Pages Du QCU Commerce International
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NB : Ces opérations nécessitent la production par la société catégorisée d’une copie du certificat en cours de
validité, portant statut d’opérateur catégorisé par l’office des changes.
- Engagement d’importation
C’est un document obligatoire pour les marchandises libres à l’importation. Il est valable
6mois pour le dédouanement des marchandises, à compter de la date de domiciliation par
la Banque.
- Licence d’importation
C’est un document obligatoire pour les marchandises dont l’importation est subordonnée
à l’accord préalable du département du Commerce Extérieur. La licence est d’une validité
de 6 mois à compter de la date de l’accord du département du Commerce Extérieur.
C’est un document obligatoire pour les marchandises libres à l’importation mais soumises
à desquotas et mesures de sauvegarde.
L’importation est subordonnée à l’accord préalable du département du Commerce
extérieur. Sa validité est de 3 mois à compter de la date de l’accord de ce département.
*/Règlement Financier des Importations de biens (Page 13) :
- Après imputation douanière :
Le règlement au profit du fournisseur non-résident peut être effectué en totalité ou en partie,
dans la limite des montants des imputations douanières, majoré le cas échéant du fret, des frais
accessoires et des frais d’assurance pour les titres d’importation comportant une assurance à
l’étranger selon la règlementation en vigueur
Le guichet domiciliataire est autorisé à effectuer le règlement des sommes qui viendraient en
dépassement des montants repris sur les titres d’imputation à condition que ledit dépassement
soit imputé par les services douaniers.
- Avant imputation douanière :
Le guichet domiciliataire est habilité à procéder au règlement des importations par crédit ou remise
documentaires comportant obligatoirement une clause stipulant que le paiement est subordonné à la
justification de l'expédition finale de la marchandise à destination du Maroc.
L'expédition de la marchandise doit être justifiée par l’original de l’un des documents créés pourle
transport des marchandises à destination finale du Maroc.
La banque peut effectuer le règlement des importations réalisées par crédit documentaire, surla base
de la version numérique du connaissement maritime transmise par Mail par la banque du fournisseur.
Ce mail doit être authentifié par un message Swift de la banque étrangère à la banque marocaine.
Les sociétés opérant dans le Secteur des Industries Aéronautiques et Spatiales (SIAS) peuvent
procéder au règlement des importations avant l’entrée effective des marchandises sur le
territoire sur présentation aux guichets domiciliataires des originaux des factures définitives
et des titres de transport même lorsque ces importations ne font pas l’objet de crédits
documentaires ou de remises documentaires.
*/Règlement par Anticipation (Page 15) :
- A hauteur de 100 % de la valeur de la facture, dans la limite de la contre-valeur en devises de
deux cent mille dirhams (200 .000).
- À hauteur de 100% du montant facturé au titre des importations de biens à réaliser parles
sociétés ayant fait l’objet d’une catégorisation de l’Office des Change ;
- Des opérations d’importation effectuées par le S.I.A.S et ce, dans la limite de la contrevaleur
en devises d’un million de Dirhams ;
- A hauteur de 100% du montant facturé lorsque le contrat commercial le prévoit par débit
des comptes en devises ou en Dirhams convertibles ouverts au nom des exportateurs de
biens et/ou de services lorsque les disponibilités de ces comptes le permettent.
- Régler la valeur du matériel d’occasion acquis lors de ventes aux enchères sur présentation
d’une facture établie par la société étrangère organisant ces ventes et prévoyant l’obligation
de règlement avant l’enlèvement du matériel.
- Régler les importations dispensées de la souscription de l’engagement d’importation, réalisées par
les personnes physiques résidentes non inscrites au registre de commerce est autorisé dans la limite
de 20.000 Dirhams par personne et par année. Les banques sont autorisées à procéder au règlement
par anticipation des montants au titre de cesimportations
/L’importateur doit ne pas procéder au fractionnement d’une même importation aux fins de
règlement par anticipation.
/L’importateur est tenu de ne pas immobiliser les conteneurs en dehors du délai de franchise accordé
par les compagnies maritimes.
/Les banques sont habilitées à procéder au règlement des frais de transport des importations sous
contrats EXW, FCA, FAS, FOB, avancés au départ pour le compte de l’importateur.
/Les banques sont habilitées à procéder au transfert des frais accessoires à la charge de l’importateur,
pour les importations avec ou sans paiement.
/La Banque domiciliataire du titre d’importation est autorisée à effectuer le règlement des
dépassements du Fret dans la limite de 20 % du montant initialement prévu par le contrat
commercial, sur la base du titre d’importation souscrit et imputé sur le système PORTNET et sur
présentation de la facture définitive mentionnant le montant global du Fret.
