ETROPUIS.003 (revu 2022)
ETROPUIS.003 (revu 2022)
ETROPUIS.003 (revu 2022)
INSTITUT SUPERIEUR DE
TECHNIQUES APPLIQUEES
I.S.T.A
SECTION ELECTRONIQUE
ELECTRONIQUE - INDUSTRIELLE
(Electronique de Puissance)
I INTRODUCTION
cyclo-convertiss
Eur tension alt. varia -commande de
ble fréquence moteurs asynch
tension continue variable rones à vitesse
Constante onduleur Variable
(ex: batteries) autonome
a) Fabrication
Diodes au Si à jonction par alliage
Al
SiP
SiN SiN SDIO SiP
SiN métallisation
c) Rappels théoriques
-sens direct (passant)
. la diode est parfaitement conductrice
. la chute de tension est faible (Ud=0,5 à 1,5V)
. on compare la diode à un interrupteur fermé
-les courants:
If: courant direct continu
Io: courant moyen sens passant
Ifrm: courant direct répétitif maximum
-les tensions:
Vf: tension directe continue
Vfm: tension directe maximum
Vr: tension inverse continue
Vrrm: tension inverse répétitive maximum
Vrsm: tension inverse de pointe accidentelle maximum
-les températures
Tamb Tcase(boîtier) Tj(jonction)
e) Les boîtiers
- pour grandes puissances, boîtiers métalliques avec embout vissé côté K et
tresse souple côté A. Ils sont toujours associés à un radiateur.
- dans certains cas, pour faciliter le montage des diodes en pont, l’anode peut
être reliée au boîtier.
If = Io (eVf/Vt - 1) IF(A)
/ / / / / / / / / /
100-------------------------
avec Vt= kT/qe= T/11600
tension thermodynamique
50
VR(kV) 2 1 VF
0,75 (V)
-50
-100
IR(μA)
a) Fabrication
- c’est une diode à 4 couches P1 N1 P2 N2 et 3 jonctions J1 J2 J3 dont la
jonction centrale est polarisée en inverse
P1= anode P1 N1 P2 N2
N1= couche de blocage A
P2= gâchette N2= cathode
b) Utilisation c) Représentation
- interrupteurs statiques
- redresseurs commandés
- gradateurs A K
- hacheurs
7
- onduleurs
d) Fonctionnement
- le thyristor est avant tout une diode avec un sens passant et un sens bloqué.
. sens passant: il faut, pour que le thyristor conduise, que la tension U AK soit
positive et qu’il y ait un courant de gâchette suffisant (IG)
. sens bloqué: il faut que la tension UAK passe par zéro ou s’inverse pour que le
courant dans le circuit s’annule. Dès qu’un thyristor est amorcé par le circuit de
gâchette, ce courant peut être supprimé, le thyristor continue à conduire tant que
UAK > 0V
IG
e) Temps de commutation
td : time delay= temps d’établissement du courant de gâchette td
VAK
tr
tON
IAK
N.B : les temps de commutation ne sont pas à négliger car ils peuvent prendre
plusieurs dizaines à plusieurs centaines de microsecondes.
f) Caractéristiques catalogues
- tension inverse répétitive maximum (Vrm, Vrrm, Vrsm)
c’est la tension inverse au-délà de laquelle il y a risque de claquage et
destruction du thyristor: on atteint couramment 1000 à 1500V pour les thyristors
de forte puissance. Ce phénomène (Vrrm) se produit en redressement lors de
chaque alternance négative.
-tension de retournement (Vdm, Vdrm)
C’est la tension directe pour laquelle le thyristor passe spontanément conducteur
alos que IG = 0. Les tensions Vdm et Vrm ont pratiquement même valeur
absolue.
-tension de déchet (Vt)
8
C’est la chute de tension continue aux bornes du thyristor passant. Elle est de
l’ordre de 1,5V pour les thyristors usuels.
VTm N
IH
-VAK -VRM IT0 BD
-VDM: tension directe de VT0 VT1 VDM
retournement
-N: Zone de résistance
négative
-C: Zone de conduction
-tg α : résistance dynamique
-VTO: tension de seuil de
Conduction -IAK(mA)
-Vtm:tension d’anode minimale en
cours de conduction
-ITO: courant de retournement
-ITH: courant de maintien
-Bi: Zone de blocage dans le sens inverse
-A: Zone de claquage (destructif)
- VRM: tension de claquage
h) Analyse du fonctionnement
Si on ferme S1, alors que S2 est ouvert, le
thyristor est alimenté sous une tension VAK
positive mais il ne conduit pas. A la fermeture
de S2, on établit un courant de gâchette et on S1 S2
provoque alors l’amorçage du thyristor, qui
devient conducteur et se comporte comme
une diode.
60
40
20
2 4 6 8 10 VGK(V)
VG(V)
RGKmax
3
RGKtypique
2 M
RGKmin
1
10 20 30
j) Caractéristiques de conduction IT (VT) IG(mA)
VT
l) Caractéristiques dynamiques
- le temps d’amorçage tON est de l’ordre de 2 à 8 µs
. il diminue si on augmente IGT .
