Sémiologie Hanche
Sémiologie Hanche
Sémiologie Hanche
Examen clinique
Examen statique Examen dynamique
§ Rachis, bassin, membres inférieurs – appui mono et § Amplitudes articulaires (passif et actif)
bipodal § Force musculaire
§ Scoliose, courbures accentuées § Analyse de la marche
§ Obliquité du bassin, équilibre § Type de boiterie : esquive
§ Inégalités de longueur des membres inférieurs § Stabilité
§ Axes des membres (genu varum, valgum) § Aides : canne, chaussures orthopédiques, semelles,
§ Déformations fixées orthèse
§ IMC
Origine traumatique ou non ?
Examens complémentaires : § Imagerie de 1ère intention : radio : de face, faux profil de Lequesne (cf en
§ Imagerie : Rayons X, IRM, dessous), Profil
Ultrasons, Isotopes d’Arcelin/chirurgical
§ Biologie § Radio spécifiques :
§ Electrophysiologie : EMG, - Coxométrie : Couverture
potentiels évoqués externe : 25° ; ‘’ ant : 25° , â
§ Anatomopathologie : cervico-diaphysaire 120-
biopsies 135°, obliquité du toit du
cotyle : 10°
- Clichés dynamiques…
Antécédents (hanche)
§ Pédiatriques : pathologie de la hanche, chirurgie (cicatrices)
§ Familiaux : LCH ou dysplasie de hanche, zones géographiques
§ Traumatiques
§ Maladies
§ Traitements
Douleur
§ Fesse, trochanter, pli inguinal
Siège § Irradiation vers la cuisse, genou
§ Projetée au genou
Mode d’apparition, facteurs déclenchant/aggravant/atténuation, position antalgique,
Survenue
aigue/chronique, permanente/intermittente
Rythme mécanique Rythme inflammatoire
Pas de réveil nocturne Réveils nocturnes, plutôt en 2ème partie de nuit
Pas de dérouillage matinal Dérouillage matinal > 30 min
Douleur disparaissant dans la journée ou a
Horaire/rythme Douleur apparaissant au mouvement et
mouvement, réapparaissant après l’effort ou
calmée par le repos
au repos
Prédominante le soir Prédominante le matin
Prédominante la journée Prédominante la nuit
§ Activités : quotidiennes, loisirs, professionnelles
Retentissement § Périmètre de marche : terrain, escaliers, modifications via traitements /canne
fonctionnel § Limitation des gestes de la vie courante : raideur, difficultés à l’habillage, toilette, rapports
sexuels, s’asseoir, se relever
Examen physique
§ Inspection :
- Téguments : tuméfaction, cicatrice, hématome, érythème
- Déformations : rachis-bassin-membres
- Attitudes vicieuses : bassin oblique, hanche
- Inégalités de longueur des membres : mesure EIAS-malléole
interne
- Amyotrophie : quadriceps, glutéaux
- Morphotypes : genu varum / valgum
§ Palpation :
- Articulation difficilement accessible à la palpation directe
- Variations morphologiques
- Repères osseux palpables : EIAS, EIPS, EIAI/pubis, grand trochanter, processus épineux du sacrum
- Recherche : zone douloureuse, pouls, ganglions, tuméfaction, déformation
Amplitudes normales de la hanche
§ Flexion : 130° § Examen de la mobilité du genou
§ Extension : 10-30° § Recherche d’un blocage ou ressaut
§ Abduction : 45° § Douleur au « roulé de hanche », signe de la clé
§ Adduction : 30° § Examen actif, contre résistance :
§ Rotation externe : 45° - Salut coxal : mb inf décollé en extension entre 0 et 45° ; traduit le +
§ Rotation interne : 30° souvent une coxopathie
- Clinostatisme : impossibilité de décoller le mb inf du lit ; traduit le +
souvent une pathologie du cotyle
Examen de la marche
- De face, dos et profil : en silp, pied nu, chaussé
- Etude du pas : angle, symétrie, longueur et largeur
Boiterie :
§ 3 causes principales : douleur, raideur en extension de hanche, faiblesse musculaire
§ Boiterie d’esquive du pas :
- Traduit une douleur à l’appui
- Lors du passage du pas, bascule vers le côté sain pour acclérer la phase d’appui et
diminue l epoids supporté
§ Boiterie de perte du pas postérieur :
- Raideur en flexion de hanche, limitation en extension
- Marche en salutation, le pied ne peut être en appui en arrière du tronc
§ Boiterie de Trendelenburg :
- Insuffisance musculaire du moyen glutéal
- Cause neurologique
- Inhibition réfelxe douloureuse
- Caractérisée par le signe de Trendelenburg
Sémiologie de la hanche
Causes des douleurs de hanche
§ Coxopathies : arthrose, ONA, algodystrophie Causes différentielles :
§ Arthrite infectieuse ou inflammatoires § Douleurs sacro-illiaques ou rachidiennes
§ Périarthrites de hanche (tendinites) § Radiculopathies (cruralgie et sciatiques)
§ Fractures de contrainte (terrain) § Hernies inguinales (orifices herniaires)
§ Pathologie artérielle oblitérante
§ Thrombose veineuse profonde
Radiculalgie ou douleur de hanche ?
§ Trajet douloureux identique (L4), âge similaire (>50 ans)
§ Examen du rachis
§ Signes contraires à un diagnostic de radiculalgie : attitude antalgique statique ou dynamique, douleur à la palpation des
épineuses, manœuvre de Léri positive, mobilisation du rachis reproduit la douleur spontanée du patient
Pathologies
§ Douleur inflammatoire, aigue, insomniante
§ Mobilisation douloureuse ++
§ Début brutal, impotence fonctionnelle est d’emblée importante
Arthrite septique
§ Tuméfaction locale est rare : épanchement articulaire, ponction
de hanche
§ Signés généraux : fièvre, altération de l’état général
§ Signes biologiques : NFS, VS, CRP
§ Imageries : signes radilogiques tardifs, IRM
§ Douleur mécanique à l’aine le + souvent, irradiation à la face ant de la cuisse
Coxarthrose § Evolution progressive
§ Raideur + douleur
§ Age, antécédents
§ Examen clinique +++ : appui monopodal difficile, boiterie, amyotrophie du quadriceps ou
des glutaux, perte de l’hyper-extension précoce, attitude vicieuse e, flexion-abduction-
rotation externe est un signe de gravité
§ Radiographie : pincement interligne (supéro-externe ++), ostéophytes marginales, géodes
en miroir, oséto-condensation
§ Douleur de hanche diurne et nocturne
§ Radiographies normales au début, puis : perte de
sphéricité, densification, effondrement, image de
séquestre
Ostéonécrose
§ Homme de la cinquantaine +++
aseptique de la
§ Terrain +++ :
tête fémorale
- Traitements (corticoïdes)
(ONA°
- Pathologies (alcool, lipides)
- ATCD traumatiques
- Profession (caisson)
- IRM +++
§ Sujet âgé >> jeune
§ Fracture de fragilité
§ Localisation : intracapsulaire (col du
fémur, ATTENTION risque de nécrose
et troubles de la consolidation),
extracapsulaire (trochantérienne)
§ Membre inférieur en rotation externe,
raccourci et en adduction
§ Diagnostic clinique (suspicion) :
douleur, impotence
fonctionnelle,
Fracture fémur
déformation du
proximal
membre inférieur
§ Diagnostic
radiologique
(confirmation) : Cf
classification de
Garden pour les
fractures du col du
fémur
§ On peut aussi avoir des
fractures du massif trochantérien : nécessitent traitement urgent