Le Monétarisme
Le Monétarisme
Le Monétarisme
COURS DE FAITS ET
INSTITUTIONS
ECONOMIQUE
COURS DE FAITS ET INSTITUTIONS ECON
Intitulés des courants de
pensées économiques
étudié
Amel M.
Table des matières
1. Étymologie de chaque courant ....................................................................................................... 2
2. Dates clés : Naissance et fin (le cas échéant) de chaque courant : ................................................. 2
3. Origines des courants ...................................................................................................................... 3
1.1. Pays d’origine ......................................................................................................................... 3
1.2. Influences externes ................................................................................................................ 3
4. Description détaillée des courants et concepts théoriques majeurs .............................................. 4
5. Résumé des manifestes des courants ............................................................................................. 6
6. Caractéristiques distinctives des courants ...................................................................................... 7
7. Impacts sociaux des courants.......................................................................................................... 9
8. Contributions au niveau microéconomique et macroéconomique .............................................. 10
9. Les auteurs les plus reconnus dans ce courant de pensée ........................................................... 12
10. Pays influencés actuellement par ces courants et raisons ....................................................... 18
11. Relations avec les partis politiques belges actuels ............................ Erreur ! Signet non défini.
12. Analyse des programmes des partis politiques francophones en Belgique . Erreur ! Signet non
défini.
Conclusion générale .............................................................................................................................. 21
1
1. Étymologie de chaque courant
• Étymologie du monétarisme :
Le mot monétarisme a été utilisé au XXe siècle, pour désigner une école de pensée qui met
l'accent sur l'importance de la gestion de la masse monétaire (quantité d'argent en circulation)
dans l'économie. Le monétarisme soutient que la politique monétaire (contrôle de l'offre de
monnaie) est le principal facteur influençant l'inflation et la stabilité économique à long terme,
plutôt que la politique budgétaire (dépenses publiques et impôts). (Milton Friedman et Anna
Schwartz, 1867–1960)1.
Il est difficile de donner une "date de naissance" précise, mais son développement est souvent associé
à la publication de travaux majeurs dans les années 1950 et à la critique de la politique keynésienne.
C’est dans ce contexte que, dès 1956 que Milton Friedman (1912-2006) propose cette réhabilitation
(The Quantity Theory of Money, a Restatement). Elle prend la forme d’une nouvelle théorie de la
demande de monnaie2.
1
Milton Friedman et Anna Schwartz. (1867–1960). A Monetary History of the United States, . United States:
Princeton University Press.
2
Ghislain Deleplace, C. (2008). Maxi Fiches - Histoire de la pensée économique. Paris: DUNOD.
2
2. Date de fin du monétarisme :
Le monétarisme a commencé à perdre de l’influence dans les années 1980, lorsque les banques
centrales ont adopté des approches plus diversifiées, notamment le ciblage de l'inflation, qui ne repose
pas uniquement sur la gestion de la masse monétaire.
Mais certains partis portent encore cette pensée comme : Mouvement Réformateur (MR) en
Wallonie, Open VLD en Flandre
Après avoir pris forme aux États-Unis, le monétarisme a influencé les politiques économiques
de plusieurs pays, en particulier dans les années 1980, alors que de nombreux gouvernements
cherchaient des moyens de contrôler l'inflation.
1. Royaume-Uni :
Premier ministre en 1979, Margaret Thatcher adopte les idées monétaristes pour réduire
l'inflation. Elle applique des politiques visant à limiter la croissance de la masse monétaire et
à réduire l'intervention de l'État dans l’économie.
3
2. Chili :
3. Nouvelle-Zélande et Australie
Dans les années 1980, la Nouvelle-Zélande et l’Australie adoptent des politiques économiques
inspirées par le monétarisme pour maîtriser l’inflation et libéraliser leurs économies.
FMI et Banque mondiale : Dans les années 1980 et 1990, le Fonds monétaire international
(FMI) et la Banque mondiale recommandent souvent des politiques monétaristes aux pays en
développement, dans le cadre de leurs programmes d’ajustement structurel.
