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Définitions des Incoterms

Lorsque se noue le contrat commercial


d'achat/vente, l'essentiel est l'accord sur «la chose
et le prix». Mais du «tope-là» des maquignons aux
échanges modernes, un grand nombre d'autres
points doivent être approuvés par les deux parties
surtout si le transport de «la chose» s'impose.
Il importe, d'abord, de savoir qui de l'acheteur ou du
vendeur va être chargé du transport. Qui, d'autre
part, va assumer les risques encourus par «la chose»
au cours de ce transport ? Qui va fournir les
documents de transport ? Où l'acheteur va-t-il
prendre livraison ?
En définitive, il importe que les deux parties sachent
quels services vont être inclus dans «le prix».

Définition: L'objectif des incoterms est d'établir un


ensemble de règles internationales pour
l'interprétation des termes les plus utilisés dans le
commerce international. Au moyen de ces règles
nous évitons les différentes interprétations qui
peuvent apparaître entre ce qui est différents
impliqués ou, au moins, ils pourront être réduits
dans une grande mesure.

Les Incoterms sont nés de la pratique

Au cours des siècles passés, de la pratique des


échanges se sont peu à peu dégagés des termes
commerciaux qui entendaient apporter des réponses
à ces questions : il est donc devenu nécessaire
d'accompagner la pratique en publiant des Règles
INTERNATIONALES pour l'Interprétation des TERMES
COMMERCIAUX les plus utilisés.
Les Incoterms de la CCI (Chambre de Commerce
Internationale) répondent à ce souci. Les Incoterms
ne répondent cependant pas à tout et notamment
n'organisent pas le paiement du prix .
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Observations : Si les Incoterms ont été conçus à


l'origine pour régir des relations de commerce
international, il est conseillé aux chargeurs de les
utiliser également, dans la mesure du possible, en
transport national.

La première publication des Incoterms a été réalisée


par la Chambre de Commerce Internationale en
1936. Depuis, sont intervenus divers révisions,
amendements et modifications en : 1953 - 1967 -
1976 - 1980 - 1990 et 2000.

Raisons des révisions

# Une nécessaire évolution

Faire «coller» au maximum les Incoterms aux


évolutions des modes et procédés du transport
international et aux évolutions survenues dans les
pratiques commerciales.

# Pour la révision 2000

Définitions des obligations de


chargement/déchargement pour les Incoterms omni
modaux (FCA, CPT, CIP, DDU, DDP).
Clarification du choix des Incoterms en fonction du
point de passage des coûts recherché.
Modifications mettant à la charge du vendeur (et
non plus de l'acheteur), les obligations de
dédouanement dans le cas de FAS et de DEQ, sauf
volonté explicite des parties.

Observations : Une révision «sage» qui devrait


cependant corriger des imprécisions et être en
meilleure adéquation avec la pratique
internationale.

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Intérêt des Incoterms

Permettre de régler un grand nombre de problèmes


résultant de la vente ou de l'achat international, tels
que le lieu de livraison, le transfert de risques, la
répartition des frais d'acheminement et la charge de
la fourniture des documents de transport et de
douane.

Observations : Les Incoterms ne régissent pas, par


contre, les relations avec les transporteurs, les
relations avec les assureurs, le paiement ni le
transfert de propriété.

Originalité des Incoterms

Il convient de remarquer que :


- les Incoterms n'entachent pas la liberté
contractuelle des parties ;
- les parties conservent, en effet, la possibilité
d'insérer d'autres clauses dans les contrats
que celles édictées par les Incoterms. Cette
liberté contractuelle des parties est stipulée à
l'article 1134 du Code civil, selon lequel « les
conventions légalement formées tiennent lieu de loi
à ceux qui les ont faites » ;
- dans ce cas, les parties doivent être en parfait
accord et faire impérativement référence aux autres
clauses dans le contrat ;
- l'application des Incoterms reste facultative et
n'intervient pas automatiquement dans les
transactions internationales, mais dès lors que les
parties sont convenues de les utiliser, elles doivent
impérativement y faire référence dans le contrat qui
les lie ;
- les co-contractants, tout en faisant expressément
référence aux Incoterms dans leur contrat,
demeurent libres de prévoir des clauses additives
particulières. Les Incoterms stipulent clairement que
« toutes dispositions des régies doivent céder le pas
aux dispositions particulières insérées par les parties
dans le contrat qui les lie».

