Methodes D'etudes Bibliques Corrigé II

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Secrétariat général

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Département National de Formation

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Etude
Biblique, des
méthodes, de la
manière, de la
créativité

Mars 2020

Rassemblement et amélioration fait par Imbé Sougué sous la direction de Richard D. Sieza

Jésus-Christ est Seigneur 1


(1)La méthode « inductive »
MÉMENTO 1 DE L’ÉTUDE BIBLIQUE
BARKA KAMNADJ
Consultant aux GBUAF pour l’étude biblique

I. MESSAGE À L’UTILISATEUR
Ceci est un mémento de l’étude biblique d’édification, destiné aux gens qui sont déjà nés de
nouveau. L’objectif consiste à s’appliquer à l’approfondissement de la foi des participants, à leur
croissance à l’image de Christ.
Ce mémento expose brièvement la méthode inductive. La démarche est celle de questions
invitant à des discussions. Une telle approche permet d’aborder le texte soi-même ou avec d’autres
en petits groupes (en famille, dans les cellules ou communautés de maison, dans les cellules des
GBU, etc.). On trouve cependant beaucoup d’intérêt à faire l’étude par groupe de 3 à 7 personnes
sous la conduite d’un animateur.
Le rôle de l’animateur consiste à coordonner et à orienter les discussions pour qu’elles
soient efficaces. Pour jouer pleinement ce rôle, il s’emploie à obéir aux dix (10) commandements
s’y afférent :
1. Tu écouteras ton prochain comme toi-même.
2. Tu mèneras sérieusement l’étude sans te prendre trop au sérieux.
3. Tu aideras les autres à entrer dans le texte.
4. Tu ne monopoliseras pas la parole.
5. Tu feras circuler la parole et relanceras les idées au groupe.
6. Tu ne permettras pas que l’on se moque de l’opinion ou de l’ignorance de quiconque.
7. Tu faciliteras la prise de parole des timides.
8. Tu aideras les bavards à la laisser à d’autres !
9. Tu feras preuve d’humour quand ce sera nécessaire.
10. Tu te délecteras de la parole (de Dieu) et la savoureras avec les autres !
De la sorte, chacun est amené progressivement à entrer dans le texte, et y puiser des trésors
inestimables de la parole de Dieu, pour son développement holistique, on va dire intégral. Ainsi
tire-t-on le meilleur profit de l’étude d’un texte biblique, par l’application de la méthode inductive.
II. MÉTHODE INDUCTIVE
Si l’étude déductive part des informations les plus générales pour en déduire des faits
particuliers, la démarche inductive remonte du particulier au général1.
La méthode inductive consiste à observer les faits (évidents et cachés) inhérents au texte, à
interpréter ces faits du point de vue de l’auteur, et à appliquer son message à notre situation
contemporaine (LUM 1997, p. 4).
La méthode inductive est la méthode dite OIA en ce sens que l’observation, l’interprétation
et l’application en sont les différentes étapes.
2.1. L’observation
L’observation marque le premier pas de l’étude d’un texte biblique. Elle permet d’aller à la
recherche de ce que dit le texte, de découvrir les faits tout aussi évidents que cachés.
Les sept questions du journaliste (7QDJ) en sont les précieux instruments : Qui ? Quoi ?
Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ? Donc ? Quand on se les pose en tenant compte du genre
littéraire du texte, elles aident à faire une observation plus précise et tout à fait bénéfique.
Par exemple, pour un passage narratif, on pose les questions : Qui fait quoi ? Où ? Quand ?
Comment ? Pourquoi ? Quelles en sont les conséquences ? Pour un passage discursif, on recourt

1
A. RUOLT, in Les Cahiers de l’Institut Biblique de Nogent, N° 132, juin 2006, p. 6.

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aux questions : Qui persuade qui ? De quoi ? Comment ? Pourquoi ? Quels en sont les résultats ?
Et pour un passage poétique, on se sert des questions : Que dit le poète de son expérience ? Quelle
vérité exprime-t-il ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?
Parfois, on recourt aux questions de visualisation, d’opinion, et d’identification pour
faciliter l’observation et aider de la sorte à faire comme un défrichage du texte à fond.
Pour une visualisation, par exemple, on pose des questions du genre : La scène du jardin de
Gethsémané se passe à un moment crucial de la vie de Jésus. Qu’est-ce que vous y voyez de
particulier ? Où : Si vous étiez présent au moment de sa résurrection, qu’auriez-vous vu ?
S’agissant d’une opinion, on pose des questions du genre : Que pensez-vous de l’attitude
des femmes le premier jour de la résurrection de Jésus ? A votre avis, dans quel état d’âme les
gardiens du tombeau désormais vide se trouvent-ils à ce moment-là ?
A propos d’une identification, on pose des questions du genre : En quoi vous identifiez-
vous à ces soldats ? A la place des chefs religieux qui les corrompent et les poussent au mensonge,
qu’auriez-vous fait ?
En règle générale, une observation bien faite est un gage d’une bonne interprétation. De
même, une visualisation, une opinion et une identification mises à contribution en sont une voie.
2.2. L’interprétation
Réfléchis bien à ce que je te dis et le Seigneur te donneras de comprendre toutes ces choses (2 Tim. 2/7 ;
Version du semeur, Révision 2000).
L’interprétation nous mène au cœur du texte pour en saisir le sens ou la signification. De
façon générale, elle donne la réponse à la question : Que signifie le texte ? Et de façon particulière
aux questions : Pourquoi l’auteur écrit-il ceci de telle manière ? Quelle en est la signification pour
les premiers destinataires ? Quelle vérité le texte révèle-t-il sur le Père, sur le fils, sur le Saint-
Esprit ? Quel éclairage fait-il sur l’homme dans sa relation avec Dieu ? Que veut dire tel ou tel
verset ?
L’interprétation d’un texte biblique se fait dans le respect des règles s’y afférents. Il s’agit
d’un certain nombre de principes généraux et de principes spéciaux assortis de remarques relatives
aux passages poétiques et prophétiques.
2.2.1. Quelques principes généraux
Le point de départ, c’est que Toute Écriture est inspirée de Dieu (2 Timothée 3/16). Elle ne
trompe ni ne se trompe. Et donc une bonne interprétation doit se démarquer des préjugés et
présupposés personnels, des doctrines et traditions humaines, des spéculations et spiritualisations
gratuites. Elle doit requérir la compréhension du vocabulaire du texte et tenir compte de son
contexte.
2.2.2. Des principes spéciaux
- Comprendre la Bible par la Bible : Son message est cohérent du début à la fin. Un passage
de la Bible porte un éclairage particulier sur un aspect et non sur toute la révélation divine.
Il n’explique pas tout à lui seul. Il convient d’interpréter tout extrait particulier de l’Écriture
en tenant compte du message global.
- Interpréter des passages obscurs par des passages plus clairs : Il vaut mieux se référer aux
passages plus évidents qui abordent la même question pour comprendre les passages des
plus complexes, que de faire dire au texte ce qu’il ne dit pas.
- Interpréter le Nouveau Testament à la lumière de l’Ancien Testament et vice versa.
- Interpréter vers Jésus-Christ et en partant de Jésus-Christ : L’Ancien Testament pointe dans
sa direction, le Nouveau Testament témoigne de sa personne et de ses œuvres. Jésus-Christ
est le point central de toute l’Écriture (Jean 5/39).
- Interpréter avec l’aide du Saint-Esprit : Chercher à dépendre du Saint-Esprit, à obtenir de
lui lumière et direction (Jean 16/13).
2.2.3. Quelques remarques

