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TP D’HISTOIRE DU CONGO CONTEMPORAIN

Le sujet : QUI EST MONSIEUR FÉLIX TSHISEKEDI THILOMBO .

Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo

Né le 13 juin 1963 à Kinshasa, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO est un


homme d’État de la République démocratique du Congo (RDC), Président de la
République depuis le 24 janvier 2019. Haut cadre de l’UDPS (Union pour la
Démocratie et le Progrès Social), parti dirigé par son père, feu Etienne
TSHISEKEDI, il est élu député national en 2011.

Mais refusant de siéger à l’Assemblée Nationale pour dénoncer les fraudes, il


sera déchu de son mandat en 2013.

Après le décès de son père, en février 2017, il deviendra en mars 2017


Président du « Rassemblement ».

En mars 2018, lors du congrès extraordinaire de l’UDPS, il est élu Président


de ce parti. Il est l’un des initiateurs du Dialogue Congolais pour le respect de la
Constitution et pour l’alternance pacifique en RDC.

Un processus qu’il défend inlassablement et qui le pousse à s’allier à l’Union


pour la Nation Congolaise (UNC) de Vital Kamerhe à Nairobi, en Novembre 2018
afin de constituer la plateforme « CACH » (Cap pour le Changement) pour les
élections de décembre 2018.
Le 30 décembre 2018, il est élu Président de la République pour un mandat
de 5 ans. A 55 ans, il devient le 5ème Président de la République Démocratique du
Congo, à la faveur de la toute première passation pacifique de pouvoir dans le plus
grand pays d’Afrique centrale.

Le 09 février 2020, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a été élu par ses pairs,
Premier Vice-président de l’Union Africaine pour l’année 2020, et par anticipation
pour l’année 2021, Président de la même institution régionale, lors du 33 ème Sommet
des Chef d’États et de Gouvernements qui s’est tenu du 9 au 10 février à Addis-
Abeba, en Éthiopie.

