Comptabilité Financière Seffar & Baghad

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Comptabilité
financière
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Chapitre 1 : Procédure des subventions d’investissement
Il s’agit de subventions reçues par des entreprises privées ou publiques pour acquérir des
immobilisations. La procédure comptable pour l’enregistrement de ces subventions passe par les étapes
suivantes :

1ère étape : Approbation du montant de l’investissement par l’autorité financière compétente.

Lorsque l’entreprise reçoit le document d’approbation :

- Elle débite le compte 34511 « subvention d’investissement à recevoir »


- Elle crédite le compte 1311 « Subvention d’investissement reçu »

2e étape : Encaissement de la subvention

Cette opération est constatée par :

- Le débit du compte Banque ou Trésorerie Générale


- Le crédit du compte 34511 (afin de solder ce dernier)

3e étape : Constatation de l’acquisition de l’immobilisation concernée

4e étape : Ecritures de fin d’exercice

A la fin de chaque exercice couvrant la période de vie de l’immobilisation, deux écritures sont passées :

‐ La constatation de l’amortissement de l’immobilisation en question


‐ L’échelonnement sur ces exercices de la subvention en :
 Débitant le compte 1319 « subventions d’investissement inscrites au CPC »
 Créditant un compte de produit à savoir 7577 « reprise sur subvention de l’investissement reçu »

En général, le montant de l’amortissement est égal au montant inscrit dans le comte 7577. Par
conséquent, les deux écritures annulent toute incidence sur le résultat de l’exercice en question et partant
sur l’IS.

5e étape : On solde le compte 1311 et 1319 à la fin de la durée de vie de l’immobilisation ayant fait
l’objet de la subvention en question.

Exemple : Une entreprise détient de l’Etat pendant l‘exercice 2017, l’accord d’octroi d’une subvention
de 140 000 DH pour l’acquisition d’un matériel industriel valant le même montant que la subvention
accordée (durée de vie du matériel : 10 ans). La subvention est encaissée le 03-01-2018 par virement
bancaire. Le 10-01-2018 l’entreprise règle le matériel par chèque bancaire. TVA 20%

TAF : Enregistrer les écritures correspondantes et les écritures de fin d’exercice

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Chapitre 2 : Approfondissement des opérations sur les
immobilisations
On regroupe sous ce terme, l'ensemble des biens corporels ou incorporels que l'entreprise a l'intention
de conserver ou d'utiliser pendant un temps relativement long et qui par conséquent ne se consomment
pas par le premier usage.
Par extension, ce terme recouvre également les charges immobilisées (Immobilisations en non-valeur)
et les immobilisations financières (Titres de participation ou autres titres immobilisés et prêts ou autres
créances à plus d’un an).

I- Quelques précisions :

Si la distinction entre une immobilisation et une charge est très souvent nette et claire, elle ne l'est pas
toujours dans de nombreuses situations où la dépense effectuée par l'entreprise est belliqueuse et confuse
quant à son affectation.
- La mise en œuvre de la conception patrimoniale du bilan conduit également à souligner le fait que
seuls les biens appartenant à l’entreprise doivent figurer à l'actif. Ceux dont elle a l’usage, sans en
posséder la propriété, ne sont pas enregistrés en qualité d'immobilisation et ne figurent donc pas à l'actif
du bilan.
Les critères à observer pour considérer un bien en tant qu’immobilisation sont :
‐ d'abord la destination et non la nature du bien : usage durable.
‐ ensuite la propriété : un bien appartenant à l'entreprise et utilisé durablement est une
immobilisation. Un bien loué même s'il est utilisé durablement ne doit pas figurer parmi les
immobilisations de l'entreprise.

- La distinction entre immobilisation, stock et charge :

Toutes les dépenses supportées par une entreprise s'analysent en acquisition d’immobilisation, stocks
ou charge. Ces trois catégories et l'affectation d'une opération à l'une d'entre elles peuvent s'avérer
délicates. Ainsi, l'on se demande souvent si l'échange standard d'un moteur d'un véhicule, doit s'analyser
en tant que charge ou doit-il constituer une immobilisation. Cette distinction est fort importante, vu les
conséquences qu'elle implique tant sur le plan comptable que sur le plan fiscal.

 Distinction : immobilisation et stock :

Le critère de la durée d'utilisation doit être observé pour distinguer une immobilisation d'un stock.

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- Acquisition par une entreprise d'un lot de pièces de rechange pour ses installations techniques :
les pièces sont stockées pour être utilisées comme pièce de rechange aux immobilisations : elles
sont donc à immobiliser.
- Utilisation par une entreprise pour ses propres besoins d'un ordinateur prélevé de son stock
d'ordinateur qui était- destiné à la vente : L'ordinateur affecté aux usages internes doit donc être
immobilisé.
- Emploi d'un matériel de démonstration et d'essai. Si la durée utilisation est supérieure à un an,
le matériel doit être immobilisé, dans le cas contraire le matériel fait parti des stocks.

 Distinction : Immobilisation et charge :

En général la distinction entre un investissement à immobiliser et une dépense à inscrire en charge est
claire, cependant certaines situations peuvent prêter à confusion.
Si la dépense assure seulement le maintien du bien en bon état d'utilisation, elle constitue, en principe
une charge.
Si au contraire, la dépense conduit à une augmentation de la valeur du bien, ou de sa
durée probable d'utilisation, on est en présence d'un investissement qui doit faire l'objet d'une inscription
en immobilisation. (Différence entre le principe de l’approche par composante et le principe comptable
du CGNC tel qu’il est présenté ci-dessus)

 Les biens de faible valeur :

Pour ne pas immobiliser des petits outillages, les pratiques comptables autorisent l'inscription en charges
des acquisitions de faibles valeurs même si les biens concernés sont d'un usage durable. Cette tolérance
a pour but de ne pas gonfler l'actif immobilisé d'une entreprise par
des immobilisations insignifiantes. (En France 500 €)

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II- Les règles générales d'évaluation des immobilisations :

1- Evaluation des immobilisations à leur entée au Bilan


A leur entrée dans le patrimoine de l'entreprise, les biens acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur
coût d'acquisition, les biens acquis à titre gratuit à leur valeur vénale et les biens produits à leur coût de
production.
a. Coût d'acquisition
Il est égal au prix d'achat du bien, estimé en DH, majoré des frais accessoires représentés par les charges
directement liées à l'acquisition ou à la mise en état d'utilisation du bien.
b. Coût de production
II est égal aux coûts d'acquisition des matières consommées augmentés des charges directes et d'une
fraction des charges indirectes de production. Les intérêts des capitaux empruntés pour financier
la fabrication (et non l’acquisition) d'une immobilisation peuvent être inclus dans le coût de production
lorsqu'ils correspondent à la période de fabrication.
c. La valeur vénale (A titre gratuit)
Elle correspond au prix qui aurait été acquitté aux conditions normales du marché, si le produit avait été
acheté.

2- L'évaluation des immobilisations en fin d'exercice


En application des dispositions fiscales, du code de commerce et de la loi comptable, tout commerçant
doit procéder à un inventaire au moins une fois tous les douze mois et établir les comptes annuels à la
clôture de l'exercice. Ce travail comporte deux phases :
a. L'inventaire
Il consiste dans le recensement et l'évaluation de tous les actifs et de toutes les dettes de l'entreprise. II ne
faut pas le confondre et le limiter au seul inventaire des stocks. Cette opération ne constitue qu'une
partie des travaux d'inventaire.
b. L'arrêté des comptes :
C'est l'ensemble des travaux qui conduisent à l'établissement des états annuels de l'entreprise. A
l'inventaire, la valeur d'une immobilisation correspond à sa valeur actuelle. La valeur d'un bien à la date
de l'inventaire correspond à sa valeur vénale : C'est à dire, au prix présumé qu'accepterait d'en donner
un acquéreur éventuel dans l'état et le lieu où se trouve ledit bien.

La valeur vénale doit être appréciée en fonction de la situation de l'entreprise. A l'arrêté des comptes,
l'hypothèse retenue est celle de la continuité d'exploitation. Il est également indiqué, que s'agissant
d'immobilisations autres que financières, et pour autant que leur valeur actuelle n'est pas jugée
notablement inférieure à leur valeur comptable nette, cette dernière est retenue comme valeur
d'inventaire.

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A l'arrêté des comptes, une comparaison doit être effectuée, au titre de chaque immobilisation entre sa
valeur comptable et sa valeur actuelle :
- Les plus-values latentes ne sont pas prises en considération.
- Les moins-values font l’objet d'une constatation d'amortissement ou et de provisions (par
application du principe de prudence).

3- L'évaluation des immobilisations à la sortie de l'entreprise :


A la sortie d'une immobilisation du patrimoine d'une entreprise, à l'occasion d'une cession ou pour toute
autre cause, celle-ci doit être évaluée à sa valeur résiduelle, qui correspond à sa valeur brute diminuée
des amortissements cumulés qui lui ont été constatés. II n'est jamais tenu compte des provisions pour
dépréciation éventuellement constituées. Les provisions s'annulent séparément par la constatation des
reprises sur provisions.

III- L'enregistrement comptable d'une entrée d'immobilisation dans le patrimoine d'une


entreprise :

1- Constatation comptable d'une entrée d'immobilisation :

a. Immobilisation acquise à titre onéreux :


L'entrée d'une immobilisation doit être enregistrée à son coût d'acquisition. La difficulté de la
détermination de ce coût provient de l'existence de multiples frais accessoires susceptibles
d'accompagner une telle opération. Une distinction doit être faite entre les frais accessoires qui
font obligatoirement partie du coût d'acquisition et ceux qui sont à exclure.
L'acquisition d'une immobilisation peut conduire l'entreprise à supporter de nombreux frais : impôts,
commissions, honoraires, frais de transport, d'installation, de formation du personnel...
Les frais constitutifs du coût d'acquisition correspondent aux charges directement ou indirectement liées
à l'acquisition du bien et à sa mise en état d'utilisation. Il s'agit notamment des droits de douanes pour
les immobilisations importées, des taxes non récupérables, des frais de transport, d'installation et
de montage nécessaires à la mise en service du bien. En général, tous les frais engagés en vue de rendre
le bien acquis conforme à sa destination. Il en est ainsi par exemple des frais de peinture aux couleurs
de l'entreprise en vue d'un effet publicitaire.

Tous les autres frais accessoires, autres que ceux cités ci-dessus sont donc à considérer en tant que
charges. Le plan comptable prévoit cependant un traitement spécial pour ces charges, sur option de
l'entreprise. Ce traitement est réservé à certaines charges particulières qui accompagnent l'acquisition de
l'immobilisation.

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Les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d'actes peuvent être immobilisés dans le
compte 2121 : Frais d'acquisition d'immobilisations pour les étaler sur plusieurs exercices. Lorsque cette
solution est choisie par l'entreprise, la répartition de ces charges s'effectuera sur une durée maximale de
cinq ans.
Lorsqu'une immobilisation est acquise à crédit, ou fait l’objet d'un financement par le moyen d'un
emprunt contracté par l'entreprise, les intérêts supportés ne peuvent pas être inclus dans le coût de
l'immobilisation concernée. Ils ne peuvent pas non plus figurer parmi les frais d'acquisition
d'immobilisation, mais ils font partie des charges financières de l’exercice où ils doivent se
rattacher. Seuls les intérêts de préfinancement d'une immobilisation peuvent être incorporés à son coût
d'acquisition.
Exemple :
Au courant de l'exercice N, l'entreprise ALPHA a acquis une machine industrielle auprès d'un
fournisseur marocain.
Le 20/04/N. elle a reçu la facture suivante :

Matériel DM 40 (prix HT) 600 000,00


Remise 5%, 30 000,00
Net commercial 570 000,00
TVA 20% 114 000,00
Total (TTC) 684 000,00
A crédit payable sur 2 ans

Les frais de transport et de montage ont été pris en compte par le fournisseur, par contre des travaux
évalués à 50 000,00 DH ont été effectués par le personnel de l'entreprise pour l’installation du nouveau
matériel. Des honoraires d'un montant de 18 000,00 DH (HT) ont été réglés à un ingénieur consulté pour
cette opération.

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Solution
20/04/N

31/12/N

b. Production d'immobilisations par l'entreprise pour elle- même :

Il n'est pas rare qu'une entreprise produise pour elle- même une immobilisation dont elle a besoin. La
production d'une immobilisation conduit l'entreprise à supporter un certain montant de charges variées:
matières, main- d'œuvre, énergie, amortissements....

Les charges qui doivent être incluses dans le coût de l'immobilisation sont les charges directes telles que
les matières et la main d'œuvre et les charges indirectes de production en se référant au processus de
fabrication. Cependant le plan comptable exclut du coût de production les frais de recherche et
développement, les charges d'administration générale et les charges financières exception faite des
intérêts intercalaires de préfinancement. Ce sont des intérêts qu’on paie lorsqu’on contracte un emprunt
avec différé de remboursement. Les intérêts qu’on paie durant cette période sont imputés au coût
d’acquisition de l’immobilisation.

Lorsque la production du bien est achevée, il convient d’enregistrer le coût de l'immobilisation au débit
du compte concerné de la classe 2.

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Si la production est inachevée à la clôture de l'exercice :

- un compte d'immobilisation en cours et débité.

- La contrepartie est enregistrée au crédit du compte 714* « immobilisations… produites par


l'entreprise pour elle-même ».

- Si une fraction d'intérêts est intégrée au coût de l'immobilisation, le compte 7397 « transferts
de charges financières » sera crédité.

Sur le plan fiscal, la production d'immobilisation par l'entreprise constitue une livraison à soi-
même, passible de la TVA. Mais dans la mesure où elle peut être récupérée par l'entreprise, elle devient
de ce fait une opération blanche sans incidence fiscale pour l'entreprise.

Exemple :

La société ALPHA a réalisé en N un bâtiment à usage de hangar de stockage, amortissable sur 20 ans
linéairement. L'achèvement du chantier et la mise en service du magasin construit a été constaté le 01-
09-N.

Le coût de la construction se compose de :


- Matières et fourni. 232 000,00 DH
- Charges de personnel 242 000,00 DH
- Autres charges d'exploitation 95 200,00 DH
- Intérêts intercalaires 132 800,00 DH

TOTAL 702 000,00 DH

01/09/N

.
.

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.
31/12/N

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Compléments sur les immobilisations

A- Charges à répartir sur plusieurs exercices :

 les frais d'acquisitions des immobilisations

Ces frais, ne pouvant pas être intégrés au coût de l'immobilisation, font l'objet d'une liste limitative qui
comprend : les frais d'actes, honoraires, droits d'enregistrement, de conservation foncière et les
commissions versées à l'acquisition d'une immobilisation. Elles sont à classer au débit du compte : 2121
« Frais d'acquisition d'immobilisations ».

Si l'entreprise a enregistré les frais cités ci-dessus en comptes de charges, il convient de les virer en fin
d'année au compte 2121 « Frais d'acquisition d'immobilisation ». Ce virement est possible par le
crédit du compte 7197 « Transferts de charges d* exploitation ». L'usage de ce compte de produit
neutralise l'effet des charges déjà comptabilisées.

 Charges à étaler sur plusieurs exercices :

Cette décision de gestion peut s'appliquer à des charges importantes, supportées par un exercice, mais
ayant des effets favorables sur les résultats des exercices suivants. On peut citer à titre d'exemple :

 Les frais d'études de recherches ou de restructuration


 Les frais de grosses réparations

Exemples :

Les charges, d'un montant global de 132 400 DH, relatives à la peinture des bâtiments de l'entreprise
SIM ont été enregistrées dans divers comptes de charges d'exploitation au courant de l'exercice N. La
direction générale souhaite les étaler sur 5 ans puisque la peinture des constructions est renouvelée tous
les 5 ans.
2128 Autres charges à répartir sur plusieurs exercices 132 400

7197 Transferts de charges d’exploitation 132 400

Décision de gestion de répartir les charges de peinture

Dotation aux amortissements de l'exercice N : 132 400 X 20% = 26 480

NB : les mêmes principes et la même procédure comptable sont appliquées aux frais préliminaires

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B- Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même :

Lorsqu'une immobilisation a été réalisée par l'entreprise pour ses propres usages, le coût de fabrication
de la dite immobilisation doit apparaître au débit du compte concerné. Les charges diverses qui ont été
engagées pour sa réalisation doivent être neutralisées.
Exemples :

1) L'entreprise SIM a réalisé pour ses propres usages un logiciel informatique, qu'elle compte
amortir en 4 ans. Le coût est arrêté à 95 500 DH composé en totalité par des charges d'exploitation.
31-12-N

2) L’entreprise SIM a entamé le 12-10-N chantier pour construire un entrepôt de stockage. Au courant
de l’exercice N, le coût du chantier inachevé au 31-12-N est composé de :
- Frais de fournitures de construction 34 600 DH
- Main d'œuvre occasionnelle 21 400 DH

Ecriture d'inventaire de l'exercice N :

31-12-N
2392

7197

Coût du dépôt inachevé

L'immobilisation ne peut pas être amortie à la fin de l’exercice N, puisqu'elle est inachevée.

Au 04-04-N+1, la construction est achevée. Les frais engagés en N+1 sont :


- Matières et fournitures 132 650 DH
- Main-d'œuvre 144 550 DH

04-04-N+1

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Coût Total du dépôt construit par l’entreprise

31-12-N+1, l'entreprise a droit à l’amortissement qui doit se calculer au taux choisi en respectant la règle
du prorata-temporis : Amortissement de 9 mois pour l’année N+l .

C- Acquisition d’immobilisation par crédit-bail

Le contrat de crédit-bail constitue une opération de location assortie d’une promesse de vente du bien
au locataire à l’expiration de la période de location

Les immobilisations acquises par le crédit-bail n’apparaissent pas sur le bilan du locataire, puisque le
plan comptable marocain respecte l’approche patrimoniale d’un bilan, à l’inverse des pratiques anglo-
saxonnes qui considèrent le leasing comme une forme de financement.

Au départ du contrat de crédit-bail, est exigé en général une garantie du locative qui s’enregistre comme
suit :
2486 Dépôts et cautionnements versés x

5141 Banque x

A la fin de chaque terme :

Le locataire paie une redevance leasing, taxée au taux de 10% à l'exception des redevances leasing
relatives aux voitures de tourisme où la TVA n'est pas déductible. La redevance est enregistrée en hors
taxe, la TVA est récupérable.
6132 Redevances de crédit-bail H.T
34552 Etat TVA récupérable sur charges TVA
5141 Banque TTC

A la levée d'option d'achat :

Le prix généralement faible constitue la valeur d'origine du bien et se récupère par le


biais des amortissements. L'entreprise constate alors l'entrée de l'immobilisation dans son actif :

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2... 'Immobilisation Prix convenu
2486 Dépôts et cautionnements versés
Garantie
5141 Banque
soulte

Exemple :
Le 1er octobre N, la société APHA lève l’option d’achat d’un contrat de leasing portant sur un matériel
de production :
- Montant de l’option 80 000,00 DH
- Dépôt de garantie versé au départ du contrat 10 000, 00 DH
- Chèque pour la soulte 70 000, 00 DH

Le matériel sera amorti au taux linéaire de 10%

01/10/N

31/12/ N

D- Les voitures de tourisme : leur acquisition et leur amortissement

1. Les vouture de tourisme sont enregistrées à leur coût d'acquisition TTC car la TVA n'est
pas récupérable

2. Déduction limitée des amortissements des voitures de tourisme

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La base amortissable des voitures utilitaires est limitée à 300 000 DH TTC. La fraction des dotations
aux amortissements dépassant ce seuil est donc réintégrable en extra -comptable au résultat au résultat
de l'entreprise.

L'amortissement constaté en écriture comptable est calculé sur le coût TTC des voitures, la correction
fiscale est portée sur le tableau de passage du résultat comptable au résultat fiscal.

