances par l Payne n n d (voir no 2, e charters, motion pictures and youth : a summary)i o l'auteur met en lumire les principaux rsultats obtenus. 193. Socit des Nations. Commission consultative des questions sociales. L e cinma rcratif et la jeunesse. Genve, Socit des Nations, 1938, 34 p.
Les progrs du cinma ont t si rapides qu'on ne peut valuer facilement son influence culturelle e t sociale. L a Commission estime que le cinma influence les enfants plus fortement que les adultes. il importe donc de protger la jeunesse contre les influences fcheuses que peut avoir l cinma. e P a r m i les pires consquences des sances de cinma, il faut compter les cauchemars, mais il arrive souvent que le jeu compense l'influence noim t cive d'un f l . Garons e filles, d'une part, de l'autre, jeunes enfants et jeunes gens prfrent bien entendu des films sensiblement diffrents. O n suggre ici deux mthodes pour protger la jeunesse contre l'influence des films qui ne lui conviennent pas : (1)une mthode positive :laprojection de films qui forment l got ; (2) une m e thode ngative :la censure e la rpartition des t enfants en groupes d'ge, ce qui rduirait le nombre des sances auxquelles ils peuvent assister. Certains pays ont essay de donner au cinm a une valeur ducative, grce des sances spcialises, et d'en faire un m o y e n de dtente. Les cin-clubs et groupements du m ? m e genre seront utiles cet gard. ; la presse elle aussi peut aider les jeunes juger les films avec plus de discernement.
Enqute sur l'influence exerce par 13 films sur quelque 4.000 lves des coles secondaires, en vue d'tudier leurs attitudes l'gard des huit questions sociales suivantes : les Allemands (l'enqute date de 1933), la guerre, le crime, la prohibition, les Chinois, le chtiment des criminels, la peine de mort, e les Ngres. Les films trait tant de ces questions avaient t choisis parmi 600 films rcents e de telle sorte que les enfants t n'avaient pu n les voir, n en lire des comptes i i rendus critiques. Ces films devaient tre satisfaisants du point de vue moral. Avant la projection de chaque f l , les enfants rpondaient u n im questionnaire minutieusement prpar e compret nant 30 questions relatives au sujet trait dans l e fl. im L e lendemain de la projection, on les interrogeait nouveau e tous les rsultats taient mis t en tableaux statistiques. O n peut donc supposer que toute influence trangre a t peu prs c o m pltement limine e que les changements d'attit tude doivent tre attribus aux films. L'influence la plus marque fut enregistre aprs la projection devant 182 enfants de "Son of the Gods" (les im Chinois), ce f l dtermina un changement d'attitude favorable aux Chinois. "Birth of the Nation" (les Ngres), qu'on projeta devant 434 enfants eut un effet tout contraire ; "Al1 Quiet on the Western Front'' (la guerre) renfora les sentiments pacifistes des 214 lves qui l virent. "The Criminal e Code" (le chtiment des criminels), qui fut projet devant deux groupes, l'un de 246, l'autre de 276 lves, les rendit hostiles au systme pnal actuel, mais la projection de deux autres films traitant du m m e sujet ("Big House". que virent 138 lves e t "Numbered Men", que virent 168 lves) ne dtermina aucun changement notable. Toutefois, lorsque les deux films furent montrs un m ? m e groupe, on enregistra une influence positive qui s'accrut lorsque ce groupe put voir en troisime lieu "The Criminal Code", l'effet cumulatif se trouvant ainsi dmontr. E n faisant passer un nouveau test divers lves deux mois e demi, cinq, huit et dix-neuf t mois aprs la projection, les auteurs de cette
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enqute constatrent des changements dur ables d'attitude. 1 96. Raths, L.E. e Trager, F. Publicopinion t and "Crossfire" [L'opinion publique e t "Crossfire"~.In : Journal of Educational Sociology, N e w York, (Zi), 1948, p. 345-368.
im L e f l "Crossfire" traite des prjugs raciaux et religieux. L'tude de l'influence qu'il exerce sur les attitudes des spectateurs fut mene en t im deux temps. (1) avant e aprs avoir vu le f l , des enfants des coles secondaires d'une ville de l'Ohio ont rempli un questionnaire. Des interviews orales ont complt ce questionnaire. Les rponses indiquent que les attitudes ont lgrement chang dans l bon sens. (2) Les ractions des adultes ont e t dduites d'un questionnaire diffrent, qui fut distribu Boston e Denver, dans les halls des t cinmas, e rempli sur place ou renvoy par la t poste. Conclusion gnrale : si "Crossfire'' ne change rien aux attitudesfondamentales de qui que ce soit, il incite les gens s'informer de la question.
. . 197. Rosen, 1 C The effect ofthe motion picture "Gentleman's Agreement" on attitudestowards Jews L'influence du f l "Gentleman's im Agreement" sur 1'attJtude des spectateurs l'gard des Juifsl. In : Journalof Social Psychology, Provincetown, Mass., 26, 1948, p. 523-536.
Etude des modifications des attitudes l'gard des Juifs provoques par la prsentation du f l im "Gentleman's Agreement'' un certain nombre d'tudiants. Aprs un tri minutieux (tous les tudiants qui avaient,lu l livre dont l f l tait tir, e e im ceux qui avaient dj vu l f l e tous les tudiants e im t juifs furent limins), les tudiants ont t rpartis en deux groupes :un groupe "exprimental" e t un groupe tmoin. Les deux groupes furent tests au moyen du "questionnaire Levinson-Sanford sur l'antismitisme''. Aprs projection du f l , il fut im demand aux 50 m e m b r e s du "groupe exprimental" de rpondre cinq questions, certaines des rponses devant prendre la forme d'une courte rdaction. O n a constat dans 72 7 des cas un change0 ment favorable d'attitude l'gard des Juifs e t dans 26 70des cas un renforcement des prjugs ; enfin, dans 2 70 des cas, lefilm n'a exerc aucune influence. L e groupe tmoin fut galement test e t on lui posa d'autres questions tires du m m e questionnaire : sur les 90 tudiants ainsi tests, 47 70avaient une attitude plus favorable qu'avant ; 52 % une attitude moins favorable e 1 % une attit tude inchange. 198. Shuttleworth, F.K. e May, Mark A. T h e t social conduct and attitudes of movie fans. Conduiteet attitudessociales des fervents du cinmal. N e w York, Macmillan, 1933, 142 p. (Payne Fund Studies).
L a premire partie de cet ouvrage traite des relations entre la frquentation du cinma d'une part, le caractre e le comportement social des jeunes t d'autre part. Les groupes d'enfants soumis aux tests taient composs en nombre gal d'"habitus" du cinma e de "non habitus" ; c'est--dire d'ent fants allant au cinma quatre ou cinq fois par semaine e d'enfants n'y allant que deux fois par mois. t Les conclusions taient fondes sur les renseignements fournis par les enfants e leurs matres. O n t a constat que dans l'ensemble, les "habitus" du cinma se comportaient de faon moins satisfaisante que les ''non habitus" ; cette infriorit se manifestait sur les points suivants : esprit de coopration, maftrise de soi, stabilit affective, jugement, rsultats scolaires. Toutefois, ils taient plus souvent dsigns c o m m e "meilleurs amis" par leurs camarades de classe e plus ports admit rer les autres. O n n'a constat aucune diffrence entre les deux groupes en ce qui concerne l'honntet, la persvrance, l'obissance et la conscience morale. L a deuxime partie de l'enqute offre une comparaison des opinions de 416 "habitus" e de t 443 "non habitus" du cinma sur toutes sortes de questions. O n constate que les premiers admirent plus les cow-boys, les acteurs clbres e les danseuses que les ''non habitus" ; ils ont t moins de peine se convaincre de l'existence de l'alcoolisme, attachent plus d'importance la faon de s'habiller, sont plus rebelles au contrle des parents, vont plus souvent danser e lisent dat vantage, mais sans aucune exigence quant laqualit6 des lectures. Les "non habitus" s'intressent plus que les "habitus" aux personnages de m a R r e s ou d'lves mis en scne dans des films. Toutefois, ces diffrences ne s'expliquent pas uniquement par l'influence du cinma. 199. Thurstone, Louis L. Influence of motion pictures on children's attitudes Influence du cinma sur les attitudes des enfantsl. In :Journal of Social Psychology, Provincetown, Mass., 2 (3). a o M 1931, p 291-305. .
Voici l'une parmi un ensemble d'tudes destines mesurer l'influence du cinma sur les attitudes des coliers. Deux films ont fait l'objet des expriences dcrites par l'auteur : "Street of Chance", qui dpeint la vie d'un joueur, e "Hide out'', qui t a pour thme la contrebande de l'alcool. Avant e t aprs la sance, les enfants ont rpondu des questionnaires tablis pour mettre en vidence leurs attitudes l'gard de ces problmes. L e premier de ces films a exerc une influence sensible sur l'attitude des enfants l'gard des jeux t de hasard. (Rsums en franais e en allemand).
200. Thurstone, Louis L. The measurement of change in social attitude Mesure de la m o dification des attitudes sociaiesd. In : Journal of Social Psychology, Provincetown, Mass., Z(2). mai1931. p. 230-235.
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Les coliers de deux villes de l'Illinois qui avaient pralablement rempli un questionnaire relatif leurs attitudes l'gard des Chinois, assistrent la projection de deux films bien diffrents sur la culture chinoise ; l'un en donnait une interprtation favorable, l'autre hostile. U n second test montra que les attitudes des enfants de l'une e l'autre ville t avait chang :dans l'une des villes, en faveur des Chinois ; dans l'autre, contre eux. Voir aussi les no : 15, 22, 24, 31, 51, 56, 66, 73, 95, 103, 121, 125, 213, 233, 240, 241, 306, 387, 455, 468, 469, 473, 475, 478, 483, 487, 489.
(b)
im 201. Altavilla, Enrico. F l di gangster e riflessi psicologici sui fanciulli LFilms de gangsters e consquences psychologiques sur les ent fantsl. In Bianco e Nero, R o m e , X, octobre 1949, p. 45-49.
Les films de gangsters sont la cause de dangereux complexes psychiques, moins parce qu'ils incitent commettre les dlits reprsents (ce qui arrive rarement), que parce qu'ils suscitent des perturbations d'ordre thique, qui peuvent tre l'origine de nombreux dlits. Notamment la mythomanie peut provoquer chez l'enfant un conflit entre deux thiques diffrentes, celle du hros gangster et celle du climat familial. L a premire, par son intensit, est capable de l'emporter sur laseconde. 202. Association nationale du cinma pour l'enfance. L e cinma et les enfants. Paris, Association nationale du cinma pour l'enfance e la jeunesse, 1950, 48 p. t
Compte rendu d'une exprience, effectue l'aide du test de Szondi, sur des groupes composs chacun de 110 garons environ, pour la plupart lves t d'coles moyennes ou professionnelles, e reprsentant au total 1.105 personnes, Chaque groupe assistait la reprsentation d'un f l , mais, avant im e aprs la sance, six sries de huit photographies t du test de Szondi taient projetes, e les m e m b r e s t du groupe taient invits indiquer, sur une formule spciale, le personnage de chaque srie qui leurparaissait le plus sympathique e le plus antipathique. t L'auteur se fonde, pour valuer la valeur diagnostique du test de Szondi, sur des rsultats pratiques vrifis au cours d'une longue exprience, plutt que sur des considrations thoriques. Les dix films utiliss dans cette enqute ont t choisis en vue de susciter des ractions de caractre nett ement instinctif. L e compte rendu des expriences faites l'aide de deux de ces dix films :"Dein Leben in meiner Hand" (film policier amricain, dont le titre original n'est pas donn) e "Himmelber t den Smpfen" (il cielo Sulla palude ; sur la vie de Maria Coretti) est particulirement dtaill. L a premire partie de l'tude expose en dtail les rsultats de l'enqute envisage du point de vue, non des ractions individuelles des sujets, mais des modifications apportes par le f l au "profil im instinctif" ("Triebprofil") de chaque groupe. Les donnes ainsi obtenues permettent d'tablir des "valuations instinctivo-psychologiques" des dix films examins. C'est ainsi que l'influence im du f l "Dein Leben in meiner Hand" sur la vie instinctive des jeunes de 14 17 ans est analyse c o m m e suscitant des motions cathartiques, e t m m e une certaine tendance la sublimat ion ("Sublimierung") des instincts. L a prsentation du f l "Himme! ber den Smpfen" provoqueim rait chez les jeunes spectateurs de 14 18 ans un violent conflit entre l'veil d'instincts sexuels e la t mobilisation de leur force de dfense du moi. Les BlmenLa agressifs du fl inspirent de nombreux im spectateurs une angoisse croissante. L a deuxime partie contient l'expos d'une thorie, labore sur la base de ces recherches, de l'influence du f l im sur l'inconscient e quelques conclusions pdagot giques. (Bibliographie). 204. Billstr_Bm, J. Mental hygiene and f l conim - Hyggne mentale et censure cinmatotrol graphiqued. In : S v e m k a Lakartidningen, Stockholm,(33), 1936, p. 950-955.
Les personnes "intoxiques" par le cinma sont en gnral des tres instables e souvent dsquit librs, socialement inadapts, qui se sentent plus leur aise dans le rve que dans la ralit. Les neurasthniques au contraire ne s'intressent pas particulirement au cinma et les personnes atteintes de lgers troubles mentaux ont du mal fixer leur attention sur un f l . L'influence du im cinma sur les neurasthniques est presque nulle ; le cinma n'aggrave nullement leur tat.
205. Blumer, Herbert, Movies and conduct nma e conduiteA. N e w York,Macmillan, t 1933, 257 p. (Payne Fund Studies).
Ci C-
206. Bowez, Robert (Mrs). Childrenin the cinema L'enfant au cinmaA. Newport, England. R.H. John Ltd., 1950. 38 p.
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L'auteur se propose de "constater les diffrents modes d'influence du cinma sur l conduitedans l a a mesure oh ceux-ci peuvent &tre dtermins partir de comptes rendus personnels". Sa mthode consiste prsenter les faits, plutt qu' les valuer, e ses commentaires sont surtout explicatifs. Les t donnes utilises sont extraites d' "autobiographies cinmatographiques" provenant de 1.823 jeunes Amricains de race,d'origine e de religion diverses. t Sur ces autobiographies,634 proviennent d'tudiants des universits, 431 d'tudiants de collges universitaires e de "junior colleges", 583 d'lves t des coles secondaires, 67 de travailleurs de bureau e 58 de travailleurs d'usine. Les dclarat tions ont t faites anonymement. Les nombreux exemples cits montrent que l'influente du cinma sur les jeux d'enfants peut prendre des formes trs diverses ; l'existence gnrale d'une telle influence peut se dduire du fait que, sur 200 garons de moins de 12 ans, 75 70 ont reconnu qu'ils jouaient reprsenter des personnages de films e que sur 70 garons de 12 14 ans, t 60 70 ont reconnu faire l m & m e chose. L a recons' a titution de scnes d'amour tait courante parmi les filles, m C m e celles de 12 ou 13 ans, alors que les garons avaient tendance prfrer les scnes de bagarres e d'arrestations par l police, les sit a t tuations oh intervenaientdes cow-boys e des Peauxrouges, les fusillades, les vasions, etc. Une des influences des plus videntes,surtout parmi les filles, se constate dans l domaine de e l'habillement, de l coiffure e des manires a t personnelles. L a mesure dans laquelle les adolescents se a laissent aller la reverie est indique par l constatation suivante de l'auteur : sur 458 autobiographies cinmatographiques manant d'lves des ' 0 coles secondaires, 66 7 au moins des intresss reconnaissaient que cette habitude rsultait de la frquentation du cinma. Sur un total de 1.200 documents provenant d'enfants de Chicago en ge de frquenter l'cole primaire,plus de 50 70de ces enfants dclaraient que leurs rveries subissaient l'influence de ce qu'ils avaient vu au cinma. D'autres chapitres du livre portent sur la question de l crainte e de la terreur inspires par les a t films. Sur 237 jeunes coliers habitus aller au cinma e interrogs sur cette question, 93 70ont t dclar qu'il leur tait arriv d'avoir peur en assistant des films. Sur les 458 lves des coles secondaires, 61 70 ont mentionn des faits analogues. Toutefois, il est manifeste que beaucoup d'enfants aiment les films terrifiants :par exemple, sur une classe de 44 jeunes enfants, 38 ont reconnu avoir t effrays par des films, mais 31 de ces derniers ont dclar qu'ils aimaient ces m C m e s films.
Considrations sur les dangers du mauvais cinm a e les avantages du bon cinma podr l'enfant. t
207. Brini, A. e Redslob, E. Les mfaits de l t a symphonie pastorale The damage ca_used by the fi1m"La symphonie pastoralel'l. In : Annales d'occulistique, Paris, (106), 1947, p. 104-106.
Compte rendu d'une observation clinique : une fillette de 14 ans atteinte de ccit hystrique aprs a im avoir assist l projection du f l "La symphonie pastorale".
208. Brudny, Wolfgang. Der Sensationskulturfli m eine Warnung Les dangers du f l im sensationl. In : Film-Bild-Ton, Munich. V (9). dcembre 1955, p. 18-19 ; p. 39-40.
L'auteur, ayant observ des symptmes de traumatismes chez divers enfants, se demande si les films dans lesquels des Ctres humains sont attaqus par des btes sauvages ne sont pas plus nuisibles pour les enfants que ceux o les h o m m e s eux-memes se livrent des actes de violence. A l'aide d'exemples puiss dans diffrents films, il montre que les scnes reprsentant des attaques de ce genre, surtout si elles contiennent beaucoup de gros plans, terrifient les enfants et les SOUmettent une tension nerveuse excessive.
209. Bruel, O u . Psychic trauma through the lf cinema an illustrative case Uncas de traumatisme psychique d au cinmal. In : International Journal o Sexology, Bombay, f 7 (Z), novembre 1953, p. 61-63.
Une jeune fille de 15 ans tait atteinte d'une phobie qui peut se dfinir ainsi : "peur de pntrer dans un lieu prcis. l boutique d'un horloger, o peu a de temps auparavant elle avait donn rparer l a montre de son pre". Grce la mthode de "libre e association" e l'analyse des r@ves, l mdecin t dcouvrit que l f l intitul "Notre-Dame de Paris'' e im avait caus un traumatisme et, peu peu, donn naissance cette phobie ; un examen plus approfondi permit de constater que cette phobie se caractrisait par l souci d'chapper la laideur, e l dchance physique de Quasimodo. L'auteur a e im formule l'hypothse explicative suivante : l f l avait rveill des tendances masochistes, condamnes par l super-ego, e aussitt soumises e t des inhibitions secondaires.E n les rveillant, l e fl avait tel point revigor ces tendances reim foules qu'elles se traduisirent par l maladie en a question, e ce, malgr de nouvelles tentatives t d'inhibition.
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210. Buhr, Wolfgang. D e r Gegenwartsfilm als psychologisch-pxdagogisch PhBnomen / L e cinma contemporain, phnomne psychologique e pdagogique]. t In : Film-Bild-Ton, Munich,VI (2). m a i 1956. p. 19-22 ; 44-47.
213. Decaigny, T. Influence du cinma sur l'enfant e l'adolescent. In : Cahiers Jeunesse, t Education populaire, Bibliothques publiques, Bruxelles, (1), fvrier 1957, p. 16-23. R s u m et analyse de recherches importantes m e nes depuis 1929 au sujet de l'influence du cinma sur les enfants e les adolescents. O n incline de t plus en plus penser qu'il n'y a pas deux enfants qui soient influencs de la m m e manire ou au m m e degr par les films e qu'en gnral, le cit n m a tend renforcer les modes de comportement e les attitudes qui existent dj. E n outre, le cit n m a n'est pas pour l'enfant la seule faon d'occuper ses loisirs e les distractions modernes ne t constituent pas la seule cause de la dlinquance juvnile. U n f l -peut parfois donner l'ide d'un im dlit un enfant pr-dlinquant, mais il n'est jamais la cause premire de la dlinquance. im L'effet motif du f l dpend de trois facteurs : (1)l'intensit avec laquelle l'individu se sent luim & m e engag dans la situation prsente ; (2) sa capacit de raction e son esprit critique ; (3)le t degr de confiance qu'il a dans le monde e les t gens qui l'entourent. Il y a un aspect du cinma que l'on ne songe pas suffisamment combattre e condamner : le r61e qu'il joue en contribuant t rpandre une fausse conception de la vie parmi les jeunes. Seize rfrences bibliographiques. 214. Dysinger, Wendell, S., et Ruckmick, C.A. The emotional responses of children to the motion picture situation. Ractions m o tives des enfants devant certaines situations prsentes l'cranl. N e w York, Macmillan, 1933, 122 p. (Payne Fund Studies.)(Dans le m m e volume : Peters, Charles C. Motion f pictures and standards o morality) (no123)
Sur la base d'une tude pousse de l'action du cin m a sur la vie psychique de l'homme, notamment de son influence sur la criminalit e sur les tats t nvrotiques, l'auteur dfinit les conditions- que doivent remplir les films pour la jeunesse.
211. Centro italiano femminile . Inchiesta Sulla cinematografia per ragazzi Enqu&te sur le cinma pour enfantsLRome,1952. Enqute mene par voie de questionnaire auprs des personnalits du m o n d e artistique, scientifique, t intellectuel e enseignant, e portant sur la sociot logie (psycho-criminologie), la lgislation, la production (exercice financier, location),etc. Questions poses : (1) Quelle est, d'aprs votre exprience, l'influence du cinma sur la jeunesse ? (2) Q u e pensez-vous des mesures adoptes l'tranger pour remdier l'influence nocive du cinma sur la jeunesse ? (3) Q u e pensez-vous du projet de loi prsent au Parlement italien ? (4) Q u e peut-on faire en faveur ducinma pour les enfants ? Tenez-vous pour possible une production cinmatographique rserve exclusivement aux enfants e l'ouverture de salles de cinma ne projet tant que des films qui leur soient destins ? Environ 75 70 des personnes se sont dclares favorables l'interdiction de l'accs des salles de cinma, sanctionne par les dispositions de la loi sur les mineurs de 14, 16 e 18 ans. Certains m t decins sont d'avis que les enfants de moins de 6 ans devraient @tre exclus du cinma en raison de leur fragilit physique. 15 7 sont contre l'inter' 0 diction sous quelque forme que ce soit car elle pourrait finalement aboutir un rsultat contraire. L a majeure partie des personnes interroges ont jug ncessaire d'attirer sur ces problmes non seulement l'attention du gouvernement, mais surtout celle des mdecins, desducateurs e des t producteurs. E n annexe, textes des projets de lois prsents au Parlement, classs par ordre chronologique. 212. Civardi, Luigi. Cinema e morale L-Cinma e moralel. R o m e , Ed. A V E , 1946, 222 p. t Analyse de l'extraordinaire pouvoir psychologique e moral du cinma et de son influence sur la vie t sociale. L e cinma doit non seulement tre unsain divertissement, mais il doit galement contribuer l'lvation spirituelle du peuple. Les chapitres sur "le cinma e ia jeunesse" e la ''conscience t t cinmatographique" analysent la sensibilit e la t faible capacit critique de l'enfant, les mesures lgislatives e le problme du cinma pour enfants, t les devoirs e les responsabilits des parents, e t t la formation d'une conscience cinmatographique. 56
Certaines ractions psychologiques s'accompagnent de modifications du rythme circulatoire e respit ratoire ainsi que d'autres ractions physiologiques. Lorsque l'attention se concentre, la respiration devient moins profonde e peut m m e s'arreter t compltement. O n peut tracer la courbe de l'motion ou de l'attention au moyen d'un galvanomtre e d'un pneumocardiographe. Dysinger e Ruckmick t t ont utilis ces instruments pour tudier les ractions des spectateurs devant diffrentes squences filmiques ;89 sujets ont t tudis au laboratoire, e 61 dans une salle de cinma. Ils ont t rpartis t entre troisgroupes dlge : 6 12 ans, 13 18 ans, 19 ans e au-dessus. Les renseignements obtenus t ont t dans certains cas complts par des informations verbales fournies par les -sujets euxm m e s . Ceux-ci ont assist la projection de 187 scnes prsentant des situations "dangereuses", des "conflits" ou des vnements tragiques, e 35 t scnes de caractre rotique. L e premier type de squence (danger, conflit, tragdie) a surtout affect le groupe des 6 1 2 ans ; la courbe descend rapidement lorsqu'on arrive au groupe des 13 A 18 ans, elle est au plus bas aprs 19 ans. Les ractions
des adolescents ne ressemblent gure celles des enfants du premier groupe, car partir d'uncertain ge le jeune spectateur se rend compte que les scnes reprsentes sont imaginaires. L e s enfants #lesplus jeunes sont les moins influencs par les scnes sentimentales ou rotiques, qui provoquent les plus fortes ractions parmi les adolescents de 13 18 ans. 215. Emery, Frederick ELet Martin, David. Psychologicaleffects of the 'lWesternl'film : A study in television viewing. Les effets psychologiques du "westerntt; Etude d'un spectacle de tlvision7. Melbourne, Australia. University of Melbourne, Department of A u dio-Visual Aids, 1957, 47 p ( Studies in M a s s . Communication).
216. Frontali, Gin0 I pediatra e i problemi della l cinematografia per la giovent / L e pdiatre e les problmes du cinma pour la jeunessel. t In : L a Difesa del ragazzo,Rome, XXV, (3-4), mai-aoat 1956. ,p. 115-118. Allocution prononce au ler Congrs international du cinma pour la jeunesse. Analyse des problmes de sant physique e intellectuelle des enfants face t au cinma : conditions d'hygine requises dans les salles de cinma ; problmes d'ducation e d'hyt gine mentale ; films pour enfants, l cinma e l'cole e dans les h8pitaux pour enfants ; les ent fants jouant des rles d'acteurs dans les films. 217. Gaddini, Renata. Cinematografia e ragazzi Considerazione di igiene mentale Cinma e enfants considrations d'hygine m e n t t@ a. In : L a difesa del ragazzo, R o m e . X X V (3-4). mai-aot 1956, p. 135-146.
Rapport d'une enquete sur les modifications psychologiques susciteschez 43 garons de 10 13 ans par la prsentation la tlvision d'un "westerntt ("The Lone Hand"). L e s recherches se fondaient sur l'hypothse que le f l n'agissait pas systmaim tiquement sur l'intensit ou l'orientation de l'agressivit (contrairement l'hypothse d'autres chercheurs, qui prtendent que les films de ce genre provoquent ncessairement un affaiblissement de la manifestation des tendances agressives). Cette hypothse est expose en dtail du point de vue thorique dans la premire partie du rapport, ohest galement tudie la situation du tlspectateur. L a deuxime partie examine quelques lments caractristiques du contenu du "western", notamment l'interaction entre les principaux personnages, le caractre duhros, les rapports entre le hros e l socit o il apparat (outsider-insider), e t a t le contenu latent du "western". L'tude exprimentale, effectue l'aide du test de frustration de R o senzweig e du Thematic Aperception Test, a donn t . les rsultats suivants : 1 la signification psychologique du l'western'' est due essentiellement son thme latent (du type "bon contre mchant") et non pas son contenu manifeste ; 2. les pr-adolescents sont attirs par le type "bon contre mchant" ;3. L e spectateur se dfend contre les lments effrayants d'un f l par certains processus de sim lection (processus d'identification e d'interprtat im tion) ; 4. le f l peut provoquer certaines modifications provisoires de la reprsentation qu'une personne se fait dtelle-mmepar rapport son milieu social ; 5. il ne semble pas toutefois que ces modifications entrament une transformation systmatique des l'tendances agressives" ; 6. Conformment la nouvelle reprsentation qu'il se fait de lui-m&me, le spectateur aura tendance adopter l'attitude ou la pose du hros. L e s auteurs reconnaissent que ces conclusions ne sont pas encore tablies de faon convaincante, mais ils estiment qu'elles peuvent tre prises pour des hypothses de travail dans une tude ultrieure.
Discours prononc au ler Congrs international du cinma pour la jeunesse, d'oh il ressort qu'on ne peut gnraliser l caractre nocif du cinma, e car chaque enfant le surmontera selon l manire a "qu'il a de vivre la ralit". L a proccupation de l'adulte doit &tre de prparer l'enfant vivre l a ralit avec ses terreurs e ses agressions pour t apprendre la dominer. 218. Galletto, Albino Cinema e ra azzi [ e L cin m a e les e n f a n t s b d e l cinet matografo. R o m e , XXIV (8). 1951, p.4-7. Analyse de certains types de films produits actuellement qui encouragent des tendances rotiques chez les enfants, e qui, selon l'auteur, manquent t totalement de valeur spirituelle. L'auteur note les impressions des enfants e u x - m m e s sur cette question, ainsi que les opinions des ducateurs sur les caractristiques d'un f l adapt aux enfants. im 2 19. Galliard, Olphe . L a place du cinma dans lavie sociale. In : L e muse social, Paris, VI11 (9),septembre 1931, p. 297-324 (nouvelle srie). Etude de la positionsociale et conomique du cinm a dans divers pays, e notamment en France.On t y discute des facteurs par lesquels s'explique le grand dveloppement conomique du cinma. L'inim t fluence nfaste du f l , en gnral, e les dangers que peuvent prsenter pour les jeunes lesfilms immoraux sont tout spcialement tudis. L'auteur cite plusieurs exemples de dlinquance juvnile inspire par l'action d'un f l dtermin. im 220. Garcia, YagLe, Juan. Influencia del cine en Influence du cinma sur la jeuIn : Rumbos, Santiago de Chile, aont 1956, p. 257-265.
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La prsente tude se limite quelques effets psychosociaux du c& isur les enfants de plus de 7 ans.
221. Giraud. Jean. Erreurs ou carences educatives e activits de loisir : cinma. in: L a t sauvegarde de l'enfance, Paris, XI, janvierfvrier 1956, p 84-105. (Numro spcial . consacr & : "La lutte contre les erreurs e t les carences ducatives :Participation des familles et information du public'' : rapport d'un congrs sur le m m e thme). Les causes de l'inadaptation des jeunes pensionnaires des maisons de rducation doivent surtout tre cherches dans leur milieu d'origine, en particulier leur milieu familial. L'attitude de la famille l'gard du cinma peut influer fortement sur celle qu'adopteront ultrieurement les jeunes. L e cinma offre certains d'entre eux la possibilit d'chapper leur milieu, mais plusieurs salles constituent par leurs mthodes publicitaires, leur situation, leur installation, leur atmosphre, leur public e les films qu'elles prsentent, un rel t danger. Certains jeunes inadapts n'ont pas un dveloppement intellectuel suffisant pour c o m prendre un f l e le juger du point de vue moral, im t e encore moins pour voir dans l'exprience cint matographique un jeu sans consquences i m m diates dans la vie relle. L a violente exprience d'ordre affectif que provoque la projection d'un f l peut entrahier des troubles de leur sensibiim lit. Pour rduquer les jeunes inadapts, dans leur n o w e a u milieu, il faut les "dsintoxiquer" e t leur faire adopter une attitude plus positive l'gard du cinma. Ils doivent apprendre qu'il existe d'autres formes d'utilisation des loisirs, qui mritent parfois leur prfrence. Enfin, l'auteur tudie les divers stades du dveloppement intellectueldes jeunes, en liaison avec l cinma. e
des psychoses de la jeunesse ; ils n'ont jamais pu constater que le cinma ait une influence fcheuse sur la jeunesse. (2) Dans les cas o ils font tat de 1 'influence fcheuse d'un film, font aussi entrer ils en ligne-de compte une prdisposition un comportement anormal. Dans la mesure o il tait possible de dterminer les causes de ce comportement, ce n'est que dans un petit nombre de cas qu'on pouvait attribuer au cinma l'influence fcheuse dcisive. (3) L e rle du cinma est surtout de l'ordre de la provocation, ou encore "pathoplastique" ; il est rare qu'il agisse c o m m e une cause. On a parfois observ des syndromes d'anxit chez des enfants normaux, aussitat aprs une sance de cinma. (4)Il semble que le cinma puisse avoir une influence de l'ordre de la provocation-suggestion (mimo-plastique)sur certains comportements criminels, mais c'est toujours dans le cas d'enfants extrmement instables, ou qui souffrent de troubles glandulaires. (5)Dans certains autres cas, le cinma semble avoir facilit ladcharge directe des motions refoules. Aussi bien l'gard des conflits conscients ou inconscients que dans les tats morbides de l'ordre de la nvrose, le cinma semble avoir u n effet salutaire, purificateur, cathartique. 223. Heinrich, Karl. Der Einfluss von Spielfilm e n a d die soziale Einsteilung vonKindem. Unte rsuchung tiber Zus a m m enhange zwischen Filmbesuch und Aggressivitzt. Durchgefiihrt an der Hochschule fr internationalePadagogische Forschung. L'influence des longs mtrages sur l'attitude sociale de l'enfant. Enqute effectue l'Institut d'tudes suprieures pour la recherche pdagogique internationale sur les rapports gntre l'assiduit au cinma e l'agressivit_f. i : Hochschule t n fr internationale padagogische Forschung Mitteilungen und Nachrichten, Frankfurt, dcembre 1957, (16), p 2-20 (multigraphi). .
im 222. Glastra van Loon, F.H. Speelt de f l bij het ontstaan of in het verloop van psychische stoornissen van het kind een rol ? L e cin m a joue-t-il un rle dans la gense e le t dveloppeFe n des troubles psychiques che z t l'enfant In :Maandbladvoor de geestelijke volksgezondheid, Amsterdam, 1 O (2). fvrier 1955, p 62-72. .
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Compte rendu provisoire d'une enqute sur les rapports entre l'agressivit e l'assiduit au cinma. t U n test spcial d'agressivit (tendance l'action destructive) fut appliqu un certain nombre d'lves, gs de 13 16 ans, qui avaient vu plusieurs films dont le caractre allait du genre "trs pacifique'' au genre "trs violent". U n test analogue fut appliqu en utilisant des photographies tires de films. Les recherches prliminaires sur l'effet produit par sept films ont montr qu'aprs laprojection de ces films, on pouvait dceler une modification sensible de l'agressivit. 224. Heinrich, Karl. Traumfabrik und Jugendtraume. Eine filmpsychologische Studie Les rves de la jeunesse et le cinma : tude psychologiquel. In : Film-Bild-Ton, 1953, MUnich,(6), p. 221-227 ; (7), 1953, p 258-264. .
L'auteur tudie l'influence exerce par le cinma sur l'imagination e les conceptions morales de t 363 coliers ou tudiants (191 garons e 172filles) t gs de 10 17 ans. Ces adolescents ont t invits dcrire ce que leur inspirait l'une quelconque des trois affiches publicitaires relatives unfilm sur la jungle, un ''western'' e unfilm sentimental ; t 52 7 ont pris pour thme de leur composition le 0 f l sur la jungle, 23 % le western e 25 %(presque im t tous des filles) le f l sentimental. E n ce quiconim cerne le f l sur la jungle, les enfants mirent en im relief la charit, la bont et l'esprit de justice des personnages. il semble que la force physique, l'adresse e la bravoure soient idalises par les t jeunes e captivent leur imagination. Les enfants t qui avaient choisi de commenter le "western" n'ont port aucun jugement m o r d sur les actions du bandit e semblent tre rests indiffrents aux t chagrins e aux malheurs provoqus par lui. E n t im fin, ceux dont le choix s'tait port sur le f l sentimental ont interprt l'affiche c o m m e se rapportant une histoire d'amour e leurs composit tions tmoignent d'une certaine prcocit e d'ides t exagrment romanesques quant aux relations entre les sexes. 225. Heisler, Florence. A comparison between those elementary school children Who attend moving pictures, read comic books andlisten to serial radio programmes to an excess,with those Who indulge in these activities seldom or not a al1 LComparaison entre les enfants des t coles du premier degr qui vont trop souvent au cinma, lisent trop de recueils de bandes illustres, coutent trop de prog r a m m e s radiophoniques pisodes, e ceux t qui ne s'adonnent que rarement ou pas dutout ce genre d'occupationsJ. In : Journal of Educational Research, Madison, Wisconsin, 42, 1948, p. 182-190. L'examen portait sur des lves rpartis de la seconde la huitime anne. Aux 10 % d'entre eux qui s'adonnaient le plus activement aux occupations indiques dans le titre, on a compar les 10 7 0 qui s'y adonnaient le moins. Les deux groupes ne prsentaient aucune diffrence notable, ni quant aux rsultats scolaires, mesurs selon le "Stanford i test", n quant l'adaptation de leur personnalit, mesure par le "California Test of Personality". 226. Henshaw, S , Miller, V.L. and Marquis, D . . Children's sleep [ e L sommeil des enfants] N e w York, Macmillan, 1933, n.p. (Payne Fund Studies). Les mouvements normaux des enfants pendant leur sommeil ont t observs sur un chantillon pris au hasard (random sample) 163 enfants gs de 6 19 ans, et compars leurs mouvements aprs une sance de cinma. L a sance eut lieu de 18 h. 30 20 h. 30, e les enfants furent couchs 21 heures. t Voici les rsultats :
( L'agitation conscutive une sance de cinma 1) varie de O 90 ' selon les sujets. L a fatigue se 7 traduit parfois par une diminution des mouvements ; ( Les sances de cinma entrahient une pertur2) bation plus grande encore du sommeil que la veille jusqu' minuit. Certains films ont sur les m o u vements du sommeil autant d'influence que deux im tasses de caf bues le soir. L'influence du f l peut persister au-del de la nuit qui suivit la sance ; elle dpend de l'ge, du sexe e du niveau mental t de l'enfant ; (3)Certains films troublent le s o m meil plus que d'autres, et certains enfants sont influencs plus que d'autres par certains films. Les mouvements normaux du sommeil sont en gnral moins affects par le cinma chez les enfants au-dessous de 10 ans que chez les enfants plus gs. Bref, des films choisis sans discernement, e trop d'assiduit au cinma exercent une influence t nfaste sur la sant des enfants, e sur leur t croissance.
