F5-1
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DÉCHETS SOLIDES F5 -1
GESTION ET ÉLIMINATION DES DÉCHETS SOLIDES
Ingénieurs en
Sécurité Industrielle
Cette loi a été plusieurs fois modifiée et s’intègre parfaitement à la loi du 19/07/1976 relative aux installations
classées pour la protection de l’environnement.
De plus, de nombreux arrêtés réglementent les circuits d’éliminations et leur transport ainsi que le stockage :
- arrêté du 4 janvier 1985 relatif aux contrôles des circuits d’élimination de déchets générateurs
de nuisances
- arrêté du 15 septembre 1992 relatif au règlement pour le transport des matières dangereuses
- circulaire du 16 mars 1993 relative aux conditions d’application des arrêtés relatifs au stockage
de certains déchets industriels stabilisés
PRODUCTEUR = RESPONSABLES
POLLUEUR = PAYEUR
subdivisés en :
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L’origine des déchets issue d’une fabrication peut être résumée par le schéma ci-dessous.
FABRICATION
D SEC 1622 A
Déchets associés à la fabrication résiduaires, cendres issues d'un
Fûts, emballages dépoussièreur
La connaissance des déchets passe aussi par la réalisation d’un certain nombre d’analyses chimiques.
Il s’agit d’une stratégie extrême issue souvent d’une décision qui dépasse le cadre national. C’est le cas
de l’interdiction des CFC, ou dans en une moindre mesure, l’abandon de l’hydrazine dans le traitement
des eaux résiduaires.
Il s’agit bien sur de l’axe à privilégier ; amélioration des procédés entraînant une réduction des
consommations en solvant. Performances accrues des résines échangeuses d’ions, entraînant une
réduction des consommations en réactifs régénérant.
La grande majorité des déchets, du fait de le leur nature chimique, thermodynamique, physique est
valorisable. C’est le cas du recyclage du verre par exemple.
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C’est le cas, en général des déchets inertes, qui rejetés dans la nature n’entraînera pas de perturbation.
Il s’agit de la mise en décharge de classe 1. Elle ne peut se faire que si l’on garantie l’innocuité du déchet
sur le milieu environnant. C’est le cas déchets ultime tels que les mâchefers.
La collecte et le stockage se fera dans des containers étanches, après un tri sélectif. Un compacteur
pourra être utilisé afin de réduire le volume des déchets.
Déchets dangereux.
COLLECTE
vérifié la compatibilité
chimique des déchets
Stockage
- les conteneurs sont étiquetés indiquant le danger engendré par le déchet, éventuellement,
interdictions relatives aux manipulations, stockage
- aire de stockage aérée, protégée des eaux de pluie, éloignées des zones à risques
- site facile d’accès pour les véhicules chargés de l’enlèvement des déchets.
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Ce bordereau est obligatoire pour toute production de déchets industriels spéciaux supérieur à 100 Kg par
mois.
Le bordereau composé de cinq exemplaires est renseigné et visé par chaque intermédiaire au moment de
sa prise en charge :
- producteur
- colletecteur-transporteur
- destinataire
- en cas de refus de prise en charge des déchets. Dans ce cas l’entreprise destinataire préviens
sans délai l’émetteur des déchets, lui renvoi le bordereau accompagné du motif de refus, et
informe le service des installations classées
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1- TRAITEMENTS THERMIQUES
Les déchets sont incinérés dans un four rotatif. Un brûleur d’appoint est utilisé au démarrage. Les fumées
issues de la combustions sont séchées, puis lavées avec d’être rejetées à l’atmosphère.
En général, une chaudière de récupération est ajoutée au procédé afin de refroidir les fumées et de
produire de la vapeur puis de l’électricité.
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2- TRAITEMENTS PHYSIQUES
Le traitement décrit est celui qui concerne les déchets “organiques”. Le procédé se décompose en deux
étapes :
Boue
Eau Cassage/
coagulation/ Filtration
DÉCHET Décantation
floculation/ biologique
Boue
flottation
Sédiments
Boue
Centrifugation HC liquides valorisables
ou extraction
vibratoire
Incinération
D SEC 1624 A
Sédiments Stabilisation
Séchage
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3- TRAITEMENT BIOLOGIQUES
L'épuration biologique se déroule dans un bassin aéré, soit par injection d'air soit par vive agitation. Les
micro-organismes se développent dans des masses floculées maintenues en suspension grâce à
l'aération ou à l'agitation. L'eau traitée et les boues biologiques sont séparées dans le clarificateur. L'eau
est rejetée dans le milieu récepteur et les boues sont renvoyées dans le bassin d'aération. Afin de
maintenir une quantité de boues constante, une partie est extraite puis éliminée après épaississement,
filtration ou centrifugation et traitement chimique.
3 3
4
3
2
2 1
B
D SEC 1355 A
A
5
A – Liquide interstitiel
B – Surface de floc
C – Débris organiques, intérieur du floc
➀ Croissance bactérienne et zooflagellée, proportionnelle à la pollution
➁ Croissance bactérienne de surface des flocs (flore bactérienne floculée)
➂ Faune typique des boues activées répartie en :
– Vorticelle exploitant les bactéries libres, mais ancrée dans la masse du floc
– Hypotriche exploitant la surface du floc
– Holotriche exploitant la surface du floc
➃ Faune dont la niche écologique est le liquide interfloc, tous les représentants sont bons
nageurs. On distingue :
– les bactériophages (indice de pollution)
– les prédateurs de protozoaires (plutôt indice de faible pollution)
➄ Faune détrivore = saprophage. Dévore une partie de la matière organique inerte,
cadavres de protozoaires, etc.
Elle restitue une masse remaniée chimiquement au cous du transit intestinal.
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Pont racleur
Rejet
Cuve d'aération
AIR
CLARIFICATEUR
Boues recyclées
D SEC 235 A
Boues en excès
vers épaississeur
Remarque :
Des mauvaises décantations dans le clarificateur peuvent être constatées en cas de développement de
bactéries filamenteuses ou en cas de faible charge polluante (mise en place d'un processus de
dénitrification).
4 - CENTRE D’ENFOUISSEMENT
Jusqu’en 1992 la plupart des déchets industriels étaient éliminés par mise en décharge. Il existait 3 types
de décharge contrôlée :
Ce type de “traitement” est périmé car l’arrêté ministériel du 18/12/1992 définit de nouvelles conditions
d’admissibilité en décharge à savoir :
N’est plus accepté en décharge contrôlée que les déchets industriels ultimes et stabilisés. Un déchet
est considéré comme ultime s’il ne peut pas ou plus être valorisé pour des raisons techniques et/ou
économiques (exemple : les déchets provenant d’un incinérateur). Souvent ce déchet doit être stabilisé
par enrobage dans du ciment ou tout autre matériau. En effet il faut, pour être accepté en décharge, que
ce déchet ne relargue pas de produits polluants lorsqu’il entre en contact avec l’eau de pluie (Spec. sur les
Lixiviats).
Ceci a commencé très tôt dans les usines (exemple : les “déchets” métalliques).
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