Mon Soutien(Suites)(MPSI)-5 (2)

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M.

ILLAOUI MPSI
 
Soutien : Suites numériques
 
Exercice 1 :
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles convergentes. Étudier : lim max {un , vn } de deux manières diérentes :
n→+∞
1) en commençant par chercher une expression simple de max{x, y} en fonction de x et y pour tous x, y ∈ R
2) en revenant à la dénition de la limite.
Exercice 2 : Soit (un )n une suite à valeurs dans Z. Montrer que : (un )n est convergente ⇐⇒ (un )n est stationnaire.

Exercice 3 : Soit (un ) une suite réelle convergeant vers ℓ ∈ R


1. Montrer que si ℓ ∈ R\Z alors ⌊un ⌋ −→ ⌊ℓ⌋.
n→+∞
2. Montrer que si ℓ ∈ Z on ne peut rien conclure sur la convergence de (⌊un ⌋).
Exercice 4 : Soit α ∈ R \ πZ et les suites dénies par an = cos(nα) et bn = sin(nα). Démontrer qu'elles divergent.
1 1
Exercice 5 : Soit Hn = 1 + + ... + .
2 n
1 1
1) En utilisant une intégrale, montrer que : ∀n > 0, ≤ ln(n + 1) − ln(n) ≤ .
n+1 n
2) En déduire que ln(n + 1) ≤ Hn ≤ ln(n) + 1 , ∀n ∈ N∗ .
3) Déterminer la limite de Hn .
4) Pour tout n ∈ N∗ , on pose un = Hn − ln(n).
(a) Montrer que la suite (un )n∈N∗ converge vers un réel γ ∈ [1 − ln(2) , 1] (γ est appelée la constante d'Euler ).
(b) En déduire que Hn = ln(n) + γ + o(1).
1
5) (a) Montrer que ∀ n ∈ N∗ , 0 ≤ un − γ ≤ .
n
(b) En déduire une valeur approchée de γ à 10−2 près.
n
1
6) Application 1 : Pour n ∈ N∗ , on pose an = . Déterminer lim an .
X
n+k n→+∞
k=1
n
(−1)k−1
7) Application 2 : Pour n ∈ N∗ , on pose bn = .
X
k
k=1
(a) Montrer que ∀ n ∈ N∗ , b2n = H2n − Hn .
(b) Établir la convergence de la suite (b2n )n∈N∗ et déterminer sa limite.
(c) En déduire la suite (bn )n∈N∗ converge vers ln(2).
1
8) Application 3 : Pour n ≥ 2, on pose cn = .
X
ij
i+j=n;1≤i,j≤n
n−1
2 1
(a) Montrer que pour tout n ≥ 2 , cn = .
X
n k
k=1
(b) Déterminer un équivalent simple de cn lorsque n tend vers +∞.
Exercice 6 :Soit (un )n une suite de réels strictement positive .Montrer que :
un+1
1. Si lim ( ) = ℓ < 1 alors lim (un ) = 0.
n→+∞ un n→+∞
u
2. Si lim ( n+1 ) = ℓ > 1 alors lim (un ) = +∞.
n→+∞ un n→+∞
3. Etudier le cas ℓ = 1.
an nn bn
Application : a > 0, b > 0 et p ∈ N, étudier les suites suivantes :un = ; vn = ; wn = p .
n! n! n
Exercice 7 : Étude d'une relation de récurrence linéaire
▷ Soit (vn )n∈N∗ une suite à termes dans [1, +∞[.
▷ On note E l'ensemble des suites réelles (un )n∈N qui vérient ∀n ∈ N∗ , un+1 = vn un + un−1 .
▷ On considère les deux suites (αn )n∈N et (βn )n∈N appartenant à E et dénies par α0 = β1 = 1 et α1 = β0 = 0.
1) Démontrer que les suites (αn )n⩾1 et (βn )n⩾1 divergent vers +∞ en croissant.
2) Soit n ∈ N. Montrer que αn+1 βn − αn βn+1 = (−1)n+1 .
 
αn
3) Montrer que la suite converge vers un réel ℓ.
βn n∈N ∗
   
α2n α2n+1
INDICATION : Montrer que et sont adjacentes.
β2n n∈N∗ β2n+1 n∈N∗

1
αn 1
4) Montrer que pour tout entier naturel n non nul, −ℓ ⩽ .
βn βn βn+1
α2n+1 α2n
INDICATION : On discutera sur la parité de n en remarquant que ∀n ∈ N∗ , ⩽ℓ⩽ .
β2n+1 β2n
5) Déterminer lim (αn − ℓβn ).
n→+∞
6) Dans cette question, (un )n∈N désigne un élément de E.
(a) Montrer que pour tout n ∈ N, un := u0 αn + u1 βn .
(b) Discuter le comportement asymptotique de (un )n∈N en fonction de u0 et u1 .
INDICATION : Dans le cas où u0 ℓ + u1 ̸= 0, on pourra trouver un équivalent de un
Exercice 8 : Étude d'une
n
suite
X (−1)k
Pour n ∈ N, on pose Sn = , un = S2n et vn = S2n+1 .
2k + 1
k=0
1) Convergence de S.
a) Montrer que les suites u et v sont adjacentes.
b) En déduire que la suite