227. Heuyer, G e hbovici, S Troubles du . t . caractre e cinma. In : Psych, Revue t internationale des sciences de l'homme e t de psychanalyse, Paris, (il), 1947, p. 1-106. Etude de l'influence des films sur certains troubles affectifs de l'enfance. E n gnral, le f l ne consim titue pas la cause premire des troubles affectifs, mais il peut les favoriser. 228. Heuyer, G , Lebovici, S e Bertagna, L. . . t Sur quelques ractions d'enfants inadapts. In : Revue internationale de filmologie, Paris, II (9), janvier-mars 1952, p 71-79. . Enqute sur les ractions de 22 jeunes malades de 7 17 ans, soigns dans une clinique psychiatrique e mis en prsence de films comiques, de t dessins anims, de films d'aventures, de films de gangsters e de films sur la vie des animaux. Les t enfants ont t observs pendant la projection e t interrogs aprs la sance. Les principaux rsultats de cette enqute sont les suivants : (1) seuls les enfaits d'un ge mental suprieur 12 ans taient en mesure de comprendre le sens gnral du f l prsent. (2) Ceux dont l'ge mental se siim t tue entre 1 O e 12 ans n'taient capables que de "mettre bout bout" certaines scnes. (3) Les enfants dont l'ge mental est infrieur 9 ans ne conservent du fl que des impressions dcousues. im (4)Les enfants dont l'ge mental est infrieur 12 ans ne peuvent comprendre que le comique lmentaire. (5) Les enfants plus %gs e u x - m m e s n'apprcient que modrment le comique des films de Chaplin. (6) Les enfants dont l'ge mental est infrieur 12 ans saisissent tout juste le sens des dessins anims courants. 229. Hi_lls, Janet. Are they safe a the cinema ? t LSont-ilsen sret au cinma ?J. London, im The British F l nstitute, S. d., 24 p . 59
Peut-on tolrer la violence, la terreur, e les eft fets de choc dans les filma destins aux enfants e t aux jeunes gens ? Il n'est pas possible de rpondre t par oui ou non, tant donn que laterreur e laviolence constituent deux des lments essentiels de l'exprience humaine. L'auteur condamne la violence recherche pour son effet de choc, ainsi que la tendance falsifier les valeurs les plus hautes de la vie, en donnant la richesse,auluxe, aucharme, au succs facile, etc., une place abusive. il est impossible d'tablir une corrlation irrfutable entre la dlinquance juvnile e les films policiers ; t il se peut toutefois que ce genre de-films abaisse le niveau moral. L a censure (British Board of Film Censors) est g&ne par des critres purement ngatifs, e par un choix malencontreux des t limites d'ge. S l'enfant va trop souvent au cinma, cela i pose u n nouveau problme :il faudrait alors qu'il puisse voir des filma adapts son discernement et au c h a m p de son exprience. Les films raliss par la Children's Entertainment Film (Rank), auxquels en 1950 succdrent ceux de la Children's Film Foundation Ltd. sont encore trop peu n o m breux, de sorte qu'on doit projeter des pellicules moins satisfaisantes. L'auteur prconise la cration de comits locaux comprenant des parents e t des enseignants qui s'intressent ces questions, l'institution d'un certificat spcial destin signaler les films pour enfants "E" (cr depuis 1ors)et le dveloppement de l'ducation Cinmatographique. 230. Hoffmann. Hermann. Das Problem der Reiziiberflutung. Bericht ber die Ergebnisse einer Testvorfhrung des Films "Die Feuerspringer von Montana" L e problme des films trop impressionnants. Rsultats d'une sance exprimentale de projectioidu f l im "Die Feuerspringer von Montanal'f .In :Film, Jugend, Schule, Gelsenkirchen,(9), juillet 1954, 8 p .
231. Indian f l enquiry committee. Report of im the f l enquiry Committee, 1951 / Rappim de la Commission d'enqu&te sur l cinmal. e 1951, N e w Deihi, Ministre de l'information e de la radiodiffusion 1951, 339 p. t Contient des observations sur les relations entre les films e l public, l'effet du cinma sur l'est e prit des masses, les effets psychologiques des thmes des films, l r61e souhaitable des films, e la production de films par l gouvernement, l'utie lisation des films dans l'enseignement, etc. O n y trouve aussi des observations sur laproduction des films spcialement destins aux enfants, les enfants dans les cinmas, e l'effet des t films sur les enfants. 232. Kshnert, M.E. Film und psychohygiene C L e cinma e la sant mentaiel. in : t Geistige Hygiene, Forschung und Praxis, Bale, publi sous la direction de PfisterA m m e n d e . Maria, 1955, p. 175-195.
Etude, effectue auprs de 28 coliers de 10 14 a m , des effets psychologiques du film "Die Feuerspringer von Montana'' (dont le titre original n'est pas donn). Aprs la projection, les lves ont subi l test de dessin de Wartegg, e ont t invie t t ts faire une rdaction libre e un dessin libre. Aperu du comportement des enfants pendant la projection, de leur apprciation du film, de leurs prises de position l'gard des personnages, etc. FXude des effets des scnes tournes prs des flammes (le f l est en couleurs) sur les enfants. im U n tel f l est trop impressionnant pour de jeunes im enfants (moins de 13 ans) et les expose trop tt une excitation trop violente. O n peut m m e se demander s'il est bon de prsenter de tels films des moins de 16 ans.
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Les ''dangers" que l cinma fait courir l'enfant e sont les suivants : on expose l'enfant ds un ge trop tendre des impressions qu'il ne peut assimiler ; les enfants ne sont pas encore en ge de comprendre les modes d'expression du cinma (langage cinmatographique); ils ne comprennent pas l sens des films qu'on leur montre ; ils sont e exposs un excs de stimulants, les exemples proposs par l cinma sont ngatifs e la repre t sentation de la vie y est fausse. Suit une discussion sur la censure des films en Allemagne, puis sur L'oeuvre du "Freiwillige Selbstkontrolle"
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(contrBle individuel volontaire), ce qui montre qu'il faut dvelopper chez l'enfant la responsabilit personnelle, L e chapitre intitul "Comment tirer du cinma un bon parti" traite de la valeur ducative des films de qualit, de l'ducation cinmatographique e de l'organisation de sances pour les t enfants. Il s'achve sur dix principes qui rsument en quelques mots, des fins pratiques, les points t mentionns ci-dessus : les enfants e les adolescents voient e vivent un f l autrement que les t im im adultes ; dans un f l , les jeunes prfrent en gnral la clart visuelle, la vie, le mouvement plutt que les explications plus abstraites que l'on a voulu adapter leur nature ; c'est surtout par l'image, le mouvement, le son, les conversations courantes, que le f l touche le spectateur, e lui im t devient intelligible : les techniques propres au langage cinmatographique (dplacements travers l'espace e le temps) prsentent de grandes diffit cults pour les enfants e crent des malentendus ; t un bon f l pour enfants suscite des impressions im qui varient selon les groupes d'ge ; il est m a u vais pour l'enfant d'aller trop tt au cinma, m m e im t pour voir un bon f l , e il est galement mauvais pour lui d'yaller trop souvent, ce qui peut le rendre nerveux ;le cinma s'impose l'enfant c o m m e une vrit, aussi faut-il appliquer de rigoureux critres moraux la critique des films ; des reprsentations partiales du monde donnent l'enfant -unefausse impression de ralit e exercent une t influence sur ses valeurs et ses idaux. Il faut amener les parents e les martres se t sentir responsables de la faon dont les enfants dont ils ont la charge frquentent les cinmas ; il est indispensable d'organiser de temps autre des sances pour enfants et adultes suivies d'un dbat sur le f l . Les genres de films suivants sont parim ticulirement recommands entre dix et quatorze ans :films sur la vie des animaux,films qui mettent en scne de jeunes acteurs, bons fils d'aventures, et comdies adaptes cet ge. Pour les enfants plus gs, les valeurs humaines doivent avoir la premire place dans les programmes cinmatographiques. 234. Kubenka, Max. Das Lehrer-Schler-Verhaltnis. Erfahrungsbericht z u m Film "Der Nachtigallenkafig" Les relations de martre lve. Bilan d'une enquete sur le f l "La im r r cage aux rossignolsl. In :Film, Jugend, Schule, Gelsenkirchen, 44 (15/16), avril 1956, 4 p.
martres e enfants telles qu'elles apparaissent t dans le f l ; montre comment l comportement im e des lves l'gard des maiIres volue dans le f l e rend compte des discussions entre profesim t seurs e lves aprs la projection du film. t Certains enseignants ont t amens revenir sur leur premire e dfavorable opinion. L e s lves t se sont rvls capables de bien comprendre les relations entre lves et martres telles que les im dcrit le f l . O n a donc eu tort de craindre que ce f l puisse avoir une influence fcheuse sur la im vie intrieure de l'cole. 235. Lanoux, Armand. L'enfant en proie aux images. Paris, Labergerie, 1950, 104 p. Trois chapitres sont consacrs l'influence des films o le crime, la cruaut, l'rotisme e la t sexualit sont prsents brutalement aux jeunes, e aux exemples de la manire dont les Etats-Unis t d'Amrique e l'URSS s'efforcent de rsoudre le t problme des films pour enfants. Plusieurs ides tendant rsoudre ce problme en France sont galement cites. 236. Lox, Florimond L'enfant inadapt e le cit nma. In : Les Cahiers de Ilenfance,Paris, (27). juin-juillet 1956.
Il serait erron de faire du cinma le bouc missaire de toutes les perversions et de toutes les erreurs des jeunes. Qu'il ait une influence plus profonde sur les enfants difficiles, caractriels ou inadapts, cela semble hors de doute. E n effe pour ces enfants auxquels la scurit e l'affect tion font dfaut, l'intensit et la dure des stimu lants psychiques sont considrablement accrues. 237. Ludman, Ren. Cinma, foi e morale. t Paris, Les ditions du Cerf, 1956, 144 p. (Coll. "Rencontres", 46). L e premier chapitre expose l'influence du cinma sur le comportement moral : culte des vedettes, rostime commercial, sadisme, masochisme, culte des gangsters, got de l'vasion, du superficiel, comportement strotyp des interprtes, etc. L'auteur examine c o m m e n t la censure cinmatographique, les claircissements d'ordre m o ral e l'ducation cinmatographique, peuvent cont trebattre l'influence fcheuse du cinma. L e thme "cinma e jeunesse" est discut dans une annexe t de ce chapitre. L e second chapitre mentionne un certain nombre d'lments qui, au cinma, sapent les croyances religieuses ; il traite en dtail de la valeur positive du cinma, envisag, par exemple, c o m m e un moyen d'vanglisation e c o m m e un art. t L e troisime chapitre traite de plusieurs genres de films, notamment le f l anti-religieux e l im t e f l d'une haute qualit spirituelle e favorable im t l'esprit chrtien.
U n certain nombre d'enseignants ont t pris de consigner leur exprience au sujet du f l franim ais "La cage aux rossignols", dont on s'est demand s'il convient vraiment aux enfants. L e rapport prsente un aperu gnral des opinions des enseignants (les uns se prononant pour le film, les autres, contre), analyse de la faon dont les enfants ont t prpars en classe la projection, expose l'opinion des lves sur les relations entre
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238. Luxenburger, Hans. Psychiatrische und HeilpBdagogische Fragen des Films / Problmes de psychiatrie et d'hygine mentale poss par les filmsl. In : Keiihacker, M.et StUckrath, F Film, Jugendpsychologisch . betrachtet /-Le cinma et la psychologie de l jeunesse_/. Munich, Franz Ehrenwirth a Verlag, s.d., p. 37-47. Lorsqu'ontudie l'influence des films sur les jeunes, il faut tablir une distinction entre les films euxm e m e s e la salle o ils sont projets. L'extrieur t du cinma est attrayant e stimulant pour les jeunes, t avec ses lumires, ses couleurs, ses photos, et les alles e venues du public. L'intrieur du cint m a coupe les enfants du monde rel, e fait natre t en eux de grandes esprances. Sous le charme enivrant du cinma, les inhibitions et les soucis s'estompent. L'influence des films sur les enfants intellectuellement arrirs,qui ne peuvent les comprendre, n motionnellement, ni intellectuellement, est imi prvisible e pourrait fortbien tre dangereuse. L e t m m e danger se retrouve en ce qui concerne les im enfants pileptiques. L e f l n'exerce pas une trs grande influence sur les enfants qui souffrent de tares organiques ou de troubles endognes. Son rle dans les cas de nvrose est exagr par les ducateurs. L e f l a tendance aggraver le dim faut de maturit affective e peut provoquer dans t ce cas une attitude anti-sociale. U n f l dont la im qualit esthtique est relle peut exercer un effet thrapeutique s'il donne une ide juste de la vie. 239. Maggi, Raffaello. Riflessi dell'attuale posizione psico-sociale del f l i m Consquencrs de l'tat psychosociologique actuel du In : Bianco e nero, R o m e , X (2). fvrier, 1950, p. 6-30.
normale ; il n'est pas moins normal que les h o m m e s d'affaires dsoeuvrs et les jeunes gens riches courent les filles ; les pres gtent leurs filles en leur donnant de l'argent ; les f e m m e s consid-rentles h o m m e s c o m m e une source de revenus ; les bones de nuit y sont pares demille sductions ; la sexualit est sans doute l'affaire la plus importante de la vie, etc. 241. Mayer, Jacob P Sociology of f l .Studies , im and documents Soc+logie du cinma. EXudes et documents_/. Londres, Faber and Faber, 1946, 328 p .
fld im.
Les chapitres'4 8 traitent principalement du cin m a et de la jeunesse, les autres ne touchant qu'incidemment ce sujet. L'auteur estime que les cin-clubs pour enfants qui fonctionnent en Angleterre offrent de grandes possibilits ducatives ; il prsente une documentation qu'il a obtenue gr%ce u n questionnaire distribu 1.000 enfants de l'un des cin-clubs Odon, e au moyen t de 30 rdactions rdiges par des lves-filles d'coles secondaires. D e plus, on a organis des dbats sur le cinma avec les enfants qui avaient envoy les meilleures rponses e obtenu un prix. t L a documentation est analyse e discute, cepent dant que les rdactions des filles sont reproduites in extenso. L e chapitre 7 "Movies and Conduct" (Le cinma e la conduite) est en grande partie t fond sur le livre rdig sous ce titre par le professeur Blumer l'intention du Payne Fund (voir le no 205). Conclusion gnrale : les enfants qui vont au cinma se trouvent souvent mis en prsence de tant de sujets divers que l'ide qu'ils se forment de la vie relle ne peut pas ne pas en tre infiuence, en particulier parce que beaucoup de films prsentent des cas extrmes c o m m e s'il s'agissait de situations normales. 242. Metzger, Kind und Film L-L'enfant et le cinmaJ. In : Psychologie und Praxis, Munich, (il), 1952, p. 18-32. L e cinma qui montre bien des choses d'une m a nire plus vivante que d'autres moyens d'expression e qui exige moins d'efforts de la part du t public n'est pas ncessairement nocif, mais de nombreux films le sont e n raison de leur contenu. L'auteur examine les films rcratifs c o m m e r ciaux, le choix des bandes d'actualits, des annonces de films et des films publicitaires, en tenant compte de la tendance frquente prsenter des scnes de crime et de cruaut, un manque de rserve, et des niveaux de vie sans rapport avec la ralit. Les films modifient les notions d'intimit et de tact, ainsi que la position relative des diffrenescatgories sociales dans u n sens dfavorable au bon fonctionnement de la socit. Certains films "constructifs" ont exerc un grand attrait sur les enfants ;il serait possible de produire de plus nombreux films de ce genre s'ils taient demands.
Considrations sur le phnomne du "culte des vedettes" e de la m o d e se rapportant au cinma.Anat lyse approfondie des effets du cinma : de l'imitation automatique on passe une tendance se conformer aux autres pour finir par les imiter consciemment. D e tels effets sont beaucoup plus m a r t qus chez les jeunes e chez les enfants e ils sont t malheureusement trs souvent nocifs. 240. Manvell, Roger. Film /-Le cinma]. Londres, Pelican Books, Edition revue e t corrige 1946, 240 p. L a deuxime partie de l'ouvrage traite de l'influence du cinma sur la socit contemporaine e notamt ment de celle qu'il exerce sur les adultes e les t enfants ; des gots du public e de l censure cint a matographique. Dans la plupart des films amricains ou anglais, "le bien" triompha gnralement, mais ces films sous-entendent souvent un certain nombre de thories trs contestables ; la russite matrielle y apparat c o m m e souhaitable ; le luxe, en particulier dans le cas des f e m m e s , est chose 62
w.
243. Morin, Edgar. L e problme des effets dangereux du cinma. In : Revue internationale de filmologie, Paris, IV (14-15), 1953, p 217. 233 . L e cinma pousse-t-il la jeunesse au crime ? Compte rendu critique de recherches ce sujet. (Voir no 2, Payne Fund Studies ; no 18, Adler M., Art and Prudence ; no 71, Report of the Departmental Committee on Children and the Cinema). L'auteur remarque que les chercheurs ngligent souvent de tenir compte des phnomnes psychologiques d'identification e de projection chez les t spectateurs. Maintes tudes dmontrent que les effets de mimtisme rsultant du cinma n'affectent que des aspects superficiels du comportement, tels que la faon de parler, de s'habiller, la politesse, alors que la reprsentation d'activits antisociales, telles que l meurtre, les autres genres de crime ou de e voies de fait joue un rale cathartique. L e cinma peut toutefois suggrer tel moyen de commettre un acte antisocial. L'influence du cinma ne saurait tre dissocie de la situation sociale du spectateur. L'attitude e le comportement varient selon t que les enfants vont souvent au cinma ou non. Il est regrettable que la plupart des recherches ne concernent que les enfants de moins de 16 ans, et qu'il soit par consquent impossible de dterminer l'influence du cinma sur les jeunes gens plus gs. 244. Philippon, O. L'influence du cinma sur l'enfance e l'adolescence : l'enqute natiot nale franaise. In : Nouvelle revue pdagogique, Paris, (7), 1952, p. 526-530. Rsultats d'une enqute tendue faite en France par l Comit catholique de l'enfance. L a conclue sion principale est qu'un enfant ou un adolescent qui va au cinma plus d'une fois par semaine a besoin d'une surveillance au point de vue psychiatrique e devrait tre soign. L e rle ducatif du t cinma semble trs rduit par rapport au mal que les chocs motifs e la surexcitation sentimentale t causent de jeunes esprits.
rver en classe e les proccupations sexuelles se t manifestent de faon plus marque parmi les fervents des films d'pouvante e des missions polit cires que parmi les autres enfants, e qu'il y a t proportionnalit directe. Pour remdier ces consquences nfastes, il est suggr de rechercher la coopration des parents, d'amener l'enfant A assister de moins en moins souvent des spectacles de ce genre, de supprimer ces films e mist sions e d'organiser, titre de substitut, des relat tions sociales e des distractions plus saines. t 246. Sicker, Albert. Kind und Film. Der Einfluss des Filmes auf das Seelenleben des Kindes. Eine experimentelle Studie unter Verwendung des Pigem und des Tuanimatestes. LL'enfant e le cinma. L'influence du cinma sur la t vie mentale de l'enfant. Etude exprimentale fonde sur les tests Pigem e TuanimaA. t Bern-Stuttgart, Verlag Hans Huber, 1956, 143 p. L'auteur tudie l'influence psychologique du cinm a sur les enfants, prsente des donnes quantitatives sur l'assiduit des coliers au cinma et se livre un examen critique des mthodes de recherche employes pour tudier l'influence du cin m a sur les enfants. Il insiste notamment sur les tests projectifs et les tests R g e m e Tuanima t qu'il a utiliss. Il rend compte brivement des recherches consacres l'influence du cinma sur les enfants, ainsi que des rsultats obtenus par luiau cours de ses travaux personnels : l'enfant ragit aux films d a m l cadre de son monde personnel ; e ses ractions sont surtout motives ; ses sympathies vont aux personnages "sympathiques" ; il ne comprend gnralement pas les motions depeintes dans le fl ; le f l reprsente pour lui quelque im im chose de rel ; les dfauts de son caractre s'accentuent au spectacle des m m e s dfauts chez les personnages des films. 247. Siegel, Alberta Engvall. Film-mediated fantasy aggression and strength of aggressive drive L'agression joue, telle que la suscite le cinma ; force de la pulsion agressivel. In :Child Development, Lafayette, Indiana, (27), 1956, p 365-378. .
. 245. Preston, M. 1 Children's reaction to movie horrors and radio crime LRaction des enfants devant les films-d'pouvante e les t missions policieresA. In :Journal of Pediatrics, st. Louis, Missouri, (19), 1941, p. 147-168.
Etude des ractions de 200 enfants physiquement e mentalement normaux assistant des films t d'pouvante ou coutant des missions policires, prsente sous la forme d'un in-v7entairemotif propre dceler les inadaptations dans les divers domaines de la-vieenfantine. O n a constat que la nervosit, l'inquitude gnrale, la peur d'tre kidnapp, l'insomnie, les troubles de l'apptit, l'onychophagie, l'insensibilit, l'habitude de
L'hypothse de l'quivalence des formes, formule par les thoriciens de la psychologie du c o m portement, a t mise l'preuve en tant qu'elle s'applique aux effets de l'agression joue, telle que la suscite le cinma, sur la force de la pulsion agressive chez les jeunes enfants, Aprs la projection d'un dessin anim violemment agressif e d'un fl "coupl" n'ayant aucun caractre t im agressif, l'agressivit e les signes vidents de t culpabilit ou d'anxit manifests dans les jeux des enfants ont fait l'objet d'une estimation. Des rsultats identiques ont t obtenus pour l'un e t l'autre f l . O n a constat des diffrences entre garim ons e filles e d'une sance l'autre. 31 rfrences. t t 63
248. Siersted, Ellen e Hansen, H Lund. Ract . tions des petits enfants au cinma. R s u m d'une srie d'observations faites au Danemark. I :Revue internationale de filmologie, Paris, n II (7-8), 1951, p 241-245. . C o m m e n t 250 lves d'coles maternelles e 350 t lves des deux premires classes primaires ont ragi un programme comprenant un dessin anim de Walt Disney, un film sur la vie des animaux e un f l de Tarzan. D e tous ces enfants, 34 seut im lement n'taient jamais alls au cinma. Pendant le spectacle, les observateurs ont recouru la photographie infra-rouge, au magntophone, e t ont pris des notes ; ensuite, on interrogea les enfants, ainsi que certains de leurs matres e pat rents. O n a pu constater que les ractions m o tives pendant l film, celles en particulier des e tout petits, ne correspondent pas aux rponses obtenues ensuite. Plusieurs scnes avaient effray les jeunes spectateurs. Certains s'taient mis pleurer e avaient voulu rentrer chez eux. t D'autres allaient prs des institutrices ; certains ne s'intressaient nullement au f l e c o m m e n im t aient jouer. Dans une cole maternelle o la discipline tait assez bonne, les enfants restrent plutt calmes pendant le spectacle, mais aprs coup se trouvrent mal. M m e Siersted pense que ces ractions anxieuses dpendent de la libert qu'a l'enfant de ragir. Seul l'enfant qui peut exprimer sa peur s'enlibre, c'est par hyperactivit de leur comportement que les enfants disciplins l'expriment, tandis que passe une scne effrayante.
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du jeune spectateur. Il est donc ncessaire que l'ducateur suive e contrale les diffrentes ract tions individuelles de l'enfant. 251. Wall, William D and Simson, W.A. The . effects of cinema attendance on the b e h a o u r of adolescents as seen by their contemporaries Influence du cinma sur le comportement des acolescents d'aprs ceux de leur gnration_/. In : British Journal of Educational Psychology, Londres, fvrier 1949, p. 53-61.
1 nfluence du cinma sur 1 261 garons e 899 t filles gs de 13 17 ans ; l'enqute, faite au moyen d'un questionnaire, porte sur l compore tement des personnages de films qu'ils estiment tre imits par leur gnration. D'aprs leurs e rponses, les lments l plus souvent imits sont les suivants : la faon de s'habiller e de se t coiffer, de courtiser une f e m m e , de danser, de marcher, de se dtendre. Conclusion :les filles imitent beaucoup plus que les garons ce qu'elles ont vu au cinma ; un tiers au moins de filles copient leur comportement sur celui d'acteurs qu'elles ont vus. Garons e filles sont d'accord pour pent ser qu'un tiers au moins de ceux de leur gnration imitent la faon dont au cinma on courtise les femmes.
252. Wall, William D e Simson, W.A. The . t emotional responses of adolescent g r x p s to certain films Part 1 Ractions m o tives de groupes de jeunes gens certains films Premire pri] ate. In : British Journal of Educational Psychology, Londres,( 20), 1950, p. 153-163.
249. Sttickrat?, F. Der Film als Erziehungsmacht im -~- L e f l en tant qu'instrument d'ducation_/. Hambourg, Verlag der Gesellschaft der Freunde des vaterlandischen Schul- und Erziehungswesens, 1953, 72 p. (Coll. "Zur Hamburger Schulreforrn", 1 O).
Douze articles, dj publis. L'auteur souligne que le cinma agit trs vivement sur la vie affective des jeunes spectateurs : les scnes de brutalit e d'rotisme vulgaire exercent sur eux une t action nfaste. Il traite des problmes de l'identification e de l'vasion, e cherche dfinir les t t habitudes de ceux qui frquentent l cinma enles e comparant celies de ceux qui frquentent les muses et les bibliothques, ou qui vont authtre. 250. Tarroni, EveGna. Sul cinema ricreativo per ragazzi Sur le cinma rcratif pour enfants4 In : Bianco e Nero, Rome, X, 10 octobre 1949, p 50-54. .
Les auteurs analysent, au point de vue de leur action sur le comportement motif des intresss, les ractions 12 films que des groupes de 38 garons ou filles, au moins, gs de 13 16 ans, ont pu voir dans des conditions normales. Parmi les varits les plus gnrales de ractions, celle des "effets motifs durables'' a rvl upe moyenne relativement leve de ractions positives, dors que relativement rares sont ceux qui ont fait tat d'un effet quelconque sur leur attitude l'gard d'autrui. Pour les trois autres catgories : "effets motifs immdiats", "identification" e "vat leurs e attitudes", la moyenne se rapproche de t 30 (qui est la moyenne gnrale pour les garons e les filles). t
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Remarques sur l'importance qu'on accorde l'influente nocive du cinma sur les enfants par c o m paraison avec l'influence formatrice de certains films sur la psychologie de l'enfant. L'auteur obim serve que n'importe quel f l , m m e celui qui parat le plus inoffensif, peut susciter des ractions nocives selon l'tat psychologique particulier 64
. t 253. Wall, William D e Simson, W.A. The emotional responses of adolescent groups to certain films Part II Ractions m o tives de groupes de jeunes gens certains films Deuxime partiel. In : British Journal of Educational Psychology, Londres,(21), 1951, p. 81-88.
Par l'analyse qualitative des ractions de garons et de filles gs de 13 16 ans un ensemble de 12 films auxquels ils avaient assist peu de temps auparavant, on a pu montrer clairement que le cinm a favorise l'imagination, les ractionsviolentes im et l'identification autrui. C'est le sujet du f l qui, pour une grande part. mais non pas tout fait exclusivement, dtermine la nature des ractions que l'on a constates. A la suite de certains films, l'imagination rotique se manifeste vivement, chez les garons en particulier. C'est surtout quand il ragit aux scnes immodestes, la transgression d'un idal, que le jeune spectateur reoit un choc, quoi s'ajoute, moins vidente, une vritable terreur. U n tiers environ des m e m b r e s du groupe dclarent s'identifier presque toujours au principal personnage de leur sexe. Chez les filles, c'est l'apparence physique, la personnalit, qui sont les facteurs dterminants ; les garons, eux, font tat des qualits Le la vedette, ou duprestige du rle. 254. Wiirth, Elisabeth. Der Kinderfilm L x e f l im pour enfantsl. In : Gloria Dei, Zeitschrift fr Theologie und Geistesleben, Vienne, VILI (1). 1953, p. 53-60, Numro spcial. L'auteur cherche dterminer les catgories de films qui conviennent aux enfants de diffrents groupes d'ge. Les enfants de 5 et 6 ans ne sont pas encore suffisamment dvelopps physiquement, pour que le cinma ne nuise pas l'panouissement de leur personnalit. C e n'est que lorsqu'il a atteint l'ge de l'enseignement primaire que l'enfant est suffisamment "mr" pour le cinma, et cette maturit va ensuite en s'affirmant. Les films ne peuvent tre d'aucun profit pour l'enfant s'ils ne tiennent pas compte de ce degr de maturit psychologique. L'auteur numre un certain nombre de facteurs considrer ainsi qu'un certain nombre de conditions que le f l doit remplir pour chaque im groupe d'ge. Les films qui refltent exactement la ralit sociale e la vie enfantine offrent des t possibilits d'identification e peuvent dvelopper t chez l'enfant les qualits sociales. L e cinma peut satisfaire les besoins d'activit physique de l'enfant en lui prsentant des sujets propres veiller en lui le dsir de pratiquer le sport, de jouer et d'agir. Les films qui retracent des voyages, des dcouvertes, des exploits hroques, ont un grand attrait pour les enfants ayant atteint l'ge du secondaire. Mais dans ce domaine, le f l doit s'apim puyer sur la base solide de la ralit. 255. Zazzo, Bianka. L e cinma l'cole mater-In :Revue internationale de filmologie, nelle. Paris, I I (9), janvier-mars 1952, p. 81-88. I E n vue d'tudier l'influence que peut avoir le cinm a sur l'ducation et l dveloppement des lves e des coles maternelles, un certain nombre de directrices d'cole ont reu un questionnaire qui leur demandait si leurs lves ont dj assist des
projections, quels taient les titres des films, l'ge des enfants, leurs ractions, et si l'on avait eu recours gaiement une lanterne magique ou des projections de films fixes. 3 e l'analyse des rponses; on peut conclure que celles qui sont favorables se fondent sur les ractions motives satisfaisantes des enfants, alors que celles qui sont dfavorables s'inspirent souvent de considrations formules par les directrices d'coles quant aux effets des films sur la vie intellectuelle. Voir aussi les no 13, 31, 37, 56, 65, 69, 80, 81, 85, 93, 95, 100, 104, 136, 147, 161, 165, 169, 170, 181, 184, 192, 193, 198, 261, 306, 387, 404, 423, 457, 461, 462, 463, 465, 466, 468, 469, 475, 478, 483, 487, 489, 491.
(c)
256. Bruce, D J. Remmoration du matriel . filmique. Etude exprimentale. In :Revue internationale de filmologie, Paris, IV (12), janvier-mars 1953, p. 21-38. C o m m e n t se souvient-on d'une scne vue dans un f l ? Quelle forme gnrale prend le souvenir, im quelles squences errones peuvent s'y glisser ? Quelle est l'influence sur le souvenir de l'interruption soudaine d'une action perue par le spectateur ? Pour rpondre ces questions, on a projet en trois versions diffrentes, devant trois im groupes de spectateurs tmoins, un f l de court mtrage. O n peut en conclure que l'abstraction est un lment important du mcanisme du souvenir, et que les spectateurs s'efforcent de retrouver les repres principaux de l'action pour construire un cadre reconnaissable o viennent s'inscrire les actes des personnages. E n outre, si l'on a introduit dans l'histoire une lacune intentionnelle, le spectateur a tendance reconstituer une squence plausible : cette tendance modifie la manire dont il enregistre les images perues. Ainsi se constitue un cadre plus ou moins autonome qui c o m m a n d e l'agencement du reste. t 257. Fraisse, P. e Montmollin, G. de. Sur la mmoire des films. In : Revue internationale de filmologie, Paris, I I (9), janvier-mars I 1952, p 37-69. . Exprience faite sur 100 lves en vue de dterim miner ce qu'ils avaient retenu d'un f l . I m m diatement aprs la projection de plusieurs courts mtrages, on leur demanda de rdiger un compte rendu de ce qu'ils avaient vu et entendu. Voiciles conclusions : les principes gnraux relatifs au fonctionnement de la mmoire, et qu'on a dj copieusement tudis, semblent s'appliquer au 65
souvenir qu'on garde des films. C e souvenir n'est pas une reproductionpure e simple ; il suppose, t de l part du spectateur, une certaine activit. a Pendant qu'il assiste un f l , le spectateur n'est im point passif ; dans tout ce qu'il voit et entend, il isole les lments dont il a besoin pour comprendre l'intrigue.
258. Garrido Lestache, Juan. L a Infancia y el cie nematografo L'enfance et l cinmal. M a drid, DireccionGeneral de Sanidad,dcembre 1940 ; 20 p. (Coll."Al Servicio de Espafia y del n t o espafiol", 34). i
caractre gnral, aux crimes, aux dlits, et aux combats, surtout s'ils contiennent un lment fortement motif et s'ils se droulent dans un cadre familier, tel que le foyer ou l'cole. Les dtails qu'ils comprennent le moins sont ceux qui concernent l monde des affaires, ceux qui n'ontprae tiquement aucun contenu motif e ceux qui se sit tuent dans un cadre peu familier.
260. Paulsen, Kgthe. W a s bleibt ? Kinder be,im sinnen sich auf einen F l . Que reste-t-il dans 1'esLrit ? Des enfants se souviennent im. d'un f l l In : Film-Bild-Ton, Munich, VII, octobre 1957, p. 8-13.
L'auteur, chef de clinique l'h6pital de l'Enfant Jsus, de Madrid, expose les dangers du cinma actuel pour l'enfant et signale les conditions que doit runir une production favorable l'ducation ' psychique et morale de 1 enfance. Les quatre dernires pages sont consacres l'numration des ouvrages de cette collection.
259. Holaday, P. . et Stoddafd, G. W D. Getting ideas from themovies. L e cinma c o m m e source d'idesl. N e w York, Macmillan, 1933, n.p.(Payne Fund Studies).
Deux pdagogues des Etats-Unis se sont attachs dterminer ce que les enfants retiennent des films qu'ils voient. Ils ont prsent dix-septfilms de la production courante plus de trois mille enfants, rpartis en plusieurs groupes d'ge. Aprs avoir vu ces films (parmi lesquels, " T o m Sawyer", "Stolen Heaven", "Passion Flower", "Fighting Caravans") les enfants ont t soumis diffrents tests. Les recherches avaient pour but de dterim miner (1)ce qui reste du contenu d'un f l dans l'esprit des enfants droulement de l'action e t t propos tenus par les acteurs - e (2)les connaissances acquises par les enfants en matire d'histoire, de gographie et de technique. Les rsultats obtenus ont t les suivants : (1) les enfants de 8 ans se rappellent trois sur cinq des dtails dont un adulte se souvient. Les enfants de 1 1 ou 12 ans se rappellent 3 faits sur 4 ; ceux de 15 et 16 ans, 9 faits sur 10. (2)Interrogs nouveau 6 semaines plus tard, les enfants du premier groupe semblaient e se rappeler 90 70de ce qu'ils savaient l lendemain de l sance. 3 mois plus tard, le chiffre tait toua jours de 90 %.Certains enfants se rappelaientplus de dtails aprs 6 semaines ou 3 mois qu'au dbut. (3) L e fait que les trs jeunes enfants se rappellent 60 % de ce qu'ils ont vu ne signifie pas que les 40 % restant n'avaient pas t assimils. I arrive soul vent qu'ils n'aient pas campris certaines choses e qu'ils soient, par consquent, incapables de rat gir positivement ce test. (4)Les enfants de tous ges ont tendance admettre c o m m e authentique tout ce qu'ils voient, y compris les faits prsenl ts de manire inexacte dans les films et i s acceptent les erreurs c o m m e des faits. (5)Lesfaits l dont i s se souviennent le mieux sont ceux qui se rapportent aux sports, aux conversations de
Aprs un certain laps de temps, peut-on encore observer dans la mmoire de l'enfant les traces d'une influence favorable exerce sur lui par un f l soigneusement choisi d'aprs les critres de im l pdagogie ou sa mmoire subit-elle l'effet d'un a grand nombre de films peu appropris son ge qu'il a absorbs dans l'intervalle ? O n a fait sur ce thme une enqu&te limite, portant sur des enfants de 1 1 ans, lves d'une cole primaire de t Hambourg, e qui allaient au cinma 4,3 fois par mois enmoyenne. Vingt-deuxmois aprs leur avoir montr "Peppino et Violetta" (aucours de ce laps de temps les enfants avaient vu 80 autres films en moyenne), on a recherch ce qui subsistait de ce f l dans la mmoire de 28 enfants ayant apparim tenu au groupe initial. O n a constat que les rsums du film, qu'on avait alors demand aux enfants de rdiger, retraaient mieux les principaux vnements que les rsums obtenus aussit6t aprs la projection. Prs de 60 70des enfants reconstituaient l'ensemble de l'intrigue. Cette aptitude ne semble avoir aucun rapport avec leur niveau intellectuel ni avec leur assiduit au cinma. A titre de comparaison, on a tent l m m e exprience a sur des adultes, pour constater que l mmoire a des enfants est,2 cet gard,plus fidle.E n s o m m e , les enfants voient e vivent les films autrement que t les adultes, de sorte que leur mmoire fixe des choses diffrentes.
