CC Pro 2016-2021
CC Pro 2016-2021
CC Pro 2016-2021
INTERVENUE ENTRE
ET
ARTICLE 10 ARBITRAGE 18
ARTICLE 12 ANCIENNETÉ 21
ARTICLE 26 PUBLICATION 72
2
ARTICLE 27 DURÉE DE LA CONVENTION 73
NOUVEAUX SYNDIQUÉS 74
ANNEXE «A» 75
3
ARTICLE 1 BUT DE LA CONVENTION COLLECTIVE
Cette convention a pour but de promouvoir des relations ordonnées entre l’Employeur et ses
personnes salariées, d’établir des conditions de travail justes et raisonnables et de faciliter un
règlement rapide des griefs qui peuvent survenir.
1.02 Définitions
À moins que le contexte ne s’y oppose, aux fins d’application de la présente convention, les
expressions suivantes ont le sens ci-après prévu :
a) « Employeur »
b) « Syndicat »
c) « Personne salariée »
d) « Les parties »
L’Employeur et le Syndicat.
e) « Conjoint(e) »
Pour les fins d’application des dispositions de la présente convention, le mot « conjoint »
désigne deux personnes qui remplissent l’une des conditions suivantes :
2) les personnes qui vivent ensemble maritalement et qui résident ensemble depuis un (1)
an.
f) « Jour ouvrable »
Tout jour du lundi au dimanche. Toutefois, pour les fins du calcul des délais prévus à l’article 9
(procédure de griefs) et à l’article 11 (Mesures disciplinaires et administratives) de la présente
convention, « jour ouvrable » ne comprend pas le samedi, le dimanche ni les jours fériés prévus à
cette convention collective.
Une personne salariée à durée indéterminée titulaire d’un poste à temps plein dont les heures de
travail sont de trente-sept heures et demie (37 ½) ou quarante (40) heures par semaine.
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h) Personne salariée régulière
Une personne salariée à durée indéterminée titulaire d’un poste non permanent (c’est-à-dire qui
n’est pas à temps plein).
Une personne salariée qui est embauchée pour une durée déterminée.
j) «Service»
On entend par service :
Approvisionnement
Événements spéciaux
Éducation
Entretien
Entretien spécialisé
Opérations et maintenance
Logistique et programmation
Prévention et protection
Programmation CSM
Programmation et opérations VPM
Recherche, contenu et éducation
Services techniques
Stationnement
Ventes et opérations VPM
Ventes, produits et services à la clientèle
Ventes groupes
k) « Horaire scolaire » signifie des cours de formation qui incluent des études reconnues
par le Ministère de l’éducation, des stages d’études, des cours d’été, ainsi que des cours qui ne se
donnent pas sous l’égide du Ministère de l’éducation. Nonobstant ce qui précède, les cours de
formation pour fins uniquement de loisirs ne sont pas inclus.
Lorsque le contexte l’exige, dans la présente convention collective, le masculin comprend le féminin
et le singulier comprend le pluriel.
La nullité d’une disposition de la présente convention n’affecte pas la validité de toutes les autres
dispositions de la convention. Toute disposition de la convention qui est ou qui devient contraire
aux lois applicables, sera nulle et sans effet.
5
1.05 Sous-titre des paragraphes
Les sous-titres de chacun des paragraphes ne font pas partie de la convention collective et ne sont
là que pour faciliter le repérage d’une clause de la convention collective.
1.06 Relations entre la section locale 10333 de l’AFPC, la Société et ses représentants
Toute entente modifiant les dispositions prévues à la convention collective devra comporter la
signature, outre des représentants de l’Employeur, la signature d’un représentant de l’Alliance de
la fonction publique du Canada et d’un représentant syndical de la section locale 10333.
Dans toute autre situation, tout sujet d’entente entre les parties ne requerra que la signature d’un
représentant syndical de la section locale 10333 et d’un représentant dûment désigné par
l’Employeur.
2.01 Le Syndicat reconnaît que l’Employeur a le droit de gérer et d’opérer son établissement,
ses équipements, de diriger son personnel et de conduire son entreprise à son gré, sujet aux
restrictions imposées par la loi ou par la présente convention collective. L’Employeur conserve tous
les droits et privilèges qui ne sont pas abandonnés ou restreints par la présente convention
collective.
L’Employeur reconnaît le Syndicat comme le seul agent négociateur et mandataire des personnes
salariées assujetties au certificat d’accréditation décerné au Syndicat par le Conseil canadien des
relations industrielles en date du 22 mars 1995 et modifié selon l’ordonnance # 9645-U, datée du
8ième jour de mai 2009 et dont le libellé se lit comme suit :
« Tous les employés de la Société du Vieux-Port de Montréal Inc. (Société immobilière du Canada
Limitée), qui occupent un emploi dont la nature des fonctions est directement reliés aux opérations
et aux activités quotidiennes du site, à l’exclusion des employés déjà visés par une ordonnance
d’accréditation, des employés de la vice-présidence, Finances et administration (sauf le magasinier
et les aide-magasiniers), des employés de la vice-présidence Aménagement et maintenance
(anciennement-gestion du territoire), des employés de la vice-présidence Marketing, des employés
de la vice-présidence ressources humaines, des employés occupant des postes d’adjoint(e)
administratif(ve), de conseillère, éducation et formation, de chargé de projets – action culturelle et
éducative, de chargé de projets – action éducative et de chargé de projets – développement et
6
réalisation au Centre des sciences de Montréal, et des employés occupant des postes d’adjoint(e)
administratif(ve) et du gestionnaire, concessions commerciales aux Quais du Vieux-Port.»
L’Employeur reconnaît que les employés qui ne font pas partie de l’unité d’accréditation
n’accomplissent pas normalement du travail de l’unité; cependant, ces employés pourront faire du
travail de l’unité lors d’une situation d’urgence, d’une période de familiarisation d’une personne
salariée, lors d’une absence momentanée ou d’un retard d’une personne salariée ou pour
répondre à un surcroît momentané de travail. Il est entendu que le travail fait dans les
circonstances ci-haut mentionnées n’a pas pour effet de réduire les heures normales de travail des
personnes salariées.
3.03 Sous-traitance
L’Employeur peut donner des sous-contrats pourvu qu’il n’en résulte pas des mises à pied de
personnes salariées, ou que l’octroi de tels sous-contrats n’empêche pas le rappel au travail de
personnes salariées en mise à pied qui possèdent les qualifications requises pour le travail à
accomplir. De plus, l’octroi d’un sous-contrat ne peut avoir pour effet de réduire les heures
normales de travail des personnes salariées régies par la présente convention collective.
L’Employeur peut notamment avoir recours à la sous-traitance lorsque, pour effectuer le travail, il
existe des besoins d’équipement spécialisé non couverts par la portée intentionnelle de
l’accréditation, de main-d’œuvre spécialisée ou lorsque les situations sont urgentes et que le travail
doit être effectué dans un court laps de temps sans déranger les opérations régulières.
L’Employeur peut donner des sous-contrats lors d’événements de formation regroupant tous les
travailleurs d’un titre d’emploi ou d’un service en même temps si aucune personne salariée dans
l’unité d’accréditation ne possède les connaissances minimales pour effectuer le travail ou ne peut
effectuer les heures devenues disponibles.
Toute personne salariée qui, au moment de la signature de la présente convention collective, est
membre du Syndicat doit, comme condition du maintien de son emploi, demeurer membre du
Syndicat pour la durée de la convention à moins d’être expulsée du Syndicat. Dans ce cas, elle
peut conserver son emploi, mais doit payer la cotisation syndicale.
Toute nouvelle personne salariée doit, dès son embauche, comme condition du maintien de son
emploi, devenir membre du Syndicat et le demeurer à moins d’être refusée ou expulsée du
Syndicat. Dans ce cas, elle peut conserver son emploi, mais doit payer la cotisation syndicale.
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L’Employeur doit permettre une rencontre entre la nouvelle personne salariée et un représentant
syndical lors de sa première semaine de travail. Lors du processus d’embauche massive pour la
saison estivale et hivernale, deux (2) représentants syndicaux seront autorisés en autant que cela
ne nuit pas aux opérations.
Toute personne salariée couverte par la présente convention qui n’est pas actuellement membre du
Syndicat et toute personne salariée qui, à l’avenir, serait expulsée ou refusée par le Syndicat,
doivent, comme condition du maintien de leur emploi, payer au Syndicat une cotisation syndicale
égale à celle des membres du Syndicat.
Toutefois, une personne salariée couverte par la présente convention se verra prélever sur son
salaire, à chaque période de paie, un montant n’excédant pas le double de la cotisation syndicale
normale pour une période ne pouvant excéder la durée de son emploi précédant la signature de
la présente convention pendant laquelle aucune cotisation ne fut prélevée sur son salaire, jusqu’à
concurrence d’une période maximale de douze (12) mois précédant la signature.
Le jour de l’embauche d’une nouvelle personne salariée, l’Employeur lui remet la lettre ci-dessous :
« Monsieur, Madame,
En vertu de la clause 4.02 de la convention collective, vous devez, comme condition d’emploi,
adhérer à l’Alliance de la fonction publique du Canada.
Veuillez donc communiquer en dehors des heures de travail avec une personne officière du
Syndicat dont les noms et numéros de téléphone apparaissent ci-dessous :
Président(e) :
Vice-président(e) :
Secrétaire-trésorier(e) :
Trésorier(e) :
Chef délégué :
Coordonnateur ou coordonnatrice aux communications :
Signature de l’Employeur :
Date : »
De plus, dans les meilleurs délais suivant l’embauche ou la réembauche, l’Employeur informe le
Syndicat du nom de toute nouvelle personne salariée, de sa date d’embauche, de son statut et de
son titre d’emploi
L’Employeur remet à la personne salariée une copie de son contrat de travail ou une copie de la
prolongation de contrat de celui-ci.
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4.05 Renseignements personnels et autorisation
Sur demande du Syndicat, l’Employeur transmet, sur autorisation dûment signée par la personne
salariée conformément à l’annexe « A », les renseignements personnels mentionnés en annexe « A-
1 » au Syndicat, et tout changement qui pourra survenir.
Une personne salariée qui change d’adresse est tenue d’aviser l’Employeur de ce changement
d’adresse.
Toute erreur ou omission en rapport avec les déductions des cotisations syndicales est corrigée
dans des délais raisonnables sans plus de conséquence.
Le montant total des cotisations déduites du salaire à chaque période de paie est expédié au
Syndicat à l’attention du contrôleur de l’Alliance avec une liste indiquant pour chaque personne
salariée le montant de la cotisation déduite, le salaire brut régulier versé, le salaire brut versé
pour la période et le montant cumulatif des cotisations déduites pendant l’année en cours, au plus
tard le quinzième (15e) jour suivant la fin du mois où la cotisation a été perçue. L’Employeur fournit
également sur cette liste l’adresse et le numéro de téléphone de la personne salariée ayant
autorisé la divulgation de ces renseignements personnels en signant une formule à cette fin.
L’Employeur fournit cette liste en deux (2) exemplaires : une copie au contrôleur de l’Alliance et
l’autre copie à la section locale.
La cotisation est celle couramment fixée par le Syndicat et celui-ci convient de donner un avis écrit
à l’Employeur de tout changement futur dans le taux de la cotisation, lequel prend effet à compter
de la première période de paie complète qui suit la réception de l’avis écrit de changement.
L’Employeur s’engage à inscrire sur chaque feuillet de renseignement d’impôt ou toute autre
formule à cette fin, le montant total annuel prélevé pour les fins de la cotisation syndicale.
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ARTICLE 6 REPRÉSENTATION ET ACTIVITÉS SYNDICALES
Le Syndicat avise l’Employeur par écrit des noms des personnes représentantes autorisées du
Syndicat, dans les quinze (15) jours de la nomination ou élection des personnes représentantes ou
de toute modification quant aux personnes représentantes désignées aux comités prévus à la
présente convention.
L’Employeur fait connaître au Syndicat, dans le même délai, les noms de ses représentants aux
comités prévus à la présente convention.
L’Employeur permettra à quatre (4) personnes salariées désignées par le Syndicat et membre de
l’unité d’accréditation dont pas plus d’une (1) personne salariée par titre d’emploi dans les
équipes de travail comportant moins de quatre (4) personnes salariées de s’absenter de leur
travail, sans perte de salaire régulier et bénéfices, pour les séances de négociation/conciliation
avec l’Employeur visant à renouveler la présente convention. Le paiement du salaire continuera à
s’effectuer à la condition toutefois que lesdites séances de négociation/conciliation aient lieu
pendant le quart régulier de travail prévu pour lesdites personnes salariées.
Lorsqu’une personne salariée travaille sur un quart de travail autre que le quart de jour et qu’elle
doit travailler le quart du soir ou de nuit la journée même d’une séance de
négociation/conciliation, elle est libérée pour son quart de travail normal sans perte de salaire
régulier et bénéfices.
c) Les parties conviennent de s'échanger un ordre du jour des questions qu'elles désirent
discuter une (1) semaine avant la tenue de la réunion. Elles s’entendent aussi pour
s’échanger, dans la mesure du possible, les documents pertinents au moment d’établir l’ordre
du jour.
d) Le comité se réunit au besoin, à la demande des parties, mais minimalement cinq (5) fois par
année.
10
e) Les parties s’entendent que le but du comité est de voir à la mise en place de saines
relations de travail au sein de la Société du Vieux-Port de Montréal par des discussions
franches, courtoises et transparentes.
Lors de toute rencontre de l’un ou l’autre des comités prévus à la présente convention, les
représentants de l’Employeur et les représentants du Syndicat peuvent respectivement être
accompagnés et assistés d’un conseiller, le cas échéant. Toutefois, dans un tel cas, la partie qui
requiert les services d’un tel conseiller extérieur avise l’autre partie lors de la fixation de cette
réunion.
Une personne représentante du Syndicat peut rencontrer une personne salariée qui désire
formuler un grief durant les heures de travail et à proximité du lieu de travail de la personne
salariée concernée. Toutefois, cette personne représentante du Syndicat doit, avant de quitter son
poste de travail, convenir avec son supérieur immédiat quant au moment et à la durée de cette
rencontre. Les parties reconnaissent que les personnes représentantes du Syndicat ont comme
responsabilité première l’accomplissement de leur travail régulier. En conséquence, seulement le
temps nécessaire et raisonnable sera consacré par la personne représentante du Syndicat et la
personne salariée concernée à une telle rencontre. De plus, il est entendu que la rencontre ne doit
pas avoir pour effet de perturber les opérations normales d’un service.
Cette rencontre a lieu sans perte de salaire régulier et bénéfices pour la personne représentante
du Syndicat et la personne salariée concernée.
a) Un maximum de cinq (5) personnes salariées désignées par le Syndicat, dont pas plus d’une
(1) personne salariée provenant du même service sauf à l’entretien où le ratio est d’une
personne par corps de métier, peuvent s’absenter de leur travail, pour des activités reliées
à l’administration ou à l’application de la présente convention collective.
Pour fin d’application du présent article, seules les personnes salariées membres de l’unité
d’accréditation nommées au comité exécutif du Syndicat, les délégués et les membres des
comités reconnus par la présente convention collective peuvent se prévaloir de ce type de
libérations.
De telles libérations sont demandées moyennant la remise d’un avis écrit à cet effet au
responsable du service concerné au moins cinq (5) jours à l’avance à moins d’obtenir le
consentement du responsable du service concerné.
Dans les situations urgentes et imprévisibles empêchant de donner ledit préavis écrit, la
personne salariée tout en indiquant la nature de la libération peut obtenir une telle
libération sur autorisation de son responsable de service, laquelle ne sera pas indûment
refusée.
La durée d’une telle libération est d’un minimum de quatre (4) heures, mais ne peut excéder
deux (2) jours ouvrables consécutifs pour la personne salariée désignée par le Syndicat.
L’Employeur peut refuser ces libérations dans le cas où la prise de ces heures occasionne du
temps supplémentaire.
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b) Modalité de paiement : les absences pour activités syndicales peuvent être sans
compensation salariale ou avec compensation salariale découlant d’une banque comportant
un maximum de deux cent cinquante (250) heures payées pour fin d’activités du local par
année.
Un conseiller syndical hors de l’unité d’accréditation a droit de rencontrer sur les lieux de travail un
membre de l’exécutif du Syndicat durant les heures de travail. Les parties reconnaissent que les
membres de l’exécutif du Syndicat ont comme responsabilité première l’accomplissement de leur
travail régulier; en conséquence, il est entendu que seulement le temps nécessaire et raisonnable
sera consacré par le membre de l’exécutif du Syndicat à une telle rencontre.
Cette rencontre a lieu moyennant un avis préalable d’au moins une (1) heure donnée au supérieur
immédiat pourvu que la rencontre ne perturbe pas les opérations normales. De plus, cette
rencontre a lieu sans perte de salaire régulier et bénéfices pour le membre de l’exécutif du
Syndicat concerné.
Les personnes salariées désignées par le Syndicat peuvent s’absenter de leur travail, sans salaire,
afin d’assister aux congrès, aux cours d’éducation syndicale ainsi qu’aux sessions de formation et
d’informations syndicales et ce, aux conditions suivantes :
a) qu’un avis écrit comportant le nom de la ou des personnes salariées, les dates d’absence et
la nature de la libération soit envoyé au responsable du service des ressources humaines au
moins une (1) semaine à l’avance;
b) sous réserve de la situation prévue à l’alinéa suivant, pas plus d’une (1) personne salariée
par titre d’emploi à la fois jusqu’à concurrence de six (6) personnes salariées dans l’unité
d’accréditation peuvent ainsi être libérées en même temps et la durée d’une absence d’une
personne salariée ainsi désignée ne peut excéder dix (10) jours ouvrables consécutifs.
