Corrige S Caledonie Nov 2019 DV
Corrige S Caledonie Nov 2019 DV
Corrige S Caledonie Nov 2019 DV
Exercice 1 5 points
Commun à tous les candidats
³ ´
1. D’apr7s l’énoncé P (M) = 0,25, donc P M = 1 − 0,25 = 0,75. D’autre part P M (F ) = 0,06.
³ ´
Donc P M F = 1 − 0,06 = 0,96.
On peut commencer l’arbre pondéré :
0,06
F
0,25 M
0,96 F
x F
0,75 M
1−x F
Partie B
Partie C
Exercice 2 5 points
Commun à tous les candidats
Partie A
à 1
!
3+ x
1. Pour x 6= 0, on a f (x) = ln .
1 + x1
1 3 + x1 3
Comme lim = 0, on a lim = = 3 et finalement
x→+∞ x x→+∞ 1 + 1 1
x
lim f (x) = ln 3.
x→+∞
Ce résultat montre que géométriquement la droite d’équation y = ln 3 est asymptote hori-
zontale à C f au voisinage de plus l’infini.
2. a. f est la composée de fonctions dérivables sur [0 ; +∞[ et sur cet intervalle :
u′
f ′ (x) = .
u
3x + 1 3(x + 1) − 1 × (3x + 1) 3x + 3 − 3x − 1 2
Avec u(x) = , on a u ′ (x) = 2
= 2
= .
x +1 (x + 1) (x + 1) (x + 1)2
2
(x+1)2 2
Donc f ′ (x) = 3x+1
= .
x+1
(3x + 1)(x + 1)
b. f ′ (x) quotient de nombres supérieurs à zéro est supérieure à zéro, donc f est stricte-
ment croissante sur [0 ; +∞] de f (0) = ln 11 = 0 à ln 3.
Partie B
µ ¶
9+1
1. Initialisation : u0 = 3 et u1 = ln = ln 10 5
4 = ln 2 ≈ 0,92.
3+1
1
On a bien 6 u1 6 u0 : l’encadrement est vrai au rang 0.
2
1
Hérédité : on suppose que pour n ∈ N, 6 un+1 6 un .
2
Par croissance (démontrée en A. 2.) de la fonction f , on a :
µ ¶
1
f 6 f (un+1 ) 6 f (un ).
2
µ ¶ Ã3 ! µ ¶
1 2 +1 5
Or f = ln 1 = ≈ 0,51 > 0,5.
2 2 +1
3
1
On a donc l’encadrement 6 un+2 6 un+1 : l’encadrement est vrai au rang n + 1.
2
L’encadrement est vrai au rang 0, et s’il est vrai à un rang n ∈ N quelconque, il est vrai au
rang n + 1. D’après le principe de récurrence, on a donc démontré que pour tout entier
1
naturel n, 6 un+1 6 un .
2
1
2. Le résultat précédent montre que le suite (un ) est décroissante et minorée par : elle
2
1
converge donc vers une limite supérieure ou égale à , donc positive.
2
Partie C
1. Le tableau de variations montre que sur l’intervalle [x0 ; +∞[, la fonction g décroit de
g (x0 ) ≈ 0,088 > 0 à −∞.
Elle est continue sur cet intervalle car dérivable, donc d’après le principe des valeurs inter-
médiaires, il existe un réel unique α ∈ [x0 ; +∞[ tel que g (α) = 0.
Comme x0 > 0, α > 0.
2.
x ← 0,22
Tant que g (x) > 0 faire
a.
x ← x + 0,01
Fin de Tant que
b. Donner alors la dernière valeur prise par la variable x lors de l’exécution de l’algo-
rithme.
Exercice 3 5 points
Commun à tous les candidats
Partie A
µ ¶
2
Dans cette partie, le point J a pour coordonnées 1 ; 1 ;
5
1. I est le centre du carréµ ADHE, donc¶ en particulier I est le milieu du segment [DE], donc
¡ 0+0 1+0 0+1 ¢ 1 1
I 2 ; 2 ; 2 soit I 0 ; ; .
