Code Sportif Ba 2023 2024 VF
Code Sportif Ba 2023 2024 VF
Code Sportif Ba 2023 2024 VF
Les mentions en jaune : les modifications par rapport au code sportif 2022-2023
Les mentions en rouge : les mentions très importantes
Le terme boxeur désigne une personne, quel que soit son genre, qui pratique la boxe.
Pour être autorisé à s’entraîner et à combattre, tout boxeur doit être en possession
d'un livret sportif délivré par la Fédération Française de Boxe (FF Boxe), portant la
vignette de l'année sportive en cours. La saison sportive commence le 1er septembre
et se termine le 31 août.
Le livret sportif est délivré aux postulants ayant fourni les certificats médicaux exigés
pour la pratique de la boxe amateur, certificats mentionnés dans le règlement médical
de la FF Boxe.
Une licence de boxeur amateur, première demande ou renouvellement, ne peut pas
être délivrée à un postulant ayant atteint l’âge de 40 ans au 1er septembre de la saison
sportive en cours.
Pour les postulants ayant atteint l’âge de 32 ans au 1er septembre de la saison sportive
en cours, la délivrance d’une licence ou son renouvellement sont subordonnés à la
présentation des résultats d’examens médicaux complémentaires exigés par la FF
Boxe.
Pour boxer à l’étranger, les clubs des boxeurs amateurs doivent faire une demande
d’autorisation auprès de leur comité régional au moins douze jours avant la date du
déplacement et obtenir cette autorisation (voir site FFBoxe, rubrique « Boxe
Amateur »).
Dispositions particulières :
• Un boxeur minime 2ème année ne peut rencontrer qu’un adversaire de sa
catégorie d’âge ou un cadet première année de moins de 10 combats ;
• Les cadets ayant effectué 5 combats peuvent rencontrer des cadets ayant
effectués 15 combats maximum ;
• Un boxeur cadet ne peut pas rencontrer un boxeur junior ayant effectué 10
combats ou plus.
• Lors des championnats et des critériums organisés par la FFBoxe et les
compétitions labellisées FFBoxe, deux frères ou deux sœurs ne peuvent pas
s’engager dans la même catégorie de poids.
Disposition particulière :
• Une femme junior deuxième année peut rencontrer une femme senior,
quelle que soit la différence d’âge.
Les combats opposant les boxeurs de catégories d'âge Minimes 2, Cadets et Juniors
doivent se dérouler avant 22h00.
Le boxeur ne pourra pas effectuer son combat s’il est jugé inapte par le médecin de la
réunion.
Chaque boxeuse doit présenter, au médecin, une attestation sur l’honneur signée,
confirmant qu’elle n’est, à sa connaissance, enceinte.
Pour les mineures, cette déclaration devra également être signée par l’un de ses
parents ou par son tuteur légal. (Cf. Site FF Boxe, rubrique « Boxe Amateur »).
Les boxeurs, les entraîneurs et les assistants doivent faire preuve, en toutes
circonstances, d'une parfaite correction et du meilleur esprit sportif envers leur
adversaire, les officiels, les entraîneurs et le public.
Les boxeurs doivent se saluer en se touchant les gants avant le combat à la demande
de l’arbitre ; et se serrer la main avant et après l’annonce de la décision.
Avant de quitter le ring les boxeurs doivent serrer la main des seconds et de l’arbitre.
La Boxe Amateur (BA) est ouverte aux licenciés appartenant aux catégories d’âge «
minimes 2e année », « cadets », « juniors » et « seniors ».
Les catégories d’âge sont déterminées par les années de naissance et sont définies
par la FF Boxe pour chaque saison sportive.
Le boxeur doit, obligatoirement remettre son livret sportif et une pièce d’identité en
cours de validité, au délégué de réunion, au moment de la pesée précédant le combat.
Le délégué de réunion et le chef de jury effectuent les opérations de pesée. Ils peuvent
déléguer cette tâche uniquement à un juge arbitre.
Le lieu et les horaires de pesée sont fixés par la FF Boxe ou par le comité régional sur
proposition du club organisateur.
La pesée débutera une fois que l’organisateur aura remis l’autorisation fédérale
d’organisation au délégué de réunion.
