ELEC248_aideElectrotechnique
ELEC248_aideElectrotechnique
ELEC248_aideElectrotechnique
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3.1.4. La réaction d'induit_______________________________________________________36
3.1.5. La commutation________________________________________________________________36
3.1.6. Couplage des enroulements_______________________________________________________38
3.2. Moteur asynchrone________________________________________________________________39
3.2.1. Description d'une machine asynchrone______________________________________________39
3.2.2. Définition du champ tournant_____________________________________________________40
3.2.3. Définition du champ pulsant______________________________________________________42
3.2.4. Le principe de fonctionnement_____________________________________________________42
3.3. Moteur Synshrone_________________________________________________________________44
3.3.1. Description d'un moteur synchrone_________________________________________________44
3.3.2. Le principe de fonctionnement en alternateur__________________________45
3.3.3. Le principe de fonctionnement en moteur______________________________45
4. Questions fréquemment posées____________________________________________________________46
4.1. Manipulation C2___________________________________________________________________46
4.1.1. Différence entre moteur compound et moteur shunt____________________46
4.2. Manipulation C3___________________________________________________________________47
4.2.1. Pertes par rotation_______________________________________________________47
4.2.2. Rendement moteur_______________________________________________________50
4.3. Manipulation S2___________________________________________________________________50
4.3.1. Vannage______________________________________________________________________50
4.3.2. Mise en // de 2 alternateurs_______________________________________________________50
4.3.3. Alternateur sur charge isolée______________________________________________________51
4.3.4. Alternateur sur réseau infini_______________________________________________________52
4.3.5. Qu'est-ce que la courbe en V ?__________________________________________52
4.4. Manipulation S5’__________________________________________________________________54
4.4.1. Comment effectue-t-on le transfert de charge d'un alternateur à
l'autre ? 54
4.5. Maniupulation I1’_________________________________________________________________57
4.5.1. Qu'est-ce que le décrochage ?____________________________________________57
4.6. Manipulation D1___________________________________________________________________59
4.6.1. Comment réalise-t-on l'anlyse d'un signal ?____________________________59
5. Manipulations_________________________________________________________________________61
5.1. Manipulation C1___________________________________________________________________61
5.2. Manipulation C2___________________________________________________________________61
5.3. Manipulation C3___________________________________________________________________62
5.4. Manipulation S1___________________________________________________________________62
5.5. Manipulation S2___________________________________________________________________62
5.6. Manipulation S5___________________________________________________________________63
5.7. Manipulation I1___________________________________________________________________63
5.8. Manipulation D1___________________________________________________________________64
5.9. Manipulation S2'__________________________________________________________________64
5.10. Manipulation S5'________________________________________________________________65
5.11. Manipulation I1'_________________________________________________________________65
6. Bibliographie__________________________________________________________________________66
2
2. Notions de base
2.1. Définitions
3
2.1.3. Définition du champ magnétique
Vous avez déjà tous réalisé l'expérience de faire passer un courant électrique dans
un conducteur et de regarder comment réagit l’aiguille de la boussole lorsqu'elle est
approchée du conducteur : elle s'oriente perpendiculairement au conducteur.
Lorsque le courant redevient nul, l’aiguille de la boussole reprend son orientation
normale dans le champ magnétique terrestre.
Forme :
Si l'on place une feuille de papier perpendiculairement à un conducteur parcouru par
un courant électrique et qu'on saupoudre la feuille de limaille de fer, on voit que la
limaille de fer se place sous forme de circonférences concentriques qui révèlent la
présence des lignes de force.
Ce champ circulaire entoure le fil sur toute sa longueur et les lignes de force sont
toujours dans un plan perpendiculaire au conducteur.
4
Sens du champ :
On peut déterminer le sens des lignes de force à l'aide d'une boussole. Cependant, il
y a une série de moyens mnémotechniques pour le retenir :
5
Dans un circuit magnétique, l'opposition au passage flux est appelée
réluctance.
La partie du courant en phase avec la tension est appelé courant watté ou courant
actif.
C’est la partie du courant qui contribue à la puissance active.
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2.1.8. définition du champ tournant
Pour expliquer la notion de champ tournant, nous allons supposer que l'on possède
un stator de machine asynchrone possédant une seule paire de pôles. Ce stator est
donc composé de trois bobines décalées d'un angle de 120°. En appliquant un
système de tensions équilibrées d'ordre direct sur ces trois enroulements, nous
créons un champ tournant d'ordre direct. Voyons comment nous pouvons le mettre
en évidence.
La première chose à réaliser, avant d'expliquer comment le flux dans la machine
tourne, est de définir le sens positif du flux dans chaque bobine. Nous considérerons
le sens positif du flux lorsque le courant rentre dans le conducteur à l'endroit de la
lettre et ressort à l'opposé. On peut utiliser la règle de la main droite pour découvrir
son orientation. Le dessin ci-dessous représente ce qui vient d'être dit.
Le système de tensions d'ordre direct, représenté ci-dessous, est appliqué sur les
enroulements:
7
Au temps t1:
On voit que le courant dans la phase R vaut l'unité tandis que le courant dans la
phase S et T vaut -1/2 l'amplitude du courant qui circule dans la phase R.
Au temps t2 :
On voit que le courant dans la phase R vaut l'opposé du courant qui circule dans la
phase S.