E. Les immobilisations incorporelles

1. Le fonds commercial

Le fonds commercial peut être évalué comme la différence entre la valeur de l'entreprise prise en
globalité, et l'agrégation des valeurs estimées séparément de chaque actif. Il représente la capacité de
l'entreprise à réaliser des profits potentiels.

Sont portés dans ce compte tous les éléments incorporels acquis (achalandage, clientèle, nom
commercial qui concourent au maintien et au développement de l'activité de l'entreprise

En tout état de cause, et par respect du principe de prudence, un fonds commercial n'est comptabilisé
que lors de son acquisition (il est alors valorisé au prix payé, seule valeur objective). Le fonds
commercial créé lors de l'exploitation et du développement d'une entreprise, ne donne lieu par contre à
aucune inscription à l'actif.

Conclusion

L'entrée dans le patrimoine d'un fonds commercial ne peut être constatée que par la voie
d'acquisition.

2. Les logiciels ou progiciels informatiques

Sur le plan comptable, un logiciel doit être amorti en fonction de sa durée prévisionnelle d'utilisation,
conformément aux règles générales. Par dérogation, les règles fiscales françaises, précisent que, les
logiciels acquis par une entreprise peuvent bénéficier d'un amortissement accéléré sur 12 mois.

Si le logiciel a été acquis en cours d'exercice, la charge doit être répartie sur l'exercice d'acquisition et
l'exercice suivant, le mois d'achat étant compté pour un mois entier. Mais ce régime est exclusivement
réservé aux logiciels acquis. Ceux mis au point par l'entreprise et immobilisés en application de la
réglementation comptable sont exclus de ce régime.

Au Maroc, le législateur n'a prévu aucune pratique d'amortissement accéléré pour les logiciels acquis
par les entreprises. Nous déplorons ce refus d'amortissement avantageux, au moment où les entreprises

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marocaines sont appelées à moderniser leurs systèmes d'information. L’acquisition de progiciels doit
être encouragée.

Les règles comptables et fiscales applicables au titre de l'amortissement de ces biens, permettent donc
de retenir des durées différentes. Le régime de l'amortissement accéléré lorsqu'il est choisi sur le plan
fiscal, conduit en conséquence, en principe, à la constatation d'un amortissement dérogatoire, à la
différence de celui applicable aux brevets.

Enfin, on rappellera que la pratique fiscale admet désormais l'inscription directement en charges des
logiciels acquis dont la valeur est considérée comme faible.

Chapitre III : Les écarts de conversions


Créances et dettes libellées en devises étrangères
L’internationalisation de la vie économique oblige un nombre croissant d’entreprise à traiter
des affaires dans d’autres monnaies que la monnaie nationale. La fluctuation du cours des
monnaies crée un climat d’incertitude permanente qui peut avoir une influence sur l’actif, le
passif, la situation financière et les résultats de l’entreprise. Face à cet état de choses,
diverses techniques financières ont été mises au point afin de réduire ( se prémunir contre )
les risques que fait recourir aux entreprises cette incertitudes financière .D’autre part,
certaines entreprises spéculent sur les opérations en monnaies étrangères en s’exposant sur
ces incertitudes financières dans le but de réaliser un profit , mais aussi avec le risque non
négligeable de pertes que cela implique .
Les règles comptables applicable sur les opérations réalisées en monnaies étrangères
devraient permettre d’identifier les risques et la manière dont ils sont ( ou ne sont pas )
gérées par la société.

I. Naissance des écarts de conversion


A leur naissance, les créances et les dettes libellées en devises étrangères doivent être
converties et comptabilisées en monnaie nationale (dirham) sur la base du cours de change
de jour de l’opération : date de facturation en général ou date de paiement en ce qui
concerne les avances et les acomptes versées ou reçues.
Lorsque la naissance et le règlement des créances ou des dettes se réalisent au cours de
l’exercice, les différences constatées par rapport aux valeurs d’entrée (valeur historique) en
raison de la variation du cours de change, représentent des pertes ou des gains à inscrire
respectivement dans les compte de charges financières (perte de change) ou de produit
financiers ( gain de change)

17
Application
Le 10/01/2005 l’entreprise livre des marchandises à son client François de PARIS.

Facture n 88 :M.B : 10000 Euros, remise 10% , frais facturés : 500 Euros. Ours de change à cette
date : 1Euros = 11 dhs

Le 15/02/2005 l’entreprise de sa banque l’avis de crédit n 552 rapportant un ordre de virement de


109 250 dhs du client François relatif à la facture n 88.

Le cours de change à cette date est de 11.5 dhs pour un Euro

Remarque :
les créances et les dettes libellées en monnaie la date nées et réglée au cours de l’exercice
ne posent pas un problème à la clôture de l’exercice
Seules qui ne Sont pas réglées à la date d’inventaire doivent faire l’objet ‘une évaluation sur
la base des du taux de change à l’arrêté des comptes
Evaluation des créances et des dettes libellées en monnaie étrangères à l’inventaire

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Les créances et les dettes libellées en monnaie étrangère doivent être converties et inscrites
en comptabilité par correction de l’enregistrement initial en DH sur la base du dernier cours
à la date d’inventaire. A cet effet, l’entreprise peut constater des différences appelées :
écarts de conversion .les différences entre les valeurs initialement inscrites dans les comptes
(valeurs historique) et celles résultant de la conversion à la date de l’inventaire haussent ou
réduisent les montants initiaux et constituent :

 Des pertes latentes de change dans le cas de majoration des dettes ou de diminution
de créance
 Ou des gains latents de change dans le cas de diminution de dettes et
d’augmentation de créance

Remarque :
En application des principes de clarté et de prudence :

 Il n’est pas opéré de compensation entre les gains et les pertes latentes ;
 Les gains ne sont donc pas inscrits dans les produits, car ils ne sont pas encore réalisés

Les pertes latentes représentent un risque de change à la date d’inventaire. Elles entrainent
la constitution de provision pour risque et charges de caractère durables (rubrique 15)
pour les créances et les dettes à plus d’un an d’échéance à la date du bilan , ou de provision
pour risques et charges du passif circulant (rubrique 45) pour celles à moins d’un an
d’échéance à la date du bilan.
Application :
Dettes et créances à moins d’un an

Noms En devises à En DH à En devises à En DH à


l’enregistrement L’enregistrement L’enregistrement L’enregistrement

19
Fournisseur 30.000 Euros 330.000 dhs ‐ ‐
Alain
Fournisseur 58.000 Euros 638.000 dhs ‐ ‐
Paul
Client ‐ ‐ 42.000 DUSA 420.000 dhs
Ahmed
Client ‐ ‐ 120.000 DUSA 1.200.000 dhs
Brahim

A l’inventaire au 31/12/2017 les cours des devises sont les suivants :


1 Euros = 11.252 dhs
1 DUSA = 10,5 dhs

ECARTS DE
CONVESION

Noms Dettes Créances ( Valeurs à Gains Pertes


(valeurs à valeurs L’inventaire Latents Latentes
l’entrée) d’entréé)

L’enregistrement comptable : 31/12/2017

20
Remarque :
 Les comptes d’écarts de conversion ont tous le chiffre 7 en deuxième position ;
 Les écarts de conversion sont inscrits en contre partie des variations des créances et
des dettes
 A l’actif du bilan, pour les pertes latentes de change dans les rubriques 27 et 37
 Au passif du bilan, pour les gains latents de change dans les rubriques 17 et 47
 L’entreprise peut, en outre, constituer une provision pour risques pour constater les
moins‐values latentes en fin d’exercice. La provision ainsi comptabilisée représente
une charge financière. Les comptes à utiliser sont les suivants :
 on débite « 6393 » dotation aux provisions pour risques et charges finacières
 on crédite soit « 1516 » provision pour Petre de change soit « 4506 » provision pour perte
de change
3‐créances et les dettes libellées en monnaies étrangères à la
date d’ouverture de l’exercice suivant et à la date de
règlement :
les écritures constatant les écarts de conversion doivent être contre passées à la date
d’ouverture de l’exercice suivant pour conserver en comptabilité la valeur d’entrée
(valeurs historiques) des créances et des dettes.
Applications :

Reprenons l’exemple précédent

21
A l date de règlement des dettes ou des créances libellées en monnaie étrangères, on
enregistre le règlement et l perte de change définitive subie par l’entreprise le gain
de change définitif acquis à l’entreprise
De même, à la fin de l’exercice ou au moment du règlement des créances et dettes ayant
fait l’objet de provisions pour pertes de change, l’entreprise doit solder (annuler ) les
provisions pour pertes de change antérieurement constituées .

Application :
Suite de l’exemple précédent :
Durant l’exercice 2006 , la société a noté les règlements suivants :

 12/01/2006, avis de crédit bancaire n 4 relatif à un ordre de virement bancaire du


client Ahmed , cours de change à ce jours : 1DUAS = 9 ,5 dhs ;
 05/2/02/2006 , avis de débit bancaire n 11 relatif à un ordre de virement bancaire en
faveur du fournisseur Alain , cours de change à ce jours :
 1 Euro = 10,8 dhs
 06/03/2006, avis crédit bancaire n 72 relatif à un ordre de virement bancaire du
client Brahim , cours à ce jours : 1 DUAS =08,85 dhs ;
 28/03/2006 , avis de débit bancaire n 225 relatif à un bancaire en faveur du
fournisseur Paul , cours de change à ce jours : 1 Euro = 11,5 dhs

22
Position fiscale :
 Les écarts de conversion‐passif relatifs aux augmentations de
créances et aux diminutions de dettes libellées en monnaie
étrangères sont évalués, à la clôture de chaque exercice, selon le
dernier cours de change.
 Les écarts constatés suite à cette évaluation sont imposables au
titre de l’exercice s
De leur constations. Ils sont donc réintégrés à la base imposable de façon
extra comptable, du moment qu’ils ne sont pas comptabilisés en vertu
de principe de prudence
 Les dettes et créances libellées en monnaie étrangères doivent
être évaluées à la clôture de chaque exercice en fonction du
dernier cours de change
 Les écarts de conversion actifs , relatifs aux diminutions des
créances et à l’augmentation des dettes , constatés suite à cette
évaluation sont déductible du résultat de l’exercice de leur
constatation

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LA COMPTABILITÉ
FINANCIÈRE
Plan général du cours

Partie 1: La normalisation comptable

Partie: Les difficultés comptables

Partie 3: L’élaboration des états de synthèse

LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
Présentation des sujets d’exposé:
1. Loi comptable 9-88
2. Les principes comptables
3. CGNC le dispositif de forme
4. CGNC: le dispositif de fonds
5. Les immobilisations en non-valeur
6. Le fonds de commerce
7. Les titres
8. Les états financiers
9. Compte de Résultat et CPC
10. Bilan Marocain et IFRS
Temps de présentation : 15 min!
Rapport écrit envoyé à l’avance

2
13/10/2019

LA COMPTABILITÉ
Historique:
La comptabilité considéré comme un outil d’information destiné à remplir des
obligations juridiques et fiscales

Développement des échanges physiques et financiers entre les pays

Données essentielles dans la planification stratégique et la prise de décision

Système d’information à la dimension internationale

Effort de normalisation des règles comptables à l’échelle régionale et


internationale

L’INFORMATION COMPTABLE
Influence des acteurs sociaux sur l’information comptable:
Les producteurs,
Les utilisateurs,
Les normalisateurs (nationaux et internationaux),
Les auditeurs.

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13/10/2019

L’INFORMATION COMPTABLE
Influence des acteurs sociaux sur l’information comptable:

Les producteurs :

Les entreprises (services comptables, experts-comptables )


 Information obligatoire (demandée par les organes normalisateurs)

 l’information « libre ».

L’INFORMATION COMPTABLE
Influence des acteurs sociaux sur l’information comptable:
Les utilisateurs:
 Les dirigeants de l’entreprise,

 Les associés de l’entreprise (actionnaires dans les sociétés par actions),

 Les partenaires sociaux (salariés et leurs représentants syndicaux),

 Les créanciers (prêteurs),

 Les pouvoirs publics

 Les analystes financiers et les citoyens.

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13/10/2019

L’INFORMATION COMPTABLE
Influence des acteurs sociaux sur l’information comptable:

Les normalisateurs nationaux

Les normalisateurs internationaux


De droit public

De droit privée

De fait

LA NORMALISATION COMPTABLE
Influence des acteurs sociaux sur l’information comptable:

Les normalisateurs nationaux

un phénomène relativement récent (XXe siècle).

Les motifs principaux de la normalisation:


 Rassurer les créanciers et les petits porteurs par une information systématique, comparable et fiable ;

 Permettre des contrôles fiscaux ;

 Satisfaire les besoins des organes étatiques de planification

 Permettre aux salariés d’accéder à l’information comptable.

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13/10/2019

LA NORMALISATION COMPTABLE
Influence des acteurs sociaux sur l’information comptable:

Les normalisateurs internationaux

La Commission des Communautés économiques européennes (de droit public)


 la 4e directive, du 25 juillet 1978, traitant des comptes individuels des sociétés de capitaux ;

 la 7e directive, du 13 juin 1983, traite des comptes consolidés (comptes de groupe).

Un nombre important d’options

Sans portée pratique

Les États continuaient à suivre leurs propres règles.

LA NORMALISATION
COMPTABLE
Les organismes de normalisation internationale de droit privé

L’IASB
 1973: Création de l’IASC (International Accounting Standard Committee)

 1975: Elaboration et publication de normes internationales comparables aux normes comptables des pays
anglo-saxons (Walton 2001, p. 18).

 Années 80: Rapprochement avec l’IFAC (International Federation of Accountants)

 Mai 2000: l’OICV (Organisation internationale des commissions de valeurs) reconnait les normes IASC.

 Juin 2000: la Commission européenne décide de suivre les normes IASC en matière de comptes consolidés

 2001: Transformation de l’IASC en ’IASB (International Accounting Standard Board)

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13/10/2019

LA NORMALISATION
COMPTABLE
L’OICV (Organisation internationale des Commissions de valeurs mobilières):

 un organisme privé regroupant les organismes chargés de la régulation des Bourses


de différents pays (l’AMMC en fait partie pour le Maroc).
 Identifie les principaux principes comptables à suivre par les autorités de réglementation dans le cas
de placements multinationaux

 Travaille conjointement avec l’IASB pour aboutir à un corps de normes comptables internationales.

LA NORMALISATION
COMPTABLE
Un normalisateur international de fait : les États-Unis
 puissance des États-Unis : une influence considérable dans le domaine de la normalisation comptable

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LA NORMALISATION COMPTABLE AU
MAROC
Source des règles comptables marocaines

Code du commerce (articles 10 à 18): moyen de preuve mis à la disposition du juge par le
commerçant
Code pénal (articles 556 à 562): sanctionne les violations des intérêts des créanciers dans
les cas de cessation de paiement
Droit de société : prémunir les créanciers contre la distribution de dividende fictif

Ensemble de règle ayant en commun la défense des intérêts des créanciers


La fiscalité: TVA IS, IGR

LA NORMALISATION COMPTABLE AU
MAROC

Absence de principes comptables claires et de normes communes


 pratiques erronées

 méfiance des opérateurs économiques à l’égard des informations financières et comptables.

Nécessité de structurer l’environnement comptable et financier au Maroc

Répondre aux besoins d’informations sur les véritables performances financières, l’analyse
des flux économiques et financiers de l’entreprise.

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13/10/2019

LA NORMALISATION COMPTABLE
AU MAROC
1982: début de la réflexion menant dans les années qui suivent vers une
réforme comptable et financière comprenant notamment:

Code général de normalisation comptable

Création du conseil national de la comptabilité

Loi 9-88 instituant la comptabilité normalisée dans les entreprises

LA NORMALISATION COMPTABLE
AU MAROC
Le Code général de normalisation comptable

Projet préparé par la commission de normalisation comptable (C.N.C)

Présentée au comité interministériel le 24/12/1986

Appliquée aux entreprises du secteur public (Décret 2-89-61 en 1989)

Application aux entreprises (Avis n°1 et 2 du Conseil National de la comptabilité 1993)

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LA NORMALISATION COMPTABLE
AU MAROC

Le Code général de normalisation comptable

La norme générale comptable (N.G.C)

Le plan comptable général des entreprises (P.C.G.E)

LA NORMALISATION COMPTABLE
AU MAROC
Apports de la norme générale comptable (NGC):
Introduction de la notion d’image fidèle et des principes comptables fondamentaux

La conception des états de synthèse mieux adaptés

La définition d’une organisation permettant l’obtention automatique des états de


synthèses

La description de méthodes d’évaluation précises permettant l’homogénéisation du


traitement des transactions économiques

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13/10/2019

LA NORMALISATION COMPTABLE
AU MAROC
Le Plan comptable général des entreprises (PCGE)
Le tracé des états de synthèse (modèle normal et simplifié)

Les modalité d’application des méthodes d’évaluation

Le plan détaillé des comptes

LA NORMALISATION COMPTABLE
AU MAROC
Le Conseil national de la comptabilité

Création: décret n°2-88-19 du 6 décembre 1989

Actif : 1991

Objectifs:
façonner et améliorer les pratiques économiques et les rapports entre les différents acteurs socio-
économiques
renforcer la transparence et la qualité de l'information financière et comptable ( au niveau des
entreprises et au niveau national).

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13/10/2019

LA NORMALISATION COMPTABLE AU MAROC


missions du CNC (article 2: décret n°2-88-19) :
 coordonner et synthétiser les recherches théoriques et méthodologiques de comptabilité ainsi que leurs
applications pratiques ;
 concevoir, élaborer et proposer les normes comptables générales ou sectorielles ;
 collecter et diffuser toutes informations relatives à la normalisation, l’enseignement et la formation comptables
;
 recommander toutes mesures susceptibles d’améliorer l’information comptable tant au niveau national qu’au
niveau des entreprises ;
 coordonner et encourager les actions de recherches, d’études et de perfectionnement se rattachant à la
discipline comptable ;
 représenter l’Etat dans les organismes internationaux de normalisation comptable.

LA NORMALISATION COMPTABLE AU MAROC

Le conseil national de la comptabilité


A émis les avis n°1 et 2 portant sur l’application du CGNC aux entreprises (AP 26 Juillet 1993)

Présidée par le Ministre de l’Economie et des Finances/


 Exemple d’actions: l’examen et à l’adoption de trois projets de normes comptables sectorielles:
Le Plan Comptable Agricole,

Le Plan Comptable des Organismes de Placements Collectifs en Valeurs Mobilières (OPCVM)

Le Plan Comptable des Organismes de Placement en Capital-Risque (OPCR).

…https://www.finances.gov.ma/

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EVALUATION

Etablissement d’un bilan et CPC normalisés

LA NORMALISATION COMPTABLE AU MAROC

La loi comptable 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants


(Dahir n ° 1-92-138 publié au B.O. 30 décembre 1992)
Personnes concernées par la normalisation

De la finalité des états de synthèse annuels

Des principes comptables fondamentaux

Du dispositif de fond et de forme

Modalité d’application: Le CGNC après avis n°1 et n°2 émis par le Conseil National de la
comptabilité (1993)

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13/10/2019

LA NORMALISATION COMPTABLE AU MAROC


La loi comptable 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants (Dahir n
° 1-92-138 publié au B.O. 30 décembre 1992)
Documents annexés:

Cadre comptable du modèle normal

Cadre comptable du modèle simplifié

Les états de synthèse du modèle normal

Les états de synthèse du modèle simplifié

 Modalité d’application: Le CGNC après avis n°1 et n°2 émis par le Conseil
National de la comptabilité (1993)

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS COMPTABLES


DES COMMERÇANTS

Les personnes visées par la loi


Art 1: « Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant au sens du Code de
commerce est tenue de tenir une comptabilité dans les formes prescrites par la présente loi et les
indications figurant aux tableaux y annexés »
Les commerçants au sens juridique:
Code du commerce (Art 6):
« …la qualité de commerçant s'acquiert par l' exercice habituel ou professionnel des activités suivantes:
1) l' achat de meubles corporels ou incorporels en vue de les revendre…
2) la location de meubles corporels ou incorporels en vue de leur sous-location;
3) l' achat d' immeubles en vue de les revendre en l' état ou après transformation;
4) la recherche et l' exploitation des mines et carrières; 5) l' activité industrielle ou artisanale; 6) le
transport; 7) la banque, le crédit et les transactions financières; 8) les opérations d' assurances à primes
fixes; 9) le courtage, la commission et toutes autres opérations d' entremise;……

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13/10/2019

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS


COMPTABLES DES COMMERÇANTS

Les personnes visées par la loi

Toutes les entités installées au Maroc poursuivant une de ces activités:


 Commerciale

 Industrielle

 De services

 D’assurance

 De banque, change et courtage

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS


COMPTABLES DES COMMERÇANTS

L’image fidèle:
Article 11 : Les états de synthèse doivent donner une image fidèle des actifs et
passifs ainsi que de la situation financière et des résultats de l'entreprise.