Deux (2) personnes salariées par titre d’emploi pourront s’absenter conformément au
paragraphe qui précède en autant que ce titre d’emploi comporte un minimum de dix (10)
personnes salariées outre celles qui bénéficient d’un congé prévu par la présente convention
collective.
d) L’Employeur peut refuser ces libérations dans le cas où la prise de ces heures occasionne du
temps supplémentaire sauf si l’avis est envoyé trente (30) jours à l’avance.
Une permission d’absence prolongée et sans salaire peut être accordée à deux (2) personnes
salariées à la fois provenant de services différents pour les deux (2) absences mentionnées aux
alinéas a) et b) et ce, moyennant les conditions et modalités ci-après prévues.
12
a) Travail syndical permanent
La personne salariée nommée pour exercer un travail permanent au sein d’une instance syndicale
à laquelle le Syndicat est affilié a droit, à la suite d’un préavis écrit d’au moins un (1) mois donné
par le Syndicat à l’Employeur spécifiant la date du début et de la fin de l’absence du travail, à
une libération à temps plein sans salaire ni avantages pour une durée maximale de trente-six (36)
mois. Cette dernière pourra être fragmentée en trois (3) périodes de douze (12) mois et la
personne salariée doit avertir l’Employeur par écrit, un (1) mois à l’avance, de son intention de
revenir ou non à son emploi. Durant la dernière période de douze (12) mois, l’ancienneté ne sera
pas cumulée.
Pendant la durée de cette libération, la personne salariée permanente peut maintenir son
assurance-vie, son assurance-santé et son assurance soins dentaires à condition d’en défrayer la
totalité des primes (part de l’employé, part de l’employeur).
Il est convenu que la personne salariée qui obtient ce type de congé a l’obligation de maintenir
ses protections d’assurance-santé (assurance médicaments) et en assumer la totalité des primes
(part de l’employé, part de l’employeur). Le tout conformément aux règles en vigueur à la régie
de l’assurance-maladie du Québec.
À défaut, la personne salariée exerce les droits de déplacement prévus à la clause 13.08 de la
présente convention.
Une personne salariée peut exercer ses droits d’ancienneté pendant la période de libération
autorisée par la présente clause à la condition qu’elle mette fin immédiatement à la libération afin
d’occuper un poste obtenu suite à un affichage, le cas échéant, à compter de la date d’entrée en
fonction établie par l’Employeur.
La personne salariée qui est élue à une fonction syndicale se voit accorder par l’Employeur une
libération à temps plein sans salaire ni avantages pour la durée de son mandat suite à un préavis
écrit d’au moins un (1) mois donné par le Syndicat à l’Employeur spécifiant la date du début et de
la fin de l’absence du travail.
Dans ce cas, la personne salariée accumule de l’ancienneté selon la durée maximale établie à
l’alinéa a) du présent article. Au-delà de cette période, la personne salariée conserve son
ancienneté et perd son droit de retour à son poste initial et les droits de déplacements prévus à la
clause 13.08 de la convention collective.
Pendant la durée de cette libération, la personne salariée permanente peut maintenir son
assurance-vie, son assurance-santé et son assurance soins dentaires à condition d’en défrayer la
totalité des primes (part de l’employé, part de l’employeur).
Il est convenu que la personne salariée qui obtient ce type de congé a l’obligation de maintenir
ses protections d’assurance-santé (assurance médicaments) et en assumer la totalité des primes
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(part de l’employé et part de l’employeur). Le tout conformément aux règles en vigueur à la régie
de l’assurance-maladie du Québec.
À défaut, la personne salariée exerce les droits de déplacement prévus à la clause 13.08 de la
présente convention.
Une personne salariée peut exercer ses droits d’ancienneté pendant la période de libération
autorisée par la présente clause à la condition qu’elle mette fin immédiatement à la libération afin
d’occuper un poste obtenu suite à un affichage, le cas échéant, à compter de la date d’entrée en
fonction établie par l’Employeur.
L’Employeur autorise les membres du comité exécutif de la section locale à utiliser les
stationnements de la Société à proximité des locaux syndicaux identifiés, avec leur véhicule, et ce,
afin de leur permettre de s’acquitter de leurs responsabilités en rapport avec la présente
convention collective.
6.11 L’Employeur n’est pas tenu d’accorder plus d’une des demandes de libérations prévues
aux clauses 6.06 et 6.08 à la fois pour les titres d’emploi de superviseur ou pour les équipes de
travail comportant moins de quatre (4) personnes salariées à moins d’entente contraire avec le
supérieur immédiat.
L’Employeur met à la disposition exclusive des unités représentées par l’AFPC, sans frais, un local
au Hangar 3 et un local au Centre des Sciences de Montréal. Ces locaux sont pourvus d’une table,
d’un pupitre, d’un classeur, de chaises, d’un téléphone et d’une prise de branchement informatique.
7.02 Tableaux
L’Employeur met à la disposition exclusive du Syndicat des tableaux d’affichage sous clés situés
dans les salles de repos des personnes salariées. Le Syndicat peut y afficher ses avis et
communiqués officiels signés par un représentant syndical dûment désigné à la condition que le
document ne soit pas de nature à causer préjudice à l’Employeur, à ses représentants, à ses
officiers ou à ses mandataires et qu’ils ne contreviennent pas aux dispositions de la présente
convention.
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ARTICLE 8 DISCRIMINATION ET HARCÈLEMENT AU TRAVAIL
8.01 Discrimination
Une distinction, exclusion ou préférence fondée sur les aptitudes ou qualités requises pour
accomplir les tâches d’un poste est réputée non discriminatoire.
c) Toute personne salariée qui se croit être victime de harcèlement ou le Syndicat en son nom
peut déposer une plainte écrite auprès du service des ressources humaines. Cette plainte
doit contenir une description détaillée des événements. Sur réception, l’Employeur procède
dans les meilleurs délais à une enquête pour vérifier le bien-fondé de la plainte. Le
processus d’enquête devra être terminé au maximum dans les trois (3) mois suivant la
plainte, sauf si incapacité pour l’Employeur de rencontrer les personnes visées par l’enquête
dû à une fin de contrat, une maladie, un congé sans solde de quelque nature que ce soit ou
un accident de travail.
d) Dans les cas de harcèlement au travail, l’Employeur doit, dans la mesure du possible,
prendre les mesures requises pour assurer que la personne plaignante et la personne mise
en cause ne soient pas en lien hiérarchique et/ou dans le même milieu de travail pendant la
durée de l’enquête.
e) Dans le cas où la plainte s’avérerait justifiée, l’Employeur voit à prendre les mesures
disciplinaires ou administratives qu’il estime indiquées contre toute personne qui s’est livrée
à du harcèlement.
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g) Toute personne salariée victime de harcèlement peut exercer les recours prévus par la Loi
canadienne sur les droits de la personne en pareille matière.
Par ailleurs, ceci n’empêche pas un salarié d’avoir plutôt recours à la procédure de grief et
d’arbitrage prévue à la présente convention collective.
9.01 Définition
9.02 Discussion
Toute personne salariée qui envisage de formuler un grief pour régler un problème doit en
discuter avec son supérieur immédiat ou son représentant afin de tenter de le régler
accompagnée, si elle le désire, de son représentant syndical. Cette rencontre doit se tenir dans les
meilleurs délais. Cette étape pourrait être omise dans des cas de suspension, de congédiement ou
de harcèlement sexuel comme définis dans la présente convention collective. À défaut d’entente,
l’Employeur et le Syndicat conviennent de se conformer à la procédure décrite à l’article 9.03.
a) Le Syndicat doit soumettre le grief par écrit au supérieur immédiat ou à son représentant
dans un délai n’excédant pas vingt (20) jours ouvrables de l’événement y donnant lieu ou
de la connaissance qu’a eu ou aurait dû avoir la personne salariée de l’événement
donnant lieu au grief. Dans tous les cas, la soumission écrite du grief ne peut être faite plus
de quarante (40) jours ouvrables suivant la date de l’événement donnant lieu au grief.
b) Le supérieur immédiat ou un représentant du service des ressources humaines doit tenir une
rencontre formelle où le plaignant et l’agent de grief sont convoqués afin de faire valoir les
motifs sous-tendant le grief dans les quinze (15) jours ouvrables suivant le dépôt. Le
supérieur immédiat peut être accompagné et, dans la mesure du possible, il le mentionne au
moment de fixer le rendez-vous. Cette rencontre formelle pourra être annulée si les deux
(2) parties en conviennent suite à la discussion prévue à la clause 9.02.
c) L’Employeur doit rendre sa décision par écrit tout en fournissant une description sommaire
des motifs justifiant sa décision et la remettre en mains propres au plaignant et/ou à
l’agent de grief syndical dans les dix (10) jours ouvrables suivant le dépôt du grief ou lors
de la rencontre formelle mentionnée à l’alinéa b), s’il y a lieu.
d) L’Employeur produira sur demande les documents pertinents et existants nécessaires pour
régler le grief.
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f) Tout grief qui n’aura pas été référé dans le temps limite de quarante-cinq (45) jours
ouvrables sera considéré comme ayant été retiré et réglé.
Il est de la ferme intention des parties de régler, dans les plus brefs délais possibles, tout grief.
Durant tout le processus, les parties s’entendent pour qu’il n’y ait aucune menace ou pression indue.
Si plusieurs personnes salariées prises collectivement ou si le Syndicat comme tel se croient lésés, le
Syndicat peut présenter un grief au responsable des ressources humaines en suivant la procédure
ci-haut décrite à la clause 9.03.
9.06 Médiation
9.07 Défaut
Tout grief est prescrit et n’est pas arbitrable s’il n’a pas été soumis à la procédure de griefs dans
les délais indiqués à la présente convention. Toutefois, les parties peuvent convenir préalablement,
par entente mutuelle écrite, de prolonger les délais pour la soumission du grief et sa référence à
l’arbitrage.
L’exposé du grief résumera sommairement les faits de façon à pouvoir identifier le problème
soulevé et la solution recherchée. Aucun grief ne doit être rejeté pour vice de forme.
Tout règlement d’un grief consigné par écrit et signé, intervenu en tout état de cause entre
l’Employeur et le Syndicat, lie l’Employeur, le Syndicat et toutes les personnes salariées
concernées. Advenant une mésentente concernant l’exécution du règlement, cette question est
arbitrable.
Si l’Employeur se croit lésé dans ses droits, il peut déposer un grief de la manière prévue aux
articles 9 et 10 de la présente convention en y faisant les adaptations nécessaires.
17
ARTICLE 10 ARBITRAGE
10.01 Les parties s’entendent pour que les arbitres dont les noms suivent soient désignés pour
entendre et décider tous les griefs soumis en vertu de la présente convention et qu’ils agiront
alternativement pour entendre chacun des griefs :
Jean-Guy Clément
André Rousseau
André Sylvestre
Lyse Tousignant
Dans le cas où une de ces personnes cesserait de pratiquer ou advenant son décès, il incombe aux
parties de désigner un remplaçant et d’ajouter son nom à cette liste.
Lorsqu’un grief est référé à l’arbitrage par l’une des parties, celle-ci avise l’arbitre par écrit de sa
nomination.
Si l’arbitre désigné n’est pas disponible dans un délai raisonnable compte tenu de la nature du
grief (c’est-à-dire un délai n’excédant pas normalement cinq (5) mois de sa nomination), les parties
peuvent convenir de le référer à un autre parmi ceux ci-haut nommés qui est en mesure de fournir
la meilleure disponibilité.
Toute objection préliminaire est soumise à l’autre partie dix (10) jours ouvrables avant la date de
l’audition.
Les parties peuvent s’entendre, par écrit, pour soumettre plusieurs griefs à un seul des arbitres ci-
haut nommés.
Si aucun arbitre n’est en mesure de procéder dans un délai raisonnable tel que ci-haut prévu, les
parties peuvent convenir par écrit de procéder devant un arbitre autre que ceux ci-haut
mentionnés. À défaut d’en arriver à une entente sur un autre arbitre pouvant entendre et décider
le grief, la partie qui a logé le grief demande au ministre la nomination d’un arbitre, et fait
parvenir copie de sa demande à l’autre partie.
a) L’Employeur convient de libérer de son travail, sans perte de salaire régulier et bénéfices,
une (1) personne représentante du Syndicat pour le temps que dure l’audition de
l’arbitrage.
De plus, l’Employeur convient de libérer de son travail une (1) personne plaignante sans
salaire pour le temps que dure l’audition. Si le grief est accueilli en tout ou en partie,
l’Employeur rembourse à la personne salariée qui est la plaignante le salaire régulier
perdu en raison de sa présence à l’audition, le cas échéant.
18
10.03 Délai pour rendre une décision
L’arbitre rend ses ordonnances ou ses décisions dans les quarante-cinq (45) jours suivant sa
nomination. Toutefois, le dépassement de ce délai ne vient en aucune façon modifier l’application
de la décision de l’arbitre.
La sentence de l’arbitre sera finale et liera l’Employeur, le Syndicat et les personnes salariées
concernées.
L’arbitre n’est pas autorisé à modifier, amender ou à ajouter à toute disposition de la présente
convention ni à rendre toute décision incompatible avec les dispositions de cette convention ou à
considérer toute affaire ne relevant pas de la présente convention.
L’arbitre a juridiction pour ordonner la réintégration de la personne salariée dans tous ses droits
et dans son emploi à la fonction qu’elle occupait, ainsi que pour décider de toute indemnité.
Lorsque le grief comporte une réclamation pour une somme d’argent, le Syndicat pourra d’abord
faire décider par l’arbitre saisi du grief du droit réclamé sans être tenu d’établir la somme
d’argent réclamée. S’il est décidé que le grief est fondé en tout ou en partie et si les parties ne
s’entendent pas sur la somme à être payée, un simple avis écrit adressé à l’arbitre lui soumet le
litige pour décision finale. Une copie de l’avis est transmise à l’autre partie. Dans ce cas, les
dispositions du présent article s’appliquent.
Dans la mesure du possible, les mesures disciplinaires sont remises en personne pendant les heures
de travail de la personne salariée. L’Employeur pourra toutefois convoquer la personne salariée
en dehors de ses heures de travail. Pendant cette période, la personne salariée est rémunérée
pour un minimum de quatre (4) heures à son taux régulier pour son temps passé avec le ou les
représentants de l’Employeur.
Une personne salariée ayant terminé sa période de probation peut, après avoir reçu l’autorisation
de son supérieur immédiat et pris rendez-vous auprès du responsable du service des ressources
19
humaines consulter son dossier durant ses heures de travail en présence d’un représentant de
l’Employeur et d’un représentant syndical, si elle le désire. Cette demande ne sera pas refusée
sans motif.
Toute mesure disciplinaire doit être communiquée à la personne salariée concernée par écrit dans
un délai n’excédant pas vingt (20) jours ouvrables suivant la connaissance acquise par l’Employeur
de l’incident qui y donne lieu. Lors d’une enquête de nature criminelle menée par la police, ce
délai ne court qu’une fois les conclusions de l’enquête tirées. Cet écrit expose les motifs de la
mesure disciplinaire. Une copie de cet avis doit être transmise en même temps au Syndicat.
Aucune mesure disciplinaire ne peut être appliquée plus de quarante (40) jours ouvrables suivant
la date de l’infraction reprochée y donnant lieu à moins d’impossibilité pour l’Employeur
d’appliquer la mesure disciplinaire due à une absence ou suite à la fin de contrat de la personne
salariée. Dans ce cas, au retour de la personne salariée, l’Employeur dispose de dix (10) quarts
travaillés pour débuter l’imposition de la mesure disciplinaire.
Toute mesure disciplinaire inscrite au dossier d’une personne salariée ne peut être invoquée contre
elle plus de douze (12) mois après son imposition à moins que la personne salariée n’ait fait l’objet
d’autres mesures disciplinaires pour des offenses similaires dans la même période. Toutefois,
nonobstant ce qui précède, une mesure disciplinaire ne peut être invoquée contre une personne
salariée plus de quinze (15) mois après son imposition.
La mesure disciplinaire qui ne peut être invoquée contre la personne salariée doit être retirée de
son dossier.
Lorsque l’Employeur convoque une personne salariée dans le cadre d’une enquête pouvant
conduire à une mesure disciplinaire ou pour l’imposition d’une mesure disciplinaire ou
administrative, cette personne salariée, si elle le désire, peut être accompagnée d’une personne
représentante du Syndicat.
Aucune mesure disciplinaire ne doit être rejetée pour un vice de procédure suite à l’omission de
l’Employeur d’informer la personne salariée tel que mentionné au paragraphe précédent.
Dans tous les cas de mesure disciplinaire, le fardeau de la preuve incombe à l’Employeur.
11.07 Dans la mesure du possible, les enquêtes pouvant conduire à une mesure disciplinaire sont
effectuées pendant les heures régulières de travail de la personne salariée qui doit être
rencontrée. Si une personne salariée est convoquée à l’extérieur de ses heures de travail, elle est
rémunérée pour un minimum de quatre (4) heures à son taux régulier pour le temps passé en
entrevue avec les représentants de l’Employeur.
Une personne salariée n’est pas tenue de se présenter à une telle rencontre si elle est en vacances
au moment prévu pour la rencontre. Dans un tel cas, si elle choisit de ne pas se présenter à la
20
rencontre, les délais d’imposition de la mesure disciplinaire sont suspendus pour une période
équivalente à la durée résiduelle de ses vacances.
Lors de l’imposition d’une mesure administrative, un avis écrit exposant les motifs de la mesure
administrative est communiqué à la personne salariée concernée. Une copie de cet avis doit être
transmise en même temps au Syndicat.
ARTICLE 12 ANCIENNETÉ
12.01 L’ancienneté signifie la durée d’emploi d’une personne salariée chez l’Employeur, à
l’intérieur de l’unité d’accréditation, depuis sa date d’embauche.
Une personne salariée accumule un maximum d’une (1) journée d’ancienneté dès qu’elle accomplit
un (1) quart de travail. Pour les fins du présent article, une personne salariée effectuant plus d’un
(1) quart de travail dans une même journée se verra attribuer une seule journée d’ancienneté. Le
nombre total de jours d’ancienneté par période de paie ne peut dépasser le nombre de quarts
prévu dans l’horaire normal d’une personne salariée permanente.
