Methodes D'etudes Bibliques Corrigé II
Methodes D'etudes Bibliques Corrigé II
Methodes D'etudes Bibliques Corrigé II
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Etude
Biblique, des
méthodes, de la
manière, de la
créativité
Mars 2020
Rassemblement et amélioration fait par Imbé Sougué sous la direction de Richard D. Sieza
I. MESSAGE À L’UTILISATEUR
Ceci est un mémento de l’étude biblique d’édification, destiné aux gens qui sont déjà nés de
nouveau. L’objectif consiste à s’appliquer à l’approfondissement de la foi des participants, à leur
croissance à l’image de Christ.
Ce mémento expose brièvement la méthode inductive. La démarche est celle de questions
invitant à des discussions. Une telle approche permet d’aborder le texte soi-même ou avec d’autres
en petits groupes (en famille, dans les cellules ou communautés de maison, dans les cellules des
GBU, etc.). On trouve cependant beaucoup d’intérêt à faire l’étude par groupe de 3 à 7 personnes
sous la conduite d’un animateur.
Le rôle de l’animateur consiste à coordonner et à orienter les discussions pour qu’elles
soient efficaces. Pour jouer pleinement ce rôle, il s’emploie à obéir aux dix (10) commandements
s’y afférent :
1. Tu écouteras ton prochain comme toi-même.
2. Tu mèneras sérieusement l’étude sans te prendre trop au sérieux.
3. Tu aideras les autres à entrer dans le texte.
4. Tu ne monopoliseras pas la parole.
5. Tu feras circuler la parole et relanceras les idées au groupe.
6. Tu ne permettras pas que l’on se moque de l’opinion ou de l’ignorance de quiconque.
7. Tu faciliteras la prise de parole des timides.
8. Tu aideras les bavards à la laisser à d’autres !
9. Tu feras preuve d’humour quand ce sera nécessaire.
10. Tu te délecteras de la parole (de Dieu) et la savoureras avec les autres !
De la sorte, chacun est amené progressivement à entrer dans le texte, et y puiser des trésors
inestimables de la parole de Dieu, pour son développement holistique, on va dire intégral. Ainsi
tire-t-on le meilleur profit de l’étude d’un texte biblique, par l’application de la méthode inductive.
II. MÉTHODE INDUCTIVE
Si l’étude déductive part des informations les plus générales pour en déduire des faits
particuliers, la démarche inductive remonte du particulier au général1.
La méthode inductive consiste à observer les faits (évidents et cachés) inhérents au texte, à
interpréter ces faits du point de vue de l’auteur, et à appliquer son message à notre situation
contemporaine (LUM 1997, p. 4).
La méthode inductive est la méthode dite OIA en ce sens que l’observation, l’interprétation
et l’application en sont les différentes étapes.
2.1. L’observation
L’observation marque le premier pas de l’étude d’un texte biblique. Elle permet d’aller à la
recherche de ce que dit le texte, de découvrir les faits tout aussi évidents que cachés.
Les sept questions du journaliste (7QDJ) en sont les précieux instruments : Qui ? Quoi ?
Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ? Donc ? Quand on se les pose en tenant compte du genre
littéraire du texte, elles aident à faire une observation plus précise et tout à fait bénéfique.
Par exemple, pour un passage narratif, on pose les questions : Qui fait quoi ? Où ? Quand ?
Comment ? Pourquoi ? Quelles en sont les conséquences ? Pour un passage discursif, on recourt
1
A. RUOLT, in Les Cahiers de l’Institut Biblique de Nogent, N° 132, juin 2006, p. 6.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
BARKA KAMNADJ, Étudier la Bible soi-même et avec d’autres, Polycopié de formation de formateurs à l’étude
biblique, août 2009, 41 p.
LUM Ada, Comment animer une étude biblique en groupe, GBUAF, Abidjan, 1997, 34 p.
NGARIAL KLAÏNGAR, Nos amis rencontrent le Christ, (Méthode d’évangélisation par amitié et par l’étude biblique),
Niamey, 2003, 26 p.
RUOLT Anne, in Les cahiers (de l’Institut Biblique de Nogent), N° 132, juin 2006, Nogent S/Marne, 22 p.
