Culte Ou Rencontre Hebdo de L'église Locale
Culte Ou Rencontre Hebdo de L'église Locale
Culte Ou Rencontre Hebdo de L'église Locale
LOCALE ?
Jean 4 :23-24 « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père
en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut
que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. »
Les mots sont des outils, mais ils deviennent parfois, comme il arrive aux outils, des pièges. Est-ce le cas du mot culte,
que plusieurs emploient traditionnellement pour leur rencontre hebdomadaire principale ? On n'y pense plus, mais le
mot convient-il en vérité ? Ou bien dévierait-il imperceptiblement les attentes et les pratiques ?
Culte ou rencontre hebdomadaire de l'Église locale ? Pourquoi poser cette question ? Le culte n'est-il pas cette réunion
hebdomadaire privilégiée de l'Église locale ? Aucune question n'est innocente, comme vous le savez fort bien. Non, cette
question reste une vraie question, c'est-à-dire une question ouverte, car elle relève de l'infinie complexité des
situations pratiques où il n'y a ni solution toutes faites, ni problèmes résolus une fois pour toutes. La rencontre
hebdomadaire de l'Église locale est-elle, doit-elle être un « culte » au sens « d’hommage religieux rendu à la divinité » -
comme le définissent certains dictionnaires - d'offrandes, de louanges apportées à Dieu par les fidèles rassemblés, et cela,
par des chants, des prières, des rituels appropriés ?
Il ne s'agit pas, de répondre d'une manière péremptoire et définitive à cette question, mais de l'éclairer. Cela rendra peut-
être service à ceux qui, à juste titre, se préoccupent de cette rencontre si importante du dimanche. Dans ce but, je vous
propose une démarche en trois temps : tout d'abord bien poser le problème ; ensuite partir à la recherche de normes et
principes, puis tenter de les appliquer aux situations particulières.
1. Le problème
Qu'on s'en réjouisse ou qu'on le déplore, le culte du dimanche (selon certaines traditions) reste dans l’esprit de certains
croyants, la rencontre la plus importante de l'Église locale, en contraste parfois affligeant avec les réunions de semaine.
C'est la rencontre la plus nombreuse... Souci constant du ou des « rituels », sans compter la grande importance des
contacts avant et après le culte. Si le tout se couronne d'invitations à la table des responsables et d'une série d’entretiens
prévu et improvisés à visu, il y a de quoi épuiser le plus robuste des anciens.
Mais les Frères ne sont pas en reste. Le « culte » est souvent pour eux le moment spirituel le plus intense de la semaine
où de fortes satisfactions peuvent se vivre comme aussi de grandes frustrations ! Qui a raison, qu'est-ce qui est bien et
bon devant le Seigneur ? Le dirigisme ou à la spontanéité des groupes informels ? Au- delà des formes, qu'est-ce que le
culte ? Que devrait-il s'y passer ? Où trouver la réponse à ces questions ?
La réflexion sur le culte, menée un peu partout, pose en effet le problème des méthodes. Comment s'y prendre, et par
où commencer ?
(i) Beaucoup adoptent une méthode inductive : on part de ce que l'on vit dimanche après dimanche, ce que l'on ressent,
ce qui nous semble bon ou mauvais, ce qui nous manque, ce qui pourrait être amélioré. Cette méthode est stimulante,
elle mobilise, mais a ses limites. De quel droit ce que nous ressentons, nos avis, nos opinions même spirituelles,
s'érigent-ils en norme ? Des limites sont très tôt atteintes, ne serait-ce que par la multiplicité des avis.
(ii) Adoptant une méthode plus déductive, plusieurs envisagent un retour aux sources. Il s'agit de retrouver ses racines,
à l'origine des traditions ecclésiastiques, traditions que les aléas de l'histoire, l'usure du temps, les personnalités, ont
abîmées. Mais il ne faut pas ignorer que l'espérance d'une forme de culte commune à tous les chrétiens de ces temps
éloignés est une utopie. Le problème qui se pose à nous aujourd'hui était déjà le leur (Voir 1 Cor 12, 13, 14).
