Les Nouvelles Addictions Prof
Les Nouvelles Addictions Prof
Les Nouvelles Addictions Prof
Top 10 des nouvelles addictions, celles qui n’existaient pas avant (et c’était pas plus
mal)
Toi le petit naïf, tu t'imaginais sans doute que tant que tu ne toucherais pas à la drogue et que tu irais mollo sur la
picole, tu pourrais couler une petite vie paisible à l'abri de cette terrible chose qu'est la dépendance. EH BAH EN
FAIT NON. Ces dernières années, on a inventé un tas de trucs super chouettes à fort potentiel addictif, méfie-toi,
le risque est partout.
1. L'addiction au smartphone
Déjà, on sait que parfois tu le sens vibrer dans ta poche alors que pas du tout. Ensuite, quand t'es tout
seul comme un con, tu pianotes de la merde pour te donner une contenance. Quand ta batterie te lâche
tu as envie de tout casser, et tu es incapable de passer une heure de cours ou un repas en famille sans le
consulter. Ce sont les symptômes de base de l'addiction, mon petit. Il ne manque plus que tu arrêtes de
prendre des douches et de te nourrir et on t'envoie en cure de désintox fissa.
3. Le besoin compulsif de faire parler de soi sur les forums, coucou les Trolls
On s'est toujours demandé le pourquoi de l'existence du Troll, et des spécialistes se sont penchés sur la
question. Entre sadisme ordinaire et besoin désespéré d'attention, le Troll ne va pas bien du tout dans sa
tête et le fait savoir en générant des débats stériles et en insultant les gens derrière son écran. Allez, on
arrête de traumatiser l'Internet et on va voir quelqu'un.
4. L'addiction au Coca
Ne rigolez pas, des gens en meurent. D'abord, tu n'es pas sans l'ignorer : ce truc est plein de sucre, or le
sucre agit sur ton cerveau de la même manière qu'une drogue dure (eh ouais mon pote). Ensuite il y a de
la caféine, et ça te fait quoi la caféine ? Dans le mille, tu es accro. Et enfin, personne ne sait exactement
s'ils ont véritablement arrêté de foutre des feuilles de coca dedans, vu que la recette est secrète, mais ça
expliquerait bien des choses.
6. La dépendance au like
Okay, il n'y a pas encore de vrai nom pour celle-ci, mais ce n'est pas pour ça qu'elle n'existe pas, les
docteurs sont formels. Tu te vois quand tu prends un selfie, augmentes les contrastes et rajoutes un petit
filtre, avant de la poster sur les réseaux sociaux en checkant compulsivement toutes les heures si elle
dépasse les cent likes, pour la supprimer si elle fait un bide ? T'es à ça de tomber dedans mon petit, fais
gaffe à toi.
7. L'addiction à la chirurgie esthétique
On est d'accord, franchir le cap la première fois, même si on rêve d'avoir un petit nez fin, ça fout la
trouille. Mais une fois que tu es déjà passé sur le billard, tu prends conscience qu'au fond, les seuls
obstacles, entre toi et toi-même version bombe atomique, sont les ressources de ton porte-monnaie. Et
pour peu que tu n'aies pas de problème de thunes, ça peut être très très tentant d'y retourner toutes les
semaines pour raboter un menton, rehausser des pommettes, remonter des boobs, "oh trois fois rien".
Compréhension orale
https://youtu.be/P6xo2B87weE
1. Combien de smartphone, de tablettes et de consoles de jeux ont atterris sous le sapin de Noël ?
1 million de tablettes, plus de 2 millions de smartphones et de consoles de jeux
2. Avec quoi est-ce que la première personne qui témoigne compare le fait de toujours regarder les messages
à un automatisme comme le fumeur qui allume toujours une cigarette
5. Expliquer avec vos mots : « Le but n’est pas tant de poster mais c’est surtout d’avoir des commentaires. Le
commentaire va venir comme valider le fait que ce que vous dîtes, ce que vous pensez existe, est enfin reconnu
par les autres. » ?
