Cours Complet Apc-Pa
Cours Complet Apc-Pa
Cours Complet Apc-Pa
Situation problème : créer une situation problème d’entrée dans le module de votre choix
1-relever le(s) problème(s)soulevé(s) dans le texte
2-donner la(les) cause(s)
3-enumerer les conséquences de ce(s) problème(s)
4-proposer quelques solutions à ce(s) problème(s)
introduction
Le monde vivant possède une unité de constitution, car tous les êtres vivants sont constitués des mêmes
molécules. On classe ces molécules en éléments minéraux et en éléments organiques.
2 - L’eau
Activité fig 1.1
a) Rôles de l’eau
L’eau est le composé le plus abondant et le plus important de la matière vivante. Notre organisme est
constitué d’environ 70 % d’eau. Un apport moyen en eau de 2 à 2,5 L par jour est nécessaire pour
l’organisme. Ainsi l’eau joue :
-le rôle de solvant ; elle est capable de dissoudre certaines substances telles que le sucre, le sel.
- un rôle fonctionnel dans l’organisme (de transport des substances nutritives et de déchets, l’hydratation
des cellules et la régulation thermique)
-constitue le milieu de vie de certains êtres vivants qualifiés d’aquatiques
Ce sont des composés combustibles contenant tous l’élément carbone (à l’exception du CO2 et duCO). Ils
appartiennent à trois groupes principaux : les glucides, les lipides et les protides.
a) Les glucides simples (ou oses ou sucres ou monosaccharides) Activité fig 1.2
Ce sont des glucides ayant une saveur sucré. On distingue :
-les oses à atomes de carbone appelées pentose : ribose(C5H10O5), désoxyribose (C5H10O4), de
-les oses à 6 atomes de carbone appelées hexoses : glucose, galactose et le fructose, de formule générale
C6H12O6
Le glucoseest le plus commun des sucres simples. On le retrouve aussi dans le sang.
La quasi-totalité des sucres simples ont la propriété de réduire la liqueur de Fehling à chaud et sont ainsi
appelés sucres réducteur. Ainsi la mise en évidence des sucres réducteurs passe par le test à la liqueur de
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Fehling à chaud et le résultat caractéristique est le précipité rouge brique. En faisant évaporer toute l’eau
d’une solution de glucose, on obtient des cristaux : le glucose est donc un cristalloïde.
c) polyholosidesou féculents
Ce sont des glucides n’ayant pas de saveur sucré. On distingue : l’amidon, le glycogène, la cellulose et
l’inuline. Les sucres complexes sont des grosses molécules formées pour la plupart de l’association de
plusieurs molécules de glucose (c’est le cas de l’amidon, du glycogène et de la cellulose).
L’inuline est par contre un polymère de fructose. Tous les féculents ne réduisent pas la liqueur de Fehling à
chaud.
Les polypeptides
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Ce sont des protides formés de l’assemblage de quelques acides aminés. On distingue les dipeptides
(assemblage de 2 acides aminés), les tripeptides (3 acides aminés), les oligopeptides (assemblage de 20 à 50
acides aminés).
Les protéines
Ce sont des protides formés de l’assemblage d’au moins 50 acides aminés. Elles sont insolubles à l’eau,
coagulent à la chaleur et régissent positivement aux tests de biuret et xanthoprotéique.Elle sont mises en
évidence par :
jaune. Si ces protides sont retirés de l’acide, rincés et plongés ensuite dans de l’ammoniaque, leur coloration
devient orangée.
CuSO4)et ensuite
dans de la soude(NaOH), il prend une coloration bleue puis violette.
3 - Les lipidesActivité
Ce sont des corps gras retrouvés dans les huiles, les beurres et les graisses. Ce sont des composés ternaires,
c’est-à-dire composés de trois éléments chimiques (C, H et O). Ils sont plus légers que l’eau.
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NB : Les lipides entrent dans la composition des membranes cellulaires, jouent un rôle énergétique et sont
source d’eau car 1 kg de graisse forme après oxydation 1,1 kg d’eau : c’est pourquoi certains animaux
peuvent rester longtemps sans boire.
Les oléagineux (arachides, noix de coco, noix de palme, grain de coton) contiennent beaucoup de lipide. Le
lipide du lait est la crème.
Action 2 :-Distinguer un aliment simple d’un aliment, composé Classer les aliments simples
Situation probleme et consigne
Introduction
L’organisme est constitué d’un assemblage ordonné de cellules qui ont besoin d’énergie pour leur
fonctionnement ; cette énergie est fournie par l’alimentation.
Un aliment est tout matériau (organique ou minéral) que nous consommons pour assurer le bon
fonctionnement de l’organisme. On distingue deux types d’aliments :
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III. ROLE DES ALIMENTS
Action 4 -Réaliser les menus équilibrés
Compétence: relever le rôle des aliments dans l’alimentation de l’homme
Une alimentation équilibrée est une alimentation permettant de fournir les éléments nécessaires au bon
fonctionnement de l’organisme. Elle doit être adaptée à chaque individu du point de vue qualitatif et
quantitatif.
La ration alimentaire est la quantité et la qualité d’aliments qu’un individu doit consommer chaque jour
pour maintenir sa santé et son poids normal. Elle doit être équilibrée, c’est-à-dire contenir toutes les six
catégories d’aliments simples.
La ration alimentaire varie d’un individu à l’autre et dépend de l’âge, du sexe, de l’état physiologique
(femme enceinte, convalescent…), de l’activité physique. On distingue : la ration de travail (riche en
aliments énergétiques), la ration d’entretien du vieillard(riche en aliments à rôle énergétique), la ration de
la femme enceinte et de la femme qui allaite, la ration de convalescence
-les enfants, les adolescents et les femmes enceintes ont davantage besoin d’aliments constructeurs
(protides), des sels minéraux et des vitamines ;
-les travailleurs physiques ont besoin d’aliments énergétiques (glucides) ;
-les personnes âgées nécessitent plus de vitamines et de calcium pour éviter la décalcification des os
Les aliments à rôle plastique ou bâtisseur participent à la construction des tissus. On les appelle
encore aliments de croissance et ils sont nécessaires au jeune enfant, au vieillard et à la femme
enceinte. Il s’agit surtout des protides.
Les aliments à rôle fonctionnel sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Ce sont
principalement l’eau, les sels minéraux et les vitamines.
NB : Les vitamines sont des substances organiques apportées obligatoirement par l’alimentation ; elles ne
fournissent pas directement l’énergie mais sont indispensables à la bonne santé. Elles sont thermolabiles et
agissent à faible dose dans l’organisme.