Le monétarisme est une théorie économique développée principalement par Milton Friedman
et d’autres économistes de l’école de Chicago. Ce courant de pensée a émergé au milieu du
XXe siècle en réaction au keynésianisme, dominant à cette époque. Le monétarisme met
l'accent sur le rôle de la monnaie dans l'économie et soutient que les variations de la masse
monétaire sont la cause principale des fluctuations économiques. Voici les principaux
concepts théoriques du monétarisme :
1. Importance de la masse monétaire
Pour les monétaristes, la masse monétaire (M) est le déterminant principal de l'inflation et
des fluctuations économiques. Selon Friedman, "l'inflation est toujours et partout un
phénomène monétaire", signifiant que l'inflation est essentiellement causée par une
augmentation trop rapide de la masse monétaire par rapport à la production de biens et
services.
3
Edwards, S. &. (1991). Monetarism and Liberalization: The Chilean Experiment. Chicago: University of Chicago
Press.
4
Williamson, J. (2004). The Washington Consensus as Policy Prescription for Development. . Washington .
4
2. La théorie quantitative de la monnaie
La théorie quantitative de la monnaie est au cœur du monétarisme. Elle repose sur l'équation
de Fisher : MV=PYMV = PYMV=PY, où :
• M est la masse monétaire,
• V est la vitesse de circulation de la monnaie,
• P est le niveau général des prix,
• Y est le produit réel de l'économie (ou PIB).
Les monétaristes estiment que la vitesse de circulation de la monnaie (V) est stable à court
terme. Ils considèrent donc que toute variation de la masse monétaire MMM se répercute
directement sur le niveau des prix PPP, provoquant une inflation ou une déflation.
3. L'effet retardé des politiques monétaires
Les monétaristes soutiennent que les effets des politiques monétaires prennent du temps à
se matérialiser. Ainsi, une variation de la masse monétaire influence l'économie avec un
certain délai, rendant les politiques monétaires difficiles à utiliser pour stabiliser l'économie
en temps réel. Friedman avance l’idée de "long and variable lags" (des retards longs et
variables), ce qui signifie que le délai entre une action sur la masse monétaire et ses effets sur
l'économie est à la fois long et incertain.
4. L’importance des anticipations
Le monétarisme intègre également la notion des anticipations rationnelles (développée par
John Muth et Robert Lucas). Selon cette hypothèse, les agents économiques utilisent toutes
les informations disponibles pour former leurs anticipations, ce qui réduit l’efficacité des
politiques monétaires ou budgétaires à court terme. Friedman et Lucas ont ainsi mis en
évidence le concept de neutralité de la monnaie à long terme : les agents, anticipant les effets
des politiques monétaires, ajustent rapidement leurs comportements, limitant l'impact réel
de ces politiques.
5. La règle de Friedman
Milton Friedman préconise une règle de croissance monétaire fixe, connue sous le nom de
règle de Friedman. Selon cette règle, la banque centrale devrait augmenter la masse
monétaire à un taux constant et prévisible, correspondant à la croissance de l’économie.
6. Critique des politiques de stabilisation
Les monétaristes sont sceptiques quant à l’efficacité des politiques de stabilisation, qu’elles
soient monétaires ou budgétaires, en raison des retards d’ajustement et de la complexité des
5
mécanismes économiques. Ils considèrent que la politique monétaire doit être prévisible et
que les politiques discrétionnaires sont souvent à l’origine de cycles économiques indésirables
(inflation, récession) en raison de leur timing souvent inadéquat.
Principales critiques
Le monétarisme a suscité des critiques, notamment de la part des keynésiens, qui contestent
l'idée que la vitesse de circulation de la monnaie soit stable et que la masse monétaire puisse
être contrôlée de manière fiable. En outre, les keynésiens estiment que les politiques
budgétaires et monétaires discrétionnaires peuvent être utiles pour stabiliser l’économie,
surtout en cas de récession.
Friedman propose un taux de croissance modéré, correspondant à la croissance potentielle
du PIB, de sorte que la masse monétaire suive de manière stable la demande de monnaie,
évitant ainsi les fluctuations économiques excessives.