Pour les championnats nationaux et les criteriums nationaux, les heures de pesée sont
précisées dans le règlement de chaque compétition.
La pesée s’effectue sur une balance précise à 100 grammes. Les balances sont à
curseur ou électroniques et doivent être agréées par le délégué de réunion et le chef
de jury.
Pour les hommes et les femmes, le poids minimum pour participer à un combat est
de :
• 36 kg pour les minimes 2ème année ;
• 44 kg pour les cadets ;
• 45 kg pour les femmes seniors ;
• 46 kg pour les hommes séniors.
Les reprises sont toujours espacées d’un temps de repos d’une minute.
Tout boxeur KO ou ayant perdu par RSC H (coups reçus à la tête) doit être
examiné par le médecin de ring dans les secondes qui suivent la décision.
Le port du casque est obligatoire pour toutes les autres catégories d’âge et de
poids.
Les boxeurs boxant en 3X2 min ou 3x3 min des catégories SENIORS et JUNIORS
HOMMES, doivent boxer avec :
• Des gants de 10 onces pour les catégories des Poids minimum (de 46 à 48
kg) jusqu’à la catégorie des Mi-Moyens (de 63,5 kg à 67 kg).
• Des gants de 12 onces pour les catégories des Moyens Légers (de 67 kg à
71 kg) jusqu’à la catégorie des Supers lourds (de 71kg à plus de 92 kg).
Si un boxeur de la catégorie des Mi-moyen (de 63,5 kg à 67kg) rencontre un boxeur
des Moyens léger (de 67 kg à 71 kg), les boxeurs utiliseront des gants de 12 onces.
Pour toutes les autres catégories d’âge et de poids, le poids des gants est de
10 onces.
Dispositions particulières :
Pour les hommes :
• Une coquille ou ceinture protectrice est obligatoire. Elle ne doit pas dépasser le
sommet des hanches ;
• Le port de la barbe et de la moustache est autorisé. La barbe et la moustache
ne doivent couvrir le cou et excéder 10cm de long.
II – L’ARBITRAGE ET LE JUGEMENT
Le commandement « STOP » :
Le commandement « TIME » :
• Dès qu’un problème empêche le déroulement normal de la rencontre (casque
ou chaussure détachés ; glissade, coups bas, boxeur tombé du ring, …) ;
Le commandement « BREAK » :
Quand les boxeurs se neutralisent mutuellement, sans commettre de faute et qu’ils
sont dans une situation de corps à corps.
À ce commandement, les deux boxeurs doivent se séparer nettement en faisant un
pas en arrière, en déplaçant les deux appuis sans frapper et doivent reprendre le
combat immédiatement, sans autre ordre de l'arbitre.
• Envoie l’adversaire du boxeur compté dans le coin neutre que l’arbitre lui
désignera de la main.
Si le boxeur ne se rend pas dans ce coin ou s’il sort de ce coin l’arbitre ne
débutera pas le compte.
Si après le compte de 8 :
Dans le cas où une rencontre oppose 2 boxeurs de catégorie d'âge différentes, la règle
appliquée est celle de la catégorie d'âge du boxeur le plus jeune.
Cas particuliers :
• Quand le boxeur compté est titulaire d’une licence étrangère, l'arbitre compte en
anglais ;
• Si l’arbitre n'a pas vu le coup qui a entraîné le KD, il devra après avoir compté
le boxeur, renvoyer le boxeur compté dans un coin neutre et consulter les juges
sur la régularité du coup (Cf. Manuel des officiels 14. Les fautes et les
sanctions).
Sont autorisés les coups délivrés le poing fermé avec la partie du gant recouvrant la
tête des os métacarpiens et les premières phalanges, exceptées celle du pouce.
Ils doivent atteindre l’adversaire sur les parties antérieures et latérales du buste ou de
la tête.
Les coups qui ne sont pas délivrés dans ces conditions sont des coups irréguliers, ils
ne sont pas comptabilisés et peuvent entrainer une sanction.