S converge vers un réel ℓ.
2
c) Justier que ℓ ∈ ;1 .
3
2) Calcul approché de ℓ.
1
a) Soit n ∈ N, montrer que |Sn − ℓ| ⩽ |Sn − Sn+1 | = (on pourra distinguer n pair et n impair). Sn est donc
2n + 3
1
une valeur approchée de ℓ à près.
2n + 3
b) Soit p ∈ N∗ , comment choisir n pour être sûr que Sn est une valeur approchée de ℓ à 10−p près ?
c) Proposer une fonction python approxSn (p : int)->oat qui calcule et renvoie une valeur approchée de ℓ à 10−p
près (où p est un entier naturel non nul).
3) Calcul exact de ℓ. Soit n ∈ N.
n 2n+2
1 nt
a) Soit t ∈ R, montrer que .
X
(−1)k t2k = + (−1)
1 + t2 1 + t2
k=0
Z 1 2n+2
π t
b) En déduire que Sn = + (−1) n
dt.
4 1 + t2
Z 1 2n+2 Z0 1
t
c) Démontrer que dt ⩽ t2n+2 dt.
0 1 + t2 0
π
d) En déduire que ℓ = .
4
4) Équivalent de Sn − ℓ. Z 1 2n
t
Pour n ∈ N, on pose In = 2
dt.
0 1+t
a) Montrer pour n ∈ N que In+1 ⩽ In .
1
b) Montrer pour n ∈ N que In+1 + In = .
2n + 1
1 1
c) En déduire que pour n ∈ N∗ , ⩽ In ⩽ .
4n + 2 4n − 2
d) En déduire un équivalent de In , puis un équivalent de Sn − ℓ.
Exercice 9 :
1) Montrer qu'une partie D est dense dans R ⇐⇒ tout réel est limite d'une suite de points de D.

2) Application 1 :
⌊x⌋ + ⌊2x⌋ + ... + ⌊nx⌋
(a) Ètudier la convergence de la suite de terme général un = .
n2
(b) Que peut-on conclure ?
3) Application 2 :  
m
Soit p ∈ N tel que p ⩾ 2 , on note Qp = n , m ∈ Z, n ∈ N .
p
⌊xpn ⌋
(a) Soit x ∈ R. Pour n ∈ N, on pose an = n .
p
(b) Montrer que (an )n converge vers x.
(c) En déduire que Qp est dense dans R.

2
Exercice 10 : Une preuve du théorème de Bolzano-Weierstrass
Soit (un ) une suite réelle bornée, pour tout n on pose An = {uk /k ⩾ n}.
1) Soit n ∈ N, montrer que l'ensemble An admet une borne supérieure et une borne inférieure.
Dans la suite on note pour n ∈ N, vn = inf (An ) et wn = sup (An ).
2) Déterminer les suites (vn ) et (wn ) dans les cas particuliers suivants :
a) un = (−1)n .
1
b) un = .
n
1
c) un = + (−1)n
n
Dans la suite on revient au cas général.
3) a) Soient A et B deux parties de R non vides et bornées, telles que A ⊂ B . Comparer sup(A) et sup(B), ainsi que
inf(A) et inf(B) (justier).
b) En déduire que les suites (vn ) et (wn ) sont monotones (préciser le sens).
c) Montrer que les suites (vn ) et (wn ) sont convergentes.
4) On suppose dans cette question que lim (vn − wn ) = 0.
a) Montrer que (vn ) et (wn ) convergent vers une mème limite ℓ.
b) En déduire que (un ) converge aussi vers ℓ.
5) On suppose dans cette question que (un ) converge vers une limite ℓ.
a) Soit ε > 0, montrer qu'il existe un rang à partir duquel on a ℓ − ε ⩽ vn ⩽ wn ⩽ ℓ + ε.
b) En déduire que (vn ) et (wn ) convergent vers ℓ.
6) On suppose dans cette question que (un ) est divergente. On note ℓ = lim wn (on sait que v et w sont monotones et
convergentes).
a) Montrer l'existence d'un entier N tel que ℓ − 1 < uN . Montrer alors l'existence d'entier n0 ⩾ N tel que ℓ − 1 < un0 .
On pose σ(0) = n0 .
1
b) Soit n ∈ N, on suppose qu'il existe un entier, noté σ(n), tel que ℓ − < uσ(n) . En s'inspirant de la question
n+1
1
précédente, montrer qu'il existe un entier n1 > σ(n), tel que ℓ − < un1 . On pose alors σ(n + 1) = n1 .
n+2
c) Montrer que la suite uσ(n) n∈N ainsi construite, converge vers ℓ.


d) Quel théorème vient-on de démontrer ?


