Axe 1 Financement de L'économie Et Le Système Financier
Axe 1 Financement de L'économie Et Le Système Financier
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AHMED BENANE
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ISCAE/2018-2019/Cours/S3/Système financier mauritanien/Enseignant : Dr. Baham G. AHMED BENANE
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font rémunérer pour ce service par le biais des intérêts qu'ils font payer aux
demandeurs de capitaux.
Le financement externe est qualifié de monétaire lorsque les banques réalisent les
opérations de crédit par la création de ressources monétaires nouvelles.
Le financement non monétaire correspond à la transformation de l'épargne de certains
agents en financement pour d'autres. Il s'agit d'un financement lié à des ressources
préexistantes (l'épargne constituée par les agents économiques).
1.3- Les modalités de financement par agent économique
A- Les modalités de financement utilisables par les entreprises :
Pour produire, les entreprises ont besoin de trouver des ressources financières car leurs
dépenses sont, en général, supérieures à leurs ressources : elles ont un besoin de
financement. Trois modalités de financement sont utilisées par les entreprises :
L'autofinancement : les bénéfices non distribués constituent la principale source de
l'autofinancement des entreprises. L'autofinancement a le mérite de ne rien coûter à
l'entreprise et de préserver son indépendance vis-à-vis des banques. Le taux
d'autofinancement des entreprises françaises a tendance à baisser depuis l'an 2000 (il
est égal aujourd'hui à 50 % environ).
Le financement par le capital : les entreprises ayant un besoin de financement font
appel à leurs propriétaires ou à des nouveaux investisseurs en faisant une
augmentation de capital. Les entreprises cotées en bourse se procurent des fonds en
émettant des titres de propriété souscrits par des investisseurs.
Le financement par l'endettement : les entreprises peuvent s'endetter en contractant
un emprunt auprès des établissements de crédit. Cette opération constitue un
financement indirect ou intermédié. Elles peuvent également lancer un emprunt
obligataire sur le marché des capitaux, si elles sont cotées sur ce marché. Cette
opération constitue un financement direct.
Les grandes entreprises ont un accès aisé au marché financier. Les PME ont une forte
dépendance vis-à-vis du crédit bancaire.
B- Les modalités de financement utilisables par les ménages :
Deux modalités de financement sont utilisées par les ménages :
Le financement sur fonds propres : le revenu disponible et l'épargne accumulée
constituent les principales ressources mobilisées par les ménages pour consommer et
investir.
Le financement par l'endettement : les ménages s'endettent auprès des institutions
financières pour financer des biens de consommation et des biens immobiliers. Les
biens de consommation sont financés par des crédits à court ou moyen terme et à
taux élevés. Les biens immobiliers sont financés par des crédits à long terme et à taux
faibles. Cet endettement constitue une opération de financement indirect ou
intermédié.
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A- Définition du compte :
Le compte est un tableau intitulé au nom du client. Il enregistre les opérations de retrait et
de versements ainsi que toutes opérations qui diminuent (débit) ou augmentent (crédit) les
avoirs du client avec la détermination d’un solde.
B- Conditions d’ouverture :
L’ouverture d’un compte est soumise à la réunion de conditions fixées par la loi (identité,
capacité) et par la banque (bonne réputation du client, existence d’un revenu).
- L’identité : La banque doit avoir une connaissance suffisante de son client.
Elle demande au client des renseignements sur son identité, son lieu de résidence, sa
profession, sa nationalité etc…
Pour authentifier les renseignements donnés, le client doit présenter à la banque une
pièce officielle (carte nationale d’identité, un permis de conduire ou un passeport en
cours de validité).
- La capacité : Le client doit avoir la capacité civile c’est à dire le pouvoir reconnu par la
loi aux personnes d’accomplir des actes juridiques, de prendre des engagements et
de défendre leurs intérêts. Toute personne majeure jouissant de ses
facultés mentales et n’ayant pas été interdite est pleinement capable pour l’exercice
de ses droits civils.
C- Les principaux comptes :
Les comptes bancaires sont classés en deux catégories à savoir : les comptes de dépôt et les
comptes courants.
C-1/ Les comptes de dépôt :
On distingue les comptes à vue, les comptes avec préavis et les comptes à terme ou à
échéance fixe.
Les comptes à vue : Le titulaire du compte peut effectuer le retrait total ou partiel
des fonds qu’il a déposés sans aucune condition de délai ou de montant.
Les comptes avec préavis : Le titulaire du compte ne peut effectuer de retrait
qu’après avoir avisé le banquier du montant du prélèvement quelques jours avant la
date de retrait (Le délai étant préalablement fixé entre le banquier et le titulaire du
compte.)
Les comptes à terme (ou à échéance fixe) : Les fonds déposés ne peuvent être retirés
qu’à une date fixée au moment du dépôt.