1- EXPORTATION DE BIENS
Toute opération d’exportation de biens doit donner lieu à l’établissement d’un contrat
commercial.
- La date de la vente ;
- Le prix unitaire ;
- Le nombre de colis, les quantités vendues et le poids correspondant ;
- Le prix global de la vente ;
- La nature et les montants des frais déduits à la source ;
- Le montant net des ventes à rapatrier au Maroc.
Lorsque les exportations sont couvertes par un contrat de factoring mettant en relation un
Factor marocain et l’exportateur, ce dernier est tenu de justifier le rapatriement de la créance
ou sa cession en faveur d’un factor marocain.
Le Factor est tenu, pour sa part, d’encaisser, de rapatrier et de céder sur le marché des changes
dans les délais règlementaires la totalité des créances qui lui ont été cédées par les
exportateurs.
L’exportateur dispose d’un délai maximum de 150 jours à compter de la date de l’imputation
douanière pour encaisser et rapatrier le produit des exportations réalisées.
- Les biens d’une valeur ≤ à 10.000 Dirhams exportées sans valeur commerciale ;
Les exportateurs de biens peuvent accorder à leurs clients des réductions de prix justifiées et ce,
dans la limite de 5% du montant facturé justifié par tout document émanant du client étranger.
Ce taux peut atteindre 10% du montant facturé pour les sociétés opérant dans le S.I.A.S.
Les exportateurs de biens peuvent conclure avec les organismes de factoring étrangers des
contrats aux termes duquel ces derniers s’engagent à assurer le recouvrement et le règlement en
faveur de l’exportateur marocain, de tout ou partie, des créances commerciales à vue ou à terme
sur des clients étrangers.
La banque est autorisée à régler en faveur des organismes de factoring étrangers des
commissions de factoring ou d’affacturage, justifiées par un contrat conclu avec le factor
étranger.
Les exportateurs sont autorisés à régler par prélèvement sur le produit de la vente des
marchandises, les frais engagés par le commissionnaire étranger dans le cadre du régime des
ventes en consignation, à savoir :
- Les frais de transport ;
- Les commissions de consignation ;
- Les frais de transit et de manutention ;
- Les droits de douane ;
- Les frais de ré-emballage et de reconditionnement ;
- Les frais d'entreposage et de stockage ;
- Les frais d’expertise ;
- Les frais d’analyse ou d'échantillonnage ;
- Les frais de destruction en cas d'avaries ;
- Les frais de publicité et de promotion.
Si l’exportateur recourt aux services d’un transporteur non représenté au Maroc, pour le
parcours Maroc-Etranger ou Etranger-Etranger, les frais de transport peuvent être réglés :
2- EXPORTATION DE SERVICES
Les exportations de services désignent, les prestations rendues au Maroc ou à l’étranger par un
résident en faveur d’un non-résident et donnant lieu à une rémunération.
Les opérations d’exportation de services doivent faire l’objet d’un contrat de prestations de
services.
Les exportateurs de services sont tenus de procéder au rapatriement du montant intégral des
recettes de leurs exportations dans un délai de 90 jours à compter de la date de la réalisation
des prestations de services.
Lorsque les exportations sont couvertes par un contrat de Factoring mettant en relation un
factor marocain et l’exportateur, ce dernier est tenu de justifier le rapatriement de la créance
concernée ou sa cession en faveur d’un factor marocain.
Le Factor est tenu, pour sa part, d’encaisser, de rapatrier et de céder sur le marché des changes
dans les délais règlementaires la totalité des créances qui lui ont été cédées par les
exportateurs.
En cas de non-recouvrement intégral ou partiel du produit des exportations de services suite
à l’insolvabilité du client non-résident ou d’un litige l’opposant à ce dernier, l’exportateur est
tenude poursuivre par tout moyen approprier le recouvrement de ses créances et de tenir
l’Office des Changes informé des démarches entreprises à ce titre.
Le produit des exportations de services peut être impacté par des déductions à l’étranger :
Les banques sont autorisées à contracter auprès de leurs correspondants étrangers des lignes de
crédit destinées à la mobilisation en devises de créances nées de l’exportation de services ayant
un délai de paiement restant à courir supérieur ou égal à 30 jours et représentées par deseffets en
devises.