Exercice 11 : Moyenne de Césaro et des applications
n
u1 + u2 + . . . + un 1 X
1) Soit (un )n∈N une suite réelle. Pour tout n ∈ N, on pose : vn = = uk .
n n
k=1
(a) On suppose que lim un = 0. Montrer que lim vn = 0.
n→+∞ n→+∞
(b) En déduire que, si lim un = ℓ où l est un réel, alors lim vn = ℓ.
n→+∞ n→+∞
(c) Etudier le cas ℓ = +∞ et ℓ = −∞.
un
2) Soit (un ) une suite réelle telle que lim (un+1 − un ) = ℓ (ℓ ∈ R). Montrer que lim = l.
n→+∞ n→+∞ n
xn+1 √
3) Soit (xn ) une suite de réels strictement positifs telle que lim = ℓ avec ℓ ∈ R. Montrer que lim n
xn = ℓ.
n→+∞ xn n→+∞
Applications :
s 
2n n
(a) Calculer lim n et lim √
n
.
n→+∞ n n→+∞ n!

x0 √
>0
(b) Soit (xn ) une suite réelle dénie par :
∀ n ∈ N; xn+1 = x0 + x1 + ... + xn
(i) Exprimer xn+1 en fonction de xn . En déduire que la suite (xn ) est strictement croissante.
(ii) Montrer que la suite (xn ) tend vers +∞.
n
(iii) Calculer lim (xn+1 − xn ) puis en déduire que xn ∼ .
n→+∞ 2
a1 bn + a2 bn−1 + ... + an b1
4) On considére les deux suites (an )n et (bn )n convergentes de limites respectives a et b. On pose cn = .
n
n
MX
Démontrer qu'il existe un réel M tel que ∀n ∈ N∗ , |cn − ab| ≤ (|a − ak | + |b − bk |). En déduire que cn −→ ab.
n
k=1

Exercice 12 : ( Variantes du lemme de Césaro)


3
n
1) a) Soit (an ) une suite d'éléments strictement positifs, telle que Sn = ak −→ +∞. Montrer que pour toute suite
X

k=0
n
1 X
(un ) de réels convergeant vers un réel ℓ, on a ak uk −→ ℓ.
Sn
k=0
b) Justier que le résultat est encore valable si ℓ = +∞ ou ℓ = −∞.
c) Qu'obtient-on lorsque (ak ) est la suite constante égale à 1?
n−1
1 X k
d) Montrer que si un −→ ℓ( dans C ou R), alors 2 uk converge vers ℓ.
2n
k=0
n  
1 X n
2) Montrer que si un −→ ℓ ∈ R , alors n uk −→ ℓ.
2 k
k=0
Ce résultat est-il un cas particulier de 1)(a) ?
un
3) Soit (un )n≥0 la suite dénie par u0 > 0, u1 > 0 et ∀ n ∈ N∗ , un+1 = .
1 + un un−1
a) Montrer que la suite (u )
 n n≥0
converge et trouver sa linite.
un+1
b) Montrer que la suite converge vers 1.
un n≥0
 
1 1
c) Montrer que la suite − converge vers 2.
u2n+1 u2n
1
d) En déduire que un ∼ √ .
2n
n n
4) Soient (an )n∈N∗ et (bn )n∈N∗ deux suites strictement positives. On pose An = ak et Bn = bk pour tout n ∈ N∗ .
X X

k=1 k=1
a A
a) Montrer que si lim n = 1 et lim Bn = +∞, alors lim n = 1.
n→+∞ bn n→+∞ n→+∞ Bn
na+1 − (n − 1)α+1
b) Montrer que lim = α + 1 pour tout α > −1, puis en déduire l'existence et la valeur de
n→+∞ na
n
1 X a
lim α+1
k .
n→+∞ n
k=1

Exercice 13 : Dénitions : Soit (xn )n∈N une suite réelle de limite L ∈ R.


• On dit que la convergence est géométrique s'il existe k ∈ [0, 1[ et C > 0 tels que : ∀n ∈ N, |xn − L| ⩽ Ck n . Autrement
dit, s'il existe k ∈ [0, 1 [ tel que xn − L = On→∞ (kn )
• On dit que la convergence est quadratique s'il existe
  k ∈ [0, 1[ et C > 0 tels que ∀n ∈ N, |xn − L| ⩽ Ck ., autrement
2n

dit, s'il existe k ∈ [0, 1 [ tel que xn − L = On→∞ k2 .