8
On voit par l'intermédiaire de ces deux dessins que le champ a tourné : il est donc
tournant. Il faut encore signaler que l'amplitude de ce champ est constante quel que
soit le temps considéré (en sinusoïdal).
Remarque importante :
On peut créer un champ tournant :
1°) par une bobine tournante parcourue par un courant constant.
2°) par un système de m (>=2) bobines disposées symétriquement et parcourues par
des courants constituant un système polyphasé équilibré.
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2.2. Milieux magnétiques
Lorsqu'on introduit un morceau de fer doux dans une champ magnétique, on se rend
compte que les lignes de forces se déforment comme si elles voulaient passer dans
le fer.
On dit que le fer est plus perméable aux lignes de force que l'air, car il se laisse
traverser plus facilement par celles-ci.
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2.2.3. Théorie des domaines
Chacun des domaines produit un champ magnétique dont le sens est indiqué par
une flèche. Comme les flèches se suivent en boucle fermée, le petit morceau de fer
ne crée aucun champ à l'extérieur de ses parois.
Ces domaines sont séparés par des " murs" très étroits, épais de 100 nanomètres
seulement. Ces murs représentent en fait la zone de transition où l'orientation des
dipôles change graduellement d'un sens à l'autre. Par exemple, dans le mur qui
sépare les domaines 2 et 3, les dipôles changent progressivement de l'orientation du
domaine 2 à celle du domaine 3.
Si on place le morceau de fer dans un champ magnétique extérieur, comme celui
créé par le pôle nord d'un aimant, quelques-uns des dipôles situés dans les murs
s'orientent dans le sens des lignes de flux produites par ce pôle nord.
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Cela a pour effet de grossir le domaine 2, au dépend des autres domaines qui
deviennent nécessairement plus petits. Il se produit donc un déplacement et un
rétrécissement progressif des murs, au fur et à mesure que le champ extérieur
augmente. Le petit morceau de fer commence donc à produire son propre champ
extérieur, tel que montré dans la figure. Enfin, si le champ extérieur est suffisamment
intense, les murs disparaissent complètement et il ne subsiste plus qu'un seul
domaine dans lequel tous les dipôles sont orientés dans le sens du champ extérieur.
Les extrémités du morceau de fer développent alors un pôle nord et un pôle sud de
force considérable. "
Texte extrait de :
ELECTROTECHNIQUE
Théodore WILDI.
Editions ESKA
Année: 1992
12
2.2.4. Cycle d'hystérésis
Lorsque l'on prend un morceau de métal et qu'on le place dans un champ d'induction
alternatif, les domaines se déplacent les uns par rapport aux autres. Ces
déplacements se traduisent par l'accomplissement d'un cycle d'hystérésis.
Comme le flux qui circule dans le fer est alternatif, l'ensemble des domaines s'oriente
tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre. Cependant il y a une certaine hystérèse qui
est marquée à l'intérieur du matériau. On ne revient donc pas sur la courbe de
première aimantation (courbe rouge), mais on décrit un cycle (courbe en mauve).
Il faut remarquer que :
lorsque H = 0, il existe un champ rémanent qui traduit le fait que le matériaux est
encore aimanté.
13
2.2.5. Pertes par hystérésis
Lorsque le cycle d'hystérésis est parcouru une fois, il y a une perte d'énergie qui
provoque une augmentation de la température dans le fer. Cette dissipation
d'énergie est liée au frottement des différents domaines magnétiques. La quantité
d'énergie dissipée dépend de la surface du cycle.
Comme ces pertes se produisent dans l'acier, il y a donc intérêt à réduire la surface
du cycle au maximum.
Il faut encore signaler que les pertes par hystérésis se produisent aussi lors de la
rotation d'une pièce dans un champ constant. C'est le cas du rotor d'une machine à
courant continu.
Les pertes par hystérésis peuvent être formulées mathématiquement de la façon
suivante:
Le rotor coupe les lignes de flux et de ce fait il y a une tension induite à l'intérieur du
rotor comme indiqué par les + et les - sur la figure. Ces tensions induites font circuler
des courants à l'intérieur du rotor qui sont appelés courants de Foucault. Ces
courants provoquent un échauffement de l'acier par effet Joule.
14
Si le rotor était massif, celui-ci serait très rapidement détruit. Pour éviter ceci, on
réalise un feuilletage du rotor de manière à éviter de trop grands courants de
Foucault.
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2.3. Analogies
Le courant circulant dans le cuivre est égal à Le flux circulant dans le fer est égal à celui qui
celui qui traverse la charge. traverse l'entrefer.
16
2.4. Interactions
17
2.4.2. Intensité de la force électromagnétique (Loi de
Laplace)
L'intensité de la force électromagnétique dépend:
1. de l'intensité du courant qui circule dans le conducteur
2. de la densité de champ d'induction
3. de la longueur du conducteur qui est soumis au champ d'induction
4. de la direction du conducteur par rapport à celle du champ
La valeur de la force agissant sur un conducteur peut s'écrire de la façon suivante :
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2.4.3. Force exercée sur un cadre rectangulaire
Nous savons que tout conducteur parcouru par un courant et placé dans un champ
d'induction est soumis à une force (loi de Laplace).
Voyons ce que ceci donne lorsque l'on plonge un cadre parcouru par un courant
dans un champ d'induction.
