Enquête EPS À L'école Maternelle
Enquête EPS À L'école Maternelle
Enquête EPS À L'école Maternelle
Nous avons fait le choix de nous interroger sur la finalité de cette activité au cycle 1
(de la petite à la grande section) à travers les expériences diverses des enseignants, les
nouveaux programmes, et l’intervention de M. Roland Michaud – Conseiller Pédagogique
Départemental du Rhône, et auteur de l’ouvrage « Agir dans le monde » - Cycle 1 – aux
éditions Nathan.
Dans un deuxième temps, comment bâtir une programmation de classe en EPS, voire
d’école et pourquoi faire ?
Anne GANTELET
Conseillère Pédagogique EPS
IEN CHALONS 2
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SOMMAIRE
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Enquête EPS à l'école maternelle
Selon vous, quelles sont les finalités principales de l'EPS à l'école maternelle ?
Utiliser son corps pour agir et y prendre du plaisir (" apprendre en jouant" )
Développement et épanouissement psycho-moteur de l’enfant – coordination motrice
Satisfaire les besoins de mouvement des enfants
Développer ses ressources morphologiques, organiques, nerveuses
Maîtrise des savoir faire ( "compétence, performance" )
Oser réaliser, en sécurité, différentes actions : enlever l’inhibition et la peur
Respecter les règles dans les jeux collectifs
Participer avec les autres à des activités : favoriser l’émulation et l’esprit de groupe, apprendre
les règles sociales
Initiation pré-sportive
Construire sa personnalité, prendre confiance en soi
Acquérir son autonomie
Apprendre à se surpasser
Hygiène de vie : favoriser le développement physique
Quels dispositifs pédagogiques privilégiez- vous lors des séquences d'EPS avec votre
classe ? (ateliers, parcours, autres…)Pourquoi ?
Dispositif variable suivant les activités : ateliers en activités athlé ("lancer, courir, sauter" ),
grand groupe en expression corporelle…
POUR :
Au sein de votre école ou de votre classe, avez-vous une programmation des activités
EPS ?( modules ou unités d'apprentissage, nombre de séances, etc…) Si oui ou non,
pourquoi ?
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Non, par manque de communication
Non car difficultés à bâtir une véritable programmation des activités en EPS
Séries de 2 à 3 séquences sur une même activité, programmation difficile à respecter
Une activité différente par jour de la semaine
Oui au niveau de chaque classe et au niveau de l’école en ce qui concerne les parcours
Oui essai de programmation d’unités d’apprentissage ( ex :" sauter et courir" ) pour mieux
gérer l’EPS et éviter de partir dans tous les sens
Oui travail par cycles de 7 semaines
Programmation de vacances à vacances
Travail par cycles d’activités (autour des verbes d’actions )
Modules d’apprentissage par compétences à acquérir
A votre avis l'EPS peut-elle être une activité qui s'articule avec les autres domaines
d'activités de l'école maternelle (langage, découverte du monde…). Si oui, comment?
Autres points ou questionnement que vous auriez aimé soulever par rapport à l'EPS à
l'école maternelle
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Synthèse de l’enquête effectuée à la rentrée auprès des collègues des écoles
maternelles de la circonscription de Châlons II
Il existe cependant de grandes disparités entre les écoles, dues aux équipements (préau,
gymnase, salle de motricité, possibilité d'aller à la piscine, à la patinoire…), à l'environnement
( rural, urbain, classe à un ou plusieurs niveaux, des tout-petits à la grande section…), aux
représentations personnelles des enseignant(e)s (de la psycho-motricité à l'initiation pré-
sportive ).
Les dispositifs privilégiés restent le(s) parcours ainsi que les ateliers chers à l'école
maternelle.
Lorsqu'il y a programmation des activités, les cycles comptent 7 à 8 séances, sur une période
allant de vacances à vacances .
On note cependant la difficulté d'établir une programmation, de s'y tenir (d'où un certain
"zapping").
L'entrée est plus celle des activités que celle des compétences à acquérir.
La notion de projet, particulièrement celle du projet de l'élève, est peu ou pas abordée.
Elle est rarement le socle de projet interdisciplinaire, même s'il semble évident aux collègues
que l'EPS puisse s'articuler avec d'autres domaines d'activités en classe.
Enfin, les enseignantes qui exercent chez les tout-petits font émerger le besoin de travailler
différemment avec des enfants très jeunes (2 à 3 ans ).
