Sondez Des Ecritures Des Adultes de Dimanche 01-09-2024

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 3

Eglise Biblique de la Vie Profonde

Sondez des Ecritures des Adultes de Dimanche 01-09-2024


. LE PARDON, LA FOI ET LA GRATITUDE RECOMMANDÉS. Leçon 125
VERSET A MÉMORISER : « Et s'il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à
toi, disant: Je me repens, -tu lui pardonneras. Les apôtres dirent au Seigneur: Augmente-nous la foi.»
(Luc 17, 4, 5).
TEXTE : Luc 17 :1-19
Christ, dans le texte enseigne, des attitudes clés et pieuses qui améliorent la relation convenable
et croissante avec Dieu et son prochain. Il commence par souligner qu’il est impossibilité « d’avoir un
monde exempt de toute offense. Les offenses viennent des incroyants et des croyants À part ceux qui
rejettent ou méprisent l’évangile et traitent les croyants avec dédain, en s’infligeant le « malheur » de
Christ (Luc 17:1,2), les offenses peuvent venir des membres du troupeau chrétien résultant d’erreurs
humaines involontaires de l’oubli, le manque de perfection dans la connaissance ou le jugement erroné.
Ceci est plus vrai que l’église visible se compose de blé et de mauvaises l’ivraie, de saints et de pécheurs,
de croyants adultes et de nouveaux nés, et des croyants spirituels et charnels.
Le Seigneur avertit qu’aucun croyant ne devrait être le cerveau de tels conflits. L’obéissance à ce
précepte et aux autres de Christ exige la foi et la grâce, que les apôtres ont promptement demandées.
La foi est le signe distinctif d’une vie chrétienne qui plaît à Dieu (Hébreux 11:6). Les croyants devraient
toujours répondre aux commandements de Dieu en priant pour une grâce plus grande et suffisante
pour obéir de tout cœur à sa parole. Ils devraient toujours lui montrer une gratitude sincère pour la
bienveillance divine. Cette étude porte sur les vertus du pardon, de la foi et de la gratitude attendues
des croyants à la Bible
1. LA DESCRIPTION DU RÈGLEMENT DES CONFLITS ET DU PARDON ENTRE FRÈRES (Luc 17:14 ;
Matthieu 18:7,15-22 ; 5:29,30 ; 6:14,15 ; Marc 11:25,26 ; Éphésiens 4:32 ; Galates 6:1-3 ; 1
Corinthiens 10:32,33 ; Luc 23 :34 ; Actes 7:59,60 ; Genèse 45 :1-5 ; 1 Samuel 24:8-20)

Il est possible que l'action ou l'inaction d'un croyant blesse ou porte atteinte à la réputation ou aux
biens d'un autre croyant. Lorsque cela se produit, le Seigneur recommande à l'offensé de « prendre
garde » ou de veiller à ne pas dire, penser, planifier ou faire quelque chose d'imprudent qui le rendrait
coupable de commettre la même offense. Si le Seigneur interdit le recours devant les tribunaux, il
n'approuve pas non plus la dissimulation des sentiments et l'entretien de la haine dans le cœur. Le
croyant offensé est tenu de dire son ressenti à l'offenseur pour que la communion continue.
Lorsqu'un croyant refuse de reconnaître ses fautes, « ...prends avec toi un ou deux autres
frères... » (Matthieu 18 :16). Ces personnes devraient être des arbitres spirituellement mûrs,
dépassionnés et impartiaux qui pourraient utiliser les passages pertinents de l'Ecriture pour résoudre
le problème en montrant fidèlement et avec amour les zones d'erreur, en soulignant la provision de
Christ pour le pénitent, en mettant l'accent sur le besoin de restitutions et les injonctions bibliques à
pardonner, ainsi qu'en encourageant chacun d'eux à vivre selon la Parole. Pour y parvenir, tout doit se
faire dans la prière et la dépendance absolue de la grâce de Dieu et de la direction de l'Esprit.