La chaîne documentaire
Une opération de commerce international implique toujours un
nombre de documents supérieur à celui d'une opération
nationale. Une bonne gestion de ces documents est souvent
cruciale pour le bon dénouement des opérations (en particulier
le paiement - voir ). Quels sont ces principaux documents et
quelle est leur utilité ?

La gestion des commandes

Nous nous situons dans le cas où une offre ferme a été établie à
l'exportation.

Lors de la réception d'une commande, le service export en vérifie


d'abord la provenance et le contenu. La vérification de la
provenance est extrêmement importante dans le cadre de la
gestion du risque de non-paiement. Celle-ci devra être plus ou
moins approfondie en fonction du mode de paiement proposé par
l'acheteur :
-> S'il s'agit d'un crédit documentaire irrévocable et confirmé, la
provenance importe peu
-> Si aucune garantie particulière n'est prévue, trois cas se
présentent :
- il s'agit d'une filiale de l'entreprise : pas de contrôle particulier ;
- il s'agit d'un client habituel : vérification de l'en-cours et du
paiement régulier des échéances passées et comparaison des
autorisations prévues par une éventuelle assurance-crédit et de
l'en-cours de l'acheteur avec la nouvelle commande ;
- il s'agit d'un nouveau client : renseignements de notoriété
(CFCE, PEE, CCIFE), consultation des sociétés amenées à
assumer le risque s'il y a lieu (COFACE, affactureur...).
Le contenu doit également être vérifié attentivement : pas
d'ambiguïté sur le produit et les conditions de vente (délai -
vérification des stocks disponibles, prix - incoterm, modalités de
paiement), pas de clauses inacceptables ou entraînant une
augmentation potentielle des coûts non prise en compte dans
l'offre initiale...

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Si la commande est acceptée dans ces conditions par l'entreprise,


il est nécessaire de la confirmer par une facture pro-forma. Il ne
s'agit pas seulement de politesse, mais le document ainsi envoyé
peut être utilisé par l'importateur pour obtenir les devises
nécessaires au règlement ou les autorisations administratives
nécessaires à l'importation. La conformité de ce document au
contrat passé est donc capitale. Si les termes en sont différents,
elle sera considérée au regard du droit du commerce international
comme une nouvelle proposition. Cette facture pro-forma
reprend les informations habituelles d'une facture internationale.
Elle devra être identique à la facture proprement dite.

Parallèlement à la réalisation de la transaction, un ensemble de


documents doivent être élaborés - la liste de ces documents est
précisée dans le cas de remises documentaires ou de crédits
documentaires (leur conformité est alors cruciale pour le
paiement). Certains de ces documents doivent être visés et il faut
donc tenir compte du délai d'obtention des visas dans la
planification des tâches. Quels sont ces principaux documents ?

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Les principaux documents du commerce international

La facture commerciale : document indispensable dans toutes


les transactions. Elle accompagne les marchandises lors du
passage de la frontière. Elle doit comporter l'ensemble des
mentions obligatoires en droit français (notamment le n°SIREN)
et toutes les informations habituellement requises pour une
facture (noms et adresse des contractants, conditions et termes du
contrat, modalités de transport, modalités de paiement, mentions
sur l'origine et la destination de la marchandise, description de la
marchandise, code éventuel, poids, volume ou nombre d'unités,
prix unitaire, montant de la transaction).

La facture douanière : de forme spécifique à un pays ou à un


groupe de pays, elle consiste généralement en un imprimé à
remplir reprenant de manière standardisée les éléments essentiels
de la facture. Certains importateurs exigent une authentification
du vendeur par les autorités commerciales du pays exportateur
(on parle alors de facture consulaire).

Les documents douaniers : au minimum la déclaration en


douane, parfois unelicence d'exportation (pour les produits
sensibles) et les documents d'importation si l'incoterm prévoit la
prise en charge de cas formalités par l'exportateur.

Un certificat d'origine est demandé lorsque l'origine de la


marchandise permet de bénéficier de régimes dérogatoires ou
revêt de l'importance pour l'importateur. Ce document est visé
par la chambre de commerce et d'industrie (CCI) de la
circonscription de l'exportateur.

Des certificats divers tels que des certificats


sanitaires ou d'analyse sont exigés dans le cas de certains
produits, notamment agro-alimentaires.

Dans le cas de l'expédition groupée de cartons semblables, il


est courant de réaliser une liste de colisage (packing list)
indiquant de manière précise le contenu de chaque colis.