Lorsque la quantité normale d’une vitamine dans l’organisme n’est pas atteinte, on parle d’avitaminose, si
par contre cette quantité normale est dépassée (excès), on parle d’hypervitaminose. Les vitamines sont
classées en 2 groupes : les vitamines hydrosolubles et les vitamines liposolubles.
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En Somme toute, une alimentation équilibrée doit contenir nécessairement de l’eau, des sels minéraux, des
vitamines, des glucides, des protides et des lipides dans des proportions convenables pour le maintienen
bonne santé.
Activité
Les facteurs de variation peuvent être internes et externes.
La dépense énergétique augmente avec l’âge. Elle est plus importante chez les garçons que chez les filles
car l’homme, possède un tissu musculaire dont le métabolisme est plus actif, même au repos. Toutefois elle
est plus élevée chez les jeunes que chez les personnes âgées car les enfants et les adolescents ont besoin de
beaucoup d’énergie pour assurer leur croissance
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TRAVAIL DEMANDE : quelle est la conséquence la plus visible de l’effort physique sur la consommation de
dioxygène ? Comment évolue la dépense énergétique au cours des trois temps ? Quelle hypothèse peut-on
formuler pour rendre compte du fait que le retour au calme ne soit pas immédiatement accompagné d’un
retour de la consommation de dioxygène à sa valeur de la phase de repos ?
La consommation d’O augmente au cours de l’effort et reste élevée quelques minutes après. Il enest de
même de la dépense énergétique.
Chez un individu, la dépense énergétique (augmente )varie en fonction de : l’activité physiologique
(digestion, croissance, état de grossesse, le renouvellement cellulaire , stress…), âge, sexe, activité
physique…
20 °C 39 °C 648 13 600
15 °C 39 °C 768 16 050
10 °C 39 °C 960 20 100
5 °C 39 °C 1 272 26 600
b) la taille de l’animal
NB : Plus l’animal est petit, plus sa dépense énergétique est grande : c’est la « loi des tailles ». Ceci
s’explique par le fait que chez les Mammifères, la déperdition (perte) de chaleur par unité de masse
augmente lorsque la surface corporelle augmente. Or cette surface est d’autant plus grande que l’animal est
petit.
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Famille de situation 2 : Problèmes liés à la présence des anomalies et/ou des caractères nouveaux au sein
des familles
Catégorie d’action 2: radication Des préjugés autour de l’apparition des anomalies et de nouveaux
caractères au sein des familles
Action 5 : Sensibiliser(informer et/ou éduquer) sur l’apparition des anomalies chromosomiques et géniques
au sein des familles
La reproduction nous permet de nous prolonger dans nos fils et nos filles. En effet par le biais de la
sexualité, nous transmettons grâce à une minuscule cellule haploïde (gamète) notre patrimoine génétique à
notre descendance. C’est pourquoi les enfants d’un couple ressemblent plus ou moins à leurs parents
(proches ou lointains).
L’hérédité est transmission des caractères d’un être vivant à sa descendance par le biais de la sexualité. La
génétique est la science de l’hérédité.
Le sexe d’un individu dépend de la paire de chromosomes sexuels qu’il contient. Ces gonosomes sont XX
chez la femme et XY chez l’homme. Si le mâle donne un spermatozoïde contenant le chromosome X,
l’enfant sera une fille ; si par contre il donne un spermatozoïde avec le chromosome Y, l’enfant sera un
garçon. La mère n’est pas impliquée dans la détermination du sexe de l’enfant, car elle ne peut produire
qu’un seul type de gamète. C’est le père qui détermine le sexe du futur bébé. C’est le contraire chez les
oiseaux ou les papillons où les gonosomes mâles sont XX et ceux de la femelle XY
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La formule chromosomique est le nombre d’autosomes et de gonosomes par sexe d’une espèce. Elle est
notée 2n.
-Homme : 2n = 44 autosomes + XY et la Femme : 2n = 44 autosomes + XX ;
Spermatozoïde : n = 22 autosomes + X ou n = 22 autosomes + Y et l’Ovule : n = 22 autosomes + X
-Drosophiles mâle : 2n = 6 autosomes + XY et la Drosophiles femelle : 2n=6 autosomes + XX.
3-Les anomalies du nombre de chromosomes et modification des caractères. Activité fig 3.2 et 3.3
a-Notion de caryotype
Le caryotype est l’ensemble des chromosomes d’une cellule arrangés par ordre décroissant et par paire de
chromosomes homologues. Ce dernier est caractéristique de l’espèce (ne change pas d’une génération à
l’autre). Le caryotype est diploïde comporte deux lots dechromosomes homologues (2n chromosomes) ;
- Le caryotype d’une cellule d’origine mâle est différent de celui d’une cellule d’origine femelle au niveau
de la 23ème paire de chromosomes. C’est cette paire de chromosomes qui est responsable de la détermination
du sexe de l’individu : ce sont les chromosomes sexuels ou gonosomes ou hétérochromosomes ou
allosomes.
- Cette 23ème paire est formée de deux chromosomes morphologiquement semblables et désignés
chacunpar la lettre X chez les individus de sexe féminin. Chez l’individu de sexe masculin, les
deuxchromosomes de la 23ème paire sont différents : l’un semblable au chromosome X de la femme désigné
parla lettre X ; l’autre, plus petit, désigné par Y.
Les 22 autres paires de chromosomes sont morphologiquement semblables dans les deux sexes : ce sont les
autosomes.
NB : Les gamètes ou cellules sexuelles (spermatozoïde et ovule) sont les cellules à n chromosomes. Ils sont
qualifiés d’haploïdes. Ainsi chaque spermatozoïde formé par un homme a un lot n = 23 chromosomes. Il
en est de même pour chaque ovule formé par la femme.