12.04 Une liste des personnes salariées régies par la présente convention est préparée à tous les
lundis suivant la remise de la paie et diffusée par le biais du réseau informatique de l’Employeur
et des copies seront disponibles dans les différentes salles de repas des salariés. La liste
d’ancienneté indique à l’égard de chaque personne salariée son nom, son service, son statut, son
titre d’emploi, sa date d’embauche et la durée du contrat en conformité avec la clause 12.01.
Toute correction ou ajout en relation avec la dernière liste d’ancienneté affichée est indiqué en
caractère gras. Cette liste sera valide pour les quatorze (14) jours suivant la date de production
de la liste d’ancienneté.
Une copie de cette liste sera acheminée au Syndicat en incluant les informations supplémentaires
suivantes : taux horaire, adresse postale, numéro de téléphone et l’adresse électronique de la
personne salariée. Ladite liste sera remise au cours de la période mentionnée au paragraphe
précédent.
12.05 Durant les quatorze (14) jours qui suivent l’affichage prévu à la clause 12.04, toute
personne salariée ou le Syndicat constatant une erreur quant à une date d’ancienneté peut en
demander, par écrit, correction à l’Employeur. Ces demandes de corrections seront disponibles au
Syndicat en tout temps sur demande. L’Employeur s’engage à faire la correction dans la mesure
du possible dans les deux (2) jours ouvrables suivant la demande. Toute correction sera indiquée
en gras sur la prochaine liste.
La demande écrite de correction est réputée constituer un grief et, à défaut d’entente, peut être
soumise à l’arbitrage conformément aux dispositions des articles 9 et 10 de la présente
convention.
21
Lorsqu’un grief demandant la correction d’une date d’ancienneté est soumis à l’arbitrage, aucun
droit pouvant découler de la correction demandée ne peut être réclamé pour toute période
précédant la date de remise à l’Employeur de la demande écrite de correction.
Toute nouvelle personne salariée est soumise à une période de probation de cinquante (50) quarts
travaillés, sauf pour les postes de supervision où la période de probation est de soixante (60)
quarts travaillés, ainsi que pour les postes de conseiller aux ventes, groupes, conseiller aux ventes,
événements, chargé recherche et vulgarisation , chargé archives et documentation, assistant de
réalisation et coordonnateur aux ventes, événements où la période de probation est de soixante-
quinze (75) quarts travaillés.
Un employé en période de probation ne pourra pas se prévaloir de son droit de postuler sur tout
affichage de poste, sauf s’il s’agit d’un affichage comportant un meilleur statut dans le même titre
d’emploi.
12.07 Dans le cas de plusieurs personnes salariées ayant une même date d’ancienneté, le rang
d’ancienneté se détermine par un tirage au sort en présence d’un représentant désigné par
chaque partie.
12.08 Durant sa période de probation, une personne salariée jouit des droits et bénéfices prévus
à la présente convention, sauf si autrement prévu.
12.09 Une personne salariée perd ses droits d’ancienneté et son emploi prend fin dans les cas
suivants :
d) si une personne salariée occasionnelle qui ne travaille pas ou qui ne soumet aucune
candidature pour un poste affiché conformément à la procédure prévue à la clause 13.01
ou ayant soumis une candidature, elle a été incapable d’obtenir un poste dans son titre
d’emploi ou dans tout autre titre d’emploi depuis plus de dix-huit (18) mois consécutifs de
calendrier.
e) si elle s’absente de son travail sans l’autorisation de son supérieur immédiat ou sans raison
valable pour plus de trois (3) quarts de travail prévus et consécutifs à son horaire de
travail;
f) si la personne salariée mise à pied est rappelée par lettre recommandée ou certifiée
envoyée à sa dernière adresse connue de l’Employeur mais refuse ou néglige de se
présenter à la date fixée pourvu que l’avis de rappel ait été envoyé au moins soixante-
douze (72) heures (excluant le samedi, le dimanche et les jours fériés prévus à la présente
convention) avant l’heure à laquelle elle doit se présenter au travail.
22
Une copie de l’avis de rappel est transmise simultanément au Syndicat. Il sera de la
responsabilité unique de la personne salariée d’aviser immédiatement l’Employeur de tout
changement temporaire ou permanent dans son adresse. L’obligation de l’Employeur
d’aviser une personne salariée d’un rappel au travail sera entièrement satisfaite sur envoi
d’une lettre recommandée ou certifiée ou d’un télégramme à sa dernière adresse connue.
a) Une personne salariée qui est nommée à un poste non syndiqué continue d’accumuler son
ancienneté à la condition qu’elle revienne dans l’unité d’accréditation dans les six (6) mois à
moins d’entente contraire entre les parties.
Le calcul de la période de six (6) mois débute avec le premier quart travaillé à l’extérieur
de l’unité.
À défaut d’un retour dans l’unité d’accréditation à l’expiration du délai de six (6) mois ou
de la période additionnelle convenue selon l’entente entre les parties, la personne salariée
perd son ancienneté.
Une personne salariée peut revenir dans l’unité d’accréditation à l’intérieur du délai ci-haut
prévu pour combler un poste vacant ou un nouveau poste qui a été affiché conformément à
la clause 13.02 de la présente convention, pourvu que son ancienneté le lui permette et
qu’elle possède les qualifications requises pour satisfaire aux exigences normales des
tâches du poste.
c) À moins d’une entente entre les parties, une personne salariée qui obtient un poste non
syndiqué une deuxième (2ième) fois perd le droit de retour dans l’unité d’accréditation prévu
par la présente clause et perd immédiatement son ancienneté.
12.11 Lorsqu’une personne salariée est nommée à un poste hors de l’unité d’accréditation,
l’Employeur en avise par écrit le Syndicat dès que possible.
12.12 La personne salariée appelée à travailler dans l’unité d’accréditation des saisonniers
cumule son ancienneté sur la liste d’ancienneté des saisonniers.
12.13 Dès que l’Employeur est avisé d’un départ prévu à la clause 12.09, il en informe le
Syndicat par courrier électronique.
23
ARTICLE 13 MOUVEMENT DE MAIN-D’ŒUVRE
Pour tous les postes affichés, l’Employeur choisit parmi les personnes salariées candidates
celle qui a le plus d’ancienneté pourvu qu’elle possède les qualifications et l’expérience
requise ou une formation ou une expérience équivalente pour satisfaire aux exigences
normales des tâches du poste.
Le bénévolat sera considéré comme expérience de travail en autant qu’il soit pertinent aux
pré-requis du poste.
Une moyenne de vingt-quatre (24) heures par semaine sera reconnue comme du travail à
temps plein dans le calcul des années d’expérience.
Sous réserve de ce qui est prévu à la clause 13.01a) 1, tout poste affiché conformément
à la clause 13.02 est comblé d’abord parmi les personnes salariées de tous les services
compris dans l’unité d’accréditation ayant soumis leur candidature.
Si la candidature d’une personne salariée n’a pas été retenue au cours du processus
d’octroi d’un poste, cette dernière peut recevoir, sur demande, les motifs du refus dans
les dix (10) jours ouvrables.
Toutefois, lorsque l’Employeur, après avoir pris les mesures en vertu des clauses 13.01 a)
1 et 13.02, constate qu’il n’existe aucun candidat pouvant être nommé sur le poste, il
doit, avant d’aller puiser à l’extérieur de l’unité d’accréditation des PRO, combler le
poste parmi les personnes salariées de l’unité d’accréditation des saisonniers ayant
soumis leur candidature.
3. Une personne salariée absente du travail ou en mise à pied peut, avant son départ ou
au cours de la période de cette absence, postuler sur un poste susceptible de devenir
vacant (en indiquant le titre d’emploi et le service) ou vacant en remettant une formule
complétée à cette fin au responsable du service des ressources humaines.
b) Avis d’affichage
24
iii. la date d’affichage et la période d’affichage;
Le poste est affiché, au plus tard, le dixième (10e) jour suivant la date où le poste est
devenu vacant. Dans le cas où l’Employeur décide de ne pas combler le poste vacant, il en
avise le Syndicat à l’intérieur du même délai.
Le poste est octroyé selon les modalités de l’article 13.01 a) 1 et 2 tout en respectant la
procédure suivante :
Dans l’éventualité où le poste est octroyé à une personne salariée d’un autre titre d’emploi,
le poste de ce dernier sera affiché avec son horaire.
Dans l’éventualité où le poste est octroyé à une personne salariée du même titre d’emploi et
de même statut, l’horaire libéré par ce dernier sera offert par ancienneté parmi les
personnes salariées du même titre d’emploi et de même statut dans le service concerné.
L’horaire restant sera fractionné, au besoin, par quarts de travail et offert, par ancienneté,
aux personnes salariées du même titre d’emploi et de même statut en autant qu’il n’y ait
pas de conflit d’horaire et que cela n’occasionne pas de temps supplémentaire.
25
(3) semaines. Cette période d’affichage comprend la dernière semaine de janvier ainsi que
la première (1re) et la deuxième (2e) semaine de février pour la saison estivale. La période
d’affichage pour la saison hivernale comprend les trois (3) premières semaines d’août. Une
personne salariée intéressée doit soumettre sa candidature par écrit ou par voie
électronique selon la procédure en vigueur avant la fin de la période d’affichage. La
personne salariée peut poser sa candidature sur tout poste.
Avant le début de la saison ou de la période déterminée, l’offre d’emploi se fait par appel
téléphonique ou par courrier électronique, si la personne salariée dispose de ce service au
moins une semaine à l’avance. Il est de la responsabilité unique du salarié d’aviser
immédiatement l’Employeur de tout changement temporaire ou permanent de son adresse,
de son numéro de téléphone ou de son adresse électronique, s’il y a lieu. Si la personne
salariée se voit offrir un poste dans l’un des titres d’emploi sur lequel elle a postulé, la
personne salariée doit confirmer son acceptation ou son refus dans les deux (2) jours
ouvrables suivant l’offre d’emploi lorsqu’elle survient avant le début de la saison ou de la
période déterminée et dans les vingt-quatre (24) heures lorsque la saison a débuté.
Lorsqu’un poste devient vacant durant la saison, les heures de ce poste seront distribuées,
par ancienneté, aux personnes salariées du même titre d’emploi désirant ces heures, sans
engendrer du temps supplémentaire.
Au besoin, l’Employeur affiche le poste avec l’horaire restant vacant selon les dispositions
de l’art. 13.02 alinéa a).
Suite à cet affichage, s’il n’y a aucune candidature interne, l’Employeur peut combler les
besoins avec un candidat externe. Le poste est affiché, au plus tard, le dixième (10e) jour
suivant la date où le poste est devenu vacant. Dans le cas où l’Employeur décide de ne pas
combler le poste vacant, il avise le Syndicat à l’intérieur du même délai.
Les postes vacants occasionnels ou les nouveaux occasionnels sont protégés par l’article
13.01 a) 3 et 4.
13.03 La personne salariée qui entre en fonction après avoir obtenu un poste vacant
conformément à la procédure prévue aux clauses 13.01 a) 1 et 2 se voit attribuer le taux de
salaire suivant à compter de son entrée en fonction :
S’il s’agit d’un poste dans une classe supérieure, la personne salariée voit son taux de salaire
majoré de six pour cent (6%) par rapport à son taux de salaire antérieur. Si le nouveau taux
majoré est inférieur au minimum de la classe supérieure, le taux de salaire de la personne salariée
est ajusté au minimum de cette classe.
Malgré ce qui précède, une personne salariée dont le taux de salaire est situé à quatre-vingt-
quatorze pourcent (94%) et plus par rapport au maximum de sa classe voit son taux de salaire
majoré de sept pourcent (7%) par rapport à son taux de salaire antérieur. Si le nouveau taux
majoré est inférieur au minimum de la classe supérieure, le taux de salaire de la personne salariée
est ajusté au minimum de cette classe.
S’il s’agit d’un poste dans une classe inférieure, la personne salariée voit son taux de salaire
ajusté au même pourcentage par rapport au maximum de sa classe que celui auquel son salaire
antérieur était fixé, sauf si celle-ci a déjà détenu ce poste et a alors été rémunérée à un
pourcentage de comparaison supérieur, auquel cas son taux de salaire est ajusté à ce taux. La
même règle s’applique dans un cas de rétrogradation.
26
S’il s’agit d’un poste dans la même classe, la personne salariée continue à être rémunérée au
même taux de salaire que celui auquel son taux de salaire antérieur était fixé.
a) Toute personne salariée qui obtient un poste conformément aux clauses 13.01 alinéa a) 1 et
2 et de la présente convention a droit à une période de familiarisation de trente (30)
quarts travaillés à son nouveau poste ou de quinze (15) quarts travaillés si elle œuvre ou a
déjà œuvré dans le service concerné par l’affichage. Toutefois, lorsque la personne salariée
obtient un poste dans une classification supérieure, la période de familiarisation ne peut
être inférieure à trente (30) quarts travaillés.
Nonobstant ce qui précède, toute personne salariée qui obtient un des postes suivants :
conseiller aux ventes, groupes, conseiller aux ventes, événements, chargé recherche et
vulgarisation, chargé archives et documentation, coordonnateur aux ventes, événements
spéciaux et assistant de réalisation a droit à une période de familiarisation de quarante-
cinq (45) quarts travaillés.
13.05 Sous réserve des dispositions prévues à la clause 13.04 b), une personne salariée qui
obtient un poste, suite à la procédure prévue aux clauses 13.01 a) 1 et 2 de la présente
convention, ne peut revenir sur son ancien poste.
27
13.06 Poste temporairement vacant
a) Définitions
Nonobstant ce qui précède, un poste qui demeure temporairement vacant après une
période de quatre (4) mois est assujetti aux dispositions de l’alinéa b) du présent
article
2. Pour les fins de la présente clause, un poste est temporairement vacant dans les cas
suivants :
ii. lorsque le poste est vacant parce que son titulaire est en remplacement sur
un autre poste temporairement vacant;
ou
Lorsqu’un poste devient temporairement vacant pour une période de plus de deux (2) mois,
l’Employeur l’octroi selon la procédure suivante :
1. Procédure
1.2 Une fois l’horaire identifié, l’Employeur l’offre par affichage selon les
dispositions des articles 13.01 et 13.02 a).
Si l’horaire d’un poste régulier ou occasionnel n’est pas comblé à l’interne suite
à l’affichage, l’horaire disponible pourra être fractionné et distribué par ordre
d’ancienneté, en premier lieu, parmi les personnes salariées régulières du
même titre d’emploi et, en deuxième lieu, parmi les personnes salariées
occasionnelles du même titre d’emploi.
1.3 Dans l’éventualité où le poste est octroyé à une personne salariée du même
titre d’emploi, l’horaire libéré par cette dernière sera fractionné et distribué
par ordre ancienneté, en premier lieu, parmi les personnes salariées régulières
du même titre d’emploi et, en deuxième lieu, parmi les personnes salariées
occasionnelles du même titre d’emploi désirant combler ces heures, et ce, sans
qu’il n’y ait de conflit d’horaire ou que cela n’occasionne du temps
28
supplémentaire. Il est entendu que la ou les personne(s) ainsi choisie(s) sera
(seront) rémunérée(s) au taux de salaire de la classe du poste concerné.
1.4 Dans l’éventualité où le poste est octroyé à une personne salariée d’un autre
titre d’emploi, l’Employeur offre l’horaire du poste ainsi libéré par affichage
selon les dispositions des clauses 13.01 et 13.02 a). L’horaire libéré suite à ce
second affichage est soumis au processus établit à l’alinéa 1.3.
3. Il est convenu que tout poste temporairement vacant d’une personne salariée
permanente pour une période de plus de deux (2) mois ou devenu temporairement
vacant suite à la procédure décrite précédemment est soumis au processus
d’affichage de l’article 13.
c) La personne salariée qui a comblé un poste temporairement vacant doit retourner à son
poste antérieur lorsque le remplacement prend fin. Si le poste antérieur n’existe plus, la
personne salariée exerce ses droits de déplacement prévus à la clause 13.08 de la
présente convention.
Lors d’un renouvellement d’horaire, le choix du nouvel horaire revient au titulaire absent du
poste si sa date de retour est incluse dans la période couverte par l’horaire à choisir. De
plus, il revient au titulaire absent, s’il revient pendant l’horaire, de s’informer des dates de
renouvellements d’horaire et de contacter son gestionnaire pour confirmer les arrangements
qu’il a pris avec son remplaçant.
Si le remplaçant ne peut pas combler tous les quarts choisis par le titulaire du poste, ceux-ci
pourront être redistribués par ordre d’ancienneté parmi les personnes salariées dans le
même titre d’emploi.
Par contre, si le remplaçant ne peut combler aucun des quarts choisis par le titulaire du
poste, le remplaçant pourra retourner à son ancien poste. À défaut, les quarts restants
pourront être redistribués parmi les personnes salariées du même titre d’emploi.
e) Dans le cas où une personne salariée régulière ou occasionnelle obtient, par affichage selon
la clause 13.06 b), la semaine normale de travail complète d’un poste temporairement
vacant d’une personne salariée permanente, la personne salariée régulière ou occasionnelle
a droit, après deux (2) mois du début du remplacement, de bénéficier d’un ajout d’un
avantage de deux (2) jours de congé pour obligations personnelles par année financière à
être utilisés selon les modalités de la clause 20.09.