Réflexion et action
a) L’Éternel se sert du torrent, des corbeaux et de la veuve, comme des humanitaires, pour prendre soin
de son prophète. Faites ressortir la différence fondamentale entre ces humanitaires d’autrefois et ceux
d’aujourd’hui, puis dites quelle peut être la perspective de Dieu pour les humanitaires.
b) Peut-être connaissez-vous dans votre vie un moment de famine ou une quelconque traversée du désert.
Faites-en brièvement l’économie, et dites comment Dieu s’y manifeste-t-il ?
Réflexion et action
a) En ex-Yougoslavie, alors qu’on interviewait les déplacés de guerre, l’un d’eux, un jeune garçon de huit à
douze ans versa des larmes. A la question : « Pourquoi pleures-tu ? », il répondit : « Ce n’est pas moi,
c’est mon cœur ». Avec un regard sur le spectacle de la désolation dont l’Afrique continue d’être l’objet,
que pensez- vous d’une telle réponse ?
b) Jésus s’approche du cortège funèbre, touche le cercueil, et dit : « Jeune homme, lève-toi ! ». Et le mort
s’assied, puis se met à parler. A la suite de cette étude, en quoi (par rapport à quoi) avez-vous besoin de
vous lever ou d’être touché par Jésus ?
C’est une méthode réellement d’origine suédoise. On l’a nommée d’abord la méthode Västeras,
d’après la ville où elle a vu le jour. Elle s’est rapidement répandue ailleurs dans le monde. C’est un outil
d’emploi facile. Elle aide à savoir quoi chercher, à encourager une réponse active au texte, à réfléchir sur la
pertinence du texte (LUM 2002, pp. 10-11).
D’aucuns l’appellent la méthode du partage suédois avec symboles. Ils la considèrent comme plutôt
adaptée aux enseignements de Jésus (surtout les paraboles) et à certaines sections des épîtres. Exemples :
Matthieu 20/1-16 ; Luc 7/36-50 ; Éphésiens 2/13-20 (MALLISON 2000, pp. 201-202).
La feuille-guide à la page suivante donne des consignes à suivre pour l’application de la méthode.
Elle permet aux participants de se mettre à l’écoute du texte grâce au langage des signes ou des symboles.
L’animateur en fait une copie pour chaque participant à l’étude. Il explique les différents signes ou symboles
portés sur la feuille et s’assure que chacun a sa Bible. Il fait faire la lecture du passage indiqué et lance le
travail personnel.
2.1. Le travail personnel1
En trente (30) minutes, chaque participant fait un travail personnel en silence, en suivant les
indications portées sur la feuille-guide. Il porte la référence du verset à côté des symboles et en fait un bref
commentaire dans la case correspondante. L’animateur fait passer ensuite au travail en groupe.
On prend quarante (40) minutes pour la mise en commun. Les participants se prononcent à tour de
rôle sur ce qu’ils ont fait par rapport au premier symbole, puis on passe au suivant. L’animateur peut le faire
en premier pour encourager les autres.
On peut noter au tableau ou sur une grande feuille de papier les principales remarques faites par les
participants. Une discussion générale peut s’en suivre. Un moment de prière aussi.
Pour la prière, on partage avec les autres les résolutions prises : ce qu’on compte faire, quand et
comment le faire. L’animateur fait le premier pas pour en donner l’exemple.
Par la suite, on peut prier chacun en silence ou à haute voix pour le besoin exprimé par le voisin ou
la voisine de gauche. Au total, vingt (20) minutes suffisent à couvrir cette partie décisive de la fin.
La méthode suédoise nous aide énormément à prêter attention à certains détails du texte qui nous
échappent souvent très facilement.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
BARKA KAMNADJ, Étudier la Bible soi-même et avec d’autres, Polycopié de formation de formateurs à l’étude
biblique, août 2009, 41 p.
LUM Ada, Idées Créatives (pour des Études Bibliques Dynamiques), GBUAF, Abidjan, 2002, 25 p.
MALLISON John, Animation et gestion des groupes dans l’Église, (Guide pratique), Éditions Farel, Marne-La-
vallée, 1ère éd., 2000, 272 p.