(iii) Le retour aux sources qui doit être le nôtre, à nous évangéliques, c'est le retour à la sainte Ecriture, la Bible, parole
de Dieu. Et cela non seulement par vision de sa pureté primitive, mais surtout de son autorité. Le « il est écrit », qui
retentit si souvent dans les textes, s'impose à nous au milieu des fluctuations et des incertitudes d'aujourd'hui comme un
phare dans la tempête, transcende nos ressentis et nos opinions personnelles.
Mais c'est là que les problèmes surgissent. Qu'est-ce que la Bible, le N.T. en particulier, dit d'explicite sur le culte
chrétien ? Très peu. Contrairement à bien des fondateurs de religion, Jésus n'a rien laissé de précis à ce sujet. Les
quelques témoignages que nous avons sur les réunions de l'Église dite primitive, dans les Actes et les Épîtres, sont peu
nombreux, partiels et posent des problèmes d'exégèse. Ils ne sont d'ailleurs jamais présentés comme normatifs, comme
des modèles. Quant aux quelques textes didactiques, ils répondent dans certains aspects, à des problèmes spécifiques,
mais n’entrent pas toujours dans les détails. Alors, que faire ? Il nous faut de toute façon trouver des normes. L'Écriture
telle quelle, est pour nous l'autorité.
2. Le retour à l'Écriture
Il ne s'agit pas de refaire tout le travail des biblistes. C'est une œuvre considérable et qui demande des compétences
précises. Mais nous devons recueillir le fruit de leurs travaux et en faire une sorte de synthèse utile qui répondra à notre
préoccupation : trouver des normes, des principes, pour conduire les rencontres de l'Église, et particulièrement celle du
dimanche.
(a) Le premier concerne le choix du vocabulaire employé par le N.T. pour évoquer les réunions de l’Église.
Les mots sont des outils, et les outils ne sont pas neutres. Les ateliers d'artisans, autrefois, étaient tapissés de dizaines
d'outils différents, chacun approprié à une tâche précise dans une situation précise. Or, et cela est frappant, les mots
choisis par les auteurs du N.T. pour décrire les réunions de l'Église n'appartiennent pas d'abord à l'univers du culte. I.e
que la réunion en elle-même n’est pas un culte, c’est l’adoration qu’élève l’Eglise qui est un culte.
Ainsi, les verbes latreuô (rendre un culte) ou proskunéô (se prosterner), largement employés pour le culte rendu à Dieu
dans le temple (Heb 8 et 9), ou le culte céleste dans l'Apocalypse (Ap
19 :10 ; 22 :9), le culte rendu à Dieu en général (Ph 3 :3), ne sont jamais utilisés pour les réunions de l'Église, sauf une fois,
dans 1 Co 14 :25, où un non-chrétien, subjugué par les prophéties faites à son sujet, réagit ainsi (c’est de l’intérieur !). La
fameuse parole de Jésus à la Samaritaine : « Dieu est esprit et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit
et en vérité » (Jn 4 :23-24), quoi qu'on en dise, ne fait pas explicitement allusion aux réunions de l'Église. Elle évoque
un culte spirituel, non lié aux lieux et aux pratiques.
Le verbe sebadzomaï, souvent traduit par « honorer, vénérer, rendre un culte », n'est lui non plus jamais utilisé à propos
de l'Église.
La racine verbale privilégiée, leïtourgô, qui a donné « liturgie », évoque à l'origine, comme chacun sait, un service civil,
exercé en faveur du peuple d'une ville, par quelqu'un de fortuné : organisation des fêtes, secours sociaux, armée1. Paul
l'emploie largement à propos des autorités (Ac 13 :6), de son ministère (Rm 15 :16 ; Ph 2 :17), de la collecte (Rm 15 :27).
1
Article (leïtourgéô) in Spicq, Lexique théologique du Nouveau Testament (Fribourg et Paris : Editions universitaires de Fribourg et
Editions du Seuil, 1978), p. 899ss.