2 2
µ ¶ µ ¶
1 1 2
a. Avec F(1 ; 0 ; 1), I 0 ; ; et J 1 ; 1 ; , on obtient :
2 2 5
1 0
−→ −
→
IF − 21 et FJ 1 .
1
2
− 35
→
− − → →
− − →
Or n . IF = −1 − 23 + 52 = 0 et n . FJ = 0 + 3 − 3 = 0.
→
−
Le vecteur n orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du plan (FIJ) est un vecteur
normal à ce plan.
b. D’après le résultat précédent on sait que :
M(x ; y ; z) ∈ (FIJ) ⇐⇒ −1x + 3y + 5z = d = 0, avec d ∈ R.
Or F ∈ (FIJ) ⇐⇒ −1 + 0 + 5 = d = 0 ⇐⇒ d = 4.
Conclusion : M(x ; y ; z) ∈ (FIJ) ⇐⇒ −x + 3y + 5z − 4 = 0.
2. a. Si (d) est orthogonale au plan (FIJ), tout vecteur directeur de (d), donc en particulier
−−→ →
−
BM est colinéaire au vecteur n précédent.
Il existe donc t ∈ R tel que :
−−→ →
− x − 1 = −t x = 1−t
BM = t n ⇐⇒ y − 0 = 3t ⇐⇒ y = 3t
z − 0 = 5t z = 5t
x = 1−t
Conclusion M(x ; y ; z) ∈ (d) ⇐⇒ y = 3t avec t ∈ R.
z = 5t
b. M(x ; y ; z) a ses coordonnées qui vérifient les équations paramétriques de (d) et
l’équation cartésienne du plan, soit :
x = 1−t
y = 3t
⇒ −1 + t + 9t + 25t − 4 = 0 ⇐⇒ 35t = 5 ⇐⇒
z = 5t
−x + 3y + 5z − 4 = 0
1
7t = 1 ⇐⇒ t = .
7 µ ¶ µ ¶
1 1 1 6 3 5
Les coordonnées de M sont donc M 1 − ; 3 × ; 5 × , donc M ; ; .
7 7 7 7 7 7
H
K
G
M
+
I
+
A L
D
J
Figure 1
6 1
−1 −
7 7
−−→ 3 −−→ 3 −→ 0 −−→ −→ 5
3. a. On a BM
7 , soit BM 7 et BF 0 , donc BM . BF = 7 .
1
5 5
7 7
b. On sait que le produit scalaire peut aussi s’écrire :
−−→ −→
BM . BF = BM × BF × cos MBF (1).
µ ¶ µ ¶2 µ ¶2
1 2 3 5 1 9 1 25 35
De façon évidente BF = 1 ; BM2 = − + + = + + + = .
7 7 7 49 49 49 49 49
p
35
Donc BM = .
7
L’égalité (1) s’écrit donc :
p r
5 35 5 5
= 1× ⇐⇒ cos MBF
× cos MBF =p = .
7 7 35 7
La calculatrice donne MBF ≈ 32,31° soit 32° au degré près.
Partie B
1. Les faces (BCGF) et (ADHE) sont parallèles ; le plan (FIJ) les coupent donc suivant deux
parallèles (FJ) et (KL).
De même les faces (ABFE) et (DCGH) sont parallèles ; le plan (FIJ) les coupent donc suivant
deux parallèles (FK) et (JL).
Le quadrilatère (FJLK) ayant ses côtés opposés parallèles est donc un parallélogramme.
a2
2. On a FJ2 = 1 + (a − 1)2 et JL2 = 1 + .
4
FKLJ est un losange si deux de ses côtés consécutifs ont la même longueur, d’où
a2 a2
FJ = JL ⇒ FJ2 = JL2 ⇐⇒ 1 + (a − 1)2 = 1 + ⇐⇒ (a − 1)2 = ⇐⇒ 4(a − 1)2 = a 2 ⇐⇒
4 4
2
4(a − 1) − a 2 = 0 ⇐⇒ [2(a − 1) + a] [2(a − 1) − a] = 0 ⇐⇒ (3a − 2)(a − 2) = 0 ⇐⇒ a = ou
3
x = 2.