A cette fin, ils doivent comprendre autant d'informations qu'il est nécessaire pour
donner une image fidèle des actifs et passifs ainsi que de la situation financière et des
résultats de l'entreprise.

Lorsque l'application d'une prescription comptable ne suffit pas pour donner l'image
fidèle mentionnée au présent article, des informations complémentaires doivent être
données

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13/10/2019

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS


COMPTABLES DES COMMERÇANTS

Concept de l’image fidèle


une notion globale non défini par la loi

Portée internationale

Apparait dans la 4e directive européenne de 1978 qui a introduit le concept britannique de


“true and fair view“ dans le droit comptable européen traduit par “image fidèle“

Effort de rapprochement avec les normes comptables européennes.

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS


COMPTABLES DES COMMERÇANTS

Concept de l’image fidèle


 Atteint par l’application régulière des prescriptions de la lois

 Apporter de informations complémentaires

 Déroger exceptionnellement à certaines dispositions

doit être mentionnée dans l’ETIC et motivée, avec indication de son influence sur le
patrimoine de l’entité, la situation financière et les résultats.

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13/10/2019

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS


COMPTABLES DES COMMERÇANTS
Dispositif de forme

L’organisation comptable
 Saisie exhaustive des opérations

 Récapitulation des Enregistrements claire et sans compensation

 Les opérations d’inventaire de fin d’exercice

 Garantir la sincérité et la fiabilité

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS


COMPTABLES DES COMMERÇANTS

Saisie exhaustive
Article 1: …elle doit procéder à l'enregistrement comptable des mouvements affectant les
actifs et les passifs de son entreprise ; ces mouvements sont enregistrés chronologiquement,
opération par opération et jour par jour.

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13/10/2019

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS


COMPTABLES DES COMMERÇANTS
Récapitulation des Enregistrements claire et sans compensation
Art 1: Tout enregistrement comptable précise l'origine, le contenu et l'imputation du mouvement ainsi que les références de la pièce
justificative qui l'appuie

Les opérations de même nature, réalisées en un même lieu et au cours d'une même journée peuvent être récapitulées sur une pièce
justificative unique

Art 2: Les enregistrements visés à l'article premier ci-dessus sont portés sous forme d'écritures sur un registre dénommé " livre-journal
".

Toute écriture affecte au moins deux comptes dont l'un est débité et l'autre est crédité d'une somme identique.

Les écritures du livre-journal sont reportées sur un registre dénommé "grand-livre" ayant pour objet de les enregistrer selon le plan de
comptes du commerçant.

Le plan de comptes doit comprendre des classes de comptes de situation, des classes de comptes de gestion et des classes de comptes
spéciaux, telles qu'elles sont définies aux tableaux annexés à la présente loi.

Art 15: Les mouvements et informations doivent être inscrits dans les comptes ou postes adéquats, avec la bonne dénomination et
sans compensation entre eux

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS


COMPTABLES DES COMMERÇANTS

Opérations d’inventaire

 Article 5 : La valeur des éléments actifs et passifs de l'entreprise doivent


faire l'objet d'un inventaire au moins une fois par exercice, à la fin de celui-ci.

Article 6 : Il doit être tenu un livre d'inventaire sur lequel il est transcrit le
bilan et le compte de produits et charges de chaque exercice.

Article 7 : La durée de l'exercice est de douze mois. Elle peut


exceptionnellement être inférieure à douze mois, pour un exercice donné.

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13/10/2019

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS COMPTABLES


DES COMMERÇANTS
Sincérité et fiabilité
Article 8 :Le livre-journal et le livre d'inventaire sont cotés et paraphés, dans la forme ordinaire et sans frais, par le greffier du
tribunal de première instance du siège de l'entreprise…

Article 9 : …, les personnes assujetties à la présente loi doivent établir des états de synthèse annuels, à la clôture de l'exercice, sur le
fondement des enregistrements comptables et de l'inventaire retracés dans le livre-journal, le grand-livre et le livre d'inventaire

Article 22 :

Les documents comptables et les pièces justificatives sont conservés pendant dix ans.

Les documents comptables relatifs à l'enregistrement des opérations et à l'inventaire sont établis et tenus sans blanc ni altération
d'aucune sorte.

Article 18 : L'établissement des états de synthèse, sauf circonstances exceptionnelles justifiées dans l'état des informations
complémentaires, doit se faire au plus tard dans les trois mois suivant la date de clôture de l'exercice

Article 4: Les personnes assujetties à la présente loi dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à dix millions de dirhams (10 000
000 DH) doivent établir un manuel qui a pour objet de décrire l'organisation comptable de leur entreprise.

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS


COMPTABLES DES COMMERÇANTS

Le dispositif de forme
Le cadre comptable
Art 2: Le plan de comptes doit comprendre des classes de comptes de
situation, des classes de comptes de gestion et des classes de comptes
spéciaux, telles qu'elles sont définies aux tableaux annexés à la présente loi.

Convergence vers un modèle de plan comptable unique


Passage automatique des comptes aux états de synthèse (agrégation des
soldes et mouvements des comptes)

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13/10/2019

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS


COMPTABLES DES COMMERÇANTS

Le dispositif de fond

Les méthodes d’évaluation


Les états de synthèse

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS


COMPTABLES DES COMMERÇANTS

Les méthodes d’évaluation


Valeur à l’entrée (Art 14)

Valeur à l’inventaire (Art 14)

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13/10/2019

LA LOI 9-88 RELATIVES AUX OBLIGATIONS


COMPTABLES DES COMMERÇANTS

Les états de synthèse


Le bilan
Le compte de produits et charges
L’état des soldes de gestion
Le tableau de financement
L’état des informations complémentaires ETIC
Art 9, 10,11, 12, 13

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13/10/2019

LA COMPTABILITÉ Groupe ISCAE

FINANCIÈRE Pr. H. BAGHAD

LE CGNC

Le dispositif de fond

Le dispositif de forme

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13/10/2019

LE DISPOSITIF DE FOND

Le dispositif de fond

L’énoncé des principes comptables fondamentaux;

L’exposé des méthodes d'évaluation;

La conception des états de synthèse

LE DISPOSITIF DE FOND

Les principes comptables fondamentaux

fondements intellectuels / principes directeurs

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13/10/2019

LE DISPOSITIF DE FOND
L’objectif d'image fidèle : finalité assignée à la comptabilité normalisée :

« les états de synthèse doivent donner une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et des résultats de l’entreprise »

« universellement admise et largement adoptée par les pays européens à économie libérale ».

« convergence des principes retenus. »

« Permet de déroger aux dispositions de la Norme ».

Extraits CGNC

LE DISPOSITIF DE FOND
1. continuité d'exploitation ;
2. permanence des méthodes ;
3. coût historique ;
4. spécialisation des exercices ;
5. prudence ;
6. clarté ;
7. importance significative

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13/10/2019

LE DISPOSITIF DE FOND

1. le principe de continuité d'exploitation


La perspective d'une poursuite normale de ses activités

sans l’intention ni l’obligation de se mettre en liquidation ou de réduire sensiblement l’étendue de ses


activités

Si hypothèse de liquidation ou de cession=>les principes de permanence de méthodes, du coût


historique et de spécialisation des exercices sont remis en cause=> valeurs de liquidation ou de
cession doivent alors être retenues

LE DISPOSITIF DE FOND
2- Le principe de permanence des méthodes

mêmes règles d'évaluation et de présentation d'un exercice à l’autre.

les modifications intervenues dans les méthodes et règles habituelles sont précisées et
justifiées, dans l’état des informations complémentaires, avec indication de leur influence sur
le patrimoine, la situation financière et les résultats.

4
13/10/2019

LE DISPOSITIF DE FOND
3- le principe du coût historique

la valeur d'entrée d'un élément inscrit en comptabilité pour son montant
exprimé en unités monétaires courantes à la date d'entrée reste intangible

LE DISPOSITIF DE FOND
4- le principe de spécialisation des exercices
découpage de la vie de l’entreprise en exercices comptables

les charges et les produits doivent être rattachés à l’exercice qui les concerne effectivement et à

celui-là seulement

5
13/10/2019

LE DISPOSITIF DE FOND
5- le principe de prudence
les incertitudes présentes susceptibles d'entraîner un accroissement des charges ou une diminution des
produits de l’exercice doivent être prises en considération dans le calcul du résultat de cet exercice.

 les produits ne sont pris en compte que s'ils sont certains et définitivement acquis à l’entreprise ; en
revanche, les charges sont à prendre en compte dès lors qu'elles sont probables

La plus-value constatée entre la valeur actuelle d'un élément d'actif et sa valeur d'entrée n'est pas
comptabilisée.

La moins-value doit toujours être inscrite en charges, même si elle apparaît comme temporaire à la date
d'établissement des états de synthèse.

LE DISPOSITIF DE FOND
6- le principe de clarté
Les opérations et informations doivent être inscrites dans les comptes sous la rubrique
adéquate, avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles ;

les éléments d'actif et de passif doivent être évalués séparément ;

 les éléments des états de synthèse doivent être inscrits dans les postes adéquats sans aucune
compensation entre ces postes

Les méthodes utilisées doivent être clairement indiquées .

6
13/10/2019

LE DISPOSITIF DE FOND
7-le principe d'importance significative

Les états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont l’importance peut
affecter les évaluations et les décisions.

Application: évaluation et présentation des états de synthèse.

Ce principe ne va pas à l’encontre des règles prescrites par le CGNC


concernant l’exhaustivité de la comptabilité

LE DISPOSITIF DE FOND
Les méthodes d'évaluation :

la comptabilité : une "projection de l’entreprise" sur le plan des valeurs exprimé en
montants monétaires.

différents modes d'évaluation à retenir en toutes circonstances:


 (valeurs d'entrée),
 (valeurs actuelles)
 (valeurs comptables nettes). (amortissements ou des provisions pour dépréciation )

Le principe du coût historique: fiabilité et comparabilité

7
13/10/2019

LE DISPOSITIF DE FOND
 La valeur d'entrée dans le patrimoine d'un élément d'actif, déterminée en fonction de
l’utilité économique (cout d’acquisition ou de production)

 La valeur actuelle d'un élément du patrimoine est une valeur d'estimation, à la date
considérée, en fonction du marché et de l’utilité économique pour l’entreprise

 La valeur comptable nette, inscrite au bilan, est égale à la valeur d'entrée après correction
le cas échéant, dans le respect du principe de prudence et par comparaison avec la valeur
actuelle.

LE DISPOSITIF DE FOND
La conception des états de synthèse

leur nature

leur contenu

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13/10/2019

LE DISPOSITIF DE FORME
Le dispositif de forme

l’organisation comptable;

le plan de comptes;

la présentation des états de synthèse ;

LE DISPOSITIF DE FORME
L’organisation comptable
Obligations formelles décrites dans la Norme et qui concernent particulièrement :
Identification, la classification et la conservation des documents de base et des pièces justificatives ;

Exhaustivité de la saisie des informations ;

Continuité de la chaîne de traitement allant de l’enregistrement de base aux états de synthèse ;

Description du système comptable et des procédures ;

Respect des règles de fonctionnement des comptes et d'établissement des états de synthèse ;

Corrections d'erreurs.

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13/10/2019

LE DISPOSITIF DE FORME
structures fondamentales de la comptabilité
Monnaie nationale
La partie double
Pièces justificatives
Enregistrement chronologique des opérations
Livres et supports permettant de générer les états de synthèse prévus par le CGNC ;
Contrôle comptable fiable contribuant à la prévention des erreurs et des fraudes et à la
protection du patrimoine ;
Inventaire
Permettre pour chaque enregistrement comptable d'en connaître l’origine, le contenu,
l’imputation par nature, la qualification sommaire ainsi que la référence de la pièce
justificative qui l’appuie.

LE DISPOSITIF DE FORME
Le plan de comptes
Les grandes classes de comptes, communs à toutes les entités économiques ;
Les comptes correspondant aux besoins usuels des entreprises.

• des classes de comptes de situation ;


• des classes de comptes de gestion ;
• des classes de comptes spéciaux
à compléter en fonction des besoins propres à chaque entreprise, dans le respect des
nomenclatures officielles
Les opérations sont inscrites dans les comptes dont l’intitulé correspond à leur nature.
Toute compensation entre comptes est interdite sauf lorsqu'elle est explicitement prévue
par le CGNC.

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13/10/2019

LE DISPOSITIF DE FORME

livres et autres supports comptables

Un manuel décrivant les procédures et l’organisation comptable

Le livre journal tenu dans les conditions

Le grand-livre

La "Balance

Le livre d'inventaire

LE DISPOSITIF DE FORME
Préparation des états de synthèse

Les comptes sont arrêtés à la fin de chaque exercice.

Le BL et le CPC doivent découler directement de l’arrêté des comptes définitif à la fin de
l’exercice.

La durée de l’exercice est de douze mois

L’établissement des états de synthèse, sauf circonstances exceptionnelles justifiées dans


l’ETIC, doit se faire au plus tard dans les trois mois suivant la date de clôture de l’exercice.

11
13/10/2019

LE DISPOSITIF DE FORME
Les états de synthèse

Modèle de droit commun prévu pour toute entreprise : le « modèle normal » ;

Modèle réservé aux entités de petite dimension :le « modèle simplifié »

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Plan:
• Introduction
• 1. Définition du CGNC :
• 2. Champ d’application :
• 3. L’objectif du CGNC :
• 4. Les outils du CGNC
• 5.Contenu du CGNC
Code Général de la Normalisation
Comptable
CGNC
• Affaire ENNRON avec Arthur Anderson
Big Five :
- PRICE W HOUSE
- Deloit
- KPMG
- ERNEST and Y OUNG
- Arthur Anderson
Objectifs de la normalisation :

La normalisation comptable s’assigne un certain nombre


d’objectifs :

• Servir le chef d’entreprise et les divers gestionnaires.

• Améliorer l’information économique externe et notamment celle


des partenaires directs : clients, fournisseurs, banquiers…

• Faciliter l’enseignement et la formation.

• Se prêter aux traitements automatisés.

• Etre en harmonie avec les règles comptables internationales


(normes IFRS : International Financial Reporting Standrd)

• Fournir à l’Etat et la statistique nationale une information fiable


La « Commission de Normalisation
Comptable » créé en aout 1986 a élaboré un
« Code Général de la Normalisation
Comptable » qui constitue l’ensemble des
références historiques et pratiques de la
normalisation marocaine
(600 pages environ en 5 volumes).
1. Définition du CGNC :

Le Code Général de Normalisation Comptable, mis


en place par le dahir du 25 décembre 1992
(loi n° 9-88) est l’ensemble de règles et modalités
(principes comptables fondamentaux et méthodes
d’évaluation) permettant à la comptabilité de
fournir une image fidèle de la situation de
l’entreprise.
2. Champ d’application :
Comme il est précisé par le Code Générale de
Normalisation Comptable. « Le champ d'application aux
entités économiques de la norme est général ».

Le champ d'application du CGNC est très vaste puisqu'il


concerne a priori la majorité des agents économiques
quelle que soit leur taille, leur secteur (public ou privé),
leur objet et leur forme juridique (Etat, établissement
public, entreprise individuelle, société, association ...).
3. L’objectif du CGNC :

La préoccupation majeure du CNCG étant


d’améliorer la qualité de l’information
économique et financière générée par la
comptabilité des entreprises.
4. Les outils du CGNC :
• la Norme Générale Comptable (NGC)
• le Plan Comptable Général des
Entreprises (PCGE) : cadre pratique
d’application de la NGC.
Le GGNC est structuré en 2 parties

• Une Norme Générale Comptable qui présente les principes généraux et les
méthodes applicables à tous les agents économiques.

• Un Plan Comptable Général des entreprises, applicable d’abord aux


établissements publics (décret du 10.11.1989) puis aux « Commerçants »,
c'est-à-dire a la quasi-totalité des entreprises.

10
5- Contenu de la NGC

• Un dispositif de fonds
• Un dispositif de forme
1- Le dispositif de fond :
Les dispositions de fonds ont pour finalité l’obtention des
états de synthèse capables de traduire fidèlement l’état
patrimonial, la situation financière et les résultats de
l’entreprise. Ce dispositif comprend

• LES PRINCIPES COMPTABLES


FONDAMENTAUX
• LES METHODES D’EVALUATION
• LA CONCEPTION DES ETATS DE
SYNTHESE .
2- Le dispositif de forme
Le dispositif de forme vise à garantir la fiabilité et
l’homogénéité des informations.
Il concerne :

• L’organisation comptable
• Le plan des comptes
• et les états de synthèse
Conclusion:
En somme, on peut constater, le CGNC concerne :
• la terminologie ;
• la nomenclature des comptes et les critères de leur
classement ;
• les schémas comptables ;
• les modes d’évaluation ;
• la manière de dresser la situation de l’entreprise,
de suivre son évolution, de mesurer ses résultats.
Le dispositif de fond
Méthodes d’évaluation
Introduction

Le dispositif de fond de la Norme comptable contribue à la qualité de


l’information obtenue

objectifs à cette norme


1-servir de base à l’information
2-Obtenir à travers les états de synthèse une image aussi fidèle que
possible
Plan
Les principes comptables fondamentaux ;
L'exposé des méthodes d'évaluation ;
La conception des états de synthèse.
Prudence

Importance
Clarté
significative

Image fidèle
A quoi? A la
réalité
Pour qui? Les
utilisateurs
Spécialisation des comptes Continuité
des exercices annuels d’exploitation

Coût Permanence
historique des méthodes
Le respect de ces principes ainsi que des règles
contenues dans la norme générale comptable est
une condition essentielle pour obtenir l’image fidèle
de la situation patrimoniale, de la situation
financière et des résultats de l’entreprise.
Les méthodes d’évaluation

Les évaluations constituent le cœur même de l'information


comptable puisque la comptabilité est une "projection de
l'entreprise" sur le plan des valeurs et qu'elle exprime en
montants monétaires.
A- Différentes valeurs bilancielles

On peut distinguer trois formes de valeur pour un élément de l’actif :


 Une valeur d’entrée dans le patrimoine (VE)
 Une valeur actuelle à une date quelconque et notamment à la date d’inventaire (VA)
 Une valeur comptable nette, celle figurant au bilan (VCN)
1- la Valeur d’Entrée est intangible c’est-à-dire qu’on ne peut pas la changer en application du principe
du coût historique , sauf exceptions limitativement prévues par le PCM (notamment pour les éléments
en monnaie étrangère)

2- La VNA: la valeur d’entée diminuée du montant cumulé des amortissements forme la valeur nette
d’amortissement de l’immobilisation (VNA).
On l’appelle aussi Valeur Comptable Nette VCN

3- Valeur actuelle: A la date d’inventaire (clôture du bilan), la Valeur Actuelle est comparée à :
 la VE pour des éléments non amortissables
 la VNA pour les immobilisations amortissables
 Si VA>VE (ou VNA), la Valeur Actuelle reste égale à VE ou VNA (principe du coût historique et
principe de prudence)

 Si VA<VE (ou VNA) : la moins-value constatée (VE-VA ou VNA –VA) est inscrite en comptabilité
soit
-sous forme de charge exceptionnelle si elle a un caractère définitif,
- sous forme de provision si elle n’a pas un caractère définitif.
B -Les règles d’évaluation: Immobilisations corporelles
et incorporelles

Ces biens sont inscrits :


 à leur coût d’acquisition pour les éléments acquis à titre onéreux ;
 à leur coût de production pour les éléments produits par l’entreprise pour elle-même.
Immobilisations acquises à titre onéreux :

A leur entrée dans le patrimoine de l’entreprise, les immobilisations acquises sont enregistrées à leur cout
d’acquisition

coût d’acquisition =prix d’achat majoré des charges engagées pour mettre les biens à l’endroit et dans
l’état où ils se trouvent.