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QUEL PROJET EPS à l’école maternelle ?
fonction cardio-vasculaire
fonction cardio-pulmonaire.
L’EPS aide l’enfant à conquérir son identité physique, à mieux se connaître, à savoir
qui il est :
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Une utilité scolaire :
L’EPS permet :
Le travail réalisé sur le vécu corporel permet de mettre du lien entre les différents
domaines d’activités de l’école. Lorsque les activités sont juxtaposées les unes à côté des
autres, sans lien entre elles, on se trouve dans une situation de « zapping » d’apprentissage (
dysfonctionnement). Pour apprendre, il faut du temps.
La prise de risque n’est pas la même chez tous les individus. Il s’agit de réduire l’écart
entre le risque subjectif (variable suivant les personnes) et le risque objectif. C’est un travail à
long terme, qui s’inscrit dans le temps, en donnant du sens aux situations, aux dispositifs
choisis.
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II – Un modèle didactique
Quantité d’actions
Vécu corporel
AGIR Transformations
Construction de l’identité
EDUCATION
PHYSIQUE
SCOLAIRE
COMPRENDRE COMMUNIQUER
Conceptualisation : Capacité à :
du contexte physique et social vivre ensemble
du savoir émergeant s’exprimer
du changement de représentations écouter l’autre
de la structuration de la pensée échanger
cf. Pédagogie de la langue orale
( Jean Hébrard)
A l’école maternelle, l’entrée par l’action, le vécu, est privilégiée. Le but est
d’enclencher de la réussite (créer les conditions de la réussite scolaire) – par opposition à la
phobie scolaire (cf. Home Schooling – L’école à la maison qui se développe de plus en plus
aux USA.)
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III - Une démarche de projet en éducation physique à l’école maternelle
Une définition : « Le projet est une action organisée vers un but déclaré » (L. Not).
Si ce but n’est pas explicite (savoir où l’on va), il n’y a pas de projet.
- motivation,
- didactique,
- économique,
- sociale,
- politique.
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Conduire le projet pour permettre les apprentissages
♦ de ne pas se disperser dans des actions sans liens (problème de la disjonction accrue
aujourd’hui par suite d’une pression à l’efficacité) : il faut « intégrer », c’est-à-dire avoir
une entrée privilégiée, qui est le plus souvent une compétence. Celle-ci sera mise en
relation avec d’autres compétences. Le corps est le lieu de la transversalité.
♦ Pour tout apprentissage, il faut du temps : toujours penser aux trois années d’école
maternelle. D’où la proposition d’une unité d’enseignement chaque année
♦ Pour que l’élève apprenne, il doit connaître les critères de réussite, se les approprier
(ex. : sauter pieds-joints à partir d’un cube : on trace l’espace de réception au sol). Et
particulièrement dans le domaine du rapport à l’espace et au temps, l’enfant a besoin de
ces repères.
Projet explicité proposé aux enfants explicité Evaluation de type formatrice (l’élève est acteur,
avec eux. (Permet de passer au projet-contrat). cf. Nunziatti).
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Construire une unité d’enseignement en EPS
3 à 4 semaines
3 à 4 séances
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IV - Suggestions : aménager, faire évoluer l’existant.
- une stratégie « lourde » : c’est le cadre de l’unité d’enseignement, avec son entrée
par la compétence, avec le lien de sens avec les projets, qui peut durer plusieurs
mois, 2 jours par semaine, tant que l’enfant ne se lasse pas…
- une stratégie « légère » : ce sont les activités décrochées, plus brèves, empreintes
de convivialité, de plaisir, qui viennent en complément.
L’école contre le zapping : en reliant les actions, en se défiant de leur dispersion, les
élèves peuvent construire leur autonomie. Le temps de l’école est un temps de structuration,
de construction de la personne.
Aménager le milieu :
- Quelle que soit l’organisation (circuit, atelier…), offrir chaque fois au moins une
alternative, même limitée, c’est-à-dire diversifier les tâches à partir d’un même
dispositif
- Avec le même dispositif, on peut changer les intentions, les buts… A la condition
que l’élève comprenne ce qui lui est demandé (avant, pendant, après) : d’où
l’importance du langage.
Le jeu collectif, le jeu traditionnel : une grande richesse… aussi bien pour l’élaboration
de stratégies que pour les coordinations motrices. De plus, on peut les faire varier facilement.
