Modele de Due Prime Macron Janvier 2020

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Modèle

Prime MACRON
 Décision unilatérale de l’employeur

La Direction de l’entreprise informe l’ensemble de son personnel qu’elle a pris la décision


unilatérale d’instaurer une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dans le cadre des
dispositions légales de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2020.

Article 1 : salariés bénéficiaires

Pour bénéficier de la prime, le salarié doit être lié à l’entreprise par un contrat de travail à
la date de versement de la prime (préciser la date) (1) et doit avoir eu une rémunération
au cours des 12 derniers mois inférieure à trois fois la valeur du SMIC annuel, soit …….….

Pour correspondre à la durée du travail, ce montant est réduit à due proportion de la


durée de présence sur l’année ou, pour les salariés à temps partiel, de l’horaire
contractuel de travail.

Article 2 : montant de la prime(2)

Option 1 : prime identique pour tous les bénéficiaires

Le montant de la prime est de ……….… €(3) pour chaque salarié bénéficiaire.

Autre Option : La loi permet de moduler le montant de la prime en fonction de


critères tels que la rémunération des salariés, le niveau de classification, la
durée du travail ou la durée de présence effective. (4)

Article 3 : versement de la prime

Option 1 : versement en une seule fois

La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat est versée au mois de …………..….… et


indiquée sur le bulletin de salaire correspondant(1).

Option 2 : versement en plusieurs fois

50 % de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat est versé au mois de …….……….… et


indiqué sur le bulletin de salaire correspondant. Les 50 % restant sont versés au mois de
………….…………(1).

Elle ne donnera lieu à aucune cotisation et contribution sociale et ne sera pas soumise à
l’impôt sur le revenu.(3)

Article 4 : Principe de non-substitution

La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat ne peut se substituer à des augmentations de


rémunération ni à des primes prévues par un accord salarial, le contrat de travail ou les
usages en vigueur dans l’entreprise. Elle ne peut non plus se substituer à aucun des
éléments de rémunération au sens de l’article L. 242-1 du code de la sécurité sociale
versés par l’employeur ou qui deviennent obligatoires en vertu de règles légales,
contractuelles ou d’usage.

Article 5 : Durée de l’accord

La présente décision unilatérale produit un effet à durée déterminée jusqu’au 30 juin


2020. Elle ne saurait créer un droit acquis au bénéfice des salariés, ni constituer un usage
ou un engagement unilatéral.

Fait à …………………………, le ……………………..

M. … (prénoms, nom) en qualité de ……………………...

Signature

(1)
Elle doit être versée entre le 28 décembre 2019 et le 30 juin 2020. Hors de ces bornes, elle ne
bénéficie pas des exonérations sociales et fiscales. La prime peut être mise en place par décision
unilatérale de l’employeur. Elle peut aussi être mise en place par accord d’entreprise ou de groupe
conclu selon les modalités prévues pour les accords d’intéressement, jusqu’au 30 juin 2020.
Comme toute somme versée à un salarié, elle doit être indiquée sur le bulletin de paie (c. trav., art.
R. 3243-1)

(2)
A titre d’exemple, une prime est versée le 1er juin 2020 à un salarié à temps plein, mensualisé,
dont la durée de travail est égale à la durée légale. En application du projet de texte, le salarié doit
avoir perçu du 1er juin 2019 au 31 mai 2020 une rémunération inférieure à 3 fois la valeur annuelle
du SMIC. Dans un tel cas, le montant annuel du SMIC à prendre en compte devrait être égal à 3 x
10,03 € x (7 mois x 35 x 52/12) + 3 x Smic horaire au 1er janvier 2020 x (5 mois x 35 x 52/12).

(3)
La prime est exonérée dans la limite de 1 000 € par bénéficiaire de toutes les cotisations et
contributions sociales d’origine légale et conventionnelle (y inclus CSG/CRDS), de contribution
formation, de taxe d’apprentissage, de participation construction et d’impôt sur le revenu.

(4)
Le montant de la prime ne peut être réduit à raison des congés pris au titre de la maternité,
paternité, de l’accueil ou de l’adoption d’un enfant, ainsi que des congés d’éducation parentale et
de présence parentale, ces congés étant assimilés à des périodes de présence effective.

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