5
Friedman, M. (2006). Contexte historique. Récupéré sur Lumni : Récupéré sur
:https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000000665/milton-friedman-les-theories-monetaristes-et-le-
neoliberalisme-economique.html Consulté le 16/11/20242024
6
6. Caractéristiques distinctives des courants
• Le monétarisme affirme que la masse monétaire (la quantité d'argent en circulation) est
le principal déterminant de la croissance économique et de l'inflation.
• Une croissance excessive de la masse monétaire conduit à l'inflation, tandis qu'une crois-
sance insuffisante peut provoquer une récession.
• Cela signifie que l'inflation est causée par une augmentation plus rapide de la masse mo-
nétaire que de la production économique réelle.6
• Le monétarisme soutient que les variations de la masse monétaire n'ont d'effets réels (sur
la production ou l'emploi) qu'à court terme.
• À long terme, les ajustements économiques éliminent ces effets, et la monnaie n'influence
que le niveau des prix (inflation ou déflation).7
6
Friedman, M. (Mars 1968). Role of Monetary Policy, Vol. 58, No. 1. Macat International Limited .
7
Friedman, M. &. (1963). A Monetary History of the United States, 1867–1960. Chapitre 7, pp.298-322.
Princeton University Press.
7
• Cela évite les cycles économiques dus à des interventions intempestives des banques cen-
trales.8
5. Critique de l'interventionnisme
• Ils prônent des mécanismes de marché libres, comme les taux de change flottants.9
6. Rejet du keynésianisme
• Milton Friedman s'opposait aux systèmes de taux de change fixes, comme celui de Bret-
ton-Woods.
• Il défendait la libre fluctuation des devises pour ajuster automatiquement les déséqui-
libres commerciaux entre pays.
8
Friedman, M. (1959). A Program for Monetary Stability, Chapitre 3, pp. 85–105. Fordham University Press.
9
Friedman, M. (1962). The Case for Flexible Exchange Rates, pp. 157–203. Chicago Press: University of Chicago
Press.
10
Friedman, M. (1970). A Theoretical Framework for Monetary Analysis, pp. 200–215. Journal of Political
Economy.
11
Friedman, M. (1970). A Theoretical Framework for Monetary Analysis, pp. 200–215. Journal of Political
Economy.
8
9. Taux de change flottants
• Milton Friedman s'opposait aux systèmes de taux de change fixes, comme celui de Bret-
ton-Woods.
• Il défendait la libre fluctuation des devises pour ajuster automatiquement les déséqui-
libres commerciaux entre pays.
9
• Impact humain : Cela a creusé les inégalités, affectant principalement les travailleurs manuels, les
jeunes et les communautés défavorisées, qui dépendaient fortement des filets de sécurité sociale
ou des emplois publics.
3. Montée des inégalités sociales
• Concentration de la richesse : Les politiques monétaristes favorisaient souvent la dérégulation des
marchés et la limitation des politiques redistributives. Cela a bénéficié aux grandes entreprises et
aux investisseurs, tout en augmentant l’écart entre les riches et les pauvres.
o Exemple : Aux États-Unis, les réformes monétaristes des années 1980 ont permis une
accumulation massive de richesse pour les classes supérieures, tandis que les classes
ouvrières et moyennes ont vu leur pouvoir d’achat stagner.
4. Pensions et sécurité sociale
Réformes des pensions et réduction des garanties sociales
Les réformes monétaristes ont souvent entraîné une réduction des pensions publiques et une
diminution de la couverture sociale. La priorité a été donnée à la maîtrise des déficits publics,
ce qui a affecté négativement les prestations de retraite et les systèmes de sécurité sociale
dans de nombreux pays.
12
Mouley, S. (2012). Le role des politiques monétaires et la convergence.
10
Contrôle des anticipations inflationnistes
• La courbe de Phillips moderne montre que la réduction du chômage est temporaire en
cas de politique monétaire expansionniste. À long terme, les anticipations s'ajustent,
ramenant l'économie à un taux de chômage naturel.
• Impact : Favorise la stabilité économique en évitant une spirale inflationniste.
Réorientation macroprudentielle
• L'intégration des risques systémiques et macroéconomiques dans la régulation
bancaire réduit la cyclicité et la fragilité des systèmes financiers.