261. Rebeillard, Monique. L e cinma et l'enfant. In : L'cole des parents. Paris, anne 195657,(4), fvrier 1957, p. 30-38
L'augmentation constante de la frquentation cinmatographique chez les jeunes e la pnurie relat tive de bons films pour la jeunesse, l'instabilit mentale souvent constate chez les coliers,l'intr&t croissant que suscitent les moyens visuels d'information et l taux lev de l dlinquance e a juvnile (dont le cinma est souvent rendu responsable) ncessitent une tude attentive des rapports entre l cinma e la psychologie individuelle e e t t collective. L'auteur tudie ce que les enfants c o m prennent et retiennent des films, l'aspect affectif de l'exprience cinmatographique chez les enfants e en tire des conclusions du point de vue pdagogique. t
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262. Tarroni, Evelina. 1 bambini guardano L-Les enfants regardent_/. In : Almanacco del cinem a italiano, R o m e , 1952. Rsultats d'une enqute portant sur environ2.000 compositions dans lesquelles des enfants de 10 16 ans exposent librement leurs impressions e t im leurs jugements sur le f l qui, selon leur exprience cinmatographique, les a particulirement touchs. Cette analyse a permis de recueillir des observations trs importantes sur la mmoire tardive e sur le m o m e n t o l'attention de l'enfant t passe du personnage l'acteur. 263. Tarroni, Evelina. L a memoria del f l im / L a mmoire du film / In : Cine-Giovent, . Rome, (2), mai 1954.
Quelques dessins excuts par des enfants aprs une sance de cinma ont permis l'auteur d'entreprendre une recherche qui tend clairer quelques aspects, parmi les plus mconnus, des ractions tardives des enfants aux diffrentes expriences cinmatographiques. Voir aussi : no 24, 51, 85, 192.
264. Alberola Such, R a m o n . Factores influyentes de la delincuencia infantil / Facteurs influents de la dlinquance juvnilel. Santander, Tribunales Tutelares de Menores, 1944, 20 p. Texte du rapport prsent au VIe Congrs national de pdiatrie, o l'auteur tudie les facteurs du milieu influant sur la dlinquance juvnile.P a r m i les facteurs sociaux, il consacre une cinquantaine de lignes au cinma (p. 15 et 16) auquel il attribue une influence considrable sur la dlinquance, avec des chiffres statistiques l'appui dont iln'indique pas la source. 265. Alberola Such, Ramon. L o s niaos en los espectacuios c o m o factor influyente en la delincuencia infantil. L e s enfants dans les spectacles, factelr important dans la dlinquance juvniled. Valencia, Tribunales Tutelares de Menores, s.d., 32 p.
Texte du rapport prsent par le Tribunal d'enfants l XIIIe Assemble de l'Union nationale des a Tribunaux d'enfants. Il comprend un avant-propos, 4 chapitres e des conclusions. t t 266. Blumer, Herbert e Hauser, Phi19 M. movies, delinquency and crime Les films, ~. la dlinquance e le crimed. N e w York, M a c t millan, 1933, 233 p. (Payne Fund Studies).
Etude du rBle jou par le cinma dans la vie de jeunes dlinquants e de jeunes dvoys, effectue t l'aide de divers documents : bandes filmes retraant la vie de quatre-vingt-dix jeunes garons originaires d'un quartier m a l fam ; de quarante pensionnaires d'une maison de redressement pour garons ; de vingt lves d'une cole pour filles t rfractaires la scolarisation e caractrielles ; de cinquante-cinq ex-condamns ; compte rendu stnographique d'interviews de quarante-deux jeunes dlinquants e de dix-huit jeunes dlint quantes ; courtes rdactions crites par 258 dtenus e 118 dtenues. Les auteurs estiment que t l'influence du cinma est manifeste cqez 10 70environ des dlinquants e 25 % environ bes dlint quantes. Cette influence est trs souvent inconst ciente : en effet, les dlinquants e dvoys qui admettent qu'ils ont subi l'influence du cinma sont beaucoup plus nombreux que ceux qui dcouvrent e u x - m m e s un lien entre cette influence e leur c o m t portement. Les films qui exercent cette influence indirecte sur les jeunes garons sont ceux qui montrent c o m m e n t procdent les malfaiteurs e t l c o m m e n t i s se comportent ; qui veillent un dsir de fortune e de luxe et indiquent des moyens t peu recommandables de satisfaire ce dsir ; qui crent une mentalit de "durs" et un esprit d'audace e d'aventure, qui suscitent de violents dt sirs sexuels e qui encouragent les jeunes rver t un avenir de gangster. Chez les jeunes filles e t im les jeunes f e m m e s , le f l joue un r8le plus ou moins important en veillant les passions sexuelles, en stimulant le dsir d'une vie joyeuse, aventureuse e intressante e le got du luxe e des toilettes, t t t e en indiquant des moyens peu recommandables t de satisfaire ces dsirs ; ou encore en incitant la coquetterie e au flirt, en dcrivant toutes les t possibilits de mconduite offertes aux jeunes filles e aux jeunes f e m m e s et, enfin, en prenant t dans leur vie une large place au dtriment dufoyer e de l'cole. t D'autre part, les films peuvent aussi exercer une influence favorable sur les dlinquants et les dvoys en leur donnant des exemples de conduite socialement acceptable ou en leur faisant peur. Tels sont notamment les films qui montrent les aspects dplaisants e dangereux du crime, qui t reprsentent le chtiment de faon concrte ou montrent qu'en gnral le crime ne paye pas. Mais ces films n'ont pas toujours l'effet voulu : beaucoup de facteurs en attnuent l'influence positive, par exemple la sympathie suscite par le criminel, l'accoutumance au chtiment reprsent, le sentiment qu'on ne se laisserait pas attraper si facilement. Souvent aussi les lments positifs de ces films sont clipss par les scnes qui montrent de faon captivante une vie de luxe et de gaiet, d'aventures e de gains faciles. t 267. Casso y Romero, Domingo de. Influence du cinma dans la dlinquance juvnile. Deuxime Congrs international de filmologie, Paris, 1955. 67
L'influence du cinma peut @tre de deux sortes : une influence externe ou de forme e une influence t interne ou de fond. L a premire provient directeim ment d'un f l ouvertement immoral ou subversif ; mais un tel f l est jug moins dangereux que celui im a qui, tout en prtendant l moralit, dsoriente en ralit les consciences e y introduit des pent a chants l'immoralit. Aprs avoir dress l liste des thmes qui impressionnent le plus les enfants ' (mystres de 1 au-del, visions d'pouvante, crime, guerre, etc.), l'auteur cite les observations faites en Espagne par les tribunaux d'enfants entre 1944 et 1953, ,d'o il ressort que, dans 37 70 des cas, les jeunes garons dlinquants avaient t influencs par de mauvais films.
268. Clostermann, Gerhard e Preuss, K. t Abhandlungen zur Jugend-Filmpsychologie . Etudes sur les ractions psyc_hologiques de l jeunesse devant les filmsJ. Publi par a l Stadtisches Forschungsinstitut fr Psychoe logie der Arbeit und Bildung in Gelsenkirchen, Mnster, Westfalen, Aschendorffsche Verlagsbuchhandlung, 1952, 47 p. (Publication 3).
correctement l'influence du cinma sur l dvelope pement de l'enfant et de trouver une solution.
270. Council of motion picture organisations. Exploding a myth : motion pictures are not responsible for juvenile delinquency. Explosion d'un mythe. Le cinma n'est pas responsable de l dlinquance juvnile. Opinions a exprimes par des psychiatres, des psychologues, des ducateurs, des juriste2 e des t sociologues criminologistes connusi. New York, septembre 1950, 23 p.
Etude consacre : (1) l'influence du cinma sur l dlinquance juvnile, e (2)aux ractions des a t lves des classes suprieures de l'enseignement primaire devant les films rcratifs. L a premire partie analyse les dossiers individuels de 342 jeunes dlinquants, Seize d'entre eux seulement allaient trs souvent au cinma. Ceux des 342 dlinquants qui taient assidus au cinma avaient t condamns pour infractions bnignes (vol, vagabondage) e non pour voies de fait ; en outre, dans tous ces t cas, la dlinquance dpendait de deux dix autres a facteurs tout fait trangers l frquentation du cinma. e Conclusion : l cinma, qui joue un r8le important dans l'ducation e l culture, n'est pas unfact a teur primaire de dlinquance. L a seconde partie est une tude, effectue dans un certain nombre d'coles, des ractions de 86 garons e de 60 filles, gs de 10 15 ans,devant t 0 l film intitu1"Nanouk" ;90 7 des enfants en avaient e e compris l sens : 98 70l'avaient aim, l jugeant e 0 intressant, passionnant e instructif. 30 7 ont prt cis que ce f l leur plaisait parce qu'il montrait im les coutumes e les moeurs de personnes d'une t autre race.Questionns sur les personnages qu'ils prfraient,69 %ont mis Nanouk au premier rang ; 40 % prfraient les enfants esquimaux. 96 70des enfants aimeraient revoir le film.
269. Corradini, Umberto. Il Ragazzo al cinema LL'enfant au cinmal. In : Lumen,Brescia, fvrier 1955, p. 46-50.
Slection de citations de textes e dclarations par t 54 autorits bien connues en matire de dlinquance juvnile ; ils aboutissent aux conclusions suivantes : (1)1' influence du cinma sur l jeunesse ne peut a pas tre isole d'autres facteurs, (2)on ne peut l mesurer scientifiquement ni dterminer dans a im quelle mesure tel f l peut @tre considr c o m m e un facteur de dlinquance juvnile. Il s'agit de l'dition imprime d'une publication f presque identique : "Motion Picture Association o America, Juveniie Delinquency and dramatized entertainment" (la dlinquance juvnile e l divert e tissement scnique), N e w York, mars 1950.
271. Cressey, P.G. et ThrasheL, F.M. Boys. movies and City streets. 1 Enfants, l cine ma e l r t a mJ w York. Macmillan, 1933. e I n. p. (Payne Fund Studies).
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L'attitude l plus frquente vis--vis du problme a de cinma est d'en faire l grand responsable de e toute crise que traverse l'adolescence, mais l e problme demande un esprit critique srieux e t un examen objectif qui permettront d'valuer
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Les auteurs ont examin 949 jeunes garons de New York, dont un quart environ taient en retard dans leurs tudes e un quart en avance.Parmi t ceux qui allaient au cinma 4 fois au moins par semaine, 19 % taient en avance, 24 70 suivaient normalement leurs tudes, e 57 70 taient en ret tard. Mais parmi ceux qui allaient au cinma une fois par semaine ou moins d'une fois, 35 7 taient 0 en avance,33 70suivaientnormalement leurs tudes e 32 70 taient en retard. Cent neuf de ces enfants t 0 taient des dlinquants. Parmi ceux-ci, 22 7 allaient au cinma au moins trois fois par semaine e 6 % moins d'une fois, tandis que 14 70des nont dlinquants allaient au cinma au moins 3 fois par t semaine, e 6 % moins d'une fois. Ces chiffres montrent qu'il existe un rapport certain entre l vagabondage e l criminalit, e t a t d'une part, e une frquentation assidue du cinm a , d'autre part. Une question importante se pose a ici : est-ce l frquentation trop assidue du cinm a qui favorise la mauvaise conduite, ou bien estce simplementque les jeunes qui se conduisent mal vont souvent au cinma ? Les auteurs concluent que, de faon gnrale, il est impossible d'imputer l'influence du seul cinma ce comportement anti-social et cette criminalit. Mais il est galement faux de prtendreque les dlinquantssont souvent au cinma sans en subir l'influence.
272. D Majo, Carlg. Criminalit e filmCCrimii nalit e t In :L a difesa del ragazzo, R o m e , (3-4), mai-aot 1956, p. 119-121.
filml.
im 27'5. Giacomelli,-Ferrucio. Il f l e la delinquenza im t giovanile L e f l e la dlinquance juvniled. Prouse, Thse prsente la Facult de m decine de Prouse, 1956.
L'auteur envisage la ncessit de discipliner l'activit cinmatographique en raison de son incontes table influence sur la jeunesse e fournit la preuve t de l'augmentation de la criminalit juvnile dans les pays techniquement avancs o le cinma a un vaste rayonnement. Il cite quelques exemples de crimindit juvnile en Italie. L'enqute psychologique doit tre largement utilise au moins en ce qui concerne l'aspect physiologique de la croissance de l'enfant. L a collaborationavec les familles est indispensable ainsi que la mise en oeuvre de mesures interdisant l'accs des salles aux jeunes qui n'ont pas 18 ans rvolus. Analyse du comportement des jeunes face au cinma qui leur est destin. L'auteur souhaiterait la cration d'un Centre international charg de rassembler les films destins aux enfants e aux jeunes gens. t 273. Flesch, Gidero. L'influenza sui ragazzi della stampa e del cinema a carattere criminale L'influence sur les enfants de lapresse e du cinma caractre criminel_/ t Compte rendu du cycle d'tudes compares sur la dlinquance des mineurs, organis par l Ministero di Grazia e Giustizia e e t par 1'Administrazione Aiuti Internazionali e en coopration avec les Nations Unies, t R o m e , 3-9 dcembre 1950. Rome, Tipografia della Mantellata, 1952.
Se basant sur un important matriel bibliographique, t ainsi que sur des tudes, des recherches e des expriences personnelles, l'auteur dmontre que l'influente criminelle du cinma n'est pas encore tablie avec certitude. 276. Conseil central japonais des problmes de la jeunesse (d.). Research on reactions and behaviour : Film and juvenile delinquency Recherches sur les ractions e l c o m t e portement :l cinma e la dlinquance jue t vnile_/. Seishonen Hakusho Showa-32-nez Ban. Livre blanc sur la jeunesse 19571. Tokyo, Seishonen-Mondai Kenkyukai, 1957, p 482-500. .
Porte sur : 1. L a jeunesse devant les publications e les films t nocifs, etc. 2 L a diffusion des bons films, des bonnes publi. cations, etc. 277. Jinienez de ^sua, L. Cinematografo y delincuencia L e cinma e la dlinquance-/. t I n : Hevista de Criminologta, Psiquiatria y Medicina Legal, Buenos Aires, mai-juin 1929, p 377-384. .
L a presse e le cinma ont, dans bien des cas, t une puissance de suggestion qui risque de conduire au crime. Cette suggestion peut revtir diverses formes e agir sur tout le monde, mais t en particulier sur les enfants, soit isolment, soit collectivement. 274. Flik, G. Untersuchungen ber den Einfluss des Films auf kriminell gewordene Jugendliche Enqutes sur l'influe_nce du cinma sur la jeunesse dlinquante_/. In : Psychologische Rundschau, GBttingen, 6 (1), 1954, p. 1-21.
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-L
Une enqute effectue auprs de 179 jeunes dtenus fait apparaftre qu'avant leur condamnation, ils allaient en moyenne deux fois par semaine au cinma. Leurs films favoris taient les films d'amour, d'aventures e de crimes ; les films religieux vet naient en dernire position ; 14 % des plus gs e t 24 W des plus jeunes seulement reconnaissent l'influente du cinma sur leur comportement crimit nel; 74 % des plus gs e 82 % de6 plus jeunes estiment le cinma dangereux pour les moins de 16 ans. L'auteur fait observer que la dlinquance juvnile tait aussi forte autrefois qu'aujourd'hui, e que l'influence du cinma peut galement tre t positive.
Peu aprs 191 O, on a c o m m e n c tendre au domaine du cinma les recherches antrieures concernant l'influence de la littrature e de l'artsur t la dlinquance, en particulier sur la dlinquance juvnile. Les Etats-Unis, puis la plupart des grandes nations, ont contribu ces travaux. L a conclusion gnrale est que l cinma fait natre e assez souvent l'ide du crime. Pour combattre cette influence, divers moyens ont t mis en oeuvre ; la censure officielle tant le plus c o m munment rpandu. Pedro Casabianca a m e n campagne pour une censure e un contrle du cinma sur le plan intert national, mais son projet apparait difficilement ralisable. L e Congrs de Bruxelles pour la protection de l'enfance (1921)s'effora d'encourager la ralisation de f i l m caractre plus ducatif. L e seul contrle lgitime qu'on puisse exercer sur des films est celui qui a en vue l'intrt de la jeunesse ; cet gard, la notion d'hygine doit prim e r celle de moralit.
im 278. Lavies, Hans-Wilhelm. F l und Jugendkriminalitat. Eine Betrachtung zu einer Umfrage an deutschen Jugendgerichten. L e cinma e la dlinquance juvnile. Observat tions sur une enqute mene auprs des tribunaux d'enfants_/. In : Jugend und Film, Wiesbaden-Biebrich, III (4), novembre 1954, 173 p .
69
Rsultats d'une enqute mene dans la Rpublique fdrale d'Allemagne, auprs des tribunaux d'enfants des villes de plus de 10.000 habitants. Sur 320 questionnaires envoys, 200 sont revenus dment remplis. L'auteur prsente des observations critiques propos d'un grand nombre d'affaires criminelles e rsume dans chaque cas les attent dus du jugement relatifs l'influence du cinma. Il expose les opinions prconues des magistrats de tribunaux pour enfants, concernant le rle du cinma dans la dlinquance juvnile. U n lien direct de cause effet entre la frquentation des salles de cinma e le comportement criminel n'a t t tabli par les juges que dans un trs petit nombre de cas, mais la presse e la radio, dans t leurs reportages, ont donn tort l'impressionque les juges attribuaient au cinmaun rle considrable. Le rle des films dans la conduite criminelle des jeunes doit faire l'objet d'un nouvel examen dans chaque cas d'espce. Certains magistrats pensent que le spectacle frquent de films reprsentant des crimes peut pousser l'action des adolescents qui ont dj des tendances criminelles e t t un caractre instable, e qui subissent d'autre part l'influence d'un milieu nocif. Les jeunes dlinquants cherchent souvent excuser leur comportement, en allguant l'influence que le cinma est cens avoir sur leur comportement. 279. L e Moal, P. e Lalande, Hlne de. Action t du cinma sur les mineures dlinquantes. Deuxime Congrs international de filmologie, Paris, 1955. Analyse de l'influence du cinma sur 150 mineures dlinquantes ges de 13 19 ans (Centre d'observation de Chevilly-Larue). U n cinquime de ces dlinquantes avait t arrt pour vol ; les autres, parmi lesquelles on comptait 20 70de prostitues, pour vagabondage. Leurs distractions favorites sont le cinma (35 y la danse (25 % , les sports ' ) , ) Les auteurs et le camping (21 % , la lecture (7 70). ) se demandaient dans quelle mesure les attitudes de ces mineures l'gard du cinma diffrent de celles des jeunes filles normales ; voici leurs conclusions : Chevilly Jeunes filles normales
70
%
1-4 fois par mois 8-12 fois par mois 73 27
%
82 17
Les pensionnaires de Chevilly prfrent les films d' amour e d'aventures (24 y puis les films polit ' ) , ciers e les "histoires tristes" (14 % . Les films t ) comiques ne recueillent que 5 70des suffrages. Les auteurs apportent ensuite quelques prcisions sur les films dont les dlinquantes ont gard le plus vif souvenir e sur l nombre de celles t e qui rvent certaines squences des films qu'elles ont vus, sur le nombre de celles qui pleurent ou prouvent de la terreur au cours de la sance. 280. Lindsey, BenThe Movies and Juvenile t Delinquency L e cinma e la dlinquance juvnilel. In : Perlman, William J. : The Movies on Trial, N e w York, Macmillan, 1936, p. 50-63. (Voir no 17).
Malgr une exprience fonde sur des milliers de cas de dlinquance juvnile, l'auteur. qui est juge, se dclare incapable d'affirmer si l cinma peut e avoir une influence dterminante sur la criminalit. Dans la mesure o il empche les jeunes de trainer par les rues, le cinma est prcisment le meilleur moyen de prvenir la criminalit. C'est aussi le m o y e n le plus efficace dont nous disposions pour combattre le plus grand de tous les crimes : la guerre. Pour l'auteur, l cinma e serait l plus puissant moyen d'ducation que l e e monde a t jamais connu. i 281. Michard, H. Cinma - Dlinquance juvnile e rducation. In : Revue de l'ducation surt veille, Paris, (8), mai-juin 1947, p. 61-67. L e f l a une puissance de suggestion plus grande im que le livre. il est certain que son effet est plus sensible sur les jeunes inadapts sociaux, mais il reste dterminer la nature exacte de cette action. C o m m e n t combattre son influence nocive, e comment utiliser le cinma des fins ducat tives, en particulier dans des tablissements de rducation ? 282. Morris, Norval. Films, comics and delint quency / Films, bandes dessines e dlinquancel. In : Visual Aids Reviews, Melbourne, 1 (4), m a r s 1953, p. 4-8. O n a tendance simplifier l'excs l problme e de l'influence du cinma sur la dlinquance. Enfait, nous ne savons que peu de choses, sinon rien, ce sujet e nous ignorons m m e si la reprsentation t de la violence e du crime exerce un effet salutaire t ou nfaste sur les enfants. Mais en tout cas, il serait absurde d'interdire purement e simplement t 1 es films e les bandes dessines. t
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Grand enthousiasme pour le cinma Vif intrt Intrt mdiocre Peu d'intrt Aucun intrt Vif dgot
5 30 35
7
22 1
62 17 17
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283. Redano, -Ugo. Il cinema c o m e problema educativo L L e cinma, problme ducatif_/. In : L a difesa del ragazzo, Rome, X X V (3-4), mai 1956, p. 103-114. L'auteur affirme l'existence d'une corrlation t entre la criminalit reprsente l'cran e celle de la vie courante, particulirement chez les jeunes. Enonc des problmes qu'il convient d'tudier " ct e indpendamment du projet de loi t soumis au Parlement". 284. Sinoir, Guy M. Les corrlations entre le cinma et la dlinquance juvnile. :Actes du Congrs international sur la presse priodique, cinmatographie e radiopour enfants, t Milan, 19-23 m a r s 1952. Milan, A. Giuffr, 1953, p 195-203. .
Compte rendu de trois enqutes entreprises en France en 1948 pour dterminer les effets du cin m a sur la dlinquance juvnile. L a premire enqute a permis de comparer l'assiduit au cinma-des enfants dlinquants e celle des enfants t normaux. L a deuxime aconsist faire dessiner de jeunes dlinquants une affiche de cinma e t im une scne d'un f l . L a troisime enqute visait dterminer ce que pensent les juges d'enfants de l'influence du cinma sur la dlinquance juvnile. Ces trois enqutes ont abouti la conclusion qu'il n'est pas facile d'tablir l'existence d'une t elle influence. Voir aussi les no 13, 60, 66, 69, 103, 106, 107, 136, 192, 210, 213, 219, 229, 234, 243, 261, 289, 387, 409, 423, 457, 460, 466, 475, 482. 483.
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6. QUESTIONS D'EDUCATION ET M E S U R E S P R A T I Q U E S
(a)
287. C_ottone, Carmelo. Cinema educativo O no LPour ou contre le cinma ducatif/. R o m e , A. Signorelli, 1953, 96 p (Bibliotecadel Maestro). . Les trois premiers chapitres de cet ouvrage consacr au cinma e la jeunesse traitent des prot blmes suivants : (1)Pour ou contre l cinma e ducatif ; (2) Les enfants e le cinma ; (3)Intert dit aux mineurs. Cet ouvrage contient galement des remarques sur la fonction ducative du cinm a e les lois italiennes appliques dans ce domaine. t 288. Cottone, Carmelo. Didattica e cinema CDidactique e cinmal. I : Cinedidattica, t n . R o m e , I(1). avril 1950, p 7-10. e im L'auteur tablit une distinction entre l f l ducatif e le f l instructif en donnant cependant plus t im d'importance au premier. Lorsqu'ils se terminent par le triomphe du bien sur l mal, m m e les e films d'aventures peuvent tre positifs. Par contre, du point de vue ducatif, les films historiques dforment l'histoire en relatant les vnements sous une forme romance. 289. Crisanti, Pina. Arte e cinema nella loro funzione sociale L'g-te l cinma dans t e leur fonction sociale1 R o m e , Ed. Auia, 1954, 156 p.
285. Albright, Roger, Education from the TheaL'ducation par le cinmal. trical Screen In : Elliott, Godfrey M , : Film and Education L-Cinma e ducation_/, N e w York, Philosot phcal Library, 1948, p. 407-424.
Nombre de longs mtrages ont fait connatre au grand public des oeuvres littraires qui lui seraient. peut-tre toujours restes inconnues. L'auteur donne des exemples de films qui ont veill de la curiosit pour certaines oeuvres littraires ou musicales. Il examine galement le rale que peut jouer dans l'enseignement gnral le court mtrage historique ou culturel. Dans les coles, on c o m m e n c e reconnaftre que le long mtrage a une valeurducative, e apprendre aux lves apprcier les t films. L'industrie cinmatographique, qui s'intresse de plus en plus aux possibilits du long m trage c o m m e auxiliaire pdagogique, a mis la disposition du personnel enseignant untrs grand nombre de films. 286. Calo, Giovanni. L e cinma e l'ducation t intellectuelle. In : Actes du Congrs international sur la presse priodique, cinmatographe e radio pour enfants, NLilan, 19t 23 m a r s 1952. Milan, A. Giuffr, 1953, p. 158-168. Etude de l'influence qu'exerce l cinma sur le e dveloppement intellectuel e moral des enfants. t Les films destins aux enfants doivent, par leur rythme, leur action e leur intrigue, tre adapts t au degr de maturit affective e aux aptitudes int tellectuelles de chaque groupe d'ge. L'enfant doit pouvoir conserver devant le f l une certaine obim jectivit, faute de quoi son dveloppement risque d'tre troubl. Mais on aurait tort de vouloirfaire une distinction nettement tranche entre les films pour adultes e les films pour enfants, surtout s'il t s'agit d'enfants de plus de 12 ans. A partir de cet ge en effet, l'enfant normal c o m m e n c e avoir un degr de comprhension comparable celui de l'adulte, L'institution de cin-clubs o les enfants peuvent voir des films qui leur conviennent est recommande.
Etude des rapports "art-cinma" e analyse de la t fonction sociale du cinma. L e dernier chapitre de l'ouvrage est consacr l'influence ducative du cinma sur les enfants e contient des extraits t d'articles dus d'minents juristes sur la crimiim nalit juvnile e le f l . t 290. Diaz-Plaja, Guillermo. Cine y adolescencia en "el arte de quedarse solo y otros ensayos" LCinmaet adolescence, dans "l'art de rester seul, e autres esi:. t sas/ In :Juventud, Barcelona, 1936. Les pages 155 168 sont consacres ''un essai pdagogique :cinma e adolescence". L'auteur y t tudie les conditions spcifiques d'un cinma pdagogique, l'usage des lves de l'enseignement secondaire. Il distingue six points fondamentaux. L e troisime concerne les problmes de la censure en relation avec la mentalit juvnile. Cet essai a t insr dans les publications de 1'Institut international de cinma ducatif de la Socit des Nations, de R o m e , en 1934.
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291. D Tullio, Benigno. Dell'influenza educativa i del cinema sui minorenni traviati a deliquenti D e l'influence ducative du Linma sur les jeunes dvoys e dlinquantsl. In : Rivista t internazionale del cinema educatore, Rome, V(3), mars 1934, p 189-192. .
L e cinma est un moyen possible de rducation t parce qu'il peut servir soit modifier e amliorer progressivement l'ensemble des manifestations instinctives et des aptitudes motionnelles qui constituent le "psychisme primitif", soit renforcer la capacit inhibitrice e la rsistance t des structures psychiques rcentes, en dveloppant ainsi la capacit d'adaptation la vie sociale de l'individu.
292. Foerster, Oskar. Film, Bild und Ton in der Erziehung z u m europaeischen Bewuss- L e rle du cinma - image et son tsein dans la formation de l'esprit europenl. In : Film-Bild-Ton, Munich, VII, septembre 1957, p 12-15, 48. .
Chaque anne, Jean Giraud consacre dans cette revue une srie d'articles l'tude du problme du cinma et de ses rapports avec l'adolescence e la jeunesse. L a srie de cette anne scolaire t est consacre chercher e dfinir de meilt leures conditions de travail en matire de pdagogie du cinma. Ce premier numro comprend une bibliographie franco-italienne et l dbut d'un e panorama de l'effort pdagogique e culturel tent t dans ce domaine en France e dans quelques pays t trangers ; l'auteur tudie ensuite, partir des besoins de l'enfant et de l'adolescent, les principaux problmes rencontrs.
295. Grigori'eva, A. A Kin0 vo vneklassnoj i . vnezkolnoj rabote / L e cinma e les actit vits parascolaires 1. Extrait de la collection :Utilisation des films et des diapositives en classe e hors de l classe pour des lves t a gs de 12 17 ans. Moscou, 1952, p. 414431. (Publications pdagogiques scolaires).
Etude du rale que peut jouer le cinma dans la formation de l'esprit europen. L'image que le f l ,par opposition l'enseignementscolaire haim bituel, donne du monde est concrte, dynamique et immdiate. Le f l prsente la ralit dans im son ensemble, au lieu de la dcomposer en ses lments, e place l spectateur dans des situat e e tions de la vie relle ; il l fait participer la vie d'un autre peuple. Des chefs-d'oeuvrecinmatographiques - c o m m e "The Winslow Boy", "Il est minuit, D r Schweitzer", "De l'homme l'homme'',"Jeux interdits" - peuvent en outre contribuer puissamment la diffusiondesgrands principes d'humanit, de dmocratie, de libert, de dignit humaine, de tolrance e de justice. t
293. Forter, Adolf. Le documentaire dans la rducation spirituelle de la jeunesse. In : Bachlin, Peter. Cinma d'aujourd'hui,Congrs international du cinma Ble, Genve, Paris, ditions Trois Collines, 1945, p. 201208. (Cahiers de Traits).
U n abme spare la jeunesse d'aprs guerre de la gnration prcdente. Les jeunes d'aujourd'hui ne s'intressent plus aux valeurs spirituelles e t cette indiffrence est dangereuse. Leurs ans doivent reprendre contact avec eux, en se mettant leur porte, e le fl documentaire peut les y t im aider puissamment. Mais il faut que les documentaires soient conformes la ralit (sous peine que les jeunes perdent confiance dans l'ducateur qui les leur prsente) et prsentent un caractre artistique.
294. Giraud, Jean. L a jeunesse e le cinma (bibliot graphie franco-italienne). In :Ecole pratique de psychologie e de pdagogie, Bulletin, Lyon t (Z), novembre-dcembre 1954, p. 104-108.
Cet article, dont l'auteur est une inspectrice des cinmathques scolaires, de Moscou, dcrit les activits cinmatographiques parascolaires l'cole e dfinit l lien qui existe entre les films t e pour enfants l'cole et les matires et programmes d'tudes. D'aprs l'exprience des coles moscovites, l'auteur expose de nombreuses faons d'utiliserles films : sances de cinma ordinaires ; soires cinmatographiques ou sries de soires consacres une matire scolaire ou un thme d'enseignement particulier ; confrences cinmatographiques, centres scolaires pour confrences cinmatographiques ; festivals cinmatographiques ; rapports entre l spectacle cinmatographique e la lecture ; e t large emploi du cinma dans les activits des "pionniers" l'cole. Elle souligne l'importance du rle qui incombe au matre e l fait que les t e lves doivent participer activement toutes les phases des activits cinmatographiques. Les activits Cinmatographiques dans les coles moscovites se caractrisent par l'utilisation de films t courants de long mtrage (films pour enfants e films pour adultes), de diapositives e de films t de vulgarisation scientifique, d'une part, e par t l'associationdes mthodes cinmatographiques aux activits spontanes de l'enfant, d'autre part. Une liste analytique de films (une centaine de titres) divise en 22 rubriques, est jointe l'article.
296. KemDe. Fritz. Der F l in der JuPend und im * Erwachsenenbildung Le fl dans l'ducaim tion de la jeunesse e des adultes 1. Publi t par : Institut fr F l und Bild in Wissenim schaft und Unterricht. Seebruck a m Chiemsee, Heering-Verlag, 1958, 86 p.
Aperu des caractristiques des principaux genres de films (scientifiques, ducatifs, documentaires, , d'actualits, d'art, rcratifs, etc. ) suivi d'un expos concernant leur utilisation l'usine,
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l'universit populaire, dans les foyers de jeunesse, etc. Rle que peut jouer l fl rcratif dansl'due im cation et l'enseignement, surtout pour la jeunesse. Comment faire mieux comprendre l cinma par e des causeries, des journes d'tudes, des cours d'initiation au cinma, etc.
297. Kiselev, C.A. et Polonskij, M.M. Kino v u ' b o i vneklasnoj rabote gkoly Le cin&enj m a , l travail de clase e les activits pae t rascolaires 1'coleJ. Moscou, Institut d'Etat de recherches scientifiques du Narkompros de la RSFSR, 1940, 44 p. (Coll. "En aide au professeur", 18).
Les chapitres ci-aprs examinent les problmes poss par les films pour enfants e par leur utilit sation pour les activits parascolaires dans les coles de Moscou : Chapitre 2 : "Le cinma e l'enfant". Chat pitre 3 : "Rle du cinma dans l'ducation scolaire". Chapitre 10 : "Mthodes d'utilisation du cinma dans les activits parascolaires". Chapitre 1 1 : "Le cinma et l'activit des clubs de pionniers". Chapitre 12 : "L'quipementcinmatographique pour les activits parascolaires l'cole". L'annexe 2 contient une liste de films de 16 mm.
298. Laporta, Raffaelo. Cinema ed eta evolutiva L e cinma e l dveloppement de la pert e sonnaliti. Florence, L a Nuova Italia, 1957, 188 p. (Coll. "Educatori Antichi e Moderni", 153).
Pour beaucoup d'enfants, l cinma reprsente la e I v e relle". 11 leur donne des ides qui influent, li en bien ou en mal, sur leur comportement. Il faut donc que les parents e les ducateurs apprennent t aux enfants faire bon usage du cinma, e qu' t cette fin ils maintiennent l'enfant suffisamment distance du cinma. Le cinma donne aux jeunes la possibilit d'enrichir leur imagination en leur fournissant des illustrations concrtes de ce qu'ils ont appris l'cole. Il peut les aider comprendre diffrents styles littraiEs ; mais il ne peut jouer ce rle ducatif que si le jeune spectateur est capable d'assimiler lui-mme ce qu'il a vu.
301. Mufioz. Fernandez Pedro. E cine en la l mano, en "El evangelio vivo'' Le cinma dans la main, dans "L'vangile vivant"J. Madrid, Graficas Nebrija, 1951, 144 p. (EditorialBibliografia Espafiola).
Ce manuel, qui traite des mthodes d'exposition catchiste, value l'efficacit du cinma dans l'ducationet l i consacre l chapitre V, "Le ciu e nma dans la main" (p. 47 59), sous son aspect d'exprience familire rcrative, e value gat lement une adaptation ce genre de projections im du fl "Cielo sobre el pantano'' (p. 123-1 26).
302. Pelizzi, Camillo. Il cinema come strumento d azione sociale Le-cinma c o m m e instrui ment d'action socialel. In : Bianco e Nero, Rome, X(9), septembre 1949, p. 21-32.
Cette contribution la recherche pdagogique, faite d'un point de vue pdagogique, montre l'influente profonde que le cinma exerce sur l'exprience de l'enfant e de l'adolescent. Actuellet i ment, l f l de long mtrage n'est ducatif n e im par son caractre, ni par son contenu. Il faudra donc l'tudier sous ses diffrents aspects avant de pouvoir l'utiliser des fins ducatives.
299. Meylan, Louis M. Le cinma e l'ducation t morale. In :Actes du Congrs international sur la presse priodique, cinmatographie et radio pour enfants, Milan, 19-23 mars 1952. Milan, A. Giuffr, 1953, p. 169-175.
Analyse des rapports pdagogiques qui existent entre le cinma e le spectateur e rfrences aux t t problmes spcifiques du spectateur adolescent ou enfant.
303. Roessler, W. et E. Miterzieher F l .Eine im padagogische Studie i Anschluss an den m F l "Das grosse Abenteuer" L e film,auim xiliaire de l'enseignement : tude pdagoim gique effectue l'aide du f l "La grande im aventure"J. In : F l Jugend Schule, Gelsenkirchen, (15/ 16), avril 1956, 6 p.
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Etude de la faon dont le cinma peut contribuer au dveloppement moral des jeunes. D e nombreux films rcratifs ne sont pas adapts aux besoins d'une jeune personnalit ; aussi l'auteur estimet-il que les enfants ne devraient pas tre admis dans les cinmas ordinaires, mais que l choix e des films pouvant convenir aux enfants devrait tre laiss aux ducateurs. A son avis, les documentaires, les grands films d'une bonne qualit artistique o l'on insiste sur les devoirs l'gard de la socit, ainsi que les films de caractre potique, ont une valeur morale et peuvent
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Cette enqute avait pour objet de dterminer, l'aide d'un f l donn ("La grande aventure", im d'Arne Sucksdorff), la contribution qu'un fl im peut apporter la formation de la vie affective e de l'intelligence chez les enfants de 10 14 t ans. Elle a t mene auprs de 406 enfants :les uns ont t invits rpondre par crit, aprs la sance, la question ''quevoulait exprimer Arne im Sucksdorff, dans ce fl ?" ; les autres ont t interviews immdiatement aprs la projection
du f l . L'auteur montre, en citant des extraits im des rponses, que les enfants ne prennent pas un plaisir purement esthtique au spectacle qui leur est prsent mais qu'ils y voient en partie la ralit, en partie un symbole. Les enfants sont rceptifs l'lment esthtique, mais le symbole esthtique est pour eux un symbole vivant.
