TD27

Lycée Fauriel – E.C.G.
1 – Maths approfondies 2023/2024
TD no 27 : Applications linéaires.
Exercice 1. Pour chacune des applications définies ci-dessous, déterminer si elle est linéaire. Si c’est le cas, donner
une famille génératrice de son image et de son noyau.
( (
R2 → R2 R3 → R
1. f1 : 4. f4 :
(x, y) 7→ (x + y + 1, 2y − 1) (x, y, z) 7→ xyz
( (
R3 → R2 R3 [X] → R2
2. f2 : 5. f5 :
(x, y, z) 7→ (x + y − z, x − 2y + z) P 7→ (P (2), P ′ (1))
( (
R3 [X] → R2 [X] M2 (R) → M2 (R)
3. f3 : 6. f5 :
P (X) 7→ P (X + 1) − P (X) M 7→ 21 (M + t M )
Exercice 2. Soit f l’endomorphisme de R3 défini, pour tout (x, y, z) ∈ R3 , par

1
f (x, y, z) = (x + y + z, 2y, x − y + z) .
2
1. Pour u ∈ R3 un vecteur de votre choix, calculer f (u) puis f (f (u)). Généraliser en démontrant que f ◦ f = f .
2. Déterminer v1 ∈ R3 tel que Ker(f ) = Vect(v1 ).
3. Déterminer v2 et v3 ∈ R3 tels que Im(f ) = Vect(v2 , v3 ). Calculer f (v2 ) et f (v3 ).
4. Vérifier que (v1 , v2 , v3 ) est une base de R3 que l’on note B.
5. Pour un vecteur u ∈ R3 , déterminer les coordonnées de f (u) dans la base B en fonction de celles de u dans B.
Exercice 3. On considère l’application linéaire f définie par

(
R2 [X] −→ R3
f:
P 7−→ (P (−1), P (0), P (1)).
1. Déterminer le noyau de f . Indication : penser à la relation entre nombre de racines et degré.

2. Montrer que f (1), f (X), f (X 2 ) est une famille génératrice de R3 .
3. En déduire que f est un isomorphisme.
4. Déterminer P1 = f −1 (1, 0, 0) , P2 = f −1 (0, 1, 0) et P3 = f −1 (0, 0, 1) .

5. En déduire une expression générale pour f −1 (x, y, z) , où (x, y, z) ∈ R3 .

Exercice 4. On note E = M3,1 (R) et f l’endomorphisme de E défini par

 
0 1 1
f : X 7→ AX avec A = −1 2 1 .
−1 1 2
On note F l’ensemble des vecteurs invariants par f , c’est à dire F = {X ∈ M3,1 (R) | f (X) = X}.
1. Déterminer Ker(f ). Que peut-on en déduire pour f ? On admet que f est aussi surjective.
2. Montrer que F est un sous-espace vectoriel de E.
3. Déterminer deux vecteurs X1 et X2 tels que F = Vect(X1 , X2 ).
4. Soit Y ∈ E. Montrer que f (Y ) = 2Y si et seulement si Y ∈ Vect(X3 ), avec X3 un vecteur à préciser.
5. Montrer que B = (X1 , X2 , X3 ) est une base de E.
6. Pour un vecteur X ∈ E, donner les coordonnées de f (X) dans B en fonction des coordonnées de X dans B.
7. En déduire une expression de f −1 (Y ) pour Y ∈ E à l’aide des coordonnées dans B.
1
Exercice 5. On définit les vecteurs de R3 suivants : u1 = (1, 0, 1), u2 = (1, −1, 1), u3 = (−2, 1, −1).
1. Montrer que (u1 , u2 , u3 ) est une base de R3 .
2. Soit v1 , v2 , v3 des vecteurs de R3 . Montrer qu’il existe au plus une application f ∈ L(R3 ) telle que f (u1 ) = v1 ,
f (u2 ) = v2 et f (u3 ) = v3 .
Indication. On pourra supposer qu’il existe deux applications f1 et f2 qui vérifient les égalités ci-dessus et montrer
qu’alors f1 − f2 = 0L(R3 ) en utilisant la décomposition d’un vecteur dans la base (u1 , u2 , u3 ).
3. Pour v1 = (1, 0, 0), v2 = (0, 1, 0) et v3 = (0, 0, 1) déterminer explicitement une telle application f , c’est à dire
exprimer f (x, y, z) pour tout (x, y, z) ∈ R3 .
Exercice 6. Soient E et F des espaces vectoriels, F = (u1 , . . . un ) une famille de vecteurs de E et f ∈ L(E, F ).

1. Montrer que si f (u1 ), . . . , f (un ) est libre, alors F est une famille libre.

2. Montrer que si f (u1 ), . . . , f (un ) est génératrice de F et Ker(f ) = {0E }, alors F est génératrice de E.

3. Montrer que si F est libre et Ker(f ) ∩ Vect(F) = {0E }, alors f (u1 ), . . . , f (un ) est libre.
Exercice 7. Soient E un espace vectoriel et f, g ∈ L(E).

1. Montrer que : g ◦ f = 0L(E) ⇐⇒ Im(f ) ⊂ Ker(g).
2. Montrer que : f ◦ g = g ◦ f =⇒ ∀u ∈ Ker(f ), g(u) ∈ Ker(f ) et ∀v ∈ Im(f ), g(v) ∈ Im(f ).
Cela signifie que si f et g commutent, alors le noyau et l’image de f sont stables par g.
3. Montre que : Ker(f ) ⊂ Ker(g ◦ f ) et Im(g ◦ f ) ⊂ Im(g).
4. Montrer que : Ker(f ) = Ker(g ◦ f ) ⇐⇒ Im(f ) ∩ Ker(g) = {0E }.
Exercice 8. On note E = RN l’espace vectoriel des suites réelles et f l’application qui a une suite (un ) de E associe
la suite (vn ) définie par ∀n ∈ N, vn = un+1 .
1. Montrer que f est un endomorphisme de E.
2. Est-il injectif ? surjectif ?
3. Déterminer g un endomorphisme de E tel que f ◦ g = IdE .
4. Peut-on trouver h un endomorphisme de E tel que h ◦ f = IdE ?

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Exercice 2. Soit f l’endomorphisme de R3 défini, pour tout (x, y, z) ∈ R3 , par

Exercice 3. On considère l’application linéaire f définie par

1. Déterminer le noyau de f . Indication : penser à la relation entre nombre de racines et degré.

5. En déduire une expression générale pour f −1 (x, y, z) , où (x, y, z) ∈ R3 .

Exercice 4. On note E = M3,1 (R) et f l’endomorphisme de E défini par

Exercice 7. Soient E un espace vectoriel et f, g ∈ L(E).

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