Ces charges peuvent être internes (frais de personnel, montage, transport) ou externe (transport, droits
de douane…)
Ils comprennent les frais d’installation nécessaires pour mettre le bien en état d’utilisation à l’exclusion
des frais d’essais et de mise au point.
Comptabilisation des frais accessoires sur acquisition des
immobilisations corporelles

Les charges qui sont considérées comme des frais accessoires


sur acquisition d’immobilisations s’ajoutent au prix d’achat de
celles-ci pour constituer le coût d’acquisition des
immobilisations.

Coût d’acquisition = prix d’acquisition + Frais accessoires


d’acquisition
Valeur d’entrée des immobilisations corporelles
 Cout d’acquisition :
Le prix d’achat
+ les droits de douanes
+ les impôts et taxes non récupérables
– les réductions commerciales obtenues
+
les charges accessoires d’achat (transport, frais de transit, frais de réception, assurance)
+ les charges d’installation et de montage

Attention
 Exclus: Droits de mutation , honoraires , commission et frais d’actes
 Exclus : taxes récupérées, frais engagés après l’installation, frais financiers liés à l’acquisition de
l’immobilisation, Les frais d’administration générale…
Immobilisations produites par l’entreprise
pour elle-même : coût de production
Coût de production = somme des coûts d’acquisition des matières et des fournitures utilisées et
des charges directes et indirectes de production engagées pour amener les biens à l’endroit
et dans l’état où ils se trouvent.

Le coût de production ne comprend pas :


 -les frais d’administration générale ;
 -les frais de recherche et de développement ;
 -les charges financières,

Sont également systématiquement exclus du coût de production :


 -les pertes et gaspillages accidentels ou exceptionnels
 -les charges de distribution.
C- Règles d’évaluation des titres

A la différence des biens, les titres sont portés en comptabilité pour leur prix
d’achat à l’exclusion des frais d’acquisition, lesquels sont inscrits
directement dans les charges de l’exercice (en « services bancaires »)
C- Règles d’évaluation des titres
Possession durable
251 Titres de
participation Influence ou contrôle

Possession durable
258 Autres titres
immobilisés parts de capital ou de placements
à long terme sans volonté
d’exercer une influence
Possession durable
2481 Titres immobilisés
droits de créance Ex Bons
du trésor, obligations …

350 Titres et valeurs de Gain à échéance


placement rapide
D- Méthodes d’évaluation des stocks

 Les stocks constituent un actif important de l’entreprise.


 Leur évaluation permet d’assurer la fidélité des comptes.
Méthodes d’évaluation d’inventaire

•Inventaire intermittent :inventaire


physique (en quantités et en valeurs) des
stocks réalisé au moins une fois par an, à la clôture de l’exercice.
•Inventaire permanent: nécessite d'enregistrer les mouvements d'entrée et
de sortie au fur et à mesure qu'ils se présentent.
Les méthodes d’évaluation de stocks
CMUP(Coût moyen unitaire pondéré) =

(stock initial+entrées) en valeur


(stock initial+entrées) en quantité
FIFO(First in first out): les sorties sont valorisées en considérant qu'elles suivent
l'ordre d'entrée en stock : du plus ancien article au plus nouveau
 LIFO (Last in first out): les sorties sont valorisées en considérant qu'elles
suivent l'ordre inverse des entrées en stock : du plus récent prix au moins
récent
Incidence comptable

Le choix d'une méthode d'évaluation affecte:

- le stock de clôture
- le coût des marchandises vendues
- la marge bénéficiaire brute et la marge
nette
 En comptabilité analytique l’entreprise est libre de choisir sa méthode
d’évaluation de stocks.
 En comptabilité générale seuls le CMUP et le FIFO sont autorisés.
 La société delta constate les mouvements des stocks suivants au cours du
mois de février :
 1 février…….. SI…… 100 articles à 10 Dhs
5 février ……. Sortie……. 50 articles
13 février ….. Entrée….. 150 articles à 12 Dhs
18 février …. Sortie……. 80 articles
28 février … Entrée…… 200 articles à 13 Dhs
 CMP
 FIFO
E- Notion de valeur actuelle

 La valeur actuelle n’est pas une valeur actualisée, mais une valeur à une date considérée.
 La détermination de la VA diffère selon le type de l’élément concerné.
1-immobilisations corporelles et incorporelles

 La VA est appréciée à partir du marché et de l’utilité future de l’immobilisation pour l’entreprise.

=>ainsi, la VA peut être considérée comme étant le prix qu’accepterait d’en donner un acquéreur
éventuel de l’entreprise dans l’état ou le lieu où l’immobilisation se trouve
2- titres de placement et titres immobilisés :

 Ces titres ont une VA égale :


+ au cours moyen du dernier mois s’ils sont cotés.
+ à leur valeur probable de négociation s’ils ne sont pas cotés.
3- créances et dettes :

La VA d’une créance ou d’une dette en monnaie nationale est présumée


égale à sa valeur nominale inscrite en valeur d’entrée.
Le dispositif de fond
Introduction
Le dispositif de fond de la Norme comptable contribue à la qualité
de l’information obtenue

objectifs à cette norme


1-servir de base à l’information
2-Obtenir à travers les états de synthèse une image aussi fidèle que
possible
Plan
Les principes comptables fondamentaux ;
L'exposé des méthodes d'évaluation ;
La conception des états de synthèse.
Prudence

Importance
Clarté
significative

Image fidèle
A quoi? A la
réalité
Pour qui? Les
utilisateurs
Spécialisation des comptes Continuité
des exercices annuels d’exploitation

Coût Permanence
historique des méthodes
Le respect de ces principes ainsi que des règles
contenues dans la norme générale comptable est une
condition essentielle pour obtenir l’image fidèle de la
situation patrimoniale, de la situation financière et des
résultats de l’entreprise.
Les méthodes d’évaluation

Les évaluations constituent le cœur même de l'information comptable


puisque la comptabilité est une "projection de l'entreprise" sur le plan des
valeurs et qu'elle exprime en montants monétaires.
A- Différentes valeurs bilancielles

On peut distinguer trois formes de valeur pour un élément de l’actif :


• Une valeur d’entrée dans le patrimoine (VE)
• Une valeur actuelle à une date quelconque et notamment à la date
d’inventaire (VA)
• Une valeur comptable nette, celle figurant au bilan (VCN)
1- la Valeur d’Entrée est intangible c’est-à-dire qu’on ne peut pas la
changer en application du principe du coût historique , sauf exceptions
limitativement prévues par le PCM (notamment pour les éléments en
monnaie étrangère)

2- La VNA: la valeur d’entée diminuée du montant cumulé des


amortissements forme la valeur nette d’amortissement de
l’immobilisation (VNA).
On l’appelle aussi Valeur Comptable Nette VCN

3- Valeur actuelle: A la date d’inventaire (clôture du bilan), la Valeur


Actuelle est comparée à :
• la VE pour des éléments non amortissables
• la VNA pour les immobilisations amortissables
• Si VA>VE (ou VNA), la Valeur Actuelle reste égale à VE ou VNA (principe du
coût historique et principe de prudence)

• Si VA<VE (ou VNA) : la moins-value constatée (VE-VA ou VNA –VA) est


inscrite en comptabilité soit
-sous forme de charge exceptionnelle si elle a un caractère définitif,
- sous forme de provision si elle n’a pas un caractère définitif.
B -Les règles d’évaluation: Immobilisations corporelles et
incorporelles

Ces biens sont inscrits :


• à leur coût d’acquisition pour les éléments acquis à titre onéreux ;
• à leur coût de production pour les éléments produits par l’entreprise
pour elle-même.
Immobilisations acquises à titre onéreux :

A leur entrée dans le patrimoine de l’entreprise, les immobilisations acquises


sont enregistrées à leur cout d’acquisition

coût d’acquisition =prix d’achat majoré des charges engagées pour mettre les
biens à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent.

Ces charges peuvent être internes (frais de personnel, montage, transport) ou


externe (transport, droits de douane…)
Ils comprennent les frais d’installation nécessaires pour mettre le bien en état
d’utilisation à l’exclusion des frais d’essais et de mise au point.
Comptabilisation des frais accessoires sur acquisition des immobilisations
corporelles

Les charges qui sont considérées comme des frais accessoires sur
acquisition d’immobilisations s’ajoutent au prix d’achat de celles-ci pour
constituer le coût d’acquisition des immobilisations.

Coût d’acquisition = prix d’acquisition + Frais accessoires d’acquisition


Valeur d’entrée des immobilisations corporelles
Cout d’acquisition :
Le prix d’achat
+ les droits de douanes
+ les impôts et taxes non récupérables
– les réductions commerciales obtenues
+
les charges accessoires d’achat (transport, frais de transit, frais de réception, assurance)
+ les charges d’installation et de montage

Attention
• Exclus: Droits de mutation , honoraires , commission et frais d’actes
• Exclus : taxes récupérées, frais engagés après l’installation, frais financiers liés à l’acquisition de
l’immobilisation, Les frais d’administration générale…
Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même :
coût de production

Coût de production = somme des coûts d’acquisition des matières et des fournitures utilisées et des charges
directes et indirectes de production engagées pour amener les biens à l’endroit et dans l’état où ils se
trouvent.

Le coût de production ne comprend pas :


• -les frais d’administration générale ;
• -les frais de recherche et de développement ;
• -les charges financières,

Sont également systématiquement exclus du coût de production :


• -les pertes et gaspillages accidentels ou exceptionnels
• -les charges de distribution.
C- Règles d’évaluation des titres

A la différence des biens, les titres sont portés en comptabilité pour


leur prix d’achat à l’exclusion des frais d’acquisition, lesquels sont
inscrits directement dans les charges de l’exercice (en « services
bancaires »)
C- Règles d’évaluation des titres
Possession durable
251 Titres de
participation Influence ou contrôle

Possession durable
258 Autres titres
immobilisés parts de capital ou de placements
à long terme sans volonté
d’exercer une influence
Possession durable
2481 Titres immobilisés
droits de créance Ex Bons
du trésor, obligations …

350 Titres et valeurs de Gain à échéance


placement rapide
D- Méthodes d’évaluation des stocks

• Les stocks constituent un actif important de l’entreprise.


• Leur évaluation permet d’assurer la fidélité des comptes.
Méthodes d’évaluation d’inventaire

•Inventaire intermittent :inventaire physique (en quantités et en valeurs) des stocks


réalisé au moins une fois par an, à la clôture de l’exercice.
•Inventaire permanent: nécessite d'enregistrer les mouvements d'entrée et de
sortie au fur et à mesure qu'ils se présentent.
Les méthodes d’évaluation de stocks
CMUP(Coût moyen unitaire pondéré) =

(stock initial+entrées) en valeur


(stock initial+entrées) en quantité
FIFO(First in first out): les sorties sont valorisées en considérant qu'elles
suivent l'ordre d'entrée en stock : du plus ancien article au plus
nouveau
• LIFO (Last in first out): les sorties sont valorisées en considérant
qu'elles suivent l'ordre inverse des entrées en stock : du plus récent
prix au moins récent
Incidence comptable
Le choix d'une méthode d'évaluation affecte:

- le stock de clôture
- le coût des marchandises vendues
- la marge bénéficiaire brute et la marge
nette
• En comptabilité analytique l’entreprise est libre de choisir sa méthode
d’évaluation de stocks.
• En comptabilité générale seuls le CMUP et le FIFO sont autorisés.
• La société delta constate les mouvements des stocks suivants au
cours du mois de février :
• 1 février…….. SI…… 100 articles à 10 Dhs
5 février ……. Sortie……. 50 articles
13 février ….. Entrée….. 150 articles à 12 Dhs
18 février …. Sortie……. 80 articles
28 février … Entrée…… 200 articles à 13 Dhs
• CMP
• FIFO
E- Notion de valeur actuelle

• La valeur actuelle n’est pas une valeur actualisée, mais une valeur à une date
considérée.
• La détermination de la VA diffère selon le type de l’élément concerné.
1-immobilisations corporelles et incorporelles

• La VA est appréciée à partir du marché et de l’utilité future de l’immobilisation pour


l’entreprise.

=>ainsi, la VA peut être considérée comme étant le prix qu’accepterait d’en donner un
acquéreur éventuel de l’entreprise dans l’état ou le lieu où l’immobilisation se trouve
2- titres de placement et titres immobilisés :

• Ces titres ont une VA égale :


+ au cours moyen du dernier mois s’ils sont cotés.
+ à leur valeur probable de négociation s’ils ne sont pas cotés.
3- créances et dettes :

La VA d’une créance ou d’une dette en monnaie nationale est


présumée égale à sa valeur nominale inscrite en valeur d’entrée.
Les immobilisations financières
Groupe ISCAE
PMA- 2020-2021
Les immobilisations financières

241 prêts immobilisés

248 Autres créances financières

251 Titres de participation

258 Autres titres Immobilisés (Droit de propriété)

Valeur d’entrée= Montant Nominal


241 prêts immobilisés

• Accordés à des tiers


• Dispositions contractuelles
• Période > 12 mois
248 Autres créances financières

2481 2483 2486


Titres immobilisés (Droits créances rattachées à des Dépôts et cautionnements
de créances) participations versés
• Conférant droit de créance • Prêts accordés aux filiales • Sommes versées à titre de
• Ex Bons du trésor, garantie ou cautionnement
obligations …
251 Titres de participation

• Possession durable
• Permet d’exercer une influence ou d’assurer le contrôle

258 Autres titres Immobilisés (Droit de propriété)

• Actions, titres divers


• Possession durable
• Conférant un droit de propriété (non de créances)
• Pas d’objectif d’exercer une influence ou un contrôle
Possession durable
251 Titres de participation
Influence ou contrôle

Possession durable
258 Autres titres immobilisés
parts de capital ou de placements à long terme
sans volonté d’exercer une influence

Possession durable
2481 Titres immobilisés
droits de créance

350 Titres et valeurs de placement Gain à échéance rapide


Immobilisations financières
Valeur d'entrée :
Titres de participation et autres titres immobilisés
 prix d'achat à l’exclusion des frais d'acquisition inscrits directement dans les charges de
l’exercice.

Créances immobilisées
 montant nominal.
 le montant principal lorsque le montant du règlement final stipulé comporte distinctement le
montant du principal et des intérêts

Cas particuliers: Actions gratuites


 Sans influence
 Dilution des cout unitaires des titres détenus
• Le15/09/N la société ABC accorde à un employé un prêt de 100 000 DH remboursable sur 5 ans
par virement bancaire.
• La société achète 100 obligations X au prix unitaires de 1000 DH et compte les conserver de façon
durable. Elle reçoit l’avis de débit suivant envoyé par sa banque le 25/09/N
Transaction 100 x 1000 = 100 000
Commission 1000
TVA/ commission 10% 100
Net 101 100

• Le 10/10/N, ABC achète 10 000 actions (valeur nominale 100 DH) aux prix unitaire de 110 DH
émise par la société DELTA au capital social divisé en 30 000 actions en vue de partiper à sa
gestion. L’avis de débit reçu est le suivant:
Transaction 10 000 x 110 = 1 100 000
Commission 9000
TVA/ Com 900
Net 1 109 900
Comptabilité financière
Ecarts de conversion
Groupe ISCAE
PMA- 2020-2021
Un nombre croissant d’entreprises traitent avec des partenaires étrangers et dans
d’autres monnaies que la monnaie nationale.

La fluctuation du cours de change peut avoir une influence sur:


- l’actif de l’entreprise
- le passif de l’entreprise
- sa situation financière et ses résultats

Les règles applicables aux opérations réalisées en monnaie étrangères permettent


d’identifier les risques et la manière dont ils sont gérés par l’entreprise.
Les créances et dettes libellées en monnaie étrangère
sont traitées en 3 étapes

La naissance des écarts de


conversion

L’évaluation à la date
d’inventaire

L’évaluation à la date de
règlement
La naissance des écarts de conversion
A leur naissance, les créances et dettes libellées en devises étrangères doivent être
converties et comptabilisées en monnaie nationale sur la base du cours de change
du jour de l’opération (date de facturation, date de paiement pour les avances
reçues ou versées)

Cas 1:
Règlement des créances ou dettes au cours de l’exercice:

Les gains ou pertes de change sont comptabilisés directement dans les comptes
- 633 : perte de change
- 733 : gain de change

La perte ou gain de change correspond à la différence entre la valeur historique et


le montant du règlement
Application
Le 10/01/2005, l’entreprise livre des marchandises à son client François à Paris.
Facture n°88 en Euros: MB: 10 000 Euros, remise 10%, frais facturés 500 Euros et
cours de change à cette date 1 euro= 11 dhs

Le 15/02/2005, l’entreprise reçoit de sa banque l’avis de crédit comportant un ordre


de virement de 109 250 dhs du client François relatif à la facture n° 88
Cours de change à cette date 11,50 dhs= 1 euro
Facture

Montant brut des marchandises 10 000


Remise 10% -1 000
9 000
Frais facturés 500
9 500
Soit 104 500 dhs
10/01/2005
3421 Client 104 500
7113 Ventes de marchandises à l’étranger 99 000
7127 Ventes de produits accessoires 5 500

Facture n°88

15/02/2005
5141 Banque 109 250
3421 Clients 104 500
7331 Gain de change propre à l ’exercice 4 750

Les créances et dettes libellées en monnaie étrangères nées et réglées au cours de l’exercice ne posent pas de
problème à la date de clôture
L’évaluation des créances et dettes libellées en monnaie étrangère à la date
d’inventaire
Les créances et dettes libellées en monnaie étrangère doivent être converties et inscrites en comptabilité par
correction de l’enregistrement initial en dirhams sur la base du dernier cours de change à la date d’inventaire.
L’entreprise constate des différences appelées : Ecarts de conversion
Les différences entre les valeurs initialement inscrites et celles résultant de la conversion à la date de l’inventaire
haussent ou réduisent les montants initiaux

Pertes latentes de change Gains latents de change


- Majoration de dette Minoration de dette
- Diminution de créance Augmentation de créance

Créances: Créances circulantes ou créances immobilisées


Dettes : Dettes circulantes ou dettes de financement
Principes à respecter
• Principe de clarté: pas de compensation entre les gains et pertes latents

• Principes de prudence:
- les gains latents ne sont pas inscrits en produits
- Les pertes latentes entrainent la constitution de Provisions pour pertes de change
(1516), lorsque ce sont des créances ou dettes de plus d’un an
(4506), lorsque ce sont des créances ou dettes de moins d’un an

En contrepartie, on débite le compte « 6393 », dotation aux provisions pour risques


et charges financières
Application
Dettes et créances à moins d’un an.
A la date d’inventaire
1 Euro= 11,252 dhs et 1 DUSA=10,50 dhs

Dettes Créances

En devises à En dhs à
l'enregistrement En dhs à l'enregistrement En devises à l'enregistrement l'enregistrement

Fournisseur Alain 30 000 Euros 330 000 DHS

Fournisseur Paul 58 000 Euros 638 000 DHS

Client John 42 000 DUSA 420 000 DHS

Client Jack 120 000 DUSA 1 200 000 DHS


Application

Créances (valeur
Dettes (valeur d'entrée) d'entrée) Valeur à l'inventaire Gain latent Perte latente