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L’interprétation des passages poétiques et prophétiques revêt une particularité à même de faire
l’objet de quelque éclairage nécessaire.
• Pour les passages poétiques, on tient compte des caractéristiques de la littérature hébraïque dont
le parallélisme et le langage imagé.
- Dans la littérature hébraïque le parallélisme implique la répétition, le contraste et l’addition :
On parle de la répétition quand la seconde ligne reprend la première avec d’autres mots :
C’est dans le retour à Dieu et le repos que sera votre salut,
C’est dans le calme et la confiance que sera votre force.
(Ésaïe 30/15)
Quand la seconde ligne fait contraste avec la première, c’est le contraste :
La richesse augmente le nombre des amis,
Mais l’indigent est séparé de son ami.
(Proverbes 19/4)
Si la seconde ligne développe la pensée de la première, il s’agit de l’addition :
Remets ton sort à l’Éternel,
Confie-toi en lui, et c’est lui qui agira.
(Psaume 37/5)
- Le langage imagé : Comme le parallélisme, l’image est caractéristique de la poésie hébraïque. On
comprend aisément les prophètes pour l’usage particulier qu’ils font du langage imagé.
• Pour les passages prophétiques, il ne faut pas confondre la parabole et l’allégorie :
- La parabole est une histoire tirée de la vie courante. Elle procède par comparaison, fait surgir des
vérités spirituelles et en frappant les esprits, oblige à se positionner. On cherche à en tirer
l’enseignement principal au lieu d’interpréter chaque détail. Exemples : 2 Samuel 12/1-7 ; Luc 18/2-8.
- L’allégorie est aussi une histoire tirée de la vie courante et présentée sous une forme élaborée de la
métaphore, pour illustrer des vérités spirituelles. Chaque détail y a une signification. Exemples :
Psaume 80/9-17 ; Jean 15/1-10.
2.2.4. L’humilité dans l’interprétation
Sachant que les voies de Dieu sont élevées au-dessus de nos voies et ses pensées au-dessus de nos
pensées (Ésaïe 55/8-9), rien ne vaut son pesant d’or que notre humilité dans l’interprétation de sa
parole.
Il faut bien l’admettre, humblement : Dieu n’a pas tout révélé (Deutéronome 29/29). Ce qui veut
dire que nous voyons au moyen d’un miroir et connaissons partiellement (1 Cor. 13/12). Néanmoins,
tout ce dont nous avons besoin de savoir pour aimer Dieu et le servir est à notre portée. Le respect du
silence de Dieu peut nous ouvrir la voie à la contemplation (Matthieu 15/21-25 ; Psaume 65/2).
Avant de passer à l’application, une question de résumé ou de réflexion peut aider à faire la
synthèse et à tirer l’enseignement principal de l’étude. Il arrive parfois qu’on fasse quelque application
d’une partie de l’étude à l’autre. Toutefois, une application correcte dépend d’une observation précise,
d’une interprétation exacte et d’une synthèse rigoureuse.
2.3. L’application
(…) Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras (Luc 10/28 ; La Bible en Français Fondamental).
L’application conduit à un face-à-face avec Dieu. C’est une phase qui nous permet de
répondre à Dieu, en actualisant le texte, en intégrant son message à notre situation. Elle fait appel à
notre volonté d’obéir et conduit à une remise en question et au positionnement.
Quelques questions s’avèrent nécessaires pour guider la réflexion et conduire à l’action dans
cette phase décisive de l’étude qui se veut dynamique : Quelle orientation ce passage donne-t-il à notre
relation avec Dieu ? En quoi enrichit-il notre vie de prière ? Quelle lumière Dieu nous y fait-il sur
notre obéissance à lui ? A présent, qu’est-ce que Dieu nous demande-t-il de faire personnellement ?
A ce niveau, nous avons besoin de beaucoup d’humilité et d’honnêteté pour laisser le texte
nous interroger, afin que son écoute devienne méditation et conduise à la louange, à la confession, à la

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prière. Nous en venons à nous souvenir d’une vérité révélée, à abandonner une mauvaise habitude
que nous ne saurions garder, à saisir la main de Dieu que nous ne saurions lâcher.
La méthode inductive nous permet d’accéder à la parole de Dieu au moyen de l’observation
et de l’interprétation du texte, en vue de l’actualisation de son message et de son application à notre
vie. Il en est de même de la méthode du Lecteur de la Bible qui en est une forme résumée et
simplifiée.
2.4. La mise en forme
La mise en forme consiste en une élaboration de la fiche d’animation (FA). C’est le fruit du travail
de préparation de l’étude biblique. Comme son nom l’indique, la FA sert à animer une étude biblique.
La fiche d’animation est directement conçue par soi-même, ou à partir d’un questionnaire établi
par quelqu’un d’autre, en fonction de l’objectif de l’étude qu’on définit clairement au départ. Encore
faut-il arriver à saisir cet objectif et à l’appliquer à la fin de l’étude.
2.4.1. Le contenu
On y trouve le thème et le texte à étudier, l’introduction, les notes explicatives et les lectures
complémentaires, la discussion ou le questionnaire, la réflexion et l’action ou le partage et la prière.
2.4.2. Le thème et le texte de l’étude
On donne le thème d’une étude biblique tantôt en fonction du contenu du passage étudié, tantôt
en fonction des objectifs visés par l’étude. Exemple : Ne pleure pas ! Luc 7/11-17.
2.4.3. L’introduction
L’introduction obéit au principe du CIA qui consiste à situer le texte dans son contexte, à faire
ressortir l’intérêt de l’étude et à montrer son actualité. Ainsi doit-elle captiver, accrocher les
participants.
2.4.4. Les notes explicatives
Les notes explicatives sont inhérentes aux mots, noms et passages difficiles. On en fait usage
toutes les fois que c’est nécessaire. Il arrive parfois qu’on recommande aussi des lectures
complémentaires.
2.4.5. La discussion ou le questionnaire
La discussion est lancée en partant d’un ensemble de questions d’observation et
d’interprétation s’y afférent, en fonction du découpage du texte de l’étude. A cet effet, les questions
sont ainsi évaluées : Sont-elles assez concises ? Se comprennent-elles facilement ? Est-il difficile de
se souvenir d’une question qui vient d’être posée ? Est-il possible d’y répondre en se basant sur le
texte qui sert de base à l’étude ? Chaque question donne-t-elle l’occasion à plusieurs personnes à la
fois de répondre ? Les questions sont-elles progressives ? Amènent-elles les participants à
s’impliquer personnellement ? (NGARIAL 2003, p. 13).
On prend le soin d’éviter de poser des questions fermées dont les seules réponses sont oui
ou non, des questions qui donnent les réponses. Exemples : Les vrais adorateurs adorent-ils le Père en
esprit et en vérité ? Ou encore : Jésus n’aime pas les petits enfants, n’est-ce pas ? Ces questions ne favorisent
pas une discussion suivie.
Quand elles sont ouvertes, elles donnent libre cours aux opinions et facilitent la réflexion.
Aussi doivent-elles être claires (elles n’auront pas besoin d’être reformulées), pertinentes (situées dans le
sujet étudié), adaptées à l’auditoire (à la portée d’un auditoire qu’elles chercheront à tirer vers le haut).
Exemples : De quelle manière les vrais adorateurs adorent-ils le Père ? Où : En quoi Jésus aime-t-il ou non les
petits enfants ?
La discussion offre la possibilité d’un échange créatif où des problèmes peuvent être
résolus, des décisions prises et un enseignement dispensé. C’est l’art de réfléchir librement en
commun. L’animateur lance la discussion, guide, stimule, tempère et récapitule.
2.4.6. Réflexion et action ou partage et prière
Une ou deux questions au plus marquent cette étape terminale : des questions d’application et de
prière. Pour être des plus appropriées, la question d’application est ainsi évaluée : Se base-t-elle sur
une bonne compréhension du passage étudié ? Implique-t-elle personnellement les participants ?

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Suscite-t-elle une application concrète et réaliste ? Laisse-t-elle les participants libres de choisir ce
qu’ils vont faire ? (NGARIAL 2003, p. 13).
2.5. La procédure à partir d’un questionnaire existant
A partir du questionnaire conçu par quelqu’un d’autre, on peut pratiquement, pour la mise
en forme de la FA, procéder de la manière suivante :
 Sélectionner et/ou retoucher les questions d’application en premier lieu ;
 Se demander ensuite s’il faut conserver l’introduction en l’état ou la modifier ;
 Se demander alors s’il faut conserver le titre tel que proposé par l’auteur ou faut-il le changer.
Parfois il suffit de le reformuler ;
 Sélectionner, et reformuler si nécessaire, les questions en privilégiant les questions
d’observation. De façon générale, ne pas dépasser la moyenne de 8 à 10 questions -question(s)
d’application non comprise(s)- pour une étude d’une heure et demie avec une dizaine de
participants. Limiter le nombre des questions d’interprétation à 2, 3 ou 4 au maximum ;
 Y a-t-il des notes explicatives à considérer ?
 Structurer ensuite l’étude en trouvant des divisions auxquelles l’on donnera des sous-titres
convenables. Il peut être possible de conserver les divisions et sous-titres du questionnaire d’origine ;
 Réunir toutes ces données sur une feuille (la FA) en suivant l’ordre énoncé au point 2.4.
Comme le dit Boileau, ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire
viennent aisément. Pour plus de détails relatifs à la mise en forme, des exemples de fiche
d’animation sont proposés en annexe. Tout animateur a l’obligation d’élaborer sa fiche d’animation
en bonne et due forme en tant qu’elle participe d’une animation méthodique de l’étude biblique.

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
BARKA KAMNADJ, Étudier la Bible soi-même et avec d’autres, Polycopié de formation de formateurs à l’étude
biblique, août 2009, 41 p.
LUM Ada, Comment animer une étude biblique en groupe, GBUAF, Abidjan, 1997, 34 p.
NGARIAL KLAÏNGAR, Nos amis rencontrent le Christ, (Méthode d’évangélisation par amitié et par l’étude biblique),
Niamey, 2003, 26 p.
RUOLT Anne, in Les cahiers (de l’Institut Biblique de Nogent), N° 132, juin 2006, Nogent S/Marne, 22 p.