Il est interdit de :
• Frapper en dessous de la ceinture ;
• Frapper dans le dos ou derrière la tête de l’adversaire ;
• Frapper sans appui au sol ;
• Frapper un adversaire « à terre » ;
• Frapper sur un « Break » avant d’avoir déplacé les deux appuis vers
l’arrière ;
• Frapper après un « Stop » ;
• Tourner le dos à l’adversaire, y compris pendant la minute de repos;
• Ne pas respecter les commandements de l’arbitre ;
• Tenir, tirer, serrer, pousser l'adversaire ou s'appuyer sur lui ;
Cas particulier :
La procédure du coup bas :
Après un coup bas, si le boxeur touché, ne se montre pas affecté et que le coup
bas n’était pas intentionnel, l’arbitre prononce le commandement « STOP » et indique
la faute au boxeur fautif par la gestuelle appropriée.
Après un coup bas, si le boxeur touché se plaint de la violence du coup bas, l’arbitre a
2 options :
➢ La disqualification :
Le boxeur fautif peut être immédiatement disqualifié si l’arbitre juge que le
coup est intentionnel et particulièrement violent.
➢ L’arbitre compte le boxeur touché :
o L’arbitre débute un compte de « 8 » (L’option permettant de disqualifier
le boxeur fautif est toujours à la disposition de l’arbitre après le compte
de 8).
o À la fin du compte l’arbitre a deux options :
▪ Le boxeur touché est prêt à boxer après le compte de « 8 ».
L’arbitre peut donner un avertissement au boxeur fautif s’il
considère que cela est nécessaire et ordonne la reprise du
combat
▪ Le boxeur touché n’est pas prêt à boxer. L’arbitre lui accorde un
délai d’une minute et trente secondes (1 mn et 30 s) pour
récupérer (Le chronométreur signalera les 30 secondes, 60
secondes et 90 secondes).
• Après le délai mentionné ci-dessus, l'arbitre aura deux
(2) options :
o Le boxeur touché est apte à continuer le
combat. L’arbitre peut donner un avertissement
au boxeur fautif, s'il le juge nécessaire, et le
combat reprend.
o Le boxeur touché n’est pas apte à reprendre le
combat. Son adversaire est déclaré vainqueur
par RSC-I
Les fautes doivent être signalées avec la gestuelle qui correspond à la faute (Cf
Annex 4).
1. Une réprimande
L’arbitre fait une « une réprimande » sans arrêter le combat, et signale une faute
mineure, (qui n’est pas dangereuse et qui ne désavantage pas l'adversaire).
L’arbitre indique oralement la couleur de coin du boxeur qui commet la faute et
la faute commise, accompagnée de la gestuelle appropriée, sans arrêter le
combat.
Exemple : « Bleu tête basse »
2. Une observation
Faire stopper le combat avec le commandement « STOP »
À la suite de plusieurs observations ou sans observation au préalable lorsque.
Lorsque la faute commise est majeure, qu’elle est dangereuse pour l'adversaire
ou qu’elle empêche son adversaire de boxer.
Chaque avertissement délivré par l’arbitre réduit le score du boxeur fautif d’un 1
point. Ils sont décomptés du score total de chacun des juges, par le délégué de
Si, pour une raison quelconque, l’arbitre pense qu’une faute a été commise et qu’il
ne l’a pas vue, il peut consulter ses juges pour vérifier les faits. (Cf Manuel des
officiel)
Dans le cas d’une irrégularité dans le bandage et que de l’opinion de l’arbitre, cette
irrégularité a pu avantager le boxeur fautif, celui-ci doit être immédiatement
disqualifié.
Cas particulier :
Le rejet du protège dents :
• Si le boxeur perd son protège dents à la suite d’un coup ou d’une série de
coups, l’arbitre lui fera une observation.
• Si le boxeur perd, ou rejette son protège-dents de façon intentionnelle
sans avoir reçu de coup, l’arbitre lui délivre obligatoirement un
avertissement ;
• Si le boxeur perd son protège-dents pour la troisième fois
consécutivement à un coup régulier, l’arbitre lui délivre obligatoirement un
avertissement.
La décision est donnée à l’issue du combat lorsque les boxeurs ont enlevé gants et
casques (quand il est obligatoire).
Seuls les boxeurs, l’arbitre et le présentateur sont autorisés à rester sur le ring lors
de l’annonce de la décision.