C-2/ les comptes courants :
Les comptes courants sont généralement ouverts aux commerçants et aux entreprises qui
effectuent beaucoup d’opérations.
Les opérations inscrites au compte courant (versements, remise de chèques et d’effets à
l’encaissement et à l’escompte etc…) forment des éléments d’un compte unique dont seul
le solde est exigible à terme fixé.
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financiers et par des établissements non financiers. Il existe des titres à court terme à taux
d’intérêt fixe et aussi des bons à moyen terme négociables dont généralement le taux
d’intérêt est variable et d’une durée supérieure à 1 an.
- Billets de trésorerie : A côté de ces certificats de dépôts on a ce qu’on appelle les
billets de trésorerie (papier commercial). La différence c’est qu’ils sont émis par des
établissements non financiers. Il s’agit de titres à court terme (où à très court terme, 60% de
ces titres ont une durée inférieure à 3 jours), et 20% d’entre eux ont une durée supérieure à
40 jours, mais ces 20% représentent 75% de la somme totale. Le taux d’intérêt étant fixe ou
variable. Ça permet aux entreprises de trouver des liquidités sur le marché monétaire.
- Les Swap de taux d’intérêt sont des échanges de paiement périodique lié aux taux
d’intérêts dans la même monnaie. Par exemple on va échanger des paiements d’un taux fixe
contre des paiements d’un taux variable ou deux taux variables entre eux mais basés sur un
indice différent. Les banques cherchent à équilibrer leurs risques en ayant autant de prêt à
taux fixe et à taux variable. L’avantage réside dans le fait qu’il n’y a pas d’échange de capital,
il y a seulement un échange de flux d’intérêts, donc il s’agit dans ce cas d’un prêt débarrassé
de son risque de crédit (risque de défaut de paiement, si le créancier ne rembourse pas,
chaque banque conserve son risque de crédit), la banque conserve la dette, et n’échange
que le taux d’intérêt. Donc les banques peuvent gérer de façon centralisée de grandes
quantités de Swap taillé sur mesure pour les besoins de la clientèle. Les Swap peuvent aussi
être directement conclus par des entreprises, ça à l’avantage de modifier les caractéristiques
d’actifs financiers (par exemple, de taux fixe à taux variable ou d’un taux variable basé sur un
indice à un taux variable basé sur un autre indice). L’intérêt c’est aussi qu’on modifie les
caractéristiques d’actifs financiers sans les sortir du bilan (on est toujours propriétaire de
l’actif) et par conséquent sans subir les conséquences fiscales ou comptables d’une telle
sortie.
L’échange entre deux entreprises, ou une entreprise et une banque, ou deux banques, se fait
de gré à gré.
- Enfin, les acceptations bancaires. C’est un ordre de paiement d’une entreprise
accepté par une banque, la banque garantit le paiement en cas de défaut de l’entreprise. Ça
va faciliter l’accès d’une entreprise à certains marchés par ce que la signature de la banque
est plus connue que celle de l’entreprise. Par exemple une entreprise A achète à une
entreprise B des matières premières. L’entreprise A livré une promesse de paiement dans 3
mois (le temps qu’elle fabrique les biens avec les matières premières et qu’elle les vende
pour payer l’entreprise B). Or il se peut que l’entreprise B ne connaisse pas bien l’entreprise
A, donc si cette promesse est garantie par une banque, l’entreprise A aura plus facilement
accès à ce paiement différé.
4.2- Les instruments du marché des capitaux
Le marché des capitaux est le marché sur lequel les titres sont négociés pour une durée
indéterminée ou avec des durées d'au moins 2 ans. Les principaux instruments sont :
A- Les actions :
Une action représente une part de propriété d’une société. Si vous êtes actionnaire, vous
possédez une part proportionnelle des actifs d’une société et il est possible que vous soyez
rémunéré sous forme de dividende en fonction des bénéfices de la société.
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Il existe deux grandes catégories d’actions : les actions ordinaires et les actions de
préférence. Les actions ordinaires donnent à leurs propriétaires des droits sur la société :
droit à l’information, droits de vote lors des Assemblées générales d’actionnaires et droits
financiers, comme celui de recevoir des dividendes. Les actions de préférence peuvent
prévoir des avantages financiers, comme des dividendes prioritaires, mais sans droits de
vote. Les droits attachés aux actions de préférence dépendent des statuts des sociétés et des
réglementations en vigueur dans les différents pays.
Elles peuvent être détenues directement par les ménages, par des institutions financières.
Par exemple les OPCVM (organisme de placement collectif en valeur mobilière) avec 2
catégories :
- Les SICAV (société d’investissement à capital variable) et les FCP (fond commun de
placement). Au lieu d’acheter directement, les ménages peuvent acheter des parts de
sicav ou de FCP, l’intérêt c’est que dans ces SICAV ou FCP il y a des spécialistes et on va
avoir accès à un placement diversifié.