9. Quels conseils le docteur Abdou Belkacem donne-t-il par rapport au phénomène de dépendance ?
Ne pas interdire internet et les les jeux vidéo, parler avec l’ado pour savoir s’il a encore du plaisir
10. Quel effet positif ont les jeux des consoles familiales ?
Effet positif sur le lien social, tout le monde joue ensemble
11. Pour quel public et pour quelle raison Mickael Stora utilise-t-il le jeu vidéo ?
Avec les jeunes en échec scolaire, flemmards, nul pour apprendre la persévérance
13. Combien de temps en moyenne faut-il pour se reconcentrer sur une tâche interrompue ?
plus d’une minute
Que signifient ces expressions ? Expliquer les avec vos mots et faites une phrase
- Lever le pied :
L’addiction ne concerne pas seulement la drogue, l’alcool, il y a aussi les jeux (paris sportifs, jeux en réseau, casino,
lotos, ainsi que les jeux de grattage). Lorsqu’une personne est victime d’addiction, elle peut souffrir d’isolement,
de reproches, d’angoisses, d’endettement, d’irritabilité, d’incompréhension.
Pour l’aider à sortir de cette spirale, le centre situé 377 avenue du 7e RI à Cahors propose un accompagnement
anonyme et gratuit. Aurélie Dossat éducatrice spécialisée et Matthieu Fourche, psychologue, accueillent le public
en binôme.
« Au sein du centre, nous disposons d’un espace jeune consommateur, spécifique pour les 12/25 ans et leur
entourage » précise Aurélie Dossat. Une maman témoigne pour son fils de 15 ans accro aux jeux vidéo. « Mon fils
a fait une grave dépression. À l’époque, il passait toutes ses journées à jouer aux jeux vidéo, plus du dix heures
par jour. On ne communiquait presque plus, il était parfois violent » confie-t-elle.
« Grâce aux conseils d’Aurélie et Matthieu et au travers de nos échanges, nous avons changé de comportement.
Petit à petit mon fils a réussi à accepter de nouvelles règles concernant le temps passé devant les ordinateurs, il
est retourné au rugby. Il a repris le chemin du lycée, nous avons retrouvé une vie normale. On arrive enfin à
communiquer, à se respecter. J’ai confiance en lui et en l’avenir. Je recommande à tous les parents en difficulté
face à l’addiction de contacter le service de consultation du jeune consommateur » ajoute-t-elle.
Une septuagénaire témoigne à son tour. « En 1995, avec l’acquisition de mon premier ordinateur, j’ai commencé
à jouer et le jeu est devenu rapidement une dépendance. Il occupait l’essentiel de ma journée, surtout depuis ma
retraite. Je n’avais plus de motivation, d’appétit pour les plaisirs de la vie, j’étais en manque de sommeil »
observe-t-elle.
Elle découvre une affiche invitant à contacter le centre. « J’ai rapidement été reçue par une équipe très attentive
à ma problématique, qui m’a prise en charge sur le plan pratique et psychologique ». Le jeu ne lui est pas interdit,
mais lui permet de prendre conscience des causes ayant conduit à l’addiction. Exercices et ateliers lui sont
proposés.
« J’ai progressivement repris goût à la vie, je ne suis plus la douleur, je la contrôle. Le jeu aujourd’hui est maîtrisé
».
L’espace consultations jeunes consommateurs (CJC) est un lieu d’écoute, d’information et de soutien, où peuvent
être discutées sans tabou les expériences de chacun. Il est gratuit et anonyme, aucun document n’est demandé.
Le CJC est destiné aux jeunes et aux familles concernées par des usages qui posent question. Les jeunes peuvent
être accueillis seuls ou accompagnés de leurs parents. Le but est d’éviter qu’une consommation n’évolue en
addiction, en faisant le point, être aidé si besoin et améliorer sa qualité de vie.