Si le croyant offenseur refuse toujours d'accepter sa faute, l'Écriture ordonne de le dire : «…à
l'Église; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain. »
(Matthieu 18 :17). Selon la gravité de la faute, la sanction de l'Eglise peut aller de la discipline à
l'excommunication pure et simple, ce qui est approuvé par le Seigneur (Matthieu 18 :18). Notons que
les publicains ont le privilège d'être sauvés ; ainsi, le Seigneur attend de ces personnes qu'elles se repentent,
qu'elles fassent des restitutions adéquates aux frères offensés et à l'église qu'elles ont refusé d’écouter.
« Et s'il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à toi, disant: Je me
repens, tu lui pardonneras.» (Luc 17, 4). Beaucoup de gens qui ne semblent pas comprendre
l’importance du commandement du Seigneur ici sont enclins à garder des dossiers des fautes commises,
soit dans leurs agendas ou leurs esprits, espérant justifier la vengeance après sept fois sept. La leçon
évidente ici est que nous devrions continuer à pardonner à nos frères aussi longtemps qu’ils continuent
de se repentir. Le Seigneur nous a beaucoup pardonné et il attend aussi de nous que nous pardonnions
aux autres. Chaque croyant doit donc avoir soif, prier et obtenir l’expérience de la sanctification par la
foi afin d’avoir un cœur pur qui est exempt de péché adamique, éviter de causer des offenses inutiles,
aimer librement et pardonner facilement.
Dans les Écritures, Jésus pardonne à ceux qui l’ont crucifié ; Étienne pardonne à ceux qui l’ont lapidé à
mort ; Joseph pardonne à ses frères qui l’ont vendu en esclavage et David pardonne à Saül et lui épargne
la vie (Luc 23:34 ; Actes 7:59,60 ; Genèse 50:19-21 ; 45:1-5 ; 1 Samuel 26:9 ; 24:8-20).
Le refus de pardonner les autres entraîne des prières non exaucées, un service inacceptable, le
déni de la miséricorde divine et du pardon, le reproche au Seigneur et à l’Église, le chagrin à l’Esprit
Saint et l’éternité en enfer (Matthieu 5:23-26 ; 18:28-35 ; 1 Pierre 3:7 ; Proverbes 21:27 ; Jacques 2:13
; Matthieu 6:14,15 ; 1 Timothée 6:1 ; Tite 2:5 : Éphésiens 4 :29-32 ; Marc 9:47). Les bienfaits et les
bénédictions du pardon scripturaire comprennent la réponse à la prière, le service acceptable, la
garantie de la miséricorde divine et du pardon, l’édification de l’Église et la glorification du Seigneur, la
direction par l’Esprit Saint et l’éternité au ciel avec Dieu (Psaume 51:17 ; Romains 12:1,2 ; Matthieu
6:14,15 ; Romains 8:14,16 ; Matthieu 5:8).
2. LA DEMANDE DÉFINITIVE D’AUGMENTATION DE LA FOI (Luc 17:5-10 ; 1 :37 ; Hébreux 11 :1-6,20-25 ;
Romains 10 :17 ; 4 :16-22 ; Matthieu 17 :20 ; 21 :21 ; 1 Jean 5:3 ; Colossiens 3 :22-25 ; Ephésiens 6 :5-9 ; Tite 2 :9,10
; 1 Timothée 6 :1,2 ; 1 Pierre 2 :18 ; Matthieu 24 :45-51 ; 25 :14-30)
Se rendant compte des dangers inhérents à un esprit impitoyable et de la futilité d’essayer de faire
face par la chair, les disciples ont plaidé « Les apôtres dirent au Seigneur: Augmente-nous la foi » (Luc
17:5). Nos insuffisances devraient nous conduire à une prière fervente pour que les besoins soient
comblés. La réponse du Seigneur est également instructive : «Et le Seigneur dit: Si vous aviez de la foi
comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore: Déracine-toi, et plante-toi dans la mer; et il
vous obéirait» (Luc 17:6). La nouvelle naissance suppose la possession de la foi qui sauve. Cette foi vient
en entendant la parole de Dieu. Pour que les croyants aient une foi plus grande, ils doivent se nourrir
de la parole de Dieu et désirer une foi croissante. Le Seigneur avait recommandé plus tôt le jeûne et la
prière comme moyens de croissance dans la foi (Marc 9:28,29). Les croyants doivent aussi exercer
constamment leur foi en témoignant quotidiennement pour Christ dans les bureaux, sur les marchés,
dans les hôpitaux, dans les prisons ou dans les champs de mission. La foi chrétienne avec sainteté,
obéissance, prière, humilité, fidélité, pardon, amour, unité et vérité attire les visites surnaturelles, les
provisions, les exploits, les libérations, les protections et les victoires, tandis que la désobéissance
entrave la croissance spirituelle, prières, miracles et mène à la rétrogradation.
