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EXERCICES CORRIGES
Par Hugues SILA (http://sila.e-monsite.com)
mail : [email protected]
1. 1. Divers
Exercice 1
Un triangle ABC est isocèle. Les mesures en centimètres des côtés sont AB = AC = 10 et BC = 12.
Soit M un point de [AB] tel que AM = x. Par M on mène la parallèle à (BC) qui coupe [AC] en N.
a. Déterminez x pour que le triangle AMN et le trapèze BMNC aient le même périmètre.
b. Déterminez x pour que les aires du triangle AMN et du trapèze BMNC soient égales.
Exercice 2
Si on augmente la vitesse d'un train de 10 km/h , on gagne 40 minutes sur le trajet effectué par ce train. Si on diminue la
vitesse de 10 km/h, on perd une heure sur le même trajet. Quelle est la longueur du trajet ?
Exercice 3
On dispose d'une feuille de carton de 80 cm de long sur 50 cm de large avec laquelle on veut fabriquer une boîte ayant
la forme d'un parallélépipède rectangle. Pour cela on découpe 4 carrés égaux aux quatre coins de la feuille puis on plie
le carton suivant les segment [AB] , [BC] , [CD] et [DA]. On appelle x la mesure en cm du côté de chaque carré découpé.
A B
D C
a. Précisez entre quelles valeurs peut varier x pour que la boîte soit réalisable. On obtiendra un intervalle I.
b. Déterminez le volume V(x) en cm3 de la boîte obtenue en fonction de x. c. Etudiez les variations de V et en déduire la
valeur de x pour laquelle V est maximal. Quelles sont les dimensions de la boîte obtenue ?
Exercice 4
On considère la figure (F) formée d'un rectangle ABCD et de quatre demi-disques extérieurs à ce rectangle et de
diamètres respectifs AB, BC, CD et DA. On suppose que le rectangle a pour périmètre 200 cm. On appelle x la mesure, en
cm, du côté AB.
1. Préciser entre quelles valeurs doit se trouver x pour que cette figure soit réalisable.
3. Pour quelle valeur de x cette aire est-elle minimale ? Quelle est alors la valeur de cette aire et la nature du rectangle ?
Exercice 5
O 1 2l
On veut construire une rampe pour handicapés permettant de descendre une marche de hauteur 1 ; trouver une courbe
permettant le tracé de la rampe de sorte qu’il n’y ait pas de point anguleux et que la pente maximale de la rampe soit
de 10% ; on cherche l’emprise au sol de la rampe (la longueur 2l).
1. On choisit la fonction f représentant la rampe sous la forme f ( x ) = ax 3 + bx 2 + cx + d dans le repère indiqué sur la
figure.
f (0) = 1, f '(0) = 0
Justifier que les conditions sur f sont alors f (2l) = 0, f '(2l) = 0 .
f ( l) = 1 / 2, f '( l) ≤ 0,1
Déduisez-en les coefficients a, b, c et d en fonction de l. Appliquez la dernière condition pour donner une valeur
minimale de l. Quelle est alors l’emprise minimale ?
3. Conclure.
1. 2. Limites (c)
Déterminer les limites suivantes :
Correction
x−4
a. lim = +∞ car lim ( x − 4 ) = −3 et lim ( 1 − x ² ) = 0 − ;
x →1 1 − x ² x →1 x →1
x >1 x >1 x >1
x−4 x 1
b. lim = lim = lim = 0− .
x →+∞ 1 − x² x →+∞ −x² x →+∞ −x
c. lim 9 x ² + 3 − 3 x = lim
( 9x² + 3 − 3x )( 9x² + 3 + 3x )= lim
9x² + 3 − 9x²
x →+∞ x →+∞
( 9x² + 3 + 3x ) x →+∞
( 9 x² + 3 + 3 x )
9
= lim = 0+ .
x →+∞
( 9 x² + 3 + 3 x )
1 1
sin x − sin x −
2sin( x ) − 1 2 1
2 = lim 2.
d. lim = lim ×
π 6x −π π
x→ 6
π 3 π π
x→
6 6 x− x →
6 x−
6 6
1 π π
sin x − f ( x) − f ( ) f ( x) − f ( )
On pose f(x) = sin x, on a 2= 6 et lim 6 = f '( π ) car f est dérivable en π .
π π π π 6 6
x− x− x→
6 x−
6 6 6
2sin( x ) − 1 1 π 1 3 3 1
f ’(x) = cosx ; lim = f '( ) = × = = .
x→
π 6x −π 3 6 3 2 6 2 3
6
et d’après le théorème des gendarmes, lim ( f ( x ) − 1 ) = 0 puisque lim 2sin 3 x = 0 . On conclut donc : lim f ( x ) = 1 .
π π π
x→ x→ x→
3 3 3
1. 3. Etudes
Pour chacune des fonctions suivantes :
- Calculer la dérivée.
ℝ→ℝ
ℝ→ℝ [ −π ; π ] → ℝ
a. , b. x² + 3 x − 6 , c.
x ֏ f ( x ) = 2 x(1 − 3 x ²)
3
x ֏ f ( x) = x ֏ f ( x ) = 2 cos x − 1
x −1
Correction
1 1
f ’ est positive sur [ − ; ] , donc f y est croissante. Elle est décroissante ailleurs.
21 21
-3 -2 -1 1 2
-1
-2
x² + 3x − 6
b. f ( x) = . f est une fonction rationnelle définie et dérivable sur ℝ \{1}.
x −1
(2 x + 3)( x − 1) − ( x ² + 3 x − 6) × 1 2 x ² − 2 x + 3 x − 3 − x ² − 3 x + 6 x ² − 2 x + 3
f '( x ) = = = .
( x − 1)2 ( x − 1)2 ( x − 1)2
Le numérateur est un polynôme du second degré qui ne s’annule jamais (∆<0) et le dénominateur est positif, donc la
dérivée est strictement positive et la fonction f strictement croissante sur ℝ \{1}.
1 π π
2 cos x − 1 ≥ 0 ⇔ 2 cos x ≥ 1 ⇔ cos x ≥ ⇔ ( x ≥ − + 2kπ )et( x ≤ + 2 kπ ) .
2 3 3
π π π π
f est donc définie sur − ; dérivable sur − ; .
3 3 3 3
1
f ( x ) = 2 cos x − 1 = (2 cos x − 1)2
1
1 − − sin x
f '( x ) = × ( −2sin x )(2 cos x − 1) 2 =
2 2 cos x − 1
Pour x ∈ ]− π /3 ; 0], la dérivée est positive (sin x est négatif) donc f est croissante, et pour x ∈ [0 ; π /3], f est
décroissante.