Il est utilisé pour le service du temple (Lc 1 :23), et une seule fois à propos des rencontres de l'Eglise, dans Actes 13 :2, et
encore, d'une façon peu claire. S'agit-il de la prophétie et de l'enseignement mentionnés au v. 1, ou du service général de
ceux qui sont cités dans ce v. 7, dans ou hors des réunions de l'Église ?
On a donc bien l'impression que si ce vocabulaire est utilisé à propos de la vie et du service chrétiens, il est comme
soigneusement évité en ce qui concerne les rencontres de l'Église. Crainte de mettre en cause le service du temple ?
Spiritualisation du culte ? Nous reviendrons sur cette interrogation.
Un second coup d'œil nous conduit à considérer ce que faisaient les chrétiens du N.T. quand ils se réunissaient. Non pas
pour y trouver des modèles, mais pour nous demander quelles convictions, quelles doctrines les conduisaient à agir
ainsi. Des faits rapportés par l'Ecriture ressort donc une certaine théologie, et c'est cette théologie qui nous intéresse.
On constate un triple mouvement dans les textes qui évoquent les réunions de l'Eglise.
Tout d'abord un mouvement des hommes vers Dieu. C'est le culte rendu à Dieu, à proprement parler : louanges, actions
de grâce, prières. Mais quand les chrétiens se réunissaient, se produisait aussi, voire surtout, un mouvement inverse :
celui de Dieu vers les hommes. Dieu agissait en leur faveur par des miracles, des dons spirituels ; le Saint-Esprit parlait à
l'Église, les charismes s'exerçaient à travers les ministères. Dieu parlait par l'Écriture qui était lue et commentée par les
enseignants, par les prophéties. Ce n'est déjà plus un « culte » au sens propre du terme. Et il ne faut pas ignorer un
troisième mouvement, tout aussi manifeste ; horizontal, des hommes vers les hommes : les charismes étaient pour
l'utilité commune, l'action pastorale un ministère fondamental, les secours matériels étaient rassemblés, l'Église s'édifiait.
Ce triple mouvement formait une sorte de triangle qui frappe par son équilibre, et oblige à comprendre le caractère «
cultuel » de ces rencontres dans un sens très large. Bien très large et non figé !
Où placer dans ce cadre le baptême et la Cène ? C'est la Cène qui est en relation avec les réunions de l'Église, mais,
semble-t-il, dans le cadre des repas communautaires, si caractéristiques de l'Église des deux premiers siècles. En elle se
reconnaît le mouvement horizontal (discerner « le corps » : l'Église) mais aussi le mouvement vertical (confession de foi,
l'action de grâce) et le mouvement du haut vers le bas (« donné pour vous », « nouvelle alliance »). La richesse de ce
rituel qui « fait mémoire » est remarquable, comme centrale. Et pourtant, jamais les textes, ni par leur nombre (très
restreint), ni par leur caractère, ne présentent la Cène comme centrale dans la rencontre chrétienne.
Parmi tous ces textes, Ac 2 :47 paraît important. Le jour de la Pentecôte, au jaillissement de l'Église, presque brutalement,
le récit nous apprend comment les chrétiens ont organisé et poursuivi leur vie commune. Ces quatre piliers de la
pratique chrétienne primitive : enseignement des apôtres, communion fraternelle, fraction du pain et prières, se
retrouvent fidèlement dans les textes postérieurs du N.T., qui témoignent de la vie de l'Église. Ne montrent-ils pas
clairement ce qu'était l'Eglise pour ces premiers chrétiens ? Une communauté qui tout naturellement a jailli en
communauté de vie : bourse commune, repas en commun - une communauté d'enseignement, c'est- à-dire de disciples
- une communauté fraternelle : la communion de frères et sœurs nouvellement nés de l'Esprit - une communauté
messianique, qui célébrait par la fraction du pain la mort du sauveur jusqu'à ce qu'il vienne - une communauté spirituelle,
rendant un culte à Dieu par ses prières.
Ce qui est en cause dans la réflexion sur les rencontres de l'Église locale, c'est l'ecclésiologie, la conception que l'on a de
l'Église, théologie qui se concrétise naturellement dans la pratique : la réunion ici et maintenant du corps social qu'est
l'Eglise locale.