L’arbitre invite les boxeurs à regagner le centre du ring :
• Vérifie les bandages,
• À l’annonce de la décision il tient le poignet de chaque boxeur et lève le bras
du vainqueur. Il lève le bras des deux boxeurs en cas de match-nul.
Seule une erreur matérielle avérée allant à l’encontre du code sportif permet
d’envisager la révision d’une décision rendue.
Le match nul peut être prononcé uniquement sur les combats hors championnats et
critériums.
Lors des championnats, en cas de match nul une décision doit être rendue au
préférentiel. (Cf. Manuel des officiels 6.2.1. Les décisions aux points)
La reprise au cours duquel le combat est arrêté doit être notée et est comptabilisé.
Si un boxeur est
blessé à la suite d’une Pour le boxeur
blessé :
Pour le boxeur
blessé :
Pour le boxeur
blessé :
faute non GP RSC I N* PP RSC I N* MN RSC I N*
intentionnelle, et que
l’arbitre arrête le Pour le boxeur qui Pour le boxeur Pour le boxeur qui
combat. n’est pas blessé : qui n’est pas n’est pas blessé :
GP blessé : MN N*
Décisions PP
aux points
Si les deux boxeurs se
sur blessure
sont blessés
simultanément, sans
faute prépondérante
GP RSC I N* PP RSC I N* MN RSC I N*
de l’un ou de l’autre, et
que l'arbitre arrête le
combat, après la fin de
la 1ère reprise.
En finale d'un
championnat, si les
Décisions deux boxeurs sont KO
aux points simultanément, la
GP KO H N* PP KO H N*
sur double décision sera rendue ou ou
KO, après la aux points, en fonction GP KO B N* PP KO B N*
fin de la 1ère des points obtenus
reprise avant le KO.
* : N = Numéro de la reprise
P KO H N*
Si l’arbitre poursuit son compte jusqu’à 10. G KO N* ou
P KO B N*
HORS CHAMPIONNATS : P KO H N*
Si les deux boxeurs sont KO ou
simultanément ils seront déclarés perdant P KO B N*
par KO.
* : N = Numéro de la reprise
LES DISQUALIFICATIONS
Sigle pour le Sigle pour le Sigle pour
DESCRIPTIFS GAGNANT PERDANT les
2 BOXEURS
LES ABANDONS
Sigle pour le Sigle pour le Sigle pour
DESCRIPTIFS GAGNANT PERDANT les
2 BOXEURS
*Si un boxeur est présent sur le ring, en tenue et prêt à boxer et que son adversaire
ne présente pas après avoir été annoncé. L’adversaire aura 1 minute pour se
présenter au pied du ring, passé ce délai, il sera déclaré forfait.
Cas particuliers :
Boxeur hors du ring :
L’arbitre :
• Prononce le commandement « STOP 1 » ;
• Envoie son adversaire dans le coin neutre de son choix ;
• Envoie l’adversaire du boxeur compté dans le coin neutre qu’il lui désignera
de la main.
• Se positionne de façon à avoir dans son champ visuel le boxeur du coin
neutre sans quitter des yeux le boxeur compté.
• Commence à compter de 2 à 8 si le boxeur est toujours hors du ring après
le compte, l’arbitre doit prononcer le commandement « TIME » :
o Le chronométreur stoppe le chronomètre et démarre un décompte de 30
secondes.
o Au bout de 20 secondes, le chronométreur signale les 10 dernières
secondes en frappant sur la table pour chaque seconde.
Si le boxeur n’est pas capable de regagner le ring dans le délai imparti, il est
déclaré perdant par arrêt de l’arbitre (RSC).
Les combats sont jugés sur une base de 10 points, appelé également : « Ten points
must-system ».
Les juges doivent appliquer les barèmes suivants pour noter un round :
Le positionnement des juges autour du ring se fait par tirage au sort, au pied du
ring, juste avant le combat.
En cas de jugement électronique, les juges doivent faire parvenir leur score dans
un délai de 15 secondes, en appuyant sur les touches correspondantes du clavier.
Leurs scores sont transmis directement à l’unité centrale de l’ordinateur qui est sous
l’autorité du délégué de réunion. Aucune altération ou correction ne peut avoir lieu
après la transmission par les juges de leurs scores.
