SOPK
SOPK
SOPK
évaluation initiale
En pratique clinique, l’évaluation de chacun des critères majeurs faisant partie
du diagnostic du SOPK requiert une certaine expérience.
Il faut rechercher les manifestations cutanées de l’hyperandrogénie, à savoir
l’hirsutisme, l’acné, l’alopécie, ainsi que d’autres signes d’insulino-résistance comme
l’acanthosis nigricans, et documenter l’âge d’apparition et la vitesse de progression
de ces signes, après avoir fait une anamnèse familiale, une anamnèse pondérale
et enfin évaluer la prise concomitante de traitements qui pourraient provoquer
un hirsutisme ou une hypertrichose (par exemple, anabolisants). L’évaluation cli-
nique de l’hyperandrogénie est souvent compliquée par le fait que les manifes-
tations cutanées dépendent beaucoup des origines ethniques de la patiente.
> Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la patho > Avant de poser le diagnostic du SOPK, il est important
logie endocrinienne la plus fréquente chez les femmes en d’exclure systématiquement l’hyperplasie congénitale des
âge de procréer, avec des implications cliniques importan surrénales dans sa forme non classique, l’hyperprolactiné-
tes comme les troubles de la fertilité, l’hirsutisme et les mie et les dysthyroïdies
complications métaboliques associées
> Le traitement de première ligne pour les anomalies mens-
> Le diagnostic du SOPK se base sur au moins deux des trois truelles et les manifestations de l’hyperandrogénie (hirsu-
critères de Rotterdam (tableau 1), l’hyperandrogénie clini tisme, acné) est la contraception hormonale
que (hirsutisme, acné, alopécie androgénique) ou biologique,
l’oligo-anovulation et l’aspect morphologique des ovaires à > Le clomifène citrate reste le traitement de première ligne
l’échographie par voie vaginale pour la prise en charge de l’infertilité liée à l’anovulation du
SOPK, mais de nouveaux traitements de l’infertilité ont
émergé, comme les inhibiteurs de l’aromatase (par exemple,
le létrozole)
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