n

1) Soit (xn )n∈N une suite réelle de limite L ∈ R. On suppose qu'il existe C > 0 tel que : ∀n ∈ N, |xn+1 − L| ⩽ C |xn − L|2 .
Montrer que la convergence est quadratique.
Indications :
(a) Montrer que la suite (vn )n∈N dénie par ∀n ∈ N, vn = C |xn − L| vérie : ∀n, 0 ⩽ vn+1 ⩽ vn2 .
1
(b) Montrer qu'il existe n0 tel que vn0 ⩽ .
2
n−n0
(c) Montrer que ∀n ⩾ n0 , vn ⩽ (vn0 )2 puis conclure.
2) Soient deux réels xés a et b vériant 0 < b < a. On dénit les suites (un )n∈N et (vn )n∈N par : u0 = a, v0 = b et
un + vn √
∀n, un+1 = , vn+1 = un vn
2
(a) Étudier les variations ce ces suites puis démontrer qu'elles convergent vers une limite commune.
(b) Démontrer qu'il existe k ∈]0, 1 [ tel que : ∀n ∈ N, |un+1 − vn+1 | ⩽ k |un − vn | . En déduire que la convergence est
géométrique (au moins).
(c) Démontrer qu'il existe M > 0 tel que ∀n ∈ N, |vn+1 − un+1 | ⩽ M |un − vn |2 . En déduire que la convergence des
deux suites est quadratique.
Exercice 14 : Soit f : N −→ N une fonction injective. Montrer qu'alors : lim f (n) = +∞
n→+∞

Exercice 15 :Soit (an )n une suite réelle non majorée. Montrer qu'il existe une suite extraite de (an )n tendant vers +∞.
Exercice 16 :
1) Soient (rn )n∈N et (θn )n∈N deux suites réelles convergentes. Étudier : lim rn eiθn .
n→+∞

4
2) Soit (zn )n∈N une suite complexe convergente de limite 1. On rappelle que pour tout z ∈ C∗ , arg(z) est l'unique argument
de z dans ] − π, π].
a) Étudier : lim |zn |.
n→+∞
2 h π πi
b) Montrer que : | sin x| ⩾ |x| pour tout x ∈ − ,
π 2 2
c) En déduire : lim arg (zn ).
n→+∞
(−1)n iπ
3) a) On pose zn = eiπ+ 2n pour tout n ∈ N. Étudier lim |zn | et lim arg (zn ).
n→+∞ n→+∞
b) Soit (zn )n∈N une suite complexe convergente dont la limite n'appartient pas à R− . Étudier lim arg (zn ).
n→+∞

Exercice 17 :
Soft (zn )n∈ N la suite complexe dénie par la relation de récurrence :
zn + |zn |
∀n ∈ N, zn+1 =
2
1) Montrer que la suite (|zn |)n est décroissante.
2) En déduire que la suite (| zn |)n est convergente.
Dans la suite on pose z0 = reiθ où r ∈ R+ et θ ∈] − π, π[.
3) Montrer que si θ = 0, alors la suite (zn )n est convergente
On suppose dans toute la suite que θ ̸= 0.
 
θ
4) Montrer que z1 = r cos ei 2 .
θ

2
 
θ
5) Vérier que pour tout k ∈ N , cos ∗
> 0.
2k
n  !
θ
6) Montrer que pour tout n ∈ N , zn = r ei 2n .
θ
Y

cos
2k
k=1
sin θ
7) En déduire que pour tout n ∈ N∗ , zn = r  ei 2n .
θ

θ
2n sin 2n
sin θ
8) En déduire que (zn )n∈N est convergente et que lim zn = r .
n→+∞ θ
Exercice 18 : Soit u la suite dénie par u0 = 2 ,, ∀n ∈ N un+1 = u2n + un
1. Montrer que la suite (un ) diverge vers +∞.
ln (un )
2. On considère la suite v dénie par vn = pour tout n ∈ N. Montrer que la suite (vn ) est croissante.
2n
k
3. Montrer qu'il existe k ∈ R tel que ∀n ∈ N , vn+1 − vn ⩽ n .
2
4. Montrer que la suite (vn ) est majorée.
5. En déduire qu'elle est convergente. Soit α sa limite.
 
1 1
6. Montrer que ∀(n, p) ∈ N2 , 0 ⩽ vn+p+1 − vn ⩽ n ln 1 + .
2 un
7. En déduire que pour tout n ∈ N, un = ⌊(exp (2n α))⌋ + εn avec εn ∈ {0, 1}.

un
Exercice 19 : Soit (un )n∈N une suite complexe telle que pour tout n ∈ N : un+2 = un+1 + . On pose pour tout
2n
n∈N: mn = max {|un | , |un+1 |} .  
1
1) Montrer que pour tout n ∈ N : mn+1 ⩽ 1+
mn
2n
2) En déduire que pour tout n ∈ N : mn ⩽ e2 m0 , puis que la suite (un )n∈N est bornée. On rappelle que pour tout
x > −1 : ln(1 + x) ⩽ x
D'après le théorème de Bolzano-Weierstrass, il existe une fonction φ : N −→ N strictement croissante pour laquelle la
suite uφ(n) n∈N est convergente.