Félix Tshisekedi, l’ancien « fils de » devenu président réélu de la RD


Congo

Le président congolais Félix Tshisekedi a remporté dimanche un second


mandat à la tête du plus grand pays d’Afrique subsaharienne. Fils du leader
historique de l’opposition Étienne Tshisekedi, celui que l’on surnomme « Fatshi » a
accédé en 2019 à la fonction suprême lors de la première transition pacifique de
l’histoire du pays.
Ses soutiens y voient un véritable plébiscite populaire. Ses opposants
dénoncent un « simulacre d’élection ». Le président congolais Félix Tshisekedi a
remporté l’élection présidentielle avec 73,34 % des voix, a déclaré dimanche 31
décembre la Commission électorale nationale (Céni), loin devant ses principaux
rivaux Moïse Katumbi (18,08 %) et Martin Fayulu (5,33 %).
Au pouvoir depuis janvier 2019, celui que l’on surnomme par le diminutif
« Fatshi » ou bien encore « Fatshi béton », en référence à sa promesse de rebâtir la
République démocratique du Congo, avait succédé au président Joseph Kabila,
après près de 19 ans de règne, lors de la première transition pacifique de l’histoire
du pays. Biberonné à la politique depuis sa plus tendre enfance, il a gravi
méthodiquement les échelons pour s’imposer durablement à la tête de ce
gigantesque pays d’Afrique centrale.
 Poursuivre l’œuvre du père
Né en 1963, Félix Tshisekedi est le fils d’Étienne Tshisekedi, défunt leader
historique de l’opposition. Cet ancien compagnon de route du dictateur Mobutu Sese
Seko (1965-1997), dont il a été plusieurs fois le ministre, avait fait le choix de la
dissidence au début des années 1980 et créé son propre parti, l’Union pour la
démocratie et le progrès social (UDPS). Il avait tenté sa chance à la présidentielle de
2011, remportée par Joseph Kabila.
Troisième enfant d’une famille de cinq, Félix débute son parcours politique
dans l’ombre de la figure paternelle. À 19 ans, il suit son père relégué par Mobutu
dans son village du Kasaï. À 22 ans, « Fatshi », sa mère et ses frères prennent le
chemin de l’exil en Belgique, pays qu’il considèrera comme son « deuxième
Congo », où il a notamment suivi une formation en marketing et communication.
Il entreprend de grimper les échelons du parti paternel. Il obtient son
premier mandat de député en 2011, mais refuse de siéger à l’Assemblée nationale
pour respecter le mot d’ordre de son père contre la réélection contestée de Joseph
Kabila au pouvoir. À la mort d’Étienne Tshisekedi, en 2017, son fils reprend la tête du
parti et devient candidat à l’élection présidentielle en mars 2018.
« Je n’ai absolument pas l’intention, ni l’ambition de me mesurer à ce qu’il a
été, mais mon rêve, c’est de continuer son œuvre », déclarait-il alors à propos de
son paternel, avant d’exaucer son rêve en devenant, le 24 janvier 2019, président de
la République démocratique du Congo (RDC).
 Victoire contestée
Souvent décrit comme un personnage discret malgré sa stature imposante,
cultivant l’art du compromis, Félix Tshisekedi n’en est pas moins stratège. Alors qu’il
devait se rallier au candidat unique de l’opposition Martin Fayulu, « Fatshi » a
finalement formé un ticket gagnant avec l’ancien président de l’Assemblée nationale,
Vital Kamerhe, qui lui a ouvert les portes de la présidence.
Il est déclaré vainqueur avec 38,57 % des voix, devant Martin Fayulu
(34,83 %) qui dénonce alors un « putsch électoral » et des résultats « ridicules », qui
n’ont rien à voir avec la vérité des urnes.
Alors que l’Église catholique de la RDC, qui avait déployé des
observateurs dans les bureaux de vote, semble elle aussi exprimer des doutes, le
candidat malheureux attente un recours en justice.
L’élection de Félix Tshisekedi sera finalement validée par la Cour
constitutionnelle, estimant les résultats fournis par la Commission électorale
indépendante (Céni) « authentiques et sincères ».
Si au départ de son mandat, un accord de coalition le liait à Joseph Kabila,
il l’a rapidement fait voler en éclats en s’affirmant seul chef à bord. De multiples
coups d’éclats et une habileté politique qui a d’abord surpris les observateurs, mais
qui a contribué à ce que le « fils de » se fasse un prénom.
 Bilan en demi-teinte
Le nouveau président avait axé son programme sur la sécurité et la lutte
contre la pauvreté. Cinq ans plus tard, plusieurs grandes réformes sociales ont bien
vu le jour, comme la gratuité de l’enseignement – même si sa mise en œuvre a été
critiquée – ou la gratuité des soins pour la maternité. Mais beaucoup lui reprochent
de ne pas avoir rompu avec le système de prédation des ressources et de ne pas
avoir réussi à pacifier l’est du pays, principal point noir de son quinquennat.
Félix Tshisekedi dénonce de son côté les « agressions » du voisin
rwandais, qu’il accuse de soutenir les rebelles du M23 dans cette zone, « au mépris
du droit international ».
Interrogé sur France 24 à un mois du scrutin, le président avait défendu
son bilan, saluant des avancées « qui ne demandent qu’à être consolidées ».
« Beaucoup de choses restent encore à faire mais le Congo revient de
loin », avait-il affirmé, se félicitant, au passage, du récent rehaussement, de la note
de son pays par les agences de notation internationales.
Sur ses chances de réélection, il s’était montré peu loquace : « Je reste
serein et modeste ».

Élections en RDC 2023 : Félix Tshisekedi, l’idéaliste qui veut transformer la


RDC en pays de rêve

Son accession à la magistrature suprême en 2019 avait suscité beaucoup


d’espoirs puisque c’était le premier transfert pacifique du pouvoir de la RDC post-
indépendance.
Un autre motif de cette espérance des populations congolaises, le 5 e
président est le fils de « l’opposant historique » et illustre fondateur de l’Union pour la
démocratie et le progrès social (UDPS), Étienne Tshisekedi wa Mulumba. Et selon le
politologue, Gaucher Kizito enseignant à l’Université Catholique du Graben, « le fils a
bénéficié et bénéficie encore de la popularité du père ».
Comme une réponse aux attentes de ces concitoyens, Félix Tshisekedi
avait alors égrainé un chapelet de promesses allant de la résorption du chômage à la
lutte contre l’insécurité récurrente dans l’Est du pays en passant par la lutte contre la
corruption.
Cinq ans plus tard, nous vous suggérons de revisiter les grands chantiers
du président Tshisekedi, en lice pour un second mandant.
Le 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi prête serment comme le 5e président de la RDC.