Prévoyant leur succès dans le ministère par leur désir et leur demande de foi pour obéir à son
enseignement, le Seigneur leur a aussi enseigné l’attitude attendue des serviteurs. Après avoir accompli
une tâche, le serviteur doit rester sobre, calme, obéissant et prêt à accomplir toute autre tâche ou
devoir sans se plaindre. Le droit de le louer ou non appartient au maître. Le Seigneur demande :
« Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu'il a fait ce qui lui était ordonné? [Je ne pense pas]. Le
maître n’a pas besoin de remercier le serviteur pour l’accomplissement de ses devoirs légitimes. Le Seigneur est
allé de l’avant pour dire : « Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites: Nous
sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire». Cela nous fait comprendre que
nous sommes des serviteurs avec des missions légitimes à exécuter dans la maison de Dieu : Ainsi, les services
que nous rendons dans Sa vigne ne sont que la réciprocité de Son amour, ses soins et de nombreuses
bénédictions que nous recevons de Lui. Ne cherchez donc pas à recevoir des éloges de Christ ni de ses ministres,
alors que nous travaillons sans relâche et fidèlement dans sa vigne (Luc 17:7-10 ; 1 Corinthiens 9:16,17).
3. L’ATTENTE DIVINE DE LA GRATITUDE DES DESTINATAIRES DE SA BIENVEILLANCE NON MÉRITÉE
(Luc 17:11-19 ; 5:12-14 ; Matthieu 8:2-4 ; 20:34 ; Marc 1:40-44 ; Jean 9:35-38 ; Luc 17:7-19 ; Psaume
103:1-5 ; 136:1-26 ; Romains 12:1,2 ; 1 Chroniques 16:8; Deutéronome 8:10)
Jésus se dirigeait vers Jérusalem, et dix hommes lépreux le rencontrèrent dans un village situé entre la
Samarie et la Galilée. Ils se tenaient à une certaine distance de lui et criaient pour obtenir de l’aide et de la
miséricorde. Plutôt que de prononcer la guérison, Jésus leur a dit d’aller se montrer aux prêtres. Et, comme ils
obéissaient, ils étaient purifiés.
La lèpre était une maladie contagieuse pour laquelle il n’y avait pas de remède médical connu dans les
temps anciens. Par conséquent, les lépreux étaient toujours retirés de la communauté et placés en isolement.
Si, pour une raison quelconque, ils devaient approcher d’autres personnes, ils étaient tenus d’annoncer leur
approche afin que les gens puissent prendre les précautions nécessaires. La loi dans l’Ancien Testament exigeait
aussi que si un lépreux pensait qu’il était purifié de sa maladie, il se présenterait au Sacrificateur qui le certifierait
guéri, offrirait des sacrifices et approuverait sa restauration à la communauté (Lévitique 14 :1-32). Les lépreux
étaient des parias et ils étaient souvent méprisés dans la société. Mais Jésus avait de la compassion pour eux.
De même, il reçoit les hommes pécheurs et accepte ceux qui sont indésirables et ostracisés de leur famille. Comme la
lèpre, le péché est une maladie contagieuse qui sépare spirituellement les pécheurs de Dieu et de son peuple (Esaïe
59:1,2), diminue leur sensibilité, les déforme et les rend invalides.