1. 4. QCM,
4 points
Dix affirmations, réparties en trois thèmes et numérotées de 1.a. à 3.d. sont proposées ci-dessous. Le candidat portera
sur sa copie en regard du numéro de l’affirmation, et avec le plus grand soin, la mention VRAI ou FAUX.Chaque réponse
convenable rapporte 0,4 points. Chaque réponse erronée enlève 0,1 point. Il n’est pas tenu compte de l’absence de
réponse. Un éventuel total négatif est ramené à 0.
ea
Affirmation 1. b. Pour tous les réels a et b : ea− b = .
eb
2. Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle ouvert I et soit a un élément de I.
un
Affirmation 3. d. Si ( un ) et ( vn ) convergent, alors la suite converge.
vn
Correction
2. Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle ouvert I et soit a un élément de I.
ln n 1
Faux : par exemple, un = et vn = alors on a bien ( un ) et ( vn ) qui
n n
Affirmation 3. d.
un u
convergent mais = ln n et donc n diverge.
vn vn
1. 5. Qcm 1 (c)
Dans chacun des énoncés suivants, cinq affirmations sont proposées. Pour chacune d’elles, répondre par VRAI ou FAUX.
On ne demande pas de justifications. Les réponses inexactes seront pénalisées.
2. Si f est strictement croissante sur [0 ; 1], alors pour tout y ∈ [ f (0) ; f (1)] il existe un unique x ∈ [0 ; 1] tel que y = f ( x ) .
4. Si f est dérivable sur [0 ; 1], f (0) = 0 et f (1) = 1 , alors pour tout x ∈ [0 ; 1], f '( x ) ≥ 0 .
B. Soit f une fonction définie et deux fois dérivable sur ℝ . On note C la courbe représentative de f dans un repère
orthonormal. Soit T1 la droite d’équation y = 2 − x et T2 celle d’équation y = 2 x + 1 . T1 est tangente à C au point
d’abscisse x = −1 et T2 est tangente à C au point d’abscisse x = 1. Alors :
1. f ( −1) = 1 .
Correction
A. 1. Faux : si f (0) = −1 et f (1) = 1 , on est sûr que f s’annule, mais rien ne dit
qu’elle s’annule une seule fois… y=2
y=x
2. Vrai : si on prend n’importe quelle valeur dans l’ensemble d’arrivée, comme
f est monotone, il y aura un unique x correspondant (dont y est l’image par f).
x=1
3. Faux : ce serait un cas particulier…
5. Vrai : lorsque x varie entre 0 et 1, f(x) varie entre −1 et 2, donc elle prend entre autres toutes les valeurs entre 0 et 1 ;
il y a donc forcément une valeur de x pour laquelle f(x) = x (voir schéma).
B. T1 : y = 2 − x et T2 : y = 2 x + 1 . T1 tangente à C en x = −1 et T2 tangente à C en x = 1.
2. Faux : bof…
3. Vrai : comme f’ change de signe entre −1 (en −1 f’(−1)=−1, coeff. directeur de T1) et 1 (en 1, f’(1)=2, coeff. dir. de T2),
elle s’annule quelque part.
4. Vrai : dans la mesure où le coefficient directeur de T2 est 2 et donc positif, aux alentours de 1 f sera strictement
croissante sinon f ne serait pas dérivable en cet endroit (retour à la définition du nombre dérivé).
5. Vrai : toujours avec ces signes : f’ < 0 en −1 et f’ > 0 en 1 donc entre −1 et 1 f va changer de sens de variation et on
aura certainement un minimum quelque part (décroissante puis croissante).
1. 6. Qcm 2,
4 points
Pour chacune des huit affirmations (entre guillemets) ci-dessous, préciser si elle est vraie ou fausse.
Une réponse correcte rapporte 0,5 point, une réponse incorrecte enlève 0,25 point, l’absence de réponse ne rapporte ni
n’enlève de points. Un éventuel total négatif sera ramené à zéro.
1. « Si a est un nombre réel quelconque et f une fonction définie et strictement décroissante sur [a ; +∞ [, alors
lim f ( x) = −∞ ».
x →+∞
f ( x)
« Si lim f ( x) = −∞ et si lim g( x) = +∞ alors lim = −1 ».
x →+∞ x →+∞ x →+∞ g( x )
3. « Si f est une fonction définie sur [0 ; +∞ [ telle que 0 ≤ f ( x) ≤ x sur [0 ; +∞ [ alors lim f ( x) = 0 ».
x →+∞
4. On considère un repère (O ; i , j ) du plan.
« Si f est une fonction définie sur ℝ * alors la droite d’équation x = 0 est asymptote à la courbe représentative de f dans
le repère (O ; i , j ) ».
5. « La fonction f définie sur ℝ par f ( x) = ( x 2 + 3 x + 1)ex est une solution sur ℝ de l’équation différentielle
y '− y = (2 x + 3)ex ».
6. Soient A, B, C trois points du plan. On appelle I le barycentre des points A et B affectés respectivement des
coefficients 3 et −2.
« Si G est le barycentre des points A, B et C affectés respectivement des coefficients 3,−2 et 1 alors G est le milieu du
segment [CI] ».
8. Soient A et B deux points distincts du plan. On désigne par M un point quelconque du plan.
« Le produit scalaire M A. M B est nul si et seulement si M = A ou M = B ».
1. 7. Qcm 3,
5 points
Pour chaque question, une seule des quatre réponses proposées est exacte. Le candidat indiquera sur la copie le numéro
de la question et la lettre correspondant à la réponse choisie.
Chaque réponse exacte rapporte 1 point, chaque réponse fausse enlève 0,5 point. Une absence de réponse est comptée 0
point. Si le total est négatif, la note est ramenée à zéro.Aucune justification n’est demandée.
π
1. Soit z le nombre complexe de module 2 et d’argument . On a alors :
3
2. On considère, dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormal, le point S d’affixe 3 et le point T d’affixe 4i.
Soit (E) l’ensemble des points M d’affixe z tels que z − 3 = 3 − 4i .
3
A: 3. B :−3 . C :− 3 . D: − .
2
x2 − 2 x
4. Une fonction g est définie sur l’intervalle ] −∞ ; 0] par g( x ) = ; soit Γ sa courbe représentative dans un
x−3
repère du plan.