Dans son discours de circonstance, il promet de rétablir l’autorité de l’État,


de lutter contre l’impunité et de tout faire pour pacifier le territoire national.
Cinq ans plus tard, le président Tshisekedi prononce un autre discours , cette
fois, sur l’état de la nation. Il est revenu sur son bilan en évoquant entre autres la
question de l’insécurité qui ravage l’Est du pays.
Pour tenter de contraindre les groupes armés actifs dans l’Est du pays à
déposer les armes, le président Félix Tshisekedi avait décrété l’état de siège dans les
provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu en 2021. Depuis, les militaires ont
remplacé les civils au pouvoir dans les zones concernées, question d’avoir plus de
pouvoir pour mieux traquer les miliciens.
Face aux parlementaires le 14 novembre, le président-candidat a estimé que
l’état de siège a permis aux autorités de démasquer des présumés complices des
groupes armés et d’asphyxier les sources de financement des rebelles.
« Ce régime d’exception a permis l’amélioration de la situation sécuritaire
dans certaines zones des deux provinces concernées, notamment la réduction de la
fraude minière et douanière transfrontalière qui alimente les conflits, la réduction des
tensions intercommunautaires ainsi que la stabilité de l’administration à travers le
rétablissement de l’autorité de l’État » a-t-il déclaré.
Pourtant, les partis d’opposition tout comme des organisations de la société
civile ont vivement critiqué l’efficacité de la mesure. Le Baromètre sécuritaire du Kivu
(KST, Kivu Security Tracker) est une plateforme de veille des violences dans les
provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. La plateforme a affirmé avoir cartographié des
cas de violences exercées aussi bien par les forces de sécurité étatiques que par les
groupes armés dans les provinces sous état de siège.
Et le jour même du discours du président Tshisekedi devant les
parlementaires, l’AFP annonçait la reprise du village de Kishishe, par les rebelles du
M23 où ils étaient déjà accusés d’avoir commis fin novembre 2022 un massacre
ayant fait quelque 170 morts selon l’ONU.
Ces rebelles, soutenus par le Rwanda selon de nombreuses sources mais
que Kigali rejette, s’étaient retirés du village début avril, au moment où ils quittaient
d’autres localités de la province du Nord-Kivu dont ils s’étaient emparés au cours de
l’année précédente.
Après six mois de calme relatif, les affrontements ont repris début octobre
dans le Nord-Kivu entre la rébellion du M23 et l’armée congolaise (FARDC) alliée à
des groupes armés se présentant comme des « patriotes » Wazalendo. Ce regain de
violence a provoqué le déplacement de quelque 200.000 personnes selon les
estimations de l’ONU.
Un peu plus au Nord, en territoire de Beni, l’armée Congolaise et des troupes
ougandaises continuent à traquer les rebelles ADF. La coalition entre les militaires
des deux pays a réussi à repousser les rebelles loin des agglomérations et à faire
libérer des centaines d’otages. Bien que les attaques des forces démocratiques
alliées, ADF, n’ont pas complètement été éradiquées, leur capacité de nuisance a été
sensiblement réduite.
Sur le plan diplomatique, les différents processus de paix appuyés par les
pays de la sous-région peinent encore à produire les résultats escomptés.
La gratuité de l’école primaire et de l’accouchement
Sur le plan socio-économique, Félix Tshisekedi peut se targuer d’avoir
instauré dès septembre 2019 la gratuité de l’école primaire. C’était en effet l’un des
aspects majeurs de son projet social.