. il augmente aux basses tensions d’anode
. il augmente suivant L/R sur charge inductive
- le temps de blocage tq peut aller de 5 à 50 µs, c’est lui qui fixe la fréquence
maximale du thyristor.
- le dv/dt à partir d’une certaine valeur dite vitesse critique, entraîne l’amorçage
sans commande du thyristor; il est donné en V/µs. En courant alternatif
sinusoïdal dv/dt= Umax .ω
- un di/dt excessif du courant principal détériore le thyristor. On peut diminuer le
di/dt en plaçant une inductance en série dans l’anode.
La protection peut être assurée soit par un fusible rapide, soit par un système
limiteur électronique.
12
Symbole
- C’est un thyristor que l’on peut éteindre par action sur la gâchette. Une
impulsion négative sur la gâchette assure le blocage du thyristor.
- On peut aller jusqu’à 4500 V – 2500 A.
- La vitesse de commutation est nettement plus grande que celle des
thyristors simples.
13
Utilisation :
Problème :
a) Généralités
- Les progrès accomplis dans la technologie du transistor de puissance en font
maintenant un interrupteur utilisable en électronique des courants forts:
. il peut bloquer des tensions directes allant jusqu’à 1000V.
. il peut établir, conduire et bloquer des courants directs allant jusqu’à plusieurs
centaines d’ampères.
. il permet donc la réalisation de convertisseurs dont la puissance dépasse
100KW.
b) Technologies
- Les transistors de puissance sont généralement des modèles bipolaires à triple
diffusion. E B
C
- La structure MESA permet d’obtenir des commutations rapides.
14
- Pour les forts courants, les fabricants s’efforcent de garantir des β >5 (gain en
courant); pour éviter l’envoi de courants de commande élevé, on utilise souvent
la structure DARLINGTON.
- Les boîtiers utilisés étaient initialement des TO3; pour les tensions élevées, on
s’oriente vers des boîtiers spécifiques tels que TO83, TO93 ou encore des
boîtiers plastiques.
- Des transistors VMOS forts courants font leurs apparition, ils se caractérisent
par:
. grande vitesse de commutation (dizaine de ns)
. commande à haute impédance (faible puissance de commande)
. tension de déchet plus élevée.
. caractéristiques courant maxi et tension maxi plus faibles que les bipolaires.
IC(A)
X’
10 Zone linéaire
0 Y
1 100 200 300 VCE(V)
. état passant ou saturé: on donne au courant IB une valeur suffisante pour que
IC provoque la chute de tension VCE minimum; c’est la branche OX.
Pratiquement VCE=0,5 à 1V alors que VAK=1,5V pour le thyristor.
Remarquez qu’il ne faut pas dépasser Icnom car VCEsat augmente alors très
vite: branche xx’.
. état bloqué: IB<0, IC=0 (branche OY) ; la limite de la tension directe est
donnée par les valeurs max de VCE (VCEO pour IB=0, VCEX pour IB<0.
Pratiquement, VCEX=2 fois VCEO)
Remarques:
15
Ic
d) Commutation des transistors de puissance
- passage de blocage à saturation
. td est le temps de retard à la croissance
du courant collecteur; ce temps est
fonction de la capacité CBE: le courant IB
nécessaire à la charge de ce td tr
condensateur, ne participe pas à tON
l’effet transistor,ce qui provoque le
retard à la croissance de IC .
. tr est le temps de croissance de IC, ce
paramètre est lié à la structure du t
transistor. . tON = td + tr constitue le temps de commutation à la mise en
conduction du transistor.
- passage de saturation à blocage
. ts est le temps de stockage du transistor;
ce temps correspond à l’évacuation des
charges en excès: elle s’effectue sans
modification de IC ni de VCE; seul Ic
le IB varie.
. tf est le temps de décroissance de IC ;
pendant cet intervalle, IC utilise les
charges stockées.
. tOFF= ts + tf constitue le temps de
commutation au blocage. IB ts tf
IB1 tOFF
IB2
16
w = VCC.ICsat.(tON+tOFF) VCE=VCC
2 Ic=Icsat
Symbole :
VCE = 0 et Ic = Im
- Résultats
Cette énergie est d’autant plus importante que le circuit est plus inductif. Pour
augmenter le rendement de la commutation, on fait appel à des circuits d’aide à
la commutation (CALC).
19
R est calculé pour une chute de tension de 0,5 à 1 V à ses bornes et les longueurs
de connexions doivent aussi être égales.
- Montage Darlington
Ce montage permet d’obtenir un courant de commande beaucoup plus faible ; il
est souvent réalisé par le constructeur sous forme intégrée.
R1, R2, et D permettent l’évacuation des charges stockées dans la jonction base-
émetteur.
DL : diode de roue libre, elle protège T2.
- Commande de base
- Tensions :
- Courants :
ICWoff : courant collecteur maximal en phase de blocage sous une tension VCEW
sans CALC
- Temps :
tr : temps de croissance
ts : retard à la décroissance
- Ce sont les derniers nés des composants de puissance. Ils sont fabriqués
selon la technologie MOS, ou à grille isolée et ils peuvent être à
enrichissement canal N ou P.