4e2 m
3) Montrer que : uφ(n) − un ⩽ n 0 pour tout n ∈ N∗
2
4) En déduire que la suite (un )n∈N est convergente.
Exercice 20 :
1) Soient ℓ ∈ C et (un )n∈N une suite complexe bornée dont toute suite extraite convergente, converge vers ℓ. Montrer que
(un )n∈N converge vers ℓ.
2) Soit (un )n∈N une suite complexe bornée pour laquelle : lim (3un + u2n ) = 1
n→+∞

5
(a) Que vaut la limite de (un )n∈N si elle converge ?
(b) Soit φ : N −→ N une fonction strictement croissante. On suppose que la suite uφ(n) n∈N est convergente de limite


ℓ0 ∈ C .
(i) Montrer que la suite u2k φ(n) n∈N possède une limite ℓk ∈ C pour tout k ∈ N


(ii) Déterminer une expression explicite de ℓk en fonction de k pour tout k ∈ N.


(iii) Montrer que la suite (ℓk )k∈N est bornée, puis en déduire ℓ0 .
(c) En déduire que la suite (un )n∈N converge.
Exercice 21 : On appelle suite de Cauchy toute suite complexe (un )n∈N pour laquelle : ∀ε > 0, ∃N ∈ N, ∀p, q ⩾
N, |up − uq | < ε
1) Montrer que toute suite de Cauchy est bornée.
2) (a) Montrer que toute suite convergente est de Cauchy.
(b) Réciproquement, montrer que toute suite de Cauchy est convergente.
3) Soient a, b ∈ R avec : a ⩽ b et f : [a, b] −→ [a, b] une fonction contractante, i.e. telle que : ∃c ∈ [0, 1[, ∀x, y ∈
[a, b], |f (x) − f (y)| ⩽ c|x − y| On souhaite montrer que f possède alors un et un seul point xe (théorème du point
xe de Banach).
(a) Montrer l'unicité d'un tel point xe.
(b) Montrer que f est continue sur [a, b]. Soit (un )n∈N une suite quelconque pour laquelle tout n ∈ N : un+1 = f (un ).
|u1 − u0 |
(c) Montrer que : |up − uq | ⩽ cp pour tous p ∈ N et q ⩾ p.
1−c
(d) En déduire que f possède un point xe.
(e) Pourquoi le résultat demeure-t-il vrai si on remplace [a, b] par[a, +∞[, ]−∞, b], ou R mais pas par[a, b[, ]a, b], ]a, b[, ]a, +∞[,
ou ] − ∞, b[?

Problème 1 :

I. Étude élémentaire de la suite (cos n)


On suppose ici la suite (cos n) convergente, de limite l.
1) En calculant cos(n + 1) − cos(n − 1), prouver que la suite (sin n) tend vers zéro.
2) En calculant sin(n + 1) − sin(n − 1), déterminer l, et conclure à une impossibilité.
3) Prouver que la suite (cos n) converge au sens de Cesàro, et donner sa limite en ce sens.
II. Etude de la suite (cos(ln n))
Conformément à l'usage, on notera ⌊x⌋ la partie entière d'un réel x.
4) (a) Prouver l'inégalité | cos a − cos b| ≤ |a − b|, valable pour tous réels a et b.
(b) En déduire que cos n − cos (ln⌊en ⌋) → 0.
n→+∞
(c) Déterminer la nature de la suite (cos(ln n)).
III. Étude de la suite (cos 2n )
On pose ici, pour tout entier n, un = cos 2n . On suppose que la suite (un ) est convergente, de limite l.
5) (a) Déterminer une relation de récurrence reliant un+1 et un .
1
(b) En déduire que les deux seules valeurs possibles de l sont 1 et − .
2
6) On suppose dans cette question que la suite (un ) tend vers 1 .
(a) Prouver que un est diérent de 1 pour tout n.
un+1 − 1
(b) Calculer, en utilisant la formule de récurrence trouvée en 5., la limite de .
un − 1
(c) Conclure à une impossibilité .
1
7) Prouver par une méthode analogue à celle de la question 6. que la suite (un ) ne peut tendre vers − . Que conclure
2
de tout cela ?

IV. Étude de la suite
 
sin(2 + 3)n π

8) (a) Déterminer l'expression générale des suites (un ) vériant : ∀n ∈ N, un+2 = 4un+1 − un .

(b) En déduire l'existence d'une suite (ε
 n ) tendant vers 0 telle que (2 + 3)n + εn soit entier pour tout n, et conclure

quant à la convergence de la suite sin(2 + 3)n π .
V. Étude d'une suite un+1 = sin un

6
On xe un élément u0 dans R et on dénit par récurrence une suite (un ) en posant :
∀n ∈ N, un+1 = sin un

On exclura le cas où u0 ∈ πZ car alors l'étude de la suite est relativement facile .


9) (a) Prouver que les un sont tous non nuls. Pourquoi peut-on toujours supposer que u1 > 0? (Cette hypothèse sera
supposée vériée dans la suite).
(b) Prouver que la suite (un )n≥1 décroît, et conclure quant à sa convergence.
(c) On pose, pour tout n ∈ N :
1 1
vn = −
u2n+1 u2n
Déterminer la limite de la suite (vn ).
(d) En déduire un équivalent de un .
VI. Étude de la suite (sin(n!πe))
1 1 1
On pose, pour tout entier n, sn = 1 + + + ... + .
1! 2! n!
10) (a) En utilisant la formule de Taylor avec reste intégrale, prouver que :
e
0 < e − sn ≤
(n + 1)!