1
J. MALLISON, Animation et gestion des groupes dans l’église, Guide pratique, Éditions Farel, 2000, p. 202.
2
Idem.
3
Des questions restées sans réponse sont notées pour des recherches ultérieures, et le rendez-vous est pris à la
prochaine séance en vue de communiquer les découvertes faites et les résultats obtenus.
Y a-t-il, dans ce
? Je ne comprends pas le
m’interpelle
Ce passage
particulièrement,
m’invite à une action ou me
lance un défi
On doit s’assurer que les versets qu’on mentionne à la deuxième colonne dépeignent l’état réel de
nos cœurs, et les commentaires qu’on fait à la troisième colonne expriment sans doute nos sentiments. Car
si on fait juste pour faire ou parce que tout le monde le fait, on n’en tire aucun profit. On se fait du tort à
soi-même !
Y a-t-il, dans
? Je ne comprends pas le
Ce que j’apprends
Ce que j’apprends
m’interpelle
Ce passage
particulièrement,
m’invite à une action ou me
lance un défi
Y a-t-il, dans
? Je ne comprends pas le
Ce que j’apprends
Ce que j’apprends
m’interpelle
Ce passage
particulièrement,
m’invite à une action ou me
lance un défi
Y a-t-il, dans
? Je ne comprends pas le
Ce que j’apprends
Ce que j’apprends
m’interpelle
Ce passage
particulièrement,
m’invite à une action ou me
lance un défi
A travers les questions 9 et 10, on applique à sa vie tous les enseignements tirés du texte, et on
transforme en prière ce sur quoi on a médité. De plus, on adore Dieu à partir des découvertes qu’on a faites
sur lui, et on prend une décision sur la base de celles qu’on a faites sur soi-même.
Quand l’étude est faite en groupe, le Dr Pierre Ezoua suggère que l’animateur pose les questions les
unes après les autres, et laisse le soin aux participants de prendre la parole pour donner leurs réponses à
volonté. Il s’ensuit une discussion. A la fin de l’étude, chaque membre du groupe est invité à prier en
fonction de ce qui l’a touché singulièrement.
Avant de se séparer, l’animateur demande à chacun de faire l’effort, avec l’aide du Saint-Esprit, pour
mettre en pratique ce que Dieu vient de révéler (2002, p. 1).
Alors que la méthode suédoise1 peut, dans une certaine mesure, être valablement expérimentée par
la section élèves au sein des GBU, on peut bien s’accorder pour dire que la méthode du Lecteur de la Bible
est des plus appropriées à une telle section.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
BARKA KAMNADJ, Étudier la Bible soi-même et avec d’autres, Polycopié de formation de formateurs à l’étude
biblique, août 2009, 41 p.
EZOUA Pierre, Méthodes d’étude biblique, Polycopié d’un atelier sur l’étude biblique animé au 12ème congrès
triennal des GBUAF, Bamako, 2002, 6 p.
1
C’est une méthode réellement d’origine suédoise. On l’a nommée d’abord la méthode Västerås, d’après le nom de la ville où elle a vu le jour. Elle s’est
rapidement répandue ailleurs dans le monde. C’est un outil d’emploi facile. Elle aide à savoir quoi chercher, à encourager une réponse active au texte, à réfléchir
sur la pertinence du texte. D’aucuns l’appellent la méthode du partage suédois avec symboles. Ils la considèrent comme plutôt adaptée aux enseignements de Jésus
(surtout les paraboles) et à certaines sections des épîtres.
Les amis de Jésus se rassemblent dans un même lieu d’après ses instructions, au nombre d’environ
cent-vingt. Ils attendent l’accomplissement de la promesse qui leur est faite il y a quelque temps. Tout à
coup, le Saint-Esprit se répand du ciel sur eux d’une manière inhabituelle. De grands signes s’opèrent, et les
uns et les autres font des expériences surnaturelles. Le grand jour s’est ainsi levé, le Saint-Esprit est là !
Note
Pentecôte : Cinquante. Fête commémorant l’effusion du Saint-Esprit cinquante jours après la résurrection de Jésus-Christ.
