Cours-Ing Induction Diagraphies Benyoucef

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Sonatrach

Activité AMT
Division Exploration

Fait par : A .Benyoucef


INTRODUCTION :

Les méthodes de diagraphie sont des techniques géophysiques mises en œuvre


à l’intérieur d’un forage. Elles permettent l’enregistrement en continu des variations
des paramètres physiques et pétrophysiques en fonction de la profondeur. Le
premier enregistrement a été réalisé en 1926 par les frères Conrad et Marcel
SCHLUMBERGER.
L’enregistrement des paramètres est effectué pendant la remontée de la sonde
dans le puits (ouvert ou tubé) et on distingue dans ce cas deux types de
diagraphies :
Les diagraphies instantanées, qui sont réalisées pendant le forage.
Les diagraphies différées, qui sont réalisées à la fin du forage.
Elles rendent aussi possible les corrélations de puits à puits, donc le suivi des
horizons lithologiques entre les sondages, et fournissent une image en trois
dimensions des structures géologiques. C’est pourquoi elles revêtent une
importance qu’on ne peut plus ignorer de nos jours pour une synthèse géologique.
Les diagraphies traduisent en effet un état de fait qu’on ne peut changer. Elles
établissent en quelque sorte un constat incontournable. Elles sont donc la signature
du terrain.
Schéma général du matériel de
diagraphie. (R.Lagabrielle).

La transcription graphique des paramètres physiques mesurés par les outils de


diagraphie permet l’étude tant qualitative que quantitative des formations
traversées, contribuant ainsi à :
L’identification des formations potentiellement réservoirs et de leur couverture,
ainsi qu’à l’analyse des conditions de dépôt de ces sédiments.
CLASSIFICATION
La détermination de la DESdes
nature et de la quantité DIAGRAPHIES : roches
fluides dans les
réservoirs. Les diagraphies peuvent être subdivisées en quatre grands groupes :
1-Diagraphies nucléaires.
2-Diagraphies électriques.
3-Diagraphies acoustiques.
4-Diagraphies auxiliaires.
Diagraphies nucléaires :

Les diagraphies nucléaires font un usage intensif de la mesure de la


radioactivité dans les forages. Les logs nucléaires ont en effet un grand
avantage. Ils peuvent être enregistrés en trous ouverts ou tubés, vides ou
remplis de n’importe quel type de fluide.
Les plus couramment utilisés sont :
Le log gamma ray naturel.
Le log gamma-gamma (densité).
Le log neutron.

Diagraphies de Gamma naturelle :


Les rayonnements gamma naturels sont des photons à haute énergie
émis par des éléments radioactifs suite à la désintégration de leurs
noyaux atomiques. Il faut savoir que toutes les roches peuvent à priori
être radioactives du fait de la dissémination très générale de ces
éléments.
Les seuls éléments radioactifs ayant une concentration notable dans les
matériaux naturels sont :
Le Potassium
L’Uranium.
Le Thorium.
Application des diagraphies gamma naturelles :

Apporte des informations lithologiques.


Met bien en évidence les niveaux d’argiles qui constituent souvent les limites
des réservoirs dans le sous-sol.
Permet d’estimer le pourcentage d’argile présent dans les formations
sableuses.

Contrairement au log P.S. qui a la même fonction, il peut être utilisé dans les
forages tubés, en présence de boues résistantes et dans les forages remplis
d’air. Pour les formations sédimentaires on enregistre une radioactivité
importante dans :

Les formations argileuses qui renferment du potassium (illite spécialement).


Les sels de potassium.
Les formations riches en matière organique pouvant concentrer l'uranium.
Diagraphies de densité (GAMMA-GAMMA) :

C’est une diagraphie nucléaire provoquée qui utilise des sources radioactives
pour l’émission des rayons Gamma.