L’annonce de la décision au public doit indiquer le score final des 3 ou 5 juges pour
chacun des boxeurs (inclus les déductions de points reçus pour des
avertissements).
À la fin d’un combat, dans le cas d’une égalité, déduction faite des éventuels
avertissements, le juge ou les juges ayant un score égal doit / doivent désigner un
vainqueur et valider sa / leur décision sur le clavier du système électronique de
jugement.
Ceci est nécessaire si la majorité des juges (2/3 ou 3/5) ne désigne pas de
vainqueur.
Un nouveau tirage au sort désigne les juges pour chaque nouveau combat.
La publicité́ (facultative) est autorisée et ne doit en aucun cas gêner l’évolution des
boxeurs.
L’obligation de l’organisateur :
L’organisateur a l’obligation de mettre en place l’espace officiel de compétition et
d’assurer le contrôle de son accès (personnes affectées au contrôle de cet accès).
17.2 Le ring
Le ring est un carré délimité par 3 ou 4 rangées de cordes dont les dimensions
intérieures sont comprises entre 4,90 m et 6,10 m.
Le plancher du ring doit être horizontal, solide, sans aspérité et bien joint.
Il est placé à une hauteur comprise entre 0,91 m et 1,22 m au-dessus du sol. Les
rings de plain-pied sont tolérés. Il se situe à 1 m au moins du mur ou de la cloison
la plus proche. Il doit déborder des cordes de 0,50 m au moins.
Le plancher est recouvert de feutre, caoutchouc ou autre matériau possédant les
mêmes qualités d’élasticité ; et d’une épaisseur de 1,3 à 1,9 cm. Ce matériau doit
recouvrir la totalité́ du plancher, y compris la partie débordante, et doit être recouvert
Le plancher est surmonté de 4 poteaux d’angle, destinés à soutenir les cordes. Ces
poteaux sont placés à l’extérieur du carré formé par les cordes, et au moins à 0,30m
de celles-ci.
Les coussins de protection des coins destinés aux boxeurs doivent être : l’un rouge
(à gauche de la table des officiels), l’autre bleu. Les deux autres, représentant les
coins neutres, sont blancs.
Les tirants des cordes aux coins sont protégés par des coussins de rembourrage
de même couleur que les poteaux.
L'enceinte du ring est délimitée par 3 ou 4 rangées de cordes dont le diamètre est
compris entre 3 et 5 cm, et placées respectivement :
• Pour les rings à 3 cordes : à 40 - 80 - 130 cm du plancher ;
• Pour les rings à 4 cordes : à 40 - 70 - 100 - 130 cm du plancher ;
Les cordes sont reliées entre elles par 2 bandes de toile fine de 3 à 4 cm de largeur,
placées à intervalles réguliers sur chacun des côtés. Les cordes sont enroulées
d’un matériel protecteur.
L'accès au ring se fait par 3 escaliers (si le ring est en hauteur) :
• Pour les boxeurs, l’entraîneur et l’assistant : un escalier à chacun des
coins rouge et bleu ;
• Pour les officiels, le médecin et le présentateur : un escalier dans le
coin neutre à droite de la table des officiels.
18 18
15 15 2 3
15
13
14 13
1 4
14
8
9
12
6 5 11
12
10
19 16 17
10
11 5 6
9
12
8
14 12 1-Juge 1
7
2-Juge 2
4 1 3-Juge 3
4-Juge 4
14 5-Juge 5
15 6- Délégué
13
13
3 2 15 15 7-Présentateur
8-Chronométreur
18
18 18
18
9-Opérateur Gong
19
10-Opérateur Scoring
11-Médécin
16
18 18 12-Seconds coin Rouge
17 13-Seconds coin Bleu
14-Coins neutres
18 18
15-Photographes/Caméras
15 15 2 3
16-Chef de Jury
17-Chef de Jury
15
13 18-Evaluateurs
14 13 19-Superviseur
1 4
14
8
9
12
6 5 11
12
10
Le délégué de réunion :
La présence d'un délégué de réunion représentant l'autorité́ fédérale est obligatoire
pour chaque compétition de boxe amateur.