Il est intéressant de noter que les lépreux du texte ont surmonté l’isolement, la stigmatisation et le
désespoir associés à leur état, et qu’ils ont élevé leurs voix même de loin pour attirer l’attention de Jésus. Nous
devons lutter avec ferveur contre tout ce qui peut entraver la foi dans notre marche avec le Christ. Ce fut contre
toute attente et contre toute épreuve que les saints d’autrefois « obtinrent un bon témoignage ». Nous pouvons
aussi partager des témoignages d’intervention divine par la foi, indépendamment de notre localisation, de la
nature de notre problème ou de l’attitude des hommes à l’égard de notre cas. La puissance de Dieu peut nous
atteindre et nous sortir de nos difficultés. Tout ce dont nous avons besoin est la foi en Dieu et l’obéissance aux
instructions divines telles que révélées dans la Bible. Nous pouvons subir des épreuves de foi avant de recevoir
le bénéfice que nous désirons de Dieu. Parfois, c’est une épreuve d’obéissance, comme les dix lépreux et
Naaman dans l’Ancien Testament (2 Rois 5:10-14); une épreuve de patience et de persévérance (Matthieu
15:22,23) ou une épreuve d’humilité (Matthieu 15:26-28). Avec Dieu, rien n’est impossible. Remarquez que tous
les lépreux n’étaient pas des juifs, mais que Jésus les a tous guéris pour montrer qu’il n’y avait aucune différence
raciale, tribale ou ethnique avec lui (Ephésiens 2:1418).
Il est important d’apprendre non seulement à rechercher la faveur divine, mais aussi de lui montrer sa
gratitude. Quand les lépreux découvrirent qu’ils avaient été guéris, un seul d’entre eux revint pour exprimer sa
gratitude à Christ. Les neuf autres se sont précipités pour se montrer aux prêtres afin de pouvoir être réintégrés
dans la communauté. L’erreur que font beaucoup de chrétiens est qu’ils oublient rapidement Christ après avoir
reçu ses bénédictions. Le Seigneur est déçu qu’une grande majorité des bénéficiaires de la miséricorde de Dieu
soient des ingrats. Les croyants doivent se repentir de cette habitude pécheresse. Le Samaritain reconnaissant
a appris que sa foi avait joué un rôle dans sa guérison, mais d’autres ont manqué cette leçon.
Le Seigneur attend des croyants qu’ils cultivent l’attitude de reconnaissance et de louange envers Dieu.
Cela devrait aussi se refléter dans le dévouement sans réserve de notre vie, de nos cœurs et du service à Lui
tous les jours de notre vie (2 Corinthiens 8:5 ; Luc 1:74,75). Nous devons continuellement le louer pour son salut
et sa sanctification (Ézéchiel 36:25-27 ; Malachie 3:6 ; Luc 23:34) ; la guérison et la santé (Psaume 102:1720 ;
Matthieu 8:8-12); délivrance et domination (Hébreux 2:14,15 ; Luc 1:74,75) ; provision et promotion (Psaume
103:1-5); protection et préservation (Esaïe 54:15-17 ; 2 Timothée 1:12) ; faveur et fécondité (Exode 23:26 ;
Deutéronome 7:14 ; Colossiens 1:10) ; et le baptême de l’Esprit et la réussite dans le gain des âmes (Actes 1:8).
L’obéissance aux préceptes du Christ attire les bénédictions dans la vie et dans l’éternité. Alors que les
pécheurs devraient se repentir et être transformés, les croyants doivent prier pour la sanctification et plus de
grâce pour manifester le pardon scripturaire, la foi et une attitude reconnaissante.
Questions à examiner :
1. Qu’apprenons-nous de l’enseignement du Christ sur les offenses, les contrevenants et le pardon?
2. Donner quelques exemples dans la Bible où les gens ont fait preuve de pardon scripturaire.
3. Énumérer les dangers du non-pardon et les bienfaits du pardon scripturaire.
4. À quelle fréquence devrions-nous pardonner?
5. Décrire les caractéristiques de l’obéissance aux Écritures et les avantages d’une vie de foi.
6. Comment pouvons-nous comparer l’effet de la lèpre sur sa victime à l’effet du péché sur un pécheur?
7. Mentionnez certains domaines dans lesquels vous avez reçu les bénédictions de Dieu et la meilleure façon
de lui montrer votre gratitude.

Vous aimerez peut-être aussi