« On ne possède pas encore d'indicateurs précis, mais je reçois de plus en plus de personnes dépendantes au
sport, notamment des femmes. Dans quelques années, elles seront encore plus nombreuses, ce n'est que le
début... », estime ainsi Bertrand Guérineau, psychologue à l'antenne d'addictologie et de prévention du dopage
du CHU de Nantes. « C'est une addiction comme les autres, sauf qu'elle est sans substance, un peu comme la
dépendance au jeu, explique pour sa part Fabien Peyrou, addictologue et médecin du sport au CHU de Bordeaux.
Elle se traduit par l'envie irrépressible de pratiquer une activité physique, l'incapacité à contrôler son temps
d'entraînement, la rechute lorsqu'on tente d'arrêter... Elle peut entraîner des dommages collatéraux importants :
continuer le sport malgré une blessure, être moins productif au travail, plus absent à la maison... » Socialement
valorisée, qualifiée parfois à tort d'addiction « positive », cette dépendance au sport (le plus souvent au fitness, à
la musculation, à la course à pied...) est particulièrement difficile à repérer et à admettre. C'est le chemin qu'a dû
faire Myriam, 34 ans, qui, au bout de six mois de pratique intensive du fitness, commence à se demander « ce qui
ne tourne pas rond chez elle ». « J'en fais environ 10 heures par semaine. J'y pense le matin, dès le réveil, en
élaborant mon programme de fitness dans ma tête et parfois, le soir, j'ai encore envie de faire du step, comme
une sorte de pulsion, raconte la jeune femme. Je n'ai pas réussi à m'arrêter lorsque j'ai souffert d'une tendinite et
ce malgré l'interdiction formelle de mon médecin. Je me contentais de me gaver d'ibuprofène... »
Lorsqu'on fait du sport, on sécrète des endorphines, des hormones du plaisir, auxquelles on peut devenir accro.
Mais les causes de la dépendance sont souvent bien plus profondes. « Les femmes sont soumises à d'énormes
prescriptions sociales en termes de canons de beauté, de corps parfaits, comme ceux qu'elles voient tous les jours
dans les publicités, les magazines, les abribus... », estime Bertrand Guérineau. Beaucoup essaient ainsi de sculpter
leur corps, comme elles se sculpteraient un nouveau « moi ». « J'ai commencé la musculation et le fitness il y a
environ deux ans parce que je voulais perdre du poids. Je pesais 62 kg pour 1,69 m, mais je ne supportais pas mon
corps », avoue Lucile, 26 ans, qui fait aujourd'hui deux heures de musculation quotidienne, cinq jours sur sept, et
a décidé de devenir coach sportive. « C'est vrai que j'ai une obsession du corps parfait. Je sais que je ne serai
jamais totalement satisfaite de mon apparence car, dès que j'atteins un objectif, je m'en fixe un autre. Mais
j'essaye de rester positive, de me fixer des objectifs accessibles en fonction de ma morphologie », explique la
jeune femme, qui a également réorganisé toute son alimentation. Lorsque l'activité physique prend autant de
place, les risques de développer des troubles du comportement alimentaire augmentent également. « Beaucoup
souffrent aussi d'orthorexie, l'obsession d'une alimentation saine : elles ne mangent plus selon leurs besoins,
leurs sensations alimentaires, mais selon des règles qu'elles se fixent, explique Jean-Christophe Seznec, psychiatre
et médecin du sport (1). Dans les deux cas, il s'agit d'essayer de contrôler son corps, à travers le sport, à travers
son assiette... En étant ainsi dans la maîtrise, on veut éviter de se confronter à ses émotions, tenter de les
canaliser. C'est une fausse bonne solution à une angoisse existentielle. »
À tout âge, le sport à haute dose peut venir colmater une angoisse, un manque de confiance en soi... comme une
sorte de rituel rassurant. « Lorsque je vais courir le soir, c'est comme une deuxième chance de donner un sens à
ma journée. Si j'ai une séance de sport très dure et que j'y arrive tout de même, je suis fière de moi. En termes
d'estime de soi, c'est super, surtout quand on a un job pas facile, où on peut être un peu malmenée », raconte
Élise, 38 ans, qui court environ trois soirs par semaine. Ces soirs-là, Élise reconnaît qu'elle ne voit pas ses enfants.