Alain 330 000 337 560 7 560

Paul 638 000 652 616 14 616

John 420 000 441 000 21 000

Jack 1 200 000 1 260 000 60 000


31/12/N

3421 Client 81 000


4701 Augmentation des créances circulantes 81 000

Gains de change latents

3702 Augmentation des dettes circulantes 22 176


4411 Fournisseurs 22 176

Pertes de change latentes

6393 Dotations aux provisions pour risques et charges 22 176


financiers
4506 Provision pour pertes de change 22 176

Provisions pour Pertes de change


Les écarts de conversion sont inscrits en contrepartie des variations des créances et des
dettes:
- À l’actif du bilan, pour les pertes latentes de change dans les rubriques 27 et 37
- Au passif du bilan, pour les gains de change dans les rubriques 17 et 47

Les comptes d’écart de conversion ont tous le chiffre 7 en deuxième position


Date d’ouverture de l’exercice suivant

Les écritures constant les écarts de conversion doivent être contre passées à la date
d’ouverture de l’exercice suivant pour conserver en comptabilité la valeur d’entrée des
créances et des dettes

Exemple précèdent
01/01/N+1
4701 Augmentation des créances circulantes 81 000
3421 Client 81 000

4411 Fournisseurs 22 176


3702 Augmentation des dettes circulantes 22 176
Date de règlement
A la date de règlement des créances ou des dettes libellées en monnaie étrangère, on
enregistre le règlement et la perte de change définitive subie ou le gain de change
définitif acquis

De même, à la fin de l’exercice ou au moment du règlement des créances et des dettes


ayant fait l’objet de provisions pour pertes de change, l’entreprise doit solder les
provisions pour pertes de change antérieurement constituées
Date de règlement
Application (exemple précèdent)

Règlement des dettes circulantes le 8/2/2N+1 sur la base d’un cours de 1 Euro=10,72

8/2/N+1
4411 Fournisseurs 968 000
7331 Gain de change propre à l’exercice 24 640
5141 Banque 943 360
Ordre de virement pour règlement des dettes circulantes des fournisseurs Alain et Paul

31/12/N+1
4506 Provisions pour Pertes de change 22 176
7393 Reprises sur provisions pour risques et charges financiers 22 176
Annulation de la Provision pour pertes de change
Comptabilité financière
Les subventions
Groupe ISCAE
PMA- 2020-2021
Les subventions
Les subventions d’exploitation

Les subventions d’équilibre

Les subventions d’investissement


Les subventions d’exploitation
• Compenser l’insuffisance de certains produits d’exploitation
• Faire face à des charges d’exploitation

DEBIT CREDIT

34512 Subventions d’exploitation à recevoir : 716 Subventions d’exploitation


Subventions accordées par l’état et non encore 4456 Etat TVA due
perçues par l’entreprise en fin d’exercice
ou
Compte trésorerie : lors de la réception de la
subvention
Les subventions d’exploitation
Application
• La société ABC à reçu la notification d’une subvention d’exploitation d’un
montant de 120 000 DH au cours de l’exercice N.
• Le 01/03/N+1, la société reçoit le montant de la subvention par chèque.
Les subventions d’exploitation

31.12.N
34512 Subventions d’exploitation à recevoir 120 000
7161 Subventions d’expl. Reçues de l’exercice 100 000
4456 Etat TVA due 20 000
Subvention reçue

01.03.N+1
5141 Banque 120 000
34512 Subventions d’exploitation à recevoir 120 000
Chèque n°
Les subventions d’équilibre
• Compenser tout ou en partie la perte globale constatée en l’absence
des subventions
DEBIT CREDIT
34513 Subventions d’équilibre à recevoir : 756 Subventions d’équilibre (Produits non
ou courants)
Compte trésorerie : 4456 Etat TVA due
Application
• La société ABC à reçu la notification d’une subvention d’équilibre de 150 000 DH
au cours de l’exercice N, destinée à compense la perte globale qu’aurait constaté
l’entreprise au cours de l’exercice en cours.

• Le 01/04/N+1, la société reçoit le montant de la subvention par chèque.


Application

31.12.N
34513 Subventions d’équilibre à recevoir 150 000
7561 Subventions d’équilibre Reçues de l’exercice 125 000
4456 Etat TVA due 25 000
Subvention reçue

01.04.N+1
5141 Banque 150 000
34513 Subventions d’équilibre à recevoir 150 000
Chèque n°
Les subventions d’investissement
• Acquérir ou créer des immobilisations
• Financer des activités à long terme

Etape 1: Notification ou réception de la subvention

DEBIT CREDIT
34511 Subventions d’investissement à recevoir : 1311 Subvention d’investissement reçues
ou
Compte trésorerie
Les subventions d’investissement
Etape 2: Constatation annuelle de l’enrichissement

DEBIT CREDIT
1319 Subventions d’investissement inscrites au 7577 Reprises sur subventions d’investissement
C.P.C de l’exercice

• « …faire apparaitre au bilan le montant des subventions d’investissement jusqu’à ce qu’elles aient
remplies leur objet de façon à permettre aux entreprises subventionnées d’échelonner sur plusieurs
exercices la constatation de l’enrichissement provenant de ces subventions. »
Les subventions d’investissement
• Constatation annuelle de l’enrichissement

DEBIT CREDIT
1319 Subventions d’investissement inscrites au 7577 Reprises sur subventions d’investissement
C.P.C: de l’exercice

Le compte 1319 est débité


par le crédit du compte 7577:
➢Immobilisations amortissables :
« Somme égale au montant de la dotation aux comptes d‘amortissements proportionnelles à la
quote-part des immobilisations amortissables acquises ou créées au moyen de la subvention. »
➢Immobilisations non amortissables
« Somme déterminée en fonction du nombre d’années pendant lesquelles les immobilisations non
amortissables acquises ou créées au moyen de la subvention sont inaliénables aux termes du contrat
ou à défaut de clause d’inaliénabilité dans le contrat d’une somme égale à 1/10 du montant de la
subvention.
Les subventions d’investissement
Etape 3: solde des comptes Subventions
Les comptes 1311 et 1319 sont soldées l’un par l’autre lorsque le débit
du 2ème est égal au crédit du 1er.
Application
• Le 12.01.N, la société delta a acquis un matériel pour 120 000 DH
financé à hauteur de 40% par une subvention d’investissement reçue le
même jour.
• La durée de vie du matériel est de 10 ans.
Application
12.01.N
5141 Banque 48 000
1311 Subventions d’investissement reçues 48 000
Subvention d’investissement pour acquisition
machine

31.12.N
1319 Subv. d’investissement inscrites au C.P.C 4 800
7577 Reprises /Subv. investissement 4 800
Constatation de l’enrichissement annuel
120 000 *(1/10)*0,4
Même écriture N+1/N+2 / N+3 / N+4 / N+5…N+9
31.12.N+9
1311 Subv. d’investissement reçues 48 000
1319 Subv. Investissement inscrites 48 000
Pour Solde des comptes
Comptabilité financière
Le crédit Bail
Groupe ISCAE
PMA- 2020-2021
Crédit-Bail
Définition CGNC:

« moyen de financement des immobilisations, donne à l’utilisateur du bien :

- d'une part , un droit de jouissance


- d'autre part, la possibilité d'acquérir le bien concerné soit en fin de contrat, soit au terme
de périodes fixées à l’avance moyennant le paiement du prix convenu.

Les sommes versées par l’utilisateur du bien avant qu'il n'en devienne propriétaire sont dénommées
"redevances " ou "loyers". »
Crédit-Bail
Immobilisations obtenues en " crédit-bail "

« Ces biens n'entrant pas dans le patrimoine de l’entreprise ne peuvent figurer à


l’actif de son bilan aussi longtemps que n'est pas levée " l’option d'achat ".

En cas de levée de cette option, le bien est inscrit en " immobilisations " pour le prix
résiduel fixé dans le contrat. »
Crédit-Bail
• Les redevances ou loyers

« les sommes dues par l’utilisateur au titre de la période de jouissance constituent


des charges d'exploitation.

• Les "redevances" ou "loyers" doivent être enregistrés au débit du compte 6132


"Redevances de crédit-bail. »
Crédit-Bail
Comptabilisation
Garantie versée en début de contrat

DEBIT CREDIT
2486 Dépôts et cautionnements versés 5141 Banque

Les redevances => charges d’exploitation

DEBIT CREDIT
6132 Redevances de crédit-bail (H.T) 5141 Banque
34552 Etat TVA récupérable sur les charges Ou
4418 Autres fournisseurs
Crédit-Bail
Comptabilisation
Levée de l’option

DEBIT CREDIT
2… Immobilisations 5141 Banque
2486 Dépôts et cautionnements versés

Amortissement a la fin de l’exercice : calculé sur la base du cout d’acquisition


enregistré (prix de l’option)

DEBIT CREDIT
6193 DEA des immobilisations corporelles 28… Amortissements
Application
▪ Le 1er avril N, la société GAMMA souscrit un contrat de crédit bail portant sur une machine
d’une valeur de 500 000 DH (HT), mise immédiatement à sa disposition par la société de
leasing.

▪ La durée de vie économique de la machine est de 10 ans. Le contrat prévoit le paiement de 8


redevances annuelles de 50000 DH (HT) chacune.

▪ Le prix d’achat fixé dans le contrat lors de la levée de l’option au 1er avril N+8 est de 100 000
DH (HT).

▪ Procéder à l’enregistrement comptable relatif au crédit bail pour de l’exercice N+3, ainsi que la
levée de l’option en N+8.
Application
01.04.N+3
6132 Redevances de crédit bail 50 000
34552 Etat TVA récupérable sur charges (10%) 5 000
5141 Banque 55 000
Paiement de la 4e redevance

Une partie de la redevance concerne l’exercice N+4 => reportée à l’exercice suivant
((principe de spécialisation des exercices)

31.12.N+3
3491 Charges constatées d’avance 12500
6132 Redevances de crédit bail 12500
CCA Redevance (3 mois N+4)
Application
Levée de l’option

01.04.N+8
2332 Matériel et outillage 100 000
5141 Banque 100 000
Levée de l’option

Le matériel sera amortir au taux linaire de 50%

31.12.N+8
6193 DEA Immo Corp. 37 500
28332 Amortissement du matériel et outillage 37 500
100 000*50%*9/12
Crédit-Bail
Information des tiers

« Les entreprises commerciales qui font appel à des opérations de crédit-bail pour se
procurer des biens d'équipements donnent dans l’ETIC les informations requises
dans le tableau B 10.

Ces informations tendent à la reconstitution d'une situation comparable à celle


qu'aurait vue l’entreprise si elle avait acquis en toute propriété les biens pris en
crédit bail, compte tenu de ses modalités particulières de paiement. »
CGNC
Crédit-Bail
ETIC- Tableau B10

Rubrique Rubrique d’enregistrement si l’actif immobilisé


avait été acquis
Date de la 1ère échéance Mois/années 1er terme prévu dans le contrat
Durée du contrat en mois Nb de mois couverts par le contrat
Valeur estimée du bien à la date du contrat Valeur d’achat supportée par la société de Crédit-
bail
Durée théorique d’amortissement du bien
Cumul des redevances des exercices précédents Sommes redevances échues à la fin de l’exercice
précédent
Montant des redevances de l’exercice
Redevances restant & à payer Redevances à moins d’un an / à plus d’un an
Pris d’achat résiduel en fin de contrat Prix pour lever l’option
Observation Information d’importance significative
Application En N+3
Rubrique Date de la Durée du Valeur Durée Cumul des Montant Redevances restant à Prix
1ère contrat estimée du théorique redevances de payer d’achat
échéance (mois) bien à la amortisse des ex l’exercice résiduel
date du ment du précédents
contrat bien Moins Plus d’un
d’un an an

2332 01/04/N 96 500 000 10 ans 150 000 50 000 50 000 150 000 100 000
Immobilisations en non valeur

Immobilisations incorporelles
Les actifs immobilisés

Acquisition Gestion Cession

Prix de cession
Entrée de l’actif Valeur à la clôture
Sortie de l’actif
Valeur d’entrée (dépréciation éventuelles)
Résultat de la cession
Plan d’amortissement
Les actifs immobilisés

ACTIF IMMOBILISE : emplois de l’actif destinés à rester de façon


durable (appréciée à leur date d'entrée) dans l’entreprise, à l’exception
des éléments relevant du cycle d'exploitation.
Les immobilisations en non valeurs

Les immobilisations incorporelles

Les immobilisations corporelles


Les immobilisations financières
Immobilisation en non valeurs
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS

Immobilisation regroupant, à la clôture de l’exercice, des charges qui


ont concouru à l’établissement ou au développement de l’entreprise et
qui doivent profiter normalement aux exercices futurs mais qui n'ont en
principe aucune valeur de revente à des tiers en tant que telles.
La valeur d’entrée
La valeur d’entrée des immobilisations en non-valeurs est constituée par :
• la somme des charges dont l’étalement sur plusieurs exercices est opéré
en vertu de leur caractère propre ( frais préliminaires) ou en vertu d’une
décision exceptionnelle de gestion (charges à répartir).
• Le montant total des primes de remboursement des obligations (différence
entre le montant futur à rembourser hors intérêts et le montant versé par le
prêteur).
Immobilisations en non-valeurs : postes

Immobilisations en non-valeurs

Charges à répartir sur Primes de


Frais préliminaires remboursement des
plusieurs exercices
obligations
Immobilisation en non valeurs

 211 Frais préliminaires

 212 Charges à répartir sur plusieurs exercices


les droits de mutation, les honoraires ou commissions et les frais d'actes

les frais engagés lors de l'émission d'emprunts tels que les emprunts obligataires

 213 primes de remboursement des obligations


la différence entre la valeur de remboursement des obligations et leur prix d'émission
211. Frais
préliminaires

Frais engagés Frais engagés


à la phase de ultérieurement à
création la création

Frais qui peuvent être reportés Frais qui peuvent être reportés
ultérieurement à condition ultérieurement à condition qu’ils
qu’ils soient nécessaires à la soient nécessaires à l’action de
mise en exploitation de l’E/SE développement envisagée
Exemple : les frais engagés par une société en
cours de démarrage se présentent comme suit:
212. Charges à répartir sur plusieurs
exercices

Frais Frais d’émission des Autres charges


d’acquisition emprunts à répartir
d’immobilisation

Ce compte englobe
Des frais relevant de Des frais engagés l’ensemble des frais qui
l’acquisition d’une lors de l’émission n’ont pas été
immobilisation d’emprunts spécifiés dans les
obligataires comptes précédents
Exemple: achat d'un terrain pour 1.000.000
droits d'enregistrement de conservation foncière: 35.000
honoraires du notaire: 10.000
Types des primes de remboursement

Les obligations émises au Les obligations émises au « pair » Les obligations émises au dessous
dessous du « pair » et et remboursables pour un du « pair » et remboursables
remboursables à leur montant montant plus élevé, c’est ce qu’on pour un montant plus élevé que
nominal, la différence appelle justement « Les primes de leur valeur nominale, dites « à
constitue une prime d’émission remboursement ». double prime »
Application: La société DELTA a réglé le 01/01/N:
• Des frais liés à des études de marché et de prospection pour 21 600 DH (TTC) par chèque (TVA 20%)
Le 02/02/N elle achète une immeuble pour 1 212 000 DH par chèque. Le contrat indique que le prix du terrain est de
300 000 et le prix des construction de 800 000 HT (TVA 14%).
Elle règle au moment de l’acquisition par chèque :
• Des droits d’enregistrement 9 500 DH Des commissions 10 000 DH
• Des frais d’actes 5000 DH
Le 15/02/N, elle règle également par chèque les travaux de maçonnerie pour l’aménagement de l’immeuble : 50 000 DH
Le 20/02/N, elle règle l’installation d’une chaudière de chauffage central: 30 000 DH
Le 03/03, elle émet un emprunt de 10000 obligations au prix d’émission de 96 DH l’unité remboursable à la valeur
nominale de 100 DH. A la fin de la période de souscription, le 15/03/N la société reçoit l’avis suivant de sa banque:
• Souscription d’obligation 10 000 x 96 = 960 000
• Commission 13 000
• TVA/ commission (7%) 910
• Net 946 090
Passer les écritures au Journal de DELTA
01/01/N
20/02/N
2116 Frais de prospection 18 000
2327 Ag et aménagement des 30 000
34551 Etat TVA Récup/ Imm 3 600
constructions 30 000
5141
5141 Banque
Banque 21600
Frais préliminaire (chèque n°)
Installation Chaudière Chèque n°

02/02/N
15/03/N
2313 Terrains bâtis 300 000
5141 Banque 946 090
2321 Bâtiments 800 000
2130 Prime de remboursement des ob. 40 000
2121 Frais d’acquisition des immo 24 500
2125 Frais d’émission des emprunts 13 000
34551 Etat TVA Recup/Immo 112 000
34551 Etat TVA Recup/immo 910
5141 Banque 1236500
1410 Emprunt obligataire 1000 000
Acquisition immeuble Chèque n°
Emission 10000 Obligations

15/02/N
2327 Ag et aménagement des 50 000
constructions 50 000
5141 Banque

Travaux maçonnerie Chèque n°


Amortissements des non valeurs

Comptes Amortissement
2811 Amortissement des frais  Le plus tôt possible (maximum 5 ans)
préliminaires  « Le plan d'amortissement doit, en vertu du principe de
prudence, comporter des amortissements annuels avec
2812 amortissement des charges à un minimum linéaire de 20% à appliquer dès la fin du
répartir premier exercice. » : L’année de l’engagement est
décomptée comme une année complète.

2813 Amortissement des primes de  Amorties au prorata des intérêts courus.


remboursement des obligations  par fractions égales au prorata de la durée de l'emprunt
quelle que soit la cadence de remboursement des
obligations.
 ne peuvent être maintenues à l'actif des primes afférentes
à des obligations remboursées.
Application
• Le 31/12/N, les Frais de constitution d’une entreprise figurent au bilan pour :

Immobilisations Valeur d’entrée Taux d’amortissement

Frais de constitution 150 000 20%

• Passer au journal l’écritures correspondant à l’amortissements annuel


Application

Un emprunt obligataire portant sur 1000 obligations émis au pair a été souscrit le
01/01/N par la société OMEGA.

 Nominal d’une obligation:100 DH


 Valeur de remboursement: 110 DH
 Durée de l’emprunt: 5 ans
 Taux d’intérêt annuel: 10%

Enregistrer l’opération relative à l’emprunt obligataire ainsi que l’amortissement de la prime de


remboursement des obligation de l’année N dans le livre journal de la société.
Application
• Amortissement au prorata des intérêts courus:
Intérêts courus Taux amort. de la prime Dotations Amort des
Taux amort Capital début
(10% capital (Prorata des intérêts primes (10000* taux
emprunt d'année
début d'année) courus) amort de la prime)
N 20% 100000 10000 0,33 3 333,33

N+1 20% 80000 8000 0,27 2 666,67

N+2 20% 60000 6000 0,20 2 000,00

N+3 20% 40000 4000 0,13 1 333,33

N+4 20% 20000 2000 0,07 666,67


Total 30000 1 10000

31.12.N 31.12.N+3
6391 D.E.A des primes de remboursement 3 333,33 6391 D.E.A des primes de 1 333,33
des obligations 3 333,33 remboursement des obligations 1 333,33
2813 Amortissement des primes de 2813 Amortissement des primes de
remboursement des obligations remboursement des obligations
Dotation amort. Primes de remb. Dotation amort. Primes de remb.
Les immobilisations incorporelles
Immobilisations regroupant des dépenses constitutives de moyens
d'activité générateurs de revenus futurs et susceptibles d'avoir une
valeur de revente à des tiers en tant que tels:

221 Immobilisations en recherche et développement

222 Brevets marques droits et valeurs similaires

223 Fonds commercial


221 Immobilisations en recherche et développement

Résulte de l’activité réalisée par l'entreprise pour son propre compte en


matière de recherche appliquée et développement
Conditions d’immobilisation:
 projets nettement individualisés et coût distinctement établi pouvant être réparti dans
le temps à l'aide notamment d'une comptabilité analytique appropriée ;

 Projets ayant de sérieuses chances de réussite technique et de rentabilité commerciale


et financière à la date d'établissement des états de synthèse

Ecriture: Le compte 2210 est débité par le crédit du compte 7142


"Immobilisations incorporelles produites par l'entreprise pour elle-même.
Durée maximale d’amortissement : 5 ans
221 Immobilisations en recherche et développement

La société ABC a dépensé au titre de l’année N la somme de 500 000 DH au titre de la recherche
appliquée. Ce montant est déterminé en comptabilité analytique et présente de sérieuses chances de
réussite.
N
2210 Immobilisation en R&D 500 000
7142 Immobilisation incorporelle produite 500 000

Immo R&D

N
6192 DEA des immobilisations incorporelles 100 000
2821 Amortissement de l’immobilisation en R&D 100 000

Amortissement Immo R&D


222 Brevets marques droits et valeurs similaires

Dépenses faites pour l'obtention de l'avantage représenté par la protection accordée sous
certaines conditions à l'inventeur, à l'auteur ou au bénéficiaire du droit d'utilisation d'un
brevet, d'une marque, de modèles, dessins, ou au titulaire d'une concession.