On la célèbre cinquante jour après la fête de pâque. Dans l’Ancien Testament, on l’appelle aussi la fête des semaines ou encore
la fête de la moisson.
Discussion
1) De qui ou de quoi ces versets parlent-ils ; où, quand et comment la scène se déroule-t-elle ?
2) Qu’est-ce que le passage vous enseigne-t-il sur le Père, le Fils ou le Saint-Esprit ?
3) Quel exemple y a-t-il à suivre ou à ne pas suivre ?
4) Quel ordre y a-t-il auquel obéir ?
5) Quelle promesse y a-t-il à laquelle croire et en laquelle espérer ? quelles sont les conditions s’y
rattachant ?
6) Quel avertissement y a-t-il à considérer ?
7) Quelle vérité Dieu vous révèle-t-il dans ce passage ?
8) Quels autres passages bibliques vous permettent-ils de mieux comprendre ce texte ?
Réflexion et action
Au bruit qui se produit par l’effet du Saint-Esprit et des expériences surnaturelles que font les amis
de Jésus, des gens accourent de toutes parts. D’aucuns en sont bouleversés, d’autres s’en trouvent hors
d’eux-mêmes et dans l’admiration. Et pourtant, dépassés par les événements, ils s’en moquent, disant des
amis de Jésus qu’ils sont pleins du vin doux. Alors Pierre prend la parole et leur en fait une réplique
conséquente, et à quelles fins ? Au texte de répondre !
Notes
- La troisième heure du jour : Elle correspond de nos jours à 9h
- La prescience de Dieu : Ce que Dieu a prévu d’avance dans sa toute science
Discussion
1) De qui ou de quoi ces versets parlent-ils ; où, quand et comment la scène se déroule-t-elle ?
2) Qu’est-ce que le passage vous enseigne-t-il sur le Père, le Fils ou le Saint-Esprit ?
3) Quel exemple y a-t-il à suivre ou à ne pas suivre ?
4) Quel ordre y a-t-il auquel obéir ?
5) Quelle promesse y a-t-il à laquelle croire et en laquelle espérer ? quelles sont les conditions s’y
rattachant ?
6) Quel avertissement y a-t-il à considérer ?
7) Quelle vérité Dieu vous révèle-t-il dans ce passage ?
8) Quels autres passages bibliques vous permettent-ils de mieux comprendre ce texte ?
Réflexion et action
La réplique faite par Pierre sous l’onction du Saint-Esprit accroche ses auditeurs et les persuade à
fond. Ils Interrogent Pierre par la suite sur l’attitude à tenir. Il va droit au but, leur disant : « Repentez-
vous ». Ce message de repentance est d’actualité aujourd’hui dans l’Église où beaucoup de gens réfléchissent
et agissent de moins en moins en citoyens du royaume des cieux, tant leurs cœurs restent attachés aux
choses de ce monde. En fait, qu’est-ce qui suit la repentance ?
Notes
- Se repentir : Se détourner du mal, changer radicalement de façon de vivre, de raisonner et d’agir.
- Une génération perverse : Une génération mauvaise, immorale.
- Persévérer : Tenir bon, garder le cap.
- La fraction du pain : La sainte-cène, le repas du Seigneur.
Discussion
1) De qui ou de quoi ces versets parlent-ils ; où, quand et comment la scène se déroule-t-elle ?
2) Qu’est-ce que le passage vous enseigne-t-il sur le Père, le Fils ou le Saint-Esprit ?
3) Quel exemple y a-t-il à suivre ou à ne pas suivre ?
4) Quel ordre y a-t-il auquel obéir ?
5) Quelle promesse y a-t-il à laquelle croire et en laquelle espérer ? quelles sont les conditions s’y
rattachant ?
6) Quel avertissement y a-t-il à considérer ?
7) Quelle vérité Dieu vous révèle-t-il dans ce passage ?
8) Quels autres passages bibliques vous permettent-ils de mieux comprendre ce texte ?
Réflexion et action
1) Quel verset vous frappe-t-il le plus ?