Pour voir comment s'exerce les forces sur le cadre, nous pouvons décomposer le
cadre de la façon suivante :
le conducteur AB est soumis à une force qui tend à déplacer le conducteur
vers le bas
le conducteur BC n’est soumis à aucune force
le conducteur CD est soumis à une force qui tend à déplacer le conducteur
vers le haut
le conducteur DA n’est soumis à aucune force.
Comme l'ensemble des conducteurs ne sont pas indépendants, il y a un couple qui
est exercé sur le cadre et qui tend à le faire tourner. Si l'on inverse le sens du
courant dans le cadre le couple est exercé dans l'autre direction.
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2.4.4. Tension induite dans un conducteur
Lorsque l'on déplace un conducteur à l'intérieur d'un champ d'induction de manière à
couper des lignes de force, une force électromotrice induite apparaît aux extrémités
de celui-ci. C'est sur ce principe que fonctionnent les dynamos et les alternateurs.
On peut montrer que cette force électromotrice n'existe pas :
1. si le conducteur arrête de se déplacer dans le champ d'induction
2. si le conducteur se déplace parallèlement aux lignes du champ d'induction.
20
2.4.6. Tension induite dans un cadre
Considérons la figure suivante, où l'aimant permanent tourne dans un cadre fixe.
Une question se pose: "Quelle est la tension induite aux bornes du cadre?"
Pour répondre à cette question, nous allons regarder ce qu’il se passe pour quatre
positions particulières de l'aimant permanent.
Position 0°:
Les lignes du champ d'induction magnétique tourne par rapport aux conducteurs qui
sont fixes. Dans la position 0° les conducteurs AB et CD sont coupés par des lignes
de force qui sont perpendiculaires aux conducteurs. De cette façon la force
électromotrice induite est maximale. Au fur et à mesure que l'aimant continue à
tourner, les lignes du champ d'induction vont se mettre parallèlement aux
conducteurs. Il en résulte que la force électromotrice induite décroît.
Position 90°:
21
Lorsque l'aimant est perpendiculaire à la spire, les lignes du champ d'induction sont
parallèles aux conducteurs. Il en résulte que la force électromotrice est nulle. En
effet, tout conducteur placé dans un champ d'induction et se déplaçant parallèlement
aux lignes du champ d'induction ne peut induire une f.é.m.
Position 180° :
Dans cette position les conducteurs AB et CD sont parallèles aux lignes du champ
d'induction. La force électromotrice induite est donc nulle. Comme l'aimant continue à
tourner la force électromotrice continue de croître pour revenir à sa position initiale.
22
2.5. Alimentations à thyristors
2.5.1. Le thyristor
Remarque :
On néglige la tension de seuil, les pertes en conduction, le courant inverse...
23
2.5.2. Schéma du pont de Graetz
24
2.5.3. Inductances de dispersion nulles et diodes
Dans un premier temps, on suppose que les inductances de dispersion du
transformateur sont négligeables. Le courant dans une phase peut s'établir en un
temps nul. On suppose que les transistors se comportent comme des diodes. Le
potentiel des cathodes des diodes supérieures est celui de la phase qui a la tension
la plus élevée. En effet seule cette diode est passante, les autres ont une tension
anode-cathode négative et sont coupées. De la même façon le potentiel aux anodes
des diodes du bas est celui de la phase qui a la tension la plus faible. Le potentiel sur
une période évolue donc comme suit :
On constate que la tension au point commun des diodes supérieures est redressée,
mais présente 3 oscillations par période. De même la tension aux diodes inférieures
présente 3 oscillations par période. Heureusement les maximas de tension au-
dessus et en dessous sont décalés. La tension résultante possède alors 6
oscillations par période, d'amplitude beaucoup plus faible. Les oscillations de tension
se produisent à fréquence relativement haute, leur filtrage ne posera pas trop de
problèmes.
Remarque :
On néglige les tensions de seuil des diodes et des thyristors
25
2.5.4. Inductances de dispersion nulles et thyristors
On se souvient à présent que le pont est composé de thyristors et non de diodes. On
pourra retarder l'instant de conduction des semi-conducteurs et donc diminuer le
valeur moyenne de la tension.
Pour qu'un thyristor conduise, il faut que la tension anode cathode soit positive et
que la gâchette reçoive une impulsion.
Pour les thyristors de la rangée supérieure cela signifie qu'un thyristor pour devenir
conducteur doit être sur une phase dont la tension est plus élevée que la tension de
la phase du thyristor actuellement conducteur et doit recevoir une impulsion sur sa
gâchette.
Pour les thyristors de la rangée inférieure cela signifie qu'un transistor pour qu'il
devienne conducteur doit être sur une phase dont la tension est plus basse que la
tension de la phase du thyristor actuellement conducteur et doit recevoir une
impulsion sur sa gâchette.
L'angle de commande noté alpha est l'angle électrique entre le moment où un
thyristor pourrait devenir conducteur et le moment où on envoie une impulsion sur sa
gâchette. Plus l'angle a est important, plus la tension moyenne sera basse.
26
Retarder l'allumage des thyristors permet de diminuer la valeur moyenne de la
tension, mais fait fonctionner le montage avec un mauvais cos (phi).
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la tension e2 est plus élevée que la tension e1, et que la gâchette du thyristor 3
reçoit une impulsion, le thyristor 3 devient conducteur. Vu que l'inductance l2 de la
phase 2 n'était pas parcourue par un courant, le courant dans cette phase s'établira
progressivement. La tension au point B est la tension moyenne entre e1 et e2 : B est
au point milieu d'un diviseur inductif. On a :
.