∫
2
5. Soit la fonction f définie sur ℝ par f ( x ) = e− t dt . La fonction f’’, dérivée seconde de la fonction f sur ℝ , est définie
0
par :
∫
2 2
A : f ''( x ) = −2te− t dt . C : f ''( x ) = −2 xe− x .
0
∫
2 2
B : f ( x) = e− x dx . D : f ''( x) = e− x .
0
1. 8. Polynômes (c)
1 1 1
On considère les fonctions P1 ( x ) = 1 + x , P2 ( x ) = 1 + x + x 2 et P3 ( x ) = 1 + x + x 2 + x 3 .
2 2 6
1. Etudier les variations de ces trois fonctions et préciser leurs positions relatives. Tracer leur courbes représentatives.
2. On cherche une racine de l’équation P3 ( x ) = 0 . Montrer que cette équation a une solution r unique. Donner un
encadrement de r à 10–2 près.
2 + t2
3. On pose t = – r ; montrer que t vérifie la relation t = 3 . Quelle autre équation que P3 ( x ) = 0 pourrait-on utiliser
6 + t2
pour caractériser r ? Proposer une méthode de résolution graphique de l’équation précédente.
Correction
1
P1 est une droite, P2 une parabole de sommet (−1, 1/2), P3′( x ) = 1 + x + x 2 > 0 .
2
10 y
0
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
-2
-4
-6
-8
-10
La fonction P3 est continue monotone strictement croissante de ℝ vers ℝ , elle s’annule donc une seule fois. A la
machine on a P3 ( −1, 60) = −0, 0027 et P3 ( −1, 59) = 0, 0041 donc −1, 60 < r < −1, 59 .
1
3. On a donc P3 ( r) = 0 = P3 ( −t) = 1 − t + t2 − t3 =
2
1
6
1
6
(
6 − 6 t + 3t2 − t3 ) ; reprenons
2 + t2
t=3 ⇔ 6 t + t3 = 6 + 3t2 ⇔ 0 = 6 − 6 t + 3t2 − t3 .
6+t 2
2 + r2
On peut donc résoudre l’équation précédente avec −r = 3 en remettant −r à la place de t. Il suffit donc de tracer la
6 + r2
2 + r2
courbe f ( r) = 3 et la droite y = −r et faire leur intersection.
6 + r2
1. 9. TVI et tangentes
On considère les fonctions numériques f et g définies par :
1 1
f ( x ) = x 2 + x + et g( x ) = 2 x 3 + x 2 − 1
3 x
1. Montrer que pour tout x ≠ 0 , les nombres f'(x) et g(x) ont le même signe.
2. Etudier les variations de g sur ℝ . En déduire que l'équation g(x) = 0 admet dans ℝ une solution unique α, avec
0 < α < 1. (On ne cherchera pas à calculer α). Préciser le signe de g suivant les valeurs de x.
3. Dresser le tableau des variations de la fonction f . On désigne par (C) la courbe représentative de f dans un repère
orthonormé (unité 3 cm), par I le point de (C) d'abcisse −1 et par J le point de (C) d'abcisse +1.
4. Utiliser les résultats précédents pour construire la courbe (C) (on prendra 2/3 comme valeur approchée de α).
π
1. Prouver que la droite d’équation x = est axe de symétrie de la courbe (C) de f.
2
π π
2. Justifier que l’intervalle d’étude de f peut se limiter à − ; .
2 2
3. Etudier sur cet intervalle les variations de f et construire son tableau de variations.
π 3π
5. Construire la courbe de f sur l’intervalle − ; (on utilisera un repère d’unités : 8 cm pour π sur l’axe des
2 2
abscisses et 2 cm pour 1 sur l’axe des ordonnées ). Faire figurer (T) sur la figure.
2. Formules d’addition.
a. Rappeler les formules exprimant cos(a + b), cos(a – b), sin(a + b) et sin(a – b) en fonction de cos a, sin a, cos b et
sin b.
π π 7π π
b. En utilisant et , déterminer les valeurs exactes de cos et de sin .
3 4 12 12
3. Equation et inéquation.
1 3
b. Résoudre dans R puis dans ] −π ; + π ] : ≤ cos2 x ≤ .
2 4
4. Fonction Tangente.
a. Rappeler la définition de la fonction tangente ainsi que la formule liant cos2 x à tan2 x.
6π 6π 6π
b. Sachant que t an = 5 − 2 5 , calculer cos et sin .
5 5 5
2
NB : On pourra remarquer que (1 + 5 ) =6+2 5 .
5π 5π
Rappeler les trois formules liant cos 2x à sin x et cos x ; en déduire les valeurs exactes de cos et sin .
8 8
6. Equations et inéquations
1
* sin 2x = cos 3x * cos x + t an x = − t an x * sin 2x + cos 2x = 1.
cos x
3
* cos x ≥ . * 2sin 2 x − 1 ≤ 0 .
2
1. 13. ROC+dérivées,
5 points
Les parties 1 et 2 portent sur un même thème, la dérivation, mais sont indépendantes.
La formule donnant la dérivée du produit de deux fonctions dérivables est supposée connue. On a énoncé ci-dessous
deux propositions désignées par P et Q. Dire pour chacune d’elles si elle est vraie ou fausse et justifier votre réponse.
P : Soit f la fonction définie sur ℝ par f ( x ) = x n ; alors f est dérivable sur ℝ , de dérivée f ' donnée sur ℝ par :
f ' ( x ) = nx n−1 .
Q : Soit u une fonction dérivable sur ℝ et soit f la fonction définie sur ℝ par f = un ; alors f est dérivable sur ℝ , de
dérivée f ' donnée par f ' = nun−1 .
π
b. Calculer h − puis donner l’expression de h ( x ) .
2
1. 14. Dérivabilité
b. Déterminer la fonction dérivée de f et montrer que, sur ]–2 ; 2[, f '( x ) est du signe de x 2 − x − 2 .
3. Etudier la dérivabilité de f en x = −2 , puis en x = 2 ; donner une interprétation graphique des résultats obtenus.
5. Construire (C).
2 − 3x
c. Montrer que f est dérivable sur ]−∞ ; 1[ et que f '( x ) = pour tout x < 1 .
2 1− x
−1 1
2. a. Montrer que l’équation f ( x ) = admet une seule solution x1 dans ]−∞ ; 0 ] et que − < x1 < 0 .
3 3 3
2
admet exactement deux solutions x2 et x3 dans [0 ; 1] et que 0 < x2 <
1
b. Montrer que l’équation f ( x ) = < x3 < 1 .