(b) En déduire la convergence de la suite (sn ) ainsi que la valeur de sa limite.


p
(c) On suppose dans cette question que e est rationnel, e = avec p et q entiers. Pourquoi peut-on supposer que q
q
est supérieur ou égal à 3? Prouver que q! (e − sq ) est entier et conclure.
11) (a) Prouver grâce à la question 10.a. qu'il existe une suite (kn ) d'entiers, et une suite (εn ) tendant vers 0 , telles que
pour tout n, on ait :
n!πe = kn π + εn
(b) Conclure quant à la convergence de la suite ( sin n!πe ).
VII. Étude des suites de la forme (cos nθ)
On xe dans cette partie un réel quelconque θ que l'on supposera ne pas être dans 2πZ (sinon la suite étudiée est
constante égale à 1! ).
12) On suppose dans cette question que θ et π sont commensurables, c'est à dire que le rapport θ/π est rationnel (on
p
pourra écrire θ = π avec p et q entiers). Quelle particularité possède alors la suite (cos nθ) ? Conclure quant à sa
q
convergence. On suppose désormais que θ et π sont incommensurables, c'est à dire que le rapport θ/π est irrationnel.
L'étude ne de la suite (cos nθ) est alors beaucoup plus délicate et nécessite la connaissance d'un résultat général
intéressant.
13) Soit G un sous-groupe additif de R ( G est donc une partie de R stable pour l'addition et par passage à l'opposé), non
réduit à {0}. Le but de ce qui suit est de prouver que G est soit monogène (c'est-à-dire de la forme aZ ), soit dense
dans R. Posons a = inf{g ∈ G, g > 0}. Pourquoi a existe-t-il ?
(a) On suppose que a n'est pas nul. Prouver que si a n'était pas dans G, il existerait plusieurs éléments de G entre a et
2a, puis que cela conduit à une contradiction. Prouver alors que G se réduit à aZ = {ka, k ∈ Z} (pour l'inclusion
G ⊂ aZ, on eectuera la division euclidienne d'un élément de G par a ).
(b) On suppose que a est nul. Prouver que G est dense dans R.
14) (a) Prouver que l'ensemble S = θZ + 2πZ = {kθ + 2k′ π, k, k′ ∈ Z} est un sous-groupe additif de R.
(b) Prouver que si S était de la forme aZ, le rapport θ/π serait rationnel. Qu'en conclure ?
(c) En déduire que tout élément de [−1, 1] est limite d'une suite extraite convergente de la suite (cos nθ ).

Problème 2 : Étude d'une suite récurrente

On désigne par S l'ensemble des suites réelles vériant pour tout entier n la relation de récurrence
u2n
un+1 = .
n+1
Pour tout réel x, on désigne par u(x) la suite de S dont le premier terme est u0 = x. Le n-ième terme de la suite u(x)
sera noté un (x) ou un si aucune confusion n'est à craindre. On dit que x est la condition initiale de u(x).
L'objectif du problème est d'étudier les éléments de S .

7
Partie I - Généralités

1) Montrer que pour tout x ∈ R et tout entier n ≥ 1, on a un (x) ≥ 0 et un (−x) = un (x).


2) Soit (un ) ∈ S . On suppose qu'il existe un rang n ∈ N tel que un = 0. Montrer que u est la suite nulle.
3) Soient x, y ∈ R+ tels que x < y . Montrer que pout tout n ∈ N, un (x) < un (y).
4) Montrer que si u ∈ S est convergente, sa limite est 0.
Partie II - Étude des bassins d'attraction

Soit E0 l'ensemble des conditions initiales x ∈ R+ telles que u(x) converge vers 0 et E∞ l'ensemble des conditions
initiales x ∈ R+ telles que u(x) diverge vers +∞. L'ensemble E0 s'appelle le bassin d'attraction de 0 et E∞ le bassin
d'attraction de +∞. Dans toute la suite du problème, on suppose que u0 ≥ 0.
1) Soit n ∈ N. Donner un condition nécessaire et susante portant sur un sous laquelle on a un+1 ≤ un .
2) Soit u ∈ S . On suppose qu'il existe un entier n ∈ N tel que un+1 ≤ un . Montrer que u est décroissante à partir du
rang n et converge vers 0.
3) Soit u ∈ S qui ne converge pas vers 0. Montrer que u diverge vers +∞.
4) Montrer que R+ = E0 ∪ E∞ .
5) Montrer que 1 ∈ E0 .
6) Soit u ∈ S pour laquelle il existe un rang n0 tel que un0 ≥ n0 + 2. Montrer que pour tout n ≥ n0 , un ≥ n + 2. En
déduire que E∞ est non vide.
7) Soit x ∈ E0 . Montrer que [0, x] ⊂ E0 . Montrer un résultat similaire pour E∞ .
8) En déduire qu'il existe un unique δ ∈ R+ tel que [0, δ[⊂ E0 et ]δ, +∞[⊂ E∞ . Ce δ s'appelle le point de bifurcation.
Partie III - Calcul de δ

