Chapitre 1 L'Atmosphère Terrestre Et La Vie

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Thème 1 / Science -climat et société

Chapitre 1/ L’atmosphère terrestre et la vie


Toutes les planètes de notre système solaire sauf Mercure possède une atmosphère : couche de gaz située au-
dessus de la surface de la planète.
Les variations de la composition de l’atmosphère terrestre au cours du temps ont permis le développement et le
maintien fragile de la vie.
Problème : Comment l’atmosphère terrestre a-t-elle favorisé le développement de la vie et son maintien ?
Activité 1/ Formation de l’atmosphère primitive et l’apparition de la vie
Si aujourd’hui la composition de l’atmosphère de la Terre est connue avec précision : 78% de diazote (N2) et
21% de dioxygène (O2), il est difficile de dire avec exactitude quelle était sa composition à son origine. Depuis sa
formation, l’atmosphère a subi de grandes variations de l’atmosphère terrestre depuis sa composition primitive
jusqu’à sa composition actuelle.
Tâche complexe : A partir de l’exploitation des documents 1 et 2 p 20 et des documents 1 et 2 ci-dessous ainsi
que la fiche « construction d’une frise chronologique », réalisez un schéma bilan constitué d’une frise
chronologique présentant les variations de la composition de l’atmosphère terrestre depuis sa composition
primitive jusqu’à sa composition actuelle ainsi que les principales étapes de l’histoire de la Terre et de la vie.

Document 1 : Diagramme d’états de l’eau : Les courbes délimitent trois domaines de pression et de
température. Au triple point, les trois états de l’eau coexistent.

Age terrestre (Ga) Température de surface Pression atmosphérique Etat de l’eau


(°C) (bar)
-4,6 > 1500 260 Gaz
-4,4 350 218 Gaz
-4,1 250 < 10 Liquide
-3,3 100 4 Liquide
0 (actuel) 15 1 Liquide

Document 2 : Evolution de la pression et de la température moyenne


Temps géologique :
Hadéen : 4600-3800 Ma
Archéen : 3800- 2500 Ma
Protérozoïque : 2500-542 Ma
Phanérozoïque : 542-0 Ma
Corrigé :
Doc 1 p 20 : L’atmosphère terrestre primitive provient de la libération des gaz contenus dans les chondrites
initiales ayant formé la planète ou dans celles qui ont bombardé plus tardivement la jeune planète. De plus, les
enveloppes terrestres en formation, croûte et manteau, ont également subi un dégazage précoce important.
Doc2 p 20 : La composition de l’atmosphère devait être voisine de celle de l’ensemble des gaz contenus dans
des chondrites âgées de 4,57 Ga, c’està-dire de l’âge de la Terre : eau (80 %), dioxyde de carbone (12 %) et
diazote (5 %) principalement.
Doc 1 et 2 : Placez sur le diagramme d’états de l’eau les points du tableau pour identifier l’état de l’eau à chaque
âge donné et comprendre sa variation. La baisse de la température et de la pression a permis la mise en place
des océans sur Terre.
Activité 2/ Origine et évolution du dioxygène dans l’atmosphère
Durant près de deux milliards d’années, l’atmosphère primitive terrestre riche en dioxyde de carbone (CO2) était
dépourvue de dioxygène (O2). Cet environnement étant pourtant propice à la vie. Les premiers êtres vivants (des
bactéries) présentaient un métabolisme anaérobie, c’est-à-dire ne nécessitant pas de dioxygène pour vivre (sans
O2).

Objectif : Relier les variations d’activité biologique à des transformations chimiques permettant
d’expliquer l’oxygénation des différents milieux.

1. Identifier le métabolisme associé aux organismes présents dans les stromatolites fossiles. (Doc 1p 22).
2. Relier la présence de fers rubanés à une forme du fer et sa condition de formation (Doc 2 p 23).
3. Question 3 p 23.
4. Expliquer pourquoi l’apparition des paléosols rouges se fait en même temps que l’arrêt de la formation
des fers rubanés (documents 1 et 2 ci-dessous).
5. Identifier les puits et sources actuels de dioxygène puis montrer que l’on peut considérer la teneur du
dioxygène dans l’air comme étant stable (doc 3 p 25).
6. Compléter votre schéma-bilan en y rajoutant les dates des évènements suivants : les premières traces
de vie, l’apparition de la photosynthèse et dioxygène atmosphérique.

1. Les paléosols rouges continentaux ou red beds


Les paléosols, ou sols fossiles, se sont formés par altération
de roches continentales au contact de l’atmosphère.
La couleur rouge de certains de ces sols provient
de la forte teneur en hématite, minéral d’oxyde de
fer de formule chimique. La photographie ci-contre présente
des dépôts sédimentaires continentaux de couleur rouge datés
de -2,3 Ga, localisés à Blyde River Canyon (en Afrique du Sud) .
Tous les sols fossiles plus anciens sont dépourvus d’hématite
et montrent un appauvrissement en fer que l’on attribue au
lessivage des formes solubles du fer par les eaux de pluie.

