Cours-Ing Induction Diagraphies Benyoucef
Cours-Ing Induction Diagraphies Benyoucef
Cours-Ing Induction Diagraphies Benyoucef
Activité AMT
Division Exploration
Contrairement au log P.S. qui a la même fonction, il peut être utilisé dans les
forages tubés, en présence de boues résistantes et dans les forages remplis
d’air. Pour les formations sédimentaires on enregistre une radioactivité
importante dans :
C’est une diagraphie nucléaire provoquée qui utilise des sources radioactives
pour l’émission des rayons Gamma.
Principe :
Les formations sont soumises à un bombardement de rayons gamma au moyen
d'une source radioactive fixée au bas de la sonde. L'isotope Cs-137 est l'élément
radioactif le plus utilisé comme source. Les sondes contiennent en général deux
ou plusieurs détecteurs de rayonnements gamma, espacés de quelques
centimètres de la source.
Les photons gammas émis entrent en collision avec les électrons de la matière.
A chaque collision, l’énergie du faisceau incident est atténuée, cette atténuation
peut se faire de trois façons
C’est l’effet Compton et l’effet photoélectrique de faible énergie qui intéressent les
De mesurer le coefficient d’absorption photoélectrique.
Le nombre de photons diffusés retournant au détecteur dépendra du nombre
d’électrons orbitaux présents et de l’énergie de la source. La réponse de l’outil
est donc déterminée essentiellement par la densité électronique qui est
partiellement proportionnelle à la masse atomique.
Il est donc justifié de considérer que la densité électronique que l’on mesure
Leproportionnelle
est LDT (Litho àDensity
la densitéTool):
de la formation, qui elle dépend de la densité
de la matrice, de la porosité et de la densité des fluides remplissant les pores.
Il permet en plus de l’enregistrement de densité global ρ b (gr/cc), de faire
une sélection des rayons Gamma de faible énergie arrivant à son
compteur. Cela permet de mesurer le facteur d’absorption
photoélectrique PEF (barns/e) qui est donné par la relation suivante :
Diagraphies neutrons :
La sonde neutron est équipée d'un ou plusieurs détecteurs de neutrons
thermiques, situés généralement à une distance comprise entre 15 cm et
40 cm de la source.
Une sonde à petit espacement ne génèrera qu'un log qualitatif, alors que
dans le cas d'un outil à double
espacement de mesure, le résultat obtenu peut être converti en valeurs
de porosité.
Latérolog :
Ils ont été développés pour mesurer la résistivité de la formation dans les puits
à boue non conductrice (boue à huile).
Ces dispositifs sont caractérisés par des bobines électromagnétiques,
certaines bobines servent à envoyer un courant électrique, d’autres à le
focalisées et les dernières à mesurer la conductibilité (la résistivité).
Array Imager Tool (AIT):
C’est l’outil le plus récent de la série des outils à induction. Il fait des
mesures de conductivité en utilisant un transmetteur opérant a une seule
fréquence et 8 bobines distribuées spécialement sur l’axe de l’outil avec un
espacement allant de quelques pouces jusqu’à quelques pieds.
Six de ces bobines utilisent une paire de fréquence adjacente. Les
composantes du signal sont mesurées en phase et en quadrature de phase
pour chaque array et chaque fréquence pour donner 28 mesures de
conductivités à trois pouces d’intervalles. Leur combinaison produit cinq
courbes de résistivités à des profondeurs d’investigations moyennes 10’’, 20’’,
30’’, 60’’ et 90’’. (Document Schlumberger).
Diagraphies auxiliaires :
Mesure du diamètre du trou (caliper) :
I.1 : La matrice :
Les diagraphistes appellent matrice, l’ensemble des éléments solides
constituant la roche (grains et ciments) à l’exception des argiles.
On distingue trois types de matrice :
Matrice simple : Elle est dite simple lorsque ses grains et le ciment qui les
relie sont de même nature minéralogique (exemple : Calcaire, Quartz).
Matrice complexe : Elle est dite complexe quand ses éléments ont une
composition minéralogique variable ou lorsque le ciment est de nature
différente (exemple : grès à ciment, calcaire).
Matrice Propre : Elle est dite propre, si elle ne renferme pas d’argile.
I.2 : Les argiles :
Selon leur mode de répartition dans la roche, on distingue trois types
d’argiles :
Argiles laminées : Elles correspondent aux argiles détritiques en fins lits
entre deux couches de réservoir gréseux ou carbonaté.
Argiles dispersées : Elles correspondent à la catégorie des argiles qui
adhérent aux grains ou occupent partiellement les pores.
Argiles structurales : Elles se présentent sous forme de grains ou de
modules jouant le même rôle que les autres grains de la matrice.
(O.Serra.1979).
La figure Fig III.1 illustre bien ces trois types de répartition.
• PARAMETRES PETROPHYSIQUES :
II.1. La porosité :
La porosité est définie comme étant le rapport du volume des vides sur le
volume total de la roche. Elle est exprimée en pourcentage, désignée par la
lettre « ø » et elle dépend de la distribution et de la taille des grains.
(O.Serra.1979).
II.1.1. Les différents types de porosité :
La porosité totale :
C’est le rapport du volume total des vides (pores, fissures, cavités et
fractures) existants parmi les éléments minéraux de la roche sur le volume
total de celle-ci.
La porosité totale inclus :
La Porosité primaire (inter granulaire ou inter cristalline) :
Elle correspond aux vides entre grains (ou particules). Elle dépend
largement de la forme et du classement des éléments solides.