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la trisomie 13
Caractérisée par la malformation des yeux, du cerveau, du système circulatoire ;
Il s’agit d’hérédité où les gènes sont portés par les chromosomes sexuels
Activité
1-L’hémophilie
Maladie gonosomale porté par le chromosome sexuel X, elle est caractérisée par des hémorragies
prolongées dû à l’absence de facteurs de la coagulation du sang. Ce qui fait que le sang coagule mal, très
lentement. Ces individus sont victimes d’hémorragies spontanées et graves. Cette maladie est due à un gène
récessif noté h porté par le chromosome X. Cette anomalie de la coagulation du sang affecte généralement
les hommes. L’allèle de la maladie est létal à l’état homozygote (ie que les individus XhXhmeurent) .Ce qui
fait que les femmes hémophiles sont rares. Les femmes qui transmettent ces caractères sont des
conductrices ou vectrices. Une femme vectrice est hétérozygote (XHXh). Le gène normal est dominant et
noté H. Exemples de quelques croisements
Génotype : Xh Y × XHXH
Gamète : Xh , Y ; XH
Echiquier de croisement
XH
Xh XHXh
Y XHY
soit 50 % de femme vectrice et 50 % d’homme normal
2-Le daltonisme
C’est une anomalie de confusion de couleur rouge et vert non dissemblables. Cette maladie est
héréditaire et dû à un gène récessif noté d et porté par le gonosome X. Son mode de transmission est
semblable à celui de l’hémophilie. Un homme peut être mormal (XDY) ou daltonien (XdY) alors qu’une
femme peut être normale (XDXD), vectrice (XDXd) ou daltonienne (XdXd). Le dicromate est un daltonien
qui confond le vert au rouge alors que l’acromate vie essentiellement dans le noir et le blanc. Les femmes et
les hommes en sont atteints.
N.B : Il arrive parfois qu’un allèle entraîne la mort des individus homozygotes pour cet allèle. On dit
que le gène est létal.
Il s’agit d’hérédité non lié au sexe (c’est à-dire lié aux chromosomes somatiques). La maladie atteint aussi
bien les hommes que les femmes avec la même fréquence.
Activité
1-La drépanocytose (sicklémie ou anémie falciforme)
Maladie autosomique récessive qui atteint surtout la race noire caractérisée par des hématies en forme de
faucille (déformées) qui ne peuvent plus bien jouer leur rôle de transporteur d’oxygène.
Les individus porteurs des deux formes de l’allèle morbide (noté S) ont l’hémoglobine anormale (notée
HbS). L’hémoglobine normale (noté HbA) est codé par l’allèle A.
- Origine de la maladie
La drépanocytose est causée par une mutation ponctuelle du gène de l’hémoglobine. Il existe trois génotypes
possibles dans la population : A//A = sujet sain ; S//S = sujet drépanocytaire ; A//S = porteursain.
2-L’albinisme
L’albinisme est une maladie génétique dans laquelle la peau et les poils des animaux n’ont pas (ou presque
pas) de pigments de couleur : ils sont entièrement blancs. L’albinisme existe chez la plupart des animaux,
ainsi que chez l’homme. Cette maladie est due à un gène muté qui est incapable d’effectuer la synthèse de la
mélanine (pigment qui donne la couleur noire à la peau). Ce gène est récessif et noté a alors que le gène
normal est noté A.
Devoir : On observe dans la population des couples albinos obtenir des enfants pigmentés. Comment
expliquer cela ?
Exemple de situation 3 : Mauvaise gestion des relations interpersonnelles au sein des sociétés
Catégorie d’action 3: Maitrise des comportements interindividuels
I. RELATIONS INTERINDIVIDUELLES
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compétence : Décrire quelques relations sociales (d’agressivité, de dominance et émotionnelle) chez
l’homme
Les relations sociales désignent un ensemble de comportements qu’un individu adopte dans son milieu vis-
à-vis des autres individus de son espèce. Ces relations interindividuelles se manifestent deplusieurs façons
en fonction des circonstances. C’est ainsi que ces relations peuvent être des relationsd’agressivité, de
dominance ou émotionnelles.
Activité
1 - Les relations d’agressivité
L'agressivité est une modalité du comportement des êtres vivants et particulièrement de l'être humain, qui se
reconnaît à des actions où la violence est dominante
Ces relations se manifestent par des comportements farouches, intolérants, violents de l’individu agressif.
Toutes ces relations se manifestent grâce à l’intervention des mécanismes nerveux et hormonaux qui
assurent la transmission de l’information dans l’organisme.
Deux systèmes majeurs régulent et coordonnent les activités du corps : le système nerveux et le système
endocrinien
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NB : Des coupes du système nerveux central montre que la substance blanche est centrale et entourée d’une
écorce grise dans l’encéphale alors qu’elle est périphérique et entoure la substance grise dans la moelle
épinière.
NB : Certains neurones sont entourés d’une couche de cellules appelées gaine de myéline : ce sont des
neurones myélinisés. D’autres par ne possèdent pas de gaine de myéline et son qualifiés de neurones
amyélinisés.
Enoncé : toute intensité infraliminaire ne provoque la naissance d’un potentiel d’action par le neurone.
Lorsque le seuil est atteint, un potentiel d’action apparait et est complet. Toute augmentation de l’intensité
de stimulation au-dessus du seuil ne modifie en rien les caractéristiques du potentiel d’action tant que les
autres conditions du milieu restent inchangées.
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Un potentiel d’action comprend plusieurs parties :
A = dépolarisation
B = inversion du potentiel de membrane
C = repolarisation
D = hyperpolarisation
NB : Le temps nécessaire à un stimulus d’intensité égale à la rhéobase de produire un potentiel d’action est
appelé temps utile. La chronaxie est le temps que met un stimulus d’intensité double à larhéobase pour
produire un potentiel d’action.
Les réflexes innés : ce sont des réflexes qui existent chez un individu dès la naissance. Ex : la succion du
lait chez le nourrisson ; le réflexe rotulien, le clignement des yeux…
Les réflexes acquis ou réflexes conditionnels : ce sont des réflexes qui apparaissent chez un individu
après un certains apprentissage. Ex : la conduite d’une automobile, l’apprentissage d’un mécanisme
physiologique.
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L’arc réflexe est le trajet suivi par l’influx nerveux au cours d’un acte réflexe. L’influx nerveux naît après
excitation du récepteur sensoriel, parcourt le nerf sensitif jusqu’au centre reflexe. Il y a élaboration d’un
message effecteur qui va parcourir le nerf moteur jusqu’à l’effecteur qui va enfin réagir par une réponse
spécifique.
a) Les catécholamines
Ce sont l’adrénaline et la noradrénaline. Elles sont sécrétées par la médullosurrénale pendant la phase
d’alarme ou d’urgence. Ces hormones sont responsables des battements accélérés du cœur, de ’accélération
du rythme respiratoire, de l’augmentation du métabolisme cellulaire et préparent ainsi l’organisme à faire
face à la lutte ou la fuite.
b) Le cortisol
C’est une hormone sécrétée par le cortex-surrénal qui intervient lors du stress prolongé. Le cortisol met à la
disposition de l’organisme du glucose qui sera utilisé par les muscles lors de l’effort.
Famille de situation 1 : Récurrence des problèmes liés aux perturbations du système immunitaire
INTRODUCTION
L’immunologie est la science qui étudie le système de défense de l’organisme contre tout corps étranger.
