GEOTECHNIQUE-Essai CPT-Master2-Structures

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L’ESSAI DE PENETRATION

STATIQUE CPT
(Cone Penetration Test)
Introduction
• L’idée d’un essai à base de pénétration d’une
tige dans le sol remonte à Buissman (1932)
• Plusieurs améliorations ont été apportées au
fil des ans. Begemann (1953) avait introduit
un manchon de frottement latéral.
• Fugro , ca. (1965) a développé l’essai
électrique ( cône de compression)
permettant d’enregistrer la résistance en
pointe et par frottement séparément.
PRINCIPE DE L’ESSAI
• L’essai consiste à enfoncer une tige de 30 à
100mm de diamètre, ayant une pointe conique,
dans le sol à une vitesse constante (autour de
20mm/s) et de mesurer l’effort nécessaire à
l’enfoncement jusqu’à une profondeur donnée.
• L’essai est en général rapide. Les argiles ont un
comportement non-drainé dans ce cas. Dans les
sols pulvérulents l’eau se dissipe rapidement des
interstices, d’où un comportement drainé.
Le CPT parmi d’autres essais In-Situ
Exemple de CPT (Dolphin de Fugro)
• On distingue en général deux types d’appareils
CPT.
1) Le pénétromètre à cône fixe
2) Le pénétromètre à cône mobile

1)Dans le pénétromètre à cône fixe, celui-ci est


solidaire de la tige. On mesure au même temps
et l’effort en pointe Qp et l’effort total de
pénétration Qt , l’effort de frottement latéral Qf
s’obtient par la différence (les mesures sont
continues)

Qf = Qt - Qp
2)Dans le pénétromètre à cône mobile, celui-ci
peut s’enfoncer à une profondeur donnée, la
tige reste fixe et la pointe descend seule de
4cm environ. On mesure alors l’effort en
pointe Qp . Ensuite la tige et la pointe sont
enfoncées de 16cm environ, et on lit l’effort
total Qt . Le frottement latéral Qf est aussi
obtenu par la différence entre les efforts
mesurés.( les mesures sont discontinues)
Qf = Qt - Qp
• La résistance en pointe qc est définie comme
étant le rapport de l’effort en pointe Qp à l’aire
Apde la pointe
qc = Qp / Ap

Le frottement latéral fs est le rapport


fs = Qf / Af

Le rapport de frottement Rf(poucentage) est


donné par
Rf = fs / qc
Les résultats sont donnés en général sous cette fome
Exemple de profil simplifié de la résistance au cône (en pointe)
Calcul de la capacité portante à partir
du CPT
• Capacité portante en pointe d’un pieu (Analogie avec la
pointe du CPT)
qc   .D.Nq  CNc
• Les facteurs de capacité portante N dépendent de
l’angle de frottement φ
• D’après la relation la résistance pénétrométrique varie
linéairement avec D
• Donc il suffirait de calculer la pente à l’origine (γNq )à
partir d’un diagramme pénétrométrique qc = f(z) , pour
obtenir Nq et déduire φ (et de déterminer aussi CNc )
• Mais les choses sont beaucoup plus complexes dans la
réalité
• Formule de l’Herminier , mécanisme de
rupture sous la pointe d’un pieu (Sol
pulvérulent):

D0    5  2 
qc   .B.( D  ).tan(  ).exp (   ).tan  
2 4 3  2 3 3 
Méthode de Schmertmann
(capacité portante pieu)

Résistance en pointe

qc1 est le minimum de la moyenne des résistances en


pointe de zones allant de 0.7D à 4D sous la pointe
et
qc2 est la moyenne du minimum des résistances de
cône sur une distance de 8D dessus la pointe du
pieu.
• La résistance au frottement d’un pieu (sols
argileux)

αc facteur de réduction variant entre 0.2 et 1.25 pour les sols


argileux, fs frottement CPT.

• Pour les pieux dans les sables (capacité au


frottement)

• αs facteur de correction pour les sables, L longueur pieu


Pour sols
argileux

Pour sables
Fondations superficielles
• Meyerhof a proposé pour la capacité portante
d’une semelle reposant sur du sable
D qc .B
qadm  (1  ).
B 36
• qc résistance pénétrométrique moyenne sur
une profondeur B sous la fondation. B doit
être exprimé en *m+ dans l’expression
• Schmertmann a proposé des expressions
empiriques pour les facteurs de capacité
portante Nq et Nγ en fonction de qc

Nq= Nγ = 5qc/4

Dans les sols argileux:

qadm   v 0  Cu .Nc  kc .qc   v 0


Avantages et inconvevients
• Rapide avec des profils de résultats continus
• Economique et productif mais requiert un
personnel qualifié pour l’exécution
• Les résultats contiennent des incertitudes
liées au bruit de mesure
• Interprétation solide du point de vue
théorique mais pas d’echantillons (carottes)
retirés du sol.
• Adéquat pour les sols fins (argileux…) mais ne
convient pas pour les graves

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