2. Distribution des fers rubannés et des paléosols rouges : A une température donnée, la concentration en masse de dioxygène dissous dans
une eau correctement aerée, est fixée. Ce qui ne peut plus se dissoudre reste sous forme de gaz dans l’atmopshère.
Corrigé
1. Des fossiles très anciens, les stromatolithes, suggèrent que vers -3,5Ga, des êtres vivants unicellulaires,
proches des cyanobactéries actuelles étaient présents sur Terre. Capables de photosynthèse les
cyanobactéries fossiles sont les premiers producteurs de dioxygène connus.
2. En absence de lumière, la quantité de dioxygène diminue dans l’enceinte de réaction : les bactéries
consomment du dioxygène, cette consommation est liée à la respiration. Puis, à la lumière, la quantité
de dioxygène augmente dans l’enceinte. Cette augmentation provient de la production de ce gaz par les
bactéries via la photosynthèse puis à sa libération. Enfin, une injection unique d’une solution d’ions
ferreux Fe2+ provoque la chute voire la disparition totale du dioxygène dans l’enceinte. La photographie
montre l’existence d’un dépôt de couleur rouille dans l’enceinte. Ce précipité correspond à de
l’hydroxyde ferrique Fe(OH)3 ce qui explique la chute observée du taux de dioxygène ayant servi à
l’oxydation du fer.
3. Les équations des réactions chimiques d’oxydation du fer par le dioxygène sont les suivantes :
Photo (1) : Fe2SO4 + H2O → Fe2+ soluble + SO4 2– + H2O
Photos (2) et (3) : 4 Fe2+ → 4 Fe3++ 4 e– et O2 + 4 e– + 4 H3O+ → 6 H2O
Photo (4) : Fe3+ + 3 OH– → Fe(OH)3 L’hématite Fe2O3 est une forme déshydratée de l’oxyde
ferrique, ce qui signifie qu’il y a eu perte d’eau soit la réaction : 2 Fe(OH)3 → Fe2O3 + 3 H2O.
4. La datation des paléosols rouges permet de situer l’apparition du dioxygène atmosphérique vers -2,4Ga.
L’apparition de ces sols en milieu continental coïncide avec l’arrêt de la formation des fers rubanés car
une fois la limite de fixation du dioxygène dans l’eau atteinte, ce dernier s’est libéré dans l’atmosphère et
a permis la formation des reds beds.
Entre – 3,5 Ga et – 2,4 Ga, le dioxygène est libéré dans les eaux océaniques par la photosynthèse
cyanobactérienne. Ces eaux sont riches en ions Fe2+ qui réagissent avec le dioxygène. Des roches, les
fers rubanés, se forment emprisonnant l’oxygène sous forme d’oxydes de fer et l’empêchant ainsi de
passer dans l’atmosphère. Une fois les ions Fe2+ en grande partie épuisés dans l’océan, le dioxygène
est libéré dans l’atmosphère. Les fers rubanés ne se forment plus du tout après – 1,9 Ga, ce qui
correspond à une oxydation massive de l’atmosphère.

5. Actuellement, la photosynthèse est la source essentielle de dioxygène à l’échelle de la planète alors


que la respiration en est le puits principal. Les échanges que ces deux métabolismes assurent entre
l’atmosphère et la biosphère continentale (80 Gt par an) d’une part, la biosphère marine et l’océan (35
Gt par an) d’autre part, sont équilibrés. Par ailleurs, les transferts directs entre atmosphère et océans
par dissolution et entre océans et atmosphère par dégazage (4 480 Gt par an) sont eux aussi équilibrés.
Seules les combustions prélèvent 40 Gt par an de O2 dans l’air. Comme ce dernier en contient 1,2 · 106
Gt, le prélèvement annuel est donc de 40 100 1,2 106 × × soit 0,0033 %. On peut donc considérer que
la teneur de l’air en dioxygène est stable.
6. Cf schéma bilan
Activité 3 / L’ozone favorable à la vie hors de l’eau
Découverte en 1839, l’ozone (O3) est une espèce chimique aux propriétés paradoxales considérée
comme polluante en basse atmosphère, elle est intimement liée à la présence de la vie aérienne c’est-à-
dire hors de l’eau.
Tâche complexe
Expliquer à l’aide des documents fournis pourquoi l’ozone stratosphérique a permis l’émergence de la vie hors de
l’eau et en quoi le trou de la couche d’ozone présente aujourd’hui un risque pour la vie.
Ressources : docs 1 et 2 ci-dessous et Doc 1 et 2 p 26

Doc 1 : L’apparition des deux formes moléculaires de


l’oxygène. Evolution des abondances en % de quantité de Doc 2 : Spectre d’absorption de l’ADN et de l’ozone, pour des
matière de dioxygène (O2) et d’ozone (O3) dans longueurs d’ondes inférieures à 230 nm, l’ozone (O3) absorbe
l’atmosphère terrestre. complétement les rayons solaires.