Principe :
Les formations sont soumises à un bombardement de rayons gamma au moyen
d'une source radioactive fixée au bas de la sonde. L'isotope Cs-137 est l'élément
radioactif le plus utilisé comme source. Les sondes contiennent en général deux
ou plusieurs détecteurs de rayonnements gamma, espacés de quelques
centimètres de la source.
Les photons gammas émis entrent en collision avec les électrons de la matière.
A chaque collision, l’énergie du faisceau incident est atténuée, cette atténuation
peut se faire de trois façons

C’est l’effet Compton et l’effet photoélectrique de faible énergie qui intéressent les
De mesurer le coefficient d’absorption photoélectrique.
Le nombre de photons diffusés retournant au détecteur dépendra du nombre
d’électrons orbitaux présents et de l’énergie de la source. La réponse de l’outil
est donc déterminée essentiellement par la densité électronique qui est
partiellement proportionnelle à la masse atomique.

Il est donc justifié de considérer que la densité électronique que l’on mesure
Leproportionnelle
est LDT (Litho àDensity
la densitéTool):
de la formation, qui elle dépend de la densité
de la matrice, de la porosité et de la densité des fluides remplissant les pores.
Il permet en plus de l’enregistrement de densité global ρ b (gr/cc), de faire
une sélection des rayons Gamma de faible énergie arrivant à son
compteur. Cela permet de mesurer le facteur d’absorption
photoélectrique PEF (barns/e) qui est donné par la relation suivante :
Diagraphies neutrons :
La sonde neutron est équipée d'un ou plusieurs détecteurs de neutrons
thermiques, situés généralement à une distance comprise entre 15 cm et
40 cm de la source.
Une sonde à petit espacement ne génèrera qu'un log qualitatif, alors que
dans le cas d'un outil à double
espacement de mesure, le résultat obtenu peut être converti en valeurs
de porosité.

Le CNL ( Compensated Neutron Log ) :

Il enregistre les neutrons thermiques. Cette sonde est munie d’une


source radioactive et dotée de deux détecteurs placés à différents
espacements réduisant ainsi les effets de trou. La mesure issue de ces
deux détecteurs est convertie automatiquement en unité de porosité
neutron.
Diagraphies acoustiques (log sonique) :

Dans la pratique, le log sonique mesure le temps de transit ΔT entre deux


récepteurs, des ondes longitudinales envoyées dans la formation.
Souvent le système utilisé comporte deux émetteurs et deux récepteurs
couplés, ceci pour pouvoir corriger les décalages dans les temps de parcours.
La profondeur d’investigation du sonique n’est pas très élevée, c’est un outil qui
mesure dans la zone lavée

Application des diagraphies acoustiques :

Détermination des propriétés mécaniques de la formation.


Analyse des fractures.
Vérification de la cimentation.
Estimation de la perméabilité.
Diagraphies électriques :

Les outils de résistivité sont destinés à donner des informations sur la


saturation en eau, à partir de la connaissance de la résistivité de cette dernière
et de la porosité de la formation.
De fortes valeurs de résistivité indiquent des quantités d’eau faibles, et donc
des saturations en eau faibles, elles aussi.
Les résistivités, les plus utilisées, sont celles focalisées. Pour cela, deux
groupes sont définis :
Les latérologs en boue salée.
Les inductologs en boue douce ou non conductrice.

Latérolog :

Ces outils ne sont utilisés qu’en présence de boue conductrice. Les


dispositifs de mesure sont constitués d’un système d’électrodes émettrices,
d’un système d’électrodes réceptrices, et d’un système d’électrodes de
focalisation du courant qui oblige le courant à pénétrer latéralement dans la
formation.
Les outils à symétrie radiale et ayant une grande profondeur d’investigation
fournissent une mesure proche de celle de la zone vierge Rt.
Des outils ayant une faible profondeur d’investigation ne donnent que des
mesures de la résistivité Rxo de la zone lavée.
Inductologs :

Ils ont été développés pour mesurer la résistivité de la formation dans les puits
à boue non conductrice (boue à huile).
Ces dispositifs sont caractérisés par des bobines électromagnétiques,
certaines bobines servent à envoyer un courant électrique, d’autres à le
focalisées et les dernières à mesurer la conductibilité (la résistivité).
Array Imager Tool (AIT):
C’est l’outil le plus récent de la série des outils à induction. Il fait des
mesures de conductivité en utilisant un transmetteur opérant a une seule
fréquence et 8 bobines distribuées spécialement sur l’axe de l’outil avec un
espacement allant de quelques pouces jusqu’à quelques pieds.
Six de ces bobines utilisent une paire de fréquence adjacente. Les
composantes du signal sont mesurées en phase et en quadrature de phase
pour chaque array et chaque fréquence pour donner 28 mesures de
conductivités à trois pouces d’intervalles. Leur combinaison produit cinq
courbes de résistivités à des profondeurs d’investigations moyennes 10’’, 20’’,
30’’, 60’’ et 90’’. (Document Schlumberger).
Diagraphies auxiliaires :
Mesure du diamètre du trou (caliper) :