1) Soit n ∈ N. Vérier que la fonction de R+ dans R+ donné par x 7→ un (x) est continue.
2) Soit (un ) ∈ S . Montrer que s'il existe un rang n ≥ 1 tel que un < 1, alors (un ) tend vers 0. Montrer que la réciproque
est vraie.
3) En déduire que si x ∈ E0 , il existe ε > 0 tel que x + ε ∈ E0 . En déduire que δ ∈ E∞ .
4) Montrer que pour tout entier n > 1, on a n + 1 < un (δ) ≤ n + 2. Donner un équivalent de (un (δ))n .
1
5) On pose εn = n + 2 − un (δ). Vérier l'inégalité εn+1 ≥ 2εn − et en déduire la limite de (εn ).
n
un (x)
6) Soit x > 0. Montrer que la suite zn = est bien dénie et établir que
un (δ)
 x 2n
un ∼ n .
δ
Montrer que si x ∈ R+ est tel que un (x) ∼ n alors x = δ .
ln un
7) On pose vn = . Montrer que (vn ) converge vers 0 si et seulement si u0 = δ . Calculer vn+1 − vn et en déduire que
2n
n
!
X ln(k + 1)
δ = lim exp .
n→+∞ 2k+1
k=0

Problème 3 : Suites de Cantor

On appelle suite de Cantor toute suite d'entiers (ak )k∈N∗ pour laquelle :
a1 ∈ Z et pour tout k ⩾ 2 : ak ∈ [[0, k − 1]].
n
ak
1) Soit a = (ak )k∈N∗ une suite de Cantor. On pose pour tout n ∈ N∗ : .
X
An =
k!
k=1
1 1
a) Montrer que pour tous n ∈ N∗ et p ⩾ n : 0 ⩽ Ap − An ⩽ − .
n! p!
+∞
ak
b) En déduire que la suite (An )n∈N∗ converge. On note ba sa limite : â = .
X
k!
k=1
1
c) Montrer que pour tout n ∈ N∗ : An ⩽ b
a ⩽ An + .
n!
an+1 an+1 1
d) Montrer que pour tout n ∈ N∗ , il existe un entier Nn pour lequel : Nn + ⩽ n!b
a ⩽ Nn + + .
n+1 n+1 n+1
 

2) Soit ℓ ∈ [−1, 1]. On pose : θ = Arccos ℓ et pour tout k ∈ N∗ : ak = .

8
(a) Montrer que la suite a = (ak )k∈N∗ est une suite de Cantor.
a
(b) Étudier : lim k , puis montrer que : lim cos(n!x) = ℓ où : x = 2πba.
k→+∞ k n→+∞
En d'autres termes, tout élément de [−1, 1] est la limite d'une suite (cos(n!x))n∈N∗ pour un certain x ∈ R. En
sens inverse, est-il vrai que la suite (cos(n!x))n∈N∗ converge pour tout x ∈ R ? C'est à cette question qu'on va
maintenant chercher à répondre.
3) On dénit une suite de fonctions (fn )n∈N en posant pour tout x ⩾ 0 : f0 (x) = ex − 1 et pour tous n ∈ N et x ⩾ 0 :
Z x
fn+1 (x) = fn (t)dt
0

xn+1 ex
(a) Montrer que pour tous n ∈ N et x ⩾ 0 : .
|fn (x)| ⩽
(n + 1)!
(b) Déterminer une expression explicite de fn (x) pour tous n ∈ N et x ⩾ 0.
+∞ k
x
(c) En déduire que pour tout x ⩾ 0 : ex = .
X
k!
k=0
4) (a) Pour quelle suite de Cantor simple a est-il vrai que : ba = e ?
On utilise ci-dessous les notations de la question 1) pour cette suite de Cantor.
(b) Montrer que : lim cos(n!2πe) = 1 en exploitant le résultat de la question 1)d).
n→+∞
(c) Montrer que l'entier Nn a la même parité que n + 1 pour tout n ∈ N∗ .
(d) En déduire que la suite (cos(n!πe))n∈N∗ diverge.
5) Montrer que pour tout r ∈ Q : lim cos(n!πr) = 1. Qu'en déduit-on sur e ?
n→+∞
n
ak
6) Soit x ∈ R. On pose : p0 = 0, puis pour tout n ∈ N∗ : et .
X
pn = ⌊n!x⌋, an = pn − npn−1 An =
k!
k=1
(a) Montrer que la suite a = (ak )k∈N∗ est une suite de Cantor.
(b) Exprimer An en fonction de pn pour tout n ∈ N∗ .
(c) Montrer que : â = x.
(d) Montrer que x est rationnel si et seulement si a est nulle à partir d'un certain rang.
7) Soient a = (ak )k∈N∗ et b = (bk )k∈N∗ deux suites de Cantor Distinctes. On fait l'hypothèse que : ba = bb. Par hypothèse,
on peut noter m le plus petit entier k ∈ N∗ pour lequel : ak ̸= bk , et quitte à permuter les rôles de a et b, on peut
supposer : bm < am
n n
ak bk
On pose pour tout n ∈ N∗ : et .
X X
An = Bn =
k! k!
k=1 k=1
Les questions qui suivent consistent à exploiter au mieux le résultat de la question 1)c).
(a) Montrer que : am = bm + 1.
1
(b) En déduire que : ba = Am et bb = Bm + .
m!
(c) En déduire que ba est rationnel et que pour tout k ⩾ m + 1 : ak = 0 et bk = k − 1.
Pour tout x ∈ R, on appelle développement de Cantor de x toute suite a = (ak )k∈N∗ pour laquelle : ba = x. Au
lieu de représenter x par un développement décimal illimité avec des puissances de 10 , on le représente ici par un
développement à base de factorielles. La question 6)c) montre que tout réel possède un développement de Cantor.
8) Le développement de Cantor d'un réel est-il unique ?

