Texte1 Le Suicide PDC BALZAC ROMAN
Texte1 Le Suicide PDC BALZAC ROMAN
Texte1 Le Suicide PDC BALZAC ROMAN
Projet d'étude
Comment le sort contrariera la volonté de Raphael de se suicider ?
1 « Sublime » L. 1 qui est placé très haut qui suscite l'admiration ou provoque une émotion.
Cet adjectif est paradoxal car il semble faire l’éloge du suicide mais c’est sa valeur littéraire
qui souligne.
« Le laconisme » L.5
La phrase de la ligne 3 à 4 est laconique c’est une phrase simple, on peut le qualifier de
laconique car elle accumule les compléments circonstanciels dans une simple représentation
des faits.
Le registre réaliste, à ne pas confondre avec le mouvement du même nom a pour but de
produire ce que Roland Bart appelle un effet de réel par le choix de personnages et de
situation ordinaires (activités quotidienne, évènements familiaux, objet banal, et le souci du
détail.
Les deux phrases misent en italiques par Balzac lignes (3 ;4 ;6 ;7) : la première phrase
appartient au registre réaliste, la deuxième s’inscrit dans le registre merveilleux. Cette mise
en parallèle montre que l'évocation de la réalité du suicide l’emporte sur les écrits
d'imagination.
3 Les gérondifs souligne que le dynamisme de la marche s'allie à celui de la pensée : tout en
déambule le long de la Seine le jeune homme se livre à une méditation vers le suicide. Les
anecdotes auxquelles pensent l'inconnu sont désignées comme des bizarreries l.20 parce
qu’elles relatent des actions étranges commises par des hommes sur le point de se suicider :
il se comporte comme s’ils n’allaient pas se tuer.
Les indications spatiales sont peu nombreuses. Elles donnent l'impression qu'emporter par
ses rêveries, l’inconnu est arrivé sans s’en rendre compte au sommet du pont. Le rôle du
discours direct l 25.26 a une portée symbolique. Il a pour fonction de tirer Raphael de sa
rêverie et de dédramatiser l’instant. La vieille femme apparait comme une grotesque
allégorie du destin : elle annonce ici que l'heure de Raphaël n’est pas encore venue.
Conclusion :
Le désir de suicide de Raphaël et toujours présent mais il attend encore, et son esprit
perturbé se laisse distraire par différents éléments : l’histoire, la nature, les bizarreries
Analyse linéaire du texte extrait de "La Peau de chagrin" de Balzac :
Le texte extrait de "La Peau de chagrin" de Balzac explore les pensées d'un personnage
confronté à l'idée du suicide. Cette analyse se déploiera en trois mouvements, examinant
d'abord l'introduction des pensées du personnage et son immersion dans son environnement
(lignes 1 à 10), puis se concentrant sur les réflexions du personnage face à ses
prédécesseurs suicidés (lignes 11 à 22), pour enfin explorer la rencontre avec la vieille
femme et la conclusion du passage (lignes 23 à 36).
Les références à lord Castlereagh satisfaisant ses besoins avant de se suicider et à Louis-
Simon Auger prenant le temps de priser avant de se jeter dans la Seine soulignent l'ironie et
la complexité de la nature humaine. Ces anecdotes historiques servent à contextualiser les
pensées du protagoniste et à enrichir la réflexion sur le suicide comme un acte influencé par
des forces intérieures et extérieures.
La remarque ironique de la vieille femme sur la saleté de la Seine apporte une touche
d'humour noir, mettant en lumière la trivialité de la vie humaine face à la grandeur de la
nature. Cette observation conduit le protagoniste à remettre en question ses propres
motivations suicidaires et à envisager la vie sous un nouvel angle.
En conclusion, le passage extrait de "La Peau de chagrin" de Balzac explore les pensées
tourmentées d'un personnage confronté à l'idée du suicide. À travers une écriture descriptive
et des dialogues internes, Balzac offre une réflexion profonde sur la nature humaine, la
souffrance et le sens de la vie.
Premier mouvement : Immersion dans les pensées du personnage (lignes 1 à 10) :
- Balzac utilise une écriture descriptive pour dépeindre l'état d'esprit tourmenté du
protagoniste : "Il se trouvait, en ce moment, comme plongé dans un poème sublime de
mélancolie" (ligne 2). Cette métaphore souligne l'intensité des émotions du personnage.
- Les images évocatrices (=Métaphores) telles que "le bruit d'un pistolet" évoque la violence
et l'urgence associées aux pensées suicidaires du protagoniste (ligne 6). Balzac utilise le
rythme et les sonorités pour créer un effet dramatique.