La mesure du diamètre du trou est réalisée à l’aide de deux bras articulés


symétriques reliés à un curseur d’un potentiomètre. Les variations du
diamètre du trou avec la profondeur se traduisent par des déplacements
latéraux des bras et par conséquent par des variations de résistance. Un
simple étalonnage permet à l’inverse de passer des résistances aux
diamètres.
Le log du caliper enregistré, est une échelle qui varie entre 6 et 16 in.
La sonde étant motorisée, l’ouverture et la fermeture de l’outil peut être
réalisées dans le trou.
COMPOSITION DE LA ROCHE :

I.1 : La matrice :
Les diagraphistes appellent matrice, l’ensemble des éléments solides
constituant la roche (grains et ciments) à l’exception des argiles.
On distingue trois types de matrice :
Matrice simple : Elle est dite simple lorsque ses grains et le ciment qui les
relie sont de même nature minéralogique (exemple : Calcaire, Quartz).
Matrice complexe : Elle est dite complexe quand ses éléments ont une
composition minéralogique variable ou lorsque le ciment est de nature
différente (exemple : grès à ciment, calcaire).
Matrice Propre : Elle est dite propre, si elle ne renferme pas d’argile.
I.2 : Les argiles :
Selon leur mode de répartition dans la roche, on distingue trois types
d’argiles :
Argiles laminées : Elles correspondent aux argiles détritiques en fins lits
entre deux couches de réservoir gréseux ou carbonaté.
Argiles dispersées : Elles correspondent à la catégorie des argiles qui
adhérent aux grains ou occupent partiellement les pores.
Argiles structurales : Elles se présentent sous forme de grains ou de
modules jouant le même rôle que les autres grains de la matrice.
(O.Serra.1979).
La figure Fig III.1 illustre bien ces trois types de répartition.
• PARAMETRES PETROPHYSIQUES :

II.1. La porosité :
La porosité est définie comme étant le rapport du volume des vides sur le
volume total de la roche. Elle est exprimée en pourcentage, désignée par la
lettre « ø » et elle dépend de la distribution et de la taille des grains.
(O.Serra.1979).
II.1.1. Les différents types de porosité :
La porosité totale :
C’est le rapport du volume total des vides (pores, fissures, cavités et
fractures) existants parmi les éléments minéraux de la roche sur le volume
total de celle-ci.
La porosité totale inclus :
La Porosité primaire (inter granulaire ou inter cristalline) :
Elle correspond aux vides entre grains (ou particules). Elle dépend
largement de la forme et du classement des éléments solides.
La porosité secondaire :
C’est une porosité de cavité produite par dissolutions, ou une porosité de
fissure et de fracture que subit la roche sous l’action des contraintes
provoquées par la tectonique.
La porosité connectée :
Elle est égale au pourcentage du volume des vides reliés entre eux dans
la roche. Cette porosité peut être très inférieure à la porosité totale si les
pores ne sont pas connectés, c’est à dire quand les fluides ne peuvent y
circulés.
La Porosité effective ou utile :
La porosité effective représente la porosité accessible aux fluides libres à
l’exception de la porosité non connectée et de l’espace occupé par l’eau
absorbé et celle liée aux argiles. C’est le rapport du volume des pores qui
sont reliées entre eux au volume total de l’échantillon. On classe les
porosités comme suit :
Méthodes de calculs des différentes porosités :
Porosité sonique :
Elle est calculée à partir de la relation suivante :

Δtlu : Temps de parcours de l’onde sonique en face des niveau étudié .


Δtma: Temps de parcours de l’onde sonique dans la matrice.
Δtf : Temps de l’onde sonique dans le fluide.

