Les Échanges Cellulaires - SVT - 100345
Les Échanges Cellulaires - SVT - 100345
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Consignes:
Comparer les résultats obtenus et tirer des conclusions quant à la
perméabilité de la membrane cytoplasmique de l’hématie.
synthèse partielle:
La comparaison des résultats fait ressortir les points suivants :
•L’eau présente la même concentration à l’intérieur qu’à l’extérieur
de l’hématie ; ceci s’explique par le fait que la membrane est
dans les deux sens vis-à-vis de l’eau ;
• Les ions (Na+ et K+) ont des concentrations différentes dans les
deux compartiments ; ceci s’explique par la differentielle de la
membrane aux ions ;
•L’hémoglobine présente dans l’hématie est absente du plasma ; ceci
montre que la membrane est impermeable vis-à-vis de cette protéine.
Cette comparaison permet d’émettre l’hypothèse que la membrane des
hématies est perméable. Cette perméabilité varie selon les substances
considérées. On qualifie une telle perméabilité de selective.
Activité2:observation de l'osmose et de la diffusion
Expérience 1 osmomètre de Dutrochet
Dans un cristallisoir contenant de l’eau distillée, on plonge l’extrémité élargie
d’un entonnoir fermée par une membrane de cellophane (pellicule transparente
fabriquée à partir d’un hydrate de cellulose). L’entonnoir contient une solution de
sulfate de cuivre (bleue).
On adapte un tube en verre à un flacon en porcelaine poreuse dont les pores sont
bouchés par un précipité de ferrocyanure de cuivre. Un tel dispositif est appelé
osmomètre de Pfeiffer.
L’osmomètre est rempli d’eau sucrée et plongé dans un cristallisoir rempli d’eau
distillée.
Analyse
aspects des cellules àl'eoeil nu
tube1: solution lympide rosée
tube 2: aspect trouble suspension de globules
tube 3: Solution limpide incolore avec culot de globules
observations au microspes optiques
tube1: Cellules volumineuses et cellules éclatées
tube2: Cellules de taille normale
tube3: Cellules de petite taille d’aspect crénelé
Interprétation
Tube 1 : l’augmentation de volume des hématies s’explique par le fait que les
cellules ont absorbé de l’eau. Elles sont dites en turgescence .
A une certaine de concentration de NaCl, la distension est telle que les hématies
éclatent et libèrent leur contenu dans le milieu extracellulaire d’où la couleur
rosée que prend le tube : on dit qu’il y a hémolyse.
Tube 2 : les hématies gardent leur taille normale car elles sont placées dans un
milieu ayant la même concentration que le plasma sanguin.
Tube 3 : les hématies diminuent de volume car elles perdent de l’eau. Elles
prennent alors un aspect crénelé : ont dit qu’elles sont plasmolysées.
Remarque : si on replace les hématies du tube 3 dans les conditions du tube 2,
elles retrouvent leur aspect normal par suite d’une réabsorption d’eau : on parle de
la déplasmolyse. La plasmolyse est donc réversible.
Conclusion : l’aspect des hématies dépend du milieu dans lequel elles se trouvent.
Les variations de volume sont essentiellement dues à des flux d’eau à travers la
membrane des hématies.
Des fragments d’épiderme d’oignon sont traités au rouge neutre. Les cellules de
ce fragment présentent le même aspect que si elles se trouvaient dans l’eau
ordinaire ou l’eau salée dont la concentration ne dépasse pas 10g/l : la vacuole
est volumineuse et la membrane plasmique est étroitement accolée à la paroi
(turgescence).
• Montons ces cellules dans une solution de NaCl à 40 g/l. Elles apparaissent
avec une vacuole plus petite ; la membrane cytoplas- mique se sépare de la paroi
pectocellulosique à laquelle elle reste rattachée par quelques points appelés
tractus cytoplasmiques.
Interprétation : La diminution du volume de la vacuole s’explique par la perte
d’eau. La perte d’eau par la cellule est la plasmolyse.
La paroi pectocellulosique, la membrane cytoplasmique et la membrane de la
vacuole sont perméables. L’eau va de la solution vacuolaire hypotonique vers la
solution de NaCl à 40 g/l hypertonique.
• montons les cellules plasmolysées dans de l’eau distillée. Elles reprennent leur
aspect primitif : on parle de la déplasmolyse.
ousse la membrane plasmique contre la pa-
4) principe de la diffusion :
Lorsqu’une substance traverse la membrane plasmique suivant un gradient
décroissant, on peut considérer en première approximation, que sa diffusion à
travers la membrane est une diffusion libre
C’est essentiellement le cas de l’eau, des gaz dissous et parfois de certaines
substances dissoutes.
Lorsqu’une substance traverse la membrane contre un gradient décroissant, il
s’agit d’un transport activif qui nécessite une dépense d’énergie par la cellule.
C’est le cas de la plus part des substances dissoutes.
Cependant, les deux modèles ne suffisent pas.
• L’étude de la perméabilité membranaire de l’hématie au glucose permet de
construire le graphe suivant :