- La vitesse de commutation est 10 fois supérieure à celle des transistors
classiques.
- La commande de ces transistors s’effectue en tension par amplificateur de
puissance push-pull.
21
a) Symbole :
b) Caractéristiques statiques
Tant que la tension VGS ne dépasse pas le seuil VGS0 = 4 V, le transistor reste
bloqué. Au delà, le courant croît linéairement en fonction de VGS.
c) Fonctionnement en commutation
- Etat bloqué (point A) : la tension VGS est inférieure à VGS0, le courant est
quasiment nul. Le transistor est équivalent à un interrupteur ouvert.
- Etat passant (B) : la tension VGS est suffisamment grande pour saturer le
transistor. Le courant consommé par la grille est toujours nul. La tension
VDS est proportionnelle au courant ID. Le transistor et équivalent à un
interrupteur fermé en série avec une résistance. Cette résistance nommée
RDSON peut varier de quelques mΩ à plusieurs Ω, selon les transistors.
d) Régime dynamique
a) Symbole:
23
b) Fonctionnement dynamique
b) Amorçage
L’amorçage peut être obtenu avec un courant de gâchette positif ou négatif, que
la tension U21 soit positive ou négative ; il y a donc 4 combinaisons possibles :
- par diac
- par transformateur d’impulsions (comme pour les thyristors)
- par circuits intégrés spécialisés.
c) Utilisation
Les triacs permettent de remplacer les 2 thyristors dans les gradateurs. Ils
peuvent contrôler des courants de 1 à 60 A avec des tensions inverses de 700 à
1000 V.
- Le diac peut être considéré aussi comme un triac mais sans électrode de
commande.
- Il s’amorce automatiquement dès que sa tension atteint environ 35 V (de 32 à
42 V selon les modèles).
- Dès qu’il est amorcé, la tension à ses bornes baisse considérablement.
b) Fonctionnement
Le diac est surtout employé pour fournir des impulsions tantôt positives, tantôt
négatives.
Soit le montage :
Dès que Uc = VBR, cette résistance devient très faible (équivalente à celle d’un
interrupteur fermé), ce qui a deux conséquences :
III.1.2 Définitions
a) Diode de redressement à semi-conducteur
dispositif de redressement, monocristallin, comportant une jonction redresseuse
qui présente une conductibilité unidirectionnelle, parfois équipé de redresseurs.
d) Commutation
- C’est le transfert de courant entre 2 trajets de redressement consécutifs.
- La commutation se produit entre 2 bras d’un même groupe commutant.
- Lorsque le bras Rd1 cesse de conduire, c’est au tour du bras Rd2 d’entrer en
conduction: il y a commutation vers RL.
28
e) Groupe commutant
- ensemble de trajets de redressement (bras) qui commutent cycliquement en
convergeant vers un même point.
- exemple d’un montage à 6 bras et 2 groupes
commutants:
. dans G1, les redresseurs 1, 3 et 5 commutent
vers A
. dans G2, 4, 6 et 2 commutent vers B.
g) Bloc redresseur
Dans notre exemple (e), les 6 éléments redresseurs de l’ensemble des 2 groupes
commutants, forment un bloc redresseur.
h) Groupe redresseur
Unité comprenant 1 ou plusieurs blocs redresseurs, transformateurs et
accessoires nécessaires pour la conversion de la puissance alternative en
puissance continue.
j) Indice de pulsation
- C’est le rapport existant entre la fréquence fondamentale de la tension
d’ondulation et la fréquence de la tension du réseau d’alimentation.
- Ici 2 voies à p = 6
a) Théorème de Fourier
Toute fonction périodique v(t) de fréquence f, est la somme d’un terme constant
et d’une suite de fonctions sinusoïdales de fréquence f, 2f, 3f------nf
v(t) = A0 + A1 sin t + B1 cos t + A2 sin 2t + B2 cos 2t + ------
An sin nt + Bn cos nt ------
b) Cas du redressement
- La tension redressée:
. est périodique, elle est constituée d’arches de sinusoïdes de fréquence f
. le terme constant est égal à la tension moyenne redressée
. le terme fondamental est une fonction sinusoïdale de fréquence f
. il s’y ajoutent des harmoniques multiples de f.
- Le courant redressé:
un redresseur d’indice de pulsation p se comporte, pour le réseau alternatif,
comme un générateur de courant d’harmoniques de rangs n = kp + 1 et
d’amplitude In = I1/n (k: multiple à affecter à p en commençant par 2
I1 : l’amplitude du fondamental: on prendra
généralement I1 = 100 %)
UABeff = 100V
UABmax = Ueff . √ 2 = 141V
R=10Ω
33
. de t0 à t2 : alternance positive en A, le
courant peut quitter A vers B car la
diode D est passante dès que
UAB>0,7V
. à t1 , UAB passe par un max de 141V,
au même moment IR = UABmax-UD
R
IR = 141 - 1 = 14 A
10
. la tension UR suit l’évolution de IR car
à chaque instant UR = IR . R
. de t2 à t4 : alternance négative en A, la
diode ne permet pas le passage d’un
courant inverse (sauf fuites), la tension
du réseau apparaît à ses bornes avec un maximum de - 141V en t3
- Etude quantitative :
. à tous moments : L dI/dt + RI = UABmax.sin t
35
f) Courants harmoniques
-Tout courant non sinusoïdal est générateur d’harmoniques.