Valeur d’entrée:
 L’ensemble des dépenses consenties
 Les brevets acquis : prix d’acquisition
 Brevets créés: au plus la fraction non amortie des frais R&D correspondants

Amortissement:
 Brevet d’invention: durée du privilège ou durée effective d’utilisation
 Les marques: non amortissables
222 Brevet marques droits et valeurs similaires

• En N+1, ABC dépose un brevet concernant cette recherche appliquée (application précédente) et
l’estime à 360 000 DH avec une durée de vie de 3 ans

N+1 N+1
2220 Brevets 360000 2821 Amortissement des I en R&D 140 000
2210 Immobilisation en R&D 360 000 2210 Immobilisation en R&D 140 000

Inscription des frais R&D en Pour solde


brevet

N+1 N+1
65912 DA exceptionnels des I. 40 000 6192 DEA des immobilisations 120 000
Incorporelles 40 000 2822 incorporelles 120 000
2821 Amortissement des I. en R&D Amortissement des brevets

Inscription des frais R&D en Amortissement Brevet


brevet (3 ans)
223 Fonds commercial

 constitué par les éléments incorporels acquis : clientèle, achalandage, droit au bail, nom commercial et
enseigne.

 Valeur d’entrée:

 Cout d’acquisition

 Les éléments développés par l’entreprise ne sont pas comptabilisés => principe de prudence

 Sont amortissables, les éléments du F.C ne bénéficiant pas d’une protection légale.

 Valeur d’inventaire:

 Si V.N.A< V.A => V.N.A

 Si V.A<V.N.A => V.A

 V.N.A: Valeur nette d’amortissement ; V.A : Valeur actuelle


Amortissements des immobilisations incorporelles

Comptes Amortissement

2821 Amortissements des  Délai maximum de 5 ans


immobilisations en recherche et  Immédiatement en totalité en cas d’échec
développement

2822 amortissement des brevets marques  Brevet: la durée du privilège ou durée d’utilisation
droits et valeurs similaires effective
 Marques : non amortissable

2823 amortissement du fonds commercial  Les éléments ne bénéficiant pas d’une protection
juridique
Application
• Le 31/12/N, les immobilisations d’une entreprise figurent au bilan pour leurs valeurs
d’achat qui sont les suivantes :

Immobilisations Valeur d’entrée Taux d’amortissement

Frais de constitution 150 000 20%


Brevets 300 000 Durée d’utilisation 12 ans
Bâtiments 1000 000 4%
Matériel et outillage 100 000 15%
Matériel roulant 200 000 20%

• Passer au journal les écritures correspondant aux amortissements annuels


Les Titres
Groupe ISCAE
PMA- 2020-2021
I- Définition et Classification
Définition:
Un titre financier est un document représentatif d’une partie du capital d’une société (actions)
ou d’une partie de sa dette (titres de créances négociables).Un titre financier peut également être
émis par un Etat sous la forme d’une obligation

Le titre est un instrument financier échangeable sur les marchés de capitaux


Classification

Classification Selon leur nature juridique:

Un titre financier rapporte une rémunération certaine (intérêts) ou aléatoire (dividendes), sous réserve de la solvabilité de
l’émetteur.
TITRES A GARDER DURABLEMENT .

Classification comptable
Objectif stratégique ?

NON OUI

Représentent-ils un droit Titres de


de propriété ? participation

non oui

Autres titres immobilisés


(donnant droit de propriété)
Titres immobilisés (
Donnant un droit de
créance)
II-Titres immobilisés
A- Entrée des titres

la valeur d’entrée= prix d’achat


Les frais accessoires tels que les
commissions et le courtage ne sont pas
incorporés dans le prix d’achat. Ils font
l’objet d’un enregistrement distinct dans
un comptes de charges.

2510 titres de 2481 titres 258 autres


participations immobilisés titres
immobilisés

6147 Services bancaires


Applications:
Acquisition des titres immobilisés
Le 25/12/2016, la société MTX a acheté 50 obligations « IAM » à 5 000 MAD l’une. Elle compte les conserver
durablement. L’avis de débit numéro 100 reçu de sa banque indique : Montant de transaction: 250 000 MAD,
Commission: 1250 MAD et TVA/commissions: 125 MAD

25/12/2016

2481 Titres immobilisés (obligations) 250 000

6147 Services bancaires 1 250

34552 Etat TVA récupérable / charges 125


251 375
5141 Banque
Acquisition des titres de participation totalement libérée
Le 2/11/2016, la Société MTX a acheté 8000 actions (VN 150 MAD, totalement libérée) à 160 MAD l’une émises par la SA
« TILX ». L’avis de débit numéro 101 reçu de sa banque indique : Montant de transaction: 1280000 MAD, Commission:
12800 MAD et TVA/commissions: 1280 MAD
2/11/2016
2510 Titres de participation 1 280 000
61471 Frais d’achat et de vente des titres 12 800
34552 Etat TVA récupérable /charges 1280
5141 Banques 1 294 080

Totalement libérée se dit lorsque le capital a été entièrement versé. Il est en effet possible de créer une action mais de ne
payer la valeur de l'action que plusieurs années plus tard
Acquisition des titres de participation (partiellement libérés)
Le 30/01/2018 la SA GFX a acheté 24000 actions IRF (VN: 100 MAD, libérée de 50%) à 55MAD l’une l’avis de débit numéro
110 reçu de la banque de GFX indique: montant de transaction: 1 320 000 MAD, commission: 13 200 MAD, tva/commissions:
1320 MAD 30/01/2018

2510 Titres de participation 2 520 000


61471 Frais d’achat et de vente des titres 13 200
34552 Etat TVA récupérable / charges 1 320
5141 Banques 1 334 520
1483 Dettes rattachés à des participation 1 200 000
TP: 55*24000+50*24000 = 1 320 000+1 200 000 =2520000

Partiellement libérés Se dit lorsque le capital n'a pas été entièrement versé par le souscripteur
Acquisition des autres titres immobilisés ( droit de propriétés) totalement libérés.
Le 5/01/17 la sa GTX a acheté 200 actions IRF ( vn:100mad,libérée intégralement) à 350 MAD l’une et qu’elle a l’intention de
conserver durablement. L’avis de débit n 150 reçu de sa banque indique : montant de transaction: 70 000 MAD, commission : 700
MAD, tva sur commission: 70 MAD
5/01/17
2581 Autres titres immobilisés 70 000
61471 Frais d’achat et de vente de titres 700
34552 Etat, TVA récupérable/charges 70
5141 Banque 70 770
Les autres titres immobilisés(droits de propriété): partiellement libérés
Le 10/10/2014, la Société GTX a acheté 300 actions ALX (VN: 100 MAD, libéré de 3/4) à 80 dhs l’une et qu’elle a l’intention de
conserver durablement. L’avis de débit n 155 reçu de sa banque indique: montant de transaction: 24000 MAD / commissions: 240
MAD/ tva/commissions: 24 10/10/2014

2581 Actions 31 500


61471 Frais d’achat et de vente de titres 240
34552 Etat, TVA récupérable sur charges 24
1488 Dettes de financement diverses 7 500
5141 Banque 24 264

Dettes de financement: 1/4 * 100 * 300= 7500


B- Revenus des immobilisations financières
Les titres détenus par l’entreprise génèrent des revenus.
Ainsi, les titres de propriété ( actions et autres titres de propriétés) génèrent des dividendes, alors que les titres de
créance (obligations, bons de trésor) génèrent des intérêts.

1-Les dividendes
L’assemblée générale d’une entreprise peut voter la distribution des bénéfices aux actionnaires sous la forme de
dividendes. Lorsqu’un actionnaire reçoit les dividendes, il les inscrit dans un compte de produits financiers.
Actions ou parts sociales Dividende au crédit du compte
enregistrées La contrepartie du compte de produit
2510- Titres de participation 7321- Revenus des titres de financier est le compte banque
participation
2580- Autres titres immobilisés ( 7325- Revenus des titres
droits de propriété) immobilisés
Application
Le 30/06/2013, la société ADX a versé 1270 MAD, dividendes à son actionnaire Société IFX. cette dernière détient 15% dans le
capital de la société ADX depuis 2 ans. L’avis de crédit n°75 reçu de la banque indique le prélèvement de droits de garde pour la
gestion de ses titres: 162 MAD HT(tva 10%).

30/06/2013

5141 Banque 1 091,8


6147 Services bancaires 162
34552 Etat, TVA récupérable sur charges 16,2
7321 Revenus des TP 1 270
2- Les intérêts des obligations et bons

Ces intérêts vont donner lieu à deux types d’écritures:


La comptabilisation à la date d’échéance des coupons.
L’écriture de régularisation
2-1 La comptabilisation à la date d’échéance des coupons (des intérêts).

Obligations ou bons enregistrés en Coupons enregistrés dans:

2481- Titres immobilisés (droits de créance) 73813: Revenus des autres créances financières.
Application
Le 01/05/2013, la Société Pxt a reçu des intérêts sur un emprunt obligataire émis le 01/05/2012 par IAM .
Montant des intérêts = 20000 / Commissions: 1250 / TVA sur commissions 10%: 125.

01/05/2013
Banque 18 625
5141 Services bancaires 1 250
6147 Etat-TVA récup/charges 125
34552 Revenus des autres créances 20 000
73813 financières
2-2 la comptabilisation à la date d’inventaire

Produit a recevoir
31/12/2013
3458 Intérêt courus et non échus a recevoir 13 333.33
7381 Intérêt et produits assimiles 13 333.33
(Constatation des intérêts des huit mois à recevoir)
20 000* 8/12= 13 333.33

En Cas de paiement à l’avance: Produit constaté d’avance


31/12/2013
Intérêts et produits assimilés 6666.67
7381
Produit constaté d’avance 6666.67
4491
(Si les intérêts sont versées à l’avance on élimine les intérêts de N+1 autrement
de 2014)

20 000* 4/12= 6666.67


C-Cession des titres de participations et des titres immobilisés.
Il faut passer deux écritures:
Date de sortie
6514 VNA des immobs Financières cédées Prix D’acquisition
24/25 Titres immob/T.Particiption Prix d’acquisition
Date de cession
5141/3481 Banque/créances sur cessions d’immob. Prix de vente
7514 Produits des cessions Prix de vente
des immob financières

Lorsque ces titres ont été vendus, à l’inventaire, il ne faudra pas oublier d’enregistrer une
reprise des éventuelles dépréciations constatées sur les titres cédés.
III-Titres et Valeurs de Placement
1- Acquisition des TVP :
Achat d’actions totalement libérées
Le 12/03/2013, l’entreprise ODX acquiert des actions totalement libérées dans un but spéculatif pour 1500 MAD. Son
intermédiaire financier lui facture pour 30 MAD HT de commissions (TVA 10%)
12/03/2013
3501 Actions, partie libérée 1 500
61471 Frais d’achat et de vente des titres 30
34552 Etat, TVA récup/charges. 3
5141 Banque 1 533
1- Acquisition des TVP :

Achat d’actions partiellement libérées


Le 18/07/2013, l’entreprise ODX acquiert des T.V.P auprès d’une société de bourse pour 30 000 MAD + commissions 1%
(TVA: 10%). Sachant que la valeur nominale est de 100 MAD, libérée du 1er quart et que le nombre de actions et de 1000
titres.

18/07/2013

3501 Actions, partie libérée 30 000


3502 Actions, partie non libérée 75 000
61471 Frais d’achat et de vente des titres 300
34552 Etat-TVA récup/charges 30
5141 Banque 30 330
4483 Dettes sur acquisition des TVP 75 000

Actions non libéré: 3/4*100*1 000 = 75000


Achat d’obligations et de bons de trésor :

3504/3506 Obligation/Bons de trésor


6147 Frais d’acquisition des titres
34552 Etat TVA récupérable sur
charges
5141 Banque
2-Revenus des TVP :
Les TVP génèrent des revenus sous forme de dividendes s’ils s’agit d’actions soit sous forme d’intérêts s’il s’agit de bons de
trésor ou d’obligations.
Ces revenus constituent un produit financier inscrit au crédit du compte 7384 : Revenus des TVP.
3458 Banque
7384 Frais et commissions sur services bancaire
Etat, TVA récupérable sur charges
4491
7384 Revenus des TVP

La comptabilisation à la date d’inventaire


Les intérêts perçus donnent lieu à des écritures de régularisation
31/12/N
31/12/N
Produit a recevoir Produit constaté d’avance
Intérêt courus et non échus a recevoir Revenus des TVP
Revenus des TVP Produit constaté d’avance
3-Cession des TVP :
Les TVP peuvent être cédés à plus-value ou à perte.
Cession d’actions entièrement libérées (avec perte):
5141 Banque
61471 Frais d’achat et de vente des titres
34552 Etat, TVA récupérable sur charges
6385 Charges nettes sur cession des TVP
3501 Actions, partie libérée
7385 Produit net sur cession des TVP

En cas de plus value,


Cession d’actions partiellement libérées (avec perte): on utilise le compte
: 7385: produits nets
5141 Banque sur cession de titres
61471 Frais d’achat et de vente de titres et valeurs de
34552 Etat, TVA récupérable sur charges
4483 Dettes sur acquisition des TVP
placement
6385 Charges nettes sur cession des TVP

3501 Actions partie libérée

3502 Actions partie non libérée

7385 Produit net sur cession des TVP


Cession des obligations :

Le même traitement sauf que le compte à créditer est 3504 : Obligations.


IV-L ’Inventaire des titres :
Les titres doivent être réévalués à l’inventaire, c’est-à-dire, en fin d’exercice comptable. Il s’agit alors de
constater une éventuelle dépréciation des titres.

A la fin de chaque exercice comptable, lors des travaux d’inventaire, il est nécessaire de comparer la
valeur d’inventaire avec la valeur comptable c’est à dire la valeur d’acquisition des titres

La comparaison effectuée par « catégorie de titres de même nature conférant les mêmes droits, entre la
valeur d’entrée et la valeur d’inventaire peut faire apparaître des plus-values ou des moins-values
latentes»

« Seules les moins-values latentes affectent le résultat de l’exercice et doivent être comptabilisées sous
forme d’une dépréciation, sans compensation avec les plus-values latentes. »
a) Si la valeur d’inventaire est supérieure à la valeur d’acquisition alors la plus value latente n’entraîne
aucune conséquence comptable.
b) Si la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur d’acquisition alors la moins value latente ou probable
entraîne la constatation d’une dépréciation
Méthodes d’évaluation

La méthode d’évaluation des titres peut être celle du CMUP ou du FIFO.


Traitements comptables des dépréciations

Une charge calculée doit être constatée au débit d’un compte de dotation selon la nature financière de
l’élément :
Poste: 639: Dotations financières.
6392: dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières
6394: dotations aux provisions pour dépréciation des titres de valeurs de placement.

En contrepartie, il faut constater la diminution de la valeur de l’élément d'actif, au crédit d’un compte :
2948: Provisions pour dépréciation des autres créances financières.
2951: Provisions pour dépréciation des titres de participation.
2958:Provisions pour dépréciation des autres titres immobilisés.
3950: Provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement.
Ajustement des provisions
Lorsqu’une provision est créée lors d’un exercice comptable, il faut suivre sa situation à la fin de l’exercice
suivant. Ainsi, il faut comparer la nouvelle provision (déterminée en fonction de la nouvelle valeur des titres )
et l’ancienne provision (déterminée à la fin de l’exercice précédent).

Quatre cas de figure sont possibles :


- Nouvelle provision > Ancienne provision : Réajustement de la provision en hausse ;
- Nouvelle provision = Ancienne provision: Pas de réajustement. On maintient l’ancienne provision

-Nouvelle provision < Ancienne provision : Réajustement de la provision en baisse ;


- Le cours de titres >= prix d’achat : Annulation de provision
On débite : le compte de provision
On crédite:
7392:reprises sur provisions pour dépréciation des immobilisations financières.
7394: reprises sur provisions pour dépréciation des titres et valeur de placements
Révisions
Partie 2: Difficultés comptables
Exercice 1 :
Une entreprise a engagé au cours de l’année N des frais préalables au démarrage d’un montant de 200 000 DH,
enregistrées pendant l’année dans des comptes concernés de charges d’exploitation.
A la fin de l’exercice N, elle décide d’étaler ces frais sur 5 exercices.
Présentez l’écriture d’inventaire
31.12.N
2121 Frais préalables au démarrage 200 000
7197 Transfert de charges d’exploitation 200 000
Transfert de charges en immobilisations en non valeur

31.12.N
6191 D.E.A de l’immobilisation en NV 40 000
2811 Amortissement des frais préalable au démarrage 40 000
Amortissement des immobilisations en non valeur
Exercice 2 :
Au 31.12.N-1, la Balance Générale de l’entreprise faisait apparaitre ce qui suit
 Frais de prospection 358 400
 Amortissement des frais de prospection 286 720
La durée de leur amortissement est de 5 ans.
Présentez les écritures d’inventaire pour l’année N
31.12.N
6191 D.E.A de l’immobilisation en non valeur 71 680
2811 Amortissement des frais de prospection 71 680

Amortissement des immobilisations en non valeur

31.12.N
2811 Amortissement des frais de prospection 358 400
Frais de prospection 200 000
Exercice 3 :

En fin d’année N, la société ABC a décidé de répartir sur 3 exercices le coût d’une grosse réparation faite par elle-
même pour un montant de 60 000 DH.
Présentez les écritures d’inventaire pour l’année N
31.12.N
2128 Autres charges à répartir 60 000
7141 Immobilisation en non valeur Produite 60 000

Transfert de charges en immobilisations en non valeur produite

31.12.N
6191 D.E.A immobilisation en non valeur 20 000
2128 Amortissement des immobilisations en non valeur 20 000

Amortissement des immobilisations en non valeur


Exercice 4:

Le 1/1/N, la société ABC a émis un emprunt de 5000 obligations à 480 dhs remboursable au pair, soit 500
Dhs, elle a payé des commissions de 60 000 dhs (TVA 7%). Période de souscription 01/01 au 03/01/N.
Le 3/1/N, la société reçoit de la banque l’avis de débit (totalement souscris)
Taux d’intérêt = 10%
Durée de l’emprunt = 5 ans
Présenter l’écriture relative à l’émission
Présenter les écriture d’inventaire en fin d’année N,
Méthode de l’amortissement au prorata des intérêts courus.
3.1.N
5141 Banque 2 335 800
2130 Prime de remboursement 100 000
2125 Frais d’émission d’emprunt 60 000
3455 Etat TVA récupérable 4 200

1410 Emprunt Obligataire 2 500 000

Emission emprunt obligataire, 5000 Obligations

31.12.N
6391 D.E.A Prime de remboursement 33 333
2813 Amortissement Prime de Remboursement 33 333