Aide : Faire un plan en deux parties


I/ Quelques caractéristiques de l’ozone stratosphérique.
II/ Expliquer l’effet protecteur de l’ozone.

I/ Les caractéristiques de l’ozone atmosphérique


Doc 1 : L’ozone apparait il y a 1Ga suite à l’apparition de l’O2 il 2,5 Ga. L’effet protecteur de l’O3 a
permis l’apparition de la vie sur les continents comme les végétaux terrestre il y a environ 0,5 Ga.
Doc 1 p 26. La couche d’ozone est localisée dans la stratosphère entre 15 et 35 km d’altitude avec une
abondance maximale vers 25 km.
Doc 2 p26. Le gaz dioxygène O2 se dissocie en permanence et lentement sous l’effet des ultraviolets
(UV) d’une longueur d’onde de 240 nm en atomes libres d’oxygène O. Ces derniers se recombinent
rapidement avec des molécules de dioxygène et forment ainsi de l’ozone O3. Puis, l’ozone se dissocie
lentement en dioxygène et atomes libres d’oxygène sous l’effet des UV de 290 nm de longueur d’onde.
La couche d’ozone, bien que toujours présente, se construit et se déconstruit en permanence.
II/ L’effet protecteur de l’ozone.
Doc2 :
La couche d’ozone absorbe tous les UV dont les longueurs d’onde sont inférieures à 300 nm environ
donc tous les UVC et les UVB jusqu’à 300 nm . L’ADN absorbe lui les UVB de manière décroissante
depuis 260 à 300 nm. Ainsi, la couche d’ozone constitue une protection efficace contre les UVB de
faible longueur d’onde, les plus absorbés par l’ADN. En revanche, les UVA sont absorbés par l’ADN
entre 315 et 330 nm et la couche d’ozone ne les arrête pas, donc ne nous protège pas contre eux.
Activité 4/ Le cycle biogéochimique du carbone
Objectifs : Identifier et quantifier les échanges ou flux de carbone entre les réservoirs et estimer
les perturbations des flux de carbone dues aux activités humaines.

Questions 1à 4 p 21.
1. On observe un équilibre des flux de carbone entre l’atmosphère et les autres réservoirs :
161GT de carbone entre dans l’atmosphère (0,2 + 107,2 + 61,7) alors que 169,1 (0,2 + 108,9 +
60) en sort chaque année.
2. En considérant uniquement les activités anthropiques de l’année 2017 environ 12 Gt de
carbone dans l’atmosphère, ce qui accroît le volume de ce réservoir et augmente l’effet de
serre.
3. La formation des combustibles fossiles requiert plusieurs dizaines de millions d’années (doc. 2).
Chaque année (doc. 1), la fossilisation de la matière organique (d’origine océanique et continentale) est
évaluée à 1,5 Gt soit, au mieux, un renouvellement annuel de 1/1000e de ce réservoir (1,5 Gt ajoutées
sur 1 500 déjà contenues). Cette formation ne compense pas , les quantités utilisées annuellement de
combustibles fossiles, 12 Gt équivalent pétrole, ce qui correspond à peu près à 12 Gt de carbone. En
comparant la formation annuelle, + 1,5 Gt, à la consommation, – 12 Gt, on se rend compte que les
combustibles fossiles sont des énergies non renouvelables à l’échelle humaine.
4. Le problème posé à l’humanité est que ces énergies fossiles, selon la projection présentée (doc. 2c),
seront totalement consommées en 2200, c’est-à-dire en 350 ans après le début de leur utilisation
massive (alors qu’elles représentent 78 % de nos ressources mondiales en 2018).
La solution est donc de développer la production d’énergies dites renouvelables : biomasse,
hydraulique, éolien et solaire, géothermie. Il faut également adopter des comportements responsables
en évitant le gaspillage de l’énergie.
Chapitre 1/ L’atmosphère terrestre et la vie
Activité 1/ Formation de l’atmosphère primitive et l’apparition de la vie
La composition atmosphérique actuelle est d’environ 78% de diazote (N2) et 21% de dioxygène (O2), avec
d’autres gaz dont l’eau (H20) et des traces de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et d’hémioxyde
d’azote (N20).
L’analyse des gaz contenus dans les chondrites (météorites représentant la composition de la Terre primitive)
indique que l’atmosphère terrestre s’est formée par un dégazage intense du manteau terrestre dans les cent
premiers millions d’années qui ont suivi la formation de la Terre par accrétion. Ce dégazage s’est poursuivi par la
suite mais de manière lente et continue. Ces analyses montrent que l’atmosphère devait être réductrice (sans
dioxygène), riche en dioxyde de carbone, en diazote, en dioxyde de soufre et en eau.
Le refroidissement de la surface de la Terre primitive a conduit à la liquéfaction de la vapeur d’eau présente dans
l’atmosphère initiale. L’hydrosphère s’est alors formée, dans laquelle s’est développée la vie.