- On supprime les harmoniques en intercalant entre la source alternative et le
primaire du transfo un filtre d’harmoniques.
e = EM sin t
angle de commande à l’allumage
en U0Msinle thyristor peut conduire.
en t = on envoie une impulsion de gâchette, le thyristor conduit.
à t >: uu = e - U0 iu = uu/ Ru = EM sin t - U0
Ru
en t = iu = 0 , le thyristor s’éteint.
Valeur moyenne
Udc = 1uud t
2
si on néglige U0 à 0 = 0Udc = EM (1 + cos )
2
Idc = Udc / Ru
Idc : courant moyen dans le thyristor
Tension uT :
de uT = U0
sinon uT = e
b) Charge Ru + f.e.m E0
(Cas de l’induit d’un moteur c.c : f.é.m défavorable )
E0 - + défavorable
si iu = 0 uT = e + E0 + favorable
- défavorable
Remarque : Lors de la commande d’une f.é.m défavorable (cas d’un moteur c.c),
il faut que l’impulsion de gâchette tombe toujours entre et
38
limites variables
c) Charge Ru - Lu
à t ≥ : uu = e - U0 = R.iu + d iu / dt
iu = EM sin ( t - u)
/Zu/
(angle de conduction
β
Udc = 1 ∫ (EM sint - U0 ) d t
2α
d) Charge Ru - Cu
Lorsque T conduit à t > uu = e - U0 = EM sin t - U0
Tension moyenne :
a) Charge Ru
à tconduit : iu = e - U0
Ru
à t iu = 0 T1 s’éteint et cela jusqu’en t
à t≥conduit → iu = -e - U0
Ru
40
b) Charge Ru - Lu
- Fonctionnement avec lacunes (de courant) : lorsqu’ un thyristor s’allume,
l’autre est éteint.
c) Charge Ru - Cu
Ici il y a toujours fonctionnement avec lacunes.
Lorsque T1 conduit
iu = EM sin ( t + u) tg u = Cu Ru
/Zu/
Les filtres
On place un filtre pour rapprocher le courant iu d’un courant continu.
1° A inductance d’entrée
42
Ru = 1
Ru + Rf
Considérons la 1° cellule
Î2f = Û2f
√ [r + (2L1 - 1 / (2C1))2 ]
2
Il est à remarquer que les ondulations pour les harmoniques suivants seront très
faibles. Sur C1, il reste une tension Û2fC1 (puisqu’on suppose que tout le courant
à 2f passe dans C1)
1) Montage en étoile
- A un instant donné, un seul thyristor peut
conduire : celui qui a la tension la plus
élevée.
- Un thyristor conduit pendant 2 / p
- L’allumage naturel du thyristor a correspond
à l’angle l’angle étant compté
2 p
à partir de l’allumage naturel ; le thyristor a
conduira depuis à
2 p 2 p
Avec lacunes
Udc = p ∫ EM sin t d t = p EM [cos(cos ]
2 p
2 p
44
Sans lacunes :
2 p
Udc = p ∫ EM sin t dt = p EM cos(cos(
22 p 2 p
2 p
a b c : symétrique direct
Charge Ru
Pour uU =ea - U0 T1 conduit t=30° à 150°
=eb - U0 T2 conduit 150° à 270°
=ec - U0 T3 conduit 270° à 390°
iU = uU / Ru
45
150
Udc = 3 ∫ (EM sin t - U0) dt = 3 EM ( cos 30 - cos 150) - U0 = 3√3EM - U0
22
Uinv max = EM√ 3 EM = tension étoilée
Charge Ru - Lu
hypothèse : Lu>>> iU = Idc
Un thyristor conduit pendant 2th moy= Idc / 3 ; Ith eff= Idc /√3
Coefficient de surdimensionnement
Au secondaire :
C2 = S2 / Pdc à avec S2: puissance apparente
C2 = 1,481 après calcul
Au primaire :
C1 = S1 / Pdc à
C1 = 1,21
Le coefficient moyen Ct = (C1 + C2) /2 = 1,346
Nous avons dans ce cas un surdimensionnement de 1/3. L’important coefficient
au secondaire provient du fait que, physiquement, le secondaire est mal utilisé
(conduction de chaque thyristor pendant seulement 1/3 de la période).
Inconvénient du montage: la composante continue au secondaire peut entraîner
la saturation du transfo.
Remède: utilisation d’un transfo Zig Zag.