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III. APPLICATION DE LA MÉTHODE

Étude 1 : UNE MOABITE DONNE L’EXEMPLE


Ruth 2/1-18
Ruth arrive à Bethléhem avec sa belle-mère, au début de la moisson des orges. Cette dernière lui
donne l’aval de glaner des épis derrière les moissonneurs. Dans les champs, son ardeur et son courage au
travail forcent l’admiration du chef des moissonneurs, et lui décrochent la sympathie du propriétaire.
Entreprenante, elle trouve là une voie, un moyen de survie. Bel exemple à suivre que celui d’avoir un esprit
d’entreprise !
Notes
- La Moabite : Originaire de Moab. Les Moabites sont un peuple étranger à l’alliance de Dieu, exclu auparavant par
Dieu de la possibilité d’entrer dans l’assemblée de l’Éternel.
- Glaner : Ramasser les épis qui restent dans un champ après la moisson (Dictionnaire).
- Des gerbes : Des bottes de céréales coupées et liées (Dictionnaire).
- Des javelles : Petits tas de blé, d’orge, etc., coupés, qu’on laisse sur le champ jusqu’à ce qu’on les lie en gerbe
(Dictionnaire).
- Un épha : Une mesure d’une capacité d’environ 22 litres.
Discussion
1. VV. 1-7 : Quand on ose glaner
a) Ruth arrive à peine avec sa belle-mère chez elle. Regardez cette pauvre étrangère de veuve en action.
Quelle idée faites-vous de la personne (du personnage) ?
b) Elle se retrouve derrière les moissonneurs, dans les champs d’un parent au mari de sa belle-mère.
Quelle perspective (quel éclairage) une telle issue (fin, ouverture) vous donne-t-elle ?
c) La réponse du chef des moissonneurs, à la question du propriétaire des champs concernant Ruth, dit
long sur sa personne. Qu’est-ce que vous y trouvez de frappant ?
2. VV. 8-13 : Des portes s’ouvrent
a) Ruth obtient la faveur du propriétaire des champs au delà de ses attentes. Quelles en sont les différentes
implications ?
b) Des portent s’ouvrent devant elle, à telle enseigne qu’elle ne s’en revient presque pas. En vous
rapportant aux versets 10 et 13, quelle description faites-vous de son état d’âme ?
c) Aux versets 11 et 12, le propriétaire des champs dit avoir reçu en détail le témoignage rendu de Ruth, et
lui souhaite tout le meilleur. Quelle leçon de consécration en tirez-vous ?
3. VV. 14-18 : Et l’honneur est au rendez-vous
a) Au moment du repas, le propriétaire des champs fait honneur à Ruth. Il l’invite à passer à table, et lui
sert le repas. A votre avis, que lui vaut cet honneur ?
b) Par la suite Ruth se remet au travail. Et l’homme donne un ordre des plus stricts à ses serviteurs à son
sujet. Pourquoi un tel ordre en sa faveur ?
c) Glaner dans les champs est un exerce qui s’apparente à la mobilisation des ressources. Quel signal fort
Ruth vous en donne-t-elle ?
Réflexion et action
a) Après le repas, Ruth se remet automatiquement au travail. Visiblement, elle n’a pas de temps à perdre.
A votre avis, qu’est-ce qui justifie une telle motivation ?
b) Ruth fait un parcours tout à fait exceptionnel, un parcours envers et contre tout. Quelles idées pratiques
un tel parcours vous donne-t-il pour votre travail de mobilisation de ressources ?

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Étude 2 : IL Y A DE L’ESPOIR
1 Rois 17/1-16
Dans le bras de fer qui l’oppose à Achab, roi d’Israël, le prophète Élie met sa foi en action, s’appuie sur sa
vocation, et fait confiance à la fidélité de Dieu. Il en tire force, courage et assurance. Même quand tout va
mal, l’espoir est permis. L’expérience du prophète en est une belle illustration. Mais c’était autrefois ! Que
peut-on espérer en ce troisième millénaire, dans le contexte de notre Afrique en perte de vitesse ?
Discussion
1. VV. 1-7 : Quand tout va mal
a) La parole du prophète Élie au roi Achab au verset 1, sonne telle une déclaration de guerre. Qu’y
trouvez-vous de frappant ?
b) Aux versets 3 à 6, l’Éternel donne des indications à son prophète, au sujet de l’abri, du breuvage et de la
nourriture auxquels il pourvoit d’avance pour lui, près du torrent de Kerith, en face du Jourdain. Dans
un tel contexte de crise, quelle lecture en faites-vous ?
c) A quoi vous fait penser le verset 7 ?
2. VV. 8-12 : L’Éternel ordonne
a) Le torrent de Kerith s’assèche faute de pluie. Alors l’Éternel ordonne à Élie d’aller à Sarepta. Qu’est-ce
que ces paroles du verset 9 vous révèlent-elles sur Dieu ?
b) Là, à Sarepta, Élie demande de l’eau et du pain à une veuve. Comment celle-ci réagit-elle à la
sollicitation de celui-là ?
c) A votre avis, quelle place les veuves occupent-elles dans l’église en Afrique aujourd’hui, et quelle part
prennent-elles à sa vie ?
3. VV. 13-16 : Sois sans crainte
a) La veuve semble quelque peu embarrassée. « Sois sans crainte », lui dit le prophète Élie pour la rassurer.
Comment peut-on être sans crainte dans une telle situation aujourd’hui ?
b) A votre avis, dans quelle mesure ces paroles des versets 13 et 14 peuvent-elles être comme une
provocation pour la veuve ?
c) Quelle vérité Dieu vous révèle-t-il aux versets 15 et 16 ?

Réflexion et action
a) L’Éternel se sert du torrent, des corbeaux et de la veuve, comme des humanitaires, pour prendre soin
de son prophète. Faites ressortir la différence fondamentale entre ces humanitaires d’autrefois et ceux
d’aujourd’hui, puis dites quelle peut être la perspective de Dieu pour les humanitaires.
b) Peut-être connaissez-vous dans votre vie un moment de famine ou une quelconque traversée du désert.
Faites-en brièvement l’économie, et dites comment Dieu s’y manifeste-t-il ?

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Étude 3 : NE PLEURE PAS !
Luc 7/11-17
Une veuve vient de perdre son fils unique qu’on porte en terre au moment où Jésus s’approche de
la ville. Saisi de compassion pour elle, Jésus lui dit : « Ne pleure pas ! ». Puis il ramène à la vie le jeune
homme et le rend à sa mère. Même si en Afrique « les morts ne sont pas morts », loin de finir de compter
ses morts, l’Afrique ne cesse de pleurer ses morts. Sera-t-elle un jour délivrée de ces liens de la mort ou
finira-t-elle par mourir elle-même ?
Discussion
1. VV. 11-12 : Près de la porte de la ville
a) Jésus se rend à Naïn en compagnie de ses disciples et d’une foule nombreuse. Au moment où il
s’approche de la ville, on porte en terre un mort. A la vue de cette scène, quels commentaires en faites-
vous ?
b) A votre avis, pourquoi une telle scène se passe-t-elle à ce moment-là ?
c) Là-bas, deux camps sont en présence : celui de Jésus et de la veuve. Mais en fait, que trouvez-vous de
commun à Jésus et à la veuve ?
2. VV. 13-15 : Jésus a compassion de la veuve
a) A la vue de la veuve, Jésus est ému de compassion ; il passe à l’acte. Quelle réflexion cette réaction de
Jésus suscite-t-elle en vous ?
b) Au moment où le mort s’assied et se met à parler, Jésus le rend à sa mère. Quelle signification donnez-
vous à cet acte de Jésus ?
c) Quelle vérité ces versets 13 à 15 vous révèlent-ils sur Jésus ?
3. VV. 16-17 : Dieu a visité son peuple
a) Suite à l’acte posé par Jésus, les gens sont saisis de crainte, et ils glorifient Dieu. Quelle lecture en faites-
vous ?
b) « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple », disent-ils au verset 16. Que
vous inspire cette parole ?
c) Établissez un pont entre les versets 16 et 17, et dites ce que vous en tirez comme enseignement sur la
louange.

Réflexion et action
a) En ex-Yougoslavie, alors qu’on interviewait les déplacés de guerre, l’un d’eux, un jeune garçon de huit à
douze ans versa des larmes. A la question : « Pourquoi pleures-tu ? », il répondit : « Ce n’est pas moi,
c’est mon cœur ». Avec un regard sur le spectacle de la désolation dont l’Afrique continue d’être l’objet,
que pensez- vous d’une telle réponse ?
b) Jésus s’approche du cortège funèbre, touche le cercueil, et dit : « Jeune homme, lève-toi ! ». Et le mort
s’assied, puis se met à parler. A la suite de cette étude, en quoi (par rapport à quoi) avez-vous besoin de
vous lever ou d’être touché par Jésus ?