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ANNEXE
2. LA LOGIQUE DE LA 2-1. La journée est coupée en 2-1. Il existe des intentions éducatives Le pôle activité est trop
PROGRAMMATION « TRANCHES » minutées, dans qui se matérialisent dans une prégnant.
lesquelles les enfants « font » des PROGRAMMATION D’ACTIVITES. L’enfant est contraint par la
activités bien ciblées : langage, La continuité des apprentissages est durée de la séquence.
graphisme, Education motrice, présente. Il existe une succession
mathématique, jeu, gros matériel etc… d’activités qui relève de
La contrainte du temps est prioritaire, elle l’équilibre à POSTERIORI : on
organise les contenus de chaque activité à n’a jamais le temps…
l’avance.
Le contenu est disparate d’une activité à
l’autre ; du « schéma corporel », des
rondes et jeux chantés, des jeux
traditionnels, des verbes d’actions
motrices.
2-2. Idem au niveau du découpage, mais 2-2. Il existe une évaluation des
le contenu est référencé aux A.P.S. et acquisitions sous forme de
didactisé / au niveau de développement divertissement (tournoi, défi etc…)
des enfants / à leurs âges. Les enfants Il existe aussi une méthodologie
apprennent des savoir-faire de l’activité d’enseignement.
physique support / à leurs moyens.
3. LOGIQUE DE Le contenu des séquences d’EPS est L’ELEVE est partie intégrante de la Risque de formalisme en
« L’INTERACTION » construit à partir de l’analyse de contenus construction de « ses PROPRES s’éloignant de la logique
des COMPETENCES DISCIPLINAIRES SAVOIRS ». interné des activités supports.
EN EPS. Il existe une tentative de mise en Rôle prégnant de la réflexion
L’enseignant s’inscrit dans une démarche relation des compétences disciplinaires qui doit être bien maîtrisée par
de construction de SAVOIR, ceux-ci sont et transversales. l’enseignant.
compris comme les éléments consultatifs L’EPS retrouve sa fonction primordiale
des COMPETENCES. en ce qui concerne de développement
Chaque SAVOIR peut être défini et de l’enfant.
construit pour les sujets au travers de 3 cf. LE VECU DE L’ENFANT.
étapes, 3 niveaux d'intégration.
• EMERGENCE-REPERAGE
• STABILISATION
• DEVELOPPEMENT et remise en AGIR
cause.
Les activités supports (physiques,
sportives, expressives…) sont travaillées
pour monter la compétence visée. COMPRENDRE COMMUNIQUER
La prise de connaissance, la prise de
conscience, la formulation verbale
(écrite) font partie du processus
d’acquisition du SAVOIR.
ROLAND MICHAUD
CPD RHONE
DECEMBRE 1994
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A propos de la vidéo
« une journée comme les autres »
Très grand investissement au niveau de la Très autonomes (on est en fin d’année en MS/GS
préparation matérielle (maquette – affiches – – Les enfants ont manifestement l’habitude de
fiche individuelle pour les enfants) travailler en autonomie
Attentive, relance par ses questions, Nombreuses interactions entre les enfants
encourage positivement les enfants
Aide les enfants en difficulté (ex. : enfants Les critères de réussite sont lisibles par les
plus lents) enfants. Ceux-ci se situent aisément dans leurs
apprentissages
Par ses questions ouvertes, aide les enfants à
verbaliser leurs actions, leurs différentes
stratégies
Pour travailler de cette façon, il est impératif d’inscrire les apprentissages dans la
durée. Le projet EPS s’inscrit dans le temps (cycle d’apprentissage de 12 à 14 séances autour
de se déplacer – tourner – voler…)
Il est source de liens avec les autres apprentissages (langage – espace – temps,
découverte de l’écrit, socialisation, autonomie etc…)
Il permet à l’enfant, par des critères de réussite lisibles, de se situer dans ses
apprentissages.
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En amont, en classe avant la Dans le préau, pendant la En aval, en classe à partir de la
séquence d’EPS : séquence d’EPS : séquence d’EPS :
Langage (groupe classe), Les enfants gèrent leur Travail individuel, chaque
verbalisation avec les enfants : où passage dans les ateliers, enfant colle sur sa fiche les
en est-on ? sur quoi travaille-t-on en les critères de réussite sont étiquettes gagnées
ce moment ? lisibles
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UNE PROGRAMMATION EN E.P.S. …POUR QUOI FAIRE ?
Tout le monde fait de l’E.P.S., suivant des approches plus ou moins disparates, seul ou avec d’autres,
( décloisonnement entre collègues, …).