2) Pour la prière, qu’est-ce que Dieu vous montre-t-il, dont vous avez à vous repentir ? auquel croire
et obéir ? pour lequel le remercier et le louer ? pour lequel lui formuler la demande ?
ce qui est écrit dans Esaïe, le prophète : Voici, j’envoie devant toi
vient après moi celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis
l’eau, il vit les cieux s’ouvrir, et l’Esprit descendre sur lui comme
une colombe. Et une voix fit entendre des cieux ces paroles : Tu
jours, tenté par Satan. Il était avec les bêtes sauvages, et les anges
le servaient. Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée,
car ils étaient pêcheurs. Jésus leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai
30 Zébédée, et Jean, son frère, qui, eux aussi, étaient dans une barque
et réparaient les filets. Aussitôt, il les appela ; et, laissant leur père
esprit impur, et qui s’écria : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus de
sorte qu’ils se demandaient les uns aux autres : Qu’est-ce que ceci
A l’étape « tête » l’animateur aide le groupe à rentrer dans le passage en fournissant un bref mot à
propos de l’auteur, les destinataires, l’objectif en écrivant*. Ensuite il aide à découvrir les faits dans le texte,
l’arrière-plan de l’histoire ou le thème du discours. Il laisse tomber des indices sur une signification plus
profonde, mais seulement pour attiser leur réflexion. (10 min)
2..Le cœur
Divisez-vous en petits groupes pour l’étape « cœur ». Désignez un animateur et un rapporteur
pour chaque groupe. Chaque personne lit le passage en silence, cherchant à découvrir le cœur (15 min).
Les participants partagent ensuite ce qu’ils croient être le message de l’auteur. (Il ne s’agit pas de reprendre
le récit, mais plutôt d’en évoquer la signification.). L’animateur conduit le groupe à dégager les points
principaux du « cœur » du passage. Le rapporteur en prépare le résumé. (15 min)
3..Les mains
Retrouvez-vous pour l’étape « mains » pour aborder le côté action. Les rapporteurs des petits
groupes font des résumés d’une durée de deux minutes chacun. (10 min). L’animateur général suit
attentivement pour relever les points important pour l’application ou la discussion en groupe. Que
devons-nous faire de nos mains à la lumière de ce que Dieu nous a montrés à partir de cette étude ?
l
(*) Vous pouvez vous renseigner sur ces éléments à l’aide d’une bonne Bible d’étude ou d’un manuel, dictionnaire, ou commentaire biblique, par exemple :
Bible d’étude ;
La Bible déchiffrée, Ligue pour la lecture de la Bible ;
Nouveau commentaire Biblique, Nouveau Dictionnaire Biblique, Editions Emmaüs
1.. Rayez les idées que vous n’acceptez pas ou auxquelles vous n’obéissez pas et notez vos commentaires.
2.. Encerclez toute partie au sujet de laquelle vous avez des doutes sincères, en y apposant un point
d’interrogation et notez vos commentaires.
3.. Soulignez les points que vous suivez avec un certain succès et notez vos commentaires.
4.. Soulignez avec un trait ondulé tout verset auquel vous vous efforcez à obéir, mais avec difficultés et
notez vos commentaires.
Après environ quinze (15) minutes, nous allons partager nos différents commentaires ensemble.
l
*Dans le monde romain ; les élèves (et les épouses- cf. . 3.1-7) étaient dans une situation difficile, surtout s’ils étaient chrétiens. Les esclaves en particulier subissaient souvent un traitement très
injuste. Pierre leur donne des consignes détaillés sur le comportement des esclaves chrétiens, et de l’espoir à trouver dans l’exemple des souffrances de Jésus.
Hérode le Grand
Matthieu 2v1-20 .
. .
Archelaus Philippe Hérode Antippas Aristobule
Matt2v22 Matt14v3 Matt14v1-10
।
.
Hérode Agrippe I
Actes 12. .
. ., .
.
Hérode Agrippe II
Actes 25v13 ; 26v32
Selon vous, par quels moyens les autorités aujourd’hui essayent-ils d’éradiquer le christianisme ?