L’ensemble des cellules et des organes qui assurent la défense de l’organisme contre les agents étrangers
constitue le système immunitaire. Tout corps étranger à un organisme et capable d’être reconnu comme tel
est appelé antigène. Il peut s’agir : des microorganismes (pathogène ou non), des grains de pollen ou de
poussière (allergènes), d’un tissu ou d’un organe provenant d’un autre organisme.
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1-Définitions
a- Le soi
C’est l’ensemble des molécules, cellules, tissus et organes qui résultent de la programmation de la cellule-
œuf.
C’est tout ce qui est propre à un organisme et qui ne déclenche pas de réaction immunitaire
b- Le non soi
C’est l’ensemble des molécules non codées par le génome (ensemble des gènes) susceptibles d’être reconnus
comme étrangères par l’organisme.
Ces molécules ou antigènes ont deux sources possibles :
- soit, elles proviennent de l’extérieur et peuvent être pathogènes ou non (les microorganismes, les greffons
rejetés, les hématies du groupe sanguin différent…)
- soit, elles proviennent des propres cellules de l’individu qui ont été modifié (soi modifié).
2- Mise en évidence
Expérience
Une greffe de peau humaine réalisé entre un donneur A et un receveur B se vascularise en cinq jours
mais au 12è jour, la greffe est rejetée.
Interprétation et conclusion
Le greffon est rejeté. Cela suppose donc que les cellules immunitaires ont reconnu le greffon comme
étant un élément étranger (non soi) et l’ont rejeté.
3- Structures responsables
Chaque individu est unique. Il possède sur ses cellules des protéines capables de reconnaître ce qui
appartient à son organisme (soi) de ce qui ne lui appartient pas (non-soi). L’ensemble de ces protéines
constitue les marqueurs du soi. On distingue deux catégories de marqueurs du soi :
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b) les marqueurs mineurs d’histocompatibilité
C’est un ensemble de protéines qui se trouvent sur la membrane plasmique des hématies et qui déterminent
les groupes sanguins. On distingue deux principaux systèmes de groupes sanguins : le système ABO et le
facteur rhésus.
-Les groupes sanguins du système ABO sont : le groupe A, le groupe B, le groupe AB et le groupe O. La
transfusion sanguine est une opération qui consiste à donner du sang à une personne qui en a besoin. Pour
réaliser une transfusion sanguine, on doit s’assurer que le donner et le receveur soient de mêmes groupes
sanguins ; sinon il y aura rejet du tissu, caractérisé par des réactions d’agglutination.
Les possibilités de transfusion sanguine si l’on tient en compte uniquement le système ABO sont :
-Le facteur rhésus est un antigène présent à la surface des globules rouges, à côté des marqueurs du groupe
sanguin, et qui permet de caractériser le sang humain. Ainsi, un individu rhésus positif possède un sang avec
des hématies ayant à leur surface l’antigène rhésus et les individus rhésus négatif n’ont pas d’antigène
rhésus à la surface de leurs hématies. Les possibilités de transfusion sanguine si l’on tient en compte
uniquement le facteur rhésus sont :
Le facteur rhésus est un autre marqueur du soi, pouvant permettre de distinguer un individu d’un autre.
NB : La transfusion d’un sang rhésus positif à une personne rhésus négatif est sans risque lors de la première
opération, toutefois, le receveur fabriquera des anticorps anti-rhésus, qui pourra déterminer une
agglutination lors de la deuxième transfusion. C’est la raison pour laquelle la naissance des enfants pose
toujours un problème dans les couples où l’homme est rhésus positif et la femme rhésus négatif.
Les cellules immunitaires sont des cellules qui assurent la défense de l’organisme contre les agents
étrangers. Elles sont appelées leucocytes ou globules blancs. L’immunité est la capacité que possède un
organisme à se défendre contre les antigènes.
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Ils possèdent un noyau polylobé et un cytoplasme abondant et riche en granulation. On en distingue trois
types :
- les éosinophiles ou acidophiles : ils sont colorés par des colorants acides tels que l’éosine. Ils jouent un
rôle dans la réaction antiparasitaire.
- les basophiles : ils sont colorés par des colorants basiques. Ils jouent un rôle dans les réactions allergiques
et inflammatoires.
- les neutrophiles : ils fixent les colorants neutres. Leur rôle est de phagocyter les corps étranger.
NB : Lors de l’infection d’une plaie, certains polylobés sont capables de traverser la paroi descapillaires
pour rejoindre le lieu d’infection et détruire l’antigène : ce mouvement s’appelle la diapédèse.
b - Les lymphocytes
c - Les monocytes
Ils ont un noyau arrondie (ou réniforme) et un cytoplasme abondant sans granulation. Ils prennent le nom de
macrophage dansles tissus. Ils ont un rôle de phagocytose des antigènes.
L’hématopoïèse est le processus de formation des éléments figurés du sang. Toutes les cellules du sang y
compris les cellules immunitaires naissent dans la moelle rouge des os chez l’adulte (ou dans le foie chez le
fœtus), à partir d’une cellule souche hématopoïétique.
Les lymphocytes T vont subir leur maturation dans le thymus alors que les autres cellules sanguines
subissent leur maturation dans la moelle osseuse.
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compétences:
-Définir allergie
-Expliquer le processus à l’origine d’une allergie
- citer les causes, symptômes et complications des allergies.
- énoncer les mesures de Prévention et de prise en charge en cas d’une allergie.
a- Définition.
Une allergie est une réaction exagérée de l’organisme vis-à-vis d’un élément du non-soi, le plus souvent
non pathogène. Cet élément pouvant provoquer une réaction allergique est appelé allergène ; on a l’exemple
de : grains de pollen, aliments (lait, blé, soja…), médicaments, poussière, essence d’oignon, sciure de bois,
poils de chat, plumes…
Les IgE produit vont rapidement passer dans le sang et aller se fixer sur des cellules appelées mastocytes
qui siègent notamment au niveau de la peau et des muqueuses (localisations où les allergènes sont
susceptibles de pénétrer).
Ainsi, chez un individu allergique, les mastocytes sont recouverts d'anticorps IgE spécifiques du ou des
antigènes (allergènes) auxquels il est allergique.
NB : Le processus de liaison des IgE aux mastocytes est appelé « sensibilisation » car, il rend les
mastocytes sensibles à une activation en cas de rencontre ultérieure avec l’allergène. Cette première phase
est muette, c'est-à-dire que le sujet en phase de sensibilisation est asymptomatique.