Coefficient de surdimensionnement
46
C2 = S2 / Pdc à
C2 = 1,71 C1 = 1,21 Ct = 1,46
4) Montage hexaphasé
Etoile- hexaphasé
Si Lu >>> iU = Idc
Un thyristor conduit pendant 60°
T4
T5
T6
Coefficient de surdimensionnement
47
C2 = S2 / Pdc à
C2 = 1,81 C1 = 1,28 Ct = 1,55 est moins bon
Configuration du primaire:
étoile avec neutre à la étoile sans neutre triangle
terre
6) Montage bi-triphasé
Les 2 secondaires triphasés délivrent la même tension Udc, donc on peut faire
une mise en parallèle. Mais à tout moment, les tensions instantanées sont
différentes et, de la mise en parallèle résulterait une circulation de courant.
uU = ec + eb’ uU = ea + eb’
2 2
Lorsque T5 et T6 conduisent:
= EM √3 cos(t - 60)
2
uU = Udc + ∑H6k
et Udc = 3 EM √3 cos
51
Coefficient de surdimensionnement
C2 = 1,48 C1 = 1,047 Ct = 1,264 il y a amélioration par rapport aux cas
précédents (triph et hexa)
Conclusion :
Le montage bi-tri allie les avantages du tri et de l’hexa :
. conduction des thyristors pendant 120° comme en tri → une bonne utilisation
du matériel
. une tension de sortie de forme hexaphasée → plus proche du continu.
7) Montages en pont
b est plus négatif, le retour du courant se fait par cette phase via T6 conducteur
(si T2 et T4 conduisaient, un courant de bas en haut serait poussé dans T2 et
T4). Il y a toujours 2 thyristors qui conduisent, un d’indice pair et l’autre
d’indice impaire ; il y a 6 commutations par période → l’indice de pulsation p =
6.
Udc = 3 √ 3 EM cos
Coefficient de surdimensionnement
C2 = 1,047 C1 = 1,047 Ct = 1,047 qui est très bon, d’où l’avantage
incontestable du pont de Graetz qui est utilisé en grande puissance. On distingue
2 montages : triangle pont de Graetz et étoile pont de Graetz.
Uinv max = EM √3
8) Dodécaphasé série
On place 2 ponts de Graetz en série, on a 1 primaire et 2 secondaires. Les 2
secondaires doivent délivrer la même tension étoilée avec N2* = √3 N2.
Il y a commutation tous les 30°→ l’indice de pulsation p = 12.
Coefficient de surdimensionnement
C2 et C2’ = 1,047 C1 = 1,012 Ct = C2 + C2’ + 2C1 = 1,03
4
Ce coefficient est le meilleur de tous ceux rencontrés jusqu’à présent. Il s’agit
d’un montage utilisé en très grosse puissance.
53
9) Dodécaphasé parallèle
On a 2 ponts de Graetz délivrant des tensions Udc égales. Au lieu de mettre ces
2 ponts en série, on les place en parallèle et on met la charge entre les points
communs + et les points communs - . Cependant, étant donné le déphasage des
tensions instantanées, on place une grosse bobine interphase, ce qui nous amène
au montage :
10) Applications
Ces redresseurs commandés sont utilisés comme source de tension continue
réglable, seuls, s’il s’agit d’alimenter une machine à c.c, ou associés à d’autres
systèmes, pour des applications plus complexes (alimentation des onduleurs
autonomes par exemple). Leur intérêt principal est de pouvoir fonctionner aussi
bien en redresseur qu’en onduleur. Les ponts triphasés sont employés dès que la
puissance mise en jeu dépasse quelques dizaines de kilowatts. Ils présentent en
outre l’avantage de fournir une tension beaucoup moins ondulée.
III.3 Onduleurs
e = Ru iu + Lu diu/dt ± E0 + U0
e iu = Ru iu2 + Lu iu diu/dt ± E0 iu + U0 iu
Moyenne (e iu) = 1 ∫ e iu dt
T de conduction
du thyristor
III.3.2 Le Hacheur
1) Généraltés
Un hacheur est un convertisseur statique qui permet d’alimenter une charge sous
une tension continue réglable, à partir d’une source de tension continue
constante. Les hacheurs sont essentiellement utilisés pour alimenter les moteurs
à courant continu dont on veut faire varier la vitesse. Les alimentations à
découpage qui équipent de nombreux appareils sont également des hacheurs.
P = W = U2
T R
Montage :
58
Fonctionnement :
- considérons les conditions initiales :
iL = 0, uC = 0, H2 est fermé (Dm conduit)
- en t = 0, on allume T1 → uT1 = E > 0 la diode Dm se bloque
l’application de E provoque la conduction de la diode D2
E = p L IL + 1 IL → IL = E
p pC L p2)
Pour t > t4, iL continu à circuler car il s’agit d’un courant dans une self, on a
iL = - iU1 = Cte. Ce courant ne peut passer dans Dm → il passe dans la charge.
uC = uU (car iL = Cte ne provoque pas de chute de tension dans L).
Représentation
61
Les butées
- Il s’écoule un intervalle de temps entre l’ordre d’ouverture de H1 et son
ouverture effective : t4 - t1.
- La diode de roue libre Dm se met en fonction en t5, il s’écoule donc un
intervalle de temps t5 - t4 entre l’ouverture effective de H1 et la fermeture de
H2. Dès lors: étant donné, que T2 ne peut être allumé que lorsque T1 est allumé
(lorsque T1 est allumé, la tension uU s’installe à E)
Udcmin ≠ 0
Lorsqu’on allume T2, il faut attendre un certain laps de temps avant qu’on ne
soit revenu aux conditions initiales (iL = 0) ; on peut allumer T2 trop tard.