29
Il est entendu que la personne salariée occasionnelle ne peut utiliser ses jours de congé
entre la St-Jean Baptiste et la deuxième (2ième) semaine du mois d’août, à l’exception des
jours de congé pris de façon individuelle, lesquels ne seront pas indûment refusés.
a) Une personne salariée affectée temporairement pour au moins une (1) heure à l’exécution
d’un travail dans un titre d’emploi comportant un taux de salaire supérieur à celui de sa
propre classe salariale reçoit le taux de salaire de la classe salariale supérieure prévue
pour une personne salariée de son statut pendant cette affectation temporaire.
b) Une personne salariée affectée temporairement à l’exécution d’un travail dans un titre
d’emploi comportant un taux de salaire inférieur à celui de sa propre classe salariale
continue de recevoir le taux de salaire de sa classe salariale régulière pendant cette
affectation temporaire.
c) Lorsque l’Employeur procède à des affectations temporaires d’une durée prévue de quatre
(4) semaines ou moins, il convient que ces affectations ne seront pas effectuées de façon
répétitive de manière à éviter l’application d’autres dispositions de l’article 13 de la
présente convention.
Toute personne salariée ayant de l’ancienneté dont le poste est aboli ou qui est mise à pied a le
droit d’utiliser la procédure de déplacement, conformément à la procédure qui suit, si son
ancienneté le lui permet, pourvu qu’elle possède les qualifications requises pour satisfaire aux
exigences normales des tâches du poste :
b) À défaut, la personne salariée ainsi affectée déplace la personne salariée ayant le moins
d’ancienneté de même statut et de même classe salariale dans son service.
c) À défaut, la personne salariée ainsi affectée déplace la personne salariée ayant le moins
d’ancienneté de même statut avec une classe salariale inférieure dans son service.
d) À défaut, la personne salariée ainsi affectée déplace la personne salariée ayant le moins
d’ancienneté de même statut et de même classe salariale dans un autre service.
e) À défaut, la personne salariée ainsi affectée déplace la personne salariée ayant le moins
d’ancienneté de même statut et de classe salariale inférieure dans un autre service.
f) À défaut, la personne salariée ainsi affectée déplace la personne salariée ayant le moins
d’ancienneté de même poste avec un statut inférieur dans son service.
g) À défaut, la personne salariée ainsi affectée déplace la personne salariée ayant le moins
d’ancienneté de même classe salariale avec un statut inférieur dans son service.
h) À défaut, la personne salariée ainsi affectée déplace la personne salariée ayant le moins
d’ancienneté de classe salariale inférieure avec un statut inférieur dans son service.
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i) À défaut, la personne salariée ainsi affectée déplace la personne salariée ayant le moins
d’ancienneté de même classe salariale et ayant un statut inférieur dans un autre service.
j) À défaut, la personne salariée ainsi affectée déplace la personne salariée ayant le moins
d’ancienneté de classe salariale inférieure et ayant un statut inférieur dans un autre service.
Pour plus de clarté, il est entendu qu’une personne salariée régulière ne peut déplacer une
personne salariée permanente.
De plus, une personne salariée occasionnelle embauchée pour une période à durée
déterminée ne peut exercer des droits de déplacement à l’expiration de la période prévue
à son contrat de travail ou de toute prolongation pour une période à durée déterminée
dudit contrat.
l) Lors de l’application d’une procédure de déplacement pouvant mener à une mise à pied, un
représentant de la partie syndicale sera invité aux réunions portant sur l’application de la
procédure de déplacement.
Il est convenu, dans tous les cas de mise à pied, que la procédure de règlement de griefs
s’appliquera après quatorze (14) jours de la date effective de mise à pied.
b) Une personne salariée qui a déplacé est rémunérée au taux de salaire de la classe
salariale dans laquelle elle a déplacé.
c) Une personne salariée qui est déplacée peut retourner, en priorité, sur son ancien poste si
celui-ci se libère durant la période de familiarisation accordée à celle qui l’a déplacée.
Dans le cas d’une mise à pied d’une personne salariée justifiant au moins trois (3) mois de service
continu, l’Employeur donne à la personne salariée un préavis écrit de cinq (5) jours ou verse à la
personne salariée, pour tenir lieu de préavis, une indemnité égale au salaire qu’elle aurait
normalement gagné durant la durée dudit préavis. Toutefois, dans le cas d’une mise à pied d’une
durée de plus de trois (3) mois d’une personne salariée justifiant au moins trois (3) mois de service
continu, l’Employeur donne à la personne salariée un préavis écrit de mise à pied de deux (2)
semaines ou verse à la personne salariée, pour tenir lieu de préavis, une indemnité égale au
salaire qu’elle aurait normalement gagné pendant la durée dudit préavis.
L’Employeur doit expliquer les modalités de rappel au travail à la personne salariée mise à pied.
Il est entendu que la présente clause ne s’applique dans les cas suivants :
a) lorsque la mise à pied survient en raison d’un cas fortuit et que le rappel est imminent;
31
b) lorsque la personne salariée refuse d’exercer des droits de déplacement dont elle dispose,
selon le cas;
d) lorsque la personne salariée a été embauchée pour une période à durée déterminée et
qu’elle termine son travail à la fin de la période prévue à son contrat de travail ou à la fin
de toute prolongation pour une durée déterminée dudit contrat.
b) La personne salariée doit, lors de sa mise à pied, aviser l’Employeur par écrit si elle désire
être rappelée au travail dans une classe salariale comportant un taux de salaire inférieur
ou un nombre d’heures hebdomadaires moindre que le taux de salaire ou le nombre
d’heures du poste détenu lors de la mise à pied. À défaut, l’Employeur n’est pas tenu de lui
faire parvenir un avis de rappel au travail dans un tel poste. Il est entendu que la personne
salariée peut, au cours de sa mise à pied, aviser l’Employeur par écrit d’un changement
quant à ses intentions à cet égard.
d) Une personne salariée qui, au cours de la période que dure sa mise à pied, occupe un
emploi chez un autre employeur peut refuser un rappel au travail si elle est avisée par
l’Employeur que la durée prévue du rappel au travail est de moins de deux (2) semaines ou
que la durée ou le nombre d’heures prévues est inférieur à ceux de son ancien poste.
e) Une personne mise à pied peut obtenir, au préalable, la permission écrite de partir en
voyage ou en vacances durant une mise à pied pour une période maximale de trois (3)
semaines. Dans ce cas, advenant un rappel durant ladite période, la personne salariée se
présente au travail à son retour et la personne temporairement rappelée est mise à pied
sans préavis, le cas échéant. Si l’Employeur refuse une telle permission, il doit alors donner
la date de rappel au travail à la personne salariée, date qui ne peut être changée sans
l’accord de la personne salariée. Une copie de tout document relatif à cette clause est
remise au Syndicat.
13.12 Pour les préposés à l’entretien général du service de l’entretien, lorsque les besoins
opérationnels du service le lui permettent, l’Employeur effectue, dans la mesure du possible, une
rotation du travail exigé adaptée aux besoins du service.
32
ARTICLE 14 SEMAINE ET HEURES DE TRAVAIL
Pour les fins de paie, la semaine de travail consiste en sept (7) jours consécutifs commençant à
00h00 le dimanche et finissant à 23h59 le samedi de chaque semaine et le jour de travail est la
journée de calendrier (c’est-à-dire de 00h00 à 23h59).
L'Employeur établit les horaires de travail des patrouilleurs en fonction des quarts de travail
suivants :
23h00 à 07h00
23h30 à 07h30
07h00 à 15h00
07h30 à 15h30
15h00 à 23h00
15h30 à 23h30
b) Service du stationnement
La semaine normale de travail de l’agent contrôle est de quarante (40) heures par semaine,
du lundi au vendredi de 7h45 à 16h15 ou de 9h45 à 18h15 avec une période de repas
non rémunérée de trente (30) minutes.
33
pendant leur quart de travail. Cette période est normalement prise vers le milieu du quart
du travail compte tenu des besoins opérationnels du service.
La semaine normale de travail des personnes salariées permanentes des postes ci-hauts
mentionnés est de trente-sept heures et demie (37 ½) du lundi au vendredi de 08h30 à
17h00 ou de tout autre horaire convenu entre la personne salariée et son supérieur
immédiat avec une période de repas non rémunérée d’une heure (1) normalement prise
entre 12h00 et 13h00.
d) Service de l’entretien
Ces superviseurs ont droit à une période de repas non rémunérée (rémunérée lorsque la
personne doit demeurer en disponibilité) de trente (30) minutes pendant leur quart de
travail. Cette période de repas est normalement prise vers le milieu du quart de travail de
la personne salariée.
L'Employeur peut, lors des modifications des besoins du service en raison des activités
saisonnières, au lieu de mettre à pied des personnes salariées permanentes, modifier les
horaires et les jours de travail des préposés à l'entretien général afin de maintenir leur
statut de personne salariée permanente. L’horaire normal des personnes salariées
permanentes du service de l’entretien pourra s’échelonner du dimanche 00h00 jusqu’au
samedi 23h59 pour la période visée. Le cas échéant, les horaires modifiés sont alors choisis
par ordre d'ancienneté parmi les personnes salariées permanentes dans le titre d’emploi de
préposé à l'entretien général.
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Nonobstant ce qui précède, la semaine normale de travail des personnes salariées
permanentes affectées au titre d’emploi de conseiller aux ventes, groupes, conseiller aux
ventes, événements, coordonnateur aux ventes, événements, chargé-recherche et
vulgarisation, chargé-archives et documentation et assistant de réalisation est de trente-
sept heures et demi (37½) réparties sur cinq (5) jours consécutifs à raison de sept heures
et demi (7½) par jour du lundi au vendredi suivant les besoins du service.
L’Employeur peut modifier les jours de travail d’une personne salariée permanente aux
titres d’emplois de conseiller aux ventes, groupes, conseiller aux ventes, événements,
coordonnateur aux ventes, événements, chargé-recherche et vulgarisation et chargé-
archives et documentation, sous réserve du respect des modalités suivantes :
ii. Les personnes salariées permanentes affectées au Centre des sciences ont droit à une
période de repas non rémunérée (rémunérée lorsque la personne doit demeurer en
disponibilité) de trente (30) minutes pendant leur quart de travail. Cette période est
normalement prise vers le milieu du quart de travail de la personne salariée.
iii. Il est entendu que pour chacun des services ventes groupes et événements spéciaux, les
périodes de pauses sont prises par une (1) personne à la fois et un minimum d’une (1)
personne doit être en poste pendant la période de repas pour chacun des services.
35
période est normalement prise vers le milieu du quart de travail compte tenu des besoins
opérationnels du service. Durant cette période de repas, la personne salariée doit
demeurer en disponibilité.
h) Service de l’approvisionnement
Toutefois, si la personne salariée est requise au travail pendant sa période de repas sur
demande écrite du supérieur immédiat, sa période de repas est rémunérée.
j) Toute personne salariée permanente a droit à deux (2) périodes de repos rémunérées de
quinze (15) minutes. Les deux (2) périodes de repos peuvent être jumelées et prises à un
moment convenu avec l’Employeur.
La personne salariée qui travaille plus de huit (8) heures dans une journée a droit à une
période de repos de quinze (15) minutes par tranche de quatre (4) heures (ou partie de
tranche de plus d’une (1) heure).
Les personnes salariées régulières obtiennent des horaires de travail composés des quarts de
travail excédentaires de l’horaire des personnes salariées permanentes. Elles peuvent aussi obtenir
des quarts de travail additionnels afin de compléter leur horaire de travail et ce, en fonction des
besoins du service.
L’Employeur établit ses besoins opérationnels en sus des personnes salariées permanentes en
nombre de quarts de travail nécessaires pour chacun des titres d’emploi.
36
Si une erreur se produit au moment du choix des horaires et qu’elle est décelée avant
l’implantation des nouveaux horaires, elle est corrigée en attribuant à nouveau le choix à
partir de la personne lésée et en apportant les modifications requises avec le plus d’heures
disponibles possibles.
La méthode d’attribution par blocs de travail s’applique à l’ensemble des services pour la
période estivale débutant au plus tôt le premier dimanche du mois de mai et se terminant
au plus tard le premier samedi suivant de l’Action de grâce.
Cette méthode d’attribution s’applique également pour la période de la patinoire pour les
titres d’emploi de préposé, propreté régulier et préposé, entretien général régulier. La
période de la patinoire commence deux (2) semaines avant son ouverture et se termine à la
fermeture de celle-ci.
À l’intérieur de ces périodes, l'Employeur établit ses besoins opérationnels en sus des
personnes salariées permanentes en nombre de quarts de travail nécessaires pour chacun
des titres d’emploi. Dans une deuxième étape, l’Employeur peut concevoir des blocs de
travail pour le nombre de personnes salariées régulières de chacun des titres d’emploi. Ces
blocs doivent minimalement comporter deux (2) quarts de travail.
Si une erreur se produit au moment du choix des horaires et qu’elle est décelée avant
l’implantation des nouveaux horaires, elle est corrigée en recommençant le choix à partir de
la personne salariée lésée et en apportant les modifications requises avec le plus d’heures
disponibles possibles.
Dans l’éventualité où une personne salariée régulière ne peut se choisir un horaire de travail
parce que ce dernier entre en conflit avec son horaire scolaire, elle demeure en disponibilité
jusqu’à la fin de l’horaire en cours tout en respectant la clause 14.07 c) à cet effet.
Toutefois, cette personne salariée devra obligatoirement se choisir un horaire lors du
prochain renouvellement d’horaire.
Les personnes salariées occasionnelles obtiennent des horaires composés des quarts de
travail excédentaires de l’horaire des personnes salariées permanentes et régulières. Elles
peuvent aussi obtenir des quarts de travail additionnels afin de compléter leur horaire de
travail en fonction des besoins du service.
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b) Méthodes d’attribution des horaires de travail des personnes salariées occasionnelles
La personne salariée occasionnelle choisit des quarts parmi les quarts restants jusqu’à un
maximum de quarante (40) heures par semaine. Il est entendu que ces choix ne peuvent
occasionner du temps supplémentaire.
Dans le cas où des quarts demeurent vacants suite au choix des personnes salariées
occasionnelles, l’Employeur les attribue parmi les personnes salariées occasionnelles n’ayant
pas choisi d’horaire, un (1) quart à la fois, par ordre inverse d’ancienneté, tout en
respectant l’horaire scolaire des personnes salariées pour un maximum de deux (2) quarts.
Si une erreur se produit au moment du choix des horaires et qu’elle est décelée avant
l’implantation des nouveaux horaires, elle est corrigée en recommençant le choix à partir de
la personne salariée lésée et en apportant les modifications requises avec le plus d’heures
disponibles possibles.
La méthode d’attribution par blocs de travail s’applique à l’ensemble des services pour la
période estivale débutant au plus tôt le premier dimanche du mois de mai et se terminant
au plus tard le premier samedi suivant l’Action de grâce.
À l’intérieur de ces périodes, l’Employeur établit ses besoins opérationnels en sus des
personnes salariées permanentes et régulières en nombre de quarts de travail nécessaires
pour chacun des titres d’emploi. Dans une deuxième étape, l’Employeur peut concevoir des
blocs de travail pour le nombre de personnes salariées occasionnelles de chacun des titres
d’emploi.
Dans le cas où des blocs de travail demeurent vacants suite au choix des personnes
salariées occasionnelles, l’Employeur les attribue parmi les personnes salariées
occasionnelles n’ayant pas choisi d’horaire, un (1) quart à la fois, par ordre inverse
d’ancienneté, tout en respectant l’horaire scolaire des personnes salariées pour un maximum
de deux (2) quarts.
Si une erreur se produit au moment du choix des horaires et qu’elle est décelée avant
l’implantation des nouveaux horaires, elle est corrigée en recommençant le choix à partir de
la personne salariée lésée et en apportant les modifications requises avec le plus d’heures
disponibles possibles.
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14.05 Affichage des horaires de travail des personnes salariées permanentes, régulières et
occasionnelles
Les horaires de travail disponibles pour chaque titre d’emploi dans chacun des services sont
affichés par l’Employeur (1) un mois avant l’entrée en vigueur du nouvel horaire. Les personnes
salariées permanentes, régulières et occasionnelles choisissent, par ordre d’ancienneté, leur horaire
de travail suivant les modalités prévues aux clauses 14.03 et 14.04, selon leur statut. Au besoin,
la personne salariée bénéficie d’un délai maximal de vingt-quatre (24) heures pour effectuer son
choix.
Tout le processus doit être terminé deux (2) semaines avant l’entrée en vigueur de l’horaire.
L’Employeur établit ses horaires de travail de manière à ce qu’une personne salariée puisse avoir
un minimum de huit (8) heures de repos entre chaque quart de travail.
a) Période de repos
Une personne salariée régulière ou occasionnelle a droit à une période de repos rémunérée de
quinze (15) minutes par période de quatre (4) heures consécutives de travail. Lorsqu’une personne
salariée régulière ou occasionnelle effectue six (6) heures ou plus consécutives de travail, elle a
droit à deux (2) périodes de repos rémunérées de quinze (15) minutes. Ces deux (2) périodes de
repos peuvent être jumelées et prises à un moment fixé par l’Employeur en tenant compte des
besoins opérationnels du service.
b) Période de repas
La personne salariée régulière ou occasionnelle a droit à une période de repas non rémunérée
(rémunérée lorsque la personne salariée doit demeurer en disponibilité) d’une demi-heure (½)
après quatre (4) heures de travail.
Les personnes salariées régulières et occasionnelles des titres d’emploi de patrouilleur, superviseur
prévention et protection, agent logistique, superviseur ventes et opérations CSM, superviseur
éducation ont droit à une période de repas rémunérée de trente (30) minutes. Cette période est
normalement prise vers le milieu du quart de travail compte tenu des besoins opérationnels du
service. Durant cette période, ces personnes salariées doivent demeurer en disponibilité.
Pour les fins de la présente clause, le terme plage horaire signifie une période d’opérations qui
est propre à chaque service. Chaque journée peut comporter un maximum de trois (3) plages
horaires (jour, soir et nuit) ayant chacune une durée maximale de dix (10) heures. Ces plages sont
identifiées par le gestionnaire de chaque service sur les formulaires de disponibilités et elles
peuvent varier selon les besoins opérationnels.
39
salariée peut retirer sa disponibilité sur présentation d’une pièce justificative pour la veille et pour
la journée même d’un examen dans le cadre d’un cours reconnu par le Ministère de l’Éducation.
