C07 - Produit Scalaire

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Produit scalaire.

I Définition et fondements.
II Orthogonalité.
III Applications.

On α , β , γ trois angles d’un triangle (tels que) α + β + γ = π . Montrer que


cos β cos γ sin 2 α
+ ≤2
cos γ cos β sin β .sin γ

On connaît le déterminant permettant de dire si deux vecteurs sont colinéaires. Nous allons
étudier un outil indiquant la perpendicularité de deux directions.

I Définition et fondements.

Définition : Le produit scalaire de deux vecteurs non nuls est un nombre réel
 
noté u . v et défini par
( )
    
u.v = u × v × cos u , v
  2   
Si u = v , on note u = u.u et on l’appelle le carré scalaire de u . On voit trivialement que
2  2
u = u .

( )
   
Remarques : • La définition est correcte car tant u , v que l’angle orienté u , v
 
ne dépendent pas de la représentation de u ou de v .
   
• Si u ou v est nul, alors u . v =0.
( )
   
• u . v >0 ssi u , v aigu.

( )
   
• u . v <0 ssi u , v obtus.

3
u n’a pas de sens.
 
En physique, le travail d’un force F constante pour un déplacement fini s est le produit
 
scalaire W= F . s . Si ce produit scalaire est positif, on parle de travail moteur, et dans le cas
contraire, de travail résistant. Il quantifie la variation d’énergie et s’exprime donc en joules.
 
Proposition (Inégalité de Cauchy-Schwartz)(7.A): Si u et v sont deux vecteurs,
alors on a
  
u.v ≤ u × v
→ →
et l’égalité a lieu si ,u et ,v sont colinéaires.

1
Démonstration : Just do it.

Théorème de projection: (7.B)


 
Soit AB et CD deux vecteurs, C et D se
projetant orthogonalement en C’ et D’ sur la
droite (AB), alors
   
AB.CD=AB.C'D'=AB × C'D'

(notation de mesure algébrique, n’en retenir


que ce qui la différencie de la distance : le
 
sens. Si AB et C'D' ne sont pas de même
sens, AB×C'D' < 0 , positif sinon)
     
Démonstration : En notant F le point tel que AF=CD , on a AB.CD=AB.AF . Soit F’ le
 
projeté orthogonal de F sur (AB). On note que AF'=C'D' et que en particulier, AF'=C'D' . Il
 
suffit donc de démontrer les deux égalités avec AF' au lieu de C'D' et AF' au lieu de C'D' .
En considérant le triangle rectangle AFF’, on peut écrire
( )
   
AB.AF=AB × AF × cos AB,AF

(( ))
 
) (
 
= AB×AF × cos AB,AF' + AF',AF
   
Si AB et AF' sont de même sens, alors Si AB et AF' ’ sont de sens contraires, alors
   
( AB , AF' )=0 et ( AB , AF' )=π et
( )
   
( )
   
AB . AF = AB × AF × cos AF',AF = AB×AF' . AB.AF=-AB × AF × cos AF',AF

= AB×AF'
  
Règles de calcul : (7.C) Soient u , v et w trois vecteurs, a et b deux réels.
   
a) u .v =v .u
      
b) u .( v + w )= u . v + u . w
   
c) (a u ).(b v )=ab( u . v )
     
d) ( u + v )2= u 2+ v 2+2 u . v
     
e) ( u - v )2= u 2+ v 2-2 u . v
     
f) || u ||2-|| v ||2=( u + v ).( u - v )

( )
 1   2  2  2
g) u.v = u +v − u − v
2

( )
 1  2  2   2
h) u.v = u + v − u −v
2

( )
 1   2   2
i) u.v = u +v − u −v
4

( ) ( )
   
Démonstration : a) cos u , v = cos v, u .