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b-La réaction allergique (contact ultérieur)
Lors d'un contact ultérieur entre l'allergène et l'organisme « sensibilisé », l'allergène va se fixer sur les IgE
présents à la surface des mastocytes, provoquant l'activation des mastocytes. On observe alors la libération
de l'histamine et de médiateurs de l'inflammation.
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– Larhinite chronique : une rhinite allergique devient chronique lorsque qu’elle se déclenche même
sans exposition à l’allergène. Elle peut évoluer en polypose nasale (tumeur bénigne qui provoque une
hypersécrétion et une obstruction nasale) ;
– L’asthme :L’asthme se caractérise une contraction brutale des muscles commandant l’ouverture et la
fermeture des bronches ;
–
Lechoc anaphylactique : c’est la complication la plus sévère d’une allergie. Elle peut rapidement
occasionner la mort par obstruction des voies respiratoires et une altération des voies circulatoires.
compétences:
-déterminer les voies de contamination par le VIH ;
- Identifier les moyens de dépistage du VIH
- Décrire le mécanisme d’action du VIH
-dégager les moyens de prévention et de traitement du SIDA
1-la contamination par le VIH (différentes voies, dépistage du VIH) Activitéfig 5.4
22
Le SIDA ou syndrome d’immunodéficience acquise est une maladie due à un virus. L’agent infectieux est le
VIH (virus de l’immunodéficience humaine). Le VIH a été découvert en France en 1983. C’est un rétrovirus
(virus à ARN). Ce virus est fragile car ne résiste ni à la chaleur, ni aux antiseptiques courants. Il est détruit
par le milieu acide et ne vit pas longtemps à l’air libre.
b) Le dépistage du VIH
Le dépistage du VIH se fait par le test ELISA, la PCR, le Western Blott, le test le plus utilisé est
ELISA.
- la liaison entre le VIH et sa cellule cible : cette liaison se fait par reconnaissance entre la gp120 et le CD4
- libération du matériel génétique du VIH dans la cellule cible
- retro-transcription de l’ARN viral en ADN double brin qui va incorporer l’ADN de la cellule cible.
- transcription de l’ADN viral en ARN, puis synthèse des protéines virales
- assemblage de la particule virale qui ressort de la cellule
REMARQUE :Le VIH infecte les LT4 sécréteurs d’interleukine. C’est un rétrovirus dont le matériel
génétique est constitué d’ARN et d’une enzyme appelée transcriptase inverse capable de synthétiser l’ADN
proviral pouvant s’intégrer à l’ADN de la cellule hôte. Le système immunitaire lutte contre le VIH par la
formation d’anticorps anti -VIH qui apparaissent tardivement. Une personne qui présente ces anticorps est
dite séropositive.
Le virus se reproduit dans les cellules infectées qu’il finit par détruire : l’individu présente alors un
déficit immunitaire et devient sensible à toute sortes de maladies dites maladies opportunistes (maladies qui
se développent quand un individu présente une immunodéficience)
a) la Primo-infection
Après l’infection, une première phase aigüe est caractérisée par une prolifération du virus et un abaissement
significatif de la population de LT4 ; elle se traduit par des signes analogues à celles d’une maladie virale
bénigne comme la grippe, la fièvre gonflement des ganglions lymphatiques (car ils sont le siège de la
multiplication des leucocytes et l’initiation de la réponse immunitaire), éruption cutanée ; douleurs
musculaires et céphalées. Elle peut aussi passer inaperçue. La réaction du système immunitaire se
matérialise dans les premières semaines par la production des anticorps anti-VIH et l’augmentation du taux
de LT8, ce qui contribue à diminuer la charge virale vers la fin de cette phase. Toutefois, le virus n’est pas
totalement éliminé car les cellules infectées notamment les macrophages constituent des véritables réservoirs
23
à virus. Les premiers signes décelables du démarrage d’une réponse immunitaire est la séroconversion :
présence des anticorps anti-vih dans le sang, le sujet infecté devient séropositif.
Document
4- la prévention et le traitement
24
a) La prévention du sida
La lutte contre le VIH/SIDA passe par la prévention. Ces moyens de prévention sont :
- L’abstinence périodique ;
- La fidélité à un seul partenaire ;
- L’usage du préservatif ;
- L’utilisation des seringues à usage unique et stériles ;
- Le contrôle du sang avant tout transfusion sanguine ;
- La désinfection et la stérilisation systématique du matériel médical après chaque utilisation ;
- Le développement du matériel à usage unique ;
- L’adoption des comportements responsable visant à éviter la contamination ;
- La sensibilisation et l’éducation des populations ;
- La pratique du dépistage volontaire.
-
b) Le traitement du SIDA
Pour limiter la progression de la pandémie et d’améliorer nettement l’espérance et la qualité de la vie des
malades. On procède :
- Aux traitements antirétroviraux (car leur;
- La trithérapie.
*empêcher les virus de pénétrer dans les lymphocytes T4en injectant des anticorps spécifiques de la partie
de la protéine du virus qui reconnait la molécule de CD4
*bloquer la retro transcription par l’AZT (azidothymidine) qui bloque le fonctionnement de la transcriptase
inverse
*empêcher la formation des virus par une anti-protéase : elle bloque la maturation des protéines virales d’où
la formation des virus défectueux.
2- Moyens de lutte
La lutte contre les carences alimentaires nécessite une alimentation riche en aliments manquants.
Remarque :
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La sous-nutrition est la conséquence d’un régime alimentaire peu suffisant dû à une alimentation
quantitativement insuffisante. On a l’exemple du marasme
La malnutrition est la conséquence d’un régime alimentaire qualitativement mauvais. On a l’exemple du
rachitisme et dukwashiorkor
II- LES MALADIES NUTRITIONNELLES PAR EXCES (obésité, diabète, goutte, maladies
cardiovasculaires, lithiases, cancers, …)
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Famille de situation 3: Récurrence des problèmes de la santé reproductive
Exemple de situation 3 : Troubles de comportements liés à la santéreproductive
Catégorie d’action 3 : Proposition de solutions aux préoccupations des jeunes
Action 3 : Communiquer Et sensibiliser sur la maitrise de la reproduction
INTRODUCTION
La reproduction est une fonction indispensable pour assurer la continuité de L’espèce humaine. Il est donc
indispensable d’adopter des comportements permettant d’améliorer la santé de la reproduction, afin
d’assurer la protection de la fragilité de la vie
b- planning familiale
Le planning familial consiste à décider du nombre d’enfant, choisir le moment de leur naissance en fonction
des moyens. Les méthodes utilisées sont : Les méthodes contraceptives dont le but est d’empêcher la
conception, c’est-à-dire la fécondation
- Les méthodes contragestives dont le but est d’empêcher la grossesse
NB : La contragestion
C’est l’ensemble des méthodes visant à empêcher le déroulement d’une grossesse. On a :
- L’utilisation du stérilet ou dispositif intra-utérin (DIU) : c’est un petit appareil placé dans l’utérus pour
empêcher la nidation. Son mode d’action reste encore inconnu.