Il est entendu qu’une personne salariée ne peut exprimer une disponibilité lors d’une journée où
elle est déjà planifiée à l’horaire.
Les personnes salariées régulières et occasionnelles peuvent modifier leur offre de disponibilités le
dernier lundi de chaque mois tout en s’assurant de respecter les disponibilités minimales exigées
aux alinéas c) et d) de la présente clause, selon leur statut. La nouvelle offre de disponibilités
s’appliquera dès le lundi de la semaine suivante. De plus, les personnes salariées peuvent ajouter
des nouvelles disponibilités en tout temps.
Il est entendu que les personnes salariées qui possèdent deux (2) années et plus de service au 30
avril 2010 ne sont pas assujetties aux alinéas c) et d) de la présente clause.
Dans les services comportant une (1) seule plage horaire par journée:
Dans les services comportant deux (2) plages horaire par journée:
40
sauf si l’horaire planifié de travail de la personne salariée comporte déjà un
quart la fin de semaine.
iv. La personne salariée régulière qui est sans horaire de travail, en vertu de la
clause 14.03 b) iii, doit exprimer une disponibilité d’au moins quatre (4) plages
horaire. Deux (2) de ces plages horaire doivent obligatoirement être la fin de
semaine.
Dans les services comportant trois (3) plages horaire par journée:
Dans les services comportant une (1) seule plage horaire par journée:
41
2. Services comportant deux (2) plages horaire par journée
Dans les services comportant deux (2) plages horaire par journée:
Dans les services comportant trois (3) plages horaire par journée:
42
1. L’Employeur appelle les personnes salariées régulières disponibles par ordre
d’ancienneté du titre d’emploi concerné;
3. À défaut, l’Employeur appelle les personnes salariées régulières non disponibles par
ordre d’ancienneté du titre d’emploi concerné;
5. À défaut, l’Employeur appelle les personnes salariées identifiées qui sont capables
d’effectuer le travail dans le service concerné par ordre d’ancienneté;
Une personne salariée ayant un motif sérieux l’empêchant d’accomplir le travail additionnel
requis peut en être exemptée.
b) Lors d’un retard ou d’une absence imprévue affectant un poste qui requiert une présence
continue :
1. L’Employeur offre le temps additionnel par ordre d’ancienneté aux personnes salariées
du titre d’emploi concerné présentes sur les lieux du travail.
3. À défaut, l’Employeur peut assigner le temps additionnel par ordre inverse d’ancienneté
aux personnes salariées du titre d’emploi concerné présentes sur les lieux du travail ou, à
défaut, à une personne salariée présente sur les lieux du travail qui possède les
qualifications requises pour le travail à accomplir jusqu’à ce que le remplacement de la
personne salariée en retard ou absente ne soit effectué.
43
14. 09 Renouvellements des horaires de travail
Les renouvellements d’horaires de travail s’effectuent aux saisons. L’Employeur peut être appelé à
modifier les horaires à un autre moment que ceux prévus précédemment en fonction des besoins
du service (ex. : affluence accrue, événements spéciaux, etc.). Avant de procéder à une telle
modification, l’Employeur convient d’en discuter avec le Syndicat afin de permettre un échange
d’idées et de lui fournir les motifs pour lesquels il doit procéder à cette modification.
L’échange de quarts de travail ne doit pas être utilisé de façon excessive de manière à ne pas
respecter son horaire de travail normal.
L’Employeur permet à une personne salariée d’échanger, avec une autre personne salariée de son
titre d’emploi, un quart de travail qu’elle ne peut exécuter pour un motif personnel. La permission
est accordée à la personne salariée si l’échange du quart de travail n’occasionne pas de temps
supplémentaire ou de conflit d’horaire pour cette personne salariée ou pour celle qui échange son
quart de travail. L’échange doit s’effectuer pendant l’horaire de travail en vigueur. La personne
salariée demandant l’échange du quart de travail doit fournir à l’Employeur le formulaire
« Demande d’échange de quart » dûment complété au moins deux (2) jours ouvrables avant son
application.
a) L’Employeur peut modifier les horaires de travail prévus au présent article ou établir des
horaires différents pour les postes y étant prévus lorsque les besoins opérationnels le
nécessitent. Avant de procéder à une telle modification, l’Employeur convient d’en discuter
avec le Syndicat et de lui fournir les motifs pour lesquels il doit procéder à cette
modification d’horaires.
Lors d’un changement d’horaire, l’Employeur avise, dans la mesure du possible, le ou les
personnes salariées concernées deux (2) jours avant la mise en vigueur du nouvel horaire.
Lorsqu’un changement d’horaire est requis par l’Employeur à moins de deux (2) jours d’avis,
la personne salariée reçoit une prime de temps et demie de son taux horaire pour le
premier quart de travail à moins que cette modification ne résulte d’une circonstance hors
du contrôle de l’Employeur.
Malgré ce qui précède, l’Employeur peut également modifier les jours de travail d’une
personne salariée permanente occupant des postes du lundi au vendredi aux titres d’emploi
de responsable entretien spécialisé, préposé à l’entretien spécialisé, agent logistique, aide-
magasinier et magasinier, sous réserve du respect des modalités suivantes :
44
Une personne salariée ne peut voir son horaire modifier plus d’une (1) fois au cours
d’un mois.
Dans le cas où l’Employeur doit offrir à une personne salariée régulière ou
occasionnelle, les heures de travail de la personne salariée permanente dont l’horaire
a été ainsi modifié, l’Employeur prend les dispositions nécessaires pour que la
personne salariée permanente occupe son horaire habituel du lundi au vendredi, sauf
à la demande expresse de celle-ci.
Il est également convenu que, lorsqu’un poste devient temporairement vacant dans les titres
d’emploi visés à la clause de 14.02 alinéas a), b), c) , d), g) et h) ou suite à la création d’un
nouveau poste permanent, l’Employeur peut établir la semaine normale de travail pour la
répartir sur une base de trente-sept heures et demi (37½) ou de quarante (40) heures sur
cinq (5) jours consécutifs à raison de sept heures et demi (7½) par jour ou de huit (8) heures
par jour du dimanche jusqu’au samedi, selon les besoins du service.
De plus, si l’un des postes permanents cités au présent article devient vacant, les parties
s’engagent à convenir de bonne foi de l’application d’un nouvel horaire si les besoins du
service le nécessitent. Les parties pourront négocier l’établissement de la semaine de travail
pour la répartir sur une base de trente-sept (37½) ou de quarante (40) heures sur cinq (5)
jours consécutifs à raison de sept heures et demi (7½) par jour ou de huit (8) heures par
jour du dimanche jusqu’au samedi, selon les besoins du service.
b) Lorsque l’Employeur doit annuler le quart de travail d’une personne salariée régulière, il
avise la personne salariée concernée. Si l’Employeur ne peut rejoindre ladite personne et
que celle-ci se présente au travail, l’Employeur lui offre une période minimale de quatre (4)
heures de travail rémunérées à son taux normal.
a) Aucune personne salariée ne travaille plus de cinq (5) journées consécutives, sauf à la
demande de la personne salariée.
b) Sauf pour la période du 24 juin au 31 juillet pour les personnes salariées régulières et
occasionnelles, toute personne salariée bénéficie de deux (2) jours de congé consécutifs à
toutes les semaines. Malgré ce qui précède, l’Employeur favorise, pour la période
mentionnée ci-haut, la possibilité pour une personne salariée de bénéficier de deux (2) jours
de congé consécutifs à toutes les semaines.
c) Lorsqu’une personne salariée qui n’a pas son automobile est requise pour travailler avant ou
après ses heures normales de travail et qu’elle commence avant ou finit après les heures
d’ouverture ou de fermeture du métro, l’Employeur lui fournit un moyen de transport pour se
rendre de sa résidence au travail ou pour retourner à sa résidence.
d) L’Employeur peut assigner au travail une personne salariée en personne ou par téléphone à
condition de parler directement à la personne concernée.
ou
45
2) le jour où il s'est terminé si plus de la moitié (½) des heures effectuées tombent ce
jour-là.
Il est entendu que l’Employeur ne peut faire travailler une personne salariée sur
deux (2) jours consécutifs de travail de façon continue sans la rémunérer au taux
prévu à l’article 15 à partir des heures de travail excédant huit (8) heures.
15.01
b) Le travail exécuté par une personne salariée régulière ou occasionnelle, avec l’autorisation
de l’Employeur, excédant huit (8) heures rémunérées dans une (1) journée ou excédant
quarante (40) heures rémunérées dans une (1) semaine est du temps supplémentaire et est
rémunéré au taux horaire normal de la personne salariée régulière ou occasionnelle majoré
de cinquante pour cent (50%).
c) Il est entendu que l’application de la présente clause ne peut donner lieu à la duplication de
paiement de temps supplémentaire.
La prise de ces heures de congé ne doit pas engendrer de temps supplémentaire et doit
être d’une durée minimale de quatre (4) heures. De plus, une personne salariée qui désire
prendre des heures de congé en vertu de cette clause doit en faire la demande à son
supérieur immédiat au moins quarante-huit (48) heures à l’avance, sauf dans les cas de
maladie ou d’obligation familiale urgente auxquels cas la personne salariée doit en aviser
son supérieur immédiat aussitôt que possible.
e) Aux fins d’application du temps supplémentaire, les heures rémunérées incluent les heures
consacrées aux rencontres avec l’Employeur lors du comité de relations de travail, du comité
de santé sécurité au travail, du comité de négociation selon les limites prévues à la
convention collective, des comités paritaires avec l’Employeur, d’un congé de témoin tel que
46
prévu à l’article 20.07 pour les heures effectivement perdues, des congés fériés et des
heures régulières effectivement travaillées.
Toute personne salariée permanente rappelée au travail après le quart normal prévu à son poste
et après avoir quitté les lieux du travail est rémunérée au taux de temps supplémentaire prévu à
la clause 15.01 pour les heures travaillées lors d’un tel rappel, mais ne reçoit jamais moins que
l’équivalent de quatre (4) heures audit taux lors d’un tel rappel. Dans tous les cas, le minimum qui
doit être versé lors d’un tel rappel ne s’applique pas aux heures travaillées précédant
immédiatement le début du quart de travail prévu de ladite personne salariée ni aux heures
travaillées immédiatement après la fin du quart de travail prévu.
1) Lorsque du temps supplémentaire est requis au sein d’un titre d’emploi donné, ce
temps supplémentaire est offert par ordre d’ancienneté aux personnes salariées
présentes travaillant dans le même titre d’emploi.
2) Nonobstant ce qui précède, lorsque du temps supplémentaire est prévu plus de vingt-
quatre (24) heures à l’avance et requis pour un minimum de quatre (4) heures au sein
d’un titre d’emploi donné, ce temps supplémentaire est offert par ordre d’ancienneté
aux personnes salariées du même titre d’emploi.
3) Dans le cas où du temps supplémentaire est attribué, cette attribution s’effectue par
ordre d’ancienneté ou par assignation par ordre inverse d’ancienneté tout en tenant
compte des projets ou des marchés normalement confiés.
15.04 Il est entendu que le mode d’attribution prévu à la clause 15.03 n’affecte d’aucune
manière le droit de l’Employeur d’offrir des heures additionnelles de travail aux personnes
salariées régulières de la manière prévue à la clause 14.08.
15.05 Si un salarié est requis pour travailler au moins une (1) heure en temps supplémentaire
immédiatement avant ou après avoir complété un quart régulier de travail, l’Employeur lui paie
une allocation de repas de douze dollars (12$).
47
Si un salarié est requis pour travailler au-delà de la semaine normale de travail de quarante (40)
heures, soit dans le cadre d’une sixième et/ou d’une septième journée de travail dans la même
semaine, l’Employeur lui paie la même allocation de repas.
L’application de cette clause ne doit pas avoir pour effet de causer une duplication du paiement
de l’allocation.
Cette allocation est versée sur la paie suivant l’exécution du temps supplémentaire.
a) Tous les postes de l’unité d’accréditation et tous les postes nouvellement créés sont évalués
conformément au système d’évaluation des emplois de l’Employeur.
b) Tous les postes de l’unité d’accréditation et tous les postes nouvellement créés sont
rémunérés conformément aux taux de rémunération qui se situent à l’annexe « C ».
À compter du 1er avril 2016, une personne salariée permanente voit son taux de
salaire augmenté de trois pourcent (3%) à l’intérieur de la classe salariale en vigueur
correspondant à son titre d’emploi.
À compter du 1er avril 2017, une personne salariée permanente voit son taux de
salaire augmenté de deux et demi pourcent (2,5%) à l’intérieur de la classe salariale
en vigueur correspondant à son titre d’emploi.
À compter du 1er avril 2018, une personne salariée permanente voit son taux de
salaire augmenté de deux pourcent (2%) à l’intérieur de la classe salariale en
vigueur correspondant à son titre d’emploi.
À compter du 1er avril 2019, une personne salariée permanente voit son taux de
salaire augmenté de deux pourcent (2%) à l’intérieur de la classe salariale en
vigueur correspondant à son titre d’emploi.
À compter du 1er avril 2020, une personne salariée permanente voit son taux de
salaire augmenté de deux et demi pourcent (2,5%) à l’intérieur de la classe salariale
en vigueur correspondant à son titre d’emploi.
À compter du 1er avril 2016, une personne salariée régulière ou occasionnelle voit son taux de
salaire augmenté de trois pourcent (3%) à l’intérieur de la classe salariale en vigueur
correspondant à son titre d’emploi au moment où elle complète quatre cent (400) heures
travaillées.
À compter du 1er avril 2017, une personne salariée régulière ou occasionnelle voit son taux de
salaire augmenté de deux et demi pourcent (2,5%) à l’intérieur de la classe salariale en vigueur
48
correspondant à son titre d’emploi au moment où elle complète quatre cent (400) heures
travaillées.
À compter du 1er avril 2018, une personne salariée régulière ou occasionnelle voit son taux de
salaire augmenté de deux pourcent (2%) à l’intérieur de la classe salariale en vigueur
correspondant à son titre d’emploi au moment où elle complète quatre cent (400) heures
travaillées.
À compter du 1er avril 2019, une personne salariée régulière ou occasionnelle voit son taux de
salaire augmenté de deux pourcent (2%) à l’intérieur de la classe salariale en vigueur
correspondant à son titre d’emploi au moment où elle complète quatre cent (400) heures
travaillées.
À compter du 1er avril 2020, une personne salariée régulière ou occasionnelle voit son taux de
salaire augmenté de deux et demi pourcent (2,5%) à l’intérieur de la classe salariale en vigueur
correspondant à son titre d’emploi au moment où elle complète quatre cent (400) heures
travaillées.
Une personne salariée voit son taux de salaire augmenté qu’une seule fois par année de
convention collective.
Toute personne salariée qui détient un taux de salaire égal ou supérieur au maximum de l’échelle
de son titre d’emploi au 1er avril 2016 et/ou 1er avril 2017 et/ou 1er avril 2018 et/ou 1er avril
2019 et/ou 1ER avril 2020 voit son taux de salaire augmenté selon les pourcentages suivants :
a) Les personnes salariées sont payées à tous les deux (2) jeudis selon le système de paie en
vigueur. La personne salariée peut demander le versement de son salaire par le dépôt
direct et peut réviser son choix en tout temps moyennant un avis de deux (2) semaines
donné à l’Employeur.
b) Erreur de paie
Lorsqu’une erreur de paie supérieure à quarante-cinq dollars (45 $) brut se produit et, suite
à la demande de la personne salariée, l’Employeur verse à la personne salariée concernée
la somme manquante aussitôt que possible, mais, au plus tard, dans les deux (2) jours
ouvrables suivant la transmission de l’information par le supérieur immédiat et/ou le
superviseur aux responsables de la paie. Pour les fins de la présente clause, l’expression
« jour ouvrable » ne comprend pas le samedi, le dimanche ni les jours fériés prévus à la
convention collective.
49
Lorsqu’une erreur de paie égale ou inférieure à quarante-cinq dollars (45 $) brut se
produit, l’Employeur rembourse à la personne salariée concernée la somme manquante sur
son prochain chèque de paie.
*en cas de disparité entre les heures indiquées sur le bulletin de paie et les informations détenues
par l’Employeur, ces dernières prévalent.
En plus de son taux régulier de salaire, une personne salariée reçoit un dollar et dix sous (1,10$)
de l’heure pour toute heure régulière travaillée entre 23h00 et 07h00 à compter du 1er avril
2014.
b) Lorsque l’Employeur a modifié dans une large mesure les fonctions et attributions du poste
d’une personne salariée, celle-ci peut demander, par écrit à son supérieur immédiat, de
réévaluer le poste afin de classifier les nouvelles fonctions en conformité avec les exigences
du système de classification existant. Lors de sa demande, il incombe à la personne salariée
de fournir à l’Employeur une description sommaire des motifs justifiant la révision exigée.
50
La réponse à la demande de réévaluation doit être communiquée par écrit par l’Employeur
à la personne salariée et au Syndicat dans les dix (10) jours ouvrables suivant la demande.
c) Le comité conjoint d’évaluation est composé de six (6) membres (trois (3) représentants
désignés par le Syndicat et trois (3) représentants désignés par l’Employeur). Ces
évaluations sont requises lorsqu’un nouveau poste est créé ou lorsque l’Employeur modifie
dans une large mesure les fonctions et attributions d’un poste, conformément à la clause
16.06 b) de la convention collective de l’unité d’accréditation des personnes salariées
permanentes, régulières et occasionnelles (PRO) et de la clause équivalente de la
convention collective de l’unité d’accréditation des personnes salariées saisonnières. La
décision du comité est finale et sans appel.