• Exemple : Mise en place de normes Bâle III pour stabiliser les cycles économiques.
11
9. Les auteurs les plus reconnus dans ce courant de pensée
1. Milton Friedman (1912-2006)
Profession : Milton Friedman est l'un des économistes les plus influents du XXe siècle, connu
pour ses travaux sur le monétarisme, les marchés libres et son opposition au keynésianisme.
Fils d'immigrants juifs hongrois, il a grandi dans une famille modeste mais studieuse.
l'Université de Chicago, où il a été professeur pendant plus de 30 ans. Il a joué un rôle clé dans
le développement de ce qu'on appelle l'École de Chicago en économie, un groupe influent
d'économistes prônant le libéralisme économique et la liberté des marchés.
En 1976, il a reçu le Prix Nobel d'économie pour ses travaux sur la consommation, l'histoire et
la théorie monétaire, ainsi que pour sa démonstration du rôle de la politique monétaire dans
la stabilisation économique.
12
« Je suis un grand humaniste »
• Contributions principales :
o A mis en avant l'idée que la politique monétaire (plutôt que budgétaire) est le
principal levier pour stabiliser l'économie.
o Est célèbre pour la formulation de la théorie "MV = PQ" (où la masse monétaire
MMM, multipliée par sa vitesse de circulation VVV, est égale au niveau des prix
PPP multiplié par la production QQQ).
• Œuvres majeures : il est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages, parmi lesquels
13
Milton Friedman. (2004, 11 03). Récupéré sur https://desencyclopedie.org/wiki/Milton_Friedman, consulté
le : 22/11/2024
13
o Une théorie de la fonction de la consommation (1957),
Le rôle de la banque centrale : Friedman estimait que la banque centrale joue un rôle crucial
dans le contrôle de la masse monétaire. Il préconisait que la banque centrale utilise des outils
tels que les opérations d'open market pour ajuster la masse monétaire, tout en restant
14
Monetarisme Explorer les fondements du monetarisme avec Milton Friedman. (2024, Juin 9). Récupéré sur
Faster Capital: https://fastercapital.com/fr/contenu/Monetarisme--Explorer-les-fondements-du-monetarisme-
avec-Milton-Friedman.html, Consulté le 26/11/2024
15
Milton Friedman. (sd). Récupéré sur LAROUSE:
https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Milton_Friedman/120403, Consulté le 26/11/2024
14
indépendante de l'influence politique. Il plaidait pour une intervention gouvernementale
limitée dans l'économie.
16
Monetarisme Explorer les fondements du monetarisme avec Milton Friedman. (2024, Juin 9). Récupéré sur
Faster Capital: https://fastercapital.com/fr/contenu/Monetarisme--Explorer-les-fondements-du-monetarisme-
avec-Milton-Friedman.html, Consulté le 26/11/2024
15
manière significative à la compréhension des politiques monétaires et des cycles écono-
miques.17
Son partenariat avec Milton Friedman a débuté dans les années 1950. Ensemble, ils ont
produit des travaux fondamentaux sur l'histoire et la théorie monétaires. Le plus célèbre est
leur livre A Monetary History of the United States, 1867-1960 (1963), qui analyse en
profondeur les politiques monétaires américaines et leur impact sur les crises économiques,
notamment la Grande Dépression.
• Contributions principales :
o Partageait les mêmes idées sur le rôle de la masse monétaire dans les cycles
économiques.
• Œuvre majeure :
17
Anna Schwartz. (2024, Mai 23). Récupéré sur Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Anna_Schwartz,
consulté le : 22/11/2024
16
o Théorie des cycles économiques monétaires : Schwartz a exploré comment les
fluctuations de la masse monétaire influencent les cycles économiques, affir-
mant que des politiques monétaires inadéquates peuvent amplifier les réces-
sions ou les expansions économiques.
o Anna J. Schwartz a également contribué à la compréhension de la transmission
internationale de l'inflation et des cycles économiques. Elle a étudié comment
les fluctuations monétaires et les politiques économiques d'un pays peuvent
influencer l'inflation et les cycles économiques d'autres nations, mettant en lu-
mière l'interconnexion des économies mondiales. Cette analyse a aidé à com-
prendre les mécanismes par lesquels les chocs économiques se propagent à
travers les frontières, soulignant l'importance de la coordination des politiques
monétaires internationales.18
Importance de la stabilité monétaire : Schwartz a souligné que la stabilité des prix est
essentielle pour la stabilité du système financier. Elle a démontré que les faillites d'entreprises
n'ont pas de conséquences majeures sur l'économie si leurs effets sont empêchés de se
propager à travers le système financier. Elle a également insisté sur le fait que les institutions
individuelles devraient être autorisées à échouer sans soutien financier de l'État.