→ et Udcmax ≠ E Ainsi 0 < strictement
Conséquence
Cela compromet le démarrage en douceur (cas de la traction). En effet, dans
ce cas, on a intérêt à avoir les butées les plus faibles possibles. Ceci conduit à
un choix de la fréquence 1/T de hachage faible pour permettre de démarrer
avec Udc petit.
Remarques
Il y a des pertes de conduction, de commutation, des problèmes de rallumage
intempestif (on rajoutera des éléments RC en // sur les thyristors). Ceci
conduit à un choix de fH faible pour diminuer le nombre de commutations.
Filtre d’entrée
Comme le courant de source n’est pas très bon, on met un filtre d’entrée
62
La capacité est rechargée par la source. Si on choisit mal la valeur des éléments
du filtre, il peut y avoir des phénomènes de résonance. On peut montrer qu’il
faut que :
fe = 1 ≤ 0,5 fH
2√Le Ce
Ondulations de iU
L’ondulation de iU dans le cas de l’alimentation d’un moteur c.c entraîne
l’existence d’un couple alternatif superposé au couple constant et rend la
commutation plus difficile. Pour ces deux raisons et pour le hacheur lui même,
on a intérêt à rendre l’ondulation la plus faible possible (car on ouvre H1 lorsque
le courant est max, ce qui entraîne le dimensionnement des éléments).
H1 et H2 fonctionnent à 180°
l’un de l’autre.
Comme la constante de temps propre (L/R) est faible, on place une inductance
de lissage en série avec le moteur pour diminuer l’ondulation du courant.
Freinage
Freinage rhéostatique
Le freinage rhéostatique d’un moteur c.c consiste à le faire fonctionner en
génératrice sur une résistance Rf qu’il faut diminuer progressivement pour que
le couple de freinage reste compris entre /Cmin/ et /Cmax/. Dans le cas du
moteur série, le fonctionnement en génératrice n’est possible que si on inverse le
circuit d’excitation ou le circuit de l’armature.
65
Le hacheur étant fermé, la machine est un court circuit, cela dure de 0 à T. Le
hacheur étant ouvert, la machine est fermée sur Rf, cela dure de T à T. Le
courant du moteur est un peu constant vu l’importante L lissage.
La réalisation pratique consiste à placer Rf en série avec Dm, Rf étant court-
circuitée en fonctionnement normal en moteur et à ouvrir un interrupteur de
liaison avec la source continue et à fermer un interrupteur formant un court
circuit à l’endroit de la source. On ouvre également le circuit diode résistance en
// sur C pour permettre à la tension de capacité de s’inverser.
Le schéma devient:
Freinage en récupération
Il s’agit du cas où le moteur est entraîné par sa charge : le couple résistant
devenant positif, le couple électromagnétique devient négatif et la machine
fonctionne alors en génératrice débitant sur le réseau (dans ce freinage r).
Le freinage en récupération n’est pas possible avec un moteur série car
66
si r ↑ → E ↑ → ia ↓ car U = Cte → ↓ → E ↓
Source dc
1) Onduleur de tension : la tension sur la charge est imposée. La source est alors
une source de tension théoriquement à résistance interne nulle.
Puissance dissipée
P = Ru i02
2 sin2
Cette puissance est égale à la puissance venant de la source (en négligeant les
pertes dans les semi-conducteurs). Or Psource = E . Idc
π
Et Idc = 1 ∫ i0 sin( t + ) d0t = i0 [cos cos]
sin sin
Application (métallurgie)
Le creuset à induction qui est utilisé pour fondre un morceau de métal. Dans ce
cas, la self change en cours d’opération, ce qui entraîne une modification, une
adaptation de la fréquence. On est maître de donc de la puissance ou encore
de la vitesse avec laquelle on fond le métal.
Limite de fréquence
On doit avoir tqpour permettre le blocage des thyristors →
correspond à une puissance nulle). On considère comme limite:
Il n’y a pas de problème de dI / dt car il est limité naturellement par le fait que le
court circuit est interrompu par D1.
70
C est une capacité importante Ls: une inductance importante l est une
faible inductance
On fait l’hypothèse que la charge est un système faiblement amorti, c’est à dire
Ru ne jouera aucun rôle dans notre étude. Le principe de l’onduleur est de
n’ouvrir le thyristor que pendant de courts instants; à chaque ouverture, une
impulsion de courant est injectée. Lorsque T est bloqué, la charge constitue un
système oscillant Lu- Cu faiblement amorti.
72
uU = UM sin tavec= 1
LuCu
il = IlM sin t avec
l Cu
La puissance débitée P = E . is = E . IlM
n
si n
n: nombre entier
On constate que plus la fréquence est élevée, plus le courant de crête du
thyristor est grand, la valeur moyenne restant faible → l’utilisation du
thyristor est mauvaise.
L’ordre de grandeur des fréquences que l’on peut atteindre est de 25 à 30 khz, ce
qui est plus élevé que pour les onduleurs à résonance.