On retrouve, en faisant l'hypothèse que l1 est égale à l2, que eB est la moyenne de
e1 et e2. On constate que tant que i1 est positif, le thyristor 1 reste conducteur.
Pendant toute la durée de commutation, on a la tension à la sortie qui vaut (e1+e2)/2
qui est inférieure à e2. On a une chute de tension par rapport au cas idéal.
28
On constate que le retard du courant sur la tension augmente avec la présence de
selfs parasites. Ces selfs dégradent donc le facteur de puissance de l'ensemble.
29
2.6. Divers
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appliquée au moteur. La vitesse augmente donc encore, l'écart entre le couple
moteur et le couple résistant encore plus, etc... Le moteur s'emballe, c'est à dire que
la vitesse tend, en théorie, vers l'infini.
En réalité, le moteur est détruit bien avant cela !
On peut faire le même type de raisonnement si une perturbation négative est
appliquée au moteur : la vitesse diminue, le couple résistant est alors plus important
que le couple moteur, le moteur est soumis à une accélération négative, donc sa
vitesse diminue encore, ... Le moteur s'arrête. E est donc un point d'équilibre instable
car la pente du couple moteur en ce point est supérieure à celle du couple résistant.
Il est donc inconcevable de travailler dans ces conditions : pour ce couple résistant
nous ne pouvons pas travailler avec un moteur ayant une caractéristique couple
moteur en fonction de la vitesse de ce type.
Equilibre stable :
Prenons cette fois un couple moteur de la forme suivante (cas du moteur série, par
exemple) :
Supposons une nouvelle fois que le système est soumis à une perturbation positive.
Sa vitesse augmente. Nous voyons que le couple résistant est supérieur au couple
moteur : une accélération négative est appliquée au banc. Sa vitesse diminue et se
stabilise à sa vitesse initiale, we. En effet, elle ne pourra pas descendre en-deçà de
cette vitesse : le couple moteur devenant supérieur au couple résistant, le moteur ré-
accélère.
Nous voyons donc que quelle que soit la perturbation appliquée au système, le point
de fonctionnement est toujours ramené au point d'équilibre initial E. E est donc un
point d'équilibre stable car la pente du couple moteur en ce point est inférieure à
celle du couple résistant. Nous pouvons donc utiliser le moteur en question sans
aucun risque d'instabilité.
31
3. Principe des machines électriques
Dans ce schéma nous voyons les parties essentielles d'une machine à courant
continu. Pour mieux les cerner, nous allons les décrire brièvement :
La carcasse (ou culasse) :
Elle sert à deux choses :
1. à supporter les différentes parties de la machine
2. à refermer le champ magnétique.
Les pièces polaires :
Elles sont constituées de tôles feuilletées (pour réduire les pertes par courants de
Foucault et permettent de supporter les bobines d'excitation de la machine. Elles
permettent donc de produire un champ d'induction intense.
Le bobinage d’excitation :
Il est monté sur les pièces polaires et l'ensemble forme un électro-aimant. Lorsque
l'enroulement est parcouru par un courant, il produit un champ magnétique. Comme
le champ produit doit être intense, l'enroulement est constitué d'un grand nombre de
spires. Le type de fil utilisé dépend de la façon dont l'enroulement est câblé dans la
32
machine. Si c'est un enroulement shunt il est constitué de fin fil, par contre si c'est un
enroulement série, il est constitué de câble de forte section.
L’induit :
L'induit tourne entre les pièces polaires. Il se compose de l'axe, du noyau, des
enroulements et du collecteur. Sa structure est un noyau d'acier feuilleté pour réduire
les pertes par courants de Foucault.
Le collecteur :
Il se compose de lames de cuivre isolées les unes des autres et de l'axe, par du
mica. Les extrémités des lames comportent de petites encoches auxquelles sont
soudées les spires de l'induit.
Les balais :
Les balais frottent contre le collecteur et permettent de récolter la force
électromotrice induite. Ils sont en carbone.
3.1.2. Le collecteur
Pour expliquer le rôle du collecteur, nous allons considérer que la machine à courant
continu travaille en mode générateur. Le but de celle-ci est de produire une tension,
donc un courant unidirectionnel dans la charge qui est connectée à ses bornes.
Cependant la rotation du rotor dans le champ d'induction nous permet d'obtenir une
force électromotrice alternative. Il faut donc réaliser un redressement de la tension.
C'est le rôle du collecteur.
Pour réaliser ce redressement, on utilise le dispositif qui se trouve ci-dessous:
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Sur ce dessin nous voyons une bague collectrice divisée en deux parties. L'une des
parties est connectée à une extrémité de la spire et l'autre à l'autre extrémité. Sur ces
deux bagues se trouvent les balais formant l'axe neutre de la machine.
Voyons ce qui se passe lorsque le cadre tourne dans le champ d'induction. Nous
supposerons que la position 0° est celle du cadre quand il se trouve perpendiculaire
aux lignes d'induction.