304. Schiavi, Alessandro. Il cinematografo e la t giovent / Le cinma e la jeunesse_/. in : L a difesa del ragazzo, Rome, (3-4), maiaoQt 1956, p. 95-102.
dangereux dans les films, c'est peut-tre moins l'lment rotique que l'illusion d'une ascension sociale sans effort e la prsentation sous un jour t favorable de l'oisivet e d'une vie facile. t
307. Urickij, N.Z. Znazenie kino dlia detei CImportance du cinma pour l'enfantd. In : Semja i kola, Moscou, (7), juillet 1948, p. 27-28.
L e cinma peut constituer une exprience relle, culturelle, capable d'lever l'enfant. Mais, par son contenu, il chappe tout contrle ducatif. I convient donc que des particuliers crent des l organismes capables d'tudier, de raliser e de t diffuserdes films ducatifs qui rpondent aux objectifs suivants : reprsenter les aspects caractristiques des diffrents pays, les coutumes e t la vie de leurs habitants ; provoquer un besoin d'entraide e de fraternisationentre les enfants t de pays diffrents ; mettre en relief les lments essentiels de la vie en socit base sur l travail, e la solidarit e la dignit personnelle ; faire rest sortir l'effort constant des individus et des groupes pour transformer, amliorer e lever la socit ; t inculquer la notion des droits e des devoirs envue t de leur application dans la vie quotidienne ; reprsenter des histoires vraies de jeunes hros.
305. Stckrath, Fritz. Der Einbruch des Films in die Padagogische Provinz L'irruptgn du cinma dans l domaine pdagogiquel. In : e Film- Bild- Ton, Munich,. V (9), dcembre 1955, p. 9-11.
L'enfant ragit trs vivement devant un fl parce im qu'il s'identifie trs facilement aux personnages de l'cran. Cette identification peut contribuer la formation du caractre si l'exprience cinmatographique de l'enfant est convenablement oriente. O n doit conseiller l'enfant les films qui conviennent son ge par leur contenu e par la profondeur de t l'exprience affective qu'il y trouvera. Il n'est pas bon que l'enfant aille trop souvent au cinma et qu'il y voie n'importe quoi. Lorsque l'enfant est plus g, il doit avoir l'occasion de parler avec des adultes des films qu'il a vus, afin de pouvoir mieux les goter e les comprendre, il convient de t considrertout particulirement le cas de l'enfant d'geprscolaire, qui se fatigue facilement e ragit t affectivement l'exprience cinmatographique. Voir aussi les no 15, 19, 76, 149, 155, 159, 212, 2 33, 249, 254, 381, 474, 475. 478, 482, 485.
(b)
L'EDUCATION EN VUE D'UNE MEILLEURE APPRECIATION ET D'UNE MEILLEURE ASSIMILATION CRITIQUE DES FILMS (CINE CLUBS ; EDUCATION CINEMATOGRAPHIQUE)
Amsler, Roger e Cady, Jacques. Les ract tions fcheuses du cinma sur les jeunes spectateurs sont vitables par une initiation. Rapport prsent au Deuxime Congrs international de filmologie, Paris, 1955.
L a culture cinmatographique constitue une transition entre la lecture e l'observationvisuelle. t L'ducateur doit donc tenir compte du fait que le cinma influe sur l'esprit de l'lve, et par consquent sur son dveloppement et sur son ducation. Le cinma permet de saisir la ralit autrement que par l mot ; il donne ainsi au spectateur accs e un monde nouveau. Nous devons nous demander si les moyens e les mthodes d'ducation utiliss t jusqu'ici sont encore valables une poque o la situation de l'homme s'est profondment modifie.
306. Sgermeister, H. F i l m und Psychohygiene Cinma e hygine mentale_/. In : Gesundt . heit und Wohlfart, Zurich, (30), 1950, p 249, 278.
308.
Les auteurs, ayant observ l'activit d'un cinclub Angers, sont convaincus que les enfants qui frquentent un tel club ne ragissent plus aux films de la m m e faon qu'auparavant.
309. Boeck, A. de. L e problme du fl pour im enfants. In : Revue de droit pnal et de criminologie, Bruxelles, 35 (9), juin 1955, p. 789-796.
L e cinma est considr ici c o m m e un moyen de favoriser l dveloppement d'une vie affective plus e saine. Pour les coliers et pour le grand public, il constitue une forme de thrapie collective ; mais il n'est pas sans danger pour les adolescents, qui se laissent plus aisment suggestionner faute du contrepoids d'une exprience suffisante. C e qui est
L a lgislation belge concernant l'admission de jeunes enfants aux reprsentations c nmat ograi phiques publiques est dsute. Les films dont la loi autorise actuellement la projection devant de jeunes enfants contiennent trop souvent des scnes de caractre violent ou rotique qui peuvent leur nuire. Beaucoup de films exposent les enfants des motions qu'ils ne peuvent pas encore assimiler
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et leur apprennent la technique des relations sexuelles un ge o ils ne peuvent pas encore satisfaire leurs besoins rotiques. C'est pourquoi dans certains pays notamment en Angleterre on organise des sances rserves aux enfants o l'on s'efforce de combattre l'influence nfaste des films. Mais en gnral il y a pnurie de films pour enfants. Les dessins anims eux-mmes contiennent souvent des lments nuisibles. En outre, diverses enqutes ont montr que les jeunes enfants ne sont pas encore en mesure de comprendre le langage cinmatographique e n'ont pas encore une facult de synthse t suffisante pour relier entre elles les diverses scnes d'un film. Il faut donc produire des films la porte de l'intelligence des enfants. Les films sovitiques pour enfants sont particulirement dignes d'loges cet gard. L'auteur est convaincu que la loi devrait interdire rigoureusement l'accs des cinmas aux jeunes enfants.
destins permettre aux jeunes d'apprendre juger les films avec un esprit critique.
313. Bring, H e Eiland, K. Filmkritik einer . t Landschulklasse. Ein Erfahrungsbericht im ber den F l "Heimweh" L L a critique cinmatographique dans une classe d'cole rurale : compte ?endu de la prsentationdu fl "Heimweh"J. In : F l , Jugend, Schule, im im Gelsenkirchen, (12/13), juin 1955, 4 p.
Rapport d'une enqute sur l'aptitude de 36 coliers apprcier un film du point de vue formel. Les critiques portent surtout sur les scnes au contenu affectif insuffisant. U n seul colier fait vraie ment de la critique de forme ; l plus souvent, des ractions affectives s'y mlent. L'auteur estime toutefois qu'on peut, en parlant de ces ractions, amener progressivement les enfants s'intresser la forme du f l . im
314. Chevallier, Jacques (et a . . Regards neufs l) sur le cinma. Paris, ditions du Seuil, 1952, 508 p. (Coll. "Peuple e Culture"). t
310. Brinkmann, Donald. Zur Psychologie des Jugendfilms L a psychologie des films pour enfantsl. In : Der Psychologe, Schwar. zenburg, Berne, (5), 1953, p 89-93.
Si bien adapts qu'ils soient l'ge des spectateurs, les films produits spcialement pour les enfants peuvent engendrer une fcheuse passivit. Pour combattre cette tendance, il est recommand d'associer aux projections des activits collectives : participation aux chansons ou l'action du fl ; discussions ; excution de "projets" dont im l'ide aura t donne par l f l . Les aspects e im ngatifs des films destins au grand public devraient tre compenss par des activits rcratives e par des films documentaires convenant t au groupe d'ge e la maturit affective des t spectateurs.
311. Brudny, Wolfgang. Filmerziehung [L'ducation CinmatographiqueJ In : Mitteilungen des Arbeitskreises "Jugend und Film", und des Wissenschatlichen Instituts fr Jugend-filmfragen, Mnich, 1955, 52 p. (Numro spcial).
Recueil d'essais sur l cinma, envisag sous e ses diffrents aspects, e notamment sur l'actit vit des cin-clubs (p. 361-404) ; signaler,entre autres, l'article de Michel, J. (Les cin-clubs de jeunes), qui indique, la lumire de sa propre exprience, les objectifs, les mthodes et les rsultats de cette activit.
31 5. Chiarini, Luigi. Le cinma et l'ducation esthtique. In : Actes du Congrs international sur la presse priodique, cinmatographie et radio pour enfants, Milan, 19-23 mars 1952. Milan, A. Giuffr, 1953, p 175. 176.
L'ducation cinmatographique est la condition principale du dveloppement du cinma et le meilleur moyen de protger les jeunes contre la mauvaise influence des films.
31 6. Cipriani Faggioli, Maria Luisa. Cineclubs scolastici Cin-clubs scolairesl. In : Cineclubs per ragazzi, Rome, 1957, p 99. 105.
Ce prcis, qui s'adresse aux maiIres et aux cadres des mouvements de jeunesse, traite du rle que l'ducation cinmafographiquepeut jouer dans la formation gnrale, et de la faon d'introduire cette matire dans la formation du got artistique e dans l'enseignement de la littrat ture, de la religion, des sciences sociales et des sciences conomiques.
312. Buchanan, Andrew. Going to the cinema E n allant au cinma 1. London, Phoenix House Limited, 1951, 160 p.
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D'aprs les expriences ralises sur des cinclubs pour tudiants, l'auteur estime qu'il n'est pas possible de crer dans l'abstrait des schmas de programmes de cin-clubs, mais qu'ilconvient de tenir compte des conditions particulires (milieu, ge, niveau culturel, etc. ) .
31 7. Claude, Robert. Education cinmatographique. Lige, L a pense catholique/Paris, Office gnral du livre. 1949, 63 p. (Etudes religieuses, no 662-663).
Le cinma exige de l'ducateur une "attitude constructive". L'encyclique papde "Vigilanti Cura" enim joint aux catholiques d'envisager le fl dans un esprit positif. Etude de l'influence du cinma e des t facteurs qui la dterminent. Comment apprendre au public choisir et juger les films.
31 8. Clostermann, Gerhard. Musische Erziehung nach Filmeindrucken. Schlerzeichnungen bezeugen Bildungsmoglichkeitender F'ilmerziehung LL'ducation artistique par le f l .Des im dessins d'enfants dmontrent les possibilits ducatives du cinma/. In : Film, Jugend, Schule, Gelsenkirchen, (6), septembre 1953, 6 P.
320. Cochin, Marcel. Recherche d'une pdagogie n t des cin-clubs. I : Education e cinma, . Paris, 1 (6), juillet 1956, p 395-397.
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t Analyse des dessins faits par 112 garons e 83 filles aprs la prsentation d'un fl ("Lassie"): im scnes choisies le plus souvent, raisons de ce choix e diffrences constates entre les dessins, t par groupe d'ge e catgorie d'coles. Il semble t que l'exprience cinmatographique soit propre amliorer l'aptitude au dessin e que les enfants t aient besoin de librer, en dessinant e en peit gnant, des motions suscites en eux par certaines scnes. Des enfants incapables de s'exprimer par l langage trouvent un moyen e d'expression dans l dessin e la peinture. Le e t film semble pouvoir ainsi contribuer la formation esthtique de l'enfant.
319. Clostermann,Gerhard. "Nanuk der eskimo" : Oberstufenkinder urteilen ber einen F l im / "Nanouk, l'Esquimau'' : valuationd'unfilm Far des lves de l'cole secondaire. In : Film, Jugend, Schule, Gelsenkirchen,(11). janvier 1955, 4 p .
Pour que la discussion organise d'un film donne de bons rsultats, il convient d'appliquer certains principes. Il ne faut pas demander aux spectateurs de critiquer le film tant qu'ils sont encore sous son charme. O n ouvrira le dbat en demandant quels sont les scnes ou les acteurs qui ont paru particulirement remarquables. Puis, dans une deuxime phase, l'animateur expliquera pourquoi les scnes ou les personnes mentionnes ont eu pour le public un certain attrait. Ensuite, il pourra analyser l f l . Dans une troisime phase, e im le spectateur devra avoir l'occasion de formuler un jugement.
321. Dale, Edgar. H o w to appreciate motion picture : A manual of motion picture criticism prepared for high school students Comment juger les films : manuel de critique cinmatographique l'us3ge des lves de l'enseignement secondairel. N e w York, Macmillan, 1938 (premire dition : 1935), . 243 p (Payne Fund Studies).
I faut donner aux jeunes toutes les informations l qui leur permettront de juger les films de faon constructive. Il faut donc leur fournir des critres objectifs d'apprciation esthtique. L'histoire du cinma e la ralisatioi d'un film sont t exposes de faon dtaille.
322. DecsCFilmski Klub CClub de films pour enfns] a t - . Prirucnik Saveta Drustava za Staranje O Deci Omladini Yugoslavije Manuel du Conseil des associations pour la protection des enfants e de la jeunesse yougoslave2 t Belgrade, Savremena Skola, 1958, 61 p.
Rsultats d'une enqute effectue auprs d'enfants de 10 15 ans (68 garons e 60 filles), aprs la t im projection du fl ''Nanouk, l'Esquimau''.Les questions poses concernent notamment la nettet de la perception auditive e visuelle. L e sujet du t im t film, l'impression produite par le f l e par les personnages, le paysage e les scnes de nature, t la musique; 90 70des entants sont capables de rsumer l fl de manire satisfaisante. L'auteur, e im essayant de dterminer pourquoi les autres enfants (10 70) n'ont pas pu suivre le film, dcle notamment l'intervention de facteurs caractriels ; 99,l 70(dont 22,6 70sont enthousiastes) des enim % fants rpondent que le f l leur a plu ; 25 ' des im enfants donnent des apprciations vagues (le fl est passionnant, instructif, amusant). Les rponses des autres (75 %) permettent toutefois de dterminer dans quelle mesure le film est instructif, passionnant, etc. ; 30, 5 qo des enfants par exemple dclarent que le film est instructif parce t qu'il leur apprend connaf'tre les us e coutumes de peuples trangers.
Brochure consacre en grande partie aux cinclubs pour enfants en Yougoslavie. Aperu des principaux genres de films que les jeunes peuvent voir au cinma, suivi d'une tude dtaille del'organisation e des mthodes d'action des cin-clubs t pour enfants, e des critres applicablesau choix t des films. Article de Dugan StojanoviE intitul "Kinoklubovi Mladih Kod Nas". Liste de termes techniques du cinma, aperu des films qui font date dans son histoire, indications sur les appareils de projection, e bibliographie sommaire. t
323. Deherpe, Raphal. Pour une pdagogie du t cinma. In :Education e cinma, Paris, . janvier 1954, 101 p (Numro spcial).
Explication dtaille des caractristiques psychologiques e sociologiques du cinma, e tude des t t buts de l'ducation cinmatographique (comment s'initier au langage cinmatographique, apprcier les filma des points de vue esthtique e moral, e t t assimiler leur message). Diverses mthodes
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. 327. Fusellier, E Possibilits d'un enseignement du cinma. In : Enfance, Paris, 1957, p 377-382 (Numro spcial). .
Projet d'organisation d'un enseignement du cinm a au niveau du deuxime cycle de l'enseignement secondaire. Cet enseignement devrait se donner en Liaison troite avec le cours de Littrature. qui trouverait l le renouvellement dont il a tant besoin. 328. Garmendia de Otaola, A. Educacih cinematografica :Cine F o r u m LEducation cinmatographique :cinforum-/. In : Atenas, Madrid, (243), m i 1954. a L'action du cinforum est certes excellente en ce qui concerne le choix des films pour adultes, mais elle doit s'tendre l'examen du problme de l'ducation de la jeunesse e de l'enfance dans sa totat lit, c'est--dire envisager le cinma sou8 ses aspects sociaux, techniques, artistiques, moraux, religieux e humains. t 329. Gel'mont, A. M. (Ed.) Kin0 Deti Skola . C L e cinma l'enfant 1'colef.Recueil mthodologique publi sous la direction de A. M. Gel'mont, Moscou, Editio~ travail du culturel, 1929, 240 p .
. m 324. Drillich, P A. Een filmdiscussiegroep i een inrichtingL U n cercle d'tudrs cinmatographiques dans une institution /. In :D e Kiepel, Rotterdam, novembre 1955, p. 386390.
Compte rendu d'une exprience visant susciter chez des jeunes filLes une attitude critique l'gard du cinma. U n m m e f l a t projet cinq reim prises devant des jeunes filles de 13 21 ans, dans un foyer pour jeunes ouvrires. U n dbat a t organis, quelques jours plus tard, avec le concours d'un animateur extrieur. 325. Dussardier, Maurice. L'ducation cinmatographique a-t-elle sa place la colonie ? in : Vers l'ducation nouvelle, Paris, (116). septembre 1957, p 18-24. . C e compte rendu d'une exprience mene la colonie de Puygirault (Vienne)montre comment laralisation de films par les enfants e u x - m m e s peut servir leur initiation cinmatographique. 326. Ekk, A.A. e Oskolskij, A. P. ZadaEi, Sist t e m a i Metody Vnegkolnej Kinoraboty s det' m v 1933-1934 u8. Godu LProblmes, sysi tmes e mthodes des activits cinmatot graphiques parascolaires au cours de l'anne scolaire 1933-1934_/. Lningrad, Bureau de l'ducation artistique des enfants, 1933, n p. . Directives mthodologiques adresses tous les secteurs de l'instruction publique e toutes les t coles de Lningrad. L'organisation de l'activit cinmatographique parascolaire Lningrad est dcrite : dans chaque district, un instructeur spcialiste dresse un plan de travail gnral e en dit rige l'application ; dans chaque club d'cole e de t syndicat, un spcialiste du cinma pour enfants est charg de ce travail ; il est aid par ungroupe d'lves reprsentant les m e m b r e s actifs. L'ouvrage expose en quoi consiste le travail pdagogique qu'exige un f l ; il s'agit : im (a)d'expliquer aux enfants l'ide fondamentaie du f l ; im (b)de leur faire connatre l'poque reprsente ; (c)de former leur got pour leur permettre d'apprcier la qualit artistique du f l . L e travail im pdagogique concernant u n f l ne devrait porter que im sur unseulproblme, c'est--diresur celuiquiest le plus caractristiquedans la situation contemporaine. E n cas de deuxime prsentation d'un m m e film, un autre thme peut tre trait. Cet ouvrage vise illustrer c o m m e n t on est arriv pratiquement centraliser l'organisation, les mthodes e la dit rection de l'activit cinmatographique intressant les enfants de l'ensemble de la ville. 78
Recueil publi par la section de "l'ducation parascolaire" du Conseil de la mthode scientifique (Section de Moscou du Dpartement de l'instruction publique). Les articles e informations qu'il t contient s'inspirent d'expriences caractristiques qui ont t faites au cours de la premire priode du dveloppement de l'enseignement sovitique sur l'utilisation du cinma muet dans les activits parascolaires pour enfants. L a premire partie ("Le cinma e l'ducation'') expose les problmes gt nraux concernant l r8le ducatif e instructif du e t cinma, notamment les questions de la perception im t du f l e les problmes de pdagogie, d'hygine e de sant que pose l'utilisation du cinma dans t l travail avec les enfants. L a deuxime partie e ("Matines cinmatographiques pour enfants") e t la troisime partie ("La salle de cinma pour enfants") exposent les mthodes d'organisation e de t travail avec les enfants avant, pendant e aprs la t im projection d'un f l , en les illustrant par des exemples tirs de l'exprience pratique. Les m thodes exposes, qui ont t exprimentes par des ducateurs chargs d'activits parascolaires, ont fait leurs preuves. L a quatrime partie ("Le cinma e l'cole'') traite des problmes d'orgat nisation e des mthodes qui interviennent pour t l'installation d'une salle de cinma l'cole. Elle donne galement des informations sur les films d'enseignement. Cet ouvrage a jou l'poque un rale important dans l dveloppement du cinma e pour enfants et du cinma scolaire en Union sovitique. Il a galement servi de manuel aux ducateurs qui utilisaient l cinma. e
330. Gemelli, Agostino. F l per ragazzi [Films im pour enfantsj. In : Cinema. Rome, 1I (1). 1938, p. 9-10. L'auteur tudie l problme de la censure e arrive e t aux conclusions suivantes : ''Pour un enfant, savoir im qu'un f l a t censur, attnue son plaisir ou son intrt . F e r m e r les portes des cinmas aux enfants est impossible, relever la li.nite d'ge est u n mauvais remde qui peut avoir des effets contraires. Ce qu'il faudrait, ce seraient des ralisateurs de films capables de se mettre la porte des enfants, en leur racontant des histoires, e en t les duquant sans les ennuyer".
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en ralit, que sensiblerie romanesque. L'auteur relate les expriences qu'il a faites avec des jeunes auxquels il a fait composer un journal scolaire illustr de gravures sur linolum, d'aprs les scnes de films qui les avaient intresss. C e genre de bulletin scolaire est considr c o m m e un prcieux lment de l'ducation cinmatographique. 334. Hedden, C.G. Pin-up girls in school : What to do about movies in the classroom ? L L e s "pin-up" l'cole : comment traiter les films In : The English Journal, Chien classe cago, janvier 1946.
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331. Greiner, Grace. Teaching f l . A guide to im classroom method L'ducation cinmatographique. Manuel destin aux coles=/. London, British Film Institute, 1955, 32 p.
C e manuel, fond sur l'exprience pratique, traite de l'ducation cinmatographique, du jardin d'enfants l'cole du second degr, Des exemples montreni comment, chaque ge e dans chaque t type d'cole, on peut amener les enfants e les t adolescents mieux comprendre, juger e assit miler intelligemment les films. Trois annexes renseignent le lecteur sur un certain nombre d'organisations exerant leur activit dans le domaine de l'ducation cinmatographique, e lui donnent t une liste d'auxiliaires de l'enseignement. 332. Grader, Ursula. Das Filmerlebnis und seine paedagogisches Vertiefng. Erfahrungsberichte z u m Film'Es ist Miternacht, Dr Schweitzer' L'exprience cinmatographique e son t laboration pdagogique. Compte rendu d'activits organises sur le-thme du f l "Il est im minuit, D r S h e t e ' / cwizr:. I : Film, Jugend, n Schule, Gelsenkirchen, (14). juillet 1955, 4p.
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Dcrit une exprience de 15 jours qui a t faite N e w York dans une cole secondaire du premier cycle avec un ''groupe de critique cinmatographique". Voici quelques-unes des questions qui furent alors poses : C o m m e n t ralise-t-onlesond'unfilm ?" ; " " C o m m e n t fonctionne unappareil de prises de vues". Aprs les dbats, les lves rdigeaient des critiques cinmatographiques o ils faisaient preuve d'un jugement beaucoup plus sur. Ils avaient galement tendance choisir les films selon de meilleurs critres. 335. Hills, Janet. Films and children : the positive approach L e cinma e l'enfant :c o m t ment envisager l problme de faonconcrte2 e London, British Film Institute, s. d , 59 p . .
Aperu des observations et des opinions de 17 enseignants concernant les activits qu'ils ont organises sur l thme du f l "Il est minuit, D r e im Schweitzer". Seuls les enfants de 13 14 ans c o m prenaient le contenu thique du film, qu'il a fallu expliquer ceux de 11 12 ans. Indications des moyens employs par les maftres pour faire mieux comprendre aux enfants la signification thique du f l . Apprciations des enfants concernant le conim tenu e la forme du f l . t im
L'auteur estime indispensable de poser de faon concrte le problme du cinma e de la jeunesse ; t aussi prend-elle position en faveur de l'ducation cinmatographique. Elle examine les possibilits de former des "professeurs de cinma", e tudie t l'activit de la "Society of F l Teachers", ainsi im que les rsultats de l'exprience acquise en Angleterre dans les instituts pdagogiques. Elle formule diverses suggestions sur la faon d'introduire l'ducation cinmatographique dans les programmes scolaires e de crer des cin-clubs dans lescoles t e dans les associations de jeunes. Elle passe brit vement en revue les activits d'ducation cinmatographique dans d'autres pays (Etats-Unisd'Amrique e URSS). L'ouvrage comprend diverses t annexes (bibliographie, rpertoire des moyens uti. liss, consils l'intention d'un cin-club, etc. ) 336. Hochheimer, Rita. Motion picture diacrimination in schools. Aconsideration of the theatrical motion picture and its place in education L a formationdu got cinmatographique l'cole. Etude du f l c z m m e r im cial e de son r61e dans I'ducationi/. W l t imette, Illinois, Encyclopaedia Britannica .. , . Films, s d 7 p (Multigraphi).
m 333. Haase, U-ch. Filmerziehung i Kunstunterricht L'ducation cinmatographique dans la classe d'esthtiquel. In : Film, Jugend. Schule, Gelsenkirchen, (14 , juillet ) 1955, 6 p .
L'ducation cinmatographique doit-elle figurer au programme des cours de formation esthtique e nos coles ? L a formation esthtique suppose que le got des jeunes n'est pas corrompu par desfilms dont le contenu apparemment "ducatif" ne recouvre,
Contient une dfinition du "got cinmatographique" (ducation cinmatographicpie)e tudie la manire t dont ce sujet peut tre incorpor aux programmes scolaires, e dont les maftres peuvent tre prpat rs son enseignement.
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337. Hogdkinson, A. W. F l appreciation in im youth clubs. S o m e suggested approaches L a formation du got cinmatographique dans les clubs de jeunes. Mthodes proposesl. London, British Film Institute, 1955, 14 p. (Multigraphi).
340. Inui, Takashni. Eiga no kansho-shido / Conseils pour l'ducation cinmatograchique. Tokyo, Soryusha, Gendai JidoBunka Koza, 1951 (Coll. "Culture de l'enfance actuelle", 1 . ) L'auteur examine du point de vue psychologique (p. 234-253) les moyens d'aider les enfants form e r leur got cinmatographique. 341. Kampfer, Winfried. BildungsmBglichkeiten der Filmerziehung i R e ligionsunter richt m der htiheren Schule Possibilits ducatives du cinma dans l'enseignement religieux l'cole secondairel. In :Film, Jugend, Schule, Gelsenkirchen, (10). septembre 1954, 8 P.
Aperu des mthodes d'ducation cinmatographique gui peuvent tre employes dans les clubs de jeunes. L'auteur examine les sujets suivants : comment diriger u n dbat sur un f l ou sur une im im question ayant trait ce f l ; comment choisir des films pour jeunes ; comment rassembler des coupures de presse, des photographies, des critiques, etc., se rapportant ces films ; comment im organiser des runions sur un f l en vue d'en mieux comprendre les qualits ; attribution d'un "Oscar" au meilleur f l ou la meilleure interim prtation, en vue d'apprendre aux jeunes formuler des jugements avec prcision ; organisation d'un concours o les participants s'efforcent de rpondre diverses questions ; brefs exposs sur le cinma faits par les jeunes eux-mmes ; rdaction de critiques de films ; composition de scnarios et de courts mtrages ; e rdaction t d'une brve tude sur le sujet d'un f l . im 338. Hodgkinson, A. W. Twenty films to use in junior fl societies im Vingt films utiiiser dans les cin-clubs de jeunesl. London, British Film Institute and the Society of F l Teachers, 1953, 55 p. im
L'auteur, profes seur de 1' enseignement secondaire, a fait des essais de discussion de films pendant le cours d'instruction religieuse. Il est parti du principe que seuls les films vraiment intressants valent la peine d'tre tudis. L a discussion de films permet de traiter de faon la fois "intuitive" e approfondie des valeurs spirituelles et t religieuses. Expos dtaill des mthodes appliques dans le cas de trois des films tudis ("La marche l'enfer'', "Don Camillo" e "Journal d'un t cur de campagne"). 342. Keilhacker, Martin. Fragen der Filmerziehung A Problmes d'ducation cinmatographiquel. In : Zeitschrift f i Padagogik, ir Weinheim, III (4), 1957, p. 253-270. Inventaire mthodique des diffrentes formes e t mthodes d'ducation cinmatographique pratique, accompagnes de leur tude critique faite des points de vue psychologique e pdagogique. L'auteur exat mine la question du choix des films (notamment de films sur les animaux) qui conviennent aux divers groupes d'ge. Grce ces films, l'enfant peut acqurir les formes d'exprience qui sont absolument ncessaires son dveloppement, mais que le monde extrieur lui fournit rarement. Avant la pubert, les enfants s'intressent aux aspects techniques du cinma : les garons, la ralisation des films et au trucage ; les filles, au jeu des acteurs. Il faut galement se demander s'il convient de "dsillusionner" l'enfant. L'auteur estime que l'on ne doit procder cette "dsillusion" que dans une intention positive, c'est--dire en vue de satisfaire la curiosit de l'enfant qui dsire savoir im comment un f l est fait. A la pubert, le comportement des jeunes devient vraiment "polydimensionel". L e s jeunes s'intressent simultanment de nombreux aspects du f l . Pour les enfants im de ce groupe d'ge, le cinma est une porte d'entre en m m e temps qu'une prparation la vie. L'ducation ne doit pas tre limite la seule formation esthtique. L'auteur traite galement des mthodes employer pour discuter d'un f l , e de l'tude im t de la documentation cinmatographique approprie.
L'auteur cite vingt films qui peuvent tre projets et discuts dans un cin-clubs de jeunes ; il fourn t pour chaque f l des renseignements qui peuvent i im tre utiles aux animateurs de ce genre de clubs : dtails techniques, acteurs principaux e analyse t du contenu, sans oublier u n certain nombre de comptes rendus de presse. Mais le principal intrt de cet ouvrage rside dans les thmes de discussion proposs pour chaque f l . im 339. Hodgson, Lena. Children as f l makers im L-La production de films par des enfantsJ . In : Sight and Sound, London, 26 (2), Automne 1956, p. 100-102. Dans certaines coles primaires et moyennes, les enfants produisent eux-mmes des films :ils apprennent ainsi regarder de faon plus attentive e avec un esprit plus critique e dvelopper leur t t sens esthtique. Cette ducation cinmatographique peut s'effectuer dans le cadre de diverses matires du programme : le scnario est rdig au cours de la leon d'anglais, les illustrations sont faites au cours de la leon de dessin, etc. L a production de films s'accompagne de sances de projection e de t discussion.
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343. Kerstiens, Ludws. Filmunterricht in der hoheren Schule L'ducatioz cinmatograim phique l'cole secondaireJ. In : F l , Jugend, Schule, Gelsenkirchen, LX, dcembre 1953.
346. Laporta, Raffaele. Che cosa e un cineclub per ragazzi : problemi psico-pedagogici Qu'est-ce qu'un cin-club pour-enfants : problmes psycho-pdagogiquesd. In : Cineclub per ragazzi, Rome, 1957, p. 33-48.
O n peut distinguer quatre stades dans l'ducation cinmatographique au niveau de l'enseignementsecondaire. Pour les lves gs de 10 12 ans, la frquentationdu cinma devrait tre trs limite ; toutefois, lorsque l'enfant dsire discuter d'unfilm e qu'il a vu, on doit l prendre au srieux. Lorsque le got du cinma devient plus vif, l'intrt apport im au contenu du f l s'accroit ; il devient donc urgent d'apprendre aux jeunes comprendre ce contenu (par exemple, en leur faisant raconter l'histoire du film). Vers la f n de cette priode, il convieni dra de commencer porter un jugement moralsur le contenu des films. Dans une troisime phase, les lves s'intressent galement la forme des films ; le maitre doit alors exposer clairement les m thodes d'expression que permettent la photographie et le montage. O n devra faire crire par les enfants un scnario, d'aprs une oeuvre littraire. Dans les classes suprieures de l'enseignement secondaire, en se proccupera de l'valuation esthtique im globale du f l ,c'est--direen considrant la forme e le contenu. Les lves devront alors c o m t e mencer comprendre que l cinma peut influer sur leur conception de la vie.
344. Kobayashi, Kaoru. Eiga no kansho shido L-Formation du goUt cinmatographilquel. Tokyo, Kofu Publishing Co., Kofu Kyoiku . Raiburari. 1955. 91 p (Collectionpdagogique Kofu).
Expos prsent aux journes d'tudes sur l "Cie n-club pour enfants" (Rome, 1956) qui traite de l'influence du film sur les enfants e des fonctions t des animateurs de ces cin-clubs, qui "peuvent amliorer, corriger, voire transformer compltement" les diffrentes ractions provoques chez l'enfant par les films.
347. Laporta, Raffaele. Educazione morale ed estetica attraverso il linguaggio cinematografico nei giovani delle scuole medie supet riort-italiane Education morale e esthtique par l langage cinmatographique chez e les jeunes des coles italiennes du niveau moyen suprieur_/. In : Il Nuovo Cinema, . Rome, (7), novembre-dcembre 1952, p 13-14.
Lorsqu'un jeune, vers l'ge de 16 ans, est en tat de comprendre la syntaxe complexe du langage filmique, il serait bonque l'ducateur "apporte l'cole m m e le cinma que l'enfant recherche au dehors". Il est donc ncessaire de former chezles jeunes le goUt critique du langage cinmatographique, entranant ainsi une apprciation esthim tique e morale du f l . t
348. Lehman, Margaret. Motion Picture Education in a Small Suburban High .School L'ducation cinmatographique da- une petite cole secondaire de banlieued. In : Fundan mentals i a democratic school, Philadelphia, University of Pennsylvania, 1938, p. 409-413.
Les matires traites sont les suivantes :1. Importance de la formation du goUt cinmatographique. 2 Etat actuel du monde du cinma. 3. L e cinma . . t . e l'lve. 4 Mrites e dfauts du cinma. 5 Choix t d'un f l . 6. Comment former l got cinmatograim e phique. 7. Exemples de formation du got cinmatographique. 8. Quelques problmes de formation. Cet ouvrage contient galement une tude gnrale sur la formation du got cinmatographique, un expos des prfrences cinmatographiques des enfants et des statistiques sur la frequentation du cinmapar les enfants e d'autres personnes. t
345. L_anocita, Arturo. Cinema : Fabbrica d sogqi i Cinma : usine de rvesl. Milano, Ed. Signorelli, 1951, n. p .
Description d'un cours de dix semaines organis en 1938 dans une cole secondaire de Pennsylvanie pour former l got cinmatographique des lves. e C e cours comprenait une tude des diversesphases de la production d'un film ; puis, au cours de travaux pratiques sur l m m e sujet, les lves s'inie a tiaient l rdaction d'un scnario, & l'interprtation e le m i ~ en 2rdge. t p Des critiques de films furent tudies en vue ii, d'entrafher l'lve choisir des fii: correspondant son ge.
349. Lehnemann, Heinrich. Vielseitige F l im Auswertung. Ergebnisse einer unterrichtlichen Behandlung des Films "Colombus" LL'apprciation multilatrale des films. im Rsultats de l'utilisation dz f l "Colomim bus'' dans l'enseignementl. In :F l ,Jue gend, Schule, Gelsenkirchen, (14), juillet 1955, 4 p .
Histoire du cinma crite pour les enfants. L'ouvrage contient galement quelques statistiques intressantes sur la frquentation des saiies de cinma e t sur les acteurs prfrs dont les dnnes ont t fournies par des enfants anglais.
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Compte rendu d'une exprience de critique cinmatographique l'cole. Conformment l'usage du "Westdeutsche Schulfilm", l fl ("Colombus") a e im d'abord t prsent aux matres e un petit groupe t d'lves auxquels on a pos ensuite certaines questions son sujet. Les rponses ces questions ont im permis aux maftres de dterminer si le fl convenait l'usage qu'ils se proposaient d'en faire. L e fl a ensuite t projet devant tous les coim liers soumis l'exprience, qui ont t invits rendre compte, par crit, de leurs impressions. L'auteur cite des extraits de ces rdactions, o se trouvent des apprciations sur l contenu e l e t a forme du film, ses qualits techniques e l'utilit t qu'il prsente pour l'enseignementde l'histoire, e qui permettent de conclure que les films de ce t genre sont de prcieux auxiliaires de l'enseignement. n 350. Lensing, Adolf2 W a r u m Filmerziehung i der Schule ? 4 L a ncessc de l'enseignement CinmatographiqueJ. In :Film, Jugend, ) Schule, Gelsenkirchen, (1O , septembre 1954, 4 P. L e cinma rpond un besoin rel e parfaitement t acceptable des jeunes de tous ges. Certes, lafrquentation trop assidue, non surveille e non dit rige du cinma prsente certains dangers, mais l'ducateur ne doit pas se dissimuler que certains im films ont une valeur positive d'ducation. L e f l est, pour l'enseignement, un auxiliaire incontrlable, qui peut tre excellent ou nfaste. L'cole peut jouer un rle important en protgeant les enfants contre les dangers du cinma e en exploit tant ses pos sibilits pdagogiques. 351. Lewin, William. Photoplay, Appreciation in American High Schools L L a formation du got cinmatographique-dans les coles se. condaires amricainesl. N e w York, D Appleton Century, 1934, 122 p . Est-il possible d'amliorer les habitudes cinmatographiques des grands lves des classes de langue anglaise aux Etats-Unis ; certaines attitudes e certains idaux peuvent-ils tre dvelopps par t la prsentation de films choisis avec soin dans la production courante ; le cinma local peut-il servir de "laboratoire pdagogique", e les films dest tins aux lves de l'enseignement secondaire peuvent-ils enrichir valablement e utilement leur t formation littraire ? L e got cinmatographique peut tre form chez des garons e des filles d'intelligence nort male des 9e, 10e, lle e 12e annes d'tudes ;les t lves prennent ensuite l'habitude de demander l'avis de leur m a r e pour choisir les films. L'enseignement tend galement faire apprcier les qualits de franchise, de courage, de dvouement e d'abngation. L a formation du got cinmatot graphique peut trs bien commencer par l'tude ' m du travail du metteur en scne, en soulignant l i portance que l'on attache cette fonction. Les 82
lves aiment parler des films qu'ils ont vus e t prennent une part active ce genre de discussions. L e cinma contribue galement la formation du got littraire. 352. Lewin, William e Frazier, Alexarder. t Standards of phoToplay appreciation Critres d'ducation cinmatographiquel. S u m mit, N e w Jersey, Educational and Recreational Guides, Inc., 1957, n.p.
