Diophantecor
Diophantecor
Diophantecor
391 = 323 × 1 + 68
323 = 68 × 4 + 51
68 = 51 × 1 + 17
51 = 17 × 3
Ainsi, le pgcd de 391 et 323 est 17. On vérifie que 17 divise 612, car 612 = 17 × 36. D’autre
part, 391 = 17 × 23 et 323 = 17 × 19. L’équation est donc équivalente à
D’après le théorème de Bezout, puisque 19 et 23 sont premiers entre eux, on sait qu’il existe
(x0 , y0 ) solution de 19x−23y = 1. Multipliant tout par 36, (36x0 , 36y0 ) est solution de l’équation.
Soit (x, y) une solution de l’équation. Alors on a
Ainsi, 19 divise 23(y − 36y0 ). Mais puisque 19 et 23 sont premiers entre eux, 19 divise (y − 36y0 )
et donc il existe un entier k tel que y = 36y0 +19k. Reportant cela dans l’équation, on trouve que
x = 36y0 + 23k. Réciproquement, il est facile de vérifier que tout couple (36y0 + 23k, 36y0 + 19k)
est solution. Il suffit donc de déterminer un couple (x0 , y0 ).
On applique une nouvelle fois l’algorithme d’Euclide :
23 = 19 + 4
19 = 4 × 4 + 3
4 = 3+1
On peut donc prendre x0 = −6 et y0 = −5. L’ensemble des solutions de l’équation est donc
soit
bvk = x − ab − auk−1 .
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Exercices - Equations diophantiennes : corrigé
C’est une équation de Bézout, qu’on peut résoudre "naïvement", mais c’est bien sûr impossible
de tête. L’idée est que l’on sait que m est forcément compris entre 1 et 12. On regarde la
congruence modulo 31, et on obtient 12m ≡ 811 [31] ≡ 5 [31]. Mais, pour m allant de 1 à 12,
les entiers 12m ont des congruences modulo 31 différentes les unes des autres. Ainsi, on trouve
dans l’autre 12, 24, 5, 17, 29, 10, 22, 3, 15, 27, 8, 20. Ceci nous donne immédiatement m = 3, puis,
en retournant à l’équation 12m + 31j = 811, j = 25.
Exercice 4 - Congruences simultanée - Problème du cuisiner chinois - L1/Math Sup
- ??
On applique alors le résultat de la question précédente pour obtenir les valeurs possibles
de k. Soit (u, v) ∈ Z2 tels que un + vm = 1.
( (
x ≡ a [n] ∃k ∈ Z, x = a + nk
⇐⇒
x ≡ b [m] k ≡ u(b − a) [m]
(
∃k ∈ Z, x = a + nk
⇐⇒
∃l ∈ Z, k = u(b − a) + ml.
On remplace alors k par sa valeur dans la première équation, et on trouve que x est
solution si et seulement si il existe l ∈ Z tel que x = a + nu(b − a) + nml. On obtient bien
des solutions qui sont uniques modulo nm.
3. On commence par mettre en équation le problème. Soit x les temps, en secondes depuis
minuit, où les deux phares sont allumés au même moment. Les données du problème nous
disent que x est solution du système :
(
x ≡ 2 [15]
x ≡ 8 [28].
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Exercices - Equations diophantiennes : corrigé
28 = 15 × 1 + 13
15 = 13 × 1 + 2
13 = 6 × 2 + 1
1 = −6 × 2 + 1 × 13
= −6 × (15 − 13) + 13 = 7 × 13 − 6 × 15
= 7 × (28 − 15) − 6 × 15
= 7 × 28 − 13 × 15.
Le plus petit entier naturel de cet ensemble est obtenu pour k = 3, et on trouve x = 92 :
les deux phares seront allumés au même moment pour la première fois 1 minute et 32
secondes après minuit.
4. Là encore, il faut traduire ceci en termes de congruences. On a :
x
≡ 3 [17]
x ≡ 4 [11]
x ≡ 5 [6]
Ce problème se traite exactement de la même façon. On peut aussi résoudre d’abord les
deux premières équations ensembles, puis introduire dans la troisième. Ici, tout est facilité
si on remarque que 37 est tel que 37 ≡ 3 [17] et 37 ≡ 4 [11]. Puisque 17 ∧ 11 = 1, on sait
d’après la deuxième question que
(
x ≡ 3 [17]
⇐⇒ x ≡ 37[187].
x ≡ 4 [11]
Le plus petit entier positif est obtenu pour k = 6 et donne 785. Le cuisinier est sûr
d’obtenir au moins 785 pièces d’or.
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Exercices - Equations diophantiennes : corrigé
{(−14, −12); (−5, 0); (−5, 3); (−14, −15); (15, −12); (6, 0); (6, 3); (15, 15)}.
3. On écrit l’équations modulo 5, et on trouve que x2 ≡ 3 ( mod 5). Or, si x ≡ ±1 ( mod 5),
alors x2 ≡ 1 ( mod 5) et si x ≡ ±2 ( mod 5), alors x2 ≡ 4 ( mod 5) et donc l’équation
x2 = 3 ( mod 5) n’a pas de solutions. Ainsi, l’équation de départ n’a pas de solutions
dans Z2 .
p3 + p2 q + pq 2 + q 3 = 0.
Puisque q|p2 q + pq 2 + q 3 , on obtient q|p3 et donc q = 1 puisque p et q sont premiers entre eux.
En effectuant le même raisonnement avec p, on obtient p = ±1. Or 1 et −1 ne sont pas solutions
de l’équation. Il y a donc contradiction.
Exercice 7 - Fermat modifié - L1/Math Sup - ??
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Exercices - Equations diophantiennes : corrigé
Ainsi, on a trouvé une solution à l’équation avec n − 1 < n, ce qui contredit la minimalité
de n. Donc l’équation n’admet aucune solution.
3. Démontrons par récurrence sur n que l’équation (portant sur a, b ∈ N∗ ) 22n+1 = a2 + b2
admet pour unique solution a = b = 2n . Pour n = 0, on doit résoudre 2 = a2 + b2 avec
a, b ∈ N∗ , ce qui entraîne bien a = b = 1. Soit n ∈ N et supposons que la propriété est
vraie au rang n. Prouvons-la au rang n + 1. Alors, 22n+3 est un multiple de 4. D’après la
première question, si a2 + b2 = 22(n+1)+1 , alors a = 2k, b = 2l et donc
22n+1 = k 2 + l2 .
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