- L’utilisation du RU486 ou pilule abortive : cette pilule a des effets antagonistes (contraires) à ceux de la
progestérone. Le RU486 est un antagoniste compétitif de la progestérone et provoque ainsi un avortement.
Action 7 : Participer aux séances de causeries éducatives au sujet des méfaits du tabagisme, de l’alcoolisme
et de la toxicomanie sur la santé reproductive
Nous pouvons citer : les avortements clandestins, le mariage précoce, les grossesses précoces, les grossesses
non désirées, le tabagisme et l’alcoolisme, la toxicomanie,
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La mortalité à la naissance ;
L’abandon des bébés ;
Manque d’affection et d’encadrement pouvant conduire tard à la délinquance ;
L’instabilité et la quête perpétuelle de l’identité.
c- Les moyens de se protéger contre les grossesses précoces
La prévention et la limitation des grossesses précoces interpellent les responsables politiques, les dirigeants
des communautés, les familles et l’école.
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L’alcoolisme est la dépendance à l'égard de l'alcool entraînant des troubles divers et graves. L’alcoolémie
est le taux d’alcool dans le sang. Il peut être évalué à l’aide d’un alcootest.
Les boissons alcoolisées agissent directement sur le système :
Action 1: Sensibiliser (Informer et/ou éduquer) sur la salubrité Del ‘habitat l’Homme
Compétences :
-définir habitat et assainissement
- donner les qualités d’un bon habitat ainsi que les techniques d’assainissement
-Identifier les maladies liées à un habitat insalubre et appliquer les méthodes de prévention
I- DEFINITION DE L’HABITAT
En urbanisme, L’habitat humain est le mode d’occupation de l’espace par l’homme a des fins de logement.
En Biologie, l’habitat est un environnement écologique occupé et habité par une population Biologique
d’organisation animale, végétale dans un écosystème.
En écologie, l’habitat est le milieu ou une population d’individus d’une espèce donnée peuvent vivre et
s’épanouir.
En synthèse, L’habitat est le milieu de vie d’un organisme vivant
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Comment peut on identifier l’habitat de l’homme ?
L’habitat de l’homme ou habitat humain est facilement identifiable par :
Les établissements durables
Les maisons d’habitation sont denses ou groupées
Les habitats sont parfois isolés dans une parcelle
L’utilisation des matériaux de construction et commodités
Les habitats fixés au sol et stables
IV- QUELQUES MALADIES LIEES L’HABITAT INSALUBRE.( Ex. Méningite, Fièvre jaune,
Poliomyélite, (causes, symptômes, mode de transmission, prévention, rôle du secouriste)
Un habitat insalubre peut provoquer ou accentuer de nombreuses pathologies selon l’état du logement et de
son utilisateur. Certaines maladies infectieuses comme la Méningite, la Fièvre jaune, la Poliomyélite sont
provoquées par un équipement sanitaire insuffisant.
1- La méningite
C’est une inflammation des méninges ou membranes protectrices du cerveau et de la moelle épinière (pie
mère, dure mère et arachnoïde).
a) causes
La méningite est causée généralement par un virus, une bactérie ou un champignon ; elle peut dont être
d’origine virale, bactérienne.
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b) symptômes
La méningite a pour symptômes : les maux de tête, une raideur de la nuque, une fièvre élevée, un état de
confusion, une photophobie (intolérance a la lumière), nausées, vomissements, courbatures, grande fatigue,
crises d’épilepsie etc……
c) mode de transmission
La méningite se transmet par le biais des gouttelettes en suspension dans l’air provenant ‘une personne
infectée
d) moyens de prévention
La prévention contre la méningite se fait par le respect des règles d’hygiène , de salubrité dans notre habitat
et aussi par l’administration des vaccins contre
- l’haemophilus influenza,
- les infections a pneumocoques
- méningites C et B
2- la fièvre jaune
c’est une infection virale transmise par une espèce particulière de moustiques parasités.
a) Causes
Elle est causée par le virus de la fièvre jaune encore appelé « virus amaril ».
b) Symptômes
Elle a pour symptômes : la fièvre, les frissons, les douleurs musculaires, les maux de tête, les nausées, les
vomissements, la jaunisse, la diarrhée, les douleurs abdominales etc…….
c) mode de transmission
Elle se transmet par le biais des insectes comme certains moustiques parasités qui inoculent le virus amaril à
l’homme par des piqures. Certains animaux sales la transmettent aussi.
d) Moyens de prévention
les moyens de prévention contre la fièvre jaune sont :
Vivre dans un environnement sain, propre et à l’abri de tous types de moustiques,
faire administrer le vaccin antiamaril.
3- la poliomyélite
C’est une infection virale très contagieuse qui touche principalement les enfants de moins de 5 ans.
a) causes
Elle est causée par le Poliovirus sauvage
b) symptômes
elle a pour symptômes : les paralysies cérébrales, spinales et celles des jambes
c) mode de transmission
Elle se transmet par voie digestive lors de la consommation des aliments sales.
d) moyen de prévention
On peut la prévenir en :
maintenant son habitat et son environnement propre,
respectant les règles d’hygiène,
se faisant administrer des vaccins.
Action : informer et sensibiliser sa communauté sur la nécessité de gérer les déchets ménagers
Introduction
Les déchets ménagers sont produits quotidiennement dans les ménages. Par définition, un déchet est tout
matériau ou substance jetée, abandonné parce qu’il n’a plus d’utilité précise chez son détenteur. Les activités
de la vie familiale produisent plusieurs types de déchets.
- Les déchets d’entreprises ou d’activités professionnelles qui englobent les déchets inertes, industriels
banals et industriels spéciaux.
Le tri des déchets se fait après la collecte. Les déchets sont collectés à l’aide des conteneurs afin de procéder
au tri qui consiste à séparer les déchets par catégories et en fonction de leur dégradabilité. Le tri permet de
regrouper les déchets en :
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III. LES DIFFERENTS TYPES DE TRAITEMENT DES DECHETS
Les déchets collectés peuvent subir les étapes suivantes en fonction de leur catégorie :
- valorisation énergétique : il a pour but de procéder à une incinération les déchets non recyclables
avec récupération d’énergie ;
- La valorisation matière qui consiste à recycler les déchets recyclables secs pour les réintroduire
dans la fabrication des produits recyclables ; exemple : le verre, le papier et le carton sont recyclés
pour la fabrication du verre, du papier et du carton, les huiles de fritures sont recyclés en
biocarburants, les vieux textiles sont recyclés en torchons.