Cette porosité doit etre corrigée de l’effet d’argile par la formule suivante :

: Porosité sonique des argiles.

a. Porosité neutron :

Elle est directement lue sur les logs neutron et doit être corrigée de l’effet
d’argile par la relation suivante :

: Porosité Neutron lue en face des argiles.

b .Porosité de densité :

La porosité densité de la formation est donnée par :


Avec :
ρd : Densité globale lue en face du niveau étudié donnée en (g/cc).
ρma : Densité de la matrice.
ρf : Densité de fluide.
VSh: Volume d’argile.
ØD : Porosité donnée par les outils de densité.
La porosité de densité doit être corrigée de l’effet de l’argile
par la formule suivante :

: Porosité densité des argiles.

La résistivité :

La résistivité d’une formation exprime son degré d’opposition au passage d’un


courant électrique. Son unité est le « Ohm.m ». La résistivité d’une roche
dépend de :
 La résistivité propre de l’eau de formation envahissant les pores et de la
quantité de cette eau dans la roche.
 La texture de la roche (mode de répartition des pores, des argiles et des
minéraux conducteurs).
• Détermination de la résistivité de la formation :
Le paramètre de base Rt permet la détermination de la saturation en eau dans
les niveaux réservoirs d’où par la suite la saturation en hydrocarbure Sh.
Elle est lue sur le log résistivité des différents puits.
• Détermination de la résistivité de l’eau de formation :
Peut se faire par plusieurs méthodes :

A partir des essais de production des puits voisins.


A partir des cartes de salinités régionales.
A partir des diagraphies différées (PS)

La saturation :

La saturation est l’aspect quantitatif du volume d’huile, gaz ou eau contenu


dans une formation. C’est le rapport

du volume occupé par l’un de ces fluides au volume total des pores de la
roche. Elle est désignée par la lettre « S » *
et est exprimée en %.

On a plusieurs types de saturation :


SW=VW /VPs : Saturation en eau de la zone vierge.
SHC=VHC /VPs : Saturation en huile.
SG=VG /VPs : Saturation en gaz.

Avec :
SW + SHC + SG = 100% (9) et VW + VHC + VG = VPs
Tel que :
VW : Volume de l’eau.
VHC : Volume d’Hc.
VG : Volume de gaz.
VPs : Volume des pores saturés.
Relation entre résistivité et saturation :

Elle représente le volume occupé par le fluide au volume total des pores :

La partie du volume utile de la roche occupée par les hydrocarbures S HC, est
déterminée après le calcul de la saturation en eau de formation S w.

Avec : n=2

La formule d’Archie est utilisée dans le cas d’une formation propre dont
le VSh <10%:

Dans le cas d’un réservoir argileux, le mode de distribution des argiles influence
la réponse des outils, d’où l’utilisation d’autres formules pour le calcul de la
saturation en eau.
Cas d’argiles laminées :

 Cas d’argiles structurales :


 Cas d’argiles dispersées :

Tel que :

F : Facteur de formation

a : Constante liée à la nature de la roche.


m : Facteur de cimentation.
Rw : Résistivité de l’eau de formation.
Rt : Résistivité de la zone vierge.

Rsh : Résistivité des argiles.


Vsh : Volume des argiles. Occuper par l’argile dispersées

Porosité de la matrice sableuse, inclut tout l’espace occupé par les


fluides et les argiles
q : pourcentage de la porosité
EXEMPLE
DETERMINATION DU VOLUME D’ARGILE :

Le volume d’argile permet de déterminer le type de réservoir (argileux ou


propre), et de corriger les paramètres pétrophysiques. On peut déterminer V Sh à
l’aide de plusieurs indicateurs qui donnent chacun une valeur. La valeur minimale
est retenue comme étant probablement la plus vraisemblable.

GRmin : valeur minimale lue en face d’un niveau considéré comme propre.
GRmax: valeur maximale lue en face d’un niveau argileux.

Le Vsh cut-off :
C’est la valeur maximale de pourcentage de volume d’argile, pour laquelle on ne
considère plus la formation comme réservoir. Cette valeur est prise entre 30% et
40% du volume d’argile.