Dans cette position la force électromotrice récoltée aux bornes des balais vaut 0 V
car les balais court-circuitent les deux bagues. Lorsque le cadre quitte cette position,
la force électromotrice induite commence à augmenter progressivement. Ceci est
rendu possible par le fait que le balai noir se trouve sur la demi-bague noire et que le
balai blanc se trouve sur l'autre demi-bague. Lorsque le cadre mobile arrive
parallèlement aux lignes du champ d'induction, la force électromotrice induite devient
maximale. Le cadre continuant à tourner, la force électromotrice induite ne peut faire
que décroître.
Elle s'annulera quand les deux balais court-circuiteront à nouveau les deux demi-
bagues. A ce moment, le balai noir entre en contact avec la demi-bague blanche et
le balai blanc entre en contact avec la demi-bague noire. On se rend donc compte
que le balai noir reste toujours en contact avec le conducteur qui parcourt le champ
d'induction du haut vers le bas. De ce fait la force électromotrice récoltée aux bornes
du balai se comporte comme dans le cas précédent. Nous avons donc obtenu le
redressement de la tension comme indiqué sur le graphique suivant :
Cependant la tension n'est pas encore parfaitement continue. Pour obtenir une
tension beaucoup plus continue, rien ne nous empêche de placer plusieurs spires.
De ce fait nous pouvons obtenir une tension beaucoup plus continue. Il est à
remarquer que le nombre de lames du collecteur augmente. Pour trois spires nous
obtenons la tension suivante (Regardez celle en rouge) :
34
3.1.3. Principe de fonctionnement
Cas de la dynamo :
Pour comprendre son principe de fonctionnement, il faut savoir que l'inducteur et
l'induit n'ont aucun contact électrique entre eux.
Si on applique :
1°) un courant d'excitation à l'inducteur, celui-ci crée un champ d'induction de
direction constante
ET
2°) un couple au rotor (ce qui fait tourner celui-ci dans le champ d'induction)
ALORS
une force électromotrice est produite dans les enroulements rotoriques qui coupent
les lignes du champ d'induction.
Cette force électromotrice est recueillie aux bornes des balais qui frottent sur le
collecteur.
Cas du moteur :
Pour comprendre son principe de fonctionnement, nous allons supposer que
l'inducteur et l'induit sont électriquement séparés. Nous sommes alors dans le cas
d'un moteur à excitation indépendante.
Si on applique :
1°) un courant d'excitation à l'inducteur, celui-ci crée un champ d'induction de
direction constante
35
ET
2°) une tension à l'induit, qui fait circuler un courant dans l'armature
ALORS
en vertu du principe de Laplace un couple est exercé sur les enroulements du rotor.
3.1.5. La commutation
Lors de l'explication du collecteur, nous avons vu qu'à un moment donné les balais,
qui frottent sur le collecteur, mettent en court-circuit un certain nombre de lames du
collecteur. Cette mise en court-circuit d'une partie des lames du collecteur implique
obligatoirement qu'il n'y a aucun courant qui circule à l'intérieur des enroulements qui
sont en commutation. Ceci est vrai si les balais se trouvent sur l'axe neutre de la
machine.
Cependant lors de l'étude de la réaction d'induit, nous avons vu qu'il y avait une
déformation de la répartition du champ d'induction dans la machine. Cette
modification de la répartition du champ d'induction dans la machine implique
obligatoirement un déplacement de l'axe neutre de la machine. Cependant les balais
ne changent pas de place et de ce fait il y a encore un courant qui circule à l'intérieur
36
des enroulements quand les balais mettent en court-circuit une partie des lames du
collecteur. Il y a donc des étincelles qui se produisent et qui risquent de détruire les
lames du collecteur.
Pour éviter ces étincelles et la destruction des lames du collecteur plusieurs solutions
existent.
Première solution :
La méthode bête et méchante, consiste à positionner les balais sur l'axe neutre de la
machine pour un fonctionnement en pleine charge. De cette façon à pleine charge, il
n'y aura jamais de problème de commutation. Par contre à faible charge il risque d'y
en avoir, mais les courants étant relativement faibles le risque d'étincelles est
fortement réduit.
Nous savons que la réaction d'induit est produite par le passage d'un courant
électrique à l'intérieur des enroulements rotoriques. Pourquoi ne pas utiliser ceci pour
essayer de la combattre et de ce fait repositionner l'axe neutre de la machine sur les
balais.
Seconde solution :
On peut placer des enroulements dans la face interne des pôles inducteurs. Ces
enroulements sont placés en série avec l'induit et parcourus par un courant de sens
tel qu'ils produisent un champ de sens opposé à la réaction d'induit quelle que soit
l'intensité du courant. De ce fait l'axe neutre de la machine se trouve toujours à la
même place.
Troisième solution :
Un autre moyen est d'utiliser de petits pôles auxiliaires appelés "pôles de
commutation", entre les pièces polaires. Ils sont insérés en série avec l'induit et
créent un champ qui s'oppose à la réaction d'induit. De ce fait la réaction d'induit est
toujours annulée quelle que soit la valeur du courant qui circule dans l'induit.
37
3.1.6. Couplage des enroulements
L'induit Des mcc, tel qu'il apparaît dans la plupart des cas, est un induit en tambour.
Sur ce type d'induit, il est possible de réaliser deux types d’enroulements :
l'enroulement imbriqué ou l'enroulement ondulé.
L'enroulement imbriqué :
Il est utilisé pour les forts débits et comporte beaucoup de trajets parallèles à
l'intérieur de l'induit. Il y a donc un grand nombre de pôles et un nombre
correspondant de balais.