1. Avantages
L’incinération avec récupération d’énergie des déchets permet de réduire le volume de déchets et produit
une quantité d’énergie récupérée qui servira d’électricité.
2. Inconvénients
L’ensemble des processus de recyclage pose des risques pour l’environnement et la santé des personnes
responsables du recyclage. Les produits chimiques nocifs provenant des déchets peuvent être dangereux ; ils
causent des pollutions massives ; c’est l’exemple de l’incinération qui produit des fumées polluantes et
toxiques et l’exemple du recyclage des additifs dangereux de matière plastique. Certains déchets recyclages
émettent des gaz à effet de serre responsables du changement climatique. L’enfouissement ou stockage
polluent les nappes phréatiques.
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Familles de situation : Dégradation de l’Environnement terrestre
Action : informer et sensibiliser sa communauté sur la nécessité de gérer les polluants domestiques de
l’environnement
Introduction
Le monde entier et les pays du tiers monde en particulier trouvent des problèmes dans tous les milieux et
même de la pollution de l’environnement par les déchets ménagers ; ces derniers sont parmi les problèmes
environnementaux en défaveur de la vie humaine. Les ménages produisent quotidiennement des ordures
ménagères qui sont des polluants
domestiques dont la mauvaise gestion impact sur l’environnement.
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Ces déchets sont majoritairement des eaux usées ménagères et agricoles produits des travaux de ménage, des
besoins de salubrité (lessive, vaisselle, nettoyage), du jardinage, des travaux champêtres (arrosage) et des
activités de décoration comme la teinture et la peinture.
L’évacuation des déchets ménagers dans la nature a des conséquences sur l’environnement quand ces
ordures ne sont pas rassemblées et conduits dans des poubelles publiques. Lorsque ces déchets sont versés
en désordre dans les parcelles, sur les routes, dans les lacs, dans les rigoles et les caniveaux, ceci donne
naissance à la pollution de l’environnement ; La pollution est la dégradation d’un milieu par l’introduction
d’un polluant. Ce milieu peut être l’eau, le sol ou l’air.
La lutte contre la pollution domestique doit être menée sur plusieurs fronts qui sont :
- L’évacuation des ordures dans des décharges ou l’enfouissement dans les fosses à ordures ;
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- L’incinération les déchets combustibles non biodégradables comme les emballages plastiques ;
- Creuser et aménager des toilettes afin de limiter les dépôts des excréments dans l’environnement ;
- La mise sur pied d’un système de collecte et de traitement des déchets ménagers.
ATIVITES D’INTEGRATION
Vous organisez une campagne de sensibilisation sur la lutte contre la pollution environnementale dans
la ville
de douala ;
1- Identifiez les types de polluants ménagers qui se trouvent majoritairement dans la ville de
Douala
2- Faites un discours de dix lignes max sur votre thème afin de captiver l’attention de votre public
3- Concevez des outils de sensibilisation contre la pollution de l’environnement que vous utiliserez
pendant cette campagne pour éduquer la population de votre localité.
SEQUENCE 11 : LA BIOTECHNOLOGIE
Compétences :
I-CONCEPT DE BIOTECHNOLOGIE
La biotechnologie est une fusion entre la biologie et la technologie.
Les biotechnologies sont un ensemble de méthodes et de procédés qui utilise les agents biologiques pour produire
des biens ou des services. Dépendant de leur milieu d’application, nous avons :
-- biotechnologie industrielle qui est appliquée dans les secteurs industriels
- La biotechnologie microbienne qui est l’application de la science et de la technologie à des organismes vivants.
- La biotechnologie animale qui est impliquée dans le secteur de la reproduction animale.
-La biotechnologie végétale qui est le domaine précis dans lequel des techniques scientifiques servent à mettre au
point de nouvelles variétés de plantes ; elles reposent beaucoup plus sur les cultures in vitro.
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- La biotechnologie alimentaire qui est l’ensemble des techniques qui utilisent les organismes vivants pour fabriquer
des produits, améliorer des végétaux, les animaux ou développer des microbes pour des applications spéciales.
.
La biotechnologie est l’application et de la science et de la technologie à des organismes vivants ou à leur
composante, produits ou modélisations dans le but de modifier des matériaux vivants ou non, à des fins de
production de connaissances, de biens ou de services.
II-EXEMPLES D’APPLICATIONS
Il est possible d’utiliser les microorganismes pour :
la production des boissons alcoolisées (bière, vin)
la production du vinaigre (blanc, cidre)
la production du biogaz par méthanisation.
Remarque
L’obtention des boissons alcoolisées comme le vin et la bière sont rendue possible grâce à l’action des bactéries et
les levures. Ces microorganismes transforment le sucre contenu dans les substrats de départ en alcool par la
fermentation alcoolique.
1- Fabrication de la bière
La fabrication de la bière consiste à produire une boisson désaltérante, savoureuse et plus ou moins alcoolisée par la
fermentation d’un mout des céréales dont les sucres complexes ont été rendus fermentescibles. La plupart des
bières sont généralement préparées à partir des levures, de l’eau, d’une céréale appelée l’orge et du houblon une
plante herbacée vivace grimpante qui pousse en milieu frais, humide ou en bordure de l’eau ; c’est elle qui procure
de l’amertume à la bière. Avant d’arriver dans nos verres, ils passent donc par différentes étapes de transformation
qui sont :
- Le maltage
- Le brassage
- La cuisson du mout
- La fermentation alcoolique
- La garde
Le maltage : C’est une étape qui a pour objectif la fabrication des enzymes chargées de découper les molécules
d’amidons non fermentescibles contenues dans l’orge. Ces enzymes serviront à catalyser la transformation de
l’amidon en maltose puis du maltose en glucose. Pour y parvenir, les grains d’orge vont subir une hydratation, une
germination, un séchage, un chauffage et enfin un nettoyage.
Le brassage : Cette étape permet d’activer les enzymes par chauffage; le malt est concassé et hydraté. Le mélange
obtenu ne contient plus que des éléments fermentescibles.