Le choix même du mot ekklésia pour désigner la nouvelle communauté messianique est significatif. C'est, à l'origine, un
mot « laïc ». C'est « l'assemblée » des citoyens de la cité grecque qui se réunissent pour gérer leurs propres affaires.
Mais l'Église n'est-elle pas présentée dans le N.T. comme le nouveau temple ? Il ne faut pas confondre le culte du temple,
et la réunion de ses membres ! Quelques textes, en effet, vont dans ce sens : 1 Co 3 :6 : « N'êtes-vous pas le temple
de Dieu ? » et surtout 1 Pi 2 :3ss : « Edifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin
d'offrir des victimes spirituelles agréables à Dieu par Jésus-Christ ».
Les chrétiens savent que le temple véritable, le lieu parfait de la présence de Dieu et de sa rencontre avec l'homme, c'est
le Christ. Lui-même l'avait annoncé (A la Samaritaine (Jn 4 :21ss), à ses disciples (Mc 13 :1-2). Voir aussi Mc 15 :29 ; Jn
2 :18-22 et Ac 6 :14.). Le temple actuel n'est que l'ombre des réalités, l'épître aux Hébreux l'exprime clairement. Le
nouveau temple n'a plus à faire avec un lieu, des pierres, des rituels, des prêtres spécialisés. Le Christ a réalisé tout
cela. Du temple, la communauté chrétienne ne retiendra sa réalité spirituelle : le lieu de la rencontre et de la paix avec
Dieu, sa présence. Le sacrifice expiatoire parfait et définitif a été offert à la croix. Les sacrifices que l'on continue à offrir
sont spirituels : la louange, l'action de grâce, selon Hé 13 :15 ; et ne sont pas limiter à une disposition géographique
figée.
Ainsi, à l'image de l'Église-nouveau temple (peu soulignée d'ailleurs par les textes) se superpose celle de « maison
spirituelle » communauté sociale étroite sous l'autorité d'un père (Dieu); une maison où tout doit se faire « pour
l'édification » : enseignement, fraternité, repas, prières. « Que tout se fasse pour l'édification » 1 Co 14 :26.
L'Église est une communauté vivante. La vie se manifeste par l'immense variété de ses expressions, mais aussi par son
harmonie, l'équilibre de l'ensemble.
Ce qui le caractérise le culte des premiers croyants, c'est la grande variété de ses manifestations, sans pour autant que
soit remise en cause l'appartenance à un mouvement commun.
Cela est de toute façon inéluctable, dès l'instant où l'Église est un corps vivant dans des situations historiques, sociales,
économiques, voire idéologiques extrêmement variées. Chaque Église locale, a son histoire, ses drames, son contexte,
ses tensions propres, donc son expression particulière du corps de Christ. La théologie biblique de l'Église a ses normes
qu'il faut maintenir absolument : un corps dont le chef, la tête, est le Christ, dont les membres dépendant étroitement les
uns des autres forment une fraternité d'amour dans un service mutuel ; une épouse qui se prépare à la rencontre de
l'époux dans un élan d'amour. La façon dont cette réalité va être organisée et vécue dans la multiplicité des
circonstances constitue une dynamique en perpétuel changement, propre à sa vie.
Nous avons aussi besoin que Dieu nous parle, et il le fait de manières très diverses : par la prophétie et l’enseignement,
non pas rituel sacramentaire, mais aussi par les chants, la lecture de la Bible, la prière d'une sœur, un témoignage, un
sourire. Nous avons aussi besoin de communion fraternelle (bien comprendre le terme communion et le détacher du
mot réunion, on peut être en communion sans être réunis en un seul lieu).
En effet, Paul dit ceci :1 Corinthiens 5:3-4 « Pour moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme
si j’étais présent, l’auteur d’une telle action. Car, au nom du Seigneur Jésus, vous et mon esprit, nous nous
sommes assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus :.. » ; Colossiens 2:5 « Car, si je suis absent
de corps, je suis avec vous en esprit, voyant avec joie le bon ordre qui règne parmi vous, et la fermeté
de votre foi en Christ. ». La communion ne se limite donc pas à des personnes qui se voient et se touchent, mais à une
relation spirituelle, une unité de cœur. Tous les chrétiens peuvent avoir cette communion spirituelle les uns avec les
autres, même s’ils ne sont pas ensemble physiquement.