« Mais s'ils ont besoin de moi, j'annule, et je n'ai jamais fait passer une réunion de boulot après le sport », assure-
t-elle. Comme elle, beaucoup de femmes ultrasportives deviennent des sortes de funambules du quotidien,
arbitrant en permanence entre leur « passion » du sport et leur vie familiale, sociale, professionnelle... Pas
vraiment dépendantes peut-être, mais pas sereines non plus lorsqu'elles doivent arrêter leur pratique quelque
temps. « Pour mes amis, je suis clairement accro, mais pour moi, le sport est un exutoire. Quand je ne peux pas
aller courir, je suis vraiment énervée, c'est un manque presque physique, admet Requia, 40 ans. J'ai repris
récemment après un problème de santé et j'ai trouvé cela tellement grisant de retrouver mes sensations que je
n'ai pas été prudente, je me suis blessée... Peut-être ai-je du mal à admettre que je n'ai plus vingt ans. » Peur de
vieillir, de ne pas être assez séduisante, besoin d'évacuer la pression du boulot, de remplir le vide de sa vie... C'est
souvent en s'interrogeant sur les causes de sa dépendance qu'on fait le premier pas pour s'en sortir, à l'image
d'Éléonore, 36 ans, qui, il y a quelques années, est devenue accro. « Je venais de me faire plaquer, je n'avais pas
d'enfants, beaucoup de temps libre... En fait, le sport venait combler un vide, dans mon emploi du temps, mais
aussi dans ma vie affective. Lorsque j'ai commencé à comprendre ça dans le cabinet d'un psy, j'ai réussi à
diminuer petit à petit, à me recentrer sur ce que je voulais vraiment : rencontrer à nouveau quelqu'un... »
Mettre son corps en danger, renoncer à une soirée entre amis pour aller courir, être moins efficace au boulot
sont autant de signes... « Et aussi lorsqu'on s'éloigne de son idéal au lieu de s'en rapprocher. Exemple, si vous
faites du sport pour vous sentir belle et aimable mais que, du fait de vos entraînements, vous ne voyez plus
personne, il y a un problème », note Jean-Christophe Seznec.
« C'est important de se demander pourquoi on en fait autant : est-ce pour perdre du poids, gagner en confiance
en soi, créer du lien avec les autres ? », pointe Fabien Peyrou. Autant de questions qui gagnent à être abordées
avec un psychologue ou un addictologue.
Diminuez progressivement
« Comme dans toute addiction, il faut un sevrage, une diminution progressive, déterminer un niveau raisonnable
d'activité physique et essayer de s'y tenir », propose Fabien Peyrou. Essayez aussi de varier les loisirs et les
plaisirs : faire du sport n'est pas la seule manière de prendre soin de soi.
Alors que 3,2 millions de Japonais souffriraient de dépendance aux jeux d’argent selon une étude faite en
septembre dernier, la JRA a décidé de mettre en place un système qui permet de signaler un proche pour qu’il
soit suspendu des jeux en ligne.
Cette mesure s’inscrit dans les nouvelles mesures et directives du gouvernement pour mieux protéger ses
citoyens des addictions. Ce système devrait s’étendre à d’autres genres de course, comme celles de bateaux, de
voitures etc… Malgré cette mesure, le gouvernement japonais a encore beaucoup à faire notamment concernant
les jeux de type pachinko, qui eux, ne sont encore soumis à aucune protection contre addiction.