L'enroulement ondulé :
Il est utilisé en hautes tensions. Il n’offre que deux trajets parallèles et ne peut utiliser
que deux balais, quel que soit le nombre de pièces polaires.
La seule différence existant entre les deux types d'enroulements est la façon dont
ceux-ci sont câblés.
38
3.2. Moteur asynchrone
39
3.2.2. Définition du champ tournant
Pour expliquer la notion de champ tournant, nous allons supposer que l'on possède
un stator de machine asynchrone possédant une seule paire de pôles. Ce stator est
donc composé de trois bobines décalées d'un angle de 120°. En appliquant un
système de tensions équilibrées d'ordre direct sur ces trois enroulements, nous
créons un champ tournant d'ordre direct. Voyons comment nous pouvons le mettre
en évidence.
La première chose à réaliser, avant d'expliquer comment le flux dans la machine
tourne, est de définir le sens positif du flux dans chaque bobine. Nous considérerons
le sens positif du flux lorsque le courant rentre dans le conducteur à l'endroit de la
lettre et ressort à l'opposé. On peut utiliser la règle de la main droite pour découvrir
son orientation. Le dessin ci-dessous représente ce qui vient d'être dit.
Le système de tensions d'ordre direct, représenté ci-dessous, est appliqué sur les
enroulements :
40
Au temps t1 :
On voit que le courant dans la phase R vaut l'unité tandis que le courant dans la
phase S et T vaut -1/2 l'amplitude du courant qui circule dans la phase R.
Au temps t2:
On voit que le courant dans la phase R vaut l'opposé du courant qui circule dans la
phase S.
41
On voit par l'intermédiaire de ces deux dessins que le champ a tourné : il est donc
tournant. Il faut encore signaler que l'amplitude de ce champ est constante quel que
soit le temps considéré (en sinusoïdal).
Remarque importante :
On peut créer un champ tournant :
1°) par une bobine tournante parcourue par un courant constant.
2°) par un système de m (>=2) bobines disposées symétriquement et parcourues par
des courants constituant un système polyphasé équilibré.
Rappel :
Pour comprendre comment la machine tourne, il faut se rappeler la loi de LENZ:
toute variation de flux dans une spire provoque un courant induit qui tend à s'opposer
à la cause qui lui a donné naissance.
Par ce rappel, nous voyons directement qu'un courant induit existe dans les barres.
Ce courant circule dans le rotor grâce à la force électromotrice e = - d Փ / dt, comme
indiqué sur la figure suivante :
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Nous possédons maintenant tous les éléments pour expliquer pourquoi la machine
tourne. Laplace nous dit que tout conducteur parcouru par un courant et soumis à un
champ d'induction subit une force. Ici le champ d'induction est produit par le stator et
le courant circule dans les barres du rotor. Il y a donc une force qui est exercée sur le
rotor => un couple.
Remarque :
Au niveau du stator circule un courant qui est la composante de deux courants :
1°) le courant qui crée le champ d'induction et qui se trouve en quadrature avec la
tension.
2°) le courant qui résulte de la circulation du courant rotorique. Ce courant se trouve
en phase avec la tension pour un moteur et en opposition de phase pour une
génératrice.
43
3.3. Moteur Synchrone
Le rotor :
Le rotor tourne dans l'inducteur de la machine synchrone. La structure du rotor d'une
machine synchrone dépend de l'utilisation de celle-ci :
1°) Rotor à pôles saillants :
Lorsque la vitesse de rotation de la machine est relativement faible, il
faut un grand nombre de paires de pôles pour obtenir du 50 Hz. On
place alors un grand nombre de paires de pôles à sa périphérie. Ceux-
ci sont saillants vu que le diamètre de la machine peut être plus
important (les enroulements qui se trouvent sur ces pôles sont
bobinés).
2°) Rotor à pôles lisses :
Lorsque la vitesse de rotation de la machine devient importante, il n'est
plus possible de placer des pôles saillants sur le rotor de la machine.
On insère alors les enroulements dans des encoches sur le rotor.
La cage d’écureuil :
Dans des encoches positionnées à la périphérie du rotor, on insère des conducteurs
court-circuités formant une cage d'écureuil comparable à celle des moteurs à
induction. Cette cage a pour rôle de démarrer la machine synchrone lorsqu'on l'utilise
en moteur. Elle peut aussi servir comme enroulement amortisseur.
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L’excitatrice :
Elle a pour rôle de fournir le courant d'excitation de l'inducteur. Habituellement elle le
fournit par l'intermédiaire de balais et de bagues.
45
4. Questions fréquemment posées
4.1. Manipulation C2
Le flux présent dans l'entrefer résulte donc du flux produit par l'excitation (flux e) et
de celui produit par l'enroulement supplémentaire (flux a). Si les flux sont dans le
même sens, nous dirons que le montage effectué est concordant, sinon il est
discordant. Néanmoins, en regardant la machine et ses bornes, il est impossible de
prévoir si le montage effectué est concordant ou discordant. En effet, nous ne
savons pas comment sont bobinés les enroulements à l'intérieur de la machine.
Nous ne pourrons le savoir qu'après l'étude des caractéristiques de la machine, qui
diffèrent d'un montage à l'autre. Comment ?
Prenons le cas du moteur discordant. Le flux total
46
flux total = flux e - flux a
présent dans l'entrefer est donc réduit par rapport au cas du moteur shunt où seul
flux e est présent. Le moteur va donc tourner plus vite. Pourquoi ?