La cuisson du mout : Apres filtration le mout passe par une phase de cuisson afin de détruire les enzymes restantes :
c’est la cuisson du mout. C’est à ce moment qu’il faut incorporer le houblon et épices qui vont donner l’essentiel de
son gout à la bière. Le mout doit ensuite être à nouveau filtré puis refroidi pour éviter tout risque de contamination.
Il est très important de l’oxygéner pour préparer le travail des levures.
La fermentation alcoolique : Elle désigne une réaction chimique naturelle qui transforme le sucre partiellement en
alcool. Dans le cas de la bière, elle s’étale sur plusieurs jours et a lieu grâce à l’ajout des levures.
La garde : Une fois débarrassée des restes de levures, la bière entre dans une phase de maturation appelée la garde.
Elle repose dans une cuve étanche à une température de 0°C pendant deux à six semaines et se gorge de gaz
carbonique.
Le Protocol de fabrication de la bière est le suivant :
Les grains d’orges riches en amidon sont d’abord maltés, c’est-à-dire mis à germer. L’orge maltée est ensuite broyée
et placée dans de l’eau chaude.
L’extrait aqueux appelé mout est séparé des restes de grains d’orge et porté à ébullition avec du houblon, constitué
des fleurs femelles de la plante du même nom. L’ébullition du mout permet d’une part d’extraire des composés
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parfumés du houblon responsable de l’amertume de la bière, mais aussi d’autre part de stopper l’action des
enzymes.
Apres refroidissement, le mout houblonné est ensemencé avec une souche de levures qui va faciliter la
transformation des sucres en éthanol (alcool) et en dioxyde de carbone. Ce dernier contribuera à former la mousse
de bière.
2- Fabrication du vin
La fabrication du vin se fait en huit grandes étapes qui sont:
Le vendage qui désigne la récolte des raisins lorsqu’ils arrivent à leur maturité. Le gout du vin dépend de la maturité
des raisins qui favorisent l’augmentation de ses composantes aromatiques.
L’égrappage ou eraflage est une opération mécanique qui consiste à séparer les rafles des baies ; le but est d’éviter
que le vin ait un gout herbacé et amer. Cette étape est réalisée par une machine nommée l’érafloir qui ne conserve
que les baies de raisins. La rafle est l’axe central d’une grappe de raisin par laquelle circule la sève. Les baies sont des
grains de raisin.
Le foulage : ici, les baies sont éclatées à l’aide de la machine afin d’obtenir le mout qui est mélange de jus de la peau
et de pépins. C’est à cette étape que le viticulteur décide de produire soit un vin rouge ou un vin. En effet, c’est la
peau du raisin qui donne la couleur rouge au vin, d’où son élimination. Pour la production du vin blanc, cette étape
met en contact les levures de la pruine avec la pulpe du raisin.la pruine est la mince couche qui recouvre le raisin ;
elle retient une microflore de levures apportée par les insectes et le vent.
La fermentation alcoolique et macération : ici on laisse le raison fermenter avec sa peau dans les cuves. Pendant la
fermentation, la pulpe et la peau du raisin flottent sur. Le jus : c’est le chapeau. Grace aux levures spéciales, le sucre
est transformé en alcool éthylique et en C02. Lorsque la fermentation est terminée, on sépare le mout du marc
(résidu des fruits que l’on a pressé pour extraire le jus). Pour colorer le jus et libérer les tanins de la peau, on doit
mêler le jus avec le chapeau : c’est la macération.
Le pressurage et l’égouttage : ici, il y’aura production de deux(2) vins différents: le vin de presse le plus riche en
colorant et tanins obtenu par pressage du marc premièrement et le vin de goutte très fruité obtenu par égouttage
du mout.
L’assemblage : ici le viticulteur peut décider de mélanger des vins de presses avec des vins de gouttes ; tout
dépendra du vin qu’il souhaite obtenir (tanique ou fruité).
L’élevage, le vieillissement : ici le vin est mis en tonneaux de chêne (bois) ou il murit et vieillit. Il peut également
être conservé dans des cuves métalliques. Apres un temps les composants en suspension dans le vin tombent dans
le fond entrainant ainsi une augmentation du degré alcoolique.
La mise en bouteille se fait entre six(6) et trente (30) mois après les vendages. Le vin est embouteillé grâce à une
machine nommée : la tireuse.
Préparation de la base
- Choisissez les pommes de la meilleure qualité qui auront une bonne influence sur la saveur du produit final. Essayez
de mélanger plusieurs types de pommes pour obtenir un produit complexe à la saveur marquée.
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- Lavez les pommes sélectionnées à l’eau froide, puis découpez les cubes ca plus vous exposez de surface, plus le
vinaigre fermente vite.
- Mettez les pommes dans un bocal en verre stérilisé d’environ 1litre à ouverture large et laissez fermentez jusqu’à
trois mois. Les pommes doivent remplir le bocal aux 3/4; n’utilisez jamais un bocal d’acier inoxydable pour faire la
fermentation car l’acidité du vinaigre pourrait abimer l’acier et donner un gout métallique a votre vinaigre.
- Couvrez complètement les pommes d’eau pour éviter que les bouts non immergés pourrissent au lieu de
fermenter. Utiliser de l’eau filtrée /minérale pure (sans impuretés) pour de meilleur résultat. Contrôlez la quantité
d’eau a mettre car un excès rendra vote vinaigre de cidre moins fort car trop dilué tandis qu’un déficit d’eau
exposera vos pommes à pourrir.
- Ajoutez une cuillerée à café pour haquet pomme. Remuez bien le mélange pour une bonne homogénéisation. Le
sucre fermentera et donnera de l’alcool, ce qui produira le cidre dont vous allez vous servir pour faire le vinaigre. Le
sucre cru serait plus approprié. Mais vous pouvez aussi y mettre du miel.
- Couvrez le bocal d’une étamine vu que pendant la fermentation le liquide aura besoin de respirer ; utilisez un
morceau d’étamine maintenu en place autour du goulot du bocal avec un élastique. Cela permet d’éviter que les
impuretés tombent dans le mélange tout en laissant sortir les gaz produits par la fermentation. Ainsi est préparée la
base.
Remarque: La méthanisation est une transformation par fermentation des déchets organiques pour produire du
biogaz/biométhane et un digestat sous l’action des bactéries méthanogènes en milieu anaérobie maintenu à une
température de 38°C. Lors de cette fermentation anaérobie, il y’a un dégagement d’un gaz constitué de méthane
(CH4) et du dioxyde de carbone (CO2) dont les proportions dépendent de la nature des matières fermentés.
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Le procesus de méthanisation se déroule en 4 grandes étapes qui sont :
Figure 3 : L’orge
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Figure 5 : Fabrication de la bière
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