Les impulsions de gâchette sont appliquées pendant 180° pour que cela marche
quelque soit le déphasage du courant sur la charge (déphasage imposé par la
charge). On n’est pas maître de la tension sur la charge. Pour remédier à cela, on
décale de l’allumage d’un thyristor par rapport à son associé (T3/T1, T2/T4).
Avantages et désavantages :
- pas de problème de dI / dt car self série
- électronique de commande simple
- éléments assez encombrants → pas utilisé en très grosse puissance.
La tension sur la charge est alors -E, le courant iU(t) toujours positif (charge
inductive) passe par D-. Lorsque iU(t) passe par 0, il est possible d’allumer T-.
L’allumage de Te- provoquera l’extinction de T-, l’allumage de D+ et le
changement de signe de la charge de la capacité. A nouveau, au passage par 0 de
iU, on pourra allumer T+. Depuis l’allumage de D+, la tension sur la charge est
E: on constate que uCO lorsque iU.
Rappel
Dans le hacheur, on éteignait un thyristor grâce à la décharge d’un condensateur,
l’amplitude du courant d’extinction (E √ C) n’était alors fonction
L
que de E → si le courant de charge augmentait, il n’était plus possible
d’effectuer la coupure. Or le système ici s’adapte de lui même à la grandeur de
iU : plus iU est grand, plus la tension aux bornes de la capacité de coupure est
grande. Il faut cependant que la variation de i U ne soit pas trop rapide entre deux
commutations car la tension uCO ne s’adapte au courant iU qu’au moment de la
commutation (donc si iU augmente trop vite, la capa chargée à une tension u CO
fonction de iU à la commutation précédente ne sera plus en mesure d’assurer
l’extinction).
76
uU1 = f1 (→fondamental
uU3 = f3 (
uU5 = f5 (
On pose à 0 certains harmoniques et on en déduit les valeurs à
réaliser. Ce système permettra dès lors d’obtenir une tension sur la charge
contenant moins d’harmoniques que la tension rectangulaire.
3°) On allume T1+ et Te4- pour permettre la tension de capa dans le bon sens
car on éteint toujours T1+ pour le moment. La tension sur la charge est donc E.
On retourne en 2° autant de fois que l’on souhaite des découpes.
77
Onduleur parallèle
Onduleur série
:
:
III.4 Gradateurs
Si u →
Si u →
En on allume T2, iu circule.
81
En on envoie une impulsion de gâchette sur T1, mais iu circule toujours
dans T2, T1 est polarisé négativement → l’impulsion de gâchette en est
sans effet.
Le courant s’annule en T1 est alors allumé en
Conclusion : le courant ne passe plus que dans le sens correspondant au premier
thyristor allumé → le système fonctionne en redresseur.
Pour éviter cela, on va utiliser de longues impulsions de gâchette (à la limite
180°). Dès lors, en , lorsque T2 s’éteint, T1 est allumé aussi tôt . On a donc
conduction permanente ; en régime uU est sinusoïdale et iu est sinusoïdal.
Application : - l’électroménager
- les foreuses
En triphasé :
Il faut qu’il y ait toujours 2 thyristors qui conduisent pour que le retour du
courant puisse se faire par une phase → on évite d’appliquer cela à des
systèmes en étoile car cela entraîne une complication de la commande. Ce
problème ne se pose plus dans les systèmes en triangle.
Application : - moteur asynchrone
- chauffage triphasé
82
Procédure :
1°) au départ 1 fermé et 2 ouvert.
2°) on allume T1 et T1’ de manière qu’il y ait circulation de courant permanente
dans la dérivation de l’interrupteur 1.
3°) on ouvre l’interrupteur 1 → on coupe un courant faible car celui-ci peut
passer par la dérivation.
4°) on n’envoie plus d’impulsions de gâchette sur T1 et T1’ → quand i = 0 :
T1 et T1’ s’éteignent.
5°) Directement après (pile au passage de i par 0) on envoie des impulsions de
gâchette sur T2 et T2’ → le courant continuera à passer naturellement par la
dérivation de l’interrupteur 2.
6°) on ferme l’interrupteur 2, c’est à dire sur une tension U 0 → celui-ci n’est
pas sollicité.
7°) on n’envoie plus d’impulsions de gâchette sur T2 et T2’ → au passage par
0 de i : T2 et T2’ s’éteignent.
III.6 Le cycloconvertisseur
85
U1 (f) → U1 (f ‘)
- Pont 1 et Pont 2 sont des ponts de Graetz.
- et peuvent varier de 0 à 180° (réel 150°).
- Les 2 ponts ne fonctionnent jamais simultanément.
En jouant sur la valeur on peut faire varier la tension délivrée par un pont. Par
exemple, lorsque le pont 1 fonctionne, on a :
« Valeur moyenne » = K EM cos
On désigne par ‘valeur moyenne’ la valeur moyenne de la tension vue par la
charge.
Si on module lentement la valeur de « val moy » va évoluer .
Donc si :
Pont 1 fonctionne et varie lentement de 0 à 90°, alors « val moy » évolue de
Udcmax à 0.
Si Pont 2 fonctionne et varie lentement, alors « val moy » évolue de 0 à
- Udcmax.