Dans ce manuel, rdig l'intention des premier e second cycles des coles secondaires, les aut teurs ont voulu avant tout faire oeuvre d'information. I s expliquent ce qu'il faut entendre par la l production, la rdaction d'un scnario, la mise en scne, l'interprtation, la prise de vues e le t montage, e indiquent dans quelle mesure chacune t im de ces oprations contribue l'laboration du f l . I s citent les noms de gens qui se sont particulil rement distingus, autrefois e actuellement, dans t chacun de ces domaines, e prcisent les qualits t professionnelles requises dans chaque spcialit. U n bref chapitreintitul "Comment mieux choisir e mieux apprcier les films" contient une chelle t de jugement qui aidera valuer un f l . Des insim tructions pour organiser en classe un dbat sur la version cinmatographique de "Jules Csar" sont gaiement donnes en annexe. Les auteurs dclarent dans la prface :" l I serait vain d'esprer une amlioration sensible du got cinmatographique des jeunes tant que les programmes d'tudes ne prvoiront pas au moins 14 leons consacres l'tude d'au moins 7films". 353. Ligka, Miroslav. L e f l artistique en tant im que moyen de travail dans les coles des ler e 2e degrs. In : Comenius, Prague, 96(13). t 1952, p. 804-810. L'auteur analyse les points de vue des psychologues sur les conditions de la comprhension de l'oeuvre artistique par l'enfant. il traite ensuite de la prparation du matre e des lves la ret prsentation cinmatographique, e apprcie le t ct ducatif e instructif du film. L'ouvrage est t appuy sur un exemple : "L'colire courageuse".
354. Liska, Miroslav; Beran, Janet Brychtova, V.
L e fl artistique dans l travail ducatifet im e instructif de l'cole unique. Prague, Maison d'dition pdagogique d'Etat, 1953, n. p. Les auteurs citent des exemples du mode d'utilisation des films artistiques des fins ducatives, 1'Ecole d'instruction gnrale obligatoire. Ils exposent en dtail la prparation des m a r e s e t la prparation psychologique e pdagogique des t lves, e abordent aussi la question des causet ries aprs la projection des films. L'ouvrage se t termine par 6 exemples concrets e par les notes stnographiques des propos tenus par les lves.
355. McCullough, Constance. A preview of an investigation of motion picture class and club activities Premiers rsultats d'une enqute sur les activits cinmatographiques en classe e dans les cin-clubsl. In : The t English Journal, Chicago, XXVIII (Z), Part 1, February 1939, p 120-130. .
Rsultats d'une enqute sur l'ducation cinmatot graphique l'cole e dans les organisations de jeunesse. Les rponses provenaient de 40classes e de 40 clubs reprsentant 23 Etats des Etatst Unis d'Amrique. Des cours sur le cinma, qui durent d'une six semaines, sont organiss dans un grand nombre d'coles (surtout dans les classes du deuxime cycle de l'enseignement secondaire). Les maftres utilisent gnralement les indications d'un ouvrage spcialis ou d'une revue de cinma. (Le livre d'Edgar Dale "How to appreciate motion pictures" est le plus souvent cit, voir no 321). L a plupart des maftres estiment qu'il vaut mieux tudier le cinma en classe plutt que dans un cin-club ; l'auteur donne plusieurs exemples de bonnes mthodes. 356. Maggio, Joseph B. A guidance programme in fl appreciation and taste Programme im d'initiation au cinma e de formation du got t . im cinmatographique1 N e w York, F l Estimate Board o National Organizations, 15 f June 1956, n.p. (Joint estimates of current entertainment films green sheets).
sa personnalit, n'veillent pas la pense e ne t posent aucun problme. Dans ces conditions, l e cinma ne prsente que des avantages fort insignifiants, e il peut m m e , le cas chant, faire beaut coup de tort". C'est pourquoi l'auteur conseille aux parents e aux maftres de ne pas laisser les enfants aller t au cinma plus de deux fois par mois, e de parler t avec les enfants des films qu'ils ont vus en orientant leur pense vers les aspects les plus importants e les plus profonds de ces films. Il recomt mande que les enfants aillent au cinma avec leurs parents ou avec des frres ou soeurs plus gs.
-. 358. Marcus, H L Plea for the movies L-Pour l cinmad. In :High Points, St. Albans, e N.Y., November 1945.
Compte rendu d'un cours suprieur sur l cinma e profess l'Eastern District High School de N e w York. C e cours a t divis en 19 parties, parmi lesquelles figuraient les suivantes : "Normes appliquer aux films", ''lesproblmes sociaux sont-ils bien poss e bien traits", e "les diff4 t t rents types de films". Aprs avoir suivi ce cours, les lves ont fait preuve de plus de sens critique; i s ont dcel plus facilement les lments deprol pagande contenus dans un film ; ils sont donc devenus plus exigeants l'gard de la faon dont les problmes sociaux y sont traits. 359. Marcussen, Elsa B.; Germeten, Elsa; Ness, Einar. Rapport a m forsoket m e d filmundervisn pa Ruselokke skole, 1956 Compte rendu d'une exprience d'enseignement cinmatographique faite l'cole de Ruselokke, en 1956 /. Oslo. Norges Almenvitenskapelige Forskningsrad L7onseil norvgien de la recherche scientifique-/, 1957, n.p.
Expos d'un cours sur le cinma organis dans une cole secondaire, sur la base du "Communication Arts Syllabus" (Programme d'tude des arts de communication). Les lves ont tudi les questions suivantes : "Pourquoi s o m m e s-nous moins im difficiles pour le choix d'un fl que pour le choix d'un livre ?" ; "Les jeunes sont-ils pris au srieux dans les films'';"Sont-ils fidlement rendus''; "Les considre-t-on c o m m e intelligents". Les lves ont ainsi appris faire preuve d'esprit critique devant un film, e ils ont compris qu'ils t peuvent exercer une certaine influence sur la distribution e la production des films en se refusant t en voir certains, 357. Makare-&O, Anton S. Lekciji O vospitanii detej / Confrences sur l'ducation des enfants-/. 8e confrence : L e cinma. I : Oeuvres, 2e d. tome IV, Moscou, n Acadmie des sciences pdagogiques de la RSFSR, 1957, p. 417-428. L'auteur estime qu'" notre poque, le cinma constitue un puissant agent d'ducation non seulement des enfants, mais aussi des adultes". "L'aspect dplaisant de l'engouement des enfants pour l cinma" ne lui chappe pas. "Souvent, dit-il, e l'enfant ne dpasse pas l stade des impressions e simples e irraisonnes ; ses impressions artist tiques sont superficielles ; elles n'effleurent pas
Compte rendu d'une exprience d'enseignement cinmatographique, faite avec 300 lves gs de 12 13 ans d'une cole primaire d'Oslo. Aprs une introduction consacre l'ducation cinmatographique l'tranger, les auteurs dcrivent les mthodes pdagogiques e l matriel utiliss t e t pour cette exprience. Les mthodes e les rsultats ont t valus par deux experts en matire de cinma e par un groupe de maTtres. Les rt sultats obtenus au moyen de deux questionnaires distribus aux enfants pendant l'exprience sont galement publis ; ils renseignent sur l'assiduit des enfants au cinma, sur leurs prfrences en matire de films e sur leurs attitudes avant et t aprs l'exprience. 360. Medinskaja, J. Kin0 kak vid massovoj raboty s det'mi L L e cinma, forme de travail collectif avec les enfantsl. In :Encyclopdie pdagogique, publie sous la direction e de A.G. Kalahnikov avec l concours de M. S Epstejn, tome II, L e travailleur culturel, . . Moscou, 1928, p 542-548. 83
Cet article comprend quatre parties : (1)Rle ducatif du cinma e problmes immdiats que pose t le travail avec les enfants dans le domaine du cinma. (2)Organisation de sances de cinma pour enfants. (3)Travail prparatoire. (4)L e spectacle et le rpertoire. L'auteur rappelle les mthodes d'utilisation parascolaire du cinma des fins ducatives qui furent employes dans les premiers temps du systme d'instruction publique sovitique ; des sances spciales pour enfants furent alors organises avec le concours d'ducateurs spcialiss. Ceux-ci donnaient leur avis sur le choix des films les plus indiqus du point de vue pdagogique, compte tenude l'actualit des sujets traits. Puis ils rassemblaient un matriel destin illustrer le sujet du f l im projeter (affiches, dessins, photographies e textes t imprims exposer dans le foyer de la salle de cinma) e permettre l'organisation avec les enfants t de jeux, de chansons e de rcitations avant laprt sentation du f l . Devant les panneaux d'exposition, im ces ducateurs s'entretenaient avec les enfants pour les prparer mieux assimiler, sentir e c o m t im prendre le contenu du f l . Dans la salle elle-mme. la projection d'un f l muet tait accompagne d'une im explication ou d'un rcit confi un ducateur prpar ce genre de travail. L a distribution des billets pour ces sances ducatives tait assure de faon mthodique par les coles, les organisations d'enfants e les groupes t de "pionniers". Les groupes d'lves assistaient aux sances sous la conduite de leurs maitres, de moniteurs ou de parents. Les plus actifs des jeunes spectateurs devenaient les collaborateurs bnvoles des organisateurs. t 361. Mikakawa, Kikuyoshi e Hoshing, Choshaku. Eiga kyoiku no riron to jissai Principes et_ pratiques de l'ducation cinmatographique1. Tokyo, Koseikaku, 1931. 373 p.
L'auteur, q i appartenait au service no-zlandais u de censure cinmatographique, indique comment la censure officielle procde pour choisir les films qui peuvent tre vus par des enfants. Ces derniers comprennent notamment les films britanniques prot duits par la Socit CEF e par l'Organisation "Children's Film Foundation", ainsi qu'un nombre croissant de films dans lesquels il faut oprer cert aines coupures, afin d'liminer les scnes e les t images qui risqueraient d'ennuyer ou d'effrayer. L'auteur montre, par divers exemples, comment certaines scnes, qui peuvent tre considres c o m m e anodines pour les adultes, ne peuvent pas tre projetes telles quelles devant des enfants. 11 faut crer en Nouvelle-Zlande un centre du f l im pour enfants (conforme aux recommandations du im Centre international du fl pour la jeunesse Bruxelles), qui rendrait de grands services en ce qui concerne la fois la production, l'importation e la distribution de bons films pour enfants, et les t tudes e recherches dans ce domaine. t 363. Mohrhof, Siegfriedz Die Filmdiskussion und die Jugendgruppe Les cercles d'tudes cinmatosraphiques e les groupements de jeut nesseA. I : Film-Bild-Ton-, Munich, VI n (8), novembre 1956, p. 33-33/47.
Premire partie : Aperu de l'ge du cinma 1. Vers une "civilisation du cinma" 2 L'ducation e les auxiliaires mcaniques . t 3. Puissance de l'industrie cinmatographique 4 L'ducation compte sur l'industrie . cinmatographique 5 Mesures prendre sur le plan pratique . contre la tendance aller voir de mauvais films Deuxime partie : Principes de l'ducation cinmatographique 1. Qu'est-ce qu'un f l ducatif ? im 2 Domaine de l'ducation cinmatographique . 3 L'ducation scolaire e les films prsen. t ts l'cole 4. L'ducation sociale e les problmes du t cinma 5. Etat actuel de l'ducation cinmatographique au Japon. 6. Avenir de l'ducation cinmatographique 7 L e cinma e la sant des enfants . t
Considrations sur les cercles d'tudes cinmatographiques pour jeunes : ncessits pdagogiques, thmes d'tude (manque de ralit, pseudo-problmes e esthtique du cinma) e facteurs relet t vant de la psychologie collective dont l'animateur doit tenir compte ; problmes pratiques rsoudre dans l'intrt d'une bonne organisation des dbats. 364. Mohrhof, Siegfried; Haase. Ulrich; Winkler, Gerd e Brudny, Wolfgang. Filmgesprache t m t Jugendlichen. Beitrage zur Methodik und i Praxis der Jugendfilmarbeit LEntretiens cinmatographiques avec les jeunes. Contribution aux mthodes e la pratique de? activit ts cinmatographiques de jeunessel. Munich, Institut f i Film und Bild in Wissenschaft und ir Unterricht, 1957, 52 p. Examine l'intrt qu'il y a organiser des dbats parmi les jeunes, e les mthodes qui peuvent dont ner les meilleurs rsultats. Des dbats bien orients permettent ceux qui y participent de juger les films selondes critres plus objectifs ;ilsstimulent leur rflexionsur les questions que traitent les films. Haase rsume les principes d'un bon dbat cinmatographique e indique aux animateurs comment ils t
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peuvent s'y prparer. Il examine divers points de vue pdagogiques. Winkler explique c o m m e n t s'y prendre pour analyser un f l du point de vue dramatique e dupoint im t de vue cinmatographique. Mohrhof passe en revue les diffrentes sortes de personnes qui prennent part aux discussions sur les films, e les difficult ts d'amorcer un dbat de ce genre ; il indique quelles ressources l'animateur peut faire appel. Brudny examine comment les jeunes ragissent, selon leur ge, devant un film, e relie cettetude t ses ides sur l'importance du dbat cinmatographique chez les jeunes. Brve bibliographie sur l'art de conduire un dbat. 365. Mura, Agonio. Il Film nell'educazione dei giovani / L e f l dans l'ducation des im jeunesl. In : Ufficio Cattolico della Educazione, Bolletino, R o m e , X (7), juillet 1958, p. 249-253. Synthse des problmes relatifs au f l e aux enim t fants. L e got artistique e le sens potique de t l'enfant ne sont pas tels qu'ils lui permettentd'arrter infailliblement son jugement sur un film. e L devoir de l'ducateur est de prparer l'enfant juger un f l : "d'abord en l'duquant moralement im e esthtiquement, puis, si cela se rvle ncest saire, en l'loignant des films nocifs, par n'importe quel moyen. 366. Oietti, Pasqkale. Immunizziamo 1 ragazzi da1 cinema LImmunisons les enfants contre le cinmal. In : Maternit e Infanzia.Rome, (5-6),mai-juin 1951, p. 37-39. Synthse des discussions. L'auteur se prononce pour une ducation cinmatographique de l'enfant, c'est--dire pour une solution psychologique du problme e non pour des mesures coercitives ext trieures c o m m e la censure ou des dispositions de loi restrictives. 367. Peres, B. Revans 1930. L-Revanche] PachkalKandirin, B. Pagka 1931. Muarav'ev, I.Ja ne Malen'kij 1933. Je ne suis pas petitl. Kister, G. OtEajanyj-Batal'on 1934. L-Le bataillon des bravesl. Moscou, Direction des services d'installation cinmatographique du Sovnarkom de la RSFSR. Monographies sur des films pour enfants.
sujet du film, ides de travaux sur ces livres ; 7) ides pour l'organisation de jeux collectifs d'enim fants se rattachant au sujet du f l ; 8) documentation pour l'ducateur e pour le travail qu'il fait t pour les-enfantse avec eux : pomes, chansons, t ides de sayntes sur le thme du f l ; 9) plan im du travail pdagogique faire avec les enfants avant la prsentation du f l ; 10) sujets gnraux im des leons ou dbats prvoir avant la prsentation du f l aux enfants ; 11) caractristiques du im im commentaire qui accompagne un f l muet ; 12) suggestions de travaux faire aprs la projection du f l . im Ces brochures ont t publies rgulirement pendant plusieurs annes. 368. Peters,Jan, M.L. Experiences and ideas im on f l teaching in England, Western Germany, France, the United States, and the Netherlands LObservations e suggestions t concernant l'ducation cinmatographique dans la Rpublique fdrale d'Allemagne, en Angleterre, !a Etats-Unis, en France x e aux Pays-Basl. D e n Haag, Institut Film t en Jeugd, 1957, 63 pages (Multigraphi). Rapport tabli l'intention d'une confrence internationale sur l'ducation cinmatographique (novembre 1957, Amsterdam). Examine en dtails les principes appliqus en matire d'ducation cinmatographique dans chaque pays considr, notamment : principales considrations sur lesquelles on fonde la ncessit de l'ducation cinmatographique ; contenu de la notion d'ducation cinmatographique, ge auquel doit c o m m e n c e r cette ducation ; opportunit d'une ducation scolaire ou extrascolaire ? Etude des mthodes et des auxiliaires employs dans l'ducation cinmatographique, en liaison avec l'ge des lves, la place qu'on peut rserver cette matire dans le p r o g r a m m e de l'cole, etc. Indication des moyens par lesquels on s'efforce, dans les diffrents pays, de former le personnel enseignant ncessaire. Bibliographie sommaire. 369. Peters, Jan, M.L. The necessity of learning h o w to see a f l L1 faut apprendre im I voir un In : Audio-Visual C o m m u n i cation Review, Los Angeles, III (3). 1955. p. 197-205.
filml.
C e s brochures mthodiques sur les films pour enfants dont le titre est donn ci-dessus, ont t pu-blies l'intention des cinmas pour enfants e des t coles au m o m e n t de la sortie de ces films. Chaque brochure est ainsi compose : 1) gnrique du f l ; 2) sujet ; 3) contenu du f l ; 4) vaim im im iluation du f l ; 5) ides pour l'arrangement du im foyer de la salle d'aprs le thme du f l : slogans, affiches, photographies tires du f l ; 6) documenim tation pour salle de lecture : liste de livres sur le
L e cinma peut tre considr c o m m e une langue au sens d'un systme linguistique. L'auteur tudie dans quelle mesure le langage visuel peut stimuler la perception, l'imagination, les ides, la pense, les sentiments e les dsirs. Pour obtenir cesavant tages, le spectateur doit s'initier au langage cinmatographique. L e cinma peut @tre un prcieux auxiliaire du martre ; il lui permet de faire connartre ses lves le monde extrieur, et de les familiariser avec divers sujets.
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370. Reed, Stanley. Film appreciation as a classr o o m subject L'inigation au cinma : m a tire d'enseignementl. Londres, British Film Institute, s. d, 11 p. (multigraphi). .
concernant la conduite des dbats, e expos sur t L valeur pdagogique gnrale, les dangers e les a t limites des dbats cinmatographiques. 374. Sciascia, Ugo. L a Nostra azione L-Notre actionJ . In : Stampa, cinema, radio per ragazzi, R o m e , s. d , p. 79-83 . L e contact entre les jeunes e la production cint matographique actuelle provoque aujourd'hui un malaise psychique e moral de plus en plus sent sible. D'o la ncessik de former chez les enfants un esprit critique appropri e de prvoir leur t intention des films e des salles de cinma spciaux. t 375. Sekino, Yoshio. Eigo kyoiku no riron & - i n cipes de l'ducation cinmatographiquel. Tokyo, Shogakkan, 1942, 430 p.
L'auteur souligne l ncessit de l'ducation cina matographique e les obstacles qui s'opposent son t essor (notamment en ce qui concerne la formation de martres qualifis). Il estime que les programmes scolaires devraient prvoir des leons sur le cin m a e expose diverses mthodes qui pourraient t &tre employes : dbats, leons sur la technique cinmatographique, composition de scnarios e t cration de courts mtrages par les enfants euxm m e s . Enfin il donne plusieurs indications pratiques sur la faon de se procurer de bons films e autres auxiliaires. t 371. Rosenthal, N e w m a n , N.H. Films in Ourlives : an approach to f l appreciation L e im r81e du cinma dans notre vie. C o m m e n t apprendre juger un Melbourne, F.W. Cheshire, 1953, 68 p.
fiimd.
L e cinma n'a vraiment d'avenir que si l public e reoit une bonne ducation cinmatographique. N cessit de cette ducation. Aperu de l'histoire du cinma ; principes de l technique cinmatograa i m Diverses phique ; comment on produit un f l . suggestions sont prsentes sur l faon d'enseia gner aux lves juger un f l . im 372. Santinello, Giovanni. Il cinema nella scuola c o m e mezzo didattico ed educativo / L e cinm a J'cole c o m m e m o y e n didactique e dut catifd. In : Cinema e scuola, Trvise, 12 juin 1952, p. 21-26.(Numro spcial). Etude des possibilits du cinma didactique e de t l'utilisation du f l de fiction c o m m e facteur d'duim cation pour l'enfant e l'adolescent. Si l'ducateur t prparait l'enfant voir, comprendre e juger t un f l , cela rduirait considrablement les inconim vnients qui rsultent du caractre passif du spectacle cinmatographique. i 373. Schubert, Klaus. Das Filmgesprach mt Jugendlichen. Grundsatsliches und Praktisches Guide thorique et pratique de l'organisation d'un cercle d'tudes cinmatographiques pour des jeunes. Munich, Ble, Ernst Reinhardt Verlag, 1957, 44 p.
Il s'agit d'une srie de confrences : (1)les sujets e les films ; (2)raction gnrale l'ducation t cinmatographique ; (3)valeur ducative de divers films ; (4)expriences avec des enfants et des villageois.
377. Shoemaker, Franci- Communication arts in the curriculum Les arts de la comm-unication dans les programmes scolaires_/. In :Communication and the Communication Arts, publi sous la direction de.Francis Shoemaker, N e w York, 1957, p. 111-119.
Destin aux organisateurs e animateurs de cercles t t d'tudes cinmatographiques, surtout l'cole e dans les mouvements de jeunesse. Introduction sur l'importance thorique des dbats cinmatographiques en tant que mthode pdaggique, suivie de quelques observations touchant le choix des films tudier, la prparation e l'organisation des dt bats. L a discussion doit aboutir une apprciation critique des rapports entre le f l e la ralit e de im t t ses qualits techniques et esthtiques. Suggestions 86
Analyse des cons'quences pdagogiques des thories de Susanne Langer ("Philosophy in a new key" e "Fooling and form"). L'homme manrise le t monde grce des symboles qui compltent les lacunes de son exprience e grce auxquels il t assimile l'exprience de ses semblables. Suzanne Langer distingue entre les symboles discursifs et
les symboles non discursifs : les uns e les autres t sont indispensables l'ducation de l'enfant. L e cinma devrait figurer dans les programmes scolaires parce qu'il nous met en contact, d'une faon non discursive, avec des aspects de la vie que les autres symboles ne permettent pas d'atteindre. 378. Socit pour l'tude de l'ducation cinmatographique au Japon. Eiga kyoiku no kiso chishiki Notions fondamentales d'ducation cinmatographique_/. Osaka, 1930, 348 p.
L a premire partie est consacre diverses questions d'ducation cinmatographique. U n chapitre intitul "Furyoji to eigatono kankei" par Seisuke Fujimura, traite des rapports entre l'enfance dlinquante e l cinma ; un autre chapitre intitul t e "Jido no kogyo eiga kanran mondai to eiga kyoiku", par Tatsuo Inada, traite des problmes de la frquentation des cinmas commerciaux par les enfants e de l'ducation par le cinma. t 379. Stckrath, Fritz, Mohrhof, Siegfried k al. ) t . Arbeitshinweise f i Jugendfilmclubs Sugir gestions l'intentionies organisations de cin-clubs de jeunes1 Aachen, Verband der deutschen Filmclubs e. V. Jugendreferat, septembre 1956, 56 p .
Dans l'introduction, l'auteur donne un aperu gnral du rle que l cinma pour jeunes joue dans e la vie e dans l'ducation des enfants e des adot t lescents. Il prsente une documentationimportante tire de la presse sovitique e trangre. A u t moyen d'extraits de la presse amricaine, anglaise e grecque, il fait une tude critique de t l'influence que la production cinmatographique de Hollywood exerce sur les jeunes. Il est trs important que les m a B r e s e les t moniteurs de "pionniers" soient prpars au travail d'ducation cinmatographique l'cole e t aient assimil les principes de la ''grammaire" cinmatographique. L a description de diffrents types d'activit cinmatographique l'cole montre qu' Lningrad ce travail ne manque pas de diversit. L e cinma est utilis en liaison avec les activits touristiques e sportives des jeunes. Il les aide gaiement t comprendre tous les aspects de l'art : thtre, peinture, sculpture, musique, etc. L a question de la place donner au cinma dans les programmes d'tudes est pose :l'lve doit s'initier aux classiques du cinma, c o m m e aux classiques de la littrature. L'auteur expose enfin diverses faons dont les coles sovitiques utilisent le cinma dans le cadre des activits parascolaires. 382. TrBger, Walter. Beispiel einer Filmanalyse f i Jugendliche :das Geheimnis der Schwester ir Angelika Exemple d'analyse cinmatographique pour des jeunes : L e secret de Soeur Anglique_/. In : Jugend und Film, Munich, (2), 1957, p. 17-28.
Sries de directives e de suggestions pratiques t concernant l'ducation cinmatographique. Articles de Sttickrath, Fritz (Der Film als Bildungserlebnis der Jugend) L e cinma e j tant qu'exprience ducative pour la jeunesse1 e de Mosrhof, t Siegfried (Die Arbeit in der Bundesrepublik) LL'activit dans la Rpublique fdrale d'Allemagne1. Liste de films recommands, critiques de films, indications touchant l programme d'un cours e d'apprciation cinmatographique, etc.
380. Tarroni, Eveiina. Spettacoio, tipo, e m e todologia dei cineclubs per ragazzi LSpectacle, type etmthodologie des cin-clubs Pour enfants-/. Expos prsent aux journes d'tudes sur les cin-clubs pour enfants (Rome, 23-25 avril 1956). In : Cineblubs per ragazzi, R o m e , 1957, p. 73-80. L a mthodologie des cin-clubs pour enfants doit tre diffrente de celle des cin-clubs pour adultes. Se rfrant aux rsultats d'une enqute mene pour le compte de l'Institut de pdagogie sur les gots e le comportement des enfants face au cinma, t l'auteur distingue deux groupes de spectateurs (8-12 ans e 12-17 ans) pour lesquelsil bauche t une mthodologie utiliser dans les discussions e dans le choix des films. t 381. Tol', B.H Primenenie kino vo vneklassnoj . rabote &kolylLe cinma e les activits pat rascolairesd. In : Institut de pdagogie M e r zen, notes scientifiques, Lningrad, VI11 (1), 1953, p 46-82. .
Analyse du contenu d'un f l problmes, indiim quant les questions qui peuvent servir de thmes un dbat cinmatographique avec des adolescents. L'auteur s'efforce d'-expliquer, dans chaque cas, ce qu'ont de louable ou de rprhensible les actes e les mobiles des principaux personnages. t 383. Urickij, N.Z. Kin0 vo vneklassnoj rabote [Le cinma e les activits parascoiairesJ t Moscou, Utchpedgis, 1954, 120 p .
Manuel prsentant les mthodes d'utilisation pdagogique du cinma dans les tablissements d'enseignement de 1'Etat (enfants gs de 12 17 ans). L e chapitre 1 donne un aperu gnral des films non documentaires e traite des films que t les jeunes prfrent. L e chapitre 2 expose le rale e la porte des t films sovitiques dans l'ducation politique des jeunes. L'auteur prsente des observations faites par les maftres, ainsi que l point de vue des lves sur la e place occupe par le cinma dans leur existence. L a documentation rassemble renseigne abondamment et de faonconcrtesur les gots e les sujets d'intt rt des lves sovitiques enmatire de cinma. L e chapitre 3 dcrit diffrentes formes d'utilisation du cinma dans l cadre des activits e 87
parascolaires ; il montre quel point le rle du maftre estvari e essentiel. L e maftre doit dirit ger la frquentation du cinma par les enfants, organiser des sorties collectives e prparer des t sances de cinma l'cole. Il doit se familiariser avec les films avant les sances pour pouvoir tablir les programmes selon l'ge des spectateurs. Une sance de cinma l'cole ne se limite pas une simple projection ; il s'y attache toutes sortes d'activits ducatives et les rencontres avec des personnalits connues y occupent une place importante. L'auteur traite enfin de l'activit des cinclubs qui permettent aux lves de se familiariser avec la technique e l'art cinmatographiques ; il t donne galement des programmes de cin-clubs. Cet ouvrage, qui expose l'exprience des coles de Moscou, s'adresse de trs nombreux ducateurs. L'annexe comprend un catalogue de la cinmathque enfantine au ler janvier 1954et une bibliographie d'ouvrages sur le cinma. 384. Verdone, Mario. Alcune esperienze al estero Quelques expriences l'tranger-. In : Cineclub per ragazzi, Rome, 1957, p 125-133. .
premire enqute, 60 70des enfants avaient dclar qu'ils allaient au cinma pour voir un certain acteur ; lors de la seconde, ce chiffre tait tomb 26 7, - A u dbut, 33 70seulement des enfants taient 0 guids par les critiques dans l choix des films ; e ce chiffre s'levait 63 70lors de laseconde enqute. Voir aussi les no 13, 15, 19, 37, 41, 56, 58, 65, 66, 71, 96, 106, 127, 150, 177, 193, 212, 221, 233, 237, 241, 250, 296, 300, 304, 307, 392, 398, 414, 415, 447, 448, 453, 456, 460, 461, 463, 464, 465, 466, 467. 468, 469. 472. 473, 474. 475, 477, 478, 481, 482, 483, 487, 490.
(cl
PRODUCTION ET DISTRIBUTION
D E S FILhEi POUR E N F A N T S ; S E L E C T I O N DE P R O G R A M M E S CONVENANT AUX ENFANTS ET AUX A D O L E S C E N T S
t 386. Basdevant, Andr. Cinma e ducation. Communication prsente au Deuxime Congrs international de filmologie, Paris, 1955. Considrations sur les problmes techniques, administratifs et financiers que pose l'utilisation de films rcratifs des fins ducatives.
Expos prsent aux Journes d'tudes sur les cin-clubs pour enfants (Rome, 23-25 avril 1956) e traitant des expriences trangres relatives t la projection des films pour enfants : utiles remarques sur l'orientation de l'activit italienne en ce domaine. 385. Zochbauer, F. Kontrolluntersuchungen ber den Erfolg filmischer Erziehung Enqute sur les rcsultats de l'ducation cinmatographiquel. In : Jugend und F l , im Munich, dcembre 1956, p. 1-8.
U n questionnaire sur le cinma a t distribu 3.000 lves d'une cole primaire de garons de t Salzbourg, e un certain nombre des questions ont t poses de nouveau un an plus tard 165 lves de la classe suprieure de cette cole. Dans l'intervalle, ces lves avaient reu une ducation cinmatographique. O n leur avait montr plusieurs films bien choisis, qui avaient t habilement prsents e fait ensuite l'objet de discussions. L a t comparaison des deux enqutes a montr que l'ducation cinmatographiquea eu une certaine influence sur la frquentation du cinma, le culte des vedettes, les attitudes critiques l'gard du contenu des films, et l'intrt port ce contenu. Lors de la premire enqute, 85 70des enfants avaient rpondu que le cinma leur avait appris comment se comporter en compagnie d'autres personnes ;55 ' 7 seulement confirmrent cette opinion lors de la deuxime enqute. A u m o m e n t de la premire enqute, les enfants allaient au cinma 2,l fois par mois ; lors de la seconde, ce chiffre tait pass 3,2 (y compris les sances de cinma organises spcialement par l'cole). A u cours de la 88
Cette tude vise mettre en vidence l'influence de la presse, du cinma e de la radio sur les ent fants de douze pays : l'Allemagne, la Belgique, les Etats-Unis d'Amrique, la France, la GrandeBretagne, l'Italie, l Japon, le Mexique, la Sude, e la Suisse, la Turquie e l'Uruguay. L e chapitre 2, t intitul "Le cinma pour enfants", comprend les rubriques suivantes : Production ; L'organisation de sances pour enfants ; Ractions des enfants ; Cinma e dlinquance juvnile. L a conclusionest t que, dans les quelques pays o l'on s'est efforc de produire des films spcialement destins aux enfants e d'organiser des cin-clubse des sances t t pour enfants, on semble tre arriv des rsultats particulirement encourageants. Il n'en est p a moins vrai que les efforts de ce genre ne profitent actuellement qu' une trs faible proportion d'enfants e que m m e ceux qui assistent aux sances t organises leur intention continuent voir de nombreux films destins aux adultes. L'insuffisance de la production e les entraves apportes t la libre circulation commerciale des films constituent actuellement deux des principaux obstacles qui s'opposent au dveloppement des films pour enfants. 388. Bertin, Giovanni M. Cinmaet ducationsociale. Communicationprsente au deuxime Congrs de filmologie, Paris. 1955.
Brves considrations sur les aspects sociaux e t psychologiques du cinma, suivies d'un aperu de quelques conditions que les films, en raison de leur influence, doivent remplir du point de vue ducatif. Critique, du point de vue pdagogique, du f l "no-raliste". im 389. Boldyreva, L.A. Kinohrnal "Pioner" i ego roll v komunistiEeskom vospitanii detei. LLa bande d'actualitks "Pioner" e son rgle dans t l'ducation communiste des enfantsd. Thse de diplme prpare sous la direction duprofesseur G. M. Boltjanskij, 1949 (manuscrit). Les problmes que pose au peuple sovitique l'ducation de la jeune gnration. L e rle de la bande d'actualits documentaire "Pioner" dans l'ducation des enfants. Caractristiques du contenu des actuaiits : varit des sujets tirs de la vie. actualit et acuit politique, tendance graduelle vers des sujets plus profonds. Les actualits traitent des tudes e du t travail des enfants, de leurs loisirs e de leurs t jeux, de leurs voyages e de leurs activits artist tiques les plus intressantes. Elles contiennent aussi toute une srie d'tudes consacres aux grands h o m m e s sovitiques e d'autres sries cont t sacres la vulgarisation scientifique, l'art e aux connaissances gnrales. Chaque srie est fonde sur une slection bien dfinie de thmes. Les tapes du dveloppement de "Pioner'' e t son fonctionnement avant, pendant e aprs la guerre t sont examins en dtail (par exemple, les traits particuliers des programmes du temps de @erre : squences montrant des activits patriotiques, les enfants au cours de la dernire guerre mondiale, ou le rle jou par les organisations de "pionniers"). L'auteur analyse les problmes techniques rgles e principes de la ralisation d'une bande t d'actualits documentaire l'intention des enfants. Les sujets sont traits sous les formes les plus accessibles :essais et courts rcits. L'art de prparer le commentaire d'un f l est tudie en im dtail.
que ces films sont vus non seulement par des jeunes mais galement par des adultes peu cultivs, qui souhaitent s'instruire. Les perspectives dpendent de l'esprit d'initiative e de risque des entreprises t prives, qui ont besoin d'un financement plus long terme e de meilleures conditions, d'une large t diffusion assure par les grands circuits italiens de distribution, e d'une exploitation l'tranger t car le march italien n'est pas en mesure de supporter les frais occasionns par des films d'un certain niveau artistique. 392. Cochin, Marcel. EXude d'un programme de films pour la jeunesse minire. In : Education e cinma, Paris, I(6). juillet 1956, t p 385-390. . L e jeune mineur de 19 20 ans va souvent au cinma. Il aime surtout les films de cow-boys, les "Tarzan", les films policiers ou dlibrment rotiques. Les programmes de cin-clubs sont trop intellectuels pour ce genre de public. Une intelligence modeste, la pauvret de leur vie motive, l dur labeur quotidien font qu'ils cherchent au cie n m a la scurit dans la masse anonyme de leurs camarades. L e f l les intresse dans la mesure im o il ne demande aucun effort physique ou intellectuel, mais leur procure l'oubli, l'vasion, la distraction, dans la mesure aussi o il ralise la vie de leurs rves. Mais il est possible de dvelopper leur sens critique en les aidant tout d'abord discerner ce qu'il y a de meilleur dans les films qui leur plaisent. 393. Dawson, Marjorie Granger. Thechiidren's f l library and special children's proim g r a m m e s L L a cinmathque spcialise dans les films pour enfaits et les programmes spciaux pour enfants_/. N e w York, National Children's Film Library, s. d., 38 p .
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390. Caldank, Alberto. Il f l per ragaezi al im im festival di Venezia &e f l pour enfants au Festival de Venisel. In : Ragazzi aspiranti, R o m e , (9-10). 1950, p 399-403. . Prsentation et commentaires sur le Festival du f l pour enfants. Analyse des diffrents films im projets. ' 391. Ciampi, Antonio. Aspetti economici deiia produzione di f l per ragarri LAspects coim nomieues de la production des films pour enfants_/. In : L o Spettacolo, Rome, VI (4), octobre-dcembre 1956, p 19. . L a solution concrte du problme du rapport " i m fljeunesse" consiste produire des films rpondant aux besoins la fois culturels e rcratifs, parce t
EXude des activits e des mthodes de travail t la cinmathque de N e w York spcialise dans les f i l m s pour enfants ; liste de films convenant aux enfants. Amlyse sommaire de chaque f l , c o m im plte par les rgsultats du "Wiggle Test" 394. Edimbourg. Festival-du cinma, 1955. Making films for children L a ralisation des films pour enfantsJ. (A report on thg conference held during the 1955 Festival Rapport sur la confrence tenue pendant l Festival de e 19551). Festival du cinma, Edimbourg 1955, 31 P .