Soit l'équation du moteur à courant continu
Val = e + ra ia = K flux w + ra ia = constante.
est augmenté. C'est donc l'inverse qui se passe : la vitesse du moteur est inférieure à
celle du moteur shunt.
L'intérêt du moteur compound concordant est d'améliorer la stabilité du moteur shunt,
qui peut ne pas être stable (dépend de sa construction). Malheureusement, la pente
étant plus faible, une vitesse constante pour tout couple moteur n'est plus aussi bien
assurée.
4.2. Manipulation C3
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partout dans l'entrefer car le champ est différent en tout point de la machine. Ces
capteurs risqueraient d'être arrachés par le rotor.
Réalisons donc une autre démarche : flux = intégrale B.dS = N ie / R et donc si B est
connu, le flux et donc le courant d'excitation sont connus. Voyons ce qui se passe
lorsque l'on réalise le raisonnement inverse. Le courant ie étant connu, le flux l'est
aussi. Mais un problème apparaît : il existe une infinité de champs B tels que B.dS.
En faisant l'hypothèse que ie est connu, nous dirons que le champ d'induction B est
défini d'une façon univoque quelle que soit la charge. On peut donc dire que la
réaction d'induit est négligée.
Donc les pertes par rotation sont fonction de la vitesse et du courant d'excitation.
Pour avoir ces pertes constantes, il faut toujours travailler :
à même courant d'excitation.
à même vitesse.
dans le même sens de rotation.
En appliquant ces formules aux valeurs que nous avons, nous trouvons comme
valeurs limites pour le moteur 100 et 110 V et pour la dynamo 110 et 120 V. Nous
prendrons donc comme valeurs extrêmes 100 V et 120 V.
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Détermination des pertes par rotation :
Les pertes par rotation dépendent de la vitesse de rotation et du courant d'excitation,
c'est à dire de la force électromotrice e. Ce qui nous intéresse ce sont ces pertes à
vitesse nominale (1000 tours/min).
On va donc déterminer les pertes par rotation e.ia0 en fonction de e, qui fixe l'état
magnétique de la machine. On fait l'hypothèse que l'état magnétique de la machine
est indépendant de la charge. La courbe pourra donc être utilisée indifféremment à
vide ou en charge.
49
4.2.2. Rendement moteur
De manière générale, le rendement est le rapport de la puissance utile sur la
puissance totale consommée.
Ici, la puissance totale fournie = Val. (ia+ie).
La puissance utile = puissance à l'arbre = puissance totale fournie - pertes
4.3. Manipulation S2
4.3.1. Vannage
La définition du petit Robert nous donne : "Ensemble et disposition des organes
mobiles ou vannes qui règlent l'écoulement des fluides."
Autrement dit, modifier le vannage revient à modifier le débit entrant dans la turbine
qui entraîne l'alternateur. Si le débit change, la puissance mécanique change
également.
Ici, on dispose d'une machine à courant continu qui entraîne l'alternateur. Elle joue
donc le même rôle que la turbine. Pour modifier le vannage, il suffit donc de faire
varier le courant d'excitation de la machine à courant continu.
Les conditions qui doivent être remplies pour mettre deux alternateurs en parallèle
sont :
même ordre de succession des phases: à vérifier avec la méthode des feux
tournants et des feux battants.
même amplitude des tensions: à régler par l'excitation de l'alternateur.
même fréquence: à régler par le vannage de la turbine.
50
coïncidence des tensions: pas de déphasage entre les tensions respectives
des côtés 1 et 2.
Si on augmente Ie de l’alternateur :
1. Es augmente
2. => V augmente
3. comme l'impédance reste constante, le courant I augmente
4. => P et Q augmentent aussi.
51
4.3.4. Alternateur sur réseau infini
L'alternateur débite dans un réseau infini qui impose le niveau de tension aux bornes
de l'alternateur et la fréquence, donc la vitesse de rotation de l'alternateur et de la
turbine.
Le graphique ci-dessus représente le lieu des points qui peuvent être occupés par
l'extrémité du phaseur courant.
Si on augmente le vannage:
1. => l'angle delta augmente
2. => le vecteur courant va se déplacer sur un arc de cercle de centre A et de
rayon -Es/Zs. En effet la valeur de Es reste constante
3. => Q augmente fortement et P légèrement
52
Un alternateur qui entraîne un moteur synchrone.
Un moteur synchrone qui est entraîné par le réseau.
Supposons, pour les explications, le schéma suivant :
Remarque :
Tout ce qui suit peut aussi être appliqué pour les autres configurations.
On relève le courant I qui transite entre les deux bancs ou entre le banc et le réseau,
et le courant d'excitation de n'importe quelle machine synchrone, qu'elle soit
alternateur ou moteur.
On doit maintenir la tension en X constante (automatique si le réseau en ce point est
un réseau infini) et la vitesse de rotation de ou des arbres constante (automatique si
le réseau en ce point est un réseau infini).
Etant données ces conditions, plus le fait que l'on ne touche pas au rhéostat
d'excitation des moteurs DC et dynamos et que l'on ne modifie pas la charge, la
puissance active transitant dans les trois câbles sera constante.