Lorsque les colis sont susceptibles de connaître des


modifications de poids pendant le transport, il est préférable de
joindre une liste de poids, indiquant le poids de chacun des colis.

Enfin, les attestations de prises en charge par les


transitaires et/ou les documents de transport correspondant au(x)
mode(s) de transport utilisé(s) -lettre de voiture CMR (route)
ou CIM (fer), lettre de transport aérien ouconnaissement
maritime généralement - sont également joints au dossier
documentaire.

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Les techniques de paiement
Outre les techniques utilisables dans toute opération de
commerce, le risque accru lié aux opérations de commerce
international a donné lieu à l'élaboration de méthodes de
paiement spécifiques.

L'encaissement simple

Il s'agit de la méthode la plus simple et elle n'est pas propre aux


opérations de commerce international. L'encaissement n'est pas
conditionné par la remise des documents au client.
Notons que le paiement peut se faire par chèque (chèque
d'entreprise, certifié ou non) ou chèque de banque, par virement
(l'ordre de virement peut être adressé par courrier, par télex, ou
et c'est le système le plus sûr par SWIFT (Society for
Worldwide Interbank Financial Télécommunications),
éventuellement par mandat poste international, mais aussi, si
des délais de paiement ont été accordés par acceptation dune
traite ou émission d'un billet à ordre. C'est l'une de ces
opérations que nous appellerons "encaissement" dans la
description des différentes techniques.

Le contre-remboursement ("cash on delivery")

Cette technique donne au transporteur final de la marchandise


un mandat d'intermédiaire financier. C'est lui qui assure
l'encaissement et le rapatriement de l'instrument de paiement.
Elle n'est utilisée que pour les expéditions de faible valeur
unitaire.
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La remise documentaire

Il s'agit d'une technique par laquelle l'exportateur mandate sa


banque pour recueillir, par l'intermédiaire de son correspondant
local, le règlement ou l'acceptation de l'acheteur, au moment de
la présentation des documents représentatifs de la marchandise.
Le paiement ou l'acceptation de la traite n'interviendra donc que
si les documents exigés sont bien fournis par le vendeur. Deux
banques sont impliquées : la banque du vendeur, ou banque
remettante (à qui l'on remettra les documents et qui les
transmettra à la banque présentatrice) et une banque locale
(banque présentatrice, qui présente les documents à l'acheteur et
recueille son règlement, avant de le transmettre à la banque
remettante). Mais il est important de souligner qu'elles ne font
qu'exécuter les ordres de leurs clients respectifs : le vendeur
pour la banque remettante et l'acheteur pour la banque
présentatrice. Ce mode de paiement n'apporte donc aucune
garantie particulière au vendeur. Il n'est en conséquence utilisé
qu'avec des clients habituels et sûrs.
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Le crédit documentaire

C'est la technique qui offre le plus de garanties au vendeur. Il


est alors payé non par l'acheteur, mais par la banque de
l'acheteur (dite banque émettrice, car c'est elle qui émet la
proposition de crédit documentaire, à la demande de l'acheteur).
Celle-ci se fera, bien sûr, à son tour payer par l'acheteur. Si le
crédit documentaire est confirmé, on fera appel à une deuxième
banque, dite banque notificatrice, qui paiera le vendeur après
vérification des documents. Elle transmettra alors les
documents à la banque émettrice qui la paiera après vérification
des documents. Chacune des deux banques a donc intérêt à être
très pointilleuse sur la vérification des documents puisqu'elle
risque si elle les accepte sans réserves, de payer et de ne pas se
faire rembourser. D'où l'importance particulièrement évidente
dans ce cadre de la gestion de la chaîne documentaire.

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Les 13 Incoterms, notions. top

Franco le long du navire


Départ usine (EXW)
(FAS)
Franco Transporteur
Franco à Bord (FOB)
(FCA)
Coût, Assurance & Fret
Coût & Fret (CFR)
(CIF)
Port payé jusqu'à Port payé Assurance
(CPT) comprise jusqu'à (CIP)
Rendu Frontière
Rendu Ex-Ship (DES)
(DAF)
Rendu Droits non
Rendu à Quai (DEQ)
acquittés (DDU)
Délivré dédouané
(DDP)
Quand les acteurs du commerce international
entrent en négociation pour l'achat et la vente de
marchandises, ils sont libres de choisir les termes
spécifiques de leur contrat. Ces termes incluent le
prix, la quantité, et les caractéristiques de la
marchandise. Chaque contrat international
contiendra aussi ce que l'on appelle "incoterm".
L'incoterm, sélectionné déterminera les différentes
responsabilités de paiement, chargement et
déchargement de la marchandise, transfert de
risque à tout moment lors d'une transaction
internationale. Les incoterms influencent
également la valeur de référence douanière de la
marchandise importée.