Aiiocutions prononces la confrence par Mary Field, Patricia Latham, Brian Salt, Jan Choyce, Ernest Welton, George Singleton, J. K. Stafford t Poole e M. McIntosh, e compte rendu sommaire t des discussions qui ont suivi. Parmi les sujets traits : principes gnraux de la production ; rdaction du scnario ; mise en scne ; slection ; distribution e exploitation internationales. t
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395. Field, Mary. Good Company [Bonne c o m pagnieA. Londres, Longmans, Green and Co., 1952, 192 p (Edition franaise :ci. n m a pour enfants, Paris, Editions ducerf, 1958, 224 p L L e septime . (Edition italienne :Il f l per ragazzi in Gran Bretaim gna, R o m e , Ed. deil'Ateneo, 1952, n.p.).
&A).
rpertoire cinmatographique de bonne valeur pdagogique et l'on a tudi scientifiquement les fondements d'une mthode de travail cinmatograpuque avec les enfants. Le plan de travail comprenait :a) l'tude du jeune spectateur ; b)la formation de cadres pdagogiques spcialiss dans le cinma ; c) l'organisation d'un cinma ducatif exprimental. 399. Gerstenberger, Magdalena. JugendfilmStiftung. Ein praktischer Versuch LEssai pratique de cration d'un film pour j e u m s d . In :Jugend und Film. Munich, (2). 1957, p 29-36. .
Historique de la ralisation des films pour enfants au Royaume-Uni ; expos des conditions qu'elle requiert, notamment des techniques cinmatograt phiques spciales, e surtout la simplicit et la clart. Dtails sur l'accueil fait par l'tranger ces films e sur les aspects conomiques de cette t ralisation. Liste de tous les films de ce genre. 396. Gastaldi, Enrico. Caratteristiche del fl im per ragazzi Caractristiques du f l pour im enfantsl. In : Rivista del cinematografo, R o m e , X X V (4), 1952, p. 6-8.
Devant la pnurie de bons films pour enfants, on a essay d'adapter un f l pour adultes en suppriim m n certaines scnes, en en ajoutant de nouvelles at e en remplaant certains passages du dialogue t primitif par un commentaire narratif. 400. Giraud, Jean. Les festivais mineurs de Venise en 1953. In :L a sauvegarde de l'enfance, Paris, 9, septembre 1954, p 669-679. .
im Thse selon laquelle le fl pour enfants devrait divertir sans nuire l'ducation, captiver sans dformer, instruire sans ennuyer. L'enfant est plein d'imagination et de curiosit :les films qui lui conviendraient particulirement seraient donc d'une part les films de contes de fes, pour rpondre ses besoins imaginatifs, d'autre part les films de caractre humain e les documentaires t pour satisfaire sa curiosit de la vie.
397. Gastaldi, Enrico. Il cinema e i ragazzi L-Le cinma et les enfantsA. in : Rivista del cinematografo, R o m e , XXLII (1). janvier 1950, p 12-13. . Ncessit de produire des films adapts l'ge des spectateurs e de les distribuer dans des salles rt serves cet effet. 398. Gel'Mont, A. Kino kak faktor vospitanija L L e cinma, facteur de l'ducationl. I : n Courrier de la culture, Moscou, (5). 1927, p 9-21. . e Cet article a t crit l'poque o l cinma pour enfants n'en tait, en URSS, qu' ses premiers pas. Il n'existait encore que peu de films pour enfants e t les enfants voyaient surtout des films pour adultes qui ne leur apportaient pas grand chose quand ils n'taient pas franchement dangereux. Les mesures prises pour diminuer la m a u vaise influence du cinma sont exposes en dtail : a) limitation de l'admission des enfants dans les cinmas ; b) censure pdagogique des films, confie aux organes de l'instruction publique ; c) organisation de sorties collectives au cinma pour les enfants sous la direction de l'cole e de l'ort ganisation des "pionniers" ; d) garderie e activits t diriges pour les enfanis au foyer de la salle pendant que les adultes assistent au spectacle ; e) organisation de matines spciales pour les enfants. Paralllement, on a entrepris de crer un 90
im Etude des rsultats du cinquime festival du f l pour enfants et du quatrime festival du documentaire e du court mtrage, organiss Venise du t 11 au 19 aot 1953. Critique des films prsents, considrations sur les conditions que doivent r e m plir les films pour enfants et critres d'apprciation.
401. Giraud, Jean. Les festivals mineurs de Venise en 1954. In :L a sauvegarde de l'enfance, Paris, 10, avril 1955, p. 337-345. Critique des films pour enfants, films documenkaires e courts mtrages prsents au festival de t Venise du 6 au 17 juillet 1954. Il est difficile de classer les films en "films didactiques", "films culturels'' e "films rcratifs". L a production t des films pour enfants reste stationnaire ; il faudrait comparer ceux qui sont produits en Occident ceux des autres rgions, e tenir un plus grand t compte des rsultats des enqutes scientifiques. 402. Graziani,-Cesare. Il cinema e teatro per ragazzi L e cinma e le thtre pour ent fantsl. In : 1 servizi dei ragazzi, R o m e , s d . p 52-59. .. . Problme du comportement des ducateurs face au f l pour enfants qui montre la ncessit de proim duire des films spcialiss. 403. H U S , Janet.- Children's films L-Les films pour enfantsd. In :Sight and Sound, Londres, 21 (4), avril-juin 1952, p 179-181 ; 185. . Publi l'occasion du livre d'Henri Storck "Le f i i m rcratif pour spectateurs juvniles'' (voir le n0 423). L'auteur tudie les qualits e les dfauts t d'un certain nombre de films pour enfants quifurent
raliss au Royaume-Uni. Elle prsente aussi des considrations sur l'intrt q ' l y aurait raliui ser des films sp5cialement destins aux enfants, la valeur esthtique que les enfants attribuent aux t films, la reprsentation des bons e des mchants, l'emploi d'enfants e d'adultes c o m m e premiers t rles, etc.
Annexe :liste de chants e rcitations se rapport tant des films donns e textes divers sur t le cinma. 407. Kulik, A d a m e Wroblowa-Koblewska, Janina t (rapporteurs). Deuxime concours international du fl rcratif pour enfants, compte im rendu et premires dductions. Varsovie, Office centrai de la cinmatographie polonaise, 1957, 27 p (multigraphi). . C e concours fut organis Varsovie, en 1957, entre la mi-fvrier e le dbut du mois de juin, t par l'Office central de la cinmatographie polonaise, avec la collaboration du Centre internatiom de l'enfance, ainsi que de Ren e de Bianca i t Zazzo, qui avaient organis Paris, en 19531054, un concours du m m e genre (voir le no 432). On s'est efforc de rpondre aux questions suivantes : quels sont les films qui plaisent aux enfants, et pourquoi ? Leurs gots dpendent-ils de l'ge e du sexe ;si oui, dans quelle mesure 7 t Quelles sont les ractions caractristiques des enfants aux films qui leur plaisent et ceux qui leur dplaisent ? Dix-neuf pays d'Europe e deux t pays d'hie ont envoy 121 films, dont 60 furent projets devant 1.500 lves d'coles primaires, qu'on avait diviss en deux groupes d'ge (de 7 9 e de 10 12 ans). Chacun de ces groupes c o m p t tait environ 55 96 de garons e 45 % de filles. Aust sitt aprs chaque sance, on passait au vote. Les ractions des enfants taient enregistres au moyen d'instruments spciaux. Les premiers rsultats confirment ceux du concours parisien. Toutefois, on avait observ P a n s que les jugements ports sur l cinma par e les garons e les fiiles tendent concider m e t sure que les enfants prennent de l'ge, alors que le concours organis Varsovie donnerait des indications en sens contraire. 408. Lahy-Hollebecque, Marie. L'enfant au royaume des images. Essai sur le cinma e les jeunes. Paris, Union rationaliste, t 1956, 187 p . L'auteur retrace l'histoire de la lutte mene pendant 35 ans pour obtenir de bons films rcratifs pour enfants et examine les conditions auxquelles ces films doivent rpondre en ce qui concerne l'ge e la maturit de l'enfant. Elle prsenteplut sieurs suggestions concernant la production de films pour enfants. L e scnario d'un f l pour im enfants typique est donn titre d'exemple.
404. Hoel, Nz Barn og f l L L e s enfants e le im t cinmaA Oslo, Tiden Norsk Forlag, 1938, n.p.
Etude des films projets en Norvge devant un public d'enfants entre 1930 et 1940. Analyse des divers types de films, exemples des effets produits sur les enfants et suggestions en vue d'amliorer les programmes pour enfants. 405. Juez Vicente, Julian. L a produccidn de pelfculas para ninos L a production de films pour enfants_/. Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Cientfficas, 1951. 24 p Publi aussi dans :Revista Espafiola . de Pedagogfa, Madrid (34). avril-juin 1951, p 341-359. .
Etude mthodique e documente, en 6 chapitres, t des caractristiques et des conditions de la cinmatographie pour enfants. S'achve sur une tude de la production europenne de ce genre, particulirement dans 6 pays. 406. Kister, G.A. Detskij kino-teatr L L e cinm a pour enfants1 .Moscou, publication de l'Office centrai pour l'ducation artistique des enfants, 1936. 55 p. L'ouvrage rend compte des rsultats d'expriences faites entre 1930 e 1940 dans l'exploitation des cit nmas pour enfants. il existait alors en URSS 46 cinmas de ce genre, frquents chaque mois par 30.000 enfants. Chapitre 1 :principes fondamentaux de l'exploitation d'un cinma pour enfants. Chapitre 2 :le rpertoire de films pour enfants : il comprend surtout des films sur la vie des enfants et quelques films pour adultes convenant aux enfants. Chapitre 3 : caractristiques de la publicit en faveur des films pour enfants (affiches, panneaux, bandes anuodces, missions radiophoniques, etc. ) . t Chapitre 4 :installation e quipement d'un cinm a pour enfants. L'ouvrage expose en dtail un programme de travail prparatoire faire avec les enfants avant la projection du f l :musique, dessin, exim positions, etc. Dans les chapitres 5, 6, 7 et 8, on im explique aux enfants comment on fait un f l , ce qui veille leur intrt pour l'art cinmatographique. Chapitre 12 :diverses mthodes de prsentation d'un f l des enfants. im
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409. Lavies, Hanns-Wilhelm. Ergebnisse der americanischen Untersuchungen : Film und Jugend. Part 1 : Unesco Fragebogen Uber Unterhaltungsfilmefuer Jugendliche ; Part II : Jugendliche StEaffFilligkeit und Dramatische Unterhdtung Rsultats des enqutes a m ricaines sur l cinma e la jeunesse. 1 : e t Questionnaire de l'Unesco sur les films rcratifs pour la jeunesse ; II : DliEquance juvnile e spectacles dramatiquesl. In : t Deutsches Institut fr Filmbunde, Mitteilungen, Wiesbaden-Biebrich, (17), janvier 1953, 36 p. (Multigraphi).
412. Menzel, Josef. The writer and the children's f l i m L'crivain e l cinma t e pour enfantsf. In : Film e Doba, Prague, t 113-115 (3-4). 1955.
L a premire partie est consacre aux travaux du National Children's F l Library Committee aux im Etats-Unis. Exposs dtaills sur les points suivants : conditions que doit remplir un f l pour im enfants ; ncessit d'une production cinmatographique spciale pour la jeunesse ; principes applicables la production de films pour la jeunesse ; question de savoir s'il faut tenir compte du fait que les enfants ne peuvent pas comprendre certains procds techniques ; financement de la production de films pour enfants ; organisation des reprsentations, etc. L a deuxime partie contient la traduction en allemand de "Motion Picture Association of America, Juvenile delinquency and dramatic entertainment, 1950". 410. Lhotsky, Jaromir. Moglichkeiten und Grenzen des Maerchenfilms Possibilits e l m t des films tirs de contes pour t iienfarttsl. In : Film, Jugend, Schule, Gelsenkirchen, juillet 1954.
L'auteur, qui travaille au Studio tchcoslovaque im du f l pour enfants, expose son exprience de la collaborationavec des romanciers e des scnaristes. t U n scnario destin aux enfants doit reposer sur la vie relle e avoir pour hros des tres t humains. Les dfauts des films pour enfants ne sont pas toujours imputables aux auteurs : il arrive que les dirigeants des organismes de productiontransforment l'oeuvre des auteurs en un produit informe e sans vie. t Il importe de trouver des thmes nouveaux e de nouveaux scnaristes pour les films d'enfants. t
413. Mirams, Gordon. Films for children L-Les films pour enfants$ In :Education, Wellington, (Nouvelle-Zlande), 5 (1). fvrier 1956, p 59-65. .
e Enqute critique sur l projet d'organisation, en Nouvelle-Zlande, de sances rgulires de cinm a spcialement destines aux enfants, s'inkpirant principalement des travaux e de l'exprience t de la Children's Film Foundation de Londres. Il est fait mention, notamment, du certificat de censure peu c o m m u n qui est utilis en Nouvelle-Zlande e par lequel le censeur gouvernemental ret c o m m a n d e officiellement certains films c o m m e "spectacle rcratif convenant particulirement aux familles".
Etude des possibilits pdagogiques e des incont vnients du conte film. Sur la base des enqutes de Charlotte Bhler, l'auteur examine comment le raisonnement e l'imagination des enfants t peuvent se trouver en harmonie avec les possibilits caractristiques du cinma. L'auteur analyse les objections gnralement adresses aux films de ce genre e rejette expressment les films tit rs de contes pour enfants e interprts par des t acteurs costums.
414. Conseil municipal des dputs des travailleurs de Kiev. Iz opyta raboty kino-teatra dija detej im. Eapaeva Donnes exprimentales sur l fonctionnement du cinma e pour enfants de Kievd. Kiev, Comit excutif du Conseil municipal des dputs des travailleurs de Kiev, 1956, 18 p.
411. Liehm, A. J. "Des amis insparables" e t certains problmes du f l pour enfants. im i : Les nouvelles littraires, Paris, 4 (2). n 1954.
Dans un article crit l'occasion de la prsentation du fl pour enfants sovitiques, "Des amis im insparables", l'auteur affirme que ce f l c o m im porte certains aspects positifs dont les ralisateurs de films enfantins devraient s'inspirer :aa thmatologie actuelle, son illustration de la liaison mutuelle entre le monde des enfants e celui des t adultes, puis sa profondeur idologique. Mais il prsente certaines lacunes artistiques notamment un scnario insuffisamment labor dont il convient de se garder.
Rapport sur le fonctionnement d'un cinma pour enfants ouwrt Kiev en 1943 e contenant 218 t places en hiver e 630 en t. E n 1955, il y a eu t quelque 1.500 sances auxquelles ont assist 21 5.000 enfants. L'ouvrage est illustr de n o m breuses photographies donnant une ide de la m a nire dont l cinma est install ainsi que des die verses activits auxquelles participent les enfants. Cette entreprise a t mene en troite collaboration avec les coles ; les maitres font partie du conseil du cinma e prennent part aux t activites diriges des enfants, avant la projection e aprs celle-ci, l'cole. Les plus actifs des t enfants participent l'organisation des matines. L'ouvrage a pour but de faire connaftre un genre caractristique d'activit cinmatographique extrascolaire, organise par un cinma avec l e concours actif du personnel enseignant.
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415. Nath, Mahendra. Clean slates C P a g e s blanchesd. N e w Delhi, Children's F l im Society, 1959, 20 p . Rapport sur le dveloppement du cinma pour enfants en Inde. Bref historique de ce qui a t ralis dans divers Etats e dans la capitale e liste t t des films produits, adapts e doubls. t
4 6. Paramonova, K. Nekotorie voprosy razvi1 tija detskoj kinematoprafii Quelques aspects bu dveloppement du cinma pour enfantsf. V zascitu romantiki Dfense du romantisme /. I : L'art cinmatographique, n Moscou(9), 7952, p. 92-98;(5), 1953. p 87-93. .
L'auteur tudie les problmes qu'elle considre c o m m e les plus importants dans le domaine des films pour enfants, aprs la guerre. L'article traite des traditions de la littrature enfantine russe e de ses rapports avec le cinma pour ent fants. D e l'avis de l'auteur, ce qui importe avant tout dans ces deux domaines, c'est de prsenter des conflits authentiques, des personnages vivants, des sujets clairs e bien composs et, bien entent du, d'intresser directement l'enfant e de l dist e traire, ce qui est tout aussi important. L'auteur cite de nombreux exemples rcents de russite e t d'chec dans les films pour enfants. Dans le deuxime article, l'auteur dclare que l'une des t%ches pdagogiques les plus importantes est d'initier les enfants au romantisme de l'action d'clat au service du peuple. Pour que les enfants deviennent les vritables artisans de l'avenir, il faut cultiver chez eux le sens dramatique e l'imagination t e leur apprendre traduire le rve dans la rat lit par des exemples tirs de la vie. Partant de cette conception du cinma pour enfants, l'auteur fait l'analyse critique des dfauts im du f l de Zuravlev "Les insparables", dfauts c o m m u n s toute une srie de films pour enfants : psychologie limite, manque d'initiative chez les enfants, didactisme excessif, etc. L e f l de Braun, "Maksimka", est cit im c o m m e exemple d'un f l russi prsentant des im personnages complets e intressants. Moins de t paroles et plus d'action vivante pour montrer le caractre des personnages, plus de nettet dans la faon de poser et de rsoudre les grands problmes d'ducation e moins de ce didactisme qui t rend les films ennuyeux-- telles sont les conclusions de l'auteur. 417. R S F S R Commissariat du peugle l'instruction publique Detskoe kino L e cinma pour enfantsl. Recueil publi par la Direction gnrale de l'ducation sociale, C o m missariat du peuple l'instruction publique de la RSFSR. Moscou, Presse teakino, 1930, 80 p .
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Commissariat du peuple l'instruction publique a publi ce recueil pour appeler l'attention dupersonne1 enseignant, de ceux qui s'occupent d'activits extrascolaires e du public sur l'intrt qu'il t y a donner la plus grande place possible au cinm a dans l'ducation e l'instruction des enfants e t t pour encourager les spcialistes du cinma ducatif e scolaire produire de bons films cet effet. t L e recueil contient les instructions e direct tives en vigueur au moment de sa publication concernant l'organisation, la thorie e la mthodolot gie applicables la cration de cinmas scolaires dans la R S F S R ; des rgles relatives aux scnarios e la prsentation des films l'cole ;une t analyse et une valuation, du point de vue pdagogique, d'un certain nombre de films pour enfants de l'poque ; des renseignements sur des questions techniques e sur les films de 16 m m pour enfants t en Union sovitique et l'tranger. 418. Petrucci, Antonio. 1 f l educativi e i f l im im per l'infanzia (Les films ducatifs et les filma pour l'enfant). In :Actes du Congrs international sur la presse priodique, le cinma, e la radio pour enfants, M l n 19-23 m a r s t ia, ; 1952. Milan, A. Giuffr, 1953, p 117-120.
422. Salvi, Giovanni. Ragazzi al cinema C L e s enfants au cinmaf. Cinma, Rome, (108), 30 avril 1953, p. 221-223 (nouvelle srie). L'auteur se rfre une exprience en matire de cinma pour enfants qui s'est droule dans les premiers mois de 1953 : "La semaine du filmpour enfants" et o les participants ont manifest unintrt tout particulier pour les films destins spcialement l'enfance. 423. Storck, Henri. L e film rcratif pour speetateurs juvniles. Paris, Unesco, 1950, 252 p . Enqute sur la production, la distribution e la t projection de films pour enfants dans un certain nombre de pays, e tude de la composition, des t besoins e des prfrences d'un public juvnile. t L'auteur tudie l'influence des films sur la sexualit des jeunes e sur la dlinquance juvnile, ainsi t que la place faite la peur parmi les motions suscites ; il aboutit la conclusion que la reprsentation de la violence dans les films pour enfants, sans tre entirement proscrite, devrait tre ramene dans les limites du raisonnable. Les racim tions des enfants devant le f l doivent tre observes directement grce des discussions, des entretiens, des questionnaires, des lettres, des bulletins de clubs, des exercices, des dessins, des histoires, des jeux collectifs e des tests de t mmoire e d'opinion. L'auteur insiste sur la nt cessit d'une interprtation prudente des rsultats. Il tudie les exigences auxquelles les films doivent satisfaire en fonction des gots des enfants, de m m e que les problmes techniques que soulvent la production de films destins aux jeunes e l fit e nancement de cette production. L'ouvrage c o m prend une liste de spcialistes e d'associations, t ainsi que des listes de films convenant aux enfants et une bibliographie (53 rfrences). 424. Tarroni, Exelina. Il f l ricreativo per im i'infanzia L e f l rcratif pour11enfanceJ im In :L'indice d'oro, R o m e , (1O), octobre 1953, p. 300-303.
lves d'coles primaires par trois films relatifs la scurit routire. Les enfants les ont vus avec beaucoup d'intrt e de plaisir. Cependant, t les pF-sages o il tait trop vident que les adultes voulaient leur donner une leon ont t fort critiqus. Cette exprience a clairement dmontr qu'en ralisant des films destins aux enfants il est souhaitable de rester en contact troit avec im eux. Apparemment, l succs d'un f l dpend e pour une bonne part de la libert qu'on laissera aux enfants d'y prendre leur plaisir, de le juger, e d'exprimer ensuite leurs rserves. Une aet conde enqute a port sur les rsultats obtenus quand les enfants collaborent la prparation e t la critique du scnario d'un nouveau f l sur la im scurit routire. D e toute vidence, les enfants se sont efforcs de trouver la solution des diffrents problmes poss par l scnario. Les gare ons aiment s'identifier aux conducteurs de voitures rapides ou de sapeurs-pompiers, aux policiers, aux contrebandiers, etc. ; les filles, aux infirmires, aux conductrices d'ambulances, aux f e m m e s qui se conduisent avec bon sens e t courage. 426. Verdone, Mariz. Il cinema per ragazzi e la sua storial_ L e cinma pour enfants e t son histoireJ. Rome, Edicine, 1953, 84p. Histoire du cinma d'o il ressort que le f l rim cratif destin aux enfants en est encore ses dbuts. L'ouvrage traite, entre autres, du besoin, sur le plan ducatif, de films pour enfants.
im 427. Verdone, Mario. 1 f l per ragazzi a Venezia Les films pour enfants a VeniseJ. Cinema, R o m e , (115), 15 aot 1953, p. 6265, (nouvelle srie).
Comparaison entre le problme de la littrature enfantine e celui de la production des films pour t enfants. L a difficult consiste trouver des ralisateurs qui non seulement comprennent l monde e des enfants mais qui sachent galement l'exprimer d'une faon esthtiquement valable. 425. Tavistock Clinic, The. A psychological study of f l production for child audiences im LEtude psychologique de la production cinmatographique destine aux jeunes spectateursf Londres, Petroleum Films Bureau, 1952, 36 p.
Analyse des films prsents au Festival international du f l pour enfants (Venise, 1953), prcim de d'un commentaire. "Le f l pour enfants im d'aprs l'auteur n'a pas encore trouv sa voie. L e langage est en pleine formation". "En cette poque de recherches e de prise de conscience, t l problme esthtique, si important soit-il, n'est e pas le souci majeur. E n fait, l'ducateur e les t parents ne devront pas tant se proccuper de saim voir si le fl est artigitiquement satisfaisant (ce q i n'est videmment pas ngliger) que s'il est u adapt l'enfant''.
428. Verdone, Mario. Realizzazioni e problemi del cinema per ragazzi LRalisatiEns e t problmes du cinma pour enfantsd. In : Stampa, cinema, radio per ragazzi, R o m e 1952, p. 63-68. Dveloppement, en Italie e l'tranger, de la t production e de la lgislation du cinma pour t enfants.
Mene par le personnel de la Tavistock Clinic, cette enqute porte sur l'effet produit sur des
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L'auteur, lieutenant-colonel d'artillerie, expose un plan de cration d'un cinma pour enfants visant s'opposer aux dgts causs par les films pernicieux. i reconnat que l cinma employ de faon e approprie constitue un instrument prcieux au service de l'enfance e de l'ducation civique ; il tudie t les possibilits de slection des matriaux utilisables du cinma commercial, la production de films spcialement raliss pour des enfants e t l'exploitation du cinma pour enfants. L'ouvrage amne une conclusion prsente au Congrs international de protection de l'enfance par Maria de laRigada e CarmenIsern e adopte l'unanimit. t t 430. Vinokurov, J. P o povodu detskogo hudoiestvennogo filma L L e film pour enfants_/. In : L'art cinmatographique, Moscou, (7), 1954, p. 117. Cet article expose un certain nombre de problmes essentiels que soulve la lutte pour produire des films pour enfants d'une relle qualit idologique et artistique. Ayant mentionn plusieurs films d'enfants rcemment parus, l'auteur passe au problme qui lui paraft capital : celui du hros. Pour ce qui est du sujet, il ne convient pas de simplifier le contenu des films pour enfants ou de l'adapter leur usage. Les sujets srieux tels que l travail, la collectivit, la patrie, doivent e apparatre dans les films pour les enfants. Mais ces thmes doivent tre traits en fonction de l'ge des enfants auxquels le f l est destin. Les diverses im conceptions du cycle thmatique doivent pntrer l e plus tt possible la conscience de l'enfant ; mesure que l'enfant grandit, ses conceptions s'enrichissent e largissent ses horizons. Principes, systme e t t slectionsont indispensables pour l choix des sujets. e L a connaissance du monde est forcment graduelle, mais il faut adopter des thmes srieux ds le dbut : tel est le caractre spcifique du cinma pour enfants. E n mettant cette ide, l'auteur conteste la thse de A.S. Makarenko selon laquelle le caractre spcifique de la littrature enfantine rside non pas dans le choix du sujet, mais dans la m a nire de l raconter. e L e problme de la ralisation artistique d'un sujet est insparable du problme du jeu. Se rfrant A.S. Makarenko, l'auteur dclare que l'enfant, qui prend conscience du monde travers le jeu, passe graduellement du jeu au travail srieux. C'est pourquoi l'attitude des adultes, qui voient les jeux des 'enfants avec condescendance e les consit drent c o m m e quelque chose qui n'est pas authentique, est condamnable. C'est justement cette conception errone qui consiste dfinir le propre des films pour enfants par les procds artistiques et non par le choix des thmes qui est responsable du niveau de certains films, tels que "Tainsfvennaja nahodka"
( e trsor mystrieux), "Ogni na reke'' (Feux L sur la rivire), "Komanda s nasej ulicy" (L'quipe de notre rue). L a vie offre assez de situations hroques ou romanesques pour qu'il ne soit pas ncessaire d'inventer des intrigues artificielles.
. t 431. Vojtolovskajs, L e AmasoviE, A. (e%). Les enfants e le cinmal. Ret Deti i kino cueil publi sous la direction littraire de L. Vojtolovskaja et A. AmasoviE. Moscou, Editions d'Etat du cinma, n p , 1940. . .
C e recueil comprend des articles de neuf auteurs, essentiellement des ralisateurs de films ayant l'exprience du cinma pour enfants. Son but est de dfinir quelques problmes importants qui intressent les films pour enfants :les principes de l'interprtation, la composition d'un scnario pour les enfants, l'influence du cinmasur les enfants, etc. G. RoEal. "L'art cinmatographique pour les enfants". L'auteur corsidre que les films pour enfants, quel qu'en soit le sujet, doivent correspondre exactement l'ge e au niveau d'instruct tion des jeunes spectateurs auxquels ils sont destins. Chaque ge a ses particularits. Les films pour les enfants d'ge prscolaire doivent tre d'une simplicit extrme s'ils ont pour thme une fable, mais pleins d'une riche documentation s'ils traitent d'animaux ou des phnomnes de la nature. Les films pour les grands enfants doivent tre hroques et romanesques ; par exemple "Liznoe delo" (Une affaire personnelle) de Razumnij e "Beleet parus odinokij" (Au loin une voile) t de Legogin. Pour les films destins aux jeunes, il nefaut pas craindre d'aborder les grands problmes m o raux (exemple : la trilogie de Donskoj sur Gorki). Tout l fonds classique mondial peut tre utilis e . (Schiller, Shakespeare, etc. ) Rozal estime qu'il faut organiser des troupes permanentes d'interprtes-enfants qui passeront de f l en film, sans leur donner trop tt un caractre im professionnel. A. Razumnij. "Les rles prfrs". L'article donne un tableau d'ensemble des expriences de travail de l'auteur avec des interprtes-enfants. Razumnij considre que pour les rles d'enfants, il faut toujours s'adresser des acteurs-enfants e t travailler avec eux selon une ''mthode combine" : confier d'abord les enfants des ducateurs spcialistes pour leur faire travailler la rythmique, la plastique, la diction ; en venir ensuite aux rptitions qui doivent toujours comporter un lment de jeu e d'improvisation de la part des t enfants. T. LukaEevitE. "Une actrice de cinq ans". E n s'appuyant sur la ralisation des films "Gavroche" e "Podkidyg" (L'enfant trouv), l'auteur t expose une mthode d'association pour le travail avec les enfants-acteurs. Les enfants ont la facult de passer de la vie relle une ralit imaginaire qu'ils vivent e qu'ils prennent au srieux. Partant t
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de l, l'auteur dgage sa mthode qui consiste provoquer des associations de sensations au cours de la rptition celle-ci restant toujours un jeu. V. Jurenev. "Le jeune acteur de cinma". L'auteur analyse l'exprience acquise pendant la ralisation du f l "Vesennij potok" (Torrent prinim tanier). Il conteste la ncessit de crer des ensembles permanents d'interprtes-enfants. Il considre qu'une telle mthode aboutirait uniformiser l'interprtation. L'essentiel est d'veiller chez l'enfant l'humeur qui convient au travail e de prsert ver sa spontanit. A. Ovanesova. "Pionniers". L'auteur expose l'organisation des actualits cinmatographiques pour enfants "Pionerl' Principe :l'authenticit de la matire. Les actualits ont pour but d'embrasser la vie de tous les enfants de l'Union. Contenu des actualits : a) connaissances gnrales ; b) vie de l'cole e des pionniers ;c)tude t de l'exprience arquise par les enfants dans les domaines du travail crateur. L'intrt a grandi depuis que les actualits sont devenues sonores. Les sujets ne font pas dfaut : hrosme, biographies, etc. T Arusinskaja. "Pour les tout petits". . Analyse de l'exprience acquise dans la production de films pour les enfants d'ge prscolaire e dfense du systme de la "rptition-partie de t jeu". L Vojtolovskaja. " U n hros venir". L'au. teur raconte l travail accompli pour le f l de e im Razumnij "Timur i ego komandal' (Timour e son t quipe). L e scnario d'un f l d'enfants doit tre im tir de la vie e proche des enfants. L'auteur exat mine les divers points de vue sur la faondefaire travailler des interprtes-enfants ; c o m m e Razumnij, elle est partisan de la "mthode combine". A. AmasoviE. "Les enfants et la camra". L'auteur parle des jeunes cinastes amateurs de la maison de "pionniers" de Zagorie e de la mait son centrale des "pionniers". A noter que certains des enfants cits dans l'article c o m m e amateurs sont devenus des professionnels du cinma :L. Sagalova e L. Dranovskaja c o m m e actrices e S. Rot t stockij c o m m e metteur en scne. A. Maksimova. "Aprs la projection du f l " L'auteur parle de l'influence du cinma sur im. les enfants de diffrents ges. Elle montre par des exemples comment les impressions des enfants se refltent dans leurs activits personnelles : dessins pour les enfants d'ge prscolaire ; lettres, comptes rendus publics ou scnarios chez les enfants d'ge scolaire.
des enfants e de dfinir les critres applicables t ces films. Des producteurs appartenant 16 pays ont rpondu l'annonce du concours publie par le Centre international de \'enfance en novembre 1952. Sur les 90 films enregistrs, 50 furent retenus aux fins d'examen par un groupe international de travail, compos de spcialistes des enfants e du cinma. Ces 50 films ont t valus parrapt port 2 groupes d'ge (enfants gs de 7 9 an9 d'une part, enfants gs de 10 12 ans d'autre part) e ont t prsents 1.473 enfants des coles, t par groupes d'environ 150 enfants du m m e ge e t du m m e sexe. Les votes des enfants, mis immdiatement aprs chaque reprsentation, ont t 1 'unique lment retenu pour tablir la liste des prix du concours. A u cours de la projection, les ractions des enfants ont t observes l'aide d'appareils spcialement prvus pour enregistrer les exclamations, les commentaires e les mouvet ments kinesthsiques des spectateurs. Les ractions de mimique ont t enregistres au moyen de photographies aux rayons ultra-violets. Les votes ont t analyss la faveur de conversations avec les enfants. L e silence e l'immobilit t observs au cours de la projection sont considrs c o m m e l'indice d'une impression favorable, tandis que l bavardage et l'agitation indiquent e une impression dfavorable. L e degr d'excitation, plus difficile interprter, est vraisemblablement un signe favorable chez les garons e dt favorable chez les filles. L a comparaison des ractions avec les images qui les ont provoques est rendue possible par un enregistrement continu des ractions, paralllement la suite des images. Tous ces documents (votes, ractions, etc. )sont classs selon l sexe e l'ge. A titre de contree t preuve, 40 adultes ont t pris de formuler leur opinion sur la valeur des films. O n a constat un degr remarquable de concordance entre l choix des enfants e celui des adultes, en ce e t qui concerne les films classs en tte de liste.
, Voir aussi les no 4 10, 13, 56, 65, 66, 69, 71, 96, 103, 143, 150, 169, 171, 193, 210, 212, 216, 229, 231, 233, 235, 258, 304, 362, 442, 447, 456, 458, 462, 464, 465, 466, 468. 471. 474, 475, 478, 479, 481, 484, 485, 487, 490, 491.
(d)
C E N S U R E ET LEGISLATION
432. Zazzo, Ren e Bianka. L e concours intert national du f l rcratif pour enfants. In : im Centre international de l'enfance, Courrier, Paris, IV (5). mai 1954, p. 235-258. Compte rendu du concours international du f l im rcratif pour enfants organis Paris entre novembre 1952 e m a r s 1954. L'objet du concours t tait d'encourager la production de films convenant 96
433. Commission administrative permanente pour l'laboration d'un code d'honneur, d'une censure e d'une lgislation pour l'industrie t cinmatographique. Tokyo, Eirin K a m i h k a i hokoku 1Showa-32-nen,Kaminanki, Shimo Hanki Rapport de la Commission administrative-: premier e deuxime set mestres 1957J, 1957-1958, 2 vol.
C e rapport contient un chapitre intitul "Mesures en faveur de la jeunesse" (p. 14 23 du premier tome e p. 10 17 du deuxime tome) qui traite t des activits du Conseil du cinma pour la jeunesse e de la Commission spciale charge d'tut dier leKrnesures prendre enfaveur de la jeunesse, ainsi que des recommandations concernant les films pour les jeunes, la dsignation des films pour adultes et les rapports avec l'industrie cinmatographique. 434. Andreotti, biulio. Censura e censure [Censure e censures / In :Rivista del cinematografo. t . R o m e , XX?(l2), dcembre 1952, p 2-5. . Mise au point des diffrents problmes que pose le f l pour enfants. Acceptation par le Gouverim nement des projets de loi sur l cinma pour ene fants, e aspects positifs de ces projets. t 435. Castejon, Federico. L a rglementation juridique des films pour l'enfance. In :Actes du Congrs international sur la presse priodique, cinmatographie e radio pour ent fants, Milan, 19-23 m a r s 1952. Milan, A. Giuffr, 1953, p 176-183. . L'auteur compare les lois qui rgissent l'admission des enfants dans les cinmas en Espagne e t celles d'autres pays. O n constate que le cinma a un puissant effet hypnotique sur les enfants e t qu'il peut contribuer augmenter la dlinquance juvnile. Il est recommand que les services de censure dfinissent les critres en fonction desquels ils entendent fixer l'ge partir duquel les enfants peuvent tre admis assister des sances de cinma ou d'autres spectacles culturels. Il serait bon que des comits spciaux composs de reprsentants de l'glise, des coles e des autot rits civiles fussent chargs de censurer d a m les films les scnes qui ne conviennent pas aux enfants. II faudrait galement tablir des organismes ou groupements pour la protection de la moralit, du genre de la "Legion of Decency" aux Etats-Unis, e du t R. K Filmkeuring (Associationcatholique de s. lection du film) aux Pays-Bas. 436. Cimatti, Leone. 1 ragazzi al cinema [Les enfants au cinma_/. In : Aggiornamenti sociali, Milan, (3), m a r s 1952, p. 99-106. Analyse des chiffres e ds donnes fournis par t P. L e Moal (voir no 81) et par une enqute mene en Italie auprs de 1.374 enfants de 7 1 6 ans. Conclusions ngatives. Prsentation de l'activit t lgislative e pratique l'tranger e observat tions sur le projet de loi, prsent au Parlement par M m e Da1 Cantori. 437. Garcia Yague, Juan. L a juventudy el problem a de la censura cinematografica L a jeunesse e legroblme de la censure cinmatot graphiquel. In : Revista de Educacion, M a drid, (53), dcembre 1956, p. 68-70.