La visite médicale et la pesée débuteront une fois que l’organisateur aura remis
l’autorisation fédérale d’organisation au délégué de réunion.
18-2. Le Chronométreur
Le chronométreur :
Le chronométrage d'un combat doit toujours être effectué simultanément avec deux
chronomètres, propriété de l'officiel. Il doit être en possession d’un gong.
Pour les compétitions nationales ou internationales, le chronométreur est désigné
par la FF Boxe sur proposition du comité régional.
Le chronométreur doit :
• Régler le nombre, la durée des reprises et la minute de repos entre les
reprises ;
• Faire retentir le gong pour marquer le début et la fin de chaque reprise ;
• Signaler en frappant sur la table les 10 dernière secondes :
o De la fin de la reprise ;
o De la fin des délais accordés si le boxeur est en dehors du ring ou le
coup bas ;
o Frapper légèrement le gong trois fois 10 secondes avant la fin de la
minute de repos ;
• Marquer le rythme des secondes en frappant sur la table, pendant les
comptes de l’arbitre ;
Pour les championnats et critériums nationaux la CNO désignera les juges arbitres
et le chef de jury.
Les juges :
Ils ont la charge de juger les combats. (Cf. Manuel des officiels).
18.5. Le Présentateur
Le présentateur est chargé d'annoncer au public les indications qui lui sont
communiquées par le délégué de réunion à l’exclusion de toute autre observation ou
commentaire.
Les annonces des sponsors ou autres doivent s’arrêter 10 secondes avant le début
de chaque reprise au moment où̀ retentit le gong pour annoncer la sortie des
soigneurs.
18-6. Le Médecin
Le médecin doit être présent pendant toute la durée de la réunion et ne peut quitter
le lieu où elle se déroule avant la fin du dernier combat, et seulement après avoir
vu les participants de ce combat.
Pendant la durée de l’organisation, le médecin doit se tenir à̀ la disposition de
l'arbitre, du délégué et des entraîneurs pour donner son avis sur l'état des boxeurs.
Il doit être assis à la table des officiels. En son absence, l’organisation ne peut
commencer ou doit être interrompue.
Le médecin de l’organisation peut prescrire, s’il le juge nécessaire, un délai de repos
pouvant aller jusqu’à 30 jours (même pour le boxeur vainqueur). Ce repos imposé
doit être mentionné sur le livret du boxeur par le délégué de réunion.
Lorsque l’arbitre demande au médecin de réunion de monter sur le ring pour
examiner un boxeur, aucune autre personne n’est autorisée à monter sur le ring.
Les seconds s’assoient à une distance comprise entre 50cm et 1m de leurs coins
respectifs et dans un périmètre de 2 à 2.5m². Ils doivent rester assis durant toute la
durée des rounds.
Les seconds ne sont pas autorisés à utiliser des moyens de communications dans
l’espace de compétition, ces moyens de communication n’étant pas limités au
téléphone portable, talkie-walkie, smartphone, radios, etc...
Les seconds peuvent parler, prodiguer des conseils mais ils ne sont pas autorisés
à crier durant le combat, ils ne doivent pas frapper dans leurs mains ou frapper sur
L’arbitre peut :
• Sanctionner l’entraineur ou l’assistant en délivrant un avertissement. S’il s’agit
du troisième avertissement, le boxeur est disqualifié ;
• Si le comportement de l’entraineur ou de l’assistant après son exclusion le
justifie, infliger un avertissement, ou même disqualifier le boxeur de cet
entraineur ou de cet assistant.
L’entraineur peut, à tout moment, arrêter le combat pour son boxeur en agitant une
serviette sur le ring en signe d’abandon. La décision rendue est : « RSC ».
L’hébergement des athlètes se fera séparément selon leur sexe (filles et garçons lo-
gés dans des lieux distincts) et aucun adulte ne sera hébergé́ dans les mêmes lo-
caux que des mineurs, quel que soit leur sexe.
Pour autant, les encadrants adultes seront toujours responsables de la sécurité́ des
licenciés mineurs sous leur responsabilité́ et devront s’assurer un hébergement le
plus près possible de ceux-ci.