Problème 3 : Séries de Engel

On note A l'ensemble des suites croissantes d'entiers supérieurs ou égaux à 2.


n
1
1) Soit (an )n∈N ∈ A. On pose Sn = pour tout n ∈ N.
X
a0 . . . ak
k=0
1 1
Montrer que (Sn )n∈N converge et que sa limite, notée [an ]n∈N , satisfait l'inégalité : 0< < [an ]n∈N ⩽ ⩽ 1.
a0 a0 − 1
2) Calculer [p]n∈N = [p, p, . . .] pour tout entier p ⩾ 2.
 
1
3) On note f la fonction t 7−→ t + t − 1 sur R∗+ . Montrer que f (t) ∈] 0, t] pour tout t ∈] 0, 1].
t
4) On souhaite montrer que l'application (an )n∈N 7−→ [an ]n∈N est surjective de A sur ]0, 1], i.e. que :
∀x ∈]0, 1], ∃ (an )n∈N ∈ A, x = [an ]n∈N .

On se donne pour cela un réel x ∈]0, 1] et on note (xn )n∈N l'unique suite dénie par x0 = x et xn+1 = f (xn ) pour
tout n ∈ N.

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(a) Montrer que la suite (xn )n∈N est bien dénie et strictement positive. Est-elle monotone ?
 n
1 1
On pose à présent an = + 1 pour tout n ∈ N, de sorte que xn+1 = an xn − 1, puis Sn = .
X
xn a0 . . . ak
k=0
(b) Montrer que la suite (an )n∈N appartient à A.
x
(c) Montrer que pour tout n ∈ N : x = Sn + n+1 .
a0 . . . an
(d) En déduire que la suite (Sn )n∈N est convergente de limite x.
Conclusion : x = [an ]n∈N . On appelle cette relation un développement de x en série de Engel.
On montrera plus loin que l'application (an )n∈N 7−→ [an ]n∈N est également injective sur A, i.e. que :
∀ (an )n∈N , (a′n )n∈N ∈ A, [an ]n∈N = [an ]n∈N 7−→ (an )n∈N = (an )n∈N .

Cela prouvera l'unicité du développement en série de Engel.


n
xk
5) On note fn la fonction x 7−→ e−x sur R pour tout n ∈ N.
X
k!
k=0
Z x n
t −t
(a) Montrer que pour tous n ∈ N et x ∈ R : fn (x) − fn (0) = − e dt.
0 n!
|x|n+1 |x|
(b) En déduire que |fn (x) − 1| ⩽ e pour tous n ∈ N et x ∈ R en distinguant les cas x ⩾ 0 et x < 0.
(n + 1)!
+∞ k +∞
x x2k
(c) En déduire que pour tout x ∈ R : ex = et ch x = .
X X
k! (2k)!
k=0 k=0
6) (a) Calculer [n + 2]n∈N .

(b) Montrer que : ch 2 − 2 = [(n + 2)(2n + 3)]n∈N .
7) On rappelle qu'une suite est dite stationnaire si elle est constante à partir d'un certain rang.
(a) Montrer que pour toute suite (an )n∈N ∈ A stationnaire, [an ]n∈N est rationnel.
p
Pour la réciproque, on se donne un rationnel x = ∈]0, 1] avec p, q ∈ N∗ et on reprend les notations de la question
q
4).
(b) Montrer que qxn est un entier pour tout n ∈ N.
(c) En déduire que la suite (an )n∈N est stationnaire.

8) Montrer que les réels e et e 2 sont irrationnels.
9) On souhaite montrer que l'application (an )n∈N 7−→ [an ]n∈N est injective sur A.
(a) Montrer que pour toutes suites (bn )n∈N , (b′n )n∈N ∈ A, si b0 < b′0 alors [bn ]n∈N > [b′n ]n∈N .
(b) Conclure. On pourra raisonner par l'absurde.

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