L'auteur reprend ce problme trs controvers e t qui les enqutes le prouvent niareu aucune solution satisfaisante, les arguments en faveur de la censure tant souvent contradictoires. Il dfin t ce qu'il faudrait entendre par censure cinmai tographique e rpond aux trois questions qui s'imt posent :jusqu' quel point peut-on la justifier ? D e quels facteurs faut-il tenir compte ? L a censure est-elle efficace ?
438. Keilhacker, Margarete. Berechtigung und Wirks amkeit des "Jugendverbotes" in der L'interdiction de cerSicht der Jugend tains films aux jeunes est-elle justifie e t efficace ? C e qu'en pensent les intresss_/. In : Jugend und Film, Munich, janvier 1956, p. 1-8.
Opinion des jeunes sur les influences nfastes du cinma et sur la rglementation qu'ils jugent ncessaire. Compte rendu d'une enqute effectue parmi un certain nombre de jeunes membres d'un groupe "Cinma e jeunesse'' de Munich e d'une t t enqute mene LUbeck. Dans l'ensemble, les enfants considrent que certains films peuvent leur nuire e ils reconnaissent la ncessit dert glements destins les en protger. L a raison qu'ils donnent est gnralement que les films de gangsters e d'aventures ou les films immoraux t peuvent aboutir une imitation du comportement criminel ou une dpravation sexuelle e morale. t Parmi les "mauvais'' films, ils ont cit :"Lucrce Borgia", "The Sinner", "The Cabinet of Professor Bondi" e "Elle n'a dans qu'un seul t". t 439. Keir, Gertrude. L e rle, la ncessit et la valeur d'une censure cinmatographique. In : Revue internationale de filmologie, Paris, IV (14-15), juillet-dcembre 1953, p. 179-198. L'auteur examine les problmes de la censure cinmatographique, notamment en ce qui concerne les jeunes spectateurs, ainsi que la situation en Angleterre, o ce sont principalement les parents qui dcident des films que peuvent voir leurs enfants. U n rcent rapport, rdig par une c o m m i s sion officielle, souhaite la cration de commissions d'experts chargs de choisir les films destins aux enfants, mais la valeur d'une telle mesure sera discutable aussi longtemps que nous saurons si peu de choses touchant l'influence du cinma sur les enfants. Au stade actuel, il semble prfrable d'inciter psychologues e sociologues pourt suivre leurs recherches pour mettre l'preuve les principales hypothses relatives l'influence du cinma sur les enfants.
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440. Lavies, Hanns-Wilhelm. Beitrage zur Frage der Jugendfreigabe von Filmen fr bestimmte Altersstuefen LProblmes que pose l'octroi d'un visa de censure aux films pourbes enfants de groupes d'ges dterminsd. Wiesbaden-Biebrich, Deutsches Institut fr Filmkunde, 1958, 98 p (Coll. "EilmundJugend" . L-Le cinma e la jeunessel, 4). t Articles rdigs par des professeurs de facult, des juristes, des psychiZitres. O n propose des limites d'ge plus satisfaisantes que celles qui sont en vigueur dans la Rpublique fdrale d'Allemagne e l'on fournit des renseignements sur les t limites d'ge adoptes dans 19 pays europens. L'opinion gnrale est qu'il n'a pas encore t prouv que l cinma a t une influence fcheuse ; e i l'ouvrage insiste galement sur les aspects positifs de l'influence du cinma. 441. Lavies, Hanns-Wilhelm. Die Jugendzensuren in europaischen Liindern L C o m m e n t fonctionne en Europe la censure cinmatographique l'intention des enfantsl. In : Deutsches Institut fr Filmkunde, Mitteilungen, Wiesbaden-Biebrich, (22), septembre 1953, 18 p (multigraphi). . Etude comparative des critres adopts dans 18 pays d'Europe pour dterminer quels films conviennent ou non la jeunesse ; tableaux des dcisions prises par les censeurs, dans chacun de ces pays, l'gard de nombreux longs mtrages. 442. L o Savio. Giulio. L a censura cinematografica in talia L a censure cinmatographique en Italie_/. In : Actes du Congrs de la CIDALC, Florence, 6-11 juin 1950.
Etude qui prsente les organismes de contrle dans diffrents pays d'Europe, ainsi que les critres retenus. L'auteur insiste sur la ncessit d'une prvention lgale qui tienne compte des diffrences psychologiques entre l'enfance, l'adolescence e l'ge adulte. J prconise un double t i t palier de censure 14 e 18 ans. 445. Lox, Florimond. Problmes d'une lgislation spcialise. Rapports Rencontre internationale d'experts sur les aspects psychologiques, techniques e sociaux des problmes du cinma t e de la jeunesse, Genve, Fraternit m o n t diale, 1955, 11 p (multigraphi). .
Expos des rglements en vigueur dans diffrents pays touchant la protection des enfants e des jeunes t gens contre l'influence nocive du cinma. L'auteur tudie en particulier l'examen des films avant leur prsentation l'cran ; la censure gouvernementale des films ; l'auto-censure pratique par l'industrie cinmatographique elle-mme ; la cooprationentre e les autorits et les organismes privs ; l fonctionnement des organismes de censure cinmatographique ; les critres de la censure ; l'ge min i m u m d'admission dans les salles ; les procds de contrle de l'application des dcisions du censeur ; les sanctions prvues ; les rglements concernant l choix des films convenant aux ene fants et les sances spciales pour enfants. 446. Lublinskij, P.1 Kinematograf i deti L L e . cinma e les enfants 1. Moscou, L e droit t e la vie, 1925, 122 t (Collectiondevulgarisation scientifique : Pour la dfense de l'enfance). Cet ouvrage, crit par un juriste qui est aussi un ducateur, reflte un trait caractristique des annes 1920-1930 e qui n'a rien perdu de son t actualit :l'inquitude des ducateurs, des parents e d'un vaste secteur de l'opinion publique t devant l'influence nocive d'une grande partie des films e de la publicit cinmatographique sur la t moralit des jeunes spectateurs. L'ouvrage tudie les mesures de nature protger l'enfance contre la mauvaise influence du cinma, ainsi que la lgislation e l'emploi de t la censure dans une srie de pays d'Europe occidentale, et en Union sovitique depuis la Rvolution d'octobre
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prsentation, avec commentaires, des dispositions lgislatives concernant l cinma pour enfants. E n e vue de favoriser la production des films destins aux enfants, il est ncessaire que celle-ci bnficie d'avantages fiscaux e lgislatifs. t 443. Lox, Florimond. L a lgislation cinmatographique propos de la jeunesse. In : R ducation, Paris, (1 O1 102). juillet-septembre 1958, p 1-12. .
Aprs la premire guerre mondiale, des lois ont t adoptes dans de nombreux pays pour rglementer l'admission des jeunes au cinma. Certaines de ces dispositions ont t influences par des conclusions trop htives, sur la corrlation entre le cinma e la dlinquance juvnile. Aperu t des dispositions lgislatives et des critres les plus caractristiques. 444. Lox, Florimond. L a prvention lgale e le t cinma. In : Revue internationale de dfense sociale, Paris 10 (3-4), juillet-dcembre 1956.
447. Marcussen, Else Brita. Films for children in Scandinavia Les films pour enfants en Scandinavie_/. In : American-Scandinavian Review, N e w York, (1). 1957, p 22-34. .
Enqute sur la situation actuelle dans les domaines suivants les enfants et le cinma dans les pays scandinaves, les rgles de censure, les sances de cinma, la production des films pour enfants, les efforts envue d'intresser parents e ducateurs t la question.
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448. Mirams, Gordon. The N e w Zealand Film Censorship Regulations Les rgles d e censure des films en Nouvelle-ZlandeJ. i :Education, Wellington (Nouvellen Zlande), 6 (l), fvrier 1957, p. 15-18.
raient, e les normes que la censure officielle apt plique au choix des films pour la jeunesse. Les n o r m e s sont loin de correspondre aux gots du public. 451. Peretti Griva, Domenico Ricardo. L a rglementation juridique des films pour l'enfance. In :Actes du Congrs international sur la presse priodique, cinmatographie e radio pour enfants, Milan, 19-23 m a r s t 1952. Milan, A. Giuffr, 1953, p . 183-189. L'auteur tudie les lois qui rgissent en Italie l'admission des enfants dans les cinmas etpasse rapidement en revue la lgislation des autres pays. Lorsque l'article a t crit, l Parlement italien e tait saisi d'un projet de loi prvoyant la constitution d'un Conseil national du cinma pour la jeunesse. C e Conseil comprendrait des reprsentants des associations ayant pour but de dfendre la famille, des ducateurs, un psychologue, un auteur d'ouvrages pour enfants, un metteur en scne cinmatographique e un critique de cinma. il dt ciderait des films qui conviennent ou ne conviennent pas aux enfants. L e projet de loi en question prvoyait galement que l'accs des cinmas serait interdit aux moins de 14 ans, voire aux moins de 18 ans. Certains avantages seraient en outre accords aux salles qui ne prsenteraient que des films pour enfants. 452. Portugal. O regime da assistencia de m e nores a espectaculos publicos L L e Rglement concernant l'entrqdes mineurs dans les salles de spectacles/. In : Infancia e Juventude, Lisbonne, avril-juin 1957, p. 12-16. Edition espagnole : Nueva ley sobre espectculos y iiteratura para menores en ParNouvelle loi sur les spectacles e la t littrature pour enfants au Portugal/. in : Revista de la orba de protecci6n de menores, Madrid, mai-juin 1957, p. 57-62.
Cet article du censeur officiel des films en Nouvelle-Zlande dcrit les innovations les plus m a r quantes introduites dans la lgislation e dans la t pratique de la censure par les rglements quisont entrs en vigueur la fin de 1956. L'auteur est convaincu que ces modifications devraient intresser tout particulirement les ducateurs, les parents e tous ceux qui ont leur mot dire dans t la frquentation du cinma par les enfants :en effet, l systme de censure en Nouvelle-Zlande e repose sur cette ide qu'il appartient avant tout aux parents e aux ducateurs, e non pas au gout t vernement, de dsigner les films que peuvent voir les enfants,.Si, nagure, la censure se contentait de supprimer des films entiers ou des scnes de films, elle a relgu cette fonction l'arrireplan e accorde beaucoup plus d'importance son t rle nouveau d'orientation e de classification des t films suivant le genre de public auquel ils lui paraissent convenir. Cette rforme a t opre par l'introduction d'une disposition lgislative qui prvoit un large ventail de visas ayant l caractre e d'une recommandation. 449. Mirams, Gordon. What do w e expect from the f l censor ? im Que demande-t-on au censeur des In :N e w Zealand Family Doctor, Auckland, 2 (1). 1958, p. 12-14.
fls. im/
E x a m e n du rle jou notre poque par le censeur des films, qui cherche concilier les besoins des enfants e les gots des adultes. L'auteur, qui a t t censeur des films pour l Gouvernement noe zlandais, estime qu' condition que toutes les prcautions voulues soient prises pour protger les m e m b r e s les plus jeunes e les plus vulnt rables de la communaut, la censure doit laisser au cinaste ( c o m m e elle l fait pour l'crivain, le e peintre, le sculpteur, l'auteur dramatique e tout t autre artiste crateur)toute latitude pour s'exprim e r en mettant en oeuvre toutes les ressources du moyen d'expression qu'il a choisi. 450. Mohrhof, Siegfried. Bewertung von JugendCritique du choix filmen unter der Lpe des films pour enfantsl. In :Film-BildTon, Munich, VI (l), avril 1956, p. 28-30, 47-48.
Texte du dcret-loi du Gouvernement portugais rglementant la frquentation des spectacles publics par les mineurs, e crant la "Commission t d'examen e de classification des spectacles", t ainsi que la "Commission de littrature e de t spectacles pour mineurs", le ler avril 1957. Voir 211, 309, 471, aussi les no 10, 15, 58, 71. 106, 155, 193, 212, 229, 232, 233, 237. 240, 283, 287. 290, 330, 362, 398, 413, 415, 428, 458, 460, 469, 475, 485. 487, 490, 491.
Comparaison entre les rsultats d'une enqute m e ne Flensbourg auprs de 2.000 coliers de douze
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7 DIVERS .
(a)
NUMEROS S P E C I A U X DE REVUES
453. L-LeJ cin-club de jeunes. In: Enfance, Paris. 1957, p 195-419. (Numro spcial). . Prface de Henri Wallon, articles de Henri Agel e Jean D e h a n : h o m m a g e Jean Michel ; Jean t Michel : Cin-clubs de jeunes, Pour la cration de cin-clubs d'enfants, L'activit des cin-clubs. Rapports. Hlne Gratiot-Alphandery : Sur les rponses au questionnaire. Interviews de :C. AutantLara. A. Bazin, G. Charensol, Christian Jaque, G. Cohen-Sat, L. Daquin, M. Delafond, J. Grmillon, N. Jeanson, R. Rgent, G. Sadoul. Articles de Bienne Souriau : Culture e cit nma. Etienne Fuzellier : Possibilits d'un enseignement du cinma. Andr Beley : L'hygine m e n tale au cin-club de jeunes. Bianka Zazzo : Une enqute sur le cinma et la lecture chez les adolescents. Annexes :Renseignements administratifs, Statuts types d'un cin-club de jeunes ; Adresses des principales fdrations de cin-clubs de jeunes. 454. LL-cinerna e i bambini L L e cinma et les enfantsl. In : Bianco e Nero, Rome, III(8), aoUt 1939. N u m r o consacr entirement aux rsultats d'une recherche effectue sur les enfants d'une cole de Rome. Prcd d'une note de Giuseppe Bottai e t d'un avant-propos de Luigi Chiarini, ce numro contient, rdiges sous forme d'exercices scolaires, les impressions des enfants aprs la proim jection du f l "Scipion l'Africain''. 455.
C e numro spcial contient des articles de :(1) Macke, Claude L'enfant a-t-il droit au cinma ? (2) Salachas, Gilbert Prhistoire du cinma pour enfants. (3)Marroncle, G. - L'animation des sances au cinma pour enfants. (4)Pialat, Henri Problmes conomiques du cinma pour enfants. (5) Calvet, Jean Cinma, moyen d'ducation. Suivent deux articles anonymes : (6)Cinma pour enfants e perspectives d'avenir. (7)C o m m e n t crer un t cin-club.
457.
rL.3
cinma pour la jeunesse. in :Pour l'enfance, Paris, (13-14). mai-aot 1956, p. 1-61.
C e numro spcial donne un compte rendu dtaill de la Journe nationale du cinma pour enfants, organise Paris (Muse pdagogique) le 18 mars 1956, par le Mouvement national pour la dfense i de l'enfance. comprend des exposs sur les problmes psychologiques et ducatifs (dangers des mauvais films, dlinquance juvnile, dessins anims), des aperus sur les changes de vues des diffrentes commissions, des monographies e t des suggestions. 458. L e cinma pour les jeunes en URSS. In : Cin-Jeunes, Paris, (12). 1957, p. 1-30. Des m e m b r e s du "Comit franais pour la jeunesse'' ont profit de leur voyage Moscou l'occasion du 6e Festival mondial de la jeunesse e des t tudiants, pour se renseigner sur l'tat du cinma pour enfants dans ce pays. Ils donnent ici les rsultats de leurs recherches en ce qui concerne la place du cinma dans l'ducation sovitique, les genres de sances, la production de films, l'organisation d'un studio, le dessin anim e les films t de marionnettes, les documentaires "Journal central des Pionniers", la distribution des films, les "Camera-clubs" de jeunes, le cinma ducatif. C e panorama est complt par une fiche filmographique im t d'un bon f l sovitique paur enfants, "Cuk e Gek", e par des opinions de jeunes. t 459. Communication and the communication arts / L'information e les arts d'information /. t In : Teachers College Record, N e w York: 57 (2), novembre 1955, p 59-149 (numro . spcial). Bien qu'aucun des 12 articles ne traite expressment du cinma e de la jeunesse, on y tmuve de t nombreux points qui touchent ce sujet. Articles
~-ii_7cinema e i giovani L-Le cinma et les jeunes-/. In : Bianco e Nero, Rome, XVI .(l-2). janvier fvrier 1955.
Recueil de quelques articles : Justice pour les jeunes, par Giuseppe Sibilla ; Ceux qui ne sont pas jeunes e le cinma, par Sergio Frosall ; A u t cinma italien les jeunes bourgeois n'ont pas de visage, par Luciano Santitale ; L'universit la croise des chemins, par Giancarlo Tesi. N u m ro consacr principalement la reprsentation de la jeunesse dans les films. 456.
LL3 -.
cinma pour enfants. i : Tl-cin, n Paris, 8 (39), dcembre 1953, 32 p (Nu. m r o spcial).
1O0
de :Klapper, JoEeph T . Studying effects of m a s 8 communication Etudg 0ur les effets des grands moyens d'information_/ ; Shoemaker, Fcancis Communication arts in the curriculum L L e s arts de communication e les programmes scolairesd, t e Forsdale, Louis Helping eudents observe t processes of communication C o m m e n t aider les tudiants observer les processus de communicationd. Une bibliographie exhaustive est incluse dans ce numro.
qui constitue une trs intressante source d'expriences pour la jeunesse. Bibliographie critique dtaille de Heinrich ( Karl) sur "Le cinma e la jeunesse" (Literatur t z u m T h e m a "Jugend und Film"), consacre surtout aux publications allemandes. 462. ducateur chrtien en face du cinma. "Educateurs", Paris, janvier-fvrier 1952, 132 p ( u m r o spciai). . N
460. Connaissance du cinma. In : Educateurs, Paris, (26). 1952, p. 3-14 (numro spcial). Articles de : (1)Agel, Henri Le cin-club au t lyce ; (2)Chazal. Jean Cinma e dlinquance juvnile ; (3)Sinoir, Guy A propos de l'influence du cinma sur la dlinquance juvnile ; quelques ides sur une enqute ; (4) Meinrath, Jacqueline L e contrale des films e la protection de la jeut nesse ; (5)Legeais, Jeati Une exprience de cin-club en Algrie : Studio jeunesse.
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Articles de Macke Claude (Ya-t-il un cinmapour t enfants ?)e de L e Moal, Paul ( L a sant des enfants e leur quilibre psychique en face du cinma). t 463. L-Der] F l als Erzieher L-Le f l en tant im im qu'ducateur /. In :Filmkunst, Wien, (Zl), 1957, 38 p. (Numro spcial). Exposs faits au cours de la Deuxime semaine internationale de filmologie (Vienne, 1956). sur l thme "Le cinma en tant qu'ducateur" ; e Brudny, Wolfgang : "Die Forderungen des Erziehers an den JugenJlichen" C e que l'ducateur exige des jeunes1 ; Sicker, Albert : "Der Einfluss des Films auf das Seelenieben des Kindesl' L-L'influence du f l sur la vie psychologique des im enfants1 ; Sierstedt, Ellen : "Untersuchungber die Wirkung des Films auf Kinder'LL Enqute sur im l'influence du f l sur les enfants1 ; Gesek, Ludwig : "Die Bedeutung des Films fur den Einselnen. Ein Berisht" Influence du f l sur l'inim dividu. Rapport_/ ; Steigerwald, Peter : "Lohnt sich ein gulturfilm ?" L e f l culturel est-il im rentable1 ; Sochbauer, Franz : "Hat Filmerziehung durch die Schule Erfolg ?" succs que peut avoir l'ducation cinmatographique 1'coieJ.
Deutsche Schule. Publi par Arbeits461. L-Die] gemeinsc haft deutscher Lehrerverbiinde, Hanover, H e r m a n Schroedel, 50 (Z), fvrier 1958, 45 p (Numro spcial : Film-Funk. F e rsehen). Numro spcial consacr au cinma, la radio e t la tlvision. Article de Wiese, Johs. Gerhard ("Ge denke n zu eine r ersiehungswis sens chaftlichen und schulpraktischen Ausseinandersetzung mt den i modernen Massenmedien") sur les problmes que les moyens d'information modernes posent la pdagogie :aperu, illustr d'exemples, des effets ngatifs e positifs que l cinma peut avoir sur les t e enfants e les adolescents, en raison de sa nature t m m e ou cause du contenu des films ; srie de suggestions pratiques l'usage des maftres, dont la tche est rsume en trois points : (1) pdagogiquement, la seule attitude raisonnable e utile t est d'habituer les enfants user modrment des moyens d'information, car l'inutilit des interdictions n'est plus dmontrer ; (2) l'influence des moyens d'information sur les enfants commenant trs tt, l'ducateur doit s'efforcer aussitat que possible d'apprendre aux enfants les comprendre et de former leur got dans ce domaine ; (3) pour apprendre aux enfants comprendre ce qu'ils voient et ce qu'ils entendent, il ne faut pas ncessairement prendre les moyens d'information c o m m e point de dpart ou s'y limiter. Heimann, Paul, indique les conclusions qu'on peut dgager pour l'ducation et l'enseignement du rale que l f l joue actuellement dans la e im socit ("Die Funktion des Films in der heutigen Gesellschaft. Folgerungen fur Erziehung und Unterricht"). L'cole a le devoir de familiariser la jeunesse avec l langage cinmatographique, en e raison de l'importance sociale e culturelle que t prsente aujourd'hui l cinma. Elle doit avoir e une attitude positive l'gard du f l rcratif im
DU
464. Filmdebatt. Spesialnummer o m ba f l . Dbats sur le cinma. Nu-mro spim t e n cial sur les enfants e l cinma_/. I : Filmdebatt, Oslo, (4-5), octobre 1954, 37 p.
C e numro contient des articles relatifs aux films pour enfants dans les quatre pays scandinaves ; articles d - (1)Germeten, Else Nordisk barnee: filmkurs u_ncours sur l cinma dans les pays e scandinaves1 ; (2) Marcusscn, Elsa Brita Superman, Tarzaj and children Superman, Tarzan e t les enfants1 ; (3)Siersteb, Ellen M e d 1,000 danske b#rn i begrafen Avec 1.000 enfants danois au cinma_/. C e numro contient gaiement une courte bibliographie e une liste de films convenant aux t enfants de moins de 12 ans.
465. Jugendund Film. In :Filmskunst, Vienne, (lS), 1956, 38 p,(Numro spcial). Exposs sur l thme "Le cinma e la jeunesse'' e t au cours de la Semaine internationale de filmologie ( Vienne, 1954). 1 O1
Keilhacker, Martin :"Grundzilge des Filmerlebens der Kinder und Jugendlichen in der au_sgehenden Kindheit und beginnenden PubertSt" LBases de l'exprience cinmatographique des ed-ants e t des adolescents au moment de la pubert_/. . Peters, 2 M.L. :''Ziel und Wege der FilButet moyens de l'ducation merziehung" cinmatographiqued . Rauser, Edith :"Wiens Jugend 5nd der Film" L-La jeunesse viennoise e ie cinmal. t Field, Mary : "Die britische JugendfilmRalisations- cinmatographiques de la arbeit" jeunesse brit anniquel. Eder, Alois : "Filminteressen EH-bis VierL'intcrt cinmatographique des zehnjahriger" jeunes de 11 1 4 ansl. Eiland, Karl : "Der Westdeutsche Schulfilm" L-Le fiim scolaire en Allemagne occidentalel.
Numro consacr aux journes d'tudes sur l'ducation cinmatographique, organises en 1952 Madrid par l'Office catholique international du cinma. L a premire partie concerne l'ducation cinmatographique de la jeunesse (Agel, Claude, Peters, Souren, Laspina, Lindsay e Fagan), la t deuxime l'ducation de l'lite ; e la troisime t l'ducation des masses. Les conclusions officielles de ces journes d'tudes sont notamment les suivantes :il faut faire au cinma une place dans l'enseignement des humanits ; l'ducation cinmatographique attnue le risque moral de la frquentation du cinma ; les expriences effectues jusqu' prsent montrent qu'on peut rduire la frquentation cinmatographique en veillant le sens critique chez les jeunes.
466. Jugend und Film/ Jeunesse e cinma/Giovent t e cinematografia,In : Pro Joventute, Zurich, XXXIV (2-3), fvrier-mars 1953, p. 41-128. (Numro spcial).
t 468. Kind und Film LL'enfant e le cinma2. in: P5dagogische Welt, DonauWorth, (7),juillet 1955, p 337-390 (Numro spcial). . Articles d - Keilhacker, M. Der F i l m s s e: Erzieher L e cinma c o m m e ducateurl ; Heinelt, Gottfried gur Ausdrucks und Eindricksqualitt der Films L e f l c o m m e m o y e n d'expressionet im source d'impressions_/ e Aibauer, Rosa 1F l t im und Filmschaffen sozialkundiich gesehen L e cin m a e la p roduction cinmatographique examit ns d'un point de vue sociologique_(. L e professeur Keilhacker tudie les effets ngatifs du cinma ainsi que les possibilits qu'il peut offrir en matire d'ducation. A son avis, les effets ngatifs sont notamment les suivants : certains films mettent les enfants en prsence de situations qu'ils sont trop jeunes pour comprendre ; la succession ininterrompue d'vnements extraordinaires e la surabondance des effets acoust tiques e optiques que l'on trouve gnralement t d a m les films rendent l'enfant incapable d'apprcier les squences descriptives qui exigent de la concentration e de la rflexion ; les films offrent t souvent aux jeunes spectateurs un tableau de la ralit qui peut tre dform ou m m e compltement faux. Heinelt compare les films franais e a m t ricains en vue de dterminer dans quelle mesure le f l exprime l'esprit de l'poque, l caractre im e national e une philosophie de la vie. t Rosa Aibauer tudie, en se fondant sur sa propre exprience, les moyens d'intgrer l'ducation cinmatographique dans l'enseignement social.
im Contient les &.icles suivants :Arnet, Edwin :F l und Jugend L e f l e la jeunessej (p2 45-46) ; im t Neidhart, B : F l und Jugcndschutz L L e filmet . im la protection de la jeunesse1 (p. 46-50); Fischer, im Herbert : F l und Jugendkriminalitst L e filmet la dlinquance juvniled(p. 51 54) ;Zulliger, Hans : D r E i d u s s des Filmes auf die kindcche Seele z LInfluence dufilm sur l'me de l'enfantl(p. 55-57); Brinkmann, D : Richtlinien fur gute Kinder und L Jugendfilme C o m m e n t produire d bons films e pour les enfants e les adolescents1 b. 58-62) ; t Bachmann+ Fritz : F l und Schule L e cinma im e l'colel(p. 63-65) ; Schwartz,-Albert :Kinder t i Kino L L e s enfants au cinmal (p. 66-69) ; m Knobel, B r u n o : W a r u m geht der Jugendliche ins Kin0 ? LPourquoi l'adolescentva-t-ilaucinma ?_/ (p. 70-73) ; Fueter, zeinrich : Jugend und F l : im Eine Stellungnahme L a jeunesse et le cinma : prise de position_/'(p. 74-75) ; Schmid, J.R. End Chresta, H a m : Pro und k o n E a Jugendfilme /-Pour e contre les films d'enfants1 (p. 76-82) ; Chresta, t Hans :TStigkeit der Arbe-sgemeinschaft fr Jugend und F l in der Schweiz L L e s activits des groupes im de travail "Jeunesse e cinma" en Suissel(p. 88-90); t Auteurs divers : SLimmen aus Eltern-. , Lehrer- und Erzieherkreisen Lopinions des Earents, des ducateurs et des milieux ducatifs1 (p. 83-87) ;Panchaud, Georges : Les jeunes au cinma (p. 97-102); Brocher, Jean :D e l'enfant sur l'cran l'enfant dans la salle (p. 102-108) ; Jacomella, Sergio : Cinematograo e delinquenza minorile L e cinm a e la dlinquance juvnile_/ (p. 109-117). t
469.
467. L-Les Journes d'tudes de Madrid sur l'ducation cinmatographique. in :Revue internationale du cinma, Bruxelles, 4 (13), 1952, 72 p .
Mass media and education C M o y e n s d'information e ducatiotJ. In : National Society t for the study of education, Yearbook (53), Part II, publi sous la direction de Nelson B Henry, Chicago, the University of Chi. cago Press, 1954, 290 p.
Edgar Dale, dans son introduction, traite du but e t de la porte de ce volume, des effets sociaux des moyens d'information. des responsabilits des groupes de citoyens e du rale de l'ducateur du t
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point de vue de l'information. L a premire partie f contient une tude intitule "The Role o M a s s Communication in American Society" L e rle des grands moyens d'information dans la socit amricainey, o Fred S. Siebert examine le rle attribu aux moyens d'information dans les doctrines autoritaires, libertaires e communistes t ainsi que dans la thorie de la responsabilit sociale. Dans l'article intitul 'Mto :oin pictures in Les films e les t relation to social controis" contr8les sociauxd, R. W. Wagner traite du contenu des films, de la responsabilit sociale et de la censure. Dans la deuxime partie, W. S c h r a m m tudie, sous le titre de :"Erocedures and effects of m a s s communication" Methofies e influences t des grands moyens d'information_/, les lments de l'information, le rale de l'exprience acquise dans ce domaine, les conditions de succs e les t effets des moyens d'information. F Fearing, dans . l'article intitul "Social impact of the M a s s Media of communication" L'influence sociale des grands moyens d'informationd, examine les thories de l'information, les facteurs de situation, le renforcement e la transmission des systmes de valeurs t existants, l'usage des moyens d'information pour rsoudre des problmes e acqurir une exprience t plus tendue, enfin la raction de fuite devant le contenu de certains programmes ou films ;il prsente ensuite des conclusions gnrales. Dans la . troisime partie, E Dale traite de la faon de former le got en matire de cinma ("Teaching discrimination in motion pictures") ;B. J. Blat kely dpeint l'influence rciproque du citoyen e des grands moyens d'information ("The citizen and the mass media"). Des bibliographies sont jointes chaque chapitre.
Articles de : (1)Agel, Henri Ces enfants. (2) Chantry, Marcel L'cran est un miroir. (3)ChaUne fentre magique. (4)Rave, A. nois, J.P. L'cole buissonnire ou l'cole des parents. (5) M i c e au pays des merveilles ou les Delmas, J. . Les problmes chemins de la vie. (6)Storck, H de la production. (7) Chazal, J. e Chargelegue, t J. Le cinma influence-t-il l'enfance dlin. quante ? (8)Gratiot-Alphandery, H - L'enfant devant l'cran. (9)Lambert Expriences trangres. (10)Sonika B o L'enfant a-t-il besoin de cinma ? (11) Michel, J. Quand les enfants disent ce qu'ils pensent. (12)Chantry, M. Pour public Il n'y a pas jeune e populaire. (13) Michel, J. t de films d'enfants.
472. Spielfilm und Unterricht C L e f l rcratif im e l'enseignement /. I :Filmkunst. Vienna, t n (il), 1953, 49 p (Numro spcial). . Articles sur les relations entre le f l rcratif im e l'enseignement, notamment : Gesek, Ludwig : t Wie sieht der Jugendliche den Film und wie sol1 er ihn sehen ? C o m m e n t un adokscent voit le f l e comment doit-il l voir ?J ; Huebl, Adolf : im t e Welche Lehrgegenstande sollen und-k8nnen sich mt d e m Spielfilm beschaftigen ? Quelles sont i les disciplines d'enseignement qui doivent e peuvent t s'occuper de films rcratifs ?_/ ; Hillis, Walter : Kritische Bewertung und Verwertung der Spielfilme i Unterricht Apprciation E utilisation du f l m t im rcratif dans l'enseignementd ; Rauser, Edith : Erfahrungen mt den Filmdiskussionen fr die i Jugend Expriences relatives aux discussions sur les films pour la jeunessed ;Haussler, Franz : Filmdisku_ssion z u m Film "Der Schatz der Sierra Madre'' Discvssiorg propos du film "Le trsor de la Sierra Madre"1 ; Behringer, Gertrude :Die piidagogischeBegriindung des Filmverbotes fr Jugendliche Raisons pdagogiques-interdisant les films aux spectateurs juvniles_/. im Bibliographie sur le thme "Le fl rcratif e la jeunesse". t
470. Psychologische bijdragen tot de filmproblematiek Etude psychologique des problmes du cinma_/. in :Nederlands tijdschrift voor de psychologie en haar grens. gebieden, Amsterdam, VIII (2), 1953, p 83-200 (Numro spcial).
Exposs e tudes psychologiques de :Querido, A. : t "De dadels van Hassan" Les dattes de Hassan ; Micha, Ren :"De cinmatografische waarheid' L L a vrit cinmatographique1 ; Hugenholtz, P Th. :''Het moderne cultuurproduct :D e FXih" . L-Le cinma, produit de la culture moderne_/ ; Peters, J. M. L : "Psychologische processen bij . het zien van een film" Les processus psychologiques de la perception cinmatographique Ji Popma, S J :"In de ban van de bioacoop' /-L'ob. . session du cinma] ; Hart, W.A. :"Een igeiden im onderzoek tot het probleem f l en j e u g c /-Introt duction au problme cinma e jeunessel.
t 473. Tmoignages sur le cinma e l'ducation. In :Cinma ducatif et culturel, R o m e , (10~. il), juillet*ctobre 1955, 58 p (Numro . spcial). Articles de :(1) Basdevant, Andr Tmoignages sur le cinma et l'ducation. (2)Deherpe, Raoul Ncessit d'une culture cinmatographique. (3) Rave, A. Cin jeunesse. (4) Bourges, Maurice L'ducation cinmatographique dans les milieux des jeunes ouvriers. (5) Tienda, Henri de Film e culture aux prisons. (6) Feraud, P t . Leslongs mtrages en version originale et la connaissance de l'tranger. (7) Georgin, B . L'activit culturelle du cinma scolaire l'Acadmie de Paris. ( Moguy, Lonide L e rle du cinma social. 8)
471. Regard de l'enfance. in : Cin-club, Paris, (5-6), mars-avril 1951, 26 p (Numro . spcial).
474. hrnal, "Iskusstvo Kino'' (L'art cinmatographique), Moscou, (lO), 1935 (Numro spcial).
103
C e numro est entirement consacr aux films d'enfants. L e premier article, intitul "Un grand art pour de petits spectateurs", tient compte de l'importance des films pour enfants dans l'art cinmatographique sovitique e de son caractre t autonome. L e scnario de E harc's e Olejnikov's, . t "Lenozka e les raisins", est galement publi, t ainsi qu'un extrait du scnario de Pagnol, "Merlusse", un article de S.S. Gincburg, consacr l'oeuvre de Pagnol et une srie d'articles sur les problmes thoriques e pratiques relatifs aux t films pour enfants sovitiques. Dans "Art e jeu", G. RoEal traite de cert tains problmes du cinma prscolaire :l'emploi scientifique des films dj existants, l'tude de l'enfant au jeu e une dfinition du problme de t l'art dramatique. Il compare les possibilits offertes par le thtre e le cinma prscolaires. t Dans "A la recherche d'un hros", Novogrudskij remarque que le cinma exerce sur les enfants une influence plus puissante que celle de toute autre forme d'art. Les enfants remarquent avec beaucoup d'acuit toute dficience dans la reprsentation d'un personnage e c'est pourquoi l tat e lent suprieur d'un acteur jouant l rle d'un e "mchant" peut avoir un effet motif plus fort que la reprsentation d'un "bon" personnage. L'auteur e insiste sur la ncessit de crer pour l cinma d'enfants des personnages expressifs e de veiller t une interprtation irrprochable. A son avis, les rles d'enfants devraient tre confis des enfants. L e talent de l'actrice Zejmo est toutefois mentionn c o m m e l'exception qui confirme la rgle. Les problmes examins par R. Katzman dans l'article intitul "Un grand ducateur'' savoir la ncessit d'enseigner l'histoire du cin m a dans les coles n'ont rien perdu de leur actualit. Cet enseignement a une valeur, directe parce que les enfants, qui ne connaissent pas le pass historique, peuvent apprendre beaucoup de films tels que "Le cuirass Potemkine" (Eisenstein), "La mre" (Pudovkine), etc. L'tude de l'histoire du cinma dans les classes de littrature joue un rle galement important. L'enseignement peut revtir diffrentes formes :cours, questionnaires, etc. Les meilleurs films devraient figurer au programme au m m e titre que les oeuvres littraires. Toutes ces mesures serviront tendre la porte ducative du cinma. Dans "Films pour enfants", 1. Popov met en question la dfinition, couramment admise l'poque, du caractre spcifique des films pour enfants, fonde essentiellement sur les caractristiquespropres de leur forme de perception. L'auteur estime qu'il faut considrer en premier lieu la valeur artistique des films e que les formes de perception en jeune t devraient avoir qu'une importance secondaire. E n ce qui concerne l'adaptation scientifique de sujets rels dans les films pour enfants, l'auteur, se rfrant l'exemple de l'art populaire, souligne la ncessit de faire ressortir un trait sympathique du caractre du hros. Les personnages reprsents
doivent tre simples, mais fortement dessins dans leur simplicit. C e numro contient galement le compte rendu d'une enqute mene parmi des enfants d'ge prscolaire en vue de choisir de jeunes acteurs de . cinma. L'article de K Gevrjugin, "Soyez pr&ts", raconte l'exprience du journal film documentaire pour enfants "Pioner". Dans "Histoires en images sur l'cran'', V. Solev traite de l'emploi de films fixes dans le travail avec les enfants et des analogies entre les films fixes e les films. t Voir aussi les na 53, 254.