Or 0 6 a 6 1, donc il existe une seule valeur de a pour laquelle le quadrilatère FKLJ est un
2
losange : a = .
3
Exercice 4 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
Les parties A et B sont indépendantes.
Partie A
On considère l’équation (E ) :
25z 2 − 14z + 25 = 0.
7 7×4 28
4. On a = = = 0,28. La calculatrice donne aussi α ≈ 74°.
25 25 × 4 100
24 24 × 4 96
= = = 0,96.
25 25 × 4 100
Les deux points représentatifs des solutions de (E ) sont donc les points A et D symétriques
autour de l’axe des abscisses.
Partie B
1. Affirmation A : p
1 3
On sait que = cos π3 et que = sin π3 , donc :
p 2 2
1 3 π
+i = cos π3 + i sin π3 = ei 3 et par conséquent :
2 2
à p !2 019 ³ ´
1 3 π 2 019 2 019π
+i = ei 3 = ei 3 = ei673π = ei(672π+π) = eiπ = −1. L’affirmation est fausse.
2 2
µ ¶2 µ ¶2
2 5 4 25 29
2. Affirmation B : On a kz|2 = + = + = .
6 6 36 36 36
Comme kz|2 < 1, kzk < 1 et donc lim |z|n = 0. l’affirmation est vraie.
n→+∞
lim |z|n = 0.
n→+∞
3. Affirmation C :
L’indication peut s’écrire :
¡ ¢
cos(2x) = cos2 (x) − sin2 (x) = cos2 (x) − 1 − cos2 (x) = 2cos2 (x) − 1.
7 7 25 7 32
On a donc = 2cos2 (a) − 1 ⇐⇒ 2cos2 (a) = 1 + = + = , d’où
25 25 25 25 25
1 32 32
cos2 (a) = × = .
2 25 50 q q
Comme −π 6 a 6 0, on a donc cos a = 32 32
50 ou cos a = − 50 , et puisque
s µ ¶2 q
32 q q
1− = 18 50 , on a dans les deux cas : sin a = − 18
50 = − 9 3
25 = − 5 .
50
L’affirmation est vraie.
Exercice 4 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
On considère la suite (an ) définie pour tout entier naturel n par
42n+1 + 1
an = .
5
44+1 + 1 45 + 1 1025
1. • a2 = = = = 205 ;
5 5 5
6+1 7
4 + 1 4 + 1 16384 + 1
• a3 = = = = 3277
5 5 5
42(n+1)+1 + 1 42n+3 + 1 4(2n+1)+2 + 1 42n+1 × 42 + 1
2. Pour tout entier naturel n, an+1 = = = = =
5 5 5 5
2n+1 2 2n+1 2 2n+1 2n+1
4 × 4 + 16 − 15 4 × 4 + 16 − 15 16 × 4 + 16 − 15 4 + 1 15
= = = 16 − =
5 5 5 5 5
16an − 3.
3. • Par récurrence :
– a0 = 1 : la propriété est vraie au rang zéro ;
– Supposons que pour n ∈ N, an ∈ N ; alors 16an ∈ N et d’après le résultat précédent
16an − 3 = an+1 ∈ N.
La relation est vraie au rang 0 et si elle est vraie à un rang n ∈ N, elle l’est aussi au rang n +1 :
d’après le principe de récurrence an ∈ N pour tout naturel.
• Les puissances paires de 4 se terminent par 6 et les puissances impaires par 4, donc quel
que soit n ∈ N, 42n+1 se termine par 4 et donc 42n+1 +1 se termine par 5 et est donc multiple
de 5 : an est donc un naturel pour tout n ∈ N.