D’une école à l’autre il y a beaucoup de différences dues aux problèmes de matériel, aux installations
sportives, selon le fait que l’on se situe en ville ou en milieu rural.
Programmer, c’est organiser collectivement l’E.P.S. ( dans sa classe, dans un cycle, dans l’école ) pour un
enseignement efficace, dans un souci de complémentarité et d’équilibre.
C’est choisir des activités en cohérence avec les compétences que l’on voudrait développer avec les
enfants et répartir leur temps d’apprentissage dans le temps et dans l’espace.
La programmation est un cadre référentiel qui permet de remettre en ordre ce qui se fait déjà le plus
souvent individuellement dans un souci de travail d’équipe, afin d’assurer une continuité des
apprentissages.
programmation de classe
de cycle
d’école
La programmation fixe des repères pour les enseignants comme pour les élèves.
repères dans le temps ( sur l’année , sur un cycle )
repères dans les espaces d’action ( répartition de la salle de motricité, du préau,
ou d'autres structures utilisées) )
repères à propos des contenus
repères en fonction des différents intervenants (lors d'un décloisonnement par
exemple)
La programmation E.P.S. fait partie intégrante du projet d’école et les enseignants peuvent s’appuyer
dessus pour coordonner leurs interventions.
"Seule une programmation ordonnée des activités tout au long de la scolarité à l'école maternelle
permet de faire des activités corporelles une véritable éducation. Elle doit prendre le plus grand soin
d'adapter les situations didactiques à l'âge et au développement des enfants, en créant la dynamique
qui leur permet d'aller au-delà de ce qu'ils savent faire. Elle doit contrôler que chacune des actions
motrices élémentaires sera bien sollicitée. Elle doit varier les activités physiques et les situations dans
lesquelles ces actions peuvent être mises en œuvre et faire découvrir, de manière ordonnée, les
différents milieux, les différents matériels, les différents jeux qui permettent à l'enfant de se
familiariser avec les multiples facettes de l'univers et des activités humaines qui l'entourent."
Nouveaux Programmes
Qu'apprend-on à l'école maternelle ? (Agir et s'exprimer avec son corps)
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BATIR UNE PROGRAMMATION DE CLASSE OU D'ECOLE EN E.P.S. :
METHODOLOGIE
Recenser les installations, le matériel, les activités physiques possibles ainsi que les différents
intervenants (maîtres de l'école).
Répartir ces installations et ce matériel par classe pour les utiliser au mieux.
Placer judicieusement l’E.P.S. dans l’emploi du temps de la classe pour profiter pleinement du matériel et
des installations.
CF FICHES – Annexe 5 : Inventaire du matériel E.P.S.
–Annexe 6 : Inventaire des installations
–Annexe 7 : Inventaire des activités physiques possibles
NIVEAU 2 :
Mettre en cohérence les compétences et les activités
Cela implique de faire un choix, de privilégier certaines activités en fonction des compétences que l’on
souhaite faire acquérir aux élèves.
Cela suppose de s’interroger sur ce qu’ils ont fait auparavant ( en concertation avec les collègues ), de
définir les contenus minimum pour chaque classe.
NIVEAU 3 :
Répartir dans le temps les activités retenues dans l’école et dans la classe
CALENDRIER
( CF FICHES : PROGRAMMATION E.P.S. de classe, d'école )
Définir les durées nécessaires pour qu’il y ait apprentissage ( nombre de séances minimum sur une
période donnée ).
Dans chaque cycle d’activité, construire une unité d’enseignement.
"Une unité d'enseignement inscrivant les élèves dans une authentique activité d'apprentissage est
nécessairement coûteuse en temps, mais elle évite un "zapping" qui disperserait les enfants en
juxtaposant des savoirs partiels non réinvestis.".
Roland Michaud
Agir dans le monde
L'éducation physique en maternelle
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QUELQUES ELEMENTS DE BIBLIOGRAPHIE
- MICHAUD Roland – Agir dans le monde : l'éducation physique en maternelle – Editions Nathan
- PIEDNOIR J.P. / HELMOT H. – A l'école de l"éducation physique – CRDP des Pays de la Loire
- DONNADIEU M.P. / COURTOIS J.R.: Enseigner l'éducation physique à l'école maternelle: 200
recettes – CRDP Grenoble
- DONNADIEU M.P. / COURTOIS J.R : Enseigner l'éducation physique à l'école maternelle : Le
projet Aquatique – CRDP Grenoble
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