Jésus-Christ est Seigneur 9


(2) La méthode « suédoise »

C’est une méthode réellement d’origine suédoise. On l’a nommée d’abord la méthode Västeras,
d’après la ville où elle a vu le jour. Elle s’est rapidement répandue ailleurs dans le monde. C’est un outil
d’emploi facile. Elle aide à savoir quoi chercher, à encourager une réponse active au texte, à réfléchir sur la
pertinence du texte (LUM 2002, pp. 10-11).
D’aucuns l’appellent la méthode du partage suédois avec symboles. Ils la considèrent comme plutôt
adaptée aux enseignements de Jésus (surtout les paraboles) et à certaines sections des épîtres. Exemples :
Matthieu 20/1-16 ; Luc 7/36-50 ; Éphésiens 2/13-20 (MALLISON 2000, pp. 201-202).
La feuille-guide à la page suivante donne des consignes à suivre pour l’application de la méthode.
Elle permet aux participants de se mettre à l’écoute du texte grâce au langage des signes ou des symboles.
L’animateur en fait une copie pour chaque participant à l’étude. Il explique les différents signes ou symboles
portés sur la feuille et s’assure que chacun a sa Bible. Il fait faire la lecture du passage indiqué et lance le
travail personnel.
2.1. Le travail personnel1

En trente (30) minutes, chaque participant fait un travail personnel en silence, en suivant les
indications portées sur la feuille-guide. Il porte la référence du verset à côté des symboles et en fait un bref
commentaire dans la case correspondante. L’animateur fait passer ensuite au travail en groupe.

2.2. Le travail en groupe2


2.2.1. Mise en commun3

On prend quarante (40) minutes pour la mise en commun. Les participants se prononcent à tour de
rôle sur ce qu’ils ont fait par rapport au premier symbole, puis on passe au suivant. L’animateur peut le faire
en premier pour encourager les autres.
On peut noter au tableau ou sur une grande feuille de papier les principales remarques faites par les
participants. Une discussion générale peut s’en suivre. Un moment de prière aussi.

2.2.2. Résolutions et prière

Pour la prière, on partage avec les autres les résolutions prises : ce qu’on compte faire, quand et
comment le faire. L’animateur fait le premier pas pour en donner l’exemple.
Par la suite, on peut prier chacun en silence ou à haute voix pour le besoin exprimé par le voisin ou
la voisine de gauche. Au total, vingt (20) minutes suffisent à couvrir cette partie décisive de la fin.
La méthode suédoise nous aide énormément à prêter attention à certains détails du texte qui nous
échappent souvent très facilement.

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
BARKA KAMNADJ, Étudier la Bible soi-même et avec d’autres, Polycopié de formation de formateurs à l’étude
biblique, août 2009, 41 p.
LUM Ada, Idées Créatives (pour des Études Bibliques Dynamiques), GBUAF, Abidjan, 2002, 25 p.
MALLISON John, Animation et gestion des groupes dans l’Église, (Guide pratique), Éditions Farel, Marne-La-
vallée, 1ère éd., 2000, 272 p.

1
J. MALLISON, Animation et gestion des groupes dans l’église, Guide pratique, Éditions Farel, 2000, p. 202.
2
Idem.
3
Des questions restées sans réponse sont notées pour des recherches ultérieures, et le rendez-vous est pris à la
prochaine séance en vue de communiquer les découvertes faites et les résultats obtenus.

Jésus-Christ est Seigneur 10


La feuille-guide

Symboles Versets Commentaires

 Y a-t-il, dans ce

passage, quelque chose auquel je


n’ai jamais prêté attention jusqu’à
maintenant ?

? Je ne comprends pas le

mot, l’expression ou le verset


suivant…

 Ce que j’apprends sur


Dieu : Père, Fils et/ou Saint-
Esprit

 Ce que j’apprends sur


l’être humain : sa nature, son
caractère, son comportement et
sa situation


m’interpelle
Ce passage
particulièrement,
m’invite à une action ou me
lance un défi

On doit s’assurer que les versets qu’on mentionne à la deuxième colonne dépeignent l’état réel de
nos cœurs, et les commentaires qu’on fait à la troisième colonne expriment sans doute nos sentiments. Car
si on fait juste pour faire ou parce que tout le monde le fait, on n’en tire aucun profit. On se fait du tort à
soi-même !

Jésus-Christ est Seigneur 11


APPLICATION DE LA MÉTHODE
Étude 1 : Vous servant de cette feuille-guide, étudiez Luc 7/1-10
Symboles Versets Commentaires

 Y a-t-il, dans

ce passage, quelque chose auquel


je n’ai jamais prêté attention
jusqu’à maintenant ?

? Je ne comprends pas le

mot, l’expression ou le verset


suivant…

 Ce que j’apprends

sur Dieu : Père, Fils et/ou Saint-


Esprit

 Ce que j’apprends

sur l’être humain : sa nature, son


caractère, son comportement et
sa situation


m’interpelle
Ce passage
particulièrement,
m’invite à une action ou me
lance un défi

Jésus-Christ est Seigneur 12


Étude 2 : Vous servant de cette feuille-guide, étudiez Luc 7/11-17

Symboles Versets Commentaires

 Y a-t-il, dans

ce passage, quelque chose auquel


je n’ai jamais prêté attention
jusqu’à maintenant ?

? Je ne comprends pas le

mot, l’expression ou le verset


suivant…

 Ce que j’apprends

sur Dieu : Père, Fils et/ou Saint-


Esprit

 Ce que j’apprends

sur l’être humain : sa nature, son


caractère, son comportement et
sa situation


m’interpelle
Ce passage

particulièrement,
m’invite à une action ou me
lance un défi

Jésus-Christ est Seigneur 13


Étude 3 : Vous servant de cette feuille-guide, étudiez Luc 7/18-23

Symboles Versets Commentaires

 Y a-t-il, dans

ce passage, quelque chose auquel


je n’ai jamais prêté attention
jusqu’à maintenant ?

? Je ne comprends pas le

mot, l’expression ou le verset


suivant…

 Ce que j’apprends

sur Dieu : Père, Fils et/ou Saint-


Esprit

 Ce que j’apprends

sur l’être humain : sa nature, son


caractère, son comportement et
sa situation


m’interpelle
Ce passage

particulièrement,
m’invite à une action ou me
lance un défi

Jésus-Christ est Seigneur 14


(3) La méthode « lecteur de la Bible »
La méthode du Lecteur de la Bible est une forme résumée et simplifiée de la méthode inductive (OIA).
D’un usage individuel ou en groupe, elle permet de réfléchir sur le texte lu, à partir d’une série de dix
questions au moins, pour en tirer de leçons conséquentes. Sachant que les huit premières questions peuvent
ne pas s’appliquer toutes à la fois au seul et même texte, cette réflexion est menée de façon inductive, c'est-
à-dire en se basant sur l’observation, l’interprétation et l’application.

Les dix questions sont les suivantes :


1) De qui ou de quoi ces versets parlent-ils ; où, quand et comment la scène se déroule-t-elle ?
2) Qu’est-ce que le passage vous enseigne-t-il sur le Père, le Fils ou le Saint-Esprit ?
3) Quel exemple y a-t-il à suivre ou à ne pas suivre ?
4) Quel ordre y a-t-il auquel obéir ?
5) Quelle promesse y a-t-il à laquelle croire et en laquelle espérer ? quelles sont les conditions s’y
rattachant ?
6) Quel avertissement y a-t-il à considérer ?
7) Quelle vérité Dieu vous révèle-t-il dans ce passage ?
8) Quels autres passages bibliques vous permettent-ils de mieux comprendre ce texte ?
9) Quel verset vous frappe-t-il le plus ?
10) Pour la prière, qu’est-ce que Dieu vous montre-t-il, dont vous avez à vous repentir ? auquel croire
et obéir ? pour lequel le remercier et le louer ? pour lequel lui formuler la demande ?

A travers les questions 9 et 10, on applique à sa vie tous les enseignements tirés du texte, et on
transforme en prière ce sur quoi on a médité. De plus, on adore Dieu à partir des découvertes qu’on a faites
sur lui, et on prend une décision sur la base de celles qu’on a faites sur soi-même.

Quand l’étude est faite en groupe, le Dr Pierre Ezoua suggère que l’animateur pose les questions les
unes après les autres, et laisse le soin aux participants de prendre la parole pour donner leurs réponses à
volonté. Il s’ensuit une discussion. A la fin de l’étude, chaque membre du groupe est invité à prier en
fonction de ce qui l’a touché singulièrement.

Avant de se séparer, l’animateur demande à chacun de faire l’effort, avec l’aide du Saint-Esprit, pour
mettre en pratique ce que Dieu vient de révéler (2002, p. 1).

Alors que la méthode suédoise1 peut, dans une certaine mesure, être valablement expérimentée par
la section élèves au sein des GBU, on peut bien s’accorder pour dire que la méthode du Lecteur de la Bible
est des plus appropriées à une telle section.

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

BARKA KAMNADJ, Étudier la Bible soi-même et avec d’autres, Polycopié de formation de formateurs à l’étude
biblique, août 2009, 41 p.

Lecteur de la Bible (Le), LLB, 2009 et 2010.