3 3 3
Donner une valeur décimale approchée à 10 −3 près de x1 .
3 1 1
3. a. On pose u = ( x − ) . Montrer que l’équation (E) : x 1 − x = est équivalente à (E’) :
2 3 3 3
8 u3 − 6 u − 1 = 0 .
3 1
b. Pour i = 1, 2, 3, on pose ui = ( xi − ) . Montrer qu’il existe un unique réel θ i de [0 ; π] tel que ui = cos θ i .
2 3
1
d. Déduire des questions précédentes que (E’) est équivalente à l’équation cos 3θ = . Résoudre cette équation dans [0 ;
2
π ] et en déduire les valeurs exactes de x1, x2 et x3.
Correction
1. a. f ( x ) = x 1 − x , Df = ]−∞ ; 1].
f (1 + h) − f (1) (1 + h) − h (1 + h)( − h )
b. lim = lim− = lim− = −∞ . Donc pas dérivable, tangente verticale en 1.
h→ 0 − h h→ 0 h h→ 0 h −h
−1 2(1 − x ) − x 2 − 3x
c. f est un produit de fonctions dérivables donc dérivable. f '( x ) = 1 − x + x = = .
2 1− x 2 1− x 2 1− x
2 2 2 2/3 1
d. f (2 / 3) = 1− = . x −∞
3 3 3 3
f’ + 0 −
f
−∞ 0
2
y
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2
-2
-4
-6
-8
-10
2. a. Comme f est strictement croissante dans ]−∞ ; 0 ] et que l’ensemble des images est également ]−∞ ; 0 ] , on est sûr
−1
que l’équation f ( x ) = a une seule solution x1 dans l’intervalle de départ ]−∞ ; 0 ] . Après il faut calculer
3 3
1 1 1 −2 −1
f − = − 1+ = < = f ( x1 ) < f (0) = 0 ce qui justifie l’encadrement de x1.
3 3 3 3 3 3 3
2
b. Entre 0 et 1, f est croissante puis décroissante et est toujours positive. Son maximum est qui est supérieur à
3 3
1
A la calculatrice on a = 0,19245009 et f(0,217)=0,19201741, f(0,218)=0,19277907 ; ces deux valeurs encadrent x1.
3 3
3 1 2 1
3. a. u = ( x − ) ⇔ u + = x ; par ailleurs si on élève au carré :
2 3 3 3
2u + 1 2u + 1 1
2
1 1
x 1− x = ⇔ x 2 (1 − x ) = ⇔ 1 − = ⇔ ... ⇔ 8 u3 − 6 u − 1 = 0 .
3 3 27 3 3 27
3 1
b. ui = ( xi − ) . Pour que ui = cos θ i , il faut et il suffit que
2 3
2 1 2 1 2 1 1
−1 ≤ ui ≤ 1 ⇔ − . − 1 + ≥ − ui + ≥ − .1 + ⇔ 1 ≥ xi ≥ − .
3 3 3 3 3 3 3
C’est bien le cas donc il existe un unique réel θ i de [0 ; π] tel que ui = cos θ i .
cos 3θ = cos(2θ + θ ) = cos 2θ cos θ − sin 2θ sin θ = (2 cos2 θ − 1) cos θ − 2(1 − cos2 θ ) cos θ = 4 cos3 θ − 3 cos θ .
1
8u3 − 6 u − 1 = 0 ⇔ 8 cos3 θ − 6 cos θ − 1 = 0 ⇔ 2(4 cos 3 θ − 3 cos θ ) = 1 ⇔ cos 3θ = .
2
π π 2π
sont 3θ = ± (2π ) ⇔ θ = ±
1
Les solutions de cos 3θ = . On ne garde que 3 des solutions (par ex. les positives), ce
2 3 9 3
π 2π 7π π π 4π 13π
qui donne θ1 = , θ2 =
= , θ3 = +
+ = d’où en remontant les solutions exactes :
9 9 3 9 9 3 9
2 π 1 2 7π 1 2 13π 1
x1 = cos + , x2 = cos + , x3 = cos + . Il peut être judicieux de vérifier à la calculatrice…
3 9 3 3 9 3 3 9 3
c
1. Pour tout x réel différent de −2, trouver trois réels a, b , c tels que f ( x ) = ax + b + .
x+2
2. Etudier les variations de f et tracer sa courbe représentative (C) dans un repère orthogonal.
3. Montrer que si (C) admet un centre de symétrie, alors on peut déterminer son abscisse. Démontrer que (C) admet un
centre de symétrie.
1 − sin 2 t
B. Soit ϕ la fonction définie sur ℝ par ϕ( t) = .
2 + sin t
π π
1. Pour tout réel t, montrer que ϕ(π − t) = ϕ( t) . Expliquer comment l’étude des variations de ϕ sur − ; permet de
2 2
construire la courbe représentative de ϕ .
π π
2. a. On pose a = 3 − 2 . Justifier l’existence et l’unicité de t0 ∈ − ; tel que sin( t0 ) = a .
2 2
π π
b. En utilisant ϕ comme composée de fonctions, étudier les variations de ϕ sur − ; t0 puis sur
t0 ; 2 .
2
c. Soit ϕ ' la dérivée de ϕ . Pour tout nombre réel t, prouver l’égalité : ϕ '( t) = f '(sin t) cos t . Retrouver alors les valeurs
π π
pour lesquelles ϕ '( t) s’annule sur − ; .
2 2
3π π
d. Tracer la courbe représentative de ϕ sur − ; .
2 2
Correction
a = −1 a = −1
c ax 2 + 2 ax + bx + 2b + c ax 2 + (2 a + b)x + 2b + c
A. 1. f ( x ) = ax + b + = = ⇒ 2a + b = 0 ⇒ b = 2 .
x+2 x+2 x+2 2b + c = 1 c = −3
3
Donc f ( x ) = − x + 2 − (on utilise cette écriture de f par la suite).
x+2
2. f '( x ) = −1 + 0 −
−3
=
3 − ( x + 2)2
=
( 3 −2− x )( 3 +2+ x ).
