La Mode

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La mode (ou les modes), et plus précisément la mode vestimentaire, désigne la

manière de se vêtir, conformément au goût d'une époque dans une région donnée.
C'est un phénomène impliquant le collectif via la société, le regard qu'elle renvoie,
les codes qu'elle impose et le goût individuel.
La mode concerne non seulement le vêtement mais aussi les accessoires,
lemaquillage, le parfum et même les modifications corporelles. Les facteurs
déterminant la mode sont parfois une recherche esthétique (notamment pour les
grands créateurs). Néanmoins, la mode est aussi déterminée par d'autres facteurs,
pour ceux qui la suivent : un moyen d'affirmer son rang social, son groupe social, son
pouvoir d'achat et sa personnalité ; ou bien pour les créateurs qui imitent, un moyen
commode de gagner de l'argent et du succès.
L'une de ses caractéristiques vient de son changement incessant, incitant par là-
même à renouveler le vêtement avant que celui-ci ne soit usé ou inadapté.
La notion de mode ne saurait être appréhendée sous un angle utilitariste. Elle
dépasse en effet amplement la nécessité de se vêtir. Ce phénomène de la mode a
longtemps été le privilège de l'aristocratie à la Cour et des classes aisées imitant les
modes de la Cour avant de se populariser et de devenir un phénomène de masse.
Ainsi le terme apparaît en 1482 et désigne les changements dans les détails du
vêtement réservé à l'élite et l'expression « la nouvelle mode » devient dès
1549 « être à la mode »1.

Une fois que les idées et thèmes ont été choisis, les stylistes vont créer leurs
collections avec une saison d'avance, voire deux. Il faut sélectionner les idées et
tissus définitifs, prévoir les imprimés ou broderies, et les petits accessoires
(attaches, boutons, clips, etc.). Ils vont ensuite monter une collection qui comprend
comme dans le trend books plusieurs groupes différents. Par exemple, pour un
thème sur la magie, une dizaine de pièces (vêtements) sera réalisée avec pour idée
la sorcellerie, une autre partie sur les fées, une autre sur les baguettes magiques,
etc. Dans une collection, selon l'ampleur de la marque, il peut y avoir deux à six
groupes.
Les stylistes s'assurent que la collection est équilibrée (les différents éléments sont
coordonnés et il y a un peu plus de hauts que de bas).
Chaque modèle est représenté par un dessin technique indiquant clairement tous les
détails, avec une vue de face et de dos, voire de côté quand il a des éléments à
préciser.
Une fois ce travail terminé, la présentation sera faite sous forme de dessins
techniques accompagnés pour chacun d'un échantillon textile ou de la référence
du tissu choisi. Chaque groupe est illustré pour véhiculer l'état d'esprit.
Le modéliste prend à son compte les dessins techniques afin de réaliser
un patronage du vêtement. À cette étape se produisent de fréquents allers-retours
entre le modéliste et le styliste afin d'ajuster le souhait aux contraintes de la réalité.
Enfin, le modéliste monte les prototypes qui permettent de voir si les modèles ont le
rendu voulu. Il est alors encore possible de les améliorer. La partie création est
terminée une fois que les dernières modifications sont faites
Ma définition de la mode
La mode
Pour moi, la mode doit traverser le temps, refléter les périodes et les inspirations,
signer de manière créative une décennie. On a une image très précise de ce qu’elle
était dans les années 1920 ou 1970. Elle marque une époque. Elle l’identifie.

L’élégance
La couleur noire. Mais, avant tout, un maintien. Quand on le possède, on peut se
permettre de s’habiller n’importe comment avec des vêtements pas forcément très
propres, déchirés ou vieillissants. La princesse de Montpensier avait ce maintien.
Dès que j’ai enfilé les costumes, le personnage dans lequel je m’étais projetée des
mois durant est devenu une évidence. Ces robes de la Renaissance vous serrent la
taille, vous empêchent de respirer, de bouger. Et vous insufflent, du même coup, une
vérité.

Mes icônes
Les comédiennes des années 1940- 1950, peut-être. Même lorsqu’elles avaient de
gros seins et des hanches assez larges, elles étaient quand même beaucoup moins
vulgaires qu’aujourd’hui. Prenez les Lauren Bacall, les Ingrid Bergman, les Katharine
Hepburn… Toutes incarnaient le chic. Seule Jean Harlow dégageait quelque chose
d’un peu plus cru.

La féminité
Assumer ce que l’on est. Son corps, sa sexualité. S’y sentir confortable. Je dirais
aussi : se situer dans le charme sans pour autant en jouer.

La transmission
Il faut avoir de l’argent pour s’acheter des pièces pointues, esthétiques ou design.
Moi, quand j’étais petite, ma mère m’habillait à La Halle aux Vêtements, chez
Monoprix – qui offrait alors un choix bien moins chouette qu’aujourd’hui – et chez
Carrefour. On trouvera toujours un très joli chemisier chez Kookaï ou une petite
veste chez H&M. Mais quand on pense mode, ce sont les noms des grandes
maisons qui résonnent. Cela dit, je ne transmets pas non plus la passion des
vêtements à mon fils. Ah ça, non, alors !

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