2
 →  →  →
b) On pose u = ,AD, v = ,AB et w = ,BCen
supposant qu’aucun de ces vecteurs est nul (cas trivial).
On a d’après le théorème de projection :
      
u.(v + w)=AD.AC=AD.AC'=AD × AC'
( )
=AD× AB'+B'C' =AD × AB'+AD × B'C'
   
=AD.AB+AD.BC
   
= u.v + u.w
c) exercice : projection+Thales.
d) et e) exercice : utilisez b)
f) évident utilisez a)
g) et h) reformulations réciproquement de d) et e)
i) g)+h)

Théorème (Expression analytique 7.D) : Dans un repère orthonormé, soient u

(x ;y), et v (x’,y’) deux vecteurs, on a

u.v = xx '+ yy '

 →
 
Démonstration : Il suffit de voir que || i ||=|| ,j||=1 et i . j =0.
           
Or u =x i +y j et v = x’’ i +y’ j , d’où u . v =( x i +y j )( x’ i +y’ j ). Et en utilisant les règles
précédentes :
       
u . v =xx’ i 2+xy’’ i . j +x’y j . i +yy’ j 2 =xx’+yy’.

Nature de ABC avec A(-4 ;1),B(-1 ;2) et C(1 ;-4). [rectangle en B].

II Orthogonalité.

Définition : On rappelle que deux vecteurs sont orthogonaux si les droites


portant leurs directions sont orthogonales (perpendiculaires ici dans le plan).
 
Théorème (d’orthogonalité 7.E) : Deux vecteurs u et v non nuls sont
 
orthogonaux si et seulement si u . v =0.
   
Démonstration : Supposons u et v non-nuls. Donc || u ||≠0 et || v ||≠0. On a donc
      π  
u . v =0 équivalent à cos ( u , v )=0 donc à ( u , v )= +kπ (k∈ ) et u et v orthogonaux.
2

ABCD est un rectangle avec AB= 2 et AD=1. En notant I milieu de [AB], montrez que
(DI)⊥(AC).

Descartes vs Liebniz : En 1644, dans ses Principes, Descartes affirme que, dans un

système mécanique isolé, la quantité de mouvement ∑ mi vi étzit invariante dans le tempset,
en particulier, avant et après d’éventuels chocs élastiques. Liebniz, quant à lui, défendait avec
1
ardeur que c’était l’énergie cinétique ∑ mi vi 2 qui restait constante dans un texte manuscrit
2
de 1678 De concursu corporum. Dès lors, une hostilité féroce s’engage entre Liebniz et les
3
partisans de Descartes (mort en 1650). En fait, ils avaient tous deux raison : Dans le cas d’un
choc élastique, la quantité de mouvement et l’énergie cinétique sont conservées ! Cette double
invariance a une conséquence remarquable : Si vous prenez deux boules de billard A et B de
masse m qui se déplacent sans frottement sur un plan horizontal. Si la boule A se dirige à la

vitesse V , (mais sans « spin) vers B qui est immobile, alors, après le choc, les deux boules
  
   mV = mV + mV B Descartes
 A
ont pour vitesses respectives VA et VB . On a alors :  1  2 1  2 1  2
 m V = m VA + m VB Liebniz
2 2 2
En déduire que les trajectoires des boules après le choc sont orthogonales. (y compris si le
choc est frontal, la vitesse de A devenant nulle.)

On rappelle que dans le cas général, une équation de droite du plan est ax+by+c=0. On parle

d’équation cartésienne. Un vecteur directeur de cette droite est le vecteur u (-b,a)

Trouvez une équation de la droite parallèle à d :2x+y+5=0 et passant par le point A(2 ;2).
puis de la perpendiculaire.

Définition : Un vecteur non nul n est dit normal à une droite d s’il est orthognal
à un vecteur directeur de d.

Proposition (7.F): Dans un repère orthonormé, si une droite d a une équation de



la forme ax+by+c=0, alors le vecteur n (a,b) est normal à d.
  
Démonstration : On sait que u (-b,a) est un vecteur directeur de d. Or u . n =a.(-b)+ba=0.
  
Donc u et n sont orthogonaux. Et n est normal à d.

On donne A(2,2) B(-1,3) et C(-2,-3). Déterminez une équation de la médiatrice de [AB] et


 
une équation de la hauteur issue de C. [(0,5 ;2,5) milieu de [AB] AB.IM =0 donne –3x+y-1=0
 
pour la médiatrice AB.CM =0 donne –3x+y-3=0 pour la hauteur]

Proposition (7.G): Dans un repère orthonormé, si un vecteur n non nul de
coordonnées (a,b) est normal à une droite d, alors d a une équation de la forme ax+by+c=0.
 