Il est entendu qu’il y a un seul comité pour les deux (2) unités d’accréditations
précédemment nommées.
d) Les résultats de cette évaluation ou de cette réévaluation doivent être communiqués, par
écrit, à la personne salariée par le comité conjoint d’évaluation des emplois dans les quinze
(15) jours ouvrables suivant l’évaluation du poste.
e) Si les deux (2) parties ne peuvent s’entendre sur l’évaluation de l’emploi, le différend peut
être référé directement à l’arbitrage, selon la procédure prévue à l’article 10 de la
présente convention collective.
f) Le plan d’évaluation de l’Employeur est celui mis en vigueur le 2 mai 2008 et modifié le 8
décembre 2009. L’Employeur peut effectuer des changements au plan. Cependant, ces
changements doivent être conformes aux normes et principes en matière d’équité salariale.
Il est convenu qu’aucun changement au système d’évaluation des emplois ne sera apporté
par l’Employeur sans consultation auprès du Syndicat.
Les parties s’engagent à négocier les taux de salaire rattachés à toutes nouvelles classes salariales
ajoutées à la structure de salaires avant la mise en application de cette ou de ces nouvelle(s)
classe(s).
16.08 Reclassification
a) Un titulaire de poste dont le poste est reclassifié dans une classe salariale dont le taux de
rémunération maximal est moins élevé se voit accorder le statut de « titulaire actuel
seulement » tant qu’il demeure à son poste. La personne salariée continue d’être payée
selon l’ancienne échelle de taux applicable à son poste avant l’entrée en vigueur de la
reclassification de ce poste et elle a droit aux augmentations globales négociées par le
Syndicat pour d’autres personnes salariées appartenant à la même classe salariale. Cette
augmentation est versée sous forme de versement forfaitaire.
b) Une personne salariée dont le poste est reclassifié à un niveau dont le taux de rémunération
maximal est plus élevé est rémunérée, à compter de la date d’entrée en vigueur de cette
reclassification, au taux de rémunération immédiatement supérieur qui lui assure une
augmentation minimale de trois pour cent (3%) par rapport au taux de rémunération qu’elle
touche au regard de son poste principal le jour précédant immédiatement la date d’entrée
en vigueur de la reclassification du poste.
51
ARTICLE 17 CONGÉS FÉRIÉS
a) Les jours suivants sont reconnus comme jours fériés pour les personnes salariées
permanentes :
Jour de l’An
Lendemain du Jour de l’An
Vendredi Saint
Lundi de Pâques
Fête de la Reine
St-Jean-Baptiste
Fête du Canada
Fête du Travail
Action de Grâces
Jour du Souvenir
Jour de Noël
Lendemain de Noël
b) Les jours suivants sont reconnus comme jours fériés pour les personnes salariées régulières ou
occasionnelles
Jour de l’An
Vendredi Saint
Fête de la Reine
St-Jean-Baptiste
Fête du Canada
Fête du Travail
Action de Grâces
Jour du Souvenir
Jour de Noël
Lendemain de Noël
c) Lorsqu’un jour férié survient une journée normalement chômée pour le salarié, il peut être
reporté au jour de travail précédent ou suivant prévu à son horaire de travail, selon l’avis
donné à cet effet par son supérieur immédiat.
17.02
a) Une personne salariée permanente reçoit, lors d’un jour férié et chômé, une rémunération
équivalente à la journée normale prévue à son poste n’eut été dudit jour férié.
b) Une personne salariée régulière ou occasionnelle ne reçoit aucune rémunération pour un jour
férié non travaillé qui tombe dans ses trente (30) premiers jours de service pour
l’Employeur.
Une personne salariée régulière ou occasionnelle qui travaille lors d’un jour férié qui tombe
dans ses trente (30) premiers jours de service pour l’Employeur est rémunérée à son taux
52
horaire normal majoré de cinquante pour cent (50%) pour les heures effectivement
travaillées.
c) Une personne salariée régulière ou occasionnelle qui a plus de trente (30) jours de service
continus reçoit, lors d’un jour férié qu’elle n’est pas tenue de travailler, une rémunération
équivalente au vingtième du salaire qu’elle a gagné au cours des trente (30) jours
précédant ce jour férié.
17.03
a) Une personne salariée permanente qui est tenue de travailler lors d’un jour férié prévu à la
clause 17.01 est rémunérée à son taux horaire normal majoré de cinquante pour cent (50%)
pour les heures travaillées par elle lors de ce jour férié en plus de recevoir une
rémunération équivalente à la journée normale prévue à son poste lors dudit jour férié.
b) Une personne salariée régulière ou occasionnelle qui a plus de trente (30) jours de service
continus et qui est tenue de travailler lors d’un jour férié prévu à la clause 17.01 est
rémunérée à son taux horaire normal majoré de cinquante pour cent (50%) pour les heures
travaillées par elle lors de ce jour férié en plus de recevoir une rémunération équivalente
au vingtième du salaire qu’elle a gagné au cours des trente (30) jours précédant ce jour
férié.
c) Il est entendu qu’une personne salariée doit être activement à l’emploi de l’Employeur
lorsque survient un jour férié pour avoir droit à la rémunération prévue au présent article, le
cas échéant.
18.01 L’année de référence pour la prise des vacances s’étend du 1er avril d’une année civile au
31 mars de l’année civile suivante.
a) Une personne salariée permanente a droit, pour chaque année complète de service au 31
mars, à des vacances annuelles payées selon le barème suivant :
de quinze (15) jours ouvrables (1 ¼ jours par mois) pour moins de huit (8) ans de
service;
de vingt (20) jours ouvrables (1 2/3 jours par mois) pour huit (8) ans et jusqu’à moins
de quinze (15) ans de service;
de vingt-cinq (25) jours ouvrables (2 ½ jours par mois) pour quinze (15) ans et plus
de service.
b) La période de référence établie pour le calcul des congés annuels est fixée du 1er avril au
31 mars.
c) Une personne salariée permanente embauchée au cours d’une année de référence a droit à
un jour et quart (1 ¼) de vacances par mois de service complet pendant ladite année.
d) Une personne salariée permanente doit prendre toutes les vacances auxquelles elle a droit
durant l’année de référence.
53
Une personne salariée peut faire reporter à l’année suivante jusqu’à une (1) semaine de ses
vacances annuelles. Toutefois, les jours reportés devront être pris avant la fin de l’année
financière. Ces derniers peuvent être pris individuellement.
e) Aucune absence causée par la maladie de moins de un (1) an ou absence causée par un
accident subi à l’occasion ou dans l’exercice de ses fonctions n’affecte le droit aux vacances
annuelles des personnes salariées permanentes. Toutefois, une personne salariée
permanente en absence sans solde autorisée pour plus de cinq (5) jours ouvrables
consécutifs ou en absence non autorisée voit les vacances annuelles auxquelles elle a droit
diminuées au prorata de son absence.
f) En cas de cessation d’emploi au cours de l’année de référence durant laquelle une personne
salariée permanente a bénéficié de la totalité de son congé annuel, la personne salariée
permanente rembourse à l’Employeur, sur sa dernière paie, les journées de vacances
payées en trop en tenant compte du nombre de mois de service complets effectués par la
personne salariée pendant l’année de référence.
Le droit aux jours de vacances et à une indemnité de vacances pour une personne salariée
régulière est déterminé de la manière ci-après prévue :
a) Une personne salariée régulière ayant six (6) mois ou plus mais moins de douze (12) mois
de service continu au cours d’une année de référence a droit à une semaine de vacances
pendant ladite année de référence. La semaine est calculée au prorata du temps pendant
lequel le statut de régulier est détenu. Toutefois, l’indemnité accumulée pendant l’année de
référence courante est reportée à l’année de référence suivante afin d’être utilisée pendant
les jours de vacances qui seront calculées selon l’alinéa b) du présent article.
b) Une personne salariée régulière a droit, pour chaque année complète de service au 31
mars, à des vacances annuelles payées selon le barème suivant :
de dix (10) jours ouvrables (0,83 jour par mois) pour quatre (4) ans et moins de
service ou quatre pour cent (4%);
de quinze (15) jours ouvrables ( 1 ¼ jours par mois) pour cinq (5) ans de service et
jusqu’à moins de dix (10) ans ou six pour cent (6%);
de vingt (20) jours ouvrables (1 2/3 jours par mois) pour dix (10) ans de service et
jusqu’à moins de quinze (15) ans ou huit pour cent (8%);
de vingt-cinq (25) jours ouvrables (2 1/12 jours par mois) pour quinze (15) ans et
plus de service ou dix pour cent (10%).
Une personne salariée régulière qui prend des vacances annuelles reçoit l’indemnité qui a
été accumulée durant l’année de référence précédente. La personne salariée qui n’a pas
utilisé toute la somme de l’indemnité pendant la prise de ses jours de vacances reçoit le
solde de l’indemnité restant lequel est versé au cours du mois d’avril suivant l’année de
référence.
54
18.04 Personnes salariées occasionnelles
Une personne salariée occasionnelle embauchée pour une période à durée déterminée reçoit, à la
fin de sa période d’embauche, une indemnité égale à quatre pour cent (4%) pour moins de cinq
(5) ans de service et de six pour cent (6%) pour cinq (5) ans et plus de service de son salaire brut
gagné au cours de la période travaillée.
Il est entendu qu’une personne salariée occasionnelle voit son indemnité de vacances
automatiquement reportée d’un contrat à l’autre, sauf si elle en fait la demande contraire au
moins deux (2) semaines à l’avance à l’employeur.
Cependant, au cours de son contrat, une personne salariée occasionnelle peut demander de
convertir son indemnité accumulée en jours de congé personnel, et ce, jusqu’à un maximum de trois
(3) jours par contrat. Pour utiliser son ou ses jour(s) de congé(s), la personne salariée occasionnelle
doit soumettre une demande par écrit à cet effet à son supérieur immédiat au moins une (1)
semaine à l’avance, laquelle ne sera pas indûment refusée.
18.05 En principe, les vacances annuelles ne peuvent être reportées d’une année à l’autre et
doivent être prises pendant l’année de référence où la personne salariée y a droit. Toutefois,
l’article 18.02 d) permet de reporter une partie des vacances annuelles.
18.06 Une personne salariée reçoit, lors de sa cessation d’emploi, le solde de l’indemnité de
vacances qui lui est alors dû.
18.07 Toute personne salariée qui désire recevoir l’indemnité afférente à ses vacances annuelles
avant son départ pour ses vacances doit en faire la demande au moins quinze (15) jours ouvrables
avant sa date de départ.
À défaut pour une personne salariée de faire la demande mentionnée au paragraphe précédent,
l’indemnité de vacances à laquelle elle a droit lui est versée de la manière prévue à la clause
16.03.
18.08 Une personne salariée régulière peut choisir de ne pas prendre les vacances auxquelles
elle a droit et alors recevoir l’indemnité de vacances prévue à la clause 18.03 de la présente
convention à la fin de l’année de référence.
18.09 Une personne salariée qui devient incapable de prendre ses vacances à la période
prévue selon l’horaire des vacances établi conformément à la clause 18.13 soit en raison d’une
maladie ou d’un accident survenu avant le début de sa période de vacances et attesté au moyen
d’un certificat médical peut les reporter à une autre période avec l’autorisation du responsable du
service concerné quant à la nouvelle période choisie. La personne salariée qui devient incapable
de prendre ses vacances à la période prévue selon l’horaire des vacances établi conformément à
la clause 18.13 peut aussi les reporter, pour tout autre motif sérieux, après avoir pris entente avec
l’Employeur.
Il est entendu que la sélection d’une nouvelle période de vacances ne peut, en pareille
circonstance, causer le déplacement de périodes de vacances d’autres personnes salariées selon
l’horaire définitif établi par l’Employeur.
La personne salariée victime d’un accident ou d’une maladie et qui, de ce fait, doit être
hospitalisée durant ses vacances peut, si elle le désire, ajourner ses vacances à une date ultérieure
55
d’autant de jours que dure l’hospitalisation. Ladite période de vacances est choisie après entente
avec le supérieur immédiat.
Une personne salariée permanente peut demander que les jours d’hospitalisation survenus durant
ses vacances soient transformés en congés de maladie payés conformément à l’article 19 de la
présente convention.
18.11 Lorsque survient le décès d’un membre de la famille immédiate mentionnée à la clause
20.01 pendant la durée des vacances d’une personne salariée, sa période de vacances peut être
prolongée du nombre de jours de congé de deuil auxquels elle a droit après entente avec son
supérieur immédiat.
18.12 Les vacances annuelles sont accordées par ordre d’ancienneté à l’intérieur de chaque
service. Les vacances annuelles sont normalement prises pour une durée minimale d’une (1)
semaine à la fois à la condition que la personne salariée y ait droit. Cependant, le salarié peut
choisir un maximum de cinq (5) jours pris individuellement, selon la procédure de choix de
vacances.
Une (1) personne salariée à la fois dans le titre d’emploi de superviseur peut prendre ses
vacances.
Deux (2) personnes salariées à la fois dans le titre d’emploi de patrouilleur peuvent prendre leurs
vacances en même temps.
b) Service – Stationnement
Une (1) personne salariée à la fois dans le titre d’emploi de superviseur stationnement peut
prendre ses vacances.
Une (1) personne salariée à la fois dans le titre d’emploi commis contrôle peut prendre ses
vacances.
Une (1) personne salariée à la fois dans le titre d’emploi d’agent contrôle peut prendre ses
vacances.
Toutefois, aucun commis contrôle au service du stationnement ne peut prendre ses vacances en
même temps que l’agent contrôle dans ce service.
Une (1) personne salariée à la fois dans le titre d’emploi de conseiller aux ventes, groupes peut
prendre des vacances. Toutefois, aucune période de vacances ne sera accordée au cours des mois
de juin et septembre.
L’Employeur et le Syndicat renégocieront les périodes ci-haut mentionnées lorsque les besoins
opérationnels du service le justifieront.
56
d) Service – événements spéciaux
Une (1) personne salariée à la fois dans les titres d’emploi de conseiller aux ventes, événements et
coordonnateur aux ventes, événements peut prendre des vacances. Toutefois, aucune période de
vacances ne sera accordée au cours des mois de septembre, novembre et décembre, à l’exception
de la période des fêtes.
L’Employeur et le Syndicat renégocieront les périodes ci-haut mentionnées lorsque les besoins
opérationnels du service le justifieront.
Une (1) personne salariée à la fois pour chacun des titres d’emploi de secrétaire administrative
– ventes, produits et services à la clientèle CSM et secrétaire administrative – programmation
CSM peut prendre des vacances. Toutefois, la secrétaire administrative - ventes, produits et
services à la clientèle CSM ne peut prendre ses vacances au même moment que son supérieur
immédiat, à moins d’entente contraire avec le supérieur immédiat.
L’Employeur et le Syndicat renégocieront les périodes ci-haut mentionnées lorsque les besoins
opérationnels du service le justifieront.
Une (1) personne salariée à la fois pour chacun des titres d’emploi de chargé, recherche et
vulgarisation et de chargé, archives et documentation peut prendre des vacances.
Une (1) personne salariée à la fois dans chacun des titres d’emploi suivants peut prendre ses
vacances :
h) Service – Éducation
Une (1) personne salariée à la fois dans le titre d’emploi de superviseur, éducation peut prendre
ses vacances.
Deux (2) personnes salariées à la fois dans le titre d’emploi d’éducateur peuvent prendre leurs
vacances.
57
i) Service – Ventes et opérations CSM
Une (1) personne salariée à la fois dans le titre d’emploi de superviseur peut prendre ses
vacances.
Deux (2) personnes salariées à la fois dans le titre d’emploi d’agent, billetterie et centre d’appel.
Trois (3) personnes salariées à la fois dans le titre d’emploi d’agent, accueil et casse-croûte.
j) Service – Entretien
Une (1) personne salariée à la fois dans chacun des titres d’emploi suivants peut prendre ses
vacances :
superviseur
mécanicien
secrétaire administrative, opération et maintenance
Pour chacun des autres titres d’emploi dans ce service, deux (2) personnes salariées à la fois
peuvent prendre leurs vacances en même temps.
k) Service – Approvisionnement
Une (1) personne salariée à la fois dans chacun des titres d’emploi peut prendre ses vacances.
Une (1) personne salariée à la fois dans le titre d’emploi d’agent logistique peut prendre ses
vacances.
Une (1) personne salariée à la fois dans le titre d’emploi de coordonnateur logistique peut
prendre des vacances. La personne salariée bénéficie d’un maximum d’une (1) semaine de
vacances au cours d’un (1) des mois suivants : juin, juillet, août. La personne salariée bénéficie
également de semaines de vacances durant toutes périodes sans événements assignés prévus au
1er novembre de l’année précédente, sous réserve de la semaine précédente ou suivante d’un
événement, sauf si autrement convenu entre la personne salariée et le supérieur immédiat.
L’Employeur et le Syndicat renégocieront les périodes ci-haut mentionnées lorsque les besoins
opérationnels du service le justifieront.
Une (1) personne salariée à la fois dans chacun des titres d’emploi peut prendre ses vacances.
Toutefois, le responsable ne peut prendre ses vacances en même temps que les employés sous sa
responsabilité.
58
18.13
a) Au 1er mars de chaque année, l’Employeur remet aux personnes salariées un formulaire sur
lequel elles indiquent leur préférence de vacances.
b) Toutes les personnes salariées doivent remettre, par écrit, leur préférence de vacances au
plus tard le 15 mars sur le formulaire fourni par l’Employeur.
d) Une personne salariée désirant effectuer un changement de son horaire de vacances doit en
faire une demande écrite à l’Employeur à cet effet au moins trois (3) semaines avant la
période originale prévue et avant les nouvelles dates proposées.
Si la personne salariée fait la demande dans un délai moindre, l’Employeur peut accorder
ledit changement d’horaire à sa discrétion.
La nouvelle période de vacances ne peut être accordée qu’à la condition que le nombre
maximum de personnes salariées en vacances respecte les dispositions de la clause 18.12 et
que ce nouveau choix ne cause aucun déplacement des dates de vacances choisies par une
autre personne salariée.