(b)
475. Actes du Congrs international sur la presse priodique, cinmatographie e radio pour t enfants, sous l haut patronage de l'Unesco, e Milan, 19-23 m a r s 1952. Milan, A. Giuffr, 1953, 329 p. L a partie de cette publication consacre au cinma comprend les confrences e les rapports suivants : t (1)Petrucci, Antonio Films ducatifs e t films pour l'enfance. (2)Wohlrabe, Willy Problmes techniques im t e artistiques du f l pour enfants e l'exprience t allemande. (3)Banfi, Antonio L'aspect social du cinm a en tant que spectacle. (4) Lunders, L. Les conditions d'une enqute sur l'influence des films sur l'enfance. t (5) Mergen, A r m a n d Cinma e hygine mentale. (6)Zazzo, Ren Le niveau mental e la t comprhension du cinma. (7) Musatti, Cesare Les processus psychiques activs par l cinma. e (8)Calo, Giovanni L e cinma e l'ducat tion intellectuelle. t (9) Meylan, Louis L e cinma e l'ducation morale. (10)Castejon, Federico L a rglementation juridique des films pour l'enfance. (11) Griva, Domenico Riccardo Peretti L a rglementation juridique des films pour l'enfance. (12)Caparros, Morata J.B. Cinma e t ducation morale. (13)Sinoir, Guy Les corrlations entre le cinma e la dlinquance juvnile. t (14)Chazal, Jean Les corrlations entre le cinma e la dlinquance juvnile. t
476. Albiero, Giuseppe. Si sta facendo qualcosa per la nostra gioventd ? Fgt-on quelque chose pour notre jeunesse ?_/. In : 11 Regno, Bologne, (12). dcembre 1956, p 18-20. .
104
Compte rendu des stages d'tudes organiss par le Centre exprimental de cinmatographie en collaboration avec la maison de production "Titanus". Remarques sur la situation actuelle du problme du f l e les jeunes en Italie. im t 477. Cain, C. e Vannoey, R.C. The f l t im teacher's handbook 1 957-1958. Annual Journal of the Society of Film Teachers Manuel de l'ducation cinmatographique. Annuaire de la Socit des professeurs de cinmal. Londres, Society of Film Teachers, 1957, 115 p .
479. Cinema e gioventU Dodici convegni di studio nelle citta italiane L C i n m a e jeunesse t douze runjons d'tudes dans diffrentes villes italiennesd. In :Bianco e Nero, Rome, XVII (11 12), novembre-dcembre 1956.
Cet annuaire-manuel de la "Society of Film Teachers" (organisationanglaised'ducateurs qui s'efforce de dvelopper l'ducation cinmatographique, principalement dans les tablissements scolaires) prsente un programme d'enseignement cinmatographique pour les coles primaires, les coles secondaires modernes e les g r a m m a r schools. Il t contient une liste de films se prtant aux discussions en classe e propose des thmes de dbats: t Ce volume est complt par une bibliographie d'ouvrages sur les films destins aux jeunes, une liste de films de jeunes, un guide pour la discussion de certains genres de films, une liste de m e m b r e s e d'autres renseignements. t 478. Children's Films : A symposium L-Colloque sur l cinma pour enfants 1. N e w Delhi, Mie nistry of Information and Byoadcasting, Government of India, juin 1955, 39 p. R s u m des exposs faits au cours d'un colloque sur le cinma pour enfants, organis N e w Delhi, le 11 octobre 1954 par le Ministre indien de llinformation e de la radiodiffusion. Contient aussi t le texte de diverses causeries, radiophoniques ou non, sur l m m e thme. S Radhakrishnan soue . ligne dans une "allocution inaugurale" (prononce le 24 dcembre 1953 N e w Delhi lors de la deuxime exposition du f l pour enfants), l'influence im que l cinma peut exercer sur l'enfant en lui ofe frant des exemples de force de caractre, d'actes de courage, dlhrofsme e de grandeur d'me. t R. R. Diwakar tudie l'influence du cinma sur l'esprit de l'enfant ("Films and child mind"), M. V Krishnaswamy indique les essais de cinma . pour enfants effectus en Angleterre ("British experiment in children's films"). P.K. Atre ("What are children's films") souligne que les films les plus dangereux sont ceux qui donnent une reprsentation fausse de la vie. Les films pour enfants doivent rserver une large place aux valeurs spi. rituelles. J. S Bhownagary ("Social importance of children's films") tudie les essais faits en Angleterre, en Union sovitique, en Tchcoslovaquie, au Danemark, etc. e en dgage des conclusions quant t la faon d'aborder le problme du cinma pour enfants enInde. Enfin Mary Field ("children's films") formule quelques brves observations concernant le cinma pour enfants.
Aprs une introduction consacre l'organisation de ces runions, on peut lire des exposs de Michele Lacalamita, prsident du Centre exprimental du cinma, au cours de la sance inaugurale du Congrs de Rome, au Campidoglio, sur les rapports entre l cinma e l public des jeunes, e e t e t d'Antonio Ciampi, directeur de SIAE, sur les questions conomiques, sur la production spcialise pour les jeunes, exposs qui illustrent les problmes qui en dcoulent sur l plan national e ine t ternational. C e numro donne galement une analyse de deux ouvrages sur l m m e sujet de Henri e Stork e Edgar Dale, ainsi qu'une bibliographie. t 480. Colini Lombardi, Pia. Inchiesta Sulla cinee matografia per ragazzi Enqute sur l cin m a pour enfantsl. In : Ragazzi d'oggi, Rome, (l), dcembre 1950, p. 17-19.
Vue d'ensemble des tudes qui se sont droules sur ce problme pendant la Confrence internationale d'tudes (Venise, aot 1950). Orientations e t suggestions pratiques concernant galement la solution du problme du cinma pour enfants sur l e plan national. 481. Film education of youth [Lleducation cinmatographique de la jeunessel. Report of an international conference on f l education im of youth under the auspices of World Brotherhood (Rapport d'une confrence internationale sur l'ducation cinmatographique de la jeunesse, organise sous les auspices de Fraternit mondiale), Amsterdam, 22-24 novembre 1957, 28 p. (Multigraphi). Rapport d'une confreme d'experts en matire d'ducation cinmatographique de la jeunesse. Expos de L. Lunders : "L'ducation cinmatographique e les relations interhumaines" ; Peters, t J. M.L. : "The domain ofJilm education" Le domaine du f l ducatgl ; Reed, Stanley :"Film im education in schools" Education cinmatographique l'cole1 ; Alexandre, B. : "Education cinmatographique extras colaire " ; Mohrhof , Sieg fried :"Moglichkeiten der Produktion und des internationalen Austa2sches von filmkundlichen Arbeitsmaterial" Possibilit de la production e d'Lhanges internationaux du matriel filmolot giqued. A l'issue de cette confrence, diverses rsolutions ont t prises, concernant 1' utilit de l'ducation cinmatographique, son contenu, le r61e de l'cole e la formation du personnel t enseignant.
105
482. Film i omladina C L e cinma e la jeunesse. t Confrences e discussions tenues les 3, 4 t e 5 dcembre 1956 Novi Sad (Yougoslavie). t Belgrade, Novi Dani, 1957, 229 p.
Cet ouvrage contient des articles de Afri6, Vjekeslav (La culture cinmatographique e la jeut nesse) ; Vasi6, Zivorad (Hros e acteurs favoris t des enfants entre 10 e 14 ans) ; Dordevic, Jovan t (L'attitude des parents envers la frquentation du cinma par leurs enfants) ; Makavejev, Dugan(La popularit de certains types de films auprs des enfants) ; Brenk, France (Quatre mthodes d'analyse de l'influence du cinma sur la jeunesse) ; Sebek, Levin (Quels films prfre la jeunesse dlinquante e non dlinquante ? ); Vrabec. Miroslav t (L'image cinmatographique e la culture visuelle t des lves) ; Foht, Ivan (La possibilit d'utiliser le cinma pour l'ducation esthtique) ; etc. 483. Filmska kultura mladih LCulture cinmatographique des jeunesl. Savet dru8tava za staranje O deci i omladini Jugoslavije LConseil des associations pour la protectizn des . enfants et de la jeunesse yougoslave_/. Belgrade, Savremena gkola, 1958, 178 p. (table des matires annote en anglais e enfranais). t Contient notamment les articles suivants :Petric, Vladimir : Culture cinmatographique, partie de l'ducation gnrale e de la connaissance des arts ; t Mimica, Blafenka :L e f l , l'cole e les loisirs im t des enfants ; Brenk, France : Les problmes de l'ducation e de l'instruction cinmatographique ; t Vrabec, Miroslav :Quelques problmes de l'identification du jeune public des films ; Makavejev, Dugan : L e f l et l monde du rve de la jeuim e nesse ; Baji6, Baja : Essai sur la faon dont les enfants des villages e des villes comprennent les t films pour enfants ; Dordevid, Jovan : Les films prfrs des enfants des villages ; Urosevi6, Velibor :C o m m e n t les professeurs voient les films ; Aivanovie, Lepa : C o m m e n t les enfants des villages de 12 14 ans comprennent les films ;Karanovik, Milenko :C e que les parents dans les villages pensent des films ; Kovazevik, Nikola : C o m m e n t l f l est utilis dans la famille e e im t l'cole ; Makari6, Radomir : Enqute parmi les enfants aprs le Festival international du fl en im Voyvodine ; Ivanzevic', Radovan : Est-il dangereux pour les enfants de voir des films de cow-boys e t de gangsters ? 484. Ghilardi, Agostino. I Festival dei f l per V im ragazzi / Ive Festival du f l pour enfantsl. im In :Ragazzi d'oggi, R o m e , (9), septembre 1953, p. 17-21, 24. Compte rendu de la runion d'experts du cinma pour enfants qui s'est tenue l'occasion du N e im Festival du f l pour enfants (Venise, aot 1952), e qui a abouti la dfinition suivante : f l adapt t im la mentalit e aux saines exigences des enfants, t 106
485. Katholieke filmactie, Bglgie. Handboek van de f l voor kinderen Manuel du filmpour im enfantsl. Bruxelles, Dienst "CEDOC", s. d. 46 p.
Etude des critres applicables au choix de films pour enfants e de l'organisation de spectacles cit nmatographiques pour les jeunes. Expos de la rglementation des spectacles pour enfants e exat m e n des dispositions lgislatives en ce domaine. Liste de films pour enfants, 486. Petrucci, Antonio. Il symposium per 10 studio della "Miranda Prorsus" Sminaire pour l'tude de la "Miranda Prorsus'll. In : Rivista del cinematografo, Rome, X X X I (5), mai 1958, p. 148-155.
Synthse des journes d'tudes organises par 1 '"Ente dello spettacolo" e 1'"Istituto universitat rio Mendel" (Rome, avril 1958) sur l'encyclique "Miranda Prorsus". Exposs faits par d'minents im t spcialistes sur le f l e les jeunes, du point de vue ducatif, psychologique e social. t 481. Rencontre internationale d'experts sur les aspects psychologiques, techniques e sociaux t des problmes du cinma e de la jeunesse. t
~~
Luxembourg, 31 mai-4 juin 1955. Genve, Fraternit mondiale, 1955 (multigraphi). Aspects psychologiques. (1)Rv. P. Valentini, S J., R o m e :Action immdiate du f l sur les . im jeunes. (2)Siersted, Ellen, Copenhagen :Influence immdiatement dcelable au-dessous de 10 ans. (3)Heuyer, Georges, Paris : Influence immdiatement dcelable au-dessus de 10 ans. (4)Keir, Gertrude, London :Influence lointaine dcelable du f l sur les jeunes. im Aspects techniques. (5)Pront, John, The Hague : Slection dans la production courante. (6)Rv. P . Lunders, L0 O.P., Bruxelles : Utilisation des films adapts aux diffrents niveaux d'ge. Aspects sociaux. (7) l'Abb Bernhard, Alexandre, M. Paris : F o r m e s d'application pratiques. (8)Keilhacker, Martin, Miinich : Education cinmatographique aux divers niveaux d'ge. (9)Lox, Florimond, Bruxelles :Problmes d'une lgislation spcialise. 488. Sciascia, Ugo. 1 f l per ragazzi L-Les im films pour enfants/. In :Indice d'Ore, Rome, novembre 1951, p 25-30. . Compte rendu e commentaire des Journes int terrationales d'tudes du f l pour enfants e des im t activits nationales e internationales en ce t domaine.
2 ,
. 480. VortrCtge und Berichte der 2 Jahrestagung der deutschen Gesellschaft fur Filmwissenschaft. Der Film ais Beeinflussungsmittel. Communications e rapports du deuxime t congrs annuel de la Socit allema-e de filmologie. L e film, moyen d'actiol/. E m s detten, Verlag Lechte, 1955, 118 p .
491. Wisenschaftliches institut Ur Jugendfilmgragen F l i m Jugendpsychologisch Betrach-(Le cinma du point de vue de la psychotet logie de la jeunesse). Munich, Ehrenwirth Verlag, s.d., 76 p .
Plusieurs des tudes contenues dans cet ouvrage traitent du cinma e de la jeunesse :Keilhacker, t Martin ("Die Filmeinflsse bei Kindern Und Jugendlichen und die Problematik ihrer Feststellung"/ Influences du cinma sur les enfants e les adolest cents e problmes relatifs leur dtermination) ; t Feldmann, E ("Der Film als Kulturfaktor"/Le . cinma c o m m e facteur culturel).
490. Winkler, Gerd. Handbuch Film und Jugend ,//Manuel :Cinma et jeunesse-}. Munich, Juventa-Verlag, 1956, 125 p.
Donnes sur les activits des organisations qui s'occupent des questions relatives au cinma e ~ t la jeunesse en Rpublique fdrale d'Allemagne ; principaux rglements de censure relatifs la protection des jeunes ; liste de distributeurs de films pour enfants ; quelques suggestions pratiques ; bibliographie d'environ 60titres relatifs l'histoire du cinma, la filmologie, le langage cinmatographique, le cinma e la jeunesse, le cinma e t t l'ducation, la protection des enfants contre les dangers du cinma e la lgislation. t
Articles de :(1) Keilhacker, Martin : Der gegenwrtige Stand der Deutschen und auslandlischen Forschung Uber Wirkungsweisen un4 EinflGsse des Films auf Kinder und Jugendliche L'tat actuel de la recherche allemande e trangre sur les t effets et l'inlueice du cinma sur les enfants e t les adolescents-/ ; (2) Stckrath, Fritz : Die Rolle m L e rle du cindes Films i Leben derJugend m a dans la vie des jeunes/;(3) Luxenburger, Hans : PsychiaLrische und heilpadagogische Fragen des Questions psychiatriqueset thrapeuticoFilms pdagogiques relatives au c i n m a / ; (4) KrauseAblass, Margarete : Entwicklungs-psychologische Gesichtspunkte und praktische Erfahrung als Grundlage fur die Beurtegung von Filmen fUr Kinder und Jugendliche Considrations psychologiques sur le dveloppement e exprience prat tique c o m m e base d'apprciation des films pour enfants e adolescents-/ ; (5)Speidel, Edfnund : t Kurzreferat zum Paragrapp 6 des Gesetzes z u m Schutze der Jugend in der Offentlichkeit, Forderungen und BeschIUsse der Jugendschutzbeauftragen der LandZr und Vergleich m t d e m gegenwari tigen Stand Bref rapport sur l paragraphe 6 de e la loi relative la protection de la jeunesse dans les lieux publics :propositions e conclusions des t dlgus la jeunesse des o n d e r e comparaison t avec l'tat de choses actuel-/.
107
Adler, Mortimer, J. Agel, Henri Aibauer, Rosa Alberola Such, R a m o n Albertini, Laura Albiero, Giuseppe Aibright, Roger Altavilla, Enrico Amasovib, A. Amsler, Roger Andreotti, Giulio Association nationale du cinma pour l'enfance Ayfre, Amde
18 96 129 264. 265 130 476 285 201 431 308 434 202 11 5
51 Bailyn, Lotte Banfi, Antonio 149 Basdevant, Andr 386 Bauchard, Philippe 387 1 Begak, B. Behringer, Gertrude 52 Beley, Andr 150 Beilingroth, F'riedhelm 203 354 Beran, Jan 228 Bertagns, L. 388 Bertin, Giovanni M. 204 Billstrom, J. 54 Blats, W.E. Blumer, Herbert 205, 266 309 Boeck, A. de 389 Boldyreva, L.A. 55 Bosio, Luigi 56 Bossard, Robert 151 Bouman, J.C. Bower, Robert (Mrs) 206 57 Box, Kathleen 131 Brandt, H e r m a n P . 127 Bricker, Harry 207 Brini, A. 132. 310 Brinkmann, Donald 256 Bruce, D.J. Brudny , Wolfgang 152, 170, 208, 311, 364 209 Bruel, Oluf 188 Bruner, Jerome S . 354 Brychtova, V. Buchanan. Andrew 31 2 21 O Buhr, Wolfgang Bring, H . 31 3 Cady. Jacques Cahn, Paulette . Cain, C Caldana, Albert0 308 153 477 390
Cald, Giovanni Canestrari, R e m o Canestrelli, Luigi Capriolo, E . Caruso, A& P . Casso y Romero, Domingo do Castejon, Federico Centro Italiano Femminile Charters, Werrett W. Chevallier, Jacques Chiarini, Luigi Chresta, Hans Ciampi, Antonio Cim,atti, Leone Cipriani Faggioli. Maria Luisa Civardi, Luigi Claude, Robert Clostermann, Gerhard 268, Cochin, Marcel Cohen-Seat, Gilbert Colini Lombardi, Pia Commission administrative permanente pour l'laborauon d'un code d'honneur du cinma Commission on Educational and Cultural Films Corbal, F . Corradini, Umberto Cottone, Carmelo Council of Motion Rcture Organizations Conseil central japonais des problmes de la jeunesse Conseil municipal des dputs des travailleurs de Kiev Cressey, Paul G . Crisanti, P ~ M
286 14, 154 155 108 130 26 7 43 5 21 1 2 31 4 31 5 58 391 436 31 6 21 2 31 7 318, 319 320, 392 3 480
433
4 107 5, 269 287, 288 270 276
Dale, Edgar 41, 59, ld6, 321 Dawson. Marjorie Granger 393 Debesse, Maurice 156 . 21 3 Decsigny, T Decsi, Filmski Kiub 322 Deherpe, Raphal 323 Department of Social Weifare and Community Development in Accra 60 Deprun, Jean 157 Descamps, J . 97 Diaz-Plaja, Guillermo 290 Di Majo, Carlo 272 Di Tullio. Benigno 291 . 6 Dolinskij, 1 L. Driel, A.A.E. van 122 1 O9
Drillich, P.A. Dussardier. Maurice Dysinger, Wendel1 S. Edimbourg Festival du cinma Ekk, A.A. Eiland, K . Eiserer, Paul E . Emery. Frederick E . Evans, Frederick
Faugere, M. M. 81 Fdration des organisations yougoslaves 7 pour le bien-tre de l'enfance Feldman, Erich 19 Feo, G. de 61, 191 Field, Mary 20, 395 Flesch, Gislero 273 Flik, G. 274 159 Flores d'Arcais, Giuseppe 29 2 Foerster, Oskar Ford, Richard 8 Forman, Henry J. 192 Forter, Adolf . 293 Fowler, George 188 Fraisse, P. 257 Frazier, Alexander . * 352 Frontali, Gin0 21 6 Fulchignoni, Enrico 133, 160 Funk, Alois 161 327 . Fuzellier, E 21 7 Gaddini, Renata 162, 218 Galletto, Albino 21 9 Galliard, Olpho 220. 437 Garcia Yague, Juan Garmendia de'Otaola, A. 328 2 58 Garrido Lestache, Juan 396, 397 Gastaldi, Enrico 21, 329, 398 Gel'mont, A. M. 163, 164, 330 Gemelli, Agostino 134 Gorhartz-Franck, Ingrid 359 Germeten, Eisa 399 Gerstenberger, Magdalena Ghilardi, Agostino 484 27 5 Giacomelli, Ferrucio Gibson, Harold J. (Mrs) 62 Giraud, Jean 22, 63, 64, 221, 294, 400, 401 222 Glastra van Loon, F H . . 23, 165 Glogauer, Werner 9 Gonalves, S . 98 Grall, Xavier 402 Graziani, Cesare 65, 66 Gray, Barbara 331 Greiner, Grace 295 Grigor'eva, A. A. 332 Groder, Ursula 1 Gromov, J. 107 Guitton, R . Hasse, Ulrich Hagemann, Walter Hendel. Leo A. 110 333. 364 19 99
Hansen, H Lund . Hart, W.A. 't . Hauser, Philip H Have, Tonko T ten . Hedden, C.G. Heinrich, Karl 10, 46, Heisler, Florence Helier, Daniel Henshaw, S . Heuyer, Georges 135, 136, 151, Hills. Janet 229, Hiroshima-Association pour le redressement de la jeunesse Hochheimer, Rita Hodgkinson. A. W. Hodgson, Lena Hoel, Nic Hoffmann, Hermann Holaday, P.W. H o m e Office Hoshino, Choshaku Indian F l Enquiry Committee im Inui, Takashni rgens, Hans Rutger Itkyal, N.L. Japon Ministre de l'ducation Jessel, Oskar R . Jimenez de h u a , L . Jones, Dorothy B. Juez Vicente. Julian Kghnert, M.E. Kampfer, Winfried Kandirin, B. Karsten, Anitra Keilhacker, Margarete Keilhacker, Martin Keir, Gertrude Kejlina. 1 . Kempe, Fritz Kerstiens, Ludwig Kiselev, C.A. Kister, G. Klepper, Joseph T . Kobayashi, Kaoru a Kubenka, M x Kulik, A d a m Lacis, A. Lahy Hollebec que, Marie Lalande, Hlne de Lammers, Paul Lanocita, Arturo Lanoux, A r m a n d Lam-Stuparich, Maria Laporta, Raffaele Lavies, H a m - W h i l h e l m Lebovici, S . Lehman, Margaret Lehnemann, Heinrich
248 67, 68 266 1 O0 334 223, 224 225 69 226 227, 228 335, 403 70 336 337, 338 339 404 230 259 71 361 231 340 24 72
73, 74, 75, 76 77 277 117 405 232 341 367 78 438 168, 343 439 12 296 343 297 406 27 344 234 407
79, 101, 169, 233, 11, 25, 166, 167, 169, 170, 233, 26,
367,
12 408 279 170 345 235 80 298. 346. 347 278, 409, 440, 441 151, 227, 228 348 349
Leites, Nathan L e Moal, P . Lensing, Adolf Lercaro, Giacomo Leroy Bous son, A. Lewin, W l i m ila Lhotsky, Jaromir Liehm, A.J. Lindsey, Ben B . Ligka, Miroslav L o Savio, Giulio Lox, Florimond Lublinskij, P.1 . Ludman, Ren Lunders, Leo Luxenburger, Hans . Lyness, Paul 1
128 81, 279 350 171 172, 173 351, 352 41 O 41 1 280 353, 354 442 236, 443, 444, 445 446 237 13, 28 238 102 355 82 239 356 357 240 358 447 226 21 5 174 175 198 241 137 41 2 360 242 300 137 281 361 226 121 449 16 450 257 243 282 41 57 36 7 122 301 36 5 176 29 106 62 41 5 359 30
Oietti, Pasquale Osaka [prfecture d ) Association '. pour le redressement de la jeunesse Oskolskij. A. P.
366
'
83 326
McCullough, Constance McIntosh, Douglas M. Maggi, Raffaello Maggio, Joseph B. Makarenko, A. S . Manvell, Roger Marcus, H.L. Marcussen. Elsa Brita Marquis, Donald Martin, David Marzi, Alberto Maucorps, P.M. May, Mark A. Mayer, Jacob P . Melies, M.G. Menzel, Josef Menhskaja, J. Metzger, W. Meylan, Louis M. Mialaret, G . Michard, H . Mikakawa, Kikuyoshi Miller, V.L. Mirams, Gordon Mizutani, Tokuo Mohrhof, Siegfried Montmollin, G de . Morin, Edgar Morris, Norval Morrison, John Moss, Louis Muarav'ev, 1 . Muller, H.S. Munoz Fernandez, Pedro Mura, A. Musatti, Cesare Muth. Heinrich
103, 359,
Paderni, Sandro 34, 89 Paramonova, K . 41 6 Parrot, Philippe 107 84 Patel, A.S. 260 Paulsen, Kathe Pelizzi, Camillo 177, 302 Peres, B. 367 Peretti Griva. Domenico Ricardo 451 Perlman, W l i m J. ila 17 Perron, Roger 178 Peters, Charles C . 123 Peters, Jan M.L. 122, 368, 369 Peterson, Ruth C. 194, 195 Petrucci, Antonio 418, 486 Philippon, O. 244 Pitta, A. 108 Polonskij, M. M. 297 Ponzo, Ezio 138 Portugal 452 Pradella, Giulio 41 9 . Preston, M.1 245 Preuss, K. 268 Raths, L.E. Rebeillard, Monique Redano, Ugo Redslob, E . Reed, Stanley Rey, Andr Reymaker, J. de Roessler, E . Roessler, W. Rondi, Gian Luigi Rosen, I C .. Rosenthal, N e w m a n H . R S F S R Commissariat du peuple l'instruction publique Ruckmick, C.A. 196 85, 261 283 207 370 139 31 140, 303 140, 303 420 197 371 41 7 21 4 421 422 372 304 181 373 374, 488 86 87 375 376 377 198 246 247 24 8 122 251, 252, 253 284
111
14,
104,
299,
Nagaki, Teiichi Nahabedian, Vaskey (Mrs) Nath, Mahendra Ness, Einar Nozet, Hugues
Sacchetto, Aleardo Saivi, Giovanni Santinello, Giovanni Schiavi, Alessandra Schottmayer, Georg Schubert, Klaus Sciascia, Ugo Scott, W.J. Sekerak, Robert M. Sekino, Yoshio Seton, Marie Shoemaker, Francis Shuttleworth, F. K . Sicker, Albert Siegel, Alberta Engvall Siersted, Ellen Sijmons, A.H. Simson, W.A. Sinoir, Guy M.
Skoleinspektoren i Hamar 88 93, 110 Smith, E.M. 141 hejder. M. Socit des Nations Commission consultative des questions sociales 193 Socit pour l'tude de l'ducation 378 cinmatographique au Japon 142 Soriano, Marc 107 Spinat, P. 259 Stoddard, G D .. 423 Storck, Henri 32, 179, 180. 181, 249 Stiickrath. Fritz 305, 379 306 Sutermeister, H .
Vandromme, Pol 124 Vannoey, R.C. 477 Verdone, Mario 384. 426. 427, 428 VIc-enteGelabert, Enrique de 429 49 Vincent, Car1 Vinokurov. J. 430 Volpicelli, Luigi 92 Vojtolovskaja, L. 431 Wagner-Simon, Th. 184 Wall, William D . 93, 110, 251, 252, 253 Wallon, Henri 185 Ward, J.C. 94 Warshow, Robert 125 Wasem, Erich 36, 37, 126 Wieringen, H van . 122 Winkler, Gerd 364, 490 Witty, Paul 127 Wolfenstein, Martha 128 Wolker, Herbert 186 Wroblowa-Koblewska, Janina 407 Wiirth, Elizabeth 254 Wyeth, Ezra R. 111 Zanotti, Milena Zazzo, Bianka 95, 113, 144, 145, 146, 255, Zazzo, Ren 95, 113, 146, 147, 148, Zieris, Franz Zachbauer. Franz 114,
112 432 432 187 385
Tarroni, Evelina
33, 34, 89, 109. 143, 182 183, 250, 262, 263, 380, 424 Tavistock Clinic, The 425 Thrasher, Frederick M. 271 Thurstone, Louis L . 194, 195, 199, 200 Tol' B. H. 381 Tqhnessen, H A. . 90 Trager, F. 196 Traversa, Carlo 91 TrBger, Walter 35, 382
Urickij. N. Z .
307. 383
112
BONS DE L'UNESCO
Afin de remdier aux difficults d'ordre montaire que soulvent les achats l'tranger de livres, films, quipements de laboratoire, etc., l'Unesco a conu une sorte de monnaie internationale, le BON UNESCO L e s BONS DE L'UNESCO fournissent aux coles, universits, professeurs et tudiants d'un grand nombre de pays la possibilit de se procurer aisment le matriel dont ils ont besoin pour leurs tudes ou leurs recherches
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. .
L e s BONS DE L'UNESCO sont en vente dans la plupart des Etats membres o il existe un contrle des changes Pour de plus amples renseignements, s'adresser, dans chaque pays, la commission nationale pour l'Unesco ou, directement, au sige de l'Organisation,
permettent d'acheter :
L e BONDE VOYAGE UNESCO, nouvelle application du systme des BONS DE L'UNESCO, vise carte; les difficults de change qui entravent souvent les dplacements entrepris des fins ducatives ou culturelles : sortes de chques de voyage internationaux, les BONS DE VOYAGE UNESCO, fournissent aux tudiants, aux professeurs et aux chercheurs les devises dont ils peuvent avoir besoin pour poursuivre leurs tudes ou leurs travaux l'tranger.
livres, priodiques, photocopies, microfilms, reproductions d'uvres d'art, diagrammes, globes terrestres, cartes gographiques ; partitions musicales, dis que s , films ducatifs sous forme de : a) copies positives et contre-types ; b) ngatifs originaux et contre-types ; et pellicule vierge de 16mm. pour tirage de ces films ; matriel scientifique pour l'enseignement et la recherche notamment : instruments et matriel d'optique, balances et poids, verrerie de laboratoire, appareils de mesure lectrique et acoustique, appareils d'analyse et de contrle, etc.
2,
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Libria :J. MomoluKamara, 69Front &GurleyStreets, M O N R O V I A . Luxembour :Librairie Paul Bruck, 33, Grand-Rue,L U X E M B O U R G . Malaisie (?&lration de) et Singapour :Federal Publications Ltd., Times House, River Valley Road, S I N G A P O R E . Malte : Sapienza's Library, 26 Kingsway, V A L L E T T 4 . Maurice (Ile): Nalanda Co. Ltd., 30,BourbonStreet, P O R T - L O U I S . Maroc : Centre de diffusion documentaire du B.E.P.I., B.P. 211, RABAT. Mexique : Editorial Hermes, Ignacio Mariscal, 41, Mxico D.F. MXICO. Monaco: British Library, 30, boulevard des Moulins, M O N T E CARLO. Nicaragua : Libreria CulturalNicaragense,calle 15 de Septiembre n.O 115, M A N A G U A . Nigeria : C.M.S. (Nigeria) Bookshops, P.P. Box 174, L A G O S . Norvege: A.S. Bokhjdrnet, Lille Grensen 7,OSLO. Nouvelle-Zlande : Unesco Publications Centre, 100 Hackthorne Road, C H R I S T C H U R C H . The West-Pak Publishing Co. Ltd., Unesco Publications Pakistan : House, P.O.Box 374,56-NGulberg Industrial Colony, L A H O R E . Panama : Cultural Panamena, Avenida 7.a n.0 TI49 apartado de correos 2018,PANAMA. Paraguay : Agencia de Librerias de Salvador Nizza Yegros, entre 25 de May0 y Mcal. Estigarribia, A S N C I 6 N . P a y s - B a s : N. V. Martinus Nijhoff, Lange Voorhout 9,
'S - G R A V E N H A G E .
RANGOON.
Bolivie : Libreria Selecciones,avenida Camacho 369,casilla 972, L A PAZ. Brsil : Fundaao Getlio Vargas, 186 Praia de Botafogo, caixa ostal 4081, RIO D E J A N E I R O . B uPgarie : Raznoiznos, 1 Tzar Assen, SOFIA. Cambodge : Librairie Albert Parcail, 14, avenue Boulloche, P H N O M - PE N H . I Canada :L'implimeur de la Reine, O T T A W A ( h . . Ct) Ceylan: Lake House Bookshop, P.O. Box 244, Lady Lochore Building, 100 Parsons Road, C O L O M B O 2 . Chili :Editorial Universitaria, S.A., avenida B. O'Higgins 1058, casiiia 10220,S A N T I A G O . Chine: T h e World Book Co., Ltd., 99 Chungking South Road, Section 1, T A I P E H , Taiwan (Formosa), Colombie : Librcrla Central, Carrera 6-A n.0 14-32, O G O T A . B Core: Korean National Commission for Unesco, P. O. Box Central 64, SEOUL. Costa Rica: Imprenta y Libreria Trejos, S.A., apartado 1313, S.._.. ~A N IOSE. , Cuba : Libreria Economica, Pte. Zayas 505-7, apartado 113 , L A HABANA. Danemark: Ejnar Munksgaard, Ltd.,6 Nbrregade, K O B E N H A V N K . Rpublique Dominicaine : Libreria Dominicana, Mercedes 49, apartado de correos 656,C I U D A D T R U J I L L O . quateur : Casa de la Culcura Ecuatoriana, NLcleo del Guayas, Pedro Moncayo y 9 de Octubre, casilla de correo n.O 3542, GUAYAQUIL. Espagne : Libreria Cientifica Medinaceli, Duque de Medinaceli 4, M A D R I D 14.Pour L e Counier: Ediciones Iberoarnericaoas S.A., Pizarro 19, M A D R I D . tats-Unis d'Amrique : Unesco publications Center, 801 Third Avenue, N E W Y O R K 22, N.Y.. et sauf pour les przodzques: Columbia University Press, 2960Broadway, N E W Y O R K 27. N.Y. Ethiopie : International Press Agency, P.O. BOX 120, A D D I S ABABA. Finlande : Akateeminen Kirjakauppa, 2 Keskuskatu, HELSINKI. France : Librairie de l'Unesco, place de Fontenoy, PARIS-7e; Vente en gros :Unesco, Section des ventes, place de Fontenoy, PARIS 7 ' . Grce: Librairie H. Kauffmann, 28, rue du Stade, A T H E N E S . Haifi: Librairie aA la Caraveller, 36, rue Roux, B.P. 111 , P O R T -AU-P R I N C E . Hong-kong: Swindon Book Co.; 25 Nathan Road, K O W L O O Y . Hongrie : Kultura, P.O.Box 149, B U D A P E S T 02. Inde : Orient Longmans Private Ltd. ; 17, Chittaranlan Ave., C A L C U T T A 13; Indian Mercantile Chamber, Nicol Road, B O M B A Y 1; 36a Mount Road, M A D R A S 2; Gunfoundry Road, H Y D E R A B A D 1 ; Kanson House, 24/1 Asaf Ali Road, P.o. Box 386, N E W DELHI 1 ; Sous-dpts: Oxford Book & stationery Co., 17,Park Street, C A L C U T T A 16 ; el Scindia House, NEW D E L H I . Indonsie :Bappit Pusat 8 P E R M A T A B ,Di Nusantara 22, D J A K A R T A . j. Irak : MacKenzie's Bookshop, B A G H D A D . Iran : Commission nationale iranienne pour l'Unesco, avenue du Muse, T E H E R A N . Irlande : T h e National Press, 2 Wellington Road, Ballsbridge, DUBLIN,
Prou :aESEDAL Oficina de Serviciosr Dpto. de Venta de Publi caciones,Av. Tacna 359,Ofc. 5 1,Casilla 577,LIMA. Philippines : Philippine Education Co. Inc., 1104 Castillejos Quiapo, P.O. Box 620,MANILA. Pologne : Oirodek Rozpowszechniania Wydawnictw Naukowych P A N , PdacKultury i Nauki , W A R S Z A W A . Portugal : Dias & Andrade Lda., Livraria Portugal, rua do Carmc! 70,LISBOA. Rpublique arabe unie : L a Renaissance d'Egypte, 9 Sh. AdlyW s h a , CAIRO (Egypt). Fdration de Rhodsie et du Nyassaland: T h e B o o k Centre, First Street, S A L I S B U R Y (Southern Rhodesia). Roumanie : Cartimex, Str. Aristide Briand 14-18,P.O. Box 134135, B U C U R E S T I . Royaume-Uni : H.M. Stationery Office, P.O. Box 569, L O N D O N S.E. 1. Salvador : ManuelNavas & G a , , Laavenida Sur 37, SAN S A L V A D O R Singapour :Voir :Malaisie (Fdration de). Sude : A/B C.E. Fritzes Kungl. Hovbokhandel, Fredsgatan 2 S T O C K H O L M 16. Pour L e Courrzer : Svenska Unescoradet Vasanatan 15-17.S T O C K H O L M C. Suisse FEuropa Veilag, Ramstrasse 5, Z U R I C H ; Payot, 49,rue du March, GENVE. Tchcoslovaquie :Artia Ltd., 3 0 V e SmeEkkch, P R A H A 2. Thailande : Suksapan Panit, Mansion 9, Rajdamnern Avenue, BANGKOK. Turquie : Librairie Hachette, 469, Istiklal Caddesi, Beyoglu, TSTAN - - - -. BIT1 . . Union Sud-Africaine : V a n Schaik's Bookstore (Pcy) Lcd., Libri Building, Church Street, P.O. Box 724,P R E T O R I A . U R R S : Mezhdunarodnaja Kniga, M O S K V A G-200. Uruguay : Unesco, Centro de Cooperacion CientIfica para Am'rica Latina, bulevar Artigas 1320-24, casilla de correo. 859, M O N T E V I D E O . Oficina de Representacion de Editoriales, plaza Cagancha 1342, i.erpiso, M O N T E V I D E O . Vit-nam : Librairie papeterie Xun-Thu, 185-193,rue T u - D B.P. 283, S A I G O N . Yougoslavie : Jugoslovenska Knjiga, Terazije 27, B E O G R A D