EZOUA Pierre, Méthodes d’étude biblique, Polycopié d’un atelier sur l’étude biblique animé au 12ème congrès
triennal des GBUAF, Bamako, 2002, 6 p.

1
C’est une méthode réellement d’origine suédoise. On l’a nommée d’abord la méthode Västerås, d’après le nom de la ville où elle a vu le jour. Elle s’est
rapidement répandue ailleurs dans le monde. C’est un outil d’emploi facile. Elle aide à savoir quoi chercher, à encourager une réponse active au texte, à réfléchir
sur la pertinence du texte. D’aucuns l’appellent la méthode du partage suédois avec symboles. Ils la considèrent comme plutôt adaptée aux enseignements de Jésus
(surtout les paraboles) et à certaines sections des épîtres.

Jésus-Christ est Seigneur 15


IV. APPLICATION DE LA MÉTHODE

Étude 1 : LE GRAND JOUR S’EST LEVÉ


Actes 2/1-13

Les amis de Jésus se rassemblent dans un même lieu d’après ses instructions, au nombre d’environ
cent-vingt. Ils attendent l’accomplissement de la promesse qui leur est faite il y a quelque temps. Tout à
coup, le Saint-Esprit se répand du ciel sur eux d’une manière inhabituelle. De grands signes s’opèrent, et les
uns et les autres font des expériences surnaturelles. Le grand jour s’est ainsi levé, le Saint-Esprit est là !

Note
Pentecôte : Cinquante. Fête commémorant l’effusion du Saint-Esprit cinquante jours après la résurrection de Jésus-Christ.
On la célèbre cinquante jour après la fête de pâque. Dans l’Ancien Testament, on l’appelle aussi la fête des semaines ou encore
la fête de la moisson.

Discussion
1) De qui ou de quoi ces versets parlent-ils ; où, quand et comment la scène se déroule-t-elle ?
2) Qu’est-ce que le passage vous enseigne-t-il sur le Père, le Fils ou le Saint-Esprit ?
3) Quel exemple y a-t-il à suivre ou à ne pas suivre ?
4) Quel ordre y a-t-il auquel obéir ?
5) Quelle promesse y a-t-il à laquelle croire et en laquelle espérer ? quelles sont les conditions s’y
rattachant ?
6) Quel avertissement y a-t-il à considérer ?
7) Quelle vérité Dieu vous révèle-t-il dans ce passage ?
8) Quels autres passages bibliques vous permettent-ils de mieux comprendre ce texte ?

Réflexion et action

1) Quel verset vous frappe-t-il le plus ?


2) Pour la prière, qu’est-ce que Dieu vous montre-t-il, dont vous avez à vous repentir ? auquel croire
et obéir ? pour lequel le remercier et le louer ? pour lequel lui formuler la demande ?

Jésus-Christ est Seigneur 16


Étude 2 : SACHEZ CECI ET PRÊTEZ L’OREILLE À MES PAROLES
Actes 2/14-36

Au bruit qui se produit par l’effet du Saint-Esprit et des expériences surnaturelles que font les amis
de Jésus, des gens accourent de toutes parts. D’aucuns en sont bouleversés, d’autres s’en trouvent hors
d’eux-mêmes et dans l’admiration. Et pourtant, dépassés par les événements, ils s’en moquent, disant des
amis de Jésus qu’ils sont pleins du vin doux. Alors Pierre prend la parole et leur en fait une réplique
conséquente, et à quelles fins ? Au texte de répondre !

Notes
- La troisième heure du jour : Elle correspond de nos jours à 9h
- La prescience de Dieu : Ce que Dieu a prévu d’avance dans sa toute science

Discussion

1) De qui ou de quoi ces versets parlent-ils ; où, quand et comment la scène se déroule-t-elle ?
2) Qu’est-ce que le passage vous enseigne-t-il sur le Père, le Fils ou le Saint-Esprit ?
3) Quel exemple y a-t-il à suivre ou à ne pas suivre ?
4) Quel ordre y a-t-il auquel obéir ?
5) Quelle promesse y a-t-il à laquelle croire et en laquelle espérer ? quelles sont les conditions s’y
rattachant ?
6) Quel avertissement y a-t-il à considérer ?
7) Quelle vérité Dieu vous révèle-t-il dans ce passage ?
8) Quels autres passages bibliques vous permettent-ils de mieux comprendre ce texte ?

Réflexion et action

1) Quel verset vous frappe-t-il le plus ?


2) Pour la prière, qu’est-ce que Dieu vous montre-t-il, dont vous avez à vous repentir ? auquel croire
et obéir ? pour lequel le remercier et le louer ? pour lequel lui formuler la demande ?

Jésus-Christ est Seigneur 17


Étude 3 : FRÈRES, QUE FERONS-NOUS ?
Actes 2/37-47

La réplique faite par Pierre sous l’onction du Saint-Esprit accroche ses auditeurs et les persuade à
fond. Ils Interrogent Pierre par la suite sur l’attitude à tenir. Il va droit au but, leur disant : « Repentez-
vous ». Ce message de repentance est d’actualité aujourd’hui dans l’Église où beaucoup de gens réfléchissent
et agissent de moins en moins en citoyens du royaume des cieux, tant leurs cœurs restent attachés aux
choses de ce monde. En fait, qu’est-ce qui suit la repentance ?

Notes
- Se repentir : Se détourner du mal, changer radicalement de façon de vivre, de raisonner et d’agir.
- Une génération perverse : Une génération mauvaise, immorale.
- Persévérer : Tenir bon, garder le cap.
- La fraction du pain : La sainte-cène, le repas du Seigneur.

Discussion
1) De qui ou de quoi ces versets parlent-ils ; où, quand et comment la scène se déroule-t-elle ?
2) Qu’est-ce que le passage vous enseigne-t-il sur le Père, le Fils ou le Saint-Esprit ?
3) Quel exemple y a-t-il à suivre ou à ne pas suivre ?
4) Quel ordre y a-t-il auquel obéir ?
5) Quelle promesse y a-t-il à laquelle croire et en laquelle espérer ? quelles sont les conditions s’y
rattachant ?
6) Quel avertissement y a-t-il à considérer ?
7) Quelle vérité Dieu vous révèle-t-il dans ce passage ?
8) Quels autres passages bibliques vous permettent-ils de mieux comprendre ce texte ?

Réflexion et action
1) Quel verset vous frappe-t-il le plus ?
2) Pour la prière, qu’est-ce que Dieu vous montre-t-il, dont vous avez à vous repentir ? auquel croire
et obéir ? pour lequel le remercier et le louer ? pour lequel lui formuler la demande ?

Jésus-Christ est Seigneur 18


(4) La méthode sur « manuscrit »
Introduction
Ada Lum l’appelle répondre en direct et en fait un parallèle avec les psaumes où l’homme parle à Dieu.
Notre propre rapport avec le Dieu vivant s’enrichit grandement si nous pouvons apprendre à lui parler
comme l’ont fait les psalmistes. Et cela est possible. Prenez n’importe quel psaume (par exemple, le psaume
42). Lisez-le lentement et en réfléchissant. Réagissez face à chaque pensée et/ou parole. Exprimez votre
réponse en la notant. Vous avez commencé à répondre en direct à Dieu ! (LUM 2002, pp. 11-13).
Cette méthode sied tout à fait bien aux psaumes, mais elle est aussi applicable aux autres parties des
Ecritures (par exemple, l’Evangile de Marc).
Caractéristique de la méthode
Il suffit de saisir le texte choisi sur ordinateur puis de l’imprimer, ou d’en faire la frappe à la machine à
écrire. Dans tous les cas, s’assurer que c’est en recto seulement, en interligne double numérotée de cinq en
cinq, avec un peu plus de marge à gauche et à droite, en haut et en bas, sans indication préalable de
paragraphe, sans chapitre ni verset. On se munit de crayons ou de feutres multicolores, et on est tout à fait
prêt à répondre en direct !
L’étude par manuscrit est une méthode de faire une étude inductive. Voici quelles caractéristiques d’une
telle étude : la manière dont le texte est présenté, par exemple (imprimé en recto uniquement et numéroté
de 5 en 5 avec des interligne double et des marges à gauche et à droite).
*il n’y a qu’un bloc de texte. Il n’y a pas de versets ni de paragraphes.
*le texte ne se trouve que sur un coté de la feuille.
*il y a plus d’espace entre les lignes pour faire des commentaires ou pour poser des questions.
*il n’y a pas de notes en bas ni d’autres aides. Il n’y a que le texte biblique.
Le texte est imprimé sur uniquement une face de feuilles volantes. Ainsi, il est possible dans l’étude de
toujours garder plusieurs pages consécutives à l’endroit sur la table de telle façon que l’étude de n’importe
quelle section du texte puisse être faite au contact visuel avec son contexte. Ceci aide dans la découverte de
développements thématiques dans le texte, et souvent la relation d’une partie d’une partie avec une plus
grande et ensuite une unité encore plus grande devient évidente au fur et à mesure que l’étude progresse.
L’utilisation de tels modèles intégrés augmente la probabilité que le sens que l’auteur voulait donner est en
train d’être découvert. Ceci peut être fait, bien entendu, dans une Bible reliée, mais pas aussi facilement,
puisque le matériel qu’on vient de lire continue à disparaitre du contact visuel au fur et à mesure que les
pages sont tournées (Idem).
On omet toutes notes et divisions en chapitre et en verset du texte étudié ; cela nous force à travailler
uniquement avec le texte, et ainsi découvrir par nous-mêmes comment le texte est structuré.
Travail Personnel
On indique un paragraphe sur le manuscrit par quelque signe approprié, comme « / ». On donne la
référence de la façon suivante : page 2, ligne 5.
Quelques suggestions pour l’étude personnelle :
- Commencez par la prière en demandant que Dieu vous rencontre dans sa parole.
- Lisez le passage comme pour la première fois dans votre vie.
- Soyez certains des faits du passage. Que se dit en fait ? (Souvent nous avons certains préjugés).
Quelques questions pour commencer l’étude : Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ?
Combien ?
Notez bien les connexions et les relations comme par exemple, répétition, similitude, contraste,
cause et effet, général au particulier, particulier au général.
Entrez dans l’histoire même. Racontez les choses que vous voyez, sentez, entendez, goutez.
Devenez un personnage dans l’histoire, comment vous sentez-vous ?
Notez les liens comme « ainsi », « parce que », « puisque », « car », « pour que et afin que », « mais ».