Selon lui, le nombre d’élèves inscrits a augmenté de plus de 5 millions grâce
à la gratuité de l’enseignement primaire.
« Pour améliorer la qualité de l’enseignement et la mise en effectivité de la
gratuité de l’enseignement primaire, 1 230 écoles ont été construites dans le cadre
du Programme de développement Local de 145 territoires » a-t-il précisé.
Félix Tshisekedi se félicite aussi du lancement du programme d’appui à la
gratuité de l’enseignement dénommé : « Pas une école sans banc.»
La présidence indique que pour soutenir la gratuité de l’enseignement, le
gouvernement a augmenté le budget alloué à l’éducation de 9,1 % de 2021 à 2022
et, pour l’année 2022 à 2023, de 23,9 %.
« Toujours pour ce quinquennat, le salaire moyen d’un enseignant est passé
de 159 662,67 FC à 408 689,67 FC », a-t-il renchéri.
Cependant, certains acteurs du domaine éducatif émettent des réserves à
propos de ce programme évoquant le surpeuplement des classes dans certains
endroits et la difficulté pour les écoles à continuer à motiver les enseignants dans
d’autres.
En 2020, une enquête diligentée par l’Inspection générale des finances,
organisme anticorruption placé sous l’autorité directe de la présidence, a dénoncé
des fraudes dans le secteur de l’éducation. Elle a conduit à des arrestations et à des
poursuites de hauts responsables.
« Nous avons démontré qu’il y avait des écoles fictives, qu’il y avait du
personnel fictif, et je crois que ce travail est allé jusqu’au bout, les autorités du
secteur éducatif ont été interpelées par la justice et certains d’entre eux ont été
condamnés à 20 ans de prison. Ils sont encore en prison», explique Jules Alingete,
responsable de l’Inspection Générale des Finances dans une interview accordée à la
BBC.
Pour le politologue Gaucher Kizito, la gratuité de l’enseignement primaire est
néanmoins un atout que le chef de l’Etat pourrait brandir pour la reconquête du
fauteuil présidentiel. À cela s’ajoutent les centaines de jeunes bénéficiaires de la
bourse Excellentia organisée par la fondation de la première dame Denise Nyakeru
Tshisekedi. Grâce à cette bourse, une centaine de jeunes étudient dans les écoles
du pays pendant plusieurs dizaines d’autres ont été envoyés poursuivre leurs études
à l’étranger.
En septembre 2023, le président Felix Tshisekedi a lancé la gratuité de
l’accouchement dans les hôpitaux publics. Dans un pays où plusieurs femmes sont
souvent retenues dans les hôpitaux avec leurs enfants suite à des difficultés
financières, cette mesure est arrivée comme un ouf de soulagement.
Chaque année, le Fonds des Nations Unies pour la population, UNFPA,
débloque plus de 7 millions de dollars pour appuyer le gouvernement en produits de
planification familiale ainsi que les médicaments pouvant sauver la vie de la femme
et du nouveau-né.
Tout en saluant la mesure lancé par le gouvernement, l’agence onusienne fait
remarquer qu’il y a encore besoin de renforcer le système sanitaire du pays avec des
réseaux des soins obstétricaux et néonataux d’urgence tout comme le déploiement
du personnel qualifié et compétent.
« Il est nécessaire de mobiliser les ressources financières, matérielles et
humaines conséquentes pour accompagner cette gratuité. C’est pour cette raison
que UNFPA plaide pour le renforcement des ressources en faveur de la santé
maternelle, néonatale, infantile et adolescente à travers la RDC » explique une
communication de l’agence onusienne.
Bayard Kumwimba Dyuba, 84 ans, enseigne dans sa classe de CM2 à l’école primaire d’application Kiwele II à Lubumbashi le
14 février 2022