4. Dans cette question on utilise l’égalité de la question 2. afin de démontrer plusieurs pro-
priétés des termes de la suite (an ).
a. Tout diviseur commun à an et à an+1 et un diviseur commun à 16an et à an+1 , donc
est un diviseur de la différence 16an − an+1 = 3. Or 3 a deux diviseurs 1 et 3.
Conclusion : tout diviseur commun à an et à an+1 et en particulier le plus grand est
un diviseur de 3, donc est 1 ou 3.
b. Quel que soit n ∈ N, on a 16 ≡ 1 [3] et −3 ≡ 0 [3], donc 16an ≡ an [3] donc finalement
16an − 3 = an+1 ≡ an [3].
c. On a a0 = 1 et on a bien 1 ≡ 1 [3].
Initialisation : le résultat précédent signifie que a0 n’est pas divisible par 3.
Hérédité : supposons que an n’est pas divisible par 3 pour n ∈ N ; alors 16an n’est pas
divisible par 3 (puisque 16 ne l’est pas) et comme 3 est divisible 3, 16an − 3 = an+1
n’est pas divisible par 3.
La propriété est vraie au rang zéro, et si elle est vraie au rang n ∈ N, elle l’est aussi au
rang n + 1. D’après le principe de récurrence an n’est pas un multiple de 3 pour n ∈ N.
d. On a vu à la question 4. a. que le plus grand commun diviseur dn à an et à an+1 était 1
ou 3. Comme on vient de voir que ce n’est pas 3, c’est donc 1 : les naturels an et an+1
sont premiers entre eux.
Remarque : cette égalité n’est pas difficile à démontrer puisqu’elle relève de l’identité
(a + b)(a − b) = a 2 − b 2 .
¡ ¢¡ ¢ ¡ ¢¡ ¢
b n c n = 2n+1 (2n − 1) + 1 2n+1 (2n + 1) + 1 = 22n+1 − 2n+1 + 1 22n+1 + 2n+1 + 1 =
¡ 2n+1 ¢¡ ¢ ¡ ¢2 ¡ ¢2
2 + 1 − 2n+1 22n+1 + 1 + 2n+1 = 22n+1 + 1 − 2n+1 = 24n+2 + 2 × 22n+1 + 1 − 22n+2 =
¡ 2 ¢2n+1
2 + 22n+2 − 22n+2 + 1 = 42n+1 + 1 = 5an .
5. a. On a donc pour n > 2, 5an = b n c n . De deux choses l’une :
• ou 5 ne divise pas b n ; comme 5 est premier et donc premier avec b n , 5 divise le
produit b n c n et est premiers avec b n : d’après le théorème de Gausse 5 divise c n ;
• ou 5 divise b n et alors le résultat est acquis.
b. b n = 2n+1 (2n − 1) + 1, donc n > 2 ⇒ 2n > 22 ⇒ 2n − 1 > 3 ; d’autre part n > 2 ⇒ n + 1 >
3 ⇒ 2n+1 > 23 , d’où par produit
2n+1 (2n − 1) > 3 × 8 et enfin b n > 25 > 5.
De màªme c n = 2n+1 (2n + 1) + 1
n > 2 ⇒ 2n > 22 ⇒ 2n + 1 > 5 ; d’autre part n > 2 ⇒ n + 1 > 3 ⇒ 2n+1 > 23 , d’où par
produit
2n+1 (2n − 1) > 5 × 8 et enfin c n > 40 > 5.
bn cn
c. On a an = .
5
bn cn
Donc an = × c n ou an = × bn .
5 5
bn cn
D’après les questions précédentes ou est un naturel au moins égal à 2 puisque
5 5
b n et c n sont supérieurs à 5 et que l’un au moins est un multiple de 5.
an est donc le produit de deux naturels différents de 1 : il n’est donc pas premier.