Jésus-Christ est Seigneur 19


D’après Byer et Miller, le texte à double espacement est imprimé sur uniquement une feuille de papier,
nous invitant à le marquer en soulignant, en faisant des cercles et des lignes de liaison, ?, 1, 2, 3, etc. nous
pouvons écrire des questions et des commentaires dans la marges ou entre les lignes. Stylos et crayons sont
utilisés activement au fur et à mesure qu’on lit le texte. Beaucoup de gens utilisent des couleurs pour ajouter
un accent visuel au fur et à mesure qu’ils suivent des mots répétés, des expressions, ou des thèmes avec des
couleurs variées. Le but est d’observer et de travailler activement sur le texte, de souligner ce qui semble
significatif, et d’être engagé d’une manière graphique avec le texte lui-même (1993, p.1).
Travail en groupe ou partage
Un gain supplémentaire de l’étude de manuscrit sur une table est qu’elle facilite la discussion quand elle
est utilisée dans un groupe. Tout le monde autour de la table a le même texte et rien que le texte. Tous
commencent à égalité. Chaque personne étudie le texte pour elle-même pour un premier temps. La
personne la plus précieuse n’est pas celle qui pense qu’elle a toutes les réponses, mais celle qui venant au
texte pour la première fois, ou l’observant comme si c’était la première fois, voit une douzaine de questions
provenant du texte se ruer dans sa pensée. Puis quand le temps d’étude personnelle est terminé et que la
discussion commence, ce sont ces questions que l’on partage avec les autres. Ceci signifie que l’on pose des
questions qui sont authentiques, et non des questions pour lesquelles nous avons déjà des réponses. Ainsi
les autres sont invités dans une recherche sincère pour la compréhension. Dans de tels échanges, où chacun
pose des questions et répond avec probité, il y a une occasion considérable d’apprendre les uns des autres.
La diversité des observations, comparée au texte commun, permet au sens le mieux soutenu par les données
textuelles de devenir apparent. Un tel travail d’équipe garde l’autorité du texte primordial. Toutes les autres
idées sont soumises à ses données (Ibid.,pp. 1-2)

Jésus-Christ est Seigneur 20


Texte d’étude
Commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. Selon

ce qui est écrit dans Esaïe, le prophète : Voici, j’envoie devant toi

mon messager, Qui préparera ton chemin ; C’est la voix de celui

qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur,

5 Aplanissez ses sentiers. Jean parut, baptisant dans le désert, et

prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés.

Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se

rendaient auprès de lui ; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient

baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain. Jean avait un vêtement

10 de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se

nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il prêchait, disant : Il

vient après moi celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis

pas digne de délier, en me baissant, la courroie de ses souliers.

Moi, je vous ai baptisés d’eau ; lui, il vous baptisera du Saint-

15 Esprit. En ce temps-là, Jésus vint de Nazareth en Galilée, et il fut

baptisé par Jean dans le Jourdain. Au moment où il sortait de

l’eau, il vit les cieux s’ouvrir, et l’Esprit descendre sur lui comme

une colombe. Et une voix fit entendre des cieux ces paroles : Tu

es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mon affection.

20 Aussitôt, l’Esprit poussa Jésus dans le désert, où il passa quarante

jours, tenté par Satan. Il était avec les bêtes sauvages, et les anges

le servaient. Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée,

prêchant l’Evangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le

royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne

Jésus-Christ est Seigneur 21


25 nouvelle. Comme il passait le long de la mer de Galilée, il vit

Simon et André, frère de Simon, qui jetaient un filet dans la mer ;

car ils étaient pêcheurs. Jésus leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai

pêcheurs d’hommes. Aussitôt, ils laissèrent leurs filets, et le

suivirent. Etant allé un peu plus loin, il vit Jacques, fils de

30 Zébédée, et Jean, son frère, qui, eux aussi, étaient dans une barque

et réparaient les filets. Aussitôt, il les appela ; et, laissant leur père

Zébédée dans la barque avec les ouvriers, ils le suivirent. Ils se

rendirent à Capernaüm. Et, le jour du sabbat, Jésus entra d’abord

dans la synagogue, et il enseigna. Ils étaient frappés de sa doctrine

35 ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les

scribes. Il se trouva dans leur synagogue un homme qui avait un

esprit impur, et qui s’écria : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus de

Nazareth ? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le Saint

de Dieu. Jésus le menaça, disant : Tais-toi, et sors de cet homme.

40 Et l’esprit impur sortit de cet homme, en l’agitant avec violence,

et en poussant un grand cri. Tous furent saisis de stupéfaction, de

sorte qu’ils se demandaient les uns aux autres : Qu’est-ce que ceci

? Une nouvelle doctrine ! Il commande avec autorité même aux

esprits impurs, et ils lui obéissent ! Et sa renommée se répandit

45 aussitôt dans tous les lieux environnants de la Galilée.

Jésus-Christ est Seigneur 22


(5) La méthode « la tête, le cœur, les mains »
Cette méthode est adaptée des méthodes d’Etude Biblique de l’Eglise d’Ecosse. Elle exige une bonne
préparation de la part de l’animateur. L’allusion aux diverses parties du corps nous rappelle que l’étude
biblique implique la personne toute entière et se doit d’être concrète, personnelle et pratique.
Essayez-le avec Nombres 13v26-33
Moïse a envoyé 12 espions en mission de reconnaissance de la terre que Dieu avait promise. Que
pouvons-nous apprendre de ce récit de deux rapports divergents ?
1..La tête

A l’étape « tête » l’animateur aide le groupe à rentrer dans le passage en fournissant un bref mot à
propos de l’auteur, les destinataires, l’objectif en écrivant*. Ensuite il aide à découvrir les faits dans le texte,
l’arrière-plan de l’histoire ou le thème du discours. Il laisse tomber des indices sur une signification plus
profonde, mais seulement pour attiser leur réflexion. (10 min)

2..Le cœur


Divisez-vous en petits groupes pour l’étape « cœur ». Désignez un animateur et un rapporteur
pour chaque groupe. Chaque personne lit le passage en silence, cherchant à découvrir le cœur (15 min).
Les participants partagent ensuite ce qu’ils croient être le message de l’auteur. (Il ne s’agit pas de reprendre
le récit, mais plutôt d’en évoquer la signification.). L’animateur conduit le groupe à dégager les points
principaux du « cœur » du passage. Le rapporteur en prépare le résumé. (15 min)
3..Les mains


Retrouvez-vous pour l’étape « mains » pour aborder le côté action. Les rapporteurs des petits
groupes font des résumés d’une durée de deux minutes chacun. (10 min). L’animateur général suit
attentivement pour relever les points important pour l’application ou la discussion en groupe. Que
devons-nous faire de nos mains à la lumière de ce que Dieu nous a montrés à partir de cette étude ?
l
(*) Vous pouvez vous renseigner sur ces éléments à l’aide d’une bonne Bible d’étude ou d’un manuel, dictionnaire, ou commentaire biblique, par exemple :
 Bible d’étude ;
 La Bible déchiffrée, Ligue pour la lecture de la Bible ;
 Nouveau commentaire Biblique, Nouveau Dictionnaire Biblique, Editions Emmaüs

Jésus-Christ est Seigneur 23


(6) La méthode « à cœur ouvert devant Dieu »
Un ami s’est plaint en disant que l’épitre de Jacques le mettait mal à l’aise, pas parce qu’il est difficile à
comprendre, mais parce qu’il est facile à comprendre. Nous n’avons pas de peine à saisir le message de
l’auteur ; nous avons de la peine à obéir à son message clair.
Voici un moyen utile pour aider les chrétiens à être honnêtes en écoutant et en obéissant à Dieu. Cette
méthode encourage aussi les nouveaux-venus à participer. Les doutes et les questions peuvent être mis à
découverte, en sorte que les membres s’entraident à les résoudre.
On donne à chacun un exemplaire du passage. L’animateur le présente et le lit à haute voix. Ensuite,
chacun le lit en silence.
1.. Rayez les idées que vous n’acceptez pas ou auxquelles vous n’obéissez pas.
2.. Encerclez toute partie au sujet de laquelle vous avez des doutes sincères, en y apposant un point
d’interrogation.
3.. Soulignez les points que vous suivez avec un certain succès.
4.. Soulignez avec un trait ondulé tout verset auquel vous vous efforcez à obéir, mais avec difficultés.
5.. Notez vos commentaires.
6.. Après environ quinze (15) minutes, demandez des volontaires qui voudraient bien partager leurs
réponses avec le groupe.
Exemple de FA
Introduction

Questionnaire
Lisez 1 Pierre 2.18-25 lentement et silencieusement et :

1.. Rayez les idées que vous n’acceptez pas ou auxquelles vous n’obéissez pas et notez vos commentaires.