La porosité secondaire :
C’est une porosité de cavité produite par dissolutions, ou une porosité de
fissure et de fracture que subit la roche sous l’action des contraintes
provoquées par la tectonique.
La porosité connectée :
Elle est égale au pourcentage du volume des vides reliés entre eux dans
la roche. Cette porosité peut être très inférieure à la porosité totale si les
pores ne sont pas connectés, c’est à dire quand les fluides ne peuvent y
circulés.
La Porosité effective ou utile :
La porosité effective représente la porosité accessible aux fluides libres à
l’exception de la porosité non connectée et de l’espace occupé par l’eau
absorbé et celle liée aux argiles. C’est le rapport du volume des pores qui
sont reliées entre eux au volume total de l’échantillon. On classe les
porosités comme suit :
Méthodes de calculs des différentes porosités :
Porosité sonique :
Elle est calculée à partir de la relation suivante :
Cette porosité doit etre corrigée de l’effet d’argile par la formule suivante :
a. Porosité neutron :
Elle est directement lue sur les logs neutron et doit être corrigée de l’effet
d’argile par la relation suivante :
b .Porosité de densité :
La résistivité :
La saturation :
du volume occupé par l’un de ces fluides au volume total des pores de la
roche. Elle est désignée par la lettre « S » *
et est exprimée en %.
Avec :
SW + SHC + SG = 100% (9) et VW + VHC + VG = VPs
Tel que :
VW : Volume de l’eau.
VHC : Volume d’Hc.
VG : Volume de gaz.
VPs : Volume des pores saturés.
Relation entre résistivité et saturation :
Elle représente le volume occupé par le fluide au volume total des pores :
La partie du volume utile de la roche occupée par les hydrocarbures S HC, est
déterminée après le calcul de la saturation en eau de formation S w.
Avec : n=2
La formule d’Archie est utilisée dans le cas d’une formation propre dont
le VSh <10%:
Dans le cas d’un réservoir argileux, le mode de distribution des argiles influence
la réponse des outils, d’où l’utilisation d’autres formules pour le calcul de la
saturation en eau.
Cas d’argiles laminées :
Tel que :
F : Facteur de formation
GRmin : valeur minimale lue en face d’un niveau considéré comme propre.
GRmax: valeur maximale lue en face d’un niveau argileux.
Le Vsh cut-off :
C’est la valeur maximale de pourcentage de volume d’argile, pour laquelle on ne
considère plus la formation comme réservoir. Cette valeur est prise entre 30% et
40% du volume d’argile.
Il nous faut pour cela déterminer les formations poreuses et perméables, cette
méthode consiste à établir une ligne de référence séparant les formations
réservoirs des formations argileuses à partir d’une limite du GRcut-off suivant un
VSh.cut-off fixé à 40% obtenu par la relation suivante :
Au-delà de la ligne fixée qui est le GRcut-off, la formation est considérée comme
imperméable. Les résultats sont représentés sur le tableau
Puits nsh (%) ssh (%) dsh (%) Rhobsh (g/cc) Rsh (ohm.m)
Puits « A » 21,66 8,81 2,42 2,71 12
Puits « B » 27 14,17 3,03 2,7 8
DETERMINATION DES MINERAUX ARGILEUX :
De la même façon que pour ρma, on définit Δtma. Il suffit de remplacer ρb par Δt.
DETERMINATION DE LA RESISTIVITE DE L’EAU DE
FORMATION « RW » :
Rw=0.014Ohmm
PRESENTATION DES RESULTATS :
INTERVALLE Фuti
фsc фNc фDc Rt Sw
N TOIT MUR фN-D OBSERVATIONS
m m % % % % Ωm %
1 2782 2783 16,77 19,13 13,00 16,06 1,5 61,00
2 2783 2785 20,67 17,82 15,99 16,90 0,5 91,50
3 2785 2787 20,77 20,59 21,02 20,81 0,9 56,00
4 2787 2789 14,98 18,13 15,58 16,85 1,7 54,00
5 2789 2790 15,91 19,31 17,61 18,46 2 50,00
6 2790 2792 18,37 19,96 16,50 18,23 0,9 65,00
7 2837,5 2839 9,09 8,91 19,22 14,06 2,5 55,50
8 2850 2850,5 8,2 8,59 51,34 29,97 10 42,50 Les saturations calculées
nous démontrent que le
9 2855,5 2856 7,93 6,2 7,13 6,67 9 59,50 réservoir est saturé en EAU.
10 2856 2859 9,77 9,07 21,27 15,17 3 71,50
Les mesures de pressions sont effectuées à l’aide d’un testeur filaire qui
nécessite le retrait d’une petite quantité du fluide. Ces mesures nécessitent des
jauges précises à haute résolution qui peuvent réagir de façon fiable aux
conditions dynamiques. La jauge la plus utilisée généralement pour le MDT est
une jauge a quartz.
Le MDT permet de :
Avec :
G : Gradient de pression (Psi/m) Pr : Profondeur (m)
d : Densité du fluide en place (g/cc)
fondBHT=130°C.
1) –Vérifiez si l’outil MDT à fonctionné lors de l’enregistrement en sachant que la
densité de la boue est de 1.12g/cc
2)- Tracez le gradient de pression et déterminez les différentes densités des
fluides ainsi leur différents contacts en sachant que le Zt= 386.5m.
High mobility ,
3070,00 113,42 4769,20 4500,69 4500,69 4774,00 186,15 D'après LFA fluid
analyser (GAS)
3087,00
Good mobility,
D'après LFA fluid
3093,00 116,28 4805,93 4524,67 4524,67 7,93
analyser
(Filtrat+Eau)