«Laissez-moi vous rassurer que notre économie en 2023 se porte bien. Nous
avons parcouru un chemin remarquable depuis deux mille vingt, surmontant les défis
posés par la pandémie pour réaliser des taux de croissance économique qui nous
inspirent confiance en l’avenir. Notre taux de croissance a grimpé de un virgule sept
pour cent en deux mille vingt à six virgule deux pour cent, chiffre estimé pour cette
année 2023», a clamé le chef de l’Etat.
Même s’il reconnait que des efforts restent à consentir dans les domaines de
la justice et des libertés, le remplaçant de Joseph Kabila au Palais de la Nation
appelle à voter pour lui le 20 décembre prochain.
«Nous avons donc le choix entre repartir à zéro ou consolider les acquis de
cet élan progressif en avançant main dans la main, avec une vision claire et un but
commun, vers un avenir où chaque Congolais aura la possibilité de prospérer. » Une
nouvelle promesse ou alors un slogan qui lance sa campagne.
les principaux alliés de Tshisekedi
Pour la présidentielle du 20 décembre, Félix Tshisekedi pourra compter sur le
soutien de Jean-Pierre Bemba, l’actuel vice-Premier ministre en charge de la
Défense et de Vital Kamerhe, vice-Premier ministre en charge de l’économie.
Jean-Pierre Bemba

Jean-Pierre Bemba lors d’une conférence de presse samedi 23 mars 2019 à Bruxelles

Ex-chef de guerre, Jean-Pierre Bemba a d’ailleurs promis de «tout mettre en


œuvre pour faire gagner» le président sortant.
Son parti, le Mouvement de libération du Congo (MLC) fait partie de l’Union sacrée
de la nation, la coalition de partis politiques soutenant la candidature du président
Félix Tshisekedi.
C’est pendant le congrès de sa formation politique tenu le samedi 30
septembre 2023 que Jean-Pierre Bemba a dévoilé son soutien à Félix Tshisekedi.
«Le MLC réaffirme son appartenance à l’Union sacrée de la nation, comme
témoin privilégié de la volonté du chef de l’État Félix Tshisekedi de transformer
profondément notre société pour mener notre pays vers le développement, d’assurer
sa sécurité et d’imposer la paix à l’intérieur de nos frontières, c’est pourquoi j’ai
décidé de ne pas présenter ma candidature pour soutenir notre frère Félix-Antoine
Tshisekedi Tshilombo», a déclaré Jean-Pierre Bemba Gombo, président du MLC.

Vital Kamerhe

Vital Kamerhe s’adressant aux sympathisants de l’Union sacrée

Tout comme Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe est également un allié


majeur du président Tshisekedi.
En août dernier, l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe a
décidé de supporter la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle de
décembre 2023.
Pour les membres de l’UNC, il faut parachever toutes les actions du
programme commun conçu avec l’UDPS. Pourtant en 2018, les deux partis avaient
conclu à Nairobi, un accord selon lequel Félix Tshisekedi se présenterait en 2018 et
Kamerhe, en 2023.
Devant la presse lors du congrès du 19 août, Vital Kamerhe a expliqué que
c’est « un choix de cœur et de raison, car notre grande capacité de changer les
choses est tributaire de notre foi en l’avenir. »
« Nous sommes conscients de l’immense tâche qui attend le président de la
République. Mais nous savons que nous pouvons compter sur sa détermination de
porter haut encore le flambeau de notre ambition nationale», a-t-il ajouté.
Toutefois, l’analyste Gaucher Kizito estime que l’enjeu premier de l’alliance
entre Bemba, Kamerhe et Tshisekedi est le «partage des postes et de responsabilité,
notamment au niveau de l’équipe gouvernementale» en cas de victoire. Cela
dépendra, selon lui, « du poids que chaque parti politique représentera en termes de
nombre de députés et de maires. »
Lors d’un congrès le 1 er octobre, l’UDPS, le parti au pouvoir et les autres partis
membres de « l’Union sacrée de la nation » avaient plébiscité le président sortant
comme leur porte étendard.
Pourtant Félix Tshisekedi est inscrit comme candidat indépendant sur la liste
publiée par la Céni.
Il va temporairement quitter le terrain de campagne pour aller représenter la
RDC à la COP28. En son absence, les lieutenants de l’Union Sacrée continueront à
battre campagne dans les différentes provinces de la RDC pour espérer arracher un
deuxième mandat.

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