« val moy » est donc la moyenne sur un peu plus du 1/6 de période de la tension
délivrée par un pont. Si on réalise une modulation sinusoïdale de cos et cos
à la fréquence f’, on obtiendra une évolution sinusoïdale à f’ de la « val
moy » :
f’ sera beaucoup plus faible que 50 Hz, en pratique de 2 Hz à 5 Hz.
Chaque pont assure un sens de circulation du courant dans la charge. Il est
possible de réaliser un fonctionnement en onduleur, ce qui permet d’effectuer le
freinage.
Procédure :
On lance le moteur, la vitesse augmente, on maintient Cmax, on a
E = K r (1)
Udc = k EM cos E + Ra Iamax (2)
r = 1 [ Cmax - /Cr/ ] t
J
la vitesse atteint la valeur rmax et doit alors rester constante ; on a alors
Udc = Udc1 et cos cos
Udc1 = k EM cos K rmax + Ra Iamax
Dès lors, les impulsions de gâchette qui devaient être envoyées simultanément
sur T2 et T2’ sont retardées et T1 T6 continuent donc à conduire.
On a uU = E + Ra ia + La d ia = eA - eB
dt
E est supposée constante vu l’inertie mécanique, donc
eA - eB - E = Ra ia + La d ia
dt
eA - eB s’annule en t2 et devient de plus en plus négative par la suite.
ia diminue et ia sera égale à 0 après au maximum 1/3 de période après t2.
Les impulsions suivantes appliquées simultanément à T2 et T2’ et qui
correspondent à 270° < correspondent à compris entre 90 et 180°,
de plus la f-é-m du moteur est favorable pour le pont 2 → les conditions sont
réunies pour un fonctionnement en onduleur non autonome du pont 2.
Dès que le pont 2 fonctionne, on veut décélérer le plus vite possible → il faut
appliquer - Cmax (<0) c’est-à-dire réaliser Ia = - Iamax (<0). On a
C ٪ U12
Procédures de démarrage
- En hyposynchrone
. on ouvre la chaîne de réaction
. on démarre la machine asynchrone avec un rhéostat de démarrage au rotor
. on règle pour obtenir l’égalité entre les Udc et on referme l’interrupteur
. on ramène le rhéostat au maximum.
- En hypersynchrone
. on démarre en hyposynchrone
. on modifie les pour devenir hypersynchrone mais lorsqu’on approche du
synchronisme , la tension secondaire devient très très faible → il n’y a plus
commutation du pont 1. Il n’est donc pas possible de dépasser le synchronisme
par ce moyen.
Solution : utiliser une machine auxiliaire qui amènerait directement le moteur
asynchrone en fonctionnement hypersynchrone.
Inconvénient de la cascade hyposynchrone :
Très mauvais cos qui sera de plus en plus difficile à compenser car il évolue
avec
Ceci est valable si il n’y a qu’une paire de pôles p = 1 car alors r ; dans le
cas où p > 1, les éléments photosensibles et lumineux toujours au nombre de 6
sont distants de 60° et le disque mobile porte p fentes.
p
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______________________________________________________________
La mise en série
Il faut réaliser une équipartition des potentiels. Pour cela, on place en parallèle
sur les thyristors une résistance importante.
96
Pour tous ces groupements, se pose le problème d’allumer tous les thyristors en
même temps : on arrive à des exigences de simultanéité de l’ordre de la µs.
Le thyristor GTO
C’est un thyristor que l’on peut éteindre par action sur la gâchette.
Symbole
Principales caractéristiques
- pouvoir de coupure par action sur la gâchette
- on peut aller jusqu’à 4500V - 2500A
- la vitesse de commutation est nettement plus grande que celle des thyristors
simples.
- la variation de tension en fonctionnement est plus importante (2 à 3V) → les
pertes par conduction sont plus importantes.
Est-ce que le GTO remplace les thyristors ? NON car le prix du GTO est tel que
l’on n’envisage pas son utilisation dans des dispositifs tels que le hacheur où le
circuit d’extinction du thyristor classique est moins onéreux qu’un GTO.
- on pense surtout à son utilisation dans des gammes de fréquences différentes
(et à fréquences élevées)
Utilisation du GTO
- utile dans les schémas où une commutation forcée est nécessaire.
- utile dans les schémas où la rapidité de commutation est importante (onduleur
PWM)
E = 24V D: 1N4007
T: 8A - 400V (TYN408)
L1 L2: 24V - 15W
R= 1 kK: interrupteur
P: poussoir
K: fermé et P ouvert
- L2 s’allume car D conduit, VAK = E
- Appuyons un court instant sur P , K étant fermé.
. Pendant la durée du contact, LED s’éclaire, elle signale le passage transitoire
d’un courant de G à K;
. En même temps, L1 s’allume. Elle reste dans cet état même après disparition
de IG .De plus VAK prend une valeur faible (VAK = 1V). Durant ce
fonctionnement nous pouvons appuyer sur P à nouveau pour vérifier que I G n’a
plus aucun effet sur l’état du thyristor T.
- L’extinction des lampes est obtenue par l’ouverture de K, c’est-à-dire par
suppression de l’alimentation.
E = 24V R = 10 k C = 4,7 µF
L : 24V - 5W