( x + 2) 2
( x + 2)2
( x + 2)2
Asymptote : y = − x + 2 , etc.
x −∞ −2 − 3 −2 −2 + 3 +∞
f’ − + + 0 −
0
+∞ 4−2 3
+∞
f
4+2 3 −∞ −∞
3. Le centre de symétrie de (C) s’il existe est au milieu des extrema, soit en A(−2 ; 4). Montrons que A est bien centre de
3 3 f ( −2 + x ) + f ( −2 − x )
symétrie : f ( −2 + x ) + f ( −2 − x ) = 4 − x − + 4 + x + =8⇒ = 4 , c’est bon.
x x 2
π π
B. 1. On sait que sin(π − t) = sin t donc ϕ(π − t) = ϕ( t) . Si on sait tracer ϕ pour − ≤t≤ alors on sait le faire pour
2 2
π π π π 3π π π 3π
− ≤ π − t ≤ ⇔ −π − ≤ −t ≤ −π + ⇔ ≥ t ≥ , on sait donc le faire entre − et , soit sur un intervalle de
2 2 2 2 2 2 2 2
longueur 2π . Or sin a pour période 2π , on sait alors tracer ϕ sur ℝ .
π π
2. a. Il est immédiat que −1 < a < 1 , il existe donc une unique valeur t0 de − ; qui a pour image a par sin (lire sur le
2 2
cercle trigonométrique).
π π
b. Pour − ≤ t ≤ t0 , comme sin est croissante, on a sin − ≤ sin t ≤ sin t0 ⇔ −1 ≤ sin t ≤ a = 3 − 2 . Comme ϕ( t) = f (sin t)
2 2
π
, que sin est croissante et que f est croissante entre −1 et a, on a ϕ croissante sur − ; t0 .
2
π
Sur t0 ; , sin reste croissante mais f est décroissante donc ϕ est décroissante.
2
1 − sin 2 t cos 2 t −2 sin t cos t(2 + sin t) − cos t cos 2 t −4 sin t − 2 sin 2 t − (1 − sin 2 t)
ϕ( t) = = ⇒ ϕ '( t) = = cos t , soit
2 + sin t 2 + sin t (2 + sin t)2 (2 + sin t)2
−1 − 4 sin t − sin 2 t
ϕ '( t) = cos t , soit ϕ '( t) = cos tf '(sin t) .
(2 + sin t)2
On peut également utiliser la dérivation des fonctions composées auquel cas le résultat est immédiat :
ϕ '( t) = (sin t)' f '(sin t) = cos tf '(sin t) .
π π
Sur − ; , cost est positif, le signe est donc celui de f’, ce qui redonne bien les résultats précédents.
2 2
c
1. Déterminez a, b et c tels que f ( x) = ax + b + .
x −1
2. Calculez f'(x), déduisez en les variations de f. Déterminez ses limites, ainsi que son tableau de variation.
3. Déterminez la position de (C) par rapport à la droite (D) d'équation y = ax+b. Tracez D et C.
3 x ² + ax + b
Soit ϕ la fonction numérique de la variable réelle x telle que : ϕ( x ) = .
x² + 1
Déterminer les réels a et b pour que la courbe représentative de ϕ soit tangente au point I de coordonnées (0 ; 3) à la
droite (T) d’équation y = 4x + 3.
Partie B
3x² + 4x + 3
Soit f la fonction numérique de la variable réelle x telle que : f ( x ) = et (C) sa courbe représentative dans un
x² + 1
repère orthonormal d’unité graphique 2 cm.
βx
1. Montrer que pour tout x réel, on a f ( x) = α + ; α et β étant deux réels que l’on déterminera.
x² + 1
2. Etudier les variations de f. Préciser ses limites en l’infini et en donner une interprétation graphique. Dresser le tableau
de variations de f.
3. Déterminer l’équation de la droite (T) tangente à la courbe (C) au point I d’abscisse 0. Etudier la position de (C) par
rapport à (T).
Correction
Partie A
3 x ² + ax + b
ϕ( x ) = est tangente en I si ϕ(0) = 3 et ϕ '(0) = 4 (même coefficient directeur que la droite T).
x² + 1
(6 x + a)( x 2 + 1) − 2 x(3 x 2 + ax + 3)
ϕ(0) = b = 3 et ϕ '( x ) = ⇒ ϕ '(0) = a = 4 .
( x 2 + 1)2
Partie B
βx α ( x 2 + 1) + β x α x2 + β x + α
1. f ( x ) = α + = = ⇒ α = 3, β = 4 .
x² + 1 x² + 1 x2 + 1
4( x 2 + 1) − 4 x(2 x ) −4( x 2 − 1)
2. f '( x ) = = 2 d’où les racines −1 et 1. Négatif à l’extérieur, positif à l’intérieur.
( x 2 + 1)2 ( x + 1)2
4x 4x 4
A l’infini ≈ 2 = qui tend vers 0 donc f tend vers 3, asymptote horizontale y = 3.
x +1 x
2
x
4x 4 x − 4 x( x 2 + 1) −4 x 3
f ( x ) − (4 x + 3) = 3 + − 4x − 3 = = 2
x +1
2
x2 + 1 x +1
qui est du signe de −x, soit (C) est au dessus de (T) pour x ≤ 0 et en-dessous pour x ≥ 0 .
4. Pour que le point Ω( u, v) soit centre de symétrie de (C) il faut que f ( u + x ) + f ( u − x ) = 2v ; ici ça donne :
4x 4x
f ( x) + f (− x ) = 3 + +3− 2 = 6 = 2.3 , ok !
x +1
2
x +1
1. Etudier f et tracer sa courbe représentative (Γ) dans un repère orthonormé (unités : 5 cm).
2. On note A et B les points de (Γ) d’abscisses respectives 0 et 1. Tracer la droite (AB) ainsi que les tangentes à (Γ) en A
et en B. Etudier la position de (Γ) par rapport à (AB) et à ces deux tangentes.
b. Démontrer que l’équation g ( x ) = 0 admet dans R une unique solution que l’on note α . Déterminer un
encadrement de α d’amplitude 10−2.
x3 + 1
2. Soit f la fonction définie sur [1 ; +∞ [ par : f ( x ) = .
4 x2 − 1
3
c. En utilisant la définition de α , démontrer que : f ( α ) = α . En déduire un encadrement de f ( α ) .
8
f ( x) = x − 2 x + 1 .
Partie A
2. Démontrer que pour tout x de [0 ; 1] on a f f ( x ) = x . En déduire que la courbe (Γ) est symétrique par rapport à la
droite y = x.
3. Construire (Γ) .
Partie B
1. Déterminer une équation de ( Dλ ) sous la forme a(λ )x + b(λ )y + c(λ ) = 0 où a, b et c sont trois fonctions de λ .
2. Soit ( Dλ′ ) la droite d’équation a′(λ )x + b′(λ )y + c′(λ ) = 0 où a’, b’ et c’ sont les dérivées des fonctions a, b et c. Vérifier
que pour toute valeur de λ , ( Dλ ) et ( Dλ′ ) sont sécantes en un point M λ .
