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PROCÉDURE D’UNE EXPERTISE CLASSIQUE
La compagnie d’assurance se doit de verser une indemnité au client assuré après un sinistre.
Pour les assurés tout risque et assurés au tierces collisions, l’assureur commet un cabinet ou une entreprise d’expertise automobile afin de donner une estimation des coûts pour la remise en état du véhicule sinistré. Pour les assurés aux tiers simple, l’assuré se rend dans un cabinet d’expertise automobile pour une expertise. Il paie un acompte pour les services du cabinet.
NB : l’assuré aux tiers simple doit s’assuré qu’il a raison après le constat de police.
Réception de la mission par courrier ou par mail
L’expert automobile reçoit la mission d’expertise pour l’établissement d’un rapport d’expertise. Pour établir un rapport d’expertise sans contradiction il doit procéder comme suite :
1. Identification du véhicule sinistré
L’expert doit contrôler l’identité du véhicule sinistré à celle du véhicule qui doit subir une expertise. Il doit connaissance de :
La marque Le modèle Le numéro d’immatriculation Le numéro de série ou de châssis.
2. Vérification de conformité L’expert doit vérifier la cohérence des dégâts mentionnés dans la mission et/ou dans la déclaration de l’assuré à ceux constatés sur le véhicule accidenté, tels que : le(s) point(s) de choc, les pièces endommagés.
3. Prise des vues
Il doit procéder à la prise des vues en commençant par une prise générale montrant : le véhicule, le point de choc et la plaque police. Ensuite, faire des prises de photo avec précision les éléments ayant subi les dégâts. Et enfin, faire des photos de l’intérieur (le tableau de bord et la commande de la transmission).
NB : les prises de vue se font aussi pendant et après travaux afin de contrôler la qualité des travaux de mise en état du véhicule.
4. Relèvement des pièces dommages apparent
Il doit relever sur la fiche des travaux les pièces endommagées qui sont présentent sous ses yeux en suivant le sens du choc et ensuite procéder à leur imputation (indiquer si la pièce doit être remplacer, réparer ou peindre). La fiche des travaux doit comporter les informations suivantes : le kilométrage, le numéro d’immatriculation, la marque, le modèle, le point de choc, la date d’expertise. NB : l’expert doit mentionner sur la fiche « sous réserve de démontage » s’il soupçonne des dommages hors de sa portée afin qu’il puisse prendre connaissance des pièces endommagées après démontage au garage.
La fiche des travaux, signé par l’expert et le client, est remise à ce dernier.
5. Rédaction du rapport d’expertise
a. Description des éléments endommagés
L’expert doit décrire les éléments endommagés en les classant comme suite :
b. Définir une méthode de réparation ou un OT (ordre des
travaux) L’expert doit donner une méthode de réparation, c’est-à-dire mentionner les éléments à déposer, réparer, remplacer et à peindre.
c. Définir les temps de mise en état
Le temps de mise en état d’un élément inclus : le temps de dépose, réparation et repose. Les temps de mise en état des éléments sont additionnés suivant leur catégorie, c’est-à-dire calculer le temps total de tôlerie, sellerie, mécanique, électricité et peinture. L’ensemble des temps de remise en état constitue la main d’œuvre.
d. Chiffrage A l’aide d’un devis ou du catalogue constructeur, l’expert donner le coût de la remise en état du véhicule en indiquant la valeur neuve du véhicule, la valeur vénale du véhicule, le taux horaire de réparation, la dépréciation (%) et en appliquant une vétusté (%) si possible (c’est une perte de valeur ou une dépréciation que subit une pièce du fait de sa capacité à s’user) et les remises selon la contravention qui existe entre réparateur et assureur.