2.. Encerclez toute partie au sujet de laquelle vous avez des doutes sincères, en y apposant un point
d’interrogation et notez vos commentaires.

3.. Soulignez les points que vous suivez avec un certain succès et notez vos commentaires.

4.. Soulignez avec un trait ondulé tout verset auquel vous vous efforcez à obéir, mais avec difficultés et
notez vos commentaires.

Après environ quinze (15) minutes, nous allons partager nos différents commentaires ensemble.

Prière (20 min)

Jésus-Christ est Seigneur 24


(7) La méthode « choisissez votre mine »
Une étude biblique avisée reconnaît le fait que nous réagissons de façon émotive aux vérités que nous
rencontrons dans le texte, même si la réaction est l’indifférence ou l’ennui. Si nous interagissons
réellement avec la parole de Dieu nous pouvons/devons-nous sentir étonnés, ou déprimés ou provoqués,
ou craintifs, ou pleins d’espoir. Les émotions constituent une influence puissante dans notre vie et
notre foi.
L’approche présentée ici nous permet de mieux nous comprendre nous-même en vérifiant nos
réponses émotives vis-à-vis des écritures, et ce que nous devons en faire. Par exemple, lisez 1 Pierre 2.18-
25 lentement*. (Substituer ‘’employer’’ pour ‘’esclave’’.) Faites un retour et interrogez-vous sur votre
réaction émotive par rapport à ce que vous avez lu.
Lequel des visages, ci-dessous représente votre réaction à chaque vérité ? Pourquoi ? Copiez le verset
en dessous du visage/réaction approprié. Partagez ensuite ce que vous avez découvert sur vous-même.

1. Ouaf…. Toujours les mêmes 2. C’est triste


choses

3. Super ! c’est formidable 4. Faut que je réfléchisse à ca

5. Mumm…. Je ne sais pas… 6. Que c’est intéressant !

7. Je me sens coupable 8. Difficile à comprendre…

9. Ça m’effraie 10. Je suis meilleur que ça.

l
*Dans le monde romain ; les élèves (et les épouses- cf. . 3.1-7) étaient dans une situation difficile, surtout s’ils étaient chrétiens. Les esclaves en particulier subissaient souvent un traitement très
injuste. Pierre leur donne des consignes détaillés sur le comportement des esclaves chrétiens, et de l’espoir à trouver dans l’exemple des souffrances de Jésus.

Jésus-Christ est Seigneur 25


Exemple de FA
Lisez Exode 3v1-10 lentement et silencieusement, faites un retour et interrogez-vous sur votre
réaction émotive par rapport à ce que vous avez lu.
Lequel des visages, ci-dessous représente votre réaction à chaque vérité ? Pourquoi ? notez le verset en
dessous du visage/réaction approprié. Nous allons partager ensuite ce que vous avez découvert sur vous-
même.

1. Ouaf…. Toujours les mêmes choses 2. C’est triste

3. Super ! c’est formidable 4. Faut que je réfléchisse à ca

5. Mumm…. Je ne sais pas… 6. Que c’est intéressant !

7. Je me sens coupable 8. Difficile à comprendre…

9. Ça m’effraie 10. Je suis meilleur que ça.

Jésus-Christ est Seigneur 26


(8) La méthode « le journaliste de la gazette de Jérusalem »
Vous êtes journaliste à la gazette de Jérusalem. Vous avez été formé à l’école Esdras de Journalisme.
Maintenant le rédacteur en chef vous envoie au nord à Capernaüm pour vous renseigner sur un nouveau
rabbin itinérant qui provoque des remous.
L’animateur présent une brève introduction à Marc 1v21-28*. Ensuite chaque membre du groupe
l’examine en privé (10 min). Cette étude les prépare à donner des réponses fondées journaliste. C’est un
bon test de la capacité de discerner clairement les faits et leurs implications. Le « journaliste » peut être
l’animateur ou quelqu’un à qui il a demandé de préparer de bonnes questions de journaliste : Qui ? où ?
Quand ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Alors ? Le journaliste prend des notes avec acharnement dans son
carnet. En plus des questions suggérées ci-dessous, il rajoute des questions spontanées en réponse à ce que
disent les interviewés.
1.. Qu’est-ce qui s’est passé dans la synagogue ? (Y a-t-il jamais eu un événement pareil ?)
2.. Qui est-il, ce Jésus de Nazareth ? Qu’a-t-il fait pour créer tant d’excitation ? (D’où vient-il ?)
3.. Vous dites qu’il est différent de vos enseignements de la loi ? Dans quel sens ?
4.. Par quel moyen a-t-il renvoyé le démon de cet homme ?
5.. Où était le dirigeant de la synagogue pendant toute cette confusion ?
6.. Le nouveau rabbin rentre-t-il chez lui ou reste-t-il à Capernaüm ? D’où recrute-t-il ses disciples ?
7.. Selon vous, quel en sera l’impact sur la communauté ? sur votre vie familiale ?
Comme vous le constatez, c’est une étude en groupe qui fait appel à l’imagination. Cette expérience
d’apprentissage se trouve enrichi :
a.. Quand le journaliste se montre très curieux et devient lui-même excité d’entendre parler avec
passion les interviewés.
b.. Quand les interviewés dans leur excitation parlent simultanément, et le journaliste est obligé de les
rappeler à l’ordre.
c.. Quand quelques déclarations erronées (mais vraisemblables) sont avancées. Que la discussion soit
aussi spontanée que possible, tout en s’attachant aux faits**.
l
(*) Cet évènement a lieu au début du ministère public de Jésus. Il vient d’appeler ses quatre premiers disciples (1v16-20), et c’est la première action qu’ils observent de leur nouveau maître.
Marc commence avec le récit et les évènements qui suivent directement :
1..) afin de démontrer l’autorité unique de Jésus et
2..) afin de préparer les lecteurs pour l’opposition acharnée qui ira de mal en pire, tant de la part de Satan que des autorités établies (v22).
(**) D’autres évènements dramatiques : « Adolescent abat géant », 1 Sam17 « Rabbin ressuscite un mort, Luc7v11-17 ; « Ebats religieux à la pentecôte », Act2 ; « Prophète en exil
aperçoit Jésus » Ap1v9-20.

Jésus-Christ est Seigneur 27


(9) La méthode « le mime et Son histoire »
Comment rendre l’histoire biblique vivante et pertinente ? Rappelons-nous que l’histoire biblique est
Son histoire. Celle de Dieu. Qui nous permet de voir d’où nous venons et où nous allons. Le mime peut
rendre Son histoire réelle et pertinente.
Le mime, c’est un théâtre sans parole. Ici, toute fois, un narrateur fait la lecture dramatique de
l’histoire pendant que d’autres le jouent par les gestes et le langage corporel. Le narrateur et les acteurs
s’exercent pour se coordonner. Un seul acteur suffit pour cet exemple d’Actes 12v1-17.
Introduction l’église chrétienne a maintenant environ 15 ans. Elle attire toujours beaucoup de
convertis. Sa croissance et son extension rapide exaspèrent tant les Juifs que les Romains. Ils intensifient la
persécution contre les chrétiens. Ils visent particulièrement les responsables de l’église.
Le mime a lieu pendant que le narrateur fait la lecture du texte. La discussion s’ensuit.
1.. Ce roi était le troisième Hérode qui a tenté d’éradiquer la foi chrétienne. Son grand-père, Hérode le
Grand, a essayé de faire tuer l’enfant Jésus. Son oncle a fait décapiter Jean-Baptiste. Quinze ans plus tard,
le fils Hérode qu’on voit ici préside au procès de l’apôtre Paul.

Hérode le Grand
Matthieu 2v1-20 .

