Brasage
Brasage
Brasage
On distingue :
• Le soudage oxyacétylénique
• Le brasage ( fort ou tendre )
• Le soudo-brasage
3.2.1 Principe
Le brasage est un mode d’assemblage hétérogène. Les pièces à assembler (
métal de base ) sont chauffées en présence d’un métal ou alliage différent ( métal
d’apport ) dont la température de fusion est inférieure à celle du métal de base.
Lorsque la température de fusion du métal d’apport est atteinte, le joint se forme
par capillarité. Les assemblages étant toujours réalisés par emboîtement ou par
recouvrement.
Brasage Fort
3.2.2 Le brasage fort
Ou encore brasage par capillarité ( norme EN 12799 ). Il se réalise sur joints
pelliculaires avec un métal dont la température de liaison est supérieure à 450 °C.
La brasure dite à l’argent est un alliage quaternaire ( Cu + Ag + Zn + Cd ). Il existe la
brasure CUPHOS ( Cu + P ) qui peut être utilisée sur cuivre sans décapant.
Exercices résolus
a) Soudure par recouvrement : ( Fig 3-29a ) pièce A = ac. doux eps 6 mm Rr = 360
N/mm²
” B = cuivre eps 6 mm Rr = 230 N/mm²
Rr’ ( brasure ) = 400 N/mm²
Calcul pratique : L = 10 x e
Calcul de la longueur de recouvrement :
A et B en cuivre
Rr = 230 N/mm² Rr’ = 400 N/mm²
e = 3 mm et d = 50 mm C = 5 et J = 0,8
soit :
Formule longueur recouvrement brasage 4
3.2.3 Nettoyage
Il est essentiel que la brasure pénètre dans le joint, ce dernier devra être propre,
dégraissé et mis à vif.
On doit obtenir sur la partie supérieure un petit congé tandis que la brasure doit
être pénétré au fond de l’emboîtement. Attention les décapants sont composés
de FLUOR, il y a lieu de travailler dans un endroit aéré.
Applications chalumeau
3.2.6 Outillage
Pour le brasage fort on utilise généralement :
• La lampe à souder
• Le chalumeau raccordé à une bouteille de gaz ( propane pour l’extérieur,
butane pour l’intérieur )
• Les chalumeaux bi-gaz ( propane, butane, acétylène ) + oxygène
Lame à souder et Fer à souder
a) La lampe à souder : ( Fig 3-32 ) La flamme est ici produite par le mélange d’un
gaz ( butane ou propane ) avec l’oxygène de l’air en fournissant une température
de 700 °C. La lampe est alimentée au moyen de cartouches ” jetables “. Le
réglage est des plus simple, puisque la ” force ” de la flamme varie avec le débit du
gaz. Une flamme bleue est puissante et signe d’un bon réglage, fonction de
l’arrivée de l’air réglable à la buse. Par contre, une flamme molle et rouge indique
un manque d’air contenant de l’ O2.
Les éléments à assembler devront rester sous la flamme, même pendant la
brasure ( mais pas cette dernière ).
b) Le chalumeau : Il est raccordé à une bonbonne ( Fig 3-33 ), il est plus puissant
que la lampe à souder et possède une autonomie plus grande via une bonbonne
de 13 kg, par exemple, contenant du butane ( C4 H10 ) ogive et corps bleu, ou du
propane ( C2 H8 ) ogive grise et corps bleu, parfois ogive rouge ( norme EN
1089.3 ), Fig 3-34 avec détendeur.
c) Les chalumeaux bi-gaz : Ils utilisent un mélange d’un gaz ( butane, propane ou
acétylène ) et d’oxygène
pur. Ils peuvent atteindre des températures de l’ordre de 2825 °C
pour les deux premiers gaz et de 3200 °C pour l’acétylène.
Chalumeau bi-gaz
Tableau du butane et propane
100 cc
Bain de brillance : après décapage
HNO3 à 40 ° Bé ==> 75 g
H2 SO4 à 66 ° Bé ==> 100 g
HF à 40 % ==> 10 g
Na OH ( soude ) ==> 2g à ajouter après refroidissement du mélange. Laisser
refroidir le mélange pour que la température soit inférieure à 35 °C
Outillage:
On utilise généralement :