Les incoterms sont gérés par la Chambre de


Commerce International à Paris et sont utilisés par
les nations majeures du commerce mondial. Il y a
actuellement 13 Incoterms en usage qui sont
décrits ci-dessous en ordre croissant de
responsabilités du vendeur. Cependant, le Ex-
Works (EXW), le Free on Board (FOB), le Cost
Insurance Freight (CIF), et le Delivery Duty Paid
(DDP) sont les incoterms utilisés essentiellement au
sein des solutions NextLinx.

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Les 13 INCOTERMS

Groupe E (Départ)
Départ usine (EXW)
Le vendeur met la marchandise à disposition
de l'acheteur dans les locaux mêmes du
vendeur. L'acheteur est responsable pour tous
les frais de transport, acquittement des droits
de douanes et police d'assurance, et accepte
les responsabilités de risques de perte une fois
la marchandise achetée et placée aux portes
de l'usine. Le prix " Ex-Works " n'inclut pas le
prix du chargement de la marchandise dans un
camion ou navire, et aucune allocation n'est
faite pour le dédouanement. Si la valeur FOB
représente la valeur douanière de référence de
la marchandise dans le pays de destination, le
coût du transport et de l'assurance depuis les
locaux du vendeur jusqu'au port
d'embarquement doivent être ajoutés à la
valeur Ex-Work.

Groupez F (Transport principal non


acquitté)
Franco le long du navire (FAS)
Le vendeur est appelé à transporter la
marchandise, la dédouaner à l'exportation et la
remettre à un transporteur désigné par
l'acheteur. Lorsque la marchandise est placée
le long du navire dans le port d'exportation, "
le transfert de risques " intervient entre le
vendeur et l'acheteur. L'acheteur est
responsable de l'embarquement de la
marchandise sur le navire (sauf mention
contraire) et d'honorer les frais de transport
jusqu'à sa destination finale.

Franco Transporteur (FCA)


Le vendeur dédouane la marchandise à
l'exportation et la livre au transporteur et lieu
spécifiés par l'acheteur. Si le lieu choisi n'est
autre que l'entrepôt du vendeur, ce dernier
doit charger la marchandise dans le véhicule
de transport; et dans le cas contraire,
l'acheteur supportera la responsabilité du
chargement de la marchandise. L'acheteur
assume le risque de perte à partir de cet
instant, et doit prendre en charge les coûts de
transport jusqu'à la destination finale.

Franco à Bord (FOB)


Le vendeur (exportateur) est responsable de
livrer la marchandise depuis son entreprise et
de la charger à bord du navire au port
d'exportation. Il est également responsable du
dédouanement dans le pays d'exportation. Dès
que la marchandise passe la" passerelle du
navire " le " risque de perte " est transféré à
l'acheteur (importateur). A partir de cet
instant, l'acheteur doit assumer les coûts de
transport et assurance, et doit également
prendre en charge les formalités de
dédouanement dans le pays d'importation. Une
transaction FOB sera lu " FOB, port
d'exportation ". Si l'on prend l'exemple d'une
transaction pour laquelle le port d'exportation
est Boston, la transaction sera lue " FOB,
Boston." Si la valeur CIF est la valeur de
référence pour l'acquittement des droits de
douanes, la valeur du frêt international ainsi
que la valeur de l'assurance doivent être
ajoutés à la valeur FOB.
Groupez C (Transport principal acquitté)
Coût & Frêt (CFR)
Le vendeur (exportateur) est responsable du
dédouanement de la marchandise à
l'exportation, de sa livraison à bord du navire,
et du paiement du frêt international.
L'acheteur assume le risque de perte une fois
que la marchandise passe les passerelles du
navire, et doit contracter une police
d'assurance, décharger la marchandise, la
dédouaner, et payer son transport jusqu'à sa
destination finale. Si la valeur FOB est la valeur
de référence pour l'acquittement des droits de
douanes, le coût du frêt international doit être
déduit de la valeur CFR.

Coût, Assurance & Frêt (CIF)

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