Amortissement de la prime de remboursement

31.12.N
6191 D.E.A des immobilisations en non valeur 12 000
28125 Amortissement Frais d’émission des emprunts 12 000

Amortissement des frais d’émission d’emprunt


Exercice 5 :
L’entreprise Delta obtient, au cours de l’année 2012, l’accord d’une subvention pour un montant de 210 000 DHS pour le
financement partiel de l’acquisition d’un matériel. Cette subvention a été encaissée le 4/3/2013, par chèque. Le 1/4/2013,
L’entreprise achète le matériel, dont la durée de vie est de 10 ans au prix de 420 000 HT, payé par chèque bancaire (TVA
20%)

Présenter les écritures au 31/12/2012, 4/3/2013, 1/4/2013, 31/12/2013


Présenter l’écriture que l‘entreprise devra passer la dernière année (31/12/2023)
31.12.2012
3451 Subventions d’investissement à recevoir 210 000
1311 Subventions d’inves. Reçues 210 000
Subvention reçue

04.03.2013
5141 Banque 210 000
3451 Subventions d’investissement à recevoir 210 000
Encaissement Subvention Chèque n°

01.04.2013
2332 Matériel et outillage 420 000
3455 Etat TVA récupérable 84 000
5141 Banque 504 000
Acquisition matériel
31.12.2013
6193 DEA Immo. Corp 31 500
2332 Amortissement du mat et out 31 500
Amortissement matériel

31.12.2013
1319 Subv. d’investissement inscrites au C.P.C 15 750
7577 Reprises /Subv. investissement 15 750
Constatation de l’enrichissement annuel

31.12.2023
6193 DEA Immo. Corp 10 500
2332 Amortissement du mat et out 10 500
Amortissement matériel
31.12.2023
1319 Subv. d’investissement inscrites au C.P.C 5 250
7577 Reprises /Subv. investissement 5 250
Constatation de l’enrichissement annuel

31.12.2023
1311 Subv. d’investissement reçue 210 000
1319 Subvention d’investissement inscrite au CPC 210 000
Exercice 6:
La société a acquis, le 31/3/N, un matériel de transport qui avait été financé en crédit-bail.
La valeur résiduelle qui était fixée dans le contrat, lors de la levée de l’option, est de 70 000 DH. La valeur du matériel était de
550 000 DH et sa durée de vie économique de 5 ans.
Le contrat prévoyait le paiement à la fin de chaque trimestre d’une redevance de 40 000 DH (HT) sur une durée de 3 ans.
La société de leasing avait exigé, au moment de la signature du contrat, le 31/3/2014 un dépôt de 32 000 DH
Le matériel acquis le 31/3/N est à amortir sur 2 ans.
Passez les écritures au 31/3/N et 31/12/N
TVA=10%
31. 3.N
2340 Matériel de transport 70 000
2486 Dépôt et cautionnement 32 000
5141 Banque 38 000
Acquisition du matériel de transport

31. 3.N
6132 Redevance de crédit-bail 40 000
3455 Etat TVA récupérable/ charge 4 000
5141 Banque 44 000
Règlement de la redevance

31. 12.N
6193 DEA du matériel de transport 26 250
2834 Amortissement du matériel de transport 26 250
Amortissement du matériel de transport
Exercice 7 :

Le 1/7/2017 : l’entreprise cède à 30 000 DH un camion (règlement par chèque) acquis le 1/4/2013 à 140 000 DH HT et amorti
selon la méthode de l’amortissement constant sur 5ans. Passez les écritures de cession.
1.7.2017
5141 Banque 30 000
7513 Produits cessions des Immo. Corp 30 000
Cession camion

1/7/2017
6193 D.E.A des immo corp 14 000
2834 Amort matériel de transport 14 000
Amortissement matériel de transport

1.7.2017
2834 Amort matériel de transport 119 000
6513 VNA immo. Corp cédées 21 000
2340 matériel de transport 140 000
Exercice 8 :
La société Delta a acquis un matériel de transport à 600 000 DH HT le 1/4/2018. Il est amorti sur 4 ans selon le mode
d’amortissement dégressif.
Présenter le tableau d’amortissement dégressif
Présenter les écritures au 31/12/2018
Coefficient=1,5
Tableau d’amortissement dégressif

Années Base Annuités Amortissements V.N.C


d’amortissement cumulés
2018 (9 mois) 600 000 168 750 168 750 431 250
2019 431 250 161 718,7 330 468,7 269 531,2
2020 269 531,2 119 791,7 450 260,4 149 739,6
2021 269 531,2 119 791,7 570 052,1 29 947,9
2022 269 531,2 29 947,9 600 000 00
31.12.2018
6193 D.E.A des immo corporelles 112 500
2834 Amortissement du matériel de transport 112 500

Dotation amort.. Année 2018 (9 mois)

31.12.2018

6594 D.N.C pour amortissements dérogatoires 56 250


1351 Provisions pour amortissements dérogatoires 56 250

Dotation amort.. Derog 2018 (9 mois)


Exercice 9:
Le 01/03/N, l’entreprise PINK accorde un prêt à un employé d’un montant de 100 000 DH pour l’acquisition
d’un logement (Virement bancaire n° 123). Ce montant est remboursable sur 3 ans
Le 15/05/N, elle achète 50 obligations CIH au prix unitaire de 2000 DH et compte les conserver de manière
durable
• Avis de débit n°2:
• Montant 50x 2000 100 000
• Commission 3000
• TVA.commission (7%) 210
• TOTAL 103 210

Le 30/03 elle accorde un prêt de 300 000 DH(Remboursable sur 2 ans)à la société BLUE dans laquelle elle
détient une participation de 25%. Virement n°125
Le 1/04/N, elle loue un local commercial. Le loyer trimestriel est de 30 000 DH. Le premier loyer est échu le
30/06/N. Elle a versé un trimestre de loyer en avance à titre de garantie (chèque N°7654).
Le 10/04/N, elle achète 2000 actions (VN de 100 DH, entièrement libéré) à 120 DH émises par la société
GREEN au capital social de 1000 000 DH divisé en 10 000 actions (Chèque n°654):
• Avis de débit n°5
• Montant 2000x 120 240 000
• Commission 5000
• TVA (7%) 350
• Total 245 350
1/03/N 1/04/N
2411 Prêt au personnel 100 000 2486 Dépôts et cautionnements versés 30 000
5141 Banque 100 000 5141 Banque 100 000
Contrat de prêt -Virement N°123 chèque N°7654

15/03/N
2481 Titres immobilisés (droits de 100 000
créance)
10/04/N
6147 Services bancaires 3000
34552 Etat TVA recup/charges 210 2510 Titres de participation 240 000
5141 Banque 103210 6147 Services bancaires 5000
Avis débit n°2 34552 Etat TVA récupérable /charges 350
5141 Banque 245 350
Avis de débit n°5

30/03/N
2483 Créances rattachées à des 300 000
participations
5141 Banque 300 000
Prêt à BLUE -Virement N°125
Exercice 10
La société ABC a réglé les frais suivants le 01/01/N:
 Frais de constitution de 14 000 DH par chèque bancaire n°145
 Frais de prospection pour 18 000 DH TTC par espèce
 Des frais de publicité pour 21 000 TTC par virement bancaire n°A45.
 Le taux de TVA est de 20%

Le 01/06/N elle fait l’acquisition d’un immeuble et règle le éléments suivants:


 Droits d’enregistrement 10 000 par chèque n° 12
 Droits de conservation foncière 2000 par chèque n°13
 Commission 1500 par chèque n°14
 Frais d’acte 2000 par chèque n°15
Le 01/10/N+6, la société ABC émet un emprunt obligataire (5000 obligations d’une valeur nominale
de 140 DH). Le prix d’mission est de 130 DH remboursable au pair. La période de souscription
s’étend du 01/10 au 15/10.Le 17/10 la société ABC reçoit l’avis de crédit suivant
Souscription d’obligation 5000 x 130 = 650 000
Commissions -30 000
TVA/ commissions 7% -2100
Net au crédit: +617 900
Application
01/01/N 17/10/N+6
2111 Frais de constitution 14000 5141 Banque 617 900
2116 Frais de prospection 15000 2130 Primes de remboursement des 50 000
2117 Frais de publicité 17500 obligations (140-130)x5000
34551 Etat TVA récupérable sur Immob 6500 2125 Frais d’émission des emprunts 30 000
5141 Banque 35000 34551 Etat TVA récup/ Immob 2100
5161 Caisse 18000 1410 Emprunt obligataire 700 000
5000x140
Chèque n° Avis de crédit n°
Virement n°

01/06/N
2121 Frais d’acquisition des immob 15500
5141 Banque 15500

Chèques n° 12, 13, 14, 15


Exercice 11 : Dépréciations
A la fin de l’exercice 1999, l’entreprise MTX a constaté les dépréciations suivantes :

•50.000 DH pour le fonds commercial à la suite d’événements exceptionnels ;

•200.000 DH pour un terrain non bâti du fait de la modification du plan d’urbanisme ;

•30 DH sur chacun des 500 titres de participation suivant le cours boursier enregistré à la date de clôture des comptes.
Enregistrer les écritures nécessaires au journal général.
L’établissement des états de
synthèse
Comptabilité financière
Les états de synthèse
Introduction
• Article 11 - Loi 9-88 :

« Les états de synthèse doivent donner une image fidèle des actifs et passifs ainsi que de la
situation financière et des résultats de l'entreprise.
A cette fin, ils doivent comprendre autant d'informations qu'il est nécessaire pour donner une image
fidèle des actifs et passifs ainsi que de la situation financière et des résultats de l'entreprise. »
 Image fidèle:
 du Patrimoine de l’entreprise
 de la situation financière
 de la Formation des résultats
Les états de synthèse
• Le bilan
• Le compte de produits et charges
• L’état des soldes de gestion
• Le tableau de financement
• L’état des informations complémentaires
Les états de synthèse
L’établissement des états de synthèse
Respect des principes comptables fondamentaux

la pertinence, la fiabilité et la comparabilité dans le temps et dans l’espace.

Périodicité semestrielle, trimestrielle ou mensuelle et au moins une fois par exercice, à la


fin de celui-ci.

Dans les 3 mois suivant la clôture de l’exercice


 Article 18 - loi 9-88 : L'établissement des états de synthèse, sauf circonstances
exceptionnelles justifiées dans l'état des informations complémentaires, doit se faire au
plus tard dans les trois mois suivant la date de clôture de l'exercice
Les états de synthèse
L’établissement des états de synthèse

Modèles de présentation des états de synthèse

 Le modèle normal : appliqué plus spécialement aux moyennes et grandes entreprises

 Le modèle simplifié: réservé aux petites entreprises ne dépassant pas certains seuils fixés
par les textes; ces petites entreprises peuvent, à leur convenance, ne pas user de cette
possibilité et utiliser le modèle Normal
Les états de synthèse
• Le modèle simplifié
Article 21 loi 9-88 :
« Les personnes assujetties à la présente loi dont le chiffre d'affaires
annuel est inférieur ou égal à dix millions de dirhams (10.000.000) sont
dispensées de l'établissement de l'état des soldes de gestion, du tableau
de financement et de l'état des informations complémentaires.

Les personnes visées à l'alinéa ci-dessus sont autorisées à établir le bilan


et le compte de produits et charges et adopter le cadre comptable selon
le modèle simplifié tel qu'annexé à la présente loi
Les états de synthèse
L’établissement des états de synthèse

 Détaillés en autant de "postes" que l’exigent les besoins de l’information, dans le


cadre des principes de "clarté" et "d'importance significative".

 Les postes sont regroupés en "rubriques", elles-mêmes regroupées en "masses".

 Les masses et les rubriques doivent distinctement apparaître dans les états de
synthèse même si leur montant est nul.

 Le BL, le CPC, l’ESG et le TF font systématiquement mention, pour chaque poste,


du montant net correspondant de l’exercice précédent.
Le Bilan
Définition (C.G.N.C)
« C'est l’état de synthèse traduisant en termes comptables d'emplois (à
l’actif) et de ressources (au passif) la situation patrimoniale de
l’entreprise :

• Le passif du bilan décrit les ressources ou origines de financement (en capitaux


propres et capitaux d'emprunts ou dettes) à la disposition de l’entreprise à la date
considérée ;
• L’actif du bilan décrit les emplois économiques qui sont faits, à la même date,
de ces capitaux (emplois en biens, en titres, en créances... ».
Le Bilan
Etablissement du Bilan:
A partir des "Comptes de situation" arrêtés à la fin de l’exercice (Classes 1 à 5),
Après les écritures d'inventaires (corrections de valeur par amortissements et provisions,
ajustements pour rattachement à l’exercice et régularisations...)
Le résultat net de l’exercice, bénéficiaire ou déficitaire, déterminé dans le compte de
produits et charges est repris au Passif.
Bilan de fin d'exercice "avant répartition du résultat net".
La règle d'intangibilité du bilan :
« le bilan d'ouverture d'un exercice est le bilan de clôture de l’exercice précédent
 les soldes des comptes du bilan de clôture d'un exercice sont systématiquement repris à
l’ouverture de l’exercice suivant, sans correction ni modification apportée à ces soldes. »
Masses
Le Bilan Rubriques

• Etablissement du Bilan Postes (3 chiffres


PCGE)

MASSES (ACTIF) RUBRIQUES Observations


Actif Immobilisé  Immobilisation en non valeurs (A)
 Immobilisations incorporelles (B)
 Immobilisations corporelles (C)
 Immobilisations financières (D)
 Ecarts de conversion –Actif (E)
Actif circulant (hors  Stocks (F) Les créances d’exploitations
Trésorerie)  Créances de l’actif circulant (G) quelle que soit leur échéance à
 Titres et valeurs de placement (H) l’origine
 Ecart de conversion – Actif
(Eléments circulants) (I)
Trésorerie Actif  Trésorerie - Actif Ensemble des soldes bancaires
débiteurs et des disponibilités
ACTIF IMMOBILISE
I
S

E
E
E
T

R
R

O
ACTIF CIRCULANT (hors Trésorerie)
Bilan Actif (Suite)
Masses
Le Bilan Rubriques

• Etablissement du Bilan
Postes

MASSES (PASSIF) RUBRIQUES Observations

Financement Permanent  Capitaux Propres (A) Comptes pouvant avoir des soldes négatifs ( ):
 Capitaux propres Assimilés (B) • « Report à nouveau », « Résultats nets en
 Dettes de Financement (C) instance d’affectation »; « Résultat net de
 Provisions Durables pour Risques et l’exercice » en cas de déficit
Charges (D)
 Ecart de Conversion – Passif (E)
Passif Circulant Hors  Dettes du Passif Circulant (F) Les dettes d’exploitations quelle que soit leur
trésorerie  Autres Provisions pour Risques et exgibilité
Charges (G)
 Ecarts de conversion – Passif
(Eléments circulants) (H)

Trésorerie Passif  Trésorerie Passif


Financement Permanent
Bilan Actif (Suite)
Le Compte de Produits et Charges (CPC)
Définition
L’état de synthèse décrivant, en termes comptables de produits et de charges, les
composantes du résultat net final :

 Les produits" : ventes de biens ou de services (production), produits financiers (intérêts,


différences de changes favorable, autres produits divers, accessoires ou exceptionnels.

 Les charges: principalement les achats consommés de biens et de services utilisés dans le
cycle d'exploitation, impôts, charges de personnel, intérêts, "dotations" aux
amortissements et aux provisions, d'autres charges diverses accessoires ou exceptionnelles
ainsi que les impôts sur les résultats.
Le Compte de Produits et Charges (CPC)
Etablissement du CPC:
- A partir des "comptes de gestion« (Classes 6 et 7), produits et charges, tenus durant
l’exercice et corrigés, en fin d'exercice, par les diverses écritures d'inventaire.
- Un solde créditeur (excédent des produits sur les charges) exprime un résultat bénéficiaire
(bénéfice net),
- Un solde débiteur (excédent des charges sur les produits) un résultat déficitaire (perte
nette).
- Les produits et charges sont présentés dans le CPC sous forme de rubriques et de postes
classés selon la nature de ces éléments.
- La présentation du CPC est faite en liste selon les modèles normalisés
Le Compte de Produits et Charges (CPC)
Les rubriques constitutives du CPC :
3 niveaux partiels:
PRODUITS CHARGES
• Exploitation
 Produits d’exploitation  Charges d’exploitation • Financier
Résultat d’exploitation • Non courant
1 niveau Global:
 Produits financiers  Charges financières
• L’impôt sur le résultats
Résultat Financier
Résultat courant
Produits non courants Charges non courantes
Résultat non courant
Résultat Avant impôts
Impôt sur le résultat
Résultat Net
(1) Variation de stock:
stock Final – stock initial
(+) (-)

(2) Achats – variation de


stock
(CPC suite)
L’Etat des soldes de Gestion

L’ESG décrit "en cascade" la formation du résultat net et celle de


l’autofinancement dans 2 tableaux:

1 - le tableau de formation des résultats (TFR)

2 - le tableau de détermination de l’autofinancement


L’Etat des soldes de Gestion
1 - le tableau de formation des résultats (TFR)
Le TFR reprend ensuite les autres résultats intermédiaires ou partiels
Suite T.F.R
L’Etat des soldes de Gestion
• 1 - le tableau de formation des résultats (TFR)
 analyse de la formation du résultat d'exploitation, obtenu au moyen de soldes intermédiaires de
gestion (SIG) selon l’activité de l’entreprise :
SIG
Marge brute sur ventes en l’état (MB) • représente la capacité de l’entreprise à générer du chiffre d’affaires de ses
activités de négoce.
Production de l'exercice • La production de l'exercice qui est la ressource procurée par l’activité
industrielle. Ce solde mesure l'activité d'une entreprise industrielle.
valeur ajoutée (VA)  MB + Production de l’exercice – Consommation de l’exercice
 Mesure la véritable production économique de la firme et son apport dans le
circuit économique.
 Il s'agit d'un instrument d'analyse qui renseigner sur la participation de
l'entreprise à la production nationale,
excédent brut d'exploitation (EBE), ou  valeur ajoutée moins charges de personnel et impôts courants nets des
insuffisance brute (IBE) subventions d'exploitation:
 représente la véritable performance économique de l’entreprise , avant
dotations, et charges financières
 est un indicateur important sur la capacité d’une entreprise à générer du
résultat issu de son activité d’exploitation après paiement du personnel et hors
politique financière ou d’amortissement.
L’Etat des soldes de Gestion