Démonstration : La droite d est l’ensemble des points M(x,y) tels que AM . n =0 avec
A(x0 ;y0) un point quelconque de d. Ce qui donne (x-x0)a+(y-y0)b=0 puis l’équation cherchée
en développant et en renommant c= -ax0-by0.

Théorème de perpendicularité de deux droites (7.H): Dans un repère orthonormé,


les droites d et d’ ont pour équations respectives ax+by+c=0 et a’x+b’y+c’=0. Dire que d et
d’ sont perpendiculaires équivaut à dire que aa’+bb’=0 .

Démonstration : trivial.

4
Dans le carré BUTY, O et N sont les milieux des
côtés qui les portent. Montrez que (BN) et (YO) sont
perpendiculaires en utilisant un repère.

III Applications.
1. Le triangle.

Dans tout ce qui suit, ABC est un triangle et on note selon l’usage AB=c AC=b et BC=a, S
  , B=ABC
l’aire de ABC, A=BAC   et C=BCA .
Al-Kashi (1380-1429 à Samarkand, Ouzbékistan ) calcule sin1° à partir de sin3° et donne une
bonne valeur approchée de π.


Relation d’Al Kashi (7.I): a 2 = b 2 + c 2 − 2bc cos A

( )
     2
Démonstration : BC=AC-AB , donc BC2 = AC-AB = AC 2 +AB2 -2AC.AB
Pythagore n’est pas loin….

Défi : On considère une boîte (pavé droit) dont les côtés satisfont a>b>c. Quel est l’angle
 le plus grand que l’on puisse tracer avec A,B,C des sommets du pavé.
ABC

En 2002, un de mes élèves (Lionel) a trouvé une


jolie (et rapide) construction d’un pentagone régulier. Le
but de cet exercice est de montrer que ce pentagone
n’est malheureusement pas régulier.
Le segment [AB] est subdivisé en quatre morceaux. On
trace [OC] comme sur la figure. Déterminer l’angle
 [COA=71,565°]
COA

Les billes de snooker ont un rayon R de 2,5cm. Trouver l’angle α qui fera rentrer la boule
rouge si on suppose r=R. Et si on suppose r=1,5xR, quel est l’encadrement de α ?

5
Théorème de la médiane (7.J): Soit I le milieu de [BC]. On a
BC 2
AB2 +AC 2 =2AI 2 +
2

( ) ( )
  2     2  
Démonstration : AB2 = AI+IB =AI 2 +IB2 +2AI.IB et AC 2 = AI+IC =AI 2 +IC2 +2AI.IC .
BC 2
D’où, en additionnant : AB2 +AC 2 =2AI 2 +
2
1
Théorème (7.K): S = bc sin 
A
2

1
Démonstration : Soit H le pied de la hauteur issue de C. On sait que S= AB×CH. Lorsque
2
 est aigu, on a CH=CA×sin A
A  et dans le cas où il est obtus, on a
CH=CA×sin(π- A  )=CA×sin A
 . D’où le résultat.

Corollaire (Formule des sinus 7.L):


a b c abc
= = =
  
sin A sin B sin C 2 S

Trouvez d dans la figure ci-contre. [d=111,46cm]

1
Formule d’Héron d’Alexandrie (7.M) : Si p= (a+b+c) désigne le demi-
2
périmètre, on a : S= p(p-a)(p-b)(p-c)

6
 , ce qui
Démonstration : On utilise la relation d’Al-Kashi : -a2+b2+c2=2bccos A
 )=(b2+c2-a2)2.
donne en élevant au carré :4b2c2(1-sin2 A
 )=4p(p-a)(p-b)(p-c) puis conclure.
Montrez ensuite que (b2c2sin2 A

Défi : Si tous les côtés d’un triangle ABC sont plus grand que ceux d’un triangle DEF, on
n’a pas toujours SABC<SDEF.