- Il y a aussi des fonds de pension (FDP), des fonds collectifs d’investissement et les
compagnies d’assurance vie.
Et enfin, les actions peuvent aussi être détenues par des entreprises non financières.
B- Les Obligations :
Une obligation est une valeur mobilière représentant une part de dettes à long terme d’un
État, d’une collectivité locale ou d’une société. Il existe différents types d'obligations, mais
elles présentent toutes une caractéristique commune : le versement d'un intérêt (ou «
coupon ») en contrepartie du prêt fourni par l’investisseur.
Quand vous achetez une obligation émise, vous prêtez de l’argent à l’émetteur, qui peut être
un État, une collectivité locale ou une société. L’obligation précise le montant du prêt, le
taux d’intérêt, la périodicité à laquelle l’émetteur vous versera des intérêts et la date à
laquelle le montant principal du prêt doit être remboursé (la date de maturité).
A titre d’exemple, une obligation de 10 000 euros 8% 2021 présente les caractéristiques
suivantes :
8% de taux d’intérêt annuel.
Les intérêts sont versés annuellement.
L’obligation arrive à maturité en 2021, date à laquelle vous pourrez récupérer votre
montant principal de 10 000 euros.
Une obligation se caractérise notamment par :
- son nominal ou principal : c’est le montant unitaire des obligations composant un
emprunt, qui sert de base au calcul des intérêts. Il sert aussi de base pour fixer la
valeur de remboursement à l’échéance.
- son coupon ou taux d’intérêt nominal, soit la rémunération due par l’émetteur au
porteur de l’obligation. Ce taux d’intérêt peut être fixe ou variable selon les types
d’obligations. La date à partir de laquelle l’intérêt est calculé est la date de jouissance
de l’obligation.
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En général les épargnants ne souhaitent pas acheter les actifs que les emprunteurs veulent
vendre. Ce qui intéresse l’épargnant c’est d’acheter des actifs à court terme. Alors que
l’emprunteur souhaite en général vendre des actifs à long terme. Les épargnants souhaitent
des actifs faiblement risqués alors que les emprunteurs vendent des actifs qui ont un plus
fort taux de risque. L’intermédiaire financier va jouer sur la différence des taux d’intérêts
(entre ce qu’est prêt à payer l’emprunteur et ce que va accepter l’épargnant). Il y aura là
donc une possibilité d’avoir une activité rentable de transformation d’actif risqué et long en
actif plus sûr et court. L’intermédiaire vend des actifs courts termes aux épargnants, et avec
les produits de cette vente il va acheter des actifs longs termes aux emprunteurs.
L’important pour l’intermédiaire c’est de rembourser régulièrement à court terme les
épargnants, et en même temps l’emprunteur ne le remboursera qu’à long terme, donc il
doit pouvoir se refinancer en continu (en trouvant d’autres épargnants court terme etc…). Il
va gagner de l’argent en raison de la différence de taux d’intérêt long terme et court terme.
Il va prêter avec un taux d’intérêt plus élevé qu’il n’emprunte, par conséquent il gagne.
Enfin, l’intermédiaire financier permet aussi à l’épargnant de diversifier son portefeuille
puisque l’épargnant achète un morceau d’un panier composé de plusieurs types de titres.
C- L’Asymétrie de l’information : Anti sélection et risque moral.
L’asymétrie de l’information vient du fait que, sur le marché financier, les prêteurs
connaissent mal les emprunteurs, et connaissent mal le risque et le rendement potentiel
des projets des emprunteurs et donc il leur est difficile de prendre les bonnes décisions.
Exemple : Voiture tombe en panne, on va voir le garagiste, il peut raconter ce qu’il veut on
va rien comprendre.
Ça entraine deux types de problèmes liés à cette asymétrie, suivant qu’on est avant ou après
la transaction.
- Avant la transaction on a un problème d’anti sélection (on va sélectionner les mauvais
candidats) : Les emprunteurs les plus risqués sont ceux qui recherchent le plus
activement du crédit, ce sont aussi ceux qui ont le plus chance d’être sélectionné. Ce qui
entraine à terme découragement des prêteurs qui vont laisser passer les bons
emprunteurs. Et donc un certain nombre d’échanges mutuellement avantageux ne
seront pas réalisés.
- Après la transaction, il y a le risque moral : Une fois que l’emprunteur a récupéré
l’argent, il ne fait pas ce qu’il a dit qu’il ferait et il s’engage dans une activité plus
risquée.
Les intermédiaires financiers permettent de limiter ces risques puisqu’ils traitent un grand
nombre d’affaire et donc mettre en place des systèmes de surveillance et d’analyse des
dossiers plus efficaces. En effet, ils peuvent mieux sélectionner les bons emprunteurs parce
qu’ils peuvent mieux connaitre quelle est la réalité d’une activité d’une entreprise ou son
état de santé, et peuvent mieux surveiller après coups les emprunteurs.