. .
Archelaus Philippe Hérode Antippas Aristobule
Matt2v22 Matt14v3 Matt14v1-10 

.
Hérode Agrippe I
Actes 12. .
. ., .
.
Hérode Agrippe II
Actes 25v13 ; 26v32
Selon vous, par quels moyens les autorités aujourd’hui essayent-ils d’éradiquer le christianisme ?
2.. Les Hérode n’ont pu frustrer Dieu. Dans notre texte, examinez étape par étape comment il exécute ses
desseins à travers divers moyens et individus- Pierre, l’église, l’ange et même la servante dont le rôle est
assez amusant (v5-15). Qu’ont-ils tous en commun ? Quel rôle appréciez-vous particulièrement ?
Pourquoi ?
3.. L’article de fond d’un grand journal américain a affirmé en avril 2001 que le christianisme est devenu
une grande religion mondiale parce qu’il était « forgé dans la persécution et le conflit ». Quels sentiments
éprouvez-vous devant cette affirmation- fierté, honte, colère, tristesse ? Expliquez-vous.

Jésus-Christ est Seigneur 28


1. Faire ressortir votre créativité
Au secours ! J’anime l’étude biblique !

« Notre étude biblique a bien démarré avec huit participants. Maintenant nous ne sommes plus
que trois. Que puis-je faire ? » On commence souvent à animer un groupe d’étude biblique avec
enthousiasme, parce qu’on a vécu ou entendu parler d’études bibliques « formidables » animées par
d’autres. Quand l’effectif du groupe diminue, l’enthousiasme n’y est plus.
Des gens abandonnent les études bibliques pour diverses raisons.
 Ce n’est pas ce à quoi ils s’attendaient.
 Les sujets étaient sans pertinence, ou bien se répétaient.
 L’heure et l’endroit ne convenaient pas.
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Compléter ce cahier d’idées créatives.

Nous avons recueilli ici quelques idées pratiques dont nous nous sommes servies en animant des
groupes et en enseignant la Bible. Elles ne sont pas si originales. Certaines sont des adaptations ou
carrément des imitations de ce dont d’autres ont fait les preuves. L’essence de la créativité, c’est la capacité
d’imiter de façon utile et intéressante.
Une nouvelle animatrice était très encouragée par la réponse de son groupe à la méthode
« suédoise ». Mais elle a ajouté sur un ton navré, « Je m’excuse, je l’ai modifiée un peu ». Mais non- elle
faisait preuve de la capacité créative « d’imiter de façon utile et intéressante. »
Quand vous aurez commencé à vous servir de ces idées pratiques, votre imagination sera
embrasée de vos propres idées créatives pour des études bibliques plus vivantes. Prenez note des idées qui
vous viennent à l’esprit lorsque vous observez quelqu’un d’autre bien animer un groupe ou pendant votre
lecture- n’importe quand ! Ce cahier comporte des pages vides pour vous permettre d’y inclure vos
propres idées et méthodes possibles classées par catégories. Bien de projets valables ont vu le jour sous
forme d’idées « farfelues » !
A. Vous avez plus de créativité que vous ne pensez.
Définition
La créativité : la capacité de produire quelque chose de nouveau ou de frais qui peut être utile à
l’humanité. (Gn1v26 ; 2v29-30 ; Ecc9v10 ; Col3v17 ; Jn6v1-15).

A.1. Essayer votre réflexion créative pour résoudre des défis ordinaires.

Dans quatre groupes, faire du remue-méninge pour évoquer tous les usages possibles de ces
objets banaux : une brique ; un cintre ; un ballon de caoutchouc ; une règle de bois. (10 minutes) faire le
compte-rendu.
Comment êtes-vous arrivés à trouver toutes ces idées ? C’est de la réflexion créative lorsque vous vous
servez :
D’analogies-« cette brique ressemble à … »
D’associations-« cela me fait penser à… »
De perspective nouvelle-« envisageons sous un autre angle… »
De contraste-« que pensez-vous d’un usage contraire, tel que … »
De progression-« supposons que nous le poussions un peu plus loin… »

Jésus-Christ est Seigneur 29


A.2. Essayer une visualisation créative de scènes bibliques

Les auteurs rapportent certains détails de la scène originale afin de nous aider à nous mettre dans
le tableau. La visualisation nous permet de franchir une étape pour noter les faits qui préoccupent
l’auteur, et saisir le sens de son histoire. Dans l’exercice suivant, ne glissez pas dans l’interprétation ;
limitez-vous à voir ce qui pourrait y être. Le texte se mettra à vibrer de couleurs et de sons !
Vous mettre dans le tableau
Fermez les yeux, et en imagination voyez le cadre physique possible. Après quelques minutes,
dites à haute voix ce que vous voyez. Désignez un rapporteur pour enregistrer et résumer à la mise en
commun ce que votre groupe a vu.
Groupe A
Visualisez Nicodème et Jésus dans Jean 3v1-3. Ici, Jean ne donne pas de détails sur le cadre
physique. Mais considérez le contexte (Jean 2v23-25). Qu’est-ce qui est possible ?
 Quels changements voyez-vous dans l’expression du visage de Nicodème ? dans son langage
corporel ? quel ton y a-t-il dans sa voix lorsqu’il pose ses questions ?
 Quelle expression voyez-vous dans le visage de Jésus, surtout dans ses yeux ? dans son langage
corporel ? comment est sa voix lorsqu’il répond à Nicodème ?

Groupe B
Marc donne des détails sur le cadre physique lorsque Jésus a nourri les 5 000 dans Marc 6v30-34.
Il donne aussi des indices sur le climat psychologique.
 Comment décririez-vous les gens dans la foule ?
 Comment visualiser Jésus dans sa réponse à la foule ?
 Décrivez la réaction physique et psychologique possible des disciples, telle que suggérée dans
les versets 30-36. décrivez les émotions que vous entendez dans leur voix.

Mise en commun
Le rapporteur de chaque groupe résume ce que son groupe a vu dans ces deux scènes de Jean 3 et
Marc6.
A.3.Essayer votre réflexion créative vis-à-vis de la Bible
Dans son évangile, Jean mentionne deux fois de suite que Nicodème a rendu visite à Jésus dans la
nuit (3v2 et 19v39). Considérez le contexte dans 2v13-25, le défi que Jésus pose au commercialisme dans
le temple. Pourquoi pensez-vous que Nicodème a préféré rendre visite à Jésus la nuit ? Songez à toutes les
raisons possibles.
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A.4. Essayer la créativité en collaboration avec Jésus.
Notre créativité n’est que déléguée, i.e. une para créativité (= un travail aux côtés du Créateur). Lisez Marc
6v30-44 qui parle d’un gros problème. Les disciples réagissent négativement face à ce problème. Jésus a
préparé une solution positive, mais il veut que ses disciples apprennent à travailler avec lui pour résoudre
le problème. Comment le fait-il, étape par étape ?
vv.32-34 Jésus donne l’exemple en agissant avec compassion à l’endroit de la foule.
vv.35-37a Il lance le défi aux disciples de ne pas esquiver le problème, mais d’exercer leur foi en ses
ressources en servant le peuple.

vv37b-38---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
vv39-40-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

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v41-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
v43-44-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
B. Caractéristiques d’une personne créative

Ci-dessous sont énumérées des caractéristiques qu’on trouve chez les personnes créatives du passé et
du présent : des écrivains, scientifiques, parents, artistes, enseignants, travailleurs sociaux, etc. évaluez
votre créativité en marquant un chiffre de 1 à 3 pour chaque caractéristique. Ensuite, additionnez les
points.
1=pas beaucoup ; 2=moyenne ; 3=beaucoup
pas moyenne beaucoup pas moyenne beaucoup
beaucoup beaucoup
Curieux/se Aventurier/ère
Original(e) Ouvert(e)
Imaginatif (ve) Insatisfait(e)
Indépendant(e) Elaboratif (ve)
Observateur (trice) Capable de
risquer l’échec
Analytique Sensible
Confiant(e) Intuitif (ve)
Expressif (ve) Energétique
Complexe Persistent(e)
Courageux/se honnête
Non-conformiste Impulsif (ve)
Perceptif (ve) Socialement
hardi(e)
Souple Plein (e)
d’humour
Discipliné (e) Auto-critique

Si vous avez obtenu entre 74 et 84 points, vous n’avez pas besoin de ce cours.
Si vous avez obtenu entre 36 et 73 points, on peut vous aider à être plus créatif.
Si vous avez obtenu entre 28 et 35 points, on ne peut pas beaucoup vous aider.

C. Quatre étapes du processus créatif

Même si vous ne comprenez pas le thaï, vous pouvez reconnaître les quatre étapes du processus
créatif illustré dans les desseins ci-dessous. Qu’est-ce qui se passe à chaque étape ?
(1). Préparation avec lecture et écriture.
(2). Autre chose, se détendre (incubation consciente)
(3). Illumination passant par la préparation et l’incubation, écrire donc le plan de l’étude biblique
(4). Vérification du plan/ partage

Jésus-Christ est Seigneur 31

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