- Le conflit intérieur du protagoniste est illustré par des phrases telles que "il flottait entre le
monde et le néant" (ligne 8), mettant en lumière sa lutte avec des pensées contradictoires.
- Balzac utilise le dialogue interne du protagoniste pour analyser les motivations derrière les
suicides célèbres : "Pourquoi lord Castlereagh s'était-il tiré un coup de pistolet ?" (Ligne 11).
Cette question rhétorique souligne le désir du protagoniste de comprendre les actes
désespérés.
- Les anecdotes sur lord Castlereagh et Louis-Simon Auger servent à contextualiser les
pensées du protagoniste et à enrichir la réflexion sur la condition humaine : "Louis-Simon
Auger prit du tabac" (ligne 17). Cette ironie souligne l'absurdité des actions humaines dans
des moments de désespoir.
- La rencontre avec la vieille femme vêtue de haillons apporte une rupture dans les pensées
du protagoniste : "Au moment où il s'abîmait dans cette méditation" (ligne 23). Balzac utilise
cette rencontre pour introduire un contraste saisissant.
- L'observation ironique de la vieille femme sur la saleté de la Seine offre une touche
d'humour noir : "Quelle sale rivière !" (Ligne 30). Cette remarque suscite une réflexion sur la
trivialité des préoccupations humaines.
En conclusion, ce passage extrait de "La Peau de chagrin" de Balzac offre une plongée
profonde dans les pensées d'un personnage confronté à l'idée du suicide. À travers des
descriptions évocatrices, des dialogues internes et des contrastes saisissants, Balzac
explore les thèmes de la mélancolie, de l'absurdité humaine et de la quête de sens dans la
vie.
Objet d'étude : Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle
Présentation orale
Conclusion :
Le passage montre que bien que le désir de suicide de Raphaël soit toujours
présent, son esprit perturbé est continuellement distrait par divers éléments –
l'histoire, la nature et les bizarreries de la vie. Cette distraction involontaire par le sort
contrarie ses intentions suicidaires, illustrant la complexité de son état d'âme et la
lutte entre la vie et la mort.
Conclusion :
Le passage montre que bien que le désir de suicide de Raphaël soit toujours
présent, son esprit perturbé est continuellement distrait par divers éléments –
l'histoire, la nature et les bizarreries de la vie. Cette distraction involontaire par le sort
contrarie ses intentions suicidaires, illustrant la complexité de son état d'âme et la
lutte entre la vie et la mort.
1 « Sublime » L. 1 qui est placé très haut qui suscite l'admiration ou provoque une émotion.
Cet adjectif est paradoxal car il semble faire l’éloge du suicide mais c’est sa valeur littéraire
qui souligne.
« Le laconisme » L.5
La phrase de la ligne 3 à 4 est laconique c’est une phrase simple, on peut le qualifier de
laconique car elle accumule les compléments circonstanciels dans une simple représentation
des faits.
Le registre réaliste, à ne pas confondre avec le mouvement du même nom a pour but de
produire ce que Roland Bart appelle un effet de réel par le choix de personnages et de
situation ordinaires (activités quotidienne, évènements familiaux, objet banal, et le souci du
détail.
Les deux phrases misent en italiques par Balzac lignes (3 ;4 ;6 ;7) : la première phrase
appartient au registre réaliste, la deuxième s’inscrit dans le registre merveilleux. Cette mise
en parallèle montre que l'évocation de la réalité du suicide l’emporte sur les écrits
d'imagination.
3 Les gérondifs souligne que le dynamisme de la marche s'allie à celui de la pensée : tout en
déambule le long de la Seine le jeune homme se livre à une méditation vers le suicide. Les
anecdotes auxquelles pensent l'inconnu sont désignées comme des bizarreries l.20 parce
qu’elles relatent des actions étranges commises par des hommes sur le point de se suicider :
il se comporte comme s’ils n’allaient pas se tuer.
Les indications spatiales sont peu nombreuses. Elles donnent l'impression qu'emporter par
ses rêveries, l’inconnu est arrivé sans s’en rendre compte au sommet du pont. Le rôle du
discours direct l 25.26 a une portée symbolique. Il a pour fonction de tirer Raphael de sa
rêverie et de dédramatiser l’instant. La vieille femme apparait comme une grotesque
allégorie du destin : elle annonce ici que l'heure de Raphaël n’est pas encore venue.