5.2- Les catégories d’intermédiaires financiers
A- Les entreprises de dépôts
En gros ce sont les banques.
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Elles collectent des fonds auprès du public. Soit sous forme de dépôts à vue soit sous forme
de compte d’épargne, soit sous forme de dépôt à terme.
A côté de cette activité de dépôt, les banques créent de la monnaie sous forme de prêts ou
de crédits. Au moment où la banque accorde un prêt, elle créée de la monnaie. En revanche
cette monnaie sera détruire au moment du remboursement. SI on crée plus vite qu’on
détruit, on va avoir une augmentation de la masse monétaire.
Les SICAV monétaire (fond commun de placement monétaire) vont être considérées comme
des institutions financières (de dépôt) en Europe, mais aux Etats-Unis elles seront
considérées comme des entreprises d’investissement.
B- Les institutions d’épargnes contractuelles :
Ces institutions collectent des fonds sur la base d’un contrat à long terme, les fonds étant
apportés régulièrement. Donc elles ont une possibilité de planifier les rentrées et les sorties
de liquidités par conséquent elles ont moins de soucis de liquidités que les institutions de
dépôts. Donc elles peuvent investir dans des actifs à long terme. Parmi ces institutions on
a:
- Les compagnies d’assurance vie : garantissent en cas de mort prématurée, mais c’est
aussi une assurance vieillesse (pension annuelle). Avec l’argent collectée elles achètent
des obligations, des hypothèques et des actions.
- Compagnies d’assurance dommage : accumulent de faibles montants et doivent garder
de la liquidité donc elles achètent moins sur le marché financier.
- Fonds de pension : institutions financière organisées par entreprise ou par secteur qui
verseront une retraite en échange de cotisation. En cas de crise, le fond de pension peut
faire faillite, et les personnes qui avaient cotisé perdent leur retraite. Lorsque le fond de
pension doit verser la retraite d’un individu, il décapitalise c.-à-d. qu’il vend des titres. Il
doit donc en même temps pouvoir acheter des titres à d’autres individus qui cotisent
pour se recapitaliser.
(Pour les systèmes de retraite, le système par capitalisation plus risqué que système de
répartition puisque dépend des fluctuations du marché financier)
C- Les entreprises d’investissement :
- Les sociétés financières : elles lèvent des fonds en vendant des certificats de trésorerie
(titres à court terme) et des titres à long terme (des actions et des obligations) pour
prêter aux particuliers ou aux entreprises.
- Fonds collectifs d’investissement (peu développé en Europe continentale) : Ils vendent
des parts au public et avec le produit de cette vente achètent un portefeuille diversifié
d’action et d’obligation. Y a un risque en capital pour les personnes qui achètent ces
parts puisque la valeur de revente de la part est déterminée par celle du portefeuille du
fond. Mais ça permet une mutualisation des ressources et par conséquent une
diminution des couts de transaction, ça permet une diversification à laquelle un petit
souscripteur n’a pas accès.
- Les fonds de placement monétaire : Ils sont considérés aux Etats-Unis comme des
entreprises d’investissement, avec en plus la possibilité de tirer des chèques. Elles
vendent des parts pour obtenir des ressources et achètent des titres sur le marché
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monétaire sans risque et très liquides, mais inaccessibles aux particuliers (montant
élevé). Donc la différence avec les fonds collectif d’investissement c’est le type de titre.
- Les prestataires des services d’investissement : catégorie hétérogène (fourre-tout) qui
comprend des établissements de crédits c.-à-d. des banques qui exercent une activité
financière à titre accessoire, des maisons de titres des sociétés de bourse et des sociétés
de gestion de portefeuille etc…
- Les banques d’affaires : En principes elles ne reçoivent pas, d’habitude, de dépôts du
public. Elles aident les entreprises à émettre des titres, organisent le placement des
titres émis pour la première fois auprès du public, elles préparent les fusions et les
acquisitions. Aujourd’hui, ces banques dans le monde sont moins séparées des banques
de dépôts puisque la réglementation a changé (déréglementation des marchés
financiers, les banques de dépôt peuvent exercer les mêmes activités que les banques
d’affaires).
Fin de l’axe 1
Monnaie, banque et marchés financiers , par Frederic Mishkin avec Christian Bordes,
Pierre-Cyrille Hautcoeur et Dominique Lacoue-Labarthe, Pearson Education, 2004.
La monnaie et ses mécanismes, par Dominique Plihon, coll. Repères, éd. La
Découverte, 2000
Monnaie, système financier et théorie monétaire , par Michelle DE MOURGUES, 3e
édition Economica (1993).
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