18.14 Une personne salariée n’ayant pas planifié toutes ses vacances au 15 mars peut soumettre
une demande écrite à l’Employeur après cette date, en autant qu’elle avise l’Employeur au moins
deux (2) semaines avant la période choisie et que la période choisie respecte le nombre maximal
de personnes prévu à la clause 18.12 de la présente convention.
Pour les mois de juillet et août, les demandes déposées après le 15 mars seront traitées selon les
besoins du service. L’Employeur fait tous les efforts raisonnables pour accorder le congé.
L’Employeur transmet sa réponse à la personne salariée dans les quarante-huit (48) heures de la
présentation de la demande.
Cependant, au plus tard le 5 janvier, une personne salariée doit planifier les vacances qu’il lui
reste à prendre avant le 31 mars et aviser l’Employeur, par écrit, quant à la période choisie.
Toute demande de vacances reçue par l’Employeur après le 15 mars d’une année de référence
est traitée suivant l’ordre de réception de la demande et en tenant compte des dispositions
prévues à la clause 18.12 de la présente convention.
18.15 Lorsque l’Employeur permet à plus que le nombre maximal de personnes salariées prévu à
la clause 18.12 de prendre leurs vacances en même temps, il offre cette possibilité en respectant
l’ordre d’ancienneté à l’intérieur de chaque service.
Une personne salariée peut considérer la durée totale de son emploi continu au service de
l’Employeur pour déterminer son droit aux vacances.
19.01 Une personne salariée permanente a droit à quinze (15) jours de congé payés pour cause
de maladie par année. Elle acquière ce droit en accumulant des crédits équivalents à un jour et
quart (1¼) de congé de maladie par mois travaillé dans l’année. Pour les fins du présent article,
l’année de référence est la période comprise entre le 1er avril d’une année et le 31 mars de
59
l’année suivante. Les jours de congé de maladie non utilisés durant l’année sont cumulés d’une
année à l’autre.
Lorsqu’une personne salariée acquière un statut permanent au cours d’une année de référence,
elle a droit au nombre de congés de maladie établi selon le prorata du temps travaillé comme
personne salariée permanente au cours de ladite année de référence.
Dans les autres cas et pour les seules fins de l’application de la présente clause, un (1) mois est
considéré travaillé par une personne salariée permanente lorsque dix (10) jours ou plus lui ont été
rémunérés par l’Employeur au cours dudit mois.
19.02 Lors d’une absence de trois (3) jours ou plus pour raison de maladie, une personne
salariée est tenue de présenter un certificat médical acceptable à l’Employeur.
19.03 Une personne salariée doit aviser son supérieur immédiat ou la personne désignée par
celui-ci d’une absence pour cause de maladie le plus tôt possible avant le début de son quart de
travail.
19.04 Dans le cas d’une maladie ou d’un accident qui nécessite des soins immédiats pour le
conjoint, l’enfant, le père ou la mère d’une personne salariée permanente, cette personne salariée
permanente peut, moyennant preuve médicale à l’appui, obtenir un congé pour accompagner son
conjoint, son enfant, son père ou sa mère afin qu’il obtienne les soins requis.
En pareil cas, la personne salariée permanente doit aviser l’Employeur de son absence le plus tôt
possible avant le début de son quart de travail.
Lorsqu’une personne salariée permanente doit s’absenter conformément à la présente clause, elle
s’absente pour toute la durée de son quart de travail et cette absence est déduite des crédits de
congés pour cause de maladie de la personne salariée concernée.
19.05 Lorsqu’une personne salariée permanente doit s’absenter pour subir un examen médical,
des tests ou des radiographies chez un médecin ou dans un hôpital, cette absence est considérée
comme une absence en raison de maladie.
Il est entendu que la personne salariée affectée à un quart de soir ou de nuit, doit choisir si elle
veut prendre ce congé de maladie pour son quart de la journée même ou de la journée suivante.
19.06 Une personne salariée permanente peut utiliser, dans sa banque de maladie, cinq (5) jours
par année pour des obligations personnelles dont deux (2) jours peuvent être fractionnés en blocs
de quatre (4) heures en autant que la personne salariée permanente soumette une demande par
écrit à cet effet à son supérieur immédiat au moins une (1) semaine à l’avance. Cette demande ne
sera pas indûment refusée.
Dans des situations urgentes et imprévisibles empêchant de soumettre une telle demande, la
personne salariée peut utiliser un bloc de quatre (4) heures sur autorisation de son supérieur
immédiat. Cette demande ne sera pas indûment refusée.
60
ARTICLE 20 CONGÉS SPÉCIAUX
a) Une personne salariée a droit au congé de deuil suivant pour le décès d’un proche parent
devant être pris durant l’année suivant le décès :
b) cinq (5) jours dans le cas du décès de son conjoint ou de son enfant, dont la journée des
funérailles;
c) quatre (4) jours dans le cas des autres proches parents tel que défini au paragraphe f).
d) Une personne salariée a droit à une journée supplémentaire de congé pour les fins de
déplacement lorsque les funérailles ont lieu à plus de cent cinquante (150) kilomètres.
e) Le congé de deuil est payé à la personne salariée à son taux de salaire régulier en fonction
du nombre d’heures prévues à son horaire de travail pendant la durée du congé.
f) Pour les fins de la présente clause, on entend par «proche parent» d'une personne
salariée : son père, sa mère, son frère, sa sœur, ses grands-parents, son beau-père, sa
belle-mère, les enfants de son conjoint ainsi que tout parent qui demeure en permanence au
domicile de la personne salariée ou chez qui celle-ci demeure en permanence.
g) Une personne salariée peut s’absenter de son travail, sans salaire, le jour des funérailles de
son beau-frère ou de sa belle-sœur.
h) Pour les fins de l’application de la présente clause, l’Employeur peut exiger de la personne
salariée une preuve raisonnable du décès survenu.
Une personne salariée a droit à trois (3) jours de congé à l’occasion de la naissance ou de
l’adoption de son enfant. Ce congé doit être pris dans les vingt et un (21) jours qui suivent la date
de la naissance ou de l’adoption.
Une personne salariée permanente a droit au paiement de l’un (1) des jours de congé pris en
vertu de la présente clause.
Une personne salariée ayant complété trois (3) mois de service continu a droit, à l’occasion de son
mariage ou de son union civile, à quatre (4) jours ouvrables consécutifs de congé.
Ces jours de congés sont payés aux personnes salariées permanentes et un (1) jour est payé à la
personne salariée régulière ou occasionnelle.
Dans tous les cas, une personne salariée doit aviser l’Employeur au moins un (1) mois avant la date
de son mariage ou de son union civile afin de bénéficier du congé prévu à la présente clause.
20.04 Congé sans solde pour études
a) Sur présentation d’une preuve justificative, une personne salariée ayant au moins un (1) an
de service a droit à un congé sans solde d’une durée minimale de deux (2) semaines mais
ne pouvant excéder douze (12) mois afin de suivre des études en autant qu’elle en donne
un préavis écrit à l’Employeur au moins un (1) mois avant le début de son absence. Cette
demande ne peut être refusée sans motif valable.
b) Il est entendu que pas plus d’une (1) personne salariée par titre d’emploi à la fois peut être
autorisée à prendre un tel congé. De plus, une même personne salariée ne peut être
autorisée à prendre plus d’un (1) tel congé au cours de la présente convention collective.
c) La personne salariée qui a obtenu un congé sans solde pour études peut revenir au travail
avant l’expiration dudit congé moyennant un préavis écrit à l’Employeur d’un (1) mois et
reprendre le poste qu’elle détenait avant l’obtention du congé. Si durant son absence son
poste est aboli ou modifié, la personne salariée peut exercer, à son retour, les droits de
déplacement prévus à la clause 13.08 de la présente convention collective.
d) La personne salariée qui ne revient pas au travail à l’expiration du congé autorisé par la
présente clause est considérée comme ayant démissionné, à moins qu’il ne s’agisse d’une
absence autorisée par une autre clause de la présente convention collective.
Pendant la durée d’un tel congé autorisé, une personne salariée permanente peut maintenir
son assurance-vie, son assurance-santé et son assurance soins dentaires à la condition d’en
défrayer la totalité des primes (part de l’employé, part de l’employeur).
Il est convenu que la personne salariée qui obtient ce type de congé a l’obligation de
maintenir ses protections d’assurance santé (assurance médicaments) et en assumer la
totalité des primes (part de l’employé, part de l’employeur), le tout conformément aux
règles en vigueur à la régie de l’assurance-maladie du Québec.
e) L’Employeur fournit une réponse dans les meilleurs délais, mais au plus tard trois (3)
semaines avant le début du congé sans solde pour études.
a) Une personne salariée permanente ou régulière justifiant d’au moins trois (3) ans
d’ancienneté a droit à un congé sans solde d’une durée minimale de deux (2) mois mais ne
pouvant excéder douze (12) mois pour une raison personnelle en autant qu’elle en donne un
préavis écrit à l’Employeur au moins un (1) mois avant le début de son absence. Par ailleurs,
la raison principale de cette demande de congé sans solde ne doit pas être d’occuper un
autre emploi.
b) Il est entendu que l’Employeur n’est pas tenu d’autoriser un tel congé pour plus d’une (1)
personne salariée à la fois par service. De plus, une personne salariée permanente ou
régulière ne peut être autorisée à prendre plus d’un (1) tel congé par période de cinq (5)
ans. Ce congé ne peut être jumelé à un autre congé prévu à la présente convention
collective.
c) La personne salariée permanente ou régulière qui a obtenu un congé sans solde pour raison
personnelle peut revenir au travail avant l'expiration dudit congé moyennant un préavis
écrit à l'Employeur d'un (1) mois et reprendre le poste qu'elle détenait avant l'obtention du
congé. Si durant son absence son poste est aboli ou modifié, la personne salariée
62
permanente ou régulière peut exercer, à son retour, les droits de déplacement prévus à la
clause 13.08 de la présente convention collective.
Pendant la durée d'un tel congé autorisé, une personne salariée permanente peut maintenir
son assurance-vie, son assurance-santé et son assurance soins dentaires à la condition d'en
défrayer la totalité des primes (part de l’employé, part de l’employeur).
Il est convenu que la personne salariée qui obtient ce type de congé a l’obligation de
maintenir ses protections d’assurance-santé (assurance médicaments) et en assumer la
totalité des primes (part de l’employé, part de l’employeur), le tout conformément aux
règles en vigueur à la régie de l’assurance-maladie du Québec.
e) Pendant la période que dure ce congé, la personne salariée conserve son ancienneté, mais
n’en accumule pas.
f) L’Employeur fournit une réponse dans les meilleurs délais, mais au plus tard trois (3)
semaines avant le début du congé sans solde pour raison personnelle.
20.06 L’Employeur n’est pas tenu d’accorder plus d’un des congés prévus aux clauses 20.04 et
20.05 à la fois par titre d’emploi.
La personne salariée qui est appelée à comparaître devant une cour de justice comme témoin
pour y déposer sur des faits dont elle a pris connaissance à titre de personne salariée de
l’Employeur est rémunérée moins toute allocation de témoin à laquelle elle peut avoir droit, sauf si
elle est une des parties impliquées ou a un intérêt dans la cause.
Il est entendu que cette disposition ne s’applique pas à une personne salariée appelée à
comparaître devant un tribunal d’arbitrage.
Une personne salariée ayant complété sa période de probation et qui est convoquée comme juré
est rémunérée seulement pour les heures régulières de travail perdues, moins toute allocation de
juré à laquelle elle peut avoir droit.
Une personne salariée régulière ayant terminé sa période de probation a droit à trois (3) jours
de congé payés pour obligation personnelle à chaque année, dont un (1) jour peut être fractionné
en blocs de quatre (4) heures, en autant que la personne salariée régulière soumette une
demande par écrit à cet effet à son supérieur immédiat au moins une (1) semaine à l’avance.
Cette demande ne sera pas indûment refusée.
Dans des situations urgentes et imprévisibles empêchant de soumettre une telle demande, la
personne salariée peut utiliser un bloc de quatre (4) heures sur autorisation de son supérieur
immédiat. Cette demande ne sera pas indûment refusée.
63
20.10 Congé à l’occasion d’un sinistre
La personne salariée a droit à deux (2) jours de congé sans solde à l’occasion d’un sinistre.
L’Employeur accorde à la personne salariée permanente qui est candidate à une élection
municipale, provinciale ou fédérale un congé sans solde de trente (30) jours. La personne salariée
doit en faire la demande au moins trente (30) jours à l’avance.
a) À partir du 1er avril 2016, une personne salariée régulière ou occasionnelle bénéficie d’un
jour de congé mobile payé à chaque tranche de 650 heures travaillées. Un maximum de
trois (3) jours de congé mobile peut être accumulé à la fois dans une banque. Les jours
accumulées ne sont pas monnayables mais peuvent être transférés dans une nouvelle
année financière. Si la personne salariée change de statut pour un statut régulier ou
occasionnel, le solde des congés mobiles est transféré dans le nouveau statut.
b) La prise de ces heures de congé ne doit pas engendrer de temps supplémentaire et doit
être pour un quart complet. Un jour de congé équivaut au nombre d’heure prévu pour le
quart à prendre en congé. Une personne salariée qui désire prendre des heures de congé
en vertu de cette clause doit en faire la demande à son supérieur immédiat au moins sept
(7) jours à l’avance. Dans les situations urgentes et imprévisibles survenant le jour même, la
personne salariée peut utiliser un jour de congé mobile, sur autorisation de son supérieur
immédiat, à condition que l’octroi du congé n’entraîne pas le versement de temps
supplémentaire.
a) La personne salariée a droit, suivant les modalités prévues au Régime québécois d’assurance
parentale, au congé de maternité d’une durée maximale de dix-huit (18) semaines, au
congé parental d’une durée maximale de trente-deux (32) semaines et au congé de
paternité d’une durée maximale de cinq (5) semaines. Le début et la fin de ces congés sont
également régis selon le Régime québécois d’assurance parentale.
c) L’Employeur peut exiger que la personne salariée lui présente un certificat de naissance ou
une preuve d’adoption de l’enfant.
d) Le congé accordé en vertu de la présente clause est compté dans le calcul du « service »
aux fins du congé annuel. Le temps consacré à ce congé est compté aux fins de
l’augmentation de rémunération, aux fins de l’acquisition des crédits de congé de maladie
prévus à l’article 19 et aux fins de l’acquisition des crédits de congé annuels prévus à
l’article 18.
64
La personne salariée visée s’engage à revenir au travail à la date à laquelle le congé
accordé aux termes de l’article 21 prend fin, à moins que l’Employeur ne consente à ce que
cette date soit modifiée.
i) d’utiliser les crédits de congés annuels et des heures de congés accumulés qu’elle a
acquis jusqu’à la date à laquelle sa grossesse prend fin et au-delà de cette date;
ii) d’utiliser ses crédits de congés de maladie jusqu’à la date à laquelle sa grossesse
prend fin et au-delà de cette date, sous réserve des dispositions figurant à l’article
ayant trait aux congés de maladie payés. Aux fins de la présente clause, les termes
maladie ou blessure comprennent toute incapacité d’ordre médical liée à la
grossesse.
65
e) Pour bénéficier de l’indemnité prévue à la clause 21.02 b), la personne salariée doit avoir
accompli un (1) an de service pour l’Employeur et s’engager à revenir au travail pour une
période d’au moins un (1) an.
À défaut de revenir au travail pour une période d’au moins (1) an, la personne salariée
doit rembourser les indemnités reçues pendant son congé parental ou de maternité selon les
modalités suivantes :
f) La personne salariée recevant des indemnités prévues à la clause 21.02 b) est réputée
avoir été rémunérée pendant le congé pris aux termes de l’article 21.
i) Régime de base
66
rémunération hebdomadaire auquel elle a droit le dernier jour de travail qui
précède immédiatement le début de la période de congé de paternité.
À défaut de revenir au travail pour une période d’au moins (1) an, la personne
salariée doit rembourser les indemnités reçues pendant son congé de paternité
selon les modalités suivantes :
e) La personne salariée recevant des indemnités prévues à la clause 21.03 a) est réputée
avoir été rémunérée pendant le congé pris aux termes de l’article 21.
Lorsque la personne salariée devient admissible à une augmentation de son taux de salaire
au regard de toute période au cours de laquelle la personne salariée touchait des
indemnités aux termes du présent article, les indemnités sont réajustées en conséquence.
67
ARTICLE 22 ASSURANCE COLLECTIVE ET RÉGIME ENREGISTRÉ D’ÉPARGNE
RETRAITE COLLECTIF
Une personne salariée permanente devient admissible à l’assurance collective un (1) mois après
avoir obtenu le statut de personne salariée permanente.
Toutes les personnes salariées permanentes admissibles, selon les conditions prévues au régime
d’assurance collective, doivent y adhérer comme condition du maintien de leur emploi.
22.02 Les primes payables en vertu du régime d’assurance collective sont défrayées sur la base
suivante :
À partir du 1er janvier 2015, l’Employeur verse, mensuellement au nom de chaque personne
salariée permanente, une contribution équivalente à (3,75%) du salaire brut régulier versé à
ladite personne salariée permanente à un régime enregistré d’épargne retraite collectif déterminé
par l’Employeur. La personne salariée permanente verse, mensuellement, une cotisation
personnelle de 3.75% du salaire brut régulier qui lui est versé à ce même régime enregistré
d’épargne retraite collectif déterminé par l’Employeur.
ARTICLE 23 SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL
23.01 L’Employeur informe adéquatement les personnes salariées sur les risques particuliers
reliés à leur travail.
Il est entendu qu’une copie papier de la politique générale en matière de santé et sécurité au
travail est disponible dans les salles de repas des personnes salariées de la Société du Vieux-Port
de Montréal Inc.
a) de tenir une réunion une fois par mois afin de discuter des accidents courants, de leurs
causes et des moyens de les prévenir;
b) de promouvoir la sécurité et d’exécuter les fonctions qui leur sont conférées par le Code
canadien du travail.