• Le résultat d'exploitation: Ce solde, comparé au résultat avant impôt, permet de mettre en évidence le
poids des charges financières sur la rentabilité de l'entreprise.
• Le résultat courant: prend en compte l'activité financière de l'entreprise. Il fait donc ressortir le choix de
financement effectué: autofinancement ou emprunt. Un résultat courant négatif n'est pas obligatoirement
indicateur de mauvaise gestion mais de l'importance des charges financières liées aux emprunts.
• Le résultat non courant: mesure l'influence des éléments exceptionnels sur la rentabilité de l'entreprise.
L’Etat des soldes de Gestion
2 - le tableau de détermination de l’autofinancement
Ce tableau fait apparaître les soldes caractéristiques financiers suivants :
Capacité ou insuffisance d'autofinancement (CAF), ou (IAF) :

 aptitude de l’entreprise à renouveler ses équipements et à nourrir financièrement sa croissance, sous


réserve des distributions de dividendes effectuées dans l’exercice, qui viennent amputer la CAF pour
laisser l’autofinancement " (AF) de l’exercice.
La capacité d’autofinancement est un solde qui permet d’évaluer le potentiel réel de l’entreprise à dégager des
liquidités hors charges calculées qui sont les amortissements et provisions

 l’Autofinancement (AF)
L’Etat des soldes de Gestion
2- Le tableau de détermination de l’autofinancement : la CAF
La méthode Additive La méthode soustractive
C.A.F = Résultat net de l’exercice C.A.F. = Excédent brut d'exploitation ou
Insuffisance brute d'exploitation
(+) Dotations de l’exercice autres que celles relatives
aux actifs et passifs circulants y compris la trésorerie = (-) Charges "décaissables" (autres charges
les Dotations aux amortissements et des dotations d'exploitation, charges financières, charges non
aux provisions sur actif immobilisé, des dotations courantes et impôts sur les résultats, à l’exclusion des
aux provisions durables et aux provisions dotations relatives à l’actif immobilisé et au
réglementées financement permanent et de la valeur nette
d'amortissements des immobilisations cédées) ;
(-) Reprises sur amortissements, sur provisions
(autres que celles relatives aux actifs et passifs (+) Produits "encaissables" (autres produits
circulants y compris la trésorerie) et sur subventions d'exploitation, transferts de charges, produits
d'investissement ; financiers et produits non courants à l’exclusion des
reprises sur amortissements, sur subventions
(-) le produit des cessions d’immobilisations d'investissement, sur provisions durables et provisions
réglementées et à l’exclusion du produit de cession
(+)la valeur nette d'amortissements des
des immobilisations).
immobilisations cédées ou retirées de l’actif.
Le Tableau de Financement
Le tableau de financement (TF)
l’évolution financière de l’entreprise au cours de l’exercice,
Décrit les ressources dont elle a disposé et les emplois qu'elle en a effectués.
 Ressources de financement à caractère stable (Autofinancement, nouveaux emprunts… ) ;

 Ressources à caractère cyclique ou fortuit (Accroissement du passif circulant, réduction de l’actif


circulant ) ;

 Emplois financiers à caractère stable et définitif (investissements réalisés, remboursements d'emprunts,


ou les distributions de dividendes…)

 Les emplois à caractère cyclique ou fortuit ( l’accroissement de l’actif circulant ou la réduction du passif
circulant).
Le Tableau de Financement
Le T.F. fait mention expresse des dates de début et de fin d'exercice. Il
comporte deux tableaux :
1. Synthèse des masses du bilan ;
2. Tableau des emplois et ressources.
• Augmentation FP => Ressource
• Diminution FP=> Emploi
• Augmentation A. Immob => Emploi
• Diminution A. Immob=> Ressource
• Augmentation Actif Circ. => Emploi
• Diminution Passif Circ.=> Emploi
• Augmentation P.C => Ressource
• Diminution A.C=> Ressource

• Trésorerie nette négative => Ressource


• Trésorerie nette positive => Emploi
 Etablie directement à partir des montants nets figurant dans les bilans de début et de fin d'exercice:
 Le fonds de roulement fonctionnel (A): financement permanent - actif immobilisé ;
 Le besoin de financement global (B) : Actif circulant hors trésorerie - Passif circulant hors trésorerie
 La trésorerie nette : la Trésorerie-Actif moins la Trésorerie-Passif
Contrôle "vertical" :
Fonds de roulement fonctionnel (A) - Besoin de financement global (B) = Trésorerie nette
Synthèse des masses
• Ce tableau est établi directement à partir des montants nets figurant dans les
bilans de début et de fin d’exercice.

• Fond de roulement (A)


• C’est l’excèdent des ressources stables par rapport au emplois durables.
• FRNG= financement permanent – actif immobilisé
• Besoin de financement global (B)
• Il représente les besoins de financement à court terme d’une entreprise .
• BFG = actif circulant – passif circulant
• La trésorerie nette
• Est égale à la trésorerie-actif moins la trésorerie-passif.
• Selon la formule d’équilibre financier : Trésorerie nette = FRF – BFG.
Le Tableau de Financement
Tableau des emplois et ressources:

• Ressources stables de l’exercice (I)


Présentés en terme de flux:
• Emplois stables de l’exercice (II)

• Variation du Besoin en fond de Roulement (B.F.G) (III)


Présentés en terme
• Variation de la trésorerie (IV) de variation nette
Le Tableau de Financement
Tableau des emplois et ressources:
Ressources stables de l’exercice (I):
• Autofinancement (A) (Tableau de calcul de la CAF)
• Les cessions et réductions d’immobilisation (B)
 Produits de cessions des immobilisations (incorporelles , corporelles et financières)
 Récupération sur les créances immobilisé (remboursements reçus sur prêts immobilisés,
sur créances rattachées à des participations, sur dépôt ou cautionnements versés, sur
créances immobilisés…)
• L’augmentation des capitaux propres et assimilés (C )
 Augmentation de capital (apports nets reçues au cours de l’exercice)
 Subventions reçues au cours de l’exercice
• Augmentation des dettes de financement (D)
 Montant net des emprunts obligataires
 Dettes de financement contractés au cours de l’exercice
Le Tableau de Financement
Tableau des emplois et ressources:
Emplois stables de l’exercice (II):
• Acquisition et augmentation des immobilisations (E)
 Valeur d’entrée des immobilisations (Corporelles, incorporelles, financières)
 Augmentation des créances immobilisés
• Remboursement des capitaux propres
 Réduction de capital pendant l’exercice
• Remboursement des dettes de financement (G):
 Emprunts obligataires et autres dettes de financement remboursés au cours de l’exercice
• Les emplois en non valeurs (H):
 Frais préliminaires engagés pendant l’exercice
 Charges à répartir sur plusieurs exercices
Exercice Exercice précédent
2-Tableau des emplois et ressources Emplois Ressources Emplois Ressources
I- RESSOURCES STABLES (FLUX) DE L’EXERCICE
AUTOFINANCEMENT (A) X X
Capacité d’autofinancement
(-)Distribution des bénéfices Tableau CAF- AF
CESSION & REDUCTION D’IMMOBILISATIONS (B)
X X
Cessions d’immobilisations incorporelles
Cessions d’immobilisations corporelles
Cessions d’immobilisations Financières
Récupération sur créances immobilisées
AUGMENTATION DES CAP PROPRES & ASSIMILES
(C) X X
Augmentation de capital, apports.
Subvention d’investissement
AUGMENTATION DES DETTES DE FINANCEMENT
(D) (Nette de prime de remboursement) X X
TOTAL I DES RESSOURCES STABLES (A+B+C+D) X X
II- EMPLOIS STABLES DE L’EXERCICE (FLUX)
ACQUISITION & AUGMENTATION DES
IMMOBILISATIONS (E ) X
Acquisitions d’immobilisations incorporelles
Acquisitions d’immobilisations corporelles
Acquisitions d’immobilisations financières
Augmentation des créances immobilisées
REMBOURSEMENT DES CAPITAUX PROPRES (F) X
REMBOURSEMENT DES DETTES DE
FINANCEMENT (G) X
EMPLOIS EN NON VALEUR (H) X
TOTAL II EMPLOIS STABLES (E+F+G+H) X
III- VARIATION DE BESOIN DE FINANCEMENT
GLOBAL (B.F.G) Tableau des masses
IV- VARIATION DE LA TRESORERIE
TOTAL GENERAL
Apports du tableau de financement
• Mettre en évidence l’évolution des flux d’endettement et de désendettement
• Faire apparaitre l’autofinancement de l’entreprise
• Expliquer la stratégie de croissance adoptée par l’entreprise
• Justifier le niveau de trésorerie, qui résulte des différents flux entrants et sortants.
• Déterminer la structure financière de l’entreprise.
• Apprécier le risque financier.
• Servir de support pour la gestion prévisionnelle.
• Expliquer les variations du patrimoine au cours d’un exercice.
Limites du tableau de financement
• Le respect du cout historique comme méthode de comptabilisation, alors que le principe de la
juste valeur en IFRS est plus adapté pour une vision financière fidèle, significative et
actualisée
• Il ne permet pas de juger la capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie par son cycle
d’exploitation,
L’Etat des informations complémentaires
 Compléter les informations présentées par les autres états financiers;
 Obtention d’une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, et
des résultats de l’entreprise;
 Importance significative.

Ensembles constitutifs

Principes et méthodes comptables (A1 à A3)


Information complémentaires au Bilan et CPC (B1 à B14)
Autres informations complémentaires (C1 à C5)
L’Etat des informations complémentaires
• A- PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES:
A1- Principales méthodes d’évaluation spécifiques a l’entreprise
A2- Etat des dérogations.
A3- Etat des changements de méthodes
(A1) PRINCIPALES METHODES D’EVALUATION SPECIFIQUES A L’ENTREPRISE
(A1) PRINCIPALES METHODES D’EVALUATION SPECIFIQUES A L’ENTREPRISE (Suite)
Etat des dérogations (A2)
ETAT DES CHANGEMENTS DE METHODES (A3)

Influence sur le patrimoine la situation


Nature des changements Justification du changement
financière te les résultats
I- Changements affectant les
méthodes d'évaluation

II- Changements affectant les


règles de présentations
L’Etat des informations complémentaires
B- INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES:
• B1- détail des non-valeurs.
• B2- Tableau des immobilisations.
• B2 bis-Tableau des amortissements.
• B3- Tableau des (+) ou (-) values sur cession ou retrait d'immobilisation.
• B4- Tableau des titres de participation.
• B5- Tableau des provisions.
• B6- Tableau de créances.
• B7- Tableau des dettes.
• B8- Tableau des sûretés réelles données au reçues.
• B9- Engagement financiers reçus ou donnés hors opération de crédit bail.
• B10- Tableau des biens en crédit bail.
• B11- Détail des postes de CPC.
• B12- Passage du résultat net comptable au résultat net fiscal.
• B13- Détermination du résultat courant après impôt.
• B14- Détail sur la taxe sur la valeur ajoutée
Détail des non-valeurs (B1) Montant brut

Compte principal Intitulé Montant

TOTAL
TABLEAU DES IMMOBILISATIONS AUTRES QUE FINANCIERES (Etat B2)

De comptes à comptes

MONTANT AUGMENTATION DIMINUTION MONTANT


BRUT Acquisition Production par Virement Cession Retrait Virement BRUT
NATURE
DEBUT l'entreprise FIN
EXERCICE pour elle meme EXERCICE
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS
. Frais préliminaires
. Charges à répartir sur plusieurs exercices
. Primes de rembourssement obligations

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
. Immobilisation en recherche et développement
. Brevets,marques,droits et valeurs similaires
. Fonds commercial
. Autres immobilisations incorporelles

IMMOBILISATIONS CORPORELLES
. Terrains
. Constructions
. Installations techniques,matériel et outillage
. Matériel de transport
. Mobilier,matériel de bureau et aménagement
. Autres immobilisations corporelles
. Immobilisations corporelles en cours
TABLEAU DES AMORTISSEMENTS (Etat B2 Bis)
Amortissements cumulés sur les
immobilisations sorties (cédées- retirées)

Amortissements sur Cumul d'amortissement fin


Cumul début d'exercice Dotation de l'exercice
NATURE immobilisations sorties d'exercice

1 2 3 4=1+2-3

IMMOBILISATION EN NON-VALEURS

. Frais préliminaires
. Charges à répatir sur plusieurs exercices
. Primes de remboursement des obligations

IMMOBILISATION INCORPORELLES

. Immobilisation en recherche et développement


. Brevet, marques, droits et valeurs similaires
. Fonds commercial
. Autres immobilisations incorporelles

IMMOBILISATION CORPORELLES

. Terrains
. Constructions
. Installations techniques, matériel et outillage.
. Matériel de Transport
. Mobilier, materiel de bureau et aménagements
. Autres immobilisations corporelles
. Immobilisations corporelles en cours
TABLEAU DES PLUS OU MOINS VALUES SUR CESSIONS OU
RETRAITS D'IMMOBILISATIONS (Etat b3)
VNA= Montant brut – Amort. cumulés

Date de cession ou Valeur nette


Compte pricipal Montant brut Amortis cumulés Produit de cession Plus values Moins values
de retrait d'amortissement

TOTAL
Plus (+) ou moins (-) value= Produit de cession - VNA
TABLEAU DES TITRES DE PARTICIPATION (B4)
VCN= Valeur d’entrée – Provisions pour dépréciation
Extrait des derniers états de sysnthèse de la
Prix société émettrice produits inscrits
Raison sociale Secteur Participation au Valeur
Capital social d'acquisition au C.P.C de
de la societe d'activité capital en % comptable nette
global Date de cloture Situation nette Resulta net l'exercice
emettrice
1 2 3 4 5 6 7 8 9

TOTAL

Situation nette: total des capitaux propres (Bilan) après affectation du résultat
TABLEAU DES PROVISIONS (B5)

Montant début DOTATIONS REPRISES Montant fin


NATURE
exercice exercice
d'exploitation financières Non courantes d'exploitation financières Non courantes

1. Provision pour dépréciation de


l'actif immobilisé

2. Provisions réglementées

3. Provisions durables pour risques


et charges

SOUS TOTAL (A)

4. Provisions pour dépréciation de


l'actif circulant (hors trésorerie)

5. Autres provisions pour risques et


charges

6. Provisions pour dépréciation des


comptes de trésorerie

SOUS TOTAL (B)

TOTAL (A + B)
Tableau des créances (B6)
Tableau des dettes (B7)
Tableau des suretés réelles (B8)
ENGAGEMENTS FINANCIERS RECUS OU DONNES HORS OPERATIONS DE CREDIT-BAIL
(B9)

Montant exercice
Engagements donnés Montant exercice
précédent
Aval et cautions
Engagement en matières de pensions de retraites et
obligations similaires
Autres engagements

Total (1)
Dont engagement à l'égard des entreprises liées

Montant exercice
engagements reçus Montant exercice
précédent
Aval et cautions
Autres engagements

Total
TABLEAU DES BIENS EN CREDIT-BAIL (B10)

Cumul des
Valeur estimée Durée théorique Montant de Redevances restant à payer Prix d'achtas
Date de la 1ère Durée du exercices
Rubrique du bien à la d'amortissemen l'exercice des résiduel en fin Observations
échéance contrat en mois précedents des
date du contrat t du bien redevances de contrat
redevances A moins A plus
d'un an d'un an
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
DETAIL DES POSTES DU C.P.C (B11)

EXERCICE EXERCICE
POSTE
PRECEDENT
CHARGES D'EXPLOITATION
Achats revendus de marchandises
611 . Achats de marchandises
. Variation des stocks de marchandises (+ ou -)
Total
Achats consommés de matières et fournitures
. Achats de matières premières
. Variation des stocks de matières premières (+ou-)
. Achat de matériel et fournitures consommables et d'emballages
612
. Variation des stocks de matières, fournitures et emballages (+ou-)
. Achats non stockés de matières et de fournitures
. Achats de travaux, études et prestations de services
Total
Autres charges externes
. Locations et charges locatives
. Redevances de crédit – bail
. Entretiens et réparations
. Primes d'assurances
. Rémunérations du personnel extérieur à l'entreprise
613 / 614
. Rémunérations d'intermédiaires et honoraires
. Redevances pour brevets, marques, droits …
. Transports
. Déplacements, missions et réceptions
. Reste du poste des autres charges externes
Total
DETAIL DES POSTES DU C.P.C (suite)

Charges de personnel
. Rémunération du personnel
617 . Charges sociales
. Reste de poste des charges de personnel
Total
Autres charges d'exploitation
. Jetons de présence
618 . Pertes sur créances irrécouvrables
. Reste de poste des autres charges d'exploitation
Total
CHARGES FINANCIERES
Autres charges financières
638 . Charges nettes sur cessions de titres et valeurs de placement
. Reste du poste des autres charges financières
Total
CHARGES NON COURANTES
Autres charges non courantes
. Pénalités sur marchés et dédits
. Rappels d'impôts (autres qu'impôts sur les résultats)
658
. Pénalités et amendes fiscales
. Créances devenues irrécouvrables
. Reste du poste des autres charges non courantes
Total
DETAIL DES POSTES DU C.P.C (suite)
EXERCICE EXERCICE
POSTE
PRECEDENT
PRODUITS D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises
. Ventes de marchandises au Maroc
711
. Ventes de marchandises à l' Etranger
. Reste du poste des ventes de marchandises
Total
Ventes des biens et services produits
. Ventes de biens produits au Maroc
. Ventes de biens produits à l' Etranger
. Ventes de services produits au Maroc
712
. Ventes de services produits à l' Etranger
. Redevances pour brevets, marques, droits...
. Reste du poste des ventes et services produits
Total
Variation des stocks de produits
. Variation des stocks des biens produits (+ou-)
713 . Variation des stocks des services produits (+ou-)
. Variation des stocks des produits en cours (+ou-)
Total
Autres charges d'exploitation
. Jetons de présence reçus
718
. Reste du poste (produits divers)
Total
Reprises d'exploitation; transferts de charges
. Reprises
719
. Transferts de charges
Total
PRODUITS FINANCIERS
Interêts et autres produits financiers
. Interêt et produits assimilés
738 . Revenus des créances rattachées à des participations
. Produits nets sur cessions de titres et valeurs de placement
. Reste du poste intérêts et autres produits financiers
Total
INTITULES Montant Montant
I. RESULTAT NET COMPTABLE
.Benefice net
PASSAGE DU RESULTAT NET .Perte nette
COMPTABLE AU RESULTAT NET II. REINTEGRATIONS FISCALES
FISCAL (B12) 1. Courantes
-
-
2. Non courantes
-
-
-
III. DEDUCTIONS FISCALES
1. Courantes
2. Non courantes
-
-
TOTAL T1 T2
IV. RESULTAT BRUT FISCAL Montants
Benefice brut si T1 > T2 (A)
Deficit brut fiscal si T2 > T1 (B)

• (1) dans la limite du montant du V. REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES (C)


. Exercice N - 4
(1)

bénéfice brut fiscal (A) . Exercice N - 3


. Exercice N - 2
. Exercice N - 1
VI. RESULTAT NET FISCAL
Bénéfice net fiscal (A - C)
ou Déficit net fiscal (B)

Montants
VII. CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERES
VIII.CUMUL DES DEFITS FISCAUX RESTANT A REPORTER
. Exercice N - 4
. Exercice N - 3
. Exercice N - 2
. Exercice N - 1
DETERMINATION DU RESULTAT COURANT APRES
IMPOTS (B13)
DETAIL DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE (B14)

Solde au début de Opérations comptables Déclaration TVA de


Solde fin d'exercice
NATURE l'exercice de l'exercice l'exercice

1 2 3 (1+2-3=4)

A T.V.A. Facturée

B T.V.A. Récupérable

Sur charges
Sur immobilisations

T.V.A. dûe ou crédit


C
T.V.A = ( A – B)
L’Etat des informations complémentaires
• C1- Etat de répartition du capital.
• C2- Tableau d'affectation des résultats intervenus au cours de
l'exercice.
• C3- Résultat et autres éléments caractéristiques de l'entreprise au cours
des trois derniers exercices.
• C4- Tableau des opérations en devises comptabilisées pendant
l'exercice.
• C5- Datation et événements postérieurs.
ETAT DE REPARTITION DU CAPITAL SOCIAL C1

Nom, prénom ou raison NOMBRE DE TITRES Valeur nominale MONTANT DU CAPITAL


sociale des Principaux Adresse de chaque action
Associés (1) Exercice ou part sociale
Exercice actuel Souscrit Appelé Libéré
précédent
1 2 3 4 5 6 7 8

(1) Les 10 principaux associés au capital par ordre d’importance


TABLEAU D’AFFECTATION DES RESULTATS INTERVENUE AU COURS DE
L’EXERCICE (C2)
RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DE L’ENTREPRISE AU
COURS DES TROIS DERNIERS EXERCICES (C3)
TABLEAU DES OPERATIONS EN DEVISES COMPTABILISEES PENDANT L’EXERCICE (C4)

• Financement permanent: dettes extérieures contractées (entrée) ou remboursement (Sortie)


• Immobilisations: créances financières sur l’extérieur (entrée), immobilisations importées (Sortie)
• Produits: exportations (entrée),
• Charges: Importations sorties
DATATIONS ET EVENEMENTS POSTERIEURS
(C5)

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