2 2
3. Montrer que les coordonnées de M λ sont xλ = + λ , yλ = − λ .
1 1
2 2
2. Soit n ≥ 1 .
1
a. Calculer fn′( x ) pour 0 < x < 1 et montrer que fn′( x ) et ( n + ) − ( n + 1)x ont même signe.
2
b. Etudier la dérivabilité de fn en 0 et 1.
3. Soit x ∈ [0 ; 1] et n ≥ 0 ; étudier le signe de fn+1(x) − fn(x) ; en déduire les positions relatives des courbes Cn et Cn + 1.
1 x2 − 1
Soit la fonction numérique f définie sur [1 ; +∞ [ par f ( x) = x − , de courbe représentative C dans un repère
2 x
orthonormal ( O ; i , j ) (unité 2 cm).
1. a. Démonter que la droite D d’équation 2y – x + 2 = 0 est asymptote « oblique » à C quand x tend vers +∞ .
x2 − 1
b. Justifier que pour tout x ∈ [1 ; +∞ [, < 1 . En déduire la position relative de C et D sur [1 ; +∞ [.
x
f (1 + h) − f (1) 1 h+ 2
2. a. Justifier que pour tout h > 0 : = − .
h 2 (1 + h) h2 + 2 h
f (1 + h) − f (1)
b. Calculer : lim . Interpréter le résultat pour f en x0=1. Donner une interprétation graphique de ce résultat.
h→0 h
a. Calculer g( 2 ).
b. Monter que g est strictement croissante sur ]1 ; +∞ [ (on ne calculera pas les limites de g).
4. Calculer f ' ( x ) . Montrer que f ' est du signe de g sur ]1 ; +∞ [. Dresser le tableau de variation complet de f sur
[1 ; +∞ [.
2. Démontrer que l’équation g ( x ) = 4 admet, sur [ 0 ; + ∞ [ , une unique solution α dont on donnera une valeur
approchée à 10−2.
Partie B
x2 + 2
Soit f la fonction définie sur R\{0} par f ( x ) = + x et (Cf) sa courbe représentative dans un repère orthonormal
x
(unité 1 cm).
1. Etudier la parité de f.
3. Démontrer que la droite (D) d’équation y = x + 1 est asymptote à la courbe (Cf) en +∞ , en déduire l’équation d’une
droite asymptote à (Cf) en −∞ .
4. a. Démontrer que f est dérivable sur les intervalles ] −∞ ; 0 [ et ] 0 ; + ∞ [ puis que f '( x ) =
( )
g x2 − 2
.
x2 x2 + 2
c. En déduire les variations de f sur ] 0 ; + ∞ [ puis sur R\{0}. Dresser le tableau de variations complet de f sur R\{0}.
6. Tracer la courbe (Cf) en vous aidant de tous les renseignements obtenus précédemment.
1. f est-elle continue en x = 1 ?
2. f est-elle dérivable en x = 1 ?
3. Quelles conséquences graphiques peut-on tirer des résultats précédents ? Tracer la courbe représentative de f dans
un repère orthonormal. (Aucune étude de variations n’est demandée.)
[ f ( x) + f ( − x) ] et fi ( x ) = [ f ( x ) − f ( − x ) ] .
1 1
f p ( x) =
2 2
Montrer que fp est une fonction paire et fi est une fonction impaire.
b. Supposons qu’il existe une fonction paire g et une fonction impaire h, définies de R dans R, telles que f = g + h .
Montrer que nécessairement g = f p et h = fi .
c. Déduire des questions précédentes que toute fonction f de R dans R se décompose de manière unique en somme
d’une fonction paire et d’une fonction impaire.
a. Fonction polynomiale.
Vérifier que la partie paire Pp et la partie impaire Pi de la fonction P sont des fonctions polynômes dont on donnera
l’expression.
Quelle remarque peut-on faire sur la partie paire et sur la partie impaire d’une fonction polynôme ?
b. Fonction exponentielle.
Dans cette question, on pose f ( x ) = exp( x ) et l’on note respectivement ch et sh les fonctions fp et fi associées.
iii/ Montrer que, pour tout réel x, on a : ch(2 x ) = 2ch 2 ( x) − 1 et sh(2 x ) = 2sh( x )ch( x ) .
Note : à cause de certaines analogies frappantes dans les relations précédentes avec cosinus et sinus, les fonctions ch et
sh sont appelées respectivement « cosinus hyperbolique » et « sinus hyperbolique ».
Soit f : ℝ → ℝ une fonction deux fois dérivable sur R et vérifiant pour tout réel x :
f "( x ) + f ( − x ) = x + x 2 .
a. Montrer que chacune des fonctions fp et fi associées à f est solution d’une équation différentielle du second ordre.
b. Déterminer une fonction polynomiale vérifiant chacune des équations différentielles précédentes. En déduire une
solution particulière de l’équation (E).
a. Montrer que pour toute fonction polynôme P peut s’écrire de manière unique sous la forme P( x) = P0 ( x 2 ) + xP1( x 2 ) où
P0 et P1 sont des fonctions polynômes. (Utiliser la question 1.)
De même ces deux derniers polynômes donnent respectivement P00 , P01 , P10 et P11 selon le schéma suivant :
P0 P1
… … … … … … … … … … … … … … … …
P( x) = 5 x6 + 3 x 5 − 4 x 3 + 2 x 2 − x + 1
P0 ( x ) = 5 x 3 + 2 x + 1 P1( x) = 3 x 2 − 4 x − 1
1. Par tout point H du segment [AA’], distinct de A et de A’ on mène la perpendiculaire ∆ à la droite (AA’). La droite ∆
coupe le cercle Γ en M et M’. On pose OH = x . Calculer l’aire du triangle AMM’.
2. Soit f la fonction définie sur [−1 ; 1] par f ( x ) = (1 − x ) 1 − x 2 et (C) sa courbe représentative dans R (unités graphiques 4
cm).
c. Tracer (C).
4. a. Justifier que l’équation f ( x ) = 1 admet exactement deux solutions α et β (α < β) et donner en le justifiant une
valeur approchée de α à 10−3 près.
5. On considère la courbe (U) donnée par l’équation y 2 − (1 − x )2 (1 − x 2 ) = 0 . Montrer que (U) est constituée de deux
courbes (C) et (C’) , (C’) étant l’image de (C) par une transformation que l’on précisera.
