DM 4 - Un Corrigé
DM 4 - Un Corrigé
DM 4 - Un Corrigé
Corrigé
1
0 ≤ 1−ϕ(x) ≤ tx dt = −→ 0. Le principe des gendarmes permet à nouveau
0 x + 1 x→+∞
de conclure.
6◦ ) Soit x ≥ 0. On souhaite intégrer par parties, en primitivant t 7−→ 1 et en dérivant
1
t 7−→ , mais cela nécessite de dériver t 7−→ tx sur [0, 1], ce qui pose un problème
1 + tx
1
en t = 0 lorsque x < 1. Pour contourner ce problème, on intègre par parties sur [ε, 1]
où ε > 0, puisZon fait tendre ε vers 0. Z
1 1 Z 1
dt h t i1 xtx−1 1 ε tx
Soit ε ∈]0, 1[. = + t dt = − +x dt.
ε 1+t
x 1 + tx ε ε (1 + tx )2 2 1 + εx x 2
ε (1 + t )
ε ε
Or 0 ≤ ≤ ε, donc d’après le principe des gendarmes, −→ 0.
1 + εx 1 + εx ε→0
De plus, si f est une application continue sur [0, 1], d’après le théorème fondamental de
l’analyse,
Z elle possède une primitive sur [0, 1], notéeZ F . F est dérivable, donc continue,
1 1
donc f (t) dt = F (1) − F (ε) −→ F (1) − F (0) = f (t) dt. On en déduit, en faisant
ε ε→0 0 Z 1
1 tx
tendre ε vers 0 dans l’intégration par parties que ϕ(x) = + x x 2
dt.
2 0 (1 + t )
Z 1
ϕ(x) − ϕ(0) 1 1 tx
7)
◦
= (ϕ(x) − ) = x 2
dt,
x−0 xZ 2 0 (1 + t )
1 x Z 1
ϕ(x) − ϕ(0) t +1−1 dt
donc = x 2
dt = ϕ(x) − Ψ(x), où Ψ(x) = x 2
.
x−0 0 (1 + t ) 0 (1 + t )
Nous allons montrer que Ψ est continue sur R+ en nous inspirant de la question 4.
Soit x, y ∈ R+ avec x < y. On sait déjà que, pour tout t ∈ [0, 1], tx ≥ ty . On en déduit
par croissance de l’intégrale
Z 1 que Ψ(x) ≤ Ψ(y). Ainsi, Z 1
(1 + tx )2 − (1 + ty )2
0 ≤ Ψ(y) − Ψ(x) = x 2 y 2
dt ≤ (t2x + 2tx − t2y − 2ty ) dt,
0 (1
Z + t ) (1 + t ) 0
1 Z 1
donc 0 ≤ Ψ(y) − Ψ(x) ≤ (tx − ty )(2 + tx + ty ) dt ≤ 4 (tx − ty )dt.
0 0
On en déduit que, pour tout x, y ∈ R+ , |Ψ(x) − Ψ(y)| ≤ 4|y − x|, ce qui montre, de
même qu’en question 4, que Ψ est continue sur R+ . En particulier, Ψ est continue en
0, donc Ψ(x) −→ Ψ(0) = 41 .
x→0
ϕ(x) − ϕ(0) 1
Ainsi, −→ ϕ(0) − Ψ(0) = .
x−0 x→0 4
Ceci prouve que ϕ est dérivable en 0 et que ϕ′ (0) = 14 .
8◦ )
1
1 2 3 4
x
t − 0
9◦ ) Soit x > 1. = tx−1 −→ 0, ainsi, t 7−→ tx est dérivable en 0 et, pour tout
t−0 t→0
d x
t ∈ [0, 1], (t ) = xtx−1 . On en déduit que, pour tout t ∈ [0, 1] (également pour t = 0),
dt
d x xtx−1
(ln(1 + t )) = , qui est continue sur [0, 1]. On peut donc intégrer par parties :
Zdt 1 Z11+ tx
t x t d
ht i1 Z 1 ln(1 + tx )
x x
x
dt = (ln(1 + t )) dt = ln(1 + t ) − dt,
0 1+t 0 x dt x 0 0 x
+∞
X 1
Problème 3 : Calcul de lorsque x est un entier pair.
n=1
n x
sin t − sin 0
6◦ ) a) −→ sin′ (0) = cos(0) = 1, donc par composition des limites,
t−0 t→0
sin( πt
2
) t 2
πt −→ 1. On en déduit que πt −→ ℓ = .
2
t→0 sin( 2 ) t→0 π
cos x − 1
6.b) Lorsque x 6= 0, on pose η(x) = et on pose η(0) = 0.
x
Ainsi, pour tout x ∈ R, cos(x) = 1 + xη(x).
cos(x) − cos(0)
De plus, η(x) = −→ cos′ (0) = sin(0) = 0.
x−0 x→0
f (t) − f (0)
t
sin( π2 t)
− π2 t − π2 sin( π2 t) 2
1 − πt sin( π2 t)
6. c) Soit t ∈]0, 1]. = = = .
t t t sin( π2 t) sin( π2 t)