En cas de non-recouvrement des créances ayant fait l’objet de mobilisation, résultant d’une
insolvabilité du client étranger ou d’un litige l’opposant à l’exportateur marocain, les banques
peuvent racheter et effectuer le règlement des montants en principal et intérêts des créances en
cause. Elles doivent également débiter le compte en Dirhams convertibles ou en devise de
l’exportateur à due concurrence du montant dont il a été initialement crédité au titre du
rapatriement du produit de la mobilisation. L’exportateur doit poursuivre par tout moyen
approprier, le recouvrement de sa créance et tenir régulièrement L’O.C informé des démarches
entreprises à ce sujet.
Les banques sont autorisées à effectuer, pour le compte des entités marocaines attributaires de
marchés dans le cadre d’appels d’offres à l’étranger, des règlements, à titre d’avances, dansla
limite d’un taux de 20% de la rémunération contractuelle pour leur permettre de faire face aux
dépenses nécessaires à l’exécution de ces marchés à l’étranger en attendant les premiers
encaissements. En cas de non-réalisation du marché, l’exportateur doit rapatrier, sans délai, les
montants transférés à ce titre.
Les banques sont autorisées à ouvrir au nom des exportateurs de services soumissionnaires ou
titulaires de marchés à l’étranger des comptes en devises destinés à la gestion de ces marchés.
Ces comptes peuvent être alimentés à l’ouverture par un maximum de la contrevaleur en devises
de 10.000 Dirhams.
Chaque compte peut être utilisé pour la gestion de plusieurs marchés à condition de céder sur le
marché des changes, après réalisation de chaque marché, au moins 30% de la marge réaliséeet
virer le reliquat de cette marge à un compte en devises ou en Dirhams convertibles ouvert au
nom de l’exportateur de services.
Lorsque la soumission à un marché à l’étranger est conditionnée par l’ouverture de comptes à
l’étranger, ces comptes peuvent être ouverts, à titre provisoire pour une durée n’excédant pas 6
mois. Si le marché est attribué à l’opérateur marocain, le compte peut être maintenu pour la
gestion du marché. Dans le cas contraire, l’opérateur marocain est tenu de clôturer ce compte.
Les opérateurs marocains, titulaires de marchés à l’étranger, sont habilités à régler le prix
d’acquisition du matériel, marchandises et fournitures consommables acquis et utilisés à
l’étranger pour les besoins spécifiques desdits marchés.
Les comptes ouverts à l’étranger doivent être clôturés dès la réalisation des marchés et les soldes
créditeurs doivent être rapatriés au Maroc sans délai.
Possibilité pour les banques d’accorder des prêts par utilisation des devises logées dans les
comptes en devises pour financer des opérations d’importation, d’exportation, de négoce
international et d’investissement.
Possibilité pour les banques marocaines de financer le cycle d’exportation des sociétés à
caractère industriel installées dans les zones franches d’exportation sises au Maroc par utilisation
des devises logées dans les comptes en devises ouverts sur leurs livres.
Les disponibilités des comptes en devises appartenant à des étrangers résidents ou non-
résidents et à des MRE peuvent faire l’objet de placement par les banques soit localement soit à
l’étranger et ce, selon les conditions et modalités fixées par BAM.
LE NEGOCE INTERNATIONAL :
Chaque opération de N.I doit être domiciliée auprès d’une banque qui doit ouvrir un dossier par
opération regroupant toutes les pièces justificatives y afférentes (contrat d’achat et contrat de
vente).
Possibilité pour les opérateurs de négoce international immatriculés auprès de l’Office des
Changes de procéder au règlement du prix d’achat des biens avant le rapatriement du produit de
la revente. Dans ce cas, les banques sont autorisées à alimenter le compte négoce international à
hauteur du prix d’achat et des frais et des commissions liés à l’opération.
Les banques sont autorisées à régler en faveur du fournisseur étranger, au titre des opérationsde
négoce portant sur les biens, des acomptes à hauteur de 100 % des avances initialement rapatriées
par le négociant sur le compte en devises « Négoce International » au titre de la même opération.
Les banques sont habilitées à ouvrir au nom du négociant un compte en devise dédié
exclusivement à la gestion des opérations de négoce international.
Ce compte doit fonctionner comme suit :
Au crédit :
Au débit :
Le compte de gestion des opérations de négoce international peut être utilisé pour gérer
plusieurs opérations de négoce à condition que le négociant solde chaque opération dès son
dénouement.
70 % de la marge bénéficiaire peut être crédité sur les comptes en Dirhams convertibles ou en
devises ouvert au nom du négociant en sa qualité d’exportateur de services. Le reliquat doit être
cédé sur le marché des changes.