B
M
K
A' O H A
M'
Correction
OM 2 = OH 2 + HM 2 ⇔ HM = 1 − x 2 .
1 1
AH . M M ' = (1 − x )2 1 − x 2 = (1 − x ) 1 − x 2 .
2 2
f (1 + h) − f (1) − h 1 − (1 + h)2
lim− = lim− = lim− − −2h − h2 = 0 ; la fonction est dérivable et il y a une tangente horizontale en
h→ 0 h h→ 0 h h→ 0
1. De même à droite de −1 :
f ( −1 + h) − f ( −1) (2 − h) 1 − ( −1 + h)2 (2 − h) 2 h − h2 (2 − h) h (2 − h)
lim+ = lim− = lim− = lim− = +∞ .
h→ 0 h h → 0 h h → 0 h h → 0
h 2 h − h2
3 1 3 3 f
f ( −1/ 2) = 1− = .
2 4 4 0 0
1,4 y
1,2
0,8
0,6
0,4
0,2
x
0
-1 -0,8 -0,6 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
2 iπ
−
c. L’aire de AMM’ est maximale lorsque x = −1/2, soit lorsque le triangle est équilatéral (dans ce cas M est à l’affixe e 3
).
4. a. On a immédiatement que f(x) = 1 a comme solution 0 (f(0) = 1) et une autre solution α. On met la machine en
route : on a alors f(−0,8395288) = 0,99944395 < 1 et f(−0,83926702) = 1,00004531 > 1 par exemple. Grâce au théorème
des valeurs intermédiaires on en déduit que f vaut 1 entre ces deux valeurs et donc α ≈ −0,839 .
3 3 3 3
b. Lorsque m < 0 il n’y a pas de solution ; lorsque 0 ≤ m < on a deux solutions, lorsque m = il y a une seule
4 4
3 3
solution (−1/2), enfin pour m > il n’y a pas de solution.
4
5. A partir de y = (1 − x ) 1 − x 2 on élève au carré ce qui donne : y 2 − (1 − x )2 (1 − x 2 ) = 0 . En fait cette courbe est la réunion
de y = (1 − x ) 1 − x 2 et de y = −(1 − x ) 1 − x 2 . Il suffit de symétriser la courbe de f par rapport à (Ox) pour obtenir la
courbe entière (très joli).
1,5 y
0,5
0
-1 -0,8 -0,6 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
-0,5
-1
x
-1,5
x3
f est la fonction définie pour tout x de l’intervalle [0 ; 1[ par f ( x) = .
1− x
b. Sur le même graphique tracez (C1) et T, puis la courbe (C2) symétrique de (C1) par rapport à l’axe des abscisses.
Démontrez que « M(x ; y) appartient à Γ = C1 ∪ C2 » est équivalent à « les coordonnées de M vérifient l’équation E : x(x²
+ y²) – y² = 0 ».
I est le point de coordonnées (1 ; 0), (C) est le cercle de diamètre [OI] et ∆ est la tangente à (C) au point I. (d) est la
droite passant par O et de coefficient directeur t (t est un réel).
4. Prolongements
OP OM ' OM '
b. Déduisez-en que N I 2 = OM '× N O et que OI 2 = OM × ON . Démontrez que = = .
N I M ' N OM
En choisissant OP = 2, il vient IN = 3 2 .
« Etant donné un cube d’arête a, construire l’arête x d’un cube dont le volume est le double du cube précédent. »
Partie A
1+ x
Soit ϕ la fonction définie par ϕ( x) = x pour x ∈[ −1 ; 1[ .
1− x
1. Etudier les variations de ϕ et tracer sa courbe représentative S1. Préciser les tangentes ou demi-tangentes à S1 aux
points A et O.
2. Soit S2 l’image de S1 par la réflexion d’axe (Ox). Donner une équation de S2. Vérifier que la courbe S = S1 ∪ S2 a pour
équation x 3 + xy2 + x 2 − y2 = 0 . Tracer S.
3. Soit λ un réel non nul et N le point de coordonnées (0 ; λ ) . Ecrire une équation cartésienne, notée (1), de la droite
(AN) en fonction de λ . Vérifier que le cercle Cλ , de centre N, passant par O, a pour équation :
(2) x 2 + y2 − 2λ y = 0 .
Pour tout λ non nul, (AN) et Cλ se coupent en deux points distincts d’ordonnée non nulle. Exprimer λ en fonction de x
et y à l’aide de l’équation (2). Reporter l’expression trouvée dans (1) et vérifier que les deux points d’intersection de
(AN) et Cλ appartiennent à S.
4. En déduire une construction de S, par points, à la règle et au compas (utiliser un logiciel de construction dynamique).
Partie B
M est un point de P ; on se propose d’étudier, s’ils existent, les points M’ de P vérifiant à la fois les deux conditions
suivantes :
- A, M, M’ sont alignés
- OM .OM ' = 0
a. M est en O.
b. M est en A.
2. On suppose que M n’est pas sur (C) ; montrer qu’il n’existe qu’un seul point M’ satisfaisant aux conditions. Donner
une construction géométrique de M’.
3. Soit f l’application de P privé de (C) vers P privé de (C) qui à M associe M’. Montrer que f f = Id . Quelle conséquence
en tirez-vous ?
Partie C
1. On appelle S* la courbe S privée de A et O. Déterminer une construction géométrique de l’image f(S*) de S*.
2. Exprimer les coordonnées de M’(x’ ; y’) en fonction des coordonnées de M(x ; y).
3. On considère la droite D* d’équation x = 1 et privée de son point d’ordonnée nulle. Déterminer une équation de son
image f(D*). Tracer cette image.
1
4. On considère la courbe H ( y = ) . Donner une équation de son image f(H). La tracer.
x
http://www.mathcurve.com/courbes2d/strophoiddroite/strophoiddroite.shtml
m'
A
O
N
Q
f (0) = 1
2. Soit f la fonction définie sur [ −π ; π ] par sin x .
f ( x ) = x si x ∈ [ −π ; π ]\ {0}
a. Montrer que f est paire. Qu’en déduit-on pour sa courbe représentative (Γ) ?
1 3
c. Prouver que pour tout réel x positif ou nul, on a 0 ≤ x − sin x ≤ x . En déduire que f est dérivable à droite de 0. Que
6
peut-on dire sur la dérivabilité de f à gauche de 0 ?
1 xn
f0 ( x ) = et pour n entier naturel non nul fn ( x ) = .