DELIMITATION DES ZONES RESERVOIRS :

Il nous faut pour cela déterminer les formations poreuses et perméables, cette
méthode consiste à établir une ligne de référence séparant les formations
réservoirs des formations argileuses à partir d’une limite du GRcut-off suivant un
VSh.cut-off fixé à 40% obtenu par la relation suivante :
Au-delà de la ligne fixée qui est le GRcut-off, la formation est considérée comme
imperméable. Les résultats sont représentés sur le tableau

PUITS GRmin (API) GRmax (API) GRcutoff (API)


Puits « A » 20 150 72
Puits « B » 30 170 86

DETERMINATION DES PARAMETRES DES ARGILES ET DE


LEUR TYPE DE DISTRIBUTION:

Il est essentiel de déterminer les paramètres pétrophysiques des argiles ainsi


que leur type de distribution afin de choisir l’équation de calcul de la saturation en
eau de formation « Sw ».
Ces paramètres sont déterminés à partir du banc argileux le plus épais, moins
cavé et le plus proche du réservoir. Les résultats sont représentés dans le
tableau.

Puits nsh (%) ssh (%) dsh (%) Rhobsh (g/cc) Rsh (ohm.m)
Puits « A » 21,66 8,81 2,42 2,71 12
Puits « B » 27 14,17 3,03 2,7 8
DETERMINATION DES MINERAUX ARGILEUX :

Certaines diagraphies sont fortement influencées par les minéraux argileux


présents dans la formation. Cela rend leur détermination essentielle lors de
l’interprétation. Pour ce faire, nous utilisons les abaques d’identification
minéralogique de Schlumberger
La Densité de la matrice « ρma » :

Elle est déterminée en réalisant le pointé (Rt-ρb) sur l’abaque de Schlumberger.


Ce pointé est relié par une droite telle que l’intersection de cette droite avec l’axe
des abscisses donne la valeur de ρma.
Le temps de parcours « Δtma » :

De la même façon que pour ρma, on définit Δtma. Il suffit de remplacer ρb par Δt.
DETERMINATION DE LA RESISTIVITE DE L’EAU DE
FORMATION « RW » :

Dans cette étude, on détermine Rw par l’intermédiaire de l’abaque GEN-9 de


Schlumberger. La salinité régionale est de l’ordre de 250000 ppm à 120 C°,
comme illustré sur la figure

Rw=0.014Ohmm
PRESENTATION DES RESULTATS :

Apres avoir déterminé les paramètres des argiles et de la matrice, nous


pouvons déterminer les paramètres pétrophysiques au niveau des zones
réservoirs

INTERVALLE Фuti
фsc фNc фDc Rt Sw
N TOIT MUR фN-D OBSERVATIONS
m m % % % % Ωm %
1 2782 2783 16,77 19,13 13,00 16,06 1,5 61,00
2 2783 2785 20,67 17,82 15,99 16,90 0,5 91,50
3 2785 2787 20,77 20,59 21,02 20,81 0,9 56,00
4 2787 2789 14,98 18,13 15,58 16,85 1,7 54,00
5 2789 2790 15,91 19,31 17,61 18,46 2 50,00
6 2790 2792 18,37 19,96 16,50 18,23 0,9 65,00
7 2837,5 2839 9,09 8,91 19,22 14,06 2,5 55,50
8 2850 2850,5 8,2 8,59 51,34 29,97 10 42,50 Les saturations calculées
nous démontrent que le
9 2855,5 2856 7,93 6,2 7,13 6,67 9 59,50 réservoir est saturé en EAU.
10 2856 2859 9,77 9,07 21,27 15,17 3 71,50

11 2859 2861 11,39 11,39 18,30 14,84 2,5 63,00

12 2861 2863 19,69 14,62 20,29 17,45 1,5 53,50

13 2863 2864 12,55 12,03 18,25 15,14 1,8 58,00

14 2864 2866,5 19,79 13,79 16,26 15,03 1,5 65,00

15 2866,5 2868 17 11,89 14,30 13,09 2 65,00


Modular Dynamic Tester (MDT) :

Le MDT fournit des mesures de pression rapides et précises et des échantillons


de haute qualité du fluide en place. Il se combine à d’autres outils pour répondre
aux besoins et objectifs du programme d’acquisition des données