Corrigé de la frise chronologique présentant les variations de la composition de l’atmosphère terrestre depuis sa
composition primitive jusqu’à sa composition actuelle ainsi que les principales étapes de l’histoire de la Terre et
de la vie.
Activité 2/ Origine et évolution du dioxygène dans l’atmosphère
La découverte de paléosols oxydés vieux de 2 Ga et de grès rouge datant de l’ère primaire est une preuve du
caractère oxydant de l’atmosphère, donc de sa richesse en O2. Ce gaz est issu de la photosynthèse des
cyanobactéries et des végétaux chlorophylliens. Les gisements de fer rubané âgés de 3,5 Ga à 1,9 Ga
témoignent aussi d’une production locale d’O2 dans les océans.
Il existe pourtant un décalage entre l’âge des plus vieux organismes producteurs d’O2 (cyanobactéries : 3,5 Ga)
et le passage à une atmosphère oxydante vers 2,5 Ga.
Les grandes quantités de fer rubané formées au cours de cette période montrent que la production d’O2 par les
stromatolithes est localisée dans des lagunes confinées.
Aussitôt produit, l’O2 est piégé par l’oxydation du fer qui précipite sous forme d’oxydes ferriques. Lorsque tout le
fer des océans a précipité, l’O2 commence à se répandre dans les océans puis diffuse dans l’atmosphère qui
devient oxydante. A partir de cette époque apparaissent les paléosols oxydés et les grès rouges continentaux.
Activité 3 / L’ozone favorable à la vie hors de l’eau
Lorsque la teneur en dioxygène atmosphérique atteint 1%, les rayons UV ont permis la création de la couche
d’ozone stratosphérique (O3) prenant la forme d’une couche à une altitude d’environ 30km.
La couche d’ozone absorbe une partie du rayonnement ultraviolet solaire et protège les êtres vivants de ses
effets mutagènes.
Activité 4/ Le cycle biogéochimique du carbone
Le cycle du carbone est un cycle biogéochimique qui correspond à l’ensemble des échanges de carbone sur la
planète.Le carbone est un élément essentiel à toute forme de vie. On retrouve deux types de carbone dans la
nature. D'abord, le carbone est à la base des molécules complexes (protéines, lipides, glucides) qui servent à la
construction des tissus des organismes vivants. Il s'agit dans ce cas de carbone organique. On retrouve aussi le
carbone inorganique lorsqu'il n'est pas lié aux organismes vivants. C'est entre autres le cas du dioxyde de
carbone (CO2)et du méthane(CH4), deux gaz à effet de serre qui ont un impact majeur sur le climat de la
planète.

Il existe un échange ou flux de carbone entre les réservoirs superficiels :l'hydrosphère, la lithosphère,
la biosphère et l'atmosphère. Toutefois, l'essentiel du cycle à court terme se déroule entre l'atmosphère,
les couches superficielles du sol et des océans ainsi que la biosphère. Il existe deux grands réservoirs
de carbone qui le piègent pour une longue période : la lithosphère et l'hydrosphère grâce aux
sédiments, aux roches et aux océans.

Le recyclage chimique du carbone est un élément critique pour le maintien de l'équilibre de notre
planète. En effet, ce cycle influence directement la productivité biologique et le climat. Parmi les
processus qui permettent le recyclage chimique du carbone, certains sont très rapides (processus
biochimiques) alors que d'autres se déroulent sur plusieurs centaines d'années (processus
géochimiques).

Les principaux processus biochimiques se déroulant lors du cycle du carbone sont :

• La photosynthèse
• La consommation
• La respiration
• La décomposition et la fermentation
• La déforestation et les feux de forêt

Les principaux processus géochimiques se déroulant lors du cycle du carbone sont :

• La dissolution et la fixation en carbonate de calcium


• La sédimentation et la fossilisation
• Le volcanisme
• La combustion de combustibles fossiles

De plus, certains facteurs, principalement d'origines anthropiques, peuvent modifier le cycle du carbone.
Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) se sont formés à partir du carbone des êtres vivants, il
y a plusieurs millions d’années. Ils ne se renouvellent pas suffisamment vite pour que les stocks se
reconstituent : ces ressources en énergie sont dites non renouvelables

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