Proposition (7.N) : Le rayon R du cercle circonscrit au triangle ABC est

Démonstration : En distinguant les cas où ,BAC est aigu ou obtus, montrez


 et en déduire le résultat [via 10.L].
que a/2=Rsin A

2S
Proposition (7.O) : Le rayon r du cercle inscrit dans le triangle ABC est r =
P
où P est le périmètre.

Démonstration : On note I le centre du cercle inscrit. En remarquant que


S=A(BIC)+ A(CIA)+A(ABI), montrez la formule [Si K est le point de contact du cercle avec
le côté [AB], on a A(ABI)=AB.IK/2]

2. La trigonométrie.

Rappels : Voir Formulaire à la fin.

Formules de trigonométrie (Addition)(7.N):


cos(a-b)=cos(a)×cos(b)+sin(a)×sin(b) cos(a+b)=cos(a)×cos(b)-sin(a)×sin(b)
sin(a-b)=sin(a)×cos(b)-cos(a)×sin(b) sin(a+b)=sin(a)×cos(b)+cos(a)×sin(b)

Démonstration : Pour la première, soit M le point du cercle trigonométrique correspondant à


l’angle a et N celui correspondant à b. On a M(cos(a);sin(a)) et N(cos(b);sin(b)). D’où
 
OM . ON = cos(a)×cos(b)+sin(a)×sin(b) or on a aussi
   
OM . ON =OM.ON.cos( OM , ON )=cos(a-b).

π
Trouvez cos, sin et tan de
12

Défi (dur) : Wilkinson est un sacré buteur. Il est capable de


transformer une pénalité dans des angles quasi impossibles.
Sachant qu’il doit transformer une pénalité dont l’essai a été
inscrit au pied du drapeau d’angle, où doit-il se placer pour avoir
un angle d’ouverture maximum ? [d= a(a+b)]

[tan(theta)=tan(v-u)=bd2/(d3+ad(a+b)) étude du maximum]

Corollaire (Formules de duplication 7.O) :


cos(2a)=cos2a-sin2a sin(2a)=2sin(a)cos(a)
cos(2a)=2cos2a-1=1-2sin2a
7
Corollaire du corollaire (Formules de linéarisation 7.P) :
1 + cos 2a 1 − cos 2a
cos 2 a = sin 2 a =
2 2

π
Trouvez cos, sin et tan de . [ 2+ 2/2, 2- 2]
8

3. Distance d’un point à une droite.

Déterminez une équation de la droite d’ perpendiculaire à d d’équation 2x-y+5=0 et


passant par A(2,2). Calculez le point d’intersection de d et d’ et en déduire la distance de A à
d.
Ce qui donne dans le cas général :
Théorème (distance d’un point à une droite 7.Q) : Soit ∆ la droite du plan
d’équation ax+by+c=0 et A(xA ;yA) un point du plan. En notant d(A,∆) la distance du point A
à la droite ∆, on a :
axA + by A + c
d(A, ∆) =
a2 + b2

Démonstration : On note H(xH,yH) le projeté orthogonal de A sur ∆. D’après 10.G,


,n normal à ∆ a pour coordonnées (a,b). Et on a
→
un vecteur
 
| n.AH |=|a(xH-xA)+b(yH-yA)|=|-axA-byA+axH+byH|=|-axA-byA-c| car H∈∆.
=| axA+byA+c|.
    ax + by A + c
Mais on a aussi | n.AH |=|| n ||.|| AH ||= a2+b2 .AH. Donc AH = A .
a2 + b2

4. Des cercles.

Proposition (7.R): Le cercle de diamètre [AB] est l’ensemble des points M tels
 
que MA.MB =0 .

Démonstration : Exercice.

Equation d’un cercle : Un cercle de centre Ω(a,b) et de rayon R en repère orthonormal:


Soit M un point du cercle de coordonnées (x,y). On a alors ΩM=R, soit encore
ΩM2=(x-a)2+(y-b)2. D’où l’équation d’un cercle : (x-a)2+(y-b)2=R2

8
Déterminez une équation du cercle de centre
(2 ;-1) et de rayon 5.

Trouvez l’ensemble des points solutions de


2 2
x +y -2x+y-5=0.