Par contre, en modifiant le courant d'excitation des machines synchrones (en
maintenant la tension en X et la vitesse de rotation constantes), on modifie le transit
de puissance réactive. Pour une même charge active la puissance réactive transitant
est donc réglable et peut avoir les deux signes (absorbée ou produite).
53
Pour le cas d'un moteur, en diminuant le courant d'excitation, on se promène
horizontalement du point M au point M'. On voit qu'en M le courant absorbé est
capacitif. Il y a production de puissance réactive. Quand ie diminue, pour une même
puissance active (courant watté constant), le courant déwatté diminue donc. Le
courant total I aussi. Il passe par un minimum quand Idw vaut 0. Le courant absorbé
est purement actif. Ensuite le courant déwatté augmente mais dans l'autre sens. Le
courant absorbé devient de plus en plus inductif. Il y a consommation de puissance
réactive. En M', il y a décrochage puisque l'angle de décalage interne vaut pi demi.
54
Pour bien comprendre le transfert de charge active (la réactive ne sera pas expliquée
ici, on laisse le soin aux étudiants de le faire), nous allons d'abord regarder ce qui se
passe sur un seul alternateur, lorsque l'on change le courant d'excitation du moteur à
courant continu qui l'entraîne.
La puissance active de l'alternateur va dépendre du couple électromagnétique
délivré par la machine à courant continu et qui lui est appliqué. Aux pertes par
rotation près, on peut dire que :
Si on néglige les pertes Joule (approximation valable du fait que ra est très petit dans
une machine à courant continu), on peut écrire :
Remarque :
ie = courant d'excitation du moteur DC et non de l'alternateur.
En posant
55
Ayant ce graphique, l'explication du transfert de charge peut être expliqué d'une
façon relativement simple. En superposant deux graphiques de la même nature que
celui ci-dessus, nous obtenons :
56
2. toujours rester proche de la vitesse de rotation de départ pour éviter des
instabilités
3. toujours maintenir la tension constante
4. toujours s'assurer que la puissance apparente est constante
Premier exemple :
Soit un moteur asynchrone entraînant un ascenseur. Dans un premier temps, tout va
bien: il y a équilibre entre le couple moteur et le couple résistant. On se trouve au
point d'intersection entre le couple moteur et résistant.
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Second exemple :
Soit une turbine entraînant un alternateur. Dans la situation reprise ci-dessous, tout
va bien : on a un équilibre stable entre le couple fourni par la turbine et le couple
résistant dû à l'alternateur pour une valeur d'angle inférieur à 90 degrés.
58
4.6. Manipulation D1
Premier exemple :
L'exemple suivant montre un signal qui est composé du fondamental et de
l'harmonique 2.
Second exemple :
L'exemple suivant montre un signal qui est composé du fondamental et de
l'harmonique 3.
59
Après ces généralités, passons à la méthode employée pour parvenir à ce résultat.
Soit le signal périodique continu en fonction du temps x(t) vu par un certain appareil
de mesure connecté au système étudié.
60
n_cycles: le nombre de cycles (de période) contenus dans la fenêtre.
x_réel(h): partie réelle du phaseur d'harmonique h du signal x(k).
x_imag(h): partie imaginaire du phaseur d'harmonique h du signal x(k).
amplitude(h): l'amplitude efficace du phaseur d'harmonique h du signal x(k).
phase(h): la phase du phaseur d'harmonique h du signal x(k) par rapport au
fondamental.
5. Manipulations
5.1. Manipulation C1
5.2. Manipulation C2
61
5.3. Manipulation C3
5.4. Manipulation S1
5.5. Manipulation S2
62
Pour le test à pôles saillants, la correspondance est la suivante :
Canal software 0 => Canal hardware 0 => Courant
Canal software 1 => Canal hardware 4 => Tension
Canal software 2 => Canal hardware 5 => Tension d'entrainement
5.6. Manipulation S5
5.7. Manipulation I1
63
La correspondance pour la mesure du couple est la suivante :
Canal software 0 => Canal hardware 4 => Couple
Canal software 1 => Canal hardware 5 => Tension de l'alternateur
Canal software 2 => Canal hardware 0 => Courant d'armature
5.8. Manipulation D1
64
Canal software 0 => Canal hardware 0 => Courant d'excitation
Canal software 1 => Canal hardware 4 => Tension
65
La correspondance pour les mesures est la suivante :
Canal software 0 => Canal hardware 4 => Tension
Canal software 1 => Canal hardware 5 => Tension
Canal software 2 => Canal hardware 6 => Tension
Canal software 3 => Canal hardware 7 => Tension
Canal software 4 => Canal hardware 0 => Courant
Canal software 5 => Canal hardware 1 => Courant
Canal software 6 => Canal hardware 2 => Courant
Canal software 7 => Canal hardware 3 => Courant
6. Bibliographie
Les informations contenues dans ces pages proviennent de notes de cours et de divers traités
d'électrotechnique dont la liste complète figure dans la bibliographie ci-après.
Bibliographie.
Cours du Professeur PONCELET (ELEC269)
Génie Electrique I
ELECTROTECHNIQUE
Deuxième édition
Théodore WILDI
Edition ESKA
Année: 1991
66
MACHINES ELECTRIQUES
Tome 1, 2 et 3
Francis MILSANT
Edition ELLIPSES
Année: 1990
Machines électriques
Tome 1 et Tome 2
J. CHATELAIN
Edition DUNOD
Année: 1983
67