Aussi, l'importance des échanges après le culte montre que cet aspect de la vie de l'Eglise fait bien partie de ce que nous
pourrions appeler « le culte », sauf que ces échanges ne sont pas figées dans une forme précise.
Si la vie est richesse de manifestations, elle est aussi bienséance, ordre, harmonie, comme Paul le conclut dans 1 Co 14 :40
: d'où l'importance du ministère de « direction » des réunions. Ce ministère, demande de multiples dons et une grande
maturité spirituelle et humaine. En effet, sous prétexte de variété, il ne s'agit pas de faire « tout et n'importe quoi » - que
tout se fasse pour l'édification.
Il ne nous a pas été possible, ici, d'entrer dans le détail des pratiques. Nous nous sommes seulement demandé si le mot
« culte » convenait à nos rencontres. La réalité est que le mot est « piégé », comme l'on dit, en ce sens qu'il risque de
nous enfermer, de nous limiter à une expression uniquement cultuelle (formaliste) de l'Église exigeant ses spécialistes
et ses rituels fixés .
Jean 4 :23-24 « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit
et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui
l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. »
Dieu étant Esprit, il n’est pas confiné à un seul lieu. Les vrais adorateurs sont ceux qui adorent par l’intermédiaire de
Saint-Esprit, ayant compris que Jésus était la vérité de Dieu, l’échelle entre le ciel et la terre. Toutes les barrières rituelles
mises en place par la loi de Moïse seront annulées par le sacrifice de Jésus-Christ qui est l’accomplissement des institutions
et pratiques de l’Ancien Testament. Un culte plus indépendant que nul autre de toute forme, un culte dont la valeur
résulte essentiellement des dispositions qu’on y apporte : voilà ce que Jésus-Christ a réalisé, en faisant de tous les
croyants, le temple du Dieu qui est Esprit.
Donc, les vrais adorateurs savent que Dieu est Esprit. On ne peut adorer Dieu de façon extérieure ou par des formes figées
en certains endroits. Dieu ne peut être adoré qu’en esprit et en vérité. Même quand on se réunit en visuel, celui qui
n’adore pas de cette façon là, perd son temps. Il est bien dans la réunion, mais il n’est pas dans le culte proprement
dit ! Cela signifie que l’homme doit offrir un culte avec son esprit. Un culte spirituel peut lui être offert en n’importe quel
lieu, là où l’âme peut s’humilier devant Dieu. La communion autour de Dieu n’est pas limitée à la géographie ! Cependant,
l’adoration, nous devons également l’offrir en vérité, autrement dit de façon sincère, authentique, véridique. Son cœur
et son esprit doivent être engagés dans cette adoration.
Plus rien ne peut empêcher les croyants (disciples de Christ), d’adorer en esprit et en vérité. Ni les pestes, ni les maladies,
ni les situations sociales, ni les saisons, ni les autorités civiles, … etc. Mais le comprenons nous ?
Conclusion
« aller culte » ou « aller à la réunion de l’assemblée » ? Il n'était jamais question d'aller au culte dans le NT. Après tout,
l'assemblée, c'est l'Église qui se rassemble (en un lieu, qu’elle qu’en soit la forme !) et à un moment donné. Nos rencontres
(quelles que soient leurs formes), continuent à exprimer l'infinie richesse de cette réalité de la rencontre avec Dieu, à la
gloire du Dieu Sauveur, Seigneur, et qui revient. Dieu nous voit-il ? Est-il en communion avec nous ? Si oui, alors nous lui
rendons un culte. Cette grande flexibilité permet aux assemblées, tout en ne reniant pas les réunions normales de l’Eglise
locale, de s’adapter à tout type de situations, le temps que les situations se normalisent à leurs tours. Ceci délivre nos
esprits de toute religion, de tout formalisme.