Rôle de la politique monétaire dans les cycles économiques : Dans ses travaux avec Friedman,
Schwartz a mis en évidence que les changements dans la politique monétaire ont des effets
significatifs sur l'économie, notamment en attribuant une grande partie de la responsabilité
de la Grande Dépression au système de la Réserve fédérale.
Analyse historique des tendances monétaires : Schwartz a contribué à l'étude des tendances
monétaires aux États-Unis et au Royaume-Uni, examinant leur relation avec le revenu, les prix
et les taux d'intérêt sur de longues périodes. Cette analyse a fourni une compréhension
approfondie de l'impact des politiques monétaires sur l'économie.
18
Anna Schwartz. (s.d.). Récupéré sur Faster Capital: https://fastercapital.com/fr/mots-cle/anna-
schwartz.html, consulté le :26/11/2024
17
10. Pays influencés actuellement par ce courant et
raisons
Actuellement, plusieurs pays adoptent des politiques économiques influencées par le monétarisme,
une théorie économique qui met l'accent sur le rôle de la gestion de la masse monétaire dans le
contrôle de l'inflation et la stabilité économique. Parmi ces pays, on peut
citer :
1. États-Unis :
La Réserve fédérale américaine (Fed) applique des politiques monétaires largement influencées par le
monétarisme, notamment par des ajustements des taux d'intérêt pour contrôler l'inflation. Depuis les
années 1980, sous l'influence de Milton Friedman et d'autres économistes, la Fed suit de près
l'évolution de la masse monétaire.
2. Suisse :
La Banque nationale suisse (BNS) utilise des politiques qui reflètent des principes monétaristes, en
mettant l'accent sur la stabilité monétaire pour maintenir une faible inflation. La Suisse est souvent
citée comme un modèle pour ses politiques monétaires prudentes.
3. Royaume-Uni :
Bien que modifié au fil du temps, le Royaume-Uni, via la Banque d'Angleterre, suit encore des
politiques qui incorporent des aspects du monétarisme, notamment dans la gestion de la masse
monétaire et l'inflation ciblée.
18
Raisons
1. États-Unis
2. Suisse
• Faible inflation comme priorité : La Banque nationale suisse (BNS) a une longue
tradition de maintenir l'inflation à un niveau extrêmement bas, un objectif central du
monétarisme. Cela a renforcé la stabilité de l’économie suisse et attiré des
investisseurs internationaux.
• La force du franc suisse : La Suisse, en tant que refuge économique, utilise des
principes monétaristes pour maintenir une forte crédibilité de sa monnaie, essentielle
pour son économie dépendante des exportations et des services financiers.
19
1. Royaume-Uni
20
Conclusion générale
Cependant, les politiques monétaristes ont également suscité des controverses. Si elles ont permis de
stabiliser l'inflation dans des pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni, elles ont parfois été
associées à des impacts sociaux négatifs, tels que la hausse du chômage et l'aggravation des inégalités.
La rigidité de certaines approches monétaristes a été remise en question par des économistes
favorables à des politiques budgétaires plus flexibles et adaptées aux contextes spécifiques.
Aujourd'hui, bien que le monétarisme ait perdu de son influence en tant que doctrine unique, ses
principes continuent d'imprégner les politiques des banques centrales modernes. La gestion de
l'inflation, la stabilité monétaire et la surveillance rigoureuse de la masse monétaire restent des
priorités, adaptées aux défis économiques contemporains. Le monétarisme illustre ainsi l'importance
de concilier théorie économique et pragmatisme dans la mise en œuvre des politiques publiques.
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