Le MDT est représenté par un ensemble de modules d’où son nom


"Modular", ce qui permet la reconfiguration de l’outil selon les besoins
d’acquisition.
Principe du MDT :

Les mesures de pressions sont effectuées à l’aide d’un testeur filaire qui
nécessite le retrait d’une petite quantité du fluide. Ces mesures nécessitent des
jauges précises à haute résolution qui peuvent réagir de façon fiable aux
conditions dynamiques. La jauge la plus utilisée généralement pour le MDT est
une jauge a quartz.
Le MDT permet de :

 Mesurer la pression de la formation (élaboration du gradient de pression en


fonction de la profondeur).
 Identifier les contacts entre fluides (Gaz-Huile, Gaz-Eau, Huile-Eau).
 Déterminer l’hétérogénéité du réservoir.
 Mesurer la perméabilité.
 Prendre des échantillons des fluides en place.
Une fois les pressions mesurées, on trace le diagramme pression-profondeur et
on utilise les deux relations suivantes pour déterminer le gradient de pression
ainsi que la densité du fluide :

Avec :
G : Gradient de pression (Psi/m) Pr : Profondeur (m)
d : Densité du fluide en place (g/cc)

servé f petrolier ncipale


P : Pression (Psi)

Si d < 0,4 g/cc, le réservoir est saturé en gaz.


Si 0,4 < d < 0,6 g/cc, le réservoir est saturé en condensat.
Si 0,6 < d < 0.87g/cc, le réservoir est saturé en huile.
Si 0.87 < d <0.9 g/cc, le réservoir est saturé en huile lourde.
Si 0.9 < d <=1 g/cc, le réservoir est saturé en Eau douce.
Si d > 1 g/cc, le réservoir est saturé en Eau salée.
Pression de la
Profondeur Mobilité
N° Test formation
(m) (Md/Cp)
(Psi)
1 2780 N/A N/A
2 2783,5 3662,53 4,5/6,8
3 2785 3664,41 29,1
4 2786,5 3663,98 23,1/21,6
5 2790,5 3666,73 385,5/331,1
Exercice D’application : procéder à l’interprétation du pui
Réservoirs : Trias T2 + Trias Série Inférieure
Salinité des réservoirs est de L’ordre de 270g/l
Exercice d’interprétation
Faites l’interprétation du puits Ax-522 (RESERVOIR Silurien F6-Unité B2)
En sachant que la salinité régionale est de 270g/l , la température de

fondBHT=130°C.
1) –Vérifiez si l’outil MDT à fonctionné lors de l’enregistrement en sachant que la
densité de la boue est de 1.12g/cc
2)- Tracez le gradient de pression et déterminez les différentes densités des
fluides ainsi leur différents contacts en sachant que le Zt= 386.5m.

P (Hyd) Last Read Mob


Depth (m) Temp(DegC) P (Form) PSI P (Hyd) After Remarks
Before Pressure (md/cp)

3069,00 112,78 4767,64 4500,39 4500,39 4767,54 45,37 Good mobility

High mobility ,
3070,00 113,42 4769,20 4500,69 4500,69 4774,00 186,15 D'après LFA fluid
analyser (GAS)

3071,00 115.28. 4770,93 - 4499,39 4771,07 0,20 Tight

3075,50 115,47 4777,99 - 4497,87 4778,15 - Tight

3079,00 115,73 4783,83 4507,45 4547,45 4783,87 4,34 Good mobility

3081,50 115,93 4787,80 4509,86 4509,86 4787,81 24,56 Good mobility


Unité B2
3085,00 116,06 4793,22 4513,11 4513,11 4793,24 94,79 High mobility

3087,00

3091,00 116,15 4796,32 4515,39 4515,39 4796,41 3,76 Low mobility

Good mobility,
D'après LFA fluid
3093,00 116,28 4805,93 4524,67 4524,67 7,93
analyser
(Filtrat+Eau)

3095,00 118,00 4809,81 4527,91 4527,91 4809,77 89,76 High mobility

3097,00 118,20 4812,77 4537,07 4812,92 0,06 Tight

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