1 + x2 1 + x2
On note Cn, la courbe représentative de fn, dans le plan rapporté à un repère orthonormal (O ; i , j ) , unité graphique : 4
cm.
1
On désigne par In l’intégrale In =
∫ 0
fn ( t)dt .
Partie A
d. Calculer I1.
4. Calculer, en unités d’aire, l’aire du domaine limité par les courbes C1, C3 et les droites d’équation x = 0 et x = 1.
Partie B
Pour cette partie, on dessinera la figure demandée dans un nouveau repère orthonormal (O ; i , j ) , unité graphique : 4
cm.
n 1
2. Soit (an) la suite définie, pour n entier naturel non nul, par an =
∫ 0 1 + t2
dt .
1
c. Montrer que pour tout réel t : ≤ 1 et en déduire que a1 ≤ 1 .
1 + t2
1 1
d. Montrer que pour tout réel t non nul : ≤ et en déduire que pour tout entier naturel non nul,
1+ t 2
t2
n 1 1
∫ 1 1 + t2
dt ≤ 1 −
n
.
e. Montrer, en utilisant les questions précédentes, que pour tout entier naturel n non nul, an ≤ 2 . Que peut-on en
déduire pour la convergence de la suite (an) ?
Partie C
1
Soit F la fonction telle que : F(0) = 0, F dérivable sur ℝ et F '( x ) = .
1 + x2
π π
1. On pose, pour tout x de − ; , H(x) = F[tan(x)].
2 2
a. Calculer H(0).
π π
b. Montrer que H est dérivable sur − ; et calculer H’(x).
2 2
π π
c. En déduire que, pour tout x de − ; , H(x) = x.
2 2
π
d. Montrer que F(1) = .
4
b. En déduire la valeur de F + F
1 1
.
2 3
1. Etudier la continuité de f en 0.
2. Etudier la dérivabilité de f en 0.
1 2 1
f ( x ) = x − sin x , g ( x ) = −1 + x + cos x , h ( x ) = − x + x 3 + sin x .
2 6
2. a. De la même manière, justifier, en étudiant leurs variations, que g et h sont positives ou nulles sur [ 0 ; + ∞ [ .
1
b. Déduisez en l’encadrement x − x 3 ≤ sin x ≤ x pour x ≥ 0 .
6
3. On considère les suites un et vn définies pour tout entier naturel n non nul de la manière suivante :
1 2 3 n 1 2 3 n
un = sin 2
+ sin 2
+ sin 2
+ ... + sin 2
et vn = 2
+ 2
+ 2
+ ... + .
n n n n n n n n2
n( n + 1 ) 1
a. Montrez que vn = 2
et que vn converge vers .
2n 2
b. Montrez par récurrence que 13 + 23 + ... + n3 ≤ n4 pour tout n entier naturel non nul.
1 1
c. Déduisez de l’inégalité du 2.b. que vn − × ≤ un ≤ vn .
6 n2
C’ A
4m Camion θ
7m
C B D
TLES S Fonctions logarithmes exercices corrigés
Hugues SILA Page 36
Club math du collège privé laic « les pigeons » sur http://collegelespigeons.e-monsite.com
Un lapin désire traverser une route de 4 mètres de largeur. Un camion, occupant toute la route, arrive à sa rencontre à
la vitesse de 60 km/h. Le lapin décide au dernier moment de traverser, alors que le camion n’est plus qu’à 7 mètres de
lui.
Son démarrage est foudroyant et on suppose qu’il effectue la traversée en ligne droite au maximum de ses possibilités,
c’est à dire à . . . 30 km/h !
L’avant du camion est représenté par le segment [CC’] sur le schéma ci-dessous.
π
Cette direction est repérée par l’angle θ = BAD
avec 0 ≤ θ ≤ (en radians).
2
1. Déterminer les distances AD et CD en fonction de θ et les temps t1 et t2 mis par le lapin et le camion pour parcourir
respectivement les distances AD et CD.
7 4
2. On pose f (θ ) = + 2 t an θ − .
2 cos θ
Montrer que le lapin aura traversé la route avant le passage du camion si et seulement si f( θ ) > 0.
3. Conclure.
Rappel :
π
La fonction x → t an x est dérivable sur 0, et a pour dérivée la fonction x →
1
.
2 cos 2 x
Correction
AB AB 4 AD 4
= cos θ ⇒ AD = = d’où t1 = = .
AD cos θ cos θ vLapin v cos θ
BD CB BD 7 4 t an θ
= t an θ ⇒ BD = 4 t an θ d’où t2 = + = + .
AB vC am ion vC am ion 2 v 2v
2. Le temps mis par le camion doit être supérieur à celui mis par le lapin (si le lapin veut éviter le camion…), il faut donc
7 + 4 t an θ 4 7 + 4 t an θ 4 7 4
t2 > t1 ⇔ > ⇔ > ⇔ + 2 t an θ − > 0 ⇔ f (θ ) > 0 .
2v v cos θ 2 cos θ 2 cos θ
3. A priori on ne sait pas trop résoudre l’inéquation proposée, on va plutôt regarder les variations de f :
1 π π 1 π
qui s’annule pour sin θ = ⇒ θ = : lorsque θ < , sin θ < ⇒ f '(θ ) > 0 , f croissante, donne l’abscisse du maximum
2 6 6 2 6
de f, qui est alors de
7 π 4 7 3 8
f (π / 6) = + 2 t an − = +2 − ≈ 0, 036 .
2 6 π 2 3 3
cos
6
Comme f (0) = 3, 5 − 4 = −0, 5 < 0 et que lim f (θ ) = −∞ , la fonction s’annule deux fois : une première fois vers 0,4, une
π
θ→
2
deuxième vers 0,65 ; le lapin doit donc choisir un angle dans ces zones-là pour avoir une chance de survivre…
∆ = ( −16 i)2 − 4(7 i + 4)(7 i − 4) = −256 − 4( −49 − 16) = ... ; on met les solutions sous la forme eiθ , les solutions étant alors
l’argument du résultat. Comme on peut le voir directement, avec Maple, ça tombe en deux coups de cuiller à pot :
> f:=z->7/2+2*tan(z)-4/(cos(z));
> v:=[solve(f(z)=0)];evalf(v);
7 4
f := z → + 2 tan( z ) −
2 cos( z )
3 5
v := arctan , arctan
4 12
[ 0.6435011088, 0.3947911197]
2 y
1,5
0,5
x
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
-0,5
-1
-1,5
-2