2.. Les Hérode n’ont pu frustrer Dieu. Dans notre texte, examinez étape par étape comment il exécute ses
desseins à travers divers moyens et individus- Pierre, l’église, l’ange et même la servante dont le rôle est
assez amusant (v5-15). Qu’ont-ils tous en commun ? Quel rôle appréciez-vous particulièrement ?
Pourquoi ?
3.. L’article de fond d’un grand journal américain a affirmé en avril 2001 que le christianisme est devenu
une grande religion mondiale parce qu’il était « forgé dans la persécution et le conflit ». Quels sentiments
éprouvez-vous devant cette affirmation- fierté, honte, colère, tristesse ? Expliquez-vous.
« Notre étude biblique a bien démarré avec huit participants. Maintenant nous ne sommes plus
que trois. Que puis-je faire ? » On commence souvent à animer un groupe d’étude biblique avec
enthousiasme, parce qu’on a vécu ou entendu parler d’études bibliques « formidables » animées par
d’autres. Quand l’effectif du groupe diminue, l’enthousiasme n’y est plus.
Des gens abandonnent les études bibliques pour diverses raisons.
Ce n’est pas ce à quoi ils s’attendaient.
Les sujets étaient sans pertinence, ou bien se répétaient.
L’heure et l’endroit ne convenaient pas.
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Compléter ce cahier d’idées créatives.
Nous avons recueilli ici quelques idées pratiques dont nous nous sommes servies en animant des
groupes et en enseignant la Bible. Elles ne sont pas si originales. Certaines sont des adaptations ou
carrément des imitations de ce dont d’autres ont fait les preuves. L’essence de la créativité, c’est la capacité
d’imiter de façon utile et intéressante.
Une nouvelle animatrice était très encouragée par la réponse de son groupe à la méthode
« suédoise ». Mais elle a ajouté sur un ton navré, « Je m’excuse, je l’ai modifiée un peu ». Mais non- elle
faisait preuve de la capacité créative « d’imiter de façon utile et intéressante. »
Quand vous aurez commencé à vous servir de ces idées pratiques, votre imagination sera
embrasée de vos propres idées créatives pour des études bibliques plus vivantes. Prenez note des idées qui
vous viennent à l’esprit lorsque vous observez quelqu’un d’autre bien animer un groupe ou pendant votre
lecture- n’importe quand ! Ce cahier comporte des pages vides pour vous permettre d’y inclure vos
propres idées et méthodes possibles classées par catégories. Bien de projets valables ont vu le jour sous
forme d’idées « farfelues » !
A. Vous avez plus de créativité que vous ne pensez.
Définition
La créativité : la capacité de produire quelque chose de nouveau ou de frais qui peut être utile à
l’humanité. (Gn1v26 ; 2v29-30 ; Ecc9v10 ; Col3v17 ; Jn6v1-15).
A.1. Essayer votre réflexion créative pour résoudre des défis ordinaires.
Dans quatre groupes, faire du remue-méninge pour évoquer tous les usages possibles de ces
objets banaux : une brique ; un cintre ; un ballon de caoutchouc ; une règle de bois. (10 minutes) faire le
compte-rendu.
Comment êtes-vous arrivés à trouver toutes ces idées ? C’est de la réflexion créative lorsque vous vous
servez :
D’analogies-« cette brique ressemble à … »
D’associations-« cela me fait penser à… »
De perspective nouvelle-« envisageons sous un autre angle… »
De contraste-« que pensez-vous d’un usage contraire, tel que … »
De progression-« supposons que nous le poussions un peu plus loin… »
Les auteurs rapportent certains détails de la scène originale afin de nous aider à nous mettre dans
le tableau. La visualisation nous permet de franchir une étape pour noter les faits qui préoccupent
l’auteur, et saisir le sens de son histoire. Dans l’exercice suivant, ne glissez pas dans l’interprétation ;
limitez-vous à voir ce qui pourrait y être. Le texte se mettra à vibrer de couleurs et de sons !
Vous mettre dans le tableau
Fermez les yeux, et en imagination voyez le cadre physique possible. Après quelques minutes,
dites à haute voix ce que vous voyez. Désignez un rapporteur pour enregistrer et résumer à la mise en
commun ce que votre groupe a vu.