Les sujets à discuter à la réunion du comité de santé et de sécurité peuvent être mis à l’ordre
du jour par l’une ou l’autre des parties et doivent être communiqués au moins une (1)
semaine à l’avance, sauf en cas d’urgence.
Il est entendu que le comité de santé et sécurité au travail regroupe les représentants des
deux (2) unités d’accréditation représentées par l’AFPC.
Le comité de santé et de sécurité a accès aux rapports d’enquête relatifs aux accidents de travail
des personnes salariées.
23.04 L’Employeur convient de libérer, sans perte de salaire régulier et bénéfices, les deux (2)
personnes représentantes de l’unité des PRO au comité de santé et de sécurité pour un nombre de
jours cumulatifs ne pouvant excéder dix (10) jours par année civile afin que celles-ci puissent
recevoir une formation en matière de santé sécurité.
Une personne salariée peut refuser d’accomplir un travail en cas de danger, le tout conformément
aux dispositions des articles 128 et suivants du Code canadien du travail.
69
Malgré ce qui précède, l’Employeur rembourse, une fois par période de douze (12) mois aux
personnes salariées des postes suivants : agent accueil et casse-croûte, superviseur, services aux
visiteurs, agent logistique, magasinier, aide-magasinier, technicien en muséologie, responsable en
muséologie, technicien multimédia, responsable multimédia, superviseur prévention –protection,
patrouilleur, le coût d’achats d’une paire de chaussures (bottes) de sécurité jusqu’à concurrence de
cent (100$) dollars, sur présentation d’une pièce justificative. Cette somme est de cent cinquante
(150$) dollars pour les postes de responsable maintenance et environnement, préposé entretien
spécialisé, mécanicien, superviseur entretien, préposé à la propreté et préposé à l’entretien
général.
L’Employeur peut désigner le fournisseur auprès de qui la personne salariée doit se procurer ses
chaussures (bottes) de sécurité à la condition que ce fournisseur offre des prix compétitifs.
Lorsque l’Employeur ne paie pas l’uniforme d’une personne salariée, il ne peut exiger le port de
vêtements spécifiques.
Lorsque l’Employeur exige le port de vêtements spécifiques, il paye, fournit et magasine les
vêtements.
Lorsqu’une personne salariée se blesse au travail, l’Employeur s’engage à lui prodiguer les
premiers soins et à la faire transporter, aux frais de l’Employeur, chez un professionnel de la
santé, à l’hôpital ou au CLSC le plus proche si la gravité de la blessure l’exige.
Dans ce dernier cas, c’est-à-dire lorsque le transport chez un professionnel de la santé, à l’hôpital
ou au CLSC est nécessaire ou lorsque la personne salariée ne peut compléter son quart de travail
en raison de sa blessure, ladite personne salariée est payée pour le reste de son quart normal de
travail.
Advenant que la personne salariée ne puisse retourner chez elle par ses propres moyens en raison
de sa blessure, l’Employeur assurera, à ses frais, le retour de la personne salariée à sa résidence.
Tout examen médical demandé par l’Employeur s’effectue chez le médecin désigné par celui-ci.
Une personne salariée ne subit aucune perte de salaire régulier et/ou de bénéfices lorsque
l’examen a lieu pendant ses heures normales de travail. Lorsqu’un examen médical a lieu en
dehors des heures normales de travail d’une personne salariée, cette dernière reçoit alors quatre
(4) heures de paie au taux prévu à la convention collective, sauf dans le cas où ce paiement
entraine une duplication d’indemnité ou de rémunération pour la personne salariée. Une personne
salariée qui subit un examen médical à la demande de l’Employeur a droit au remboursement des
frais de déplacement pour se rendre audit examen selon le mode de transport le plus
économique.
24.01 Les personnes salariées peuvent stationner leur véhicule gratuitement sur la propriété de
l’Employeur en suivant les règlements et politiques du service du stationnement dont, notamment, la
remise d’un dépôt de vingt-cinq dollars (25$) pour l’obtention de la carte magnétique donnant
70
accès gratuitement aux stationnements. Ladite carte doit être remise lors de la cessation d’emploi
d’une personne salariée.
24.02 L’Employeur continue d’accorder aux personnes salariées des rabais de cinquante pour
cent (50%) à ses casse-croûte selon la pratique passée.
24.03 Une personne salariée activement à l’emploi de l’Employeur a droit, en plus des invitations
spéciales qu’elle peut recevoir, à six (6) billets par programmation en forfait Expositions/IMAX
jusqu’à un maximum de dix-huit (18) billets pour la période du 1er avril au 31 mars.
24.05 L’Employeur identifie un espace extérieur pour les fumeurs à proximité des lieux de
travail.
24.07 L’Employeur convient d’installer un téléphone non payant, sans possibilité de loger des
appels interurbains, dans les salles de repas identifiées par l’Employeur.
24.08 Une personne salariée qui suit un cours de formation à la demande expresse de
l’Employeur ne subit aucune perte de salaire régulier en raison d’avoir suivi ledit cours. Si un tel
cours de formation est donné à l’extérieur des heures normales de travail de la personne salariée,
celle-ci est rémunérée au taux de salaire prévu à la convention collective pour les heures de
présence au cours.
24.09 L’Employeur s’engage à ne pas effectuer de fouilles dans les casiers d’une personne
salariée hors de sa présence et de la présence d’un représentant syndical.
L’Employeur s’engage, dans les cas où la responsabilité civile est engagée ou dans les cas où une
personne salariée fait l’objet d’une poursuite criminelle ou pénale à la suite d’actes posés dans
l’exercice et les limites de ses fonctions, à prendre fait et cause pour cette personne salariée, sauf
en cas de faute volontaire ou intentionnelle de la part de la personne salariée ou d’infraction au
code de la sécurité routière ou aux règlements municipaux de la circulation.
Si une telle poursuite entraîne pour la personne salariée une condamnation de nature pécuniaire,
celle-ci sera défrayée par l’Employeur, sauf en cas de faute volontaire ou intentionnelle de ladite
personne salariée ou d’infraction au code de la sécurité routière ou aux règlements municipaux de
la circulation.
L’Employeur renonce à tout recours en dommages et intérêts contre une personne salariée pour
tout dommage causé à l’Employeur par une telle personne salariée par suite d’une faute commise
dans l’exercice et les limites de ses fonctions, sauf en cas de faute volontaire ou intentionnelle de
ladite personne salariée.
Les systèmes électroniques de guet d’observation et d’écoute sont utilisés dans le but de protéger
l’entreprise et ses personnes salariées à l’égard d’actes dommageables tels que : le vol, la fraude,
la déprédation et les dommages à la propriété. En aucun temps, ces systèmes ou tout autre
71
système électronique ne peuvent servir à recueillir une preuve à l’appui de mesure disciplinaire à
l’exception de celles imposées à la suite d’actes de la nature de ceux mentionnés précédemment.
Toute intrusion dans la vie privée des personnes salariées par les systèmes décrits au paragraphe
précédent est interdite si ce n’est dans le but mentionné à ce paragraphe.
a) Toute personne salariée qui dans l’exercice de son emploi est requise de posséder un
permis de conduire d’une classe différente de celle qu’elle détient est remboursée pour les
dépenses encourues sur présentation de pièce(s) justificative(s).
b) L’Employeur s’engage à faire tous les efforts raisonnables afin de maintenir dans son emploi
la personne salariée dont le permis a été révoqué, sinon de la relocaliser pour la durée de
la suspension ou de la révocation du permis dans un autre titre d’emploi, dans son endroit
de travail, avec le taux de salaire du nouvel emploi occupé et, s’il y a lieu, des ajustements
qu’il y a eu dans l’intervalle.
L’Employeur doit offrir un programme de formation à toute personne salariée touchée par un
changement technologique.
3) Les frais d’achat de livres obligatoires pour suivre le cours seront remboursés.
25.01 Les annexes et lettres d’entente de cette convention collective en font partie intégrante.
ARTICLE 26 PUBLICATION
26.01 L’Employeur s’engage à publier, dans les quarante-cinq (45) jours qui suivent la date de
la signature, le texte conforme de la présente convention collective en français et à le distribuer à
toutes les personnes salariées régies par celle-ci. L’Employeur et le Syndicat s’entendent sur
72
l’imprimeur qui sera chargé de la publication de la convention collective et partagent, à parts
égales, les coûts d’impression.
27.02 Il est entendu que nonobstant la clause 27.01, les conditions de travail prévues à la
présente convention collective demeurent en vigueur jusqu’à ce que les parties exercent le droit à
la grève ou au lock-out, selon le cas.
EN FOI DE QUOI, les parties ont signé, à Montréal, 17e jour du mois de novembre 2016.
73
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES NÉGOCIÉES AU MOIS DE NOVEMBRE 2009
NOUVEAUX SYNDIQUÉS
A. Vacances annuelles
B Il est entendu que l’Employeur n’exigera pas le port de l’uniforme pour les détenteurs des
postes visés par ces dispositions particulières.
EN FOI DE QUOI, les parties ont signé, à Montréal, 17e jour du mois de novembre 2016.
74
ANNEXE «A»
AUTORISATION DE DIVULGATION DE RENSEIGNEMENTS PERSONNELS
ANNEXE « A-1 »
Personne salariée :
Nom :
Adresse :
Ville :
Code postal :
Numéro de téléphone :
Courrier électronique:
Date de naissance :
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ANNEXE «B»
LISTE DES TITRES D’EMPLOI PAR CLASSES SALARIALES
Titres d’emploi
Classe 2
Commis de bureau
Préposé, propreté
Agent, stationnement
Classe 3
Agent, billetterie et centre d’appel
Magasinier
Préposé, entretien général
Commis contrôle et circulation
Agent, accueil et casse-croûte
Secrétaire administratif
Coordonnateur aux ventes, événements
Coordonnateur administratif, programmation
Classe 4
Agent contrôle
Éducateur
Mécanicien
Patrouilleur
Préposé, entretien spécialisé
Superviseur, éducation
Superviseur, opérations (entretien)
Superviseur, stationnement
Conseiller aux ventes, groupes
Classe 5
Superviseur, opérations (sécurité)
Superviseur, services aux visiteurs
Agent, logistique
Coordonnateur logistique
Responsable technique, multimédia
Responsable technique, muséologie
Technicien, multimédia
Technicien, muséologie
Assistant de réalisation
Chargé, archives et documentation
Classe 6
Chargé, recherche et vulgarisation
Conseiller aux ventes, événements
Responsable, maintenance et environnement
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ANNEXE «C»
ÉCHELLES SALARIALES
77
1er avril 2020 au 31 mars 2021
Classes Minimum Maximum
2 12,89 $ 16,36 $
3 14,82 $ 18,79 $
4 17,06 $ 21,63 $
5 19,60 $ 24,88 $
6 22,54 $ 28,59 $
78
LETTRE D’ENTENTE NO. 1
Les postulants ainsi considérés par l’Employeur sont assujettis à un processus de présélection
dans le cadre duquel les critères suivants sont pris en considération : l’assiduité, la
ponctualité, l’évaluation de rendement satisfaisante dans son service actuel ainsi que le
dossier disciplinaire du postulant.
Un test d’évaluation est administré aux trois (3) postulants ayant le plus d’ancienneté qui ont
réussi le processus de présélection décrit au paragraphe qui précède.
2. Le poste est octroyé à la personne salariée ayant le plus d’ancienneté soit au postulant
possédant déjà les qualifications requises ou au candidat ayant réussi tout le processus de
présélection ainsi que le test d’évaluation.
3. Une rétroaction est fournie, sur demande, aux candidats qui ont échoué le processus de
sélection.
Un postulant qui échoue un test d’évaluation peut le reprendre s’il se porte candidat dans le
cadre d’un nouveau processus de sélection au moins un (1) an après la date de son premier
test.
Le résultat du test réussi est ajouté au dossier de la personne salariée pour la durée de la
validation de ce test.
4. Nonobstant ce qui précède, lors d’un mouvement latéral d’un superviseur d’un autre service,
le candidat doit avoir l’expérience pertinente et les cartes et permis reliés au poste
convoité. Si celui-ci est le postulant ayant le plus d’ancienneté, le poste lui est octroyé
automatiquement et ceci met fin au processus de sélection.
Les parties conviennent qu’à la demande de l’une ou l’autre d’entre elles, l’entente ci-haut
mentionnée peut être renégociée pendant la durée de la convention collective.
79
À défaut d’entente suite à cette renégociation, l’une ou l’autre des parties peut mettre fin à cette
lettre d’entente.
EN FOI DE QUOI, les parties ont signé, à Montréal, 17e jour du mois de novembre 2016.
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LETTRE D’ENTENTE NO. 2
STATUT DE « CAPABLE DE » DANS LE TITRE D’EMPLOI DE SUPERVISEUR
Attendu l’importance d’offrir une flexibilité dans la gestion des besoins à combler au poste de
superviseur ;
Attendu le désir des parties de permettre à certaines personnes salariées d’obtenir des quarts de
travail (en quarts ou en bloc) à ce poste et ce, malgré qu’ils ne rencontrent pas les exigences
requises prévues à la lettre d’entente #1;
Attendu le désir des parties de permettre aux personnes salariées d’être reconnues plus facilement
comme « capable de » superviseur aux fins de l’application de la clause 14.08 b) de la convention
collective en vigueur portant sur l’offre de quarts additionnels;
Attendu que les parties souhaitent permettre aux personnes salariées d’acquérir des expériences
en supervision dans le cadre d’un sain développement individuel et professionnel au sein de
l’entreprise;
3. L’employeur contacte les personnes salariées, par ordre d’ancienneté, par service, pour
valider leur intérêt à être reconnues comme « capable de » superviseur. Le nombre de
personnes salariées requises par service est déterminé au début de chaque saison par
l’Employeur.
4. Une fois les personnes salariées intéressées identifiées, l’Employeur applique le mécanisme
d’offre de quarts additionnels prévu à la clause 14.08 b).
De plus, l’Employeur priorise l’octroi de quarts additionnels en bloc pour toute absence
connue de trois (3) quarts consécutifs et plus à la ou aux personne(s) identifiée(s) « capable
de » superviseur, tout en s’assurant que la ou les personne(s) titulaire(s) d’un poste dans le
titre d’emploi de superviseur en tant que régulier ou occasionnel a ou ont eu la possibilité
d’obtenir le maximum de quarts prévus à la semaine normale de travail. Le tout en
conformité avec la clause 14.08 b).
La personne salariée qui aurait un rendement insatisfaisant peut avoir, sur demande, une
rétroaction avec son supérieur immédiat dans les plus brefs délais. Il est convenu que le fait
d’avoir un rendement insatisfaisant lors d’une saison ne limite pas le droit d’une personne
salariée de faire connaître, à nouveau, son intérêt et d’être identifiée pour agir à titre de
« capable de » superviseur, sous réserve du respect d’une pénalité d’une (1) saison.
81
Saisons :
Automne-Hiver : octobre à mars
Printemps-Été : avril à septembre
7. Les parties reconnaissent que la présente lettre d’entente constitue un cas d’espèce qui ne
pourra être invoquée à titre de précédent dans l’avenir devant quelque instance que ce
soit.
8. Les parties conviennent qu’à la demande de l’une ou l’autre d’entre elles, l’entente ci-haut
mentionnée peut être renégociée pendant la durée de la convention collective.
À défaut d’entente suite à cette renégociation, l’une ou l’autre des parties peut mettre fin à
cette lettre d’entente.
EN FOI DE QUOI, les parties ont signé, à Montréal, 17e jour du mois de novembre 2016.
82
LETTRE D’ENTENTE NO. 3
VACANCES HORAIRE ATYPIQUE
Considérant que certaines personnes salariées permanentes ou régulières disposent d’un horaire
atypique;
Considérant que cette particularité a pour effet d’empêcher les personnes salariées visées de
disposer de neuf (9) jours consécutifs de congé lors de la prise des vacances annuelles;
Les parties conviennent que deux (2) mois avant le terme de chaque année financière en cours de
convention, l’entente ci-haut mentionnée peut être renégociée.
À défaut d’entente suite à cette renégociation, l’une ou l’autre des parties peut mettre fin à cette
lettre d’entente avec un préavis d’au moins trente (30) jours.
EN FOI DE QUOI, les parties ont signé, à Montréal, 17e jour du mois de novembre 2016.
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LETTRE D’ENTENTE NO. 4
La Société du Vieux Port de Montréal avise par écrit la section locale 10333 de l’AFPC dans les
trente (30) jours suivant la réception d’un avis d’éviction ou d’un avis de non-renouvellement de
bail. Cet avis doit inclure la date exécutoire de l’éviction ou de la fin du bail.
Toutefois, les parties à la présente convention collective s’engagent à convenir, de bonne foi, de la
relocalisation du local syndical prévu au Hangar 3 vers un lieu jugé mutuellement acceptable.
EN FOI DE QUOI, les parties ont signé, à Montréal, 17e jour du mois de novembre 2016.
84
LETTRE D’ENTENTE NO. 5
À partir du 1er janvier 2015, la personne salariée permanente voit son taux salaire
majoré de trois et soixante-quinze pourcent (3,75%) à titre de mesure compensatoire pour
contribution personnelle au REER collectif. Cette majoration est annulée si la personne
salariée change de statut pour un autre statut différent de celui de permanent.
Cette augmentation du salaire de la personne salariée permanente n’a aucun effet sur son
positionnement dans l’échelle salariale du poste occupé.
EN FOI DE QUOI, les parties ont signé, à Montréal, 17e jour du mois de novembre 2016.
85
LETTRE D’ENTENTE NO. 6
EN FOI DE QUOI, les parties ont signé, à Montréal, 17e jour du mois de novembre 2016.
86
LETTRE D’ENTENTE NO.7
Positionnement salarial :
Le titulaire du poste sera positionné dans la classe salariale appartenant au poste de magasinier
(classe 3), et ce, en respectant les règles prévues à l’article 13.03 de la présente convention
collective.
EN FOI DE QUOI, les parties ont signé, à Montréal, 17e jour du mois de novembre 2016.
87