Idem avec x2+y2+2x+3y+10=0.

Montrer, par l’analytique, que la construction


ci-contre du pentagone fonctionne : K est le milieu
du rayon qui le porte, KI=IL et A et B sont les
points d’intersection du cercle d’origine et du
cercle de centre I et de rayon IL.
[ALI=68°]

5. Les lignes de niveaux de Liebniz.


Dans la suite, on suppose que A et B sont des points distincts fixés, k est un réel. On demande
à chaque fois de trouver le lieu géométrique du point M.
   
AB.AM = k est la droite passant par C∈(AB) tel que AB.AC =k, perpendiculaire à la droite
(AB). [utiliser le théorème de projection]
  AB2 AB2
MA.MB = k est le cercle de centre le milieu de [AB] et de rayon k + si k + ≥0,
4 4
l’ensemble vide sinon. [Faire deux éclatements en utilisant I milieu de [AB]]
MA2-MB2=k est une droite perpendiculaire à (AB) [utiliser l’identité remarquable et se
ramener au premier cas]
MA2+MB2=k est un cercle de centre le milieu de [AB] et de rayon …. Quoi d’ailleurs ?,
l’ensemble vide sinon. [idem que le deuxième cas, faire deux éclatements en utilisant I milieu
de [AB]]

Apollonius (262BC à Perga – 190BC à Alexandrie). Le Grand Géomètre, on lui doit le


premier traité sur les coniques (8 livres !) et notamment les appellations de parabole,
hyperbole et ellipse.

Défi : Cercles d’Apollonius : Le lieu géométrique des points dont la distance à un point
fixe est un multiple de sa distance à un autre point fixe est un cercle. [Soient A et B deux
points. L’ensemble des point M tels que AM=k.BM avec k fixé est un cercle.]

9
A rajouter ? Puissance d’un point par rapport à un cercle.

10
cos(-x)= cos(x) cos(π-x)= -cos(x)
sin(-x)= -sin(x) sin(π-x)= sin(x)
tan(-x)= -tan(x) tan(π-x)= -tan(x)
cos(x+π)= -cos(x) cos(π/2-x)= sin(x)
sin(x+π)= -sin(x) sin(π/2-x)= cos(x)
tan(x+π)= tan(x) 1
tan(π/2-x)=
tan x
cos(x+π/2)= -sin(x)
2 2
cos x+sin x=1
sin(x+π/2)= cos(x) 1
-1 2 =1+tan2(x)
tan(x+π/2)= cos a
tan(x)
1 1
= 1 +
sin 2 a tan 2 a
cos(a+b)=cos(a)cos(b)-sin(a)sin(b) cos(a-b)=cos(a)cos(b)+sin(a)sin(b)
sin(a+b)=sin(a)cos(b)+cos(a)sin(b) sin(a-b)=sin(a)cos(b)-cos(a)sin(b)
tan a + tan b tan a − tan b
tan(a+b)= tan(a-b)=
1 − tan a tan b 1 + tan a tan b
cos(2a)=cos2(a)-sin2(a)=2cos2(a)-1 1 + cos 2a
=1-2sin2(a) cos2(a)=
2
sin(2a)=2sin(a)cos(a) 1 − cos 2a
2 tan a sin2(a)=
tan(2a)= 2
1 − tan 2 a
2cos(a)cos(b)=cos(a+b)+cos(a-b) a+b a −b
2sin(a)sin(b)= -cos(a+b)+cos(a-b) cos(a)+cos(b)= 2cos cos
2 2
2sin(a)cos(b)= sin(a+b)+sin(a-b)
a+b a −b
cos(a)-cos(b)= -2sin sin
1 − tan 2 a 2 2
cos(2a)= 2 tan a a+b a −b
1 + tan 2 a tan(2a)= sin(a)+sin(b)= 2sin cos
2 tan a 1 − tan 2 a 2 2
sin(2a)=
1 + tan 2 a a+b a −b
sin(a)-sin(b)= 2cos sin
2 2
sin x 1 − cos x tan x
lim,x → 0 =1 lim,x → 0 =0 lim,x → 0 =1
x x x

11

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