Groupe A
Visualisez Nicodème et Jésus dans Jean 3v1-3. Ici, Jean ne donne pas de détails sur le cadre
physique. Mais considérez le contexte (Jean 2v23-25). Qu’est-ce qui est possible ?
Quels changements voyez-vous dans l’expression du visage de Nicodème ? dans son langage
corporel ? quel ton y a-t-il dans sa voix lorsqu’il pose ses questions ?
Quelle expression voyez-vous dans le visage de Jésus, surtout dans ses yeux ? dans son langage
corporel ? comment est sa voix lorsqu’il répond à Nicodème ?
Groupe B
Marc donne des détails sur le cadre physique lorsque Jésus a nourri les 5 000 dans Marc 6v30-34.
Il donne aussi des indices sur le climat psychologique.
Comment décririez-vous les gens dans la foule ?
Comment visualiser Jésus dans sa réponse à la foule ?
Décrivez la réaction physique et psychologique possible des disciples, telle que suggérée dans
les versets 30-36. décrivez les émotions que vous entendez dans leur voix.
Mise en commun
Le rapporteur de chaque groupe résume ce que son groupe a vu dans ces deux scènes de Jean 3 et
Marc6.
A.3.Essayer votre réflexion créative vis-à-vis de la Bible
Dans son évangile, Jean mentionne deux fois de suite que Nicodème a rendu visite à Jésus dans la
nuit (3v2 et 19v39). Considérez le contexte dans 2v13-25, le défi que Jésus pose au commercialisme dans
le temple. Pourquoi pensez-vous que Nicodème a préféré rendre visite à Jésus la nuit ? Songez à toutes les
raisons possibles.
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A.4. Essayer la créativité en collaboration avec Jésus.
Notre créativité n’est que déléguée, i.e. une para créativité (= un travail aux côtés du Créateur). Lisez Marc
6v30-44 qui parle d’un gros problème. Les disciples réagissent négativement face à ce problème. Jésus a
préparé une solution positive, mais il veut que ses disciples apprennent à travailler avec lui pour résoudre
le problème. Comment le fait-il, étape par étape ?
vv.32-34 Jésus donne l’exemple en agissant avec compassion à l’endroit de la foule.
vv.35-37a Il lance le défi aux disciples de ne pas esquiver le problème, mais d’exercer leur foi en ses
ressources en servant le peuple.
vv37b-38---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
vv39-40-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ci-dessous sont énumérées des caractéristiques qu’on trouve chez les personnes créatives du passé et
du présent : des écrivains, scientifiques, parents, artistes, enseignants, travailleurs sociaux, etc. évaluez
votre créativité en marquant un chiffre de 1 à 3 pour chaque caractéristique. Ensuite, additionnez les
points.
1=pas beaucoup ; 2=moyenne ; 3=beaucoup
pas moyenne beaucoup pas moyenne beaucoup
beaucoup beaucoup
Curieux/se Aventurier/ère
Original(e) Ouvert(e)
Imaginatif (ve) Insatisfait(e)
Indépendant(e) Elaboratif (ve)
Observateur (trice) Capable de
risquer l’échec
Analytique Sensible
Confiant(e) Intuitif (ve)
Expressif (ve) Energétique
Complexe Persistent(e)
Courageux/se honnête
Non-conformiste Impulsif (ve)
Perceptif (ve) Socialement
hardi(e)
Souple Plein (e)
d’humour
Discipliné (e) Auto-critique
Si vous avez obtenu entre 74 et 84 points, vous n’avez pas besoin de ce cours.
Si vous avez obtenu entre 36 et 73 points, on peut vous aider à être plus créatif.
Si vous avez obtenu entre 28 et 35 points, on ne peut pas beaucoup vous aider.
Même si vous ne comprenez pas le thaï, vous pouvez reconnaître les quatre étapes du processus
créatif illustré dans les desseins ci-dessous. Qu’est-ce qui se passe à chaque étape ?
(1). Préparation avec lecture et écriture.
(2). Autre chose, se détendre (incubation consciente)
(3). Illumination passant par la préparation et l’incubation, écrire donc le plan de l’étude biblique
(4). Vérification du plan/ partage